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INTRODUCTION

ne culture industrielle est une espèce végétale cultivée dans le but d’alimenter en
matière première des industries de transformation y compris dans le secteur agroalimentaire ;
C’est une activité qui permet de diversifier et de valoriser la production agricole. Et également
de limiter les besoins d’importation. Ces cultures sont également des cultures de plein champ
fortement mécanisées.

Les cultures industrielles ont pour objectif d’augmenter les revenus des exploitations
agricoles ainsi que des activités économiques. Les cultures industrielles sont aussi un moins
de fournir des produits pouvant se substituer à des importations d’autres pays. Les cultures
industrielles peuvent être classées en plusieurs groupes :

Les plantes Oléagineuses (une plante qui est cultivés spécifiquement pour leurs
fruits, graines grâce à leurs matière grasse) : l’arachide, le cocotier, le palmier à huile,
le coton, le pistache, …
Les plantes Amylacé (une plante riche en sucre et en amidon) : Canne à sucre, Maïs,
le riz, le sorgo, le mil, le Manioc, …
Les plantes textiles (une plante qui produisent des fibres) : le coton, le limon qui
produit du lin, le chanvre, l’alpha, ….
Les plantes stimulantes (une plante dont les fruits ont la capacité de stimuler
l’organisme) le café, le tabac, la ou le cola, le thé, …
Les légumes industrielles (une plante qui est cultivé pour la transformation et
fabrication des produits) : la tomate, le piment, la carotte, le petit poil, l’oignon, les
poivres, …
Chap. I : LE PALMIER A HUILE

1. Origine et systématique
• Origine : Afrique de l’Ouest
• Systématique :
• Famille : Arecacea
• Genre : Elaeis
• Espèce : Elaeis guineensis

2. Importance économique

• Le palmier est cultivé pour ses grains riches en huile. On tire du palmier deux types
d’huile
Huile de palme extrait par pression :
- Chaud de la plupart des fruits de couleur rouge. Elle est très utilisée pour
l’alimentation de margarine matière grasse,
- Elle est aussi très utilisée pour fabriquer le savon et en cosmétologie
Huile de palmiste (huile de graine)
• Utilisée en alimentation et dans l’industrie (savon lubrifiant)
• Fabrication de boisson alcoolisée

3. Description de la plante

Le palmier à huile mesure 20 à 25 m de haut. Mais dans les palmerais, les Elaeis ne
dépasse pas 15 m, son faux tronc est le type caractéristique de palmier cylindrique vertical
non ramifié et de diamètre constant. Les feuilles pennées mesurent 5-7 m de long. Les
inflorescences sont spodiques implantées à l’excelle de chaque feuille. La plante est monoïque
et présente des spadices mâles et femelles séparées. Le fruit est drupe charnue de forme
ovoïde, docile d’environ 3 cm de long. La pulpe ou mésocarpe jaune-orangée renferme près
de 50% de lipide constituant l’huile de palme.
4. Condition agro écologique

• Type de sol : sol meuble, profond, bien drainé, hydromorphe


• Température : 28-34°C
• Pluviométrie : 1800 mm de pluie/an.

5. Technique culturale

• Pépinière

Mise en place

- Prévoir 200 sacs en plastique noir


- 200 grains germés (pré-germés)
- Un terrain de 100 m2 pour recevoir les sacs
- Remplir les sacs du terreau désinfecté.
- Elle dure en moyenne 9-10 mois
- Ecartement entre les sacs 60 x 60 cm en quinconce.

NB : Sarclage, démariage à la fin du 4e mois, arrosage 3 fois/semaine, fertilisation, protection


de la plante

• Planting
Préparation du sol
- Défricher le terrain, abattre les arbres
- Semer la plante de couverture (Pueraria)
- Piqueter en quinconce
- Réaliser les trous (40 x 40 x 40 cm)

• Dispositif et densité de la plante


- Couper le fond du sac
- Fendre longitudinalement le collet au niveau du sol.
Ecartement : 7,8 m x 9 m ; d = 143 plants/ha
6. Entretien

• Jeune culture
- Faire un rond autour de chaque plant, environ 5,5 m de rayon
- Rabattre la végétation entre les andains
- Fertilisation
• Entretien en rapport
- Entretien des rond 3 fois/an
- Entretien des interlignes tous les 4 mois
- Elagage des palmiers tous les 9 mois (couper les feuilles)
- Fertilisation

7. Maladies
8. Ravageurs

9. Récolte et Activité post-récolte


• Récolte
- Récolté lorsqu’un fruit au moins se détache librement du régime et tombe.
- Récolter toutes les deux semaines à l’aide d’outillages spécialisés : les ciseaux
étroits ou larges, la machette ou les faucilles plus ou moins longues.
• Activité post-récolte
- Transporter les régimes vers l’huilerie le plus rapide- ment possible.
- Le délai entre la coupe et le traitement à l’usine ne doit pas excéder 48
heures.
Chap. II : COTON

1. Origine et systématique

• Origine : Asie (Inde)


• Systématique :
• Famille : Malvacée
• Genre : Gossypium
• Espèce : Gossypium hirsutum

2. Importance économique

• Utilisé en industrie textile


• Cultivé pour ses fibres
• Cultivé pour la production d’huile
• Utilise en médecine et en pharmacie
• Entre en alimentation humaine et du bétail (les grains)

3. Description de la plante

Le cotonnier est une plante herbacée ou ligneuse. A l’état sauvage, il vit une dizaine
d’année et peut mesurer jusqu’à 10 m. En culture, on limite sa taille à 1 ou 2 m pour faciliter
le ramassage. Il est généralement exploité sous forme de plante annuelle ; A la floraison,
apparaissent de grandes fleurs jaunes à 5 étales, ensuite des capsules à parois épaisses se
développent. Lorsqu’elle s’ouvre, elle s’échapper des graines et des bourres de coton,
recouvertes d’une poupe de fibre blanche et soyeuses pouvant mesurer entre 2 et 5 cm de long
selon les variétés.

Il existe 4 principales espèces domestiquées :

• Gossypium herbasom : les capsule sont petites et arrondi, les lobes des feuilles sont
arrondis, Les soies produites sont courtes et épaisses (20-23 mm)
• Gossypium arboreum : Les capsules sont allongées, les feuilles sont très marquées,
les soies sont courtes et épaisses
• Gossypium hirsutum : Les capsules sont rondes et listes, les feuilles sont velues, les
soies moyennes (24-32 mm)
• Gossypium barbadense : les capsules sont allongées, les soies moyennes.

4. Condition agro écologique

• Type de sol : sol gravillonnaire, profond, bien drainé, éviter les parcelles à mauvais
herbres difficile à maîtriser.
• Pluviométrie : > 700 mm de pluie/an.
• pH : 6-7

5. Technique culturale

• Choix de semence
- Se procurer des semences de très bonne qualité, germinative
- Préférer les semences dont le taux de germination est au minimum 80%
- Traiter les semences
• Préparation du terrain
- Défricher le terrain ou désherbage chimique
- Faire un piquetage
- Ameublissement du sol
- Labourer à plat ou en planche

• Dispositif et densité de la plante

Semis manuel :

- Interlignes : 80 cm ; distance entre poquets : 20 à 30 cm


- Mettre 4 à 6 graines par poquet
Semis au semoir :

Interlignes : 80 cm ; régler le semoir pour déposer 2 à 3 graines délintées tous les 10 cm

• Démariage

10 à 20 jours après la levée, démarier en conservant 2 plants tous les 20 ou 30 cm (semis


manuel) ou 1 plant tous les 10 cm (semis au semoir) pour ramener la densité à environ 125
000 plants/ha.

6. Entretien

- Désherbage manuel ou chimique


- Fertilisation
- Buttage

Maladies

Fusariose : (Symptômes : jaunissement puis flétrissement des fibres de virescence)


florale
• Lutte préventive : Utilisation des fongicides

Ravageurs

- Acarien : (Symptômes : Déchirure des feuilles)


- Puceron,
- Punaise,
- Jasside,
- Mouches blanches,
- Oryctes (Scarabée),
- Hynchophore.
Lutte : Utiliser des insecticides, fongicides et débarrasser de la parcelle des mauvaises
herbes.
7. Récolte et activités Post récolte

• Récolte
- La récolte commence dès l’éclatement des premières capsules et elle est
manuelle et échelonnée
- Le tillage du coton se fait au champ à la récolte et non en case
- Il faut effectuer plusieurs passages dans le champ afin de ne pas laisser
trop de retard de la récolte car cela dégrade la qualité de la fibre,
notamment, la couleur, la longueur et la ténacité.

