Inventiones mathematicae by Springer-Verlag 1976 a polyédres de Newton et nombres de Milnor 7 4. G, Kouchnirenko (Moscow) B En mémoire de G.N. Turina le est la démonstration d'une formule aulier isolé d'un germe d'une fonction aines caracteristiques geométriques Juats principaux de cet articl xt le nombre de Milnor (d'un point : nlytique de plusieurs variables) avec oe seedre de Newton (de cette foncdion}. En dimension deux, eette formule itnne que si les enttémités ds Ia frontiere de Newton de ta fonction f se trouvent aan ees de coordonnées «0X points (a, 0) et (0, Bet cette frontigre, avec les ve ants des axes des coordonnécs, limite va polygone daire S, alors le nombre 3 . V.I. Arnold supposa également so Pour certaines conditions de non-dégénérescence, cette hypothise dow rene ale dans le cas de dimension supérieure, Le théoreme I démontre ett hypothe pour Ies fonctions commodes satisfaisant aux conditions de non-désene reece Wiggs, Sls tecomnaissant 3 V.LArnold. pour Tattention constamte, oui « ‘manifesté pour le présent travail Aprés que feus exposé le théorime 14 O.V. Lichko celuici m'a mont des exemples de ealeul de a some de nombres de Milnor pour des representents Polynomiaux des gerimes de singulavités unimodales en dimension devas cate ies gue Tintérét manifesté par Arnold, n’a amené a trouver les expressions poor iS 40: He sus reconnaissant & A.M. Gabrielov. 0.V. Liachko et D-B Fuke ove des discussions utiles. [3] 1-28. Les principaux résultats de eet article ont ét ‘eeulans Gui Se rapportent aux systémes d'équations ont été annonces das [10] Apris que le présent article fut préparé pour publication, D.N. Bernsicin trowva une généralisation encourageante du théoréme IIT mnoncé dans [9]. Les 1.29, Théoréme, Soient Fy... des polyédres compacts convexes dans RE us courdonndes emiéres. Alors, pour presque tautes les fumilles de polysin sur le corps 6 fus..-sf qui satisfont @ la condition lememt (de mantére topolosiqued por0 A.G. Kouchnirenko lu spsteme équations f, fe=0 sur rahume mixte de Minkorski des polyédres Tj, ..., 0 multipliés Rappetons que les ensembles compucts converes de espace IR‘ forment un semi-groupe pour Vopération daddition: X,+Xz= (xy x2: EX, XEN) et quelon appelle volume mixte de Minkovski Papplication symétrique K-linéaice de ce semi-groupe dans IR si cette application coincide avec le volume usuel sur Ia diagonale La démonstration de D.N.Bernstein est basée sur la considération d'une famille de systémes «équations & un paramétre et sur Tétude des proprietés assymptotiques des solutions i Taide des séries de Puiseux. La démonstration du théoréme 1.29 peut également étre obtenue par réduetion au théoréme IK, Diautres démonstrations du théoréme 1.29 ont été données par A.G. Hovanski ct Vauteur, Ces démonstrations sont basées sur le plongement de la varisté aff Spee [x87 sn. ¥en8e'] dans une T-varigté (dans le sense de [6]), construit a Taide de polyédres f,...f,. et sur Tapplication du théoréme de Besout sur cette varisté § 2. Début de la demonstration du théoréme I 21, Désignons plus brigvement Tanneau @[(x1.-...%]] par. Fixons une série formelle commode fe.¥. Désignons la frontiére de Newton 11) de la série f par I, Construisons & Taide de J une filtration décroissante sf = 2/9 >. > de Tanneau <(m)-+4Kng) et, par conséquent, wr OFimreginict Ol Pour chaque fuce 4 de la frontiére de Newton I désignons Vanneau @ [P(4)] defini dans 1.20 par Ay. Il est evident que A, peut étre identifié & un sous-anneau de 4, et done A, posséde une graduation indui 24. Proposition, Pour chaque face 4 il existe wn épimorphisme qui respecte la graduation des @ algebres 74: A~>A, et pour chaque paire 4,A., qui respecte lu graduation et pour lequel on a m5, = M5, Démonstration. Posons J,= © 6-5,. Il découle de (6) que J, est un idéal de A. West clair que le quotient 4 J est isomorphe & A. Désignons la