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Rapport de Stage Effectue A Chemical of
Rapport de Stage Effectue A Chemical of
UNIVERSITE DE LUBUMBASHI
FACULTE POLYTECHNIQUE
Département d’électromécanique
emmanuelkasiho237@gmail.com
Avril 2020
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
UNIVERSITE DE LUBUMBASHI
FACULTE POLYTECHNIQUE
Département d’électromécanique
emmanuelkasiho237@gmail.com
AVANT-PROPOS
AVANT-PROPOS ...................................................................................................................... I
Table des matières ..................................................................................................................... II
LISTE DES FIGURES ............................................................................................................. IV
LISTE D’ABREVIATION ....................................................................................................... V
Introduction ................................................................................................................................ 1
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE CHEMAF ......................................... 2
1.1 LOCALISATION ........................................................................................................ 2
1.2 HISTORIQUE ............................................................................................................. 2
1.2.1 Création de l’entreprise CHEMAF ...................................................................... 2
1.2.2 Présentation de productions ................................................................................. 3
1.2.3 Délimitation de CHEMAF ................................................................................... 3
1.2.4 Progrès et expansions ........................................................................................... 3
1.3 RESPONSABILITÉ SOCIALE .................................................................................. 4
1.4 STRUCTURE ORGANISATIONNELLE .................................................................. 5
1.5 ORGANIGRAMME .................................................................................................... 7
1.6 DESCRIPTION DES USINES DE CHEMAF - PRODUCTION DES CATHODES
DE CUIVRE ET DE L’HYDROXYDE DE COBALT ......................................................... 9
1.6.1 CONCASSAGE, BROYAGE ET LIXIVIATION .................................................. 9
1.6.2 EXTRACTION DE CE CUIVRE ............................................................................ 9
1.6.3 ELECTRO EXTRACTION DU CUIVRE .............................................................. 9
1.6.4 ELECTRO EXTRACTION DU COBALT ............................................................. 9
1.6.5 Mission (objectif) de CHEMAF .............................................................................. 9
1.6.6 Exploration ............................................................................................................. 10
1.6.7 LES FLOWSHEETS DES USINES DE L’ENTREPRISE ................................... 10
CHAPITRE 2: ACTIVITES REALISEES DANS L’ENTREPISE ......................................... 16
2.1 INTRODUCTION ..................................................................................................... 16
2.2 DESCRIPTION DE LA MISSION ........................................................................... 17
2.3 LIVRE DE BORD QUOTIDIEN .............................................................................. 19
2.4 LA MAINTENANCE INDUSTRIELLE .................................................................. 20
2.4.1 Introduction : ...................................................................................................... 20
2.4.2 Différents types de maintenance : ...................................................................... 20
2.4.3 Définitions des opérations de maintenance : ...................................................... 20
2.5 TRAVAUX EFFECTUES ......................................................................................... 22
~ III ~
LISTE D’ABREVIATION
Introduction
L’entreprise Chemical of Africa (CHEMAF) est une SARL (Société par action à
responsabilité limitée), filiale détenue à 99,6 % par SHALINA RESSOURCE, exploite la
concession minière de l’étoile et l’usine de traitement.
Avant toute chose, voici quelques lignes qui retracent la localisation et l’histoire de cette
société.
1.1 LOCALISATION
Le siège social de l’entreprise est établi à Lubumbashi et peut être transféré en tout
autre lieu du pays (RDC) par une simple décision du conseil administratif. Ce siège peut décider
de l’établissement des autres sièges d’exploitation, dans tout autre lieu, et en assurer le
fonctionnement. Le siège de CHEMAF SARL est situé au numéro 144 ; avenue USOKE,
commune KAMPEMBA dans la ville de Lubumbashi en République Démocratique du Congo,
et en Afrique Centrale. CHEMAF dispose également de deux autres concessions (Etoile
extension et MUFUNTA actuellement MUTOSHI PROJECT) avec un fort potentiel de
croissance. Elle se localise dans le degré carré de Lubumbashi, limité par les parallèles
11˚38ˈ33.4˝ (de latitude Sud) et les méridiens 27˚30ˈ05.5˝ (de longitude Est).
La figure 1 illustre à partir d’une vue satellitaire la localisation géographique de l’entreprise.
