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EPIGRAPHE
DEDICACE
A l’Eternel, le Dieu tout puissant pour ses biens faits infinis en notre faveur, à lui seul,
revienne l’honneur, la gloire, la puissance et la louange ;
A mes parents à qui l’Eternel a donné et ne cesse de donner la grâce afin qu’ils
récoltent les fruits de leurs efforts, il s’agit de : Mon père Emmanuel KANYINDA BETU et
ma mère Thérèse TSHILANDA MUBENGA pour tous les sacrifices qu’ils ont consenti pour
mes études ;
Je dédie ce travail, fruit de trois années de long et dure labeur mais également de
persévérance au sein de l’Université Catholique du Congo.
AVANT PROPOS
Le travail que nous présentons est le fruit de durs sacrifices que nous avons consentis
durant notre vie estudiantine et il est essentiellement fondé sur l’expérience que nous avons
acquise tout au long de nos trois années d’études dans la faculté de Communications Sociales
à l’Université Catholique du Congo.
A ce sujet, nous tenons à remercier vivement l’Abbé Professeur Paul NZINGA, qui a
dirigé notre travail avec beaucoup d’intérêt et de bienveillance malgré ses multiples
occupations et a également accepté très volontiers d’être notre directeur ; ses remarques et
exigences scientifiques nous ont été soucieux de répondre à nos diverses sollicitations et nous
a constamment apporté son soutien et son aide. Qu’il soit assuré de notre profonde
reconnaissance.
Un immense merci à tous ceux qui ont participé de loin ou de près à la réalisation de
ce travail et ceux qui se sont donné la peine jeter un coup d’œil à ce verbiage avec l’idée d’en
garder le contenu dans leur mémoire.
INTRODUCTION GENERALE
1. Problématique
La présente étude porte sur « l’influence de la chaine B-one télévision sur les jeunes
kinois. Cas du quartier Salongo dans la commune de Lemba ».
De notre temps, la télévision occupe une place considérable dans nos sociétés.
Quasiment, tout le monde dispose d'un poste téléviseur et la regarde quotidiennement. Cette
dernière présente des programmes diversifiés dans plusieurs domaines sociaux en vue de
satisfaire les divers besoins éprouvés par le grand public. Par ailleurs, ces différents
programmes fait objet des débats collectifs sous les émissions proposées mais également, la
curiosité de chaque individu de connaître et comprendre ce qui se déroule dans les différents
horizons du monde afin d’en tirer des informations. Pour ce, la télévision constitue une
composante incontournable du monde moderne.
En conséquence, quelques questions méritent d’être posées celle de savoir quels sont
les constituants qui influencent la culture des jeunes du quartier salongo en regardant la
chaine B-one télévision ? L’ensemble des émissions qu’elle dispose favorise-t-il une influence
positive auprès de ces jeunes ? C’est sur base de ces questions que notre présente étude
tentera de trouver les réponses.
2. Hypothèse
1
Charles DJUNGU SIMBA, Cours d’initiation à la recherche scientifique, Kinshasa, Université Catholique du
Congo, Communications Sociales, 2015-2016, Inédit.
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3. Cadre théorique
4. Méthodologie
Selon Grazwitz Madeleine, la méthode est définie comme « l’ensemble des opérations
intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu’elle poursuit,
les démontre et les vérifie »3.
Pour la réalisation de notre travail, nous nous appuyons sur la méthode d’analyse de
contenu qui est définie comme « un ensemble des techniques d’analyse des communications
visant par des procédures systématiques et objectives de description du contenu des énoncés
à obtenir des indicateurs quantitatifs ou qualitatifs permettant l’inférence de connaissances
relatives aux conditions de production et réception de ces énoncés »4. Cette méthode sera
appuyée par la technique documentaire, l’enquête par sondage, l’interview et la technique
ethnographique.
2
Joseph Lino PUNGI, Eduquer aux médias à l’ère de l’internet : Repères théoriques et enjeux en RDC,
Médiaspaul, Kinshasa, 2013, p.62.
3
Madeleine GRAZWITZ, Méthodes de recherche en sciences sociales, Dalloz, Paris, 2001, p.360.
4
Laurence BARDIN, L’analyse de contenu, PUF, Harmattan, Paris, 2009, p. 47.
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• Sur le plan personnel : cette étude va nous permettre d’approfondir nos connaissances sur
l’influence de la télévision en qualité d’étudiant en communications sociales ;
• Sur le plan scientifique : cette démarche constitue une base de données à partir
desquelles, d’autres chercheurs pourront ainsi entamer d’autres études approfondies sur
l’influence des chaines de télévision ;
• Sur le plan social : à travers cette œuvre scientifique, notre intérêt va dans l’optique de
conduire les téléspectateurs à la compréhension de l’influence de la télévision qui dépend
de leurs propres utilisations.
6. Délimitation spatio-temporelle
7. Subdivision du travail
1.1.1. Influence
Alain Juillet défini l’influence comme « un moyen d’amener celui auquel on s’adresse
à envisager une autre vision des choses, à changer son paradigme de pensée et à modifier ses
fondamentaux »5.
De ce qui précède, nous retenons comme définition, l’influence est un processus par
lequel un individu ou un groupe d’individu modifie les actions, la vision et le comportement
de celui ou de ceux à qui il s’adresse.
5
B. RACOUCHOT, De la stratégie d’influence à la communication d’influence, PUF, Paris, 2012, p.360.
6
Ibidem.
7
http://fr.m.wikipédia.org/wiki/influence_(psychologie),consulté le 10 janvier 2018.
8
http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/influence,consulté le 10 janvier 2018.
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1.1.2. Télévision
La télévision étant l’un des médias dits traditionnel, nous ne pouvons en parler sans
préalablement dire un mot sur les médias.
1.1.2.1.1. Définition
Le concept « media » qui semble un terme anglo-saxon est en réalité d’origine latine :
c’est le pluriel de « medium» et renvoi à un support pouvant véhiculer des informations. Il
s’applique à l’ensemble des moyens de communication moderne comme la télévision, la
radio, la photographie, la publicité, les magazines, l’internet etc. Ce terme renferme des sens
complexes, il désigne à la fois un support technique de transmission des données,
d’expression des pensées mais également un art véritable (la presse) et une institution sociale.
Selon Francis Balle, le média est défini comme « une technique utilisée par un
individu ou par un groupe pour communiquer à un autre individu ou à un autre groupe,
autrement qu’en face à face, à distance plus ou moins grande, l’expression de leur pensée
quelles que soient la forme et la finalité de cette expression »9. Cette expression tire
actuellement les formes les plus diverses dont les textes, les sons, les graphiques, les données
(data), les images fixes, animées et sonorisées10.
