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Les DIEUX
Ce livret est une aide de jeu qui permettra non seulement aux prêtres de donner plus de
consistance à leur rôle, mais aussi à tous les joueurs qui doivent nécessairement être
imprégnés de la culture de leur pays, et donc de la religion.
L’origine des Dieux est méconnue de tous. Seules les races anciennes semblent en savoir un
peu plus. Il est vrai que peu d’histoires narrent l’intervention directe d’un Dieu dans le monde
de la faille, à quelques exceptions comme Khrysalide, il y a un peu plus de 500 ans,
lorsqu’elle accompagnait ses hommes sur le champ de bataille. Une seule chose est sûre, c’est
que les Dieux confèrent des pouvoirs divins de soins et d’autres spécifiques à leur
personnalité. Les frontières du monde de la faille ne sont pas vraiment ouvertes.
Les religions sont souvent cantonnées à certaine régions. Donc inutile de demander à être
prêtre de Zardoz dans la capitale Griffon. Certes parfois quelques exceptions peuvent être
accordées, mais il faut qu’elle fasse l’objet d’une demande aux maîtres du jeu. Tous les Dieux
ont leur histoire officielle et secrète, de la création du monde à nos jours, donc inutile
d’inventer de nouveaux Dieux pour l’occasion.
Ce qui n’empêche pas de faire des propositions complètes (sous le modèle des fiches ci-
jointes) aux Maîtres du jeu pour de futurs scénarios.
L’un des objectifs de ce livret est de fournir assez d’informations pour éviter les similitudes
avec les religions existantes.
(Ex : changement de symbole de l’Unique)
Le sort divin associé aux Dieux est expliqué dans les règles, et s’il ne l’est pas, le sera
uniquement aux personnes concernées.
Sur ce apprenez bien vos prières et Gloire aux Dieux de la faille.
L’Equipe scénaristique
© ANACHRONE
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ANACHRONE 2001 “Les Tablettes de la destinée”
L’UNIQUE
Le culte monothéiste civilisé
Zone d’influence : L’unique est l’entité la plus vénérée, particulièrement dans les royaumes
civilisés. Il est le seul culte existant en territoire griffon, et est très prié en territoire Lion à
Dagor, la capitale religieuse du culte de l’unique où se trouve l’archipape, le chef du culte.
Avec les nombreuses guerres d’évangélisation, le culte de l’unique avait été répandu en
territoire d’Ossouri, jusqu’à ce que le culte de Zardoz soit imposé par la minorité au pouvoir.
Désormais les temples ont été fermés, ou détruits en territoire dragon, et les croyants encore
nombreux (1/3 de la population) restent discrets. Le culte de l’unique est évidemment très prié
en territoire Licorne, mais de façon beaucoup plus souple. Brug, le messager de l’unique y est
d’ailleurs souvent préféré. On trouve des temples en royaume faucon, scarabée, vipère, mais
cela reste rare.
Amis-ennemis : Le Culte de l’unique se montre neutre envers la plupart des autres religions,
qui selon un certain nombre de prêtres ne sont que des représentations que l’on donne à
l’Unique. Il est hostile au culte de Zardoz, et de son panthéon, ainsi qu’à Derghul, la divinité
cobra. Mais le pire ennemi reste tout ce qui a attrait à la nécromancie, une croisade sainte
contre les créatures morts-vivantes a d’ailleurs été lancée.
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ANACHRONE 2001 “Les Tablettes de la destinée”
Chronologie du Temple
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ANACHRONE 2001 “Les Tablettes de la destinée”
BRUG
Le messager de l’Unique
Zone d’influence : On trouve des croyants en Brug partout où l’on vénère l’unique. Il
n’existe pas de réelle capitale religieuse. Le culte est cependant plus étendu dans les territoires
Griffons et surtout Licorne.
Temples : Il n’y a pas de temple spécialement dédié à Brug mais on consacre une chapelle à
son intention dans les lieux voué au culte de l’Unique (à Dagor par exemple). Le reliquaire de
Xenat (territoire Licorne) possédait une magnifique chapelle contenant le caducée de Brug,
mais ce dernier a été volé. Les voyageurs et les commerçants ne manquaient pas de s’y arrêter
pour lui rendre hommage.
En commençant leur noviciat, les futurs prêtres de Brug doivent subir un entraînement spécial
pour communiquer par télépathie mais aussi destiné à les rendre plus endurants et plus aptes à
parcourir de grandes distances. L’acheminement des messages se fait toujours aussi bien par
l’un que l’autre moyen.
