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Chapitre 3 Ponts TABLIER
Chapitre 3 Ponts TABLIER
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• Domaine d’emploi :
Pour les passages supérieurs d’autoroutes et pour le franchissement des cours d’eau
moyens.
Petites et moyennes portées : 15m à 30m.
• Conception générale :
- Le tablier est constitué d’une série de poutres solidarisées par un hourdis supérieur et
des entretoises sur appuis
- Les poutres sont de hauteur constante et peuvent comporter des talons
- Les âmes peuvent être élargies au voisinage des appuis
- L’épaisseur de l’hourdis est constante.
- Le tablier est souvent à travées indépendantes car elles s’accommodent d’un tassement
différentiel éventuel et se prêtent bien à la préfabrication.
• Eléments de prédimensionnement :
Poutres
Elancement (h/L) 1/15 pour une travée indépendante, 1/20 pour des travées continues
Entraxe 2.50m à 4.00m
Epaisseur des âmes constante =40cm pur L≤20 m variable de 25cm en travée à 40cm
sur appuis pour L>20
Table de Largeur 1.00m
compression
Talon Hauteur 0.25m, largeur entre 0.5 et 0.6m
Hourdis
Epaisseur Entre 16 cm et 20 cm selon l’espacement des poutres.
Généralement 18cm
Entretoises
Hauteur Hauteur des poutres – (épaisseur des talons ou 15 à 20cm)
Epaisseur Entre 20 et 40 cm. Généralement 40cm.
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• Méthode de calcul
o Calcul du hourdis
- Calcul en flexion locale : l’hourdis est considéré comme une dalle appuyée
simplement sur les poutres et les entretoises. Les sollicitations sont données par les
abaques de THENOZ consignées dans le bulletin technique n°1 du SETRA « Calcul
des hourdis de ponts ».
- Vérification du poinçonnement sous une charge locale.
- Elle est dimensionnée sous l’effet des moments dus à la rotation des poutres.
- Elle est considérée comme encastrée dans le hourdis
- Elles ne sont pas des éléments porteurs. Elles sont calculées au vérinage (soulèvement
du tablier pour le remplacement des appareils d’appuis)
- Elles sont calculées vis à vis de la flexion et du cisaillement
- Elles sont considérées comme des poutres continues appuyées sur les vérins
- Elles sont soumises à leur poids propre et aux charges permanentes transmises par les
poutres.
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• Domaine d’emploi :
- Pour les passages supérieurs d’autoroutes et pour le franchissement des petits cours
d’eau.
- Pour les ponts dalles en béton armé : Petites portées: 15m pour une seule travée et
jusqu’à 18m pour plusieurs travées.
- Pour les ponts dalles en béton précontraint : portées moyennes : 22m pour une seule
travée et 25m pour plusieurs travées..
• Conception générale :
• Eléments de prédimensionnement :
Elancement
Dalle armée 1/22 pour une travée indépendante, 1/23 pour 2 travées, 1/28 pour
trois travées
Dalle précontrainte 1/23 pour une travée indépendante, 1/28 pour 2 travées, 1/33 pour
trois travées
Balancement
Le rapport de la travée de rive à la travée centrale doit être compris entre 0.6 et 0.9
Dalle à encorbellements latéraux
Largeur de la > la moitié de la largeur totale
nervure
Largeur de > 0.2 la portée biaise la plus longue
l’encorbellement
Epaisseur de 25 cm à l’extrémité libre
l’encorbellement
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• Méthode de calcul
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• Domaine d’emploi :
• Conception générale :
- Ils sont composés d’une partie horizontale, appelée traverse, et d’appuis verticaux
appelés piédroits.
- Des goussets sont prévus à la jonction entre la traverse et les piédroits.
- Ils sont souvent fondés sur des semelles superficielles.
- Des murs en retour ou des murs en ailes désolidarisés du portique sont prévus pour
retenir les remblais
• Eléments de prédimensionnement :
Les épaisseurs des piédroits, de la traverse, des semelles et des murs sont données par des
abaques en fonction de l’ouverture du portique, de la portance du sol et de la auteur du
remblai sur la traverse. Elles varient, en général, de 0.35m à 0.70m, et même plus si la
traverse supporte une grande hauteur de remblai et le sol présente de faible
caractéristiques géotechniques.