Pour Claude Jean Bertrand, les médias sont considérés globalement comme « des
supports techniques servant au travail de transmission des messages à un ensemble
d’individus épars »11.
Par contre, Frédéric Barbier et Catherine Lavenir Bertho définissent le média comme :
« tout système de communication permettant à une société de remplir tout ou une partie de
trois fonctions essentielles de la communication à distance des messages et des savoirs, de
leur conservation et de la réactualisation par le biais de ses pratiques culturelles et
politiques »12.
9
Francis BALLE, Dictionnaire des médias, Edition La rousse, Paris, 1998, p. 149.
10
Francis BALLE, Médias et sociétés, Edition Montchrestien, Paris, 1994, p.35.
11
Claude Jean BERTRAND, Introduction à la presse, la radio et la télévision, Ellipses, Paris, 1999, p.14.
12
Frédéric BARBIER et Catherine Lavenir BERTHO, Histoire des médias, Armand colin, Paris, 2009, p. 7.
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Pour Claire Bélisle, le media est un terme désignant habituellement les supports de
diffusion massive de l’information et correspondant ici aux technologies modernes de
l’information et de la communication en tant qu’elles transforment les différents processus
cognitifs dans le rapport à l’information : accès, compréhension et interaction13.
De son coté, Marshall Mc Luhan désigne les médias comme « toutes les extensions
technologiques de l’appareil perceptif humain et plus généralement du corps humain »14.
De notre part, le média est un ensemble des moyens de communication de masse qui
permettent la transmission des messages par l’intermédiaire des ondes hertziennes ou supports
techniques pouvant contribuer au savoir et savoir-faire des individus.
Selon Marshall McLuhan, le phénomène des médias de masse regorge quatre (4)
caractéristiques principales à savoir : la communication de un vers plusieurs, l’unilatéralité du
message, l’information est indifférenciée voire linéaire et présentée selon des séquences
prédéfinies16. Parmi les médias traditionnels, nous pouvons citer : l’affiche, la presse écrite, la
radio, le cinéma et la télévision.
13
Claire BELISLE, Jean BIANCHI et Robert JOURDAN, Les pratiques médiatiques : 50 mots clés, CNRS
Communication, 1999, p.199.
14
Claire BELISLE, Jean BIANCHI et Robert JOURDAN, Op cit, p.201.
15
http://www.cnrtl.fr/lexicographie/mass-media, consulté le 14 janvier 2018.
16
http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Médias_de_masse, consulté le 14 janvier 2018.
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radio17. Dans les médias internet, plusieurs services sont proposés notamment le courrier
électronique (e-mail), les conférences et les salles de discussion, la faculté d’accéder à des
ordinateurs distants et d’envoyer ou recevoir des fichiers18.
En effet, les médias internet ou les médias sociaux reposent sur cinq (5) piliers à
savoir : la participation, l’ouverture, la conservation, la communauté et l’interconnexion20.
1.1.2.2. La télévision
1.1.2.2.1. Définitions
Étymologiquement, le terme « télévision » tire ses origines du grec ancien « têle » qui
signifie « au loin ou à distance » et du latin « visio » qui se rapporte à la « vue ».
Par ailleurs, Francis Balle considère la télévision comme « l'ensemble des procédés et
techniques utilisés pour la transmission instantanée d'images fixes ou animées après analyse,
17
http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Catégorie:Média_Internet
18
Saint Jean A.O. DJUNGU, Outils et langages du web n.0, Edition Médiaspaul, Kinshasa, 2013, p.9.
19
Lino Joseph PUNGI et Innocent MUNGILINGI MARAH, Guide pratique du bon usage des médias et réseaux
sociaux, Edition DDDK, Kinshasa, 2017, pp.4-8.
20
Lino Joseph PUNGI et Innocent MUNGILINGI MARAH, Op cit, p.12.
21
Encyclopédie universelle, La rousse, Paris, 2001, p.1801.
22
Dictionnaire, Petit Robert, Paris, 2005, p.440.
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codage et transformation en ondes »23. Pierre Bourdieu indique que l’objectif de la télévision
au niveau des informations, consiste à attirer l’attention sur des faits qui sont de nature à
intéresser tout le monde dont on peut dire qu’ils sont omnibus, c’est-à-dire pour tout le monde
sans exception24.
La télévision est un concept qui est en interaction réciproque avec ses contextes, les
systèmes sociaux, économiques, politiques et juridiques dans lesquels elle est intégrée 25. Ce
média propose deux types de regards au monde : l'un de transparence ou illusion de
transparence, quand elle nous révèle ce qui est caché et peu connu. L'autre d'obscurité quand
elle nous impose sa propre sémiologie du monde26.
En 1862, l’abbé Giovanni Caselli transmet une image fixe par un procédé de photo
télégraphie par fils. Le physicien Maurice Leblanc fabrique en 1880, un analyseur d’image
puis en 1884 l’ingénieur allemand Paul Nipkow invente un télescope électrique susceptible de
balayer une image. Le tube cathodique dans lequel les rayons sont dirigés sur un écran pour
produire une image a été fabriqué pour la première fois en 1897 par Ferdinand Braun.
L’emploi du mot « télévision » a été effectif pour la toute première fois à partir de
l’année 1900 par l’intermédiaire de Contantin Perskyi lors d’un congrès international
d’électricité qui a eu lieu à Paris dans le cadre de l’exposition universelle. En 1907,
l’allemand Arthur Korn transmet la première photo entre verdun et Paris. Après plusieurs
années, Edouard Berlin transmet une image fixe par radio avec son bélinographie et effectue
des essais de télévision en 1926.
23
Francis BALLE, Dictionnaire des médias, Edition La rousse, Paris, 1998, p.246.
24
Pierre BOURDIEU, Sur la télévision suivi de l’emprise du journalisme, Raisons d’agir, Paris, 1996, p.16.
25
Didier COURBET et Marie-Pierre FOURQUET, Les influences de la télévision : Etat des recherches. La
Télévision et ses Influences, De Boeck Université, coll. Médias Recherches-INA, 2003, p.2.
26
P. CHARAEUDEAU, Les conditions d’une typologie des genres télévisuels d’information, Réseau n°81,
CENT, Paris, 1997, p.190.
