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Le Financement Du Logement en Algérie
Le Financement Du Logement en Algérie
Chapitre I
I-Introduction
Au lendemain de l’indépendance, le secteur de l’habitat s’est vu pris en charge
essentiellement par l’Etat, aujourd’hui, et compte tenu de la conjoncture économique
actuelle, ce secteur est délaissé partiellement par l’Etat (le trésor) au profit de certaines
institutions financières bancaires ou non-bancaires, publiques ou privées, tel que la caisse
nationale d’épargne et de prévoyance
(CNEP), la banque de développement local (BDL), la caisse nationale du logement (CNL),
etc...
En d’autres termes, l’Algérie se présente comme un cas particulier où l’Etat se voyait
l’unique responsable de ce secteur et où il investissait de façon active tout comme
l’éducation ou la santé, grâce à la rente pétrolière. Cette dernière rapportait a l’Algérie
d’importantes sommes qui pouvaient couvrir en valeur et en durée les dépenses destinées a
ces secteurs, mais au fil des années et compte tenu de l’augmentation permanente de la
demande de logement d’une part et de l’absence de profits d’autre part, l’Etat a commencé a
réfléchir à un désengagement partiel du secteur de l’habitat essentiellement au profit de la
CNEP, a partir de la, l’Etat ne s’occupait que du logement social et la CNEP du logement
promotionnel et ensuite s’introduisaient dans ce domaine quelques banques publiques tel
que la CPA et bien sure la BDL.
Chapitre II
Le crédit immobilier
Introduction :
Dans le but de financer le parc logement, il y’a lieu de présenter avec détails l’un des
principaux types de crédit auquel les ménages font appel pour financer leur besoin d’habitat
et les entreprises pour financer leurs biens immobiliers qui est : « le crédit immobilier »
Ainsi, on consacrera ce chapitre au crédit immobilier et on posera toutes les questions qui
aideront à bien cerner le crédit immobilier et ses possibilités d’octroi en Algérie.
Généralités sur le crédit immobilier :
1- L’origine du crédit immobilier :
Le placement immobilier a connu un net ralentissement et cela est notamment dû à l’écart
important entre le coût des crédits immobiliers et au taux d’inflation qu’à la stagnation du
pouvoir d’achat dans tous les pays y compris en Algérie et nombreux sont ceux qui ont eu
affaire à la crise dite du logement.
Les raisons de cette situation d’une façon générale sont les destructions massives
engendrées par les guerres et plus tard par la croissance démographique et l’état vétuste de
l’ancien habitat inconfortable, non-conforme et mal équipé.
La solution ne peut être que global. Il importe de promouvoir une politique axée à la fois sur
le développement de la construction neuve et sur une amélioration de l’habitat existant
c’est-à-dire la restauration de l’habitat et cela suppose un investissement rarement à la
portée des capitaux propres dont dispose le constructeur ou le futur acquéreur du logement.
Ces capitaux doivent être complétés par des capitaux d’emprunt et cela implique donc un
crédit immobilier et c’est ce qui a motivé l’Algérie de par son gouvernement à tenter de
développer et de promouvoir une politique de crédit immobilier solide qui sera l’objet d’une
nette attention particulièrement précise.
2- Définition du crédit immobilier :
« Le crédit immobilier est un financement par emprunt destiné à couvrir tout ou partie d'un
achat immobilier, d'une opération de construction, ou des travaux sur un bien immobilier
existant. »
Il est destiné à financer d’une part les promotions immobilières et d’autre part les ménages
(les particuliers).
Son objectif est donc de financer la construction, l’acquisition ou la rénovation d’habitations
et peut être attribué aux constructeurs ou aux acquéreurs de logements
Le crédit immobilier est un moyen de financement parmi tant d’autres mis a disposition des
ménages ou des entreprises et est un acte qui consiste à prêter de l’argent a un des ces
agents qui éprouve un besoin.
