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LA PLANIFICATION DE LA one Lae EEN lon ‘ Chapitre 4 Le développement du plan du programme 4.1 Introduction Poursuivant la démarche de planification qui nous a menés, au chapitre précédent, jusqu’ la formulation des buts en regard des priorités, le présent chapitre porte sur la programmation, Plus préci- sément, ce chapitre porte sur la conception et T'élaboration des éléments propres au programme de santé, bref sure plan d'action qui servira au développement du programme. Par programme, on entend, tel que défini au premier chapitre, un ensemble organisé, coherent et intégré dactivités et de services réalisés simultanément ow successivement, avee les ressources néces- saires, dans le but d'atteindre des objectifs déterminés, en rapport avec des problémes de santé précis et ce, pour une population définie (figure 4.1).! I convient de bien distinguer le plan du programme et la mise en ocuvre du programme de santé; A cette fin, nous empruntons a Schaefer expression «plan de programme pour décrire le plan d'action contenant les éléments du programme.? Cechapitre porte plus particuliérement sur la planification du programme; le chapitre suivant traitera de la mise en oeuvre du programme, FIGURE 4.1 Structure du programme OBJECTIFS ACTIVITES. «RESSOURCES EVALUATION CCRITERES ET NonMeES. DEVALUATION ‘GENERAL srécitoues ——xerivrés ressources ! Lee arsemre ors : i *omecres Sy 1 | Lnaausresse oes | nervires = ADEQUATION Bes RESSOURCES 2. 2 2 3. a = Aprés quelques considérations générales sur Fétape de la pro- grammation et sur le type de planification auquel cette derniére correspond, nous verrons comment développer la structure du pro- gramme a Taide d'un plan de programme. Suivra étude des prinei- aux facteurs a considérer lors de la planification des ressources requises, cui constitue la derniére étape et objet de la démarche de programmation. En effet, une fois que les objectfs tle interventions sont prévisées, il agit dallouer des ressources au programme, Diffé- rentes méthodes de prévision des ressources sont présentées cet effet. 4.2. Considérations générales On peut résumer la démarche suivie jusqu'ici comme suit. Une fois étude des besoins terminge, les décideurs se sont penchés sur ses résultats; ls ont défini, parmi les problémes importants, des priorités d'action et des priorités de recherche. Et, alin de donner une orienta tion précise a ces priorités, ils ont énoncé ces derniéres sous forme de buts & atteindse. Tel que déja mentionné au premier ehapitre (figures 1.10 et 1.14), ils ont done fait un exercice de planification stratégique. S'appuyant sur les résultats de Manalyse des problémes et de exploration des alternatives d'intervention, il s'agit maintenant de définir ce qui est a faire pour que ces différents buts soient atteints Cette démarche correspond a la planification tactique, c'est-icdire, la planification des interventions ou du programme, Les résultats de cet cexercice de planification tactique seront inscrits dans le plan du pro- gramme, Quant a la phase de planification opérationnelle, objet du prochain chapitre, elle donnera lieu & Pélaboration des divers plans opérations permettant aux activités d'étre mises en oeuvre et ainsi, d'actualiser le programme. En réalité, ces divisions demeurent quelque peu artificielles car, en pratique, ces étapes peuvent se chevaucher. Toutefois, si ton a procédé selon ta séquence logique de ta FIGURE 4.2 ‘Types de programmes en santé communautaire PROBLEMES DE SANTE ‘ornare centaes gaccuet SPcciaLises sane Jeunesse POPULATIONS CIBLES: | | | Un plan de programme n'est pas un répertoire des actions sanitaires possibles en regard d'un probléme de santé donné. Un plan de programme contient les recommandations quant aux actions les plus susceptibles d’agir sur un probléme compte tenu du contexte de contrainte et des ressources investies. C'est dane dire que le développe- ‘ment du programme, ou encore la programmation, survient relative ‘ment tard dans la démarche de planification, lorsque le planificateur ou le concepteur du programme a suffisamment d'informations en ‘main, autant sur les interventions & privilégier, sur leurs coats, et leurs effets attendus, que sur le systéme de distribution de services, sur les modifications prévues en matiére de ressources ainsi que surl'effort de mise en oeuvre requis. Si cette information n'est pas complétée au moment de rédiger le plan de programme, il est possible d'avoir recours, une fois de plus, & des panels, groupes de tiches ou autres combinaisons