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TECHNIQUE ET PRATIQUE DU TRACAGE DES METAUX EN FEUILLES Chaudronnerie — Télerie-Marine — Aviation — Automobile A Pusage Des dlaves des Lysées Techniques d’Etat, des lysées Techniques, des Colléges d’Enseignement Technique, des Cours de la Promotion Sociale, des ouvriers et apprentis de l'industrie. Par A.LETALNET — Professeur Technique & 'école Normale Nationale D’enseignement Professionnel de Paric AVERTISSEMENT ‘Aprés de nombreuses années d'expérience de I'enseignement du tragage, donné tantét a des apprentis ou a des ouvriers qualifiés, tontot é des éléves ou a des professeurs stagicires d‘Ecoles techniques, Vouteur de cetouvrage a pensé qu'il pourrait tre utile ce réunir, en un ensemble coordonné et méthodique, l'exposé des procédés rationnels de travail du traceur, dont le métier est trop souvent encore encombré de « recettes » plus ou moins cohérentes. Chacun des tracés exposés dans les pages qui suivent découle d'une méthode géométrique fondamentale qui est mise en évidence de facon cussi imagée que possible ; généralement par le moyen de ia perspective, Dans une premiére partie ent été rappelées les notions de géométrie plane ou dans l’espace indispensables cu treceur, et qui constituent, en quelque sorte, son outillage intellectuel. La seconde partie, plus substantie!le, est consacrée aux tracés, développements, intersec- tions. Lauteur s'est attaché é Ia rendre : claire, par ses épures dépouillées, bien lisibles ; commode, en juxtapesont dessin et explications, ce qui parmet au lecteur de suivre la pro- gression de I'épure sons tourner tes pages ; compléte, par [a grande variété des sujets traités, qui vont du cas général au cas perticu- ier ou inversement, selon Ia plus ou moins grande facilité de compréhension du principe ; pratique, en cccompagnant l'étude théorique de conseils précis selatifs aux réalisotions & ote d’opplication facile, en donnant des exemples conctets de piéces d'atelier figurant sous le nom de « Données » ; pédagogique enfin, por la correspondance d'une planche 4 chacun des sujets de legon et par 'illustrotion de ta table des matiéres qui rend la recherche facile. L’étude d’un sujet nécessitant la possession préalable de certaines connaissances ou servant d'intreduction 4 l’acquisition des suiwantes, ‘ordre dans lequel if est recommandé d’oborder les diverses épures 0 été indiqué dans le tableau ci-contre selon deux progressions distinctes la série A, conforme aux programmes du Certificat d’Aptitude Professionnelle, est & I'usa- ‘ge des 6léves des Colleges d'Enseignement Technique et des apprentis ; elle constitue le mini- mura indispensable ; la série B, contorme aux programmes du Brevet d’Enseignement Industriel et, du Brevet Professionnel, est 4 M'usage des élaves des Lycées Techniques, des Lycées Techniques d’Etat ou des Cours de Perfectionnement Les porti che = du texte se repportant 4 ces deux niveaux ont été signalées dans fa marge de-gau- pour la série A, par une ligne verticate en trait gras ej pour le série B, par une ligne verticale en trait fin Quelques compléments ant été ojoutés 4 [intention des lecteurs plus expérimentés ou plus: curieux préperent un brovet de technicien On pourro en outre considérer que cet ouvrage opporte, en appoint aux méthodes classiques, une méthede concréte et occélérée d’étude de lo géométrie descriptive. En se conformant aux tout demiers programmes officiels des exemens professionnels des divers degrés, ‘auteur a voulu fournir, en méme temps qu'une aide efficace, un guide sar aussi bien ou Maitre qu‘au compognon, 4 l'apprenti ou 6 l'éléve. Puisse-t-il ne pas s’étre montré trop inférieur a cette ambiticuse entreprise ! Nv = Roa ow ®OanR NOK DOOOQM@OODOOO) nN v ~ RNA WGOAOaNN on @BOQDOOWOOOOVWO 0 a Ordre pedi G9 42 Solides géométriques. ~‘oleurs_usuelies YE «same He ata VE «na 4 = 0,3183 YS = 2.2381 ange orem quo 81,3 St. Surface ttérole Sts Surfor Lube Viecucat oct Spa nb ~ Poratiigpipéde rectongle— Ve axbat Sp = 2{aba berac) e b Trans de pyromide dol) . ESSE “Se axed Ved {B0i~ 83) a Ex) luxe cee 8. <2 Setia(Rer] Ve LMn(R FARE] Reproduction interdite Tingle rectangle &. Ast 290° ae atc? we mx hemnb akan xb BSS Be tc otole Ve Vatuine Tron de pyrumige st rome cies. Ye Lhs[Beb +i) Saher S.4k = 1D? veAmR? oh PDF Sts apes 4 ma o£ 10 ~Aynices- a4 _—Lloesphérgue. uu ( Sy. 21{Rh = 1B? Sue HDb ao 12K = tae SOLA Wefan Wg Ry Soin autos de sable Vabat (ta+a'} an 7 ~ Zone sphitigue~ Cao Se 2 Rh Vad th (3144 3r#sh?) = Parton ou tos de sable Ve at (2a +a'}eb'(2a'ta }} -f Ve. jindres trongus asa 7 xan" Spe RD 2 oT = Secteur sphirioue ae Spe yR [Ahe8) ED eed a Daal cylindrigae —Enigssides_ vo2Rh alongt V4 Mac? Ban sala V2 "4 Ma? wt Eames Vig hebe ‘St, mnie ~Pecaside- Rel Stedap Ved Bh 2 cone drat. ved not MeMRo | Vel Rh ra Pyramide of fe obfigues Tore 5 Ve 402420 Se Wed -TABLE DES MATIERES. Titres Iiustrations Géneralités, Principes de trecage. Bases du tracé, Jon LS \ fe \e Perpendiculoires. Paralléles. ny Bissectrices. So Polygones reguliers. Or © Bal) aS > Tracés particuliers sur plan, Tragage en Voir. 88 ro ie Droites et circonférences tangentes. Roccordements \ \ O Division de portions de lignes en parties égcles. k Tratés de ellipse.” 7 OO. 0 O08 Definition, propridtés et surface. Se Lengueur de ellipse. Droites tangentes & Uelliose 9 Tracks de tovele. Tracés des spirates. Développante de cercle. Traces d’ares de circonférence de centre inac cessible, Porabole, Hyperbole, Surfaces équivalentes, Trusquinage des profilés Fibre neutre. Centre de gravite des protilés, 18 19 Projections du point Projections et positions particulieres de lo droite, 20 viaie grandeur de lo droite 24 Notions de développement du prisme et dur cylinders, Développement théorique et développement détinitif Echancrures. Section plane oblique dans un prisme. Section plone oblique dens un cylindre de révolution, 25 Crlindre de revolution coupé par 2 plans de bout obliques. 2G Diverses conceptions du coude cylindrique en 2 éléments, Développement définitif d'un coude cylindri- que Rive, Agraté, Plan, cylindre et cdne ; définitions et conclu- sions objectives. Développement d'un prisme oblique, Développement d’un cylindre oblique ¢ base circulaire. Diftérentes sections planes dons un cylindre oblique & base circulaire. Notions de développemelit de la pyromide et du céne, Développement du céne de réyolution ; du trone de céne de révoiution Sections planes dans le céne de révolution. Développement du cBne oblique a base circu: laire, Développement du céne 4 base ovale, elliptique fu quelconque. Trone de cone & sommet accessible, BE 4 sommet inaccessible Surfaces dites ¢ conoidoles ». 