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SCIENCE POLITIQUE

SEMESTRE 1
06/09/23

Introduction:

I = ° Qu’est-ce que la science politique ?

Naissance à la fin du 19e siècle= volonté de l’époque d’étudier scientifiquement les


questions politique ( pouvoir, élection, les conflits, l’appareil l’état )

Création de l’école libre SP en 1872 par Emile Boutmy (= science po paris)


Former les élites administratives de la France = après la défaite 1870 et la commune de paris
(1871)
- Visée conservative contrer le flot de la démocratie
- Devleoppp aux USA dans les années 30 avec l’usages d’enquêtes d’opinion.

A. Diff avec le droit constitutionnel

Des points communs:


- interêts pour l’histoire de l’E et institutions
- étudie les mécanismes constitutionnel la distribution des pouvoirs
- Analyse la façon dont une constitution influence la compétition partisane

Des différences :
- va au delà des questions constitutionnelles
- Étudie les parties politique, le vote, le comportement des citoyens la violence politique,
les révolutions …
- Analyse l’E du prisme de la sociologie des « elites » `

Donc la science politique étend son champs d’étude au de la des seuls textes juridique.

B. Diff. avec la philo. Politique

Controverse au 20e siècle entre la philosophie et les science sociales ( sociologie, science
politique

Max weber (1864-1920) = le savant et le politique (1917)


Leo Strauss (1899-1973)= qu’est-ce que la philosophie pol.? (1959)

Max Weber =
2 thèmes fondateurs de la sociologique politique
1= guerres des dieux
2= la neutralité sociologique
Citation de Max Weber =
« La vie ne connait que le combat éternel que les dieux se font entre eux ou en
évitant la métaphore elle ne connait que l’incompatibilité des points de vue ultimes
possibles l’impossibilité de régler leurs conflits et par conséquent la nécessité de
se décider en faveur de l’un ou l’autre »

Guerres des dieux = les religions les idéologies, les idées pol., religieuse ou moral les pop
ultimes sont en lutte pour le monopole de la vérité.
= il ya pas de méthode scientifique pour décider quelle croyance ou idée pol.
°Est- ce vraie ou fausse ?
= pas de vérité politique religieuse ou moral cela dépend du contexte et de la perspective de
laquelle on se place.

Scepticisme - méfiance envers les idéologies et les religions


- envers l’idée d’une vérité absolue
- Rejet du dogmatisme et du fanatisme
- Refus du militantisme/ de l’engagement

le relativisme = idée de croyance ou les valeurs des autres sont relatives à une épouse à une
société donnés
- refus de juger les croyances et les valeurs des autres cultures ou des autres époques
- Refus de les hiérarchiser et de considérer se pp culture comme supérieur

La neutralité axiologique est = conséquence de la guerre des dieux


C’est la position du scientifique (sociologue et politiste) qui admet qu’il existe pas vérité
ultime

Elle se comprend par 3 distinctions =

1- jugement de valeurs et rapport aux valeurs


- le jugement c’est l’attitude qui juge les individus ou les évènement en fonction de ses
propres valeurs de sa morale de la religion ….
- Le rapport c’est l’attitude de celui ou celle qui prend du recul par rapport aux valeurs
politiques a la moral ou la religion et qui se contente de les observer dans s’engager

2 - éthique de la conviction et éthique de la responsabilité


- éthique de la conviction concerne sur celui qui agit en fonction de ses valeurs qui cherche
à les réaliser sans se soucier du contexte ni des conséquences ces et en acceptant que ‘une
action puisse être moralement imparfaite.
- Éthique de la responsabilité celui qui s’adapte au contexte, accepter les conséquences.

