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Droit Pénal Général
Droit Pénal Général
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Droit pénal général
Le droit pénal c’est réprimer des comportements anti sociaux mais pas que: règlementation qui
vise à la rééducation du délinquant.
Ce nouveau mouvement est inspiré de la doctrine de la défense sociale nouvelle. Partisan de
cette doctrine on pas pour seul objectif de protéger la société contre ces délinquants mais
préconisent des mesures qui ont pour objet d’assurer une meilleure adaptation du délinquant au
milieu dans lequel il doit vivre. Doctrine considère que le délinquant est en danger avant d’être
estimé comme un être dangereux.
Il va falloir rechercher le traitement le plus efficace pour venir en aide aux délinquants avec cette
idée qu’il va falloir assurer sa réinsertion, qu’il retrouve sa place dans la société. Mesures
préconisées vont être prisent après un examen de la personnalité du délinquant.
droit pénal général: l’ensemble des règles qui organisent la réaction de l’Etat vis a vis des
infractions et des délinquants.
On pourrait penser que le droit pénal se rattache au droit public, car régit les relations entre
l’état et les individus. Ce sont les organes de l’Etat qui ont la possibilité d’exercer l’action
publique ( initier les poursuites à l’encontre du délinquant). Mais on peut pas s’arrêter là.
Le droit pénal se trouve imbriqué avec le droit privé des lors que le droit pénal va protéger les
droits subjectifs des individus ( droit de propriété, l’honneur, la dignité). Droit pénal, ne protège
pas que les droits subjectifs, il sanctionne dans le droit de l’urbanisme etc…
Le droit pénal est soumis aux tribunaux judiciaires.
On considère que de par sa technique, le droit pénal général doit être rattaché au droit privé.
Des auteurs disent que ce droit appartient à ni l’un ni l’autre et serait autonome.
Le droit pénal général, ne va pouvoir intervenir qu’en ultime recours. Caractère subsidiaire.
Étudier le droit pénal , c’est étudier les conditions générales d’incriminations, et les règles
générales sur la fixation des peines. Ce droit se distingue du droit pénal spécial car le spécial
analyse les différentes incriminations et chaque peine associées.
Droit pénal général différent des Sciences criminologiques qui étudient la criminalité pour
rechercher les causes de cette criminalité, le processus et les conséquences. Certains indiv ne
respectent pas les règles de la vie sociale, vont engendrer des comportements répréhensibles et
donc le droit pénal va intervenir face à ce phénomène criminel.
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- contravention : et parfois sanctionne le comportement mais pas de façon sévère avec une
amende
Le leg va prévoir un plafond : je considère que face a tel agissement je prévoit telle peine mais le
juge peut individualiser cette peine. A partir de ces plafonds que le leg fait une classification
tripartique des infractions en fonction de leur gravité.
Art 131-1 du code pénal va énumérer les peines criminelles. Cet art va prévoir les peines
applicables en matière de meurtre. La durée de la réclusion criminelle doit nécessairement être
supérieure ou égale à 10 ans.
Art 131-3 vise les peines applicables aux délits et il précise quelles sont les sanctions pour les
peines: l’emprisonnement est nécessairement inférieure ou égale à 10 ans.
Art 131-12 peines contraventionnelles: jamais des peines privatives de liberté: généralement
des amendes.
ex: Si la peine encourue pour un vol est maximum de 3 ans d’emprisonnement : et qu’en
application le juge considère qu’une amende suffit. L’action sera quand même un délit et non une
contravention.
Les tribunaux compétents sont pas les mêmes en fonction de la nature de l’infraction.
La prescription est pas la même.
Sous un angle purement juridique, le phénomène criminel se rattache à l’infraction: acte prévu
et puni par la loi pénale en fonction de sa gravité.
Leg détermine les comportements contraires à l’ordre social et on peut sanctionner qu’avec un
texte légal -> garanti pour le citoyen contre l’arbitraire. Police et justice répressive ne peuvent
sanctionner qu’en application d’un texte. L’incrimination d’un comportement a donc pour objectif
de proscrire la réalisation du comportement et en réalité, on va chercher a protéger une valeur
sociale donnée: la vie , la propriété, la paix publique. La personne ayant fait l’acte menace la
société. Le phénomène criminel doit prendre en considération l’action du délinquant et la
personne même du délinquant : conception réaliste du phénomène.
On sait définir le phénomène criminel mais on dispose que de 2 types d’info qui ne suffisent pas
a déterminer le phénomène criminel:
- criminalité légale : nombre de condamnations prononcées par les tribunaux
- criminalité apparente : nombre d’affaire pénale traitées par la police
• mais suffit pas pour déterminer et évaluer ce que représente le phénomène criminel.
L’histoire de la répression suit 3 étapes. Dans un 1er temps, la répression du phénomène criminel
a été assuré par la vengeance privé puis assuré par justice privée et pour finir par justice
publique. Le droit pénal est né au moment ou on a assisté a un contrôle social des violences.
Vengeance privée: les conflits se réglaient de familles en familles et on admet que dans
toutes les civilisations, cette vengeance a été le premier moyen de régler les pb de
comportements. Le pb est que ça a conduit à certains excès. La réaction de la victime pouvait
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être disproportionnée par rapport au trouble subit. Dans certaines sociétés , c’était pas
seulement l’auteur du trouble qui subissait le châtiment mais aussi la famille et les proches. Les
excès de cette vengeance privée a conduit a la mise en place de règles qui notamment visait a
instaurer une proportionnalité entre gravité de l’acte subit et la riposte.
ex: loi du talion assure proportionnalité entre acte commis et riposte: oeil pour oeil dent pour
dent.
On en a eu marre de ces luttes entre familles , les familles ont renoncé a recourir à la vengeance
privée contre un dédommagement. On s’est rendu compte que la vengeance privée était
incompatible avec organisation politique de la société.
Est né la justice privée. C’est une justice dans laquelle la partie privée reste l’instigatrice de la
répression pour autant intervient une autorité plus ou moins affirmée, qui permet d’exercer un
certain contrôle sur la répression sociale. Ce contrôle s’est manifesté : l’Etat vérifiait que tous
c’était bien passé dans les règles, que la réponse au dommage subit était proportionné, l’Etat
pouvait assisté la partie lésée.
Justice publique: se dev sans discontinue depuis le M-A. Justice devient publique qu’à partir du
moment ou l’Etat a pris en main la direction de la répression et aura org cette répression que
l’on parlera d’une justice publique.
Répression va avoir pour objet essentiel la réparation d’un préjudice social. La partie privée va
se trouver reléguée sur un plan accessoire : victime peut ne pas intervenir en justice.
Société par l’intermédiaire du ministère public a l’initiative de poursuivre des individus. Victime
peut toute fois demander la réparation des préjudices de l’infractions. Peut demander réparation
au titre de la réparation délictuelle devant les juridictions pénales et civiles. Elle exerce
l’action civile. On distingue en droit pénal l’action publique ( sanctionne le délit pénal, concerne
l’application de la peine. Pas la victime qui demande la sanction , c’est le MP, ) de l’action civile
( action qui vise a réparer les préjudices né de la commission d’’une infraction pour une victime).
Cette réaction sociale est organisée: dans chaque pays a chaque époque : l’état suit une politique
criminelle qui lui est propre: l’org de la lutte contre la criminalité et cette lutte est susceptible de
prendre plusieurs formes.
Ces mesures sont de 2 ordres: répressives ou préventives. Les autorités ne se contentes pas de
sanctionner des comportements mais prévoit également des mesures apparus nécessaire pour
détourner les individus de certains agissement susceptible d’être condamné pénalement.
On évite que des comportements se reproduisent ou que certains soit tentés de commettre des
faits sanctionnés pénalement.
mesures préventives: elles sont nombreuses: un des moyens ls plus efficace consisterait en
l’adoption des mesures générales de prophylaxie sociale: assainir le milieu et a tarir les
sources potentielles de criminalité.
`On va adopter des règles qui facilitent le logement des familles, on va inciter l’insertion de
certaines pop, on va réglementer la consommation d’alcool, de stupéfiants, prévoit vigilance
accrue des services de police.
Mesures générales avec l’idée d’assainir pour éviter que des indiv ne soit marginalisés et soit
conduits a commettre des infractions.
Il y a des mesures plus individualisées: a l’encontre de personnes qu’on sait dangereuses:
elles peuvent ne pas avoir commis d’infractions. Elles souffrent de troubles mentaux et
potentiellement il y a un risque. Mesures pour éviter la récidive pour délinquants sexuels:
mesures de sureté.
Ces mesures de préventions ont été suggérer par une partie de la doctrine positiviste. Les
partisans nous disent que la répression doit être calquée sur la personnalité du délinquant. Pour
les tenants de cette doctrine, l’indiv est un être dangereux et c’est son état dangereux qui
détermine les mesures a prendre a son encontre. Le crime quand il se réalise est le résultat de
causes contre lesquelles la société doit lutter. Tout homme serait déterminer par sa constitution
perso et le milieu dans lequel il vie. Faut mener pol criminel ou il faut éradiquer le danger criminel:
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adopter des mesures de prophylaxie sociale et aussi de prévoir des mesures individuelles de
prévention, des mesures de sureté de défense.
La connaissance des incrimination par les citoyens devrait détourner les meilleurs d’entre
eux d’un comportement répréhensible, c’est la prévention générale: effet dissuasif car connait
la sanction. Cette suggestion est complètement rejetée par les positivistes. Le criminel est
déterminé du fait de son milieu social. La dissuasion par la menace de la sanction pourrait être
efficace sur un certain nbr d’indiv.
Autre moyens de prévention: punir et incriminer par des mesures indiv certains agissements
qui ne créent pour l’instant qu’un trouble léger a l’ordre public mais constitue une étape
vers la potentielle réalisation d’infractions plus graves.
Sanctionne l’achat de substances considérées comme toxique: on considère qu’il y a un risque
d’empoisonnement.
mesures répressives: sont envisagées quand l’acte anti social a pas pu être évité. Les
mesures préventives ont pas suffis. Ces mesures répressives prennent la forme d’une peine ou
d’une sanction qui remplace la peine, on parle d’alternative a la peine. Ces alternatives se sont
multipliées de façon conséquentes. Peut être une sanction qui correspond a un rappel a la loi,
des sanctions négociées, le plaider coupable. Mesure répressive sera surtout la peine au sens
classique du terme.
L’application concrète de la loi pénale, peut également avoir un effet dissuasif: va pouvoir
dissuader celui condamné a récidiver et peut avoir des peines exemplaires : mettre une grosse
sanction pour dissuader les autres.
Le droit pénal général va devoir def quand il y a une infraction et qui peut se voir reprocher un
acte contraire a l’ordre social, nuisible a la société et d’autre part a pour objet de def les sanctions
susceptibles d’être prononcées devant les délinquants.
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Chapitre 1 : principe de la légalité criminelle
Ce principe occupe une place centrale en droit pénale. On parle du principe de légalité criminel
mais aussi du principe de légalité des délits et des peines mais faut faire attention a cette
expression car cette expression ne doit pas tromper. Le terme délit est entendu au sens large du
terme infraction : applicable aux crimes et contraventions. Ce principe s’applique aussi a la
procédure pénale.
Dans l’ancien droit il existait un adage selon lequel : les peines son arbitraires en ce royaume.
Les juges réprimaient certains comportements même en l’absence de règles non pas parce
qu’ils créaient de nouvelles infractions mais parce qu’ils interprétaient de manière très large les
règles existantes. A la suite de travaux de Montesquieu et de Beccaria qu’est né le principe de
légalité. L’Idée étant de lutter contre les pratiques de l’ancien régime.
Ce principe est dans la DDHC dans art 8 et cet art prévoit que nul ne peut été puni qu’en vertu
d’une loi établie et promulguée antérieurement au délit est légalement appliqué. Ce principe
aujourd’hui a une valeur constit. Ce principe est repris dans le code pénal: def de manière
positive par l’art 111-2 du code pénal et envisagé de manière négative par l’art 111-3 du code
pénal. Précise que nul peut être puni pour délit non précise par loi mais aussi précise que nul peut
être puni d’une peine pas prévu par la loi.
En confiant au leg le soin de déterminer quelles sont précisément les actes sanctionnés, et les
peines applicables, ce principe permet aux citoyens de faire valoir ce qu’il ne peut pas faire ou
s’il le fait les sanctions qu’il encours , c’est une façon de le protéger contre l’arbitraire du
juge.
Ce principe s’affirme très souvent selon une formule latine : pas d’infraction et pas de peine sans
texte.
art L111-2 et L111-3. Toute poursuite doit nécessairement se fonder sur un texte. Ce texte
doit avoir été porté a la connaissance des indiv: formellement réalisé après la publication au
journal officiel de la rep.
Le principe est affaibli en raison du rôle joué par le pouvoir règlementaire. On se rend
compte que la loi pénale renvoi parfois a des normes supra nationales. En principe il appartient a
la loi de définir des incriminations. Le leg utilise La technique du renvoi pour déléguer une
compétence a matière pénale a d’autres org supra nationales.
ex: code de l’environnement art qui plutôt que de def lui même une infraction donnée renvoi pour
la def de cette infraction a une convention internationale. Sous entend que le contenu de cette
incrimination va dépendre d’une convention internationale et non pas du leg fr censé représenter
la volonté gé fr. En ce sens , cette concurrence entre pouv règlementaire et technique du
renvoi est désignée responsable du déclin du principe de légalité car le leg se décharge d’une
fonction qui est normalement la sienne.
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Le suicide n’est pas sanctionné pénalement. La provocation au suicide est sanctionné: un tiers
intervient pour conduire quelqu’un a se suicider.
Il est exigé du leg qu’il def les infractions mais avec précision. Mais pas toujours le cas: il arrive
que le leg fasse preuve d’imprécision dans son pouvoir d’incrimination.
ex: dit que tel acte est répréhensible mais le fait sans préciser quels sont les éléments constitutifs
de cette infraction.
CC grâce au contrôle de constit qu’il exerce s’est prononcé sur des dispositions pénales car il
était invoqué que certaines dispositions pénales étaient contraires a l’art 8 DDHC car les
infractions en questions étaient imprécises.
A travers ce contrôle de constit , le CC va faire respecter le principe de légalité des délits et
des peines. Il le peut dotant plus que ce contrôle peut être a priori ou a posteriori.
QPC sur art du code pénal sur l’inceste face a l’art 8 : il avait prévu d’incriminer l’inceste mais
avait été imprécis. Il avait pas précisé dans quel cas il pouvait y avoir inceste et les liens familiaux
nécessaire pour qu’il y ai inceste. CC a déclaré la disposition en question contraire a la constit en
2012. Disposition du code pénal a été abrogé.
cour de cass veille également au respect par le leg de cette exigence de précision de la loi
pénale. arrêt 1881 sur loi concernant la liberté de la presse : pas le droit de publier des gravures
reproduisant des circonstances de certains crimes et délits : l’expression circonstances était trop
imprécise et donc entraine interprétation trop aléatoire par le juge de cette disposition. La cour de
Cassation a exercé son contrôle de conventionnalité : a jugé que la disposition de la loi de 1881
était contraire a l’art 6,7 et 10 de la convention europ des DH et donc au principe de légalité des
délits et des peines.
CC de par son contrôle est amener a faire respecter le principe de légalité mais les juges
ordinaires peuvent faire respecter ce principe grâce au contrôle de conventionalité.
Jurisprudence européenne s’assure également du respect de ce principe. Art 7 de la CEDH , art
relatif au principe de non rétroactivité de la loi pénale mais aussi au principe de légalité impose a
la loi pénale de satisfaire a 3 qualités : la loi pénale doit être précise , prévisible et accessible.
CEDH pourra être saisi après qu’un requérant ai épuisé les voies de recours interne et donc la
CEDH va pouvoir se prononcer sur l’incompatibilité d’une disposition pénale a son art 7
paragraphe1.
En pratique, La CEDH est bcp moins protectrice que ne l’est le CC car elle a tendance a
considérer qu’une loi trop précise aurait un effet pervers, négatif car risquerait de figer le
droit. CEDH considère qu’une souplesse est nécessaire.
arrêt 15 novembre 1996: arrêt Cantoni c/ France: invoqué violation de l’art 7 paragraphe 1 de la
convention europ car on considérait qu’une disposition pénale ne définissait pas suffisamment
précisément la notion de médicament et que de ce fait ça violait l’art 7. Cour de justice de l’UE
considère le principe de légalité des peines et délits comme un principe général de l’UE
consacré dans la charte des droits fondamentaux . arrêt 10 nov 2011: Özlem-Garenfeld.
Le leg doit prévoir lui même une peine pour chaque infraction qu’il établi.
Si le pouv leg peut laisser au pouvoir exe le soin de def certaines incriminations, il ne peut pas
laisser le pouv règlementaire choisir les peines applicables.
Pouv réglementaire peut fixer les peines en matière de contravention mais dans les limites
déterminées par la loi. Loi prévoit la liste des sanctions possibles pour sanctionner des
comportements qui s’analyses comme des contraventions. Faut que le leg prévoit les peines
avec précision mais on admet que le leg assigne a une infraction les même peines qui sont
prévues en détail pour une autre infraction. On admet la technique de fixation de la pénalité
par référence.
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ex: code pénal: disposition sanctionne l’admin de substances nuisibles : leg prévoit pas de peines
spé, renvoi aux peines prévu pour une autre infraction : violence où il détails les différentes
sanctions.
Appartient au leg de déterminer les infractions. Sous entend que les juges ne peuvent pas créer
de nouvelles incriminations. Au moment des rédactions des codes au 19e : Portalis avait dit
qu’en matière criminel faut des lois et point de jurisprudence.
