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Le sommeil

Définition :
🡪C’est une baisse de vigilance (non-réponse aux stimulations extérieures)
🡪 Réversible
🡪Au moment adapté

Le temps de sommeil :
- Quantité de sommeil variable entre les espèces et au sein d’une même espèce
- Plus l’animal est petit, plus il dort
- Besoin de sommeil normal chez l’humain est de 7 à 8h
- Plus de 9h : long dormeur / moins (6h) : court dormeur
- Hypersomnie : >11h

Dans la population générale :
6h : 34,2 %
6-8h : 60%
>9h : 5%

🡪 L’agenda de sommeil permet de le quantifier, mais il reste subjectif


🡪 Actimétrie : évalue le sommeil de manière plus objective (= analyse des mouvements du corps
pendant le sommeil au moyen d'un actimètre, dispositif le plus souvent porté au poignet type montre
connectée)

Evolution du sommeil : diminution globale au cours de la vie, avec une petite augmentation à la
retraite. Les femmes dorment plus, car elles se couchent plus tôt en général.
Le temps de veille au cours du sommeil augmente avec l’âge.

Le besoin de sommeil est régulé par un processus d’homéostasie : médié par la libération d’adénosine
qui va favoriser l’arrivée du sommeil (antagonisé par la caféine).

Chronotypes de sommeil : couche-tard/lève tard, couche tôt/lève tôt


Pourquoi ? 🡪 Une part génétique, présence d’une horloge biologique dans le noyau suprachiasmatique
sous-chiasmatique (au niveau de l’hypothalamus) qui va donner un rythme à notre sommeil. Ce
rythme dépend du rythme circadien soit toute les 22h ou toutes les 24h, ce qui fait que les
mécanismes se mettent en place plus tard et se décalent légèrement. Il existe des rythmes supra-
circadiens (>24h ; menstrkuation) ou infracircadiens (<24h ; les repas).

L’horloge centrale est située proche du chiasma optique (se cale sur la lumière extérieure et permet
d’être modulée, avec des différences selon la longueur d’onde, par exemple la lumière bleue aide à
activer l’horloge et plutôt maintenir l’éveil).
D’autres structures…

Certaines hormones sont contrôlées par cette horloge biologique : La mélatonine n’est pas modifiée
par une carence en sommeil, contrairement à l’hormone de croissance qui est moins secrétée.

Un couche-tard ne ressent pas le sommeil, alors qu’un insomniaque a sommeil mais n’arrive pas à
dormir (souffrance psychique).
Conseil pour un couche-tard : se lever plus tôt pour décaler son rythme, utiliser les écrans le matin, et
moins le soir.
L’adolescent à un Chronotype très variable selon les individus, L’adulte évolue plutôt vers un modèle
couche tard après l’adolescence, et la personne âgée évolue plutôt vers un modèle couche tôt.
🡪 La dette de sommeil : existence d’un questionnaire pour la quantifier mais qui est peu pertinent…
Il existe des tests plus objectifs comme le test itératif de latence d’endormissement (TILE), dans
lequel on propose des siestes de 2 heures au cours de la journée.
Zone protégée d’éveil vers 17h/18h, siestes plus fréquentes vers 14-15h.

Si on évalue le temps de réaction selon la dette de sommeil on remarque que le temps de réaction
s’allonge avec la dette (dette qui peut être une nuit blanche ou une dette chronique avec une
diminution du temps de sommeil sur chaque nuit).

Enregistrement de sommeil : l’EEG permet d’évaluer la structure du sommeil.


On colle des électrodes sur les différentes parties du crâne, sur les yeux (mouvement), sur le menton
(aide sur le stade de sommeil)
= Polysomnographie

Les différents stades :


- Veille : nombre d’ondulation sur une seule onde (10-12Hz= rythme alpha), disparaît à l’ouverture
des yeux
Sommeil stade 1 :
- Somnolence : 4-8Hz, onde Thêta
Sommeil stade 2 :
- léger : structure particulière= fuseau, cas complexes (figures EEG)
- Sommeil profond : 1-3Hz = onde Delta à 20% au moins
- Sommeil REM (paradoxal) : 7Hz, mouvement des yeux, atonie musculaire

🡪 Le lien entre sommeil paradoxale et les rêves est beaucoup moins évident que l’on ne pensait, et est
actuellement remis en question. Il semblerait que l’on rêve également pendant les phases de sommeil
profond.

Hypnogramme : reflète la qualité du sommeil, les cycles au cours de la nuit


Beaucoup de sommeil profond en 1ère partie de nuit. En 2ème partie de nuit, le sommeil paradoxal est
dominant. On se réveille plus en sommeil paradoxal le matin.
Un sommeil paradoxal en premier correspond à la narcolepsie avec une atonie musculaire brutale.
Une nuit contient entre 3 et 6 cycles de sommeil.

Les stades et leur quantification temporelle relative :


Veille : 3%
Stade 1 : 5%
Stade 2 : 47 %
3-4 : 20%
REM : 25%

Diminution du sommeil paradoxale au cours de la vie (SPa relié au savoir-faire, SPr relié au savoir
déclaratif). Les gros dormeurs ont la même architecture de sommeil que les autres.
Le contenu de sommeil a intéressé beaucoup de personnes (Freud a essayé de le décrire par exemple)

La sociologie s’intéresse au contenu des rêves (plus d’homme dans les rêves des hommes, plus de
rêves d’agression chez les hommes, de rêves situés à l’intérieur chez les femmes)
85% des rêves sont très classiques ; amis, ex-copine, vacances, cours…

Activité mentale du sommeil :


- Rêve
- Cauchemar : réveil des sentiments négatifs, qui va réveiller le dormeur, perturber son sommeil
- Mauvais rêve : pas de réveil franc
Parasomnies :
- Dans le sommeil profond (plutôt pendant la 1ère partie de nuit) : somnambulisme, veille
confusionnelle, terreur nocturne (s’enregistre sur les EEG)
- Dans le sommeil paradoxal (plutôt pendant la 2ème partie de nuit) : Paralysie du sommeil,
(terrain d’entrée vers une pathologie neurodégénérative)
🡪 Les EEG permettent de différencier ces différents aspects
- Paralysie du sommeil : hallucination sans possibilité de bouger au réveil.

L’anxiété provoque plutôt des insomnies d’endormissement tandis que la dépression plutôt des


insomnies 2ème partie de nuit.

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