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L’origine de la télévision revient à l’ingénieur écossais John Logie Baird qui invente
en 1923 le premier système télé. C’est en cette même année qu’il a créé un téléviseur en
utilisant un disque de Nipkow à l’émission et à la réception, un amplificateur à lampes et pour
moduler la lumière, un obturateur électromagnétique27. Sur ce, nous pouvons retenir la date du
27 janvier 1926 comme une date officielle de la télévision. C’est en cette date que John Baird
transmet une image d’une figure humaine d’une pièce à une autre au Royal Institution. Sur
base de cette expérience, il va fonder la première société de télévision qu’il a nommé « Baird
Television Cy »28.
D’après Okomba, les fonctions de la télévision varient selon qu’elle est envisagée
comme un support d’information, de culture et distraction29.
En tant que support de distraction, la télévision offre des contenus divertissants aux
individus. Enfin, comme support de culture, la télévision se présente comme une instance
sociale aidant les téléspectateurs à se doter des valeurs culturelles et une culture générale.
Les travaux de Dominique Wolton mené depuis des années sur la télévision et sur
l’internet, lui ont conduit à se pencher sur les usages de la télévision et ses idéologies en
postulant que la télévision se trouve entre deux idéologies à savoir30:
27
https://fr.m.wikipédia.org/wiki/Télévision.
28
Alfred LIBWA, Cours d’église et médias, Kinshasa, Université Catholique du Congo, Communications
Sociales, 2016-2017. Inédit.
29
OKOMBA W, La famille et télévision : Essai d’analyse structurale, Actes de la 28ème journée mondiale des
communications sociales, Kinshasa, FCK, FCS, 1996, p.35.
30
Daniel PERAYA, Introduction à la communication éducative médiatisée, Université de Genève, Canada,
2006, p.7.
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est combinée aux autres médias, elle pourrait entraîner des changements des situations et des
organisations de travail mais aussi du système de pouvoir d’une société plus démocratique.
• Idéologie politique : parce que Wolton voit dans les instruments médiatiques une
aliénation de l’homme et une rationalité technique mise au service d’une société de
consommation passive d’une part. Wolton affirme ainsi que certains médias comme la
télévision apparaissent comme les seuls instruments adéquats face aux difficultés liées à
l’école, à la santé, et à la vie quotidienne qui n’ont pas été résolues dans la société de masse.
Quant à la télévision, elle est vue comme favorisant à la fois une communication
fonctionnelle (c'est-à-dire qu’elle influe sur le fonctionnement de la société) et une
communication normative (mettant en avant les aspirations d’une société basées sur l’égalité,
la liberté, et l’échange entre les citoyens). Ainsi la télévision est analysée comme étant un
phénomène qui rallie l’homme à ses semblables31.
Une télévision privée est une télévision créée par des personnes ou des institutions
privées. Elle est dominée par les intérêts privés et se penche plus vers les films, les feuilletons,
les variétés, jeux et publicité des produits. La République Démocratique du Congo est un des
rares pays du continent où la télévision privée s’est développée dès le début des années 1990.
31
Daniel PERAYA, Op cit, p.8.
32
KETA, La perception des émissions musicales télévisuelles par les jeunes de la commune de Barumbu. Cas de
l’émission Section musique de Digital/Congo, TFC, IFASIC, pp.9-11.
33
OKOMBA W, La famille et télévision : Essai d’analyse structurale, Actes de la 28ème journée mondiale des
communications sociales, Kinshasa, FCK, FCS, 1996, p.2.
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La théorie d’usage et gratification a été utilisée pour étudier les médias émergents dans
le but d’identifier les comportements liés à l'utilisation de ceux-ci et aux motivations qui leur
sont rattachées. Le courant fonctionnaliste anglo-saxon des « usages et gratifications » (uses
and gratifications), élaboré par BLUMLER et KATZ (1974) est le premier à avoir employé la
notion d’usage en sociologie des médias. Ce courant suggère que les usagers d’un media
jouent un rôle actif en choisissant un media. Par conséquent, Francis Balle partage la même
position et postule que l’influence des médias dépend de la manière dont les individus en font
usage35.
En 1959, le sociologue Elihu Katz a amalgamé les études des effets sur l’auditoire et la
culture populaire et lui a donné le nom du modèle des « usages et gratifications ». Selon lui,
les pionniers de la recherche en communication s’étaient plus appesantis aux effets des
communications de masse sur les opinions, les attitudes ainsi que les actions qu’elles
pouvaient engendrer36.
En 1974, Katz, Blumler et Gurevitch ont décrit le modèle de recherche des usages et
gratifications comme étant « une tentative d’expliquer un phénomène en interrogeant un
individu sur la façon dont il utilise les communications, au lieu d’autres ressources dans son
environnement afin de satisfaire ses besoins et atteindre ses objectifs »37. Selon ce modèle,
l’auditoire est actif par rapport aux médias plutôt que passif c’est-à-dire que l’auditoire
procède à la sélection des médias et de leurs contenus en fonction des besoins qu’il veut
combler.
34
MARIE. S, Quand le pluralisme déraille. Image et manipulation télévisuelle à Kinshasa, Paris, 2008, p.47.
35
Francis BALLE, Dictionnaire des médias, Edition La rousse, Paris, 1998, p.124.
36
Cité par Dany THERRIEN, Le phénomène Facebook : Usages et gratifications, Mémoire en faculté des arts,
Département de communication, Université d’Ottawa, Canada, 2012, Inédit. p.25.
37
Ibidem.
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Blumler et Elihu Katz indiquent qu’il existe de multiples raisons pour lesquelles un
individu ou un autre utilise un quelconque média. D’après cette théorie, les consommateurs de
média ont la liberté de décider comment ils vont utiliser un media et comment celui-ci les
influencera. Dans une catégorisation de MCQUAIL, les fonctions des médias sont listées de la
manière suivante : la distraction, les relations sociales, l'identification personnelle et la
surveillance38.
Dans les années soixante et septante, certains chercheurs ont pris une distance en
abandonnant le média centrisme39 de la pensée unitaire dominante décrivant l’action des
médias exclusivement en termes d’effets (ce que les médias font aux gens). Dès lors, ils
déplacent le programme de recherche vers les usages (ce que font les gens avec les médias).
Ils sollicitent ainsi les membres des publics à utiliser « activement » les médias pour en retirer
des satisfactions spécifiques répondant à des besoins divers.