Certes le juge ne peut pas créer des infractions nouvelles mais joue un rôle fondamental
d’interprétation. C’est grâce a son action qu’on assure le passage du cas abstrait au cas
concret: le propre d’une loi est d’être générale et on a besoin de l’intervention du juge pour
permettre l’appli de cette règle gé a un cas concret.
ex: arrêt assemblée plénière du 29 juin 2001: cour de cass dans sa formation solennelle nous dit:
l’homicide involontaire n’est pas possible lorsqu’elle porte sur un foetus. Disposition dans code
pénal: prévoit homicide involontaire sur autrui: cour de cass précise que autrui est quelqu’un de
vivant et viable: impossible de condamner personne qui était a l’origine du décès d’un foetus.
Pour autant la règle de l’interprétation restrictive de la loi pénale ne va pas obliger le juge
répressif a limiter l’application de la loi pénale aux seules hypothèses prévues par le leg. Il
va pouvoir tenir compte de l’évolution de la société, étendre les hypothèses à des hypothèses
qui n’avaient pas pu être envisager par le leg mais qui rentre dans la formule légale. Le juge
a été amené a considérer que certes le leg a pas pu envisager a l’époque l’hypothèse du vol
d’électricité mais grâce a son interprétation a pu sanctionner ce vol sans qu’on considère qu’il a
violer le principe d’interprétation.
Le juge ne va pouvoir prononcer que les peines attachées a l’infraction dont il est saisi. Il va
devoir tenir compte des limites qui ont été fixées par la loi.
Chambre criminelle: cour de cass vient censurer les juges du fond qui appliquerai une sanction
alors que cette sanction est prévu pour sanctionner une autre incrimination.
Juge dispose quand même du pouvoir d’individualisation de la peine.
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Chapitre 2: Sources du droit pénal
Le principe est que le pouvoir de punir est généralement présenté comme un principe de la
souveraineté. Logique de penser que les sources du droit pénal ne serait que des sources
internes mais c’est pas le cas.
On peut imaginer qu’il y a qu’une source internes : la loi au sens formel. On peut le penser à la
lecture de l’art 7 et 8 de la DDHC. Si on se réfère a ces articles: nul ne peut être arrêté , puni …
que dans les cas déterminés par la loi. On pourrait préciser qu’en accordant au leg le pouvoir de
punir et le soin d’élaborer la norme pénal il s’agissait d’un moyen d’assurer le principe de
séparation du pouvoir de façon a mettre un terme a cette peine pratique de l’ancien droit avec
les lettres de cachet. Mais c’est pas le reflet de la réalité. La loi est concurrencée par d’autres
normes. Sources sont donc multiples et cette diversification elle va s’opéré au sien de l’ordre
interne mais aussi au sein du mouvement d’internationalisation.
Il y a dans la constitution et dans son bloc constit plusieurs principes qui intéressent le droit
pénal général.
art 34 de la constit: donne compétence a la loi pour def les incriminations et les peines.
art sur le droit de grâce, responsabilité pénale des parlementaires….
On ne peut pas limiter les sources constitutionnelles à la constitution: Bloc constit:
art 7 ( légalité criminelle ) et 8 ( peines strictement nécessaires…) DDHC
art 2 DDHC garantit l’égalité de tous devant la loi. Principe doublement intéressant : va falloir
s’assuré de l’égalité de tous les citoyens devant la norme pénale et le code pénal prévoit un
certain nombre de dispositions qui au nom de ce principe qui ont pour objet de lutter contre les
discriminations.
PFRLR: principe dégagé pour le droit pénal des mineurs: décision CC 2002: atténuation de la
responsabilité pénale des mineurs.
On se rend compte que la loi pouvait dans certaines hypothèse si le gouv s’y oppose pas,
déterminer des contraventions.
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Les décrets par lesquels le gouv crée les contraventions, ont pas la même autorité que la loi au
sens formel: ces contraventions sont que des actes admin. Sous entend que ces actes
peuvent faire un recours pour excès de pouvoir devant le CE. Et sont soumis au contrôle de
légalité par le juge répressif. Sous entend qu’un juge peut refuser d’en faire application si règle
est illégale.
paragraphe 4 : La coutume
La coutume est souvent présentée comme source indirecte du droit. La coutume en droit pénal
se voit reconnaitre comme source du droit mais pour seconder la loi.
art 521 al 1 code pénal: exercer des sévices graves ou cruauté envers animaux … ( porter attente
envers un animal domestique) sanctionné pénalement. Les dispositions ne sont pas applicables
aux courses de taureaux ni aux combats de coqs: tradition de certains bleds. Il existe une
coutume: source de droit pénal car déroge à l’application d’une disposition.
Coutume peut être contraire à la loi: dispositions qui permettent de sanctionner les violences.
Sanction va dépendre de la gravité du dommage subit par la victime. Pour autant on admet
( coutume ) en droit de correction de donner une fesser : fait débat en fr car on s’est fait montré
du doit par le conseil de l’Europe qui estime que nos dispositions dans le code pénal ne sont pas
assez protectrices à l’égards des châtiments corporels au niveau des enfants.
art 55 de la constit: autorité des traités internationaux sur la loi: conventions internationales ont
autorité supérieure à celle des lois si les traités ont été ratifiés.
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même des sanctions pénales. Choses ont évoluées : signature du traité de Lisbonne en décembre
2007, l’UE s’est vu reconnaitre des compétences particulières en matière pénal.
paragraphe 2 : possible pour l’UE de def des infractions pénales et sanctions en dehors de toute
menace grave a caractère transfrontalier mais dans certains cas: garantir le respect d’une
politique harmonisé dans l’UE : droit de l’environnement, circulation des capitaux.
On se rend compte que dans le TFUE : on a consacré jurisprudence de la CJUE qui ont permis
avancée considérable pour assurer l’effectivité du droit pénal européen.
arrêt 13 septembre 2005: cour de justice de l’UE a admis que par voie directive des mesures
pénales pouvaient être adoptées pour l’effectivité des mesures pénales de l’UE.
place privilégiée parmi les sources internationales car cette convention pose des principes :
art 7: relatif au principe de légalité
art 3 : concerne les traitements inhumains et dégradants
Fr devra garder a l’esprit que les peines qu’elle prévoit devront être conforme à cet art 3. En cas
de violation d’une disposition de la CEDH, un citoyen pourra invoquer cette contrariété et le juge
judiciaire pourra exercer son contrôle de conventionalité et pourra saisir la CEDH en dernier
recours.
application direct: on peut l’invoquer devant les juridictions fr, pas le cas de toutes les
conventions.
Certes il y a une concurrence de la loi, mais reste source principale mais avec des atténuations et
un déclin du principe de la légalité et des peines
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Chapitre 3 : Le domaine de la loi pénale
Ce principe de la légalité a pour corolaire d’une part la règle de l’interprétation stricte de la loi
pénale, et le principe de non rétroactivité de la loi pénale nouvelle. Au nom de la sécurité
juridique on pose le principe de non rétroactivité de la loi pénale dans le temps
Distinction : question de l’application de la loi dans le temps différente si on a une loi de forme
ou de fond
Règles relative a l’application de ses lois dans le temps figure à l’art 112- 1 du code pénal
conformément aux règles applicables en matière civil, la loi nouvelle est d’application immédiate
et n’a point d’effet rétroactif.
Le principe c’est que la loi pénale nouvelle va s’appliquer du jour de son entrée en vigueur
jusqu’à son abrogation. La mise en oeuvre du principe d’application immédiate de la loi nouvelle
peut dans certaines situation présenter une difficulté. Dans l’hypothèse où les situations
juridiques ne s’effectuent pas en un trait dans le temps , c’est parce qu’il existe des infractions
qui vont se réaliser dans la durée. Comportement incriminé ne va pas pouvoir être exécuté en un
temps.
ex: exercice illégal de la médecine: infraction qui nécessite que plusieurs actes soient commis
pour pouvoir sanctionner une personne sur ce fondement.
Jurisprudence considère que loi nouvelle peut s’appliquer lorsque quelqu’un a continuer ses
agissements après début de la loi nouvelle.
A partir du moment ou au moins une consultation a eu lieu après début de la loi nouvelle : individu
peut être poursuivi-> suppose un acte répété
non rétroactivité envisagé à l’art 112-1 al 1 du code pénal qui précise que seul sont punissable
les faits constitutif d’une infraction a la date ou ils ont été commis. Une nouvelle loi ne saurait
rétroagir.
Principe envisagé dans code pénal et art 8 DDHC: s’agit d’un principe a valeur constitutionnel.
CC l’a précisé dans sa décision du 20 janv 1981.Savoir si ce principe de non rétroactivité devait
s’appliquer à l’interprétation jurisprudentielle.
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Cour de cass a répondu négativement, il ne s’applique pas a l’interprétation. Cour européenne
des DH a retenue une solution différente. En réalité adopte une position plus nuancée dans la
mesure où elle ne sanctionnera les interprétations jurisprudentielles que parce qu’elles seraient
susceptible de s’appliquer rétroactivement que dans certaines situations.
CEDH sanctionne en réalité pas les interprétations jurisprudentielles nouvelles défavorables à la
personne poursuivi si ses interprétations sont prévisibles et si elles ne sont pas contraires à la
substance de l’infraction.
Décision 25 mai 1993: KOKKINAKIS.
2- Les exceptions
Il faut distinguer les exceptions qui tiennent a la droiture de la loi des exceptions qui tiennent au
contenu de la loi.
Lois interprétatives: lois qui viennent éclairer le contenu d’un texte antérieur, elles viennent
préciser la signification de telle ou telle disposition d’une loi qui existe déjà. Elle se contente
d’interpréter sans modifier le contenu de la loi antérieure. Elles vont rétroagir. Elles font corps
avec le texte qu’elles interprètes: on considère par fiction que cette loi interprétative est entrée en
vigueur en même temps que le texte.
loi qui prévoit l’obligation de dénoncer des mauvais traitements infligés à des mineurs. Loi
interprétative est venue précisée que par mauvais traitement on devait aussi ajouter les
traitements sexuels infligés à des mineurs. Loi rétroactive.
Lois déclaratives: Elles ne créent pas de droit , elles ne précisent que le contenu du droit. Se
contente de constater une règle préexistante. On considère qu’elles aussi elles rétroagissent.
ex: Loi sur le crime contre l’humanité qui a déclaré l’imprescribilité des crimes contre l’humanité.
Le caractère déclaratif de cette loi affirmé par la cour de cass dans le procès BARBI : loi peut
s’appliquer rétroactivement car on considère que cette loi ne fait que constater une règle de droit
internationale qui aurait préexister. A permis de sanctionner des comportements qui auraient
autrement été prescrit.
exception qui tient au contenu de la loi: cour de cass a dégagé début 19e le principe
d’application rétroactive de la loi pénale plus douce. Cette solution jurisprudentielle a été ensuite
consacrée apr la loi. Principe envisagé dans le code pénal a l’art 112-1 al 3.
Cet article nous dis que certes il existe un principe de non rétroactivité de la loi nouvelle, mais
peut s’appliquer pour des infractions commis avant leur entrée en vigueur a condition qu’elle n’ai
pas donné lieu a une condamnation passée en force de chose jugée et faut que les nouvelles
dispositions soient moins sévères que les dispositions anciennes.
Loi pénale plus douce: lecture de la jurisprudence : on def la loi plus douce comme :( plusieurs
hypothèses )
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En réalité on considère que c’est sur ce fondement là, car l’art 8 de la DDHC nous dis « la loi ne
doit établir des peines que strictement et évidement nécessaires ». Dès lors qu’une loi supprime
une peine , c’est que le leg considère que les peines ne sont plus nécessaires.
texte pénal dit que loi pénal plus douce pourra rétroagir qu’à condition que les infractions en
causes ne soient pas passée en force de chose jugée.
l’art 112-4 du code pénal: est prévu que la peine va cesser de recevoir exécution dans
l’hypothèse ou elle aura été prononcée pour un fait qui en vertu de la loi postérieure au jugement
n’a plus le caractère d’une infraction pénale. La condamnation va rester au casier judiciaire de
la personne. ( c’est pas un simple adoucissement de la peine , c’est une dépénalisation)
existe pas dans le code pénal de def de cette notion. On sait quel est l’objectif de ces mesures de
sureté. C’est de lutter contre un Etat dangereux de l’individu. Raison pour laquelle on
considère que ces mesures ont une finalité préventive.
Ces mesures sont présentées comme différentes des peines : nombreux auteurs considèrent qu’il
ne faudrait pas appliquer le principe de non rétroactivité des lois nouvelles à ces lois.
Faut admettre que les lois relatives au principe de sureté devraient être rétroactives. Le juge
pourrait utiliser ses mesures de sureté à cet état dangereux au jour ou il rend sa décision.
On tiendrait pas compte du jour ou les faits on été commis. A partir du moment ou les mesures
en question lutte contre un Etat dangereux. Si on a des mesures permettant de précisément éviter
une criminalité accrue , faut le faire. Jurisprudence a suivi la doctrine et dans
arrêt du 26 nov 1997, elle a considéré qu’une mesure de sureté pouvait être utilisé sur des
faits antérieurs à son entrée en vigueur. Cette position jurisprudentielle critiquée puisqu’on a dit
que cette mesure est préventive et interdit un job a quelqu’un , porte atteinte aux intérêts de la
personne. On risquait de se faire condamner par la CEDH : CEDH nous dis « qu’elle se
cantonne pas a la def retenue par les Etat sur la def de la peine ».
CEDH considère, qu’une mesure alors même qu’elle n’est pas qualifiée de peine dans le droit
interne, peut devoir respecter le principe de légalité et de non rétroactivité de la loi pénale.
Critère de gravité pris en compte par la CEDH, même si l’Etat interne le qualifie pas de peine.
Critique entendu par le droit fr car concernant la rétention de sureté: mesure privative de liberté
qui fait suite a l’exécution d’une peine , exécuté dans des lieux spécialisés
Cette mesure a pour objet de neutraliser un individu considéré comme dangereux par une prise
en charge médicale. Vient après d’autres mesures qui ont pas marché ( bracelet électronique,
injonction de soin…). CC a été amené a se prononcé dans décision de fev 2008, CC nous a dit :
la rétention de sureté est une mesure de sureté mais CC refuse que cette rétention puisse être
appliqué a des faits commis avant son entrée en vigueur. CC a opéré une distinction : c’est
quand même une mesure exceptionnelle , eu égards a ses effets, privatif de liberté , et a la
durée renouvelable tous les ans sans limite de la privation de liberté -> mesure prononcée après
une condamnation par une juridiction -> pas rétroactif.
Question concernant mesure de sureté particulière qui concerne les personnes déclarées
irresponsables. Trouble qui a aboli son discernement: irresponsables pénalement : ces personnes
peuvent être soumises a des mesures de sureté dont une mesure qui interdit a une personne
d’entrer en relation avec une victime, de fréquenter certains lieux, ne pas exercer une activité,
obligation de se soumettre a une mesure d’hospitalisation d’office.
savoir précisément si cette mesure d’hospitalisation pouvait s’appliquer a des faits commis
avant son entrée en vigueur. arrêt 21 janv 2009: chambre criminelle de la cour de cass a
répondu négativement. A jugée que non la mesure d’hospitalisation d’office peut pas s’appliquer
a des faits avant son entrée en vigueur car c’est une peine . Revirement de jurisprudence dans
arrêt le 16 dec 2009: peut s’appliquer a des faits commis avant son entrée en vigueur.
13
Solution de l’arret du 16 dec 2009: rappelé par chambre criminelle dans un arret d’avril 2010: M
mis en examen pour assassinat de son ancienne compagne: cette personne a fait l’objet d’une
instruction. Personne victime d’un trouble mental au moment des faits. Irresponsable pénalement:
juge a prononcé son hospitalisation d’office: façon de lutter contre cet être dangereux. Victime
a essayé toutes les voies de recours interne. A saisi la CEDH car il considère que l’art 7 de la
CEHC car on lui applique rétroactivement cette mesure de sureté. Arret 2015: CEDH a conclu a
la non violation de l’art 7 de la CEDH et n’a pas condamné la France car cette mesure de sureté
est pas qualifiée de peine dans jurisprudence de la France ni dans celle de la CEDH.
Les lois de forme se sont les lois de procédure, les lois qui sont relatives a l’exécution des peines
et a la prescription. Ces lois se distinguent des lois de fond car elles ont pour particularité de ne
pas modifier du tout les caractéristiques de l’infraction, elles ne modifient pas les règles
applicables a la responsabilité de l’auteur.
On opère une distinction car a la différence des loin de fonds, ces lois de formes vont s’appliquer
immédiatement même au jugement de faits qui auront été commis avant leur promulgation.
On admet une telle solution car on va considérer que la loi nouvelle de forme va nécessairement
améliorer le fonctionnement de la justice, elle est plus favorable a un meilleur fonctionnement de
la justice.
Pour autant le régime des lois pénales de forme n’est pas uniforme, on va envisager les lois de
forme relative a la compétence de la procédure et on envisagera les lois relative a l’exécution de
l’application des peines et les lois de formes relatives a la prescription.
Mais il y a deux nuances apporté au principe d’application immédiate : elles sont expressément
prévues par le Code Pénal :
- le principe de l’effet immédiat de la loi de compétence ou de l’organisation judiciaire va être
écartée dans l’hypothèse ou au jour de l’entrée en vigueur de la loi nouvelle un jugement au
fond a été rendu en première instance.
