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NOTES DE COURS

LOGIQUE

Professeur PANGAJANGA
Le cours de logique de cette année se divise en deux grandes parties;
- La logique, avec pour objet le raisonnement
- L'argumentation juridique, avec pour objet l'argumentation.

PARTIE 1: LOGIQUE

PLAN DU COURS
3 Chapitres:
CHAPITRE 1 : LE CONCEPT
CHAPITRE 2 : LE JUGEMENT
CHAPITRE 3 : LE RAISONNEMENT

(Compléter ce plan avec celui inscrit dans l'ouvrage.)

Notes Des Cours 080 8854 101. ​ ​Il ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
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0. INTRODUCTION

Toutes les activités menées par l'homme visent la vérité. Toutefois, dans cette quête de la
vérité, l'homme doit respecter un certain nombre de règles, normes et principes. L'ensemble
de ces règles, normes et principes s'appelle “Logique”.

1. LOGIQUE

a. DÉFINITION

Ensemble de règles, normes et principes conduisant à la vérité (à un raisonnement valable).

b. OBJET

Son objet est le raisonnement.

c. LOGIQUE ET AUTRES SCIENCES DU RAISONNEMENT

Le raisonnement n'est pas l'apanage seul de la logique. Il concerne aussi d'autres


disciplines ; psychologie, droit…
Par rapport à la psychologie elle recourt au raisonnement de façon générale pour
comprendre les attitudes, les désirs, les passions et les sentiments d'une personne.

d. LOGIQUE ET AUTRES SCIENCES NORMATIVES

La morale, le droit...sont des sciences normatives, au même titre que la grammaire ; dans la
mesure où la morale nous invite à faire du bien et à éviter le mal alors que le droit en tant
que science normative, dicte un certain nombre de lois à suivre pour bien se comporter dans
la société. Quant à la grammaire, elle donne à l'homme aussi des règles à suivre pour parler
une langue.

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CHAPITRE 1 : LE CONCEPT

1. DÉFINITION

Le concept est une idée. Une représentation mentale de quelque chose.

2. EXPRESSION DU CONCEPT

a. Le terme
Le terme est l'expression verbale du concept.

b. Le mot

Le mot est l'expression graphique du concept.

3. NATURE ET PROPRIÉTÉS D'UN CONCEPT

a. Nature

Selon la nature, le concept a deux caractères :


● Possible : Un concept est possible lorsqu'il est claire.
La possibilité d'un concept est son aptitude métaphysique à l'existence.
Dans la clarté d'un concept logent d'autres particularités :
- Clarté : un concept est clair lorsqu'il n'est pas contradictoire. Ex : RDC.
- Obscurité : un concept obscur est un concept contradictoire. Ex : professeur.
- Distinction : un concept est distinct lorsqu'il est logiquement analysable. Ex : homme.
- Confusion : un concept est confus lorsqu'il n'est pas logiquement analysable. Ex :
fufu, mort.

● Général : un concept est général lorsqu'il concerne tout le monde. Il est vrai
universellement.

b. Propriétés

● Compréhension : Définir un concept en compréhension, c'est donner les


caractéristiques que comprend ce concept-là.
Ex : homme : être vivant, vertébré, intelligent
● Extension : C'est donner la liste des individus auxquels ce concept s'étend.
Ex : les caractéristiques d'un homme sont les mêmes chez les hommes chinois, chez les
hommes africains, chez les hommes européens…

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4. CLASSIFICATION D'UN CONCEPT

Les concepts sont classés selon la compréhension et selon l'extension.

● Compréhension

- Simple : complexe non analysable. N'a qu'une seule note. Sa compréhension est
réduite au strict minimum. Ce genre de concept ne peuvent, en raison même de leur
simplicité, être analysés. Ex : vie.

- Complexe ou composé : complexe et analysable. Ex : homme.

● Extension

Deux groupes :
● Concepts généraux : Un concept est général lorsqu'il est pris dans toute son
extension, ladite extension est indéterminée. L'idée de leur quantité reste vague.
L'indétermination peut être totale (universel) ou partielle (particulier).