Ce type de crédit est un engagement à long terme qui doit être remboursé en respectant le
délai et les modalités de remboursement selon le contrat avec inscription de garantie, et
cette pratique comprend des gammes pratiquement illimitées donc le prêt a taux variable, le
prêt à remboursements constants ainsi que le prêt à remboursements progressifs ou semi
progressifs et c’est au bénéficiaire de choisir la formule qui lui convient.
3- Les différents types du crédit immobilier :
a- Le secteur aidé :
a-1- Le prêt a taux zéro :
Le financement aidé de l’accession à la propriété était mis en oeuvre par le P.A.P (prêt aidé a
l’accession à la propriété). Celui-ci était destiné à faciliter l’acquisition ou l’amélioration de
la résidence principale de l’acquérant, mais vu que le nombre de logements commencés par
le
P.A.P cela a amené a ce qu’il soit remplacé par le prêt a taux zéro et présenté comme une
avance remboursable ne portant pas d’intérêt.
Le prêt a taux zéro est destiné à financer l’acquisition ou l’amélioration de la résidence
principale de l’emprunteur et dans le cas de l’acquisition d’un logement ancien en vue de son
amélioration les ménages doivent, pour bénéficier du prêt, respecter des plafonds de
ressources variables en fonction de la composition du ménage et de sa localisation.
Le montant du prêt ne peut pas excéder 20% du prix d’achat dans la limite d’un prix
maximum, lui-même dépendant de la composition du ménage et de la localisation.
L’avantage principal du prêt a taux zéro est représenté par les économies d’intérêts que le
ménage aurait eu a payer s’il n’avait pas opter pour ce type de prêt.
a-2- Le prêt locatif aidé (PLA) :
Le prêt locatif aidé est attribué aux organismes sociaux, par la caisse des dépôts et
consignation pour l’acquisition ou la construction de logements neufs a louer, ainsi que
l’acquisition ou l’amélioration de logements anciens, il est consenti par l’état aux particuliers
qui souhaitent acquérir ou construire un logement en vue de le louer à titre de résidence
principale.
L’octroi du PLA est sujet a de nombreuses conditions, dont le coût des travaux
d’amélioration qui doit être en général au moins égal à 20% du prix de revient prévisionnel.
Le PLA ne peut être accordé que si le logement financé fait l’objet d’une convention entre
l’Etat et le propriétaire, cette convention doit couvrir toute la durée du prêt, et les loyers
doivent respecter les plafonds réglementaires.
Et en ce qui concerne les ressources, celles-ci sont soumises a des conditions variables selon
les zones géographiques.
Nous pouvons aussi ranger le prêt attribué au titre du 1% consenti pour l’achat d’un
logement
neuf ou ancien ou la construction d’une maison parmi le prêt aidé.
L’avantage des prêts du secteur aidé c’est que le taux d’intérêt faible
b- Le secteur réglementé :
b-1- Le prêt épargne logement :
Le prêt épargne logement est accordé avec un taux d’intérêt privilégié à ceux qui ont fait une
opération d’épargne et qui possèdent un compte épargne.
Ce prêt permet de financer l’achat ou la construction d’un logement, qu’il s’agisse d’une
résidence principale ou d’un logement destiné à la location ou même de travaux
d’amélioration, de rénovation ou d’agrandissement.
Quand le titulaire du compte décide d’acheter un logement, il peut disposer pour le financer
soit du montant de l’épargne constitué et des intérêts capitalisés pendant la période de
l’épargne ou bien d’un prêt accordé automatiquement à des conditions très avantageuses
par rapport à d’autres catégories de prêts immobiliers ainsi qu’une prime versée par l’Etat.
Le montant du prêt varie en fonction des intérêts acquis.
b-2- le prêt conventionné :
Ce prêt est attribué à toutes personnes qui le demandent sans condition de ressources à un
taux modéré avec des exigences sur le prix et sur la surface.
Dans cette catégorie de prêt, nous pouvons distinguer le prêt d’accession sociale
Le prêt d’accession sociale (PAS) :
C’est un prêt conventionné qui se fait à travers un fond d’accession sociale à la propriété.
