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1M Dissertation

DOSSIER 6
La conclusion

Le mot conclusion vient du latin concludere, lui-même issu de claudere : « fermer », « clore ».

La conclusion achève le texte, elle en est le point d’aboutissement. Elle fait directement
écho à l’introduction en résolvant les questions soulevées initialement. Elle est le lieu par
excellence où il s’agit de prendre position tout en emportant l’adhésion du lecteur, et constitue
donc le but à atteindre.

La conclusion comporte une ou deux étapes et remplit trois fonctions essentielles :

1) La réponse au problème (étape obligatoire) : la conclusion doit fournir une réponse


au problème posé au moyen d’un bilan et/ou d’un jugement final
2) L’élargissement du sujet (étape facultative) en l’insérant dans une perspective plus
vaste.
3) (fonction rhétorique toujours présente !) Susciter l’approbation ultime du lecteur, à le
laisser définitivement convaincu ; il ne s’agit pas d’une étape à proprement parler ; elle
peut être diffuse. => Quel(s) procédé(s) choisit-on de mettre en œuvre pour soigner la
« dernière impression » laissée au lecteur et emporter son adhésion ?
- le recours à une citation originale ou à une formule frappante ?
- le recours à l’effet de surprise ou de suspense, par le biais d’une ultime
interrogation par exemple ?
- …?

Exemple :

Enoncé : « N’estime l’argent ni plus ni moins qu’il ne vaut : c’est un bon serviteur et un mauvais
maître » (A. Dumas fils)

En conclusion, on s’aperçoit que, employé avec intelligence, l’argent peut rendre de nombreux
services à l’homme, mais que l’inverse se produit si ce dernier lui attache trop d’importance ou
s’il l’utilise sans discernement, car l’argent devient alors son maître, ce qui peut dégrader sa vie
sociale, voire causer sa ruine, au sens propre et au sens figuré. J’adhère donc entièrement
au point de vue de Dumas fils. Et pourtant, il faut admettre que l’aisance financière a pris
tant d’importance de nos jours que de plus en plus de gens en deviennent dépendants
et lui sacrifient tout. J’espère simplement que nous resterons encore sensibles le plus
longtemps possible aux véritables valeurs de notre existence, telles que l’amour, l’amitié ou la
famille ; si tel n’était pas le cas, on serait vraiment en droit de s’interroger sur l’avenir de
l’humanité…
(d’après le travail d’un élève de 1ère année)

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