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Ares(2023)5046345 - 20/07/2023

TERMES DE RÉFÉRENCE – PARTIE A


1 INFORMATIONS GÉNÉRALES
Pays partenaire
Union des Comores.
Pouvoir adjudicateur
Commission européenne.
Informations utiles concernant le pays
Contexte
L’Union des Comores est un archipel de l’océan Indien situé au nord du canal du Mozambique, entre
la côte orientale du continent africain et le nord-ouest de Madagascar, sur une route maritime d’une
importance majeure empruntée par le transport du pétrole, en provenance du Proche et Moyen-Orient
entre autres marchandises stratégiques. Le pays qui compte environ 750 000 habitants répartis sur 3 îles
a accédé à son indépendance en 1975. Bien que jouissant d’une période de plus grande stabilité politique
ces dernières années, les Comores ont connu dans leur histoire, plusieurs soubresauts sur le plan
sociopolitique, rythmés par des coups d’État et des crises politiques majeures, qui ont affecté le
développement économique.
Le pays est un petit État insulaire en développement. Son économie, avec un produit intérieur brut (PIB)
estimé à environ 1,3 milliard d’euros1, est dominée par l'agriculture (50% PIB et 90% recettes
exportations). L’agriculture vivrière est essentiellement de subsistance et l’agriculture de rente dominée
par trois produits d’exportation : vanille, clous de girofle et huile essentielle d’ylang-ylang. La pêche
ne contribue que pour 8 % au PIB et présente un potentiel encore largement sous exploité. Le pays
transforme très peu ses produits et reste très dépendant des importations alimentaires, énergétiques et
de produits manufacturés. Il est également extrêmement vulnérable aux aléas et changement climatiques
(cyclone Kenneth en 2019 et autres intempéries, risque volcanique, érosion côtière), phénomène
accentué par une déforestation accélérée et une gestion non contrôlée des déchets.
Le rythme de croissance à long terme est insuffisant pour permettre un décollage économique,
régulièrement affecté par des chocs exogènes. Les crises récentes (Covid-19 et guerre en Ukraine) et
leur conséquence en termes de dérèglement du commerce international ont aggravé la situation
économique. De nombreuses contraintes structurelles fragilisent l’économie, telles que l’éloignement
géographique, un retard en matière d’infrastructures socio-économiques de base, le poids important du
secteur informel, l’exiguïté du territoire et du marché national. Le manque d’opportunités économiques
affecte particulièrement les jeunes. S’ajoutent à cela des inégalités territoriales et de genre qui aggravent
la pauvreté. D’importants transferts financiers de la diaspora2 atténuent la précarité des populations.
L’Union des Comores figure au 156ème rang parmi 191 pays et territoires au classement de l’indice de
développement humain (IDH)3. Des avancées institutionnelles sur l’égalité entre les sexes ont été notées
ces dernières années (stratégie nationale de lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants,
politique nationale de l’égalité et l’équité de genre) mais leur application sur le terrain reste difficile
face au poids des traditions.
Les institutions publiques comoriennes sont très fragiles (le CPIA4 de la Banque mondiale accorde une
note de 2.8 aux Comores, pour une moyenne en Afrique subsaharienne à 3.1). La faible gestion des

1 FMI (2021).
2 Estimée entre 400 et 500.000 individus.
3 PNUD, Rapport sur le développement humain 2021.
4 Évaluation des politiques et des institutions nationales (CPIA) 2019.
ressources humaines de l’Etat entraîne des conséquences importantes sur la gestion des finances
publiques. La masse salariale absorbe environ 60% des recettes fiscales, ce qui laisse peu d’espace
budgétaire aux investissements, dépenses sociales et de protection environnementale. Les faibles
capacités de l’administration publique représentent un défi majeur pour la bonne mise en œuvre des
politiques publiques et répondre aux ambitions définies dans le Plan Comores Emergent (PCE), la
stratégie de développement du pays.

Le PCE est un plan ambitieux pour la période 2020-2030 qui vise la transformation structurelle de
l’économie, à travers la valorisation des ressources marines (économie bleue), une agriculture
modernisée et durable, de nouvelles niches industrielles pour diversifier l’économie et le renforcement
du capital humain. En 2022, Le gouvernement a adopté un Plan de relance post Covid-19, qui a permis
d’actualiser les priorités.

