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FRANÇAIS

Petit mémento : les principaux outils d’analyse des textes à connaître.


 
Ce document sera utilisé avec profit comme un outil pour réviser les cours, sous réserve de s'y référer très ré-
gulièrement au cours de l'année, afin de laisser le temps à la mémoire d'assimiler et distinguer clairement (sans mé-
lange ni confusion!) les différentes informations et rappels présentés. Il s’agit de notions techniques, n’oubliez pas
que le sens du texte à étudier est toujours le plus important. Utilisez le dictionnaire au maximum pour l'orthographe
et le sens précis des mots.
 

Les types de textes


- Narratif : raconter une histoire, récit.
- Explicatif : expliquer des faits objectifs et incontestables : objectivité d'une explication.
- Argumentatif : convaincre, persuader quelqu’un : subjectivité d'une argumentation.
- Descriptif : décrire des lieux, des objets, des personnages : portrait physique ou moral.
Une description peut être méliorative : l'objet ou le personnage décrit apparait très positifs aux yeux du lecteur,
ou dépréciative : il apparait au contraire dévalorisé, négatif.
 
Narration
Le narrateur est celui qui raconte. Il ne faut jamais l'assimiler à l'auteur, personne réelle, sauf dans l'autobiographie.
Le narrateur, comme les personnages, sont fictifs (fiction = création de l'imagination).
2 possibilités : - narrateur externe (récit à la 3ème personne).
- narrateur interne (récit à la 1ère personne).

Schéma narratif étudie un récit à travers le déroulement et l'enchaînement des événements, des épisodes de l'his-
toire entre eux ; il comprend 5 étapes :
1. situation initiale –
2. élément perturbateur (ou déclencheur, problème qui se pose) –
3. péripéties (les différentes aventures qui font progresser l'histoire) –
4. élément de résolution (solution du problème surgi au début du récit) –
5. situation finale.

Schéma actantiel étudie un récit à travers les rapports, les liens qui unissent ou opposent les personnages ou « ac-
tants » ; il définit donc le rôle de chaque personnage :
héros –
adjuvant (personnage qui aide le héros dans sa quête) –
opposant –
objet de la quête (ce que cherche le héros tout au long du récit)

Le point de vue dans le récit (on dit également focalisation = qui raconte?) :
3 possibilités : - point de vue omniscient : le narrateur sait tout de l’histoire et de ses personnages.
- point de vue externe : on ne connaît pas les pensées des personnages, on les voit agir de l’extérieur.
- point de vue interne : le narrateur perçoit la scène à travers un personnage. Ce qu’il connaît de l’his-
toire se limite à ce que celui-ci voit, entend ou sent. Il est au courant du passé, du présent du personnage, il entre
parfois dans sa conscience. Le point de vue interne se rencontre dans les récits à la 3ème personne. Mais tout aussi
bien dans les récits à la 1ère personne lorsque le personnage est le narrateur).

 Temps et récit, chronologie et narration


Le récit ne respecte pas toujours la chronologie des événements racontés :
Prolepse : allusion à des événements ultérieurs, qui seront racontés plus loin dans le récit.
Analepse : retour en arrière ("flash-back").
Sommaire : résumé en quelques phrases d'une longue période de temps.
Ellipse : saut dans le temps; une période ou série d'événements est omise volontairement.
La description introduit une pause dans la narration : pause descriptive = scène.
Un effet de suspense ou d'attente est parfois créé.
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RÉCIT - NARRATION
La situation d’énonciation
Un énoncé désigne tout message produit par un énonciateur, qu’il soit écrit ou oral. La situation d’énonciation est
donc le contexte de la production d’un énoncé : il s’agit d’établir: Qui parle? A qui? Quand? Où? : Contexte de la
communication.
Certains mots sont ancrés dans la situation d’énonciation, c’est à dire qu’on ne peut pas les comprendre sans le
contexte de communication: Exemples: Aujourd’hui, demain, hier, ici, là, je, tu, nous, vous...
D’autres mots sont coupés de la situation d’énonciation, c’est à dire qu’on les comprend indépendamment du
contexte de communication: Exemples: Le même jour, le lendemain, la veille, au même endroit, il, ils...
Schéma de la communication (simplifié) :
 
Emetteur ou locuteur ► Message ou énoncé ► Récepteur ou destinataire.