• Méthode de calcul
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La zone de trait la plus épaisse représente le domaine d’emploi le plus courant. Il est à noter
que les ponts suspendus ont absents de ce tableau, leur domaine d’emploi principal étant celui
des très grandes parties.
• Domaine d’emploi :
• Conception générale :
- Le tablier est constitué d’une série de poutres solidarisées par un hourdis et des
entretoises sur appuis.
- Le hourdis peut être généralisé et coulé au dessus des poutres ou intermédiaire entre
les tables de compressions des poutres.
- Les poutres sont de hauteur constante.
- Les âmes sont élargies au voisinage des appuis
- L’épaisseur de l’hourdis est constante.
- Le tablier est à travées isostatique. Les poutres sont indépendantes et le hourdis est
continu sur une longueur pouvant aller jusqu’à une centaine de mètres avant d’être
séparé par un joint de chaussée.
• Avantages et inconvénients
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• Eléments de prédimensionnement :
Poutres
Elancement (h/L) 1/16 à 1/18
Entraxe 2.50m à 3.50m
Epaisseur des âmes variable de (22cm si coffrage vibrant 25cm si vibration avec
aiguilles ) en travée à 40cm sur appuis
Largeur de la table ≥ 0.6 hauteur de la poutre
de compression
Talon Largeur variant de 60 à 90cm pour des entraxes allant de 2.5 à 3.5
m
Hourdis
Epaisseur Entre 18 cm et 24 cm selon l’espacement des poutres et le
dispositif de retenue qu’il supporte.
Entretoises
Hauteur Hauteur des poutres – (épaisseur des talons ou 15 à 20cm)
Epaisseur Entre 20 et 40 cm. Généralement 40cm.
Prédalles
Hauteur 6 cm
Portée Entre 0.6 et 1 m
• Mode opérationnel
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• Méthode de calcul
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• Technique du procédé
La construction s’effectue :
• Domaine d’emploi
La gamme de portées envisageables est très large (entre 40m et 200m, voir 300m).
Le domaine d’emploi privilégié est celui des portées comprises entre 80m et 150m. Cette
technique peut être employée sans problèmes majeurs jusqu’à 200m, pour des largeurs
courantes. Au-delà de cette dernière valeur, les quantités de matière augmentent rapidement,
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ce qui limite la compétitivité de la méthode. Le record mondial de portée est détenu par le
Stolma Bridge en Norvège avec 301m.
• Avantages et inconvénients
o Avantages
La méthode peut être mise en œuvre quelles que soient les
caractéristiques naturelles de la brèche (profondeur importante,
versants abrupts, sols de très mauvais qualité, site maritime, etc…)
Elle permet d’exécuter des ouvrages de géométries diverses. En
élévation, il est possible de projeter des tabliers de hauteur constante ou
variable (parabolique, cubique ou linéaire).
Elle peut être utilisée quelque soit la géométrie en plan ou en profil en
long de la voie portée.
A construction par éléments de 3 à 4m de longueur permet un bon
amortissement des outils de coffrage du tablier et la petitesse des
voussoirs préfabriqués permet de limiter l poids des éléments à poser
et, donc, de réduire le coût du matériel de pose.
o Inconvénients
A portées identiques les ouvrages construits par encorbellements
successifs sont pus lourds que les ouvrages mixtes, ce qui conduit à des
appuis t des fondations plus importantes.
L’importance des tâches à effectuer tant pour le coulage du tablier que
pour l’aménagement des accès par rapport aux ponts poussés.
Les ponts construits par encorbellements successifs sont très épais.
(problème esthétique et de gabarit pour certains sites)
Les ouvrages les plus simples comportent des travées principales toutes égales. Cette
disposition permet de réaliser des fléaux tous identiques, ce qui simplifie la conception
des matériels de pose ou de bétonnage améliore les rendements. Elle permet, également,
un bon équilibrage des moments dans les différentes travées sous les charges
d’exploitation et garantit des réactions d’appui positives sur les culées. Les travées de rive
mesurent, dans ce cas, 60 à 70% des portées principales, avec 10 à 20% construite sur
cintre.
Les brèches à franchir comportent, parfois, des contraintes qui empêchent de projeter un
ouvrage à fléaux égaux.
C’est le cas des ouvrages comportant des une ou plusieurs grandes travées, justifiées par
un gabarit de navigation importante, et une série de travées de portées plus réduites
franchissant des zones inondables mais non navigables.