Coordination de l’aide publique au développement


Plusieurs partenaires sont présents en Union des Comores. La France, seul État membre de l’UE sur
place (AFD, Expertise France et le service de coopération de l’Ambassade) est l’un des plus importants
d’entre eux. Plusieurs agences des Nations unies interviennent également dans le pays (PNUD,
UNICEF, FNUAP) ainsi que la Banque mondiale. Le pays vient aussi de conclure un programme avec
le FMI (Facilité élargie de crédit), en vue de maintenir la stabilité macroéconomique et de mettre en
œuvre des réformes en matière de lutte contre la corruption. Les Etats unis étudient la possibilité de
reprendre leur coopération avec le pays. Le secteur privé US a récemment décidé d’investir
massivement dans le domaine de la pêche et de l’énergie. Enfin, la Chine et l’Afrique du Sud sont
présents, ainsi que la Tanzanie, la Libye, les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite. Ces deux derniers
sont des bailleurs importants mêmes si les montants investis sont mal connus.
Le dispositif de dialogue et de coordination entre le gouvernement, partenaires, la société civile et le
secteur privé est en cours de consolidation et structuration. Ce dispositif devra permettre de renforcer
le dialogue sur les orientations stratégiques des politiques publiques et d’accélérer la mobilisation des
ressources. Le gouvernement s’est engagé à mettre en oeuvre un système national de suivi-évaluation
du Plan Comores Emergent avec l’appui des partenaires, dont l’UE.
Le ministère des finances a coordonné la Conférence des partenaires de 2019 permettant l’adoption du
PCE, ainsi que le séminaire gouvernemental de 2022 pour le plan de relance. La responsabilité
opérationnelle de la coordination du PCE et de son plan de relance relève principalement du
Commissariat général au Plan (CGP), rattaché au Secrétariat général du gouvernement (SGG) placé
sous l’autorité directe de la Présidence. Le CGP dispose de peu de capacités à assumer ses rôles, tant
sur le plan matériel qu’humain. L’ANACEP est un autre acteur dans le domaine de la coopération mais
son mandat et ses attributions restent flous. Il n’existe pas de bases de données exhaustives sur l’action
des PTF en termes de projets en lien avec le PCE. L’Institut national de la statistique et des études
démographiques (INSED) est responsable de la statistique au plan national. Il est dépourvu des moyens
nécessaires à son action.
La nouvelle direction de la Coopération financière internationale (DCFI), récemment créée au sein du
Ministère des finances est amenée à occuper un rôle de premier plan en matière de coordinnation de
l’aide. Elle a pour missions de :
(i) Suivre l’évolution de la coopération du pays avec les institutions financières internationales
(IFI).
(ii) Mettre en œuvre la stratégie de mobilisation des ressources extérieures budgétaires et non
budgétaires.
(iii) Identifier à travers le Programme d’investissement quinquennal, des projets éligibles à des
programmes mis en place par les IFI.
(iv) Renforcer les capacités nationales en matière de coopération financière. Ces responsabilités
font de la DCFI un acteur central en matière de coordination de l’aide extérieure, européenne
notamment.
L’UE prévoit d’appuyer la DCFI dans le cadre d’une subvention de la Facilité de coopération. Son
fonctionnement devrait permettre l’intégration d’une partie des ressources et capacités acquises par la
CAON – Cellule d’appui à l’Ordonnateur national du FED - appelée à disparaître fin 2023.
Domaines et stratégie d’intervention de l’UE
L’UE est un contributeur important de l'aide publique aux Comores. L’objectif de l’UE est de contribuer
à la paix et la stabilité des Comores, en soutenant une croissance verte, inclusive et riche en emplois,
notamment pour les jeunes et les femmes.
Le programme indicatif pluriannuel (PIP 2021-2027), financé dans le cadre du NDICI soutient les
priorités de l’UE en appui au PCE. La tranche 2021-2024 du PIP s’élève à 46 M EUR. Une tranche
additionnelle pourra être définie pour la période 2025-2027. Les domaines prioritaires du PIP sont :
(i) Pacte vert et bleu décliné en 2 secteurs d’intervention : (i) Gestion intégrée des ressources
naturelles et (ii) Développement de système alimentaires durables
(ii) Emplois et croissance, appui au commerce, à la compétitivité des entreprises et réformes en
matière de climat des affaires
(iii) Gouvernance, pour un cadre politique et institutionnel réformé et plus stable