3- l’attitude du militant ou du croyant et l’attitude du scientifique


-Militant ou le croyant agit en fonction de ses valeurs cherche à les défendre à la
promouvoir.
- Scientifique position + distante

La neutralité du scientifique (sociologue:polistite) qui étudie la société sans formuler de


jugement de valeurs

Allemand Wertfreiheit la liberte par rapport aux valeurs


Critique par Léo Strauss
=Veut défendre la supériorité de la philosophie politique sur les sciences sociales

1- L e rôle de la philo politique remplacer l’opinion par la vérité en matière d’organisation


de la cité

2- influence de Platon et d’Aristote=> rechercher le meilleur modele d’organisation possible


donc les meilleurs possible ( conception du bien commun et institutions)

3-Position de Weber sugere que tous les régimes se valent pas de hiérarchisation possible

4- Selon Strauss cela conduit au nihilisme ou à l’acceptation cd la loi+ fort

5- Affaiblie la pensée contre le pire régime possible qu’est le nazisme


= des bons et des mauvais

Des points communs = études des diff. façon d’organiser la société et les institutions
Etudes de l’ensemble des phénomènes politiques comportement des citoyens, violence et
conflits rôle des élites.

Des diff. :
= sciences politique refus de la normativité et mise en avant du principe de neutralité
anxologique
Pour cela recherche méthodologie scientifique enquêtes études statistiques sources
historique

Une diff. avec le principe de neutralité anxiologue n’est pas toujours.

Conséquences = étudier les systèmes politiques, le comportement des acteurs et leurs


convictions pol. de manière distanciée, sans jugement de valeur personnelles

« Ne pas mêler ses réflexions et ses analyses avec ses convictions personnelles
Ne pas confondre la science politique et le cours de science politique avec un débat
d’opinions politique »

II) L’objet de la science politique

A. Distinction entre « le » ou « la » politique


Renvoie à une distinction entre un niveau fondamental et un niveau plus ordinaire et
quotidien de l’activité publique.

Def de gorge balandier 1920-2016 antrhropologue

Voir moddle citation


=Le politique comme créateur d’ordre
=Le politique comme négateur de l’ordre établie

Cette définition permet de cerner ce que l’on appelle « le politique »

L’Ensemble des mécanismes par lesquels l’ordre social se crée et se maintient


Ou l’inverse les modalités de sa déstabilisation.

B. Deux grands domaines: systèmes et comportements politiques

Le politique = les différents conceptions du pouvoir


Analyse des facteurs de changement politique

Les facteurs explicatifs de l’obéissance de lois

Grands types de regimes

« La » politique =
- Comportement politique des acteurs.
- Partie politique
- Histoire en fonction le vote et l’absentention, les mobilisation…

« Le » politique=
- Histoire des idées politiques
- Théorie politique
- Histoire politique et institutionnelle
- Anthropologie

« La » politique =
- Sociologie
- Sociologie électoral
- Statistiques des enquêtes auprès des acteurs

Bibliographie générale => voir moddle


Conclusion :

La Science Politique se caractérise par des objects spécifiques, se donne pour horizon un
rapport neutre à ceux ci, possède une dimension interdisciplinaire se distingue du droit et la
philosophie politique.
CHAPITRE 1:
POUVOIR ET LÉGITIMITÉ

Introduction

Séparation entre gouvernant et gouverne


pose la question 1 de l’ex de pouvoir et de 2 de l’obéissance au pouvoir

Plusieurs questions:

°Quelles sont les modalités d’ex du pouvoir ?


°Quelles évolution historiques ont connues ces modalités de l’exercice et quelle en sont les
expression modernes ?
°Qui détient sur un plan formel ou informel le pouvoir ?
De facon général pourquoi les citoyens obéissants ils ?

I= Définition du pouvoir

A.Distinction entre la contrainte et la légitimité deux modalités :

Contrainte = Legimité =
- Force violence coercition - Persuasion adhésion
- Obéissance imposée et non sollicitée - Obéissance sollicitée avec effort de
- Registre de la peur communication
- Pas d’assentiment de la part des gouvernés - Registre de consentement
- Pas de légimité des gouvernants - Assentiment de la part des gouvernants
- Instabilité du pouvoir - Légitmité de gouvernants
- Stabilité du pouvoir

Cette distinction correspond chez Max Weber à la distinction ce qu’il appelle la


« puissance » et la « domination »

Puissance = voir moddle citation


- Peu importe sur quoi repose cette chance

La domination = voir moddle citation


- Trouver obéissance
- Minimun de volonté d’obéirée

Idée central chez Weber :


« Pour être durable le pouvoir doit susciter un minimum de volonté d’obéir de la part de
ceux qui y sont soumis »

Un pouvoir exerce sur un individu sur un groupe un groupe d’individus ou à l’échelle d’une
société entière qui ne s’appuie sur la contrainte ne pas être durable.