- les lois relatives a la nature et aux cas d’ouverture des voies de recours avec cassation ainsi qu’au
délai dans lesquelles ces lois de recours doivent être exercées et les lois relatives a la qualité des
personnes admises a se pourvoir ne sont applicables qu’au recours formés contre les décisions
prononcées après leur entrée en vigueur, c’est ce que prévoit l’art 112-3 du Code Pénal.
14
On a posé cette exception car l’objectif de l’art 112-3 du Code Pénal est de ne pas perturber la
stratégie judiciaire des parties au procès car ils vont disposer des voies de recours dont elles ont
eu la connaissance au moment ou elles ont engagées la procédure et donc peu importe
qu’intervienne au cours de la procédure une loi nouvelle : cela porterait atteinte a la sécurité
juridique.
Art 112-2 (3) du Code Pénal dispose que sont applicable immédiatement avant leur entrée en
vigueur les lois relatives a l’exécution ou l’application des peines :
- les lois relatives au conditions matérielle de mise en condition de la peine
- a l’individualisation des peines en cours d’exécution.
Toute fois cette règle va être également écartée lorsque les lois en question auront pour
résultat de rendre plus sévère les peines prononcées par la décision de condamnation. Dans
cette hypothèse particulière ces lois ne seront applicable que pour des faits commis postérieurement
a leur entré en vigueur.
Une loi nouvelle va pouvoir modifier la durée de la prescription de l’action publique. La loi va
modifier le délai a laquelle les poursuites ne pourront plus être exercées devant une juridiction
pénale. Mais ces lois ne sont pas exclusivement des lois qui modifie la durée de la prescription de
l’action publique il peut s’agir de lois qui modifie la durée de la prescription de la peine ces lois
sont les lois qui vont prévoir un délai a l’expiration duquel une peine ne pourra plus être exécutée :
posée a l’art 112-2 (4) qui dispose que sont applicable immédiatement a la répression des
infractions commises avant leur entrée en vigueur encore faut-il toute fous que les prescriptions ne
soient pas acquises.
La nouvelle loi plus douce ou plus sévère n’a aucun effet sur une prescription déjà acquise
Cette application immédiate a lieu sans que l’on distingue si la loi nouvelle de prescription est
favorable ou non a la personne poursuivie.
Ce sont des crimes qui ont été placés symboliquement dans le Code Pénal : témoigne de la
volonté du législateur d’accorder une place privilégiée a ce type d’infraction.
Il y a une spécificité qui tient au fait que les dispositions du Code Pénal relatives aux crimes contre
l’humanité : ils sont imprescriptibles : aujourd’hui il y a une réforme en cours en matière pénal qui
envisage de rendre également imprescriptible les crimes de guerre mais ce n’est pas encore adopté.
Loi de 1964 qui prévoit le principe d’imprescriptibilité des crimes contre l’humanité : les
comportement de crime contre l’humanité pourront toujours être poursuivi c’est le seul
agissement qui est imprescriptible. Il porte atteinte a l’humanité c’est la raison pour laquelle cette
loi a pu s’appliquer rétroactivement et on a surtout considéré que cette solution se justifiée au
nom du droit naturel.
Tribunal de Nuremberg a été amené à statuer sur des faits qui ont été commis antérieurement :
applique rétroactivement cette lois pénal a des faits commis avant son entrée en vigueur. On a
justifié cette application rétroactive au droit naturel.
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Section 2 : Le domaine de la loi pénale dans l’espace :
la question va se poser de savoir qu’elle est la loi a appliquer est ce que la loi chinoise, russe ou
française ?
On peut dire qu’on va appliquer chinoise car la loi de l’auteur, la loi russe car la nationalité de
la victime ou la loi français car le crime est commis en France ? Dans quelle hypothèse la loi
française va pouvoir s’appliquer ? Ce qui va nous amène à déterminer les critère de rattachement
d’un fait a la loi pénal française.
A- La compétence territoriale :
1- Le principe :
Posé à l’art 113-2 alinéa 1 du Code Pénal qui nous dit que la loi pénal française est applicable aux
infractions commises sur le territoire de la République. A partir du moment ou le fait
correctionnel a eu lieu en France c’est la loi française qui est compétente pour connaître de la peine.
On considère que la justification de ce principe tiens dans la souveraineté de l’Etat : il appartient a
chaque Etat de faire respecter sur son territoire la conception qu’il a de l’ordre public.
Le principe de territorialité est également lié au principe de la légalité criminelle car toutes les
personnes qui se trouvent sur le territoire français devraient connaître les lois française, il peut y
avoir des hypothèses ou certains faits pourraient ne pas être puni dans l’Etat ou ils sont commis et
être puni dans l’Etat originaire de la personne qui a commis le crime.
C’est l’ensemble de l’espace terrestre de la République française qui est envisage, ce n’est pas que
la métropole mais c’est également les départements d’Outre-Mer, les collectivités d’Outre-Mer et
différentes îles.
Il y a des dispositions spécifiques qui s’appliquent a certaines de ces régions même si la loi
française s’applique a tous les Etats français : dispositions spécifiques a Mayotte.
Dans le Code Pénal : le territoire de la République inclus également les espaces maritimes et
aériens qui lui sont liés. Par ailleurs, la loi pénale française va être applicable aux infractions
commises à bord des navires battant un pavillon français ou les infractions commises à
l’encontre de ces navires ou des personnes se trouvant sur ces navires. Même si on se trouve hors
des zones territoriales françaises, la loi française est applicable. C’est une fiction, mais on a prévu
un tel principe pour pouvoir retenir une compétence plus particulièrement lorsque l’infraction est
16
commise en haute mer. Il y a aussi les infractions commises a l’encontre des aéronefs français
même s’ils survolent un territoire étranger.
L’infraction va également être réputée commise sur le territoire français dès lors qu’un des faits
constitutifs a eu lieu sur le territoire français : si les manœuvres frauduleuses ont été commise
en France même si la remise est faite a l’étranger c’est loi française qui pourra être
compétence même si c’est la remise qui est en faute.
Il existe ce que l’on appelle des infractions d’omission : on reproche a quelqu’un de ne pas
avoir agis. C’est la jurisprudence qui dit que lorsqu’on est en présence d’infraction d’omission
l’infraction va être localisée au lieu ou l’infraction aurait du être accomplie : ne pas présenter un
enfant dans le cas d’un divorce dans la garde partagée. On va considérer que des lors que la remise
de l’enfant devait avoir lieu en France alors c’est la loi pénale française qui sera compétente. La
jurisprudence admet également la compétence de la loi française d’une part quand le délit a lieu sur
le territoire français mais également lorsque cette action délictueuse a développée ces effets en
France : on va considérer que la loi pénale française est applicable lorsque des actes de
contrefaçons ont lieu a l’étranger mais on un effet sur la France puisque la marque contre faite
est française.
Il y a des immunités de juridiction : les agents diplomatiques et leur famille, mais également des
consuls dans l’exercice de leur fonction. Ces immunités sont considérées comme une règle de
courtoisie du droit international public.
Les gens qui se réfugient dans des ambassades en raison de la convention de Viennes il est prévu
que les locaux de l’ambassade sont inviolables (pas de perquisition, de saisi, etc.).
En vertu de ce principe de territorialité toutes les infractions commises en France sont punies par les
lois françaises.
Donc dans notre exemple, à partir du moment où c’est en France la nationalité des autres personnes
n’importent peu. Il importe peu que l’auteur de faits correctionnels qui ont eu lieu en France ait été
jugé dans son pays d’origine. La question a été posée de savoir si cette disposition n’a pas violé un
article de la convention de Schengen ou de la convention européenne des droits de l’homme.
Pour que la loi française soit applicable il est faut que les actes aient été commis en France.
2 – Les dérogations :
Plusieurs dérogations.
L’exception légale est l’hypothèse de la complicité en France d’une infraction commise à
l’étranger.
Lorsqu’une infraction a été commise en France et que l’acte de complicité a été commis a l’étranger
c’est la loi française qui est appliquée car l’acte principale a été commis en France.
L’hypothèse ou l’acte principal a été commis a l’étranger et que l’acte de complicité a été commis
en France, c’est l’art 113-5 du Code Pénal qui pose le principe selon lequel la loi pénal française
va être applicable : pour que l’acte de complicité effectué en France puisse être sanctionné par la
loi pénale française il faut que se soit un crime ou un délit, il faut par ailleurs qu’il y ait une
réciprocité d’incrimination puisqu’il faut que se soit un crime ou un délit puni a la fois par la loi
française et étrangère, et enfin il faut que l’infraction principale ait été constaté par une
décision définitive de la juridiction étrangère.
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2- Les exceptions :
L’indivisibilité et la connexité:
La loi pénale va pouvoir être applicable a des infractions des lors qu’elle présente un lien
d’indivisibilité ou de connexité avec des infractions commises en France : dans un arrêt de la
chambre criminelle de 5 ami 1995 -> passagers clandestins sur un bateau pas de nationalité
française qui ont embarqué sur un navire battant pavillon des Bahamas ces clandestins ont été
torturé et fusiller en haute mer et il y a eu un survivant qui a réussi a se cacher jusqu'à son arrivé en
France au port du Havre, la juridiction française a été saisi des fais et a décidé d’envoyer l’ensemble
de l’équipage devant la chambre criminelle de la cour de cassation et comme le bateau n’étaient pad
français et les personnes n’ont plus ils étaient en haute mer et donc aucune raison que la France
punisse cet acte et la cour de cassation a rejeté leur pourvoi puisque la cour de cassation.
B- Compétence réelle :
art 113-10 code pénal: prévoit que la loi pénale s’applique aux crimes et délits qui sont qualifiés
d’atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation.
s’applique à :
- la falsification et contrefaçon du sceau de l’Etat
- a la contrefaçon et falsification des pièces de monnaie et billets de banque aux
- aux crimes et délits contre agents et locaux français commis hors du territoire de la
république
Toutes ces infractions ont pour particularité de porter atteinte a souveraineté de la France et a la
sécurité de ses habitants -> chef de compétence exclusive de la loi française.
Dans certaines hypothèses, la France va se reconnaître compétente lorsque les faits infractionnels
vont pouvoir lui être rattaché au titre de la compétence personnelle et également au titre de sa
compétence universelle : renvoie au fait que la France va disposer d’un droit de punir de nature
internationale qui concerne des étrangers pour des actes commis a l’étranger.
A- La compétence personnelle :
ça renvoie a l’hypothèse dans laquelle la France va pouvoir juger l’auteur d’une infraction alors
même que cette infraction a été commise en dehors du territoire nationale car l’auteur est
français : l’art 113-6 du Code Pénal. Car c’est une nécessité d’entraide répressive internationale,
c’est aussi une façon de protéger l’ordre public français car si cette personne a été capable de
commettre une infraction a l’étranger cette personne pourra aussi commettre une infraction sur le
territoire français. L’art 113-6 du Code Pénal : la loi pénale française est applicable a tout crime
commis par un français hors du territoire de la République mais la loi pénale française va
également être applicable aux délits commis par les français hors du territoire de la République
sous certaines conditions : il faut que les faits en question soient punis par la législation du
pays ou ces faits ont été commis, on exige une réciprocité d’incrimination. Mais cela ne veut pas
dire qu’il faut forcément une identité de qualification a partir du moment ou il y a une réciprocité.
18
La personne poursuivie peut très bien avoir acquis la nationalité française postérieurement au fait
qui lui sont reprochés, il faut regarder la nationalité de la personne.
Il faut savoir que dans un certains nombre de situation pour faciliter la répression et l’application de
la loi pénale française il y a certains articles qui prévoient des règles spécifiques pour certains
crimes et délits commis par un français a l’étranger c’est notamment pour les crimes et délits
commis a l’encontre des mineurs et plus particulièrement les délits sexuels, l’idée étant de réprimer
le tourisme sexuel. Depuis un événement, a été inséré un article 113-13 qui a pour objet d’inspirer
une règle extensive d’application de la loi pénale française : la loi pénale française va
s’appliquer aux crimes et délits qualifiés de terrorisme commis à l’étranger par un français ou
par une personne résidente habituellement sur le territoire français.
C’est une hypothèse envisagée a l’art 113-7 du Code Pénal, l’idée étant sous certaines conditions
la loi pénale française va pouvoir être compétente pour juger l’auteur d’une infraction commise
contre un ressortissant français a l’étranger, cet article nous dit : la loi pénale française est
applicable a tout crime et délit puni d’emprisonnement commis par un français ou un étranger hors
du territoire français lorsque la victime est de nationalité française au moment de l’infraction.
Pour faciliter la poursuite et la répression de certaines infractions sur des victimes mineurs a
l’étranger : certains crimes ou délits commis sur un mineur sans nationalité française mais qui vit
en France, ces crimes et délits pourront être jugé par la juridiction française -> tous les crimes
qui sanctionnent certaines violences graves sur les mineurs.
L’objectif ici est de lutter contre des pratiques d’excision qui serait pratiquer a l’étranger sur des
mineurs et qui n’ont pas la nationalité mais qui résident en France.
Cette condition de résidence sur le territoire français apparaît également comme une condition
de compétence de la loi française lorsque certains actes sont commis sur des personnes en raison
de son refus de contracter mariage ou une union ou contre une personne ne refuse pas a contracter
mariage mais qu’elle en est contrainte : loi introduite en 2006 pour réprimer les mariages forcés.
Mais il ne s’agit que d’une compétence subsidiaire ce qui sous entendu que le juge ne pourra pas
ignorer les décisions étrangères déjà rendues et que précisément il devra respecter le principe
« non bis in idem ».
L’art 113-9 : aucune poursuite ne pourra être exercée contre une personne qui justifie qu’elle a été
jugée définitivement a l’étranger pour les mêmes faits et qu’en cas de condamnation que la peine
a été subi ou prescrite.
Par ailleurs, l’art 113-8 apporte une précision c’est que la poursuite des délits ne peut être exercé
qu’a la requête du ministère public et qu’elle doit nécessairement être précédé d’une plainte de
la victime ou d’une dénonciation officielle par l’autorité du pays ou les faits on été commis.
Prévues que dans certains cas, puisqu’elle avait simplement pour objet d’assurer la répression qui
porterait atteinte a la communauté universelle.
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Les juridictions françaises vont pouvoir juger une infraction qui a été commise ailleurs lorsque le
délinquant a été arrêté sur le territoire français : on ne tient pas compte de la nationalité de
l’auteur ni de la victime.
La compétence universelle ne va pouvoir exister que sous convention internationale. Peut
importe si les faits en question ne peuvent pas être incriminés sur le territoire ou ils ont été commis
ou le territoire de la nationalité de l’auteur.
Ces conventions sont prévues dans le Code de procédure pénale : art 689-2 et suivant. Mais elles ne
prévoient pas des sanctions, il appartient aux Etats membres d’appliquer les peines.
Il existe des juridictions internationales qui n’ont été crée que pour juger un acte donné dans
une période donnée et puis il y a la cour pénale internationale qui est permanente, il est prévu
dans le code de procédure pénale que dans l’hypothèse d’une crime qui relève de la cour pénale
internationale sous certaines conditions la juridiction française va pouvoir être compétente pour
juger de la personne qui s’est rendu coupable de certains crimes a l ‘étranger a condition qu’elle
réside en France : art 689-11 du Code Pénal.
Nouveauté introduite par la loi du 3 juin 2015, loi qui vise renforcer la lutte contre le crime
organisé, le terrorisme et le financement du terrorisme : art 113-2-1 qui prévoit que tout crimes ou
tout délits qui serait réalisé au moyen d’un réseau de communication électronique lorsqu’il est
tenté ou commis au préjudice d’une personne physique qui réside sur le territoire de la
république ou d’une personne morale dont le siège se situe dans le territoire de la république
est réputé commis sur le territoire de la République. On se rend compte que finalement le
principe de la territorialité ne repose plus aujourd’hui simplement sur la commission de l’infraction
sur le territoire français mais également sur la résidence de la victime en France. On a crée cet
article pour lutter contre la cybercriminalité. Ce que la loi ne dit pas c’est ce que l’on veut surtout
réprimer une nouvelle forme de crime qui pourrait être en rapport avec le terrorisme.
Cet article c’est une compétence exclusive de la loi pénale française on ne va pas appliquer le
principe de « non bis in idem »
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Titre 2 : Les éléments constitutifs d’une infraction et qui sont nécessairement
requis pour que l’on puisse poursuivre les comportements et les poursuivre
pénalement :
- élément légal
- élément matériel
- élément moral
Toutes les infractions présentent la même structure. Mais d’une infraction à l’autre les éléments
légal et matériel seront différents.
La distinction entre les crimes, les délits et les contraventions : art 111-1 du Code Pénal, les
infractions sont classées suivant leur gravité en crime, délit ou infraction. La loi fait
correspondre à ces crimes, délits et contravention des peines applicables qui diffèrent selon la
nature.
Cette distinction présente un certain nombre d’intérêts : le législateur peut seul définir les crimes
et délits, mais également d’autres intérêts au regard du droit pénal de fond et des intérêts a opérer
au regarde du droit pénal de forme.
L’élément matérielle:
- seul la tentative d’un crime est toujours punissable
- tentative d’un délit n’est possible que si le texte d’incrimination d’infraction le prévoit
expressément
- tentative de contravention n’est jamais incriminé
la complicité : elle va être possible dans les trois hypothèses mais a des conditions différentes.
- tous les crimes sont intentionnels
- les délits peuvent être intentionnels ou non
- les contraventions : la nature de la faute est indifférente.
Concernant la légitime défense il y a certaines hypothèses ou elle n’est pas admise : les biens
lorsque l’agression constitue une simple contravention.
