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Université IBN ZOHR Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales Centre universitaire de Guelmim Hiligre : Sciences économiques Elements de corrigé des séries d’exerci¢es Matiére : Microéconomie I Semestre 1 Professeur: Hassan REHAIMI Année univer sitaire: 2014/2015 rie d’exercices n°1 de fa Microéconomie (théorie des choix du consommateur rationnel). Concepts et outils de base + Definissez les notions elés suivantes qui ont été vues en cours : La microéconomie : étudie les décisions économiques (ou comportements ou choix) des agents économiques individuels tels que les ménages (les consommateurs) et les producteurs (Pentreprise ou la firme) : ainsi que les interactions entre ces agents pour former des unités plus grandes, des marchés et des industries y La rationalité du consommateur : est 4 deux niveaux (Vobjectif est d’atteindre [optimum ou PEquilibre) = Soit que Je consommateur utilise son budget de maniére & maximiser sa satisfaction ou Intilité totale que lui-procure la consommation des biens qu'il a choisis; - Soit que le consommatéur cherche 4 minimiser le revenu nécessaire pour atteindre un niveau de satisfaction prédéterming ; Lutilité cardinale : il s‘agit une approche basée sur Mhypothése de la mesurabilité de Punilité ;,c’esta-dire que le consommateuir peut nous dire le niveau de satisfaction procuré par la consommation un bien (par. exemple, s%il boit un jus d’orange, ga lui procure une ult de 11); is Leutilité ordinale: il s‘agit .d’une approche selon laquelle, on demande juste au vonsommateur de faire un classement entre les puniers des biens (combinaisons des quamités ue plusieurs biens) qui lui sont offeris par ordre de préférence, On étudie done, ici, les préférences du consommateur ; Loutilité totale : est le niveau de satisfaction global procuré par la consommation d’un bien (par es. le bien X) ; Loutilité marginale : Cest Je niveau de satisfaction procuré par Ia consommation dune seule Unité additionnelle du bien X ; Mathématiquement, on distingue entre deux cas : Un cas discret (cas des biens indivisibles) : c’est la variation de Putilité totale par rapport 4 la variation de la consommation du bien X vy Ae n= Un eas contenu (cas des biens divisibles) : cest la dérivée de la fonction dutilité totale par rapport a X Un = UG) La loi de Putilité marginale décroissinte: cette loi a été introduit par le psychologue allemand GOSSEN (en 1843): « elle signifie que l'uilité supplémentaire V'utilité marginale) gue procurent les unités successives consommées d’un bien diminue progressivement et aevient nafle aw point de satiété ». Ce point de satiété ou de saturation est un point au deli chuguel toute consommation additionnelle du bien X ne procure aucune ulilité supplémentaire esta partir de ve point que Vutilité marginale devient négative ; La courbe d’indifférence (ou d’iso-satisfaction) est la courbe qui joint ensemble des combinaisons des biens X et Y qui procure au consommateur le méme niveau de satisfaction. Si on représente plusieurs niveaux ce satisfaction, on obtient une earte Windifférence ; La non-saturation des préférences du consomateur signitie que le consommateur cherehe toujours & consommer plus de chaque bien ou dau moins un des deux biens. Autrement dit, le consommateur cherchera toujours a s’éloigner de Vorigine des axes (X et Y) pour maximiser son niveau dutilité Les compléments parfaits : ce sont des biens qui sont toujours consommés ensemble dans des proportions fixes. Leurs courbes d‘indifférence sont par conséquent en forme de L. Un exemple typique est celui des souliers droits et des souliers gauches ; Les substituts parfaits : ce sont des biens oti le consommateur est disposé a substituer un bien autre A un taux constant. Par conséquent, le TMSyy est constant tout au long des courbes Windifférence et les courbes Windifférences sont des droites linéaires et dscroissantes. Par exemple, le choix entre des crayons rouges et des crayons bleus ; Le taux marginal de substitution: il mesure Ja quantité du bien Y (AY) que le consommateur doit abandonner (céder) pour acquérir une plus grande quamtité de X (AX), ceci dans le but de rester sur la méme