B. La question de la localisation du pouvoir :

L’approche classique :

Le pouvoir souverain
Pouvoir défend comme souveraineté donc capacité à faire la loi sans être contraint par elle
Philosophie classique distingue ainsi les types de régime
= Idée de « souveraineté populaire »

Une autre approche du pouvoir Michel Foucault 1926-1984


Idée de « micro » pouvoir presser dans toutes les institutions et les relations.
(Ex: de la famille, de l’Ecole, de l’Hôpital )
Pouvoir plus susceptible = moins visible que le pouvoir politique.

C. L’approche relationnelle du pouvoir

Deux approches distincts :

Institutionnalise :
- Identification des détenteurs du pouvoir par les fonctions légales
- Les détenteurs de pouvoirs sont ceux qui sont repûtes en posséder
- Approche par la définit° institution

Approche relationnelle cité de définir le pouvoir sur un plan Existe des détenteurs informels
du pouvoir
La définition juridique ou institutionnelle
Nécessité de définir le pouvoir sur un plan plus général entre individus ou groupes
Etudes d’interaction et influence

1- def du pouvoir comme relation

Citation moddle =
- Influence directe et explicite
- Observable par une modification du comportement de b
- Analyse des differents types de demandes et d’injonction par A
- Ce n’est pas la réputation de pouvoir mais le pouvoir réel qui est étudié

2- le pouvoir comme non décision


`def moddle =>

Critique de l’approche de Dahl celui-ci ne se focalise que sur les décisions qui ont été
effectivement prises`
= les questions les critiques les demandes qui n’ont pas été formulées explicitement parce
que A découragé b d’une façon ou d’une autre
Il faut donc porter son attention sur tt action permettant d’en empêcher une autre
Lorsqu’une décision est prise par exemple dans le cadre d’une réunion d’un conseil
municipal ou dans un groupe de colleuse d’amis rop alternative des réticences ou un refus
na pas été exprime.

Pourquoi ?
C’est ce que les 2 auteurs appellent les mobilisations des biens.

- Utile des ressources pour empêcher qqlq’un de s’exprimer d’intervenir ou de soulever un


prblm qu’on ne veut pas apparaitre au grand jour= éviter les questions qui fâchent.
(Ex= problème environnemental lors d’une délibération d’un conseil Municipal ou question
embarrassante dans une conférence de presse)

(Ex= la place des femmes dans les groupes militants ou les associations lorsque la prise de
parole est monopolisés par les hommes
Mobilisation des biens intimidation, chantage, capacité a générer l’auto censure, menace
sanction, maitrise de l’ordre du jour (et autres procédure ou normes institutionnelles rapport
de prestige défavorable emprise psychologie ..

Le pouvoir de susciter l’absence de tout ce qui peut mener à une décision non-
souhaitée
Approche plus subtile mais la non décision est plus difficile à observer .
13/09/23

3. La manipulat° des intérêts

Steven Lukes (1941-…)


Power : A Radical View (1974)

La 3e dimens° de pouvoir des intérêts =

Definit°=
« A exerce du pouvoir sur B quand A affecte B d’une façon contraire aux intérêts de B »

« Les désirs des gens peuvent eux-memes êtres produits par un système qui travaille contre
leurs intérêts »

- Dans le modèle de la non-décision « B » voudrait parler ou agir mais ne le fait pas cause
de « mobilisat° des biais »
- Selon Lukes, ce modele est pertinent mais il manque encore une étape dans la formulat°
du pouvoir
- Ce sont les cas où « B » ne s’aperçoit pas qu’il est dans une relat° de pouvoir. Il est
convaincu d’agir selon sa volonté ou selon son intérêt propre, alors même qu’il est
soumis au pouvoir de « A »
- C’est un pouvoir non perçu inconscient lié à la manipulation de la façon de penser ou de
voir le monde de « B ».
(Ex= l’image des femmes dans les pub de la période des « 30 glorieuses »)

