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INTRODUCTION GENERALE

1. PROBLEMATIQUE

La transmission des données et informations à très longues distances,


requiert une interconnexion soit par câble ou par liaison spatiale
utilisant les ondes radioélectriques.

Et pour les entreprises, et tout autre structure, interconnecter ses


différents bureaux locaux, régionaux et même internationaux est une
question primordiale pour l’échange des informations et autres
données importantes de la structures en toute sécurité et sans
beaucoup des peines et assurer un contrôle permanant qui concourt
au développement de son entreprise ou sa structure par l’échange
d’informations cruciales.

Il est cependant question de savoir comment l’interconnexion par V-


SAT est-elle possible et pourquoi apporter le choix à cette technologie
par rapport à l’interconnexion par faisceaux Hertzien ou par câble.
Plusieurs fois on a besoin de faire l’échange d’expérience entre deux
instituts d’enseignements supérieur, les échanges peuvent être
orientées sur le plan gestion scientifique d’un côté entre étudiants et
de l’autre entre enseignants.

Il arrive des fois qu’un étudiant d’une institution désire obtenir


l’inscription dans une autre, et ce dernier est censé connaitre le
parcours académique de cet étudiant afin de pouvoir l’inscrire.
L’échange des différents supports de cours dans nos institutions
académiques, entraine l’évolution et l’harmonisation de nos
bibliothèques qui doivent être non seulement bien équipés mais aussi
à la pointe des nouvelles technologies de l’information et de la
communication.
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2. HYPOTHESE

L’hypothèse consiste à proposer les pistes de solutions aux questions


soulevées dans la problématique.

Elle est aussi la réponse présumée à la question orientant une


recherche, ou une supposition qui est faite d’une réponse à une
question.

Dans cette même logique de raisonnement, nous pouvons dire que


l’usage de la technologie V-SAT pour la transmission d’information à
très longue distance est l’une des possibilités efficaces pour les
services des télécommunications.
Suit à son débit ou sa vitesse de transmission dû à la bande passante
car c’est cette dernière qui détermine le débit ou la vitesse sans
laquelle la télécommunication serait encore un casse-tête.
Etablir un pont ou une interconnexion entre deux réseaux locaux
distants par une liaison satellitaire via la technologie V-SAT.

3. OBBJECTIF

Notre mémoire a pour objectif de présenter les concepts et les éléments


clés dans l’appréhension des technologies satellitaires et plus
particulièrement la technologie V-SAT pour interconnecter l’ISTA/KIN
et l’ISTIA/MBM.

4. CHOIX DU SUJET

Nous avons portés notre choix sur ce sujet parce que c’est l’une des
solutions innovantes de la technologie qui facilite la communication à
longue distance en toute sureté.

5. METHODOLOGIE

La méthodologie est un ensemble de méthodes et techniques utilisées


pour élaborer un travail.

Sur ce, nous avons opté pour la technique documentaire qui consiste
à consulter les ouvrages ainsi que les revues possibles dans divers
bibliothèques. Sans toutefois oublier la consultation des sites internet
pour trouver les documents relatifs à notre sujet.
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Quant à la méthodologie, nous nous sommes basés sur la méthode
descriptive qui consiste à décrire de manière détaillée les réseaux LAN
ainsi que la technologie V-SAT afin de parvenir à faire comprendre
notre étude aux lecteurs.

6. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Outre l’introduction et la conclusion générales, notre travail est


subdivisé en quatre grands chapitres à savoir :

 Le premier chapitre parlera des généralités sur les réseaux LAN.


 Le deuxième chapitre présentera la technologie V-SAT
 Au troisième chapitre nous présenterons nos sites à
interconnectés
 Et afin le quatrième et le dernier chapitre portera sur l’étude de
la faisabilité de l’interconnexion de deux réseaux LAN par V-
SAT.
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CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES RESEAUX LAN
LOCAL AREA NETWORK

I.1. INTRODUCTION

De manière brève : un réseau LAN est un type des réseaux


informatiques qui est destiné juste pour une circonscription bien
définie. D’où le nom de Local Area Network (LAN) ou réseau local.

Dans ce premier chapitre de notre mémoire, nous parlerons de


généralités sur les réseaux Lan (local Area Network).

En partant de la définition, et en passant par la description des


différents caractéristiques de ce type de réseau jusqu’aux principes
et techniques de sa mise en place.

Voilà en quelques mots ce qui constitue l’essentiel de ce premier


chapitre

I.2. DEFINITION DES CONCEPTS

1. RESEAU

C’est l’ensemble des personnes, équipements misent en interaction


pour un but et un objectif bien précis.

Ensemble des lignes, des voies de communication qui desservent une


même unité géographique.

2. RESEAUX INFORMATIQUES

C’est l’ensemble des équipements ou outils informatiques


interconnectés pour échanger et partager les informations et les
données.

I.3. TYPES DES RESEAUX INFORMATIQUES

Classifier les types des réseaux informatiques, dépend de différents


paramètres :
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A. DU POINT DE VUE DISTANCE

Nous avons trois grands types des réseaux informatiques à savoir :

 Le réseau LAN (local Area Network) : un réseau local intra


entreprise permettant l’échange de données et le partage
des ressources.

 Réseau MAN (Métropolitan Area Network): réseau


Métropolitain qui permet la connexion de plusieurs sites
à l’échelle d’une ville.

 Réseau WAN (Wide Area Network) : réseau à l’échelle d’un


pays, généralement celui des opérateurs de
télécommunication

NB : dans d’autres livres on vous parlera du réseau PAN (personnel


Area network) qui est un réseau personnel.

B. DU POINT DE VUE TOPOLOGIE

 Bus (ex : Ethernet)


 Anneau (ex : Token Ring)
 Etoile (ex : switched ethernet)
 Arbre (ex : ethernet 10 base T)
 Maillé (ex : internet IP, ATM)

En ce qui nous concerne pour ce travail, nous tablerons beaucoup


plus sur les réseaux LAN (Local Area Network) puisque c’est l’une des
matières clés de notre sujet de ce mémoire.

I.4. RESEAUX LAN (LOCAL AREA NETWORK)

Comme nous l’avons déjà bien signifié précédemment un LAN est un


type des réseaux informatiques utilisé au sein d’un même locale.

Pour assurer la communication entre leurs équipements


informatiques, les entreprises installent des réseaux locaux, souvent
désignés par les abréviations RLE (réseau local d’entreprise) ou LAN
(local area network)
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Les réseaux permettent d’interconnecter de manière relativement
simple les différents équipements (micro-ordinateurs, imprimantes,
station de travail d’un système client/serveur. Etc…)

Il existe une grande variété de réseaux locaux qui se distinguent par


leurs structures, leurs protocoles d’accès, leurs supports de
transmissions et leurs performances.

I.4.1. BUT ET OBJECTIFS DE CE TYPE DE RESEAU

Son but est de permettre l’interconnexion des agents du même local


pour échanger et partager les informations de l’entreprise.

Les objectifs poursuivies en mettant en place ce genre de réseau sont


d’abord de diminuer la mobilité ou le déplacement des agents au sein
de l’entreprise, en suite assurer la sécurité des informations et
données de la boite, en fin concourir au développement de
l’entreprise en s’adaptant aux nouvelles technologies de l’information
et de la communication.

I.4.2. PRINCIPALES CONTRAINTES D’UN RESEAUX LAN


 Coût supplémentaire plus ou moins élevé à prévoir selon
le système choisi (matériel, logiciel et se mise à jour
périodique, formation, maintenance).

 Installation et configuration plus ou moins longues,


parfois complexes avec certains systèmes, et qui
suspendront temporairement l’activité de tous.

 Réorganisation totale de la structure arborescente des


répertoires et, presque toujours, réinstallation des logiciels
(versions réseaux nécessaires).

 Les machines qui partagent leurs ressources doivent


impérativement être sous tension avant les autres et
toujours en service, ainsi que ces mêmes ressources.
 Impressions qui peuvent être plus lentes qu’en direct,
ainsi que les accès aux différentes ressources, dès lors que
le nombre d’utilisateurs est élevé (montée en charge du
réseau).

 Politique rigoureuse concernant les risques de virus :


logiciel antivirus évolué et régulièrement mis à jours,
suppression des lecteurs de disquettes aux postes critiques,
etc.
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 Consommation de la mémoire sur chaque machine par les
fonctions « réseau ».

 Certains réseaux performants nécessitent un «


administrateur » à temps complet, disponible sur place ou
chez un prestataire de services prêt à intervenir rapidement.

 Enfin, il n’est plus possible de travailler n’importe


comment, dans son coin : il faut élaborer une organisation
globale du système (disques durs, imprimantes, …) et la
respecter scrupuleusement. Cela demandant un minimum
de discussion et de formation. La figure I.1 illustre un mini
réseau local (LAN)

Fig.I.1 : mini réseau LAN.

I.4.3. NORMALISATION OSI

La normalisation sert à un groupe des personnes de communiquer et


s’entendre par un seul langage commun afin d’éviter les différences
de dans la communication du groupe.

Dans ce même ordre d’idée, les nouvelles technologies de


l’information et de la communication exigent aussi une
normalisation des équipements utilisés pour la communication entre
les machines. Dans le cas échéant, nous présentons de manière
brève la normalisation OSI ou ISO.
OSI qui signifie Open système interconnections est un système de
normalisation créer depuis 1984. Cette norme S'intéresse aux
réseaux à commutations de paquets, elle se base sur le Modèle à 7
couches employé lors de la conception :
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I.4.3.1. COUCHE PHYSIQUE

La couche physique génère les signaux électriques, ce ne sont pas


directement des niveaux binaires, 0 ou 1, trop sensibles aux
perturbations parasites qui serviront de support aux flux de données
proprement dites et issues des couches supérieures (le tout est donc
codé). Ces signaux dépendent des caractéristiques propres de
l’adaptateur réseau. La couche physique traite de la même façon,
mais en sens inverse, les signaux électriques venant d’autres
machines, en les transmettant à la couche n°2 (après décodage). Son
niveau d’intelligence est rudimentaire, elle traite les bits logiques qui
la parcourent, sans comprendre leur organisation et/ou leur
signification.

I.4.3.2. COUCHE LIAISON

C’est au niveau de cette couche qu’est définie l’unité basique de


l’information qu’on appelle « trame » (c’est le véhicule qui va contenir
l’information). Comme pour toute transmission sérielle, elle
comprend des bits de données (bits utiles venant des couches
supérieures) encadrés par des bits techniques (dont l’adresse du
nœud destinataire). La composition et l’organisation d’une trame
(son format) varient totalement selon le standard (certains disent
l’architecture) du réseau (physique) choisi et, donc, de l’adaptateur
réseau utilisé on trouve même des trames différentes (variantes) dans
un même standard.

La couche liaison est responsable de l’acheminement sans erreur des


trames ; Elle effectue des contrôles et des corrections des erreurs de
transmission, la régulation du flux de données pour éviter de saturer
les équipements dont elle est très proche comme la couche n°1.

I.4.3.3. COUCHE RESEAU

Cette couche traite la partie « données utiles » contenue dans la «


trame ». Elle connaît l’adresse de tous les destinataires et choisit
l’itinéraire le plus approprié pour assurer leur acheminement, en
fonction de l’état du réseau, de certaines priorités, etc. Elle gère donc
l’adressage, le routage et le contrôle de flux.
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I.4.3.4. COUCHE TRANSPORT

Cette couche, peut être comparée à un centre de tri postal. Elle


segmente les données qui lui viennent de la couche précédente (n°5),
quand elles dépassent la taille des « buffers » mémoire utilisés, puis
prépare et contrôle le travail des « postiers » (couche n°3) à qui elle
confie ces données segmentées. Elle est capable de multiplier les
voies d’accès et corrige les erreurs de transport.

I.4.3.5. COUCHE SESSION

Cette couche est responsable de la gestion et de la sécurisation du


dialogue (noms d’utilisateurs, mots de passe, etc..) entre les divers
équipements, applications et utilisateurs en réseau. Elle assure la
reprise en cas d’incident. L’unité d’information de cette couche est la
« transaction ».

I.4.3.6. COUCHE PRESENTATION

La couche présentation convertit l’information purement électronique


(dite interne) pour lui faire adopter sa forme finale, celle que vont
comprendre les applications et les utilisateurs (syntaxe, sémantique,
cryptage, compression, conversion des caractères graphiques et
semi-graphiques, format des fichiers, etc..). Elle assure
éventuellement cryptage (sécurisation) et compression (réduction des
durées de transfert).

I.4.3.7. COUCHE APPLICATION

C’est l’interface entre l’utilisateur ou les applications et le réseau; elle


concerne donc, entre autres : messagerie, transfert de fichiers,
émulation de terminaux, partage de fichiers, etc.

Ce modèle de normalisation OSI harmonise le processus général de


communication en le découpant en sept couches fonctionnelles
structurées. Chaque couche du modèle OSI s’appuie sur l’ensemble
des services apportés par les couches inférieures mais n’a de contact
(ou dialogue) direct qu’avec la couche immédiatement inférieure (qui
lui offre ses services) et immédiatement supérieure (à qui elle offre
ses propres services) En résumé Le modèle de référence OSI
préconise le découpage de la communication en 7 couches. Chaque
couche a un rôle bien particulier et communique sur requête (sur
demande) de la couche supérieure en utilisant la couche inférieure
(sauf pour la couche physique 1).
Un exemple d'utilisation du modèle OSI est le protocole TCP/IP qui
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signifie TCP sur IP, TCP étant un protocole de niveau 4 (transport)
s'appuyant sur IP qui est un protocole de niveau 3 (réseau).Ainsi TCP
demande l'utilisation d'IP pour échanger des informations, et IP est
donc utilisé par TCP. La figure I.2 montre le traitement de la
communication entre deux machines à travers les 7 couches.

Fig.I.2 : communication entre deux machines à travers


les 7 couches

Aucun contact direct n’existe donc entre les couches homologues de


deux machines qui échangent des informations ; celles-ci transitent
toujours à travers l’ensemble des couches, de couche en couche, selon
des règles très précises appelées « protocoles ».

Ce cloisonnement et cette spécialisation des fonctions évitent d’aboutir


à un modèle qui serait figé ; les couches de même position étant
(théoriquement) interchangeables, on peut donc facilement s’adapter à
un nouveau standard matériel ou logiciel en développant une nouvelle
couche de remplacement, sans avoir pour cela à repenser toutes les
autres couches.

Dans la pratique, on ne peut pas dire que tous les systèmes respectent
strictement le modèle OSI (surtout à partir de la couche 3) ; dans
certains cas, des couches débordent sur d’autres couches, d’autres
sont escamotées et remplacées par une couche globale et parfaitement
monolithique, donc indissociable en sous-couches au modèle OSI.

D’autre part, toutes les couches développées pour occuper un même


niveau n’apportent pas forcément les mêmes services.
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I.5. SERVEURS ET STATIONS

Dans tous les réseaux, les machines qui peuvent mettre leurs
ressources physiques et logicielles à la disposition des autres sont
appelées « serveurs ».

Cette fonction exige un certain nombre de qualités spécifiques pour un


fonctionnement optimal. La figure I.3 illustre un serveur des stations.

Fig.I.3 : Serveur des stations.

Les autres machines reliées au réseau peuvent utiliser sans limitation


(hors cas de stations NT gérant des permissions locales) leurs
ressources propres dites « locales » comme n’importe quel poste de
travail individuel (monoposte) et les ressources des serveurs dites «
distantes » ou « réseau » qui leur auront été autorisées. Elles sont alors
les « stations clientes » des serveurs.

En théorie, on peut presque considérer que les périphériques des


serveurs sont directement et physiquement reliés à chacune des «
stations » de manière transparente pour les utilisateurs.