C’est le cas, également, des ouvrages comportant une grande travée dans la partie la plus
profonde d’une vallée à franchir et des travées plus courtes ailleurs.
Dans tous ces cas, il faut prévoir une travée de transition entre les grandes travées et les
travées courtes dont la portée est égale à la moyenne des deux portées courantes. Les
travées de rive, elles, ont comme potée 60% des travées courantes adjacentes.
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Lorsque les portées principales d’un ouvrage sont inférieures à 65/70m, le tablier le plus
économique est en général de hauteur constante. Dans ces cas, la hauteur du tablier est
comprise entre 1/20 à 1/25 de la portée maximale, avec toutefois un minimum de 2,20m pour
permettre une circulation satisfaisante à l’intérieur du caisson.
Au-delà, les efforts dans les fléaux deviennent très importants et nécessitent une hauteur sur
pile qui se révèle surabondante en travée. Il devient donc économiquement intéressant de
réaliser un tablier de hauteur variable. Pour ces ouvrages, la variation de hauteur entre la clef
et la pile est généralement parabolique. Le fléau doit être symétrique pur que sa stabilité n
construction soit plus facile à assurer. La partie de la travée de rive coulée sur cintre ou en
sur-encorbellement est toujours de hauteur constante (même hauteur qu’à la clé). Dans les cas
courants, la hauteur sur pile hp est comprise entre 1/16 et 1/18 de la portée de la travée
considérée. La hauteur à la clef est en général comprise entre le 1/30 et le 1/35 de cette même
distance, avec un minimum de 2.20m permettant un cheminement aisé dans le caisson.
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Certains ouvrages ont été réalisés avec une variation de hauteur du tablier du type cubique.
Cette solution, qui diminue légèrement les effets du poids propre, donne un aspect u peu plus
tendu qu’une variation parabolique. Elle peut cependant poser des problèmes d’insuffisance
de hauteur au voisinage du quart des travées, du fait d’une variation de hauteur inadaptée à la
distribution des moments fléchissants et des efforts tranchants.
Quelques ouvrages on également été conçus avec une variation de hauteur linéaire sur 20 à
25% de la longueur de la travée principale. Cette solution n’est utilisée que pour des portées
modestes.
• Conditions d’appui
La majorité des ponts construits par encorbellements successifs reposent sur des appuis
simples en service alors que pendant la construction, ils sont encastrés sur piles. Les appuis
définitifs sont dans la plupart des cas des appareils d’appui à pot en élastomère. Lorsque les
efforts verticaux sont inférieurs à 7MN par appareil d’appui, il est possible d’utiliser des
appareils d’appui en caoutchouc fretté.
Lorsque les piles sont très hautes, il est souvent préférable d’encastrer le tablier en tête de
pile. Cette solution offre l’avantage de simplifier la construction et l’exploitation de l’ouvrage
puisqu’il n’y a ni dispositifs de stabilisation provisoire des fléaux, ni appareils d’appui. Les
piles et la travée centrale forment u portique sensible aux déformations linéaires du tablier. Si
les piles sont courtes et massives, leur rigidité provoque des moments et des efforts tranchants
importants. Cette solution n’est donc viable que pour des ouvrages de grande hauteur aux
piles élancées.
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• Section transversale
Les importants porte-à-faux réalisés en phase de construction imposent d’utiliser une section
transversale présentant une bonne résistance à la torsion. La section en forme de caisson est la
mieux adoptée dans ce cas. Ces sections comportent également un hourdis inférieur qui
abaisse le centre de gravité et confère au câblage une bonne efficacité sur pile étant donné que
le mode de construction aboutit à d très importants moments négatifs. Il existe plusieurs
formes de caissons.
- les monocaissons simples : à utiliser pour les largeurs de tabliers inférieures à 20m. Il
s’agit d’un caisson à deux âmes inclinées, avec deux hourdis en dalle pleine. Jusqu’à
15 ou 16m de largeur, le hourdis sup est en béton armé. Au-delà, il est précontraint
transversalement.
- Les monocaissons nervurés ou braconnés : pour des largeurs de tablier comprises entre
18 et 25m ou plus, la solution la plus courante est constituée par un caisson à deux
âmes avec un hourdis supérieur nervuré est un hourdis inférieur en dalle pleine. Les
nervures sont disposées à raison d’une par voussoir courant. Il est également possible
de projeter des tabliers avec un hourdis d’épaisseur constante sans nervures et
précontraint avec des âmes verticales et des bracons en acier ou en béton armé sous les
encorbellements. Les bracons,peuvent aussi être remplacés par deux voiles latéraux en
béton très inclinés.