- Concept universel : un concept est universel lorsqu'il contient un nombre illimité des
notes, symbolisé par un quantificateur. Ex : tout homme est mortel.
Quelques quantificateur d'universalité : tout, les, un, chaque, aucun, nul…

- Concept particulier : un concept est particulier lorsqu'il contient un nombre limité des
notes.
Quelques quantificateurs : quelques, certains, beaucoup de, bien de, un, deux, la majorité…

● Concept concret : Un concept est concret lorsqu'il désigne des éléments bien
déterminés.

- Concept concret singulier : ici, l'idée s'exprime à un individu ou à une chose. Ex:
doyen de la faculté de Droit.

- Concept concret collectif : s'exprime à un ensemble d'êtres ou objets. Ex : les


étudiants de la faculté de Droit.

/// Différence entre concept universel et concept concret collectif :


- Le terme universel peut être distribué, càd, il peut être affirmé, lui et les propriétés qui
constituent sa compréhension, de chaque objet ou individu qui forme son extension.
- Le concept concret collectif ne peut être distribué, puisqu'il désigne une collection
d'objets pris dans leur ensemble. On ne peut pas dire que la qualité reconnue à
l'ensemble d'individus l'est nécessairement pour chacun d'eux, car cette qualité n'est
reconnu qu'au groupe en tant que groupe.

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4. HIÉRARCHIE LOGIQUE DES CONCEPTS

Dans une hiérarchie logique, la compréhension et l'extension d'un concept sont en raison
inverse l'une de l'autre. Quand l'extension croit, la compréhension diminue, et vice versa.

En effet, une idée générale ne se forme pas en additionnant tous les caractères des
espèces inférieurs qu'elle enveloppe, mais en éliminant tous ceux de ces caractères qui
varient d'un espèce à l'autre. L'idée générale n'est pas la somme d'une addition, mais le
reste d'une soustraction.

Ainsi, d'après la disposition adoptée, celle-ci étant généralement abstraite, chaque concept
de la liste contient dans sa compréhension, les caractères de tous ceux qui sont au dessus
de lui.

Ex :

Source : Logique formelle, PANGAJANGA

/// En quoi cette notion de concept est-elle utile en Droit?

Cette étude du concept nous permet de placer les mots à leur place, de choisir les mots
justes, clairs et précis, afin de transmettre le mieux l'idée qu'il y a dans la tête.
Ainsi pourra-t-on arriver à un raisonnement valable.

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PLAN DU CHAPITRE

Introduction
- La logique
- Définition
- Objet
- Logique et autres sciences du raisonnement
- Logique et autres sciences normatives
Le concept
- Définition
- Expression
- Terme
- Mot
- Natures et propriétés
- Nature
- Possibilité
- Clarté
- Obscurité
- Distinction
- Confusion
- Généralité
- Propriétés
- Compréhension
- Extension
- Classification
- Compréhension
- Simple
- Complexe
- Extension
- Généraux
- Universel
- Particulier
- Concret
- Concret singulier
- Concret collectif
/// Différence entre concept universel et concept collectif.
- Hiérarchie logique des concepts
/// Importance de la notion de concept en Droit

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CHAPITRE 2 : LE JUGEMENT

1. DÉFINITION

Le jugement est l'acte par lequel on affirme ou on nie un rapport entre deux concepts
concrets (deux idées).
Ex: Luc est malade.
David n'est pas intelligent.

2. EXPRESSION DU JUGEMENT

La proposition est l'expression d'un jugement. Cette proposition peut être affirmative ou
négative.
La proposition logique est de type déclaratif.

3. PROPRIÉTÉS D'UN JUGEMENT

Le jugement a deux propriétés : la vérité et la fausseté.


On dit qu'une proposition est vraie lorsqu'elle est conforme à l'objet. On dit qu'elle est fausse
lorsqu'elle n'est pas conforme à l'objet.

En logique, la vérité ou la fausseté d'un jugement doit être clairement signifiée dans la
proposition. Exception faite pour la vérité, qui peut être ipso facto signifiée par un silence.
Ex: Il est faux que Luc est fou.
Ici, il est précisé dans la proposition qu'il est faux, alors, la proposition est logiquement
fausse.

