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Paroisse de Servette-Vieusseux Ndel_ 2003 La naissance du divin petit Scéne 1 Musique. Handel Tess ah. fo LENARRATEUR.- Mol 'ange doularéou, je vais vous ae comment ga ses passé. Parce que de endo! ob [elas c'est lout de méme mei qui alle mieux vu les choses Calo le 24 décembre. alsa mit. Un mitral & décomer fous les laureaux de Camargue, & déraciner les livirs cle Cray ou las pirs des Alpes, E!1ous los habitants de Beiniéem, iss'élaiant mis au i de bonne heure els avaient ramené leurs couveriures au-desius dela léte, pourne pas eniencte soutlerle vent. Le mista, quiest un ami du Bon Dieu, avait chassé les rnuagesd des millers de klométres pour que le cle sll lou! propre et tout bilan! ¢'étolles paur ta nesance du Pell Hava fail ka lolette du ciel. Ga partall d'un bon senliment, mais ¢o avait balsé lo empératur, ovals [usle mes ales pour me mele & rable! fe cormmencais me fare du mawals sang, Je regardaks de tous les (6016s, (Enttent Joseph et Marie} Enfn jel ol apersus. Les pauvres. is ai Sevan, la barbe 1 peine & vol... Joseph marchail -Ouée por le mitral comme une Le Noel des santons La pastorale des santons Adapinlion MY, Deldtran bbonniéra,t essayait de couperle vent & Marie avec ses lexges épauies. Mate arate. JOSEPH. Et alors, ma belle @ MARIE.- Je n'en peux plus JOSEPH. Encore un pet ello... je volsun Cabanon. 3, foul prs MARIE, Personne aut JOSEPH. - Les riches peu'-Sie, mais ici ce sont des ouvres, snous Feront bien une pate place. MARIE. ~ Donne noi ton bros... Mon Dieu que i'l JOSEPH. Ale! Ale! Afe | Quelle misdre INous sorames propres... Pas d'a‘gen pas de maison, ef une femme Quiva accoucher en pleine null. el par un lamps pare Nie pos peur... attends, je val le potter MARIE. - Je te demande pardons de te cause font de JOSEPH. Je suis sr que ga s'arrangero... Altends, vo bbouge pas, nous sommes arrives... I stavance jusqu's la créche e? appele) yo quelqu'un ? Is dorment ies ouvte... ca m'ennule de les révelter, mals je ne peux es foie autrement LENARRATEUR,- Vous 'aver enlendu, Joseph # I n'y pas plus brave que cel homme. | aime pas dévenger les ens. EI meme quand ¥ ses! apereu que le cabanon Stall une étaole, 1a eu un peu honte de déranger le Doaul et ane, Bien sor, ce r'élcit que des bles, mais les ovaien! ravallé toute lo journée, e! elles avaient le rot de corme, comme fout le monde, JOSEPH, Excusermoide vous déranger. LE NARRATEUR,- Le baaut et ane, qu'on avi leds dv premier somnmell cn! fail se metire en cole. Mais ‘and 3s on! VU la ole Marie foute pole, loute mouranle, et Joseph avec ses grosses mains rouges et ‘caleuses de Kavelieur sont eu honte et Is sont ‘devenus laut genils, out plein d'amilé, LE BOEUF,-Nereslez pes dehors VANE, Venez vile au chavs. LE BCEUF-- Vous avezde la chance, juste on a changéla polle ce mati LANE, Sion avait su que vous veniez, on aurait mis un peu dievdke. Joseph ef Marie entre dans "table. NARRATEUR.