377 Développement du trone de cine de révoluticn & somnmet inaccessible, (Méthode graphique! Développement du trore de céne de révolution BQ é sommer inaccessible, (Determination des Sléments par calcul) gg? Teble des arcs, cordes et fbches »royon = 38 1000; engles de # a 76 Sections planes dans les solides, Utilisctions de fa sphere, Tronc de céne oblique @ base circulaire (som. met inaccessible) Critique de la triangulation, Raccord conique 4 sections antiparailéles Isommet accessible} . Roccord conique 4 sections entipcraliéles ‘sommet inaccessible) Raccordement de 2 sections paraileles, ovales, concentriques. Reccordement de 2 sections paraliéles, l'une ovele, autre circulaire, 45 Notions sur les surfaces composées, 4G Roccordement de 2 sections parallétes, une circuloire, Veutre polygonole 47 solides en forme « d’ouge » 48 Hotte 6 porois planes, 4Q__ Wile grondeur de Hongle de plage. (Recti ligne d'un diédrad Vroie grandeur de 'anglé de pliage, (Rectili- 50 ‘ne d'un diédre} Méthodes de tracage. Raceordement de 2 sections porolléles, l'une irculaire, routre elliptique. Hotte 6 angles orrendis. Raccordement de 2 sections paraliéles quel conques Raccordement de 2 sections non paralléles, lune circulaire, l'autre polygonale Raccordement de 2 sections circuleires non paralléles, Intersection de 2 cylindres de méme diamétre. Intersection de 2 cylindres de diamétves diffé- rents. Considérations sur les ouvrages en tile épaisse Utilisation des sphires auxilisires. Coude conique. (Méthode des sphéres sécantes) Coude conique. {M@thode des sphéres tangentes) GQ_ Penetration dun cylindre dons un cone, Axes parollétes! G4 Ponétration , par des procédés géométriques, les surfaces de solides creux (traage 2 sur plan »), mais auss! 4 déterminer, sur des pidces déja formées, I'emplacement de tubulures, trous de montage, ete. (tragage « en Pair ») Développer, c'est rechercher la forme et les dimensions de la surfece plane qui, oprés sa mise en forme, permet d'obtenir F «enveloppe » du solide demands. Deux cas sont & envisager : 1? — La surface 4 développer est « réglée », c'est-d-dire que Varéte d’une régle peut s‘y appli- quer au moins dons une direction (cylindre, céne, prisme, etc.). Exceptions faites de cer- foines surfaces gauches ou particuliéres, le’ dévelopaement oxeet s‘obtient par des métho- des atométriques. 2 — Le surface & développer n‘est pas séglée, elle est dite indéveloppable (tore, sphare, etc.). Dens ce cas, on recherche une surface sensiblement équivalente 4 celle du solide en tenant compte, pour sa forme et ses dimensions, du travail de « conformation » qu'elle devra subir. Le développement est, en général, approximatif. La qualité du tracage est d'une importance copitale. La facilité et 1a rapidité d'exécution do lo pidce, la précision du résultat final en dépendent dans une trés large mesure, Le traceur doit étre réfléchi, soigneux, appliqué PRINCIPES DE TRACAGE, Un trace précis sur plan ne peut étre obtenu que sur une feuilfe bien dressée, Les grandes gnes droites sont tyacées cu cordeau fin enduit de craie ou de blanc de Meudon, puis repassées ato pointe 4 tracer en acier 4 l'aide d'une ségie, Les dimensions sont portées par addition partir d’une méme origin en indiquant por des fléches les points € obtenir (Fig. Les centres, intersections, repéres, sont peintés finement avec un pointecu affaté 6 50 ou 55° ; le centre des trous d percer est pointé plus fortement avec un pointeau affité & 90° ou 100° Lorsqu’on trace sur métoux tendres (cuivte, cluminium, fer-blane, etc.) veiller & ce que la pointe & tracer n’altére pas profondément le méta! (amorce de cossure, défout d‘aspect) ; dons certains cas méme on emploierd le crayon, Si la surface & déterminer nécessite un trace complexe, ce dernier est fait sur papier ou sur téle mince, puis appliqué et reproduit sur la mo- tigre dceuvre. BASES DU TRACE. Pour exécuter une épure ou un développement quetconque sur plan il faut, en premier lieu, tracer deux draites perpendiculaires qui, selon les cas, serant soit les axes de lo tile (« trait carré ») ; un axe et une base ; fer les rives de fa tole sons on avoir vérifié Ia rectitude et I’équerrage. a) Les oxes de Ie téle, Dons chocun des angles de la téle, & quelques millimétres des bords, don- ner un coup de pointeau aux points A, 8, C, D, (Fig. Il). Avec une ouverture de compas lé~ gtrement plus gronde que la moitié de AC, déterminer E, F. En prenant successivement cha Cun de ces deux points pour centre, déterminer au compas les points G et H. Les droites EF et GH sont les axes de lo tdle, Ce procedé n'est pas toujours d conseiller : le développement se situe ou milieu de fa tle ef [sisse quatre chutes qui, souvent, sont inutilisables. b} Un oxe et une bose, Trocer un segment de droite pres d’un bord, et élever la perpendiculaire a ce segment, en son milieu. Le segment et les rayons des arcs de construction devront etre aussi grands que possible. (Voir Fig, Ili et IV) ¢) Deux Bases. Trocer un segment de droite prés d'un bord et élever ta perpendiculaire a ce seg- ment @ l'une de ses extremtés. Ou encore, tracer la perpendiculoire au segment, en son milieu, puis, prés du bord choisi, une paraltéle & cette perpendiculoire. Les deux droites perpendiculaires ainsi déterminées sont les bases de référence du tracé, ba- ses ouxquelles on tracera des paraliéles (voir Fig. V, Vi et VID En raison des couses multiples d’errour, on devra constamment vérifier, ‘en cours d'exécution ct & la fin du tracé. i Reproduction interdite -Généralités _ Bases du tracé. ite "développable” Fig II (Mawais) Tracé trop petit: Grand tracé: Verreur a de Immest moltiphige Vereur @ de4mm est divisée ‘Tiacts bion exécutés par parallles ausbases. ‘x etoy sont ls bases de référence . . 4.sans erreur. 2. erreur initials & Véquerrage de 3-- erreur intole& VEquerrage de ta.L ay; letracé n'est pas pricis Ta.L oy; letracé nest gas précis ¢'isdeformation. ‘ovdétormalon plus grande quepré- La viification est faile; aucun cédeminent des angles n'2 80°, Lavésifiction est dificil, denn angles seuissont aux. PERPENDICULAIRES ___Une droite est perpendiculaire dune autre droite lorsqu’elle forme avec elle quatre angles égaux ; on dit aussi qu'elle lui est ¢ d’équerre », « normale » ou « rectanguloire >. ‘A aide d'une régle et d'une’ équerre, le tracé des perpendiculaires est, dans tous {es cas, ré- solu trés simplement, Cependant, sur les métoux en feuilles, fe tracé se fait généralement @ la régle et cu compas ; i est précis et offre Favantage de pouvoir étre de grandes dimensions (voir PLNE |, Fig. tll et iV), 4 .cos peuvent se présenter : Fig. 1. Au milieu d'un segment de droite AB. Les extrémités A et B étant prises successive- ment comme centre, décrire deux ares de rayon R plus grand que la moitié de AB, La droite € B est la perpendiculaire demandée. (Conséquence » 0 A = OB) I Par un point C donné sur une droite x y. Décrire un arc de centre © et de rayon R (assez grand) qui coupe xy en B et E, puis élever la perpendiculoire FG au milieu de DE (voir Fig. 1) Fig. I. Per un point C donné hors d'une droite xy. Décrire un arc de centre € et de rayon R qui permette de couper xy en deux points D et E suffisamment étoignés. Elever lo per- pendiculaire FG au milieu de DE (voir Fig. Fig. (V. A Vextrémité B d'une somi-dioite xB quo f'n ne peut pas, protonger. Décrire un arc de centre B et de rayon quelconque K qui coupe xB en €. En conservant le méme rayon, décrire successivement un arc