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Le financement du logement en Algérie

Chapitre I

Les institutions et les lois de financement de logement en Algérie

I-Introduction
Au lendemain de l’indépendance, le secteur de l’habitat s’est vu pris en charge
essentiellement par l’Etat, aujourd’hui, et compte tenu de la conjoncture économique
actuelle, ce secteur est délaissé partiellement par l’Etat (le trésor) au profit de certaines
institutions financières bancaires ou non-bancaires, publiques ou privées, tel que la caisse
nationale d’épargne et de prévoyance
(CNEP), la banque de développement local (BDL), la caisse nationale du logement (CNL),
etc...
En d’autres termes, l’Algérie se présente comme un cas particulier où l’Etat se voyait
l’unique responsable de ce secteur et où il investissait de façon active tout comme
l’éducation ou la santé, grâce à la rente pétrolière. Cette dernière rapportait a l’Algérie
d’importantes sommes qui pouvaient couvrir en valeur et en durée les dépenses destinées a
ces secteurs, mais au fil des années et compte tenu de l’augmentation permanente de la
demande de logement d’une part et de l’absence de profits d’autre part, l’Etat a commencé a
réfléchir à un désengagement partiel du secteur de l’habitat essentiellement au profit de la
CNEP, a partir de la, l’Etat ne s’occupait que du logement social et la CNEP du logement
promotionnel et ensuite s’introduisaient dans ce domaine quelques banques publiques tel
que la CPA et bien sure la BDL.

II- Le cadre juridique de la loi de promotion immobilière en Algérie :


Le cadre juridique, mis en place par les pouvoirs publics, consacre la fin du monopole de
l’état dans le secteur de la promotion immobilière et s’est traduit par la promulgation de
trois lois régissantes cette activité.
a- La loi 86-07 du 04 mars 1986 :
Avec la promulgation de cette loi, les pouvoirs publics ont tenté de mettre en place un cadre
juridique ayant pour objectif de :
- Encourager les promoteurs publics et privés à développer la construction de logements
promotionnels pour répondre à une demande sans cesse croissante.
- Faire participer le citoyen au financement de son logement par la mobilisation de son
épargne.
- Insérer le logement dans le cadre du financement bancaire de l’économie.
Cependant, la mise en œuvre des dispositions de cette loi n’a pu avoir les effets escomptés
du fait
des limites de cette loi, qui sont :

L’objet de la promotion immobilière est limité au seul logement destiné à la vente.


- Le promoteur est assimilé à un simple souscripteur.
- L’accès au foncier doit obligatoirement transiter par l’APC
- Les modalités de financement contraignantes (limitation du crédit à 50% du coût de
l’investissement et interdiction de l’utilisation des apports des réservataires) fait la
consécration de la formule de vente par acte de réservation avec contribution de dépôts de
garantie incessible.
b- La loi 90-10 du 14 avril 1990 :
Relative à la monnaie et au crédit qui classe le prêt portant intérêt parmi les « opérations du
crédit » qu’elle interdit à toute personne physique ou morale, autre qu’un banque ou un
établissement financier ; compte tenu de ce qui précède, la réforme de cette loi s’imposa et
c’est l’objet du décret législatif 93-09 du 1 mars 1993.
c- Le décret législatif 93-03 du 1 mars 1993 :
Le texte visait l’amendement de la loi 87-07 du 04 mars 1986 dans les dispositions les plus
contraignantes au développement de la promotion immobilière.
Les principaux amendements ont porté sur la nature juridique de l’activité de promotion
immobilière.
Les dispositions nouvelles de la loi confèrent à la promotion immobilière un caractère
commercial limitant son exercice aux seuls agents économiques (promoteurs publics et
privés) et excluant de ce fait tous les intervenants.
Le statut juridique est incompatible avec la nature commerciale de l’activité (APC,
administration).
d- Le nouveau dispositif :
Alors que les banques ont laissé cette activité au monopole de la caisse nationale d’épargne
et de prévoyance (CNEP), les banques publiques se sont lancées récemment dans le crédit
immobilier (telle que la banque de développement local (BDL)), bien qu’aucune
réglementation n’écartait les banques du secteur de l’immobilier, ce désintéressement
s’explique par le fait que les banques ne préfèrent pas particulièrement les crédits à long
terme, tant que les instruments, leur permettant de maîtriser ce type de risque, n’avaient
pas étés mis en place, et c’est désormais chose faite avec la création de la société de
refinancement hypothécaire (SRH) et des différentes sociétés de garantie.
Le dispositif s’inscrit donc dans le cadre de la réforme bancaire, il a pour objectif d’impliquer
le secteur bancaire dans le financement du logement.
Plusieurs intervenants sont appelés, dans ce nouveau dispositif, à jouer un rôle pour
garantir un bon fonctionnement du nouveau système de financement et de production de
logements, ces intervenants sont toutes les banques commerciales sur une quinzaine de
banques privées et
publiques, et les institutions de refinancement, les sociétés d’assurance en plus des
professionnels du bâtiment et de l’immobilier.
La mise en place de ce nouveau dispositif, sur le plan institutionnel, s’est opérée d’abord par
la
transformation de la CNEP en banque commerciale ‘CNEP banque’, ensuite, par la création
de la
société de refinancement hypothécaire (SRH) et la société de garantie du crédit immobilier
(SGCI), le gouvernement s’est aussi impliqué de les rendre solvables en canalisant l’aide
frontale
par l’intermédiaire de la caisse nationale du logement (CNL).
III- Les nouvelles institutions du financement de l’immobilier en Algérie :
a- La société de refinancement hypothécaire (SRH) :
La SRH est un établissement financement créé le 29/11/1997 et opérationnel depuis 1998,
après
qu’il eut été agréé par le conseil de la monnaie et du crédit en avril 1998.
Il est doté d’un capital de 3,29 milliards de DA répartis entre 09 actionnaires :
- Le trésor public avec 3% à 4%.du capital.
- La CPA, la BEA et la BNA avec 13,07% du capital chacune.
- La CNEP avec 9,12% du capital.
- La CAAR, la BADR et la SAA avec 6,08% du capital.
- La CAAT avec 3,03%
Les principales fonctions de la SRH sont :
- Procurer un refinancement à long terme en échange du nantissement (un contrat par
lequel un débiteur donne ses biens pour garantir une dette) de leurs crédits hypothécaires à
long terme.
- Permettre aux banques de gérer leurs liquidités dans de meilleures conditions pour leur
éviter d’employer l’épargne à court terme dans des emplois à long terme.
Les crédits donnés par cet établissement peuvent couvrir jusqu’à 90% du prix d’acquisition
et
sont accordés pour une durée de 20 ans sous réserve de revenus suffisants du postulant et
d’hypothèque du logement acquis. La SRH garantie le financement du crédit à hauteur de
80%.11
b- La société de garantie des crédits immobiliers (SGCI) :
La SGCI est une entreprise publique économique (EPE), société par action (SPA), créée le
05/10/1997 et est opérationnel depuis le 01/07/1998.
Dotée d’un capital de 3,01 milliard de DA en 2007, ses actionnaires sont les banques (la BNA,
la
BEA, la CPA, la BADR et la CNEP), les compagnies d’assurance (la SAA, la CAAR, la
CAAT).12
Les objectifs de SGCI sont :
- Garantir les crédits immobiliers distribués par les banques aux particuliers.
- La mise en place d’une police d’assurance décès ou d’invalidité définitive.
- Contrôler la gestion des établissements prêteurs en matière de contentieux.
- Gérer de manière autonome le fond de garantie constitué par les apports des
établissements financiers.
-Traiter toute opération de crédit aux promoteurs immobiliers et plus généralement toute
opération financière immobilière ou mobilière.

c- La caisse nationale de logement (CNL) :


La CNL a été créée par le décret exécutif N° 91-144 du 12 mai 1991 modifié et complété par
le décret N° 94-111 du 18 mai 1998.
Elle est le principal canal de distribution des aides de l’état en faveur de l’habitat précaire, de
reconstruction urbaine et de réhabilitation de maintenance du cadre bâti, et de promotion
du logement à caractère social.
La Caisse Nationale du Logement (CNL) est un établissement Public à caractère industriel et
commercial (EPIC) créé par décret exécutif n° 91-145 DU 12 mai 1991 modifié par le décret
exécutif n°94-111 du 18 mai 1994.

La Caisse a pour missions et attributions :


De gérer les contributions et aides de l'Etat en faveur de l'habitat, notamment en matière de
loyers, de résorption de l'habitat précaire, de restructuration urbaine, de réhabilitation et de
maintenance du cadre bâti et de promotion du logement à caractère social,
De promouvoir toute forme de financement de l'habitat et notamment du logement à
caractère social, par la mobilisation de sources de financement autres que budgétaires.
A ce titre, elle est chargée notamment de :
• participer à la définition de la politique de financement de l'habitat et notamment du
logement à caractère social ;
• recevoir et gérer les ressources instituées à son profit par la législation et la
réglementation en vigueur ;
• proposer toutes études tendant à améliorer l'action des pouvoirs publics en direction
de l'habitat et notamment du logement à caractère social ;
• réaliser toutes études, expertises, enquêtes et recherches liées à l'habitat, apporter
son expertise technique et financière aux institutions publiques et organismes concernés, et
favoriser les actions d'informations, d'échanges d'expérience et de rencontres pour la
promotion et le développement de l'habitat.
La Caisse Nationale du Logement est organisée :
• au niveau central, en directions centrales subdivisées en départements et en services
• au niveau décentralisé, en directions régionales (Treize) regroupant des agences de
différentes catégories (Vingt sept actuellement).
A noter que l'objectif fixé est de parachever à court terme la couverture de l'ensemble des
Wilayate par le réseau de la Caisse.
Les Direction Centrales sont les suivantes :
1. La Direction de l'Inspection et de l'Audit.
2. La Direction des Finances et de la Comptabilité
3. La Direction du Logement Locatif.
4. La Direction des Aides à la RHP et la Réhabilitation.
5. La Direction des Aides à l'Accession à la Propriété.
6. La Direction des Etudes de l'Organisation et de l'Informatique.
7. La Direction de I 'Administration Générale et des Moyens.
Il convient de noter qu'une structure dénommée « Fichier National des Aides CNI » (FNAC)
est rattachée à la Direction Générale.
La CNL peut, de son coté, accorder une aide allant de 250.000 DA à 500.000 DA en fonction
du revenu du bénéficiaire.
d- Le fond de garanti et de caution mutuelle de la promotion immobilière (FGCMPI) :
Le FGCMPI a été créé le 03/11/1997 et devenu opérationnel en 2000.
Il est sensé livrer des garanties afin de couvrir les avances payées par les acquéreurs aux
promoteurs au titre d’un contrat de vente sur plan, et le promoteur est tenu de souscrire
auprès du fond une assurance d’intermédiation qui devrait protéger les acquéreurs et
améliorer la trésorerie des promoteurs
Ainsi, la mise en place de ces organismes (SRH, SGCI, CNL, FGCMPI) a donné un nouveau
souffle au secteur de l’habitat en Algérie, et c’est en quelque sorte une assurance pour les
banques qui envisageaient d’intervenir dans le financement du logement.