Au regard pénal, la procédure est en trois phase :
- les poursuites
- l’instruction
- le jugement
particularité : au second degré un appel est possible contre les cours d’assises. La juridiction
d’appel pour les crimes sera une autre cour d’assise.
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Chapitre 1: Les éléments matériels
Il existe des infractions qualifiées de continues ( successives) : ces infractions ont pour
particularité que leur consommation peut se prolonger dans le temps et ceux par la
volonté constante de son auteur.
ex: séquestration ( continu car dure dans le temps, et le comportement se prolonge dans
le temps par la volonté constante de son auteur).
Va être constitué par action ou omission qui se prolonge dans le temps par la
réitération de la volonté coupable de l’auteur.
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infractions formelles: consistent en un comportement : comportement réprimé
indépendamment de son résultat.
ex: l’empoisonnement: administration de substances mortifères : peut importe si la
victime meurt. Le résultat est indifférent.
prescription:
infraction matérielle: délai de prescription cours a partir de la réalisation du
dommage. Infractions formelles: point de départ de la prescription cours des
l’accomplissement de l’acte incriminé.
Tentative d’un crime est toujours punissable sauf qu’en pratique la tentative d’un crime
mais qui serait une infraction formelle risque d’être difficile a caractérisée: l’infraction va
être consommée par l’accomplissement de l’acte prohibé mais faut prouver qu’il y a eu
un désistement volontaire alors que l’acte est débuté
Section 2 : la tentative
Envisagé situation particulière dans laquelle l’indiv a voulu violer la loi pénale.Il n’est pas
parvenu a consommer l’infraction car il n’a pas reproduit dans son intégralité les
agissements incriminés par l’élément matériel de l’infraction. Intention de violer un texte
légal ( élément légal) mais a pas réussi a consommé l’infraction.
ex: indiv escalade barrière pour cambrioler maison mais interrompu par bruit d’un chien.
comment on traite cette situation ? est ce qu’on va considérer qu’il a pas réussi a
cambrioler la maison donc on le sanctionne pas ou est ce que son agissement
mérite une sanction?
Cette hypothèse fait penser a la tentative, sauf que la tentative pour la caractérisée
juridiquement: pas facile, le leg a posé des conditions pour sanctionner ce comportement
En présence d’un délinquant qui n’arrive pas a réaliser tous les gestes qui sont décrits
dans l’incrimination donnée. L’incomplétude de la caractérisation matérielle qui
permet de distinguer entre infraction consommée et infraction tentée. Pour qu’une
infraction soit constitué faut élément matériel et moral. Quand on parle de la tentative on
s’intéresse a l’élément matériel incomplet. Mais faut impérativement que l’élément
moral soit caractérisé.
La loi pénale pourrait très bien incriminer un stade plus ou moins précoce du chemin du
crime. Dépend de la politique criminelle du leg.
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- extériorisation: on dévoile sa pensée criminelle : va ébaucher des plans et confie sa
pensée en partageant sa pensée criminelle avec quelqu’un. On sanctionne pas ça non
plus.
- réalisation d’actes préparatoires: acheter une arme en vue du braquage. Pas
sanctionner pour tentative.
- le commencement d’exécution: a ce stade de l’iter criminis que la répression va intervenir:
art 121-5 du code pénal. art 51-4 code pénal précise que l’auteur d’une infraction peut être la
personne qui commet les fait mais aussi la personne qui tente de commettre un crime ou dans
cas prévu par la loi un délit.
Sanctionner que les tentatives les plus grave: auteur encours les mêmes peines que
pour un auteur qui a consommé l’infraction.
A- commencement d’exécution
Jurisprudence considère que pas forcement nécessaire que l’acte exécuté soit un
élément constitutif ou circonstance aggravante de l’infraction , faut selon la
jurisprudence que l’acte exécuté soit en rapport direct avec l’infraction.
Rejète la conception objective.
Arrêt 3 dec 1927 chambre criminelle : constitue un commencement d’exécution tout acte
qui tend directement aux crimes ou délits lorsqu’il a été accompli avec l’intention de la
commettre.
L’étude de la jurisprudence révèle que ne saurait constituer un commencement
d’exécution le fait de donner des instructions a un tiers. Suffit pas de remettre des
fond a un individu en vu que ce dernier commette un crime ou meurtre. : on considère
que dans ces hypothèses: le commencement d’exécution n’est pas caractérisé par des
actes qui ont pour conséquence immédiate et direct de consommer le crime.
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ex: escroquerie a l’assurance .: jurisprudence considère que le fait de détruire sa voiture
et porter plainte pour vol suffit pas pour caractériser une tentative d’escroquerie a
l’assurance: acte préparatoire: déclaration du sinistre qualifie le commencement
d’exécution.
Quand la personne se désiste volontairement: pourra pas être poursuivi pour tentative.
Texte 121-5 exige que le désistement ne soit pas volontaire pour avoir une tentative.
Pour entrainer l’impunité, le désistement volontaire devra intervenir avant que l’infraction
ai été consommée.
Pourquoi?
La personne qui a commis l’infraction et prise de remords revient sur ses pas: cette
personne là on considère qu’elle ne se désiste pas. Doit intervenir avant la
consommation de l’infraction. On considère qu’il y a un repentir actif. Ce repentir ne va
pas effacer le caractère délictueux de l’acte commis.
ex: administrer une substance mortifère a la personne: puis un antidote car remords:
personne peut être condamnée pour empoisonnement mais pas pour tentative de
meurtre. Existe un principe d’individualisation des peines: juge tient compte de l’attitude
de la personne pour diminuer sa peine. Repentir n’enlève pas le caractère délictueux de
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l’acte. Le leg prévoit dans certaines hypothèses, le leg prévoit dans des cas particuliers ,
une réduction de peine ou exemption de peine.
ex: Personne qui veut commettre un meurtre et sans qu’il y ai un désistement l’infraction
ne peut pas être consommée car la personne qu’on veut tuer est déjà morte.
Jurisprudence après des hésitations, a considéré que le délit impossible devait être
assimilé au délit tenté. Raison pour laquelle la répression du délit tenté ne dépend pas
du résultat. On considère que l’auteur de ce crime n’a pas pu commettre l’infraction juste
parce que la personne est décédé.
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Chapitre 2 : L’élément moral
L’élément matériel est le même. L’état d’esprit du conducteur est différente. Faute pénale
non intentionnelle dans le premier cas alors que l’autre d’une part a conscience de violer
la loi et avait l’intention de vraiment tuer l’autre a fait une faute pénale intentionnelle.
A- Le dol spécial:
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infraction exige pour être caractérisé un dol général: un élément intellectuel plus
caractérisé: pas simplement la preuve que l’auteur a eu l’intention de violer la loi pénale.
Cette intention criminelle particulière = le dol spécial: consiste dans l’intention
d’atteindre un certain résultat, prohibé par la loi pénale.
ex: le meurtre: exige un dol particulier: l’animus necandi: pour être sanctionné pour
meurtre : faut caractériser intention criminelle particulière: intention de violer loi pénale +
apporter preuve de l’intention de tuer la victime.
Si on n’est pas en mesure d’apporter la preuve de cette intention de donner la mort a
autrui peut pas le sanctionner pour meurtre.
Si on a pas cette intention, sera pas sanctionné pour meurtre , sera accusé par violence
ayant entrainé la mort.
empoisonnement : sang contaminé: savoir si la aussi fallait exiger que les auteurs d’un
empoisonnement ai eu l’intention de donner la mort. Jurisprudence a tranché en
imposant un dol particulier : la nécessité pour caractériser l’empoisonnement d’exiger la
preuve de l’intention de donner la mort. A conduit dans cette affaire , a ne pas condamner
certains médecins, avait connaissance que des lots avaient été infectes par le virus du
SIDA mais voulaient pas donner la mort.
A pour effet de rendre plus compliqué la répression de certaines infractions.
Faut prouver le dol général ou spécial pour caractériser l’infraction: cette preuve
peut être difficile a apporter. Cette preuve peut résulter des faits de l’espèce. Si on prend
le meurtre: va falloir prouver le dol particulier: intention que la personne avait de violer
loi pénal et donner la mort.
Si la personne qui est poursuivie pour meurtre a visé une zone vitale , ou utiliser une
arme a feu: voulais causer la mort, pleins de coups de couteau , considère que les
circonstances dans lesquels l’acte a été fait prouve l’acte moral.
Le dol spécial ne doit pas être confondu avec les mobiles ( raisons pour lesquels on
décide de faire une infraction). Mobile pas pris en compte par le leg c’est pourquoi
l’euthanasie est interdite même si elle est justifiée par la compassion a l’égares de
quelqu’un qui va mourir. Mobile ne va pas intervenir pour la caractérisation de
l’infraction. Ne veut pas dire que le juge ne pourra pas en tenir compte pour déterminer
la peine.
hypothèses ou une personne a la volonté de violer la loi pénale mais ne sait pas
véritablement en mesure de savoir en quoi consistera le résultat de son acte: dol
indéterminé.
ex: violence : résultat peut passer de la violence légère avec dommage corporel peu
important a la mort de l’individu.
30
correspond a l’élément moral des infraction non intentionnelles. La faute pénale non
intentionnelle délictuelle sont def a l’art 121-3 alinéa 3 et 4 du code pénal. La faute pénale
non intentionnelle peut revêtir plusieurs formes :
- faute d’imprudence, faute de négligence, faute de manquement a une obligation de
prudence ou de sécurité prévu par la loi ou le règlement. (al3)
- Faute de violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence
ou de sécurité prévu par la loi ou le règlement. (al 4)
- Faute caractérisée qui exposait autrui a un risque d’une particulière gravité que
l’auteur de la faute ne pouvait ignorer. (al4)
existe 3 fautes pénales non intentionnelles et ces fautes on les regroupe en 2 catégories:
A- définition :
La personne n’a pas d’intention criminelle ni de causer des des dommages lorsqu’elle fait
la faute. Cette personne a pas forcement conscience de commettre un délit
d’imprudence ou de négligence. Pas d’intention criminelle mais on considère que cette
absence d’intention n’équivaux pas a une absence de volonté. L’acte qui caractérise
l’imprudence ou la négligence , on considère qu’il est volontaire: se qui distingue la
volonté criminelle de la faute de négligence c’est que la personne a pas conscience de
commettre d’infraction , a pas l’intention de causer un dommage.
ex: si quelqu’un dépasse limitation de vitesse et provoque un accident: a fait faute pénale
non intentionnelle mais avait volonté de pas respecter les limitations. Mais voulait pas les
conséquences de son acte.
Implique le non respect d’une discipline sociale.
La personne a commis une faute de négligence, si elle avait respecter les règles aurait
pu éviter l’accident.
Sous entend qu’on va se demander pour savoir is la faute pénale non intentionnelle
ordinaire , si la personne a oui ou non violé une règle de sécurité mais d’abord
savoir si la règle de prudence existe.
Loi fauchon 10 juillet 2000: l’appréciation est in concreto ( prend en compte des qualités
de la personne poursuivie ) : l’art 121-3 du code pénal al 3 précise qu’il y a faute pénal s’il
est établi que l’auteur des faits a pas accompli les diligences normales contenu de la
nature de ses missions ou de la nature de ses fonctions , de ses compétences ainsi
que du pouvoir et des moyens dont il disposait. Sous entend que maintenant , on va
31
regarder si au regard de ses aptitudes et de ses compétences , vérifie s’il a commis une
faute pénale ordinaire non intentionnelle.
quand existe lien de causalité direct entre comportement de l’auteur des faits et le
dommage survenu. C’est la distinction que la loi fauchon a fait: quand le lien de
causalité est indirect alors il faudra nécessairement apporter la preuve d’une faute
qualifiée.
A- La faute délibérée
Faut que ce soit prévu par loi ou règlement , mais règlement envisagé au sens
constitutionnel. Sous entend qu’il faudra que cette obligation de prudence ai été prévu
par la loi ou règlement au sens constit ( décret ou arrêté)
Est ce qu’une personne peut etre sanctionner pour une faute pénale délibérée en
ayant violé une obligation particulière de sécurité prévu dans le règlement intérieur
d’une entreprise?
Cour de cass: règlement intérieur est pas un règlement au sens constit du terme.
Faut apporter la preuve que cette faute est délibérée: 121-3 al 4 code pénal.
Dépend des faits de l’espèces et que les hypothèses dans lesquelles la jurisprudence a
admis l’existence d’une faute délibérée: 2 situations: quand une personne refusait
catégoriquement de respecter une obligation de sécurité ou il y avait eu une
multitude d’imprudences.
ex: voiture a brulé les feux de signalisation plusieurs fois .
La faute est caractérisée dans l’hypothèse d’un lien de causalité indirect entre le
comportement de la personne poursuivie et le dommage.Va atténuer la responsabilité
penal des auteurs indirects du dommage -> Loi Fauchon. La faute délibérée, permet de
caractériser l’élément morale d’une infraction non intentionnelle et constitue une faute
aggravante de la peine ( homicide involontaire et blessure involontaire )
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B- La faute caractérisée.
Les conditions pour retenir une faute caractérisée sont moins strictes.
Elle est envisagée a l’art 121-3 al 4: La faute caractérisée est celle qui expose autrui a
un risque d’une particulière gravité que l’auteur ne pouvait ignorer.
Peut s’agir d’une faute de négligence mais faut qu’elle soir caractérisée: jurisprudence a
dit c’est une faute particulièrement grave
Cette faute pour être caractérisée doit exposer autrui a un risque d’une particulière
gravité: va résulter de la nature du risque qui est encouru par la victime. On tiendra
compte du degré de probabilité de ce risque. Très probable que ce risque ce réalise. La
particularité c’est que ce risque doit s’être réalisé.
Faut pour que soit établi une faute caractérisée apporter la preuve que la personne mis
en cause ne pouvait ignorer l’existence de ce risque. On considère souvent que ce
risque ait été prévisible. Faut savoir que la chambre criminelle a tendance parfois a
déduire de la seule qualité du prévenu la faute caractérisée: jurisprudence a tendance a
ne pas vérifier si la personne ne pouvait ignorer , se contente de constater au vu de ses
qualités , elle aurait du savoir qu’elle exposait autrui a un risque.
Faute plus facile a prouvée car la faute délibérée exige une réglementation préexistante
prévu par loi et règlement
ex: manquement du règlement intérieur d’une entreprise peut etre constitutive d’une faute
caractérisée si respecte les conditions.
On exige pas une manifestation délibérée de la faute : peut être faute de négligence
du a un oubli, inattention. Sera donc plus facile d’engager la responsabilité des auteurs
indirects en prouvant existence d’une faute caractérisée.
La faute ordinaire va ressembler a la faute civile au sens de l’art 1382 du code civil.
Aujourd’hui on peut engager la responsabilité pénale des personnes morales et
physiques.
Particularité introduite par loi fauchon: distingue si lien de causalité est direct ou
indirect entre acte accompli et le dommage.
Les personnes morales sont pénalement responsables sous certaines conditions: même
quand ces personnes sont auteur indirect du dommage , une faute ordinaire des organes
ou représentants suffira a engager la responsabilité pénale.
33
Titre 3 : Le délinquant et La responsabilité pénale :
Les personnes physiques et morales peuvent engager leur responsabilité pénale mais ça
n’a pas toujours été le cas. La responsabilité pénale des personnes morale date de
l’entrée en vigueur du nouveau code pénal de 1992 entré en vigueur en 1994.
Le principe est prévu par le code pénal art 122-8. Cet art dit: Les mineurs capables de
discernement sont pénalement responsables des crimes délits ou contraventions
dont ils ont été reconnu coupable dans les condition fixées par loi particulière qui
détermine les mesures de protection, d’assistance, de surveillance et d’éducation dont ils
peuvent faire l’objet. Principe de responsabilité pénal est déconnecté de l’âge. Critère
déterminant est celui de l’aptitude du mineur au discernement. Ce principe a été affirmé a
l’occasion de l’arrêt LABOUBE de la chambre criminelle du 13 dec 1956.
Pourquoi considère t-on que quand le mineur est pas capable de discernement il ne
peut pas être responsable?
On considère que du coup , il y a une absence de volonté , il n’y a donc pas d’élément
moral et donc pas d’infraction. On considère que l’existence du discernement est
apprécié in concreto : question s’est posé de savoir si on cause pas de présomption de
discernement: cette proposition a été écarté:
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en quoi elle aurait consisté?
consisterait a dire que le mineur est capable de discernement qu’à partir de 12 ans.
On va regarder chez chaque mineur s’il est capable de discernement. Principe est
que le mineur capable de discernement est responsable pénalement. Pour autant il y a
une véritable spécificité du droit des mineurs. Souplesse dans la manière de sanctionner
les mineurs. Plus grande indulgence sous entend que les mineurs vont pas être soumis a
la même responsabilité pénale que les majeurs.
3 particularités:
- particularité de la sanction
- existe des juridictions particulières
- des aménagements de procédure sont prévu
La sanction a toujours été au coeur de ce droit pénal des mineurs: dès ordonnance du 2
fev 1945 il a été privilégié des mesures de protection, surveillance, éducation,
assistance des mineurs. La peine traditionnelle est pas appliquée ou en tous cas pas
tout de suite ( rôle supplétif) . Existe principe d’atténuation de la responsabilité pénale
des mineurs.
Les textes prévoit qu’un mineurs a partir de 10 ans peut etre soumis a des sanctions
qui se rapproche des mesures traditionnelles.