I.6. RESEAUX POSTE A POSTE (PEER TO PEER)

Dans un réseau à serveurs non dédiés, « poste à poste » ou encore «


égal à égal », toute machine est potentiellement aussi bien un
serveur pour les autres machines qu’une « station cliente »
Ce type de réseau est parfaitement adapté aux petits groupes de travail
et aux professions libérales en raison de son bas prix et de sa simplicité
d’utilisation. La figure I.4 démontre un réseau poste à poste.
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Fig.I.4 : Réseaux peer to peer.

I.6.1. PRINCIPAUX AVANTAGES DES RESEAUX POSTE A POSTE

 Les machines continuent de fonctionner comme avant, sans


grande modification, sous leur système d'exploitation originel.
On n'a pas besoin de prévoir des machines « gonflées » ou des
configurations spéciales.

 La plupart du temps (selon le réseau choisi) un technicien


spécialiste est inutile.

 Le coût de base est faible et les évolutions sont faciles et


économiques.

I.6.2. PRINCIPAUX INCONVENIENTS DES RESEAUX POSTE A


POSTE

 Les outils de gestion et de diagnostic livrés avec le système


sont généralement peu nombreux et peu puissants et il est
rare que des produits complémentaires soient proposés par
d'autres sociétés.

 Il n'y a que des outils individuels de détection antivirus :


rien ne contrôlant le trafic réseau proprement dit.

 Certains systèmes de sauvegarde très performants sont


exclus, ne disposant pas de drivers pour de tels réseaux.

 La sécurité ou les limitations d'accès par les utilisateurs


sont plus ou moins élevées selon le logiciel et, dans tous les
cas, nettement plus limitées qu'avec un réseau à serveur
dédié.
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 Lorsqu'on sollicite les ressources d'une machine, on peut


ralentir de manière importante le travail de son utilisateur,
surtout si on travaille avec de gros fichiers.

 On évitera donc que trop de fichiers ou de ressources à


solliciter soient situés sur une même machine en les
répartissant intelligemment ; attention, dans ce cas, il faut
prévoir que de nombreuses machines devront alors toujours
être sous tension.

 A cause des mêmes problèmes de ralentissement, le partage


d'applications ou l'exécution d'applications à distance (situées
sur une autre machine que la sienne) ne sont pas tellement
conseillés.

 En plus de la couche logicielle dite « redirecteur client » que


possède toute machine utilisant, par le réseau, les ressources
d'une ou plusieurs autres (qui sont alors « serveurs dédiés »
ou « poste à poste »), les machines « poste à poste » qui
partagent leurs ressources (elles sont donc à la fois «
stations clientes » Et « serveurs ») possèdent une couche
logicielle supplémentaire dite « redirecteur serveur » qui
consomme une mémoire non négligeable, cela pouvant être
un handicap pour les machines fonctionnant sous MSDOS.

 Impossibilité de gérer un sous-système disque à tolérance


de panne (RAID – Redundant Array of Inexpensive Disk).

 Les imprimantes ne peuvent (généralement) pas être


connectées directement sur le câblage réseau ; elles doivent
absolument être reliées à la sortie d'un PC.

 L'administration est rarement centralisée et on risque fort


d'avoir un ensemble de machines organisées selon les goûts
de chacun (donc ingérables) si des règles précises (telle unité
représente la machine d'untel sur toutes les machines, tel
répertoire sert à tel usage, etc.) ne sont pas adoptées et
respectées.

 La connexion avec d'autres réseaux de machines de la


même famille ou entre machines hétérogènes n'est pas
toujours possible.
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I.7. RESEAUX A SERVEURS DEDIES

Dans un réseau à serveurs dédiés, on distingue les « serveurs » et les


« stations clientes »
Hormis leur connectivité réseau, ces dernières restent des machines
classiques, comme celles que l’on aurait utilisées en absence de réseau
ou dans un réseau à serveur non dédié dit « poste à poste ».

Aucun utilisateur classique n’est physiquement installé sur les


serveurs sinon ces derniers ne seraient plus « dédiés » ! Les serveurs
ont alors seule fonction de servir les autres machines.

Ces serveurs ne sont pas des machines ordinaires que l’on aurait
simplement « gonflés », ils doivent être optimisés pour ce type de travail
: on soigne particulièrement les « entrée- sortie » (E/S ; In/Out, I/O
en anglais) ce qui nécessite des bus et des périphériques rapides et
un OS multitâche comme Windows NT, Linux, Unix, Netware,…

Ce type de réseau, qui rapproche la « micro-informatique » de la « mini


» ou des « grands systèmes » en « centralisant l’information », est très
performant et parfaitement adapté aux activités critiques, exigeantes
en sécurités de toute nature et à celles qui sont génératrices de
transferts de données intensifs (trafic important, car nombreux
utilisateurs) ou importants (gros fichiers) à travers le réseau.

En raison de sa complexité et de son coût global (sans oublier les


coûts cachés) nettement plus élevés à tous points de vue, il est le plus
souvent Inadapté (sauf activités lourdes) aux toutes petites structures
de deux ou trois machines ; c’est le type même de réseau que l’on
utilisera pour gérer l’ensemble du système d’information global de
l’entreprise. Dans certains cas, il est possible d’y rattacher des groupes
de travail en réseaux poste à poste. La figure I.5 présente un réseau au
serveur dédié.

De nombreux réseaux, petits ou moyens, ont un unique « serveur


dédié » il fait alors simultanément fonction, comme pour les réseaux «
poste à poste », de serveur de fichiers, de serveur d’impression et de
serveur de messagerie et/ou de Fax.

Dès que le nombre de machines connectées est élevé et que l’on prévoit
un trafic réseau important, il est préférable de spécialiser des serveurs,
tant pour éviter les goulots d’étranglement que les blocages
intempestifs du système (une impression ou une émission de
télécopie qui pose problème pourra totalement bloquer certains
serveurs).
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Ces serveurs spécialisés sont la plupart du temps des micro-


ordinateurs ou des stations de travail sur lesquels tournent en
exclusivité des utilitaires spécifiques, livrés avec le système
d’exploitation du serveur ou encore produits par une société tierce. La
figure I.5 illustre la spécialisation des serveurs.

Fig.I.5 : spécialisation des serveurs.

On dit souvent que ces réseaux travaillent en mode « client-serveur » ;


en vérité, si les applications sont bien situées sur le serveur, elles sont
le plus souvent exécutées (à distance) par les stations clientes, qui
doivent en avoir techniquement la capacité (même environnement
logiciel, mémoire, affichage, rapidité) : on travaille alors en mode «
serveur de fichiers ».

On peut véritablement parler de « client-serveur » lorsque les


applications, le plus souvent des bases de données haut de gamme
comme Sybase, Oracle, SQL server, Access sont exécutées par le
serveur lui-même, donc développées spécialement pour son système
d’exploitation propre et présentes dans sa mémoire (qui doit être
étendue en conséquence). On comprend bien la différence de rapidité
qui peut en résulter pour les« requête » effectuées par les utilisateurs.

Dans la pratique, on combine le mode « client-serveur » pur et dur et le


mode « serveur de fichiers » : l’application est bien exécutée sur le
serveur, mais de nombreuses opérations annexes ou techniques sont
réalisées par les stations clientes elles-mêmes afin de limiter la charge
processeur du serveur, limitant ainsi l’attente des utilisateurs (comme
ce pouvait être le cas sur les systèmes totalement centralisés, « minis »
et « grands systèmes »).
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I.7.1. Principaux avantages des réseaux à serveur dédie

 Les disques durs utilisés (par les serveurs) sont le plus


souvent en technologie SCSI cela permet un chaînage de
façon à n’avoir virtuellement qu’une seule unité et le support
des sous-systèmes à tolérance de panne (RAID) courants.

 Les outils de gestion et de diagnostic disponibles sur le


marché sont très nombreux et très évolués.

 De nombreuses « passerelles » sont disponibles pour


communiquer avec les autres réseaux, en local ou de façon
distante, et des « clients » (logiciels pour qu’une machine
devienne une station cliente) sont disponibles pour la plupart
des systèmes d’exploitation.

 Des « antivirus dédiés réseau » et des « systèmes de


sauvegarde centralisés » très évolués sont proposés par de
nombreuses sociétés.

 Les performances globales sont très supérieures à celle des


réseaux « poste à poste ». Le goulot d’étranglement est
nettement moins marqué qu’avec les serveurs des réseaux «
poste à poste » (ralentissement lors de la montée en charge,
c’est-à-dire des augmentations de connexion et de trafic).

 Sécurités d’accès et de fonctionnement centralisées,


pouvant être absolues.

 Possibilité de spécialiser les serveurs, afin d’améliorer les


performances et la fiabilité.

 Possibilité de mettre en œuvre des imprimantes spéciales


réseau. Elles recevront et traiteront les données beaucoup
plus rapidement qu’à partir d’un port parallèle ou série et
pourront être installées n’importe où (au plus près des
utilisateurs), grâce à leur connexion directe sur le câble
réseau.
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 On n’a pas besoin de se préoccuper de maintenir sous
tension toutes les machines qui contiennent les données
utiles ou qui alimentent telle ou telle imprimante, comme avec
les réseaux « poste à poste ». Puisque les données sont
toujours situées uniquement sur le disque dur de chaque
station cliente ou sur les serveurs, il suffit que ces derniers
soient alimentés (dans la plupart des cas, ils sont sous
tension 24h/24h).

I.7.2. Principaux inconvénients des réseaux à serveur dédié

Quoique considérablement plus performant à tous points de vue, un


réseau à « serveurs dédiés » (ou « spécialisés ») est beaucoup plus cher
à l’achat, demande impérativement une alimentation de secours par
onduleur et profitera d’un système à tolérance de panne (RAID 1 au
minimum).

Il est aussi beaucoup plus complexe qu’un réseau « poste à poste »


et, de ce fait, surprend souvent par ses nombreux et importants coûts
visibles ou cachés on citera notamment :

 Sous-traitance des opérations d’installation, de


configuration, de modification et ajout, d’administration et de
maintenance (ces deux dernières réclament une présence
potentielle permanente) Si on veut réaliser ces tâches en
interne, il faudra procéder à des embauches de personnels
spécialisés réseau ou prévoir des formations nombreuses,
Longues, coûteuses et régulièrement répétées des «
Techniciens maison », à quoi il faudra ajouter des
abonnements aux supports techniques constructeur (car les
difficultés peuvent être nombreuses).

 Mises à jour des logiciels du réseau et de leurs extensions,


des antivirus et des sauvegardes.., payées le plus souvent en
fonction du nombre d’utilisateurs potentiels.
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I.8. CABLAGE

I.8.1. Définition

C’est le fait de mettre en liaison deux ou plusieurs machines au moyen


d’un câble destiné exclusivement au transport de données numériques
(donc à des courants faibles).

Les principaux véhicules de l’information entre machines reliées en


réseau local appartiennent à trois grandes familles de câbles :

a. CABLES BLINDES COAXIAUX

Les câbles électriques (cuivre) blindés coaxiaux ressemblent aux câbles


TV comme illustré sur la figure I.6.

ame
Isolant
Isolant
BLINDAGE

Fig.I.6 : câble électrique


BLINDAGE en cuivre

Malgré de bonnes qualités intrinsèques (notamment leur faible


sensibilité aux perturbations électromagnétiques ou parasites), ils
sont de moins en moins utilisés et laissent de plus en plus la main aux
paires torsadées.

b. CABLES PAIRES TORSADEES

Les câbles électriques (cuivre) à paires torsadées ressemblent très


fortement aux câbles téléphoniques. On notera que les torsadées
diminuent la sensibilité aux perturbations électromagnétiques, la
diaphonie (mélange de signaux entre paires) et l’atténuation du signal
tout au long du câble.

Il existe des versions blindées (STP) et non blindées (UTP).


Les câbles à paires torsadées sont actuellement, et de loin, les plus
employés, en raison de leur prix raisonnable, mais surtout à cause des
architectures physiques mises en œuvre avec ces câbles, celles-ci
s’adaptant nettement mieux aux câblages de groupes de travail et aux
pré-câblages d’immeubles de bureaux. La figure I.7. Montre une paire
torsadée.
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Blinda
ge
Isolant
Pair
es
Fig.I.7 : câble à paires torsadées.

c. CABLE FIBRES OPTIQUES

La fibre optique est un fil en verre ou en plastique très fin qui a la


propriété d’être un conducteur de la lumière et servant aussi dans la
transmission des données et de la lumière. Elle offre un débit
d’information nettement supérieur à celui des câbles coaxiaux et peut
servir de support à un réseau large bande par lequel transit aussi bien
la télévision, le téléphone, la visioconférence ou les données
informatiques. C’est aussi un media puissant et même l’un des plus
rapides pour le transfert des données numériques qui nous propose
plus de dix térabits par seconde sur une fibre et permettant évidement
de couvrir facilement les besoins de la bande passante des applications
du web comme la navigation et la téléphonie VOIP. La figure I.8
présente le câble à fibre optique.

Fig.I.8 : fibre optique

Les câbles à fibres optiques ont de nombreux avantages :

a) ils sont extrêmement rapides et peuvent transmettre une grande


quantité d’informations à la fois (bande passante élevée).

b) ils sont intrinsèquement insensibles à toute interférence


électromagnétique et n’en génèrent pas eux-mêmes.
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c) ils génèrent très peu d’atténuation sur le signal (Lumineux), ce
qui permet d’utiliser un segment unique de très grande longueur :
plus d’un kilomètre avec une émission multimode (diode
électroluminescente LED émettant dans le visible), plus de 10 km
avec une émission monomode (LED Laser infrarouge).

d) ils sont très peu encombrants et nettement plus légers que les
câbles en cuivre.

e) ils ne peuvent absolument pas générer la moindre étincelle, ce


qui les fait adopter d’office dans les environnements explosifs.

f) ils assurent intrinsèquement une meilleure confidentialité des


données (difficulté de réaliser une connexion pirate efficace).

Cependant, en raison de leur coût global élevé (adaptateur, câble,


installation, réglages délicats, contrôles, etc.), leur utilisation dans les
réseaux locaux standard est plutôt réservée aux « épines dorsales » («
backbones »), c’est-à-dire aux arrivées centrales ou générales
d’immeubles ou de gros services ou encore lorsqu’une bande passante
considérable est indispensable (multimédia, visiophonie, transmission
de très gros fichiers, etc.). Il faut impérativement sous-traiter leur mise
en œuvre auprès de spécialistes expérimentés et hyper-équipés en
appareillage de mesure, d’autant plus que les longueurs utilisées ne
permettent pas de trouver des câbles standards tout montés, comme
c’est souvent le cas avec les câbles électriques. La fige I.9 Présente une
interconnexion de deux réseaux LAN par la fibre optique.

Fig.I.9 : Schéma ultra-simplifié d’une épine dorsale en


fibre optique
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I.9. QUELQUES EQUIPEMENTS D’INTERCONNEXION

1. HUB
Les machines sont reliées individuellement aux entrées ou « port » d’un
concentrateur appelé « HUB » comme le montre la figure I.10.Le HUB
simule intérieurement le « bus ».

Fig.I.10 : Hub

Les trames envoyées à destination d’une machine sont en fait reçues


par toutes les machines même si elles sont seulement traitées par la
machine à qui elles sont destinées (principe du BUS).

De plus la bande passante théorique de 10 Mbits/s ou de 100 Mb/s


n’est disponible pour chaque machine mais partagée entre toutes les
autres, puisqu’une seule machine à la fois peut normalement émettre
et recevoir sur le réseau. La figure I.12. Illustre le Hub et sa gestion.