On fait souvent appel à eux pour transmettre des missives à n’importe quel autre individu
qu’ils connaissent de n’importe quel royaume (d’où l’intérêt d’avoir un gros carnet
d’adresses), ou pour gérer des conflits d’intérêts (souvent les adeptes de Brug augmentent leur
savoir en évaluation et en lecture/écriture pour pouvoir mieux arbitrer les situations). A la
différence d’une décision juste et droite que prendrait un prêtre de l’unique, Brug ne propose
que des compromis. Lorsque l’on sollicite l’aide de ce culte pour trouver une solution, le
temple envoie 3 représentants (un interlocuteur, un courrouceur, un conciliateur) qui vont
mener un protocole de communication (Voir l’histoire de Saint Laurus).
Sort divin associé : Télépathie. A la différence des autres cultes, ils ont aussi le pouvoir de
repousser les morts-vivants.
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ANACHRONE 2001 “Les Tablettes de la destinée”
Chronologie du temple (cf l’unique)
L’HISTOIRE DE ST LAURUS, un héros de Brug, le messager de l’unique
1075, l’ensemble des cohortes Dragons, la plus terrible troupe armée que ce pays ait pu
enfanter jusqu’alors fait mouvement vers le Sud en direction du poste avancé de Brug, une
place forte tenue par nos frères Templiers. Avec le recul nous savons maintenant qu’un tel
déploiement d’hommes fut le produit d’un odieux chantage : En effet, jamais les dragons
n’auraient pu disposer de telles forces sans l’appui du peuple. Or, pour que ce dernier se
sentit concerné, il n’eut aucun choix, les militaires Dragons se livrèrent à un acte qui jettera à
jamais l’opprobre sur Zardoz, à savoir l’enlèvement de tous les enfants du territoire, obligeant
ainsi toute personne en âge de se battre à prendre les armes et à se plier aux exigences
militaires Dragons. L’avant poste de Brug fut assiégé. Les frères templiers, malgré leur
vaillance, étaient voués à un funeste destin, c’était du moins ce qu’il aurait dû être. En effet,
les prêtres utilisèrent le don de communication à distance de Brug pour prévenir la
commanderie du domaine du temple. St Laurus, à la tête d’une poignée d’hommes, pris la
route sur le champ. Arrivés sur les lieux, ils tentèrent une héroïque percée au milieu des
troupes ennemies. Il y eut alors une bataille d’une rage folle et dont l’issue semblait toute
tracée à la défaveur de St Laurus, quand le miracle de la sainte épée se produisit au plus fort
de la mêlée, la lame bénite se mit à briller des milles feux du visage irradiant de l’unique, et
toutes les blessures des templiers présents se refermèrent remplis d’une nouvelle vigueur. Les
assiégés et l’armée de libération de St Laurus purent se rejoindre permettant la sortie
salvatrice de nombreux templiers. St Laurus quant à lui, pour couvrir le départ du plus grand
nombre, se retira avec quelques hommes dont des prêtres de Brug dans le donjon du poste
avancé, attirant à lui les foudres des Dragons. Jamais hardiesse ne fut plus grande et un à un
les valeureux combattants s’éteignirent, non sans emporter dans la mort un nombre
impressionnant d’ennemis. St Laurus à son tour succomba aux assauts répétés des infâmes
dragons. Il est dit qu’à sa mort, le sublime serviteur s’évanouit dans une aura divine et que
seule son épée, brillant symbole de la sainteté de son possesseur, resta sur les lieux. Les
Dragons pour célébrer une si pitoyable victoire (Une victoire à la hauteur de ce qu’ils sont, à
savoir, moins que rien) firent construire leur actuelle cité impériale sur les ruines du massacre.
Il est dit aussi que l’épée est toujours en la cité, quelque part où seul le méritant pourra
l’atteindre, elle serait sous la surveillance des âmes des prêtres de Brug qui ont conservé les
rituels de communication de leur époque : le protocole de Brug. Un protocole où il est
nécessaire de passer par différentes étapes de communication avant de s’adresser à l’autre
partie. Il nécessite un interlocuteur, un courrouceur, un conciliateur, et parfois un œil des
anciens. L’interlocuteur va s’adresser comme il le désire à son autre interlocuteur. Le
courrouceur va répéter ce qui vient d’être dit dans un ton beaucoup moins agréable, plus
sarcastique, ironique, violent, moqueur, agressif, etc… Le conciliateur à son tour va répéter
les choses, mais cette fois-ci de façon plus diplomate, charmeur, conciliant, … Et là, le
conciliateur adverse retransmet les informations le plus objectivement possible à son leader
(l’autre interlocuteur). Et le protocole de communication continue…
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ANACHRONE 2001 “Les Tablettes de la destinée”
Lolth
La déesse des profondeurs
Description : Tous les elfes noirs diront que Lolth est la plus belle créature qui soit, d’une
beauté à vous glacer le sang. Magnifique elfe à la peau d’un noir de jais, aux cheveux blancs
comme neige, on la dit cruelle et capricieuse malgré son apparence aimable, elle serait
toujours accompagnée par une cohorte d’araignées quand elle-même ne prendrait pas cette
forme. Elle aidera ses fidèles seulement si cela sert ses propres intérêts. Lorsqu’une de ses
prêtresses obtient sa faveur, une lueur noire et pourpre émanerait de sa personne et décuplerait
son pouvoir. Lolth ne voit pas d’un bon œil ceux et celles qui laissent la rancune et la
vengeance apporter la défaite et la honte sur leur maison.