~ Joseph avait 'Gme simple quill ne £6lait pos étonné que les animaux poten... ef puis ‘val Kop de soucisen t8te pour atlacher de L'ANGE BOUFAREOU Scéne 2 LENARRATEUR,— Alors mo je suis monté dans le cic! aus nat, us vile que al pu, pour annencer la bonne nouvelle av monde. El soutfs dans ma Fompelle 6 en tare peter Jamal. Hina Jessiah,+ Gory Ye Ged Vinportance 6 ¢8s détals Farce que Marl, elle, elle venail d'enlrer dans les douieus talt minut ste Ele petit est ng, kapas poussé un cries né avec le soutre, Mare, elie sour aussi. le bbepul, Joseph, '8ne, eux. Is poussolent des lormes grorees comme des olives, muse, NIVERS : Echo . ecruncion Cenfonts 1 Le jambe me fr Ft clos je n'ai plus sv ot donner de la tele, parce que, 8 parr de ce moment ls meacles se sonl succéiés& Une ale extracrdinaita, C’état pes des grands ‘icles, uste des bonnes monisres que le Bon Dieu foiscit aux gens pour moniter quil était content que les Cchoteg e sien! bien possées... le premier miracee lest ombdpau le meunies ay moment OU Is'y attend le ‘moins te meunier, était le plus feignant Belniéem. Sous prélexte que sa femme était patie avec {Un Espagne. refusal de moudre fa ferine. On dail en décembre elle Blé de Ia zason s‘onlassct toujours dans ton arenier. Les fais eommengaient a s'y metre. Elo meurier, ical: «eh bah coeagne, lens I passat ses Joundes & boire du pas 1 null pour que les ales de son moulin le darangen! pos, Illes cltachalt avec ces ‘orcas groses comme des ones dctbres... VOUS me rote? si vovs vouler, u momen! ol le mistal ses! Orie et ol mes pels colgues se sont mis chante, le ‘meuniee @ ev comme Nervie de se sort du I. LEMEUNIER.- Je ne sas pas ce gui me prend. maisil me sembe que fi envie de ravailr.. Ce bles [ee ase mois, sera perdu pour tout le monde... Je n'a raiment pase chanes, Juste au mormant ou je sus ‘dans de bonnes dspoalions, le Bon Dieu, I me coupe le venl, fl se recouche) musique miraculeuse (mm) malt LE NARRATEUR,~ Ise sera! rendoem le meuniere! peut the meme se exalt revels faligué por elf? imagination qu'il avat fat pendant la null, mais soudain i lend 'crell les Gies de son movin gotées par des cables gros comme des tons o'ortres, £'éloient mises 6 tourner dars le ciel oU ne soul! pas la moingre brs... Le misrol ne souffal plus et pourtant les aes du maui continualen! de lourner et ds moucre.E soudain |e meurier avo saulé hors de son il, et il enfiat ses bralles, ef gosicual, et F se démena, LE MEUNIER.- OU est, co avin pelt qui ¢ fat un miracle pour un grond feignant comme mol, a0 est, que e ul demande pardon ¢ Etregarce cette farine qu'iime donne, sfine. si blanche...Je vais en porter un sac tout de sulle... Je vals en potter deux... non, ro... Un sous chaque bias el Pouke surio ete. &! je morcheralusqu’é ce que je aie trouvé, ce divin peli, méme se cou dot me ener dans les epaues, LE NARRATEUR. Ente nous oi dil, ourle Ben Dieu, fate mezcher un mauln, méme sans bal c'est unjeu d'entan\... Maks fake sored i, aw miton d'une nuit giaciale, ce grand leignant de meuniere! li fore porcouriria campagne avec Untae de cent Klos surla ele et unde clnguente sous chaque bras, c'est peut ste le plus grand miracle qu'l al jamie tat musique Nivers —$————— Scéne 3 LE NARRATEUR, - Quoique le miracte du Bourian ef du gendorme ¢’étall pas commode 8 réutse non plvt. Le Bouman {les gens du Nord, ls sent le Bohémien | le Bouman zon mer, c tat de voler des poules; Le gendarme, son meter, ¢'était d'oréler les bouriars. Ca Faso vingl ans qu’ se couralent aprés el, usqu's peétent le Bouman avait tovours échappé au gendarme, Or, précisément celle nult6, & rinuit juste, on ‘enienait dans le poulaller de Roustdo, le plus Fiche proprislare de selhiéer, un gros ie omphant ¢'étail le gendame qui venail de prendre le Bournian en flagrant dé, Le boumion ene en courant suivit dy gendlorme, LE GENDARME.