1.2.2.1. Usage
L’usage est défini comme « le fait d’employer quelque chose pour sa consommation et
ses besoins personnels »40. Il peut aussi être défini selon trois axes à savoir41:
1.2.2.2. Gratification
Pour le professeur Lino Pungi dans son ouvrage « Eduquer aux médias à l’ère de
l’internet », la gratification appelée différemment appropriation est définie comme :
« l’aboutissement d’un processus qui consiste à établir un rapport plus ou moins fixe entre un
ou plusieurs sujets avec un ou plusieurs objets ou sujets assimilés à l’objet »42.
38
Dany THERRIEN, Op Cit, p.26.
39
PROULX. S, Penser les usages des technologies de l’information et de la communication aujourd’hui :
Enjeux, modèles, tendances, dans L., VIEIRA et N. PINEDE, Enjeux et usages des TIC : Aspects sociaux et
culturels, Tome 1, PUB, Bordeaux, 2005, p.8.
40
http://larousse.fr/dictionnaires/francais/usage.
41
Rigobert MUNKENI, Cours de politique de communication, Kinshasa, Université Catholique du Congo,
Communications Sociales, 2018. Inédit.
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En effet, la finalité de cette théorie d’usage et gratification est l’explication des raisons
pour lesquelles les individus utilisent un média et la manière dont ils l’utilisent pour satisfaire
leurs divers besoins.
À en croire le sociologue Elihu Katz, le public est actif face aux contenus médiatiques.
Sur ce, il décrit donc trente-cinq (35) besoins sociaux et psychologiques pour les récepteurs
repartis en cinq catégories à savoir43 :
• L’auditoire des médias est conçu comme un corps social actif qui sélectionne dans la
multitude des messages de la communication de masse ceux qui vont satisfaire les besoins et
objectifs de ses membres ;
• Dans le processus de communication de masse, l’initiative de lier le choix du canal
médiatique à la satisfaction d’un besoin particulier revient aux membres de l’auditoire ;
• Les médias concourent avec d’autres ressources externes sur le marché des stimuli et
des offres à la satisfaction des besoins des individus ;
• Pour comprendre la communication de masse, il est impératif d’étudier en priorité les
motivations des récepteurs, les traits gratifiants des contenus des messages, les satisfactions et
les expériences des membres de l’auditoire ;
42
Lino Joseph PUNGI, Eduquer aux médias à l’ère de l’internet : Repères théoriques et enjeux en RDC, Edition
Médiaspaul, Kinshasa, 2013, p.60.
43
http://fr.m.wikipédia.org./wiki/Usages-et-gratifications.
44
Cité par Dany THERRIEN, Le phénomène Facebook : Usages et gratifications, Mémoire en faculté des arts,
Département de communication, Université d’OTAWA, Canada, 2012, Inédit. p.29.
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Pour le compte de notre travail, nous optons pour la technique d’analyse de contenu
thématique qui s’effectue suivant trois phases dont la phase de préparation, de codification et
d’exploitation.
Elle est un ensemble des procédés qui permettent d’acquérir des renseignements, des
preuves et des informations dont on a besoin à partir des données écrites. Ainsi, cette
technique nous a servi de consulter et de lire plusieurs ouvrages et documents relatifs à la
45
Rigobert MUNKENI, Cours de politique de communication, Kinshasa, Université Catholique du Congo,
Communications Sociales, 2018. Inédit.
46
Laurence BARDIN, L’analyse de contenu, PUF, Harmattan, Paris, 2009, p. 47.
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télévision et ses influences. Et la webographie nous a, quant à elle, permis à acquérir en ligne
certaines données importantes pour enrichir notre travail.
C’est une technique de recherche qui consiste à faire recours à des entretiens au cours
desquels le chercheur interroge des personnes qui lui fournissent des informations relatives au
sujet de sa recherche47.
Elle consiste en une série de questions concernant les problèmes sur lesquels on attend
de l’enquête une information. Cette technique nous a permis d’élaborer un questionnaire écrit
destiné aux jeunes afin de mieux connaitre leurs avis sur la chaine de télévision b-one.
Il s’agit d’une technique qui correspond à mener des recherches sur un terrain
déterminé, à l’enquête de base qui s’attache à décrire soit un objet particulier, soit un
ensemble global matériel ou institutionnel au sein d’un groupe humain pour en constituer une
monographie48.
Conclusion partielle
Ce chapitre s’est centré sur l’explication de quelques concepts de base jugés essentiels
pour l’appréhension de notre sujet de recherche qui porte sur l’influence de la chaine B-one
télévision sur les jeunes kinois. Cas du quartier salongo dans la commune de Lemba. Ces
concepts sont : l’influence, les médias et la télévision. Sur ce, nous avons retenu comme
définition que l’influence est un moyen d’amener celui auquel on s’adresse à envisager une
autre vision des choses, à changer son paradigme de pensée et à modifier ses fondamentaux.
47
Madeleine GRAZWITZ, Méthodes de recherche en sciences sociales, Dalloz, Paris, 2001, p.512.
48
G. DEREZE, Méthodes empiriques de recherche en communication, Bruxelles, De Boeck, p.19.
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Le concept média est défini de plusieurs manière selon différents auteurs, on peut donc
retenir qu’il est une technique utilisée par un individu ou par un groupe pour communiquer à
un autre individu ou à un autre groupe, autrement qu’en face à face, à distance plus ou moins
grande, l’expression de leur pensée quelles que soient la forme et la finalité de cette
expression. Et la télévision comme l'ensemble des procédés et techniques utilisés pour la
transmission instantanée d'images fixes ou animées après analyse, codage et transformation en
ondes.
Notre cadre théorique spécifié trouve son fondement dans la théorie d’usage et
gratification qui part du principe selon lequel les individus ne sont pas des consommateurs
passifs des médias mais ils ont au contraire leurs propres choix des médias. S’agissant du
cadre méthodologique, la méthode d’analyse de contenu, la technique documentaire, les
enquêtes par sondage, l’interview et la technique ethnographique en constituent le fondement.
P a g e | 20
La presse congolaise a été médiatisée en 1991 grâce au progrès technique dans le but
de vulgariser l’information à tous publics. Dans cette perspective, tout a commencé vers les
années 2000 avec la B-one qui alors était un département de l’entreprise « Bureau
International de Consulting » BIC en sigle, la période pendant laquelle la République
Démocratique du Congo était victime des guerres d’agression.