de citoyens, ‘membres du personnel de planification et experts.” Si information cumulée est compléte, ou du moins suffisante, il est alors temps de préparer le plan de programme, 43 Le plan de programme Le plan de programme souvent nommeé simplement «programmes est un plan d'action dont le produit final se traduit dans un document qui porte sur les éléments suivants: le but du programme, les objectifs, les actions recommandées, les ressources requises, 'échéancier ainsi que les populations cibles et les critéres d’évaluation pour chacun des objectifs. Voyons d'abord qu'elle est l'utilité d'élaborer un tel plan de programme, 4.3.1 Lutilité du plan de programme Pour certains, le plan de programme constitue l'instrument principal de la gestion des programmes de santé, Confondant plan de pro- gramme et plan d'opérations, on peut facilement étre dégu de 'utilité du plan de programme pour la mise en ocuvre des activités et des services. Et pour cause, car le plan du programme n'a pas toujours été suivi par des plans d’opérations. Nous reviendrons sur cette question au chapitre suivant. Peu utile dans la gestion du quotidien, le plan du programme risque d'étre considéré comme une procédure plutot tech- nocratique qui ne suscite pas beaucoup d’enthousiasme, Il faut done reconnaitre que le plan du programme sert avant tout A faire des recommandations sur ce qui est a faire en regard du but fixé el que ses limites seront compensées par les plans d’opérations. L'on, peut done étre rassuré quant sa véritable utilité comme instrument de référence et de communication ainsi que comme procédure systéma- tigque pour le développement du programme. Le plan de programme est utile principalement & ceux qui se chargeront de la mise en oeuvre du programme. Comme le spécifie Schaefer, le plan de programme leur sert essentiellement a comprendre ce qui sest passé antérieurement: quelest le problémeque'ons'efforce de résoudre, pourquoi, comment et 4 Pintérieur de quelles contraintes?® Ce document sert donc avant tout & ceux qui prépareront les plans dopérations, c'est-&-dire a ceux qui se chargeront de lexécution et de Ja gestion du programme Le plan de programme sert aussi a Vinformation générale du public ou des participants (bénéficiaires, organismes). On peut s'en servir comme instrument de diffusion du programme dans la mesure cot sa conception visuelle et graphique s'y préte. Comme outil adminis- tratif, le plan sert la rétention de information indépendamment dela rotation du personnel Le plan du programme vise & ce que l'établissement des objectifs ct la conception des moyens se fassent de la fagon la plus objective, actuelle, logique et réaliste? L'élaboration du plan de programme oblige & revenir en artidre, a revoir la problématique et & reconsidérer les solutions possibles. Elle force le planificateur a fixer des objectifs de santé ains) que les objectifs opérationnels qui en découlent. 4.3.2 La composition du plan de programme En introduction a cette section, nous avons mentionné qu'un plan de programme se compose de certains éléments de base auxquels on peut ajouter des renseignements supplémentaires d'un grand intérét. A cet gard, pour qu'un plan de programme documents puisse étre un guide fel un instrument de référence efficace, Schaefer précise qu'il doit contenir les sept composantes minimales suivantes:!® 1. definition et analyse des problémes: 2. examen ct évaluation des technologies de résolution disponibles: 3. stratégies alternatives de programme et estimation de leurs couts respects; 4 la solution prélérentille 5. un énoncé des objectifs du programme; 6. un énoncé des recommandations générales du programme portant sures activités, ressources et populations cibles; 7. un plan général d'évaluation du programme. Le lecteur aura noté que certaines des composantes mentionnées par Schaefer sont également des éléments de ce que nous appelons la problématique sanitaire, c'est~i-dire du document servant aux preneutrs de décision pour Iétablissement des priorités et l'évaluation, Une réfé- rence a ces informations ne constitue pas une redite, mais elle est pré sément une source de clarification pour ceux quise chargeront d’appli- quer le programme de santé, Les lignes qui suivent sont consacrées a chacune de ces compo- santes. Comme certaines entre elles ont déja été traitées dans les sections antérieures, nous ne nous y arréterons que trés briéverment our nous concentrer sur les autres. 