Si le Hub du réseau ne possède plus de port disponible, il est possible


alors de connecter un nouveau Hub avec l'ancien (chaînage de Hub).
En norme Ethernet, un maximum de 4 Hubs peut être installé de cette
façon et en Fast Ethernet, c'est un maximum de 2. Pour contourner
cette contrainte et augmenter la taille du réseau, il faut alors opter
pour des Hubs empilables : vous pouvez alors empiler plusieurs Hubs
pour augmenter le nombre total de ports, chaque pile de Hubs n'étant
vue que comme un seul Hub.

2. SWITCH

Avec les concentrateurs-commutateurs, que l’on appelle le plus


souvent Switched Hubs ou même tout simplement Switchs, les trames
envoyées à une machine particulière sont directement aiguillées vers la
machine destinatrice, en supprimant toute collision, la topologie
logique n’est donc plus le bus mais l’étoile. La figure I.11 présente un
switch.
22

Fig.I.11 : Switch

Le Switch scinde le réseau en autant de « sous-réseaux » qu'il a de


ports et crée des liens privilégiés entre chaque élément connecté. Grâce
à la fonction d'auto-apprentissage des adresses MAC, l'information
envoyée à travers le Switch est directement dirigée vers la machine de
destination.

De plus, chaque machine connectée à un port du Switch dispose d'une


bande passante dédiée. Les machines connectées à un Switch peuvent
travailler en full duplex c'est-à-dire qu'elles peuvent émettre et recevoir
en même temps.

Décongestion du réseau :

Les données sont envoyées d'un port à un autre sans interférer sur les
autres ports.

Augmentation de la bande passante :

Si le Switch fonctionne à 100Mbps, chaque port bénéficie d'une bande


passante de 100Mbps.

Accélération du transfert de données :

Le Switch permet des communications simultanées autant de fois que


le nombre de ports du Switch divisé par 2. Chaque port est full duplex,
ce qui permet d'émettre et de recevoir en même temps.

En réalité les machines ne sont pas interconnectées directement, elles


sont reliées individuellement aux entrées ou ports d’un concentrateur
appelé « Hub « » (il a besoin d’un secteur d’alimentation s), qui simule
intérieurement le bus. Dans les immeubles pré-câblés, il faut
préalablement passer par une prise murale et par une armoire de
23
brassage avant d’arriver aux Hubs. La figure I.12 illustre le câblage
d’un Hub.

Fig.I.12 : câblage d’un hub.

I.10. LES PROTOCOLES

Description formelle de règles et de conventions régissant la manière


dont les stations d’un réseau échangent des informations.

Le protocole est un élément déterminant. Il est couramment lié aux


couches 3 et 4 du modèle OSI (transport et réseau). Il segmente les
données en « paquets » qu’il place dans le champ « données » des
trames créées par les couches physiques. Il établit les relations entre
adresses logiques et physiques (MAC) de tous les destinataires, choisit
l’itinéraire le plus approprié pour assurer leur acheminement («
routage ») et corrige les erreurs de transmission.

Les principaux protocoles LAN les plus utilisés en micro-informatique


actuellement sont :

1. NetBEUI

L’histoire de NetBEUI commence par NetBIOS (NETwork Basic Input


Output System) ; ce dernier, qui fournit des services à divers niveaux
OSI, a été conçu originellement par IBM comme interface de
communication entre adaptateurs réseau et NOS.

NetBEUI (NetBIOS Extended User Interface) met en œuvre ses services


de niveau réseau-transport (couches n°3 et n°4) et descend aussi vers
les couches basses. Les services de niveau Session de NetBIOS
constituent un standard de fait comme points d’entrée des applications
réseau et sont soit directement utilisés soit émulés.
24
NetBEUI est d’une mise en œuvre simple (il se configure et se règle
tout seul), il occupe peu de place en mémoire, son contrôle de débit et
ses paramètres d’ajustage sont puissants, sa détection d’erreur est
excellente

Cependant, il présente quelques inconvénients. Il n’a aucune idée de


ce qu’est une adresse logique ou réseau (notion de routage absente
de la couche n°3) et fait se reconnaître les nœuds du réseau en
faisant appel à des services de couche 5 (Session) - il ne s’agit alors
plus d’adresses réseau, mais de noms réseau -, ce qui ne facilite pas
l’interconnexion inter réseau. Il a été conçu et optimisé pour les
réseaux purement locaux (LAN) et il est mal adapté aux réseaux WAN.
Enfin, il est essentiellement supporté par IBM et Microsoft qui le
proposent traditionnellement par défaut sur leurs NOS pour réseaux
locaux
2. IPX/SPX

IPX/SPX a été proposé en 1983 par la société Novell pour NetWare,


son système d’exploitation de réseau (NOS) ; il est dérivé du protocole
XNS (Xerox Network System), conçu à la base pour les réseaux de
minis de la société Xerox. IPX (Internetworking Packet eXchange)
occupe la couche OSI n°3, tandis que SPX (Séquence Packet
lnterchange) occupe la couche n°4.

IPX/SPX est d’une mise en oeuvre assez simple (il se configure et se


règle tout seul). Il sait ce qu’est une adresse logique ou réseau (il est
dit « routable »), ce qui facilite l’interconnexion inter réseau. Il est plus
performant en fonctionnement local LAN que TCP/IP et occupe très
peu de place en mémoire, notamment sur les stations clientes utilisant
MS-DOS.

Il est essentiellement utilisé par les produits Net Ware et compatibles


qui ne proposent pas NetBEUI.
25
3. TCP/IP

TCP/IP (Transmission Control Protocol / Internet Protocol) est un


ensemble de protocoles, développés au début des années 70 par le
département américain de la défense afin de permettre l’interconnexion
en réseau local de machines hétérogènes. Etant antérieur au modèle
OSI (comme les architectures SNA d’IBM, DSA de Bull, etc.), il n’est
pas tout à fait conforme à ce dernier, notamment concernant le respect
des couches et les en-têtes techniques des paquets. En simplifiant, on
peut dire qu’IP occupe la couche n°3 et que TCP occupe la couche n°4
et déborde sur la couche n°5.

En fait, TCP/IP n’est pas qu’un protocole réseau-transport, c’est toute


une architecture (souvent opposée à OSI) qui couvre des couches les
plus basses aux couches les plus hautes, supporte et inclut des
applications typiquement TCP/IP (messagerie Mail, transfert de fichier
FTP, gestion de terminal virtuel Telnet, partage de fichiers NFS,
administration distante des matériels SNMP, etc.) livrées ou non selon
les implémentations.

Aujourd’hui, les couches TCP/IP appartiennent au noyau UNIX et sont


donc standard sur les machines qui tournent sur cette famille de
systèmes d’exploitation (OS). De plus en plus de plates-formes
proposent désormais une implémentation TCP/IP, en standard
(gratuite) ou en option (payante).

TCP/IP n’est pas un protocole propriétaire (il est indépendant de tout


constructeur ou éditeur), ses spécifications sont publiques et ses
sources logicielles sont quasi gratuites; il est devenu un véritable
standard de fait vers lequel tous les constructeurs et éditeurs se
tournent.

Il est reconnu comme le meilleur moyen actuel d’interconnecter des


machines hétérogènes en LAN comme en WAN. On notera que c’est
également le protocole du réseau mondial Internet, dont le nombre
d’abonnés a suivi une progression spectaculaire ces dernières années.

TCP/IP n’a pas que des avantages. Sa configuration n’est pas


automatique Le technicien est obligé de définir, manuellement et
individuellement sur chaque machine,

Une adresse IP (donc logique/réseau et non physique/MAC) qui devra


impérativement être unique sur tout le réseau (LAN ou WAN), ainsi
que divers paramètres techniques complémentaires, ce qui est
laborieux dès que le réseau a quelque importance.
26
Les autres protocoles cités précédemment gèrent les adresses (ou
noms pour NetBEUI) de manière dynamique, en attribuant celles-ci
dès qu’un nœud se met à parler. On notera que la capacité de codage
des adresses IP est actuellement limitée à 32 bits (forme:
xxx.xxx.xxx.xxx), ce qui peut se révéler une limite insupportable pour
les très grands réseaux comme Internet. Enfin, avec TCP/IP, le fait de
passer d’Ethernet 10 Mb/s à 100 Mb/s ne multiplie pas par dix les
performances (à cause de TCP).

Microsoft a intégré, dans son Windows NT Server, un service qui rend


le paramétrage dynamique et complètement automatique ; il s’agit de
Microsoft DHCP (Dynamic Host Configuration Protocol). Si un poste
client (station cliente) est retiré du réseau (ce qui est souvent le cas
avec les portables), son adresse IP est automatiquement libérée pour
une nouvelle machine qui se connecterait ;

Le service DHCP attribuera au poste nomade une nouvelle adresse lors


d’une reconnexion ultérieure. DHCP n’est pas la propriété de
Microsoft, c’est une spécification issue de l’IETF (Internet Task Force)
qui l’a définie pour faciliter l’administration de TCP/IP sur un WAN.
Sans DHCP, il faut connaître l’adresse réseau d’un nœud pour s’y
connecter. De plus, Microsoft propose WINS (Windows internet Name
Services), qui permet sous TCP/IP d’attribuer des noms NetBIOS
plutôt que des adresses logiques (en fait, il établit la correspondance
entre les deux), ce qui est beaucoup moins abstrait.

4. AppleTalk

AppleTalk est un protocole réseau spécifique et intrinsèque aux


machines Apple. Conçu originellement pour fonctionner exclusivement
sur le réseau physique LocalTalk d’Apple (réseau propriétaire intégré à
toute machine Macintosh, comme AppleTalk, très simple à mettre en
oeuvre mais limité à 230 Kb/s et à 32 noeuds physiques), il a été
adapté sur les bases physiques Ethernet (avec pour nom EtherTalk).

En ajoutant le protocole AppleTalk à un serveur PC-intel fonctionnant


sur une base physique Ethernet, on va lui permettre de parler le même
protocole que les Macintosh.
27
Cependant, pour que des partages de ressources et d’applications
soient possibles et pour qu’on reconnaisse les noms de fichiers
Macintosh, il faut que le NOS du serveur dispose de services
spécifiques à l’environnement d’Apple (l’ajout d’AppleTalk seul ne suffit
pas). On notera qu’il est aussi possible d’ajouter TCP/IP, récemment
fourni en standard par Apple, aux machines Macintosh.

I.11. CONCLUSION

Dans ce premier chapitre nous avons parlé généralement sur le réseau


LAN. Mais comme le LAN n’est qu’une partie du réseau informatique
nous avons également parlés de manière brève sur les réseaux
informatiques. Et par définition nous avons définis les réseaux
informatiques comme un ensemble d’équipements ou outils
informatiques interconnectés pour échanger et partager les
informations et les données. Et pour le réseau local LAN nous avons
démontrés que c’est un type des réseaux informatiques utilisé au sein
d’un même locale. Nous avons également présenté divers équipements
pour la mise en place de ce genre de réseau.

Le chapitre suivant parlera de la technologie V-SAT.


28
CHAP II. PRESENTATION DE LA TECHNOLOGIE V-SAT

II.1. INTRODUCTION

Dans ce chapitre nous parlerons de la technologie V-SAT, en


commençant par donner quelques notions sur les satellites, les
applications de la technologie, les inconvénients ainsi que les
avantages de cette technologie. Ce chapitre a donc pour vocation de
présenter les concepts et les éléments clés dans l’appréhension des
technologies satellites et plus particulièrement la technologie VSAT.

Voilà de manière brève, ce qui fera l’essentiel de notre deuxième


chapitre de ce mémoire.

II.2. LES SATELITES

II.2.1. HISTORICITE

La conquête de l’espace est une passion qui a depuis longtemps


fasciné l’esprit des savants. Par contre l’idée de placer un objet en
orbite autour de la terre a commencé à germer seulement au début de
ce siècle. Il a fallu attendre 1945 pour que le concept de satellite voie le
jour. C’est le britannique Arthur C. Clarke qui introduit le premier, le
concept de communication par satellite.

Le 4 octobre 1957, l’Union Soviétique lance le premier satellite


artificiel : Spoutnik 1 (figure 1). Ce satellite était une simple sphère
métallique d’un diamètre de 58 cm équipée d’un simple émetteur
radio. La figure II.1 présente un satellite.

Fig.II.1 : le satellite
29
II.2.1.1. L’évolution des satellites

Les premiers satellites furent d’abord passifs ; ils se contentaient


simplement de réfléchir les signaux émis par les stations terrestres.
L’inconvénient majeur était que ces signaux étaient diffusés dans
toutes les directions et pouvaient donc être captés dans n’importe
quelle partie du monde. De plus, il fallait être équipé de grandes
antennes au sol pour pouvoir disposer d’une grande puissance
d’émission et de réception. En 1960, les Américains mettent en orbite
leur premier satellite en mode passif : Echo 1 (figure 2). Ce satellite
était un ballon de plastique aluminé de 30 mètres de diamètre.
Les deuxièmes types de satellite furent ensuite actifs. C'est-à-dire
qu’ils possédaient leur propre système de réception et d’émission. Le
premier satellite actif, Telstar 1 (figure 3), fut américain. Mis en orbite
deux ans après Echo 1, ce satellite disposait d’un enregistreur à bande
qui enregistrait les données lors de son passage au-dessus d’une
station émettrice. Ensuite, il les diffusait lorsqu’il se situait au-dessus
d’une station réceptrice. L’exploitation commerciale de ce type de
satellite ne commença qu’en 1965.

II.2.1.2. Les satellites commerciaux

Pour contrer le frein que représentait le coût de cette technologie à


l’époque, INTELSAT vu le jour en 1964. Cette société était une
coopération entre états. Elle conquit les deux tiers des
communications intercontinentales et divisa par huit le coût de
location de la capacité de transmission embarquée sur un satellite.

Mais il a fallu attendre les années 80, pour assister au « boum des
satellites commerciaux ». Cette explosion a pu se faire grâce à la
déréglementation de ce secteur. Le détonateur a pour nom Livre vert
sur les communications par satellites. Ce texte proposa des mesures
de libéralisation du secteur terrestre sous réserve de procédure
d’homologation et le libre accès au secteur spatial sous réserve de
licence.

Aujourd’hui, il y a dans le ciel plus d’une centaine de satellites qui


diffusent constamment de la téléphonie, de la télévision, des data… Ce
nombre commence à poser certains problèmes au niveau des bandes
de fréquences utilisées qui commencent à être quelque peu saturées.
30
II.2.2. Définition

Un satellite de télécommunication peut être considéré comme une


sorte de relais hertzien. En effet, il ne s’occupe pas de la
compréhension des données : ce n’est qu’un simple miroir. Son rôle est
de régénérer le signal qu’il a reçu et de le retransmettre amplifié en
fréquence à la station réceptrice. Le satellite offre également une
capacité de diffusion, c'est-à-dire qu’il peut retransmettre les signaux
captés depuis la terre vers plusieurs stations. La démarche inverse
peut également être effectuée ; il peut récolter des informations venant
de plusieurs stations différentes et les retransmettre vers une station
particulière. De plus, il est également possible d’établir des liaisons
directes entre satellites. Ce principe a d’ailleurs été utilisé dans le
projet Iridium développé par Motorola. La figure II.2 illustre un satellite
de télécommunication.

Fig.II.2 : satellite de télécommunication.

Donc pour résumer on peut dire qu’un satellite est un élément spatial
qui a pour rôle de produire ou relayer des données vers différents
récepteurs terrestres.

L’avantage évident présenté par les solutions satellites est que les
stations terrestres ne dépendent plus des infrastructures terrestres
existantes à travers le monde et donc peuvent être mobiles.

