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Logique 3
Logique 3
LOGIQUE
Professeur PANGAJANGA
Le cours de logique de cette année se divise en deux grandes parties;
- La logique, avec pour objet le raisonnement
- L'argumentation juridique, avec pour objet l'argumentation.
PARTIE 1: LOGIQUE
PLAN DU COURS
3 Chapitres:
CHAPITRE 1 : LE CONCEPT
CHAPITRE 2 : LE JUGEMENT
CHAPITRE 3 : LE RAISONNEMENT
Notes Des Cours 080 8854 101. Il ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
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0. INTRODUCTION
Toutes les activités menées par l'homme visent la vérité. Toutefois, dans cette quête de la
vérité, l'homme doit respecter un certain nombre de règles, normes et principes. L'ensemble
de ces règles, normes et principes s'appelle “Logique”.
1. LOGIQUE
a. DÉFINITION
b. OBJET
La morale, le droit...sont des sciences normatives, au même titre que la grammaire ; dans la
mesure où la morale nous invite à faire du bien et à éviter le mal alors que le droit en tant
que science normative, dicte un certain nombre de lois à suivre pour bien se comporter dans
la société. Quant à la grammaire, elle donne à l'homme aussi des règles à suivre pour parler
une langue.
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CHAPITRE 1 : LE CONCEPT
1. DÉFINITION
2. EXPRESSION DU CONCEPT
a. Le terme
Le terme est l'expression verbale du concept.
b. Le mot
a. Nature
● Général : un concept est général lorsqu'il concerne tout le monde. Il est vrai
universellement.
b. Propriétés
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4. CLASSIFICATION D'UN CONCEPT
● Compréhension
- Simple : complexe non analysable. N'a qu'une seule note. Sa compréhension est
réduite au strict minimum. Ce genre de concept ne peuvent, en raison même de leur
simplicité, être analysés. Ex : vie.
● Extension
Deux groupes :
● Concepts généraux : Un concept est général lorsqu'il est pris dans toute son
extension, ladite extension est indéterminée. L'idée de leur quantité reste vague.
L'indétermination peut être totale (universel) ou partielle (particulier).
- Concept universel : un concept est universel lorsqu'il contient un nombre illimité des
notes, symbolisé par un quantificateur. Ex : tout homme est mortel.
Quelques quantificateur d'universalité : tout, les, un, chaque, aucun, nul…
- Concept particulier : un concept est particulier lorsqu'il contient un nombre limité des
notes.
Quelques quantificateurs : quelques, certains, beaucoup de, bien de, un, deux, la majorité…
● Concept concret : Un concept est concret lorsqu'il désigne des éléments bien
déterminés.
- Concept concret singulier : ici, l'idée s'exprime à un individu ou à une chose. Ex:
doyen de la faculté de Droit.
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4. HIÉRARCHIE LOGIQUE DES CONCEPTS
Dans une hiérarchie logique, la compréhension et l'extension d'un concept sont en raison
inverse l'une de l'autre. Quand l'extension croit, la compréhension diminue, et vice versa.
En effet, une idée générale ne se forme pas en additionnant tous les caractères des
espèces inférieurs qu'elle enveloppe, mais en éliminant tous ceux de ces caractères qui
varient d'un espèce à l'autre. L'idée générale n'est pas la somme d'une addition, mais le
reste d'une soustraction.
Ainsi, d'après la disposition adoptée, celle-ci étant généralement abstraite, chaque concept
de la liste contient dans sa compréhension, les caractères de tous ceux qui sont au dessus
de lui.
Ex :
Cette étude du concept nous permet de placer les mots à leur place, de choisir les mots
justes, clairs et précis, afin de transmettre le mieux l'idée qu'il y a dans la tête.
Ainsi pourra-t-on arriver à un raisonnement valable.
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PLAN DU CHAPITRE
Introduction
- La logique
- Définition
- Objet
- Logique et autres sciences du raisonnement
- Logique et autres sciences normatives
Le concept
- Définition
- Expression
- Terme
- Mot
- Natures et propriétés
- Nature
- Possibilité
- Clarté
- Obscurité
- Distinction
- Confusion
- Généralité
- Propriétés
- Compréhension
- Extension
- Classification
- Compréhension
- Simple
- Complexe
- Extension
- Généraux
- Universel
- Particulier
- Concret
- Concret singulier
- Concret collectif
/// Différence entre concept universel et concept collectif.