Chapitre II
Le crédit immobilier

Introduction :
Dans le but de financer le parc logement, il y’a lieu de présenter avec détails l’un des
principaux types de crédit auquel les ménages font appel pour financer leur besoin d’habitat
et les entreprises pour financer leurs biens immobiliers qui est : « le crédit immobilier »
Ainsi, on consacrera ce chapitre au crédit immobilier et on posera toutes les questions qui
aideront à bien cerner le crédit immobilier et ses possibilités d’octroi en Algérie.
Généralités sur le crédit immobilier :
1- L’origine du crédit immobilier :
Le placement immobilier a connu un net ralentissement et cela est notamment dû à l’écart
important entre le coût des crédits immobiliers et au taux d’inflation qu’à la stagnation du
pouvoir d’achat dans tous les pays y compris en Algérie et nombreux sont ceux qui ont eu
affaire à la crise dite du logement.
Les raisons de cette situation d’une façon générale sont les destructions massives
engendrées par les guerres et plus tard par la croissance démographique et l’état vétuste de
l’ancien habitat inconfortable, non-conforme et mal équipé.
La solution ne peut être que global. Il importe de promouvoir une politique axée à la fois sur
le développement de la construction neuve et sur une amélioration de l’habitat existant
c’est-à-dire la restauration de l’habitat et cela suppose un investissement rarement à la
portée des capitaux propres dont dispose le constructeur ou le futur acquéreur du logement.
Ces capitaux doivent être complétés par des capitaux d’emprunt et cela implique donc un
crédit immobilier et c’est ce qui a motivé l’Algérie de par son gouvernement à tenter de
développer et de promouvoir une politique de crédit immobilier solide qui sera l’objet d’une
nette attention particulièrement précise.
2- Définition du crédit immobilier :
« Le crédit immobilier est un financement par emprunt destiné à couvrir tout ou partie d'un
achat immobilier, d'une opération de construction, ou des travaux sur un bien immobilier
existant. »
Il est destiné à financer d’une part les promotions immobilières et d’autre part les ménages
(les particuliers).
Son objectif est donc de financer la construction, l’acquisition ou la rénovation d’habitations
et peut être attribué aux constructeurs ou aux acquéreurs de logements
Le crédit immobilier est un moyen de financement parmi tant d’autres mis a disposition des
ménages ou des entreprises et est un acte qui consiste à prêter de l’argent a un des ces
agents qui éprouve un besoin.
Ce type de crédit est un engagement à long terme qui doit être remboursé en respectant le
délai et les modalités de remboursement selon le contrat avec inscription de garantie, et
cette pratique comprend des gammes pratiquement illimitées donc le prêt a taux variable, le
prêt à remboursements constants ainsi que le prêt à remboursements progressifs ou semi
progressifs et c’est au bénéficiaire de choisir la formule qui lui convient.
3- Les différents types du crédit immobilier :
a- Le secteur aidé :
a-1- Le prêt a taux zéro :
Le financement aidé de l’accession à la propriété était mis en oeuvre par le P.A.P (prêt aidé a
l’accession à la propriété). Celui-ci était destiné à faciliter l’acquisition ou l’amélioration de
la résidence principale de l’acquérant, mais vu que le nombre de logements commencés par
le
P.A.P cela a amené a ce qu’il soit remplacé par le prêt a taux zéro et présenté comme une
avance remboursable ne portant pas d’intérêt.
Le prêt a taux zéro est destiné à financer l’acquisition ou l’amélioration de la résidence
principale de l’emprunteur et dans le cas de l’acquisition d’un logement ancien en vue de son
amélioration les ménages doivent, pour bénéficier du prêt, respecter des plafonds de
ressources variables en fonction de la composition du ménage et de sa localisation.
Le montant du prêt ne peut pas excéder 20% du prix d’achat dans la limite d’un prix
maximum, lui-même dépendant de la composition du ménage et de la localisation.
L’avantage principal du prêt a taux zéro est représenté par les économies d’intérêts que le
ménage aurait eu a payer s’il n’avait pas opter pour ce type de prêt.
a-2- Le prêt locatif aidé (PLA) :
Le prêt locatif aidé est attribué aux organismes sociaux, par la caisse des dépôts et
consignation pour l’acquisition ou la construction de logements neufs a louer, ainsi que
l’acquisition ou l’amélioration de logements anciens, il est consenti par l’état aux particuliers
qui souhaitent acquérir ou construire un logement en vue de le louer à titre de résidence
principale.
L’octroi du PLA est sujet a de nombreuses conditions, dont le coût des travaux
d’amélioration qui doit être en général au moins égal à 20% du prix de revient prévisionnel.
Le PLA ne peut être accordé que si le logement financé fait l’objet d’une convention entre
l’Etat et le propriétaire, cette convention doit couvrir toute la durée du prêt, et les loyers
doivent respecter les plafonds réglementaires.
Et en ce qui concerne les ressources, celles-ci sont soumises a des conditions variables selon
les zones géographiques.
Nous pouvons aussi ranger le prêt attribué au titre du 1% consenti pour l’achat d’un
logement
neuf ou ancien ou la construction d’une maison parmi le prêt aidé.
L’avantage des prêts du secteur aidé c’est que le taux d’intérêt faible
b- Le secteur réglementé :
b-1- Le prêt épargne logement :
Le prêt épargne logement est accordé avec un taux d’intérêt privilégié à ceux qui ont fait une
opération d’épargne et qui possèdent un compte épargne.
Ce prêt permet de financer l’achat ou la construction d’un logement, qu’il s’agisse d’une
résidence principale ou d’un logement destiné à la location ou même de travaux
d’amélioration, de rénovation ou d’agrandissement.
Quand le titulaire du compte décide d’acheter un logement, il peut disposer pour le financer
soit du montant de l’épargne constitué et des intérêts capitalisés pendant la période de
l’épargne ou bien d’un prêt accordé automatiquement à des conditions très avantageuses
par rapport à d’autres catégories de prêts immobiliers ainsi qu’une prime versée par l’Etat.
Le montant du prêt varie en fonction des intérêts acquis.
b-2- le prêt conventionné :
Ce prêt est attribué à toutes personnes qui le demandent sans condition de ressources à un
taux modéré avec des exigences sur le prix et sur la surface.
Dans cette catégorie de prêt, nous pouvons distinguer le prêt d’accession sociale
Le prêt d’accession sociale (PAS) :
C’est un prêt conventionné qui se fait à travers un fond d’accession sociale à la propriété.
Le fond est alimenté par l’Etat et par les établissements de crédit et le taux d’intérêt
appliqué est le taux de référence des prêts conventionnés majoré d’une marge.
c- Le secteur libre :
Dans ce secteur sont regroupés tous les prêts qui n’appartiennent pas aux catégories
précédentes et destinés par les établissements de crédit aux conditions du marché. Ces prêts
ne bénéficient pas d’aides publiques et peuvent servir au financement de tout type de
projet immobilier.
Le taux d’intérêt doit être librement discuté entre le bénéficiaire et l’établissement financier
(les taux avantageux sont réservés aux clients qui n’ont pas connu d’incidents de paiement).
La durée de remboursement jour un rôle décisif vis-à-vis des taux d’intérêts, car plus la
durée est longue plus le taux d’intérêt a tendance a s’élever.
Il existe deux types de taux : le taux constant et le taux variable, le taux constant est fixé
d’avance et la somme mensuelle est constante pendant toute la durée de remboursement
par contre le taux variable change en fonction de certains paramètre selon les conditions
économiques du pays.
4- Avantages et inconvénients du crédit immobilier :
Le crédit immobilier sert à financer la création, l’entretien et l’amélioration du patrimoine
immobilier des particuliers, comme il vise à faciliter le financement de l’acquisition du
logement neuf ou de particulier à particulier ou bien même une auto-construction et par
conséquent il participe à la résorption de la crise du logement.
Il apparaît que les banques jouent un rôle essentiel dans le financement de l’immobilier et
surtout le logement, mais les résultats attendus de ce financement peuvent être affectés par
le risque d’incertitude liée à la rentabilité du projet et à sa réalisation, car le bien financé
peut être influencé par des variations de coût pendant la durée du financement.
D’ailleurs, on considère le crédit immobilier comme l’un des crédits les plus risqués compte
tenu de sa longue durée même s’il est considéré à juste titre par l’Etat comme l’un des
moyens pour résoudre la crise du logement.
5- But et objectif du crédit :
Le but général de ce projet est d'accompagner le programme de gouvernement Algérie dans
le secteur de l'habitat renforçant le développement du crédit immobilier, ce renforcement
s'appuyant sur une assistance stratégique de qualité destinée principalement aux banques
Algériennes de première ligne
Ainsi, les objectifs de ce crédit sont les suivants :
- Résoudre le problème du logement.
-Renouveler le parc logement existant.
- Répondre aux normes de l'urbanisme c'est-à-dire permet de renouveler et de construire
dans les normes.

L’octroi, l’utilisation et le remboursement du crédit immobilier :


1- Règles et conditions d’octroi du crédit immobilier :
a- Dispositions générales sur le crédit immobilier :
Le crédit immobilier est destiné à financer les acquisitions d’habitations ou de logements
individuels dans le cadre des transactions réalisées à travers les diverses possibilités
qu’offre le marché.
Il répond également aux besoins de financement de l’auto-construction (y compris
l’extension et l’aménagement).
b- Critères d’éligibilité :
Les conditions d’éligibilité sont les suivantes :
- Avoir la nationalité algérienne résidant ou non résidant en Algérie.
- Etre âge(e) de moins de 70 ans a la demande de crédit.
- Avoir un revenu stable et régulier, ou moins égale à (1,5) le SNMG (15.000.00 DA) seul le
conjoint peut être Co-emprunteur.
- Taux d'intérêt est de 6,5% l'an pour un crédit égal ou inferieur à 1000.000.00 DA et de
6,75% l'an pour un crédit supérieur à 1000.000.00 DA.
- La durée maximale de crédit est de 30 ans.
- Apport personnel exige égal ou supérieur à 20% sur le montant de logement. - Avoir la
capacité juridique de contracter un prêt : être majeur ou émancipé.
- Être solvable : justifie d'une capacité de remboursement suffisante. - Le bien à financer est
situé en Algérie.
c- Conditions de crédit :
c-1- Montant du crédit :
Le montant du crédit est déterminé par la capacité d’endettement mensuel de l’emprunteur
et du co-emprunteur (en cas de co-emprunteur) qui peut être le conjoint ou un ascendant ou
un descendant direct (le père, la mère ou l’enfant majeur) ou l’un des collatéraux (frères et
soeurs).
Ainsi, la mensualité de remboursement ne doit pas dépasser :
- 30% du revenu mensuel du ménage inférieur à 50000 DA
- 50% du revenu mensuel du ménage égal ou supérieur à 50000 DA

c-2- Durée du crédit :