Pour consolider la paix à cet effet, le Comité de l’Initiative pour la Paix et l’Unité des
Congolais (CIPUC) fut créé qui avec pour mission principale, la sensibilisation des congolais
à la lutte contre l’agression en utilisant tous les moyens notamment les pancartes ainsi que les
dépliants. C’est pourquoi en 2002, il eut l’apparition d’un petit groupe de montage-production
dans la volée de support audiovisuel qui lui permettait d’être non seulement de plus en plus
solliciter mais aussi avoir plusieurs commandes. C’est au cours des années 2004 que ce petit
groupe se transforma en BIC (Bureau International de Consulting) qui commença à produire
en avant plan un magazine appelé « Point d’actualités » qui consistait à synthétiser tous les
documents diffusés dans la semaine. Ensuite, la revue de presse à son tour avait pour mission
de récupérer tout ce qui était publié dans la semaine pour être enfin diffusé.
En février 2008, la chaine B-one télévision lance son premier signal de la radio avec la
musique comme programme majeur. Au cours de cette même année précisément au mois
d’aout, la maison lance aussi son premier signal TNT (Télévision Numérique Terrestre) de la
télévision qu’elle diffusait le documentaire puisqu’il n’y avait pas encore de décodeur. C’est
entre le 30 janvier et mars 2009 que la chaine a commencé son programme proprement dit
avec le signal clair VUH/Low pour la télévision. Et le 31 janvier de cette même année, fut la
P a g e | 21
En 2010, c’est signal analogique qui a conduit la radio d’être plébiscitée avec le
trophée Mwana Mboka où elle était considérée comme la meilleure radio de la RDC. La radio
et la télévision sont placées en satellite et internet en avril de cette même année. Excepté ces
périodes, la B-one subissait de transformation presque chaque année entre autre :
• En avril 2013 : la B-one se place sur Orange FSR et sur Free Box ;
• En mars 2014 : elle passe sur Numéricâble ;
• Le 2 avril 2015 : elle se retrouve sur canal plus ;
• En mai 2016 : c’est le Startimes qui prend la relève puis finalement sur Easy TV.
Il sied de signaler que la chaine B-one est une structure de BIC (Bureau International
de Consulting). Dans cette organisation, il ya plusieurs départements tels que la production, la
B-one radio, télévision, Events et consulting.
1°. La production : est un département qui a pour mission de concevoir toutes les idées de B-
one, des produits et des services bancaires qui vont répondre aux attentes des clients mais
aussi de financer les activités et les projets bancables ;
2°. La B-one : elle se charge de la publication des idées conçues au niveau de la production ;
4°. Consulting : cette structure accompagne les entreprises et les particuliers par des conseils
en termes de consultance. Il s’agit donc de la conception et l’orientation pour illustrer en cas
d’une proposition de l’émission ou d’une idée.
Le siège de rédaction de la chaine B-one se situe sur l’avenue Kokolo n°28 au quartier
Binza-Pigeon dans la commune de Ngaliema dans la ville province de Kinshasa en
République Démocratique du Congo. Celle-ci possède une politique de proximité et couvre
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non seulement la ville de Kinshasa mais aussi le Bandundu, le Congo Central, Brazzaville et
le monde à travers la TNT grâce au satellite et le câble.
Dans la pratique, la gestion est faite par le directeur général ce qui stipule que
techniquement l’organisation s’appelle B-one créée en 2005. Cependant, sur le plan juridique
c’est le patron qui intervient (PCA) pour des grandes choses, cela revient à dire que dans
l’acquisition des matériaux d’installation et pour des contrats avec d’autres maisons,
l’entreprise se nomme BIC depuis 2004 tirant sa source en 2000 avec la création de CIPUC.
La chaine de télévision B-one s’est investie et développée dans les médias ci-après : la
télévision, la radio et la presse écrite. Sa structure se présente comme suit : le président de
conseil d’administration, l’administrateur, le directeur général et les chefs de département.
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Dans les chefs de département, la chaine est composée de la direction des informations
radio, les ressources humaines, le marketing, la production TV, la direction technique et la
gestion.
Elle est composée du secrétaire de rédaction desk actualité qui englobe le chef de
rubrique et les reporters suivi par le secrétaire chargé de reportage qui inclut le chef d’édition,
les régisseurs en chef et le chef monteur radio. Enfin, il ya le rédacteur en chef de télévision et
le rédacteur en chef du sport.
Celle-ci est divisée en deux parties dont le chef de production et le chef de régie ou
régisseur en chef qui tous regorgent un chef de montage audio qui ont chacun un régisseur.
Dans cette direction, la chaine B-one télévision comprend un comptable ainsi que des
agents marketeurs.
P a g e | 24
Dans cette grille des programmes, la chaine de télévision B-one comprend des
émissions qui sont dédiées aux jeunes. Sur ce, nous pouvons citer : Femme, Check up, Biso
ba jeunes, Expression d’art, B-one littérature, Rendez vous du savoir, Ecran vert, Couple
parfait, L’essentiel des femmes, B-one show, Sport one et B-one music.
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PCA
ADMINISTRATION
DG
Directeur des
Directeur de Directeur de Directeur de Directeur de Directeur Intendant
Infos
Radio Programme TV Production TV Marketing Technique
Rédacteur
Rédacteur Rédacteur Chef Chef régie Chef Assistant+ Chef Comptable Agents
en chef
en chef en chef reproducteur régisseur régisseur Production créateur Marketing
Radio
délégué sport
Secrétaire
Secrétaire Chef de Chef de Régisseur Chef Chef
de rédaction
chargé de montage montage cameramen monteur
des actualités
reportage audio audio
Chef de
Régisseur Régisseur Cameramen Monteur
Rubrique
Reporter
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Salongo étant l’un des treize quartiers de la Commune de Lemba, nous commencerons
par une brève présentation de ladite commune.
Lemba est une commune de la ville province de Kinshasa située dans le district de
Mont-Amba. Elle est délimitée au nord par la commune de Matete, de l’intersection de la
rivière Matete avec l’axe du cercle intérieur de jusqu’à la rivière Yolo sur le pont Mungul, sur
l’avenue Kikwit en face principale de la Foire Internationale de Kinshasa. Au sud par la
commune de Mont Ngafula dans le plateau des résidences des professeurs de l’Université de
Kinshasa jusqu’à la route Kimwenza.
A l’est, elle est limitée par la commune de Matete à l’intersection de la rivière Matete
et celle de Kisenso sur la rivière Matete, de l’axe de l’avenue Kikwit avec le boulevard
Lumumba jusqu’à la source. De celle-ci, une ligne droite jusqu’à l’anale de la concession de
l’Université de Kinshasa. Enfin à l’ouest, la commune de Lemba est bornée par la commune
de Ngaba du pont ya Mungul sur l’avenue Kikwit jusqu’aux environs de l’arrêt Libaya sur
l’avenue By-pass traversant la source à l’auteur de résidence du feu MUNGULU DIAKA,
pour aboutir au rond-point Ngaba.