Au delà de 13 ans : on peut le condamner a de véritable peines mais on applique le
principe d’atténuation
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Section 2 : Les personnes morales.
art 121-2 :Vise que les personnes morales : groupement ayant la personnalité juridique.
Certaines entreprises ont pas la personne morale donc faut vérifier si elles possèdent la
personnalité morale.
1- la condition préalable :
Le principe est le suivant, des lors que la personne morale est pas constituée, on peut
pas la poursuivre mais envisageable et possible de prévoir que la responsabilité des
fondateurs , les personnes physiques puissent être elle engagé.
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Est ce que la nvlle perso moral qui vient fusionner 2 sociétés ou absorber 1 société
peut voir sa responsabilité engagée pour des infractions commises par la société
absorbé ou fusionnée?
Devant chambre criminelle: non la nvlle personne morale peut pas voir sa perso
engagée pénalement pour des infractions commise par la société absorbée ou
fusionnée mais on considère en revanche la nvlle personne morale sera civilement
responsable des dommages qui résulteraient de ces infractions.
Parfois pour survivre une société est obligée de changer de forme sinon dissoute: même
perso moral mais qui se transforme pour pas être dissoute: hypothèse différente et la
perso morale transformée sera pénalement responsable des infractions commises.
2- quelles sont les perso morales susceptible de voir leur responsabilité engagée?
On considère que les perso morales de droit privé peuvent voir leur responsabilité pénale
engagé en revanche certaines d’entre elles benef d’un statu privilégié car ces personnes
morales de droit privé ne pourront pas être dissoutes : la sanction de la mise sous
surveillance judiciaire et la dissolution ne pourront pas être prononcer a leur
encontre.
Il s’agit des groupements politiques , syndicats, et institutions représentatives du
personnel.
Pour les personnes morales de droit public On peut pas engager la responsabilité de
l’Etat: Etat détient le monopole du droit de punir, on considère que reconnaitre la
responsabilité pénal de l’Etat lui permet de se punir lui même donc on admet pas cette
responsabilité pénale de l’Etat. Au sein même des personnes de droit public distinction a
faire: coll territoriale ou leurs groupement ( communes, régions, départements, syndicats
de commune) peuvent voir leur responsabilité pénale engagée mais cette responsabilité
est engagée. Limite expressément prévu art 121-2 al 2 prévoit que la responsabilité de
ces coll sont limites aux infractions connu dans l’exercice de leurs activités
susceptible de faire l’objet de conventions, de délégation de services. Certaines
personne de droit public peuvent pas être soumis a la dissolution ou surveillance
judiciaire. Un hôpital public va pouvoir voir sa responsabilité pénale engagée.
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principe de la personnalité : caractère personnel: on considère que juridiquement
parlant se sont les organes ou les représentants de la personne morale qui exprime la
volonté de la personne morale. Sous entend qu’il va falloir savoir ce qu’est un organe
ou représentant. Si on arrive pas a qualifier la personne qui a agit d’organe ou
représentant , la responsabilité morale pourra pas être prise.
notion d’organe: ces organes sont constituer d’1 ou plusieurs personnes physiques et
pas difficile de savoir qui est la personne morale car suffit de regarder les statuts de
cette personne car normalement les statuts précisent quelles seront les personnes
chargées de l’admin et la direction de la personne morale.
ex: société , ces organes sont : la personne gérante, pdg , président du conseil d’admin,
DG: on un rôle dans l’org de la personne morale
notion de représentant : se rend compte que cette notion se confond avec notion
d’organe: généralement mêmes personnes physiques qui ont mission de
représentation et chargés de l’org de la personne morale. Dans certaines hypothèse,
les représentants et l’organe pas même personne: jurisprudence venu préciser que la
personne nommée pour administrer provisoirement une société, est pas un organe
de la société pour autant c’est une personne physique expressément désignée pour
représenter la société. Personne morale correspond pas a un organe de la personne
morale. Si ce représentant a commis infraction pour le copte de la personne morale,
perso morale pourra voir sa responsabilité engagée. Jurisprudence a rajoutée que
d’autres personnes pouvaient être reconnu comme représentant de la société :
personnes qui dans société benef d’une délégation de pouvoir pouvaient sous certaines
conditions pouvaient être considéré comme agissant en tant que représentant de la
personne morale .
Pour faciliter la mise en jeu de la responsabilité des personnes morale , cour de cass
s’est montrée bcp plus souple et moins scrupuleuse. Exigeait que soit ID le représentant
ou organe ayant commis infraction , a eu tendance a ne plus ID l’organe ou
représentant des lors qu’il résultait des faits de l’espace que l’infraction pouvait pas avoir
été commis par quelqu’un d’autre qu’un organe ou représentant. Sous entend qu’après
avoir exigé l’Id de l’organe ou représentant , chambre criminelle a admis présomption de
l’imputation de l’infraction a la perso morale ce qui est une solution critiquable car
juridiquement contraire a l’art 121 qui demande a ce qu’on prouve l’Id des auteurs.
arret chambre criminelle du 11 avril 2012: La cour de cassation est revenue sur sa
position est venu remettre en cause la décision des juges du fond qui n’avaient pas jugé
utile de juger les représentants a l’origine des infractions susceptibles d’engager
responsabilité de la personne physique responsable. Les agissements qui sont mis en
cause ne sont pas le fait d’organes de représentants mais de salariés de l’entreprise et en
app de l’art 121-2 : perso morale pourra pas être engagée dans cette hypothèse car
l’auteur est pas un organe ou représentant. Pas nécessaire que l’infraction en question
ai fait l’objet d’une condamnation de l’organe ou du représentant. Suffit que les faits
soient constitutifs d’une infraction: plus facile pour engager responsabilité pénale de la
personne morale.
38
ou représentant mais personne morale a sa responsabilité engagée que si ça a été fait
pour le compte de la personne morale
b- Faut que cette infraction ai été commis pour le compte de la personne morale.
art 121-2: si l’organe ou représentant agit que dans son propre intérêt ou si a agit au
préjudice de la personne morale : pas de responsabilité de la personne morale. On
considère que lorsque l’organe ou représentant de la société a commis un abus de bien
sociaux: ( dirigeant détourne des fonds a son profit) responsabilité pénale de la
personne morale peut pas être engagée car action se fait au détriment de la
société.
L’organe a agit dans l’intérêt de la société , pouvant consister dans la réalisation d’un
profit financier mais pas simplement: organe a agit pas pour faire gagner de l’argent a la
personne morale mais pour lui éviter une perte d’argent: responsabilité pénale d’une
personne morale engagée car un de ses organe avait pas respecté toutes les règles en
matière d’hygiène et de sécurité au travail et ce manquement avait conduit a des
homicides : on a considérer que l’organe avait bien agit pour le compte de la société car
a permis de grandes éco
Sous entend que l’infraction va être réalisée pour le compte de la personne morale a
chaque fois qu’un lien de causalité pourra être établi entre l’activité de la personne
morale et l’élément matériel de l’infraction.
Existe règle de cumule entre la responsabilité des personnes morales et celle des
personnes physiques. C’est l’art 121-2 al 3 qui le prévoit et qui dispose que la
responsabilité pénale des personnes morales n’exclu pas celle des personnes physiques
auteurs ou complices des même faits.
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On considère que si on veut que la responsabilité des personnes morales soit efficace
faut permettre le cumule et éviter que ce soit une façon d’écarter une possible mise en
jeu des responsabilités pénales personnelles: faut pas utiliser la personne morale
comme un écran qui pourrait masquer les responsabilités personnelles.
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Chapitre 2 : Le caractère personnel de la responsabilité pénal
Ce principe envisagé art 121-1 code pénal: nous dit que nul n’est pénalement
responsable que de son propre fait. Ce principe de ce caractère pénal initialement il ne
figurait pas dans le code pénal adopté début 19e pourtant des le départ jurisprudence
affirme ce principe puis a été consacré. S’agit d’un des principe fondamental du droit
pénal général et ce principe a une valeur constitutionnelle. CC a considérer que ce
principe a valeur constit en se fondant sur art 8 et 9 de la DDHC.
Décision du 16 juin 1999 sur délit de grande vitesse: ce principe de personnalité de la
responsabilité pénale a valeur constit.
41
A- l’auteur isolé
L’auteur matériel: disposition art 121-4 code pénal: nous donne def de ce qu’il faut
entendre par auteur. L’auteur c’est celui qui commet les faits incriminés mais aussi
celui qui tente de commettre un crime ou dans les cas prévu par la loi un délit. Cet
auteur peut avoir le plus souvent se serra rendu coupable d’un acte de commission
mais on peut lui reprocher dans certains cas des actes d’omission.
Auteur est défini par référence a la commission d’une infraction ou a la tentative de
commission d’une infraction.
L’auteur intellectuel / moral: celui qui ne va pas réaliser lui même l‘infraction mais
cette personne va avoir incité ou provoquer un individu a commettre cette
infraction. Il n’a pas agit personnellement : pas considérer comme auteur au sens de l’art
121-4 : peut on retenir la responsabilité pénale de l’individu qui aura incité une autre
personne a commettre infraction? On se rend compte qu’il va y avoir une dissociation
des éléments de l’infraction car la personne qui a commis l’élément matériel est
different de la personne qui a commis l’élément moral.
B- Le coauteur
Pas un acteur isolé qui a agit mais plusieurs personnes ont agis. Plusieurs personnes
peuvent se voir imputer l’ensemble des éléments constitutifs d’une infraction pour
un même fait. Pluralité d’intervenants qui interviennent pour réalisation d’une seule
infraction.
Pleins de personnes on contribué a réalisation d’une infraction et tous les éléments
constitutifs de l’infraction peuvent lui être imputé.
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Coauteur: pleins d’auteurs matériels qui ont agis de façon concomitante. La
coaction pose pas difficulté car la juxtaposition de pleins d’action qui ont la particularité
d’avoir été accompli de façon concomitante: le sort de chaque auteur va être
indépendant du sort des autres et le juge va examiner séparément la situation de chaque
coauteur. Le juge va vérifier pour chaque coauteur que chaque Element constitutif de
l’infraction est réuni. Chaque coauteur va répondre personnellement des faits qui lui
sont reprochés. Plusieurs personnes assistent a une bagarre : coauteur participent a une
action punissable. Si un des coauteur ne pourrait pas voir sa responsabilité pénale
engagée pour cause d’irresponsabilité: aucun impact pour les autres: ils sont
indépendants les uns des autres La coaction est considérée en circonstance
aggravante.
A- Conditions de la complicité
Art 121-7 du code pénal qui précise quelles sont les conditions requises pour caractériser
la complicité. Il nous dit « qu’est complice d’un crime ou délit la personne qui
sciemment par aide ou assistance en a facilité la préparation ou la consommation.
Art 121-7 précise qu’est également complice la personne qui par don, promesse,
menace, ordre, abus d’autorité ou de pouvoir aura provoqué a une infraction ou
donné des instructions pour la commettre.
1- La condition préalable
Il faudra que l’acte principal ai été punissable. On pourra pas sanctionner complicité
d’un acte non incriminé.
ex: complicité d’un acte préparatoire mais pas suivi d’effet. On peut pas condamner
quelqu’un rendu complice d’un acte préparatoire car pour caractérise l’action principale :
faut avoir un acte punissable. Vu que c’est un acte préparatoire, pas de tentative donc
aucune complicité. Si il y a tentative car la personne a commencé a exécuté et s’est
abstenu de poursuivre, il peut y avoir tentative et donc pourra y avoir complicité de
tentative.
Peut importe que l’auteur de l’acte principal ne soit pas en mesure d’engager sa
responsabilité pénale. Sous entend que peut importe que l’auteur principal ai pris la fuite,
qu’il ne puisse pas être poursuivi.
Tous a fait possible que le complice soit condamné alors que l’auteur principal
relaxé par le juge.
Solution critiquée mais retenue pour des raisons d’opportunité pour permettre malgré
tous de sanctionner le complice.
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2- éléments constitutifs de la complicité
a- élément légal
art 121-7 autorise a sanctionner le complice de crime ou délit. Le principe est que le
complice de crime ou délit est toujours punissable. Faut savoir que le code pénal prévoit
la complicité de contravention mais que certains cas qui sont sanctionnés. On ne peut
être complice d’une contravention que par provocation ou instruction.
b- élément matériel
- faut un acte positif ( on peut pas être complice par abstention ) Jurisprudence a
admis qu’on puisse condamner au titre de la complicité une personne membre d’un
groupe qui serait spectatrice de scènes de violence dans l’hypothèse ou par sa seule
présence dans le groupe et alors qu’elle adhérait pleinement a l’intention délictueuse
du groupe a fortifié moralement les assaillants -> arrêt chambre criminelle 20 janv
1992. On va condamner la personne au titre de la complicité car on considère que
c’est une abstention participative.
- faut un acte causal : concrètement l’acte réaliser par le complice doit véritablement
avoir permis de faciliter l’acte principal ou avoir provoqué l’acte principal.
jurisprudence va écarter la complicité lorsque par: ex l’auteur principal c’était vu
remettre par un tiers une arme et finalement il ne l’a pas utilisé. La personne qui lui a
remis l’arme ne pourra pas être sanctionnée au titre de la complicité. Acte aura pas
été causal et aura pas permis de facilité l’acte principal. Celui qui aura donné des
informations trop imprécises, va pas facilité la commission de l’infraction. Causalité
peut n’être qu’indirect: cas de la complicité de complicité : complice a pas aidé direct
l’auteur de l’infraction principale mais a aidé le complice de l’auteur principal. Solution
retenue par cour de cass: aide le complice de l’auteur de l’infraction principale.
Aujourd’hui on a le happy slapping : expressément prévu par leg: sanctionne au titre
de la complicité les gens qui film des scènes de violence.
- fut un acte antérieur ou concomitant : principe est que la complicité est antérieur a
l’acte principal. Veut dire que le complice doit être intervenu dans la préparation de
l’infraction ou dans la conso de l’infraction mais pas après. ex: fournisseur d’arme : se
passe avant acte principal, le guet agit concomitant a l’infraction. Celui qui aide les
malfaiteurs a prendre la fuite : cas de complicité car en réalité on considère que si il
apporte son aide après la commission de l’acte principal i le fait en vertu d’une
promesse antérieure.
3 hypotheses de complicité:
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- complicité par provocation : cette provocation doit avoir été accomplie par un des
moyens prévu a l’art 121-7: cad provocation par don , promesse, abus d’autorité ou de
pouvoir… Un employeur qui par menace de licenciement le provoque a commettre un
crime , cet employeur peut être sanctionné au titre de la complicité par provocation par
l’un des moyens prévu a l’art 121-7 car menace expressément envisagée. On
considère que cette provocation doit avoir été directe. Cad que cette provocation
doit être exercée sur une personne déterminée ou sur un groupe de personne
déterminé. Encore faut il que cette provocation soit en rapport avec une infraction
suffisamment précise.
- complicité par fourniture d’instruction: celui qui va donner des informations ou
instructions pour commettre acte principal sera également complice.
Potentiellement plus facile de caractériser complicité par fourniture d’instruction car
pas nécessaire d’avoir eu promesse don menace… Toutefois les info ou instructions
donnée doivent être utilisables pour considérer qu’elles ont facilité la commission de
l’infraction. Raison pour laquelle la jurisprudence a dit que la personne qui donnait
l’adresse d’un tueur a gage donnait info suffisamment précise mais celui qui dit qu’il
faut utiliser des méthodes plus radicales , pourra pas être condamné car info vague et
pas précise, facilite pas commission de l’acte principal.
c- element moral
La particularité c’est que la complicité est une infraction intentionnelle. art 121-7 agit
« sciemment » donc infraction intentionnelle. Celui qui va empêcher les forces de police
d’intervenir car voiture tombée en panne : va pas être complice car a pas la volonté de
sciemment aider a la commission de l’acte principal. Celui qui favorise l’action
criminelle par négligence ne sera pas condamné au titre de la complicité. Faudra
prouver l’existence de l’intention de vouloir commettre un acte. Jurisprudence
présume cette intention chez les professionnels. arrêt ou des commissaires aux
comptes avaient reconnu coupable de complicité pour faux car avait certifier des bilan de
la société qui était faux. Présume que ce commissaire aux comptes avait agit sciemment.
présomption contraire au présomption d’innocence mais pas irréfragable donc on peut
avec preuve contraire prouver le contraire. Il n’est pas nécessaire qu’il y ai eu accord
entre complice et auteur principal.
B- Sanction de la complicité
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complice du vol a main armée avec violence même si l’auteur avait dit qu’il ne se servirai
pas de son arme : c’était prévisible que ça puisse dégénérer.
Mais si en revanche l’infraction commise est sans lien aucun avec l’infraction
projetée dans ce cas jurisprudence décide que le complice est pas punissable.
ex: personne qui donne a l’autre des infos pour que l’auteur face cambriolage dans
maison. finalement l’auteur voulait tuer les proprio de la maison : infraction commise est
sans lien avec celle que le complice et l’auteur s’étaient mis d’accord: considère que
l’auteur principal c’est pas contenter de l’infraction de base donc complice pas
punissable.
En application de l’art 121-1 nul n’est responsable pénalement que de son propre fait :
il n’existe pas de responsabilité pénale du fait d’autrui pour autant la jurisprudence
affirme qu’en principe nul n’est passible de peine qu’a raison de son fait personnel mais
la responsabilité pénale peut cependant naitre du fait d’autrui dans des cas
exceptionnels. Ces cas sont les hypothèses ou des obligations légales imposent le
devoir d’exercer une action sur le fait d’un auxiliaire ou d’un préposé. Jurisprudence pose
: il en est ainsi dans les industries ou commerces réglementés ou la responsabilité
pénale remonte au chef d’entreprise a qui sont personnellement imposé des
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condition et le mode d’exploitation de leur industrie. beaucoup de jurisprudence et
d’hypothèse ou cette responsabilité est mise en oeuvre. Contentieux en cas de non
respect de norme de sécurité par un salarié a l’origine d’un dommage corporel
analysé comme un accident du travail.
