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PHYSIQUE DU BOIS

ENSEIGNANT : NDO’O NDOUMOU Yannick Franck, master 2 mécanique des


structure en bois (Architecture bois)

CONTACT : 077 36 50 97

CRÉDITS : 2 crédits

HORAIRE : 30 heures

DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS

Le bois a toujours été considéré comme les matériaux le plus accessible depuis le
début de l’humanité pour plusieurs usages. Cependant depuis les dernières
décennies le bois se trouve en concurrence avec plusieurs matériaux tels que :
l’acier, l’aluminium, le béton, le verre, les alliages bois-plastiques. Il devient
primordial de développer les propriétés de ce matériau à travers la physique afin
de conserver la position privilégiée parmi la multitude de produit mis à la disposition
des consommateurs.

Ce cours de physique du bois traite des propriétés générales de la matière


(masse volumique, porosité, hygroscopicité), des propriétés physico-
chimiques, mécanique, thermiques et calorifiques, électriques, acoustiques et
optiques. La transformation et l’utilisation rationnelle de la matière ligneuse
passe par la connaissance de ces propriétés fondamentales qui sont à la
base de la science du bois. Chacune de ces propriétés fera l’objet d’un
chapitre détaillé.

PRÉ-REQUIS

Notions de base en physique générale

OBJECTIFS GÉNÉRAUX DU COURS

1. Connaître les propriétés physiques du matériau bois

2. Présenter la complexité du matériau et le comparer à ceux habituellement


utilisés en ingénierie

OBJECTIFS SPÉCIFIQUES DU COURS (SAVOIR-FAIRE)

Au terme de ce cours, l’étudiant sera en mesure de :

1. Définir la variabilité et appliquer les méthodes de mesure des


propriétés fondamentales du bois

2. Analyser les propriétés physico-chimiques, mécaniques, thermiques,


électriques et acoustiques du bois.
3. Comparer les propriétés du bois à celles des autres matériaux et définir les
relations entre les différentes propriétés du bois.

4. Mesurer la perméabilité du bois au gaz et utiliser la loi de Darcy

DESCRIPTION DU CONTENU DE COURS (SAVOIRS)

Chapitre 1. Notions préliminaires

1.1. Généralités sur la matière ligneuse

1.2. Morphologie et structure du bois

1.3. Anomalies du bois (anomalies de structure, de croissance ou


d’origine mécanique)

Chapitre 2. Masse volumique et porosité

2.1. Définitions : Humidité, masse volumiques, porosité, gonflement-retrait

2.2. Relation entre Masse volumique anhydre (Do), Masse volumique


basale (Db), Masse volumique humide (DH)

2.3. Technique de mesure de masse volumique (Méthode directe de mesure de


masse et volume, méthode indirecte)

2.4. Résultats des mesures de masse volumique

2.5. Variations et paramètres de masse volumique

Chapitre 3. Humidité et comportement hygroscopique

3.1. Teneur en humidité et état anhydre

3.2. Technique de mesure de la teneur en humidité (Méthode par dessiccation,


par distillation, chimique, par ondes et radiations, méthodes indirectes de mesures)

3.3. Résultats de mesure d’humidité (Humidité des bois verts, des bois
morts sur pieds, humidité des bois abattus et façonnés)

3.4. Hygroscopicité et sorption d’humidité (Equilibre hygroscopique,


résultats de mesure de sorption, principaux paramètre de sorption, saturation
des membranes, équation d’équilibre, vitesse de sorption)

3.5. Gonflement-retrait (notion de base, résultats de mesures, relation de


volume et masse)

Chapitre 4. Propriétés physico-chimiques

4.1. Masse volumique de la matière ligneuse


4.2. Mouvement des fluides dans le bois (perméabilité du bois en
conditions saturées en gaz ou en liquide, conductivité hydrique du bois en conditions
non saturées)