1.2 HISTORIQUE
L’historique de l’entreprise CHEMAF a connu deux moments dont l’un porte sur
les faits chronologiques de sa genèse et l’autre sur sa création.
1.2.1 Création de l’entreprise CHEMAF
La société par action à responsabilité limitée, Chemical Of Africa du Katanga
dénommée CHEMAF fut créée en 2002 grâce à l’initiative privée et à l’esprit des hommes
~3~
d’action en société. C’est une entité intégrée, composée de sa principale mine de l’Etoile et de
l’usine d’USOKE située à une dizaine de kilomètre dans les environs de Lubumbashi.
CHEMAF dispose de deux autres concessions, l’Etoile extension et MUFUNTA, avec un fort
potentiel de croissance. En 2002, la société commence ses activités d’extraction minière et de
traitement des minerais à petite échelle, la société fabrique des produits en cuivres et en cobalts
à valeur ajoutée depuis le début de ses activités.
1.2.2 Présentation de productions
L’entreprise CHEMAF étant une société de production, elle a considérablement
augmenté sa capacité de production depuis sa création, et elle produit :
➢ des cathodes de cuivre pure à 99.99 %,
➢ du carbonate de cuivre (CuCO3),
➢ de l’hydroxyde de cobalt (Co(OH) 2),
➢ et de l’acide sulfurique (H2SO4).
1.2.3 Délimitation de CHEMAF
L’entreprise CHEMAF dispose des usines dont une à Lubumbashi sur USOKE,
l’autre à KALUKULUKU qui a pour zone de couverture et une autre qui est en construction à
Kolwezi MUTOSHI PROJECT.
1.2.4 Progrès et expansions
Dans le viseur de l’entreprise figure :
1. Usine d’extraction de cuivre par solvant et par voie électrolytique pour produire des
cathodes de cuivre sur USOKE (déjà réalisé).
2. Future installation de flottation et four de grillage à Etoile pour le traitement des
minerais sulfurés (projet en cours).
En 2003, CHEMAF a construit une usine pilote de carbonate de cuivre sur son site
de production d’USOKE dans la zone industrielle de Lubumbashi. A l’époque la capacité de
production annuelle était de 500 tonnes de carbonate de cuivre et 240 tonnes de carbonate de
cobalt récupérée par précipitation. En 2003, CHEMAF a produit 100 tonnes de cuivre et 2.155
tonnes de cobalt sous forme d’hydroxyde. L’entreprise fait preuve d’innovation et améliore en
permanence ses processus afin d’accroitre la capacité de production de ses installations.
En 2004, CHEMAF a construit sa première usine d’acide sulfurique d’une capacité
de 100 tonnes par jour à USOKE avenue. En 2007, CHEMAF a acheté l’usine d’extraction de
cuivre par solvant et par voie électrolytique de Mount Gordon en Australie et l’a réassemblé
sur le site USOKE. Grâce à cette nouvelle unité, la société a pu mettre en place la première
phase. La construction des circuits d’extraction de cuivre par solvant et voie d’électrolyse à
USOKE a été terminée en 2007. L’installation d’un circuit d’extraction par solvant et par voie
électrolytique est au cœur de programme d’amélioration global et permet à la société de
répondre à son effectif de production de cuivre à forte valeur.
Cette mesure a permis d’accroitre considérablement la production et les opérations
du cuivre, en améliorant ainsi l’efficacité sur la production des cathodes de cuivre et par
conséquent sur les revenues de l’entreprise. Cette évolution a été supplémentaire vers une
intégration verticale et la création de valeur au développement de la RDC, conformément aux
~4~
objectifs à long terme du gouvernement. Selon la planification minière, une couche de minerais
complexes puis de sulfure devrait être atteinte dans les prochaines années au fur à mesure que
la mine devient plus profonde. Afin de concentrer ces minerais, des installations et un four de
grillage sont prévus.
En juillet 2008, CHEMAF a mis en service sa première usine de séparation par
liquide dense (HMS 1) à la mine de l’Etoile. Au cours de la même année, la construction des
ateliers et des installations destinées aux pièces détachées a également été terminée sur le site
de la mine de l’Etoile. En 2009, DRA, une société Sud – Africaine a été chargée de commencer
la construction de HMS 2 à la mine de l’Etoile. En août 2010, une nouvelle usine d’acide
sulfurique a été installée d’une capacité plus importante de 500 tonnes par jour a été mise en
service à la mine de l’Etoile afin de fournir l’acide sulfurique pour la lixiviation des matériaux
d’HMS 2, qui a été mis en service en même temps.