La commune de Lemba est subdivisée sur le plan administratif en treize (13) quartiers
dirigés par les chefs de quartiers. Sur ce, nous pouvons citer : le quartier Kimpwanza,
Madrandele, Ecole, Masano, Foire, Livulu, Echangeur, Mbanza Lemba, Kemi ou Righini,
Molo, Gombele, Commercial et le quartier salongo.
2.2.1.2.1. Administration
C’est suite à l’arrêté ministériel n°69/0042 du mois de janvier 1969 que la commune
de Lemba a connu ses limites actuelles. Celle-ci est sous tutelle de l’hôtel de ville de Kinshasa
et compte deux organes à savoir : le conseil communal et le collège exécutif dont le
bourgmestre et son adjoint qui ne sont pas élus mais nommés par le Président de la
République, mais cette situation devrait évoluer car la nouvelle constitution préconise que les
autorités communales sont élues par leurs sujet.
Bourgmestre DGM
Secrétaire
Ecole Urbanisme
Foire Environnement
Gombele IPMEA
Kimpwanza DECO
Livulu FP
Mandrandele Agriculture
Masano Vétérinaire
Molo Hygièn
Salongo Transpo
Tourisme
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Le quartier Salongo fut crée vers les années 1973 après la brillante victoire de notre
équipe nationale les léopards en coupe d’Afrique. Suite à cette victoire, quelques parcelles de
ce quartier ont été attribuées aux joueurs de l’équipe nationale par le CNCI (Caisse Nationale
des Crédits Immobiliers) et d’autres parcelles ont été mises en crédit par la même société.
Toutes les parcelles de salongo sud ont été attribuées en crédit au profit de la population qui
voulait prendre en crédit.
En dehors des salongo nord et sud, l’Office National des Logements (CNL) avait
construit le camp ONL pour les civils et le camp BUMBA pour les militaires. Le reste des
parcelles furent le lotissement des affaires foncières en faveur de la population qui chacune a
construit selon ses possibilités. A partir de la rivière Matete en passant par la paroisse CBCO
sur le pont Kiyimbi par BIMSUM jusqu’au caniveau qui sépare le quartier Livulu sur le
boulevard Salongo a été lotis par les affaires foncières sur demande de l’ancien Bourgmestre
de la commune de Lemba, Monsieur MWANAHUTA en 1976.
Par ailleurs, le quartier salongo compte quatre vingt trois (83) rues et quatre (4)
avenues subdivisées en 10 localités à savoir : la localité NGONA, Artisanale, NSUNDA,
Centre commerciale, SAMANO, KABANA, TSHIBANGU, Salongo nord, ONL et Ental-
Congo. Depuis sa création jusqu’à ce jour, plusieurs chefs des quartiers se sont succédés à la
tête du quartier salongo. Il s’agit de :
Le quartier salongo est délimitée au nord par l’avenue By-pass, la frontière avec le
quartier MOLO de la commune de Lemba et les quartiers MATEBA et BULAMBEMBA de
la commune de Ngaba. Au sud par le boulevard Salongo, frontière avec le quartier Livulu et à
l’ouest par l’avenue de l’université, frontière avec le quartier KEMI. Enfin à l’est, par la
rivière Matete avec les communes de Kisenso et de Matete.
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La population du quartier Salongo est de 77755 répartie sous deux manières dont la
population congolaise et étrangère.
17 14 1 2 34
Le quartier salongo comprend quatre (4) avenues dont By-pass, Université, Biangala
et Boulevard Salongo. Seul la voie partant de l’avenue By-pass vers Biangala voire Boulevard
est moins asphaltée. Ce quartier compte également des écoles à savoir : l’école conventionnée
catholique La résurrection, école conventionnée protestant CPK, l’institut 4 Lemba et l’EP
Livulu. Enfin, le bureau administratif du quartier fonctionne dans un container.
Conclusion partielle
Ce chapitre s’est proposé de présenter en premier lieu la chaine B-one télévision qui
depuis l’année 2000, était un département de l’entreprise Bureau International de
Consulting (BIC) en sigle pendant la période à laquelle la République Démocratique du
Congo était victime des guerres d’agression. Cette chaine de télévision a été créée en 2005 et
vise un objectif social qui est d’informer, former, divertir et contribuer à la formation de
l’opinion publique par une information objective, simple, claire et honnête.
Deuxièmement, nous avons développé notre lieu d’investigation d’une manière brève.
Il s’agit notamment de la commune de Lemba précisément dans son quartier salongo. Cette
commune est située dans le district de Mont-Amba et délimitée de quatre horizons par
plusieurs communes dont Limete, Ngaba, Makala, Kisenso, Matete et autres. Elle est sous
tutelle de l’hôtel de ville de Kinshasa et compte deux organes dont le conseil communal et le
collège exécutif. Enfin dans son fonctionnement quotidien, elle est composée de trois services
dont les services spéciaux, les services administratifs et techniques.
S’agissant du quartier Salongo, sa création a été effective vers les années 1973 après la
brillante victoire de notre équipe nationale les léopards en coupe d’Afrique. Suite à cette
victoire, quelques parcelles de ce quartier ont été attribuées aux joueurs de l’équipe nationale
par le CNCI (Caisse Nationale des Crédits Immobiliers). La population de ce quartier est
estimée à 77755 hommes, femmes et enfants de toutes catégories. Son économie repose
essentiellement sur les petites et moyennes entreprises et il n’est pas différent des autres
quartiers du fait qu’ils sont tous régis par une même loi organique.
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Ce troisième chapitre est centré sur la présentation des résultats de l’enquête suivi de
l’interprétation des données pour appréhender au final l’influence de la chaine B-one
télévision sur les jeunes vivants dans le quartier salongo.
Dans cette section, nous partons du cadre dans lequel se sont déroulées les enquêtes
afin de déboucher à la présentation des données de celles-ci. Il comprend donc l’échantillon
utilisé, le lieu, la durée et la période de réalisation de l’enquête.
3.1.1. Échantillonnage
Étant donné que l’enquête porte sur une étude quantitative, nous avons opté de nous
entretenir avec un échantillon de quarante cinq (45) personnes précisément les jeunes
subdivisé en strates ou groupes à savoir les diplômés d’état, les gradués et les licenciés. Sur
ce, nous utiliserons un échantillon dit « stratifié », qui consiste à diviser une population
générale en groupes homogènes où chaque élément de celle-ci est assigné à une strate unique.