Temples : La hiérarchie est assez particulière dans le culte de Lolth. Selon des rumeurs qui
n’ont pas été confirmées, Lolth pondrait tous les 700 ans 7 œufs. De ces 7 œufs naîtraient 7
prêtresses qui viendraient prendre le commandement des 7 premières familles dirigeantes, les
anciennes prêtresses quitteraient alors la cité interdite pour rejoindre leur déesse. Chaque
famille (noble ou non) se doit d’élever ses enfants dans le culte de Lolth et de former au
moins une prêtresse par génération. Au sein d’une même famille, la matrone se doit d’être la
plus puissante prêtresse, ses filles se partagent hiérarchiquement le pouvoir, les cadettes
devant le respect à leurs aînées. Il existerait quelques rares prêtres mâles mais on ne les
trouverait à aucun poste clé. Pour ce qui est des lieux cultes, les maisons nobles ont leurs
propres temples privés en plus du grand temple de la reine araignée que l’on utilise pour
entraîner les prêtresses. On dit ces temples fait de marbre et de pierres noires luisantes, on y
brûlerait sans interruption des encens précieux et des gemmes. On y trouverait les œuvres
d’art les plus fantastiques du monde de la faille. Le commandement principal de Lolth est que
les elfes noirs mettant en doute le culte doivent périr. Les elfes noirs qui perdent les faveurs
de leur déesse ont toujours droit à une seconde chance pour se racheter, généralement une
mission dangereuse.
Amis-ennemis : Lolth est la pire ennemie de Maranwe la déesse des elfes sylvestres. Son
goût pour la mort, le combat et la destruction la rapprocherait un peu de Zardoz mais nul ne
sait si ces divinités entretiennent des relations. Son amour de la beauté et des œuvres d’art la
rapprocherait des objectifs de Brigit mais le profond amour de la vie de cette dernière exclut
toute entente. En fait, il semblerait que Lolth n’ait que peu de rapports avec les autres Dieux !
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ANACHRONE 2001 “Les Tablettes de la destinée”
HORTA
La foi ancienne des Lions
Description : Les plus vieux textes mentionnent Horta comme une créature
humanoïde de grande taille, chauve, possédant un volume crânien impressionnant, dotée de
membres antérieurs proportionnellement plus longs que la normale, terminés par des mains
aux doigts effilés et aux longues griffes symbolisant son esprit de conquête.
Zone d’influence : L’état Lion en général mais la croyance en Horta est en train de décliner.
Temples : Depuis les origines, Horta « le sans nom » était le seul Dieu des habitants de la
future Léonie. Des temples somptueux décorés de mosaïques multicolores lui étaient dédiés.
Les prêtres d’Horta, les « Frémins » ont écrit des textes de loi dont les Lions s’inspirent
toujours actuellement, il s’agit de « La loi Unique ».
Les Frémins s’organisaient autour d’un grand prêtre chargé de mener à bien les offices
religieux et seul capable d’utiliser toutes les vertus du Kla’beth (plante).
Avant d’être considéré comme initié de Horta, un prétendant doit passer de nombreuses
années à étudier, dans de nombreux domaines dont la connaissance des différentes cultures
existantes. Après son initiation comme novice, tout Frémin devait commencer un Hajra
(voyage initiatique et philosophique) de par le vaste monde. A son retour, il ramenait un objet
symbolisant une vertu qu’il avait rencontré durant ses pérégrinations, il le déposait dans le
Djock (réceptacle saint) et avait le droit (et le devoir) d’assister le grand prêtre dans son
office. Cette religion très ouverte, qui prône le respect de la différence, l’humilité,
l’émancipation intellectuelle est une des rares qui a été reconnu par l’Unique et son clergé.
Pourtant, il est certain que cette croyance connaît de moins en moins d’adeptes, il semblerait
que leur nombre aurait commencé à décliner depuis les 500 dernières années. A ce jour, seuls
une dizaine de monastères sont encore en activité (dont 2 très célèbres pour leur richesse
architecturale, situés à El-Haïfa-Aden et à Rodag la fière). Il existait un immense temple à
Dagor, mais il s’est effondré lors d’un rituel en 1097, heureusement sans faire de victimes.
Amis-ennemis : Qui peut se vanter être reconnu par l’Unique à part Horta ? Peu de Dieux, il
est vrai. On ne lui connaît pas d’ennemi. Zanonaï en aurait été très proche fut un temps et ils
auraient collaboré dans une recherche de connaissance sur un sujet désormais inconnu.