- Hiérarchie logique des concepts
/// Importance de la notion de concept en Droit
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CHAPITRE 2 : LE JUGEMENT
1. DÉFINITION
Le jugement est l'acte par lequel on affirme ou on nie un rapport entre deux concepts
concrets (deux idées).
Ex: Luc est malade.
David n'est pas intelligent.
2. EXPRESSION DU JUGEMENT
La proposition est l'expression d'un jugement. Cette proposition peut être affirmative ou
négative.
La proposition logique est de type déclaratif.
En logique, la vérité ou la fausseté d'un jugement doit être clairement signifiée dans la
proposition. Exception faite pour la vérité, qui peut être ipso facto signifiée par un silence.
Ex: Il est faux que Luc est fou.
Ici, il est précisé dans la proposition qu'il est faux, alors, la proposition est logiquement
fausse.
Luc est fou. Ou, il est vrai que Luc est fou.
Ici, la proposition est vraie, parce qu'il est précisé dans la proposition qu’il est vrai que Luc
est fou. Mais elle est aussi vraie, parce que rien n'est précisé.
C'est un peu comme en mathématiques, quand 2 est égal à+2.
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- Du point de vue de la qualité de la copule
- Du point de vue de la compréhension du prédicat
- Du point de vue de la modalité des propositions
- Du point de vue de la complexité des propositions
- Proposition existentielle : c'est une proposition qui exprime l'existence d'un objet.
Ex : Dieu existe.
Je pense donc je suis.
Sur ce point de vue, une proposition est soit universelle, soit particulière. Cela se remarque
par le biais de quantificateurs logiques.
- Universelle : quand le sujet est pris dans toute son extension.
Ex : Tout homme est intelligent
L'arbre est tombé
Un homme averti en vaut deux
- Particulière : Quand le sujet n'est pris que dans une partie indéterminée de son
extension.
Ex : Quelque professeur est médecin.
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C. DU POINT DE VUE DE LA QUALITÉ DE LA COPULE
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D. DU POINT DE VUE DE LA COMPRÉHENSION DU PRÉDICAT
- Synthétique : est celle dont le prédicat n'entre pas dans la compréhension du sujet. Il
dérive de l'expérience.
Ex : La feuille est jaune.
Le ciel est dégagé.
- Assertorique : est celle qui énonce un fait qui est, mais qui pourrait ne pas être sans
être contredit.
Ex : il est possible que cette craie soit blanche. (La craie peut être blanche, tout comme elle
peut aussi être bleue, rouge…)
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- Problématique : est celle qui énonce un fait qui n'a pas encore eu lieu, mais qui
pourra avoir lieu plus tard.
Ex : Il est vrai que le soleil se lèvera demain à midi.
La logique modale a mis au point des symboles précis que nous appelons “opérateurs” pour
exprimer soit la nécessité, soit la possibilité.
Ainsi donc, la proposition 'l'enfant est malade”, la nécessité ou la possibilité viendront
s'ajouter à cette proposition de la manière suivante :
- Proposition simple : celle dont le prédicat est relié au sujet par la copule.
Ex : Le stylo est bleu.
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L'alternative est exprimée par le connecteur “ou” symbolisé par le V (pour dire l'un ou l'autre:
disjonction non exclusive) ; ou par W (pour dire l'un ou l'autre dans le sens de l'un sans
l'autre : disjonction exclusive).
La proposition disjonctive est constituée de deux membres symbolisés par P (Le premier) et
Q (le second) autour de “ou” exclusif ou non exclusif.
Ex : ou bien l'étudiant raisonne pendant la leçon, ou bien il écrit.
- Proposition conjonctive
Est celle composée de deux propositions reliées par la conjonction de coordination “et” ou
un équivalent ; ou encore par “ni” en cas de la négative.
Ex : l'esprit est prompt et la chair est faible.
/// Symboles
Symboles Propositions
A la fin de cette étude sur le jugement, nous devons rappeler que le contradictoire ne peut
être pensé. Cependant, une proposition prédicative peut être contradictoire dans les cas
précis suivants :
- D'abord, si, étant affirmative, elle attribue au sujet un prédicat qui lui est
contradictoire.