Luc est fou. Ou, il est vrai que Luc est fou.
Ici, la proposition est vraie, parce qu'il est précisé dans la proposition qu’il est vrai que Luc
est fou. Mais elle est aussi vraie, parce que rien n'est précisé.
C'est un peu comme en mathématiques, quand 2 est égal à+2.

4. ÉLÉMENTS CONSTITUTIFS D'UNE PROPOSITION

Trois éléments : le sujet, le prédicat et la copule.

5. CLASSIFICATION D'UN JUGEMENT

Six manières de le classer :


- Du point de vue du rapport entre deux concepts
- Du point de vue de la quantité du sujet

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- Du point de vue de la qualité de la copule
- Du point de vue de la compréhension du prédicat
- Du point de vue de la modalité des propositions
- Du point de vue de la complexité des propositions

A. DU POINT DE VU DU RAPPORT ENTRE DEUX CONCEPTS

Ce classement donne lieu aux propositions suivantes :


- Proposition prédictive : est une proposition composée de trois éléments : sujet,
copule, prédicat
Ex : il est fou.

- Proposition existentielle : c'est une proposition qui exprime l'existence d'un objet.
Ex : Dieu existe.
Je pense donc je suis.

- Proposition relationnelle : celle qui indique l'existence de la relation.


Ex : Marc est le frère de Marcel.

Une proposition relationnelle comporte plusieurs types de relations : relation symétrique,


relation assymétrique, relation transitive et relation intransitive.

- Relation symétrique : Ex : Pierre est le frère de Brigitte.


- Relation assymétrique : Ex : Kikwit est au Nord de Gungu.
- Relation transitive : Si Pierre est le frère de Jean, et Jean est le frère de
Brigitte, alors pierre est le frère de Brigitte.
- Relation intransitive : Si Paul est le père de Charles, et Charles le père de
Philippe, alors Paul n'est pas le père de Phillipe, mais son grand-père.

B. DU POINT DE VUE DE LA QUANTITÉ DU SUJET

Sur ce point de vue, une proposition est soit universelle, soit particulière. Cela se remarque
par le biais de quantificateurs logiques.
- Universelle : quand le sujet est pris dans toute son extension.
Ex : Tout homme est intelligent
L'arbre est tombé
Un homme averti en vaut deux

- Particulière : Quand le sujet n'est pris que dans une partie indéterminée de son
extension.
Ex : Quelque professeur est médecin.

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C. DU POINT DE VUE DE LA QUALITÉ DE LA COPULE

Une proposition est doute affirmative, soit négative.

- Affirmative : Quand on affirme.


Ex : L'homme est éternel.

- Négative : Quand on nie.


Ex : L'homme n'est pas éternel.

/// COMBINAISON DE LA QUALITÉ ET DE LA QUANTITÉ

QUANTITÉ QUALITÉ SYMBOLE EXEMPLE

Universelle Affirmative A Tout homme est


mortel

Universelle Négative E Aucun bébé n'est


adulte

Particulière Affirmative I Certains hommes


sont beaux
Quelque bébé est
jaune

Particulière Négative O Certains hommes


ne sont pas beaux

Si l'on considère à la fois la quantité du sujet et la qualité de la compile, on aboutit aux


quatre opérations suivantes que nous réunissions dans un “carré logique”.

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D. DU POINT DE VUE DE LA COMPRÉHENSION DU PRÉDICAT

Deux types de propositions :


- Analytique : proposition dans laquelle le prédicat développe la compréhension du
sujet. Il ne dérive pas de l'expérience.
Ex : Tous les corps sont étendus.

- Synthétique : est celle dont le prédicat n'entre pas dans la compréhension du sujet. Il
dérive de l'expérience.
Ex : La feuille est jaune.
Le ciel est dégagé.

E. SUR LE POINT DE VUE DE LA MODALITÉ DE LA PROPOSITION

● Proposition modale : proposition qui indique explicitement comment la copule lie le


prédicat au sujet.
Ex : Arnauld est malade.