Sort divin associé : Horta ne répondrait qu’exceptionnellement à ses fidèles paraît-il. Quel
apprenti désirerait parmi vous devenir prêtre d’un Dieu qui ne lui accorde aucun pouvoir ?
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ANACHRONE 2001 “Les Tablettes de la destinée”
ZARDOZ
Le panthéon
Zone d'influence : C'est à la suite d'attaques incessantes d'hommes serpents, plus connu sous
l'appellation dragon 'sloars', que des groupuscules se mirent à croire et à prier en Zardoz , il y
a de cela plus d'un millier d'années. Jusqu'en 1095, une chasse incessante de ces groupes fût
menée par l'Eglise de l'Unique en territoires d'Ossouri. Aussi les différents rois Dragons ont
toujours prié ou reconnu l'Unique en tant qu'autorité religieuse officielle, jusqu'à Agaddon qui
fût assassiné en 1095 en la citadelle de Mornas, lors d'un complot. C'est en ce temps là qu'un
groupe de fidèle à Zardoz prirent le pouvoir et placèrent Deneb à la tête de cette nation après
qu'il eut accompli le rite séculaire du démon, en en affrontant un.
Temples : C’est le Pape noir lui-même qui dirige le plus gros temple à l'effigie de Zardoz en
la capitale Ossouri. On dit qu’il existe un lieu sacré où se font toutes les offrandes divines, et
autres rituels divins (Rite séculaire du démon pour devenir guerrier ultime, etc…) en plein
centre des plaines d’Ossouri : Le cercle de Zardoz.
Sinon, de moindres temples dans chacune des villes Dragons, à part à Olméria qui a été
reprise il y a seulement 4 ans aux Lions.
Amis-ennemis : Par son caractère très personnel et très violent, il n'a pas à proprement parler
d'amis. Il est neutre avec les dieux Guerriers tel que
Morrigan, ou sauvage : Kanga. Mais il n'a pas non plus d'ennemis, du moins à son opinion,
c'est un Dieu impulsif, pas rancunier.
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ANACHRONE 2001 “Les Tablettes de la destinée”
ZARDA
Les facettes de la femme dragon
Temples : Dans la cité de Dratz par exemple, elle est vénérée essentiellement sous la forme
d’une grande humaine aux visage très fin, avec une longue chevelure dorée et des formes très
généreuses. Aucun homme n’est capable de résister à son pouvoir de séduction, mais pire que
cela elle est la meilleur maîtresse que peut espérer avoir un Dieu au lit, alors imaginez un
humain !!! En la cité d’Ossouri, le grand prêtre invoque la matrone, protectrice du foyer. C’est
la forme la plus répandue, qui commence peu à peu à remplacer l’unique dans toutes les
chaumières des paysans. Enfin en la cité de Delby, c’est tout naturellement qu’un petit culte
prie la sorcière-dragon, une grand mère acariâtre dont la chevelure blanche et sale traîne sur
quelques mètres.
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ANACHRONE 2001 “Les Tablettes de la destinée”
Khrysalide
La femme enfant des glaces
Zone d’influence : Le peuple Loup vénère dans une très grande majorité Khrysalide.
Temples : Le plus connu reste sans conteste Le refuge (Sud Ouest) temple où sont formés les
guerriers du Vent, les guerriers d’élite formés dans le respect de l’ordre de Khrysalide. Les
prêtres portent généralement des peaux de loup qu’ils ont eux même tué à mains nues, lors
d’un rituel initiatique. C’est par ce geste que l’esprit du loup, disent-ils, entre en eux et leur
confère force et connaissance.
Amis-ennemis : Son principal ennemi fût Dumbodun qu’elle repoussa en incitant ses
hommes à prendre les armes contre les envahisseurs au 4ème siècle. Aujourd’hui ce sont
contre ces héros celtes qu’elle se bat par l’intermédiaire des hommes dans une lutte qui
perdure. Elle sera d’ailleurs vaincue lors d’une de ces batailles durant le 9ème siècle et on ne
l’aurait plus revu. Néanmoins les prêtres sont toujours en contact avec la reine déesse,
aujourd’hui plus que jamais.
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ANACHRONE 2001 “Les Tablettes de la destinée”
rovalas
Le dieu des mers
Temples : L’un des temples les plus connus et certainement le moins accessible est celui de
Tiranda, On dit qu’il s’y cache de nombreux secrets. On en trouve aussi à Port-Saphir,
Khibar, Tinalm, et Arnulf.. Roval est l’île où la croyance en Rovalas est née. Les pécheurs ne
cessaient de maudire le ciel des tempêtes trop régulières qu’il y avait dans cet archipel, en
particulier sur cette île, qui bénéficie d’un étrange micro-climat. Les habitants se mirent à
supplier ciel et mer d’être plus cléments avec eux. Et la prière sembla être entendue, par
Rovalas, le Dieu des mers, puisque depuis ce jour-là, le temps est réellement plus clément, et
les tempêtes très rares. On dit que l’un des plus grands prêtres du culte était Burgos, le plus
grand pirate de tous les temps qui a d’ailleurs donné son nom à l’archipel.