— Cetle fois, mon brove amie tos que e te tens... flatrape le Boumien parle trae) LE BOUMAN. -J'cirien fil de mal LE GENDARME,~Et celle dinde que tu viens 'étrangir sous mes yeux, elle est & fol peut ehee LE BOUMIAN.—Pas tout 6 fall, mak es! Nod! récit de voix humaine LE GENDARME, = Et alors? LEBOUMIAN.~ Alors & Nod! tout le monde ten mange dela dinde. LE GENDARME.— Noél? J'en aijamais entendy orer...alez marche devant et n'essale pas de le Sawver je le préviens que 'ol mon callte sur ml Le gendarme ebtige au bournon 4 fake a four. Mais arélent of se figent. wusique igadier # LE GENDARME.- D'abord, je ne sus pas bigadier el ensuile n'estale pos de alstave mon altention. LEBOUMIAN. -Brigadierou pas vous aver cenlendv quand méme ® LE GENO ARME.— évidemment, fatentend, LEBOUMAN. -Et quelettet ga vous fat # E GENDARME.~ cane le regards pas LEBOUMIAN. - Mi je vais vous le dre, Veffel que {52 Vous fai fe suis sr que vous avez envie de me Femette en Iban, LE GENDARME.- Comment tu le sais # LEBOUMIAN. ~ Porce que mol c'es! un peu la meme chose la dinde, Joi envie de la rendre & ron popticlore LE GENDARME.~ Mais qu'es-ce qul se passe @ Nous sommes tous devenusfados ? LEBOUMAN. Pout. save. Nivers : diminution de la basse PISTACHIER,~ Qu'est-ce que ga paul fe faire, pusque C'est pas ol quile monges ¢ fu orroseras un pev d'eau cde mer et personne n'y verracien... LA POISSONNEERE.~ C'est quére honnéte PISTACHIER,- I ¢ ving! ons que tu fas comme ga. Je vols paz pourquel lu changerais aujourd'hui. LAPOSSONNERE.—Tois-tl, tu me fois honte. Il faut que Frlle le vor, ce poison. €1 les! pas comme il dot re, ton! pis pour mai, je le jee. PISTACHIER.- Malt qu’es-ce qu’t ki prend & me pouvre femme, ale veut nous metive sur la paile ? LAPOISSONNIERE.- Ptochier, Pitachier | Viens vite, Viens vite voir! PISTACHIER,~ On c fracture thoicoise # LA POISSONNIERE.- Viens voir je fe ds.\lepistochier Fopproche de I'élal/Regarde ces rascoses, quand on ‘eft couché elles étoien! moles el crises, elles ovcient plus figure humaine... Regarce maintenant : ones dai! Vivanles | Comme elias ont col clair: on deat qu'elles von! pore... es couleurs qu'elles onl elles brilent tefement qu'eles te font solver. PISTACHIER.~ Ces! un via miracle, Scéne 4 LE NARRATEUR.- Vous avezremarqué 2 Mies colgues, les anges ont changé ce répertore. Mals quoi qu'ls cchantent ou Isjouent, Ga fat loujours le méme effet: G0 révella dans la ccour das Hommes des choses qu'il soupgonnaien! pas, qu'ls avaient oubllé. Méme ce polon de Pistachier, méme so femme la possonniére, Is eon! sents oudain bares, comme sik élcient en train de changer de peau, Le Pistachier entre, lest suvi de la poissonnide, LA POISSONNIERE.~ Paurquol tu ne dors pas, Pistachier # PISTACHIER.- J’olentenc du brut Crest pevtete des LA POISSONNIERE An vrai, les voles Tu n'as pos honte: date s peureux? PISTACHIER. ~ et fol, poucquol tu ders pos # Tu sas bien ‘que 10 dot le lever cing neures @ UA POSSONNIERE.