La TEI Pacte vert et bleu pour une croissance inclusive contribue pleinement au « Global Gateway ».
Avec un montant total indicatif de 123 M EUR, cette « Initiative Équipe Europe » permet de prendre
pleinement en compte la dimension environnementale dans les politiques et stratégies au niveau local
et de développer une agriculture durable, moteur de l’économie, tout en favorisant la sécurité
alimentaire et nutritionnelle des populations. Le PIM soutient la TEI à hauteur de EUR 34 millions. Les
contributions estimées à la TEI sont résumées dans le tableau ci-dessous :

Équipe Europe Initiative (TEI) Montant


(Mio EUR)
UE
PIP + 34,0
11ème FED + lignes thématiques 20,0
BEI 5,0
Fonds de cohésion (Interreg) 3,8
Sous total 62,8
France
AFD 59,4
Ambassade 1,0
Sous total 60,4
TOTAL estimé 123,2

En plus de ces contributions, des discussions sont en cours avec les autorités et la BEI pour la
mobilisation de garanties FEDD+ dans les domaines du numérique et de la modernisation des
infrastructures portuaires.
Les Comores viennent d’adhérer à la TEI continentale Invest in Young Businesses in Africa. Cette
TEI a pour objectif de canaliser les moyens pour favoriser l’entreprenariat des jeunes et proposer les
outils financiers adaptés. Son lancement a été effectué en juin 2023 aux Comores.
La « Flagship » Croissance et emplois vise le développement du commerce, la promotion des
investissements y compris de la diaspora, le développement de l’entreprenariat, notamment des femmes
et des jeunes, ainsi que l’amélioration du climat des affaires, à travers une approche intégrée. Ceci afin
devrait contribuer à soutenir la croissance et la création d’emplois. Dans ce contexte, le développement
d’outils financiers innovants, à travers différents mécanismes de garanties adaptés notamment aux
jeunes et aux femmes entrepreneurs est une autre priorité.
Mise en œuvre de la coopération de l’UE dans le pays
La mise en œuvre de la coopération s’inscrit dans le cadre du PIP 2021-2027, avec une enveloppe
initiale programmable de 41 M EUR, à laquelle s’ajoute 5 M EUR pour garantir des prêts de la BEI.
L’ensemble de l’enveloppe programmable devrait être engagé dès fin 2023, avec des projets visant à
soutenir le commerce, l’investissement de la diaspora, l’agriculture et la sécurité alimentaire, la
protection de l’environnement ou encore, le renforcement de la société civile pour la promotion du
genre. Des réflexions sont en cours concernant la mobilisation des garanties FEDD+ pour des
investissements dans le domaine du numérique et des infrastructures de soutien à la croissance
(extension du port de Moroni).
Les actions du PIP prolongent les projets 11ème FED (en cours de 23 M EUR) et dont la mise en œuvre
a débuté en 2021-22. Les domaines d’intervention du 11ème FED sont : formation professionnelle,
entreprenariat, gestion des finances publiques et renforcement des capacités nationales.
En complémentarité ce ces enveloppes pays, l’UE mobilise une large palette d’outils financiers
(programmes régionaux, programmes thématiques, TAIEX, Interreg) pour mieux atteindre ses objectifs
stratégiques.
Les programmes NDICI-Global Europe ne prévoient pas de rôle d’ON et privilégient une mise en œuvre
en lien direct avec les ministères sectoriels et les opérateurs. Le dispositif de coordination de l’aide
publique au développement en général et celui de l’UE plus particulièrement, doit être revu en lien avec
la disparition programmée du rôle d’ON et la fin des derniers programmes FED.
Dans cette perspective l’UE souhaite mobiliser une assistance technique (AT) ou mission d’expert long
terme, chargée d’appuyer le dispositif national qui succèdera à la CAON. Les bénéficiaires directs
seront à la fois le Bureau UE (BUE - rattaché à la Délégation UE à Madagascar) et le ministère des
finances, tandis que les bénéficiaires indirects ou finaux seront l’ensemble des parties prenantes de
l’aide européenne, y-compris celles mobilisées au sein des TEI, donc en étroite collaboration avec la
France, seul État membre présent aux Comores.