projection naturelle A» A/J,% A, par Z,. Il est clair que x, respecte la graduation. D'une maniére analogue on construt les épimorphismes x, .. La form est évid a + kes formes initiales des séries x, £ cespeatvement (Ff “hy €Ay). La condition de none 1.20 est équivatente & la condition suivante: pour chaque fa homogénes m4 F;, idué A, engendrent dans 4, un idéal de codimension finie. L’existence d'une structure de A-module sur 4,, nous permet detravailleraveclesanneaux 4, & la place de Canncau A. Désignons pat I Tensemble des faces de plus grande dimension de la fromtiére de Newton I. La formule (6) nous indique que Fanneau A doit étre trés resemblant a la somme directe @ Ay. En effet, ‘application an 2.04, est injective (puisque J PUA peu qui manque & ceite application, que nous désignerons par d,, pour étre un isomorphisme N'}. La proposition suivante met en évidence le 2.6. Proposition. I! existe une suite exacte dhomomorphismes de A-module gradués (qui respecte les graduations) OA BO Ay Oy pe Cy 2 Cy 20 o of, pour 0SqSk— 1, nous désignons par C, la somme directe des A-module A, sur toutes les faces de dimension q de la frontiére de Newton I' non situées dans la réunion des plans des coorddonnées. La démonstration sera donnée dans 2.11.Pots ston et nombyes de Milnor 27. Pour caleuler Yanneau-quotient 4/(F;, A) il est naturel d'écrire ta suite exacte BAAR RYO of = est la projection naturell Ftendons cette suite exacte Koszul des éléments F, tandis que é(a,,...,4)=a B+ Fi, A une suite semiexacte obtenue du complexe de +A de Vanneau A en ajoutant Pépimorphisme oA, Go, eb. AD 42 448) 0) Rel definition du complexe de Koszul (voir, par exemple, (11), on peut déduize ue tous les homomorphismes augmentent la graduation d¢ Ay 28. Théoréme. Duns les conditions du théoréme A, le complexe de Koszul des Glements Fs» de Canneau A est acyclique en dimensions postves (tle van cS) est done exacte). be ghéordme 28 sera démontré ci-dessous dans 2.12 & Faide dela proposition 36S a théoréme de M. Hohster (voir 5.6), qui alfirme que les anne A, sont SEyftness de Cohen-Macaulay. Maintenant nous déduirons le thanrccke et du théoréme 28 et de la proposition 2.6. Désignons par p(t) la série de Poincaré du @module radué A: p,(i)= E {dim ,)-1 et par p(t) Ia serie de Poin i du ¢-module gradué A, 29. Lemme. (i) p, (7) est tue fonction rationnelle en t et le point 1=1 est un pale dordre dim 3-41 {0 St di 4=k—1. alors pat 0°98, 4h! Kot Ket le hero vmide de sonnet Ot de Base Ce lemme sera également démontré plus loin dans 2.13, 710.11 dévoute de Texactitude deta suite (8) que Peat tO Pal ~O88. Par conséquent, AAR soos Fm ro, La série de Poines ré du G-module A s‘obtient de (7) patl= Sp. RO Denies somme aternce des series de Poincaré des modules A, od dim A0 4 la condition dim, @ [JU + m9. Alors Jom. 36, Proposition. Soient f, f,e6E[%1, 1 Th whf)=I 2 iat dimeetean/({£ ch \ img HCL /{( =) se caleule a Taide du ra (ALES AEDST) application linéaire des espaces vectoriels sur H. ch oh (a, mgs oy tm) ry Sb bay Sm Ecrivons la matrice de cette application dans la base mondmiale. Dans le cas H=C, h=g les coeflicients de la matrice obtenve sont des polynémes d'un nombre fini de variables ¢,, & coefficients entiers. Pour obtenir un élément de cette matrice dans le cas H=%, h=f il faut, dans Télément correspondant de la matrice précé- dente, remplacer vq, PAF tly, et les coefficients entiers par leurs valeurs modulo char @; (15) est démontré. ” O) §4. Demonstration du théoréme CT Dans ce paragraphe, le mot filtration signifie Z-filtration décroissante. Rappelons qu'une application ¢: + a de modules filtrés Sappelle stricte si VgeZ on aPolyédres de Newton et nombres de Milnor a CH OHO%, Soit fue Gal re Filurée qui satisfai folety ss par A Ala condition «f= J «%, @ Ay. Soit f.