La durée maximale de remboursement du crédit peut aller jusqu’à 30 ans et est déterminée
par la
capacité de remboursement du client et pas son age qui ne doit pas excéder 70 ans.
En cas d’un financement avec co-emprunteur, la durée du crédit est déterminée en fonction
de l’age le plus avancé.
c-3- Taux d’intérêt :
Le taux d’intérêt est fixe sur une période de 5 années
Au-delà de cette période, il peut évoluer en fonction des conditions générales de banque en
vigueur.
c-4- Commissions :
Une commission de notification, de gestion (flat) et d’engagement sont versées par le client
conformément aux conditions de banque.
(Les intérêts et commissions sur le crédit immobilier sont exonérés de la taxe sur la valeur
ajoutée (T.V.A) selon la loi de finance 1998)
2- Les conditions d'utilisation de crédit :
L'utilisation du crédit sera autorisée après:
- La présentation par l'emprunteur de justificatifs des documents requis pour la constitution
du dossier.
- L'ouverture d'un compte chèque.
- La signature par l'emprunteur d'un échéancier de remboursement mensuel du crédit.
- La signature par l'emprunteur d'un engagement ferme de provisionner le compte en
couverture des échéances ou d'un ordre de virement permanent en cas de domiciliation de
salaire.
- Le versement par l'emprunteur des primes d'assurance et de la commission de gestion.
- Le recueil de l'hypothèque de premier rang sur logement ou sur terrain d'assiette du
logement à construire.
- La réception de l'aide de la caisse national du logement (CNL) éventuellement. – La
souscription d'un ou plusieurs billets à ordre.
3- Procédures et mise en œuvre du crédit :
a- Le calcul du montant du crédit :
Le montant du crédit est calculé sur la base de la feuille de simulation crédit immobilier par
la saisie du prix du bien à financer, de l’apport personnel du client, de son age, de son revenu
mensuel (y compris celui du conjoint ou d’un ascendant ou descendant direct) et montant de
l’aide à l’accession à la propriété (A.A.P), le cas échéant.
Le prix du logement ou le devis de la construction doit être couvert par l’apport personnel et
le crédit bancaire ainsi que l’aide à l’accession à la propriété (A.A.P) ; le cas échéant.
b- Constitution du dossier :
- Une demande de crédit signé par le postulant.
- Formulaire de demande de crédit immobilier fourni par la banque à faire renseigner par le
postulant avec l'assistance de l'agence.
- Une attestation de travail récente pour les salariés.
- Une attestation fiscale d'existence d'activité pour les non salarié.
- Les 3 dernières fiches de paie dûment authentifier pour les salaries. - Une déclaration
fiscale du revenu pour les non salariés.
- Un extrait de rôle récent du demandeur.
- Attestation d'affiliation CNAS pour les salariés du secteur privé. - Un extrait de naissance
de moins d'un an.
- Un certificat de résidence de moins de 03 mois.
- Une fiche familiale.
- Photocopie de la carte d'identité.
- Certificat négatif
- Relevés des intérêts arrêtés le jour de la demande des livrets épargne logement, d'un plan
épargne, de bons d'épargne, faire voir sur CPT (compte de placement a terme) ou DAT
(Dépôt a terme) du postulant et de ceux des cédant s'il y a lieu, ouverts auprès des agences
et du réseau
PTT (Poste télécommunication télégramme).
- Attestation de cession de droit d'intérêts si nécessaire. - Caution solidaire s'il y a lieu.
- Attestation de domiciliation des salaires dans un compte ouvert auprès d'une agence avec
une autorisation de prélèvement automatique.
- Autorisation de prélèvement d'office sur compte CCP.
c- Traitement du dossier :
Le préposé au crédit immobilier de la banque procède à l’enregistrement chronologique
des dossiers de crédits sur support informatique et vérifie conformité et l’authenticité
des pièces et documents fournis, ainsi il étudie la capacité de remboursement de
l’emprunteur sur la base des éléments d’analyse contenus dans le support de la demande
de crédit.
L’étude du risque portera notamment sur la solvabilité de l’emprunteur ainsi que sur les
documents constitutifs du dossier, conformément aux outils d’analyse risque des crédits
aux particuliers.
d- Les délais de traitement :
Le délai de traitement des dossiers par l’agence domiciliaire ne doit pas dépasser 10
jours à partir de la date de dépôt des documents requis.
Les dossiers relevant de la compétence du groupe d’exploitation sont transmis avec
l’avis motivé de l’agence, ils sont alors traités dans les 10 jours qui suivent leur date de
réception.
Ceux relevant de la compétence du comité central de crédit sont transmis à la direction
du crédit aux particuliers (D.C.P) accompagnés des avis motivés de l’agence et du groupe
d’exploitation.
Leur délai de traitement par la DCP ne doit pas excéder également 10 jours après leur
date de réception.
La décision de la banque qu’elle soit favorable ou défavorable, doit faire l’objet d’une
notification par l’agence au client.
e- Mise en place du crédit :
Dans le cas d’un accord de financement, l’agence invite le bénéficiaire du crédit à se
présenter à ses guichets pour accomplir les formalités suivantes :
- La signature d’une convention de crédit en langue Arabe établie en 5 exemplaires. Une
copie
en langue Française peut être délivrée à la demande du client.
- La signature du tableau d’amortissement et d’un billet à ordre global d’un montant
équivalent au crédit accordé.
- La signature d’un engagement ferme de provisionner son compte en couverture des
échéances.
- La signature d’une autorisation de débit de compte d’office
- La signature des formulaires de souscription de l’assurance.
Dans le cas d’un accord de financement pour les adhérents à une coopérative
immobilière, en plus des formalités suivantes :
- L’ouverture d’un compte coopérative immobilière.
La signature par chaque acquéreur d’un engagement écrit de créditer le compte de la
coopérative ouvert à cet effet en débitant son compte du montant autorisé.
f- Conditions de déblocage des fonds et mobilisation du crédit :
f-1- Les conditions :
La banque doit veiller à la satisfaction des conditions préalables au déblocage des fonds
portées sur la notification et notamment :
- La signature par la relation des formulaires des souscriptions de l’assurance et le
règlement de la prime y afférente.
- Le versement par la relation des commissions de gestion et de notification.
- Le versement en compte par le bénéficiaire, de sa participation au financement ou la
justification de son versement entre les mains du promoteur ou vendeur dans le cas d’un
achat de logement de particulier à particulier.
- Le versement, au compte de la coopérative, de leurs apports pour les adhérents à une
coopérative immobilier.
- La réception du montant de l’aide CNL (dans ce cas).
- La production d’un rapport d’expertise, effectué auprès d’un expert conventionné avec la
banque, du logement auprès d’un particulier appuyé d’un compte rendu de visite sur site.
- Le recueil des garanties.
f-2- Le déblocage des fonds :
1er cas : Achat de logement ou d’une habitation individuelle finie :
Le déblocage des fonds se réalise en une seule tranche et l’agence doit faire signer au
bénéficiaire :
- La convention de crédit immobilier pour le montant.
- Un billet direct global pour le montant du crédit.
- Un échéancier de remboursement global du montant du crédit.
Le bénéficiaire remet une copie de la notification d’accord et la convention de crédit au
notaire pour la préparation de son acte de propriété et de l’acte d’hypothèque. L’agence ne
peut remettre le chèque de banque qu’entre mains du notaire pour la finalisation de la
transaction et le recueil de l’hypothèque
L’agence remet un chèque de banque au notaire, accompagné d’une demande
d’établissement
a- d’acte d’hypothèque en faveur.
b- La transaction doit se faire par-devant notaire en présence du préposé de la banque,
de l’acheteur et du vendeur.
2ème cas : Auto-construction, extension et aménagement :
a. La banque doit procéder à une seule mobilisation et le déblocage des fonds se
fera par tranches.
b. Les crédits débloqués par tranches doivent faire l’objet :
- D’un billet à ordre pour le montant global du crédit mobilisé.
- D’un seul échéancier de remboursement.
c. La première tranche du crédit est versée à l’ouverture du chantier après la
constatation sur site du
d. terrain d’assiette ou l’état du logement à aménager, appuyée d’un rapport
d’expertise et un
e. compte rendu de visite de l’agence sur site.
f. Le déblocage des tranches restantes se fera de la même manière après
constatation sur site de
g. l’état d’avancement des travaux appuyé d’un rapport d’expertise et d’un compte
rendu de visite
h. de l’agence.
i. g- Répartition des tranches de crédit :
j. Les crédits accordés dans le cadre de l’auto-construction de l’extension et de
l’aménagement
k. sont débloqués en tranches en fonction de la nature de l’opération.
l. Ces tranches sont fixées comme suit :
- En une seule tranche (totalité du crédit) pour toutes les opérations
inférieurs ou égales à 500000DA.
- En deux tranches d’un montant égal pour les opérations d’auto-
construction ou extension supérieures à 500.000 DA et inférieures à
2.000.000 Da et pour les opérations d’aménagement supérieures a
500.000 Da et inférieurs ou égales à 1.000.000 DA.
4- Utilisation et remboursement du crédit immobilier :
a- Délais d’utilisation du crédit :
1er cas : Achat de logement ou d’une habitation individuelle finie :
Sous peine d’annulation, le délai d’utilisation du crédit est de 03 mois maximum à
compter de la date de notification du crédit dans le cas d’une acquisition d’un logement
fini ou d’une habitation individuelle finie. En cas de force majeur dûment constaté, le
délai peut être porté à 6 mois, passé ce délai, l’autorisation de crédit est considérée
comme annulée.
2ème cas : Auto-construction, extension et aménagement :
Dans le cas d’une construction ou d’une extension, le bénéficiaire du crédit est tenu de
réaliser les gros œuvres dans un délai de 12 mois après encaissement de la 1ère tranche, sauf
cas de force majeure dûment constaté par la banque, passé ce délai et si les gros œuvres
accusent des retards
dans la réalisation, le bénéficiaire du crédit est soumis au paiement d’une commission
d’engagement sur la ou les tranche(s) non encore utilisée(s) (conformément aux conditions
de banque en vigueur).
Cette commission d’engagement est également perçue dans le cas des travaux d’extension et
aménagements dans les mêmes conditions.
Le délai de réalisation d’une habitation individuelle est de 36 mois lorsqu’il s’agit d’une auto
construction et de 12 mois dans le cas d’un aménagement ou d’une réhabilitation.
b- Remboursement du crédit :
Le remboursement du crédit s’effectue mensuellement par le débit du compte du
bénéficiaire.
Les mensualités sont constantes, incluant le principal et les intérêts conformément au
tableau d’amortissement.
L’emprunteur bénéficie, à sa demande, d’une période de différé de remboursement.
Ce différé ne doit pas excéder :
- 12 mois pour l’auto-construction et l’extension
- 06 mois pour l’acquisition d’un logement ou d’une habitation individuelle.
- 06 mois pour les travaux d’aménagement ou de réhabilitation.
L’emprunteur a la faculté de rembourser par anticipation avant l’échéance du crédit la
totalité de l’encours en principal du crédit restant dù après une période de 02 ans seulement