2 OBJECTIFS ET RÉSULTATS ESCOMPTÉS


Objectif général
L'objectif général de ce contrat est d’appuyer le BUE et le gouvernement des Comores dans la mise en
œuvre efficiente de la coopération UE en appui au Plan Comores Emergent (PCE).
Objectifs spécifiques
Les objectifs spécifiques sont :
 Une mise en œuvre efficiente de la coopération UE en appui au Plan Comores Emergent 2020-2230
et à son plan de relance
 La coordination et le suivi des projets NDICI 2021-2027, l’appui-conseil à l’exécution des derniers
projets 11e FED en cours
 La consolidation de l’approche « Equipe Europe », afin d’accélérer la mise en œuvre de la TEI
Pacte vert et bleu, ainsi que de la TEI continentale Invest in Young Businesses in Africa aux
Comores
Services requis
Il est attendu la mise à disposition d’une assistance technique incluant des spécialistes d’envergure
internationale : un expert principal (EP) et des experts « non principaux » court terme (ENP).
L’assistance technique visera à renforcer la structuration et les capacités techniques de la Direction de
la coopération financière internationale du ministère des Finances, en charge de coordonner la
mobilisation des ressources de l’aide extérieure.
Ces experts apporteront un appui-conseil au BUE en sa qualité de maître d’ouvrage mais aussi aux
structures responsables de la maîtrise d’œuvre (DCFI du ministère de Finances), ainsi qu’aux entités en
charge de la mise en œuvre opérationnelle des programmes auprès des ministères sectoriels.
En parallèle, l’assistance technique permettra d’accompagner la mise en œuvre et le suivi des TEI aux
Comores, en vue d’accélérer leur opérationnalisation et de renforcer l’adoption de méthodes de travail
et suivi communes avec la France, l’Etat Membre (EM) sur place.
Les activités seront articulées avec une subvention en préparation à la DCFI. Les activités de
l’assistance technique permettront de :
 Définir et appuyer les nouveaux mécanismes d’un dialogue stratégique et de coordination de l’aide
UE suite à la mise en œuvre des nouvelles procédures du NDICI. Renforcer les capacités des
bénéficiaires, institutions publiques directement concernées (ministère des Finances, ministères
sectoriels, Commissariat général au plan) ainsi que la société civile.

 Apporter un appui technique lors des différentes étapes du cycle des projets : identification,
formulation, définition des indicateurs (compatibles avec le cadre européen, les ODD et désagrégés
par sexe quand cela est possible), procédures financières et de passation de marchés, évaluation,
monitoring et audit.

 Renforcer les mécanismes de coordination de l’aide, du dialogue avec les autorités et la société
civile sur la mise en œuvre du PCE. Accompagner la participation des autorités locales, des
organisations professionnelles du secteur privé et de la société civile (dont les organisations sur les
droits des femmes, les jeunes et décentralisées) dans la définition, la mise en œuvre et le suivi des
politiques publiques.

 Renforcer les méthodes de travail communes et le partage d’informations avec l’Etat membre sur
place. Mobiliser de l’expertise pour un suivi-évaluation des TEI mises en œuvre aux Comores.
Alimenter les éléments essentiels du dialogue sur les politiques favorisant la mise en œuvre des
TEI. Renforcer l’instruction conjointe au niveau de l’Equipe Europe des projets en amont et lors de
l’exécution (mobilisation de fonds, délégations, suivi conjoint).

 Développer des synergies avec les fonds européens régionaux y compris FEDER et les instruments
type TAIEX et twinning (jumelages).

 Apporter des analyses techniques à l’UE et approfondir les connaissances sectorielles notamment
sur les aspects genre, inclusion
Résultats à atteindre
 Les capacités du ministère des Finances et des acteurs concernés (CGP notamment) sont renforcées,
en vue de faciliter la mise en œuvre du PCE, en termes de mobilisation des ressources, de résultats
et d’alignement.

 Les capacités des ministères sectoriels et de l’ensemble des acteurs bénéficiaires des programmes
NDICI sont renforcées.

 Les mécanismes de suivi de la mise en œuvre des programmes financés par l’UE sont définis et
opérationnels.

 L’approche « Team Europe » permettant l’opérationnalisation des deux TEI qui concernent les
Comores est renforcée et permet des synergies entre les différents programmes. Une
communication effective et ciblée est en place, des outils de dialogue avec l’ensemble des acteurs
gouvernementaux, autorités locales et société civile sont développés.
Langue du contrat spécifique
Français
Présence de l’équipe de gestion pour le briefing et/le debriefing
Oui

3 LOGISTIQUE ET CALENDRIER
Voir partie B des termes de références

4 BESOINS
Assistance technique et appui logistique
Voir partie B des TDR
Dépenses accessoires
Voir partie B des TDR
Montants forfaitaires
Aucun montant forfaitaire n’est prévu dans le cadre du présent marché.
Vérification des dépenses
Voir partie B des TDR

5 RAPPORTS
Pour tous les sujets concernant les rapports et livrables, faire référence à la Partie B des Termes de
Référence.