Chapitre 5. Propriétés mécanique du bois

5.1. Résistance mécanique du bois

5.2. Facteurs affectant la résistance mécanique du bois

Chapitre 6. Propriétés thermique du bois

6.1. Dilatation thermique

6.2. Chaleur spécifique ou massique

6.3. Conduction de la chaleur (conductibilité thermique, diffusivité thermique,


calcul de déperditions de chaleur par des parois : résistance thermique)

6.4. Comportement du bois au feu (pouvoir calorifique, autres propriétés


thermiques du bois)

Chapitre 7. Propriétés électriques du bois

7.1. Conductivité électrique

7.2. Propriétés diélectriques (constante, facteur de puissance et facteur


de perte, utilisation des propriétés diélectriques du bois, effets piézo-
électrique)

Chapitre 8. Propriétés acoustique du bois

8.1. Généralités

8.2. Transmission dans le bois (vitesse de transmission, impédance


acoustique et amortissement du son)

8.3. Utilisation du bois dans l’isolation phonique des bâtiments (intensité


sonore, perte de transmission du son à travers un mur : isolation phonique;
absorption du son)

8.4. Utilisation des ultrasons pour l’appréciation de la qualité du bois


APPROCHE PÉDAGOGIQUE

L'enseignement totalise 30 heures réparties en deux composantes : théorique


et pratique.

La composante théorique sous forme d’exposé magistral présente les notions


préliminaires de la physique du bois, la masse volumique et la porosité
du bois, l’humidité et comportement hygroscopique, les propriétés physico-
chimiques, mécaniques du bois, thermiques, électriques et acoustiques du bois.

RÈGLES DISCIPLINAIRES

Tout étudiant qui commet une infraction en matière de fraude, est passible de
sanctions.
Chapitre 1. Notions préliminaires

Définition du bois

Le bois est un matériau naturel composé de cellules ligneuses vivantes.


Le bois est une matière organique. Parmi ces principaux constituants organiques
nous pouvons citer la cellulose environ 50% et la lignine environ 20%. Le bois est la
matière ligneuse et compacte qui compose les branches, le tronc et les racines d’un
arbre. Chimiquement le bois se compose presque toujours de 50% de carbone, 42%
d’oxygène, 6%d’hydrogène, 1%d’azote et 1% d’éléments divers.
Définition scientifique « Le bois est un ensemble de tissus d’origine secondaire, à
parois lignifiées résultant du fonctionnement vers l’intérieur de l’assise génératrice
cambiale ou cambium ».
 Bois matériau hétérogène : il est constitué d’éléments de natures et de
formes variées, les cellules.

 Le bois matériau anisotrope : il n’a pas les même caractéristiques et


comportements mécaniques et physiques dans ses trois dimensions.
 Le matériau bois est également hygroscopique : cela signifie que comme
une éponge, il est capable de perdre ou de reprendre de l’humidité en fonction
de l’air ambiant. Il est donc directement dépendant de son environnement
climatique, du lieu ou il se trouve. Et cela est vrai qu’il soit transformé ou non.

Morphologie et structure du bois

A l’échelle macroscopique, l’arbre est constitué, de l’intérieur vers l’extérieur du


tronc, de la moelle incluse dans le bois de cœur, entourée par une épaisseur de bois
fonctionnel lui-même recouvert d’une couche d’écorce.
CHAPITRE 02 : Masse volumique et porosité

2.1. Définitions : Humidité, masse volumiques, porosité, gonflement-retrait

Humidité

L'humidité du bois désigne la quantité d'eau présente sous forme liquide ou de


vapeur dans le bois après que l'eau libre a été évacuée. Elle est généralement
exprimée en fraction, ou plus communément en pourcentage, du poids du bois sec.
L'humidité du bois se mesure aussi avec un humidimètre.