de centre © coupant le premier en B, et un se- cond are de centre D, qui est coupé en E par le prolongement de €D. EB est fa per- pendiculaire demandée. Fig. Nota : Pour lo précision du tracé, il est bon de choisir des rayons et des centres tels que les ores de cercle se coupent suivant un angle vaisin de angle droit. Ainsi, Fig. Il, R’ est trop petit ; F¥ et G' sont mal détinis ; Fig. INI, R’ est également trop petit ; BY et E sont imprécis, ainsi que FS’, PARALLELES Deux droites sont paralléles orsqu'elles sont_contenues dans un méme plon et qu’elles sont perpendiculoires @ une méme droite de ce plan. Tous les points de l'une se trouvent & une dis- tonce constante de l'outre Le trocé des paralléles se fait aénéralement au compas et & Ia régle, Deux cas : Fig. V. A une distance donnée a d'une droite xy. En deux points quelconques A et B pris sur xy, construire As et Bz perpendiculaires é xy puis, en prenant successivement A et B comme centre, décrire deux ares de royon R = a, La droite C D est paralléle & xy. ‘Avec un peu de pratique, on peut obtenir io poralléle avec une précision suffisante en tracant la tangente commune cux deux arcs de cercle de rayon R ‘On se dispense ainsi du tracé des perpendiculaires qui encombre l’épure et prend du temps Fig. VI. Passant par un point donné C. Avec un rayon R quelconque, plus grand que la distonce de © a xy, décrire successivement 3 arcs Q) de centre €, aui coupe xy en Di: (2) de centre D, qui coupe xy en F (3) de centre E, point quelconque de xy, qui coupe xy en B. Avec la distance FC comme royon, décrire un arc de centre B, qui coupe (3) en G, CG est la paralléle de- mandée, BISSECTRICES La bissectrice d'un angle est la droite qui le divise en deux angles égaux. Le tracé se fait au compas et 4 Io régle. Fig, VII. Bissectrice de Fangle x $y. Prenant le sommiet de l’angle $ comme centre, et une ou- verture de compas quelconque, décrire l‘arc AB, A et B étant pris successivement com- me centre, avec un rayon plus grand que la moitié de AB, déterminer C. $C est lo bissectrice demandée sectrice de Tangle formé par deux droites AB ct CD dont le point de concours {sommet) est hors do ('épure. Tracer deux droites poraliéles d AB et CD 4 une mé- me distance d telle que ces paratléles se rencontrent en , Tracer la bissectrice O F de Fangle x Oy (voir Fig. VID, elle est également celle de angle formée par A B et CD Fig, VU. _Perpendiculaires.. Paralléles_ _Bissectrices.. dd Kl POLYGONES REGULIERS On oppelle ainsi les polygones dont les cétés sont égaux, cinsi que les angles R — rayon du cercle circonscrit (passant par les sommets). F = rayon du cercle inscrit (tangent aux ¢8tés) € = c8t8 donné, TRIANGLE. Fig. 1, AB = c. A ot B étant pris successivement comme centre, tracer deux arcs de rayon € pour obtenir B, Fig. I, Tracer un cercle de rayon R= ¢ X 0,577 et porter 6 cordes consécutives égales 4 R, Joindre les sommets obtenus de deux en deux. CARRE, Fig. fll. Ay perpendiculsire & Ax. Avec le compas, déterminer B et D tels que AB = AD =, puis E tel que BE — DE =<, Fig, 1V. Trdcer un cercle de rayon R = 0,707 € et deux diamétres AB et DE perpendi- culaires, Joindre AE BD A, PENTAGONE, Fig, V. Tracer un cercle de royon R = 0,851 ¢ et porter 5 cordes consécutives égales oe Fig. VI. 1° Tracer un cercle de rayon quelcongue R’ (approximativement égal a ¢) et deux diamétres perpendiculaires AB et DE, Du milieu F de 0 E, reporter lo fongueur FA en FG, Inscrire dans le cercle le pentagone dont AG est le cote. 2° Porter € sur les deux cétés issus d’un _méme sommet (ou sur leur prolongement) et, des points obtenus Het J, tracer des paralléles aux cétés du pentagone construit et y reporter ¢. ATK JH est le pentagone demendé. HEXAGONE. . Fig, VIL R = ¢. Porter 6 cordes consécutives égales & R. HEPTAGONE, Fig, Vili, Tracer un cercle de rayon R = 1,152 ¢ et deux diomatres perpendiculaires. Divie ser AB en 7 parties égales. Avec un rayon A B, en prenant successivement A et B comme centre, déterminer B. Joindre D cu deuxiéme paint de division et prolanger en E ; AE est approximati- vement égole & ¢. OCTOGONE, Fig. IX. Construire un carré dont le cité est égal 4 2,414 € et tracer ses diagonales. Cha- cun des sommets du carré étant pris successivernent comme centre, décrire des arcs de rayon égal 4 Ia demi-diagonale, Fig, X. Tracer un cercle de rayon R = 1,307 ¢. Tracer deux diamétres perpendiculaires et tes bissectrices des angles droits. NOTA, Lorsqu’en ne connait pas la valeur de R por rapport a e, le procédé indiqué Fig. Vi 2° peut étre employé pour tracer un polygone régulier de até donné, & partir d'un poly: gone régulier ayont le méme nombse de cétes, deja construit. Tracé_ approximatif c= 0,280¢ Re 0,577 © a 1, 7328 © 8 464r R = 0,85¢ € = 1\176R c= 1,453r r = 1,038¢ Row 1/1528. c= 0,868R ¢ = 0,983 r= 0,680 * -~Polygones réguliers . 0 i Reproduction | interdite | r= 0,500c R= 0,707¢ en AAR t= 2,000r rz D,B66¢ Ra 1,000 ¢ c= 1,000R c= 1,455 r Octogone(8c) iN LPs" Xs \ay/ ree 12080 Rat, 3070 ¢ = 0, 785R TRACES PARTICULIERS SUR PLAN VRACER UN ANGLE DONNE, (Fig. |) Le rapparteur d’angle, souvent trop petit, est peu ernplayé. De nombreux ongles peuvent Zire obtenus par constructions aéométriques (voir Pi. N& 3) : 60" et 120° (rricngle équilaréral), 96° (carré), 72° et 108° (pentegone). Ils permettent den construire beaucoup d'autres por divi- sion (bissectrice!, addition, ou soustraction. Si angle donné est queleonque : é4? 15! par exem- ple, opéver en se basant sur le principe suivant © une circonférence de 360 cm de longueur a un diometre de 360: x ~~ $14,6 cm et un rayon de 114,6: 2 = 57,3 cm, [are de Tem ou 10 mm, de longueur équivaut 4 1°. Suivant les dimensions du tracé, on préndra pour rayon un multiple ou Un sousmultiple de 573 mm ; 1° sera représenté par une longueur dare proportionnelle. Exernple : si? — 124,6 mm 1" = are de 2 mam Pour diminuer ie difficulté que comporte Jo mesure d'une trop grande longueur diarc, on fecceiss, par une construction géemétrigue simple (voir (PI K® 31, un angle se rapprochant de Fongle demandé, L’are & ojourer ou & soustraire ne doit pas étre supérieur 4 10°. Ainsi angle de 6475" sera tracé de Ja fagon suivante : Censtruire un angle AOW de 60°, puis décrire un are de centre © et dé 573 mm de rayon, sur Tequel on porte & Fextérieur de AGB, la lonqueur de 42,5 mm représentant 4°15" TRACER UNE DROITE PASSANT PAR UN POINT DONNE Q ET PAR L'INTERSECTION BE DEUX BROITES SE RENCONTRANT HORS DE LA PIECE (Fig. 11). Vracer deux droites paralléles quelconques AB et CB, dont l'une passe par 0, puis la diagonale AG. Tracer GE paraliéle ou coté DB du triangle ABB et EF poralléle ou coté CA du triongie © & B, © F est la droite cherchée. TRACER UN ARC DE CERCLE CONCENTRIQUE A UN BORD CIRCULAIRE. (Fig. III) Tracer deux cordas quelconques AB et BE et élever fa perpendiculaire & chacune d'elles, ert soni miticu ; Ie point de rencontre @ des deux perpendiculaires. est le centre cherché. TRACAGE EN L’AIR SUR UN CYLENDRE ; TRACER UME GEMERATRICE A UN ANGLE DONNE D'UNE ORIGINE DONREE. (Fig. IV). Exemple Angle donné : 47°. Avec un ruban d'ccler mince, mesurer lo longueur déve- loppée du cylindre, soit par exemple 1.070 mm. 1 47" 47 De la proportion —-——— — —-s- on tire: 1 == 1.070 x» —— = 139,7 mm, 1.070 360° 360 Porter ou ruban 139,7 mm @ partir de Iorigine. Tracer la généretrice & J'aide d’un Yer protilé possédant deux arétes droites paralléles (by T, UD. YRACER UNE SECTION PERPENDICULAIRE A L’AXE, 2) le cylindre vst de petite section (Fig. V). Tracer Ia section ou trusquin de merbre ou en ppuyant une pointe d tracer sur le bord dune téle mince, assez large, qui ceinture le cylinde 4 Vendroit voulu. bie eylindre est de gronde seetion (Fig. VI). Trusquiner 6 quelques mm du bord, puis, avec ‘un rayon convenable &, tracer uhe série d'arcs ayant leurs certires sur le trait de trusquin. VRAGER UNE INTERSECTION QUELCONQUE, (Fig. Vil). Mesurer le développement & Veide du rubon d'acier, le diviser en parties égales, reporter les points de division et tracer les génératrices Faire une épure et reporter sur les génératrices du cylindre les longueurs conve. nnbles, SUK UN CONE DE REVOLUTION, Opérer comme pour le cylindre (Fig. VI et VIL). Un compas cyont une pointe recourbée stoppuyant au sommet du céne peut étre utilisé pour tracer une section perpendiculaire & Voxe (Fig, VIII) ; on peut également employer un trusquin de marbre SUR UN FOND EMBOUT! (colotte sphérique), TRACER UN AXE. (Fig. 1X0 On ne peut pas y oppliquer correctement une régle, méme flexible, Une pointe du compas places ou sommet O, tracer une circonférence prés du bord et déterminer deux points A et B diométralement opposés (voir Pl. N' 6, Fig. Vi) ; de A, porter AG — AD quelconque ; puis, tracer cu compas les diverses intersections ¥; 2, 3... tellos que: C1 ~ P21; C2 — D2... Faire ce miéme en B et joindre les points obtenus. Tracés particuliers sur pian. Tragage en lair. 4 Reproduction interdite DROITES ET CIRCONFERENCES TANGENTES Fig. 1. Une ligne est dite tangente 6 une courbe lorsqu’ella occupe [a position limite d'une sécante qui pivote autour de I'un des deux points d'intersection T avec la courbe jusqu’d ce que le second point U vienne se confondre avec le premier, Ce point est appelé point de tangence ou de raccordement. - Si le courte est plane, la taugente ost contenue dens te plan de ka courbe, TRACES DE DROITES TANGENTES A UNE CIRCONFERENCE, Principe. Toute droite tangente est perpendiculaize au rayon qui aboutit ou point de con- tect, ig. |. Par um point donné A sur ia citconférence de centra ©. Tracer le rayon OA et lui élever en A lo perpendiculaire € D qui est la tangente demandée. {Une seule tangente). Par um point A extéviewr @ une ‘circonférence donnée de centre O. Joindre OA, Tracer un ore de centre B, milieu de OA, et le rayon BO, qui coupe en € et © la circon rence donnée. A et AC’ sont les tongentes demandées (deux tangents) TRACES DE DROITES TANGENTES A DEUX CIRCONFERENCES DONNEES. Fig. WH. Tongentes extérieures. Avec un rayon 0 A égal & lo difference des cayons de 0 et de O*, décrire une circontérence de centre Q, et tracer la tangente Q'B & cette circonférence (voir Fig. IN] Le prolongement de © D détermine E, point de contact, La paralléle Ox 4 OE donne le deuxime point de contact EJ est une des tangentes demondées (deux tangentes symé- ‘triques par rapport & 0.0") Fig, IV, Tongentes * intérieures, VAvee_un rayon © B égal 4 la somme des rayons de © st lécrire une circonférence de centre O, et tracer la tangente O'D 4 cette circonférence (voir Fig. 11). © D détermine E et O'x, paralléle 4 O D, détermine I. E | est une des tangentes de- mandées (deux tongentes symétriques par rapport 6°00"), REMARQUE : DEIO" sont des rectangles (Fig. II! et 1V) TRACES DE CIRCONFERENCES TANGENTES DE RAYON DONNE ©. Fig. V. A deux droites.données A Bet CD. Tracer deux droites paralléles a AB et ©D, & une distance égale 0 r ; leur point d’intersection © est le centre de lo circontérence tangente. OK perpendiculaire & AB, OL perpendiculaire 6 CD, déterminent K et ty points de raccorde- ment, Fig. Vi. & une droite donnée xy ot & une circonférence donnée © (Condition nécessaire ; distance de O 4 la droite x y inférietire ou égale & 2 ¢ + R). Tracer une paralléte 6 xy @ une distance égale a ¢, et une circonférence de rayon OC — R + 1, Le point d‘intersection | est le centre de la circonférence tangente. La droite O4 détermine K, point de raccordement ; IL porpendiculaire & xy donne le deuxiéme point. Fig. Vii, Extéricures & doux citconférences données de centres O et 0’. (Condition nécessaire : distance AE, sur la ligne des centres, inférieure ou égale & 2 #). Porter sur 00" : AB — ret EC — ¢, Tracer un arc de rayon OB et un arc de rayon O'C. Ces arcs se ren- contrent en 1, centre de la circonférence tangente. K et L sont les points de raccordement (deux circonférences tangentes symétriques par rapport & © 0). Fig. Vili. Intéricures & deux cisconférences données de centres 0 et O' (Condition néces- saire : distance DE égale ou inférieure ¢ 2 1). Porter sur 00" AB = vet EC = r Tracer un are de rayon OB et un arc de rayon O'C. Le point diintersection 1 est fe centre de la circonfé- rence tangente, K et b sont les points de raccordement (deux circonférences tongentes symé- triques par rapport 40 6°), NOTA : Hl y a fiew d'indiquer quelle circonférence, © ou 0", doit étre intérleure & fo circon- férence tangente ; si c/était celle de centre O, il serait nécessaire que A M soit égal ou inféricur 2% En résumé, te centre de lo circonférence tangente de rayon r se trouve & {intersection de deux lignes que nous appellerons « paralléles, & fo distance r », des lignes 4 raccorder. D’une fogen générale, nous conviendrons de dire que de telles lignes, qu’elles soient planes ou non, sont ¢ équidistantes », Par exemple La ligne qui limite Je développement d'un bord ¢ ouvrir et a retreindre (voir Pl. N° 27, le développement du cylindre 8). La ligne de trusquinage de ce mame bord aprés fagonnage (voir PI. N° 27, vue de face ;” remarquer que le bord ¢d n’est pas plan). 7 . - 2 Droites et circonférences tangentes Raccordements 6 DIVISION DE PORTIONS DE LIGNES EN PARTIES EGALES On a fréquemment besoin de diviser une portion de ligne en un certain nombre de par- ties égales (assemblages par rivets ou boutons, génératrices réguliérement espacées, etc.). Cette ligne peut étre une droite, un arc de cercle ou une courbe quelconque. Dans tous les cas, ne jamais reporter bout & bout, au compas, {@ valeur des divisions suc- cessives, L’erreur initicle inévitable se irouverait multiplige. Exemple : diviser un segment de droite de 2505 mm en 75 parties égales. Valeur d'une division ; 2.505 : 75 — 33,4 mm. Cette mesure, difficile & prendre ou compas, ne peut étre exocte et l'erreur, en plus ou moins, se trouvera répétée 75 fols. MODE OPERATOIRE 1° — SEGMENT DE DROITE. Le procédé parfois employé en dessin (Fig. I) n’est pratique- ment pos utilisable 6 Vatetier a} Le valeur de ta division est métrique, c’est-d-dire que chaque division s‘exprime par un nombre entier de mm, Faire la division a (aide d'une régle graduée : Exemple : 2.400 6 diviser en 80 parties égales 2.400 mm : 80 = 30 mm = 3 cm Placer la régle graduée sur la droite et tracer V'emplacement de chaque division qui cor- respond oux multiples de 3 cm, cleste-dire : 0,3; 6; 9; 12; ..., longueurs calculées ou préalable ou mentalement au fur et & mesure du tragage des divisions. 