4.3.2.1 Définition et analyse du probleme I s'agit ici, bien entendu, d'un probléme prioritaire pour lequel des bbuts ont déja été fixés, information qu'lest utile de retrouver dans le plan de programme porte sur les aspects suivants:!! —le caractére du probleme, sa distribution dans a communauté enspéeifiant les populations & risque et celles deja affectées parle probleme, la facon dont les interventions affectent histoire naturelle du probiéme, les facteurs reconnus comme associés ou probablement associgsalémergence du probleme; —les aspects du probléme qui auraient avantage& faite Pobjet de recherches; toute autre donnée pertinente sur la communauté, en regard du probléme en question. 4.3.2.2 Examen et évaluation des technologies de résolution disponibles On fait référence ici aux solutions efficaces et possibles considérées dans lexploration des alternatives d’intervention lors de la premiére tape de la planification (section 3.2). Par technologies de résolution, il faut entendre les différents moyens «techniques» permettant de résou- dre ou de controler un probléme, et ayant une action directe sur indi vidu, La médication anti-hypertensive, la cytologie vaginale, le port de la ceinture de sécurité, un régime alimentaire faible en graisses, la mammographic, les cliniques d'aide aux fumeurs, ainsi que la vaccina- tion contre diverses maladies contagieuses sont autant d’exemples de technologies de résolution, L’examen des solutions devrait porter sur les différents niveaux de prévention et sur les différentes populations cibles; i] devrait aussi étre fait en fonction de perspectives & court, ‘moyen et long termes. 4.3.2.3 Etude des stratégies alternatives de programme et estimation de leurs coiits respectifs 1 Sagit ici de comparer différentes combinaisons possibles dinter ventions et, de fagon particuligre, d’étudier les approches les plus pro- metteuses pour contréler le probleme, au niveau de la population. Quelles mesures éducatives, Iégislatives, environnementales doit-on mettre de Tavant? Par exemple, quelles sont les actions qu'un pro- gramme de contrdle de Phypertension artérielle devrait privilégier? Devrait-il tenter de dépister tous les hypertendus, suivre les hyper- tendus connus, prévenir Phypertension en agissant sur les facteurs de risque ov encore agir sur tous ees plans a la fois? Il faut se préoccuper de fagon toute particuliére des individus ou groupes susceptibles de faciliter ow d'entraver Tatteinte des objectifs. L‘information nécessaire devrait avoir été recueillie lors de exploration des alternatives d'inter- vention faite préalablement a la détermination des priorités, Au besoin, des informations additionnelles pourraient étre obtenues avec aide de personnes compétentes en la matiére, Le chapitre 6 portant sur Pévaluation aborde la question de analyse des coats en rapport avec les avantages, Vefficacité et Putilite 4.3.2.4 Choix de Ia solution préférentielle Plusieurs des stratégies étudiées peuvent étre intéressantes. Si une analyse des coats et des bénéfices a été faite, on est alors davantage en mesure de prendre une décision éclairée quant au programme d’inter- vention a privilégier. Il est aussi possible que d'autres critéres guident ce choix, comme, parexemple, les ressources déjaen place. En d'autres termes, le plan de programme doit décrire la solution la plus pertinent par rapport a la situation actuelle et donner les raisons et les consé~ quences ce ce choix. 4.3.2.5 Enoneé des objectifs du programme Une fois qu'on a décrit la steatégie générale du programme, il est alors temps d’en fixer les objectfs. Disons tout de suite que les objectfs du programme se distinguent des objectifs opérationnels dans le sens quils correspondent aux résultats que le programme vise en termes détat de santé ou d'autres états chez la population cible. Les objectifs du programme sont de fait des objectifs de santé ou de leurs états inter- ‘meédiaires. Les objectifs opérationnels ont trait aux résultats visés par équipe de mise en ocuvre (figure 4.3). Ces derniers seront discutés au prochain chapitre, Fonetions des objectifs du programme La programmation par objectifs est parfois remise en question. C'est. une démarche qui nécessite une bonne compréhension de la notion d'objectifs et de Tutilité de la procédure séquentielle utilisée. Autre~ ‘ment, elle devient un processus harassant et complexe, ne donnant liew qu'a la formation d'objectifs «esthétiques», eest-a-dire, larges, vagues, sans autre utilité que celle de donner au planificateur impression avoir fait le «devoir» qui lui était demandé.!? FIGURE 4.3 Relations entre les objectifs de santé et les objectifs opérationnels du programme PROGRAMME eur t OBJECTIFS DE SANTE GENERAUX INTERMEDIAIRES. sPéciriaues + | onyecriFs oPERATIONNELS Genénaux INTERMEDIAIRES SPECIFIQUES Mais Vintérét véritable de la détermination des objectfs, c'est qu'elle est essentiellement un processus de gestion visant & initier Faction, et évidemment, & en évaluer Peffet."