Les modalisateurs : tout mot qui exprime une appréciation, un jugement de valeur du locuteur (celui qui parle) sur la
portée son énoncé : ex : Je crois qu’il peut réussir/ Je pense / J’affirme / Il semble que /Peut-être, sans doute, certai-
nement, franchement/ à mon avis, à dire vrai...

Le texte
Intertextualité: un texte fait référence à un autre texte par allusion ou citation directe.
Explicite: ce qui est clairement dit dans un texte. / Implicite: ce qui est sous-entendu dans un texte/ présupposé: Ex:
Ferme la porte!: implicite: la porte est ouverte.
Paratexte: ensemble des indications fournies autour du texte lui-même (nom de l’auteur, date de publication, titre,
chapeau introducteur, notes, préface, postface, annexes, index, sommaire...).
La typographie: désigne le type de caractère choisi pour un texte (italique, gras, souligné, Times New Roman...) mais
aussi la mise en page et la ponctuation.
Autobiographie : auteur= narrateur=personnage principal. L’autobiographie suppose toujours un va-et-vient entre le
passé et le présent de l’écriture, entre un narrateur adulte qui s’observe et se juge lui-même étant enfant. L’autobio-
graphie ne suppose pas toujours la vérité, mais revendique la sincérité. Récit rétrospectif en prose qu’une personne
réelle fait de sa propre existence, lorsqu’elle met l’accent sur sa vie individuelle, en particulier sur l’histoire de sa per-
sonnalité.
Mise en abyme : procédé qui consiste à faire apparaître au cœur même d’une œuvre littéraire ou picturale (photo,
peinture) sa propre représentation en « miniature » : ex : le théâtre dans le théâtre : une pièce est jouée dans la
pièce, certains acteurs sont spectateurs d’une pièce seconde. La mise en abyme attire l’attention sur un thème es-
sentiel de l’œuvre ou souligne l’aspect fictif de l’œuvre en démontant ses mécanismes.

Les tonalités (ou registres): ils rendent compte de l'effet produit sur le lecteur ou recherché par l'auteur.
Réalisme (faire vrai),
merveilleux (dans le conte de fée ; pacte de non-réalité),
fantastique (hésitation constante entre explication rationnelle et irrationnelle, sans résolution),
étrange (événement inexplicable qui trouve une explication rationnelle à la fin),
science-fiction (dans le futur),
comique (rire),
humoristique (sourire),
tragique (crainte, pitié, pleurs),
pathétique (qui inspire de la pitié),
lyrique (expression de sentiments personnels forts),
dramatique (grande tension),
ironique (dire/ écrire le contraire de ce que l’on veut faire comprendre en s’assurant la complicité du lecteur), sati-
rique (moque + critique),
parodique (imitation à visée comique et critique d’un texte modèle),
emphatique (ton très ou trop grandiose, grandiloquent)...
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Figures de style ou de rhétorique


- Comparaison (on rapproche un comparé d’un comparant avec un outil de comparaison: comme, tel, semblable à,
ainsi que, pareil à...)
- Métaphore: (on rapproche un comparé d’un comparant sans outil de comparaison). La métaphore fonctionne par
rapprochement / déplacement / transfert d’éléments hétérogènes.
- Personnification (on traite comme un être humain un objet, une idée, un animal, un végétal) l’inverse de la person-
nification est l’animalisation ou la réification (traiter un être humain en animal ou en objet).
- Antithèse (dans un passage assez long) ou oxymore (dans une expression brève): figure de style qui consiste à rap-
procher des éléments normalement opposés ou contradictoires. Exemple: «Le soleil noir»: oxymore.
- Gradation: succession de termes de plus en plus forts/ de plus en plus longs.
- Hyperbole: exagération; Exemple: des torrents de larmes, des rivières de sang.
- Antiphrase: (figure qui signale la présence de l’ironie): dire le contraire de ce que l’on veut faire comprendre)
Exemple: «ne travaille pas, tu réussiras!»
- Périphrase: groupe de mots remplaçant un seul mot; Exemples: «la langue de Molière» est une périphrase pour «le
français»; «la planète bleue» est une périphrase pour «la Terre».

