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Cours : Commerce international

Chapitres 4 et 5
Licence Fondamentale
Option: Marketing et commerce

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Selon le Directeur général de l'OMC,

Dans un contexte de tensions commerciales exacerbées,


marqué par des niveaux d'incertitude élevés,
le commerce ne peut pas jouer pleinement son rôle de
moteur de la croissance

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Il a avancé qu’il est de plus en plus urgent de résoudre
lesdites tensions et que mettre le commerce sur la bonne
voie pour répondre aux véritables défis de l'économie
actuelle, tels que la révolution technologique et la
nécessité de créer des emplois et de stimuler le
développement

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Plusieurs facteurs ont pesé sur la croissance du
commerce en 2018, dont les plus importants sont:
 la faiblesse de la croissance économique mondiale,
 la volatilité des marchés financiers et
 le resserrement des conditions monétaires dans les pays
développés.

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Selon des estimations consensuelles, la croissance du PIB
mondial accusera un repli, reculant de 2,9% en 2018 à
2,6% en 2019 et 2020.

Le ralentissement qui caractérisait l’activité économique


mondiale s’est traduit par une décélération des flux
commerciaux et d’investissements.

En effet, le volume des échanges commerciaux n’a


progressé que de 3% en 2018 contre 4,6% en 2017.

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En 2018, la croissance des échanges n'a que légèrement
dépassé celle de la production, et cette faiblesse relative
devrait se maintenir jusqu'à au moins 2019 (voir
graphique 1 ci-dessous).

Cela s'explique en partie par un ralentissement de la


croissance dans l'Union européenne, qui représente une
part plus importante dans le commerce mondial que dans
le PIB mondial.

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Le graphique ci-dessous expose le volume du commerce
des marchandises et du PIB au niveau mondial depuis
2011 à 2020

Le volume du commerce émane de l’OMC et du


CNUCED. Mais pour le PIB, il provient des estimations
consensuelles

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Le graphique ci-dessous expose le volume du commerce
des marchandises et du PIB au niveau mondial depuis
2011 à 2020

Le volume du commerce émane de l’OMC et du


CNUCED. Mais pour le PIB, il provient des estimations
consensuelles

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Selon l’OMC et la CNUCED, le volume du commerce
mondial des marchandises entre 2015 et 2019 a connu
des fluctuations.

Le graphique ci-après montre bien que l’allure de la


courbe relative au volume du commerce mondial, durant
cette période, a été marquée par des hausses et parfois par
des baisses.

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En 2018, les valeurs nominales du commerce ont
enregistré une hausse suite aux effets conjugués des
variations du volume et des prix.

Les exportations mondiales de marchandises, ont


augmenté de 10% par rapport à 2017, soit 19 480
milliards de dollars EU.

Cette hausse s’explique en partie par la flambée des prix


du pétrole, qui ont augmenté d'environ 20% entre 2017 et
2018.

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Il est à noter que, comparativement à 2017, 2018 a connu
un ralentissement du volume du commerce des
marchandises.

Presque la même tendance a été remarquée en 2019.


Quant à l’année 2020, marquée par la crise sanitaire,
celui-ci a paralysé la majorité des secteurs dont le
commerce mondial.

En ce sens, les échanges commerciaux sont en état de


pause suite aux états d’urgences sanitaires et au
confinement adoptés par presque le monde entier.

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En ce qui concerne, les échanges mondiaux de
services commerciaux, ils ont connu une forte
croissance en 2017 et en 2018, comme le montre le
graphique ci-après élaboré par l’OMC et la
CNUCED.

Ledit graphique illustre la croissance des


exportations de services commerciaux en valeur
par catégorie, 2014-2018.

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Ce graphique montre la croissance des exportations de
services commerciaux en valeur par principales
catégories.

Les services liés aux biens ont enregistré une forte


hausse, avec une croissance de l’ordre de10,6% en
dollars courants.

Pour ce qui est du secteur des transports, il a connu une


faible croissance, soit 7,1%.

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De manière générale, si les services commerciaux ont
augmenté de 7,7% en 2018 et même en 2019,
l’année 2020, sera caractérisée par une stagnation sinon
par une chute des échanges commerciaux de
marchandises mais aussi de services et ce
à cause l’incertitude induite suite à la crise sanitaire qui a
secoué l’économie mondiale.

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L’étude de la structure du commerce international, nous a
permis de retenir qu’en dépit des fluctuations enregistrées
au niveau du commerce de marchandises et de services, la
part des services ne cesse de s’accroitre.

Toutefois, il faut bien noter que le nouveau contexte


international marqué par l’incertitude suite à la propagation
de la pandémie du Covid-19, a impacté négativement la
structure du commerce mondial.

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En ce sens, ledit commerce est dans une phase difficile à
l’échelle mondiale.

Qu’en est –il à présent de la structure du commerce


extérieur marocain?