Par ailleurs les transmissions satellites permettent de mettre en œuvre


aisément (à comparer avec les structures câblées) les principes de
diffusion. En effet il est possible de diffuser facilement et de façon
économique (en bande) depuis un satellite la même information à de
nombreuses stations ou à l’inverse relayer depuis un satellite la
synthèse de multiples sources terrestres ou spatiales.
31
II.2.3. Les Orbites

Les satellites utilisent la force gravitationnelle de notre planète afin de


se maintenir à une position et à une distance déterminée de la terre. Il
est ainsi possible définir à tout moment quelles sont les
caractéristiques du satellite pour établir des transmissions. Nous
allons voir dans cette partie quelles sont les types d’orbites utilisées et
comment celles-ci fixent certaines limites ou contraintes dans les
transmissions ou les équipements.

II.2.3.1. L’orbite géostationnaire

L’orbite géostationnaire est sans aucun doute l’orbite la plus répandue


aujourd’hui, car le satellite se déplace en même temps que la terre ; il
fait donc le tour de la terre en 24h (durée qui correspond au temps de
rotation de la terre) et paraît donc immobile dans le ciel. Dans cette
orbite, le satellite est placé à 35 786 Km d’altitude et peut couvrir une
large calotte d’une superficie qui peut atteindre un hémisphère.

L’avantage que ces satellites ont, c’est que l’on peut utiliser des
antennes fixes au sol. Ils présentent cependant l’inconvénient d’être
situés bas sur l’horizon lorsqu’ils couvrent des zones éloignées se
rapprochant des pôles : les signaux à transmettre parcourant une plus
grande distance, subissent des atténuations plus importantes, et
mettent plus de temps à arriver sur terre (un quart de seconde en
plus).

II.2.3.2. Orbite circulaire polaire

Comme leur nom l’indique, ces satellites passent au-dessus des deux
pôles, et peuvent au bout d’un certain temps couvrir toute la surface
du globe. Leur domaine d’application se situe surtout dans
l’observation ou la communication différée. Le satellite d’observation
français Spot, situé à 800 km d’altitude, permet de couvrir toute la
surface du globe en 21 jours.

II.2.3.3. Orbite circulaire inclinée

Ce type de satellite ne permet pas de couvrir en totalité toute la


surface du globe, puisque la plus haute latitude desservie correspond
à l’inclinaison du plan orbital. Le projet GlobalStar, réunissant les
entreprises France Télécom, Alcatel, Qualcomm et Laural, a lancé 48
satellites en orbite circulaire inclinée à 50° par rapport à l’équateur,
dans le but d’assurer des communications mobiles (à l’usage de
personnes en déplacement) depuis l’essentiel de la surface terrestre.
32
La puissance des antennes omnidirectionnelles des mobiles étant
limitée (de l’ordre de 1 W), il faut donc jouer sur la capacité des
antennes des satellites. Comme plus un satellite est éloigné de la
Terre, plus grande doit être son antenne, les satellites du projet
GlobalStar ont donc été placés sur des orbites basses.

II.2.3.4. Orbites elliptiques

Ces satellites en orbite elliptique ont une vitesse très variable en


fonction de l’endroit où ils se placent sur l’ellipse. Ils n’occupent donc
pas une position fixe par rapport à la terre, ce qui suppose d’utiliser
des antennes terrestres mobiles pour suivre ces satellites,
contrairement aux satellites géostationnaires. Par contre, ils possèdent
l’avantage de pouvoir desservir plus aisément des zones éloignées de
l’équateur sous un angle assez élevé, ce qui implique que les signaux à
transmettre traversent une couche atmosphérique plus étroite.

Ce type de satellite est utilisé depuis 1967 par le système Molnya qui
assure des télécommunications pour la Sibérie. Son orbite est inclinée
de 63° par rapport au plan équatorial, de telle sorte que sa partie lente,
correspondant aux deux tiers de sa période de 12 heures, se situe à la
quasi-verticale du territoire sibérien : durant cette partie lente, les
signaux parcourent ainsi une distance plus petite que celle relative à
un satellite proche de la ligne d’horizon. Grâce à ce système, la Sibérie
reçoit une couverture permanente au moyen de trois satellites
correctement synchronisés.

II.2.3.5. Les Bandes de fréquences

Pour éviter un chaos total dans le ciel, une réglementation


internationale spécifique et stricte a été mise en place par l’Union
Internationale des Télécommunications (UIT-T) concernant la
répartition des fréquences; elle fait partie intégrante du règlement
international des radiocommunications. Cette réglementation définit
notamment la position orbitale des satellites et les bandes de
fréquences qu’ils doivent utiliser et respecter. Plusieurs types de
services de communications par satellites sont définis dans la
réglementation : le service fixe par satellite (SFS), le service mobile par
satellite (SMS), qui comporte un service mobile terrestre et un service
mobile maritime, le service de radiodiffusion par satellite (SRS). Le
tableau II.1 explique la répartition des fréquences dans la région.
33
Tableau I : Fréquences des services satellites dans la région
1(Europe, Afrique et Asie du Nord)

SERVICE BANDE SENS LARGEUR DE GAMME

fixes par satellite C 6/4 GHZ 1100Mhz

X 8/7 GHZ 500Mhz

Ku 14/11 GHZ 1000Mhz

Ku 14/12 250 Mhz

Ka 30/20 GHZ 2500 Mhz

Mobiles par satellite L 1,6/1,5 GHZ 29 Mhz

Radio diffusion par K 17/12 GHZ 800 Mhz


satellite

Il existe aussi une répartition géographique en 3 régions à savoir :

• la région 1 (Europe, Afrique, Moyen-Orient et l’Union


Soviétique). La liste des satellites disponibles dans cette
zone est consultable en annexes (Voir en Annexes : « Les
satellites en Europe, Africa & Middle East »).

• la région 2 (Asie, Océanie)

• la région 3 (Amérique)

La première bande à être utilisé par les satellites commerciaux pour


les services SFS, fut la bande C. Elle est aujourd’hui fortement
encombrée. Cette bande est divisée en deux sous bandes ; la plus
basse, pour les flux descendants (satellite/terre) et la plus haute, pour
les flux montants (terre/satellite). Dans le cas d’une communication
full duplex, il est nécessaire de disposer de deux canaux par connexion
dans chaque plage de fréquences. Cette bande est surtout utilisée par
les opérateurs pour leurs liaisons intercontinentales.

La bande Ku : plus récemment utilisée, donc pas encore encombrée,


est surtout utilisée pour les SFS et exclusivement pour les SRS dans
les bandes 12/11 GHz. Le désavantage de cette bande est qu’elle est
très sensible aux orages ; L’eau de pluie absorbe les signaux. Par
contre cette bande, est peu sensible aux parasites urbains et est donc
préconisée pour l’utilisation des VSAT.
34
La bande Ka : permet l’utilisation d’antennes encore plus petites, les
USAT. Cette bande est surtout utilisée par les terminaux mobiles de
type GSM.

La bande L : est principalement destinée aux satellites en orbite basse.


Les bandes de fréquences de la bande L ont été définies par la
conférence mondiale (CAMR) de 1992 pour le service mobile par
satellite.

La bande X : est réservée aux applications militaires.

II.2.3.6. La gestion de la bande passante (hand over)

Pour diffuser les données, qu’elles soient numériques ou analogiques,


les stations terrestres accèdent aux satellites par l’intermédiaire de
fréquences spécifiques. En effet l’acquisition d’un support de
transmission satellite est en fait la location d’une bande de fréquences
qui sera consacrée et partagées par les différentes stations de ce
réseau satellite.

Sans politique d’accès pour accéder au support, les signaux transmis


par une station se confondraient avec d’autres signaux provenant de
stations différentes. Les signaux reçus seraient alors
incompréhensibles et impossibles à décoder ; cela entraînerait leur
perte et il serait nécessaire de les retransmettre. De plus, il n’est pas
envisageable d’allouer un canal pour chaque station ; ce système serait
beaucoup trop coûteux. La mise en place d’une politique d’accès aux
canaux satellites a donc été réalisée pour dans un premier temps,
permettre à plusieurs stations d’accéder à un même canal de
transmission, et dans un deuxième temps, pour avoir une exploitation
maximale des transpondeurs du satellite tout en garantissant qu’il y
ait le moins de collisions possibles. (Il est à garder à l’esprit qu’une
solution satellite demande un fort investissement, ce médium doit
donc être optimisé au maximum).
35
Ce partage de la bande passante est aussi soumis à certaines
prérogatives liées aux applications, aux particularités intrinsèques des
types des satellites et à leur nombre. Le cas le plus simple est celui du
satellite géostationnaire seul .En effet le partage de la bande est réalisé
ici de façon unique et les calculs pour la répartition des canaux ne
tient pas en compte les baisses de puissances dues aux déplacements
du satellite par rapport aux stations. En effet une station utilisera
toujours le même satellite et son antenne aura une position fixe.

A contrario lorsque l’on utilise plusieurs satellites ou lorsque ceux-ci


sont mobiles il faut intégrer les positions des stations par rapports aux
différents satellites pour attribuer les canaux de manière optimale.

Ce basculement de canal intra satellite ou inter satellites s’appelle le


hand over, sa gestion est déterminante dans l’utilisation d’une solution
satellite. Nous allons présenter brièvement ces concepts.

Le hand over intra satellite : Il correspond à une réattribution de canal


pour une ou plusieurs stations au sein du même satellite. Cela est
réalisé pour optimiser les échanges lorsqu’un canal est peu utilisé ou
très perturbé par exemple, cette technique peut aussi être utilisée pour
la répartition de charge.

Le hand over inter satellite : Cette situation est directement liée à la


mobilité du satellite ou des stations.

Le changement de canal pour la ou les stations est effectué dans ce


cas lorsqu’une transmission est basculée sur un autre satellite.

Pour réaliser ces attributions de canaux on peut distinguer plusieurs


approches :

Le Soft Hand over : « mou » dans ce cas le basculement d’un premier


canal vers un second (sur le même satellite ou non) passe par un état
de transition où la transmission est maintenue sur les deux canaux
avant de se fixer sur le nouveau. Le Hard hand over (« dur ») quant à
lui fait basculer instantanément la transmission d’un canal à l’autre.
Ces techniques dépendent des contraintes de temps et d’intégrité de
nos besoins.

Une autre approche permet d’anticiper les basculements (en


définissant des zones ou des seuils critiques) ou de réserver des
canaux pour gérer ce hand over.
36
II.3. Présentation de la technologie VSAT

Il faut savoir que le VSAT n'est pas une technologie normalisée mais
plutôt un concept. En effet, chaque constructeur a sa propre manière
d'implémenter le système. Même si tous les systèmes fonctionnent sur
le même principe, la plupart des détails techniques et des définitions
de protocoles utilisés sont bien gardés par chaque constructeur.

II.3.1. Organisation du système satellite

Le VSAT est un système qui repose sur le principe d'un site principal
(le hub) et d'une multitude de points distants (les stations VSAT). Le
hub est le point le plus important du réseau, c'est par lui que transite
toutes les données qui circulent sur le réseau. De par son importance,
sa structure est conséquente: une antenne entre 5 et 7 mètres de
diamètre, plusieurs baies remplies d'appareils et un prix unitaire
d'environ 1 million d'euros. C'est aussi lui qui gère tous les accès à la
bande passante (voir paragraphe suivant).

Les stations VSAT permettent de connecter un ensemble de ressources


au réseau. Dans la mesure où tout est géré par le hub, les points
distants ne prennent aucune décision sur le réseau ce qui a permis de
réaliser des matériels relativement petits et surtout peu coûteux. Dans
la plupart des cas, une antenne d'environ 1 mètre permet d'assurer un
débit de plusieurs centaines de Kb/s. Une station VSAT n'est donc pas
un investissement important et l'implantation d'un nouveau point
dans le réseau ne demande quasiment aucune modification du réseau
existant. Ainsi une nouvelle station peut être implantée en quelques
heures et ne nécessite pas de gros moyens. (Il suffit d'un technicien
spécialisé). La figure II.3 montre une station V-SAT.

Fig.II.3 : station V-SAT.


37
II.3.2. Gestion de la bande passante

Dans le cas des liaisons par satellites, la gestion de la bande passante


est un élément très important car ce média est encore relativement
cher. Si l'on loue un segment de 2 Mhz et que l'on se rend compte
qu'en moyenne on ne consomme que 1 Mhz et bien on gaspille de la
bande et par conséquent, on perd de l'argent. Certains types de
liaisons comme les liaisons points à points sont des systèmes où l'on
ne peut gérer la bande correctement. Mais ce n'est pas le cas du VSAT.
Comme seul le point central gère l'accès au segment satellite, il est
capable d'optimiser la gestion de la bande par un système de double
multiplexage temporel et fréquentiel. Il y a huit canaux pour un
segment spatial, Le dernier canal est un canal de signalisation qui
permet aux stations de demander un canal un hub pour envoyer des
données et qui permet un hub de dire aux stations sur quel canal
écouter pour recevoir des données. La gestion de la bande est
propriétaire à chaque constructeur et chacun se garde bien de
présenter sa méthode pour l'optimisation de la bande.

Le principe global est le suivant: lorsqu'une station veut avoir accès à


une ressource, par exemple une requête sur une base de données se
trouvent sur le site central, elle envoie une requête au hub pour que
celui lui donne un canal pour envoyer les données. Et lorsque la base
renvoie la réponse, le hub envoie un message à la station pour lui dire
de prendre tel canal pour recevoir les données. Selon le débit définit,
un point peut avoir accès à plusieurs canaux en même temps
(multiplexage fréquentiel).

Comme on peut voir sur le schéma, un canal peut être partagé par
plusieurs stations (multiplexage temporel). Comme l'adresse de
destination figure dans le paquet, chaque station sait si les données
qu'elle reçoit lui sont destinées ou pas (comme avec un hub sur un
réseau Ethernet). Ce système permet ainsi une forte optimisation de la
bande passante ce qui réduit le coût du segment spatial à louer.

II.3.3. Les applications

VSAT est un système qui est prévu pour mettre en place des réseaux
de données. Mais depuis son apparition dans les années 80, des
améliorations ont été apportées au système et les constructeurs ont
réussi à augmenter considérablement le nombre d'applications
possible avec un réseau de ce type. Les terminaux VSAT possède des
Slots permettant d’accueillir des cartes de différentes natures:
38
– Cartes réseaux : X25, FR, ATM, Ethernet, …
– Cartes multimédia: Visioconférence, Streaming vidéo
– Cartes de communication: lignes analogiques, lignes
numériques, ports séries.

Grâce à toutes ces cartes, un réseau VSAT n'est plus seulement un


réseau de données, mais il peut devenir un réseau téléphonique, un
réseau de diffusion vidéo. Ces différentes technologies peuvent
fonctionner en même temps ce qui accroît encore la modularité du
système.

Voici un exemple possible de topologie VSAT utilisant différentes


fonctionnalités fournies par le système illustré ici sur la figure II.4.

Fig.II.4 : Topologie V-SAT

II.3.4. INTERET DE LA TECHNOLOGIE V-SAT

Mais dans la mesure où cette technologie a un prix relativement


élevée, elle est réservée aux grandes entreprises. Lorsqu'une entreprise
veut déployer un réseau, les premières questions qu'elle doit se poser
sont : combien de points à connecter et où se situe chacun des points.
Dans un pays comme la France, le réseau filaire est très développé,
par conséquent, le prix d'une liaison loué est relativement abordable.
Mais dans des pays qui ont une très grande superficie ou dans le
lequel le réseau filaire est peu développé, un système comme le VSAT
peut être une solution judicieuse car il n'y a la position géographique
n'a plus guère d'importance, il faut juste voir le ciel.
39
Le nombre de points à connecter et lui aussi un facteur déterminant
dans le choix de la technologie à utiliser. Avec un réseau de type
filaire, il doit y avoir une LS par point vers le site central. Si le réseau
comporte 200 points cela fait 200 routeurs pour connecter les LS au
site principal. Le choix est vite pris lorsqu'il y a 5000 points à
connecter.