Comparais° entre les 3 théories du pouvoir =


Dalhl = Bacharach et Baratz= Lukes =
- Pas de distinct° entre - Pas de distinct° entre la - Manipulat° des interêt
contrainte et légitimité contrainte et légitimité implique une réflex° sur la
-Les moyens utilisés par « A » peut être ou non légitimité du pouvoir et son
« A » peuvent être de investi d’une autorité acceptat° par les individus
différents sortes. légitime pour susciter la non « B » ne s’aperçoit pas de la
descis°. relat° du pouvoir

Nécessite à ce stade de devenir ce qu’est un pouvoir « légitime »

II) La légitimat° du pouvoir.

A. L’obligat° pol.: la quest° de l’obeisance

Rappel de la problématique posée par Weber :


Comment faire en sorte que les individus aient un minimum de volonté d’obéir ?

Problématique de l’assentiment et du consentement

Pose la quest° de l’obligat° pol.


- distincte de l’obligat° juridique : obéir aux lois n’est pas la même chose qu’adhérer aux
valeurs au régime dont les lois sont issues (ex= si on va dans un pays étranger on va avoir
le sentiment d’obéir au lois du pays en quest° pour être tranquille ( obligat°juridique )
cependant ça ne va pas dire que vous adhérer)
- Obligat° politique est donc la volonté d’obéissance de la part d’un individu nn seulement
aux lois mais aussi aux valeurs qui sont celles de son régime d’appartenance.

Cela implique un engagement plus fort que l’obligat° juridique

La cause de l’obligat° pol. Est une problématique philosophique classique:


- Chez Platon, le citoyens obéis par gratitude envers la cité où il est né parce que cette cité
lui a donné son éducation et qui a pourvu a ses besoins ( thème du « fair-play »)

- Chez Aristote chaque cité doit éduquer ses citoyens selon les valeurs de manière a assurer
leur fidélité et leur dévouement (thème de légitimité)

- Chez Augustin et de Thomas d’Aquin c’est la volonté divine qui fait et défait les
gouvernants et citoyens chrétien doit leur obéir (cf= cours d’E)

- Chez Hobbes et Locke, l’obligat° politique découle du contrat social: et les citoyens
obéissent car leurs libertés sont protégés (par exemple de la propriété)

Avec la naissance de la sociologie ce thème a étête interroge au prisme de la quest° de la


legimite du pouvoir

B. Les théories de la légitimité

Oeuvres de Max Weber :


Le savant politique (1917 )
Economie et société (1922)

1) Pourquoi les citoyens obeissentils selon weber ?

4 motivitat° principales:

1. Par habitude ( parce que cela parait naturel)


2. Pour des motifs affectifs par adhes° à la personne d’un chef d’un sup. Hiérarchique
(d’une figure d’autorité)
3. Pour des raisons maternelles (parce qu’ils y ont un interêt, pour percevoir un salaire,
pour obtenir une promot°)
4. Par idéal pour atteindre un but jugé supérieur, construire une société meilleur, défendre
la patrie ..

A cela s’ajoute une réflexion sur la légitimité :


Comment les détenteurs du pouvoir tentent-ils d’établir et de maintenir leur
légitimité ?

3 types de légitimité selon Weber=


- Traditionelle
- Charismatique
- Légale-rationnelle

2) la légitimité traditionnelle

Citat°=
« l'autorité de /''éternel hier", c'est-à-dire celle des coutumes sanctifiées par leur validité
immémoriale et par l'habitude enracinée en l'homme de les respecter. Tel est le "pouvoir
traditionnel" que le patriarche ou le seigneur terrien exerçaient autrefois ».
Max Weber, Le Savant et le politique.

On obéit car on partage avec les gouvernants un même respect de la tradit°


- caractérise les monarchie d’ancien régime
- Fonctionnement par la coutume l’habitude et la référence au passé
- Naturalisat° du pouvoir ( origine lointaine et oubliée )
- Personalisat° du pouvoir : incarnat° de la tardit°
- Contrainte spécifique, respect de la tradit°

Délégitimat° du pouvoir=
- non-respect de la tradit°
- Méconnaissance des coutumes et des habitudes
- Sentiment de trahison ( blasphème, crime de lèse-majesté, ) chez les gouvernés.

