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DL4 Sol
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A. Atmosphère en équilibre
Atmosphère isotherme
m Me P
1. La loi des gaz parfaits est pV = nRT0 = Me RT0 . On en déduit que : µe = RT0 .
−−→
2. L’équilibre des fluides est donné par la loi grad P = f~vol dans un référentiel galiléen où f~vol représente les
forces volumiques. Dans le référentiel terrestre, seul le poids sera pris en compte, on a donc l’équation différentielle
P Me g
sur l’axe vertical puisque le poids n’a pas d’autre composante : dP dz = −µe g = − RT0 . En considérant la hauteur
dP
barométrique, on obtient P = − dz z
H qui s’intègre facilement selon : P (z) = P0 exp − H .
3. La masse molaire de l’air est une moyenne reflétant la composition molaire de 80% de N2 et 20% de O2 ,
on trouve donc Me = 29 g · mol−1 . Cela nous permet de trouver H = 8, 43 km . La pression est la moitié de la
iso
pression au niveau de la mer pour z50% = H ln 2 = 5, 84 km, c’est un peu plus haut que le sommet du Mont-
Blanc situé vers 4 810 m et nettement plus haut que le point culminant de la Loire-Atlantique situé (semble-t-il)
iso
à Bretèche en Châteaubriant (115 m). . . Le modèle isotherme pour z50% = 5, 84 km n’est vraiment pas adapté.
Équilibre polytropique
dP
4. On utilise toujours la loi de la statique des fluides dz = −µ(z)g. En utilisant l’expression de la masse
dP 1 dz
volumique, on arrive à l’équation différentielle : P − H 1−αz qui s’intègre selon : P (z) = P0 (1 − αz)z0 /H ce qui
z0
amène β = H. En reprenant l’expression de la loi des gaz parfaits, on trouve la loi attendue µ(z) = µ0 (1−αz)β−1 .
iso
5. On trouve z50% = z0 (1 − ( 21 )H/z0 ) et numériquement : z50%
iso
= 5, 36 km . Cela est logique car la baisse de
la température avec l’altitude entraı̂ne obligatoirement une baisse de pression plus rapide que dans le modèle
isotherme.
6. Avec la loi de température, on trouve Tz00 = 6, 94 K · km−1 avec les unités adaptées. On en déduit que la
valeur de z0 est : z0 = 41, 5 km. Pour la loi de pression, on utilise le fait que β = 5, 26 = zH0 . Cela nous permet
de calculer z0 = 44, 3 km. On peut constater un certain écart entre les deux valeurs trouvées de l’ordre de 7%.
Le modèle polytropique n’est pas tout à fait satisfaisant .
B. Ascension de la montgolfière
Équilibre de la montgolfière
mi
7. La loi des gaz parfaits donne Pe V0 = Me RTi . Avec la relation exprimant la masse volumique de l’air
Me Pe
extérieur µe = RTe , on peut aboutir à : mi = µe V0 TTei .
8. À l’équilibre mécanique, la poussée d’Archimède exercée par l’air compense le poids de la montgolfière
et de l’air chaud qu’elle contient. Cette poussée d’Archimède correspond au poids du volume d’air extérieur
occupé par la montgolfière : ΠA = µe V0 g. Le poids de la montgolfière étant (m + mi )g, on en déduit qu’à
l’équilibre m + mi = µe V0 et par conséquent : m = µe V0 (1 − TTei ) = mi TTei − 1 .
9. La poussée d’Archimède exercée par l’air compense mg lorsque µ(zm )V0 = m = µe V0 (1 − αzm )β−1 .
1/(β−1)
On en déduit que : zm = α1 1 − µ0mV0 . On trouve tout d’abord µ0 = MRT
e P0
0
= 1, 23 kg · m−3 puis
zm = 13, 1 km.
T0 m T0
10. On applique la relation vue avant m = µ0 V0 (1 − Td ). La relation demandée est : µ0 V0 =1− Td . La
température est Td = 362 K.
11. L’équilibre de la montgolfière est donné par : m+mi = µe V0 . En tenant compte de la relation
précédente
et
des expressions des masses volumiques de l’air intérieur et extérieur, on arrive à : Pe T1e − T1i = κ1 T10 − T1d et
donc κ1 = P0 . Le second membre de l’équation précédente étant une constante, on peut différentier et identifier
figure 1.