En plus du réseau de données, le VSAT permet de mettre en place un


réseau téléphonique. Grâce à ce système, toutes les communications
internes à l'entreprise, quel que soit le lieu du site et vers n'importe
quel autre site deviennent presque gratuites puisque qu'elles sont
absorbées par le réseau VSAT.

II.3.5. Les avantages de la technologie VSAT

Le VSAT est un système qui permet de connectés 10 000 points


simultanément au réseau. Cette technologie permet aux grands
groupes de mettre en place un global intranet sur plusieurs continents
totalement privé sans avoir à traiter avec les opérateurs de chacun des
pays dans lequel le groupe est implanté.

L'évolutivité est aussi un des gros avantages de ce système. En effet,


connecter un nouveau point, ne demande pas de gros moyens
techniques et financiers. En moyenne, une station VSAT coûte dans
les 4 000 € et il ne faut pas plus de quelques heures à un technicien
pour mettre en place la connexion. Ce système permet

Également d'installer une station sur une unité mobile; une fois que le
modem VSAT est configuré, il faut juste pointer l'antenne dans la
bonne direction. Comme il déjà été dit, le hub est le point central de
tout le réseau, et en assure la gestion complète. Ceci permet donc de
gérer et superviser l'ensemble du réseau d'un seul et même point.

Dans la mesure où toutes les connexions sont du même type, on se


retrouve avec un réseau homogène. Ceci permet d'utiliser toujours le
même type de matériel et ainsi de n'avoir que peu de pièces de
rechange et d'être sûr d'avoir les bonnes pièces ce qui n'est
généralement pas le cas avec les réseaux filaires. Le fait d'utiliser un
satellite géostationnaire pour la couverture permet d'avoir une large
couverture (en moyenne presque un hémisphère). Ceci rend possible la
création rend réseaux global intranet à une échelle intercontinentale
très rapidement.
40

II.3.6. Les inconvénients

Le principal inconvénient du VSAT est son prix. En effet, le hub qui est
l'élément central du réseau impose un investissement de base
important: environ 1 M€.

Cette barrière financière relativement importante limite l'accès à la


technologie. En effet, actuellement seul de gros groupes peuvent
investir de telles sommes en un seul coup.

La couverture d'un satellite géostationnaire à quelques exceptions près


est fixe. Ceci veut dire que lorsqu'on a choisi un satellite, si une zone
où un point doit être connecté prochainement n'est pas couverte, elle
ne le sera jamais avec ce satellite. Alors que les réseaux filaires
évoluent régulièrement ce qui laisse possible l'expansion d'un réseau
dans des zones qui actuellement ne sont pas desservies.
Le fait que toutes les communications passent par le hub veut dire que
si le hub tombe en panne tout le réseau est paralysé et plus une
communication ne peut se faire. Pour pallier à cet inconvénient, le hub
a été conçu avec des matériels de spare pour que le système continue
à fonctionner même si un équipement tombe en panne.

II.4. CONCLUSION

Dans ce chapitre, il a été question de présenter la technologie V-SAT,


elle qui sera utiliser dans ce travail pour faire le pont entre deux
réseaux locaux (LAN) ; ceci étant, avant de faire la présentation même
de la technologie V-SAT, nous avons aussi parlé de manière brève sur
les notions des satellites, puisqu’on ne peut pas parler de la
technologie V-SAT sans pour autant évoquer le satellite.

Le satellite par définition est définit comme un simple relais Hertzien,


ou un réflecteur ou miroir pour les signaux, et La technologie VSAT
permet de mettre en place des réseaux multi technologies à très
grande échelle.

Le chapitre suivant fera une présentation brève sur nos deux sites
distants à interconnectés via la technologie V-SAT.
41

CHAP III : PRESENTATION DES SITES A INTERCONNECTES

III.1. INTRODUCTION

Dans ce 3e chapitre de notre mémoire, nous présenterons l’ISTA /KIN


et l’ISTA/ MBM , qui sont désignés ici comme nos deux sites a
interconnectés puisque nous avons déjà démontrés c’est quoi un
Réseau local LAN et que nous venons de parler sur la technologie V-
SAT qui sera utiliser comme pond entre les deux Réseaux LAN qui sont
construits pour des structures bien déterminés géographiquement,
Voilà pourquoi ce chapitre parle de la présentation de l’ISTA/KIN et
l’ISTA /MBM comme site a interconnecté. Sites dans lesquels, sont
installés les Réseaux LAN.

III.2. PRESENTATION DE L’ISTA /KIN

III.2.1. HISTORIQUE

L’Institut Supérieur de Techniques Appliquées (ISTA) est la fusion de


trois instituts créés après l’accession du pays (République
Démocratique du Congo, en sigle RDC) à l’indépendance. Il s’agit :

- Du Centre de Formation Météorologique (CFM), ouvert à


Binza dans la commune de Ngaliema en 1961.
- De l’Institut d’Aviation Civile (IAC) créé en 1964 dans la
commune de Barumbu.
- De l’Ecole Nationale de Poste et Télécommunication (ENPT)
fondée en 1966 dans la commune de la Gombe Lors du
changement de l’appellation de l’Université Nationale du Zaïre
en 1971, le groupement de ces trois instituts a donné
naissance à l’Institut de Météorologie, d’Aviation Civile et de
Télécommunication (ITMAT) selon l’article 51 de l’ordonnance
présidentielle n°71/75 du 06 août 1971. Sur proposition des
autorités académiques du Conseil Révolutionnaire de
l’Université Nationale de Zaïre, en CRU, l’ITMAT est devenu
l’Institut Supérieur de Techniques Appliquées en sigle ISTA
depuis 1973. L’ISTA a acquis son autonomie et sa
personnalité juridique par l’ordonnance présidentielle n°81 –
150 du 03 octobre 1981.
42
III.2.2. OBJECTIFS ET MISSIONS DE L’ETABLISSEMENT

III.2.2.1. Objectifs

L’exécutif municipal de Masina poursuit un bon nombre d’objectif


variable suivant la spécificité respective de chaque service municipale
tenant à leur domaine. Son fonctionnement s’articule autour des
objectifs généraux spécifiques, des ressources humaines, matérielles,
infrastructurelles, financières et du territoire de la commune.

III.2.2.2. Missions

L’ISTA a pour mission :

- De former des cadres spécialisés dans les domaines des sciences


et techniques appliquées ;

- D’organiser la recherche sur l’adaptation technique et


technologique nouvelle aux conditions de la RDC.

III.2.3. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE ET FONCTIONNEMENT

III.2.3.1 Structure générale

a) Organisation administrative

L’organisation administrative de l’ISTA est structurée de la


manière suivante :

 Le conseil de l’Institut ;
 Le comité de gestion ;
 Le Conseil de section.

b) Unités didactiques d’appui à l’enseignement

 Les laboratoires
 Les Ateliers
 Le Garage
 Centre Informatique
43
III.2.3.2. Fonctionnement

a) Organisation administrative

L’organisation administrative de l’ISTA est structurée de la


manière suivante :

 Le conseil de l’Institut : le conseil de l’institut est l’organe


suprême. Ses décisions sont imposables à tout le monde ;

 Le comité de gestion : il est composé de 4 membres :

- Le Directeur Général
- Le Secrétaire Général Académique
- Le Secrétaire Général Administratif
- L’Administrateur du Budget

 Le Conseil de section : (pour chaque section) composé de 5


membres dont :

- Un chef de section
- Deux chefs de section adjoints
- Un chargé de recherche et charger de l’enseignement
- Deux secrétaires académiques ainsi que deux enseignants

b) Unités didactiques d’appui à l’enseignement

 Les Ateliers : les Ateliers permettent aux étudiants de faire les


montages. L’ISTA Kinshasa dispose de 4 ateliers ;

 Les laboratoires : L’ISTA dispose de 11 laboratoires conçus pour


permettre aux étudiants de mettre en pratique les théories
acquises ;

 Le Garage : Le garage est conçu pour permettre la réparation des


automobiles ;

 Centre Informatique : le centre informatique de l’Institut


Supérieur de techniques Appliquées à pris naissance grâce au
projet universiTIC appuyé par la coopération belge.

En dehors de la mission cruciale d’informatiser l’ISTA dans tous


les domaines, le centre informatique avec le concours de la
coopération belge dans le cadre du projet UniversiTIC avait été
assigné les missions suivantes :
44
- Réaliser une liaison sans fil entre ISTA et CEDESURK pour
bénéficier des ressource du CEDESURK ;

- Créer un centre de maintenance dans le cadre du projet


UniversiTIC;

- Réaliser une plateforme pour le support de cours informatique ;

- Former les professeurs et les chercheurs à la recherche


documentaire ;

- Écrire un logiciel pour le système de gestion d’études ;

- Conception d’un site web ;

- Réalisation des applications pour le réseau intranet de l’ISTA ;

- Amener les utilisateurs à bien utiliser l’outil informatique pour


s’approprier du projet.

N.B : c’est dans le centre informatique de l’ISTA que sont logés les
différents serveurs pour l’administration du réseau de l’ISTA.
45

III.2.3.3. Organigramme générale de l’Institut Supérieur de Techniques Appliquées

La figure III.1 ci-dessous présente l’organigramme générale de l’Institut Supérieur des Techniques Appliquées

Conseil de l’institut
Cabinet du D.G

Comité de Gestion DCS Rel, Pub, Presse, Inform, Comm &


Coopération
Direction Générale DCS Audit Interne & Police Univ

Secrétaire Générale Académique Secrétaire générale Administratif Administrateur du Budget

1.5. DCS Académiques DCS Ressources humaines


DCS des Finances
DCS Section
DCS DCS Aff. Socio méd
DCS Budget contrôle
Les Sections DCS O.E Sp. & L.

La Bibliothèque DCS Unités de Production


DCS Entretien et Maintenance
DCS para acd. Un. Recherche et Publ
DCS Domaine de Binza DCS Patrimoine
DCS I.T.M.A.T

Figure III.1 : Organigramme générale de L’ISTA


~ 46 ~

III.2.4. ETUDE DES MOYENS UTILISEES

Pour traiter les informations, l’ISTA a des moyens qu’elle utilise afin de
pouvoir aboutir à chercher des solutions appropriées. Parmi ces
moyens nous avons les moyens matériels, financiers et humains que
nous aurons à tenir compte dans cette étude.

III.2.4.1. Moyens humains

A ce niveau, nous analysons de personnel (moyen humain) qui est


nécessaire afin de mieux nous permettre de comprendre les
qualifications du personnel qui sont sensé travailler au sein du service
concerné par l’application. Sur ce, nous tiendrons compte du
personnel, leur grade, leur niveau d’étude, leur fonction, leur
ancienneté, etc. Voici comment se présente les moyens humains dans
le tableau III.1.

Tableau III.1 : Moyens humains et leurs Qualifications

MOYENS HUMAINS
A) Personnel administratif
N° Qualifications Domaines Nombre ANCIEN
NETE
56 %
Plusieurs domaines sur 750 Entre 1
01 Licencié
confondus adminis et 40 ans
tratifs
29 %
Plusieurs domaines sur 750 Entre 1
02 Gradué
confondus adminis et 30 ans
tratifs
10 %
Plusieurs domaines sur 750 Entre 1
03 Diplômé
confondus adminis et 20 ans
tratifs
Plusieurs domaines 5 % sur 750 Entre 1
04 Non Diplômé
confondus administratifs et 10 ans
B) Personnel enseignant
10 %
Plusieurs domaines sur 350 Entre 1
Professeur
confondus enseign et 30 ans
ants
Chef des Plusieurs domaines 52 % Entre 1
travaux confondus sur 350 et 20 ans
~ 47 ~

enseign
ants
38 %
Plusieurs domaines sur 350 Entre 1
Assistant
confondus enseign et 8 ans
ants

III.2.4.2. Moyens matériels

Le tableau III.2 présente les moyens matériels que l’ISTA dispose

Tableau III.2 : Moyens Matériels de l’ISTA

N° Matériels Nombres Marque Etat Observation


- Intel PIV
- 1.8GHz Tourne sous
40 Bon
- 512 Mo RAM Windows
- 80Go HDD
- Coredual
- 1.7GHz x 2 Tourne sous
Ordinateur 30 Bon
01 - 2G0 RAM Windows et Linux
fixe
- 160G0 HDD
- Intel PIII
- 500 MHz
20 - 40 Go HDD Mauvais -
- 256 Mo RAM
- 128 Mo RAM
- Dual core
- 2.20GHz ou Une partie tourne
2.8GHz sous Windows et
Ordinateur
02 40 - 4Go,3Go et Bon Linux, une autre
portable
2G0 RAM partie tourne sous
- 500Go et Windows
300Go HDD
ces Pc n’ont pas de
disque dur, ils
NComputi utilisent le PC
03 PC sharing 24 Bon
ng L300 virtuelle se trouvant
dans le serveur de
la bibliothèque.
- Dual core
Ces sont des PC
- 2.20GHz ou
très petit dont l’UC
PC 2 2.8GHz
10 Bon peut avoir la taille
LINUX - 4Go, 3Go et
d’un disque des
1G0 RAM
ordinateurs fixes
- 300Go HDD
500W/100
6 Bon RAS
0VA
Onduleur
500W/100 Mauvais ces onduleurs ne
6
0VA bon fonctionnent plus,
~ 48 ~

ils sont déclassés


Ces imprimantes se
60 HP
trouvent dans les
Imprimant Laserjet Bon
différents bureaux
es P1102
de l’ISTA
Imprimant
Ces imprimantes
es HP Color
sont destinées à
LasertJet
5 Bon l’imprimerie et à
CP3525dn
l’impression des
et canon
cartes d’étudiants

III.2.4.3. Moyens financiers

Les moyens financiers de l’Institut Supérieur de Techniques


Appliquées sont constitués des frais d’étude (minerval, enrôlement,
etc.), les frais d’achat des documents académiques (relevé de note,
attestation de réussite, etc…), des frais d’inscription et réinscription
ainsi que des frais provenant des différentes unités de production
(location terrain basket-ball, garage, atelier mécanique, home,
bureautique, etc.).

III.2.5. ETUDE DU RESEAU EXISTANT DE L’ISTA KINSHASA

III.2.5.1. Aperçu historique du service Informatique de l’ISTA

Nous donnons ici une brève historique sur le Projet UniversiTIC


appuyé par la coopération Belge et le Centre Informatique de l’ISTA
devenu aujourd’hui le service informatique où sont logés les différents
serveurs pour l’administration du réseau.

C’est pour la première fois, au printemps 2006, la CUD et le VLIR-UOS


ont décidé d’un commun accord de mener une politique spécifique
concertée pour la RDC à travers une coopération scientifique. A cet
effet, un nombre limité d’universités congolaises ont été sélectionnées
comme partenaires pour une collaboration structurelle : l’Université de
Kinshasa, l’Université de Kisangani, l’Université de Lubumbashi, les
Facultés catholiques de Kinshasa, l’Université catholique de Bukavu,
l’Institut Supérieur de Techniques Appliquées et l’Université
pédagogique Nationale de Kinshasa, ainsi que le CEDESURK.

La CUD et le VLIR-UOS collaborent pour conceptualiser et mettre en


œuvre un programme NTIC transversal, appelé « UniversiTIC », à
l’intention des 7 universités partenaires congolaises précitées.
L’objectif de ce programme est d’ouvrir au monde extérieur les 7
universités par le biais des NTIC, tant sur le plan scientifique que dans
d’autres domaines.
~ 49 ~

Le développement des capacités en matière de TIC est fait suivant une


stratégie commune favorisant l’émergence d’un sentiment
d’appartenance à un réseau tout en respectant les identités propres.