Activités post récolte

- Déposer sur une claire


- Bien sécher avant de le stocker dans des silos
- Arracher les pieds de cotonnier ou les gyrobroyer et les incorporer au sol.
Chap. III : LA CANNE A SUCRE

1. Origine et systématique

a) Origine : Nouvelle Guinée


b) Systématique :
- Famille : Graminées
- Genre : Saccharum
- Espèce : Saccharum officinarum

2. Importance économique

• Cultivée pour ses tiges qui contiennent un jus sucré conduisant à la fabrication du
sucre cristallisable.
• Utilisée en consommation direct (canne de bouche) ;
• Cultivée comme canne fourragère.
• A partir de la canne à sucre, on fabrique du rhume et diverses boissons alcoolisées.

3. Description de la plante (botanique)

La tige de la canne à sucre atteint 2-5 m de haut pour un diamètre de 2-4 cm. Elle ne se
ramifie pas au-dessus du sol, mais les yeux souterrains donnent naissance à d’autres tiges.
Une touffe taillée peut comporter 10 à 15 tiges. La tige se compose d’une succession de
nœuds plus ligneux ou sont implantés les yeux (bourgeons) et d’entre nœuds gorgés de
sucre. Les tiges portent des feuilles à graines enveloppantes alternées atteignant 1 à 2 m
de long et 3 à 8 cm de large. Les racines sont d’abord des boutures qui font naître des
tiges et qui se développe en racine de tige. Racine de soutien plus profond et racine
cordon qui peuvent descendre jusqu’à 6 m.

4. Conditions agro écologiques

• Température : germination : 26-35°C, croissance : 28-35°C, Température létale : 0°C


• Pluviométrie : Stade végétatif : 100 à 170 mm de pluie/mois ou 1000 à 2000mm de
pluie/mois ;
• Besoins en lumière élevée
• pH : 7-7,5
• Type de sol : sol alcalin (plus basique)

5. Technique culturale

• Mode de multiplication : semis (pratiqué dans les stations de recherche) et bouture.


• Plantation :
- Préparation du sol : défrichement et labourer profondément
la parcelle.
- Planting (disposition de plantation) : écartement entre
lignes = 1,5 m, écartement entre plants = 1,5 m, densité =
4444 plants/ha.

6. Entretien
- Désherbage manuel ou chimique.
- Apport de NPK, de fumure de fond et paillage.
- Irrigation, drainage, remplacement des plants manquants.

7. Maladies
- Le Charbon.
- Rabougrissent.
- Striés chlorotique : pourriture rouge des boutures.
- Maladie de Fidji.

8. Ennemis
- Borers (insectes).
- Nématode.
- Vers-blanc (Lave d’insectes).
- Cigales.
9. Récolte et activité Poste récolte

Il faut récolter les cannes lorsque leur teneur en saccharose est maximum. On peut se
baser sur l'allure des cannes (apparition de l'inflorescence, jaunissement de feuilles,
gonflement des yeux,...) mais le moyen le plus sûr est d'utiliser le réfractomètre de poche en
lisant directement la teneur en sucre après prélèvement d'une goutte de jus sur les cannes.
Cette teneur est de l'ordre de 12,5% du poids de la canne. Une canne peut n'être mûre que 4 à
5 mois après l'apparition de l'inflorescence. Dans la pratique, le moment de la coupe est
fonction :
- De l'âge des cannes : 12 à 14 mois pour les cannes vierges 12 mois pour les
repousses
- De la variété : la S17 est mûre en juillet-Août ; la Ragnar et la Pindar sont mûres en
Septembre-Octobre ; la B. 37 - 172 et Q.57 sont mûres en novembre - décembre.
Les cannes sont coupées au ras des souches, sans couper les rejetons, avec des
machettes et on les gratte ensuite pour supprimer les feuilles, les rejets et les racines
adventives. On coupe également les bouts blancs. Si la canne est trop longue on la coupe en
deux. Les cannes ainsi préparées sont mises en paquets et portées à dos d'homme jusqu'aux
routes entourant chaque parcelle de plantation, où elles seront expédiées sur l'usine de
traitement. On peut également mettre en andins les cannes coupées et les ramasser
mécaniquement. Les délais entre coupe et broyage ne doivent pas dépasser 24 heures si la
canne est " brûlée " et 48 heures si elle est coupée en " paille ".
Les rendements moyens en cannes vierges varient de 80 à 100 T/ha et on peut
atteindre facilement 120 T/ha et plus. Dans les plantations familiales les rendements varient
entre 40 et 60 T/ha. Les rendements moyens en culture de repousses varient de 50 à 80 T/ha.
Ils laissent au fur et à mesure que le nombre de repousses augmente. En culture pluviale, les
rendements varient de 65 à 75 T/ha tandis qu'en culture irriguée, on doit obtenir 85 T/ha au
moins et si possible 100 T/ha.
Chap. IV : LE MIL

1. Origine et systématique

a) Origine : Afrique
b) Systématique :
- Famille : Poacée
- Genre : Pennisetum
- Espèce : Pennisetum glaucum

2. Importance économique

• Cultiver pour ses grains


• Pour la fabrication de boisson
• Pour la consommation (comme le riz, bouillie, cuite à la vapeur, transformer en
farine)
• Pour l’alimentation du bétail et la volaille
• Utilisé comme agro carburant au Canada

3. Description de la plante

• Plante herbacée (grande graminée)


• Taille : 1-4 m de haut
• Inflorescence : panicule dense ou faut épi
• Graine : Caryopse (fruit sec indéhiscent contenant une seule graine) de 3-5 mm
de long.
• Les grains sont globuleux à elliptique de couleur blanche jaunâtre ou grise.

4. Condition agro écologique

• Cultiver dans la zone Nord-Ouest


• Pluviométrie : 1300 à 1600 mm/an
• Centre-Nord : 1100 à 1300 mm/an
• Nord-est : 900 à 1100 mm/an
• Type de sol : Sol léger, sableux, argileux et bien drainé, éviter les sols lourds.

5. Technique culturale

• Préparation du sol :
- Défricher et labourer
- Apport de NPK 10-18-18 à raison de 150 kg/ha
• Planting :
- Semis en poquet 5-10 grains par poquet
- Ecartement : 50 x 80 cm.

6. Entretient

• Faire un premier sarclage dit précoce 15 jours après semis


• Démariage 21 jours après semis
• Laisser 3 plants par poquet
• Maintenir un couloir propre de deux mètre tout autour de la parcelle par
sarclage répété
• A la montaison apporter 50 kg par hectare d’urée comme engrais de couverture.

7. Maladies

- Mildiou ou lèpre du mil : traiter avec les semences avec


un mélange d’insecticide et de fongicide avant le semis
- Le Charbon : utiliser les variétés résistantes
- Choisir des épis saints
- Ergo sucré
- Pulvériser avec des insecticides systématiques au
moment de la floraison
8. Ravageurs

- Les foreurs de tige


- Les punaises des panicules
Lutte
- Bruler partiellement les tiges justes après la récolte
- Semer tardivement les variétés à cycle court pour limiter
l’infestation des ravageurs.