θi
βm
µ0 V0 >1
βm
µ0 V0 <1
b b
0 Zm Z
Figure 1 – Diagramme (θi , Z)
δmi = −Me δQ
Cp Ti .
1−γ
16. La transformation de l’air intérieur est adiabatique et réversible, la loi Laplace T p γ est toujours vérifiée.
(2)
δTi γ−1 δPi
Sous forme différentielle, cela donne (2) = γ Pi . L’équilibre mécanique est toujours réalisé, on a donc Pi =
Ti
Pe . Or, la pression de l’air extérieur suit la loi Pe = P0 (1 − αz)β . En différentiant de façon logarithmique cette
(2)
relation, on trouve que δPi
Pi
δz
= −αβ 1−αz . On aboutit ainsi à la relation recherchée : δTi = −Ti γ−1 δz
γ αβ 1−αz .
(2)
On constate bien que δTi < 0.
δTe δz
17. La loi de température est Te = T0 (1 − αz) d’où Te = −α 1−αz . Il reste à utiliser l’expression trouvée
(2)
δTi
avant pour conclure que : Ti = β γ−1 δTe
γ Te .
(1) (2)
18. D’après la loi polytropique de l’air extérieur, on a δP δTe
Pe = β Te . Compte tenue du fait que δTi = δTi +δTi ,
e
h i
β
γ − (β − 1) TTei δT e
Te = κ2 PδQ
e V0
. On identifie la constante proposée selon : κ2 = γ−1
γ .
(1)
19. La variation de température interne (1) a été évaluée à z donc Z fixé. δTi correspond donc à un segment
(2)
δT
vertical orienté vers le haut puisqu’on élève la température. Ensuite, on a vu que Tii = − γ−1 δZ
γ β 1−Z . Cette
γ−1
forme traduit la relation intégrale θi = θi,Z=0 (1 − Z)ǫ avec ǫ = γ β > 0. Le tracé de l’évolution sera donc de
type hyperbolique pour lequel Z augmente. Le tracé est réalisé sur la figure 2.
1, 280
θi
1, 275
1, 270
1, 265
b
1, 260
Z
0, 00 0, 01 0, 02 0, 03 0, 04 0, 05 0, 06 0, 07
Figure 2 – Diagramme (θi , Z)
(3)
δT
On trouve alors que : Tii = 1 − TTei δV V0 . Cette variation est négative car Te < Ti .
21. Il est inutile de refaire le calcul car il suffit de remplacer le terme γ−1 δQ
γ Pe V0 de l’étude précédente par le
h i
β
terme 1 − TTei δV V0 . On obtient donc la relation : γ − (β − 1) Ti δT e
Te Te = 1 − Ti
Te
δV
V0 .
22. Le raisonnement est identique à celui conduit précédemment. On part selon une droite verticale mais vers le
bas puisque l’on fait baisser la température. Ensuite, il faut par courir une hyperbole du type θi = θi,Z=0 (1 − Z)ǫ
à Z décroissant. Voir la figure 2.
C. Forme de l’enveloppe de la montgolfière
23. La hauteur de la montgolfière est relativement petite devant la distance z0 qui caractérise l’évolution de la
pression. On peut autour de l’altitude correspondant au milieu de la montgolfière effectuer un développement
limité au premier ordre de la loi de pression P (z) = P0 (1 − zz0 )β . On peut donc envisager cette étude avec une loi
de pression affine. Cela revient localement à assimiler l’air intérieur et l’air extérieur à un fluide incompressible
pour avoir une évolution de pression de la forme µgz. Dans ces conditions, on a : ∆P = (µi − µe )gz où z
représente soit l’altitude du point courant le long de l’enveloppe de la montgolfière.