En 2011 et en 2012, CHEMAF a continué à investir dans son usine à USOKE afin
d’augmenter la production et de diminuer les pertes en introduisant des nouveaux modules de
production. Pour des résultats exceptionnels, l’entreprise CHEMAF a mis en place une
métallurgie de pointe qui comporte un bloc de concassage et de broyage, un circuit de
lixiviation, un autre d’extraction par solvant séparant le cuivre et le cobalt, deux circuits
d’électrolyse d’extraction du cuivre, un circuit de précipitation du cobalt et une fabrique d’acide
sulfurique.
Une étude de faisabilité rigoureuse concernant le nouveau concentrateur était en
cours et devrait être prête durant le dernier trimestre de 2012 selon la prévision. Le contrat
d’ingénierie, d’approvisionnement et de gestion de construction pour les installations de
flottation et le four de grillage devrait normalement être attribué pour fin 2012 et la mise en
service de l’unité était prévue pour 2015, mais cela n’a pas eu lieu. Ce n’est qu’en 2020 que le
projet a été relancé et prévu pour l’année 2021.
En 2018, CHEMAF a automatisé plusieurs de ses usines, celles d’USOKE et y
compris celles de l’Etoile, et un département d’instrumentation a été constitué pour faire la
maintenance des différents capteurs, détecteurs, appareils de mesure et des systèmes qui gèrent
les usines. Pour les années 2019 et 2020, l’entreprise CHEMAF investie dans MUTOSHI
PROJECT qui sera une de plus grandes usines de la province du Lualaba.
1.3 RESPONSABILITÉ SOCIALE
CHEMAF s’engage à investir en RDC en dirigeant une entreprise dynamique et
durable, qui fournit d’importantes opportunités d’emplois pour les congolais et qui investit dans
les projets communautaires locaux. Nous investissons déjà considérablement dans la région du
Haut- Katanga et du Lualaba. L’entreprise veille au respect de l’environnement et cherche à
minimiser son impact sur l’environnement grâce à une planification efficace. En outre,
CHEMAF reconnait à quel point il est important de fournir à ses employés un environnement
de travail sûr et sain dans le cadre de toutes leurs activités.
La priorité de CHAMAF consiste à soutenir des projets autonomes qui donnent aux
communautés locales les moyens d’améliorer leurs conditions de vie. Jusqu’à présent,
CHEMAF a investi dans des projets d’infrastructure, de santé et d’éducation. Un des meilleurs
exemples de leurs actions sociales est la réalisation du centre ophtalmologique de SHALINA.
Il s’agit d’une organisation à but non lucratif au service du grand publique qui propose des soins
~5~
ophtalmologiques gratuits pour tous. Faire fonctionner une entreprise dynamique et durable est
une des meilleures manières pour CHEMAF de contribuer à la croissance de la RDC. A ce jour
CHEMAF a participé aux financements publics à travers les différents impôts directs et
indirects payés par CHEMAF et a contribué encore plus grâce aux effets multiplicateurs.
Outre la mise à profit d’une vaste expertise, un important capital a été investi dans
les opérations de CHEMAF. La société s’attache à ce que ses activités aient un aspect positif
en RDC conformément à la stratégie à long terme du gouvernement qui encourage les
traitements des minerais pour promouvoir l’essor du pays. La société CHEMAF sert les intérêts
de ses principales parties prenantes par le biais d’un transfert des richesses, d’un développement
social, de la création d’emplois d’un transfert des compétences ainsi que le paiement des divers
impôts et redevances.
1.4 STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
CHEMAF SARL est structuré à la tête par un directeur de siège, qui est le
responsable au regard de la direction générale. Il s’occupe de la haute hiérarchie. Les
départements sont assez autonomes et dirigés par un départemental dont les responsabilités et
les moyens d’actions lui sont définis devant un code de procédure. Les départements sont
ensuite subdivisés à leurs tours en services dépendant directement de leur chef de service qui
est le chef de département.