UniversiTIC a été lancé en mars 2007 avec un atelier de formation à


Lubumbashi en présence des 7 recteurs des universités partenaires.
Depuis lors, les projets individuels formulés par les universités sont en
révisions et le programme commun transversal a démarré le 1er
octobre 2007 par une formation d’administrateurs réseau, organisée
sous forme modulaire avec des sessions à Kinshasa et Lubumbashi.
Des missions d’expertises en NTIC ont eu lieu et les projets individuels
étaient finalisés au cours d’une mission de formulation en janvier 2009
à Kinshasa.

Le réseau informatique de l’ISTA a été inauguré officiellement samedi,


le 31/janvier/2009 à 13hoo après une conférence des Recteurs
organisée aux CNFK en présence des groupes de pilotage du projet ; la
cérémonie avait eu lieu devant le centre informatique de l’ISTA.

a) Déploiement du réseau

Le réseau de l’ISTA part du local serveur en fibre optique pour chuter


vers le nœud qui est à la section mécanique. Là nous avons un Switch
Catalyst Cisco 2960 avec trois convertisseurs fibre optique. Ces
équipements sont protégés par un petit onduleur de 300w 500va.

Parmi les trois convertisseurs qui sont en mécanique, l’un reçoit le


signale qui vient du local serveur, l’autre envoi le signale au bâtiment
administratif et l’autre envoi le signal au labo électronique.

Au niveau du laboratoire électronique il y a aussi un convertisseur


fibre optique, deux coffrets, et à l’intérieur de chacun de coffret, un
Switch Cisco pour l’un et un Switch simple pour l’autre. Le deuxième
coffret était prévu être installé dans le laboratoire de
télécommunication ou on doit aménager un labo commun entre la
faculté polytechnique de Kinshasa et l’ISTA, mais cela n’a pas été fait
car on à implanter le centre Cysco. C’est à partir de ces deux coffrets
que tous les autres laboratoires qui sont au premier niveau sont
alimentés en signal y compris la section météo. A ce niveau, nous
avons un autre point d’accès qui se trouve dans le laboratoire
physique et un coffret qui a un Switch simple de 24 ports. Le
laboratoire électrométrie n’a pas de Switch ni un point d’accès mais
alimenter par le laboratoire électronique.
~ 50 ~

Au niveau du bâtiment administratif, il y a aussi deux convertisseurs


en fibre optique ; un qui reçoit le signal venant de la section
mécanique et l’autre envoi le signal vers le bâtiment ITMAT premier
niveau précisément au local finance et au rez-de-chaussée précisément
aux locaux de service académique

Le coffret qui est au bâtiment administratif a 24 ports pour alimenter


tout le bâtiment mais il y a que 9/12 bureaux qui sont alimentés par
manque des connecteurs muraux RJ-45. Il faudrait mettre aussi un
point d’accès pour servir en signal sans fil.

Au bâtiment ITMAT, il y a un coffret, un Switch de 24 ports et un gros


onduleur 1400W 2000VA pour protéger les équipements dans tout le
bâtiment. Là aussi il faudrait mettre un point d’accès pour le signal
sans fil.

Du local finance il y a un câble UTP qui descend vers les locaux de


services académiques (39, 40,41) ou il y a aussi un coffret avec 24
ports pour alimenter tout le bâtiment de service académique qui est
même le poumon de GP7 mais malheureusement, l’onduleur qui
protégeait les équipements était tombé en panne lors de travaux
d’aménagement de ces locaux par l’entreprise de construction qui ne
savait pas comment déconnecter les fils. Pour l’instant il y a un nouvel
onduleur qui a été acheté et sera bientôt placé.

L’ISTA comporte une couverture réseau WIFI couvrant presque 90% de


son campus, les enseignants, les administratifs et les étudiants
peuvent se connecter au WIFI à partir de n’importe quel endroit du
campus et pourraient accéder à Internet voir même aux ressources de
l’intranet.

Enfin, l’ISTA était interconnecté en VPN avec le CEDESURK, UCC,


ISP/Gombe et ISC/Gombe avec la boucle radio local de Microcom
grâce un projet d’interconnexion initié à l’époque par le Ministre de
l’ESU (MASHAKO), présentement cette liaison ne marche plus, et a été
remplacée par un autre type d’interconnexion grâce au projet
UniversiTIC par l’entremise du CEDESURK. Cette liaison connecte
(L’ISTA, UPN, L’UPC, L’ISS, L’UCC).

Voilà en bref le circuit de déploiement du réseau ISTA. Comme nous


venons de le constater, tout ISTA n’est pas encore connecter au back
bonne nous voyons que la bibliothèque vient à peine d’être connecter,
elle comporte 15 pc sharing et un switch simple de 24 ports.
~ 51 ~

Le home, la cellule de finance, le centre d’énergie renouvelable et


certain bureau de section ne sont pas connectés au réseau filaire, mais
néanmoins le WIFI leurs permettent de se connecter à notre backbone.

b) Equipements et serveurs utilisés

Actuellement, le réseau informatique de l’institut Supérieur de


techniques Appliquées de Kinshasa comporte les équipements réseau
repris dans le tableau III.3.

Tableau III.3 : Equipement Réseau de l’ISTA

Nombres Marques Séries Ports Observations


24 ports en
Catalist FastEthernet et 2
5 Switchs Cisco 24
2960 ports en Gigabit
Ethernet
Tous les ports sont
4 Switchs D-LINK DS-1024D 24
en fastEthernet
Tous les ports sont
2 Switchs 3-COM 24
en fastEthernet
Tous les ports sont
2 Switchs SMC Smcfs2401 24
en fastEthernet
2 Bornes Unifi Sont des bornes
- 2
WIFI Ubiquiti WIFI Indoor
2 Bornes Sont aussi des
TP-LINK 5
WIFI bornes WIFI Indoor
Sont des bornes
Outdoor WIFI Out-door
5 bornes Ubiquiti
plus et pico 2 puissant pour la
WIFI Unifi
station couverture totale de
l’ISTA
C’est l’antenne
Vsat, LNB élément
de réception du
signal, un BUC
1 antenne
- - - block up converter
Vsat
ou élément de
la transmission.
Mais cette antenne
n’est plus utilisée
Modem pour la
1 modem Idirect 5000 6
liaison Vsat
Routeur VPN avec 4
Planet
1 routeur - 4 ports LAN, 1 port
Broadband
WAN et 1 port DMZ
Téléphone
1 analogique +
panasonic - 1
téléphone adaptateur
analogique fournit
~ 52 ~

à l’époque par
Microcom, mais il
n’est plus
opérationel
Téléphone IP,
10
atcom - 2 actuellement en
téléphones
service
Fonctionne mais
2
Mikrotik RB750 5 sont gardés
Routeurs
comme backup
1
Mikrotik RB2011UI 10 En fonction
Routeur

N.B : Actuellement l’ISTA est sur la boucle radio locale avec Vodanet
comme F.A.I avec une bande passante Internet de 1Mbps en dédiée
Pour ce qui est des serveurs, le Data Center de l’ISTA Kinshasa
comporte 6 serveurs (dont 5 dédiés et 1 non dédié). L’ista utilise la
technologie de la virtualisation pour ces serveurs, donc virtuellement il
comporte 10 serveurs pour l’instant.

 Premier serveur : ce serveur physique héberge 2 serveurs virtuels


pour la gestion de PC sharing NComputing de la bibliothèque et
de la salle de formation ;
 Deuxième serveur : ce serveur physique héberge 4 serveurs
virtuels dont 2 serveurs Web, un proxy et serveur VoIP, dont tous
tournent sous Linux Debian ;
 Troisième serveur : c’est un serveur physique qui héberge deux
serveurs virtuels, dont un serveur virtuel contient une base de
données GP7 pour la gestion des étudiants, cours, enseignants,
délibération, etc…. et un deuxième contient l’active directory
(pour la gestion des utilisateurs et ordinateurs sensé utilisé la
base de données GP7) ;
 Quatrième serveur : celui-ci héberge aussi 2 serveurs virtuels
Web dont l’un fait tourner le Wikipédia offline et l’autre le moodle
une plate-forme de e-learning
 Cinquième serveur : ce serveur nous permet de faire le backup de
la base de données qui gère les étudiants, les cours, les frais, les
enseignants, la délibération et les inscriptions, ainsi que toutes
les configurations des différents serveurs et certaines données
des utilisateurs ;
 Sixième serveur : c’est serveur non dédié qui joue le rôle du
serveur FTP.

Le tableau III.4 montre les caractéristiques physiques de chaque


serveur.
~ 53 ~

Tableau III.4 : Caractéristique physique des serveurs de


l’ISTA

Marques Nombres CPU RAM HDDObservation


Ce les 2 premiers
480 serveurs physique
Intel 2 2.5 Ghz 32GO
GO citez dans la liste
ci-haut.
HP Celui-ci est le 3ème
2.7 GHz 500
ProLiant 1 16GO serveur physique
X2 GO
DL160 G6 dans la liste ci-haut
Serveur dédicacé
(destiné pour la
3.5 GHz bibliothèque), celui-
Fujitsu 1 8GO 600GO
x8 ci est le 4ème
serveur de la liste
ci-haut
Ce le serveur de
NAS 1 4To
backup
1.6 GHz Ce le serveur FTP
OPAC 1 2 GO 160GO
X2

N.B : Tous les serveurs de l’ISTA ont comme OS Linux (distribution


Debian wheezy) sauf 4 dont deux qui utilisent le Windows server
2008 R2 Datacenter (64bits) comme OS et deux autres Windows
7 pour le PC sharing.

c) Supports de transmission utilisés dans le réseau informatique


de l’ISTA

L’ISTA utilise les supports de transmission suivants :

 La fibre optique : la fibre optique est utilisée au sein du réseau


intranet de l’ISTA, pour interconnecter les différents bâtiments,
en quittant la salle serveur située au centre (service)
informatique jusqu’au bâtiment I.T.M.A.T. ce qui fait au plus 300
mètres.
 Les câbles torsadés : l’ISTA utilise le torsadé blindé et non blindé
à l’intérieur des bâtiments ; dont les blindés dans de faux
plafond et le non blindé catégorie 6e pour connecter les
ordinateurs et autres équipements réseaux.
 Les supports sans fils : la norme utilisée est IEEE 802.11ac
~ 54 ~

d) Services et applications réseau utilisés

Dans le tableau III.5, nous présentons les différents services et


applications qui tournent dans le réseau intranet de l’ISTA.

Tableau III.5 : les Services de réseau de l’ISTA

Services et
0.3.1.1.1 N
Paquet installé Fonction ou Rôle
Applications °
0.3.1.1.2 un Firewall qui filtre tout, il
adresse dynamiquement les
Pare-feu,
machines clientes, il
DHCP, Mikrotik Routeur OS
authentifie et fait aussi
Hotspot.
office de routeur entre le
réseau intranet et l’Internet;
DNS 0.3.1.1.3
Bind9 Pour la résolution de noms
0.3.1.1.4 Pour la publication des
Apache2, php5, mysql Applications web (Ex. site
Web
5.0 web de l’ISTA, GLPI, WIKI,
etc…
0.3.1.1.5 Pour la gestion académique
des étudiants (inscriptions,
GP7 Gp7
impression des cartes,
délibération, …)

III.3. PRESENTATION DE L’ISTIA/MBUJI-MAYI

III.3.1. HISTORIQUE

L’institut supérieur des techniques et informatique appliques (ISTIA)


est un établissement d’enseignement supérieur et universitaire public
installé au Kasaï Oriental dans la ville de Mbuji-Mayi depuis le
31/03/2017. Il est créé par l’arrêté ministériel N°
025/ MINESU/CABMIN/SMN/RNT/LMM 2017.

III.3.2. ORGANISATION

L’institut comprend généralement sept sections à savoir :

 La section préparatoire
 La section Electricité
 La section Electronique
 La section Mécanique
 La section maintenance des matériels médicaux.
~ 55 ~

III.3.3. OBJECTIF GLOBAL

Etant un établissement publique comme l’ISTA/KIN, l’Etat Congolais


assure le contrôle de l’administration et la gestion de cet établissement
et ce dans ce cadre qu’il a assigné des objectifs bien précis à savoir :

 Former des cadres techniques supérieurs de haut niveau et la


professionnalisation de métiers d’ingénieurs des industries ;

 Former toute personne désireuse d’acquérir des compétences


tant théorique que pratiques dans les différentes filières et ainsi
contribuer au développement de cette province.

III.3.4. STRUCTURE DU RESEAU LAN DE L’ISTIA/MBM

L’ISTIA/MBM dispose d’une structure informatique pour la


communication à distance, cependant ce système matérialisé par un
réseau local interconnecté par VSAT présente quelques failles.
L’évaluation de ce système informationnel de ISTIA/MBM relève selon
toute vraisemblance de la problématique qui s’explique par :

 La limitation de bande passante ;


 Le caractère exorbitant de l’allocation de la bande passante ;
 La sensibilité aux perturbations atmosphériques ;
 Une connexion très lente ;

Néanmoins, les besoins se font sentir au niveau de l’établissement


d’avoir une infrastructure informatique solide, capable de répondre
aux besoins la communauté estudiantine, notamment en termes de la
transmission de données, la téléphonie IP, télévision numérique
terrestre la vidéoconférence etc. Car c’est à partir de ces besoins qu’on
aura à faire les études permettant de faire le dimensionnement des
supports de transmission garantissant une meilleure qualité de service
et le coût.

III.3.5. CRITIQUE DE L’EXISTANT

Le réseau informatique existant à ISTIA/MBM via le VSAT présente un


certain nombre d’insuffisances qu’on va essayer d’énumérer ci-
dessous. Notons néanmoins, que ces difficultés ne peuvent être réglées
d’une manière adéquate qu’à travers une refonte du système existant.
Les principales insuffisances et limites de liaison existante se
présentent comme suit :
~ 56 ~

 Une faible bande satellitaire dédiée (balancée en 512 kbps upload


et 256 kbps download) ;
 Une connexion lente, interruption du signal en cas de pluie, un
coût mensuel très onéreux ;
 Le personnel ne peut par la même accéder à l’internet, faire
circuler des informations cruciales, travailler en groupe à
distance ;
 Une relation très réduite, manque de communication et de
collaboration entre les différents agents de l’ISTA/Kinshasa et
d’autres sites distants ;

Toutes ces révélations confirment que l’ISTIA est confronté à un


problème réel principalement lié à l’allocation de la bande passante qui
du reste, ne garantit pas la qualité de services pour un coût mensuel
exorbitant.

III.4. CONCLUSION

Dans ce troisième chapitre, nous avons fait une présentation large de


nos deux sites à interconnectés ; à savoir : l’ISTA/KIN et l’ISTIA/MBM,
ces deux sites qui sont géographiquement distant de plusieurs
kilomètres ainsi que leurs structures informatiques.

Nous avons dit que L’ISTIA/MBM dispose d’une structure


informatique pour la communication à distance, cependant ce système
matérialisé par un réseau local interconnecté par VSAT présente
quelques failles que nous aurons à développés au chapitre suivant.
~ 57 ~

CHAP IV : ETUDE DE FAISABILITE DE L’INTERCONNEXION DE


DEUX RESEAUX LAN DES SITES UNIVERSITAIRS PAR V-SAT. CAS
DE L’ISTA/KIN ET L’ISTIA/MBM

IV.1. INTRODUCTION

Dans ce chapitre, nous allons présenter le modelé schématique des


réseaux LAN de deux instituts et nous allons pouvoir les relier en
utilisant le Media de transmission approprié.

Nous présenterons également la liste des équipements qui permettra la


mise en place d’un réseau du type MAN.

IV.2. STRUCTURE DU RESEAU LAN DE L’ISTA/KIN

1. APERÇU HISTORIQUE DU SERVICE INFORMATIQUE DE L’ISTA

Nous donnons ici une brève historique sur le Projet UniversiTIC


appuyé par la coopération Belge et le Centre Informatique de l’ISTA
devenu aujourd’hui le service informatique où sont logés les différents
serveurs pour l’administration du réseau.

