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Urbanisme
Urbanisme
Ce cours permettra de voir, non pas un élément de la ville comme la rue, la place publique,
mais un ensemble d’éléments dans leur rapport, leur fonctionnement, leur qualité, leur
capacité à répondre aux besoins de la population, etc. À la fin de cet enseignement, vous serez
capables d’analyser votre quartier idéal.
Définition et généralités
Le quartier est la plus petite portion de l’espace urbain. Un quartier est une division
administrative d’une ville. Il représente plus ou moins une échelle d'appropriation d'une
partie de la ville par ses habitants. C'est donc une partie d'une ville ayant certaines
caractéristiques ou une certaine unité.
Au plan politico-administratif béninois, un quartier est dirigé par un chef de quartier (CQ). Il
s’identifie par un nom
Le quartier symbolise la proximité, le domaine familier de la rencontre. C’est l’endroit où le
citadin a le sentiment qu’il domine et auquel il s’identifie. Cette dimension porte sur les
pratiques et sur les représentations que les habitants se font de leur ville. Le quartier se définit
alors par les lieux de sociabilité qui structurent la ville au niveau local : rues commerçantes,
équipements publics, espaces verts, etc.
Le quartier se définit par une physionomie ou un emplacement qui lui est propre et le
différencie de son environnement. Ainsi, on distingue plusieurs catégories de quartiers dont la
physionomie provient de diverses spécificités: par ex. les éco-quartiers, quartiers d’affaires,
La situation : on parle par exemple des quartiers centraux et des quartiers périphériques
d’une ville, des hauts et ses bas quartiers, des quartiers de la rive droite et de la rive
gauche, (Togoudo, Isalè, Isalè(Oké)-Odo, dans le contexte béninois,), etc.
Son nom : Oganla, Sogon Aliho, etc.
son bâti : on différencie par exemple quartiers anciens et nouveaux quartiers
ses fonctions : chaque ville a ses quartiers commerçants, son quartier de gare, ses
quartiers de sortie, ses quartiers de bureaux ou son quartier d’affaires (Central business
district), ses quartiers résidentiels, etc.
sa fréquentation et/ou ses résidents identifiés selon des critères sociaux (on parle de
«quartiers populaires» ou « bourgeois », de quartiers «chics » ou « pauvres »), culturels
(quartier zongo ou guinkomey par exemple), religieux ou encore sexuels (quartier gay).
son image ou la symbolique qui lui est associée : on parle par exemple de quartiers mal
famés ou à l'inverse de beaux quartiers.
sa qualité environnementale, avec par exemple les éco quartiers où certains standards
de haute qualité environnementale sont plus ou moins systématiquement appliqués à la
conception, construction, gestion et démolition du bâti1.»
«Le quartier est souvent présenté comme l’échelle pertinente pour penser la ville durable. Il permet la prise de parole, les
débats, les relations d’interconnaissances. Nous nous intéresserons donc surtout au quartier dans la suite de ce travail, sans
perdre de vue toutefois que cela pose des problèmes, notamment en terme de séparation sociale.»
Étude de cas
Rer A
Cf. Ecoconception
La morphologie du site
*Centralité et polarité
- Pôles construits et secteurs attractifs
- zone de densité importante (population, activités,…)
- organisation du quartier par rapport au centre construit
*Qualité des secteurs (en dév., nouvelle extension, en récession, abandonné (vieux site
industriel, minier), taudis, etc.)
-Types architecturaux et morphologiques
Principes d’implantation des bâtiments sur le terrain par rapport à la voirie, au
relief,...