* Elle relic la condition problématique de départ aux éléments de solution, Toute cette démar- ‘che amoreée a Iétape de la détermination des priorités, par Ia formu- lation du but, est aborée en vue du choix des activités et des services. La planification par objectifs est, en effet, une méthode trés utile pour éfinic les interventions qui feront partie du plan, surtout si elle est utilisée en conjonction avec d'autres méthodes de planification, telles ‘que, par exemple, le PRECEDE et le processus de marketing. * ‘Voici c*aprés Schaefer les fonctions que remplissent les objectifs:!5 —les objcctifsd'ordre supérieur fixent ls limites des objetifs Cordreinférieur; les objects fousnissent leurs normes et leurs eritéres aux activités ute ricures de planification et de gestion; les objects renseignent les participants au programme sur les types de compartements appropriés et pertinents; —les objectifs sous-tendent les eritees a utiliser pour apprécier le degré de rdussite ou d’échee du programme, l'adéquation aux fins recherchées et la valeur du programme pour la communauté; les objects servent de points de référence pour la prise de décision dans ensemble de la démarche de planification et de gestion du programme. Caractéristiques principales des objectifs de programme 1. Les objectifs sont générateurs de messages sur les comportements ef états souhaitables Cotte premiére caractéristique référe & la définition du terme wobjectify qui rest pas facile & circonserire. Pour certains, les termes buts et objectifs sont synonymes, Comme nous avons va au chapitre précé- dent, le but est un énoncé plus large que Vobjectif;il donne la direction au plan de programme, Une fois quion s'est entendu sur le terme corresponcant & un ordre supérieur, la principale erreur a éviter est celle de confondre les objectifs et les actions. L'objectif est un énoncé décrivant les résultats attendus plutot que la procédure ou les moyens (actions) d'atteindre ces résultats, '* Dans le domaine dela santéet dans une perspective de santé publique, les résultats attendus du programme peuvent étre décrits en termes d’état A atteindre ou de comportements & développer chez la population cible.!” 2. Les objectifs sont interdépendants et séquentiels Lobjectif peut couvrir ensemble du programme ou une partie du pro- gramme; il peut étre général ou plus ou moins détaillé. On parle alors dobjectit général, intermédiaire ou spécifique. Certains objectifs doivent étre atteints avant que d'autres le soient pour que le résultat attendu se produise.'* En d'autres mots, «état final recherché chez un sujet peut résulter d'une série d’états intermédiaires successifs A travers lesquels Je sujet devra passer afin d'atteindre état final désirén (figure 4.4). Cest ce que nous tentons de démontrer au tableau 4.1 Celui-ci présente la séquence des buts et objectifs de santé d'un pro- ‘gramme mis sur pied pour répondre au probléme prioritaire que cons tituent les traumatismes de la route chez les enfants de moins de 5 ans. Dans cet exemple, pour que 70 % des automobilistes transportant des assagers de moins de 5 ans utilisent adéquatement et en tout temps des dispositifs de retenue répondant aux normes officielles de sécurité, il faudrait que 80 % des automobilistes qui transportent des passagers de moins de 5 ans fassent 'achat, la location, l'emprunt ou regoivent en cadeau un sigge d'auto pour enfant (objectif d'ordre inférieur). Les objectifs doivent done suivre une certaine séquence ou un ordre higrarchique. Les objects généraux du programme corres- pondent aux états ou comportements attendus de la population cible {qui ont un lien direct avec le but du programme. Chacun des objectifs généraux, dont le nombre peut varier, donne ordinairement lieu a un sous-programme; ces sous-programmes, ainsi nommés par rapport au FIGURE 4.4 ‘Séquence et interdépendance des objectits r eee eRe SuESRE imeridinne —ingrine { | Tal Ube aes 1 Pebaaaiaa i BRR ai g i 88 8 8 8 é 3 programme général, sont souvent identifigs aussi comme programmes. Par exemple, un des objectifs généraux d'un programme de controle des maladies cardio-vasculaires peut étre le contrdle du tabagisme. Le controle du tabagisme peut étre considéré comme un programme en soi, Dans un