Porosité

La porosité est la valeur utilisée pour décrire l’ensemble des vides ou pore d’un
échantillon de matériau solide donné. C’est une grandeur physique comprise entre 0
et 1 (ou, en pourcentage, entre 0 et 100%) qui conditionne les capacités
découlement.

gonflement-retrait

La masse volumique

La masse volumique peut être définie comme la quantité massique de la matière


ligneuse contenue dans le volume d’un bois donné. Cette propriété physique
représente l’une des caractéristiques de base pour classer le matériau bois et son
évaluation assez facile en fait un critère qualitatif de choix. Panshin et de Zeeuw
(1980) soulignent que les propriétés mécaniques et physiques du bois sont
étroitement liées à sa masse volumique.
La masse volumique du bois varie considérablement d’une espèce à l’autre, au sein
d’une même espèce et surtout à l’intérieur d’un même individu (de bas en haut et du
centre vers la périphérie), d’une provenance à l’autre et même à l’intérieur de la
même provenance (Singh 1987). Elle varie également selon les conditions de
croissance, de la moelle vers l’écorce, en fonction de la hauteur dans l’arbre et
selon le type de bois (état de maturité du bois).
La masse volumique (ρ) exprimée en kg/m³, est alors calculée selon la formule
suivante :
M kg
ρ= ( 3 )
V m
Pour des besoins de clarté, rappelons que les corps poreux et hygroscopiques
comme le bois et l’écorce présentent au moins trois définitions assez
différentes de la masse volumique :

2.2. Relation entre Masse volumique anhydre (Do), Masse volumique basale
(Db), Masse volumique humide (DH)

La masse volumique anhydre ( D0 ) : exprime le rapport de la masse au


volume de l’échantillon à l’état anhydre.
M0
D 0=
V0

M 0 : Masse de l'échantillon anhydre (kg)
V 0 : Volume de l’échantillon anhydre (m3).

La masse volumique à une teneur en humidité donnée ( D H ) : donne le rapport


de la masse au volume de l’échantillon à cette teneur en humidité H.

MH
D H=
VH

M H : Masse de l'échantillon anhydre (kg)
V H : Volume de l’échantillon anhydre (m3).

La masse volumique basale ( Db ) : présente le rapport de la masse anhydre (M0) à


son volume de l’état de saturation (Vs) de l’échantillon.

M0
Db =
Vs

M 0 : Masse de l'échantillon anhydre (kg)
V s : Volume de l’échantillon anhydre (m3).
2.3. Technique de mesure de masse volumique (Méthode directe de mesure de
masse et volume, méthode indirecte)

DENSITE (d)

Définition : c’est le rapport de la masse volumique du bois à celle de l’eau.


Critères : dépend de l’essence, du climat et des conditions de croissance, de
l’endroit de prélèvement dans l’arbre, de l’état hygrométrique, de la texture du bois.
La densité de référence est calculée avec un pourcentage de 12% d’humidité.

ρbois
d=
ρ eau

Exercice d’application
1. Un bois a une masse volumique de 650 kg/m3, quelle est sa densité?
2. Une planche d’Iroko de 1500x172x27mm et pèse 4,2kg qu’elle est sa densité ?
3. Un menuisier dsire connaitre la masse volumique d’un dessus de table en
Okoumé. Les dimensions de celui-ci sont :
Longueur : 2,50 m,
Largeur : 0,90 m,
Épaisseur : 60 mm.
Calculer le volume du dessus. Puis, calculer son poids sachant que l’okoumé a
une masse volumique de 0,80 kg / dm3
4. La densité est le rapport entre le poids d’un certain volume et le même poids en
eau.
1 dm3 ou 1 litre d’eau pèse 1 kg, d’ou une masse volumique = 1 kg / dm3
1 dm3 de sapin pèse environ. 0,45 dag, d’ou une masse volumique = .........…kg / m 3
1 dm3de chêne pèse environ. 0,800 g, d’ou une masse volumique = ........…...kg / m 3
1 dm3 d’ébène pèse environ. 1,2 hg, d’ouŽ une masse volumique = ………….kg / m3
Chapitre 3. Humidité et comportement hygroscopique
3.1. Teneur en humidité et état anhydre

L'humidité du bois désigne la quantité d'eau présente sous forme liquide ou de


vapeur dans le bois après que l'eau libre a été évacuée. Elle est généralement
exprimée en fraction, ou plus communément en pourcentage, du poids du bois sec.
L'humidité du bois se mesure aussi avec un humidimètre.