C’est pour la première fois, au printemps 2006, la CUD et le VLIR-UOS


ont décidé d’un commun accord de mener une politique spécifique
concertée pour la RDC à travers une coopération scientifique. A cet
effet, un nombre limité d’universités congolaises ont été sélectionnées
comme partenaires pour une collaboration structurelle :

L’Université de Kinshasa, l’Université de Kisangani, l’Université de


Lubumbashi, les Facultés catholiques de Kinshasa, l’Université
catholique de Bukavu, l’Institut Supérieur de Techniques Appliquées
et l’Université pédagogique Nationale de Kinshasa, ainsi que le
CEDESURK.

La CUD et le VLIR-UOS collaborent pour conceptualiser et mettre en


œuvre un programme NTIC transversal, appelé « UniversiTIC », à
l’intention des 7 universités partenaires congolaises précitées.
L’objectif de ce programme est d’ouvrir au monde extérieur les 7
universités par le biais des NTIC, tant sur le plan scientifique que dans
d’autres domaines. Le développement des capacités en matière de TIC
est fait suivant une stratégie commune favorisant l’émergence d’un
sentiment d’appartenance à un réseau tout en respectant les identités
propres.
~ 58 ~

UniversiTIC a été lancé en mars 2007 avec un atelier de formation à


Lubumbashi en présence des 7 recteurs des universités partenaires.
Depuis lors, les projets individuels formulés par les universités sont en
révisions et le programme commun transversal a démarré le 1er
octobre 2007 par une formation d’administrateurs réseau, organisée
sous forme modulaire avec des sessions à Kinshasa et Lubumbashi.
Des missions d’expertises en NTIC ont eu lieu et les projets individuels
étaient finalisés au cours d’une mission de formulation en janvier 2009
à Kinshasa.

Le réseau informatique de l’ISTA a été inauguré officiellement samedi,


le 31/janvier/2009 à 13hoo après une conférence des Recteurs
organisée aux CNFK en présence des groupes de pilotage du projet ; la
cérémonie avait eu lieu devant le centre informatique de l’ISTA.

e) Déploiement du réseau

Le réseau de l’ISTA part du local serveur en fibre optique pour chuter


vers le nœud qui est à la section mécanique. Là nous avons un Switch
Catalyst Cisco 2960 avec trois convertisseurs fibre optique. Ces
équipements sont protégés par un petit onduleur de 300w 500va.

Parmi les trois convertisseurs qui sont en mécanique, l’un reçoit le


signale qui vient du local serveur, l’autre envoi le signale au bâtiment
administratif et l’autre envoi le signal au labo électronique.

Au niveau du laboratoire électronique il y a aussi un convertisseur


fibre optique, deux coffrets, et à l’intérieur de chacun de coffret, un
Switch Cisco pour l’un et un Switch simple pour l’autre. Le deuxième
coffret était prévu pour être installé dans le laboratoire de
télécommunication ou on doit aménager un labo commun entre la
faculté polytechnique de Kinshasa et l’ISTA, mais cela n’a pas été fait
car on à implanter le centre Cysco. C’est à partir de ces deux coffrets
que tous les autres laboratoires qui sont au premier niveau sont
alimentés en signal y compris la section météo.
A ce niveau, nous avons un autre point d’accès qui se trouve dans le
laboratoire physique et un coffret qui a un Switch simple de 24 ports.
Le laboratoire électrométrie n’a pas de Switch ni un point d’accès mais
alimenter par le laboratoire électronique.

Au niveau du bâtiment administratif, il y a aussi deux convertisseurs


en fibre optique ; un qui reçoit le signal venant de la section
mécanique et l’autre envoi le signal vers le bâtiment ITMAT premier
niveau précisément au local finance et au rez-de-chaussée précisément
aux locaux de service académique.
~ 59 ~

Le coffret qui est au bâtiment administratif a 24 ports pour alimenter


tout le bâtiment mais il y a que 9/12 bureaux qui sont alimentés par
manque des connecteurs muraux RJ-45.

Il faudrait mettre aussi un point d’accès pour servir en signal sans fil.
Au bâtiment ITMAT, il y a un coffret, un Switch de 24 ports et un gros
onduleur 1400W 2000VA pour protéger les équipements dans tout le
bâtiment. Là aussi il faudrait mettre un point d’accès pour le signal
sans fil.

Du local finance il y a un câble UTP qui descend vers les locaux de


services académiques (39, 40,41) ou il y a aussi un coffret avec 24
ports pour alimenter tout le bâtiment de service académique qui est
même le poumon de GP7 mais malheureusement, l’onduleur qui
protégeait les équipements était tombé en panne lors de travaux
d’aménagement de ces locaux par l’entreprise de construction qui ne
savait pas comment déconnecter les fils. Pour l’instant il y a un nouvel
onduleur qui a été acheté et sera bientôt placé.

L’ISTA comporte une couverture réseau WIFI couvrant presque 90% de


son campus, les enseignants, les administratifs et les étudiants
peuvent se connecter au WIFI à partir de n’importe quel endroit du
campus et pourraient accéder à Internet voir même aux ressources de
l’intranet.

Enfin, l’ISTA était interconnecté en VPN avec le CEDESURK, UCC,


ISP/Gombe et ISC/Gombe avec la boucle radio local de Microcom
grâce un projet d’interconnexion initié à l’époque par le Ministre de
l’ESU (MASHAKO), présentement cette liaison ne marche plus, et a été
remplacée par un autre type d’interconnexion grâce au projet
UniversiTIC par l’entremise du CEDESURK. Cette liaison connecte
(L’ISTA, UPN, L’UPC, L’ISS, L’UCC).

Voilà en bref le circuit de déploiement du réseau ISTA. Comme nous


venons de le constater, tout ISTA n’est pas encore connecter au back
bonne nous voyons que la bibliothèque vient à peine d’être connecter,
elle comporte 15 pc sharing et un switch simple de 24 ports.

Le home, la cellule de finance, le centre d’énergie renouvelable et


certain bureau de section ne sont pas connectés au réseau filaire, mais
néanmoins le WIFI leurs permettent de se connecter à notre backbone.
~ 60 ~

2. EQUIPEMENTS ET SERVEURS UTILISES


Actuellement, le réseau informatique de l’institut Supérieur de
techniques Appliquées de Kinshasa comporte les équipements réseau
qui est repris dans le tableau IV.1.

Tableau IV.1 : Equipement réseau de l’ISTA

Nombres Marques Séries Ports Observations


24 ports en
Catalist FastEthernet et 2
5 Switchs Cisco 24
2960 ports en Gigabit
Ethernet
Tous les ports sont
4 Switchs D-LINK DS-1024D 24
en fastEthernet
Tous les ports sont
2 Switchs 3-COM 24
en fastEthernet
Tous les ports sont
2 Switchs SMC Smcfs2401 24
en fastEthernet
2 Bornes Unifi Sont des bornes
- 2
WIFI Ubiquiti WIFI Indoor
2 Bornes Sont aussi des
TP-LINK 5
WIFI bornes WIFI Indoor
Sont des bornes
Outdoor
WIFI Out-door
5 bornes Ubiquiti plus et
2 puissant pour la
WIFI Unifi pico
couverture totale
station
de l’ISTA
C’est l’antenne
Vsat, LNB élément
de réception du
signal, un BUC
1 antenne
- - - block up converter
Vsat
ou élément de
la transmission.
Mais cette antenne
n’est plus utilisée
Modem pour la
1 modem Idirect 5000 6
liaison Vsat
Routeur VPN avec
Planet 4 ports LAN, 1 port
1 routeur - 4
Broadband WAN et 1 port
DMZ
1 panasonic - 1 Téléphone
~ 61 ~

téléphone analogique +
adaptateur
analogique fournit
à l’époque par
Microcom, mais il
n’est plus
opérationel
Téléphone IP,
10
Atcom - 2 actuellement en
téléphones
service
Fonctionne mais
2
Mikrotik RB750 5 sont gardés comme
Routeurs
backup
1 Routeur Mikrotik RB2011UI 10 En fonction

N.B : Actuellement l’ISTA est sur la boucle radio locale avec Vodanet
comme F.A.I avec une bande passante Internet de 1Mbps en dédiée
Pour ce qui est des serveurs, le Data Center de l’ISTA Kinshasa
comporte 6 serveurs (dont 5 dédiés et 1 non dédié).

L’ISTA utilise la technologie de la virtualisation pour ces serveurs,


donc virtuellement il comporte 10 serveurs pour l’instant.

 Premier serveur : ce serveur physique héberge 2 serveurs virtuels


pour la gestion de PC sharing NComputing de la bibliothèque et
de la salle de formation ;
 Deuxième serveur : ce serveur physique héberge 4 serveurs
virtuels dont 2 serveurs Web, un proxy et serveur VoIP, dont tous
tournent sous Linux Debian ;
 Troisième serveur : c’est un serveur physique qui héberge deux
serveurs virtuels, dont un serveur virtuel contient une base de
données GP7 pour la gestion des étudiants, cours, enseignants,
délibération, etc…. et un deuxième contient l’active directory
(pour la gestion des utilisateurs et ordinateurs sensé utilisé la
base de données GP7) ;
 Quatrième serveur : celui-ci héberge aussi 2 serveurs virtuels
Web dont l’un fait tourner le Wikipédia offline et l’autre le moodle
une plate-forme de e-learning

 Cinquième serveur : ce serveur nous permet de faire le backup de


la base de données qui gère les étudiants, les cours, les frais, les
enseignants, la délibération et les inscriptions, ainsi que toutes
les configurations des différents serveurs et certaines données
des utilisateurs ;
~ 62 ~

 Sixième serveur : c’est serveur non dédié qui joue le rôle du


serveur FTP.

Les caractéristiques physique de chaque serveur est illustré dans le


tableau IV.2 :

Tableau IV.2 : Caractéristique physique des chaque serveur


de l’ISTA

Marques Nombres CPU RAM HDD Observation

Ce les 2 premiers
480 serveurs physique
Intel 2 2.5 Ghz 32GO
GO citez dans la liste
ci-haut.

HP Celui-ci est le 3ème


2.7 GHz 500
ProLiant 1 16GO serveur physique
X2 GO
DL160 G6 dans la liste ci-haut

Serveur dédicacé
(destiné pour la
3.5 GHz bibliothèque), celui-
Fujitsu 1 8GO 600GO
x8 ci est le 4ème
serveur de la liste
ci-haut

Ce le serveur de
NAS 1 4To
backup

1.6 GHz Ce le serveur FTP


OPAC 1 2 GO 160GO
X2

N.B : Tous les serveurs de l’ISTA ont comme OS Linux (distribution


Debian wheezy) sauf 4 dont deux qui utilisent le Windows server 2008
R2 Datacenter (64bits) comme OS et deux autres Windows 7 pour le
PC sharing.
~ 63 ~

3. SUPPORTS DE TRANSMISSION UTILISE DANS LE RESEAUX


INFORMATIQUE DE L’ISTA

L’ISTA utilise les supports de transmission suivants :

 La fibre optique : la fibre optique est utilisée au sein du réseau


intranet de l’ISTA, pour interconnecter les différents bâtiments,
en quittant la salle serveur située au centre (service)
informatique jusqu’au bâtiment I.T.M.A.T. ce qui fait au plus 300
mètres ;

 Les câbles torsadés : l’ISTA utilise le torsadé blindé et non blindé


à l’intérieur des bâtiments ; dont les blindés dans de faux
plafond et le non blindé catégorie 6e pour connecter les
ordinateurs et autres équipements réseaux ;

 Les supports sans fils : la norme utilisée est IEEE 802.11ac

4. SERVICES ET APPLICATION UTILISES

Dans le tableau IV.3, nous présentons les différents services et


applications qui tournent dans le réseau intranet de l’ISTA :

Tableau IV.3 : Les différent Services du réseau de l’ISTA

Services et
Paquet installé Fonction ou Rôle
Applications
un Firewall qui filtre tout, il
adresse dynamiquement les
Pare-feu,
machines clientes, il
DHCP, Mikrotik Routeur OS
authentifie et fait aussi
Hotspot.
office de routeur entre le
réseau intranet et l’Internet;
DNS Bind9 Pour la résolution de noms
Pour la publication des
Apache2, php5, mysql Applications web (Ex. site
Web
5.0 web de l’ISTA, GLPI, WIKI,
etc…
Pour la gestion académique
des étudiants (inscriptions,
GP7 Gp7
impression des cartes,
délibération, …)
~ 64 ~

IV.3. STRUCTURE DU RESEAU LAN DE L’ISTIA/MBM

L’ISTIA/MBM dispose d’une structure informatique pour la


communication à distance, cependant ce système matérialisé par un
réseau local interconnecté par VSAT présente quelques failles.
L’évaluation de ce système informationnel de ISTIA/MBM relève selon
toute vraisemblance de la problématique qui s’explique par :

 La limitation de bande passante ;


 Le caractère exorbitant de l’allocation de la bande passante ;
 La sensibilité aux perturbations atmosphériques ;
 Une connexion très lente ;

Néanmoins, les besoins se font sentir au niveau de l’établissement


d’avoir une infrastructure informatique solide, capable de répondre
aux besoins la communauté estudiantine, notamment en termes de la
transmission de données, la téléphonie IP, télévision numérique
terrestre la vidéoconférence etc….. Car c’est à partir de ces besoins
qu’on aura à faire les études permettant de faire le dimensionnement
des supports de transmission garantissant une meilleure qualité de
service et le coût.

IV.3.1. CRITIQUE DE L’EXISTANT

Le réseau informatique existant à ISTIA/MBM via le VSAT présente un


certain nombre d’insuffisances qu’on va essayer d’énumérer ci-
dessous. Notons néanmoins, que ces difficultés ne peuvent être réglées
d’une manière adéquate qu’à travers une refonte du système existant.

Les principales insuffisances et limites de liaison existante se


présentent comme suit :

 Une faible bande satellitaire dédiée (balancée en 512 kbps upload


et 256 kbps download) ;
 Une connexion lente, interruption du signal en cas de pluie, un
coût mensuel très onéreux ;
 Le personnel ne peut par la même accéder à l’internet, faire
circuler des informations cruciales, travailler en groupe à
distance ;
 Une relation très réduite, manque de communication et de
collaboration entre les différents agents de l’ISTA/Kinshasa et
d’autres sites distants.
~ 65 ~

Toutes ces révélations confirment que l’ISTIA est confronté à un


problème réel principalement lié à l’allocation de la bande passante qui
du reste, ne garantit pas la qualité de services pour un coût mensuel
exorbitant.

Afin de pallier aux défaillances et limites dont souffre cette liaison, on


se propose d’interconnecter les deux sites par une liaison satellitaire
offrant une large bande passante. Ce qui se traduit par une
interconnexion via V-SAT de la bande C très efficaces, fiable et
résistant. Une fois mise en place, cette interconnexion permettra aux
deux instituts d’enseignements supérieur à savoir : l’ISTA/Kin et
l’ISTIA/MBM, de se doter des connexions internet à haut débit et à
moindre coûts, l’accès à l'information plus aisé, une communication
interne efficace entre le personnel, mais également une possibilité de
jouir des divers services à valeur ajoutée à l’instar de la téléphonie IP,
la télévision numérique, la vidéoconférence, ainsi que la
communication ou l’échange d’informations et des données
permanente pour ces deux instituts géographiquement éloignés de
plusieurs kilomètre.