Poésie
- Allitération: répétition d’un son consonne.
- Assonance: répétition d’un son voyelle.
- Rimes: - Suivies ou plates (AABB...) / Croisées (ABAB) / Embrassées (ABBA).
Les rimes peuvent être féminines (dernière lettre= e muet) ou masculines (autres cas).
- Vers (une ligne d’un poème): alexandrin (12 syllabes), décasyllabe (10), octosyllabe (8).
- Strophes (groupes de vers séparés par un blanc): distique (2), tercet (3), quatrain (4), quintile (5), sizain (6), dizain
(10).
- Césure: pause rythmique dans un vers.
- Hémistiche: moitié d’un vers.
- Figures de style: comparaison, métaphore, personnification, anaphore, énumération, etc.

Tout d'abord, il faut lire plusieurs fois un poème, et en dégager les idées principales (de quoi ça parle?)
Il faut ensuite savoir analyser la forme et les figures de style, car cela est nécessaire pour justifier votre interpréta-
tion du poème (ce que vous en avez compris).*

*Cette méthode est valable pour tout type de texte.


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ARGUMENTATION
 
Vocabulaire de l’argumentation. Argumenter, c’est s’efforcer de convaincre, de persuader.
- Thèse: idée générale, point de vue présenté ou défendu par quelqu’un. (Antithèse: version contraire à la thèse).
Ex : Thèse : l’école est utile / Antithèse : l’école ne sert à rien.
- Argument: idée plus précise qui vient appuyer une thèse défendue. (Une thèse s’appuie sur plusieurs arguments).
L’argument peut être rationnel (il fait appel à la raison, à la logique, au bon sens) ou affectif (il joue sur les senti-
ments des lecteurs/ récepteurs.) On parle d’argument d’autorité lorsqu’on fait appel à une personne (écrivain, spé-
cialiste d’une discipline donnée) qui partage la même thèse pour prouver que ce que l’on affirme est vrai.
- Exemples: plus ils sont précis, meilleurs ils sont. Tirés de l’actualité, de la littérature, de l’art, de la culture en géné-
ral, de l’expérience, les exemples illustrent et prouvent l’argument présenté.
- Clichés, stéréotypes, lieux communs : idées ou opinions très répandues généralement admises comme des évi-
dences, des banalités.
- Paradoxes : idées contraires, en contradiction avec l’opinion commune. Idées contradictoires en apparence.
- Réfutation: démontrer que les arguments de l’adversaire sont faux. (Tu prétends que...mais...).
- Concession: accepter une partie des arguments de l’adversaire. (Tu as raison de dire que...mais...).
- Question rhétorique : fausse question, qui contient implicitement sa réponse et oriente donc le jugement de l’in-
terlocuteur. Ex : N’est-il pas meilleur pour vous de travailler pour réussir ?
- Syllogisme : méthode de raisonnement en trois étapes qui soulignent fortement l’enchainement logique : affirma-
tion► cause ►conséquence.
Ex : Tous les hommes sont mortels (affirmation ou postulat de départ),
Or, Socrate est un homme (cause- évidence, tirée de l'affirmation),
Donc Socrate est mortel (conséquence, déduction).
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QUELQUES REPÈRES

Epoque his-
Mouvements / Courants littéraires Quelques grands noms
torique
Romans de Chevalerie / Courtoisie Chrétien de Troyes, Marie de France, François Villon.
Moyen-âge
Fabliaux Rutebeuf.
Humanisme Rabelais, Montaigne.
Renaissance
Poètes de la Pléiade Du Bellay, Ronsard.
Baroque / Préciosité La Fontaine, Boileau, Pascal.
XVIIème
Théâtre / Classicisme Molière, Racine, Corneille.
Philosophies des Lumières Voltaire, Montesquieu, Diderot, Rousseau, Descartes.
XVIIIème
Libertinage Laclos.
Romantisme / Parnasse Lamartine, Chateaubriand, Hugo, Gauthier, Baudelaire.
XIXème Réalisme / Naturalisme Nerval, Balzac, Zola, Flaubert, Maupassant, Stendhal.
Symbolisme / Décadence Verlaine, Rimbaud, Mallarmé.
Surréalisme / Existentialisme Proust, Gide, Apollinaire, Breton, Aragon, Eluard.
Littérature engagée Giraudoux, Sartre, Beauvoir, Camus, Malraux.
XXème
Oulipo Queneau, Prévert.
Nouveau Roman Sarraute, Simon, Robbe-Grillet, Duras.