Amis-ennemis : On ne lui connaît pas vraiment d’amis ou ennemis, on sait qu’il a eu dans le
temps certains problèmes avec les divinités elfes, il paraît que c’est lui qui serait à l’origine
entre autre, de l’immersion de nombreuses forêts elfiques.
Sort Divin associé : Si Rovalas est très populaire, les hauts-prêtres le sont beaucoup moins,
ils restent discrets. Aussi l’on ne connaît pas leur sort divin. (Vous ne le saurez que lorsque
vous aurez choisi de jouer ce rôle…)
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ANACHRONE 2001 “Les Tablettes de la destinée”
Zokma
Le dieu du savoir
Temples : Gudra est la capitale religieuse du culte. On dit que cette ville abriterait une
immense bibliothèque. Chaque cité du territoire scorpion possède son temple et il n’est pas
une oasis où ne soit érigé au moins un sanctuaire. Chaque temple est dirigé par un Kaïni
(prêtre) érudit pour qui l’apprentissage de la connaissance est le but suprême. En la ville Lion
de Dagor demeurerait l’un des premiers temples du culte de Zokma. Il n’existerait que peu de
prêtresses de Zokma dans le peuple Scorpion, les études y étant réservées aux hommes.
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ANACHRONE 2001 “Les Tablettes de la destinée”
kanga
La déesse sauvage
Description : La désse Kanga est représentée par une femme à la poitrine opulente, dotée de
4 bras et d’une tête d'éléphant. D’une de ses mains coulerait perpétuellement l’eau de la vie,
une autre diffuserait le feu purificateur, la troisième main tiendrait la hache symbolisant la
force et le don du combattant. Nul ne sait ce que contiendrait la 4ème ! De son corps émanent
des senteurs voluptueuses et propres à intensifier le désir des humains.
Temples : Nubianzi Kanga (le nid de la déesse) est un territoire sacré où seules les prêtresses
ont droit de résider. Une fois par année, ces dernieres descendent sur la terre des Grands afin
de se faire féconder par les guerriers Ogokulu. Les accouplements bestiaux durent 4 jours et 4
nuits. Les enfants de ces unions ont une destinée toute tracée.
Les filles sont élevées par leurs mères tandis que les garçons sont jetés dans Binyi Kun (le
volcan perpétuellement en éruption). On dit qu’ils vont rejoindre Kanga pour lui tenir
compagnie. Les quelques rares prêtres mâles de Kanga ont érigé un monticule de pierres
sculptées, à l’image de leur déesse, à côté du cimetière des éléphants et organisent tous les 4
mois une cérémonie orgiaque destinée à nourrir la terre de leur semence. Ces prêtres sont le
plus souvent issus de la terre du feu (Tribu des marcheurs de feu).
Amis-Ennemis : On dit que Kanga s’oppose depuis la nuit des temps à Zanonaï. Ils sont aussi
opposés qu’on peut l’être, le désir physique, la bestialité élémentaire contre la sérénité de
celui qui étudie et prône la connaissance absolue. Kanga aurait aidé Zokma (face sombre) en
provoquant des éruptions volcaniques destinées à détruire une partie de la forêt où s’étaient
retranchés des hérétiques. Pour cela, elle s’attira l’inimitié de Maranwe. Elle est proche de
Derghul pour son amour du combat.
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ANACHRONE 2001 “Les Tablettes de la destinée”
Ogma
Dieu celte de l’éloquence
Zone d’influence : Il est vénéré essentiellement par les druides qui le célèbrent la lune
précédant l’équinoxe. On dit qu’Ogma est l’inventeur de l’alphabet oghamique du langage et
de l’écriture. Aussi, tout croyant en Ogma se doit de développer ses connaissances en
lecture/écriture. Chaque responsable de cercle druidique est un expert dans cette compétence
car l’hommage suprême à Ogma est la conception d’un poème ou d’une ode en son honneur.
Les druides d’Ogma sont souvent des voyageurs qui cherchent à transmettre son
enseignement et sa parole « Les dieux vous protègent et vous ordonnent. Ogma le dieu des
Druides ordonne de protéger ce que les Dieux ont donné aux hommes contre les êtres de
l’ombre. Morrigan, déesse de la mort et de la guerre, ordonne de trouver un territoire aussi
large qu’il aille de la glace au feu et de la poussière à la mer et de le défendre. Brigit déesse
des bardes, ordonne de suivre les tribus égarées et de leur transmettre l’enseignement des
dieux. Lug, le héros des dieux se révélera à vous et vous aidera à trouver Nuada » Ainsi parla
Ogma. Dans certains territoires Ogma se confond avec Dagda.