¢ Ay. oo (as ie. Supposons que fe complexed bre A est acyclique en dimension 1: a I des élémems Fy... F (on a Fisomorphisme de @-modules Y Mf AE AE a oe FO) ) (ii) le morphisme 01: of» 0f qui envoie (g,..... 21) dans gy ft +8 h est strict pour le choix suivant de la filtration dans 7° ta filration de (0, 0) dans of est égai moins di 4 la filtration de g; dans of 4.2. Déiuisons le théoréme CX de 4.169). Posons. ay pour 1=iSk. Des conditions du théoréme CI. compre tenu du théoréme 2.8, on peut déduire que le complexe de Koszul des éléments F..... F, est acyetique en dimensions positives. Ainsi, les conditions du theoréme 4.1 sont satisfaites et on a done (16), It reste a démontrer que dimy gr (ed Uo... f))=ditmy (yy yh Désignons Fidéal (f,,... fg) par F, ret Ton a 4omom!" 20, Puisque J +.0,= 4 +of,.ona S+m'e J +m". Diapréslelemmede Fom!>of,, ona done ,=0. Ainsi, ¥=4y/%, et done ayama ding 2 =Y. dime t/a .4)= dim, Xy dim, X 43. Lemme, Soir sR Dad x, grey par K,BA.ds,d, respectivement. Supposons que = tun complexe de G-mudules fltrés, ¢, et & respectant fa filtration. Désignons A, Kop fog on PAL Cestadaine que le morpl5 A.G. Kovchnirenka Dénonsaton de 42 Sit tement waa? Montrons que ¢, =4. Supposons que R homogéne aut degré 1 qui satisfait & ka con- dition h(F/))=—1. On voit facilement quill existe wn entier naturel M>0 tel queh(N)<-4 & Prenons un M minimal qui saisaitdcetteconditionet dfinissons application : N*+(ensemble des entiers non-positifs) par Mégalite =. (h|IN9. Hest clair que @ peut s‘éerire sous la forme (19. Notons que dans cet exemple M>0,fed_a.%o=6. OPalyeres de Newton et nombres de Milnor 2s £10. Soit fej 5)-'.8e8e"1=6L24 un polyndme de Laurent qui fursfait la condition Oe(intérieur de 1(/), En commencant par une application homogéne hi: RY BR qui satisfit & la condition h(F*(f))="- 1, nous pouvons construire une filtration de Newton de Vaneau % [24] d'une maniére tout a fait analogue a 59, 5.11. Soit P un semi foupe conique de dimension k détermine par Ja formule (IS) Supposons que le céne correspondant P< R* n'est pas simplicial, cest-ax ice que P’ posséde plus que k arétes de dimension 1. Il exist alors une aréte, mettons % qui nest pas contenue dans au moins deux faces de dimension kt du eéne P. Désiznons Tensemble de toutes ces faces par Ig. Soit m un certain Point de (7-\P}~0. Pour chaque face Aely il existe une application lingaite Unique hy: P'—+IR satisfaisant a la condition f4(4)=0, hy(m)= 1. Posons hae 1 ‘in ha, On voit facilement quil existe un entice M>0 tel que h(P)c ig Prenons Je Mf minimal qui satistait a cette condition et posons $=.M(i|P). Remarquons ue contraitement au cas précédent, 6-'0)s40 et dimy.xhlah 00. Cy ique muni d'une fitration de Newton dans le sens radué associé posséde esseniellement toutes les proprigtes our le cas particulier «/ = (Lx. 4], Par consequent, la me II répéte presque mot par mot la démonstration dtu théoréme I (le théoréme analogue & AT dans le cas I doit ete demonté & Taide dela filtration 39} La méme remarque se rapporte au théoréme Ill deve le as oll OeGintérieur de F*(1)). Lorsque O¢ 7*(f) le théoréme IIT se demontee ae ta maniére suivante. Trouvons un seinicgroupe quasi conique miniinal Peomeers Tensemble 20 T%(1), Il dévoule de ls condition O¢ T=) que le semeproves P S18 conigue. Désignons par P Venveloppe convere de P dans R* Suppesone gue ge (LPH se defnit par Vegulité g==/1P et que ZeGLP] se définit par Teealns B= s1P. Youtes les delintions et les énoncés du §1 qui Se rapportent av exe fet Se ruménent faitement au eas du semi-groupe P. (Par exemple, Tg) ~lenveloppe convexe dans Pde ensemble Lins?) of mesupp x) ete) Del commodité def et dela condition de monde Sif est un anneau coni de 5.8, alors Tanneai décrites dans le démonstration du 1 -générescence on obtient: (=i cary (ge wf _)-aincetten/ (5 g8....n 28) ct ss analogues des thorémics Yet pour le semi-roupe P armen que a det me erence ext égie "™(), 52. Esquisse de la dimension un du céne P’ ¢ tonstration du théoréme 5.7. Si le nombre des arétes de t égal a & alors pour f (10 on a Ac{reR*: 1, =i). En remplacant x, par xf (i$k—1) pour un ) ne depend pas du choix de a base dans 2% En choisis ZEN convenable on peut supposer que pour un fe%[] on a supp 7500, ..