~ J'ai des cauchemars, Je sais bien ‘que c'est Phive, mais le pokson gue je vais vendre demain. go fall plus de hul jours queer ss om 3_mP UA POISSONNIERE.~ Ales ce sera val que ce niston, ‘c'est le Bon Dieu qui nous Fenvole @ PISTACHEER. = fauty aller vor tout de site, LAPOISSONNIERE.- Tu veuxsoxtr, tol au mileu de fo nul pollon comme tu es # PISTACHIER.— Dane es grandes crconstances. jy pense pas que jesus polron... lez 20u | Falsons la ovte. A POISSONNIERE. Prends cu moins fon fusl de chasso, det fol que lv rencontres le Bourn. PISTACHEER. - Sie le rencontte, le Bournian, e ul souftie Cdestus.. Moi le ful je vais le prendre quand méme pour sje fombe surun levee LA POSSONNERE.~ Situ tombes sur un bv, tu feras comme d'habitude : lula vies, ef tu la manques. PISTACHIER. - Va savoir! Sile Bon Dieu a fait un miracle 0 $0, pourqudl en ferail pas deux vag Nivers: Rect de Coomerne due de fis LE NARRATEUR,~ Les miracies de cette dul je peux pas vous lesraconiar tous. D'abord parce duily en c kop, ensuite parce que le Bon Dieu, aime Ife plot, cis a'agace quand onle cre surles ollde! 'abord, 1a Sonne nouvelle ea joie musique, ily avait au moins quelay'un & Betniéem sur quieles ascient pas c'etiet (C’étalt ce sans-coour de Rousido. A Bethigem, ily avalt {que lui de riche, avait des champs d'olWvers, des champs d'amandler, el des hectores el des hectares de ‘pommes d'amour. EI plusil gagnall des sous plus son (coeur devenail sec. On vous "a pes cit dans Histor Soinle pour ne pas luifore de la peine, mat c'est ll au ‘mis dla pace Joseph ef Marie en les trailant de ‘menciants et de va-nuipieds. Vole. comme I était Rovslido.£! pourtan! salle, Melle, y avail pas pus Joly avait pas plus gentl plus pleisant & regarder, pis ‘cimable.C’étai! une file sage et paliente, mais elle était ‘amoureuse de Vincent, un brave pelt bien propre et bien cio, mais ll avait pas de sous. I gagnail sa vie & order des lavreaux dans la palustre, ce qui n'a jamais ‘entchi personne. Ete dimanche, iljoual du galoubet ‘avec les tombournaires de Bethléem, Tout ce qu'il possédait av monde, c'étail son cheval, son dent, son fambouta et son goicubet. Quand Melle avail par de vince! & Rouslido, aval fall moute de suffocation, Scéne 5 VINCENT.—Ty veurau'en s'entive # ‘MIRELE.~Oh ! Oui enlevons-novs, VINCENT. C'est un gros péché, 1uscis MREILLE.—Le Bon Dieu nous pardonnera, vo, VINCENT Malton pr, iva en fare une maladie. MIRELLE.—Tant pis pour VINCENT. -Tu es déciede MIREILE, -Oul aime on s'enleve ou je me ue VINCENT. Parle pos de motneur.Pulsque c'est comme (Ga Gve ty le veux, maije le veux cuss. Je vals chercher le Shevol et en rovie, LUE NARRATEUR~ Eh bin! Vous alle voir un peu Comment este Bon eu est encore plur brave que te que vobs penser ear de rancune: Rouse a oll ‘ore mourt ce rode pat avs dar fe vente doo mére. Cer des cnores quan pore n'oubl pas Le on Bit: ta ce'6 pardons, ol a demnancis 8 mee collequesies anges de jouer un a aul ata pax ou programme El regarcerettel qu" Tal sr ces braves peli. . : neve Mm 4 ‘cigalons. a C’étolt yo un an e! depuis, se réponse oval toujours été ta meme “1 Je ne donnerai jamais ma filed un pauve. MireBe était soge ef paiante, Ele ovall essayé, Jour opres ous, de Néchi 'a volonlé palemete, male Vieux était 1@tu comme un ane. Aloss, ce