Sur le point de vue de la modalité, il y a trois types de propositions :


- Apodictique : proposition qui énonce un fait qui est et qui doit nécessairement être.
Ex : Il est nécessaire que le vent se déplace. (Le vent ne peut qu'être)

- Assertorique : est celle qui énonce un fait qui est, mais qui pourrait ne pas être sans
être contredit.
Ex : il est possible que cette craie soit blanche. (La craie peut être blanche, tout comme elle
peut aussi être bleue, rouge…)

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- Problématique : est celle qui énonce un fait qui n'a pas encore eu lieu, mais qui
pourra avoir lieu plus tard.
Ex : Il est vrai que le soleil se lèvera demain à midi.

OPÉRATEURS LOGIQUES D'UNE PROPOSITION MODALE

La logique modale a mis au point des symboles précis que nous appelons “opérateurs” pour
exprimer soit la nécessité, soit la possibilité.
Ainsi donc, la proposition 'l'enfant est malade”, la nécessité ou la possibilité viendront
s'ajouter à cette proposition de la manière suivante :

- (◼)P : nécessairement. Ex : L'enfant est nécessairement malade.

- (🔷)P : possiblement. Ex : Il est possible que l'enfant soit malade.

/// NB : Ces deux propositions modales permettent de former quatre négations :


- – (◼)P : non-nécessairement. Ex : Il n'est pas nécessaire que l'enfant soit malade.
- – (🔷)P : non-possible. Ex : Il n'est pas possible que l'enfant soit malade.
- (◼) –P : autre forme de négation. Ex : Il est nécessaire que l'enfant ne soit pas
malade.
- (🔷) –P : autre forme de négation. Ex - Il est possible que l'enfant ne soit pas
malade.

F. SUR LE POINT DE VUE DE LA COMPLEXITÉ DES PROPOSITIONS

On distingue les propositions suivantes :

- Proposition simple : celle dont le prédicat est relié au sujet par la copule.
Ex : Le stylo est bleu.

- Proposition complexe ou composée : est celle qui est formée de plusieurs


propositions jointes par une particule qui en constitue soit une hypothétique, soit une
disjonctive, soit une conjonctive.
- Hypothétique : appelée proposition conditionnelle. Elle est formée de deux
propositions sont l'une exprime la condition ou l'hypothèse, et l'autre la
conséquence résultant de l'hypothèse. La première s'appelle antécédent, la
seconde se nomme conséquent.
Ex : si la terre tourne autour du soleil, alors Galilée a raison.
L'antécédent est désigné par la lettre P, le conséquent par Q, et la relation entre les deux
par une flèche. P => Q (Si P…, alors Q…)

- Disjonctive : composée de deux propositions formant une alternative :


soit...soit.

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L'alternative est exprimée par le connecteur “ou” symbolisé par le V (pour dire l'un ou l'autre:
disjonction non exclusive) ; ou par W (pour dire l'un ou l'autre dans le sens de l'un sans
l'autre : disjonction exclusive).

La proposition disjonctive est constituée de deux membres symbolisés par P (Le premier) et
Q (le second) autour de “ou” exclusif ou non exclusif.
Ex : ou bien l'étudiant raisonne pendant la leçon, ou bien il écrit.

Cette proposition est exprimée par la formule “P v Q” signifient que P et Q peuvent


coexister, ne s'excluent pas nécessairement.

Ex : il fait jour ou il fait nuit.


Cette proposition est exprimée par la formule “P w Q” Qui signifie que P et Q ne peuvent
coexister en même temps.

- Proposition conjonctive
Est celle composée de deux propositions reliées par la conjonction de coordination “et” ou
un équivalent ; ou encore par “ni” en cas de la négative.
Ex : l'esprit est prompt et la chair est faible.
/// Symboles

Symboles Propositions

P => Q Proposition hypothétique

PvQ Proposition disjonctive non-exclusive

PwQ Proposition disjonctive exclusive

P^Q Proposition conjonctive

A la fin de cette étude sur le jugement, nous devons rappeler que le contradictoire ne peut
être pensé. Cependant, une proposition prédicative peut être contradictoire dans les cas
précis suivants :
- D'abord, si, étant affirmative, elle attribue au sujet un prédicat qui lui est
contradictoire.
Ex : le cercle a ses raisons inégaux.