Le fond est alimenté par l’Etat et par les établissements de crédit et le taux d’intérêt
appliqué est le taux de référence des prêts conventionnés majoré d’une marge.
c- Le secteur libre :
Dans ce secteur sont regroupés tous les prêts qui n’appartiennent pas aux catégories
précédentes et destinés par les établissements de crédit aux conditions du marché. Ces prêts
ne bénéficient pas d’aides publiques et peuvent servir au financement de tout type de
projet immobilier.
Le taux d’intérêt doit être librement discuté entre le bénéficiaire et l’établissement financier
(les taux avantageux sont réservés aux clients qui n’ont pas connu d’incidents de paiement).
La durée de remboursement jour un rôle décisif vis-à-vis des taux d’intérêts, car plus la
durée est longue plus le taux d’intérêt a tendance a s’élever.
Il existe deux types de taux : le taux constant et le taux variable, le taux constant est fixé
d’avance et la somme mensuelle est constante pendant toute la durée de remboursement
par contre le taux variable change en fonction de certains paramètre selon les conditions
économiques du pays.
4- Avantages et inconvénients du crédit immobilier :
Le crédit immobilier sert à financer la création, l’entretien et l’amélioration du patrimoine
immobilier des particuliers, comme il vise à faciliter le financement de l’acquisition du
logement neuf ou de particulier à particulier ou bien même une auto-construction et par
conséquent il participe à la résorption de la crise du logement.
Il apparaît que les banques jouent un rôle essentiel dans le financement de l’immobilier et
surtout le logement, mais les résultats attendus de ce financement peuvent être affectés par
le risque d’incertitude liée à la rentabilité du projet et à sa réalisation, car le bien financé
peut être influencé par des variations de coût pendant la durée du financement.
D’ailleurs, on considère le crédit immobilier comme l’un des crédits les plus risqués compte
tenu de sa longue durée même s’il est considéré à juste titre par l’Etat comme l’un des
moyens pour résoudre la crise du logement.
5- But et objectif du crédit :
Le but général de ce projet est d'accompagner le programme de gouvernement Algérie dans
le secteur de l'habitat renforçant le développement du crédit immobilier, ce renforcement
s'appuyant sur une assistance stratégique de qualité destinée principalement aux banques
Algériennes de première ligne
Ainsi, les objectifs de ce crédit sont les suivants :
- Résoudre le problème du logement.
-Renouveler le parc logement existant.
- Répondre aux normes de l'urbanisme c'est-à-dire permet de renouveler et de construire
dans les normes.
IMPORTANT :
Les postulants retenus sont ceux remplissant les conditions édictées par
l’arrêté interministériel du 13 septembre 2008, á savoir
> Justifier d'un revenu (du ménage) ne dépassant pas six (06) fois le salaire
national minimum garanti (SNMG).
> Ne pas avoir déjà bénéficié d'une Aide de l'Etat destinée au logement.
> Ne pas posséder en toute propriété une construction à usage d'habitation.
> Ne pas avoir bénéficié de l'attribution d'un logement du patrimoine public
locatif, sauf engagement préalable de restitution de ce logement.
IMPORTANT :
Les projets lancés antérieurement au 1er Avril 2008, restent régis par
l'Arrêté interministériel du 15 Novembre 2000 modifié et complété (relativement,
notamment, au montant de l'Aide, aux seuils de revenu et au coût plafond du
logement).
> › Une demande d'Aide établie sur imprimé CNL (en un seul exemplaire,
légalisé)
> Une photocopie légalisée de la carte nationale d'identité
> Un extrait de naissance délivré par la commune du lieu de naissance
(N°12)
> Une attestation de travail datant de moins de 6 mois). Un certificat de
résidence ou d'hébergement du postulant). Une fiche familiale ou
individuelle d'état-civil
> Un certificat négatif délivré par la conservation foncière du lieu de
résidence
> Deux enveloppes timbrées libellées à l'adresse du postulant Les pièces
justificatives du revenu, et selon le cas :
• les 06 dernières fiches de paie,
• ou, un relevé des émoluments (uniquement pour les salariés du secteur public, et
comportant obligatoirement les montants du salaire imposable et de l'IRG),
• ou, la dernière déclaration d'impôts sur le revenu (G1 ou C9 ou G50),
• ou, un certificat de non imposition (Cl 9 ou R17).