programme de réduction de le mortalité routiére, Vobjectif général visant & angmenter le port de la ceinture de sécurité peut aussi faire Pobjet d'un programme. Selon les programmes, et plus particulitiement le nombre d'ob- jectifs, des objectifS intermédiaires peuvent etre insérés entre les TABLEAU 4.1 ‘Sequence des buts et objectifs de santé d’un programme de sécurité routiére chez les enfants de 0-4 ans SUT DU PROGRAMME Dicitan2000,lamartalité tla morbictéassociées aux accidenisde aroutecnez les enfants dgés de O-f ans devraient éive rédulos dau moins 26 % dans la ‘communauté (ost rapport aux donnees de 1968) par des Interventions vsant Ttieaton de dispose do atone ches les enlane passagere. OBJECTIF GENERAL, + Dici 1095, 70% das automobiles tarspetant dee paceagers de moins de 5 ans villseroni eaequatement et en tout temps, des cispostite da ralenue ‘opondint aux normas oMiewles Je seeunts ‘Objects intermediaives 1890, 89 % ds automat ls transportant des passagers de moins e's ane foront sch r emprunt ou feceutant en eadaay un Sisposil de retenue repondant aux nownes olficeies de secure 1.2 Dic: 1980, 8094 des aulomoblistestransportani des passogers de moins e's ans paurront dmantrer ce quiet |uiisalionadiquate Sun deposit fe ‘etonde Objectif spéctiques 1.1 1 Dic’ 1988, 00s des professionnals de la santé intervenant auprts es patents pourron denier les endroits au our clentba pout ‘Sone, lous! ou seheler un epost de secure 1.12 Dies $986,804 dee femmes enceintes du tertore pourront en ‘itor les enaatis ou se procurer un deposit do eur. 11 Die! 1966, 80% dee paren enfants de D5 ans du tarroira pour Font idee les enralts ou se procurer un sleposil de secur, 121 ie B88 90 es profess dels tenant ups See parents pourrant demontrar utlisauon adequate des ders ‘ispostile ae secure 1.22 Dei 1988, 80 % des femmes enceintes 2 leur conjoint pourront ‘emonrerce a epost eeseeurte 1-23 Dies 1089, 80 % des femmes nceines of leur conjoint pourrant ‘oonuler les endrots ou fare meso es bowlons Sencrage pout Jef disposiits de seeurts ‘aoa, Ensen, MP. ang Siolon, AG. The Roplealon of Resln Eancalon Probes ‘tera Eis atti Programes bah Esccahon Guaraty Ver ta oP. Sera Bas 30,4 Rochon, Leproms USS! Mr, bapremer Geta conmunauare Cede objectifs généraux et les objectifs spécifiques. Ils correspondent, & leur tour, aux états ou comportements attendus de la population cible, et qui ont un lien direct avec un objectif général. Par exemple, sion a trois, objectifs généraux, on aura alors trois séries d'objectfs intermédiaires, sadressant chacune & un de ces objectfs généraux. Lon peut égale- ment omettre les objectifs intermédiaires et passer directement aux objectifs spécifiques. Les objectifS spécifiques du programme correspondent aux états de santé ou comportements aitendus de la population cibleet qui ont un lien direct avec les objectifs d'un ordre immeédiatement supérieur, qu'il Sagisse d'un objectif intermédiaire ou d'un objectf général. On aura alors également aulant de series d'objectifs spécifiques que Ton a 'objectifs dans la classe précédente. Il va de soi que plus les objectifs sont spécifiques, plus ils sont nombreux (figure 4.5). Tel que mentionné plus haut, il n'est pas toujours nécessaire de passer par ces trois classes d'objectifs. Les objectifs intermédiaires peuvent parfois étre combinés aux objectifS spécifiques. C'est au concepteur de juger si les objectifs sont suffisamment spécifiques. 11 FIGURE 4.5 Higrarchisation des objectifs co) Objectit général (reuitat global vis) 4 4 Objectifs intermédiaires ' ‘ Objectifs spécitiques (cotrespondant a une actvite ou Un service précis) Hea sce ges carcino ica quam ¢ oti sons peut toutefois étre utile, dans certains cas, de détailler chacune des catégories de comportements ou d’états attendus, ce qui pourrait éven- tuellement mener & une quatriéme classe d’objectifs Formulation des objectifs du programme Une des dificut ies ta formulation des objects consist déter= miner type de résltat que 'onespére atteindre en termes f'états de Sante ou de comportements, important, c'est que les object soient formulés selon une sequence hiérarchique allant des objetifs de santé au objecifs de comportements ou d'etats souhaitables. On pourrait ainsi suivre la procedure suivante Ir Enoncerdabord les objects de santé relies ax indicatewrssanitirs (cr seduction de a morelit, dela morbidt, de Tinsapacté snocees, tut acidents de rove 2 Enoncer ls objects de comportement ow tats soubstables en lien vec les objctfs de santé (eg. imination des risques la sores, pro- tction