Ex : le cercle a ses raisons inégaux.
- Ensuite si, étant négative, elle nie au sujet un prédicat qui en fait nécessairement
partie.
Ex : le corps n'est pas étendu.
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PLAN DU CHAPITRE
Jugement
- Définition
- Expression
- Propriétés
- Vérité
- Fausseté
- Éléments constitutifs
- Classification
- Du point de vue du rapport entre deux concepts
- Prédicative
- Existentielle
- Relationnelle
- Symétrique
- Assymétrique
- Transitive
- Intransitive
- De la quantité du sujet
- Universelle
- Particulière
- De la qualité de la copule
- Affirmative
- Négative
/// Combinaison qualité et quantité
- Carré logique
- Compréhension du prédicat
- Analytique
- Synthétique
- Modalité de la proposition
- Apodictique
- Assertorique
- Problématique
- Complexité de la proposition
- Simple
- Complexe
- Hypothétique
- Disjonctive
- Exclusive
- Non exclusive
- Conjonctive
/// Symboles :
- P => Q
- PvQ
- PwQ
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- P^Q
/// Proposition prédictive contradictoire
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CHAPITRE 3 : RAISONNEMENT
I. 1. DÉFINITION
2. EXPRESSION DU JUGEMENT
C'est le raisonnement.
3. PROPRIÉTÉS DU RAISONNEMENT
II. CLASSIFICATION
3 types :
1. Raisonnement par déduction : il part du général au particulier.
2. Raisonnement par induction : il part du particulier au général.
3. Raisonnement par analogie
1. INDUCTION COMPLÈTE
Type de raisonnement qui permet de prouver que si une propriété est vraie pour un nombre
n, elle est vraie également pour le nombre n+1 d'étendre la propriété à tous les nombres
supérieurs à celui qui a servi à la vérifier.
Autrement dit, l'induction complète est une autre désignation de la démonstration par
récurrence.
C'est une déduction rigoureuse. On l'a compte aussi dans les rangs de la déduction
mathématique.
Cette induction consiste en une énumération complète des sujets qui ont la même propriété,
ce qui permet de conclure que l'ensemble de ces sujets possède la même propriété
indiquée.
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Ex :
Les végétaux, les animaux et les hommes se nourrissent
Or, les végétaux, les animaux et les hommes sont des êtres vivants
Donc, tous les êtres vivants se nourrissent
3. INDUCTION AMPLIFIANTE
Il est évident que l'induction amplifiante n'est pas un raisonnement fondé logiquement, parce
que le fait de constater que quelques A sont B ne nous autorise pas à conclure que tous les
A sont B.
Les rapports qui unissent un sujet à un prédicat sont soit médiats, soit immédiats.
Les rapports sont dits immédiats quand le prédicat exprimé la définition du sujet sans avoir
recours à un troisième terme et à un jugement intermédiaire.
Les rapports sont dits médiats lorsque tout en appartenant nécessairement, ces rapports
peuvent être démontrés par l'intermédiaire d'un moyen terme et d'un jugement.
(Ce paragraphe sera modifié lors de nos prochaines mises à jour).
1. DÉDUCTION IMMÉDIATE
Une déduction immédiate est une déduction consistant à conclure au moyen d'une seule
proposition appelée transformée, à partir d'une proposition posée appelée donnée, sans
passer par l'intermédiaire d'un moyen terme et d'une troisième proposition.
A. OPPOSITION
Deux propositions sont dites opposées quand elles diffèrent soit par la quantité, soit par la
qualité, ou encore les deux à la fois.
Ces propositions sont opposées de quatre manières :
- La contradiction (A PAS & E I)
- la contrariété (A E)
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- La subalternance (A I)
- la subcontrariété (I O)
● CONTRADICTION
Ainsi donc, en nous référant au carré logique, une A se transforme en une Ou, et une E se
transforme en une I, le tout, vice-versa.
Ex :
S'il est vrai que tout homme est mortel
Alors il est faux de dire que quelque homme n'est pas mortel
V D A => F T O
S'il est faux de dire que certains hommes sont des anges
Il est donc vrai de dire que nul homme n'est ange
F D I => V T E
● CONTRARIÉTÉ
/// RÈGLE
Deux propositions contraires ne peuvent être vraies au même moment, mais elles peuvent
être fausses toutes les deux à la fois.
