L’histoire du fou:

lapidée selon la Bible et le

Coran…Et pour vous?

Par Zinab Echarkaoui

 Nous sommes confrontés à une situation complexe, une femme est
tuée par un fou, ne la laisserait pas traverser le pont pour aller chez
son mari qui est trop par son travail après avoir passé la nuit avec son
amant qui vit au bord d’une rivière. Ce dernier ne voulait pas lui
donner l’argent pour payer au passeur qui a refusé de travailler sans
argent. Aussi l’ami célibataire qui lui voue un amour platonique, mais
lorsqu’elle a raconté son histoire il refuse en discussion qu’elle l’a fait
souffrir. Ce qui l’a fait s’aventurer et tenter de traverser le pont
malgré la présence du fou qui l’a finalement tuée.

Nous sommes conférés au problème de savoir qui est le

responsable à la mort de la femme, est ce que la femme lui-même, le
fou, le mari, l’amant, le passeur, ou l’ami célibataire?
Pour moi ; puisque je suis une étudiante du droit, je vois que tous les
personnages sont responsables a cette mort, pour cela je vais les
classer selon le degré de la responsabilité et la coupable.

Le premier est le fou, d’abord car c’est lui qui a commit l’acte
criminel, aussi il y a une relation de causalité entre lui est la victime
(la femme) conduit cette dernière de perdre son âme, judiciairement,
le fou ne peut être poursuivi, car selon l’article 134 du droit pénal
marocain qui reconnait que tout criminel a un trouble mental n’est
pas responsable de ses actes, et en ce cas, il est condamné à une
procédure judiciaire dans un établissement psychiatrique.

Deuxièmement, le passeur, amant, et l’ami célibataire, en général

car ils ont refusés de fournir de l’aide à une personne dans un cas de
besoin.

En particulier, le passeur, n’a aucune compassion qui est une valeur

sociale, même s’il fait son métier mais il pourrait se faire payer après
coup.

L’amant, même si leur relation est purement sexuelle, mais il doit

avoir un peu d’humanité et la prêter d’argent.

L’ami célibataire, qui n’est pas vraiment ami, car l’amitié est aider
ton ami dans le besoin sans attendre le retour, aussi i n’est pas
capable d’aucune honnêteté et en plus se sert de la faiblesse des
autres, surtout celle qu’elle pouvait aider.

La femme et le mari, même si ce dernier n’a pas une relation directe

avec les événements de l’histoire, mais parce qu’il est occupé par son
travail et ne se soucie pas de sa femme, qui est plus méritante.
 La femme s’est mise dans cette situation, elle pourrait parler avec
son mari et résoudre le problème entre eux sans recourir à un amant
irresponsable. Et d’un autre côté elle sait qu’elle est en risque s’elle
essaie de traverser le pont, autrement dite se jeter en perdition et
qui est considérée dans la religion islamique comme suicide et c’est
un fait Haram.