- Ensuite si, étant négative, elle nie au sujet un prédicat qui en fait nécessairement
partie.
Ex : le corps n'est pas étendu.

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PLAN DU CHAPITRE

Jugement
- Définition
- Expression
- Propriétés
- Vérité
- Fausseté
- Éléments constitutifs
- Classification
- Du point de vue du rapport entre deux concepts
- Prédicative
- Existentielle
- Relationnelle
- Symétrique
- Assymétrique
- Transitive
- Intransitive
- De la quantité du sujet
- Universelle
- Particulière
- De la qualité de la copule
- Affirmative
- Négative
/// Combinaison qualité et quantité
- Carré logique
- Compréhension du prédicat
- Analytique
- Synthétique
- Modalité de la proposition
- Apodictique
- Assertorique
- Problématique
- Complexité de la proposition
- Simple
- Complexe
- Hypothétique
- Disjonctive
- Exclusive
- Non exclusive
- Conjonctive
/// Symboles :
- P => Q
- PvQ
- PwQ

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- P^Q
/// Proposition prédictive contradictoire

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CHAPITRE 3 : RAISONNEMENT

I. 1. DÉFINITION

Le raisonnement ou ingérence est la marche de notre esprit du connu à l'inconnu.

2. EXPRESSION DU JUGEMENT

C'est le raisonnement.

3. PROPRIÉTÉS DU RAISONNEMENT

Des propriétés : la validité et la non-validité.

II. CLASSIFICATION

3 types :
1. Raisonnement par déduction : il part du général au particulier.
2. Raisonnement par induction : il part du particulier au général.
3. Raisonnement par analogie

Dans le raisonnement inductif, il y a trois sortes d'indications :

1. INDUCTION COMPLÈTE

Type de raisonnement qui permet de prouver que si une propriété est vraie pour un nombre
n, elle est vraie également pour le nombre n+1 d'étendre la propriété à tous les nombres
supérieurs à celui qui a servi à la vérifier.

Autrement dit, l'induction complète est une autre désignation de la démonstration par
récurrence.
C'est une déduction rigoureuse. On l'a compte aussi dans les rangs de la déduction
mathématique.

2. INDUCTION FORMELLE OU ARISTOTÉLICIENNE

Cette induction consiste en une énumération complète des sujets qui ont la même propriété,
ce qui permet de conclure que l'ensemble de ces sujets possède la même propriété
indiquée.

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Ex :
Les végétaux, les animaux et les hommes se nourrissent
Or, les végétaux, les animaux et les hommes sont des êtres vivants
Donc, tous les êtres vivants se nourrissent

3. INDUCTION AMPLIFIANTE

C'est l'induction au sens ordinaire du mot.

Il est évident que l'induction amplifiante n'est pas un raisonnement fondé logiquement, parce
que le fait de constater que quelques A sont B ne nous autorise pas à conclure que tous les
A sont B.

III. THÉORIE DE LA DÉDUCTION

Les rapports qui unissent un sujet à un prédicat sont soit médiats, soit immédiats.

Les rapports sont dits immédiats quand le prédicat exprimé la définition du sujet sans avoir
recours à un troisième terme et à un jugement intermédiaire.

Les rapports sont dits médiats lorsque tout en appartenant nécessairement, ces rapports
peuvent être démontrés par l'intermédiaire d'un moyen terme et d'un jugement.
(Ce paragraphe sera modifié lors de nos prochaines mises à jour).

Les deux déductions constituent l'objet de l'étude en cours.

1. DÉDUCTION IMMÉDIATE

Une déduction immédiate est une déduction consistant à conclure au moyen d'une seule
proposition appelée ​transformée, à​ partir d'une proposition posée appelée ​donnée, ​sans
passer par l'intermédiaire d'un moyen terme et d'une troisième proposition.