individu et ou mobilisation des ravalleursen vue dela prise ‘charge de leur environnement 3. Enoncer ls objecisfavorisant ln piédisposition, le faittion et le fenforcement des comportement et Cats souhaitable (eg seni fan det evalu ct employes, action de connasentac, exis ila ve, ation communautaire et). Cote demiee clase dcbjectis mntne a ig Gtermination des objets opsrationnels, atxqucl nous ‘evens dans le prochain chapte Concernant l'énoncé de lobjectif, certaines régles doivent bre tion ou le contréle. Elle peut varier selon qu'il s’agisse d'un objectif général, —La population visée par Fobjectif. Cette population est la ci gramure parce qu'elle présente des caractéristiques particuliéres en termes: Wage, de sexe, de conditions de vie, de zone géographique, et, naturelle- ‘ment, de probiématique sanitaire générale, Tel que deja mentionné, il est possible que la population visée par Pobjectf général ne soit pas nécessai- ement celle qui fera Tobjet d'une intervention directe. Il en serait ainsi un programme de sécurité routire pour les enfants dans lequel la parti- cipation des parents est requise. Tl peur également se présenter des situa tions oi la population cible est formée d'individus directement impliqués dans les activités du programme (administrateurs et personnel d'exccution ov praticiens) ou encore, d'autres groupes ou arganismes extéricuty at secteur sanitaire (média, associations de tout gente, ete), —La zone dapplication du programme. Ceci réfereautant tla zone géogra- phique (district, localité, quartier) qu’au milieu de vie oi se déroulera activité (éeole, industrie, centre hospitalier, centre d'accueil, ete), En plus, Vobjectif doit, dans son ensemble, étre pertinent par rapport au probléme, logique et réalisable, autant en termes d’états A atteindre qu'en ce quia trait a 'échéancier et aux eritéres de succés.%* Concernant plus particuliérement lénoncé, celui-ci doit étre rédigé de fagon claire, c'est-a-dire non ambigué, concise, précise et en termes aussi observables et mesurables qu'il est possible de le faire. Rappelons que Pobjectif est un point de départ pour 'action et, qu’a.ce titre, ildoit etre facilement compréhensible pour ceux qui y donneront suite. Le tableau 4.1 présente quelques exemples dobjectifs. 4.3.2.6 Enoneé des recommandations générales du programme quant aux actions, ressources et populations cibles Nous avons vu que le plan du programme doit présenter les techno- logies de résolution disponibles ainsi que certaines stratégies alterna- tives de programme, En regard de ces deux types d’éléments, la solu- tion préférentielle doit étre indiquée. Indépendamment du formulaire utilisé, le plan du programme doit aussi contenir Ia liste précise des Actions ou interventions qui sont recommandées et qui feront Fobjet d'un service a la population visée (e.g. sessions de formation s'adres- sant aux professionnels de la santé portant sur leur participation au Programme de sécurité routiére, pour les enfants de 0-4 ans; mise en Place d'un service de prét de sidges pour enfants, etc.) (tableau 4.1), A cette liste des actions doit étre jointe celle des recommandations en matiére de ressources requises. On y précisera le type de ressources ainsi que les normes et autres indications permettant den établir le nombre. Nous verrons, a la prochaine section, comme déterminer ces ressources, AEN. La population cible doit étre définie de facon détaillée: Schaefer fecommande de préciser les ertéres de «qualification» des commu- nautés, organismes et individus récipiendaires des services.”” Il s‘agit done ici de toute l'information nécessaire pour que le développement des opérations puisse ultérieurement étre entrepris, autant en ce qui a trait au contenu du programme qu’en ce qui concerne les indications de nature plus administrative telles que échéancier général, la phase de dévelopement, les périodes d’évaluation, ete. 4.3.2.7 Plan général d'évaluation du programme ion de base néces- Le plan de programme doit aussi fournir Tinformation de bas saire dla relation de Tévaluaion qui seen effeciude une fia le pro- gramme en place Schaefer mentionne que les normes et criteres doivent y étre spécifiés. Ces normes, tant quantitatives que qualitatives, Gui vont servir a évaluer les effets, la pertinence, a productivité et le rendement, devraient étre fixées dans des termes faciles & utiliser par Jes évaluateurs, Le plan spécifiera comment, quand, & quelsintervalles et sous quelle forme les mesures seront effectuées et & qui les résultats devraient étre transmis. Le lecteur trouvera