Présentation des différentes fonctions d’exploitation
La direction générale chapeaute le centre de contrôle interne de gestion
(informatique), le département juridique, le secrétariat, la direction administrative, la direction
technique, la direction d’exploitation et la direction de comptabilité et approvisionnement et en
assure le fonctionnement à travers le groupement ci-après :
a. La direction administrative
Elle supervise tout en assurant le contrôle des activités des départements ci – dessous :
➢ Ressources humaines,
➢ Relation publique,
➢ Service médical,
➢ Service personnel : sécurité.
b. La direction technique
Elle supervise les activités des départements suivants :
➢ Services généraux,
➢ Maintenance usine,
➢ Magasin central,
➢ Electricité,
➢ Mécanicien,
➢ Instrumentation,
➢ Et autres.
~6~
c. La direction de l’exploitation
Cette direction supervise les normes et les conditions de production. C’est le centre
d’exploitation principale de l’entreprise qui assure la production.
d. La direction comptabilité et approvisionnement
➢ Assure le contrôle des activités de :
➢ La trésorerie,
➢ La comptabilité générale,
➢ Budget,
➢ La caisse.
~7~
1.5 ORGANIGRAMME
La figure 2 décrit l’organigramme simplifié de l’entreprise, juste après elle vient la
figure 3 qui décrit plus en détail la structure de l’entreprise révisée et adaptée le 24 juin 2019
suivant le modèle anglo-saxon.
PDG
Directeur général
Service
comptabilité
Service prévision
publique
EXECUTIVE
SECRETARY ASSISTANT
CHEF EXECUTIVE
OFFICER
HR & ADMIN FINANCE & SUPPLY CHAIN GEOLOGY & BUSNESS & HEMM & TRANSPORT
ACCOUNTING EXPLORATION EXPLORATION DEVELOPMENT DIVISION MAINTENANCE PRODUCTION SECURITY
1.6.6 Exploration
CHEMAF dispose d’un programme d’exploration bien développé et défini qui
constitue une base solide pour une croissance à long terme. La société détient deux concessions
proches de la mine Etoile qui ont une forte prospectiviste : Etoile- extension et MUFUNTA. Le
programme d’exploration est au cœur de la stratégie de développement de la société, car il vise
à identifier de nouveaux gisements pour alimenter les unités de traitement d’USOKE. Les
différents projets d’exploration de CHEMAF sont à des stades de développement variables. La
société a adopté un programme d’exploration systématique axé sur les gisements de cuivre et
de cobalt. Grâce à des programmes de forages ciblés, la société vise à accroitre
considérablement sa base de ressources et sa capacité d’exploitation minière.
Chaque année, des relevés géologiques préliminaires et de reconnaissance sont
prévus et effectués de manière systématique afin de définir les priorités en termes d’exploration.
Des analyses géochimiques sont effectuées par étape afin de détecter les irrégularités issues de
la minéralisation et d’identifier des cibles potentielles. Conformément aux exigences du code
JORC des normes strictes d’assurance qualité et de contrôle de qualité sont respectées
concernant la collecte et la validation des données ainsi que la documentation relative à la
caractérisation des gisements. En juillet 2012, un audit de forage a été effectué à MUFUNTA
et Etoile extension pour s’assurer de la conformité avec les normes JORC. Un rapport sur les
ressources de ces deux concessions a été produit par AMC.
1.6.7 LES FLOWSHEETS DES USINES DE L’ENTREPRISE
Les figures 4,5, 6, 7, et 8 illustrent les procédures de traitement de minerais effectué
dans chaque usine de l’entreprise. Les flèches indiquent l’évolution du processus d’une étape
de transformation en une autre, les étapes en pointillées indiquent que la transformation
s’effectue dans une autre usine que celle illustrée. Ci bas figure le FLOWSHEET de :
➢ CRUSHING AND MILLING,
➢ CCD PLANT,
➢ ACIDE PLANT,
➢ SX/EW PLANT,
➢ PP2 (Précipitation Cobalt),
~ 11 ~
Stock
Produits Trémies de -1mm
BLENDING Grizzly Double Deck Effluent tank
(alimentation) réception
+20mm +1mm
WATTERING
CYCLONE
Tout venant
FLOWSHEET CCD
RL08/ RL09
U.F
O.F
CCD HG U.F TK 18 CCD LG TK 17 PBC LG
O.F
PBC HG TK 10 TK 19 TK 20
O.F
TK 327
PLS LG SX
CCD 1 CCD 2 CCD 3 CCD 4
TK 604
PLS HG SX
IPAT
TS1 TS2
2
SORTIE (H2SO4)
HGF
1 USINE (SO2)
V2O5
EAU FLOWSHEET SX
RAFFINAT
L.O COOLING
TANK
Base (MgO)
2.1 INTRODUCTION
Nous avons passé toute notre période de stage au département d’instrumentation.