24. La condition d’équilibre est obtenue lorsque la somme des forces est nulle : F (z + dz)~t(z + dz) − F (z)~t(z) +
dK ~ = ~0. On voit apparaı̂tre dans le premier membre une différentielle et on peut donc écrire en divisant par dz :
d ~ n = ~0 . Si l’on effectue le produit scalaire par le vecteur ~t, on trouve que dz F (z)~t(z) ·~t = 0.
dK d
dz F (z)t(z) + dz ~
d~
d
F (z)~t(z) = dF ~ t ~
Or dz dz t + F (z) dz . Pour calculer la dérivée de t, il est utile de travailler avec l’angle ϕ. On a :
~ ~
dt dϕ d~
dt
dz = dϕ dz . Comme ϕ est l’angle qui oriente le vecteur unitaire ~t, on a dϕ t
= ~n. On constate ainsi que finalement
d ~t(z) · ~t = dF
dz F (z) dz = 0. On a donc démontré que la norme de la tension des filins est constante en tout point
de l’enveloppe.
25. La force de pression dK ~ ′ appliquée à un élément de surface de l’enveloppe est donnée par dK ~ ′ = ∆P 2πrdℓ ~n
√ N
avec dℓ = dr2 + dz 2 . Cette force s’identifie complètement avec dK ~ puisqu’elle est normale à la surface comme
la force d~k présentée par l’énoncé sur la filin. De plus, la force dK ~ ′ se répartit sur deux filins mais sur la surface
voisine, il en va de même et le filin situé entre les deux récupère finalement une force globale correspondant à
dK ~ ′ . On a donc : dK ~ = dK ~′ .
26. Il est inutile d’écrire la projection de la loi d’équilibre dans la base (~ez , ~er ). On peut utiliser le fait que
d~
t
dz = ~n dϕ dϕ
dz . La loi de la statique est donc : F dz +
dK
dz =0.
2
27. La géométrie nous donne facilement : tan ϕ = dr
Si l’on dérive par rapport à z, on obtient : cosdϕ2 ϕ = dz
dz .
d r
2.
q
dr 2
Avec la propriété 1 + tan2 ϕ = cos12 ϕ , et grâce à dK 2π∆P
dz = N r 1 + dz et ∆P = (µi − µe )gz, on trouve
3/2
dr 2
h i
d2 r 2π(µi −µe )g
. On peut donc conclure que : A = 2π(µNi −µ e )g
l’équation différentielle : dz 2 = − NF rz 1 + dz F .A
est l’inverse d’un volume puisque (µi − µe )gz est une pression, c’est-à-dire une force divisée par une surface.
k k
28. Avec le changement de variable proposé,
on 2 constate 2que dz = A dx et dr = A dy. Ainsi, on a
dr dy d dr d dy d y dx d y 1
dz = dx . Par conséquent, dz dz = dz dx = dx 2 dz = dx2 Ak . On obtient alors l’équation différentielle
2 3/2
d2 y 3k+1 dy
dx 2 = −A xy 1 + dx . Pour rendre indépendante l’équation différentielle des caractéristiques de la
A. Étude sommaire
Détermination des caractéristiques de l’oscillateur
1. On étudie le mouvement de la masse m dans le référentiel galiléen R. Elle est soumise à son poids vertical
intégralement compensé par la réaction normale du support (l’axe Ox). Elle subit la force exercée par le ressort
qui s’exprime simplement par −kx~ex puisque la position d’équilibre est à l’horizontale, celle qui correspond
à,la longueur à vide du ressort. En ajoutant la force de frottement fluide, on obtient sur l’axe Ox l’équation
différentielle : mẍ = −kx − β ẋ. Avec les données introduites par l’énoncé, on trouve : ẍ + 2λẋ + ω02 x = 0 .
2. Le discriminant réduit de l’équation caractéristique est ∆′ = λ2 −ω02 <
p0 puisque le régime est décrit comme
étant pseudo-périodique. Les solutions sont alors de la forme p r = −λ ± j ω02 − λ2 . La forme de la solution est
donc x(t) = exp −λt(A cos Ωt + B sin Ωt) où on a posé Ω = ω02 − λ2 . À la date t = 0, on a x = x0 = A. La
constante B est déterminée grâce à la condition initiale sur la vitesse dx = 0 = −λA + BΩ. On trouve donc
dt 0
λ λ
que B = x0 Ω . la forme définitive de la solution est par conséquent : x(t) = x0 exp −λt(cos Ωt + Ω sin Ωt) .