6 SUIVI ET ÉVALUATION
Définition d’indicateurs
Le prestataire doit indiquer dans sa proposition technique quel dispositif de suivi – évaluation il mettra
en œuvre (cadre logistique) pour fournir un tableau d’indicateurs pertinents permettant de rendre
compte de l’état d’avancement de la mission au pouvoir adjudicataire.
A tire indicatif, les principaux indicateurs en rapport avec le déroulement de la mission pourraient être :
- Le nombre de missions court terme exécutées
- Le nombre d’experts non principaux ou expert(e)s court terme mobilisés
- Le nombre d’institutions ou d’organisations rencontrées,
- Le nombre de personnes rencontrées,
- Le respect du calendrier de la mission, notamment quant aux rapports,
- Le nombre d’interventions ou actions identifiées en appui aux ministères et entités techniques ou
administratives,
- Le nombre d’interventions ou actions formulées par les entités ou bénéficiaires concernés

7 INFORMATIONS PRATIQUES

Envoyer toute demande de clarification et d’autres communications pertinentes à l’adresse suivante:


DELEGATION-MADAGASCAR-MARCHES@eeas.europa.eu
BUREAU-UE-COMORES@eeas.europa.eu

***
TERMES DE RÉFÉRENCE – PARTIE B
INFORMATIONS GENERALES

1. Zone bénéficiaire

Comores

2. Pouvoir adjudicateur

L’Union européenne, représentée par la Commission européenne, B-1049 Bruxelles, Belgique.

3. Langue du contrat

Français

LOGISTIQUE ET CALENDRIER
4. Lieu de la mission

• Expert principal :

• Lieu d’affectation normal de la mission spécifique : Moroni (Comores)

• Mission(s) en dehors du lieu d’affectation normal et durée(s) : Déplacements dans les


autre îles de l'Union : Anjouan et Mohéli

• Experts court terme seniors :

• Lieu d’affectation normal de la mission spécifique : Moroni (Comores)

• Mission(s) en dehors du lieu d’affectation normal et durée(s) : Déplacements dans les


autre îles de l'Union : Anjouan et Mohéli

• Experts CT juniors :

• Lieu d’affectation normal de la mission spécifique : Moroni (Comores)

• Mission(s) en dehors du lieu d’affectation normal et durée(s) : Déplacements dans les


autres îles de l'Union : Anjouan et Mohéli

5. Date de début et période mise en œuvre

La date indicative de début est fixée au 01/10/2023 et la période de mise en œuvre du marché
spécifique sera de 36 Mois à partir de cette date (date de fin indicative : 15/09/2026).

BESOINS
6. Expertise

Pour cette mission, un expert individuel doit être proposé pour chaque poste.

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L'expertise requise pour la mise en œuvre du marché spécifique est détaillée ci-dessous.

• Expert principal:

• Description générale du poste : Chef d'équipe el'assistance technique

• Catégorie de l’expert : Cat. I (>12 années d'expérience)

• Qualifications et compétences : Diplôme universitaire (Bac+5) : sciences politiques,


finances, économie, commerce international, politique publique de développement, droit
des affaires ou comparable.

• Expérience professionnelle générale : Une expérience de 7 ans minimum en tant que


chef d’une mission d’experts ou de responsable d’un programme d’ampleur significative
(2 à 5 millions d’euros). Une expérience avérée (7 ans minimum) dans la gestion, la
formulation ou l’évaluation de projets selon les principes de l’approche du cadre logique.

• Expérience professionnelle spécifique : Gestion d’une équipe multidisciplinaire,


multinationale ou multiculturelle incluant compétences en matière de communication et
de facilitation des relations, attestée par au moins 2 expériences (au moins 220 jours par
expérience). Au moins 220 jours soit dans un projet, soit dans une assistance technique
impliquant des procédures et instruments de financement propres à l’Union européenne.
Posséder une formation ou expérience avérée sur deux des thématiques concernées
par le programme (formation professionnelle, accords commerciaux, développement
du secteur privé, climat des affaires, chaines de valeurs, agriculture et pêche durable
et résilience au changement climatique, gestion durables des ressources naturelles,
approche territoriale du développement, participation et autonomisation des femmes
et jeunes au développement local, coordination des bailleurs) est souhaitable. Une
expérience dans des pays comparables aux Comores en termes géographique (petit pays
insulaire, et /ou Afrique australe) ou économiques (volume ou structure du PIB, part de
l’informel, etc.) constitue un atout.