=> F/? TA/E
V/F D A/E
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Ex :
Il est faux que tout homme est courageux
Mais il est aussi faux de conclure de là qu'aucun homme n'est courageux.
F D A => F T E
● SUBCONTRARIÉTÉ
Opération logique qui oppose une proposition particulière D à une autre particulière T en
modifiant la qualité.
Ainsi I s'oppose à O et vice-versa.
/// RÈGLE : Deux propositions subcontraires peuvent être vraies toutes les deux à la foi,
mais elles ne peuvent être fausses à la fois.
=> ?/V T O/I
V/F D I/O
Ex :
Certains étudiants ne trichent pas
Mais bien d'autres étudiants trichent
V D O => V T I
● SUBALTERNANCE
/// RÈGLE : Quand l'universelle est vraie, la particulière l'est aussi, car, ce qui est vrai du tout
l'est a fortiori de la partie.
Quand la particulière est fausse, l'universelle l'est aussi, car ce qui est faux de quelques uns
l'est également de l'ensemble, puisque ces quelques uns en font partie.
Par contre, si la particulière est vraie, ou l'universelle est fausse, on ne peut rien conclure,
car ce qui est vrai de quelques uns peut ne pas l'être de l'ensemble et ce qui est faux du tout
peut être vrai de la partie.
V/F D A/E => V/? T I/O
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Ex :
Il est vrai que tout coq chambre
Donc il est vrai que certains coqs chantent
V D A => V T I
En dehors des oppositions classiques qui s'effectuent au sein du carré logique, niusben
avons d'autres qui s'effectuent en dehors du carré logique, parmi lesquelles :
- La conversion
- L'obversion
- La particularisation
- La négation
2. CONVERSION
● DÉFINITION
Operztuin logique qui consiste à intervenir ou bouleverser les termes d'une proposition de
manière à exprimer dans une autre proposition la même réalité et la même vérité.
Ex :
Nul homme n'est parfait
Donc, nul (être) parfait n'est homme
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● SORTES
-
CONVERSION SIMPLE OU PARFAITE
Cette conversion garde la même quantité et la même qualité.
Elle ne peut s'opérer que sur une promotion E ou Il.
Cette opération est nommée FECI, càd, quand les germes de la promotion gradent la même
quantité de manière telle qu'ils sont universels, ils demeurent universels tous les deux.
Ou si, étant particuliers,bios demeurent particuliers.
A cause de cette disposition, la conversion simple n'est possible que sur les propositions E
et I.
Ex :
Nul homme n'est parfait
Donc nul (être) parfait n'est homme
Si la donnée garde la valeur vraie, les mêmes proportions ne gardent pas nécessairement la
valeur fausse.
/// RÈGLE : La conversion imparfaite ne s'applique que sur les propositions A et E (EVA),
càd, soit entre A et A, ou Encore et Encore.
V/F D A/E
=> V/? T I/O
Ex :
S'il est vrai que tout triangle est polygone
Il est donc vrai que quelques polygones sont des triangles
V D A => V T I
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C'est donc également vrai que quelques être parfaits jrbsint oas des hommes
V D E => V T O
/// RÈGLE : La conversion par contraposition qui s'applique sur les propositions A et O
gardent la même quantité et la même qualité et la même valeur de vérité.
V/F D A/O
=> V/F T A/O
Ex :
S'il est vrai que tout triangle est un polygone
Alors, il est aussi beau que tout non polygone est aussi non triangle
V D A => V T A (+NON)
S'il est faux de dire que certains mammifères ne sont pas mortels
Alors il est donc faux de dire que des non mortels ne sont pas des non mammifères.
F D O => F T O
● OBVERSION
Opération logique opposant une proposition générale ou concrète appelée la donnée, à une
autre proposition générale ou concrète appelée transformée, les deux ayant des qualités
différentes.
/// RÈGLE : Les deux propositions obverties étant la négation de la copule l'une de l'autre,
étant ainsi la négation du prédicat, appliquant le principe de la double négation, exprime
finalement la même chose.
Ainsi, l'obversion conserve-t-elle dans la conclusion la valeur de la vérité de la prémisse.
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