3. La durée séparant 4 passages de G par la position d’équilibre correspond à 3 pseudo-périodes. On a donc
∆t = √ 6π
2 2
. Ces trois pseudo-périodes correspondent aussi à l’intervalle de temps évoqué pour l’amortissement
ω0 −λ
de l’amplitude. On a donc : x1 = x0 exp −λ∆t. On peut donc obtenir λ∆t = ln xx10 . On trouve par l’application
k 36π 2
numérique λ = 0, 73 s−1 et donc ensuite β = 2λm = 0, 146 kg · s−1 . On a de plus ω02 = m = ∆t2 + λ2 . On
∆t
trouve alors que k = 2, 27 N · m−1 et que la pseudo-période est T = 3 = 1, 37 s.
Mesure d’une accélération
4. Il est préférable maintenant d’étudier le mouvement de G dans un référentiel attaché au point E. Ce
référentiel R′ est non galiléen. Au bilan de force précédente, il faut ajouter la force d’inertie d’entraı̂nement
qui correspond à −m~aent = −m~aE/R . L’accélération d’entraı̂nement correspond à l’accélération du point E
dans R puisque le référentiel R′ est uniquement en translation par rapport à R. Ceci explique aussi pourquoi
nous n’avons pris en compte la force d’inertie de Coriolis (~ωR′ /R = ~0). Par deux dérivations successives,
on trouve que ~aE/R = −aω 2 cos ωt~ex . L’équation différentielle du mouvement dans le référentiel R′ de la
masse m s’écrit donc en projection sur l’axe Ox : mẍ = −kx − β ẋ + maω 2 cos ωt. Cela donne finalement :
ẍ + 2λẋ + ω02 x = aω 2 cos ωt .
5. On note X l’amplitude complexe de x(t) et on effectue le recherche de la solution permanente en com-
plexes évidemment. . . On trouve l’équation : X[(ω02 − ω 2 ) + j2λω] = aω 2 . On en déduit l’expression de l’am-
2
plitude complexe : X = (ω2 −ωaω2 )+j2λω . La solution réelle correspond à la solution x(t) = |X| cos(ωt + ϕ) avec :
0
aω 2
|X| = X0 = √ . La phase est donnée par ϕ = − arctan ω22λω
−ω 2
à π près à discuter en fonction
(ω02 −ω 2 )2 +4λ2 ω 2 0
du signe de ω02 − ω 2 .
4λ2
6. Si l’on utilise les coordonnées réduites y et u, on peut écrire que y = √ 1 avec f (u) = ( u12 − 1)2 + ω 2 u2 .
f (u)
y présente un maximum appelé résonance lorsque la dérivée de f (u) par rapport à u peut s’annuler pour des
2
df
valeurs positives réelles. On a du = 2( u12 − 1)(− u23 ) − ω8λ
2 u3 = 0. On constate que u = 0 est solution ce qui est
0
tout à fait visible sur la courbe proposée mais correspond à un minimum. L’autre solution est obtenue pour
2 2
1 2λ 1 2λ 1
u2 − 1 + ω 2 = 0. On trouve alors que u2 = 1 − ω 2 . Comme u2 > 0, le coefficient d’amortissement doit vérifier :
0 0
ω0
λ< √
2
.
B. Amélioration du dispositif
9. Le roulement sans glissement est obtenu lorsque les vitesses d’un point de la roue I2 qui coı̈ncide géométri-
quement avec un point I1 du support ont la même vitesse. Dans R la vitesse du point I1 1 est nulle puisque R
est attaché au support. On a donc : ~vI2 /R = ~0. L’axe instantané de rotation est donc l’axe I2 y. Tous les points
de la roue sont animés d’un mouvement circulaire instantané, leur vitesse est orthoradiale (par rapport à I2 qui
est le centre) et proportionnelle à la distance qui les sépare de ce point I2 . On trouve donc que la vitesse de
G est donc orientée sur +~ex et de valeur aθ̇. On en déduit que : ẋ = aθ̇ . On peut évidemment retrouver ce
−−→
résultat en appliquant la relation des vitesses dans un solide : ~vI2 /R = ~vG/R + I2 G ∧ ~ω/R = ~0.