• Compétences linguistiques : Français courant obligatoire

• Nombre de jours travaillés : 550 jours

• Informations complémentaires : Appui conseil au BUE et au minstère eds finances dans


la mise en oeuvre de la coopération UE

• Experts court terme seniors:

• Description générale du poste : Experts court terme seniors

• Catégorie de l’expert : Cat. II (>6 années d'expérience)

• Qualifications et compétences : Diplôme universitaire (Bac+5) : sciences politiques,


finances, économie, commerce international, politique publique de développement, droit
des affaires ou comparable.

• Expérience professionnelle générale : Un minimum de 10 ans révolus d’expérience


professionnelle en rapport avec la mission spécifique qui sera définie dans les TDR y
afférents.

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• Expérience professionnelle spécifique : Une expérience dans la zone de l’océan Indien
ou de même contexte géographique (petits pays insulaires) constitue un atout a fortiori
si elle concerne les Comores directement.

• Compétences linguistiques : Français obligatoire

• Nombre de jours travaillés : 50 jours

• Informations complémentaires : En appui court terme au chef d'équipe

• Experts CT juniors:

• Description générale du poste : Appui technique aux experts seniors

• Catégorie de l’expert : Cat. III (>3 années d'experience)

• Qualifications et compétences : Diplôme universitaire (Bac+5) : sciences politiques,


finances, économie, commerce international, politique publique de développement, droit
des affaires ou comparable.

• Expérience professionnelle générale : Un minimum de 5 ans révolus d’expérience


professionnelle en rapport avec la mission spécifique qui sera définie dans les TDR y
afférents.

• Expérience professionnelle spécifique : Une expérience dans la zone de l’océan Indien


ou de même contexte géographique (petits pays insulaires) constitue un atout a fortiori
si elle concerne les Comores directement.

• Compétences linguistiques : Français obligatoire

• Nombre de jours travaillés : 30 jours

• Informations complémentaires : Missions CT

7. Dépenses accessoires

La provision pour dépenses accessoires couvre les dépenses secondaires et exceptionnelles éligibles
encourues dans le cadre du marché. Elle ne peut pas être utilisée pour couvrir les coûts incombant au
contractant au titre de ses honoraires, tels que définis ci-dessus. Elle couvre :

1 - Frais de voyage - Frais de voyage

Billets d'avion : lieu de résidence des experts / Moroni / lieu de résidence des experts. Déplacements
intérieurs aux Comores, hors Moroni Missions de terrain hors capitale (billets d'avion et/ou location
de voiture).

Le cas échéant, voir la partie A des termes de référence pour plus de détails sur l'utilisation des
dépenses accessoires.

8. Coûts forfaitaires

1 - Dépenses accessoires

Organisation d'ateliers, séminaires et missions

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Nombre de fois que l'activité doit être effectuée : 80,000

9. Vérification des dépenses

Un rapport de vérification des dépenses est requise pour le paiement final uniquement.

La provision pour vérification des dépenses couvre les honoraires de l’auditeur qui a été chargé
d’effectuer la vérification des dépenses dans le cadre du marché marché afin de permettre au pouvoir
adjudicateur de vérifier que les factures présentées sont dues.

Les soumissionnaires sont tenus d'indiquer, dans l'annexe "Organisation et méthodologie", le nom et
l'adresse de l’auditeur proposé qui sera chargé de produire le(s) rapport(s) de vérification des dépenses.

La provision pour vérification des dépenses s'élève à 20 000, EUR pour le présent marché. Ce montant
doit être inclus sans modification dans le budget ventilé.

Commentaire : Vérification des dépenses

10. Autres éléments définis par le pouvoir adjudicateur

Le marché ne prévoit aucun autres éléments.

RAPPORTS ET AUTRES LIVRABLES


11. Rapports et autres livrables obligatoires
Title Contenu Langue Délai de soumission
Endéans 1
Rapport de démarrage Rapport de démarrage Français Mois Après Le
début du projet
Rapport de
Rapport d'avancement Français Tous les 6 mois
mise en oeuvre
Endéans 1 Mois
Rapport final Rapport final Français
Après La fin du projet

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