9. Récolte et Activité post récolte

• Récolte
- Récolter les épis en maturité (45 jrs après la floraison complète des
plantes)
- Courber ou casser les tiges récolter les épis
• Activité post-récolte :
- Séchage
- Battage
- Vannage
- Stockage
Chap. V : LE SORGHO

1. Origine et systématique

• Origine : le sorgho commun retrouvé est une graminée très rependue à l’état sauvage
sous les climats tropicaux et subtropicaux. Depuis des siècles, les peuples d’Asie
utilisent ces grains pour leurs alimentations.
• Systématique :
• Famille : Poacée (graminée)
• Genre : Sorghum
• Espèce : Sorghum bicolor

2. Importance économique

Les sorghos sont d’usage très diversifié dans de nombreux pays :

• Alimentation humaine (mets, farines, biscuits, gâteau,)


• Fabrication de l’alcool (tchapalo, dolo)
• Production de sucre et sirop
• Agro carburants
• Fabrication de teinture

3. Description de la plante

Le sorgho est une plante herbacée vivace qui peut être récolté plusieurs fois/an. Il est
Cependant traité comme plante annuelle. C’est une plante de 1 à 5m de haut à tige
cylindrique, pleine portant une inflorescence terminale en panicule compacte. Celle-ci
regroupe des épillets d’une ou deux fleures bisexués. C’est une plante autogame.

4. Conditions agro écologiques

• Type de sol : sol profond, bien drainé, meuble


• Pluviométrie : 1200 mm de pluie/an
5. Technique culturale

• Choix du terrain
- Sol sableux- argileux
- Sol fertile et bien drainé
• Préparation du sol
Culture mécanisé ou attelée

Labourer à environ 30 à 40 cm de profondeur après une bonne pluie, puis pulvériser de


20 à 25 cm de profondeur.

Culture manuelle

Faire un labour à la houe, billonner éventuellement.

• Dispositif, densité et semis


- 10 à 15 kg de semence/ha
- Réaliser des semis sur des billons ou à plat
- Ecartements : 80 x 50cm pour une densité de 25 000 plants/ha
- Semis en poquet 5 à 10 graines. Après le démariage, on laisse 3 plants par poquet
pour une densité de 75 000 plants/ha.

6. Entretien

- Désherbage : manuel ou chimique


- Fertilisation
- Arracher les plants de strigga pour les empêcher de fleurir et de produire des
graines.

7. Maladies

- Moisissure des graines


- Le Mildiou
- La pourriture charbonneuse
• Lutte : Traiter les semences avec un mélange d’insecticide-fongicide. Utiliser les
variétés améliorées tolérantes.

8. Ravageurs

Insectes foreurs, les pucerons

• Lutte
- Elimination du résidu, si la culture a fait l’objet d’attaque par les nuisibles
- Les semis groupés
- Relation avec le coton ou avec les légumineuses

9. Récolte et Activités Post récolte

• Récolte
- Récolter lorsque les 2/3 des feuilles de la plante sont jaunes environ 45 jrs
après la floraison, Casser les tiges et couper les panicules.
• Activités post-récolte
- Séchage
- Battage-vannage
- Stockage des grains dans un lieu aéré.
Chap. VI : LE COLATIER

1. Origine et systématique

a) Origine : Afrique tropicale


b) Systématique :
- Famille : Sterculiacée
- Genre : Cola
- Espèce : Cola acuminata ou Cola nitida

2. Importance économique

Cultivée pour ses graines, riche en caféine, un stimulant nerveux, un tonique pour le
cœur, rompre la faim, rend durs la composition du vin.

3. Description de la plante

Le colatier est un gros arbre qui mesure en moyenne 10-15 m de hauteur. Parfois, plus
de 25 m de haut. Racine pivotante. Les fruits sont des cabosses appelées des follicules.

4. Conditions agro écologiques

• Pluviométrie : 1200 mm de pluie/an


• Type de sol : profond, meuble, bien drainé

5. Techniques culturales

Pépinière
• Installer la pépinière non loin d’un point d’eau
• Remplissage des sachets ou disposition de pots
• Perforer dans leurs moitiés inferieurs

N.B : 200 sachets/ha. Disposer des pots sur des plates larges de 1 m de long en double rangé
de 10 m séparé de 15 cm.
• Faire une ombrière de 2,5 m ;
Repiquer et/ou semer
• Utiliser des semences certifiées (CNRA)
• Réaliser le semis dans le mois d’Octobre.
• Il existe deux techniques : semis en germoir suivi de repiquage en pots, ou semis
direct dans des pots qui évite le repiquage.
Pour planter un hectare, prévoir 200 noix semences. Lever la dormance en
conservant la semence en atmosphère humide pendant 45jours après la récolte.au
moment du semis, décoller soigneusement les cotylédons sans les séparer.

Semis en germoir : Constitué d’une couche fermentée de sciures ou de parche


de café, d’épaisseur 25 à 30 cm (1 m2 de germoir pour 1 ha de plantation).
Semis direct : Arroser le pot à la veille du semis, semer une graine par pot.
NB : Arroser chaque jour sans inonder le pot. Traiter par pulvérisation contre les insectes
ravageurs. Réduire l’ombrage 1 mois avant la plantation. Le séjour en pépinière dure 6-8 mois
selon la date de semis.

Mise en place

• Choix des plants : Sélection des plants vigoureux.


• Réserver les plants chétifs pour les remplacements

Choix du terrain :

Choisir les zones à sol meuble, profond et bien drainé, éviter les sols hydromophe.

Préparation du sol
• Défricher le terrain
• Faire un labour et désinfecter la parcelle.
• Faire le piquetage : 8 x 8 m ou 8 x 8 m
• Faire des trouaisons : 50 x 50 x 50 cm
Planting
• Ecartement : 8 x 8 m soit une densité de 156 plants/ha
• Ecartement : 8 x 6 m soit une densité de 208 plants/ha.
6. Entretien

• Désherbage manuel ou chimique


• Taille
• Fertilisation minérale et organique

7. Ennemies

Ravageurs : Insectes surtout les Termites et Mollusques (utilisation des insecticides,


utiliser des mollucides ou molluscides…)

8. Récolte et activités Post récolte

Ramassage des follicules au moins deux fois par semaine pour éviter l’attaque des
parasites (Charançons)

• Activités post-récolte
- Faire l’écabossage : consiste à extraire les noix du follicule.
- Dépulpage : consiste à enlever ces téguments à l’aide d’un objet tranchant.
• Conservation des noix de cola : quel que soit l’usage, la noix est utilisée à l’état frais.
Il faut conserver sa fraicheur et son intégrité le plus longtemps possible. Traiter pour
éviter le développement des charançons. Les conserver à l’abri de la lumière.
Chap. VII : LE CAFE

1. Origine et systématique

• Origine : Ethiopie précisément de la région du Kaffa


• Systématique :
• Famille : Rubiacée
• Genre : Coffea
• Espèce : Il y a plus d’une centaine d’espèce parmi lesquels les plus fréquents
sont:
Coffea arabica, qui est le plus ancien des cafiers et le plus répandu. Il
représente 60% de la production mondiale. Il est beaucoup cultivé en
Amérique centrale et en Amérique du sud.
Coffea canephora dont le caféier robusta est la plus cultivé en Afrique
tropicale et en Indonesie.

2. Importance économique
• Cultivé pour ses grains riches en caféine qui est un stimulent nerveux
• Cultivé pour la commercialisation
• Pour la fabrication des produits pharmaceutique
• Pour la fabrication du café moulu destiné à la consommation
• Fabrication des liqueurs

3. Description de la plante

Les caféiers sont des arbustes résistant à feuille persistante opposées qui apprécie
généralement un certain ombrage (se sont à l’origine les espèces de sous-bois). Ils produisent
des fruits charnu, rouge violet qui est une drupe appelé cerises de café. Le caféier arabica est
un petit arbre de moins de 9 m de haut qui apprécie l’ombre d’arbre plus grand. Dans les
plantations, il est taillé entre 2 et 3 m. Le robusta a presque les mêmes caractéristiques.
4. Condition agro écologique

• Type de sol : sol riche, bon ensoleillement


• Température : Le caféier ne se développe pas à une température inférieure à 10-12
• Pluviométrie : 1500-2000mm de pluie/an.
• pH > 7 et 7,5.

5. Technique culturale

• Pépinière
- Construction d’ombrière
- Remplissage et disposition des sachets
- Repiquage ou semis
- Soin et entretien de la pépinière
• Planting
Préparation du sol
- Défricher le terrain, bruler …

• Dispositif et densité de la plante

Deux densités sont préconisées :

- 1333 arbres/ha (3 x 2,5 m en rectangle) conduit sur 4 tiges par pieds.