L’HYGROSCOPICITE

Définition:

L’hygroscopicité est l’aptitude du bois à absorber l’humidité de l’air.

Les facteurs de son niveau hygroscopique sont :

 son essence
 le lieu et les conditions de croissance
 la partie de l’arbre concernée
 la température et l’état hygrométrique

L’eau dans le bois :

L’eau se présente de 3 façons :

EAU LIBRE

Remplit les cellules quand leurs membranes sont à saturation

EAU D’IMPREGNATION

Située dans les membranes cellulaires

EAU DE CONSTITUTION

Avec la matière ligneuse, fait partie de la composition chimique du bois.

Les états caractéristiques :

a. les parois ne peuvent être imprégnées que par une certaine quantité d’eau.
Quand elles sont complètement imprégnées, ont dit qu’elles sont saturées, ou
que l’on a atteint le : point de saturation des fibres.
b. Un morceau de bois qui n’a ni eau libre ni eau de saturation est un : bois
anhydre

Degré d’humidité ou état hygrométrique du bois

1. L’hygromètre

Il mesure la résistivité électrique entre deux pointes de métal enfoncées dans le bois.
Les pointes de l’hygromètre sont enfoncées à plusieurs endroits,
perpendiculairement au fil du bois pour avoir une idée précise du pourcentage
d’humidité. La lecture et les réglages varient en fonction des essences observées.
L’hygromètre ne peux pas être utilisé quand le bois est mouillé par la pluie, la rosée,
le brouillard ou qu’ ’ il sort du séchoir.
2. Par pesée
Il s’agit de peser un échantillon de bois avec une balance de précision, de le faire
sécher dans un four à lampe et de le peser à nouveau. Quand la masse de
l’échantillon ne varie plus, c’est qu’il ne contient plus d’eau ont obtient alors la masse
anhydre.
Nb : L’humidité du bois est définie différemment selon la masse de référence
Le pourcentage d’humidité se calcule de la manière suivante.

masse humide (M H )−masse anhydre(M o )


H (%)= ×100
masse anhydre(M o)
Avec
H : Teneur en humidité
Mh : masse humide
Mo : masse anhydre
masse humide(M H )−masse anhydre( M o)
X (%)= × 100
masse humide (M H )

Relation entre H et X

X
H=
1− X
Méthodes de mesure de l’humidité du bois
 Méthode par pesées (norme NF B 51-004)
1. Prélèvement d’une éprouvette.
2. Pesée (MH) avec une balance précise à 0,01g.
3. Déshydratation par dessiccation à 103 °C ± 2°C jusqu’à masse
constante.
4. Pesée (MO) après refroidissement dans un dessiccateur.
M H −M o M H −M o
H (%)= × 10 0 Ou X (%)= ×100
Mo MH

 Méthode électrique

Mesure de la résistivité Mesure de la constante diélectrique


Capacité d’un matériau à s'opposer à la Réponse d’un milieu à un champ
circulation du courant électrique électrique appliqué par rapport à un
milieu de référence (vide)

Humidimètre à pointes Humidimètre à contact

L’équilibre hygroscopique :

Le pourcentage d’humidité du bois s’adapte en permanence à son milieu ambiant en


fonction :

 de la température.
 de l’hygrométrie de l’air.

Ainsi, un bois laissé à l’extérieur séchera par beau temps et reprendra de l’humidité
par temps de brouillard (100% d’humidité dans l’air). Son taux d’humidité sera
différent en été et en hiver.

Exemple :

Pour une humidité relative de l’air de 72,5 %, et une température ambiante de


30 °C, le taux d’hygrométrie du bois sera de 13 %.
La rétractibilité

Définition :

La rétractibilité est le phénomène de variation dimensionnelle du bois, quel qu’en


soit le sens : rétrécissement ou gonflement.

Cause :

Perte ou reprise d’humidité en dessous du point de saturation. Quand le bois sèche,


il perd en premier son eau libre, il n’y a pas de variations dimensionnelles.