CODE CONVENTION : 0 9
ENTRE
• La Caisse Nationale du Logement, sise au 4/6 Boulevard Mohamed V à Alger, représentée par . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . .
. . . , agissant en qualité de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . et ci-après désignée par "la CNL".
ET
• . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . , sise au . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . à . . . . . . . . . . . . .., Wilaya de . . . . . . . . . . .,
représenté(e) par . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . , agissant en qualité de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . et ci-après
désigné(e) par "le Promoteur".
La présente convention a pour objet de définir les conditions et modalités de réalisation du Projet LSP :
intitulé : ……………………………………….……………………………………….……………………………………
situé à ………….………………...………….………………...………….………………...………….………………...
ainsi que les conditions et modalités de liquidation, par la CNL, des aides de l’Etat à l’accession à la propriété au profit
du Promoteur.
ARTICLE 2 – DEFINITIONS
Les aides seront liquidées en fonction des droits de chaque postulant selon la réglementation en vigueur.
Les aides sont fixées par l’arrêté interministériel du 15 novembre 2000, modifié et complété par l’arrêté
interministériel du 09 Avril 2002, modifié et complété par l’arrêté interministériel du 02 Août 2006 définissant les
modalités d’application du décret 94-308 du 04 octobre 1994.
Les logements constituant le Projet sont destinés exclusivement à la cession, qui s’opèrera, par le Promoteur, aux
seuls acquéreurs sélectionnés conformément aux modalités suivantes :
Le Promoteur est tenu de procéder à la publicité la plus large possible, à l’endroit des citoyens avec dans tous les cas
et au minimum deux placards publicitaires sur deux quotidiens nationaux.
Les souscriptions seront enregistrées à son niveau, sur un registre spécial coté et paraphé par le DLEP.
Les modalités de sélection des candidats relèvent de la seule responsabilité du Promoteur. Il y a cependant lieu de
noter que :
- les postulants dont la candidature peut être retenue sont ceux remplissant les conditions édictées par l’arrêté
interministériel du 15 novembre 2000, modifié et complété, notamment en matière de niveau de revenus, de non
possession de logement et de non bénéfice antérieur d’autres types d’aides au logement.
- cette sélection ne préjuge en rien de la décision finale qui relève de la seule compétence de la CNL en ce qui concerne
l’octroi ou le refus de l’aide de l’Etat.
- le Promoteur est tenu par une obligation de transparence envers les candidats à l’acquisition des logements aidés ;
que ce soit en matière de prix de cession, de localisation et de qualité de logement, de délais de livraison, de modalités
de paiement, de garanties offertes, de modalités et conditions d’obtention de l’Aide de l’Etat, etc.
La liste des acquéreurs doit comporter avant transmission à la CNL, le visa du Wali (ou de son représentant dûment
désigné à cet effet).
ARTICLE 5 – MODALITES DE VERSEMENT DE L’A.A.P
Le contrôle de l’état d’avancement des travaux du projet sera effectué par un représentant de la DLEP territorialement
compétent. L’appréciation des travaux peut se faire, soit à l’achèvement des lots (fondations, Gros œuvres, CES), soit
au taux moyen d’avancement conformément aux annexes du PV de constat d’avancement des travaux.
Ce contrôle, qui portera à la fois, sur la réalité des travaux et leur conformité avec le permis de construire, sera
sanctionné par un procès-verbal de constat d’avancement des travaux, conforme au modèle défini par la procédure.
Ce document sera signé par le fonctionnaire habilité de la DLEP et servira à la libération des tranches d’aide de l’Etat.