Les genres littéraires


Genres Récit Poésie Théâtre
Roman, nouvelle, conte, biographie, Fable (récit + morale), blason, Comédie, tragédie,
autobiographie, journal intime, ballade, sonnet (2 quatrains + 2 drame, tragi-comédie,
Quelques sous- lettre, récit épistolaire (=récit par tercets), poème en prose, comédie-ballet...
genres lettres)... calligramme...
   

Sous-genres du roman / de la nouvelle : policier, Distinction du programme : poésie


fantastique, d’amour, d’aventures, réaliste, historique, lyrique / poésie engagée.
de science-fiction, psychologique, de formation, de
chevalerie, picaresque, à thèse, fleuve, de mœurs,
feuilleton, à clés ...
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GRAMMAIRE
Les types de phrases
- Déclarative : déclarer, affirmer.
- Exclamative : !
- Interrogative : ?, inversion sujet-verbe.
- Impérative : ordre, pas de pronom personnel.

Les formes de phrases


- Affirmative.
- Négative : négation double : ne...pas, ne...rien, ne...plus, ne...jamais / négation restrictive : ne...que.
- Phrase neutre : ex : Les résultats de l'examen seront connus aujourd'hui / Phrase emphatique, qui met en valeur un
élément par détachement : ex : C'est aujourd'hui que les résultats seront connus.
- Phrase personnelle : Un train passe toutes les heures. / Phrase impersonnelle : Il passe un train toutes les heures.

Genre des mots: Masculin ou féminin.


Nombre des mots: Singulier ou pluriel.

La nature des mots (= classe grammaticale des mots)


Elle ne change jamais pour un même mot: noms communs (appelés également substantifs) ou noms propres,
verbes, adjectifs, pronoms (personnels, possessifs, démonstratifs...), déterminants, adverbes (invariables: joyeuse-
ment, fortement, très, jamais, toujours, dessus, dessous, bien, mal, avec...), prépositions (de, à, dans, sur, pour, par,
sous, sans, entre, parmi, durant, après, avant, avec, contre, vers, à partir de, au-delà de, au-dessus de, à droite
de...etc.), conjonctions (de coordination ou de subordination).

Déterminant et Pronom (=Nature)


Une distinction fondamentale : un déterminant ne peut pas fonctionner seul : il forme avec un nom un Groupe No-
minal (GN) ; à l'inverse, le pronom remplace à lui seul un groupe nominal déjà évoqué dans un texte ou clairement
identifié (les pronoms sont parfois appelés substituts du GN, puisqu'ils le remplacent).
- Pronoms personnels sujet : je, tu, il, on, nous, vous, ils, elles. / Pronom impersonnel : on.
- Pronoms possessifs : le mien / la mienne / le tien/ le sien/ le nôtre/ le vôtre / le leur...
- Pronoms démonstratifs : celui, celle, ceux, celles (+ci ; +là), ce, ceci, cela, ça).
- Pronoms relatifs (qui introduisent une proposition subordonnée relative ; ils remplacent un antécédent présent
dans la proposition principale ; ils sont également utilisés comme pronoms interrogatifs dans les questions, sauf
dont): qui, que, quoi, dont, où, lequel, laquelle, lesquels, duquel, auquel...etc.
- Pronoms indéfinis : nul, personne, rien, aucun, pas un, quelqu'un, quelque chose, n'importe qui, n'importe quoi,
qui/quoi que ce soit, quelques uns, plusieurs, certains, beaucoup, peu, la plupart, tout, tous, chacun, le même,
l'autre, autrui, autre chose, tel...
- Deux pronoms adverbiaux ou adverbes pronominaux : en / y :
-  « en » remplace un Complément Indirect introduit par « de » : Il mange des frites= Il en mange.
-  « y » remplace un Complément Indirect introduit par « à » : Il va au collège= Il y va.
______________________________________________
- Déterminants ou articles définis: le, la, les, l' + Nom.
- Déterminants ou articles indéfinis: un, une, de + Nom.
- Déterminants ou articles partitifs : du pain, de la tarte, de l'eau....
- Déterminants ou adjectifs possessifs: mon, ma, mes, nos, vos, leur + Nom.
- Déterminants ou adjectifs démonstratifs: ce, ces, cet, cette + Nom (+ci ; +là).
- Déterminants ou adjectifs indéfinis : quelques, certains, plusieurs, quelque, aucun, tel + Nom.