IV.4. CLASSE D’ADRESSE IP POUR L’INTRANET MULTI SITE DE


DEUX ISTA

Pour faire l’adressage IP de nos deux sites à interconnectés, à savoir


l’ISTA/Kin et l’ISTIA/MBM ; considérons les deux sites comme étant
de sous-réseaux. Suivant le nombre des machines constituant chaque
LAN (100 machines pour la ISTA -KINSHASA et 50 machines pour la
ISTA- MBUJI MAYI), partant de tout ce qui vient d’être dit aux points
suivant, nous optons de fonctionner en classe C pour l’optimisation de
la gestion. Sur ce, notre intranet aura 2 sous-réseaux comme évoqué
dans notre sujet.

A titre d’exemple, considérons une adresse réseau avec le masque de


sous réseaux : 192.168.10.0/25. Ce masquage divise un réseau de
classe C (pouvant admettre 254 machines) en 2 sous-réseaux pouvant
admettre 27 – 2 = 126 machines. Le tableau IV.4 ci-dessous reprend la
proposition des adresses IP pour chaque sous-réseau.

Tableau IV.4. : Proposition des adresses IP pour les sous-réseaux.

Adresse réseau et diffusion 198.168.10.0 et 192.168.10.255

Masque sous-réseaux 255.255.255.128


~ 66 ~

Partant de la proposition ci-haut indiquée des adresses IP pour les


sous-réseaux de l’intranet pour nos deux sites, nous présentons dans
le tableau IV.5. Les adresses des sous réseaux pour chaque institut
supérieur.

Tableau IV.5. : Distribution de la plage d’adresse pour les deux


sites

Sous Réseaux ISTA/KINSHASA Sous Réseaux ISTIA/MBUJIMAYI

Adresse 192.168.10.0 Adresse 192.168.10.128


Réseaux Réseaux

Première 192.168.10.1 Première 192.168.10.129


adresse hôte adresse hôte

Dernière 192.168.10.126 Dernière 192.168.10.254


adresse hôte adresse hôte

Adresse de 192.168.10.127 Adresse de 192.168.10.255


diffusion diffusion

IV.5. DIMENSIONNEMENT DE LA LIAISON V-SAT

On ne peut pas faire le dimensionnement d’une liaison satellitaire sans


pour autant savoir le débit maximal ainsi que la fréquence d’utilisation
des services prévus par chaque institut. Voilà pourquoi, dans le
tableau IV.6. Nous montrerons les services offerts ainsi qu’une
estimation du débit utilisé par chaque service.

Tableau IV.6. : Estimation de débit maximal par application

SERVICES OFFERTS BANDES PASSANTE (kbps)

Web browsing 300

E-mails 20

FTP 1000

Vidéo conférence 350

Téléphonie IP 150

La TNT 200
~ 67 ~

IV.5.1. CALCUL DE LA BANDE PASSANTE TOTALE

Pour calculer la bande passante totale, nous devons faire appel à la


notion de taux de simultanéité. Cette notion est définit par le rapport
du nombre d’utilisateurs qui pénètrent simultanément dans le réseau
et le nombre total des utilisateurs présent dans le réseau. En se
basant sur le nombre total des utilisateurs opté pour les deux sites,
avec la logique qu’à chaque services proposés est associé un taux de
simultanéité. Il est possible de calculer la bande passante totale de la
liaison partant de la formule suivante :

[Réf 1]

Avec :

B : bande passante utile


nj : nombre d’utilisateurs servis par le service j
cj : bande passante par utilisateurs pour le service j
ζj : taux de simultanéité pour la catégorie d’utilisateurs servis par le
service j.

Partant de l’équation ci-haut indiquée, nous pouvons calculer la bande


passante totale de ce système d’interconnexion de deux sites avec le
tableau IV.7.

Tableau IV.7 : Calcule de la bande passante totale


d’interconnexion de deux sites

Services Nbr total Utilisateurs Coéf de Bandes Bandes


d’utilisateurs autorisés simultanéité passantes passante
(Kbps) totale
(Kbps)

Web 150 150 100%=1 300 45 000

E-mail 150 150 100%=1 20 3 000

FTP 150 70 46%=0,46 1000 70 000

Vidéo 150 20 13,3%=0,13 350 7 000


conférence

Téléphonie 150 50 33,3%=0,33 150 7 500


~ 68 ~

IP

TNT 150 150 100%=1 400 60 000

Total 192 500

Ainsi La bande passante totale de ce système de communication à


distance, via l’interconnexion par V-SAT équivaut à : B = 192,5 Mbps.

IV.5.2. CHOIX DU SATELLITE ET BANDE DE FREQUENCE

Pour opérer le choix du satellite et de la bande de fréquence, il est vrai


qu’il y a plusieurs orbites satellitaires, mais de toutes ces orbites,
l’orbite géostationnaire est sans aucun doute l’orbite la plus répandue
aujourd’hui, car le satellite se déplace en même temps que la terre ; il
fait donc le tour de la terre en 24h (durée qui correspond au temps de
rotation de la terre) et paraît donc immobile dans le ciel. Dans cette
orbite, le satellite est placé à 35 786 Km d’altitude et peut couvrir une
large calotte d’une superficie qui peut atteindre un hémisphère.
L’avantage que ces satellites ont, c’est que l’on peut utiliser des
antennes fixées au sol

IV.5.3. BANDE DE FRÉQUENCE

Vu l’immensité de l’infrastructure et la capacité ou le débit voulu pour


assurer cette interconnexion, nous optons de travailler dans la bande
C. car cette dernière est aujourd’hui la plus utilisée et aussi pour sa
liaison intercontinentale. Et surtout, l’avantage de cette bande est
qu’elle est très résistante aux orages, vend et est moins sensible aux
parasites urbaines et est donc préconisée pour l’utilisation des VSAT.

Cette bande est divisée en deux sous bandes, une (la plus basse) pour
la liaison des flux descendants (satellite/terre) et l’autre (la plus
haute), pour les flux montants (terre/satellite). Cependant, dans le cas
d’une communication full duplex, il est nécessaire de disposer de deux
canaux par connexion dans chaque plage de fréquences. Cette bande
est surtout utilisée par les opérateurs pour leurs liaisons à longue
distance.
~ 69 ~

IV.6. INTERCONNEXION VIA VSAT ENTRE ISTA/ KIN ET ISTA


/MBUJI MAYI

IV.6.1. MATERIELS UTILISÉS

Pour la mise en place de cette interconnexion, nous aurons besoins


des matériels que nous avons énumérés ci-après :

 Deux kits complets d’antenne VSAT de 2 m :

- BUC 3W (14 – 14,5 GHz)


- LNB (12 – 12,75 GHz)
- Câble coaxial (75 Ω)
- Modem Linskstar Viasat ;

 Des Switchs, Utilisateurs, Serveurs et ordinateurs

 VSAT (Very Small Aperture Terminal) : c’est un dispositif


électronique servant à émettre et à capter les ondes
électromagnétiques.
 LNB (Low Noise Block) et BUC : sont respectivement les
composantes réceptrice et émettrice du VSAT, leurs fréquences
d’utilisation doivent correspondre à celle du satellite.
 Switch : est un équipement permettant de segmenter le réseau,
d’aiguiller les données aux différents postes destinés via le port
RJ 45.
 Modem (Modulateur-Démodulateur) : c’est un dispositif
électronique permettant d’imprimer la haute fréquence sur basse
fréquence (Modulateur) et d’extraire la basse fréquence de la
haute fréquence (Démodulateur).
 Serveur d’applications : c’est une machine d’une grande capacité
effectuant une multitude des tâches au sein d’un réseau.
(Serveur non dédié).
 Proxy : est un serveur qui reçoit des requêtes qui ne lui sont pas
forcément destinées et qui les transmet aux autres serveurs. Il
s’agit d’un dispositif de passerelle sécurisée servant à isoler un
réseau interne du réseau internet. Un administrateur gère le
proxy et se charge de limiter ou non l’accès de certaines
personnes d’un côté ou de l’autre et de limiter ou non le type de
contenu accessible.
 Serveur FERI : le serveur de Fichiers Electroniques de
Renseignements permet de mettre à la disposition de l’ISTA ainsi
qu’aux partenaires les informations sur consternant tous les
documents nécessaire (livre, syllabus etc. …).
~ 70 ~

 Le routeur est un équipement intermédiaire dans réseau


assurant le routage des paquets. Son rôle est de faire transiter
des paquets d’une interface réseau à une autre.

IV.6.2. IMPACT TECHNIQUE

L’intranet est un réseau local interne à une entreprise ou


établissement dans lequel on insère les fonctionnalités de l’internet
(système informatique orienté à la communication). L’interconnexion
proposée entre les deux sites à savoir : l’ISTA/KIN et l’ISTIA/MBM via
V-SAT ; donnera la possibilité à ce dernière de pouvoir se
communiqué en temps réel entre différents services organisés (les Prof,
Chef des Travaux, Assistants, étudiants etc.).

Mais aussi un système efficace et résistant aux perturbations


électromagnétiques, de rallier le coût de l’allocation de la bande
passante à la qualité des services, mais également cette interconnexion
ouvre une brèche vers la convergence technologique qui se matérialise
par le triple Play dans la perspective de très grandes capacités jointe à
une bonne qualité de transmission.

IV.7. STRUCTURE DE L’INTERCONNEXION DE DEUX SITES

Le réseau VSAT peut être configuré en deux topologies possibles,


étoilée et maillée. La topologie étoilée permet une connectivité point à
multipoints dont les communications passent à travers le Hub où elles
sont contrôlées. Par ailleurs, elle présente l’avantage de contrôler
facilement les accès au satellite. Toutefois elle a l’inconvénient de
nécessiter un double saut pour une communication entre deux VSAT
(un délai de propagation important). Et c’est la topologie que nous
avons choisis pour réaliser l’interconnexion de nos deux sites. La
figure IV.1 en est une illustration.
~ 71 ~

V-SAT Antenne V-SAT Antenne


0.6-1.8m 0.6-1.8m

HUB
Utilisateu Utilisat Antenne Utilisate Utilisate
r final eur 4-11m ur final ur final
final

Fig.IV.1 : illustration de la topologie étoilée.

IV.7.1. INSTALLATION AU SOL

IV.7.1.1. INSTALLATION DU HUB ET DES VSAT:

L’installation du Hub est complexe et chère vue son volume


d’équipements, ce qui nécessite des travaux de génie civil qui prennent
du temps. La difficulté majeure pour l’installation des stations VSAT
revient à leur multiplicité à travers une large surface avec le grand
nombre d’utilisateurs qu’elles relient. Les VSAT peuvent être montée
sur un toit, sur un mur ou par terre. Les dimensions de ses antennes
et les sous -systèmes qu’il contient ne sont pas les seuls paramètres
qui le diffèrent des stations VSAT, mais l’interface de l’IDU intervient
beaucoup plus :

Si l’IDU est une interface avec le serveur principal, le Hub est dédié ;
dans le cas d’une interface avec le réseau public le Hub est donc
mutualisé. Le Hub est constitué des sous-systèmes contenant le
modem et l’interface à bande de base qui est relié au serveur principal
aussi un système de gestion de réseau (NMS). Ce dernier est un
ordinateur connecté à chaque station VSAT par des circuits virtuels
permanents. Il est équipé de logiciels, chargé des fonctions
opérationnelles et administratives. Les fonctions opérationnelles
fournissent les possibilités de modification du réseau, en ajoutant ou
en éliminant des stations VSAT, des porteuses et des interfaces réseau.
Elles incluent également la surveillance, le contrôle des performances
du Hub et de chaque station VSAT. Comme elles contrôlent les ports
de données associés au réseau ; ceci nécessite des outils de gestion qui
~ 72 ~

fournissent en temps réel la tâche et la connectivité des VSAT. Le débit


de transmission des VSAT est automatiquement contrôlé par un
logiciel de contrôle du réseau. Quant aux fonctions administratives,
elles assurent la sécurité et la configuration des équipements avec le
Hub et les VSAT ainsi que la configuration des ports. La figure IV.2
illustre le sous-système du Hub.

Fig.IV.2 : sous-système du Hub

IV.7.1.2. POINTAGE DES ANTENNES

Le pointage des antennes se fait de manière à avoir le maximum de


puissance transmise et reçue de/ou vers le satellite et les stations
terriennes. Deux angles définissent la procédure de pointage :

• L’angle d’Azimut (Az) : c’est un mouvement de rotation dans un


plan parallèle à la surface de la terre. Il est donné suivant le tableau
IV.8 et se calcule par la formule de la référence 2.

Tableau IV.8 : calculs d’angle d’Azimut.

Satellite Ouest/
Satellite Est/ station
station terrestre terrestre
A= 180° - a A= 180° + a

Nord Hémisphère
Sud Hémisphère A= a A= 360° - a
~ 73 ~

𝑡𝑔 𝐿
a = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑔 [Réf 2]
sin 𝑙

l : latitude de la station terrienne


L : la différence entre la longitude du satellite et celle de la station
terrienne.

• L’angle d’élévation E : mouvement d’élongation réglable par une


vis. Il est donné par :
cosφ − R
𝑅𝑒 + 𝑅0
𝐸 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑔𝑥 = En Degré. [Réf 3]
1−− cos2 𝜑)1 / 2

Avec :
cosφ = cosl.cos L
Re : rayon de la terre = 6378 Km
Ro : altitude du satellite = 35786 Km (satellite géostationnaire).
ES : la station terrienne
SL : le satellite

IV.8. CONCLUSION

Au cours de ce dernier chapitre de notre mémoire, nous avons parlés


de l’interconnexion de deux instituts d’enseignement supérieur
géographiquement distant de plusieurs kilomètres, via le V-SAT.

Sur ce, nous avons montrés les structures informatiques de nos deux
sites, les failles ainsi que les avantages que présentent ces réseaux.
Nous avons aussi démontrés les paramètres, les calculs qu’il faut pour
dimensionner, installer et fixer tous les équipements qui ont
concourus à la mise en place de cette infrastructure d’interconnexion
de deux réseaux LAN géographiquement éloignés.
~ 74 ~

CONCLUSION GENERALE

Notre étude porte sur « étude de faisabilité de l’interconnexion de


deux réseaux Lan des sites universitaires par V-SAT. Cas de
L’ISTA/KIN et L’ISTIA/MBM »

Au premier chapitre basé sur l’étude des réseaux LAN, nous avons
d’abord parlés des réseaux informatiques en générale, puisque le
réseau LAN fait partie des réseaux informatique. Ensuite, nous avons
largement abordés le réseau LAN et enfin tous les paramètres qu’il faut
pour la mise en place de ce réseau. En partant de la définition, la
technique de transmission, les topologies, les techniques de transfert
de paquets, notion sur l’intranet, modele OSI et TCP/IP , notion
d’adressage IP, jusqu’à la réaction de sous réseaux.

Dans le second chapitre il l'a été question de démontré que la


technologie VSAT permet de relier différents réseaux à distants et
permet automatique la transmission des données, téléphoniques,
vidéos. Comme ces réseaux peuvent fonctionner en même temps, il
faut bien prévoir tous les équipements nécessaires à chaque fois pour
permettre l'utilisation.

Au troisième chapitre, nous avons fait une présentation large de nos


deux sites à interconnectés ; à savoir : l’ISTA/KIN et l’ISTIA/MBM, ces
deux sites qui sont géographiquement distant de plusieurs kilomètres
ainsi que leurs structures informatiques.

Au dernier chapitre, il a été question de faire une évaluation des


besoins de nos deux sites, d’évoquer les paramètres et les calculs qu’il
faut pour la mise en œuvre de cette interconnexion (bande passante,
matériels d’interconnexion et le mode d’accès). Voilà de manière brève
ce qui a été l’essentiel de notre travail scientifique. Comme tout œuvre
humaine, ce travail ne manque pas d’imperfection, néanmoins, nous
restons tout de même ouverts à toute collaboration pour son
amélioration.

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