et contre le règlement d’une commission de remboursement par anticipation de 1%. En cas
de remboursement anticipé partiel, celui-ci se fait en partant de l’échéance la plus éloignée,
l’emprunteur peut rembourser à tout moment, une fois par an un montant de 15% minimum
de l’encours du crédit restant dù contre le paiement d’une commission de remboursement
par anticipation de 1% calculée sur le montant du principal remboursé. Le tableau
d’amortissement doit être réactualisé en conséquence.
c- Cession d’un bien immobilier grevé d’hypothèque (assumation) :
Cette opération consiste en la vente d’un bien immobilier grevé d’une hypothèque et
nécessite l’intervention de 03 parties (la banque, le débiteur (vendeur), l’acquéreur
(acquéreur du logement qui deviendra client de la banque).
Le débiteur initial de la banque peut céder (vendre) son logement déjà grevé d’un
hypothèque en
faveur de la banque et transférer sa créance hypothécaire (dette) vers l’acheteur (nouvel
emprunteur) selon la procédure suivante :
- L’agence doit, avant de donner son consentement pour l’assumation de l’hypothèque,
analyser
la demande de crédit du nouvel emprunteur (l’acheteur) lui permettant d’évaluer la
situation
financière et son éligibilité au crédit à transférer.
- L’acheteur s’engage à prendre en charge (assume) les obligations du vendeur auprès de la
banque (prise en charge de l’encours restant), pour ce faire, l’agence doit établir
l’autorisation du
crédit, la convention de crédit et l’échéancier de remboursement au nom du nouvel
emprunteur
sur la base de l’encours du crédit, sans différé.
Les tombées d’échéances non honorées par le débiteur initial doivent être réglées par ce
dernier
et non rajoutées à l’encours au plus tard au moment de la signature de la convention. Il faut
que
la situation soit parfaitement assainie au moment de la signature du contrat de cession de la
dette
pour éviter toute éventuelle situation préjudiciable à la banque.
- L’acte de transfert de la dette doit être établi par devant notaire sur la base de la nouvelle
convention et l’échéancier de crédit et doit comprendre les conditions et modalités de
reprise et
le transfert des engagements et de la garantie (hypothèque) recueille au profit de la banque.
Cet
acte doit être vérifié avec soin par devant le notaire assignataire avant transcription à la
conservation foncière compétence.
- L’acheteur (nouvel emprunteur) doit verser au vendeur une somme égale à la différence
entre le
prix d’achat du logement et l’encours du crédit contracté auprès de la banque.
- La direction du crédit aux particuliers (DCP), sur la base des déclarations du réseau aura à
actualiser nom du nouveau client dans le portefeuille transmis à la société de refinancement
hypothécaire (SRH) dans le cadre refinancement.
d- Complément de crédit :
L’emprunteur peut solliciter un complément de crédit dans les conditions suivantes :
- Utilisation globale du crédit initial.
- Aucun incident de paiement pour les traites échues (remboursement régulier).
- Capacité de remboursement couvrant largement le crédit utilisé et le complément crédit
sollicité.
Justifier la demande par un devis complémentaire du reste des travaux à réaliser suivi d’un
rapport d’expertise et d’un compte rendu de visite sur site d’agence.
- Extension de la garantie recueillie à hauteur des crédits accordés.
- Le montant global du crédit (initial et complémentaire) ne doit en aucun cas dépasser 90%
de la valeur du bien immobilier expertisé.
Le complément de crédit doit :
- Etre étudié comme étant un second crédit immobilier tout à fait distinct du premier crédit.
- Etre notifié au client après accord du comité de crédit de l’agence, de direction du groupe
d’exploitation ou du comité central de crédit selon compétences.
- Faire l’objet d’établissement d’une autorisation de crédit.
- Porter, en haut de l’autorisation de crédit, la mention « complément de crédit immobilier »
pour
identification.
-Le complément du crédit immobilier est destiné seulement pour les opérations de l’auto
construction,
-l’extension et l’aménagement d’un logement, à la condition que la valeur du bien immobilier
affecté en garantie puisse couvrir le montant global du crédit (initial et complémentaire)
dans les proportions arrêtées.
5- Les garanties :
a- L’hypothèque :
Le crédit est garanti par une hypothèque :
- Légale de 1er rang prise sur le bien immobilier financé dans le cas de l’auto-construction,
l’extension et l’aménagement étant donné que l’acte de propriété du terrain et/ou du
logement existe déjà.
- Conventionnelle de 1er rang notariée prise sur le bien immobilier financé dans le cas de
l’achat de logement.
1er cas : Acquisition d’un logement ou d’une habitation individuelle :
Les fonds sont débloqués après remise de l’acte d’hypothèque par le notaire à la banque ou
après remise d’une lettre par ce dernier certifiant que les actes de propriété son conservés à
son niveau
et que l’acte d’hypothèque en faveur de la banque est en cours d’établissement et/ou
d’enregistrement au niveau de la conservation foncière (cas de l’achat de logement auprès
d’un promoteur immobilier ou un particulier).
2ème cas : Construction, extension ou aménagement :
Les fonds sont débloqués après remise par l’emprunteur de l’acte d’hypothèque sur le
terrain ou
sur l’habitation existante.
3ème cas : Coopérative immobilière :
Après remise par le notaire :
- Du PV de l’assemblée générale mandatant à l’unanimité le président de la coopérative à
hypothéquer au profit de la banque la totalité des parts de la coopérative, ce même PV doit
être appuyé par une attestation d’huissier de justice assistant à l’assistant à l’assemblée
générale, reprenant la teneur de cette dernière et émargée par l’ensemble des coopérateurs
assistant à l’assemblée générale.
- De l’acte d’hypothèque sur l’assiette globale du terrain élargie aux logements à y édifier.
- De l’engagement notarié par coopérateur visant l’établissement des actes d’hypothèques
individuelles pour chaque coopérateur une fois que les documents de finalisation exigés
sont établis permettant la production des actes de propriété individuels, à savoir le certificat
de conformité et le règlement des copropriétés.
Important :
La banque peut aussi prendre toute autre garantie supplémentaire jugée nécessaire
b- L’assurance :
A la mise en place du crédit, une assurance est souscrite auprès du partenaire assureur.
Cette assurance couvre l’incendie du bien financé et décès du bénéficiaire ou du co-
emprunteur lorsque les emprunteurs sont un couple ou ascendants directs (le père et
l’enfant majeur ou la mère et l’enfant majeur) qui se sont portés cautions solidaires.
La prime d’assurance est à la charge de l’emprunteur
c- Procédure de recouvrement :
Dès la survenance du premier incident de paiement, l’agence doit contacter le client
débiteur par lettre recommandée contre accusé de réception l’invitant à régulariser son
échéance dans un délai de 08 jours au maximum.
Avant de passer à des mesures plus coercitives, la banque est tenue de transmettre au
bénéficiaire défaillant une deuxième mise en demeure, dans les mêmes conditions que la
première lettre en lui accordant un délai supplémentaire de 15 jours.
Après un délai d’infructuosité de 30 jours de la première mise en demeure, l’agence doit
lancer une saisie-arrêt auprès des confrères de la localité ainsi qu les services concernés des
comptes cheques postaux (CCP). La direction du juridique et contentieux (DJC) aura à
assurer une diffusion générale de la saisie-arrêt auprès de l’ensemble des confrères de la
place.
Dans le cas de réponse positive aux saisies-arrêts lancées, les montants ainsi bloqués
doivent être récupérés par les voies légales et conformément aux procédures en vigueur.
Lorsqu’elles sont inopérantes pour cause « compte non provisionné », l’agence concernée
aura à surveiller l’alimentation du compte de son débiteur en maintenant les saisies-arrêts
auprès des confrères.
Parallèlement à l’émission des saisies-arrêts et en cas d’absence de résultats à leurs
premières démarches à l’amiable (mises en demeure, visites, etc...), les agences auront à
charger l’huissier de justice territorialement compétent d’adresser une sommation de payer
au débiteur.
Dans le cas où les démarches entreprises demeurent infructueuses la banque procédera
alors à la déchéance du terme et à la déclaration du sinistre au garant, pour les dossiers
assurés auprès de ce dernier, en lui transmettant la déclaration de sinistre conformément
aux dispositions de la police d’assurance crédit immobilier aux particuliers signée par
l’assureur et le bénéficiaire du crédit, aussi, le prononcé de la déchéance du terme doit obéir
à la procédure de traitement des créances.
d- Procédure d’affectation des créances au compte IAR15 :
Cette procédure doit s’effectuer dès que la provision en compte est insuffisante ou
inexistante par le débit du montant principal uniquement, le montant des agios devant être
logé au compte du client concerné.
La durée de séjour de l’impayé dans le compte IAR ne doit pas excéder 60 jours à compter de
la date de sa comptabilisation, sauf cas exceptionnel qui peut se justifier par une situation
dans laquelle le remboursement parait assuré et laissé à l’appréciation des structures
concernées (agences, DGE, DRC, DCE, etc...).
Toute provision constituée au compte du client sera automatiquement affectée au règlement
des agios dus. Le montant restant, après règlement total des agios, servira au
remboursement total ou partiel du principal.
Les effets impayés comptabilisés au débit du compte IAR doivent être suivis en permanence
par l’agence jusqu’à leur remboursement intégral.
A la déchéance du terme, le montant de la créance transférée au compte contentieux doit
porter sur le principal ainsi que les intérêts échus et non honorés par le client.
Chapitre III
Le cas d une convention entre promoteur et la CNL
Introduction :
Nous avons vu dans le chapitre précédent comment se fait et d’une façon générale le
financent l’immobilier que ce soit pour les promoteurs ou pour les particuliers.
Pour mettre en pratiques ces connaissances, nous consacrerons notre deuxième
chapitre à
L’étude d’un cas d’une convention entre le promoteur et la caisse nationale de logement
CNL.
1. Promoteurs immobiliers
Les promoteurs immobiliers ont la possibilité d'initier des projets de
Logements Sociaux Participatifs (LSP) au profit de des clients éligibles à l'Aide de l'Etat.
Dans ce cadre, ils bénéficiaient :
> D’un abattement de 80% sur le prix de cession de l'assiette foncière, quand il s'agit d'un
terrain du domaine privé de l'Etat.
> d'un dispositif d'Aide destiné à solvabiliser les clients retenus, d'un montant de
700.000DA par bénéficiaire.
> d'exonérations fiscales (IBS et IRG).
Après la désignation du Promoteur et l'affectation du terrain (comité Ad-Hoc de
wilaya), la démarche à suivre est la suivante :
1. Dépôt, par le Promoteur, d'un dossier de base, auprès de l'Agence de wilaya de
la CNL, comprenant :
• une copie du registre de commerce,
• une copie du titre de propriété, ou à défaut, l'accord du comité ad-hoc
de wilaya
• une copie du permis de construire ou du certificat d'urbanisme
• la fiche technique du projet (modèle CNL) visée par le DLEP
• un relevé d'identité bancaire (RIB).