Conjonctions (=Nature)
- Conjonctions de coordination: mais, ou, et, donc, or, ni, car : elles servent à relier (coordonner) des mots ou
groupes de mots de même nature.
- Conjonctions de subordination: que, parce que, pour que, lorsque, pourvu que, quoique, bien que (+subj.), avant
que (+subj.), après que (+ind.), comme, quand, si, etc. Elles relient une proposition subordonnée à une proposition
principale.
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La fonction des mots


Le verbe (à la fois nature et fonction) est le cœur de la phrase.
Verbes d’état : être, sembler, paraître, demeurer, devenir, rester...
Verbes pronominaux : se soucier, se laver, se réveiller, se mettre, se regarder : ils utilisent dans leur conjugaison les
pronoms réfléchis (me, m', te, t', se, s', nous, vous, se, s').
L'ordre des mots dans la phrase française (déclarative) est traditionnellement celui-ci :Sujet – Verbe –
Complément(s).
La fonction d'un mot ou groupe de mots varie selon la place et le rôle du mot dans la phrase:
- Sujet. Identifiable au moyen du détachement : « c'est... qui ».
- Verbe.
- Complément d’Objet Direct (complément essentiel : ni déplaçable, ni supprimable ; complète le verbe directe-
ment; répond à la question quoi ou qui derrière le verbe) (Ex: il mange des frites; il voit la mer)
- Complément d’Objet Indirect (complément essentiel : ni déplaçable, ni supprimable ; complète le verbe par l’inter-
médiaire d’une préposition; répond à la question de qui/ de quoi/ à qui / à quoi. Ex: il parle de ses examens/ il rap-
pelle à ses élèves de réviser)
- Attribut : du sujet ou du COD : l'attribut renvoie au sujet ou au COD par l'intermédiaire d'un verbe d'état : ex : Il est
un élève sérieux (un élève sérieux = il) / il devient un élève sérieux. / Attribut du COD : il croit cet élève intelligent / il
le croit intelligent.
- Complément Circonstanciel (de temps, de lieu, de manière, de moyen, de but, de cause, de comparaison, de
conséquence, de concession, de condition...) ; on peut toujours les supprimer ou les déplacer.
- Complément du nom (un nom complète un autre nom par l'intermédiaire d'une préposition) Ex: la maison de mes
parents.
- Complément d'agent (uniquement à la voix passive : ex : La souris est mangée par le chat)
Pour les adjectifs, trois fonctions possibles: épithète (collé contre le nom qu’il qualifie ; supprimable/ devant le
nom : antéposé ; derrière le nom : postposé), attribut (séparé par un verbe d’état ; ne peut être supprimé), apposé
(séparé par une virgule).

Les expansions du Groupe Nominal (=Fonction)


- L'adjectif épithète : un élève sérieux.
- Le complément du nom (CDN) : un élève sérieux de la classe.
- La proposition subordonnée relative (PSR) : un élève qui travaille réussira son examen.