La mise en jeux de cette responsabilité pénale suppose la commission d’une infraction
par un salarié mais la mise en jeux de la responsabilité pénale du dirigeant suppose
également existence d’une faute personnelle imputable au dirigeant. Faut apporter la
preuve d’une faute du dirigeant en plus de la commission d’une infraction par un
salarié mais ce principe de responsabilité pénale va également interdire la
responsabilité pénale collective. Un indiv qui fait parti d’un groupe va pas pouvoir être
sanctionné pour infraction commise par l’un des membres de ce groupe. Faut faire
attention , dans certaines hypothèses , il y a plusieurs personnes qui ont participé a une
même infraction sauf qu’on sait pas déterminer exactement le rôle de chaque
protagoniste. ex: bagarre on peut avoir des blessé , mais qui a blessé qui ?
Jurisprudence considère que les auteurs qui ont blessé les personnes ont participé a un
fait unique. On va considérer que les 2 personnes responsables de la bagarre vont
avoir la même sanction : cas particulier.
On considère qu’admettre une telle solution est pas contraire au principe de la
responsabilité pénale
On considère que cette solution vaut pour les infractions intentionnelles et non
intentionnelles. arrêt : conflit : entrainement de tire et une personne a été blessée : on a
considéré que les 2 tireurs devaient etre poursuivi pour homicide involontaire. considere
que ces gens la sont coauteurs.
L’infraction en question commise par le préposé sera presque toujours une infraction
non intentionnelle. Apparait assez logique : imagine mal que le chef d’entreprise soit
responsable pénalement d’une infraction volontaire de l’employé.
Quand on met en jeu la responsabilité pénale du dirigeant , cette responsabilité
n’exclue pas que puisse être mis en jeu la responsabilité pénale du salarié.
Seulement on se rend compte que dans la plus part des cas même si il existe ce principe
c’est très rare , généralement poursuite que du dirigeant
Pour autant, le chef d’entreprise ne pourra pas voir sa responsabilité pénale engagée
pour une infraction qui serait commise dans le cadre d’une activité qui relève pas de
sa compétence. De la même façon , la jurisprudence a tendance a considérer qu’il faut
retenir une faute exclusive si pas pu être caractérisée chez le salarié: ex: le salarié a
47
refusé d’obéir au chef d’entreprise, la responsabilité pénale du chef d’entreprise pourra
pas être retenu. On peut pas caractériser la faute perso du dirigeant or une des
conditions requise pour engager la responsabilité pénale du dirigeant.
délits non intentionnels : distingue selon qu’il existe causalité direct et indirect entre
faits commis et acter dommageable. Dans plus part des cas la faute du dirigeant aura
été une faute indirecte du dommage. Si on prend l’exemple du manquement aux
obligations de sécurité même dans hypothèse ou on considère que chef d’entreprise a
violer ses obligation, a causé qu’indirectement l’accident du travail. Faut apporter la
preuve d’une faute caractérisée. Jurisprudence a tendance a déduire de la seule qualité
du dirigeant permet l’existence d’une faute caractérisée ( expose autrui a risque grave
que agent ne peut ignorer). En sa qualité de dirigeant la personne ne pouvait ignorer que
ses salariés étaient exposés a un risque : retient plus simplement la faute caracterisée.
Faute présumée du fait de la qualité du dirigeant. On considère que le dirigeant avait
connaissance de la situation de danger qui a abouti a des dommages corporels. Il
avait en sa qualité de chef d’entreprise, de personne qui maitrise la structure de
l’entreprise, devait avoir connaissance de la situation de danger.
48
- Pour qu’il y ai une délégation de pouvoir faut être en présence d’une structure
suffisamment imposante. Chef d’entreprise pas en mesure d’exercer lui même la
surveillance en matière d’hygiène et sécurité.
- va falloir regarder en outre si le délégataire a vraiment les compétences et l’autorité
nécessaire pour exercer ses pouvoirs.
- est ce qu’il a les moyens financiers et matériels nécessaires pour surveiller la
question de l’hygiène et sécurité de l’entreprise
vérifier que c’est pas juste une stratégie pour que le chef échappe a sa responsabilité:
jurisprudence refuse délégation trop générale car il y aurait un certain soupçon sur la
réalité de la délégation. Refuse les co délégations: refuse que chef délégue a
plusieurs personnes une même mission. appartient au juge de vérifier si on est en
présence d’une délégation + vérifier conditions : si il retient la régularité de la délégation
du pouvoir pourra reconnaitre responsabilité pénale du délégataire et non celle du
chef d’entreprise: faut prouver cette délégation de pouvoir : comment? Cette délégation
ne pose pas forcement un écrit : La preuve de cette délégation va pouvoir résulter de
l’organigramme de la société. Il sera présenté et on verra que certaines missions qui
incombe au chef d’entreprise seront assurer par une autre personne.
49
Chapitre 3 : Les causes d’irresponsabilité pénales.
Le fait qu’une infraction matériellement commise suffit pas pour engager la responsabilité
pénale du délinquant. Il ne va pas encourir de plein droit la sanction prévue par la loi. ( pas de
caractère systématique ). Le principe est que l’auteur de l’infraction ne peut être tenu pénalement
responsable par le juge que dans certains cas:
vérifier si matériellement les faits d’espèce présente l’apparence d’une infraction. Le juge va
devoir vérifier que l’auteur de ses faits peut et doit en répondre pénalement.
Il existe des causes d’irresponsabilité.
Se Sont des causes qui vont supprimer la responsabilité pénale.
On distingue 2 types de causes:
- causes objective d’irresponsabilité ou de non responsabilité aussi appeler les faits
justificatifs
- causes subjectives d’irresponsabilité ou de non responsabilité : on les appelles les causes
de non imputabilité
def:
cause objective: vont avoir pour particularité d’être extérieur a la personne de l’agent.
L’irresponsabilité objective agit sur l’infraction pour en effacer théoriquement la réalité. Soit
pour effacer théoriquement la réalité soit pour effacer le caractère répréhensible de l’acte
commis.
art 16-3 code civil : On ne peut porter atteinte a l’intégrité physique d’une personne que sous
certaines conditions :
- nécessité médicale
- intérêt d’autrui : consentement de la victime
Si on porte atteinte a l’intégrité physique d’une personne sans ces conditions: agissements
tombent sous le coup de la loi pénale: homicide, violence,…
Consentement d’un patient ne pourra pas permettre au médecin d’intervenir en dehors de ce que
proie l’art 16-3 du code civil. Avis du patient suffit pas a justifier atteinte a l’intégrité
physique. On considère que le médecin peut pas être considérer comme simple prestataire de
service.
Loi autorise la réalisation de certains actes qui répondent pas nécessairement a une nécessité
médicale: actes médicaux a finalité non thérapeutique mais le principe est que la loi permet
expressément l’utilisation de ces différents actes: procréation médicalement assistée: avortement,
recherches biomédicales.
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En revanche faut préciser que le consentement est parfois pris en compte par le droit pénal.
Droit pénal considère parfois que l’absence de consentement est un élément constitutif de
l’infraction.
ex: viol: pour être caractérisé et sanctionné faudra nécessairement qu’il ai été fait sans le
consentement de la victime. Permet pas de neutraliser l’élément légal de l’infraction.
transhumanisme : mouvement qui permettrait de créer des hommes augmentés, supérieurs : un
peu des superman. On pourrait imaginer que les gens dans quelques années pourront se faire
greffer des yeux bionique pour avoir une meilleure vue. Pour opérer ces greffes: quelqu’un va
devoir intervenir et faire atteinte a l’intégrité physique. Idée de dire que s’il existe dans futur
proche sanction pénale qui sanctionne ce type d’opération, si le patient veut absolument oeil
bionique , même si victime donne son consentement, cela ne suffira pas a faire échapper le
médecin a des sanctions pénales.
Souvent un argument qu’est mis en avant par les personnes poursuivi qui espère échapper aux
responsabilité pénale grâce au consentement de la victime.
Lorsque l’on invoque un fait justificatif, c’est le caractère illicite de l’acte qui est effacé. On va
voir que dans cette hypothèse, la loi d’incrimination va être paralysée. La norme pénale va voir
son application écartée chaque fois qu’il va être possible de:
- caractériser l’ordre de la loi ou commandement de l’autorité légitime
- quand on pourra invoquer la légitime défense ou l’état de nécessité.
paragraphe 1: la justification par l’ordre de la loi ou le commandement de l’autorité légitime
Art 122-4 code pénal: traite dans un même article de l’ordre de la loi et du commandement
légitime.
Art 122-4 al 1 qui envisage cette cause objective d’irresponsabilité. Cet art dispose que n’est
pas pénalement responsable la personne qui accompli un acte prescrit ou autorisé par des
dispositions législatives ou règlementaire. Dire qu’une loi peut toujours déroger a une autre loi,
qu’un règlement peut toujours déroger a un autre règlement: idée étant que ces exceptions sont
prévu dans l’intérêt de la société. Intérêt de la société exige parfois que soit sacrifier l’intérêt
individuel . Cette exception est parfois explicite: loi dit qu’il s’agit de déroger a telle principe
causer par une autre loi pénale: secret professionnel. Leg admet que secret pro soit violer dans
certains cas: loi est parfois implicite: va autoriser certains comportement sans préciser qu’en
autorisant ce comportement déroge a la loi pénale
1- L’ordre de la loi
loi pénale qui pourrait être invoquée comme cause d’irresponsabilité: des textes qui imposent une
réaction face a la commission d’une infraction:
ex: incrimination du non obstacle a la commission d’un crime ou délit. Dans certaines hypothèses
, la loi ordonne expressément de violer le secret professionnel, or on a bien un texte qui
impose réaction face a la commission d’une infraction: sanction pénale si on viole le secret
professionnel: précise que la personne qui se trouve dans l’hypothèse décrite pourra pas être
sanctionnée pour violation du secret pro: violation prescrite par texte législatif.
2- L’autorisation de la loi
Le code pénal prévoit certaines possibilités d’action qui s’analysent comme des permissions de
commettre infraction: il existe des techniques d’infiltration: pour la lutte contre traffic de
stupéfiant: enquêteur pour mieux enquêter sur les personnes suspectée vont infiltrer le milieu et
de ce fait vont trafiquer des stupéfiants mais seront pas sanctionné pénalement pour avoir agit si
cela rentre dans la mission. Loi pénale l’aura autorisé. Loi autorise a commettre un certain nombre
d’infractions.
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Permission de la loi pénale peut aller jusqu’a justifier une atteinte a la vie.
ex: prévoit certaines dispositions du code de la défense: autorise les gendarmes a faire usage de
leur arme dans certaines conditions. Ils peuvent faire usage de leur arme pour immobiliser des
véhicules dont les conducteurs refusent de s’arrêter, d’obéir aux ordre. L’usage de cette arme est
susceptible de porter atteinte a la vie de la personne même si c’est un pouvoir très encadré et
qu’il y a un certain nombre de contentieux.
Question en droit du travail du vol d’information: vol est sanctionné pénalement. On admet qu’un
salarié puisse dans le cadre stricte des droits de la défense puisse voler des documents a son
employeur mais exclusivement dans le contentieux prud’homal. On considère qu’en permettant
aux salarier de voler les docs, façon de se défendre contre son employeur.
De la même façon : médecin ou avocat qui sont poursuivi en justice par leur client : ils sont
autorisé a violer le secret professionnel pour se défendre. ( au nom du droit de la défense ).
Un journaliste qui serait poursuivi pour diffamation pourra aussi produire en justice certaines
pièces qui sont normalement des pièces couverte par le secret de l’instruction: on admet qu’il
puisse produire ses pièces et on ne pourra pas lui reprocher d’avoir violer le secret de
l’instruction.
Parfois on a un règlement qui autorise que soit commis certaines infractions car règlement
peut toujours justifier la commission d’une contravention.
Nouveau cas justificatif introduit récemment dans loi 3 juin 2016: art 122-4-1 code pénal : cas
particulier qui dit que n’est pas pénalement responsable le fonctionnaire de la police nationale, le
militaire… ou l’agent des douane qui fait un usage absolument nécessaire de son arme dans le
but exclusif d’éviter la réitération d’un ou plusieurs meurtre ou tentative de meurtre venant d’être
commis. Particularité: empêcher la réitération.
On se pose la question de savoir si c’est pas un peu exagérer de légaliser le droit de tuer.
On précise que les agents peuvent faire usage de leur arme mais que dans l’hypothèse ou cela
est absolument nécessaire et strictement proportionné: usage de l’arme est conditionné:
encadrement devrait éviter les excès. L’argument était de dire que c’est pas nouveau : on avait
déjà légalisé le droit de tuer chez les gendarmes.
Dire qu’ici ce qui est prévu c’est que c’est très encadré pour éviter tentative de meurtre ou
meurtre: réduit hypothèse de l’utilisation de l’arme.
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1- La notion de l’autorité:
autorité légitime: cour de cassation dit qu’il ne s’agit pas d’une quelconque autorité privée
comme par ex: employeur, le père de famille, …
C’est une autorité publique : autorité militaire mais également une autorité civile.
ex: fils a commis recel successoral sur l’ordre d’un de ses parents il sera sanctionné car peut pas
invoquer les dispositions de l’art 122-4-2 du code pénal car le commandement a agit en vertu
d’un commandement qui n’est pas émis par une autorité légitime au sens que l’entend la
jurisprudence. Pourra pas échapper a sa responsabilité pénale.
2- La nature du commandement
Raison pour laquelle on limite les hypothèse ou on peut invoquer cet article du code pénal.
Juge se prononce sur la nature du commandement pour savoir si ordre légal ou non.
Il a été considérer que des militaires sur instruction de leur chef avaient tué des prisonnier : ils ne
pouvaient benef de ce fait justificatif et ne pouvait voir leur responsabilité écarté, acte odieux
donc on considère que le commandement était illégal.
policier sur ordre du chef a torturé lors d’une garde a vue : pouvaient être poursuivi car on peut
pas justifier de telles actes même si avait reçu l’acte.
En dehors de ces hypothèses: on a parfois des conditions strictes qui sont envisagées: cas des
officier de police judiciaire : pourra faire des contrôles d’ID, placer des gens en garde a vue, mais
dans certaines hypothèses prévues par la loi pour s’assurer qu’ils agissent bien selon les règles.
A- La legitime defense
expressément envisagé a l’art 122-5 code pénal: principe que tout individu en danger a le droit
de recourir a la force pour se défendre pour autant ce droit est strictement encadré par le code
pénal
art 122-5: envisage les conditions pour sanctionner légitime défense
art 122-6: prévoit que dans certaines hypothèses particulières la personne qui accompli l’acte est
présumé avoir agis en cas de légitime défense. Celui qui a accompli un acte pour repousser de
nuit l’entrée par effraction violence ou ruse dans un lieu habité est présumé avoir agit en cas de
légitime défense. Celui qui est présumé avoir agit en cas de légitime celui qui ce défend dans
situation de vol , pillage exécuté avec violence.
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faut une atteinte soit a la personne soit au bien, faut une riposte qui doit revêtir certains
caractères.
1- une atteinte
Question se pose de savoir si peut y avoir légitime défense dans certaines hypothèses:
si on se fait voler son sac dans la rue et on roue de coups l’agresseur: est ce qu’il y a légitime
défense: convient d’examiner la nature de l’atteinte exigée pour parler de légitime défense.
a- La nature de l’atteinte
Dans les 2 hypothèses on envisage qu’il y a une menace telle que cette menace a pu être écarté
que par la commission de l’infraction.
Cette atteinte doit être actuelle ( in actu). L’atteinte doit être injuste.
atteinte in actu: en matière d’atteinte aux personnes l’art 122-5 al 1 exige que la riposte ai été
accompli dans le même temps. Ce justifie : si on intervient postérieurement on est dans la
vengeance or c’est ce qu’on veut éviter.
Jurisprudence applique strictement cette règle: considère qu’une personne qui se fait attaquée et
qui pourrait répondre au coup en invoquant la légitime défense si elle ne le fait pas s’en va et
revient quelque temps après pour donner une correction a l’auteur de l’agression, elle est plus
dans la légitime défense -> vengeance. Sous entend qu’il ne peut pas y avoir de légitime défense
préventive: si quelqu’un menace, on peut pas pour le dissuader mettre ses menaces a exécution
lui mettre des coups.
la légitime défense en cas d’atteinte aux biens : art 122-5 al2 : la personne va agir pour
interrompre le crime ou délit commis sur un bien.
l’acte qui justifie que l’on riposte doit nécessairement être injuste : en matière d’atteinte au bien :
pas difficile de caractériser la nature injuste : art 122-5 al 2 nous dit que l’atteinte doit prendre
la forme d’un crime ou délit.
En revanche , précision de la jurisprudence: art 122-5 code pénal n’autorise pas quelqu’un a se
défendre ou défendre autrui contre un acte conforme au droit.
2- la riposte
elle doit revêtir certains caractères pour que la personne puisse véritablement invoquer l’art 122-5
et puisse bénéficier d’une exonération de sa responsabilité pénale.
