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essai de traction

C est un essai mecanique qui consiste à placer une petite barre du matériau à étudier entre les
mâchoires d'une machine de traction qui tire sur la barre jusqu'à sa rupture. On enregistre l'allongement
et la force appliquée, que l'on convertit ensuite en déformation et contrainte, il permet de caractériser
les matériaux indépendamment de la forme de l'objet sollicité, ou la performance d'un assemblage
mécanique Un essai de traction est une expérience de physique qui permet de déterminer le
comportement élastique d'un matériau ; mesurer le degré de résistance à la rupture d'un matériau ; et
ce dans un état de contrainte uniaxiale

L'essai est pratiqué sur machine de traction. Une fois l'éprouvette en place, on applique une légère
précharge afin d'être sûr que l'on n'a pas de jeu. Puis, on effectue un déplacement de la travée à vitesse
constante qui a pour effet d'étirer l'éprouvette, et on mesure l'effort généré par ce déplacement,l'effort
se mesure par la déformation élastique de la travée ou, plus communément, par un capteur de force
inséré dans la ligne de charge .L'essai consiste à soumettre l’éprouvette ou le produit fini à une force de
traction et à mesurer l’allongement correspondant à la charge appliquée. L’essai se déroule alors en trois
phases : la déformation élastique (réversible) , la déformation plastique (irréversible) et la rupture de la
pièce

Principe de l'essai
Cet essai destructif, pratiqué à température ambiante 20°C, consiste à imposer une

déformation croissante à vitesse constante et à mesurer l'effort nécessaire pour imposer cette
.déformation

Eprouvette de traction
une éprouvette de traction est un petit barreau ( une pièce de fabrication ) cylindrique (obtenue par
tournage) ou de section rectangulaire (éprouvette plate obtenue generalement par fraisage )
L'éprouvette cylindrique permet d'avoir un système symétrique et un système d'accrochage simple (par
vissage), l'éprouvette plate permet de voir ce qui se passe sur une face : apparition de lignes de
glissement, forme des cristallites (métallographie), mesure de texture par diffractométrie X elle est de
dimensions normalisées destinée à être soumise à un essai de traction pour connaître le comportement
d'un matériau quand il est soumis à une contrainte de traction
Les éprouvettes sont fréquemment prélevées dans une pièce réelle ou un brut ce qui pose le problème
de la représentativité de l'essai on choisit une eprouvette de petite taille

la section tout au long de l'éprouve d'essai n'a de sens que si l'éprouvette elle-même est homogène, ceci
étant en général garanti par sa petite taille par rapport aux variations de propriétés de la matière

dimensions des éprouvettes de traction

cour
be
de
tracti

on
Sur un diagramme effort-déformation, on observe les phases successives suivantes
Zone OA : domaine des déformations élastiques ou
réversibles (zone parfois linéaire) si

l'on cesse la charge, l'éprouvette retrouve ses


dimensions initiales

Zone AB : la déformation n'est plus complètement


réversible. La déformation est plastique

homogène ; appelée aussi )ou permanente(


déformation plastique répartie. Les allongement s

croissent plus vite que les charges. L'allongement a lieu


.avec une diminution régulière de tte

Zone BC: la déformation plastique se localise dans une petite portion de l'éprouvette et

n'est plus homogène, c'est la striction on aboutit à la rupture en C. les allongements croissent

.avec une diminution de la charge

machines de traction
Une machine de traction (ou machine d'essais mécaniques ou encore machine d'essais universelle) est
un appareil de laboratoire utilisé pour réaliser divers essais mécaniques, en général normalisés, sur des
éprouvettes ou des pièces de matériau ayant éventuellement subi un vieillissement, elle se compose
généralement d’un bâti rigide, constitué d’une ou de deux colonnes de guidage et de deux traverses
horizontales (l’une fixe, l’autre mobile). La traverse mobile et le plateau de base sont dotés de mâchoires
entre lesquelles on attache la pièce à tester

choix de machines de traction :

Avant de faire son choix, il faut prendre en compte toutes les contraintes de l’application et se poser de
multiples questions : Quelle est la nature du matériau ? A-t-on une idée de la force à laquelle il sera
soumis ? A-t-on besoin d’en mesurer précisément la déformation ? A quelle vitesse et à quelle fréquence
se déroulera l’essai ? Utilisera-t-on la machine dans un laboratoire de recherche ou en production ??
Quel type de résultats recherche-t-on ? A-t-on besoin d’un pilotage manuel ou automatique ? Ce sont
ces questions, et d’autres encore, qui permettent de bien cerner son besoin Pour y répondre, il faut
.prendre en compte des critères très spécifiques

La capacité de la machine

Enfin, pour tester les composites les plus rigides, les matériaux métalliques (fers d’armatures, barres et
plaques en acier, etc.)

ou encore le béton, on choisira des machines de grande capacité (100 kN et au-delà). Il faut savoir en
effet qu’une machine de capacité élevée pourra certes s’adapter à une plus large variété d’applications,
mais qu’elle sera aussi moins précise dans les faibles valeurs qu’une machine de capacité inférieure . La
structure du bâti.Le type de machine (modèle de table ou au sol) et le nombre de colonnes de guidage
qu’elle comporte sont pratiquement imposés par la valeur de la capacité. Pour réaliser un essai à faible
charge, il suffit le plus souvent d’utiliser une machine monocolonne. Le reste du temps, on emploie des
machines à deux colonnes, voire à quatre colonnes dans des applications plus spécifique Les machines
de faible capacité correspondent aussi, le plus souvent, à des modèles de table relativement peu
encombrants. Mais pas toujours. Certains fournisseurs proposent en effet des machines de faible
capacité pouvant être montées sur pieds pour faciliter l’accès à l’espace de travail (notamment pour les
utilisateurs handicapés). On trouve aussi des tables de support réglables en hauteur pour un plus grand
confort de l’utilisateur. Les “vraies” machines de sol offrent quant à elles une conception différente des
machines de table. Elles se distinguent bien sûr par les dimensions de leur espace de travail, mais aussi
par leur robustesse. Pour supporter des charges importantes, le bâti d’une machine de sol est en effet
constitué d’un matériau plus rigide qu’une machine de table. Chez Zwick, par exemple, on utilise de
l’acier (à la place du profilé aluminium employé pour les machines de table )

. Le type d’entraînement

Pour assurer le mouvement des parties mobiles de la machine, il existe essentiellement deux types
d’entraînement : l’entraînement électromécanique (basé sur des vis à billes) et l’entraînement
hydraulique (basé sur des vérins hydrauliques)

Course et vitesse

La course et la vitesse de déplacement de la traverse mobile sont des critères déterminants dans le
choix d’une machine d’essais , mieux vaut s’assurer auparavant que la machine d’essais permet bien de
respecter les normes voulues (avec les vitesses de déplacement prévues dans les normes). Autre
précaution à prendre, ne pas négliger la précision de la vitesse (exprimée en pourcentage de la vitesse
i
de consigne) qui peut être parfois très différente d’une machine à l’autre
i

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