Ogma est vénéré dans les terres d’Agazad, la plaine de Gorm, mais aussi dans les royaumes
environnants où les druides ont réussi à s’implanter.
Temples : Vavra Carnuti est la « capitale » religieuse du culte. Située au cœur de la terre
sacrée au plus profond de la forêt, il s’agit d’un immense cercle de menhirs noirs et luisants.
Quelques habitations de pierres servent à héberger les druides aux abords de ce lieu consacré.
Il est dit qu’Ogma, certaines nuits de pleine lune, se matérialise au centre de ce lieu, baigné
par la lumière des étoiles, pour répondre à certaines des questions de ses fidèles. On trouve
des cercles de pierres consacrées dans toutes les fôrets des terres d’Agazad, et parfois dans
d’autres plus éloignées. Ces cercles sont toujours entretenus par un druide porteur de la parole
d’Ogma. Les fidèles se doivent de protéger l’allée des Dieux, lieu hautement sacré constitué
de nombreuses pierres dressées.
Amis-Ennemis : Le culte d’Ogma se montre bienveillant envers les autres Dieux du panthéon
celtique qui représentent chacun une de ses facettes:
Morrigan, la déesse de la mort et de la guerre
Brigit, la patronne des médecins, des bardes et des forgerons,
Lug le héros des celtes et enfin Nuada le roi des Dieux. D’ailleurs, prier une des
représentations d’Ogma permet l’attribution du sort divin associé. Ogma se montre hostile aux
divinités des peuples non civilisés, Derghul et Kanga en raison de leur manque d'intérêt pour
la connaissance et l’instruction. Il protégerait l’allée des dieux contre Lolth afin d’éviter sa
venue sur ce monde.
Sort divin associé : Parler aux pierres (pour les prêtres de Ogma et Brigit)
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ANACHRONE 2001 “Les Tablettes de la destinée”
Brigit
Patronne des médecins, des bardes et
forgerons
Description : On la représente souvent comme une petite femme aux longs cheveux roux
nattés, au visage rieur et aux formes plantureuses.
Son symbole est une lyre accompagnée d’un marteau. Elle l’arbore sur un plastron de plaques.
Zone d’influence : On trouve des représentants de son culte essentiellement dans les plaines
d’Agazad et les territoires environnants. Il n’est pas rare, toutefois, de rencontrer au détour
d’une auberge un barde vantant ses mérites et sa joie de vivre. Dans les endroits isolés, les
rebouteux de village et autres médecins de campagne vénèrent parfois Brigit.
Amis-Ennemis : Bienveillante envers les autres Divinités Celtiques, Brigit se montre d’une
froide neutralité envers Morrigan du fait de sa sphère d’influence (Brigit protège la vie et
Morrigan est la Déesse de la mort et de la guerre !).
Brigit apprécie la Déesse Drow Lolth pour son amour de la beauté et sa recherche de la
perfection dans l’art. Elle entretient également de bons rapports avec Kanga, appréciant les
transes rythmiques que cette dernière réussit à conférer à ses fidèles.
Elle dédaigne Zardoz pour son manque d’égards face à l’art et la beauté. On raconte qu’elle
voue une haine farouche à Derghul et ses fidèles depuis l'anéantissement de son temple.
Sort divin associé : Parler aux pierres (pour les prêtres de Oghma et Brigit)
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ANACHRONE 2001 “Les Tablettes de la destinée”
morRigan
Déesse de la mort et de la guerre
Temples : Il existait il y a une quinzaine d’années une forteresse jumelle à celle dédiée à
Brigit, au sein de la vallée de la désolation. Elle fut comme « sa sœur » détruite par les
Cobras. Il est dit que les prêtres de Morrigan avaient trouvé le secret de la conservation
éternelle de la jeunesse et de la vie et qu’ils avaient construit la forteresse dans le but
d'empêcher quiconque de s’approprier ce secret.
Un temple intact de Morrigan se trouve près de la terre sacrée Vavra Carnuti. C’est un étrange
bâtiment hexagonal fait de pierres noires (la même que les menhirs). Il ne possède aucune
fenêtre et une unique porte, close. En effet, il y a plus de 300 ans, le plus puissant prêtre
guerrier de Morrigan ayant jamais existé annonça avoir entendu Morrigan lui parler et lui
demander de le rejoindre. Derriere lui, la porte du temple resterait fermée jusqu’à l’arrivée de
Nuada, le roi des Dieux du panthéon Celtique. Lug, car il se nommait ainsi, pénétra dans le
temple en refermant la porte après lui. Depuis lors, toutes les tentatives d’ouverture de cette
porte sont restées vaines. Un monastère a été construit à coté du temple et est maintenant
occupé par des prêtres vénérant aussi bien Lug que Morrigan. Ils guettent l’arrivée de Nuada
et protègent ce lieu sacré. Plusieurs chapelles existent dans les villes Celtes. Les familles
nobles y font déposer les cendres de leurs morts et des offrandes.