La phrase
La phrase simple ne comporte qu’un seul verbe conjugué, la phrase complexe comporte plusieurs verbes conju-
gués. Il y a autant de propositions dans une phrase complexe que de verbes conjugués. Une proposition est un
« morceau » de phrase complexe qui comporte un verbe conjugué et peut être proposition principale, proposition
subordonnée ou proposition indépendante.
- Phrase nominale (ou non-verbale) : phrase sans verbe conjugué: il peut y avoir un verbe à l’infinitif dans la phrase
nominale (effet produit: pas d’action, donc immobilité, lenteur, ralentissement, effet de « tableau »)
Succession de verbes conjugués: effet de rapidité : Ex : Il se lève, marche, court, vole.
- Enumération («effet de liste», virgules, accumulation) / Juxtaposition (on place les éléments les uns à côté des
autres, sans mots-liens ; présence de virgule(s)). / Coordination (voir conjonction de coordination ; on relie des mots
ou des groupes de même nature)
- Subordination: une proposition subordonnée dépend d’une proposition principale.
Exemple: Les élèves qui apprennent leurs leçons voient leurs résultats augmenter. « qui apprennent leurs leçons »
est une proposition subordonnée relative (car introduite par le pronom relatif « qui ») qui dépend de la proposition
principale « les élèves [...] voient leurs résultats augmenter ».
Exemple : Le professeur pense que les élèves sont capables de réussir. « que les élèves sont capables de réussir » est
une proposition subordonnée conjonctive (car introduite par la conjonction de subordination « que ») qui dépend
et complète la proposition principale « le professeur pense ». « Que » n’est pas ici pronom relatif, car il n’a pas d’an-
técédent.
 
Les degrés de signification de l’adjectif qualificatif
- Degré zéro : un bon élève.
- Comparatif : d’égalité (aussi beau), de supériorité (plus beau / meilleur), d’infériorité (moins beau).
- Superlatif : relatif (le plus beau de tous / le moins beau), absolu (très grand / extrêmement grand).
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Les connecteurs (mots qui relient)


- Les connecteurs spatio-temporels situent l'action dans l’espace (ici, là, là-bas, devant, derrière, dessus...) et dans
le temps (simultanéité: aujourd’hui, maintenant… / antériorité: hier, d’abord, auparavant, la veille… / postériorité :
demain, alors, ensuite, puis, plus tard, le lendemain...).
- Les connecteurs logiques :
d’addition (on ajoute: et, de plus, en outre...),
d’opposition (mais, cependant, malgré, bien que, même si, pourtant...),
de cause (en raison de, suite à, parce que, puisque...),
de conséquence (donc, car, c’est pourquoi...).
- Les présentatifs : voici / voilà / c’est / ce sont / il y a / Il est...

Les paroles rapportées


- Discours (on dit parfois style) direct: paroles rapportées telle qu’elles ont été prononcées; présence d’un verbe in-
troducteur de paroles (dire, répondre, affirmer...), de guillemets et de tirets. Lorsque le verbe de parole est inséré
dans les paroles rapportées, on parle de proposition incise (entre virgules, avec inversion du sujet et du verbe:
Exemple: « Tu réussiras, dit le professeur, si tu travailles davantage»)
- Discours indirect: les paroles sont placées sous la dépendance du verbe de parole; attention à la concordance des
temps, aux changements de pronoms...
Exemple: Le professeur demande à l’élève s’il pense avoir réussi / Le professeur demanda à l’élève s’il pensait avoir
réussi.
- Discours Indirect Libre: les paroles sont rapportées comme au discours indirect, mais elles ne sont pas sous la dé-
pendance directe d’un verbe de parole. Le DIL permet souvent l’expression d’un jugement du narrateur sur son per-
sonnage. Ex : « Il le disait clairement. Ils étaient capables de réussir, à condition de travailler. »

CONJUGAISON
Voir l'ensemble des fiches de conjugaison pour tous les détails.
Le conditionnel est un mode. Il se conjugue au présent et au passé.
Temps composés (auxiliaire être ou avoir +
Temps simples (un seul mot)
participe passé)
Je travaille J’apprends J’ai travaillé
Présent Passé composé
Il travaille Il apprend Il a travaillé
Je travaillais J’apprenais J’avais travaillé
Imparfait Plus-que-parfait
Il travaillait Il apprenait Il avait travaillé
Je travaillai J’appris J’eus travaillé
Passé simple Passé antérieur
Il travailla Il apprit Il eut travaillé
Je travaillerai J’apprendrai J’aurai travaillé
Futur Futur antérieur
Il travaillera Il apprendra Il aura travaillé
Je travaillerais J’apprendrais J’aurais travaillé
Conditionnel présent Conditionnel passé
Il travaillerait Il apprendrait Il aurait travaillé

Voix (Conjugaison)
Voix active: le chat mange la souris.
Voix passive: la souris est mangée par le chat; «est mangée»=présent passif (et non pas passé composé); «par le
chat»: complément d’agent (CA) ou complément du verbe passif.
 

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