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Partie Experimentale
Partie Experimentale
- Les pissettes ;
- Les seringues de 5ml ;
- Une raclette en caoutchouc ;
- Les pans ;
- Une étuve ;
- Une balance analytique de précision ;
- Un chronomètre ;
- Les cellules de flottation de 2,5L ;
- Une tamiseuse automatique (RO-TAP) ;
- Une série de tamis TYLER : de 65, 100, 150, 200, 275, 325, 400 mesh ;
- Un broyeur à boulets de laboratoire aux caractéristiques suivantes :
Vitesse de rotation : 123 tours/min ;
Longueur : 30cm ;
Diamètre : 20cm ;
Masse de corps broyant : 7Kg de boulets de 10 à 38mm de diamètre ;
- Une machine de flottation du type DENVER aux caractéristiques suivantes :
Puissance : 0,75KW ;
Vitesse de rotation : 200 à 2000 tours/min ;
- Un séparateur électromagnétique par voie humide à haute intensité ;
Tension : 220V
Cuivre Cobalt
Teneur
1.46 0.11
(%)
La malachite ; pierre a translucide avec un éclat vitreux a soyeux. Elle est d’un vert clair à
vert foncé, avec des circonvolutions en nuances de vert clair à vert noir. La malachite
appartient à la famille des carbonates minéraux et se compose d’hydroxycarbonate de
cuivre.
La chrysocole ; c’est un hydrosilicate de cuivre pouvant contenir des traces d’aluminium
et de silice. Sa couleur varie entre le bleu, le bleu-vert et le vert.
L’hétérogénite ; Espèce minérale, oxy-hydroxyde de cobalt (III), de formule chimique
Co.3Co2O3CuO.7H2O. Il existe deux poly types de l’hétérogénite dont, l’heterogenite-2H
et l’heterogenite-3R
La gangue, composée de :
Quartz ; minéral constitué de silice cristallisée, il est présent à l’état pur ou comme
constituant de granites, de grès ou encore de sables. Il peut être incolore ou coloré
par des impuretés. Le quartz appartient à la classe des silicates en particuliers des
tectosilicates.
Dolomie ; qui, est une roche sédimentaire carbonatée composée de plus ou moins
50% de dolomite, un carbonate double de calcium et de magnésium, de composition
chimique CaMg(CO3)2
Quelques oxydes de fer ; entre autres, l’oxyde de fer (II) ou oxyde ferreux de
formule brute FeO, l’oxyde de fer (III) ou oxyde ferrique de formule brute Fe2O3
ainsi que l’oxyde de fer (II, III) ou tretoxyde de trifer, de formule brute Fe3O4.
Figure 10. Microscope binoculaire
Figure 11. Vue de l'analyse minéralogique au microscope
Comme procédé :
Apres avoir obtenus le poids de chaque refus, nous passons au calcul du pourcentage poids de
refus et cela pour chaque refus selon la relation suivante :
% Poids
Temps(minutes)
refus
5 66.3
10 55.52
15 44.59
20 31.89
25 20.42
Ce qui nous permet de tracer une courbe appelée courbe de broyabilité et définir le temps de
broyage en se référant à la nature de la gangue de notre minerai.
60 55.52
50 44.59
% Poids refus
40
31.89
30
20.42
20
10
0
0 5 10 15 20 25 30
Temps de broyage
𝐶𝑢𝑇
> 15 (III.2.2)
𝐶𝑎𝑂𝑆
𝐶𝑢𝑇
< 15 (III.2.3)
𝐶𝑎𝑂𝑆
𝐶𝑢𝑇
Dans notre cas, le rapport est inferieur a 15, ce qui fait qu’en se référant à 30% des refus sur
𝐶𝑎𝑂 𝑆
Avant de passer à la flottation, nous avons eu à faire la préparation des réactifs à utiliser dont :
Les doses des réactifs sont données en g/t ; pour la conversion de g/t en volume (cc) correspondant,
nous avons utilisés la relation suivante :
𝑔
𝑃𝑑𝑠 𝑑𝑒 𝑚𝑖𝑛𝑒𝑟𝑎𝑖(𝐾𝑔)∗𝐶𝑜𝑛𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛( )
𝑡
𝑉𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 (𝑐𝑐) = 𝑔 (III.3.1)
𝐶𝑜𝑛𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝑟𝑒𝑎𝑐𝑡𝑖𝑓( )
𝑙
2. Mode opératoire
La cellule de flottation contenant la pulpe après broyage humide est placée au niveau de la machine
de flottation, après avoir activée la machine, à l’aide d’un chronomètre, le temps de
conditionnement est de 5 minutes avant d’ouvrir la vanne d’air et de passer à la récupération du
concentré ;
On ouvre ensuite la vanne d’air pour permettre la formation de la mousse. Une fois la mousse
formée, passer à la récupération du concentré pendant deux minutes (temps de récupération pour
toutes les fractions).
Le séparateur étant un séparateur humide, la matière devant être alimenter est une pulpe de dilution
donnée, alors, pour parvenir à réaliser les essais de concentration magnétique, nous avons respectés
le mode opératoire suivant :
- Mélanger les rejets de flottation aves de l’eau dans le but de former une pulpe selon la
dilution donnée ;
- Allumer le séparateur magnétique ;
- Imposer une intensité de 2A : dans le but de créer au champ magnétique au milieu du
séparateur concentrer le fer (considéré comme impureté dans la métallurgie du cuivre) dans
la première fraction de l’essai ;
- Alimenter la pulpe à la bouche (au-dessus) du séparateur, le rejet de première concentration
ou fraction A est recueilli au bas du séparateur avant d’être réalimenté pour la fraction B
ou deuxième concentration ;
- Au milieu du séparateur se trouvent les billes en fer qui ont la capacité de retenir les
minéraux paramagnétiques et ne laisser passer que ceux diamagnétiques : après avoir
recueilli le rejet de la fraction A, on arrête la machine en faisant l’opération inverse
d’allumage. Apres avoir arrêté la machine, le champ magnétique créé en allumant la
machine, est supprimé, ce qui fait que nous pouvons récupérer le concentré retenu au milieu
du séparateur par les billes en fer, ce qui c fera l’objet de notre premier concentré A ;
- Apres avoir éliminer le fer, le rejet de la fraction A est considéré pauvre en fer et riche et
métal utile (Cu,Co) ;
- On refait la même opération, cette fois ci dans le but de concentrer le cuivre et le cobalt ;
- Pour le cuivre, nous avons imposé une intensité du courant de 4A ;
- On obtient le concentré B riche en cuivre et en cobalt, son rejet est ensuite alimenté avec
la même intensité ;
- La même opération est réitérée jusqu’à la fraction E qui nous permettra d’obtenir le rejet
final R de concentration magnétique ;