Volumétrie…
Traitement des façades, …
Toitures…
Éléments patrimoniaux et architecturaux
Répartition sur le territoire…
L’accessibilité du quartier
C’est la possibilité d’accès à un lieu ou à partir d’un lieu. Elle permet donc soit de sortir soit
d’entrer dans le quartier. De ce fait, elle porte sur les liaisons avec les autres espaces proches
ou éloignés. L’accessibilité part du simple déplacement à pied aux moyens les plus
sophistiqués : par terre, la mer/fleuve ou l’air. L’analyse permettra d’apprécier leur qualité,
leur mode d’organisation,…
Il existe de nombreuses différences entre les deux, (objectif selon les equipts existants
et subj selon les hbts)
- Reconnaitre ce que ressentent les usagers de ces équipements ;
- Comprendre leur comportement par rapport à l’espace. Sachant que ce
comportement est dicté par ce qu’ils perçoivent.
Analyse objective et analyse subjective sont toutes deux scientifiques. Il s’agit de
comprendre avec les méthodes objectives la subjectivité de l’homme (habitant). Ce
qu’on demande, c’est d’opposer deux démarches : la 1ère, la recherche des attributs de
l’espace (les données statistiques comme la démographie : le nombre des habitants, le
nombre de ménages, de naissances ; le nombre d’entreprises, d’écoles, de jardins
d’enfants,…). La seconde se fonde sur la manière dont les habitants perçoivent, vivent
et représentent leur espace de tous les jours.
Les équipements installés peuvent être la source des problèmes que vit une partie des
habitants : un marché, bien accueilli par certains, peut occasionner l’insomnie pour les
voisins du fait du bruit ; un caniveau pour l’assainissement (Ex photo de la sortie
passée).
Méthode objective
La démogra., le nombre des habitants. Construire une pyramide. Cela peut vous renvoyer à
des interrogations voire des surprises. Ex de la Cité Vie N. où très peu de jeunes vivent
La méthode subjective
Comme nous l’avons dit plus haut, la méthode subjective se fonde sur la manière dont les
habitants perçoivent, vivent et représentent leur espace de tous les jours. Elle porte sur leur
point de vue. C’est au travers de leur quartier qu’ils lisent, conçoivent et analysent les faits
urbains. Ce point de vue peut être contradictoire, complémentaire ou renvoie à des recherches
objectives de confirmation. Il est question de l’appréciation de chacun des intervenants. Et
cette appréciation peut être relative au vécu antérieur de chacun d’eux, leur compréhension et
comment ils interprètent et associent cela au fait réel de la ville ou du quartier.
Tout aménagement d’un quartier doit prendre en compte cette subjectivité le quartier n’est
qu’une interface entre espace subjectif et espace objectif.
Par exemple sur un équipement comme le marché du quartier, on peut avoir au moins trois
groupes de points de vue. Les commerçants qui exploitent les espaces/les places. Les riverains
et passagers des rues qui avoisinent le marché et ceux qui sont au loin qui viennent acheter et
repartent chez eux.
Il faut interroger chacun des trois groupes pour avoir une appréciation complète qui vous
permet de faire la synthèse et de tirer les conclusions. Ces dernières vont s’ajouter à votre
observation du fonctionnement, de l’état et autre de l’équipement.
La méthode graphique permet de traduire sous forme d'image, cartographie, de figure ou autre
les réalités...
- La cartographie
- Le plan
- La photo
- La figure
- La couleur
Association des figures, couleurs,
Def : L’espace public est constitué de l’ensemble des passages et rassemblement accessible
par tous et par usage de terre. C’est une propriété d’une collectivité publique. L’espace public
désigne l’ensemble des espaces généralement urbain.
- Convivialité
- Accessibilité et liens : localisation judicieux ; à proximité du centre-ville
- Confort et l’image : reflète une place charmante ; attirante ; amusante
- Activité et usage : sont représentés par un aménagement ingénieux et utile
La qualité d’une place publique est liée aux fonctions qu’on souhaite lui donnée. L’idéal est
qu’un espace public cumule plusieurs fonctions pour augmenter son efficacité sociale et
écologique
L’espace joue un rôle clé dans l’organisation harmonieuse d’un nouveau quartier et permet
également la mise en relation avec la structure existante de la ville communale.