- Les bicaissons : pour des largeurs importantes supérieures à 25m, il est possible de
projeter deux caissons liés par leurs encorbellements intérieurs. Cette solution pose le
problème de maîtrise des déformations de fluage de chacun des caissons constitués de
bétons d’âges différents.
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• Câblage
Les câbles de ces ouvrages est composé de trois types de câbles : des câbles de fléau, des
câbles de continuité intérieurs, souvent appelés câbles éclisses, et des câbles de continuité
extérieurs.
Les câbles de fléau reprennent les moments négatifs. Ils sont logés dans les goussets
supérieurs.
Les câbles de continuité intérieurs sont dimensionnés pour reprendre en construction les
moments positifs dus aux charges de chantier, au gradient thermique et aux déformations
différées du béton. Dans les travées de rive, ils reprennent, également, le poids des parties
coulées sur cintre. Ils sont situés dans les goussets inférieurs.
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Les câbles de continuité extérieurs complètent la précontrainte intérieure. Ils reprennent les
charges d’exploitation et le poids des équipements. Ils sont situés entre les âmes et les
hourdis, en dehors de la section courante.
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• Découpage en voussoirs
• Principaux ratios
Les ponts à haubans tiennent grâce à de nombreux câbles (haubans) partant d’un pylône
supportant le tablier.
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• Domaine d’emploi
Ce type de ponts est préconisé pour le franchissement des très grandes portées (>90m) et
surtout pour les portées >200m et jusqu’à des portées de 900m.
Les ponts à haubans s’adaptent aux sols de mauvaises caractéristiques et les déformations qui
y sont développées sont plus petites que dans les ponts suspendus.
Ils sont d’un montage facile par systèmes autoportants contrairement aux ponts suspendus.
• Conception
- Système longitudinal
Les premiers ponts à haubans construits dans les années 1950 avaient peu de câbles car le
calcul des systèmes statiquement indéterminés n’était pas possible, la grande distance entre
les haubans concentrés nécessitait un haubanage provisoire pendant le montage. Parallèlement
au développement des techniques informatiques, l’écartement des haubans décroissait
continuellement. Aujourd’hui, les systèmes à haubans multiples sont généralement utilisés.
Dans ces systèmes, les haubans peuvent être disposés fondamentalement dans une
configuration en éventail ou en harpe.
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Les travées d’accès ont des portées d’environ 35 % de la portée principale, et la hauteur du
pylône environ 20%.
- Tablier
Une combinaison des travées d’accès en béton avec une travée principale en acier ou mixte
est dans beaucoup de cas plus économique qu’un seul matériau sur toute la longueur.
Dans le sens transversal, les haubans peuvent être ancrés dans l’axe ou sur les rives. Dans le
premier cas, une poutre-caisson est nécessaire pour reprendre les charges d’exploitation
excentrées, difficile à construire, alors que dans le deuxième cas le tablier a un profil ouvert ,
sauf pour les ponts très longs.
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- Pylônes
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- Haubans
Ils doivent être individuellement remplaçables. Ceci implique que les haubans doivent être
ancrés sur le pylône et le tablier par des culots d’ancrage et ne doivent pas passer sur des
selles. Ils doivent, également, pouvoir être inspectés sur toute la longueur. Les têtes
d’ancrage doivent donc être appuyées sur des systèmes à écrous ou similaires, situés sur la
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face arrière. Il faut que l’inspection soit possible visuellement pour la surface, mais aussi pour
le hauban complet en profondeur, avec des équipements d’induction magnétique.
• Le module d’Young doit être élevé et constant.
• L’amplitude de fatigue acceptable doit être élevée.
Les types les plus importants des câbles pour les haubans sont :
a) Les câbles clos.
Les câbles clos sont constitués de plusieurs couches de fils ronds et des fils Z enroulés
hélicoïdalement autour du noyau. Ils sont ancrés dans des culots avec de l’acier moulé à
chaud.
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• Construction
Une des raisons principales du succès important des ponts à haubans a été leur facilité de
construction, car ils sont auto-portants à toutes les étapes intermédiaires.
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