Dans la déduction immédiate, nous avons :

A. OPPOSITION

Deux propositions sont dites opposées quand elles diffèrent soit par la quantité, soit par la
qualité, ou encore les deux à la fois.
Ces propositions sont opposées de quatre manières :
- La contradiction (A PAS & E I)
- la contrariété (A E)

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- La subalternance (A I)
- la subcontrariété (I O)
● CONTRADICTION

Opération opposant la proposition générale A appelée prémisse, posée, P ou donnée D; à


une proposition correspondante transformée T en y changement à la fois la quantité du sujet
et la qualité de la copule.

Ainsi donc, en nous référant au carré logique, une A se transforme en une Ou, et une E se
transforme en une I, le tout, vice-versa.

En même temps, la contradiction modifie à la transformée la valeur de vérité de la donnée,


càd, de la vérité ou de la fausseté de la prémisse, on arrive respectivement à la fausseté ou
à la vérité de la conclusion.

/// RÈGLE DE LA CONTRADICTION


Deux propositions contradictoires, étant la négation l'une de l'autre, ne peuvent être à la fois
ni vraies ni fausses toutes les deux.
Autrement dit, dans la contradiction, la prémisse appelée pour donnée D et la transformée T
sont respectivement pour la vérité et la fausseté.

V/F D​A E I O ​=> F/V T O​ I E A

Ex :
S'il est vrai que tout homme est mortel
Alors il est faux de dire que quelque homme n'est pas mortel
V D A​ ​=> F T O​

S'il est faux de dire que certains hommes sont des anges
Il est donc vrai de dire que nul homme n'est ange
F D I​ ​=> V T E​

● CONTRARIÉTÉ

Opération logique opposant une proposition universelle, la donnée D, à une autre


universelle, la transformée T, en y modifiant seulement la qualité.
Une A se change en E, et réciproquement.

/// RÈGLE
Deux propositions contraires ne peuvent être vraies au même moment, mais elles peuvent
être fausses toutes les deux à la fois.
​ ​=> F/? T​A/E
V/F D A/E

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Ex :
Il est faux que tout homme est courageux
Mais il est aussi faux de conclure de là qu'aucun homme n'est courageux.
F D A​ ​=> F T E​

Nul insecte n'est vertébré


Donc, dire que tout insecte est vertébré, c'est faux
V D => F T A​

● SUBCONTRARIÉTÉ

Opération logique qui oppose une proposition particulière D à une autre particulière T en
modifiant la qualité.
Ainsi I s'oppose à O et vice-versa.

/// RÈGLE : Deux propositions subcontraires peuvent être vraies toutes les deux à la foi,
mais elles ne peuvent être fausses à la fois.
​ ​=> ?/V T O/I
V/F D I/O ​

Ex :
Certains étudiants ne trichent pas
Mais bien d'autres étudiants trichent
V D O​ ​=> V T I​

S'il est faux que certaines boissons enivrent


Il est cependant vrai que d'autres n'enivrent pas
F D I​​ => V T O​

● SUBALTERNANCE

Opération opposant une promotion universelle subalternanre, à une particulière subalternée.

/// RÈGLE : Quand l'universelle est vraie, la particulière l'est aussi, car, ce qui est vrai du tout
l'est a fortiori de la partie.
Quand la particulière est fausse, l'universelle l'est aussi, car ce qui est faux de quelques uns
l'est également de l'ensemble, puisque ces quelques uns en font partie.

Par contre, si la particulière est vraie, ou l'universelle est fausse, on ne peut rien conclure,
car ce qui est vrai de quelques uns peut ne pas l'être de l'ensemble et ce qui est faux du tout
peut être vrai de la partie.
V/F D​ A/E​ => V/? T I/O

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Ex :
Il est vrai que tout coq chambre
Donc il est vrai que certains coqs chantent
V D A​​ => V T​ I

S'il est faux que tout homme est médecin


Il est cependant vrai que certains hommes sont médecins
F D A​​ => V T I​

RÉSUMÉ DES FORMULES

PROPOSITION DONNÉE TRANSFORMÉE

CONTRADICTION V/F D A/E/I/O


​ F/V T O/I/E/A

CONTRARIÉTÉ V/F D A/E


​ F/? T A/E

SUBCONTRARIÉTÉ V/F D I/O


​ ?/V T​ O/I

SUBALTERNANCE V/F D A/E


​ V/? T​ I/O

En dehors des oppositions classiques qui s'effectuent au sein du carré logique, niusben
avons d'autres qui s'effectuent en dehors du carré logique, parmi lesquelles :
- La conversion
- L'obversion
- La particularisation
- La négation

2. CONVERSION

● DÉFINITION

Operztuin logique qui consiste à intervenir ou bouleverser les termes d'une proposition de
manière à exprimer dans une autre proposition la même réalité et la même vérité.