C’est quand le bois commence à perdre son eau de saturation, quand le


pourcentage d’humidité est inférieur à 30% qu’il commence à « travailler ».

La direction

Le bois est un matériau anisotrope. Les variations ne sont pas identiques selon
le sens considéré.

 Sens Axial (Parallèlement au fil du bois) : La déformation est négligeable,


de l’ordre de 0,01 %. On considère que le bois ne travaille pas dans le
sens de la longueur .
 Sens Radial (qui passe par le cœur de l’arbre) : La déformation est
comprise selon les essences entre un coefficient de 0,1 à 0,15 % par degré
d ’ humidité modifier.
 Sens Tangentiel ( qui est tangent aux cernes annuels ) : La déformation
est plus importante avec un coefficient de 0,20 à 35 % de variation par
degré d’humidité modifier, soit environ le double par rapport au sens radial.
Variations dimensionnelles : hygroscopie et anisotropie

Les pièces de bois atteignent un équilibre dit hygroscopique avec l’humidité


relative ambiante.
L’hygroscopie, c’est-à-dire l’affinité du bois avec l’eau, est bien documentée. Elle est
causée par une polarité similaire entre les molécules de cellulose et les molécules
d’eau. Or, lorsque l’état hygrométrique d’une pièce de bois est sous son point
de saturation des fibres (PSF), les changements d’humidité relative entraînent des
variations dimensionnelles.
 Lorsque l’humidité relative augmente, le bois extrait l’eau de l’air ambiant pour
l’absorber dans ses parois cellulaires. Il y a alors une augmentation de
la pièce de bois. Ce phénomène est appelé gonflement.
 Inversement, le pouvoir dessiccateur de l’air peut causer l’évaporation de l’eau
contenue dans les parois cellulaires. Les dimensions du bois diminuent alors
de façon proportionnelle à la quantité d’eau retirée. Ce phénomène est appelé
retrait.
Le retrait total
Le retrait total est le pourcentage de variation dimensionnelle du bois, dans une
direction donnée, entre le point de saturation des fibres et l’état anhydre.
Pour une essence de bois donnée, le retrait total peut varier dans des proportions
très importantes, en fonction des caractéristiques du sol et des conditions
climatiques du lieu où l’arbre a poussé.
Le coefficient de rétractabilité
Les coefficients de rétractabilité moyens expriment, en pourcentage, la variation
dimensionnelle du bois pour une différence d’humidité de 1 % en dessous du point
de saturation des fibres.
Différentielle de retrait
H i−H f
∆ R=
100
Avec Hi : humidité initiale et Hf humidité finale
Calcul du coefficient de retrait dans le sens Tangentiel (CRt)
RT
CRt=
PSF
Avec PSF : point de saturation des fibres et RT : retrait total
Calcul du coefficient de retrait dans le sens Radial (CRr)
RT
CRr=
PSF
Retrait total
R T =[ Largeur ou épaisseur ] × ∆ R× [ CRt ouCRr ]

Mesure du retrait (norme NF B 51-006)


Retrait volumique total
1. Prélèvement d’une éprouvette (cubes de 20mm de côté).
2. Détermination du volume saturé (Vs) par poussée d’Archimède, après
saturation si l’humidité de l’éprouvette est inférieure au PSF.
3. Séchage de l’éprouvette à l’air suivi du séchage à l’étuve jusqu’à 103°C
4. Pesée (MO) après refroidissement dans un dessiccateur.
5. Détermination du volume anhydre (Vo) avec un voluménomètre à
mercure.
Retrait volumique total ( RV )

V S−V O
RV = ×100
VS
Coefficient de retrait volumique (r V )
V S −V O
rV = ×100
V S × HS

Mesure du retrait volumique (norme NF B 51-006)