3) La légitimité charismatique

Citat° =
« l'autorité fondée sur la grâce personnelle et extraordinaire d'un individu (...); elle se
caractérise par le dévouement tout personnel des sujets à la cause d'un homme (...) en tant
qu'elle se singularise par des qualités prodigieuses, par l'héroïsme ou d'autres particularités
exemplaires qui font le chef. C'est là le pouvoir "charismatique" que le prophète exerçait,
ou - dans le domaine politique - le chef de guerre élu, le souverain plébiscité, le grand
démagogue ou le chef d'un parti politique ».
Max Weber Le Savant et le politique

On obéit car on admire son chef pol.=


- situat° exceptionnelle et transitoire au cours de laquelle l’ordre l’égal est suspendu ou
aboli (guerre, crise socio économique, révolut°)
- modèle du tribun populaire et du chef de guerre : dimens° plébiscitaire
- Fondée sur les qualités jugées supérieur d’un chef : héroïsme, volonté hors du commun,
stratégique autorité
- Registre de la seduct° de la fascinat° et de la méfiance envers les contraintes légales
(constitut° deslois : dimens° irrationnelle
- Avant le 20 e siècle : prophètes religieux
- Après le 20e siècle Hitler / Mussoloni ou De Gaulle dans un cadre républicain .

Délégitimat° du pouvoir:
- influence limitée dans le temps la légitimité charismatique décroît lorsque la crise se
termine et que le chef perd sa raison d’être
- Légitimité fragile : défendre des succès militaires de la capacité à gérer une crise, à
maintenir la réputat° d’être infaïble
- Légitimité à un individu et nn à un parti, à un type de régime : elle tend à disparaitre en
mm temps que le chef charismatique ( difficile à trouver des successeurs)

D’où les tentatives de routinisation° du charisme


La conception que le charisme est une qualité transmissible par des moyens rituels d’un
porteur à d’autres.

Si l’autorité charismatique est une autorité transitoire (crises ) comment la rendre


durable et surtout transmissible ?

- rituels institutionnels = sacre élection référendum ..


- Capacité pour les successeurs du chef charismatique à l’incarner, à prouver que l’on est
dépositaire de autorité, à un en reproduire les gestes ou les discours.
- Rôle des présentat° du pouvoir = costumes, ton, mise en secte, des apparit° publique,
décors…
- Il faut remonter que l’on est l’héritier du chef charismatique( Ex= referendum du 28
octobre 1962, Le Générale De Gaulle a perdu une partie der ses soutiens avec les
accords devin (mars 1962) et il échappe de peu à un attentat ( août 1962) il se pose alors
la quest° de la capacité de ses successeurs à avoir la même autorité que lui et à faire
perdurer la 5e république=> la réforme de la constitut° (via l’article 11) permet
d’instaurer le suffrage universel direct.
- Référendum du 28 octobre 1962 gagné 62,25%
- Le pouvoir charismatique du général De Gaulle issu d’une crise et de la résistance qu’il a
montré.
- Liée à une personne et à un contexte non-transmissible
- Elect° du chef de l’E au suffrage universel direct: rituel de transmiss° , idée de percuter
l’autorité et la popularité de De Gaulle chez ses successeurs

Limites
- peur de la logique plébiscitaire et bonapartiste chez les opposants
- Efficacité sur le long terme à débattre

4. La légitimité légale- rationnelle

On obéit car le pouvoir s’exerce selon les règles et les procédures prévues
- Modèle propre à la modernité = rationalité, droit des citoyens
- Modèle de l’E, de droit avec règles écrites
- Obéissantes des citoyens et des détenteurs du pouvoir a ces règles officielles
- Sécurité juridique pour les gouvernés : obéissances a des lois impersonnels et non a des
individus.
- Juridicisat° des rapports de pouvoir ( recours administratifs, contrôle de constitutionnalité
- Develop d’une fonct° publique ( égalité, neutralité ) avec principe méritocratique

Ce type de légitimité est l’opposé de la légitimité charismatique

- La légitimité charismatique est fondée sur l'autorité d'un chef qui se situe au-dessus de
l'ordre légal et peut agir à l'encontre de celui-ci.