Ce procès-verbal est adressé ou remis, dans la semaine qui suit la visite des lieux, au Promoteur requérant, qui en
accuse réception.
1 – Le Promoteur s’engage à respecter toutes les clauses de la présente convention (y compris ses annexes),
notamment en ce qui concerne :
− la consistance et la localisation du projet ;
− la liste des bénéficiaires ;
− la structure de financement du projet ;
− les prix de cession ;
− les délais de réalisation.
2 – Le Promoteur s’engage à ne pas utiliser tout ou partie des fonds qui lui sont versés par la CNL dans le cadre de la
présente convention à des fins autres que celles auxquelles elles sont destinées.
3 – Le Promoteur s'engage à entamer les travaux de construction du projet objet de la présente convention et à
commencer la mobilisation de l'aide telle que définie aux articles 3 et 5 ci-dessus, au plus tard six mois après la date
de prise d'effet de la présente convention.
4 – Le Promoteur s’engage à informer immédiatement la CNL de toute modification dans la liste des acquéreurs et, ce,
quelle qu'en soit la raison.
5 – Le projet, objet de la présente convention, sera réalisé par le Promoteur dans les délais prévus dans la fiche
technique, à partir de la date de signature de la présente convention. Sauf cas de force majeure, le délai maximum est
fixé à Vingt Quatre (24) mois.
ARTICLE 9 – SUIVI
Le Promoteur est tenu à une obligation de moyens et de transparence envers la CNL. A ce titre, et pendant toute la
durée de la présente convention, il est tenu de transmettre à la CNL une note de conjoncture trimestrielle selon le
modèle remis par la CNL.
Cette note de conjoncture, qui doit parvenir avant la fin de la première décade du mois qui suit le trimestre auquel
elle se rapporte, portera sur l’état d’avancement du projet, les événements marquants intervenus ou à prévoir et les
décisions à prendre éventuellement pour permettre la poursuite du Projet dans de bonnes conditions. A ce tire, la
note de conjoncture devra comprendre, au minimum, les données suivantes :
– Le rappel des éléments techniques et financiers figurant dans la fiche technique ;
– La situation physique et financière à la date d’établissement de la note de conjoncture ;
– Les fonds mobilisés sur les différentes sources ;
– Les causes des écarts ;
– Un échéancier des travaux restant à réaliser, des dépenses prévisionnelles et des aides de l’Etat restant à mobiliser ;
– Ainsi que tous autres éléments complémentaires que le Promoteur jugera utile d’indiquer.
Le Promoteur s’engage à respecter toutes les clauses de la présente convention et de ses annexes.
L’obligation de moyens et de transparence, le respect des modalités de suivi et de contrôle décrites dans les articles 6
et 9 ainsi que le strict respect des dispositions prévues aux articles 7 et 8 constituent des clauses résolutoires de la
présente convention et leur non exécution par le Promoteur, une cause de sa résiliation.
Dans le cas où le Promoteur n’exécute pas l’une des clauses résolutoires mises à sa charge dans le cadre de la présente
convention, et dans un délai d’un mois après une mise en demeure restée infructueuse, la CNL peut procéder à la
résiliation de la présente convention aux tords exclusifs du Promoteur.
Dans ce cas, le Promoteur s’engage à reverser à la CNL les montants perçus, majorés d’une indemnité pour dommages
et intérêts dont la valeur est égale à 1 % des montants qui lui ont été versés, par mois échu.
Il en est de même en cas de mise en liquidation judiciaire du Promoteur.
De plus, si la résolution de la présente convention a pour cause la non application des dispositions de l’article 4 ci-
dessus, la CNL se réserve le droit de poursuivre le Promoteur en justice pour abus de confiance et détournement de
deniers publics.
ARTICLE 11 – DISPOSITIONS PARTICULIERES
ARTICLE 12 – LITIGES
Tout litige qui viendrait à naître de l’application de la présente convention sera, à défaut de règlement amiable, porté
devant le tribunal du lieu de sa signature.
ARTICLE 13 – ENTREE EN VIGUEUR
La présente convention entrera en vigueur dès sa signature par les deux parties.