Bien évidement avant d’y travailler nous avons fait une visite guidée de toute l’usine avec nos
encadreurs de stage et les responsables de département concernés. Notre visite d’induction a
commencé par l’usine de concassage et broyage appelé CRUSHING AND MILLING PLANT,
le chef du département nous a expliqué avec un peu plus de détails le processus de
fonctionnement de cette usine. Les instrumentistes nous ont montrés les différents capteurs,
appareils dont ils assurent la maintenance qui interagissent pour le fonctionnement automatique
de cette section.
Après nous sommes allés à la section de lixiviation, de précipitation du cobalt et
celles qui produisent le CO2 ainsi que l’acide sulfurique, les instrumentistes ont différents
capteurs et appareils de mesure installés pour le contrôle de pression, de température, d’acidité
et de potentiel en hydrogène (pH). Et de là vers la section de décantation, d’extraction par
solvant puis d’électrolyse où est installé une machine de stripage complètement automatisé qui
libère et achemine les cathodes de cuivre jusqu’ à la chaine de dépôts.
Notre équipe de travail était constituée jusqu’à seize personnes dont le manager, le superviseur,
onze techniciens qui se relèguent de jour et de nuit, et de trois stagiaires dont moi et deux autres
venants des différentes institutions éducatives (figure 9) .
USINE PP3
Dans cette usine, le département d’instrumentation doit avoir les informations nécessaires sur :
• L’état du DCS Room AC,
• L’état du système SCADA (PCS client),
• L’état des compresseurs d'air,
• Vérification du dispositif de suivi en tissu VBF et de l’huile du filtre à air du
relais pneumatique,
• Vérification de l'étalonnage de la balance de pèse de cathode de cuivre,
• L’état de la pompe à vide VBF,
• Temps d'arrêt dû à l'instrumentation (heures).
USINE D’EXTRACTION PA SOLVANT (CU-SX)
Vu la sensibilité de cette usine, il est nécessaire de vérifier :
• L’état de fonctionnement de l'installation (AUTO / MANUEL),
• L’état du système PLC,
• Le Statut de l'ingénierie et du poste opérateur,
• L’état de la cabine de l'API et de la salle de contrôle AC.
CSM
Dans cette usine les instrumentistes vérifient :
• L’état du système PLC,
• Le Statut du poste opérateur,
• L’état de l'API Cabin AC.
SAP100 TPD
Dans cette usine les instrumentistes vérifient :
• L’état du système DCS,
• Le Statut du poste opérateur,
• L’état de la salle de contrôle AC,
• L’état de l'API DM Plant.
UTILITAIRE
A intervalle de temps régulier, le département d’instrumentation doit connaitre :
• Le Statut du pont-bascule principal de 60 tonnes (WEB-01),
• L’état du pont-bascule de 100 tonnes de broyeur à boulets (WEB-02),
• L’état du pont-bascule de 100 tonnes à porte arrière (XEB-03).
~ 19 ~
Note : compte tenu de l'objectif, une action de dépannage peut s'accommoder de résultats
provisoires et de conditions de réalisation, hors règle de procédures, de coût et de qualité et
dans ce cas, sera suivi d'une réparation.
Vérification (extrait de la norme AFNOR X 07-010-1992) :
Confirmation par examen et établissement des preuves que les exigences spécifiées ont été
satisfaites
Note : La vérification peut être effectuée au vu de caractéristiques constructrices ou au vu des
résultats des certificats d’étalonnage.
La vérification est une intervention métrologique, fondé sur la comparaison à un étalon.
Vérification préliminaire (extrait de la spécification E2M N°E/970101/C)
La vérification préliminaire est une opération de vérification effectuée après l'opération de
contrôle fonctionnel et avant toutes autres opérations.
Note : la vérification préliminaire est un constat de l'exactitude de l'appareil dans une
configuration d'origine et avant toutes interventions d'ajustage ou de maintenance corrective.