Amis-Ennemis : Morrigan se montre d’une neutralité parfaite et d’une tolérance polie envers
les autres cultes et Dieux du monde de la faille excepté envers Khrysalide qui l’avait
repoussée des terres froides de Tilos à la fin du 4ème siècle.
Sort divin associé : Endurance accrue (pour les prêtres de Morrigan et Lug)
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ANACHRONE 2001 “Les Tablettes de la destinée”
dumbodun
Le faucon de la terreur
Description : Appelé « Grand Esprit », il vit dans le monde supérieur avec les autres esprits
(Dieux). Cela ne l’empêche pas de souvent faire des expéditions dans notre monde, en prenant
l’apparence d’un immense faucon et de terroriser les populations. Dumbodun est craint, non
seulement par la population, mais aussi et surtout par les prêtres de son culte. Nombreux sont
les corps qui ont été retrouvés dépecés par Dumbodun lui-même, paraît-il, pour leurs écarts de
conduite par rapport aux préceptes du culte. Ce dernier est basé sur le respect des 4 éléments :
eau, terre, feu, air, et sur un ensemble de vieilles traditions telles que celles des voyages (les
faucons sont souvent des peuples nomades), le shamanisme mais aussi et surtout sur la
terreur qu’occasionne Dumbodun.
Zone d’influence : Principalement basé en territoire faucon, on peut néanmoins trouver des
petits temples en Léonie, et sur la péninsule de Tohuri, à côté de la frontière faucon.
Temples : Les plus connus sont Lifanyuan, Khirgiz, Gazan, Jasaq, Ilkhan. Les grands prêtres
(titre donné aux dirigeants des temples) sont tous au moins expert dans la voie de la prêtrise à
part Dumboslav qui est un maître dans la prêtrise. Il serait un descendant direct du “ faucon ”,
Jalaïr Merket. Dans les autres villes, il y a toujours des temples, à l’effigie du panthéon
Faucon, mais cela va de la petite cabane d’un villageois à “ la maison du peuple de
Dumbodun ”. Pour être prêtre de Dumbodun, ou même d’un des Dieux du Panthéon, il faut
aller dans la terrible grotte de la peur, et y rester un mois. Aucun prêtre n’a jamais dit ce qui
se trouvait à l'intérieur. Les prêtres de Dumbodun inspirent la peur, et ne craignent personne à
part Dumbodun !
Interdictions : Tuer ou même chercher à nuire à un faucon, l’animal symbole du culte et se
montrer pleutre en public.
Amis-ennemis : Il n’apprécie pas les divinités trop réfléchies telle que Zanonaï ou la face
cachée de Zokma (Khor), trop fourbe à son goût, et ne cesserait de terrasser les embarcations
requins qui s’approchent des côtes espérant qu’un jour, il pourrait détruire Rovalas.
Toute magie altérant les éléments est mal perçue par les prêtres de Dumbodun.
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zanonai
La divinité aux multiples Kamis
Zone d’influence : la capitale religieuse du culte se situe à Yashiro Kami au cœur du pays des
manifestations visibles. La présence de Zanonaï y serait si tangible que les hommes y
verraient leur esprit inventif décuplé. La croyance en Zanonaï s’étend des territoires du
Taïping (Nord de l’empire) aux plaines du haut-ciel (Sud)
Temples : Le plus grand édifice en son honneur se trouve à Yashiro Kami mais on trouve des
temples de moindre envergure dans les villes principales de l’empire (Nogoya – Yama–
Notsu– Owashi – Tise pour ne citer que les plus importants). Les temples de Zanonaï sont
tous construits sur le même modèle. Tétraédriques, ils abritent en leur sein une statue de 10
mètres à l’effigie de leur Dieu. L’intérieur du temple est parcouru de galeries à différents
niveaux. Au fur et à mesure de leurs études, les moines de Zanonaï ont la permission de gravir
un étage et d’aller prier plus près de la tête de la statue (Il y a 5 étages). Les adeptes de
Zanonaï commencent toujours leur journée par un long moment d’intense méditation destiné à
se remémorer tous les instants importants de leur vie. Les adeptes croient en la réincarnation
et consacrent leur temps à l’étude afin que leur être futur soit plus intelligent. Ainsi leur repas
sont autant de débats philosophiques. La tenue commune des moines de Zanonaï est une
simple tunique de chanvre ou de soie, les armures étant réservées aux plus grands adeptes.