- 1960 arbres/ha (3 x 1,75 m en rectangle) conduit sur 3 tiges par pied. Cette
densité

6. Entretien de la culture

- Désherber manuel ou chimique


- Fertilisation
- Taille
7. Maladies et Ravageurs

Lutte contre les insectes : faire une lutte préventive (nettoyer régulièrement la plantation,
éliminer les tiges et les rameaux attaqués par les insectes)

8. Récolte et activités Post récolte

• Récolte
- Récolter les cerises bien murs, c’est-à-dire, rouge vif
- Ne pas ramasser les cerises trop murs, les cerises sèches et les cerises
tombées trop longtemps
- Laisser les cerises immatures.

NB : Une récolte correcte ne doit pas contenir 15% de cerise immature.

• Activité post-récolte
- Sécher
- Décortiquer
- Trier.
Chap. VIII : CACAO

1. Origine et systématique

• Origine : Amérique du Sud (Mexique)


• Systématique :
• Famille : Sterculiacée
• Genre : Théobroma
• Espèce : Théobroma Cacao

2. Importance économique

• Cultivé pour ses fèves qui sont utilisées pour la fabrication du Chocolat
• Cultivé pour la commercialisation
• Pour la fabrication des produits cosmétique
• Pour la fabrication

3. Description de la plante

Le cacao est un arbuste de 10 m de haut. Il existe 3 grand types de cacaoyer dans le monde.

- Le cacaoyer forestero est considéré comme l’ancêtre de toutes les variétés de cacao.
Sa robustesse garantie de très forts rendement. Il représente 80% de la culture
mondiale. Il se caractérise par un très fort goût de cacao peut aromatique, légèrement
amer er aigre. Il est surtout cultivé en Afrique de l’Ouest, au Nord de l’Amérique, au
Sud du Brésil et en équateur. Il est reconnaissable par ses cabosses lisse, jaune et vert.
Ses amendes de couleur pourpre et sa saveur amer.
- Le cacaoyer criollo se démarque par la saveur de ses fèves qui est très apprécié par les
chocolatiers en ce qui concerne la fabrication de produits de luxe. Il est très peu amer
et offre un arôme fort et une finesse gustative remarquable.
- Le cacao trinitario est un hybride issu du croisement du forestero et du criollo. La
couleur des fèves, la taille des arbres et la forme des cabosses peuvent varier en
fonction des variétés. Le caractère botanique insaisissable et intermédiaire du groupe
de cacaoyer séduit les chocolatiers. Les différentes variétés de ce groupe d’arbre sont
cultivées dans de nombreux pays tel que le Venezuela, le Mexique, le Brésil, le
Cameroun. Le trinitario présente des cabosses rouges puis orange à maturation. En
moyenne, 150 cabosses sont produites en une année ; ce qui équivaut à 6 kg de cacao.

4. Condition agro écologique

Sol plat, léger, poreux et bien drainé pour une pluviométrie de 600 à 4 000mm de
pluie/an. Un pH compris entre 4,5 et 5,5.

5. Technique culturale

• Préparation du terrain
- Désherbage manuel ou chimique
- Dessouchage des arbres
• Planting
- Disposer les plants en quinconce sur les doubles lignes
- Séparer les doubles rangés de plants par des chemins de 90 cm
• Dispositif et densité
- Ecartement 1 : 40 x 25 cm pour une densité de 61 500 plants/ha
- Ecartement 2 : 30 x 25 cm pour une densité de 66 800 plants/ha
- Ecartement 3 : 40 x 23 cm pour une densité de 66 900 plants/ha

6. Entretien

- Désherber manuel ou chimique


- Fertilisation
- Taille.

7. Maladies

• Maladie à phytophtora causée par phytophtora sp (Symptôme chancre sur le tronc et


les branches, pourriture brune des cabosses)
• Lutte Agronomique : Enlever les cabosses atteintes et les éloigner de la plantation.
• Lutte Chimique :

8. Ravageurs
9. Récolte et activités Post récolte

• Récolter

- Récolter les cabosses à juste maturation. C’est-à-dire, au 3/4 jaune-orangé ou


orange-rouge
• Activité post-récolte

- Ecabossage : il se fait 5 jours après la récolte avec gourdin


- Fermentation : (Permet de développer les précurseurs de l’arôme chocolat),
mettre les fèves dans un casier en bois ou sous les feuilles de bananier pendant
6 jours et brasser le deuxième et le quatrième jour.
- Séchage
- Stockage.
Chap. IX : L’ANACADIER

1. Origine et systématique

• Origine : Amérique du Sud


• Systématique :
• Famille : Anacardiacée
• Genre : Anacardium
• Espèce : Anacardium occidentale

2. Importance économique

• Alimentation humaine
• Fabrication d’alcool, jus, sirop, confiture, vinaigre
• Pour extraire son huile
• Fabrication des produits pharmaceutique
• Alimentation des bétails et volailles
• Le fruit sert à produire des vernis, insecticide, encre, indélébile.

3. Description de la plante

C’est un arbre à cime évasée pouvant atteindre 6-12 m de haut. La racine principale est
pivotante et s’enfonce en grande profondeur. Les racines latérales sont très développées et
s’étendent de l’arbre. Les feuilles sont simples de couleur verte foncée, persistante, alterne,
ovale et coriace. Les feuilles blanches teintées de rose et apparaissent au cour de la saison
sèche. Ils ont une coque âcre toxique qui abrite une amende blanche comestible appelé la noix
de Cajou.

4. Condition agro écologique

L’arbre à noix de cajou se cultive en situation ensoleillée et chaude dans un sol léger et
sableux pouvant aussi être pauvre.
5. Technique culturale

• Pépinière (45-60 jrs)


- Commencer la pépinière avant la saison des pluies
- Faire une ombrière
- Remplissage des sachets.
• Le semis
- Tremper la noix dans de l’eau 15-30 min
- Pour lever la dormance, laisser les semences dans l’eau de trempage pendant 3
jrs, renouveler toutes les 6 heures.
- Semer une graine par pot à 6 cm de profondeur dans le sachet.
NB : Arroser une fois par jour. Réduire progressivement l’ombrière. Sarcler régulièrement
• Mise en place
- Préparation du terrain
- Commencer la préparation du terrain 3-6 mois
- Avant la mise en place des plants au champ, faire piquetage, réaliser des trous de
50 cm de diamètre et 80 cm de profondeur.
• Disposition et densité de plantation
- Anacardiers de grande taille : encadrement 10 x 10 m ou 12 x 12 m, d = 100 ou 69
p/ha
- Anacardiers de nain : encadrement 7 x 7 m ; d = 204 plants/ha.

6. Entretien

- Désherbage manuel ou chimique


- Réaliser une taille de formation des 1ères années pour obtenir un bon rendement
- Protéger contre les feux de brousse
- Fertilisation.
7. Maladies

Maladies Conditions Favorables Symptomes Lutte


Oïdium Altitude
Fraicheur et humidité Poudre blanche sur les feuilles, les
Prolifération de plantes fleurs et les fruits
grasses Consulter le
Anthracnose Fraicheur et humidité Sur les feuilles : plages brunes CNRA
d’aspect plus ou moins brillant
Sur les pommes : plages brunes en
crevasses qui noircissent puis
pourritures du fruit

8. Ennemies

Ravageurs Symptômes Lutte mécanique Lutte


chimique
Foureurs des tiges
Galeries creusées à l’intérieur des Couper les blanches
branches et des troncs très attaquées et les
brûler Consulter le
Piqueurs-suceurs Piqures sur les jeunes feuilles, sur les CNRA
dont Helopeltis fleurs et fruits en formation qui se
dessèchent et meurent sur l’arbre

Chenilles de
Lédidoptères Sur les feuilles et les fruits
9. Récolte et Activités Post récolte

• Récolte
- Ramasser les noix sous l’arbre chaque jour
- Les préserver des parasites du sol, des insectes ou ingestion par le bétail
- Détacher le fruit de l’arbre par une petite secousse et séparé la pomme de la
noix
- Le fruit tombe de l’arbre lorsque la pomme atteint sa maturité et a pris sa
couleur caractéristique (rouge, violet, orange, jaune selon la variété)
- Séparer la pomme du fruit à l’aide d’une ficelle en nylon.