soir. oprés le diner, dans a grancle salle & ‘manger provercale, le diner slencieux cornme le cnet e tous les 308s, Mielle avait mis sen beau costume cl'Alésienne e! élail partie de chez elle pour ne jomals plusy reveni. Et Roustido, oux rol queris fou, batalla Eompagne en huriant 1 Méeile| Mille Nareile | ‘Mois miele ne entendait pas. le était dans es bras de Vincent et elle soil qu'elle yresterait toute sa vie. Vincent, lu état un gorgon aiscnnabie ei commengait 4 s'inquier. VINCENT, —Tu vos fe fare crier de renter tard, MIRELLE.— Ga mest gal Je veux plusrenter & 1a mation VINCENT. = Ble est pourlant belle fa maison. MIREILE.- Oui, ele es! bole et bien chauitée, etlyode laplace pour cent personnes el 6 manger pau ving! cing ans... N'empéche que mon pare a mis ce sot lo porle deux pauvies gens qui étaian! venus ui demander tle pour a nul. C'est ce quim'a décidé & parr, VINCENT, - twas bien Kéfschi? MIRELLE,— Je veux plusie voir. Je reste avec to MIRELLE, tu af entencu # VINCENT, - Oul. On dail les cigotons. IMIRERLE,~ Je me sons comme sijélals toute petite. VINCENT. — Quand ty étais toute pete, 'cimais dé, MIRERLE. - Mol aussije times | Senleve Ine fut pas qu'on VINCENT. ~C’es! fo qui me Pes demand | -MIREILE.~ Ets fll, ceux qui s'ciment n'ont pos besoin dese caches, VINCENT. - Je ne demanderais pos mieux que de te mener devant le mate. MIREIKE, - Mone: moid'abord vor ce pelt bébs qui vient de naive. vine AYivers: dive a Scéne 6 LENARRATEUR,~ tout & coup/'olcressé Perel {Quelgu'un chantat, Un homme, pas un cnge. Et laT'en sais pat plus que vous, Je 'écoule, comme vous, Je sais pas quill es, je sls pas ce quill veut. berger entre lenternent en chantonnant LE BERGER, - Mol vousne me connaissez pos encore. Je suis le Berger. Toujours seul avec mes moutons ef man chien, Quand|e mishal sett ondl6, ol été le premier & tenioncre le sience, Je soi quil = pare queique chose de pos ordinate el ‘gue c'est de ia joie qui nous anive. €1 ce pet qui vient de note, je sais qu'l veut du bien & fout le monde, ete iuicis mere Seulemen', al pos le vor Je serie saul, mois tai pas. Parce quel'avals un chien et lles! mori ce matin ‘Aloe toute Ia joie du mond, elo me passe & cOte. Depué dik ans on vivait ensemble mon chien et mei l1s'agenouile et mime de coresser un chen Tu te zouviens comme tv oimais que je le grate lat Tu savals pourtant donner de la gueute. Tu pouzeal un pelll gémsement de plat Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté Scéne 7 LENARRATEUR.- El maintenont. tous les habilant de Betnigems Slail eowemblér sur io place. Ine marvel ue Rovsie qui continual & parcoutrle coline on tant: Mite, Mele ts avalon! ms ious abs du ‘imanche, Is ovaient des cadeav psn es bras of brondisaen! des chandees. n'y en aval qu'un aul Serre’ lai e Ravi. C état pos qu't ovale sommet frofond, mals que ce sof jour ov fa nuh. etl jamal Complolementréveil, Le ju sreslal sa fener Tes thos en at en regarckn! ler gens, le ca es betes ts flours en cisant:« Comme c'est jol, comme ces jot » Entre le Ravi LE RAVL ~ (les bros levés} Que le monde es jolil C'est par possible qu'l soil aus! jo auige mem 5 aon ene Quoi? Mais c’es! pas possible. Mon chien... Mon chien revit. Pei Jus... Mon troupeat, je te le donne. Etmdn chien sity mele demandes, je fe le donnerai us Mais v me le demanderas pas ds, tu me le demanderas pas. uscue. Divers fr <, Soudain le Revi opergoit un homme tste sous le porche. LERAVL.