2. Mise en place de la Convention de projet


La recevabilité du dossier, entraîne la signature de la Convention de projet, qui fixe les
droits et les obligations du Promoteur ainsi que le montant global de l'Aide et les
modalités de son versement.
3. Dossier de mobilisation de l'Aide de l'Etat à l'Accession à la Propriété (AAP)
Le Promoteur introduit auprès de la CNL un dossier de mobilisation qui comporte deux sous-
dossiers.
3.1. Le sous-dossier "Promoteur"
Ce dossier comprend (selon modèles fournis par la CNL) :
> La liste (partielle ou totale) des postulants visée par le Wali ou son représentant ;
> Une demande de mobilisation d'AAP.

IMPORTANT :
Les postulants retenus sont ceux remplissant les conditions édictées par
l’arrêté interministériel du 13 septembre 2008, á savoir
> Justifier d'un revenu (du ménage) ne dépassant pas six (06) fois le salaire
national minimum garanti (SNMG).
> Ne pas avoir déjà bénéficié d'une Aide de l'Etat destinée au logement.
> Ne pas posséder en toute propriété une construction à usage d'habitation.
> Ne pas avoir bénéficié de l'attribution d'un logement du patrimoine public
locatif, sauf engagement préalable de restitution de ce logement.

IMPORTANT :
Les projets lancés antérieurement au 1er Avril 2008, restent régis par
l'Arrêté interministériel du 15 Novembre 2000 modifié et complété (relativement,
notamment, au montant de l'Aide, aux seuils de revenu et au coût plafond du
logement).

*Préalablement à la sélection des acquéreurs, le Promoteur est tenu de procéder à


une publicité la plus large à l'endroit des citoyens (deux insertions publicitaires au
minimum sur deux quotidiens).
3.2. Le sous-dossier "Acquéreurs"
Il est composé des dossiers individuels de demandes d'AAP. Chaque dossier doit
comporter les pièces suivantes :
Les postulants retenus sont ceux remplissant es conditions édictées par l'arrêté
interministériel dul 3 Septembre 2008, à savoir :

> › Une demande d'Aide établie sur imprimé CNL (en un seul exemplaire,
légalisé)
> Une photocopie légalisée de la carte nationale d'identité
> Un extrait de naissance délivré par la commune du lieu de naissance
(N°12)
> Une attestation de travail datant de moins de 6 mois). Un certificat de
résidence ou d'hébergement du postulant). Une fiche familiale ou
individuelle d'état-civil
> Un certificat négatif délivré par la conservation foncière du lieu de
résidence
> Deux enveloppes timbrées libellées à l'adresse du postulant Les pièces
justificatives du revenu, et selon le cas :
• les 06 dernières fiches de paie,
• ou, un relevé des émoluments (uniquement pour les salariés du secteur public, et
comportant obligatoirement les montants du salaire imposable et de l'IRG),
• ou, la dernière déclaration d'impôts sur le revenu (G1 ou C9 ou G50),
• ou, un certificat de non imposition (Cl 9 ou R17).

> Un engagement de vente ou une promesse de vente, ou un contrat de


réservation, établi par le Promoteur, ou un contrat Notarié de vente sur plans.
Si le postulant est marié le dossier doit être complété par les documents ci-après
concernant son conjoint :
> Une attestation de travail datant de moins de 6 mois).
> Un extrait de naissance (N°12)
> Les pièces justificatives du revenu (voir ci-dessus)
> Un certificat négatif délivré par la conservation foncière du lieu de résidence.
> Dans le cas où le postulant ou son conjoint est déclaré sans revenu, le dossier
devra comprendre également une attestation de non affiliation délivrée par la
CASNOS.
Important :
Le Promoteur a la possibilité d'introduire des demandes de mobilisation
fractionnées, pour un ou plusieurs dossiers, au fur et à mesure de la sélection de ses
clients ; et de recevoir ainsi les montants des Aides au prorata du nombre de dossiers.

4. Modalités de versement de I'AAP


Les versements s'effectuent comme suit :

4.1 Cas de vente sur plans :


L'AAP est versée par tranches conformément au tableau ci-dessous, selon l'une
ou l'autre des deux options (par lots ou taux moyen) laissées au choix du Promoteur,
comme suit :

NºTranche Taux Aide Montant (DA) Avancement des travaux

achèvement taux moyen


1 ère 50% 350.000 fondation 10%
2ème 35% 245.000 Gros œuvre 10%
3ème 10% 70.000 CES 10%
4ème 5% 35.000 PV de prise de possession

4.2 Cas de vente en l'état fini :


L'Aide est versée en une seule tranche (100%), au moment de la formalisation de la
transaction par devant Notaire.
IMPORTANT :
Dans le cas où le Promoteur prévoit de recourir aux avances financières
des acquéreurs pour la réalisation, il est tenu de passer un contrat de vente sur plans
avec ses acquéreurs par devant Notaire et souscrire à une assurance auprès du FGCMPl.
IMPORTANT :
Le suivi des travaux de réalisation est assuré par la Direction du Logement
et des Equipements Publics de Wilaya (DLEP).
CONVENTION DE PROJET
DANS LE CADRE DE LA REALISATION D’UN PROJET DE
LOGEMENTS SOCIAUX PARTICIPATIFS - L S P –

CODE CONVENTION : 0 9

ENTRE
• La Caisse Nationale du Logement, sise au 4/6 Boulevard Mohamed V à Alger, représentée par . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . .
. . . , agissant en qualité de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . et ci-après désignée par "la CNL".
ET
• . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . , sise au . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . à . . . . . . . . . . . . .., Wilaya de . . . . . . . . . . .,
représenté(e) par . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . , agissant en qualité de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . et ci-après
désigné(e) par "le Promoteur".

CADRE DE REFERENCE ET TEXTES REGISSANT LA PRESENTE CONVENTION :

– Décret législatif n°93-03 du 10 Mars 1993 relatif à l’activité immobilière ;


− Décret exécutif n° 91-145 du 12 Mai 1991 portant statuts de la Caisse Nationale du Logement, modifié et
complété par le décret exécutif n° 94-111 du 18 Mai 1994 ;
− Décret exécutif n° 94-308 du 04 Octobre 1994 définissant les règles d’intervention de la Caisse Nationale du
Logement en matière de soutien financier des ménages ;
− Arrêté interministériel du 15 novembre 2000, modifié et complété par l’Arrêté interministériel du 09 Avril 2002,
modifié et complété par l’arrêté interministériel du 02 août 2006 définissant les modalités d’application du
décret exécutif n° 94-308 du 04 octobre 1994 portant modalités d’intervention de la caisse nationale du logement
(C.N.L.) en matière de soutien financier des ménages ;
− Instruction ministérielle n° 183/SPM du 28 Avril 2002 fixant les conditions et modalités d’octroi des aides
financières prévues par l’Arrêté interministériel du 09/04/2002 ;
− La présente convention ;
− Ainsi que tous textes et/ou dispositions législatives ou réglementaires qui viendraient compléter, modifier ou
remplacer l'un ou l'autre de ces textes.

ARTICLE 1er – OBJET

La présente convention a pour objet de définir les conditions et modalités de réalisation du Projet LSP :
intitulé : ……………………………………….……………………………………….……………………………………
situé à ………….………………...………….………………...………….………………...………….………………...
ainsi que les conditions et modalités de liquidation, par la CNL, des aides de l’Etat à l’accession à la propriété au profit
du Promoteur.

ARTICLE 2 – DEFINITIONS

Au sens de la présente convention, il est entendu par :


- Projet : ensemble de logements situés sur un même site, constituant un ensemble homogène et réalisés par un
Promoteur.
- Logement : construction à usage d’habitation, répondant, au minimum, aux prescriptions techniques et
fonctionnelles fixées pour le logement social locatif. Un logement neuf est un logement qui n’a jamais été habité et qui,
à ce titre, n’a encore fait l’objet d’aucun acte translatif de propriété.
- Aide de l’Etat à l’Accession à la Propriété du Logement (par abréviation ‘’AAP’’) : aide financière directe telle que
définie par l’arrêté interministériel du 15 novembre 2000, modifié et complété par l’arrêté interministériel du 09
Avril 2002, modifié et complété par l’Arrêté Interministériel du 02 Août 2006, définissant les modalités d’application
du décret exécutif n°94-308 du 04 Octobre 1994 portant les modalités d’intervention de la CNL en matière de soutien
financier des ménages pour l’accession à la propriété du logement.
- Prix de cession : est celui porté dans la fiche technique visée par le DLEP. Il s’entend : tous droits, impôts et taxes
compris, à l’exclusion des droits de mutation légalement à la charge de l’acquéreur. Le prix de cession maximum ne
peut excéder le plafond réglementaire. L’Aide à l’Accession du logement viendra en diminution de ce prix de cession.

ARTICLE 3 – MONTANT DE LA CONVENTION

La présente convention est établie pour un montant prévisionnel de …………………[ en


lettres]………………………………………………………….……Dinars Algériens (…………………………….…[en chiffres]).
Le montant définitif des aides allouées au titre du projet cité à l’article 01 ci-dessus fera l’objet d’un avenant qui sera
élaboré et signé par les deux parties après l’établissement et la signature de la dernière décision d’octroi d’AAP.

Les aides seront liquidées en fonction des droits de chaque postulant selon la réglementation en vigueur.

Les aides sont fixées par l’arrêté interministériel du 15 novembre 2000, modifié et complété par l’arrêté
interministériel du 09 Avril 2002, modifié et complété par l’arrêté interministériel du 02 Août 2006 définissant les
modalités d’application du décret 94-308 du 04 octobre 1994.

ARTICLE 4 – SELECTION DES ACQUEREURS

Les logements constituant le Projet sont destinés exclusivement à la cession, qui s’opèrera, par le Promoteur, aux
seuls acquéreurs sélectionnés conformément aux modalités suivantes :

Le Promoteur est tenu de procéder à la publicité la plus large possible, à l’endroit des citoyens avec dans tous les cas
et au minimum deux placards publicitaires sur deux quotidiens nationaux.

Les souscriptions seront enregistrées à son niveau, sur un registre spécial coté et paraphé par le DLEP.