2 exemple : 1.767 mm & diviser en 57 parties égales 1.767 : 57 =» 31 mm, On colcule plus commodément “en considérant 31 mm = 3 cm + | mm, la régle gradud étont chiffrée en cm ; soit: 0; 3m + 1mm; écm + 2mm; Fem + 3mm; etc, b) La valeur de Ia division ost quelconque : cécomposer le nombre de divisions en ses focteurs premiers. 1" cas (Fig. HW). Le nombre de divisions admet beaucoup de diviseurs. Exemple : Diviser un segment de droite AB de 873 mm en 16 parties égoles 16| 2 16 est divisible por 2... résultat 8 8) 2 get SMEmle Par om regaiten fl | 42 fe 9) ce Qui se dispose ainst 32 Qe BG 7 ‘Avec un compas dont l'ouverture correspond approximativement & la moitié de AB, tracer deux arcs de cercle de centres A et B ; modifier l'ouverture pour déterminer exactement le mi- lieu © Par le méme procédé, diviser chaque maoitié en deux, puis cheque quart en deux, ete. 2 cas (Fig. Ill), Le nombre de divisions n’admet aucun diviseur (nombre premier. Exemple : Diviser en 17 parties égales un segment de droite AB de 535,5 mm. 17 est premier mais 17 — | = 16 admet des diviseurs. Por calcul chercher Ia valeur d'une division : 535,5 : 17 — 31,5 mm. De A vers B, porter AC — 31,5 ; il reste & diviser € B en 16 parties égoles. Opé- rer comme dens le premier cas, 3° cas (Fig. IV). Le nombre de divisions admet peu de diviseurs. Exemple : Diviser en 26 parties égales un segment de droite AB de 767,5 mm, 26 est divisible par 2; quotient 13. 13 est premier mais 13 — 1 — 12 admet des diviseurs. Valeur d'une divi- sion: 767,5 : 26 — 29,5 mm, Diviser AB en_deux parties égales ; AC — CB — 13 divisions. De port et d/autre de € porter € D =» CE = 29,5 mm, puis diviser A D et EB en 12 porties égales, soit en deux, puis en deux, enfin en trois. Le iméme segment étant & diviser en 22 parties égales ou lieu de 26, (Fig. V), opérer de méme, mois por addition ; 22: 2—- 11; 11 + 1 = 12, soit AE et DB a diviser en 12 par- ties égoles. NOTA. Pratiquement, pour obtenir une précision suffisante, on ne peut guére reporter au compas plus de 5 divisions & la suite I'une de autre ; pour diviser en 7, il faut opérer comme indiqué ci-dessus. 2° — ARC DE CERCLE. Opérer de le méme fogon que pour les segments de droite (divisions non métriques} ; les longueurs calculées sont portées sur l’orc. 3° — CIRCONFERENCE DONT ON NE PEUT UTILISER LE CENTRE (Fig. VID. Tracer un arc de centre A, quelconque, et de rayon tel que les points B et C diintersection avec lo circonféren- ce scient approximativement diometralement opposés. Prenant successivement B et C comme cen- tres, décrire deux ares de méme rayon qui se coupent en D, Diviser les deux demi-circonfé- rences AB D et AC D comme indiqué au 2° (Arc de cercle). 4° — COURBE QUELCONQUE (Fig. VII). Mesurer fidélement 1 courbe 4 Vaide d'un ruban d'acier mince. Le ruban mis 6 plat, le diviser comme un segment de droite, puis l'appliquer a nouveau sur fa courbe et reporter les points de division, Ab divisions 17 divisions 25 divisions, q ‘tai | [adiv. [t AR divisions, 22 divisions tdi [ete ELLIPSE Fig. 1. Considérons un cardeou dont les extrémités sont attachées & deux points F et F’ que l'on fixe sur un plan & une distance quelconque 4. Si on déplace une pointe tracante t en tendant le cordeau, Io pointe décrit une courbe fermée qui est une ellipse. On constate que = 1? — Quelle que soit la position de f, lo somme Ft + F’t est égale a la longueur du cordeau, donc constante. — Si on fait passer une droite par F et F', elle coupe l'ellipse en A et B qui sont Iés points apposés les plus éloignés I’un de Vautre ; leur éloignement est égal 4 te longueur du cor deau : Longueur cu cordecu — F’B + FB, Comme FB — AF, la longueur du -cordecu est égale 4 AF + FB — AB 3° — Les paints opposés C'et D, obtenus quand Ia pointe t est cu milieu du cordeau, sont les points les plus rapprechés l'un de j’autre. 4° — CD est perpendiculaire & FF’ et passe en son milieu 0. 5* — Le courbe CAD & gcuche de €D, est symétrique de CBD 4 droite de CP, comme to courbe supérieure A € B est symBtrique de la courbe inféricure ADB. 6" — Pour une méme longueur de cordeau, la_forme de ellipse varie avec Ia distance 4. Cel ci est comprise entre un maximum égal 4 la longueur du cordeau, et un minimum egal & zéro, Dans le premier cos, V'ellipse est réduite & une droite (F et F’ se confondent avec Aer 8) ; dons le second, elle devient une circonférence (F et F’ se confondent en 0). DEFINITION DE L’ELLIPSE Fig. VI. L’eltipse est une courbe plone, fermée, symétrique par rapport & deux oxes_perpendi- culaires ; la somme des distances Ft +'F’t de un de ses points 4 deux points fixes F et F’ du grand oxe est égote 4 la longueur du grand axe. AB — grond axe — 26. CD = petit axe — 2b. FF’ = distance focale Ft et F’t rayons vecteurs. © centre de l'ellipse. FE — 1/2 grand oxe TRACES DE L'ELLIPSE On peut tracer ung ellipse quand elle est définie, c’est-a-dire quond on cennait la longueur de ses deux axes ou encore un axe et la distance focaie. Pratiquement on donne les deux axes. Les divers tracés indiqués ci-dessous fournissent des constructions « par points » ; Fellipse ne peut pas so tracer au compas. Fig. tl. Por recoupement de droites : tracer deux circantérences concentriques ayant respective- ment pour diométres te grand ‘axe et le petit axe, Tracer un rayon quelconque Ox, puis, de A, lo poralidle cu petit axe et, de B, lo paralléle ou grand oxe. Leur point de rencontre M est un point de l'eilipse. Fig. WH. Par projection : tracer deux droites parallétes CA ot DB dont la distance AB ~~ petit oxe ; une sécante CD = grand axe ; une demi-circonférence de diamétre AB. De E, F, quelconques, tracer des parailéles 6 © A et des perpendiculaires & €D ; porter m, Mn. en m,,m,,... GH sont des points de Hellipse. Fig. 1V. Par recoupement d’ares : prendre un point quelconque A sur le grand axe entre les foyers, puis, des centres F et F’, tracer 4 arcs de rayon m, et des mémes centres, 4 arcs de rayon in. Les points d’intersection B, C, D, E, sont des points de Vellipse (m et m, rayons vecteurs, ont Jour somme égale au grand exe) Fig. ¥. Aux repares : sur une bonde rigide, porter AB — demi-petit axe et A€ — demi-grand axe. Déplacer fa bande de telle sorte que B scit toujours en contect avec le grand axe et © avec le petit axe, Marquer par des points les positions successives de A qui sont des points de ellipse Lo méthode utilisée en © est celle qu’il fout préférer chaque fois que lo place ie permet | elle est beaucoup plus précise car les erreurs sont divisées et non multiptiées comme en @ PROPRIETES DE L’ELLIPSE Les rayons lumineux, sonores ou caloriques émis d’un foyer sont réfléchis vers autre foyer. SURFACE DE L’ELLIPSE : S$ — xa. b LONGUEUR DE L’ELLIPSE : cucune formule ne permet de la calculer exactement ; on