courbe d’indifférence. Par définition: is Mathématiquement: TMSyy = — = = — 2 . lathematiq MSxay Bre Fume; RoW) = Beon TMSy; pe a: BEERS Economiquement: MSxy ent ess Les hypothéses qui sous tendent la relation de préférence, sont au nombre de trois: - La relation de préfitrence est une relation complete, c'est-a-cire que le consommateur est capable de clairement classer n'importe quels deux paniers qu’on lui propose. - La relation de préiérence est réflexive, e'est-d-dire Quand on lui présente deux fois le :ngine panier, le consommateur est parfaitement capable d’en rendre compte. - La relation de préférence est transitive : Quelque soit A, B et C trois paniers quelconques : A est préféré par rapport & B et B est préféré par rapport C = A ést préfiré par rapport &C. Autrement dit, es préférences sont sullisamment eohérentes La droite du budget: est Ia droite qui joignent ensemble des combinaisons (X,Y) qui Epuisent la totalité du budget du consommateur. Son équation est : y= - (Px/Py).x + (R/PY) 5 Lensemble budgétaire ou ta zone des choix possibles du consommateur: se sont les combingisons (paniers) des biens X et Y dont la dépense est inférivure ou éyale a (XPx +¥Py sR); revert + Montrer pourquoi deux courbes Windififérence rie se coupent jamais ? Démontrons ceci par l'absurde, Supposons que deux courbes d’indifférence se coupent x Premigrement, d'aprés la définition de la courbe d’inditférence (c'est la courbe qui joint ensemble des paniers des biens X et ¥ ayant le méme niveau d’utilité), on aura : Pout la courbe dindiftérence I) : Us = Ue Pour la courbe dindifférence Ty : Up = Ua, D*aprés la relation de transitivité, on aura done : Up =Ua Deuxigmement, daprés Vhypothése de non saturation des préférences du consommateur {plus on s’éloigne de lorigine des axes, plus le niveau d’utilité augmente), on aura : Ue < Us {1 stagit la de deus résultats contradictoires, ce qui est impossible. Done, il n’y aura jamais intersection entre deux courbes d’indjfférence, +. Expliquez la déeroissance du TMS le long d’une courbe d’indifférence. Aw haxit de la courbe ¢Pindifférence, nous-avons le bien ¥ est abondant alors que le bien X est rare (AY > AX), lorgqu’on descend tout au long de la courbe Windifférence (on échange les quantités de Y contre celles de X), on constate que le bien Y devient rare et fe bien X devient abondant (AY < AX), Ceci, done, explique pourquoi le TMS (-AY/AX) est décroissant le long Pune courbe Windifférenee ; * Si le consommateur est en dessous de sa droite budgétaire (et non sur cette droite), c'est que : a) il ne dépense pas tout son revenu. Arppicabaons 4 Appi cathe weA +s a. Ras ables woonginalas « x Rar Oa. Orin alah Us Oty) = KY YH nr) = BR) = YY, 2 AL hy at \ dyno & At - 40h = 0 ah p de Ae ARE |p | Am -A0K- 20 = 0 Aoo =10X +23 \. 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L'dlasticité prix-direet: elle mesure la seasibilité de la demande d'un bien X aux variations relatives de ses prix els LGasticité prix-ervisé : elle exprime, la réaction relative de la demande d'un bien X 4 la variation relative du prix d’an autre bien ¥. ou Qe Ldasticité revenu: c'est le coefficient qui mesure Ia variation relative de la demande conséeutive @ une variation relative du revenu, BR 2g R q_ aa R K> ou ER=@=4xe x Q Les lois d?Engel : sont iraduit par les interprétations des différentes valeurs de I'élasticite revenu. Ainsi ¢ < > Si Ex =I: (QQ = ARMR) clest ‘pour le cas des biens normaux (ex: les’ dépenses habillement et de logement} . a +» Si Hg >T T'élasticite est forte : (AQ/Q > ARR) c’est pour le cas des biens supérieurs ou + de luxe (ex: les dépenses de loisirs comme es vacances, les voyages, ete....); - Si Ey <1: lélasticité est faible (AQ*Q < ABR) c’est pour le cas des biens de premiére névessité (ex: les biens de consommations en général); - Si Be < G: Pélasticité est négative. C’est pour le cas des biens inféricurs, Pour ces biens, lorsque le revenu augmente la quantité demandée de ces biens diminue, krcghtan at As Ag oda dale — peven aban Gen he BQ, ke — C&S BL, & . U8 ‘vo) _ Yoooe ‘ = R — Ke «RR, Fogo aay” “Q, (Hewes) 00 Eg: Sor gia ee 3ae0 Eguays "AAW — pin dined dala X ia]. 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