Contrôle (extrait de la norme ISO 8402-1994) :
Activité, tel que mesurer, examiner, essayer ou passer au calibre une ou plusieurs
caractéristiques d'une entité et comparer les résultats aux exigences spécifiées en vue de
déterminer si la conformité est obtenue pour chacune de ces caractéristiques.
Ajustage (extrait de la norme AFNOR NF X 07-010-1992) :
Opération destinée à amener un appareil de mesure à un fonctionnement et à une justesse
convenable pour son utilisation.
Calibrage (extrait de la spécification E2M n° E/970101/C) :
Le calibrage consiste à remettre un appareil à un niveau de précision optimale.
Etalonnage (extrait de la norme AFNOR NF X 07-010-1992) :
Ensemble des opérations établissant, dans des conditions spécifiées, la relation entre les valeurs
indiquées par un appareil de mesure ou un système de mesure et les valeurs connues
correspondantes d'une grandeur mesurée
Expertise technique (extrait de la spécification E2M n° E/900505/A)
En vue d'évaluer l'état d'un appareil présumé défectueux, l'expertise technique comprend :
✓ Des examens visuels (externe, interne, sécurité)
✓ Un examen fonctionnel,
✓ Une vérification si l'examen fonctionnel c'est avéré satisfaisant.
L'expertise technique ne remet en aucun cas l'appareil dans des conditions de fiabilité, de
sécurité ou de précision.
Réglage (extrait du vocabulaire international des termes fondamentaux et généraux de
métrologie 1993) :
~ 22 ~
b. Principe de fonctionnement
Il y a plusieurs technologies différentes utilisées dans les balances, cependant les plus courantes
sont :
Jauge de déformation
Le principe de fonctionnement des balances à jauge de déformation repose sur les
variations des caractéristiques électriques de certains matériaux lorsqu'ils sont soumis à des
compressions mécaniques. Ces variations électriques sont mesurées et envoyées à un cadran
qui permet de donner une indication sur la masse de la charge inconnue qui a comprimé le
matériau.
Compensation électromagnétique des forces
Une balance à compensation électromagnétique des forces utilise un électroaimant et un
capteur optoélectronique. Le courant nécessaire pour que l'électroaimant maintienne le capteur
dans la position neutre détermine la masse. [2]
c. Étalonnage d’une balance de marque SNOWREX PS PLUS
À l'étape d'étalonnage du poids, appuyez sur la touche Set et l'écran affiche la valeur de décalage
entre 5000 et 50000
Si ce n'est pas dans cette plage, Sw1 doit être ajustable.
1. Appuyez sur la touche -0- pour remettre l'affichage à zéro.
~ 24 ~
Sonde ou probe
du capteur
Connecteurs
d’alimentation
c. Principe de fonctionnement
L'émetteur et le récepteur sont situés dans le même boîtier. L'émetteur envoie un
train d'ondes qui va se réfléchir sur l'objet à détecter et ensuite revenir à la source. Le temps mis
pour parcourir un aller-retour permet de déterminer la distance de l'objet par rapport à la source.
Plus l'objet sera loin plus il faudra longtemps pour que le signal revienne. Pour détecter le
niveau (la distance d), on utilise l’équation :
𝒅
𝒗= donc 𝒅 = 𝒗. 𝒕
𝒕
Où : t étant le temps vu au-dessus entre le début de l’émission et le début de la réception et
v étant la vitesse du son qui est de 330 m.s-1. [3]
2.5.3 Réparation d’une vanne pneumatique guillotine
La réparation de la vanne pneumatique dont la pelle bloquait a été la troisième
activité du 26/11/2019 que nous avons réalisée. Pour résoudre cette panne nous avons
consommé 20 minutes, c’est-à-dire de 9h30 à 9h50. Le travail a été effectué par l’instrumentiste
du jour Patrice et les stagiaires du côté Ball Mill. Ce travail n’a pas affecté la production.
a. Description du travail
La Vanne RM1 du côté Ball Mill ne s’ouvrait pas, nous avons donné quelques coups de marteau
puis elle s’est t’ouverte (vanne POV RM1-3).
La figure 14 illustre un instrumentiste qui intervient sur la vanne pneumatique en panne.