Les modalités de sélection des candidats relèvent de la seule responsabilité du Promoteur. Il y a cependant lieu de
noter que :

- les postulants dont la candidature peut être retenue sont ceux remplissant les conditions édictées par l’arrêté
interministériel du 15 novembre 2000, modifié et complété, notamment en matière de niveau de revenus, de non
possession de logement et de non bénéfice antérieur d’autres types d’aides au logement.

- cette sélection ne préjuge en rien de la décision finale qui relève de la seule compétence de la CNL en ce qui concerne
l’octroi ou le refus de l’aide de l’Etat.

- le Promoteur est tenu par une obligation de transparence envers les candidats à l’acquisition des logements aidés ;
que ce soit en matière de prix de cession, de localisation et de qualité de logement, de délais de livraison, de modalités
de paiement, de garanties offertes, de modalités et conditions d’obtention de l’Aide de l’Etat, etc.

La liste des acquéreurs doit comporter avant transmission à la CNL, le visa du Wali (ou de son représentant dûment
désigné à cet effet).
ARTICLE 5 – MODALITES DE VERSEMENT DE L’A.A.P

5.1 – Dans le cas de la vente sur plans :


Le montant de l’Aide à l’Accession à la Propriété du Logement visé à l'article 2 ci-dessus sera versé par la CNL au
Promoteur en quatre (04) tranches selon les modalités suivantes :

Tranches d’aides A l’achèvement : Ou, lorsque le taux d’avancement du projet :


50 % Des fondations Atteint 10%
35 % Du gros œuvre Atteint 60%
10 % Du second œuvre et des VRD Atteint 100%
05 % A la prise de possession des logements par les acquéreurs
Au sens de la présente convention, il est entendu par :

❑ FONDATIONS: ensemble des travaux de:


− terrassements généraux: déblais, remblais, évacuation des terres excédentaires à la décharge publique, …
− terrassements pour fondations: fouilles en puits, fouilles en rigoles, remblais de fouilles, évacuation des terres
excédentaires, …
− infrastructure: gros béton, béton de propreté, radier, nervures, longrines, amorces poteau, voiles et murs de
soutènement, hérissonnage, dalle flottante, …

❑ GROS-ŒUVRE: ensemble des travaux de:


− superstructure: poteaux, poutres, chaînages, linteaux, acrotères, dalles pleines, plancher en corps creux, escaliers,
pergola, …
− étanchéité: forme de pente, isolation thermique, pare vapeur, étanchéité, relevé d'étanchéité, protection lourde
en gravillon, étanchéité légère en Flintkot sous carrelage, descente eaux pluviales, crapaudines, joints de
dilatation horizontaux et verticaux, couvres joint horizontaux et verticaux, . . .
− maçonnerie : double paroi, simple paroi, claustras, , …
− enduits: murs extérieurs et intérieurs, plafonds, …
− revêtements: sol, murs, marches et contremarches) – divers (appuis de fenêtres, cadres menuiserie, garde-corps
pour escalier, garde-corps pour balcons, main courante, éléments en ferronnerie, conduit de fumée, souche de
cheminée, paillasse de cuisine, renformis de placard, trappe métallique d'accès terrasse, …

❑ CORPS D'ETAT SECONDAIRES (second œuvre et VRD): ensemble des travaux de :


− menuiserie: fenêtres, portes, portes-fenêtres, placards, sous évier de cuisine, …
− électricité: disjoncteurs, fils, tubes en plastic, interrupteurs, hublots, douilles en bout de fil, prises de courant,
boites de dérivation, sonneries, colonnes montantes, minuteries, câbles et piquets de terre, …
− plomberie sanitaire: tuyauterie pour eau froide et eau chaude, tuyauterie pour gaz, colonnes montantes, lavabos,
éviers de cuisine, sièges de WC, baignoires, robinetterie eau et gaz, receveurs de douche, compteurs d'eau,
vidange et chutes eaux usées, . . . .
− peinture vitrerie: peinture sur murs extérieurs, sur murs intérieurs, sous plafonds, sur menuiserie bois, sur
menuiserie métallique et ferronnerie, verre, …
− voiries: routes, trottoirs, chemins piétonniers, parkings, …
− raccordements extérieurs : AEP, évacuation des eaux usées, électricité, , …

5.2 – Dans le cas de la vente en l’état fini :


Dans ce cas de figure, la libération de l ‘AAP s’effectue en une tranche unique, versée à l’achèvement des travaux, au
moment de la formalisation de la transaction par devant notaire.
ARTICLE 6 – MODALITES DE CONTROLE DE L’AVANCEMENT DES TRAVAUX

Le contrôle de l’état d’avancement des travaux du projet sera effectué par un représentant de la DLEP territorialement
compétent. L’appréciation des travaux peut se faire, soit à l’achèvement des lots (fondations, Gros œuvres, CES), soit
au taux moyen d’avancement conformément aux annexes du PV de constat d’avancement des travaux.
Ce contrôle, qui portera à la fois, sur la réalité des travaux et leur conformité avec le permis de construire, sera
sanctionné par un procès-verbal de constat d’avancement des travaux, conforme au modèle défini par la procédure.
Ce document sera signé par le fonctionnaire habilité de la DLEP et servira à la libération des tranches d’aide de l’Etat.
Ce procès-verbal est adressé ou remis, dans la semaine qui suit la visite des lieux, au Promoteur requérant, qui en
accuse réception.

ARTICLE 7 – LA LIQUIDATION DE L'A.A.P

7.1 – Dans le cas de la vente sur plans :


Dans le cas où le plan de financement du Projet prévoit – indépendamment des aides de l'Etat – le recours aux fonds
des acquéreurs, le paiement des aides de l'Etat est subordonné à la communication, par le Promoteur à la CNL, d'une
expédition des contrats de vente sur plans (VSP) qu'il aura conclus avec les acquéreurs. Le contrat de VSP doit
mentionner que le règlement du prix du bien cédé provient, pour partie, de l’aide de l’Etat versée par la CNL.
Le Promoteur peut introduire un ou plusieurs dossiers pour paiement, sous condition que ces derniers soient
couverts par des décisions d’octroi d’AAP.
Le montant de l’AAP prévu à l’article 3 ci-dessus sera liquidé comme suit:

7.1.1 – Le paiement des 3 premières tranches :


La vérification de la réalisation effective des travaux prévus est effectuée, à la diligence du Promoteur, par les services
de la DLEP de la Wilaya d’implantation du Projet, conformément aux dispositions précitées. A l'issue de cette
vérification, le Promoteur se voit délivrer un PROCES-VERBAL DE CONSTAT D'AVANCEMENT DES TRAVAUX, qui permet à la CNL
de procéder au versement de la tranche des fonds qui y correspond.
Le versement du montant de l’aide correspondant à la tranche concernée sera effectué à la demande du Promoteur,
après réception, par la CNL, des documents suivants :
− Un exemplaire original du procès-verbal de constat d'avancement des travaux ;
− Une DEMANDE DE VERSEMENT D’AAP établie par le Promoteur en 4 exemplaires, conformément au modèle remis par
la
CNL ;
− La liste des bénéficiaires pour lesquels le paiement est demandé.
− La liste validée des bénéficiaires pour lesquels le paiement est demandé.

7.1.2 – Le paiement de la 4ème tranche :


Le paiement de la 4ème tranche s'effectue contre remise par le Promoteur des documents suivants :
− Un exemplaire du procès-verbal de prise de possession établi par devant notaire, pour chaque acquéreur ;
− Une demande de versement d’AAP établie par le Promoteur en 4 exemplaires, conformément au modèle remis
par
la CNL ;
− La liste des bénéficiaires pour lesquels le paiement est demandé.
− La liste validée des bénéficiaires pour lesquels le paiement est demandé.

7.2 – Dans le cas de la vente en l’état fini :


Le montant de l’AAP prévu à l’article 3 ci-dessus sera liquidé entre les mains du Notaire, comme suit:
Le versement du montant de l’aide, en tranche unique, est effectué à la demande du Promoteur, après réception, par la
CNL, des documents suivants :
− Un exemplaire original du PROCES-VERBAL DE CONSTAT D'AVANCEMENT DES TRAVAUX à 100%.
− Une DEMANDE DE VERSEMENT D’AAP établie par le Promoteur en 4 exemplaires, conformément au modèle remis par
la CNL ;
− La liste des bénéficiaires pour lesquels le paiement est demandé.
− La liste validée des bénéficiaires pour lesquels le paiement est demandé.

7.3 – Les délais et le mode de paiement :


Le montant correspondant à chaque tranche sera versé par la CNL, soit par chèque remis entre les mains du Notaire
(dans le cas de vente en l’état fini – une tranche unique), soit, dans le cas de vente sur plans (VSP), par virement au
compte bancaire du Promoteur, dans un délai maximum de 15 jours à compter de la date de réception de la demande
de versement régulièrement introduite et conforme.
Le compte bancaire auquel seront virés les fonds est celui qui porte le n° . . . . . . . . . . ………………………………. ,
ouvert auprès de l'Agence . . . . . . . . . . . de la Banque . . . . . . . . . . . . . . . . . .

ARTICLE 8 – OBLIGATIONS DU PROMOTEUR

1 – Le Promoteur s’engage à respecter toutes les clauses de la présente convention (y compris ses annexes),
notamment en ce qui concerne :
− la consistance et la localisation du projet ;
− la liste des bénéficiaires ;
− la structure de financement du projet ;
− les prix de cession ;
− les délais de réalisation.
2 – Le Promoteur s’engage à ne pas utiliser tout ou partie des fonds qui lui sont versés par la CNL dans le cadre de la
présente convention à des fins autres que celles auxquelles elles sont destinées.
3 – Le Promoteur s'engage à entamer les travaux de construction du projet objet de la présente convention et à
commencer la mobilisation de l'aide telle que définie aux articles 3 et 5 ci-dessus, au plus tard six mois après la date
de prise d'effet de la présente convention.
4 – Le Promoteur s’engage à informer immédiatement la CNL de toute modification dans la liste des acquéreurs et, ce,
quelle qu'en soit la raison.
5 – Le projet, objet de la présente convention, sera réalisé par le Promoteur dans les délais prévus dans la fiche
technique, à partir de la date de signature de la présente convention. Sauf cas de force majeure, le délai maximum est
fixé à Vingt Quatre (24) mois.
ARTICLE 9 – SUIVI

Le Promoteur est tenu à une obligation de moyens et de transparence envers la CNL. A ce titre, et pendant toute la
durée de la présente convention, il est tenu de transmettre à la CNL une note de conjoncture trimestrielle selon le
modèle remis par la CNL.
Cette note de conjoncture, qui doit parvenir avant la fin de la première décade du mois qui suit le trimestre auquel
elle se rapporte, portera sur l’état d’avancement du projet, les événements marquants intervenus ou à prévoir et les
décisions à prendre éventuellement pour permettre la poursuite du Projet dans de bonnes conditions. A ce tire, la
note de conjoncture devra comprendre, au minimum, les données suivantes :
– Le rappel des éléments techniques et financiers figurant dans la fiche technique ;
– La situation physique et financière à la date d’établissement de la note de conjoncture ;
– Les fonds mobilisés sur les différentes sources ;
– Les causes des écarts ;
– Un échéancier des travaux restant à réaliser, des dépenses prévisionnelles et des aides de l’Etat restant à mobiliser ;
– Ainsi que tous autres éléments complémentaires que le Promoteur jugera utile d’indiquer.