Faut que la riposte soit nécessaire et proportionnelle a l’atteinte pour éviter que des excès ne
soient commis et pour éviter de justifier tous type de comportement au titre de la légitime
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défense. Appartient au juge du fond d’apprécier si ces différents caractères sont réunis. La cour
de cassation juge du droit , exerce contrôle de proportionnalité relatif a l’admissibilité de la
légitime défense. On va distinguer selon que la légitime défense concerne atteinte aux biens ou
personnes.
légitime défense en cas d’atteinte aux personnes: faut une riposte nécessaire et
proportionnée: Cette condition elle est expressément envisagée par la loi art 122-5 al1 : les
moyens de défenses qui sont employés doivent être proportionnés par rapport a la gravité
de l’atteinte. On ne regarde pas le résultat de la riposte
coup de revolver face a une gifle : pas proportionné
pour se défendre la personne va pouvoir accomplir un acte commander par la nécessité de la
légitime défense: acte -> terme imprécis: sous entend que la légitime défense va pouvoir
potentiellement prendre différentes formes : délit , crime contravention
L’acte de légitime défense répond a nécessité de défense :il ne s’agit que d’un acte intentionnel .
Peut pas être involontaire. arrêt chambre criminelle 1967: arret Cousinet
B- L’état de nécessité
autre hypothèse de justification de certains actes qui normalement tomberait sous le coup de la
responsabilité pénale par la permission de la loi.
L’état de nécessité prévu a l’art 122-7 du code pénal: n’est pas pénalement responsable la
personne qui face a un danger actuel ou imminent, qui menace elle même autrui ou un bien,
accompli un acte nécessaire a la sauvegarde de la personne ou du bien sauf s’il y a
disproportion entre les moyens employés et la gravité de la menace.
On envisage une nouvelle cause objective d’irresponsabilité en précisant les hypothèses dans
lesquelles on peut la caractériser.
55
conditions exigées pour caractériser l’état de nécessité: permet de neutraliser le texte
d’incrimination et de ne pas sanctionner pénalement la personne qui a commis les actes.
Pour caractériser : faut identifier un danger qui ne pourra être évité qu’en adoptant une
réaction de celui qui cherche a ne pas entre condamné pénalement.
1- La notion de danger
Le danger c’est ce qui résulte de la lecture de l’art 122-7 : doit présenter 3 caractères:
- doit être imminent ou actuel
- doit menacer un bien ou une personne ( personne elle même ou autrui: comme en matière de
légitime défense : la personne humaine en devenir ne peuvent être les cibles d’un tel danger :
pas possible sur foetus) peut poser sur les intérêts matériels et sur intérêts moraux ( honneur..)
de la personne.
- si ce danger se réalisait il porterai atteinte a un intérêt supérieur a celui qui est protéger
par le texte de loi qui va être neutralisé. Va appartenir a celui qui invoque ce fait justificatif de
prouver que le danger est justifier pour commettre l’acte puni pénalement.
Le 3eme critere : appréciation in abstracto: : éviter de permettre trop souvent aux auteurs
d’invoquer cet état de nécessité. On ne va pas tenir compte des valeurs des personnes.
2- la réaction
Ce qui est sanctionné c’est le fait face a un danger d’accomplir un acte nécessaire a la
sauvegarde de la personne. réaction doit être la seule possible pour éviter le danger. La
jurisprudence retient formule que pour pouvoir invoquer état de nécessiter, l’auteur d’une
infraction doit démontrer qu’il courait un péril inévitable par tout autre moyen que le délit
qu’il a commis.
ex: personne qui était passager d’une voiture: conductrice a eu un malaise et du coup le passager
a alors même qu’il n’avait pas son permis de conduire, a regagné son domicile en conduisant.
Coupable d’une infraction , a tenté d’invoquer l’état de nécessité et cour de cassation a jugé qu’il
n’y avait pas de preuve d’un état de nécessité car la réaction qu’a eu le passager n’était pas la
seule possible pour éviter le péril : disposait d’autres moyens pour rentrer chez lui.
Il faut une réaction nécessaire en ce sens qu’on retrouve condition de proportionnalité: la fin de
l’art. On a par exemple jugé que le locataire qui détruisait un mur qui avait été construit par le
propriétaire et pour empêcher le locataire d’accéder a des locaux , le fait que le locataire détruit le
mur est proportionnel a la nécessité dans laquelle le locataire se trouvait de pouvoir rétablir le
courant pour nourrir sa famille qui était dans le local bloqué par le mur. Personne qui n’est pas
pénalement responsable car a accompli acte de destruction du mur face a danger actuel : on a
jugé que cet acte est pas disproportionné.
On appel également ces différentes causes subjectives les causes de non imputabilité.
Elles ont pour particularité de tenir a la personne même de l’agent
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L’art 122-1 al1 a fait le choix de préciser qu’était concerner les personnes qui souffraient de
troubles psychiques ou neuropsychique: volonté du leg de tenir compte de tous les troubles
mentaux quelque soit leur origine ou nature.
Question de savoir si on peut considérer qu’une personne qui aurait commis une infraction
sous l’effet de la drogue ou de l’alcool pouvait invoquer l’art 122-1 al 1.
Juge va recourir a des experts psychiatres qui en la matière vont jouer un rôle fondamental : Juge
qui doit trancher et apprécier s’il y a irresponsabilité pénale: si les experts conclu tous a un
trouble psy: juge va suivre l’avis des experts car a pas de compétences médicales mais c’est lui
qui tranche sur l’état mental de l’individu.
Dans l’hypothèse ou la personne serait victime d’un trouble psychique ou neuropsychique: pour
autant si ce trouble a pas abolit son discernement mais ne l’a que altéré il sera responsable
pénalement.
Situation dans lequel le trouble a juste altérer discernement envisagé dans art 122-1 al 2: prévu
qu’une atténuation de la peine est possible.
- Soit la personne a perdu la capacité de comprendre: l’agent ne se rend pas compte qu’il
commet infraction pénale: hypothèse du débile profond.
- La personne ai perdu la capacité de vouloir : art 122-1 : hypothèse que du fait de sa maladie
a perdu tous contrôle de ses actes: personne qui ferai une crise consécutive a sa maladie:
épilepsie: perd ses moyens.
art 122-1 code pénal: faudra nécessairement que ce trouble ai existé au moment de la
commission de l’infraction. A cet instant précis qu’on apprécie l’existence de l’irresponsabilité
ou de la responsabilité. Condition pour que la personne soit exonérer de sa responsabilité pénale.
- Ce peut toute fois que les poursuites aient déjà été enclenchées et la personne souffre tous
a coup d’un trouble mental qui abolit son discernement: suspends l’action publique.
- Lorsque le trouble mental survient après le jugement définitif: se trouble fait obstacle aux
peines privatives de liberté: la personne ne sera pus en prison mais dans un établissement psy.
Le principe est que la personne déclarée irresponsable ne relève plus du droit pénal ni des
tribunaux répressifs. Ajd on a créer une procédure nouvelle : il y aura une audience spécifique et
lors de cette audience on va déclarer irresponsable pénalement la personne en question.
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Pour les victimes: montrer que oui on sait que la personne l’a fait mais elle est irresponsable : on
reconnait qu’il s’est passé quelque chose.
Il est prévu dans code santé publique: il est possible de décider que cette personne déclarée
irresponsable, possible de prévoir que cette personne face l’objet d’une hospitalisation d’office
dans établissement psy
Il n’a pas d’automatisme. Il est prévu que les autorités judiciaires qui ont retenu responsabilité
pénale pour trouble psychique peuvent ordonner l’admission en soin psy de la personne. On
considère que la personne a besoin de soins et les troubles mentaux compromette la sureté des
personnes ou porte atteinte a la sécurité publique.
ancienne disposition: autorité judiciaire pouvait pas direc ordonne admission en soin psy: fallait
que autorité ju prévienne préfet qui devait prendre les mesures nécessaires : hospitalisation
d’office( existe toujours ).
paragraphe 2 : la contrainte
autre cause subjective d’irresponsabilité pénale. Ce peut qu’une personne ne souffre pas d’un
trouble psy ou neuro psy qui aurait abolir son discernement et qui pourtant se trouve placé dans
des conditions telles que sa volonté n’est plus libre. La difficulté: une volonté qui peut pas
s’exprimer librement ne peut pas commettre une faute non intentionnelle ou intentionnelle.
Dans cette hypothèse on va pas pourvoir caractériser l’élément moral de l’infraction intentionnelle
ou non intentionnelle. Le code pénal tient compte de cette situation, a prévu art 122-2 qui
dispose que n’est pas pénalement responsable la personne qui a agit sous l’empire d’une force
ou d’une contrainte a laquelle elle n’a pu résister. On dit que la contrainte est une cause
subjective d’irresponsabilité.
Cette contrainte a supprimé la liberté de celui qui agit. Elle n’a pas été libre de ses mouvements
donc peut pas être tenue responsable pénalement.
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Contrainte physique interne: circonstance qui cette fois n’est plus extérieur a la personne qui a
commis un agissement répréhensible, cette circonstance est propre a la personne poursuivie.
ex: personne qui a décidé de voyager et qui a prit un billet de train mais en raison d’un malaise ne
va pas s’arrêter a son arrêt. Va poursuivre son voyage et va s’arrêter a la prochaine gar: il peut
être pénalement sanctionné sur le trajet en plus car a pas de titre de transport : Si cette personne
est poursuivie , elle pourra invoquer une contrainte physique interne.
Contrainte peut être morale : va permettre a un indiv d’échapper a sa responsabilité pénale car
pourra invoquer contrainte physique et morale sur sa personne: personne aura fait l’objet de
pressions psychologiques qui l’auront conduit a commettre certains agissements. Contrainte
morale est forcement externe et doit provenir d’un tiers.
ex: exploiter la situation de vulnerabilité d’une personne: menaces,
Contrainte doit être irrésistible: sous entend que la personne du fait de cette contrainte a été
dans l’impossibilité absolue de se conformer au droit pénal. Faut que la contrainte ai exercé
une telle pression sur la personne qu’elle n’ai pas pu respecter la loi. Pression de la contrainte
doit être totale. Faudra également que cette contrainte soit imprévisible: Des lors que cette
contrainte était prévisible , la personne pourra pas se prévaloir de l’art 122-2. Sous entend que
l’auteur des faits incriminé aurait du prendre toutes les mesures pour éviter que cela ne conduise
a violer la loi pénale. Cour de cass a considéré que la personne qui commet un homicide
involontaire car elle a eu un accident de voiture car sa voiture est tombée en panne , ou les freins
ont lâché. Personne poursuivie pour homicide involontaire et la personne va invoquer une
contrainte physique externe : va dire que cette contrainte est bien irrésistible car a pas pu l’éviter.
Dans ce cas de figure , ce n’est pas imprévisible puisque le conducteur a pas fait l’entretient de
sa voiture. Donc il ne peut pas prétexter une contrainte.
Ce caractère d’imprévisibilité dev par la jurisprudence: si on relit art 122-2 : n’est pas pénalement
responsable la personne qui agit sous l’emprise d’une force ou contrainte elle n’a pas pu résister.
« pas pu résister » irrésistibilité
a rajouter le caractère d’imprévisibilité.
art 122-3 : L’irresponsabilité pénale ne va pouvoir résulter que d’une erreur sur le droit que la
personne n’était pas en mesure d’éviter et qui menait a lui faire croire en la légitimité de
l’acte accompli. L’erreur de droit comme cause d’irresponsabilité , on peut l’invoquer mais c’est
rare.
adage: « nul n’est censé ignorer la loi » Si on veut pas remettre en cause se principe faut encadrer
très étroitement le principe de l’erreur de droit
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pouvoir invoquer une erreur de droit car en l’espèce dur a croire qu’il a légitimement cru pouvoir
accomplir les faits reproché en respectant la loi pénale.
L’erreur de droit va porter la plus part du temps sur une info fausse, erronée: on considère que
sous entend que cette erreur pouvait pas être évitée par l’agent. Suppose que la personne qui
invoque l’erreur de droit pour échapper a sa responsabilité pénale devra prouver qu’elle n’avait
pas d’autres moyens utiles de se renseigner sur la législation applicable. Raison pour
laquelle on considère qu’une personne qui n’aurait pas demander l’info auprès des autorités
compétentes ne pourra pas invoquer l’erreur de droit pour cause d’irresponsabilité pénale.
ex: Jurisprudence devra vérifier si on est en présence d’une erreur de droit invincible. Cette
erreur ne sera pas caractérisée si on constate que la personne qui avait un doute n’a pas consulté
les services ( inspection du travail…) peut pas invoquer une erreur sur le droit car elle avait les
moyens utiles pour se renseigner. En réalité, erreur de droit quasi jamais retenue: jurisprudence
considère que quand l’erreur a être provoquée par le conseil d’une personne privée, l’auteur des
agissement a sanctionné pénalement ne pourra jamais être exonérer de sa responsabilité pénale.
quand une personne aurait agit d’une façon telle que son comportement est susceptible d’être
sanctionné pénalement pourra pas invoquer erreur de droit alors que la personne aura pris la
peine de demander conseil a son avocat: provoqué par une personne privé: on considère que
dans cette hypothèse la personne pourra pas évoquer l’erreur de droit pour exonération.
Quand l’erreur de droit peut être invoquée: hypothese ou personne aurait agit en fonction d’une
info fausse qui lui aurait été donné par l’admin.
ex: erreur sur le droit a été retenu quand erreur sur le droit résulte d’une info sur le droit a cause
d’une info erroné du médiateur du gouvernement.
La personne qui pourra invoquer l’erreur de droit sera déclarée pénalement irresponsable. Il va
être possible de sanctionner les complices de cette personne. On considère que
contrairement a la contrainte, la personne qui peut invoquer l’erreur de droit verra sa
responsabilité pénale écartée mais pourra voir sa responsabilité civile engagée..
Partie 2 : La sanction
La peine va donner tout son sens a l’infraction. Si on imaginait juste des infraction sans sanction :
pas grand sens. La peine est pas définie de manière substantielle juridiquement dans le code
pénal. En revanche le code pénal depuis 2014 va définir les finalités et les fonctions de la
peine. On la définie comme la sanction qui va être prononcée par une juridiction répressive
au nom de l’autorité souveraine. Sanction prononcée sur réquisition du ministère public.
la notion de sanction:
notion plus large que peine. Va permettre d’englober la peine mais aussi d’autres mesures qui
peuvent être prononcer en raison de la commission de l’infraction ( mesures de sureté…)
Au sein des sanctions pénales, applicable aux personnes physiques, on va distinguer des peines
au sens stricte et les mesures de sureté.
Cette distinction elle a été introduite depuis l’école des travaux de l’école positivistes italienne.
Depuis ces travaux, on a d’un coté les peines au sens strict qui viennent sanctionner le délinquant
face a son infraction, C’est cette peine qui va assurer la protection de la société.
Mesures de sureté: elle tend plus a prévenir un état dangereux et comment elle entend prévenir
cet état, elle va viser au traitement ou a la réinsertion de l’intéressé ou alors la surveillance
ou la neutralisation de l’intéressé.
La peine se distingue aussi des sanctions civiles qui sont infligées a une personne car elle a
causé un dommage a autrui.
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Cette peine va se distinguer des sanctions disciplinaires qui peuvent être encouru par une
personne en raison de manquement a ses obligations professionnelles.
Se distingue aussi des sanctions admin car en réalité ces sanctions ont pas les mêmes
caractères que la sanction pénale: existe des principes spécifiques a la sanction pénale. La peine
pénale rempli une fonction très particulière.
Dans le code pénal on a pas de def mais on a une def des fonctions de la peine. Dans code
pénal art 130-1 : la peine a pour fonction de
1- sanctionner l’auteur d’une infraction
2- favoriser son amendement , son insertion ou sa réinsertion
Cet art précise que la peine rempli ces fonctions la pour assurer la protection de la société
mais aussi pour prévenir la commission de nouvelles infractions. Ainsi que de restaurer
l’équilibre social. Cette def est intéressante car a le mérite de présenter la fonction traditionnelle
de la peine mais aussi inclue la fonction moderne. Cet art 130-1 ouvre la partie liée aux peines
dans le code pénal.
A- La fonction de rétribution
Renvoi a l’idée selon laquelle la personne du délinquant doit subir une souffrance censée
répondre au trouble causé. Cette peine est nécessaire car il s’agit de la juste sanction de la
faute commise par le délinquant. Cette rétribution procède d’une fonction morale de la peine.
B- La fonction d’intimidation
Fonction dissuasive de la peine: en fonction des auteurs la présente comme la première fonction
de la peine.
Peine censée détourner les individus de la réitération de comportements délictuels: théorie
élaborée par BECCARIA qui dans son traité des délits et des peines nous explique que le but des
châtiments ne peut être que d’empêcher le coupable de causer de nouveaux dommages a ses
concitoyens et de dissuader les autres d’en commettre des semblables. Double aspect: intimider
celui condamner pour pas recommencer et la menace de la sanction pénale devrait avoir un
effet dissuasif vis a vis des autres citoyens. Dans le choix que le lej fait des peines qu’il édite,
on se rend compte qu’il garde toujours a l’esprits que cette loi a une fonction d’intimidation. Le lej
a choisi de prévoir des peines différentes selon les conséquences a l’ordre public.
C- La fonction de l’élimination
Certains auteurs parlent de fonction d’élimination: vrai puisqu’il existait des peines qui
permettaient physiquement d’éliminer des personnes. ( peine de mort aboli en 1981). On
écartait la personne de la société en l’éliminant. Autre technique en l’éloignant: le Bagne.