au chapitre 6 information quill faut prendre en compte lors de la planification de Pévaluation du programme. Au document devrait également étre jointe la liste des références utilisées pour le développement du programme, Nous venons de voir comment, partir de information reeueillie aux phases antérieures de la démarche, sont définis les principaux éléments du programme. La planification des ressources requises se distingue toutefois de celle des autres éléments du programme, dans la mesure od il est dabord nécessaire que les objectfs et les activités soient arrétées pour qu’on puisse estimer les besoins en matiére de main-d'ocuvre sanitaire, d’quipements, de fournitures, etc, La prochaine section est consacrée & étude des principaux facteurs intervenant entre les ressources et la production de services. Y sont également présentées différentes méthodes permettant d'estimer les besoins en ressources. 4.4 La planification des ressources requises La planification des ressources vise a stassurer que les ressources seront suffisantes et adéquates pour effectuer les activités et les services permettant d’atteindre les objectifs du programme. Il s'agit de déter. miner le type et Ja quantité de ressources requises, et de répondre aux ‘questions suivantes: Dans quelle mesure une nouvelle activité affecte-t- elle le nombre de ressources? Y a-til possibilité de substuituer des Haches, du personnel pour une plus grande productivite? Comment ‘maintenir 1a qualité des soins et des services tout en se limitant aux ressources de organisation ou a celles qui sont disponibles sur le marché du travail? En d'autres mots, est-il possible, avec les ressources actuelles, de produire les services requis et de satisfaire les besoins de santé? Pour répondre & ces questions, il faut non seulement traduire les services requis en termes de ressources requises, mais également analyser les ressources actuellement disponibles. Comme pour lesti- mation des besoins de santé et de services, cest 'écart entre les ressources actuelles et les ressources requises qui intéresse le planifi- cateur (figure 1.5), Tel que mentionné au chapitre 2 portant sur létucle des besoins, analyse des ressources et de certains facteurs intervenant entre cies et eur productivité de services devrait étre faite & la fois lors de la défini- tion de la problématique et a l'étape actuelle de la programmation. Nous la situons dans cet section pour des raisons didactiques. La section suivante est consacrée a ces facteurs qui, par leur effet Sur les ressources et sur les services, peuvent affecter la satisfaction des besoins de santé visés par le programme. Suiyront les méthodes d’esti- mation ou de prévision des ressources requises. 4.4.1 Facteurs intervenant entre la disponibilité des ressources et Ia production de services Ces facteurs, que Donabedian appelie facteurs intervenantsy («intervening factors»), sont des caractéristiques des ressources productrices de services et de leur organisation.” Les quatre facteurs intervenants les plus importants sont reliés la productivité, A Vefficacité potentielie («potency»), & la justesse d'emploi des ressources («appropriateness») ainsi qu'a accessibilité (voir la figure 4.6). FIGURE 4.6 Analyse d'une resource existante NIVEAUX EQUIVALENCES INTERACTIONS R = Ressounces RESSOURCES: a DISPONIBLES a rm fe -SERVICES , SERV ees oepeopume ~§ Saabs = THUS Ses services Etheaere potenti | Wvateaso Compl | BESoINS capacite BesonNs i DeSATISrATRE SATISPAITS: Be DES BESOIN ‘Agape de Donabedan A, Aspcts of Mad! Care Aaministon Specving Requirements for Fatih Gre Harvard Unveahy rors, Cambrge aan, 1873p 208. 4.4.1.1 Lu productivité des ressources («productivity») La produetivité se définit comme étant «le rapport entre la quantité d'un bien ou d'un service et la quantité de facteurs qui ont servi a le produires.”! Elle est le rapport entre le produit (Toutput) et Punité de production (input) (c.g, les prestations de santé fournies par unité de temps de travail) 2% Dans ce sens, une ressource est plus productive si, dans un méme temps de travail, ele produit plus de services ou de prestations de santé La productivté a donc trait la capacité des ressources a produire ‘ou non les services requis. Bien sir, la productivité est affectée par les aptitudes personnelles, Pexpérience et la formation des participants au programme, par le degré de difficulté de la tache, par Tétat de 'équi- pement ov de la technologie desupport, et, comme nousle yerrons, par Te type de pratique des intervenants.