10. On utilise le second théorème de Koenig : Ec = 12 m~vG/R
2
+ Ec∗ . Dans le référentiel barycentrique, la roue
est animée d’un mouvement de rotation pure à la vitesse angulaire θ̇~ey . Son énergie cinétique est donc de la
forme Ec∗ = 21 J θ̇2 . On trouve en utilisant l’expression précédente de la vitesse de G que Ec = 12 (J +ma2 )θ̇2 . Ceci
nous montre que finalement, il aurait été possible de dire qu’il y avait à instant t donné une rotation pure de la
roue par rapport à l’axe I2 y, le moment d’inertie étant obtenu par le théorème de Huygens : JI2 y = JGy + ma2 .
L’énergie cinétique de la roue est : Ec = 43 ma2 θ̇2 = 34 mẋ2 .
11. La question précédente suggère nettement une approche énergétique pour étudier le mouvement de la roue.
Cette approche se justifie en disant que le problème ne possède qu’une seul degré de liberté puisque ẋ = aθ̇.
De plus, les forces extérieures intervenant dans le mouvement de la roue sont la force élastique du ressort qui
dérive d’une énergie potentielle de la forme 12 kx2 puisque x est toujours définie par rapport à la longueur à vide
du ressort et la force de contact R ~ =N ~ + T~ = N~ez + T ~ex où N et T sont a priori des valeurs algébriques même
si le signe de N est nécessairement positif au vu du contexte. Du fait des oscillations prévisibles de la roue, il
est difficile de prévoir le signe de T . On évitera de faire cette prévision et les calculs seront conduits en valeur
algébrique. L’énergie mécanique de la roue est constante car bien que R ~ ne soit pas une force conservative, elle
~
ne travaille pas du fait du roulement sans glissement ~vI2 /R = 0. Sa puissance est nulle puisque P = R ~ ·~vI /R . On
2
3 2 1 2 1 2
écrit donc que 4 mẋ + 2 kx = 2 kx0 à partir des conditions initiales. En dérivant par rapport au temps, on trouve
q
2k 2k
facilement que : ẍ + 3m x = 0 . On pose ω = 3m et avec la condition initiale, on trouve : x = x0 cos ωt .
12. Pour montrer que le mouvement s’effectue sans glissement, il faut déterminer l’expression de la composante
tangentielle T de la force de contact. On écrit la relation de la dynamique dans le référentiel R galiléen pour la
roue : m~aG = −kx~ex + N~ez + T ~ex − mg~ez . En projetant sur l’axe Oz, on trouve aussitôt que N = mg puisque
le centre d’inertie de la roue reste constante à z = a. Sur l’axe Ox, on trouve que : mẍ = −kx + T . Donc
T = mẍ + kx. Nous venons de voir que mẍ = − 2k 1 1
3 x, on trouve alors que T = 3 kx = 3 kx0 cos ωt. Le module
1
de la force tangentielle est : |T | = 3 kx0 | cos ωt|. D’après les lois de Coulomb du frottement de glissement, il
y aura glissement lorsque |T | = f N = f mg. Le moment le plus défavorable pour le non glissement est obtenu
3f g
lorsque t = 0, la valeur de x1 recherchée correspond donc à : 13 kx1 = f mg. On a donc : x1 = ω02
. On trouve
x1 = 26, 5 cm.
15. Pour déterminer la vitesse angulaire θ̇~ey , on appliquera le théorème du moment cinétique à la roue en G.
Le choix du point G est dicté par le fait que la contribution du poids et de la force du ressort sera nulle puisque
G est leur point d’application. Pour la force de contact, la composante normale ne possède pas de moment non
plus. Il ne reste que la composante tangentielle dont le bras de levier est évident (a). Cette force tend à faire
tourner la roue dans le sens opposé à celui de définition de la vitesse de rotation θ̇~ez . Son moment sera donc
négatif. Le théorème du moment cinétique scalaire sur l’axe Gy donne donc : 12 ma2 θ̈ = −T a = −f mga. On
obtient donc l’accélération angulaire θ̈ = − 2fag qui par intégration conduit à θ̇ = − 2fag t puisqu’à la date t = 0,
on a θ̇ = 0.