ne peut obtenir que des résultats opprochés. La formute L = x (a + bl est trop grossiére ; les deux suivantes, utilisant des tables correctives, donnent des résuitats beaucoup plus précis. L = 2b x # dons laquelle 2b — petit axe et f dépend de — b -Tracés de ellipse - 7 Reproduction interdite AB « semi petitane AC « Demi grand axe ELLIPSE (Suite) 2 2 2 * . f b f t t b f 1,00 23,1416 1,09 3,2846 | 1,90 46645 | 2,80 6,3054 1,01 33,1575, 1,10 3/3005 { 2,00 4,8427 | 2,90 6,49 16 1102 311734 | 1/20 3/4627 ) 2110 5/0222 | 3100 5.6784 1,03 3,1892 1,30 3,6279 2,20 5/2029 | 3,10 68658 1,04 3,2051 1,40 3.7956 | 2,30 5,3846 | 3,20 7,0538 1,05 3,2210 1,50 3,9657 2,40 5,5672 | 3,30 77,2442 1,06 3,2369 +60 4,1378 | 2,50 5,7506 | 3,40 7.4310 1,07 3,2528 1,70 43017 2,60 5,9348 ) 3,50 7,6202 1,08 3,2687 1,80 44873 2,70 6.1199 | 3,60 7/8098 ou encore L —= x. (a +b) dans laquelle # dépend de a—b o—b a—b o—b ote f jars t lees fo \aype ‘ 0,0 1,0900 03 1,0226 06 1,0922 09 41,2155 01 1,0025 04 1,0404 07 1,1267 10 14,2732, 02 1,0106 Os 1,0635 08 11677 INTERPOLATION, Quend le rapport & (2+ formule) ou 2B (> formule) donne une vo- v aye leur intermédiaire a celles indiquées sur les tables, il faut « interpoler », c/est-c-dire rechercher la veleur f aussi approchée que possible. Exemple : longueyr de lellipse de 172 mm de grand axe et de 120 mm de petit axe. © = 8 — 14666. Lo table donne pour... severe 1,50 f= 3,9687 et pour... 1,40 # = 37956 d’ou, une différence de . . wee 0,10 f= 0,1701 et pour une différence de “1,50 — 1,4666 = 0,0334 fh = STON 30,0884 — 0,0568 ‘La valeur approximative de f pour 1,4666 est de 3,9657 — 0,0568 — 3,9089 et la longueur de Vellipse est: bk’ 120 x 3,9089 — 469 mm, DROITES TANGENTES A VELLIPSE TRACER UNE TANGENTE PASSANT PAR UN POINT + DONNE SUR L’ELLIPSE. Fig. 10, est prés du grand oxe, Décrire un arc du cercle principal de rayon OA — demi- grand axe. Projeter t en #, porallélement au petit axe. Tracer la tangente eB a arc de cercle, Bet est lo tongente demandée. Fig. 1b. t est prés du petit axe, Faire une construction semblable en tragont un arc du cercle secondaire de rayon © € — demi-petit axe. Projeter t en t', parallélement au grand axe, Tracer Io tangente t’ D a Marc de cercie. Dt est la tangente demandée, Fig. II. Tracer les deux rayons vecteuis F t, F’t. La tangente demandée est la bissectrice de len- gle F’ty formé par un rayon vecteur et le prolongement de lautre. TRACER UNE TANGENTE PASSANT PAR UN POINT A EXTERIEUR A L’ELLIPSE, Fig. 11, De A comme centre, décrire un ore de rayon AF. De W'cutre foyer F comme centre, décrire un arc de rayon égal 6 © D (grand axe), qui coupe le premier en B. Joindre FB, qui dé- termine le point de contact t ; tracer At. (2* solution représentée en trait interrompub. TRACER UNE TANGENTE PARALLELE A UNE DROITE DONNEE AB. Fig. IV. De F', abaisser la perpendiculaire F’x sur AB ; décrire un arc de centre F et de rayon égal 4 € D (grand axe), qui coupe Fx en E. Elever la perpendiculcire y x ou milieu de F'E ; yz est la tongente demandée, Le point de contact t est déterminé par la droite FE. (2* solution re- prdsentée an trol interrompal, ig, V. PROBLEME PRATIQUE. Une ellipse étont donnée, déterminer ses axes et ses foyers. Tracer deux cordes paralléies A B et CD ; joindre leurs milieux ER, Faire de meme dens une autre direction, avec GH et 1J. Le point diintersection © de ER et de KL est le centre de Vellipse. ‘Tracer une circonférence du centre ©, qui coupe I'ellipse en quatre points MN PQ Joindre ces points ; on obtient un rectangle ; tracer par © des paralléles ses cotés. ST et UY sont tes ‘oxes de ellipse, Tracer un arc de centre U et de rayon $0 (demi-grand axe) ; il coupe $T ux foyers de l'ellipse en FF’. 8 Reproduction interdite ~Droites tangentes 6 /‘ellipse- OVALES DEFINITION. Un ovale est une courbe plane, fermée, symétrique por roppert 4 deux axes perpendiculaires. lI est constitué par une succession darcs de cirtonférences se raccordant les uns aux autres, Sa forme se rapproche de celle ce l'ellipse sans étre cependant oussi reguliére. Uranse de panier peut étre considéré comme un demi-ovale. Contrairement a l'ellipse (courbes parfoitement définie), l'ovele est une courbe dont la forme varie selon le procédé de tragage utilisé. TRACES DE L'OVALE ig. |. dont on donne le grond axe AB (ovale au quart) : partager le grand oxe AB en quatre parties égales et, des centres C, O, D, avec l'une des divisions pour rayon, tracer trois eircon= férences qui se coupent en E, F, G, H. Joindre ces points aux centres © et D et prolonger. Cas droites se coupent en | et J qui’ sont les centres des arcs de raccordement avec les circonférences Cet D, K, i, M, N, sont ies points de raccordement Fig. I. dont on donne te grond axe AB (ovale au tiers) : partager le grand axe AB en tr parties égales et, avec l'une des divisions pour royon, décrire deux circonférences de centres © et D, qui se coupent en E et F, centres des arcs de raccordement. Tracer EC, FC, FD, ED et prolonger en G, H, I, J, qui sont les points de raccordement. NOTA. Ces deux constructions sont peu utilisées, Vovole obtenu n’étant pas suffisamment pré- cisé. (Remarquer la différence de valeur du petit axe pour un méme grande axe) dont on donne tes deux axes AB ot CD: Fig. IM. 1” procédé. Tracer AC et porter de € en F la différence CE des deux demi-oxes. Au milieu de AF élever la perpendiculaire x y qui coupe les exes en G et H. Déterminer ies points G’, H" symétriques de G et H. Tracer, en prenant G et G' comme centres, les arcs LAI, 5 BK, ult) avec H et HY comme centres, les orcs 12 et KDL. Les points de raccordement sont 1, J, Fig. IV. 2° procédé, Décrire deux circonférences ayant pour centre le point de rencontre © des deux axes, et pour rayons le demi-grand axe OA et le demi-petit axe OC, Décrire un are de centre B et de rayon BO et tracer CD paralléle 8 OA. Lo droite © D coupe les circonférences ‘eux points E et F por lesquels on trace les paralléles aux axes pour obtenir I. Tracer x y perpen- diculeire ¢ C len son milieu ; etle détermine K ; KI coupe QA en L. K et L sont les centres des arcs ; I est le point de raccordement, Cet ovale se rapproche davantage de ellipse (8 points communs au lieu de 4) Fig. V. 3° procédé, Tracer une circonférence de diamétre égol au grand axe AB et reporter OAen AD et BE; OC — demi-petit axe. Joindre AD, DF, FE, EB, DO, OE. Tracer Cx parailéle & DF, qui coupe AD en G. Tracer GH paralléle d DO. I, H et leurs symétriques 1’, H’ sont les centres des arcs, @ et G sont les points de raccordement dont on donne ler deux exes et un rayon de courbure R ou Fig, Via. A partir des extrémités B du grand oxe et C du petit axe, porter avec fe compas BE w- CF = R donné, Décrire deux arcs de centres E et F et de rayon EB = FG, ils se cou- pent en G et H. Joindre GH qui coupe le grand axe en |, deuxiéme centre. Tracer la droite F 1 pour obtenir le point de raccordement J. Si les dimensions de I'épure ne permettent pas d’obte- nir G, joindre H ou milieu K de EF. Fig. Vib, (Cos du tracé de la méridienne demi-ovale d’un fond embouti dont le rayon de carre rest impose) A partir des extrémités A du grand axe et D du petit oxe, porter au compos AL = D M rdonné. Tracer la médiatrice xy de LM, elle coupe [e petit cxe en P. Joindre PL et prolonger. Tracer Varc AQ de centre Let de rayon t, puis I'arc QD de centre P et de rayon PQ, Cet are posse par ('extrémité D du petit oxe. _Trocés ce /ovale.. 