• Activité post-récolte
- Laisser sécher les noix pendant 3 à 4 jrs dans un endroit aéré sur les claies ou
sur une surface cimentée
- Les mettre en sec et les conserver dans un local sec.
Chap. X : LE TECK

1. Origine et systématique

• Origine : Asie du Sud-est


• Systématique :
• Famille : Verbénacée
• Genre : Tectona
• Espèce : Tectona grandis

2. Importance économique

• Utilisé comme poteau électrique


• Fabrication de meuble
• Fabrication des perches (pilier de maison)
• Utilisé comme combustible
• Utilisé comme brise vent.

3. Description de la plante

C’est un arbre qui peut atteindre 30 m de haut. Les feuilles sont opposées sans stipule,
les tiges et les branches sont quadrangulaire et des fleurs hermaphrodites plus ou moins
zygomorphe. Il persiste de grandes feuilles et de feuilles blanches. Le fruit du teck est une
drupe ronde et comestible. Les graines peuvent rester en dormance pendant de nombreuses
années. Sa racine principale est pivotante.

4. Condition agro écologique

L’arbre de teck aime un sol meuble, bien drainé pour une pluviométrie de 1000 à
12 000 mm de pluie/an.
5. Technique culturale

• Pépinière
- Prétraitement des grains : trempage des pendant 72 heures dans de l’eau courante,
faire une flambé
- Mise en place de la pépinière : en plein air sur des planches (30 x 5 cm soit 66
plant/m2), en sachet avec des graines (12mois) ou avec des boutures.
- Surface de pépinière 25 m2 pour 1ha de plantation.
- Arrachage et conditionnement des stumps (tige, racine)
• Mise en place de la plantation
Préparation du terrain :
- Défricher, labourer, piqueter
- Trouaisons de 40 x 40 x 40 cm
- Traiter les trous avec un insecticide
Dispositif et densité
- Plantation pure : 2,5 x 2,5 m ; d = 1600 plants/ha, 2 x 2 m ; d = 2500
plants/ha
- Méthode Taungya (association avec des cultures intercalaires de
vivriers) : 3 x 3 m ; d = 1111 plants/ha.
• Plantation de Stumps

Planter les stumps en saison des pluies en mettant les plants verticalement dans le trou,
le collet au niveau du sol. Faire un pare feu (Planting).

6. Entretien
- Désherber et délianer la plantation
- Nettoyer les pare feux.
7. Maladie

8. Ravageurs
9. Exploitation

• Couper systématiquement un arbre sur deux sur les lignes de plantation


• Sélectionner les arbres à couper
• L’exploitation finale a lieu lorsque les arbres ont au moins un diamètre de 35 cm.
Chap. XI : L’HEVEA

1. Origine et systématique

• Origine : Amérique du Sud


• Systématique :
• Famille : Euphorbiacée
• Genre : Hévéa
• Espèce : Hévéa brasiliensis

2. Importance économique

• Utilisé pour la fabrication des polyéthylènes


• Cultivé pour son latex
• Cultivé pour la production d’huile
• Utilise en médecine et en pharmacie
• Entre en alimentation humaine et du bétail (les grains)

3. Description de la plante

L’hévéa est un arbre mesurant 25-30 m de haut pour une circonférence de 1m. L’hé a
une écosse vert-grisâtre, les feuilles sont composées de trois folioles disposé à l’extrémité
d’un pétiole. L’hévéa perd ses feuilles et les renouvellent chaque année. Les fleurs sont
petites, jaune-claire et rassemblé en …. Les fruits sont…. Capsule sont en trois loge…. Ovale
de couleur brune décoré de tâche blanchâtre. On dit de se fruit qu’il est déhissant ; Le tissu
laticifère se retrouve dans toutes les parties de l’arbre en passant par l’écosse du tronc qui est
le siège de l » exploitation de latex chez l’hévéa. Le latex est différent de la sèvre, celle-ci
assure la distribution de l’eau, des sels minéraux ou des sucres. Alors que le latex est plutôt
impliqué dans les mécanismes naturels de défense de l’arbre. Il sicule dans réseau distinct des
verseaux (des canaux lactifères). Comme l’aresine, il suinte lors d’une éventuelle blessure de
la plante et forme en séchant, une barrière protectrice. Le latex récolté par saigne est
cytoplasme ; le contenu liquide des cellules lactifères ; Il est composé d’une suspension de
particule de caoutchouc, mais également d’organites comme des Lithoïdes. Les particules de
caoutchouc représentent 25-45% du volume du latex et 90% de la matière sèche.

4. Condition agro écologique

• Type de sol : sol meuble, profond, sablo-argileux et non gorgé d’eau


• Pluviométrie : > 1 500 mm de pluie/an.
• pH : 5-6,5

5. Technique culturale

• Mise en place du germoir


- Le ramassage des graines se fait entre Juillet (saison pluvieuse) afin
d’obtenir de bons taux de germination
- Il faut ensuit procéder un tri des graines et prévoir 320 000 graine/ha
- Procéder à la confection du germoir qui est un espace sur lequel
pépiniériste dispose les graines d’hévéa les unes sur les autres en vue
de les faire germer ; il est constitué d’un lit de sable rectangulaire, 1m
de large, 10m de long et quelque centimètre de profondeur. Délimité
par les bambous et les séparer par des allés de 70 cm
• Conduite de la pépinière
- Arroser, désherber, éliminer les plants chétifs, malades ramener les
doubles pousses à un plant unique afin de favoriser le développement
des plants.
• Le greffage
- C’est une opération qui consiste à modifier le matériel génétique
de l’espèce végétale
- Le porte-greffe et le bois de greffe doivent avoir le même âge
physiologique
- Pour 1ha de pépinière à greffer, il faut prévoir 3600 m de bois de
greffe sachant que 1m peut greffer 10 plants
- Il y a trois types de greffage :
- Greffage en vert : dans ce type de greffage, le porte-greffe
et le bois de greffe ont entre 6 et 8 mois
- Le greffage en semi-couté : le porte-greffe et le bois de
greffe ont entre 8 et 10 mois
- Le greffage en outé : le porte-greffe et le bois de greffe ont
plus de 10 mois.
• Préparation du terrain et semis de plante de couverture
- Défricher le terrain en octobre, abattre le sous-bois, les arbres moyens
et les gros arbres
- Brûler les débris végétaux et les rassembler en
- Piqueter

• Dispositif et densité de la plante

Encadrement 1 : 7 x 2,80 m pour une densité de 510 plants/ha

Encadrement 2 : 6 x 3 m pour une densité de 555 plants/ha

Encadrement 3 : 5 x 3 m pour une densité de 666 plants/ha.

6. Entretien
- Désherbage manuel ou chimique
- Fertilisation

7. Maladies

• Fomès
- Agent causal : Fomès spp
- Symptômes : jaunissement des feuilles
- Lutte préventive : Utilisation des fongicides
8. Récolte et activité Post récolte

La récolte de latex se fait par une incision de l’écorce (saignée). Le latex (liquide
blanchâtre) qui s’écoule de l’en- taille ou encoche est recueilli dans une tasse. A chaque
saignée, enlever un morceau d’écorce dont l’épaisseur varie de 1,2 mm à 2 mm selon la
fréquence de saignée et dont la profondeur atteint 1 mm du cambium. Le produit est récolté
sous forme de latex 4 heures après la saignée ou sous forme de coagulum 2 jours après (fond
de tasse)

Récolte sous forme de latex : transvaser le latex dans des seaux et le transporter
aussitôt à l’usine pour la 1ère transformation. Récolte sous forme de coagulum : laisser
essorer les coagula en les accrochant aux arbres à l’aide de supports ou les laisser sécher sur
une claie. Pour une production élevée, éviter d’allonger la durée de séchage (un mois
maximum). La livraison des coagula à lieu une fois par mois. Regrouper les coagula et les
livrer à l’usine au plus tard 3 semaines après la récolte.
Chapitre XII : LE BANANIER

1. Origine et systématique
• Origine : Asie du Sud-Est
• Systématique :
• Famille : Musacées
• Genre : Musa

• Espèces : Le genre Musa comprend plusieurs groupes partagés en section. La


section Eumusa comprend plusieurs espèces dont Musa acuminata et Musa
balbisiana (origine des cultivars). Le cultivar à génome acuminata (groupe
triploïde AAA) comprend : (Gros Michel (Ex: Musa sapientum) ; Groupe des
Cavendish (Lacatan, Poyo, Grande Naine, Petite Naine (Poyo : Musa
siennois)).