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la décélération du rythme de progression du commerce
mondial en 2018, n’a pas eu un effet majeur sur les
exportations marocaines.

Celle-ci ont pu poursuivre leur hausse en 2018, en


progressant de 10,6% contre 10,3% en 2017. Le taux de
couverture continue, ainsi, de s’améliorer pour s’établir à
57,2% en 2018.

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Il y a lieu de noter que le nombre de marchés
d’exportation a connu une hausse de 1,4% en moyenne
annuelle entre 2000 et 2018, passant de 149 à 185
marchés.

Il est à signaler, aussi, que le nombre de produits exportés


s’est accru de 1,6% en moyenne annuelle entre 2000 et
2018, passant de 2.580 produits à 3.405 produits.

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Le changement constaté de la composition des
exportations marocaines a concerné:

les branches industrielles à forte valeur ajoutée


(automobile, électrique, …), au moment où
les secteurs traditionnels ont vu leur poids régresser
sensiblement (vêtements, produits agricoles).

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A fin décembre 2019, les échanges commerciaux des
biens enregistrent un accroissement des importations
(+9.573MDH) plus important que celui des exportations
(+6.579MDH),

ce qui se traduit par

une hausse du déficit commercial de 1,5% ou


+2.994MDH. Quant au taux de couverture, il a enregistré
une légère variation par rapport à 2018. Il s’est établi à
57,4%.

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L’augmentation des importations de biens est due à:

 l’accroissement des importations de biens d’équipement


(+6.647MDH), cette hausse de (+5,5%) par rapport à 2018
s’explique principalement par la hausse des acquisitions
d’avions : 7.996MDH à fin décembre 2019 contre
4.804MDH à fin décembre 2018, soit +3.192MDH, ce qui
représente 33,3% de la hausse totale des importations,

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des achats de produits finis de consommation
(+4.615MDH) et de demi produits (+4.496MDH).

 la hausse des importations des produits alimentaires et


de l’or industriel. Ils ont augmenté respectivement de
4,4% et 79,1%. La part de ces achats représente 9,8% du
total des importations à fin décembre 2019.

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En revanche, les importations de produits énergétiques et
de produits bruts baissent respectivement de 5.894MDH
et 2.457MDH.

La facture énergétique n’atteint que76.407MDH à fin


décembre 2019 contre 82.301MDH en 2018, soit une
baisse de 5.894MDH.

La baisse de la facture énergétique (-7,2%) s’explique par


le recul des approvisionnements en gasoil et fuel-oil
atteignant 38.770MDH contre 41.537MDH à fin
décembre 2018 soit (-2.767MDH).

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S’agissant des exportations, il est à noter qu’une hausse de
2,4% a été enregistrée en 2019 soit +6,6Mds DH :
282.020MDH contre 275.441MDH en 2018.

Cette hausse fait suite à l’accroissement des exportations


des secteurs ci-après:

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 Automobile : 77.132MDH contre 72.367MDH, soit
+6,6% ou +4.765MDH ;
 Agriculture et agro-alimentaire : 60.849MDH contre
58.447MDH, soit +4,1% ou +2.402MDH ;
 Aéronautique : 15.821MDH contre 14.744MDH, soit
+7,3% ou +1.077MDH ;
 Industrie pharmaceutique : 1.276MDH contre
1.257MDH, soit +1,5% ou +19MDH ;

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Toutefois, les ventes de certains secteurs ont connu des
baisses notables notamment celles du secteur des
phosphates et dérivés, du secteur du textile et cuir, du
secteur « autres extractions minières », et celles du
secteur électronique .

Les ventes desdits secteurs ont enregistré des baisses


respectivement de -3.044MDH, -879MDH, -333MDH et
-281MDH.

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Au cours de l’année 2019, la balance des échanges de
services affiche un excédent en hausse de 18,4% ou
+13.811MDH : +88.793MDH en 2019 contre
+74.982MDH en 2018.

Les exportations enregistrent une hausse de 6,6% ou


+11.514MDH (185.558MDH à fin décembre 2019 contre
174.044MDH en 2018).

Les importations, quant à elles, baissent de 2,3% ou -


2.297MDH.

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A fin Mars 2020, les principaux indicateurs des échanges
extérieurs ont subi l’effet de la crise sanitaire liée au
Covid 19.

En ce sens, les importations de biens et services ont


enregistré une baisse de -2,8% et

Les exportations de biens et services n’ont enregistré que


6,8% comparativement à la même période de l’année
2018.

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Il est à signaler que le commerce extérieur marocain
comme ceux des autres pays ou le commerce
international d’une manière générale ont été beaucoup
plus touchés par la conjoncture internationale où sévie la
crise sanitaire.

Ladite crise a imposé aux pays la fermeture des frontières


et par conséquent une paralysie du commerce
international.

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