Fait à . . . . . . . . . . . . . . . . . . ., le . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
P/LE PROMOTEUR P/ LA CNL
1 – LE PROMOTEUR
RAISON SOCIALE
SIGLE OU ABREVIATION
FORME JURIDIQUE
DATE DE CREATION
N° REGISTRE DE COMMERCE
NIS
TELEPHONE
2 – CONSISTANCE DU PROJET
INTITULE DU PROJET
PROGRAMME DONT RELEVE LE PROJET
LOCALISATION PRECISE
SURFACE DU TERRAIN (M2)
PROPRIETE (actuelle) DU TERRAIN
MONTANT ABATTEMENT TERRAIN (80%)
DROITS A CONSTRUIRE (%) C.O.S : C.E.S :
TYPE DE CONSTRUCTION COLLECTIF SEMI COLLECTIF INDIVIDUEL
TOTAL
FONCIER
– Terrain
– Frais notaire
– Autres (à préciser)
CONSTRUCTION
– Lot fondations
– Lot gros œuvres
– Lot CES
– Lot VRD
– Autres (à préciser)
ETUDES
– Etudes architecturales & suivi
– Etudes de sol / Géomètre…
– Contrôle technique
– Autres (à préciser)
FRAIS ANNEXES
– Frais Publicité
– Frais Commercialisation
– Frais Gestion
– Fiscalité
– Intérêts sur emprunt
– Autres (à préciser)
TOTAL
7 – INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES
A LA DISCRETION DU PROMOTEUR
EN CHIFFRES
...% ...% ...% ...%
........... ........... ........... ...........
EN LETTRES POUR CENT POUR CENT POUR CENT POUR CENT
❑ GROS-ŒUVRE:
• SUPERSTRUCTURE (poteaux, poutres, chaînages, linteaux, acrotères, dalles pleines,
plancher en corps creux, escaliers, pergola, …)
• ETANCHEITE (forme de pente, isolation thermique, pare vapeur, étanchéité, relevé
d'étanchéité, protection lourde en gravillon, étanchéité légère en Flintkot sous
carrelage, descente eaux pluviales, crapaudines, joints de dilatation horizontaux et
verticaux, couvres joint horizontaux et verticaux, . . .)
• MAÇONNERIE (double paroi, simple paroi, claustras, ,…)
• ENDUITS (murs extérieurs et intérieurs, plafonds,…)
• REVETEMENTS (sol, murs, marches et contremarches,…)
• DIVERS (appuis de fenêtres, cadres menuiserie, garde-corps pour escalier, garde-
corps pour balcons, main courante, éléments en ferronnerie, conduit de fumée, souche
de cheminée, paillasse de cuisine, renformis de placard, trappe métallique d'accès
terrasse,…)
• AUTRES (à préciser)
ANNEXE 17 B
MODALITES D'INSTRUCTION DU TABLEAU
"DETAIL DE L'ETAT D'AVANCEMENT DES TRAVAUX"
Le tableau intitulé "DETAIL DE L'ETAT D'AVANCEMENT DES TRAVAUX" est composé:
− en lignes, de 3 parties constituant les "lots" constitutifs d'un ouvrage,
− de 4 colonnes :
• La 1ère colonne donne l'intitulé des lots et des rubriques composant chaque lot.
Il n'a été retenu que 3 lots (fondations, Gros-œuvre et C.E.S), correspondants à des
phases de libération des tranches de l'AAP.
− INFRASTRUCTURE 90 %
GROS-ŒUVRE: 50 %
− SUPERSTRUCTURE 50 %
− ETANCHEITE 08 %
− MAÇONNERIE 15 % 100%
− ENDUITS 10 %
− REVETEMENTS 10 %
− DIVERS 07 %
Corps d'état secondaires (second œuvre) et VRD: 40 %
− MENUISERIE 35 %
− ELECTRICITE 30 %
− PLOMBERIE & SANITAIRE 10 %
− PEINTURE & VITRERIE 10 % 100%
− VOIRIES 10 %
− RACCORDEMENTS EXTERIEURS 05 %
TOTAL 100 %
• La 4ème colonne est celle qui donnera le taux d'avancement global du lot. Celui-
ci est obtenu en deux temps:
1. le taux d'avancement de la rubrique (tel que constaté sur le terrain et figurant
dans la colonne 3) est multiplié par son coefficient (même ligne, en colonne 2).