16. La vitesse de glissement est définie par ~vg = ~vI2 /R − ~vI1 /R = ~vI2 /R puisque le support est immo-
bile dans R comme nous l’avons vu avant. Par la loi des vitesses dans un solide, on écrit que ~vI2 /R =
−−→
~vG/R + I2 G ∧ ω ~ /R . On trouve que ~vg = (ẋ − aθ̇)~ex . Avec les expressions calculées avant, on aboutit à :
x1
~vg = ω0 ( 3 − x0 ) sin ω0 t + 23 ω0 x1 ωo t ~ex .
17. On effectue le développement limité classique sin ω0 t ≃ ω0 t. On arrive à ~vg = ω0 (x1 − x0 )ω0 t~ex . Au
départ, on a x1 − x0 < 0, la vitesse de glissement est orientée dans le sens −~ex et donc la force tangentielle dans
le sens +~ex ce qui valide bien notre hypothèse de départ.
18. Le glissement se termine lorsque la vitesse de glissement s’annule. La date t1 correspondante correspond
à la première annulation de l’équation : ( x31 − x0 ) sin ω0 t1 + 23 x1 ωo t1 = 0 .
2
q
2
du satellite est donc ω0 = gR r3
et la vitesse orthoradiale v0 = ω0 r0 : v0 = gR r0 .
0
q
r03
20. On a par définition de la période : T0 = 2π gR2 . On trouve que r0 = 26 700 km, v0 = 3, 9 km · s−1 et
ω0 = 1, 5 × 10−4 rad · s−1 .
21. Le référentiel du satellite Rs est un référentiel non galiléen. Les forces extérieures que subit la masse m
sont l’interaction gravitationnelle à la distance r0 + x du centre de la Terre et la force élastique du ressort et la
2 dE
force normale de réaction du support (l’axe Ox). Ces trois forces sont donc − (rmgR 0 +x)
ex , − dxp ~ex = −mω12 x~ex et
2~
N~ = Ny~ey + Nz~ez puisqu’il n’y a pas de frottement. Les forces d’inertie d’entraı̂nement et de Coriolis doivent
être prises en compte. L’accélération d’entraı̂nement est ~aent = −ω02 (r0 + x)~ex , l’accélération de Coriolis
est ~aCor = 2~ωRs /R ∧ ẋ~ex . La vitesse de rotation du référentiel attaché au satellite par rapport au référentiel
2
géocentrique est la vitesse ω0~ez . La relation de la dynamique est donc : mẍ~ex = −mω12 x~ex − (rmgR
0 +x)
ex +mω02 (r0 +
2~
x)~ex + Ny~ey + Nz~ez − 2mω02ẋ~ey . La projection sur les différents axes donne : Nz = 0, Ny = 2mẋω0 et l’équation
gR2 gR2
différentielle recherchée : ẍ = −ω12 x − (r0 +x)2 + r03
(r0 + x) .
1 1
22. En considérant x ≪ r0 , on peut effectuer un développement limité de (r0 +x)2 = r02
(1 − 2 rx0 ). En utilisant
2
gR
l’expression de ω02 = r03
, on peut aboutir à l’équation différentielle : ẍ + (ω12 − 3ω02 )x = 0 .
ω02
23. Avec les valeurs numériques des pulsations, on trouve que ω12
= 4 × 104 . Ce rapport montre qu’on
peut raisonnablement considérer que l’équation différentielle du mouvement est ẍ + ω12 x = 0. La période des
2π
oscillations est donc quasiment égale à celle liée à la force élastique : T1 = ω1 .
24. Si le satellite possédait une accélération radiale, celle-ci vient s’ajouter au terme déjà pris en compte dans
l’accélération d’entraı̂nement. Celle-ci prend alors la forme suivante : ~aent = −ω02 (r0 + x)~ex + r̈0~ex où r̈0 mesure
l’accélération liée à l’évolution du rayon de la trajectoire du satellite. L’équation différentielle du mouvement sera
donc : ẍ + (ω12 − 3ω02 )x = −r̈0 . La solution du régime libre sera donc toujours oscillante mais il va s’y ajouter
une solution particulière fonction de l’accélération radiale du satellite. On pourra donc utiliser le comportement
de l’oscillateur pour mesurer l’accélération radiale du satellite.