** Dans la mesure of Ton vise a disposer des ressources tes plus productives pour assurer la fourniture de services, il faut done prévoir Femploi de celles dont les qualifications correspondent aux besoins et aux exigeaces des services la population, et ce, pour un coat qui soit compatible avec les ressources financitres dont on dispose.2”* 11 Sagit, par exemple, d'augmenter non seulement te nombre de services rendus par une ressource, mais aussi le nombre de services rendus par cette ressource combinée & des ressources auxiliaires.»” En matiére de main d'oeuvre sanitaire, améliorer la capacité de pro- duction signifie, entre autre chose, avoir recours & utilisation dun Personnel auxiliaire traditionnel et/ou a de nouveaux types de prati- ciens et/ou aux équipes multidisciplinaires.«© La productivité référe donc la notion de substitution. Un type de ressource est substitué par une ressource d'une autre eatégorie, ordi- hairement moins onéreuse. En général, il s'agit de délégation de taches 4 du personnel ayant une formation moins poussée, a la condition que leniveau de difficultés lui soit quand méme accessible. On obtient alors une capacité de production A un cot moindre pour une gamme de services relativement semblables.*! Comme exemple de substitution, certains tests de dépistage sco- laire peuvent étre effectués par du personnel auxiliaire; les enfants épistés positifs par ce dernier sont alors vus par une infirmidre pour tun examen de controle avant d’étre référés, s'il ya lieu, une ressource de diagnostic et de traitement. Ainsi, dans plusieurs pays, les médecins de santé scolaire ont cédé leur place a des infirmires de santé scolaire qui assument maintenant toutes les fonctions de ce programme. Il peut aussi s'agir de délégation de tiches a de nouveaux types de praticiens, tels les assistants-médecins et les infirmiéres cliniciennes, Ces praticiens regoivent une formation qui leur permet d’accomplir des tdches médicales, principalement dans le domaine des soins de premiere ligne. Les études portant sur la productivité de ces personnes indiquent que les tiches ainsi déléguées peuvent étre accomplies par elles aussi bien que par le médecin, dans un contexte identique.<2 Selon Contandriopoulos et ses collégues, lorsque on adopte une «ogique de rationalisation administrativen, il est possible d’envisager une amélioration de la productivité sur cette base de substitution. Toutefois, cette formule se bute & la elogique de rationalité profes. sionnellev.*é Crest ainsi que, sur la base du professionnalisme et de la protection du public, les professionnels de la santé envisagent diffici- Jement que leurs champs de pratique puissent étre envahis par d'autres professions.** Dans un tel eas, on est obligé de mettre Paccent sur une ubiisation plus efficace du personnel, du matériel, des fournitures, installations et techniques administratives ainsi que de la technologie.*© As9594 Bf anansu0D snydans 25) “paLuno9s sed sopse8 Hop. sed gp aIqUioU a3] fur uosey ap a9dno00 anred v7 ‘aguisnl no agudosdde uodey 140s a} $9dn300 si] so} 16 yuaWo,EAD zpUEWAP as Nad to -T Teedoy,{ aunuH09 ao1nossax jeyrodust quaWi9|9 un 3S ‘sa9tIOP $90 9p anb ‘uonednao0,p xe 31 “spdnooout Inv, 'spdno90 1wos sy] 9p auquiou wIeI29 un ‘guUOp INaKHOL idowy aumos azsnossax aun ‘ojduaxa Jed ‘suowarg s'Soptfos aug auayesaap 19 quassind xnap S21 anb uaig “sues vy asinpord 2p suede vse u0ddes aed ‘auapadgad seo 9] suep aurtuo9 ‘snjd uoU ya auIU9p an90 ap aumposd. redo ey odes sed 2oanossax aun sed saotas9$ ap uonionposd “augtusap ani29 ap 1oydura-sns 14 “Yoydua-snos ru 8 &. |) snb yiey inb sosnossar ;9IDEIED 91120 189 DINO seas BUN, 1o]dUa,p ossaysnt wr] ‘orenbape ‘uin,p ani («ssouayetidosdde») sazanossax sap ojdura,p assaysnf ey ¢T'p"p ‘sooanossa1 s9p o|duta,p assaasnf B “s10Aes & “sooiAias ap uononpoud el 12 aounossas aun aiuia ]eUDAIORL InoI9e ‘auigiston un yaugute snou 1932 “sso1A198 ap uoHoNpoxd ap 19 SaoImOssaL idula,p sauuz0U sop P Sinoda2 stOAE anbsio} u 1 9p atudeys 9] suep astidas tras imb soannewsay[e sop Uoreso[dxa,| ap sio] suoL9yex snow ajjonbel p 9119e911)9,p uorzou auIguI Bj ap ouop IFES [f “somossaL 2un,p «ougonurs jod ne 219}93 WoR}OU aTI—> “SPSIA §]199"q0 S91 24purane p ouop 29 91uts ap 129.1 p puIS9p aUIATUBYD 2] suOdde ee esenues atBojouysat v] ap 12 a[eorpatw souat9s Bf ap puIgedeD vy 1He? anbuoay) no ajjanuaod 919821)}9-1 «fauajod») saaanossas sap anbizoay) no aanuaod sy9EINIET TLE oe (ussouayeudosdde») gomossar ze] ap rodura,p assarsnf ey 72 (aKouatod») anbuosyy > sana}oBy SALINE XNAP 9P UO! 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