Le résultat obtenu est à mettre en colonne 4 de la même ligne, colonne 4). Cf.
phase 3 dans l'exemple ci-après.
2. On fait la somme de chiffres ainsi obtenus. Cette somme est à mettre dans la
case en face du lot correspondant, située dans la 4ème colonne. Cf. phase 4 dans
l'exemple ci-après. Dans cet exemple, le taux d'avancement du lot "gros-œuvre
est de 58,5%.
3.
Le taux d'avancement global du projet sera obtenu également en deux temps:
− Le taux d'avancement du lot (tel que calculé ci-dessus) est multiplié par le "poids" du
lot dans l'ensemble du projet (même ligne, colonne 2) qui a été porté comme indiqué
ci-dessus (explications relatives à la 2ème colonne). Le résultat obtenu est porté à la
colonne 3. Cf. phase 5 dans l'exemple ci-après. Dans cet exemple, le taux relatif au lot
"gros-œuvre" est de 29,25 %
− Le taux d'avancement global des travaux est obtenu en faisant la somme des taux
d'avancement des 3 lots.
LOT 5
Exemple
K % TOTAL
GROS-ŒUVRE 50 % 29,25 % 58,5 %
1 4
- SUPERSTRUCTURE 50 % 100 % 50%
- ETANCHEITE 08 % 0% 0%
- MAÇONNERIE 15 % 50 % 7,5 % 3
- ENDUITS 10 % 10 % 1%
- REVETEMENTS 10 % 0% 0%
- DIVERS 7% 0% 0%
2
RUBRIQUES
DEFINITIONS ET CONTENU DES LOTS
POUR LE CALCUL DE L’ETAT D’AVANCEMENT DES TRAVAUX :
❑ LE TAUX MOYEN D'AVANCEMENT DES TRAVAUX, exprimé en pourcentage, est calculé
conformément aux dispositions des annexes 16A et 16B qui précisent les MODALITES
DE CALCUL DU TAUX MOYEN D’AVANCEMENT DES TRAVAUX. Ces annexes doivent
également figurer dans les conventions de liquidation.
❑ PROCES-VERBAL DE PRISE DE POSSESSION: document établi par devant notaire, signé
conjointement par le Promoteur et l'acquéreur, attestant de la prise de possession du
logement objet de la vente sur plans.
Atelier d’urbanisme
Exposé Sur :
Le financement de logement
Chapitre I
Chapitre II
Le crédit immobilier
I-Introduction :
II-Généralités sur le crédit immobilier :
1- L’origine du crédit immobilier :
2- Définition du crédit immobilier :
3- Les différents types du crédit immobilier :
4- Avantages et inconvénients du crédit immobilier :
5- But et objectif du crédit :
L’octroi, l’utilisation et le remboursement du crédit immobilier :
1- Règles et conditions d’octroi du crédit immobilier :
2- Les conditions d'utilisation de crédit :
3- Procédures et mise en œuvre du crédit :
4- Utilisation et remboursement du crédit immobilier :
5- Les garanties
Chapitre III
Le cas d une convention entre promoteur et la CNL
I-Introduction :
1. Promoteurs immobiliers
2. convention de projet dans le cadre de la réalisation d’un projet
de logements sociaux participatifs - L S P –
Conclusion
La référence bibliographique
• les institution CNL et DLEP
• LES SITES INTERNETE
- www.algerie-immobilier.com
- www.bdl.dz
- www.cnl.gov.dz
- www.fgcmpi.org.dz
- www.financesmediterranee.com
- www.inprp-dz.com/Legislation.html