Aujourd’hui en France peine de mort existe plus, le bagne non plus , on envoyait les condamné en
TOM mais se fait plus. On considère toute fois qu’il y a une réminiscence, cela perdure sous une
autre forme : la réclusion criminelle a perpétuité.
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Cet objectif d’amendement du délinquant consacré en France au lendemain de la 2GM. Réforme
d’inspiration humaniste adopté. On a considéré que le but de resocialisation était fondamental.
Ces réformes elles ont abouti a modification de la législation fr. Aboutit a la doctrine de la défense
sociale nouvelle. En faveur de la réadaptation et de la resocialisation du délinquant. Cette action
positive va se manifester : prévoir des mesures qui tendent plus a permettre un traitement
rééducatif du délinquant approprié a la situation du délinquant. Cette nouvelle fonction avait été
reconnue par le CC : décision du 20 janv 1994: cc dit que la peine va contribuer a assurer la
protection de la société contre les individus mais cette peine doit également favoriser
l’amendement du condamné et la préparation a la réinsertion. Si on prévoit pas réinsertion, le
délinquant va pas se sortir de ce cercle vicieux et risquera de recommencer a faire des
infractions.
Les peines sont encadrées par un certain nombre de principes qui ont une valeur
constitutionnelle. Ces principes sont: le principe de légalité de délit et les peines, le principe
de personnalité des peines, principe de nécessitée de proportionnalité des peines, principe
d’individualisation des peines, et d’atténuation de la responsabilité pénale des mineurs.
Ces principes sont complétés par des textes internationaux qui prohibes les peines et
traitements inhumains. Prohibe peine de mort, traitements dégradants…
Principe fondamental de droit pénal général: permet de lutter contre l’arbitraire + sécurité
juridique des justiciables.
Sous entend que le leg est tenu de fixer les peines avec précision : il doit préciser le maximum
de la peine encouru. A l’égards du juge cela suppose que le juge peut infliger que les peines
prévu par la loi.
Caractère personnel de la responsabilité pénale: sous entend que l’on peut pas retenir la
responsabilité pénale du fait d’autrui . Le coupable doit exécuter la peine qui lui est prononcé.
Cette peine ne peut être accompli que par le coupable. exception dans des cas particuliers :
viole en matière de circulation routière mais dans le cadre de son job. Infraction qui peut être
qualifiée de contravention: prévu par le code de la route qu’il est possible de transférer le
payement des amendes sur la personne du chef d’entreprise.
En cas de décès du condamné: possible que les héritiers du coupable soient tenu de payer
l’amende. 133-1 al 1.
Dérogatoire car c’est une personne qui est condamné et c’est une autre personne qui est garante
de l’exécution de la peine.
Le leg lorsqu’il prévoit d’incriminer un comportement et qu’il prévoit la sanction : le leg en fixant la
peine doit nécessairement maintenir un équilibre entre les différents intérêts en présence. Cad
il doit en fixant la peine maintenir l’équilibre entre la protection de la société et la sauvegarde
des intérêts individuels du délinquant: Pour cela il va falloir qu’il fixe une peine pas excessive
par rapport a l’infraction commise : ce principe puise ses origines dans l’art 8 de la DDHC. Cet art
8 nous dit que les lois ne doivent établir que des lois et peines strictement nécessaires. CC
lorsqu’il est saisi pour contrôle de constit: il n’est pas juge d’incriminer ou nom un comportement.
Va vérifier et exercer un contrôle pour savoir si ce principe est bel et bien respecté.CEDH va
exercer en se fondant sur art 3 de la CEDH: art qui prohibe traitements inhumains et dégradants:
CEDH va donc sur fondement de cet article exercer un contrôle de proportionnalité des peines.
S’est prononcée sur la perpétuité des peines.
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paragraphe 4: individualisation des peines ou personnalisation des peines
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Chapitre 1 : les peines encourues
Peines applicables aux personnes physiques. On constate que les sanctions pénales applicables
aux personnes physiques constitue un champ en constante évolution : c’est un sujet d’actualité :
décembre: rapport au ministre de la justice qui porte sur la refonte du droit des peines. Loi du 3
juin 2016: est venu modifier le code pénal sur un certain nombre de dispositions : principe de
territorialité, principe d’application de la loi dans l’espace, nouveau cas d’irresponsabilité
pénale. Cette loi a apporter des modif sur le droit pénal général mais a aussi apporter des
précisions sur le droit des peines. Il y a de nouvelles sanctions créées ou on prévoit qu’on
élargie les possibilité d’application des peines. Juridiction répressive va adapter la répression a
la situation du coupable et va tout d’abord choisir la nature de la sanction pénale quelle va
infliger a l’individu.
En matière criminelle, le choix est plus restreint pour le juge en matière de peine. La peine pour
les personnes morales est une amende, Cette peine a pour principe (art 131-38 ) Le taux
maximum de l’amende est égal au quintuple de la de l’amende prévu pour les personnes
physiques. Quand la loi prévoit pas d’amende , elle est fixée a 1 millions d’euro. Pour personnes
physique: domaine en constante évolution, se manifeste par très grande diversité des peines
pouvant être appliqué, peut être difficile de toutes les classifier.
1 classification des peines est retenue
Classification retenue et qui permet de classer les peines elle permet de distinguer 4 catégories
juridiques. ( peines principales, alternatives, complémentaires , accessoires)
Celle que la norme pénale indique après avoir def le comportement interdit : le plus souvent c’est
la peine qui va essentiellement être encouru ( le plus souvent appliqué dans le cas ou la
personne commet l’interdit). L’indication de cette peine va être déterminante: identification de la
peine encouru va permettre de savoir si l’infraction est crime, délit, ou contravention et
permet de savoir quelle juridiction est compétente. Peine principale prend la forme d’une
privation de liberté soit d’une amende. Le juge dans l’hypothèse ou il y a plusieurs peines
principales, le juge a le choix et peut prononcer qu’une des peines encourues.
S’il choisi l’amende, et qu’on veut être sur que l’auteur de l’infraction paye, faut que juge
tienne compte des ressources et des charges de l’auteur de l’infraction.
peines de substitution: peines qui ont vocation a ce substituer a la peine principale: Va pouvoir
être prononcer au lieu et place d’une peine principale. On va pas pouvoir cumuler une peine
principale et alternative. ( si peine principale amende et emprisonnement, peine alternative: juge
va pas pouvoir prononcer emprisonnement mais possible de prévoir cumule entre peine
alternative et l’amende car peine alternative se substitue a la prison si dans l’hypothèse il y a 2
peines)
ex: Peine principale est l’emprisonnement a la place on a des TIG
Ces peines alternatives sont parfois prévu dans des textes de droit General ou pénal. Ces peines
alternatives sont surtout amener a jouer un rôle important en matière correctionnelle. Elles
n’existent pas en matière criminelle. Peines alternative en peine correctionnel: TIG, stage de
citoyenneté, peines privatives ou restrictives de liberté, peines privatives ou restrictives de
liberté( interdiction de conduire, interdiction d’exercer activité professionnelle), contrainte pénale,
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en matière contraventionnel : peines alternatives avec les contraventions de 5eme classe:
Possible que les peines alternatives se cumulent entre elles. Suspension du permis de conduire +
stage de citoyenneté: intérêt de ces peines alternatives c’est qu’elles permettent d’appliquer
une sanction plus individualisé.
Pourquoi on individualise les peines?
pour que la peine soit la plus juste et qu’elle puisse jouer son rôle de réinsertion et de dissuasion.
Faut savoir que dans certains cas, il est prévu que dans l’hypothèse ou le délinquant
n’exécuterai pas ses peines alternatives, le délinquant pourra se voir appliquer certaines
peines expressément prévu par la loi. Prévu que l’inexécution des peines alternative constitutif
d’une peine pénale. On prévoit des peines alternatives pour autant faut faire en sorte qu’elles soit
exécutées: manquement a la réalisation de la peine alternative: puni pénalement.
Les peines qui viennent s’ajouter, complètent la peine principale. Encore faut -il que le texte qui
réprime l’infraction prévoit de telles peines. Concerne les crimes, délits et contraventions. Art
131-10 prévoit possibilité d’accompagner la peine principale de peines complémentaires. Dans
certains cas 131-11 al 1: ses peines complémentaires vont pouvoir être prononcées a titre de
peine principale. La plus part des peines complémentaires sont facultatives. Juge a le choix
de sanctionner une personne en plus de la peine principale. Dans certaines hypothèses ces
peines seront obligatoires mais sont réduites et il faudra nécessairement que le juge la mentionne
expressément dans sa décision.
obligatoire quand on considère qu’il va falloir obligatoirement que le juge confisque des objets
( armes… ) ou objets nuisibles.
Pour contrefaçon: a la douane : sanctionnée pénalement et l’objet contrefais est confisqué.
En matière criminel , les peines complémentaires : amende , et peine a l’art 131-10 code pénal.
Ces peines ne pourront jamais être des peines principales.
En matière correctionnelle: peine complémentaire dans art 131-10 code pénal , a ces peines
faut ajouter la peine de la sanction réparation , ces peines complémentaires peuvent être
prononcées a titre de peine principale. En matière contraventionnel , les peines complémentaires
sont visées par l’art 131-15-1 , 131-16 et 131-17
Il existe une hiérarchie des infractions : il va y avoir une hiérarchie des peines: peines criminels ,
correctionnelles, peine contraventionnelle.
Les principales sont envisagées a l’art 131-1 du code pénal. Ajd la peine de mort a été aboli en
droit fr. Ce principe a été expressément inscrit dans la constitution car on avait ratifier des
convention internationales qui interdisent la peine de mort: au moment ou on a ratifier le
deuxième pacte… qu’on a inscrit dans la constit le principe de l’abolition de la peine de mort.
Peines principales principales art 131-1 code penal: il y a 4 degrés distincts :peines principales:
- réclusion criminelle a perpétuité
- la réclusion criminelle de 30 ans au plus
- réclusion criminelle de 20 ans au plus
- réclusion criminelle de 15 ans au plus.
Quand juge prononce une peine de réclusion criminelle peut pas être intérieur a 10 ans.
réclusion ou détention criminelle : réclusion c’est la terminologie qu’on utilise pour les criminels
de droit commun alors que détention criminelle : concerne exclusivement les auteurs
d’infractions politiques. S’ajoute a cette réclusion , l’amende et les peines complémentaires.
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Paragraphe 2: les peines correctionnelles:
Pleins de peines qui peuvent être prononcées: art 131-3 : emprisonnement contrainte pénale, jour
amende, peine complémentaire ….. Pour l’emprisonnement comme pour l’amende , existe une
échelle. Maximun est de 10 ans , le minimum est de 2 mois. hiérarchie comme en matière
criminelle: peine en fonction de la gravité de l’infraction.
Elles sont envisagées aux art 131-12 a 131-18 du code pénal: viennent sanctionner des
contraventions. Aujourd’hui la peine principale c’est l’amende contraventionelle : car c’est la
seule peine prévu pour toute les classes de contravention. 5 classes de contravention, 1ere
classe: contraventions les moins grave, jusqu’a contravention de 5 eme classe, les plus grave.
art 131-13 fixe les montants de l’amende encouru selon si a commis infraction de 1ere, 2eme…
5eme classe.
Pour les contraventions de 5eme classe, on a l’art 131-14 du code pénal qui prévoit pour
contravention de 5eme classe une série de peines qui peuvent également être prononcées a titre
principal. Ces peines sont alternatives. A cette série de peine s’ajoute la peine de sanction de la
réparation.
Les peines complémentaires sont envisagées a l’art 131-16 du code pénal. C’est valable pour
toute les classes de contravention. On distingue les peines complémentaires valables pour toutes
les contraventions et celle pour la 5eme classe : spécifique pour 5eme classe: art 131-17.
l’amende : s’agit également du jour amende ( le délinquant peut être condamné a verser une
certaine somme a l’Etat qui est fixé par le juge et qui correspond a une contribution quotidienne
pendant un certain nombre de jour.)
On considère que constitue une sanction patrimoniale la confiscation ( attribution a l’état d’une
partie des biens du condamné) , la sanction réparation ( obligation pour la personne condamnée a
procéder dans un délais qui est fixé par le juge a l’indemnisation du préjudice de la victime. Cette
sanction réparation peut être prononcer qu’avec accord de la victime et de l’accusé et peut
être payé qu’en nature.
Hypothèse ou une personne aurait détérioré un bien. ll peut très bien être condamné a cette
sanction réparation et cette sanction va conduire le condamner a indemniser la victime ou
remettre en état le bien qu’il a endommager. Exécution qui peut se faire par équivalent ou en
nature.
exemples :
- le travail d’intérêt général: pas rémunéré : faut l’accord du prévenu.
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- suivi socio judiciaire: ce suivi sauf décision contraire va inclure injonction de soin Il s’agit de la
contrainte pénale qui a été introduite récemment
- stage de citoyenneté: assez récent: il a pour finalité de rappeler a l’auteur d’infractions racistes
ou antisémites les valeurs républicaines qui font la société.
- L’obligation d’accomplir un stage: sensibilisation a la sécurité routière, au danger de l’usage de
drogues, stage de sensibilisation a la lutte pour l’achat d’acte sexuel. Peines qui oblige le
condamner a accomplir TIG, contrôle judiciaire, stage sensibilisation…
interdiction de droit civique ( interdiction de voter) interdiction de porter une arme, d’exercer
certaines fonctions, privations de droit civil et familiaux.
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Chapitre 2: régime des peines applicables aux personnes physique.
Section1 : peines applicable en cas de concours d’infraction
hypothèse ou une seconde infraction est commise alors que la première infraction n’a pas
donné lieu a une décision de justice ayant acquis force acquis de force jugée. On va en
distinguer 2
Il va y avoir un concours réel d’infraction dans l’hypothèse ou une infraction est commise par
une personne avant qu’elle ai été définitivement condamné pour une autre infraction: art 132-2
code pénal. Le principe c’est que la personne a commis plusieurs faits qui constituent chacun
une infraction, aucune décision définitive ne vient sanctionner aucune des infractions commise
pour le moment.
Dans cette hypothèse particulière de concours réel d’infraction, on va retenir une pluralité de
qualification, pluralité de déclaration de culpabilité. Va avoir conséquence sur la peine qui va être
encouru: Le principe est que chacune des peines encouru va pouvoir être prononcé. Sauf que
c’est le principe prévu a l’art 132-3 code pénal , cet art prévoit une exception, prévu que lorsque
plusieurs peines de même nature sont encouru ne peut être prononcé qu’une seule peine
de cette nature « dans la limite du maximum légal le plus élevé » On va appliquer en cas de
deux sanction : la plus élevée. Existe exception pour amendes contraventionnelles car peuvent se
cumuler entre elles.
Certaines circonstances vont pouvoir amener a aggravation ou diminution des peines encouru.
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paragraphe 1 : aggravation des peines encouru
A- La récidive et la réitération
La récidive : lorsque une personne a déjà été définitivement condamnée pour une première
infraction et en commet une seconde dans les conditions définie par les art 132-8 a 132-16-5
du code pénal. C’est le fait d’avoir commis cette nouvelle infraction qui va entrainer
l’aggravation de la peine prévu par le code pénal. Réitération sous certaines conditions: délais…
Raison pour laquelle lorsque les éléments légaux de la récidive ne sont pas là, on peut pas le
considérer en état de récidive, on a prévu de pouvoir aggraver la peine pour état de réitération de
l’infraction. A réitérer un comportement infractionnel donc peut entrainer aggravation de la peine.
Réitération va empêcher l’octroie d’un sursis: va pouvoir entrainer la révocation du sursis
prononcer lors de la première décision.
Quand infraction commise dans circonstances que la loi érige en circonstance aggravante car
juge que cette circonstance aggrave de façon considérable la criminalité. Lorsque les infractions
ont été commises a plusieurs: peine sera aggravée, meurtre avec préméditation, infraction sur
mineurs….
hypothèse: loi qui a prévu ça en 2004: on va accorder sort particulier au repenti: inciter a la
dénonciation. prévu pour certaines infraction. Avertir l’autorité judiciaire ou admin qu’une
infraction va être commise. Personne qui initialement voulait participer mais se dit non et va
dénoncer les autres: va permettre de faire cesser l’infraction ou d’en faciliter la poursuite des
auteurs. Celui qui coopère va pouvoir bénéficier d’une diminution de sa peine.
personne a trouble psy ou neuro psy qui a altérer son discernement. fallait distinguer selon que la
personne a trouble psy o neuro psy si a aboli discernement ou juste altéré.
Celui qui va collaborer avec la justice, va pouvoir être exempté de peine. A condition qu’il ai
averti les autorité et qu’en avertissant les autorité, il a permis d’éviter la réalisation de
l’infraction. Pourra être exempté de peine. Indulgence du législateur.
dispense de peine : hypothèse particulière envisage art 132-58 et 132-59: dispense de peine
accordée qu’en matière correctionnelle ou contraventionnelle : cette dispense de peine
pourra être prononcée quand on considère que le prévenu a été reconnu coupable mais apparait
que son reclassement est acquis. Il a réparé le dommage qu’il a causé. Le trouble causé a la
société est fini.
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juge peut adopter des modalités de la peine plus douce: placement sous surveillance
électronique, semi liberté ( permet au condamné de passer une parti de son temps a l’extérieur de
la prison
question des cas ou le juge pourra pas aménager la peine : hypothèse ou est prononcé une
période de sureté. période pendant laquelle la personne pourra benef d’aucun aménagement
de sa peine. Cette période est parfois facultative ou obligatoire ( pour infraction les plus grave , le
delinquant a commis qch de grave qu’on refuse qu’il puisse benef d’un aménagement de sa
peine.)
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