-Qu'es eure 2 © que tv 05 fol, ane pas éte UAVEUGLE,~ Moi je suis oveugle, LE RAVI -faut que tu sols heureux quand méme, un jour comme aujourd'hul. Viens avec rote te Faconteras tout LE NARRATEUR, Ela pris 'aveugle pare bras. Mais Ine savall pas exactement 00 aller. Les gent foumalent en rond el se demondaient 'un & ouire su Mais OU lest. ce pel #9 J’eidonmé un pelll coup de rompete ts ont Vous avezqu'a me suivre Le naroteu mane fous les personnages devant table Pin feux suelo native rrévoir un chan! Cenpasits :Forandole ) Le Ravi marche en premier en tenant Faveugie par le LERAVI.~ J'en al wu des pels olrislons, mals des ols peli nstons comme ce [ol peli nistonsé le croyals pos {que ga powvail exter LENARRATEUR. - E!ilavaitraiion, ce demifeda, parce {que moi non plus je ne 'avais pas encore vu le Pel ‘Jeu, of Go m'en a coups les ates, ovals plus rien & ici surid Tere. s'avals fall ce que ie Bon Dieu m'avail Gilde fare, fovals ous de la rompetie aux quatre ppoinlscorcinaux, mais avis pus envie de remonter av lel. ous les gens qui étaient 16 Is dlaient comme moi poralyses de lo surprise et de la joie. Alors is sont tomibés MARIE. To nomination de brigadier. Alors ce revalver, gardele... Pace qu'un brigadier sons revolver, Ga feral mawais effet LENARRATEUR.~ Apids tout le monde voulit parler en méme eros Mais naturetement c'est la poss quiaevledessus LA POISSONNERE, - Bonne Me, je vous al apporté des poisons pourle pel, des possons presave vivanis, 108 aie H. = Des poisons... pour un pelt qu vient de tun'ypenses pas, LAPOISSONNEERE, ~ Oh I Mais cles, mes poisons, ls ont jamais olt de mol 6 personne, qu'esl-ce que vous Inswven? JOSEPH. - Jnsinue rien Je as que le petit lest rop jeune pour manger du poison e! que ca reque de ll donner ‘uricare, LAPOISSONNIERE,- EI fl. Pislachier, tule loses ote, paluralleren PISTACHEER. - Excuserto, bonne mére, elle ale paver un eu vil mai c'es| une brave ferme. En tout Cos, si VOUS ‘voulez 08 de ses poisons, sacceplerez mon liévre. C'est un beau lisvre que jl IU en venant fous ensemble su les genoux. 1 avail un slence ‘emborassé, Tout le monde woul! parler, mas personne ne savail pus que de. Elle plus embarassé de tous, C'étalt le gendarme, Tous les habitants de Belem ovolen! apporté des cadeaux, excepte Ii LEGENDARME,- Excusezmel, Je n'ai par eule temps ce poster é la maison. J'éta’s en service, Auemant je vous ‘urais oppor quelque chose, maisje n'a ien sur moi ‘que mon revaiver. Alosje vous le donne, pour amuser le peli JOSEPH, Tu es bien brave, mas UE GENDARME.~ N'ayer p05 peur. C'est un revolver Tnonnéie homme. n'a jomals sr JOSEPH, - Mais risque de se besser LEGENOARME, - Panse2vous! 8 a'y a pas de carlouches, Juste, je le pore & la ceinture pour raster le monde, MARIE, - Mexci Colombani ;ENDARME, Vous savez mon nom @ MARIE. Je sais beaucoup de chose su Iai, Colombani Je sais par exempie que lu attends une lee depuis longtemps et bien tu la recevras cemain, GENOARME.