- La légitimité légal-rationnelle implique un pouvoir plus « froid », plus modéré, où les


élites politiques et administratives sont contraintes par l'ordre légal.

La routinisat° du charisme est à ce titre une tentative pour concilier les 2

Déligimiat°=
- Les gouvernants qui s’appuient sur cette légitimité la perdent en cas de violat° de la
constitut° ou de l’orde légal (cf. De Gaulle en 1962)
- Cette légitimité est défaillante dans le cas de constitut° et de déclarat° de droit « formelle »
cas des dictatures)
- Cas de non-respect des règles de droit par les détenteurs du pouvoir ou par les agents
publics( népotisme, détournement de fond publics, corrupt°)
Plus généralement cette légitimité peut être amoindrie en cas de perte de prestige de la
fonct° publique et des gouvernants ( mouvement de rejet des élites)
- Problème des biais dans le principe meritocratique ( suspicion envers les concours)

Les 3 légitimité de Weber des « types idéaux »:

Définit° =
Les types idéaux sont des modèles construits par le sociologue qui ne se retrouvent pas a
état pur dans la réalité

Applicat°=
Aucun régime ne fonctionne qu’avec une seule forme de légitimité un régime pourra
mélanger les 3 légitimités à des degrés divers
( Ex=de la Vème République : charisme (président élu par les citoyens), traditions
(habitudes prises par les citoyens) et légitimité rationnelle légale.)
C. Les approches par l’idéologie

Les théories Marxistes


Karl Marx Antonio Gramsci Louis Althusser
Friedrich Engels Cahier de prison (1948) Sur la reproduct° (1970)
Idéologie allemande (1845)

1. Marx et Engels : idéologie comme « fausse conscience »

- distinct° entre l’infrastructure ( le fonctionnement économique de la société ) et la


superstructure (les idées, les valeurs, les religions )
- Le monde des valeurs et des idées politiques et religieuses est dépendant des conduit°
éco.
- La classe éco. dominante produit des idées des représentat° une morale des façons de voir
le monde au service de sa dominat° => ce sont les idéologies. (ex= du droit de propriété
dans les declarat° des droits de la Rev. Fr puis au 18e siècle)
- La « légitimité » des gouvernants est donc une construct° ce sont les valeurs qu’ils
diffusent dans la société pour consolider leur pouvoir

Les idéologies sont les mensonges produits par la classe dominante pour les ouvriers
acceptant leurs conditions de’existence : elle sont une « fausse consceince »

2. Gramsci : l’hégémonie culturelle

- Gramsci (1891-1937) était un. Intellectuel italien et l’un des fondateurs et dirigeants du
part communiste dans ce pays ( à partir de 1921)
- Sous le régime fasciste de Mussolini, il est arrêté en 1926 avec l’ensemble des députés
socialistes et communistes
- Malgré les préss° internationales, il reste en prison jaune 1937, Mussolini le considère
comme un danger pour son régime= c’est dans ce contexte qu’il rédige ses cahiers de
prison qui forment l’essentiel de son oeuvre.
- Il meurt qqn jours après avoir été libéré des suites d'une maladie et de ses conditions
d'incarcération.
Au moment de son procès en 1926, le procureur fasciste aurait déclaré :
« Nous devons empêcher ce cerveau de fonctionner pendant 20 ans »
Gramsci reprend et approfondit la not° marxiste d’idéologie=

- il reprend l’idée que le pouvoir réside dans la capacité de persuasion mise en oeuvre par
les gouvernants
- Invente la notion d’hégémonie culturelle: l’idéologie dominante est présente dans
l’ensemble de la société notamment sur le plan culturel dans l’opinion publique, le
folklore, les traditions, la culture populaire ( proverbes, chansons etc..)
- Il insiste sur le rôle des intellectuels organiques qui diffusent des idées et des théories
au services de la dominat° des gouvernants ( les pertes sous l’ancien regime: les
entrepreneurs, capitalistes, les économistes …
- Distingue la guerre de mouvement et la guerre de position => la première vise a
conquérir le pouvoir par la force et la seconde vise à faire par la culture et les valeurs
- Sur un plan stratégique, pour mener bien une révolution ou pour résister au fascisme, il
faut donc donner la priorité au combat culturel et intellectuel, puisque le pourvoir sera
plus facile à conquérir si l'opinion publique est déjà convaincue.