ARTICLE 10 – CLAUSES RESOLUTOIRES

Le Promoteur s’engage à respecter toutes les clauses de la présente convention et de ses annexes.
L’obligation de moyens et de transparence, le respect des modalités de suivi et de contrôle décrites dans les articles 6
et 9 ainsi que le strict respect des dispositions prévues aux articles 7 et 8 constituent des clauses résolutoires de la
présente convention et leur non exécution par le Promoteur, une cause de sa résiliation.
Dans le cas où le Promoteur n’exécute pas l’une des clauses résolutoires mises à sa charge dans le cadre de la présente
convention, et dans un délai d’un mois après une mise en demeure restée infructueuse, la CNL peut procéder à la
résiliation de la présente convention aux tords exclusifs du Promoteur.
Dans ce cas, le Promoteur s’engage à reverser à la CNL les montants perçus, majorés d’une indemnité pour dommages
et intérêts dont la valeur est égale à 1 % des montants qui lui ont été versés, par mois échu.
Il en est de même en cas de mise en liquidation judiciaire du Promoteur.
De plus, si la résolution de la présente convention a pour cause la non application des dispositions de l’article 4 ci-
dessus, la CNL se réserve le droit de poursuivre le Promoteur en justice pour abus de confiance et détournement de
deniers publics.
ARTICLE 11 – DISPOSITIONS PARTICULIERES

La présente convention annule et remplace :

- le cahier des clauses générales du ……………………………. ;


- la convention de liquidation n°…………………………………… du …………………………… ;
- la convention de liquidation n° ………………………………….. du …………………………… ;
- …………………………………………… .
N.B. : Article à renseigner dans le cas d’un projet ayant fait l’objet de la mise en place de ces documents contractuels, avec
ou sans début de paiements, ou porter la mention « NEANT » , dans le cas contraire.

ARTICLE 12 – LITIGES

Tout litige qui viendrait à naître de l’application de la présente convention sera, à défaut de règlement amiable, porté
devant le tribunal du lieu de sa signature.
ARTICLE 13 – ENTREE EN VIGUEUR

La présente convention entrera en vigueur dès sa signature par les deux parties.
Fait à . . . . . . . . . . . . . . . . . . ., le . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
P/LE PROMOTEUR P/ LA CNL

FICHE TECHNIQUE DE PROJET

1 – LE PROMOTEUR

RAISON SOCIALE

SIGLE OU ABREVIATION

FORME JURIDIQUE

STATUT PUBLIC PRIVE

DATE DE CREATION

N° REGISTRE DE COMMERCE

NIS

NOM & PRENOMS DU DIRECTEUR/ GERANT

ADRESSE DU SIEGE SOCIAL

TELEPHONE
2 – CONSISTANCE DU PROJET
INTITULE DU PROJET
PROGRAMME DONT RELEVE LE PROJET
LOCALISATION PRECISE
SURFACE DU TERRAIN (M2)
PROPRIETE (actuelle) DU TERRAIN
MONTANT ABATTEMENT TERRAIN (80%)
DROITS A CONSTRUIRE (%) C.O.S : C.E.S :
TYPE DE CONSTRUCTION COLLECTIF SEMI COLLECTIF INDIVIDUEL

NBRE DE BATIMENTS : NBRE DE LOGEMENTS : NBRE DE LOCAUX :

TYPOLOGIE DES LOGEMENTS COM. & BUREAUX


Numéros
F2 F3 F4 Surface
Surface Surface
Bâtiment Nbr Surface Surface Surface Habitable Nbre
S.U Nbre S.U Nbre S.U unitaire Totale
e Totale Totale Totale Totale

TOTAL

3 – COUT PREVISIONNEL DU PROJET (103 DA)


POSTES DE CHARGES Montant HT TVA Montant TTC

FONCIER
– Terrain
– Frais notaire
– Autres (à préciser)

CONSTRUCTION
– Lot fondations
– Lot gros œuvres
– Lot CES
– Lot VRD
– Autres (à préciser)

ETUDES
– Etudes architecturales & suivi
– Etudes de sol / Géomètre…
– Contrôle technique
– Autres (à préciser)
FRAIS ANNEXES
– Frais Publicité
– Frais Commercialisation
– Frais Gestion
– Fiscalité
– Intérêts sur emprunt
– Autres (à préciser)

PRIX DE REVIENT PREVISIONNEL

4 – STRUCTURE DE FINANCEMENT DU PROJET


SOURCE DE FINANCEMENT MONTANT (103 DA) TAUX
1 Fonds propres du Promoteur %
2 Emprunts bancaires %
3 Aide de l’Etat aux acquéreurs (AAP) %
4 Autres sources de financement (préciser) %
5 Avances des acquéreurs (*) %
6 TOTAL = coût prévisionnel du Projet 100%
(*) Avances des acquéreurs = coût prévisionnel du projet – (1+2+3+4)
5 – PRIX DE CESSION PREVISIONNELS DES LOGEMENTS
Prix de vente Nombre de
Logement de type Total (103 DA)
Unitaire (103 DA) logements

TOTAL

6 – LES DELAIS DE REALISATION


DELAIS DE REALISATION PREVISIONNELS DU PROJET mois

DATE (PREVISIONNELLE) DE DEMARRAGE . . Trimestre 20 . .


DATE (PREVISIONNELLE) DE LIVRAISON . . Trimestre 20 . .

7 – INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES
A LA DISCRETION DU PROMOTEUR

Le Promoteur, signataire de la présente fiche technique, certifie exactes toutes les


informations y portées et s’engage à respecter l’ensemble des prescriptions et
engagements y contenus.
Fait à . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . , le . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

VISA DU DLEP LE PROMOTEUR


Nom, prénoms, signature légalisée et cachet
PROCES-VERBAL
DE CONSTAT D'AVANCEMENT DES TRAVAUX
DIRECTION DE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . DE LA WILAYA DE. . . . . . . . . . . . . . . . . DAÏRA
DE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . COMMUNE DE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …
JE, SOUSSIGNE, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ………
AGISSANT EN QUALITE DE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . ……..
1 – CERTIFIE AVOIR VISITE CE JOUR : . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
LE PROJET LSP INTITULE . . . . LOGEMENTS SOCIAUX PARTICIPATIFS EN ACCESSION AIDEE A LA
PROPRIETE, SITUE A . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ……………
RELEVANT DU PROMOTEUR IMMOBILIER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . CODE PROJET :
0 9
2 – ATTESTE AVOIR CONSTATE L'ETAT D'AVANCEMENT DES TRAVAUX SUIVANTS(......./… )*…
(*) indiquez le nombre de logements concernés par le constat

2.1 CAS DE CONSTAT DES TRAVAUX DU PROJET DANS SA GLOBALITE


ETAT D'AVANCEMENT
RUBRIQUES FONDATIONS GROS-ŒUVRE CES ET VRD MOYEN DU PROJET
EN CHIFFRES
...% ..% ...% ...%
........... ........... ........... ...........
EN LETTRES POUR CENT POUR CENT POUR CENT POUR CENT

2.2 CAS DE CONSTAT DES TRAVAUX PAR BATIMENT(S)


ETAT D'AVANCEMENT
RUBRIQUES FONDATIONS GROS-ŒUVRE CES ET VRD MOYEN DES BATIMENTS
N° DES BATIMENTS

EN CHIFFRES
...% ...% ...% ...%
........... ........... ........... ...........
EN LETTRES POUR CENT POUR CENT POUR CENT POUR CENT

SELON LES DETAILS DONNES AU VERSO DU PRESENT PROCES-VERBAL DE CONSTAT D'AVANCEMENT


DES TRAVAUX.
OBSERVATIONS COMPLEMENTAIRES :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
............................................................
Fait à ………………, le ………………… Date, Signature et Cachet de la DLEP
Nom et prénom(s) :………………….. [Directeur ou Chef de service logement]
…………………………………………….
Qualité : ……………………………….
Signature :
ANNEXE 17 A
DETAIL DE L’ETAT D'AVANCEMENT DES TRAVAUX DU PROJET
…………logts à ……… …………………………………………
GLOBALITE DU PROJET DES …… LOGTS, OU BATIMENT(s) N°(s) …………………

DESIGNATION DES RUBRIQUES ET DES LOTS K % TOTAL


(1) (2) (3) (4)
❑ FONDATIONS:
• TERRASSEMENTS GENERAUX (déblais, remblais, évacuation terres excédentaires à
décharge publique,…)
• TERRASSEMENTS POUR FONDATIONS (fouilles en puits, fouilles en rigoles, remblais de
fouilles, évacuation des terres excédentaires,…)
• INFRASTRUCTURE (gros béton, béton de propreté, radier, nervures, longrines,
amorces poteau, voiles et murs de soutènement, hérissonnage, dalle flottante,…)
• AUTRES (à préciser)

❑ GROS-ŒUVRE:
• SUPERSTRUCTURE (poteaux, poutres, chaînages, linteaux, acrotères, dalles pleines,
plancher en corps creux, escaliers, pergola, …)
• ETANCHEITE (forme de pente, isolation thermique, pare vapeur, étanchéité, relevé
d'étanchéité, protection lourde en gravillon, étanchéité légère en Flintkot sous
carrelage, descente eaux pluviales, crapaudines, joints de dilatation horizontaux et
verticaux, couvres joint horizontaux et verticaux, . . .)
• MAÇONNERIE (double paroi, simple paroi, claustras, ,…)
• ENDUITS (murs extérieurs et intérieurs, plafonds,…)
• REVETEMENTS (sol, murs, marches et contremarches,…)
• DIVERS (appuis de fenêtres, cadres menuiserie, garde-corps pour escalier, garde-
corps pour balcons, main courante, éléments en ferronnerie, conduit de fumée, souche
de cheminée, paillasse de cuisine, renformis de placard, trappe métallique d'accès
terrasse,…)
• AUTRES (à préciser)