- Une letlte ® ‘vous vir... les gens rien fous JGu'est-ce qui vous fail ree vous 7 Perfailement ! Je "al 1uée moi-méme, d'un seul ‘coup de fs d'un soul LAPOISSONNIERE. Pasions en de fon levee. C'est a premiere fos quill entre pas bredouile dela chasse... LENARRATEUR,- Matie les écoulal! avac amusement, Un moment inéme, elle a éclaté dere. Eto polsonniére et le pitochier étaient s fers davolrfal rela Bonne Mare Quis en remeticient. £14 parr de ce moment, chacun 8 fa son numéro, te berger s'avance, fl enléve lagneau au'l porte ‘autour du coup ef e pose aux pieds du Pati Jésus sans pronencer une parole) LE BERGER. Moije sus le berger. Je fais rite personne. Je parle seu, jo pas G'ams. Enfin jen ai qu'un = c'est mon. chien. es! mort ce matin. a ressuscilé ce sot. Bonne Mere je le donne é fon peil, pour qu'lle gorde. MAIRE.~ Berger, mon fis, plus lard, sera berger comme to) Ilsera le berger des Hommes. EI les Hommes n’ont pot baioin de chien pour au'en es garde, ls ont besoin damou, LE BERGER, - Mais si veut posde mon chien, peukle i vyoudra bien de moi? LE NARRATEUR,~ Ain ful recruté Ie premier ap6re Sars ‘que perianne s'en apergoive # Mais dans 'assemblée, I ‘Yen avail un qui commencail érouvere temps ong. Célai le meunier, avec ses sacs. ll avall des crompes de pportout fl tober ses sac. LE MEUNIER.~ Bonne Mere usqu't ce sok, éla un gros feignant, AE PISTACHIER.- ca c'est vol LENARRATEUR.~ A force de féder dans a compogne en ‘ctlant « Miele, | Mirelle |» Roustido avait fini por ‘opercevoir louies ies pees lumiéres qui avaient transtormé 'Stable en reposoiI dtc ent el personne, ne s'apergu de sa présence. Roustido s approche de sa file. LENARRATEUR.- D'abord ila vu sofile qui tena son fomooutncke porla main, ella folk mourr de colere renkée, Roustido s'appvoche du Bouman, LE NARRATEUR.~ Puls @ vule Bourion avec so dine Granglée, eta foil foie un moteur. Mois est resté bbien sage dont son coin el #sentait peill 6 peti couler ‘en i une espace de douceur de geniilesse, de bon!é ‘else répélait sans aet eas quiest-ce qui t'arive, Roustido ? Tu es pas en colare ? Mais tu es complélemen! gage !Allez20u | Mets to! en colére. Mois Trestal toujours immoble et ise sentoit devent mellow chaque seconde. £t quand 1a vule Boumiion S‘ovancer verse Pelt Jesus en bolancant sa cinde d'un A. = © (mand toa. Dos, + la farbe > mm q # a - ee +t o}oo4y Wit - Hiv we ' we Pt Seg, BED yh ry Sah p xeew © weww nh ot RECIT de VOIX HUMAINE = $4 Muscle - g y 7 : a Cand JIMINUTION de la BASSE Bg: og - sh! 7%'y vere Sau. s4r7@ Bates ; ' ‘ RECIT de CROMHORNE tras zh 2 z rd Cromhorne Jeu doux je _—_———_ = bd —, ~ x sw ae ZT ebeties, a nts y A Marche des rois France Cette marche provencale est le théme principal de la Farandole qui fait parte de la musique de scéne écrite par Georges Bizet pour ¢LArlésienne » dAlphonse Daudet On peut, comme ta fait Bizet, reprendre pour terminer le début de la 1” strophe en canon; ce sera excellont avec des voix muées au 2* groupe. Tempo marziale « fee 38 n Trois puis - sants + 8-98 Ce ma - tin, j'ai vu dams mon che- Ri) ed SSS ——_— min Trois puis-sants ois qui s’en ve-naient de loin. ___ = vant Dans son d'or qui se to-nait, 2, Melchior*, Gaspard et Balthgzar “pron. Meier Etaient ces rois aussi vaillanfs que sages, Melchior, Gaspard\et Balthazar Et le plus grand a Diargent et de joyaux

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