-0,0 Alors Hse DEM AUeSad ot gly, +5 44-1) est un polynéme de Laurent en xy, ..,x4_,. En méme temps, si xige®L4} alors pour chaque xe% on a xi(g—z)e@[4]. En calculant les Se Mea i lls) Stannulent en méme temps sur (4 ~O}, alors a est une valeur critique du polynéme de Laurent g(y, +» Xq-1)Mais,d’aprés le théoréme de Sard-Bertini, g ne posséde qu'un nombre Fini de valeurs critiques. Ainsi, pour chaque fe®[4] et pour presque tous les 4=@ les polyndmes (/-ax))Poisédres de Newton et nombres de Milnor 7 peuvent Sannuler en méme temps sur (60K Pi uisque pour chaque xe et chaque f 614}, on a f—axjeG[ 4] la phrase précédente implique 61. C G4, Démanstraiion de 62. Posons m.~={fe%[P(d)]: O¢suppf} ct J= NELP(AN +--+ TPA) IT découle des proprietés de A que Jem, et quill existe une graduation de Tunneau @[P(4)} relativement 4 laquelle frr--of sont homogénes de degré posit. Puisque () équivaut au fait que m, est Tunique idéal maximal de Yanneau “[P(4)} contenant J (daprés le théoreme de Hilbert sur Tes zér05), Supposons que (i) n'est pas satsfait, Cest-adite quil existe un idéal maximal m de Fanneau %[P(4)] diffrent de m, et contenant J. Construisons & Yraide de Tideal m un homomorphisme yz P(4} {0,1}. of {0, 1) est un semi groupe pour Topération de multiplication groupe de P(A) Il est facile de oupe frontiére de P(d). Si ce sous scmi-groupe consiste seulement de Vélément zéro, alors mt=m,..Ainsi, on peut trouver unc face 4, C4 du polyédre d telle que y~"(1)=P(d,). Pour chaque neP(4,) on a vem Posons ¢,(n)=x"+me*[P(A)m=G. Nous obtenons Fapplication y,: P(4,) -+"6~ 0. lest facile de protonger cette application un homomorphisme de groupes g: Z!+6~0 (groupe ‘€~0 multiplicatih Construisons a Taide de un homomorphisme d'anneaux ny: G[Z'] +6 en posint F a,x" Y avp(me. Puisque f,,....4€me on a pour nimporte quel choi de @ Ta relation fy. afy Eker my 1 10S fy ae neofes, Sanmulent av point le (@ SOF qui correspond a Tidéal kor. La demonstration de ()) = (i) est Nous dirons que la série Ue pe }éme de Laurent) est nion-dégénéré sur la face 4 de ka frontiére de Newton. si les polynomes de Laurent : “unnialent pas en meme temps sur (40) Si dim 4g et le nombrede points de Te P aq + Lalors la fave dest un simplexe et f est la somme des mondmes | {4 coefficients non-nuls) qui correspondent au sommet de oe simplexe, et cette somme est non-dégénérée sur 4 pour des vale quelcongues non-nulles des coefficients de f- Nous éevirons maintenant explicite. ‘ment ta condition de non-dégénéresvence dans le cas ott dim A=q et le nombre de points de Fensemble supp, est éeal d 4-42, Soit Fystox™+--+24,,0%"! Sans perte de généralité on peut admettre que dim Amqak—1. Ainsi, Spex 4-498 OD 29.0005 EE, Moy un, mgeZ* Ul existe une suite (ily. ...,d4 de nombres entiers sans diviseur commun, tunique au signe prés. qui satisfait au systame de £ équations 4 k-+1 variables doMiy +--+ dem, =0. Posoms: =4=X,....5,=4", Alors évidemment mble supp [yestee 2 A.G. Kouchnireako Par conséquent, f posséde un point critique sur (60) si, et seulement si les re- strictions d'une fonction %92+----+94% sur la variété differentiable {ze%*"! xfs} posside un point critique. Ecrivons la fonction de Lagrange bovebagy ball —2ip- aft). La fonction f, est dégénérée sur A Le.) si, et soulement si le systéme systeme, 0 posséde une solution. Eetivons ce (20) ra pas de solution, si au moins un des nombres d, est nul, ie, si rg, ---m, ne sont pas en position générale. Mais lorsque tous les d; sont non-nuls, alors, pour que le systéme (20) posséde une solution, il faut et il suit que 'on