~ 26 ~
Pelle de la
vanne
Relais
Bobine
Figure 16:Boite des SOV pour la commande des vannes pneumatiques (source CHEMAF)
Zone de défaut
𝑈 = 𝐾 × 𝑉 × 𝐷 × 𝐵 𝑒𝑡 𝑄𝑣 = 𝑉 × 𝑆
~ 30 ~
PH-mètre Acidimètre
Electrodes ou
probes Eau distillé
Tambour de
guidage Relais
pneumatique
Sur la figure 27, nous pouvons bien voir le bornier du capteur où se branche le régulateur.
Interrupteur de
fin de course
de 50 minutes, c’est-à-dire de 14h10 à 15h00. Le travail a été effectué par les instrumentistes
du jour Florent, ABU et les stagiaires du côté PP3. Ce travail n’a pas affecté la production.
Description du travail
Nous avons remplacé le répéteur de signal dans l’armoire de commande de l’agitateur HG et
avons ajusté la valeur dans DCS.
Sur la figure 29, on sait voir clairement les répéteurs de signal encerclés en rouge dans l’armoire
de commande de l’agitateur HG.
Répéteurs de
signal
Batterie Carte de
d’alimentation de communication
5V
Capteur de niveau
VEGA en pane
Nouveau capteur de
niveau
ENDRESS+HAUSER
La figure 31 ci haute illustre le capteur de niveau à radar VEGA en panne encerclé en rouge et
juste à côté un autre capteur de niveau toujours à radar mais du type ENDRESS+HAUSER.
b. Principe de mesure
Deux technologies cohabitent pour les transmetteurs de niveau de liquides ou de
solides reposant sur le radar à ondes électromagnétiques libres. Il y a la mesure du temps de
~ 38 ~
b. Principe de fonctionnement
Un détecteur inductif détecte uniquement les objets métalliques. Il est essentiellement
composé d’un oscillateur dont les bobinages constituent la face sensible. A l’avant de la face
sensible est créé un champ magnétique alternatif. La bobine parcourue par un courant de haute
fréquence produit dans l’espace environnant ses extrémités un champ électromagnétique
variable. Un objet métallique placé dans cette zone est le siège de courants induits appelés
courants de Foucault. D’après la loi de Lenz, ces courants s’opposent à la cause qui leur a donné
naissance. Ils créent une induction dans le sens contraire à l’induction de la bobine ce qui
~ 39 ~
CONCLUSION
En définitif, nous ne pouvons pas nous retenir d’avouer que rétrospectivement nous
sommes satisfait de cette expérience de travail dans une entreprise industrielle parce qu’elle
nous a ouvert la porte au monde professionnel du travail.
Ce stage nous a permis de palper des doigts le métier de l’ingénieur et de prendre
connaissance de la structure organisationnelle de l’entreprise CHEMAF ainsi que la technologie
utilisée pour l’obtention des cathodes de cuivre, l’hydroxyde de cobalt et l’acide sulfurique.
Il nous a été permis de voir que l’entreprise recrute des professionnels dans la
maintenance industrielle, car la santé financière de cette dernière repose en grande partie sur
une bonne maintenance et gestions des machines de productions.
Malgré la diversité et complexité de taches qu’ils avaient aux quotidiens, les
personnels de cette entreprise étaient toujours disposés à répondre à nos différentes
préoccupations surtout celles qui cadraient avec l’expertise industrielle. Nous avons été touchés
par le sens de responsabilité dont ils ont fait preuve en notre égard durant la période de stage.
Cependant, il y’a quelques suggestions que nous adressons aux autorités de l’entreprises :
Une amélioration de conditions de travail et de transports pour tous les personnels de
l’entreprise,
Une optimisation de la sécurité en lieu de travail comme celle de fournir aux travailleurs
et stagiaires des équipements de protection individuels à un intervalle régulier,
Sensibiliser les expatriés et les travailleurs locaux d’avoir une communication mutuelle
plus franche et ouverte dans le but de faciliter un échange efficace de l’expertise
étrangère,
Et enfin envisager un partenariat entre l’entreprise et la faculté polytechnique de
l’université de Lubumbashi qui sera bénéfique pour toutes les deux parties, comme
résoudre certains problèmes rencontrés dans l’entreprise qui nécessitent une étude
scientifique approfondie.
~i~
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
ANNEXES