2. Importance économique

Il s'agit exclusivement de la banane dessert du sous-groupe Cavendish dont plus de


30% de sa production est exportée. Les pays latino-américains (Equateur, Costa Rica et
Colombie) fournissent 65% du marché international. Les pays ACP (Afrique, Caraibes,
Pacifique) dont la Côte d'Ivoire ne pèsent que 15% du marché mondial. En 20 12 la Côte
d'Ivoire a exporté sur le marché de l'union européenne 358.150 tonnes de banane.

3. Description de la plante

Le bananier est une plante herbacée, vivace, de taille variable suivant : espèce (2 à
Sem de haut). La tige : appelée aussi bulbe, souche ou rhizome, est souterraine. Les racines :
le bulb e émet un grand nombre de racines groupées par 2 ou 4 dans la couche superficielle de
30cm du sol. Le pseudo-tronc ou faux tronc : est formé de l'imbrication des graines foliaires.
Il assure un rôle de soutien, de stockage (réserves minérales et hydriques). Les feuilles :
chaque feuille est insérée sur la tige, ou souche et se compose d'une graine, d'un pétiole et
d'un limbe avec des nervures.
Les fleurs : il y a deux types de fleurs.
- Les fleurs femelles, formées en premiers ont un ovaire infère qui se développe en fruits sans
fécondation préalable et constitue le doigt ou banane.
- Les fleurs mâles, ont un ovaire réduit. Ces fleurs sont la plupart du temps caduques. Le doigt
ou banane est formé de la peau (péricarpe) et de la pulpe (endocarpe) et relié au coussinet par
un pédicule.
Le bananier se multiplie par rejets. La définition classique d'un cycle (une génération)
de la récolte du cycle N à la récolte du cycle N+ 1 n'a pas de signification physiologique
pertinente, car on oublie une période végétative importante qui correspond à la sélection et au
développement du rejet N+l bien avant la récolte du régime N.
• Phase de jeunesse : L'oeilleton produit d'abord des « écailles », le limbe est absent, la
nervure et le pétiole sont très réduits, puis des feuilles s'accroissent en longueur avec un limbe
très étroit. C'est la période au cours de laquelle le rejet est sous l'influence du pied mère ayant
•formé son inflorescence. L'inhibition disparaît plus ou moins tôt, au voisinage de la récolte.
Lorsque la 1ère feuille dont le limbe fait plus de 10 cm de large est émise, •cela correspond au
passage à la phase autonome.
• Phase végétative indépendante : Le lien hormonal avec le plant mère disparaît, les
dimensions foliaires augmentent régulièrement d'une feuille à la suivante. Cette phase se
termine au moment de l'initiation florale qui correspond à l'émission de la 12e ou 13e feuille.
A ce stade, 12 autres feuilles sortiront encore du faux tronc.
• Phase végétative apparente : Alors que le méristème apical est en phase reproductive, la
sortie des feuilles se poursuit jusqu'à l'apparition de l'inflorescence au centre du bouquet
foliaire.
• Phase d'initiation et de différenciation : Elle va de la transformation du méristème
terminal végétatif en apex floral jusqu'au commencement de l'allongement de la
hampe florale. Il reste environ 12 feuilles à sortir lorsque l'initiation florale commence.
La différenciation en organes sexuels se déclenche 2 feuilles après, pour s'achever à la
sortie de 1 feuille la plus longues c'est-à-dire au début de l'allongement de la hampe
florale.
• Phase de croissance générale de l'inflorescence : Elle commence lorsque
l'inflorescence monte au centre du cylindre central pour se terminer à la récolte. La
réduction de la longueur du limbe foliaire est le signe visible de la montée de
l'inflorescence.
On peut diviser en trois périodes lors de la formation des fruits :
- Période de division cellulaires : elle s'achève au redressent des fruits, environ 3 semaines
après le stade fleur pointante c'est-à-dire au stade de soulèvement de la bractée de la fausse
main.
- Période de remplissage des cellules : il y a accumulation d'amidon à l'approche de récolte.
Elle s'achève à la récolte.
- Période de maturation : elle débute avec l'accélération de la croissance en grade et se
poursuit jusqu'à la consommation de la banane. Le cycle végétatif dure 9-10 mois. L'intervalle
fleur-coupe est de 80 à 120 jours et plus si les conditions sont défavorables (faible
température, période fraîche). Pour les vitro-plants, l'intervalle fleur-coupe est de 80 à 95
jours.

4. Ecologie

• Sol : Sols profonds (au moins 60 cm de profondeur), bien drainés ne présentant ni une
texture lourde (roches, pierre) ni une faible perméabilité.
• Besoins en température : Le bananier est un e plan te qui exige une température très
importante pour ses besoins (Photosynthèse, développement, assimilation des éléments
minéraux). L'optimum est de 25 à 30°C. Le minimum st de l2°C.
• Besoin en eau : Le bananier exige :
- Une forte hygrométrie (60% à 90%).
- Une pluviométrie annuelle au moins 2500 mm.
• Besoins en insolation : un ensoleillement de 1900 à 2300 heures par cycle est suffisant.
• Le vent : le bananier est très sensible au vent en raison de son système racinaire très
développé mais peu résistant.

5. Techniques culturale

• Préparation du terrain, choix du terrain

- Retenir les terrains faciles d'accès dont le sol est profond, léger, riche en
matière organique.
- En culture intensive, choisir les terrains plats afin de permettre leur préparation
mécanique.
- Si l'on part d'une forêt, procéder à l'abattage du sous-bois et de grands arbres et
disposer les résidus d'abattage en andains.
- Si l'on part d'une jachère enherbée, défricher, faire un ou deux passages de
« Cover Crop » pour enfouir la masse végétale puis procéder à un labour de 30
à 40 cm de profondeur.
- Sur les sols drainant mal, la mise en place préalable d'un réseau de drainage
dans les zones inondables est indispensable pour maîtriser l'excès d'eau dans le
sol.
- Trouaison : aux emplacements choisis à la suite du piquetage, creuser des trous
profonds de 60 x 60 x 60 cm.

• Choix du matériel végétal


Il existe différentes formes :
- Rejets baïonnettes, rejets écailles, souches, obtenus par multiplication
végétative au champ (2 à 7 rejets sont obtenus par pied-mère en 6 mois) ;
matériel souvent infecté par les nématodes et charançons mais rustique ;
- Vivoplants obtenus par culture in vivo (40 à 60 vivoplants sont obtenus par
explant en 6 mois) ; matériel sans parasites, sensible au manque d’eau ;
- Vitroplants obtenus par culture in vitro (plus de 1000 vitroplants obtenus par
explant en 6 mois) ; matériel sans parasites, sensible au manque d’eau.
• Planting

- La densité et le dispositif de plantation sont des choix clés pour le rendement,


la qualité, la durée du cycle, la durée de vie de la bananeraie. La densité de
peuplement optimum théorique est d'environ 3000 plants/ha. Une densité de
moins de 2000 plants/ha est généralement adoptée pour éviter les problèmes de
maintien de la densité de peuplement et de développement de maladies sur
feuilles et sur fruits. Plus on veut obtenir un retour de cycle rapide (temps entre
deux récoltes successives) plus la densité sera faible.
- Disposition des plants :
Densité de 2000 plants/ha en ligne simples, plantés en quinconce ou
non (écartement : 2 x 2,5m).
Densité de 1750plants/ha.
En lignes simples (écartement : 3 x 1,9 m), ce dispositif est adapté aux
parcelles sans mécanisation.
En lignes jumelées en quinconce. Ce dispositif comprend un grand rang
d'au moins 3,6 m et un petit rang 1,8m. Dans le cas de mécanisation, un
intervalle de 4m et plus est à envisager. D'autres dispositifs sont
possibles, à condition de maîtriser parfaitement l'œilletonnage précoce.