ait (2) dy 66, Du point de vue pratiqu a en il est utile de savoir que la condition de non- degeni e est un invariant affine dans le sens suivant. Soit 4 une face de dimension q de la frontigre de Newton d'une série (d'un polyndme, d'un polyn: de Laurent) f- On peut se représenter le polynéme de Laurent f, comme une appli- cation finie de Tensemble du polyédre convere 4c IR* dans (qui envoie tout le polyédre, sauf un ensemble fini dans zéro). On voit facitement que la dégénéi scence ou la non-dégéngrescence de f sur 4 se déterminé par le type réel affine de cette application.) §7. Formule pour la modalité d’une fonction de deux vari 4 partie principale non-dégénérée a Vorigine 1A. Soit fe€[Ex, yJ] une série commode partie principale newtonienne non- dégénérée A Yorigine, Désignons C{[x, yJ] par «7. Introduisons duns of une filtration de Newton (voir §2) et désignons gr. par A; nous supposerons que eee ) par. ax’ ey fecha shy 41. Désignons ideal ( V.LAmnold appelle base correcte de Tunneau .of/J une telle suite d’éléments eis nse, de Fatnneau , que pour chaque n0 les images des éléments de Yen- SeMBIE {eps es €q) MS4S ayes) forment une base de sigh) +.Hh 1 (of/J)q. V.LAtnold appelle modaliré intérieure de la série f le nombre d'éléments dune hase correcte situges dans /y. La définition de la modalité d'une série f est la demonstration du fait que la modalité de fest égale & la dimension diminuée de I du strate -r=const dans la déformation miniverselle de f peuvent étre trouves dans [14] Nous di experiments ntrerons dans ce paragraphe la proposition suivante trouvée ement par V.I.Arnold (4, 9.99).Polyéres de Newton et nomives de Milnor » Proposition. Consteuisons dew de roites isues de point (2,2)eIR2 ns par D le polygane fermé limite aMments et par wn morceau de ta fromtiére de Newton. Désignons par m(D) le nombre de points de N? intérieurs de D ou situés sur la frontiére de D. Alors on a (modalité de /}=(modalité intérieure de f)=mD). arate au axes de coord Démonsiration, Comme ma indiqué A. Vartchenko, chaque série proche def et possédant le méme nombre de Milnor est difleomorphe & une série avec la méme Trontiére de Newton que f. Cetic assertion découle de 'invariance des coefficients de Puiseau le long du strate je=const (Lé [15)}; on en déduit, a Taide du théoréme 1, que la moduité de fest égale 4 !a modalté imtérieure. Démontrons maintenant aque la modalité intérieure est égale 4 m(D). Désignons par y, le nombre d'élémer nts d'une base correcte qui n‘appartiennent ps Ay La modalieintéieure de f ex par denon tle 4 oie el sult done de démonter gue yy # mt) =) Calelons On clatrement =i hy J), Posons (minimum de tous es ew tls que Lets), 1=(mininum droustes ion tes gus 2h ety) Désignons par Fespace linéaire engendré par les vecteurs yes EE wast dam te tomate of Paswe «Lee, y Leche ‘ontiére de Newton on déduit why est injective, En effet, supposons 4 pour extrémités les points (a, 0), (0, ) et contient des cates Fextrémités (4,0), (a. b,) et Fextré b,). (0,b). Alors le monéme de filtration minimale qui fi gure dans y/ filtration minimatke gui figure dans S&L exe xa 5=0...,1-1, les mondmes indiques different deux & deux et nappartionnent ies & avy et done les «images» dans gr(of fy) des vecteurs qui engendrent V sont Iinéairement indépendantes. Ainsi sy =dime(o/./g)—dimeV = dime ff) A=L Remarquons que k est le nombre de points entirs de fa forme (uy 1, ba +) situés en-dessous de la frontiére de Newton (pour 120); le nombre 1 peut éire décrit d'une maniére analogue. Caleulons maintenant m{D), Désignons par hy le nombre de points entiers de la forme (1, 1+i. 00 120, non-situés au dessus de la frontiére de Newton, et par /, le nombre de points entiers de In forme (1-4).1), ob j20, non-situés au- dessus ontiére de Newton. On a clairement “Pour #=0,....k—1 mi) melody .,)—(at (b+ 41 ky “td =dimel J Ay .y)—a bk,