Retrait total radial ou tangentiel
1. Prélèvement d’une éprouvette parfaitement orientée
(50mm de côté et 10mm d’épaisseur).
2. Détermination des dimensions saturées dans le sens radial (LRs) et
tangentiel (LTs), après saturation si l’humidité de l’éprouvette est inférieure au
PSF.
3. Séchage de l’éprouvette à l’air suivi du séchage à l’étuve jusqu’à 103°C
4. Pesée (MO) après refroidissement dans un dessiccateur.
5. Détermination des dimensions anhydres dans le sens radial (LRo) et
tangentiel (LTo).
Radial
Retrait radial ( R R)
LR S−L R O
R R= × 100
LR S
Coefficient de retrait radial (r r )
L R S −LR O
rr = ×100
LR S × H S
Tangentiel
Retrait tangentiel ( RT )
LT S −LT O
RT = × 100
LT S
Coefficient de retrait tangentiel (r t )
LT S −LT O
rt = × 100
LT S × H S

Volume au dessus de PSF−Volume anhydre


Retrait volumiquetotal (en %)=
Volume au dessus de PSF

Volume au dessus de PSF−Volume H


Retrait volumique àla teneur en eau H (en %)=
Volume au dessus de PSF
Retrait volumique àla teneur en eau H
Coefficient de retrait volumique(en %)=
PSF−H

EXERCICE D’APPLICATION : ÉTUDES DE CAS PALETTES


Calcul du retrait sur une palette
Sont présentés successivement ci-après deux exemples de calcul de retrait
pour les planches du plancher supérieur d’une palette multi rotations en
épicéa.
Données générales :
➥ Humidité au point de saturation des fibres: 30 %
➥ H: Humidité finale recherchée: 18 %
➥ Coefficient de rétractabilité radiale: 0, 14 %
➥ Coefficient de rétractabilité tangentielle: 0, 28 %
Planche :
➥ Épaisseur de sciage: 22 mm
➥ Largeur de sciage: 100 mm
Retraits pour une planche débitée sur dosse
Épaisseur initiale = 22 mm et Largeur initiale = 100 m

Retrait total sur l’épaisseur : 1,68 % - Retrait total sur la largeur : 3,36 %

Retraits pour une planche débitée sur quartier


Épaisseur initiale = 22 mm et Largeur initiale = 100 m

Retrait total sur l’épaisseur : 3,36 % - Retrait total sur la largeur : 1,68 %

Exercice 1
Une planchette de sapin de 410 x 87 x 15 mm. Débitée dans le sens du fil et
sur quartier Observée dans une température à 8°C et 75% Humidité (air)
On la stocke dans une pièce plus chaude et sèche 25°C et 60% Humidité
Quelles seront ses nouvelles dimensions ?

Exercice 2
Question : le bois est scié puis raboté vert, quelles sur-côtes prévoir pour avoir
les dimensions finales prévues à 12% de teneur en eau ?
Pour de l’Okoumé (pour du Doussié) ?
Pour un débit sur quartier (puis un débit sur dosse) ?
L=2500mm, b=380 mm et h=27mm

Exercices 3
Calculez la variation dimensionnelle des bois suivants :
1. Calculez le jeu nécessaire à l’assemblage d’un panneau de 700 mm de
large, assemblé en rainure.
La porte est en pin sur quartier. Le bois a un taux d’humidité de 8% mais
passera à 17% au cours de l’hiver.

2. Un dessus de meuble a une largeur de 550 mm. Il a été assemblé avec


des planches de chêne sur dosse. Stocké depuis longtemps dans une
grange, il présente un taux d’humidité de 18 %.
Rentré à l’intérieur d’un appartement dont la température est de 20 °C et le
taux d’humidité relative de l’air de 50%, calculez la variation dimensionnelle du
dessus.

3. Un parquet est constitué de 120 lames de 80 mm de large en chêne,


misent côte à côte, 25 % des lames sont débitée en quartier, le reste en
dosse. Suite à un dégât des eaux, l’hygrométrie du bois passe brutalement
de 8 à 16 %.
Calculez la variation dimensionnelle du parquet. Qu’en déduisez- vous ?
4. Calculez le retrait d’un panneau de lit en frêne de 500x1450x15 qui
présente un taux d’humidité de 14 % lors de sa fabrication et passera à 8 %
dans son lieu de destination .

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