Ils portent tous un bandeau autour du front destiné à cacher le 3ème œil qui, d’après leurs
croyances, apparaît lorsque Zanonaï juge son adepte digne de voir le monde des ancêtres et
des vrais réalités. Tout croyant en Zanonaï recherchera d’abord la discussion et n’envisagera
de prendre les armes qu’en dernier recours. De même tout croyant ne se montrera pas
volontairement cruel ou désobligeant. Par contre, il est de son devoir de protéger la
connaissance par tous les moyens y compris par la force et la guerre. Ainsi, après leur
noviciat, tout compagnon de Zanonaï qui désire devenir expert, se doit de débuter une carrière
de combattant. Il est important de comprendre que pour les scarabées, Zanonaï n’est pas un
dieu unique, mais l'incarnation de milliers de « forces », « d’esprits » (Kami) et qu’une
parcelle de chaque croyant vient compléter la force de leur Dieu lors de nouvelles
incarnations.
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Maranwe
Le dieu elfe du pardon
Zone d’influence : La forêt de Loren est le seul lieu où l’on vénère encore assidûment
Maranwe. Il n’existe pas de prêtres(sse)s de Maranwe d’une autre race qu’elfe.
Temples : La capitale spirituelle du peuple elfique est Athel-Loren, la cité de la lumière, qui
se trouve au centre de la forêt de Loren. Il s’y trouverait un temple somptueux fait de cristaux
aux reflets bleus, aux tours plus hautes que le sommet des arbres. On raconte que des chants
d’une beauté surnaturelle proviendraient de cet endroit merveilleux. Des prêtres et des
prêtresses de Maranwe y auraient élu domicile. On dit que le plus haut prêtre ferait également
partie du conseil des seigneurs mais il n’y a pas de réelle hiérarchie au sein du culte. Les 4
autres cités elfiques possèdent également un temple dédié à Maranwe.
Les prêtre(sse)s tatouent leur corps d’une nouvelle rune elfique à chaque équinoxe de
printemps. Ce jour est sacré pour les elfes car il annonce le renouveau et la renaissance. Les
adeptes de Maranwe se doivent de protéger la nature et la vie, pour eux, toute entité vivante
(sauf le peuple elfe noir) a droit à l’erreur et peut se racheter.
Amis-Ennemis : Maranwe veut la mort de Lolth et de ses fidèles. La nature de leur conflit
remonte à la nuit des temps. Maranwe apprécie les divinités qui protègent la vie, la nature et
la beauté (Brigit) et exècre celles qui prônent la bestialité sauvage et le manque de culture
(Kanga, Derghul). D’autres cultes mineurs sont pratiqués par les Elfes. Ils vénèrent
également la nature sans pour autant la considérer comme une divinité.
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derghul
Force et bestialité des Cobras
Temples : Il n’existe pas de réelle capitale religieuse du culte. Néanmoins, les Cobras ont
sculpté 2 statues pour célébrer la gloire de Derghul et les ont érigées sur les ruines des 2
anciens temples celtes (qui se trouvaient entre les actuelles Marches des Gobelins et des
Ogres).
On raconte qu’il existerait une citadelle dédiée à Derghul dans les profondeurs du gouffre
(Nord de la Marche des Ogres) et qu’elle serait le lieu de naissance de chaque Cobra.
Amis-ennemis : Derghul apprécie fortement les autres divinités encourageant les batailles et
la fête : Kanga, Zardoz… Il abhorre Zanonaï et Oghma, trop réfléchis à son goût ! Dans
certaines légendes il est dit que Derghul serait anéanti un jour et rejoindrait l’antre de
Morrigan.
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Volgodrin
Le dieu Nain du tonnerre
Zone d’influence : Le culte de Volgodrin n’est étendu qu’aux monts de feu et à ses territoires
souterrains. Il existe quelques (rares) guerriers/prêtres humains priant Volgodrin mais
l’essentiel des croyants se trouve parmi le peuple nain. On explique cette croyance humaine
en Volgodrin par le fait que de nombreux ingénieurs nains sont à l’origine des principaux
édifices (viaducs, ponts, arènes, égouts…) du territoire Licorne.
Temples : Il y aurait quelques grandes citadelles souterraines dans les monts de feu, mais nul
humain ne connaît leur emplacement. Il existe à notre connaissance 3 catégories de prêtres de
Volgodrin :
- Les prêtres combattants : Souvent chefs de tribus, ils sont d’excellents tacticiens et meneurs
d’hommes. On les retrouve toujours au premier rang dans les batailles (Beurk, le feu roi nain
faisait partie de cette catégorie).
- Les prêtres–forgerons : Ils sont reclus dans leurs citadelles et vouent leurs vies à améliorer la
conception d’armes et armures.
- Les prêtres-bardes : qui parcourent les royaumes pour vanter les exploits de Volgodrin ainsi
que le courage des guerriers nains.
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