Nous avons réalisé notre enquête au sein du quartier Salongo, dans la commune de
Lemba pendant une période allant du 18 juin au 5 juillet 2018.
Dans cette section, il est question de présenter les résultats de l’enquête suivant la
procédure de l’analyse de contenu thématique qui consiste à ressortir dans le discours ou les
opinions d’un groupe d’individus sur un sujet, les principaux thèmes utilisés et d’analyser leur
fréquence et leur répartition dans une population.
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Tableau 1 : Sexe
Commentaire
Ce tableau montre que sur un échantillon de 45 jeunes, 27 soit 60% sont de sexe
féminin et 18 soit 40% sont de sexe masculin.
Tableau 2 : Age
Commentaire
Dans ce tableau, 26 soit 57,8% des enquêtés sont âgés de 20 à 24 ans, 12 soit 26,7%
sont âgés de 15 à 19 ans et 7 soit 15,5% sont âgés de 25 à 29 ans.
Commentaire
Sur l’effectif d’un échantillon de 45 jeunes, 20 soit 44,5% sont des diplômés d’état, 18
soit 40% sont des gradués et 7 soit 15,5% sont des licenciés.
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Fréquemment 19 42,2%
Parfois 10 22,2%
Jamais 0 0%
Total 45 100%
Commentaire
Ce tableau montre que sur un échantillon de 45 enquêtés, 19 soit 42,2% de jeunes ont
l’habitude de suivre fréquemment la chaine B-one télévision, 16 soit 35,6% la suivent quelque
fois et 10 soit 22,2% regardent parfois cette chaine.
Total 45 100%
Commentaire
Ce tableau propose une évaluation sur le nombre d’heures passés devant la chaine B-
one télévision. Le résultat montre que sur un total de 45 jeunes, 23 soit 51,1% consacrent une
heure du temps par jour pour suivre la chaine B-one, 15 soit 33,3% passent deux heures, 5 soit
11,1% pour trois heures et 2 soit 4,5% pour plus de trois heures.
Le matin 10 22,2%
Le soir 10 22,2%
La nuit 4 8,9%
Total 45 100%
Commentaire
Sur 45 jeunes interrogés, le résultat de l’enquête montre que 21 soit 46,7% des jeunes
préfèrent suivre la chaine B-one télévision l’après midi, 10 soit 22,2% la suivent plutôt le
matin, 10 soit 22,2% le soir et 4 soit 8,9% la nuit.
La programmation 4 9%
Total 45 100%
Commentaire
Ce tableau montre les différents facteurs qui incitent les jeunes à suivre la chaine B-
one télévision. Sur un échantillon de 45 jeunes, 24 soit 53,3% regardent cette chaine de
télévision suite aux contenus des émissions, 11 soit 24,4% à cause de l’intitulé des émissions,
6 soit 13,3% suivent cette chaine en raison de la bande d’annonce et 4 soit 9% pour la
programmation.
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Le magazine 12 26,6%
L’information 17 37,8%
La fiction 5 11,1%
Le documentaire 8 17,8%
Le sport 3 6,7%
Total 45 100%
Commentaire
Ce tableau centré sur les préférences, nous montre les genres de programmes de B-one
télévision qui intéressent les jeunes. Sur ce, le résultat du sondage indique que sur un effectif
de 45 jeunes, 17 soit 37,8% préfèrent le programme d’information, 12 soit 26,6%
s’intéressent au magazine, 8 soit 17,8%% préfèrent le documentaire, 5 soit 11,1% sont
intéressés par la fiction et 3 soit 6,7% trouvent leur intérêt dans le sport.
Total 45 100%
Commentaire
Ce tableau explique les fins pour lesquels les jeunes du quartier salongo regardent les
émissions diffusées par la chaine B-one télévision. Le résultat prouve que sur un effectif de 45
jeunes enquêtés, 39 soit 86,7% regardent les émissions de la chaine B-one télévision pour des
fins éducatives. Néanmoins, 6 soit 13,3% la regarde pour des fins personnelles.
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L’éducation 14 31,1%
La santé 10 22,2%
La salubrité 7 15,6%
La jeunesse 6 13,3%
La politique 5 11,1%
La musique 3 6,7%
Total 45 100%
Commentaire
Ce tableau indique les thématiques qui captent l’attention des jeunes téléspectateurs
face à la chaine B-one télévision. Sur ce, nous constatons que sur un effectif de 45 jeunes,
31,1% sont attirés par le sujet relatif à l’éducation, 22,2% pour la santé, 15,6% la salubrité,
13,3% pour la jeunesse, 11,1% pour la politique et 6,7% la musique.
Bonne 16 35,6%
Total 45 100%
Commentaire
Ce tableau présente les appréciations des enquêtés sur la transmission des émissions de
B-one télévision, ce qui démontre que sur une fréquence de 45, 20 soit 44,4% des jeunes
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confirment que la transmission des émissions de B-one est très bonne, 16 soit 35,6% la trouve
bonne, 7 soit 15,6% assez bonne et 2 soit 4,4% moins bonne.
L’éducation 14 31,1%
Le divertissement 5 11,1%
L’information 9 20%
La citoyenneté 6 13,3%
Total 45 100%
Commentaire
Sur 45 jeunes enquêtés, 14 soit 31,1% ont bénéficiés d’une éducation en regardant les
émissions diffusées par B-one télévision. 11 soit 24,5% ont bénéficiés de la culture générale,
9 soit 20% l’information, 6 soit 13,3% la citoyenneté et 5 soit 11,1% le divertissement.
Commentaire
Dans cette section, nous allons effectuer l’interprétation des résultats de l’enquête dans
la mesure où elle communique une idée d’ensemble sur le problème. Pour ce faire, les
différentes tendances nous aiderons à mieux interpréter les données par rapport aux
différentes questions.
Concernant la question des fins pour lesquelles les jeunes de ce quartier regardent la
chaine B-one télévision, certains poursuivent des fins éducatives et d’autres, des fins
personnelles. Toute fois l’attention de ces enquêtés est captée par des thématiques proposées
par la chaine telles que l’éducation, la santé, la jeunesse et autres. Et ceux-ci jugent que la
qualité de transmission des émissions de B-one télévision est de manière générale appréciable
et confirment que par ces émissions, des bénéfices ont été acquis tels que l’éducation,
l’information, la culture générale voire le divertissement.