6. Entretien

• Désherbage
- Manuellement à la machette en prévoyant un passage / mois pendant les 5
premiers mois puis un passage tous les 2 mois.
- Chimiquement en utilisant des herbicides : Gramoxone (2-3 L/ ha) ; Roundup
(4-6 L/ha).
• Paillage
- Le paillage e assure le contrôle des adventices, améliore le bilan hydrique et
apporte de la matière organique au sol.

• Fertilisation
- Fertilisation minérale

7. Maladies

• Cercosporioses : Les champignons les plus redoutables provoquent la cercosporiose:


la cercosporiose noire est la plus répandue, la cercosporiose jaune existe le plus
souvent en haute altitude. La cercoporiose a une forte incidence en saison pluvieuse.
- Vecteur : champignons du genre Mycosphaerella.
- Symptômes : Jaunissement puis flétrissement des feuilles. Perte de
rendement : jusqu’à 60 %
- Lutte chimique (par pulvérisation de fongicide sur les feuilles du bananier
plantain) Trois familles de fongicides sont utilisées : les Benzimidazoles, les
Triazoles et les Morpholines. Réaliser 7 à 10 passages au cours d’un cycle de
culture ; alterner les produits utilisés ou les familles de produits pour éviter
l’apparition de souches de champignons résistantes. Un système
d’avertissement climatique permet de limiter les traitements chimiques contre
les cercosporioses.
- Lutte agronomique : Limiter l’incidence de la maladie sur le rendement en
enlevant systématiquement les feuilles nécrosées.

8. Ravageurs

• Charançons : Le charançon le plus redouté en culture de banane est Cosmopolites


sordidus.
- Symptôme : les larves de cet insecte se nourrissent du bulbe du bananier en
creusant des galeries dans le bulbe. Elles rendent le bananier très vulnérable
aux coups de vent.
- Lutte chimique : on utilise des insecticides homologués.
- Lutte mécanique : pose de pièges à charan çons aux pieds des bananiers avec
des troncs de bananiers coupés dans le sens de la longueur. On ramasse ensuite
les charançons qui s'attaquent à ces faux-troncs.
- Lutte biologique : des pièges à phéromone sur lesquels sont déposées Chaque
semaine des larves de Galleria Mellonella (Papillon) , inoculées avec des
nématodes entomopathogènes (Steinemema, Carpocapsae). Les charançons
piégés constituent des vecteurs de la propagation des nématodes
entomopathogènes.

• Nématodes
La principale espèce sur bananier est Radopholus similis.
- Symptômes : pourritur e des racines. Sensibilité à la verse. Perte de rendement
jusqu’à 60% de perte de production.
- Lutte chimique : emploi des nématicides
- Assainissement : le principe d'assainissement repose sur la création d'un vide
sanitaire qui consiste à :
La destruction de la veille bananeraie par injection d'herbicide à
système descendante (ex : glyphosate), il faut prévoir 2 ou 3
passages à 2 semaines d'intervalle pour la destruction totale du
système souterrain des bananiers.
La fragmentation des souches mortes pour éviter les pullulations
de charançons.
Contrôler strictement les adventices dans le cas de la jachère
enherbée.

9. Récolte-Conditionnent-Exportation- Activités Post récolte

• Récolte :
- Récolte et transport jusqu'à hangar
- Les régimes sont récoltés quand le grade du doigt médian de la dernière main a
atteint au minimum 32 mm
- Le faux-tronc est entaillé de façon à ce que le régime se couche lentement sur
le porte-fruits (ou épaulière). La hampe est coupée en ce moment-là.
- Pendant le transport, éviter les chocs et les blessures des fruits qui peuvent être
à l'origine d'un développement de chancre. Le transport des régimes se fait
dans des remorques bien aménagées.

• Conditionnement
L'acceptation des régimes est basée •sur le grade, l'aspect général avec décision de
rejet éventuel.
- Le grade minimum est de 27mm, c'est la mesure de l'épaisseur d'une section
transversale du fruit pratiquée entre ses faces latérales et en son milieu
perpendiculairement à l'axe longitudinal.
- La longueur du fruit en cm mesurée sur la face convexe, depuis le point
d'insertion du pédoncule sur le coussinet jusqu'à l'apex. La longueur minimale
est fixée à 14 cm.
- Le fruit de référence servant à la mesure de la longueur et du grade est le doigt
médian situé sur la rangée extérieure de la main ou le doigt situé à côté de la
coupe qui à servir à sectionner la main, sur la rangée extérieure du bouquet.

• Préparation des bouquets


C'est une étape capitale pour la qualité du produit que pour le taux d'écart de triage.
- La découpe se fait à l'extérieur du bac, sur une tablette recouverte d'une mousse
de caoutchouc.
- La suppression de tous les doigts non conformes.
- Les bouquets comportent au minimum 3 doigts et au maximum 6 doigts avec
couronnes bien taillées.
• Rinçage et mise en plateaux
Le but du rinçage est d'éliminer le latex s'écoulant par les cicatrices de découpage à
l'aide de sulfate d'alumine additionné à l'eau qui permet la floculation. Les bouquets sont
placés, couronne vers le haut •et côte à côte dans des plateaux.

• Traitement post-récolte
Il est recommandé l'application d'une solution de fongicide recyclée et réajustée par
atomisation sur les plateaux prêts à l'emballage.
- Respect de la réglementation européenne
- Chaque type de colis correspond à un poids réglementaire à respecter
- Le classement des fruits dans les cartons doit respecter :
Pour la catégorie Extra: longueur de fruit 17 cm, grade 34 mm .
Pour la 1ère catégorie : longueur de fruit 16 cm, grade 32 mm.
Chap. XIII : L’ANANAS

1. Origine et systématique

• Origine : Amérique du Sud (Brésil)


• Systématique :
• Famille : Bromeliacée
• Genre : Ananas
• Espèce : Ananas comosus

Il existe plusieurs autres espèces : Ananas ananasïde, Ananas bracteatus, Ananas


erectifotius, Ananas lucidus, Ananas parguazensus, Ananas manus, …

2. Importance économique

Cultivé pour son fruit, on note trois grands groupes pour les conserves, les jus
simples ou concentrés ou les fruits frais. Les pôles de consommation sont l’Amérique du
Nord, l’Europe occidentale et le Japon. Les feuilles de l’ananas sont utilisées pour leurs fibres
et pour l’alimentation du bétail. L’amidon et broméline sont utilisés par l’industrie
pharmaceutique. L’ananas est riche en vitamine B1, B2, C, PP.

3. Description de la plante

L’ananas est une plante vivace, herbacée ayant un enracinement superficiel. La tige
porte des feuilles épaisses en forme gouttière qui est groupé en rosette. Selon les variétés, les
feuilles sont épineuses ou non. L’infloressance est constitué d’au moins 50 fleurs et chez
certaines espèces sauvages, et de plus chez d’autres. Les fleurs sont hermaphrodites. L’ananas
est auto stérile et ne se multiplie pas voix végétative. Le fruit est formé par développent
parthénocapique de l’ovaire, de la bractée et des sépales de chacune des fleurs portées par
l’axe appelé Cœur. Le stage de l’émergence l’infloressance est appelé cœur rouge. Le
bourgeon terminal du fruit se forme en La couleur du fruit varie du vert au jaune ou de
l’orange à maturité. La multiplication végétative assurée par les rejets qui sont les Cayeux qui
sont à la base de la tige. La passe qui est à la jonction de la tige et du pédoncule. Les bulbilles
sont sur le pédoncule. On peut également utiliser la couronne.

4. Condition agro écologique

Sol plat, léger, poreux et bien drainé pour une pluviométrie de 600 à 4 000mm de
pluie/an. Un pH compris entre 4,5 et 5,5.

5. Technique culturale

• Préparation du terrain
- Désherbage manuel ou chimique
- Dessouchage des arbres
• Planting
- Disposer les plants en quinconce sur les doubles lignes
- Séparer les doubles rangés de plants par des chemins de 90 cm
• Dispositif et densité
- Ecartement 1 : 40 x 25 cm pour une densité de 61 500 plants/ha
- Ecartement 2 : 30 x 25 cm pour une densité de 66 800 plants/ha
- Ecartement 3 : 40 x 23 cm pour une densité de 66 900 plants/ha.