2 interdite. Demi-ovale 10 SPIRALES DEFINITION. La spircle est une courbe plane, infinie, telle qu’oprés sa premiére révolu- tion — de tracé variable — elle coupe une droite passant par un point fixe appelé « origine », en des points équidistants. Cette distance constante P, est appelée « pas de la spirale ». Le tracé peut étre d 2, 3, dru m centres ou encore, déterminé par points ; fa courbe est d'autant plus réguliére que le nombre de centres choisi est plus grand. Lo spitale est dite « 6 droite > lorsqu’elle s'éloigne de son origine en tournant dans le sens Ghorloge, Elle est dite « & gouche » dons le sens inverse. TRACER UNE SPIRALE DONT ON DONNE L’ORIGINE, LE PAS ET LE SENS Fig, |. Spirgle & droite, @ 2 centres. Sur une draite x y passant par l‘origine O, porter fe demi pos O0,. Tracer une demi-circontérence de centre 0,, et de rayon O, Q, limitée en A. Puis, tra- cer une ‘demi-circonférence de centre O et de rayon OA, jusqu’en B, une demi-circonférence de centre ©, et de rayon 0,B, jusqu‘en C ; et ainsi de suite en prenont aiternativement pour centre 0 et 0, Fig, I. Spirate & droite, & 3 centres. Avec. une longueur égale a P/3, déterminer trois points équidistonts 1, 2, 3, sommets d'un triangle équilatéral, dont 'un, 1, est Vorigine. Les prolonge- ments des cdtés du triongle détermineront les points de raccordement des arcs, Tracer Marc 1 Ay de centre 2, puis orc A B, de centre 3, puis arc BC, de centre 1, et cinsi de suite on prenont successivernent pour centre chacun des trois points, dans le sens « 6 droite ». Fig, III, Spirale & droite & 4 centres, Construction analogue 4 la précédente, 1, 2, 3, 4, étant les sommets d'un corré de cété P/4, Si la spirale était a 5, 6, 7... m centres, il suffirait de construire un polygone régulier de 5, 6 7... mcbtés de longueur égale 4 P/5, P/6, P/7,... P/n. Fig. IV. Spirals d’Archiméde, Dons cette spirale — qui se construit por points — {a distance d'un point quelconque de la courbe lorigine est proportionnelle & langle de révolution cor- respondant 4 ce point. Exemple : pour 1/6 de tour, la distance 4 Vorignie © s‘accroit de P/6, Tracé : sur une droite xy passont par ©, porter en OA le pos, divisé par exemple en 6 parties gales, 1, 2, 3... En 0, tracer 6 ongles égaux dont les cétés sont Ox, O1', OZ"... Porter OT sur OV | O2 sur 02’ ; 03 sur O3'., ce qui détermine les points de la spirale: Le tracé de lo courbe est d’autent plus précis que le nombre de divisions choisi est plus grand, DEVELOPPANTE « DE CERCLE » Fig. V. Définition. La développonte est la courbe qui serait tracée par une pointe t a I'extré mité d'un fil déroulé d’un cylindre fixe. Si B est le diamétre du cylindre, le pas P de la dévelop- pante est égal 4 @.n. Fig. Vi. Tracé, Tracer une circonférence de diamétre égal 4 P/n ; Ia diviser en un nombre quetconque de parties égales, 8 par exemple, Tracer les rayons et les tangentes passant par les points de division O, 1, 2, 3.,. Porter sur la tangente en 1 Ia valeur 1 A = 1/8 P ; sur la tongente en 2 lo valeur 2B — 2/8 P; etc. Le tracé de fa courbe est d’outont plus précis que le nombre de divisions est plus grand. Tracés Ces spirales ~Développante de cercie_ erection 1 TRACES D‘ARCS DE CIRCONFERENCE DE CENTRE INACCESSIBLE On est parfois appelé & tracer des arcs de circontérence de trés grand rayon (ééveloppe- ment de troncs de cénes de révolution, calottes sphériques, etc.) dont le centre est trop éloigné pour permettre I'utilisation d'un compas. Il est alors nécessoire d'avoir recours @ une construction géométrique dennant de nombreux points de la courbe. Fig, 1. Tracer les demi-droites AB et CB, Prenant successivement A et C comme centres, avec un méme rayon quelconque (voisin de la demi-corde), décrire des arcs qui coupent AB et BC en ©, De part et d'autre de ces points ©, porter sur les arcs des divisions égales et les numéroter en sens inverse, Joindre les points A et € aux points de division 1 - 2 = 3.. et prolonger. Les Groites ins tracées se coupent en des points 1! 2"'- Fu. de Vore cherché, (Propriété des angles inscrits) ‘est parfois commode d'employer un opporeil constitué par deux régles formant un angle d'ouverture réglable. Les deux branches s‘oppuyant sur les extrémités A et © de la corde, la pointe tragante maintenue au sommet de l'angle permet de décrite, d’un trait continu, Varc’de- mandé Construire un orc dont on connait le corde AB et Io fléche CD (perpendiculaire au milieu de AB). On peut utiliser le tracé précédent (Fig. |.) ou bien opérer comme suit | Fig. ti. Tracer A puis AE perpendiculoire 6A C ; CE paralléle @ AD; AF paralléle 4 CD. Diviser en un méme nombre de parties égales EC, AD, FA, Joindre tes points comme indiqué ; les droites de mame numéro se coupent en des points de l’arc demandé. (Propriétés des trian- gles semblables et des angles inscrits). Fig. Il, Construiré un are par calcut dos ordonnées. Elever des perpendiculaires en des points quelconques de Io corde et y porter les valeurs ¥ obtenues par le calcul oye VRS NOTA ; Si on ne connait que F et ¢, voir Fig. V pour trouver R, Sion ne conneit que R et ¢, voir Fig. V pour trouver ¢. ig. 1V. Construction opprochée d'un are de circonférenee. Porter en DE fa valeur de fa fléche CD. Joindre AE et BE et diviser ces segments en un méme nombre de parties égales. Les droites 1 - 1, 2 - 2, 3 - 3. enveloppent la courbe, NOTA : Cette construction rapide est trés utilisée, ia succession de droites pouvant étre consi- dérée comme la courbe elle-méme. Le résultat_n’est pas un are de circonférence mais un are de parabole. Aussi, l'emploi de ce procédé doit-il étre limité aux cas oli la fléche n’excéde pas le dixiéme de Ie corde, Dans les mémes fimites, on peut également obtenir des points de la courbe par un calcul ropide dordonnées d'aprés la formule 1 e y— — © ou — (ore de parabole), @ 6 Fig. V. Relation entre rayon, fldche et corde, Dans un meme cercle, le rayon R, une fleche f et so corde ¢ sont liées por une relation algébrique. Connaissant deux valeurs on peut obtenir la troisiéme par calcul ou graphique. -Iracés d ‘arcs de circonférence _ -Centre inaccessible_ | Reproduction interdite 8 Fig-IE ecqueeompe yw VRP? = (R-F) Fig-IT A nutilser que ee miter que brequeF& © c = VE (2R-F) 12 PARABOLE Fig. 1. Considérons un cordeau de longueur BC, égcle & l'un des cdtés de l'angle droit d'une équerre. Fixons Tune de ses extrémités en © sur I'équerre, Voutre en F, point fixe d'un plan. Le cité BC de l'équerre étant en contact avec F, on appuie une ragle y x sur le deuxitme cété AB de langle droit - Si on déplace équerre fe long de la régte yx (en A, 8, C,) en maintenant une pointe tra- gante § en contact avec BC, le cordeau étent toujours tend, lo pointe décrit une courbe plane