Il influence encore aujd en Fr y compris à l’extreme droite =>

- Dans les années 70 = développement de la nouvelle droite autour d’Alain de Benoîts et du


groupement de recherche et études pour la civilisat° européenne (GRECE)

- Idée D’un gramscime de droite= avec lutte dans le domaine des idées et de la culture
incarné par la revue élément

- Stratégie dite « métapolitique », qui n'est pas la politique ordinaire (élections, campagnes,
etc.) mais vise la mise en place de réseaux intellectuels, financiers, scolaires, etc.

On parle donc de « métapolitique » lorsqu'une personnalité politique cherche à imposer ses


idées sur le plan culturel avant de tenter de remporter des élections.

Ex=> Marion Maréchal


ISSEP fondée en 2018
objt=> être une alternative « de droite » à sciences po et former les futurs générat°
d’entrepreneur ou de gouvernants.

Projet né => de lié que l’extreme droit était minoritaire sur le plan des idées de la culture et
dans le monde du travail
=> Marion maréchal des références à Gramsci et au combat metapolitique

3. Althusser = les appareils idéologiques de l’E (AIE)

- Philosophe français (1918-1990) = proche du parti communiste


- Enseigne à l’Ecole Normal supérieur très influent auprès des étudiants de gauche dans les
années 1960
- Il a été le professeur de futurs intellectuels comme Alain Badiou, Jacques Rancière…
- Inventeur de la notion AIE

Notion qui a eu un G succès dans les milieux d’extrême de gauche


- distinct° entre le gouvernement par la répression et par l’idéologie
- Appareil répressif d’E et appareil idéologue de l’E (ARE/AIE)
- Idéologique dominante produite et relayée par les AIE
- Famille école les médias le droit institut° culturelles est…
- Lutte des classes dans chaque AIE
- Pose la quest° de la reproduct° des idées dominantes et de la socialisat° pol.

4. L’habitus et la violence symbolique

Pierre Bourdieu (1930-2002)=


La reproduction (1970)
Sur la televisión (1996)

Définit° de la violence symbolique selon Bourdieu:


« La violence symbolique est cette coercit° qui ne s’institue que par l’intermédiaire de
l’adhésion que le dominé ne peut manquer d’accorder au dominant (donc à la dominat°) »

Faut comprendre que =>

Def. de habits selon Bourdieu :


« Tt les catégories sociales = les classes populaire développement une vis° du monde des
goûts des préférences culturelles et des habitudes spécifique
Ensemble de ces goûts et de ces préférences produit des comportements diff.
(Ex= du rapport au goût culinaire, à la culture « noble », musique classique, musée, à la
lecture . On mange pas, cultive pas de la mm manière selon le niveau socio eco.)
Habitus = cadre culturel et social génère des comportements spécifique
Or l’habitude n’est pas neutre mais joue un rôle dans les rapport de dominat°)

Def. de la violence symbolique :


« C’est une violence non coercitive et ,non physique inconsciente
Liée à la culture des dominés (catégories sociales défavorisés ) qui les maintiens dans leur
situat° , les dominées agissent comme des dominées.
Cette violence se manifeste donc lorsque les préférences, les habitudes ou les valeurs des
dominés donc leur habitude les excluent de la réussite sociale des concours des codes des
classes dominantes »
(Ex= du langage (accents régionaux, maitrise de l’orthographe, du goût populaire/gastro, la
culture, cinema, théâtre , musique )
Rôle central de l’ école dans la production de la violence symbolique => l’école apprend aux
dominés à se comporter en dominés et aux dominants à se comporter en dominants
=> Idée que les dominés sont complices de leur dominat° .

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