Ex :
Nul homme n'est parfait
Donc, nul (être) parfait n'est homme

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● SORTES

-
CONVERSION SIMPLE OU PARFAITE
Cette conversion garde la même quantité et la même qualité.
Elle ne peut s'opérer que sur une promotion E ou Il.
Cette opération est nommée FECI, càd, quand les germes de la promotion gradent la même
quantité de manière telle qu'ils sont universels, ils demeurent universels tous les deux.
Ou si, étant particuliers,bios demeurent particuliers.
A cause de cette disposition, la conversion simple n'est possible que sur les propositions E
et I.

Ces propositions E et I gardent la même valeur de la vérité.

/// RÈGLE : La conversion simple ne s'applique que sur les propositions E et I.


Elles sont dites parfaites parce que leur donnée et leur transformée gardent toujours la
même quantité et la même qualité.
Elles gardent aussi la même valeur de la vérité.
V/F D E/I​
​ => V/F T E/I

Ex :
Nul homme n'est parfait
Donc nul (être) parfait n'est homme

Si c'est vrai que quelques douleurs sont salutaires


Alors, il doit être vrai que quelque chose salutaire sont douloureuses
V D​ I ​=> V T I​

- CONVERSION IMPARFAITE OU ACCIDENTELLE


Cette conversion est celle dans laquelle les termes ne tardent pas la même quantité.
Ainsi, les propositions universelles A et E se convertissent respectivement en I et O.

Si la donnée garde la valeur vraie, les mêmes proportions ne gardent pas nécessairement la
valeur fausse.

/// RÈGLE : La conversion imparfaite ne s'applique que sur les propositions A et E (EVA),
càd, soit entre A et A, ou Encore et Encore.
V/F D A/E​
​ => V/? T I/O

Ex :
S'il est vrai que tout triangle est polygone
Il est donc vrai que quelques polygones sont des triangles
V D A​​ => V T I​

s'il est vrai que nul homme n'est parfait

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consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
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C'est donc également vrai que quelques être parfaits jrbsint oas des hommes
V D E​​ => V T O​

il est faux de dire que tout arbre donne des fruits


Il est bien vrai que certains végétaux sont arbres
F D A​​ => V T​ I

- CONVERSION PAR CONTRAPOSITION


C'est une déduction immédiate qui consiste à permuter les termes d'une proposition en les
niant ou en les faisant précéder par le terme ​non.
Elle s'applique sur les propositions A et O.

Ainsi la donnée À se convertit en une transformée A, et la donnée O en une transformée O.

/// RÈGLE : La conversion par contraposition qui s'applique sur les propositions A et O
gardent la même quantité et la même qualité et la même valeur de vérité.
V/F D A/O​
​ => V/F T A/O

Ex :
S'il est vrai que tout triangle est un polygone
Alors, il est aussi beau que tout non polygone est aussi non triangle
V D A​​ => V T A​​ (+NON)

S'il est faux de dire que certains mammifères ne sont pas mortels
Alors il est donc faux de dire que des non mortels ne sont pas des non mammifères.
F D O​​ => F T​ O

● OBVERSION

Opération logique opposant une proposition générale ou concrète appelée la donnée, à une
autre proposition générale ou concrète appelée transformée, les deux ayant des qualités
différentes.

/// RÈGLE : Les deux propositions obverties étant la négation de la copule l'une de l'autre,
étant ainsi la négation du prédicat, appliquant le principe de la double négation, exprime
finalement la même chose.
Ainsi, l'obversion conserve-t-elle dans la conclusion la valeur de la vérité de la prémisse.

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