qui est une porabole, ‘Au cours du tracé on constate que 1? — Io longueur 8 M est égale & la fongueur MF; (BM | MC — BC = longueur du cordeau — FM + MC); 2" — la courbe admet un axe de symétrie : 8x ; cet axe est perpendiculoire & y= qu'on appelle directrice ; 3 — le point F (foyer) ‘est situé sur axe de symétrie 4 — le point B (sommet de la courbe) est cu milieu de BF ; 58 chacune des branches ce la parabole pourrait étre prolongée indétiniment si le cété BC de Véquerre et la régle yx étaient eux-memes infinis ; 6° — si on approche ou on éloigne le point F de la régle, la forme de la parabole est diffé- tente. DEFINITION DE LA PARABOLE Fig, H. La parabole est une courbe plone 4 branches infinies, symétriques par rapport & un oxe Bx et telle que l'un quelconque M de ses points est & égcle distance d’un point fixe F de l'axe, et d'une droite fixe yx perpendiculaire 4 l'axe, Mc — MF MF = rayon vecteur, F = foyer. yx = directrice. EM — tangente. MN = normale. A = sommet de la parabole. Lo tangente EM est perpendiculaire & Ia normale MN. . TRACES DE LA PARABOLE Fig, (f. Tracé dit « par points ». Déterminer le sommet A (milieu de BF). Trocer en UU" une perpendiculaire quelconque Vaxe et, de Fy porter FM — BD. M et son symétrique M’ sont deux points de la parabote demandée. Fig. Ill, On donne ouverture (corde A B) et Ia profondeur (flache CD), Tracer au milieu © de lo corde AB, la perpendicutaire CD égale a lo fléche. Construire le rectangle EFBA. Diviser les demi-cordes A € et BC en un certain nombre de parties égales, 6 par exemple, numé- rotées symétriquement, et tracer par les points de division des paralléles a € D. Diviser et nu- méroter AE et BF, également en 6 parties égales et joindre au sommet D les points obtenus. Les intersections de ces droites avec les paralléles & CD de méme numéro sont les points de la parabole demandée. Fig. IV. Raceorder par un are de parabole deux droites AB et CD aux points A et C. Prolonger AB et € D jusqu’en Q. La droite EF qui joint les milieux de OA et O€ est tan- Gente & ia parabole en son milieu G. Opérer de méme en joignant les milieux HI de EA et EG. Le point de tangence J est au milieu de HJ, at ainsi de suite. Trocer la courbe passant por les points de contact et tangente aux droites qui enyeloppent la courbe. (Analogie avec construction Fig. V de la Pl. N° WN. Fig. V. Probleme pratique. Une parobole étant donnée, déterminer son axe, son foyer et sa directrice. Tracer deux cordes paralléles AB et CD ; joindre leurs milieux, £G. Elever une perpen diculcire HI EG et tracer une paralléle 4 EG possant por le milieu J de HI; xy est Foxe de Ic parabole. D'un peint quelconque M de la courbe, abaisser la perpendiculaire ML d xy et porter OK = OL; KM est la tongente 4 la courbe. Au milieu de KM, élever la perpendi- culoire RS qui coupe xy en F, foyer de tq parabole. La perpendicutoire TP & xy est la direc- trice. Controle: PO OF; TM = MF PROPRIETES DE LA PARABOLE Les rayons lumineux, sonores ou coloriques émis du foyer F d’un poroboloide sont réfléchis parallélement @ V'axe suivant un cylindre (réflecteur de phare, de radiateur, etc.). 12 Reproduction intardite Parabole. 13 HYPERBOLE Fig. 1. Considérons une régle mobile autour d’un point fixe F. Un cordeau d’une lon- queur quelconque plus petite que celle de lo régle, CB par exemple, a ses extrémités fixées d'une part 4 un point fixe F’ et d'autre part 4 \extrémité B,de la régle. Si, en tendont le cor- deau, on appuie une pointe tragante t sur le bord de la régle et qu‘on foit tourer celle-ci autour de F, lo pointe décrit une courbe appelée hyperbole. Au cours du tracé on constote que ? 1? — lorsque ta distance F'M augmente, lo distance F M crott de la méme voleur ; FM — FM — AAS (constante) 2° — la droite passant por FF" est un oxe de de symétrie pour la courbe ; 2 — si F était taxe de rotation de lo régle et F te point d’attache du cordeau, on trocerait Lung dowridme courbe symétrique de la premiére par rapport & un ore perpendiculoire eee 4° — les bronches de hyperbole seraient illimitées si la régle était elleméme de fongueur indéfinie ; 5! — si on foit varier les distances AA' ou FF, la forme de I’hyperbole est ditférente, DEFINITON DE L’HYPERBOLE Fig. 11. L'hyperbole est une courbe plane & bronches infinies, symétrique por rapport & deux axes rectongulaires, et telle que la différence MF — MF? des distances de l'un queicon- que de ses points M aux deux foyers F et F’ est constante. AA! = oxe tranverse. BB’ = oxe non transverse. FF’ = distance focale, MF— MF = AAu FM, FM = rayons vecteurs Si on construit un rectangle C DEG ayant pour axes AA’ et BB’ (AB — FO) ; les dic- gonales de ce rectangle, oppelées « asymptotes > de I'hyperbole, sont, @ linfini, tangentes 4 la courbe. Une hyperbole dont les asymptotes sont perpendiculaires est’ dite équilatére. La tan- gente T est lo bissectrice de Vongle FMF’ formé por les rayons vecteurs aboutissant cu point de contect M. La normate N est perpendiculaire 4 la tangente T. - TRACES DE L'HYPERBOLE Fig. 11. On donne Saxe transverse AA’ et ta distance focale FF’ : choisir un point quel- conque H sur oxe transverse ; tracer un arc de centre F et de rayon A‘H, et un autre de centre F* et de rayon A H qui coupe le premier en deux points # de la courbe demondée. (AH — A’H = AAD Fig, On donne les asymptotes ct un point P de la courbe : par le point P tracer di- verses droites ab ; ed ; ef. et reporter les segments Pa de b en 1; Pe de d en 2... Les points 1 ;2: 3... apportiennent 4 la courbe passant par P. Opérer de méme pour obtenir les points de lo dauxiéme courbe symétrique de la premidre. (Les portions de sécantes comprises entre courbes et asymptotes sont égales pour chacune). PROPRIETES DE L'HYPERBOLE Fig. 1V. Si on fait tourner deux hyperboles symétriques outour de leur axe transverse, on obtient un fyperboloide @ deux nappes. Application : fabrication de réfiecteurs destinés @ écl rer de grands espaces. Les rayons lumineux émis par lo lampe placée au foyer forment un pré- mier céne de lumiére (écloirage direct) dans leque! se dessine un deuxigme cone lumineux, dont le sommet est le deuxieme foyer, et qui est formé par les rayons réfléchis sur la surface du réflectour, Si on fait tourner une hyperbole autour de son axe non transverse, on obtient un hyper- boloide 6 une noppe. L'ardte d'une régle convenablement orientée peut s‘appliquer sur cette surface qui est por conséquent réglée, mais n’est pas pour cela développable. Fig, V. REMARQUES : La projection des intersections de cylindres et de cénes de révo- lution dont les oxes sont concourants est une courbe hyperbolique. Les trois courbes : ellipse, parabole, hyperbole, font partie de la famille des « coniques ». Netons que chacune de ces courbes est définie par une « constante » liant les distances d’un point aux foyers et 6 ta directrice Constante de I'ellipse : somme des rayons vecteurs ; Constante de le parobole : rayon vecteur et distance a lo directrice ; Constante de I'hyperbole : différence des rayons vecteurs.

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