❑ CORPS D'ETAT SECONDAIRES (second œuvre) et VRD


• MENUISERIE (fenêtres, portes, portes-fenêtres, placards, sous évier cuisine,…)
• ELECTRICITE (disjoncteurs, fils, tubes en plastic, interrupteurs, hublots, douilles en
bout de fil, prises de courant, boites de dérivation, sonneries, colonnes montantes,
minuteries, câbles et piquets de terre,…)
• PLOMBERIE & SANITAIRE (tuyauterie pour eau froide et eau chaude, tuyauterie pour
gaz, colonnes montantes, lavabos, éviers de cuisine, sièges de W.C, baignoires,
robinetterie eau et gaz, receveurs de douche, compteurs d'eau, vidange et chutes eaux
usées,…)
• PEINTURE &VITRERIE (peinture sur murs extérieurs, sur murs intérieurs, sous
plafonds, sur menuiserie bois, sur menuiserie métallique et ferronnerie, verre,…)
• VOIRIES (routes, trottoirs, chemins piétonniers, parkings,…)

• RACCORDEMENTS EXTERIEURS (AEP, évacuation eaux usées, électricité, …)


• AUTRES (à préciser)

TAUX D'AVANCEMENT GLOBAL DES TRAVAUX : %


FAIT A ………………, LE ……………… Date, Signature et Cachet de la DLEP
NOM ET PRENOM(S) :………………….. [Directeur ou Chef de service logement]
…………………………………………….
QUALITE : ……………………………….
SIGNATURE :

ANNEXE 17 B
MODALITES D'INSTRUCTION DU TABLEAU
"DETAIL DE L'ETAT D'AVANCEMENT DES TRAVAUX"
Le tableau intitulé "DETAIL DE L'ETAT D'AVANCEMENT DES TRAVAUX" est composé:
− en lignes, de 3 parties constituant les "lots" constitutifs d'un ouvrage,
− de 4 colonnes :
• La 1ère colonne donne l'intitulé des lots et des rubriques composant chaque lot.
Il n'a été retenu que 3 lots (fondations, Gros-œuvre et C.E.S), correspondants à des
phases de libération des tranches de l'AAP.

• La 2ème colonne donne le coefficient (K) qui représente le "poids" de chaque


rubrique dans le lot. La somme des rubriques d'un lot donné doit être égale à
100% et la somme des 3 lots doit faire 100%. Le remplissage de cette colonne
constitue la première phase (Cf. phase 1 dans l'exemple ci-après). Les coefficients
à prendre en considération sont les suivants:
FONDATIONS: 10 %
− TERRASSEMENTS GENERAUX 05 %
− TERRASSEMENTS POUR FONDATIONS 05 % 100%

− INFRASTRUCTURE 90 %
GROS-ŒUVRE: 50 %
− SUPERSTRUCTURE 50 %
− ETANCHEITE 08 %
− MAÇONNERIE 15 % 100%
− ENDUITS 10 %
− REVETEMENTS 10 %
− DIVERS 07 %
Corps d'état secondaires (second œuvre) et VRD: 40 %
− MENUISERIE 35 %
− ELECTRICITE 30 %
− PLOMBERIE & SANITAIRE 10 %
− PEINTURE & VITRERIE 10 % 100%

− VOIRIES 10 %
− RACCORDEMENTS EXTERIEURS 05 %
TOTAL 100 %

Dans le cas où un Promoteur conteste ces coefficients, il lui appartiendra de


soumettre et d'argumenter ses propres coefficients.
• La 3ème colonne est celle qui est instruite sur le chantier: elle doit comprendre,
pour chaque rubrique, l'état d'avancement des travaux. (Cf. phase 2 dans
l'exemple ci-après). Cette phase est la plus importante et nécessite une attention
particulière. Elle engage la responsabilité du signataire.
Remarque: il faut remplir uniquement les cases relatives aux différentes
rubriques. La case relative au taux d'avancement du lot n'est pas à remplir car elle
n'est pas égale à la somme des taux d'avancement des rubriques composant le lot.
Cette case sera remplie plus tard (Cf. ci-après).

• La 4ème colonne est celle qui donnera le taux d'avancement global du lot. Celui-
ci est obtenu en deux temps:
1. le taux d'avancement de la rubrique (tel que constaté sur le terrain et figurant
dans la colonne 3) est multiplié par son coefficient (même ligne, en colonne 2).
Le résultat obtenu est à mettre en colonne 4 de la même ligne, colonne 4). Cf.
phase 3 dans l'exemple ci-après.
2. On fait la somme de chiffres ainsi obtenus. Cette somme est à mettre dans la
case en face du lot correspondant, située dans la 4ème colonne. Cf. phase 4 dans
l'exemple ci-après. Dans cet exemple, le taux d'avancement du lot "gros-œuvre
est de 58,5%.
3.
 Le taux d'avancement global du projet sera obtenu également en deux temps:
− Le taux d'avancement du lot (tel que calculé ci-dessus) est multiplié par le "poids" du
lot dans l'ensemble du projet (même ligne, colonne 2) qui a été porté comme indiqué
ci-dessus (explications relatives à la 2ème colonne). Le résultat obtenu est porté à la
colonne 3. Cf. phase 5 dans l'exemple ci-après. Dans cet exemple, le taux relatif au lot
"gros-œuvre" est de 29,25 %
− Le taux d'avancement global des travaux est obtenu en faisant la somme des taux
d'avancement des 3 lots.
LOT 5
Exemple

K % TOTAL
GROS-ŒUVRE 50 % 29,25 % 58,5 %
1 4
- SUPERSTRUCTURE 50 % 100 % 50%
- ETANCHEITE 08 % 0% 0%
- MAÇONNERIE 15 % 50 % 7,5 % 3
- ENDUITS 10 % 10 % 1%
- REVETEMENTS 10 % 0% 0%
- DIVERS 7% 0% 0%

2
RUBRIQUES
DEFINITIONS ET CONTENU DES LOTS
POUR LE CALCUL DE L’ETAT D’AVANCEMENT DES TRAVAUX :
❑ LE TAUX MOYEN D'AVANCEMENT DES TRAVAUX, exprimé en pourcentage, est calculé
conformément aux dispositions des annexes 16A et 16B qui précisent les MODALITES
DE CALCUL DU TAUX MOYEN D’AVANCEMENT DES TRAVAUX. Ces annexes doivent
également figurer dans les conventions de liquidation.
❑ PROCES-VERBAL DE PRISE DE POSSESSION: document établi par devant notaire, signé
conjointement par le Promoteur et l'acquéreur, attestant de la prise de possession du
logement objet de la vente sur plans.

▪ FONDATIONS : terrassements généraux (déblais, remblais, évacuation des terres


excédentaires à la décharge publique,…), terrassements pour fondations (fouilles en
puits, fouilles en rigoles, remblais de fouilles, évacuation des terres excédentaires,…),
infrastructure (gros béton, béton de propreté, radier, nervures, longrines, amorces
poteaux, voiles et murs de soutènement, hérissonnage, dalle flottante,…), autres.
▪ GROS-ŒUVRE : superstructure (poteaux, poutres, chaînages, linteaux, acrotères, dalles
pleines, plancher en corps creux, escaliers, pergola,…) étanchéité (forme de pente,
isolation thermique, pare vapeur, étanchéité, relevé d'étanchéité, protection lourde en
gravillon, étanchéité légère en Flintkot sous carrelage, descente eaux pluviales,
crapaudines, joints de dilatation horizontaux et verticaux, couvres-joint
horizontaux et verticaux, . . .), maçonnerie (double paroi, simple paroi, claustras,…),
enduits (murs extérieurs et intérieurs, plafonds,…), revêtements (sol, murs, marches et
contremarches,…), divers (appuis de fenêtres, cadres menuiserie, garde-corps pour
escalier, garde-corps pour balcons, main courante, éléments en ferronnerie, conduit de
fumée, souche de cheminée, paillasse de cuisine, renformis de placard, trappe
métallique d'accès terrasse,…), autres.
▪ CORPS D'ETAT SECONDAIRES (second œuvre et VRD) : menuiserie (fenêtres, portes, portes-
fenêtres, placards, sous évier cuisine,…), électricité (disjoncteurs, fils, tubes en
plastique, interrupteurs, hublots, douilles en bout de fil, prises de courant, boîtes de
dérivation, sonneries, colonnes montantes, minuteries, câbles et piquets de terre,…),
plomberie & sanitaire (tuyauterie pour eau froide et eau chaude, tuyauterie pour gaz,
colonnes montantes, lavabos, éviers de cuisine, sièges de W.C, baignoires, robinetterie
eau et gaz, receveurs de douche, compteurs d'eau, vidange et chutes eaux usées,…),
peinture & vitrerie (peinture sur murs extérieurs, sur murs intérieurs, sous plafonds,
sur menuiserie bois, sur menuiserie métallique et ferronnerie, verre,…), voiries (routes,
trottoirs, chemins piétons, parkings,…), raccordements extérieurs (AEP, évacuation
eaux usées, électricité, …), autres.
Conclusion générale :
L’acquisition d’un logement a été, est et sera un sujet d’actualité, et son
financement reste l’une des propriétés de l’Etat.
Après l’analyse du crédit immobilier sous toutes ses formes, nous avons déduit
que le crédit immobilier est le seul moyen qui pourrait satisfaire réellement et de
manière simple et efficace le besoin de la population en l’acquisition, le
réaménagement ou même la construction d’un logement.
C’est pourquoi, le gouvernement Algérien mise sur le développement du crédit
immobilier pour soutenir le marché du logement en Algérie.
Ré publiq ue Algé rie nne démocratiq ue et populaire
Univ e rsité de la scie nce et de la te chnologie d’O ran
Département d’architecture et d’urbanisme

Atelier d’urbanisme
Exposé Sur :
Le financement de logement

Encadre par : Mr sbaa


Présenté par :
> Bouhenna Nouria
> Mezouar Samir
> Mokadem Nassim
Le financement du logement en Algérie

Chapitre I

Les institutions et les lois de financement de logement en


Algérie
I-Introduction
II- Le cadre juridique de la loi de promotion immobilière en Algérie
III- Les nouvelles institutions du financement de l’immobilier en Algérie

Chapitre II
Le crédit immobilier
I-Introduction :
II-Généralités sur le crédit immobilier :
1- L’origine du crédit immobilier :
2- Définition du crédit immobilier :
3- Les différents types du crédit immobilier :
4- Avantages et inconvénients du crédit immobilier :
5- But et objectif du crédit :
L’octroi, l’utilisation et le remboursement du crédit immobilier :
1- Règles et conditions d’octroi du crédit immobilier :
2- Les conditions d'utilisation de crédit :
3- Procédures et mise en œuvre du crédit :
4- Utilisation et remboursement du crédit immobilier :
5- Les garanties

Chapitre III
Le cas d une convention entre promoteur et la CNL
I-Introduction :
1. Promoteurs immobiliers
2. convention de projet dans le cadre de la réalisation d’un projet
de logements sociaux participatifs - L S P –

Conclusion
La référence bibliographique
• les institution CNL et DLEP
• LES SITES INTERNETE

- www.algerie-immobilier.com
- www.bdl.dz
- www.cnl.gov.dz
- www.fgcmpi.org.dz
- www.financesmediterranee.com
- www.inprp-dz.com/Legislation.html

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