6. Entretien

- Désherber manuel ou chimique


- Fertilisation
- Protection contre les coups de soleil
- Induction florale.
7. Maladies

• Maladies fongiques : Pourriture molle du cœur et des racines (Phytophtora nicotianae)


- Lutte préventive : utiliser des rejets commerciaux de plantation
• Pourriture noire des rejets et des fruits (Thelaviopsis paradoxa)
- Lutte préventive : à la récolte du rejet, le renverser pour exposer la blessure au
soleil.

8. Ravageurs

• Symphyles (hanseniella ivorensis), la Cochenille farineuse (Dysmicoccus brevips),


Nématodes (pratylenchus brachyurus)
- Lutte : Utiliser les insecticides et nématicide

9. Récolte et activités Post récolte

• Récolte
- Dès la 8e semaine après le TIF, compter les fleurs en prévision des réservations
de fret. La récolte a lieu 130 à 140 jrs après le TIF selon la technique du
producteur. La qualité de l’ananas est primordiale pour la commercialisation.
Les critères de qualité sont : forme, développement ou poids, coloration, …
• Activité post-récolte
- Conditionnement, conservation, transport.
Chap. XIV : LA POMME DE TERRE

1. Origine et systématique

• Origine : Hauts-Plateaux du Chili et de Bolivie


• Systématique :
• Famille : Solanacées
• Genre : Solanum
• Espèce : Solanum tuberosium

2. Importance économique

• On cultive la pomme de terre pour son tubercule qui entre dans l'alimentation de
nombreuses populations,
• Entre en alimentation humaine et du bétail (les tubercules de trop petite taille)
• Pour la fabrication d'alcool

3. Description de la plante

Les racines sont nombreuses, fines et longues. Elles forment un chevelu abondant qui
s'enfonce profondément dans le sol. Il y a deux sortes de tige qui sont :

• Tiges aériennes : vertes qui proviennent du développement des yeux du tubercule-


mère. Elles sont au nombre de 3 à 20 par pied. Elles ont une section irrégulière,
souvent triangulaire et sont munies d'ailes. Elles portent des feuilles, des fleurs et des
fruits.
• Tiges souterraines : ou rhizomes dont l'extrémité se renfle pour former les tubercules.

Les tubercules sont des portions des tiges souterraines qui comprennent un pôle
basal, partie élargie légèrement déprimée où s'insère le rhizome, et un pôle apical sur lequel
sont disposés les yeux. Ce pôle apical s'appelle la " couronne " et les yeux qui y sont disposés
en spirale se trouvent pratiquement tous dans cette partie du tubercule. Les sont vertes,
grandes, très découpées et disposées en spirale sur les tiges. Elles comprennent 3 à 7 pires de
folioles et une foliole terminale.
Les feuilles sont terminales et groupées en cymes. Chaque fleur a 2 à 3 cm de
large. Les fruits sont des baies sphériques vertes qui jaunissent ou noircissent à maturité.

4. Condition agro écologique

• Type de sol : sol profond, riche et bien drainé


• Pluviométrie : 500 et 600mm de pluie/an.
• pH : 6-6,5
• Température : 15 à 17°C

5. Technique culturale

• Préparation du sol

- Désherbage et labour profond

Culture sur colline : Le sol doit être ameubli en profondeur afin de


permettre le développement des radicelles. Généralement, le labour sera
effectué 25 à 30 jours avant la plantation et le sol doit être complètement
ressuyé, la pomme de terre ne supportant pas l'accumulation prolongée
d'eau.
Culture de contre – saison : Le sol doit être complètement ressuyé d'où la
nécessité de drainer la rizière. Le labour doit être assez profond pour faciliter
le gros le grossissement des tubercules, l'exécution du buttage et la plantation;
on laisse reposer le sol. Irriguer légèrement la parcelle 3 à 4 jours avant le
pulvérisage.

• Pré-germination

La Pré-germination a pour but essentiel de permettre aux bourgeons de croître et de donner


naissance à des germes dans des conditions de milieu favorables que celles du sol à la même
époque. Choisir des tubercules de grosseur moyenne (30 à 50 gr) et bien sains. Les tubercules
germés sont triés en vue d'éliminer ceux qui présentent des germes grêles, trop longs,
blanchâtres ou déformés.

• Plantation
Époque de plantation

Il existe 3 types de cycle :

- Cycle dit de saison : août - septembre à décembre – janvier


- Cycle intermédiaire : janvier - mars à mai - juillet (climat méditerranéen)
- Cycle de contre-saison : juin - juillet à octobre - novembre 5
• Modes de plantation
- Plantation sur billons : planter la pomme de terre sur le flanc du billon
avec un écartement entre 2 semenceaux de 30 à 45 cm
- Plantation dans les sillons : on trace des sillons de 60 à 70 cm
d'écartement. Planter les semenceaux sur sillons dans des trous de 5 cm
de profondeur et espacés de 30 à 40 cm.
- La quantité de semences varie de 2 à 2,5 T à l'hectare.

Entretiens

- Pour la plantation dans les sillons : 15 à 20 jours après la levée, on


pratique un premier sarclage et binage puis on exécute un prébuttage
pour favoriser la formation des racines.
- Pour la plantation sur billon : on fait un sarclage environ 1 mois après
la levée, et lorsque les plants ont 15 à 20 cm de haut, c'est- à-dire vers
1,5 mois après plantation, on pratique 1 premier buttage suivi de 2 ou 3
autres buttages afin de mieux détruire les mauvaises herbes et de
consolider les tiges aériennes qui ont tendance à retomber dans le creux
des billons.
- Épuration de la parcelle : elle consiste à enlever tous les plants malades,
chétifs, douteux, étrangers et retardataires et se fait systématiquement
chaque semaine.
- Fertilisation : La pomme de terre est une plante exigeante en éléments
fertilisant tant au point de vue organique que minérale, mais ce sont
l'azote et le potasse qui semblent avoir la plus grande influence sur la
production et la répartition des calibres. En effet, l'azote favorise le
développement foliaire, la formation des tubercules et ensuite leur
grossissement alors que la potasse favorise le grossissement des
tubercules. La fumure préconisée est la suivante :
- 10 à 20 T de fumure organique bien décomposée, localisée dans le trou de
plantation
- NPK 11-22-16 : 300 kg/ha au 1er buttage ou NPK 16-16-16 : 300 Kg/ha au 1er
buttage.

6. Maladies

Maladies fongiques ;
- Mildiou : tâche vert pâle sur les feuilles pures jaunes et bruns
sur la face L'épiderme prend une couleur brune. Les tissus sous-
épidermiques présentent une couleur rouille
- Alternariose : tâches brunes arrondies sur les feuilles, les
tubercules attaqués présentent des tâches brunes nettement
affaissées.
- Fusariose : pourriture sèche, le tubercule se couvre d'un
mycélium blanc
Maladies bactériennes
- Flétrissement bactérien : flétrissement brusque de la plante. La
pression avec le doigt du tubercule fait sortir un liquide blanc
laiteux.
- Galle commune : tâches ou croûtes tubéreuses

Ravageurs

Nématodes : s'attaquent aux tubercules où ils provoquent des galles


facilement reconnaissables. En faisant une coupe à l'intérieur de ces
galles on peut trouver des femelles remplies d'œufs.
Coccinelles : Les larves rongent les feuilles
Vers gris : qui coupent les jeunes plants au collet
Cochenilles : qui piquent la base des tiges aériennes ou qui envahissent
les bourgeons puis les tubercules dans les germoirs.
Teigne : qui creuse des galeries dans les tubercules emmagasinés
Pucerons : qui piquent les feuilles et provoquent des déformations du
limbe

7. Récolte
- La récolte se fait suivant le cycle végétatif de la variété cultivée
- La pleine maturité est indiquée par le fanage complet des organes aériens (tiges
et feuilles)
- Arrachage à l'aide d'une fourche par temps sec - Exposition au soleil des
tubercules durant quelques heures
- Les rendements varient de 10 à 12 T/ha et peuvent atteindre du 30 à 35 T/ha

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