Conclusion partielle
En conclusion, cette influence est qualifiée de manière positive dès par la diffusion des
programmes centrés sur l’éducation, la culture générale et l’information ce qui amène le réveil
et l’éveil de la conscience des téléspectateurs à l’adoption d’un comportement dit citoyen pour
le bien être de la société.
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CONCLUSION GÉNÉRALE
Notre sujet d’étude est intitulé « l’influence de la chaine B-one télévision sur les
jeunes kinois. Cas du quartier Salongo dans la commune de Lemba ». L’essentiel de ce travail
s’est principalement arc-à-bouter autour de trois chapitres :
Du point de vue de ce qui précède, nous pouvons garder à l’esprit que l’influence un
moyen d’amener celui auquel on s’adresse à envisager une autre vision des choses, à changer
son paradigme de pensée et à modifier ses fondamentaux. Par contre, les médias sont des
supports techniques servant au travail de transmission des messages à un ensemble
d’individus épars. La télévision de son coté se présente comme un ensemble des procédés et
techniques employés pour la transmission des images instantanées d’objets fixes ou en
mouvement après analyse et transformation en ondes hertziennes. Le cadre théorique spécifié
précédemment est celui d’usage et gratification qui véhicule l’idée selon laquelle les médias
ont des effets limités et agissent non pas directement mais à travers ce que le public en attend.
En deuxième lieu, il a été question de présenter le quartier Salongo qui fut crée vers
les années 1973 après la brillante victoire de notre équipe nationale les léopards en coupe
d’Afrique. La population de ce quartier est estimée à 77755 répartie sous deux manières dont
les congolais et étrangers.
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Dans le troisième chapitre, le travail s’est proposé d’exposer et interpréter les données
de l’enquête afin de répondre à la problématique de la recherche. Sur ce, nous avons effectué
une investigation dans le quartier Salongo avec un échantillon dit stratifié composé de 45
jeunes repartis par des strates dont les diplômés d’état, les gradués et les licenciés.
Les résultats de cette enquête nous a permis non seulement de constater que la chaine
B-one télévision remplie les fonctions de la télévision qui est d’éduquer, informer et divertir
les téléspectateurs mais également de percevoir que son influence est positive dès par les
opinions exprimées par les jeunes enquêtés au quartier salongo dans la commune de Lemba.
Ce travail prouve à suffisance que la chaine B-one télévision par la diffusion de ses nombreux
programmes vise inéluctablement à informer, former, divertir et contribuer à la formation des
téléspectateurs de manière objective, simple, claire et honnête.
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NOTES DE REFERENCE
I. Ouvrages
II. Articles
V. Encyclopédie
VI. Webographie
1. http://larousse.fr/dictionnaires/francais/usage
2. http://fr.m.wikipédia.org/wiki/Usages_et_gratifications
3. http://fr.m.wikipédia.org/wiki/influence_(psychologie)
4. http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/influence
5. https://fr.wikipédia.org/wiki/Télévision
6. http://www.cnrtl.fr/lexicographie/mass-media
7. http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Médias_de_masse
8. http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Catégorie:Média_Internet
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Je réponds au nom de Nathan Mubenga Kalala, étudiant en troisième année de graduat dans la
faculté des Communications Sociales à l’Université Catholique du Congo. Dans le cadre de
notre travail de fin du premier cycle portant sur le sujet « l’influence de la chaine B-one
télévision sur les jeunes kinois. Cas du quartier salongo dans la commune de Lemba », nous
désirons mener une enquête auprès d’un échantillon de 45 jeunes filles ou garçons en vue
d’évaluer de manière précise l’influence de cette chaine de télévision par l’intermédiaire de
vos opinions exprimées suivant les questions ci-dessous :
I. Questionnaire
Oui Non
2. Combien de temps par jour au maximum passez-vous devant cette chaine de télévision ?
3. A quel moment préfériez-vous suivre les émissions diffusées par B-one télévision ?
6. Quelles sont les thématiques qui captent votre attention en regardant cette chaine de
télévision ?
9. En tant que téléspectateur, quels sont les bénéfices qu’avez-vous tirés de cette chaine ?
a. Sexe
Sexe Réponse
Femme
Homme
b. Age
Ages Réponse
15 à 19 ans
20 à 24 ans
25 à 29 ans
c. Niveau d’étude
Niveau d’étude Réponse
Diplômé d’état
Gradué (e)
Licencié (e)
EPIGRAPHE.............................................................................................................................1
DEDICACE...............................................................................................................................2
AVANT PROPOS.....................................................................................................................3
INTRODUCTION GENERALE.............................................................................................4
1. Problématique.........................................................................................................................4
2. Hypothèse...............................................................................................................................4
3. Cadre théorique.......................................................................................................................5
4. Méthodologie..........................................................................................................................5
5. Choix et intérêt du sujet..........................................................................................................6
6. Délimitation spatio-temporelle...............................................................................................6
7. Subdivision du travail.............................................................................................................6
CHAPITRE PREMIER : APPROCHE CONCEPTUELLE, THÉORIQUE ET
METHODOLOGIQUE............................................................................................................7
Section 1 : Approche conceptuelle..........................................................................................7
1.1.1. Influence....................................................................................................................7
1.1.2. Télévision..................................................................................................................8
1.1.2.1. Les médias..........................................................................................................8
1.1.2.2. La télévision......................................................................................................10
Section 2 : Approche théorique (Théorie d’usage et gratification).......................................14
1.2.1. Aperçu historique....................................................................................................14
1.2.2. Définition des concepts...........................................................................................15
1.2.2.1. Usage................................................................................................................15
1.2.2.2. Gratification......................................................................................................15
1.2.3. Considération de la théorie d’usage et gratification................................................16
1.2.4. Postulats de la théorie d’usage et gratification........................................................16
1.2.5. Construction théorique de l’usage et gratification en SIC.......................................17
Section 3. Cadre méthodologique.........................................................................................17
1.3.1. L’analyse de contenu...............................................................................................17
1.3.2. Les techniques.........................................................................................................18
1.3.2.1. La technique documentaire...............................................................................18
1.3.2.2. L’enquête qualitative par interview..................................................................18
1.3.2.3. L’enquête quantitative par sondage..................................................................18
1.3.2.4. La technique ethnographique............................................................................18
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Conclusion partielle...............................................................................................................19
CHAPITRE DEUXIEME : PRESENTATION DU CADRE D’ETUDE : LA B-ONE
TELEVISION ET LE QUARTIER SALONGO.................................................................20
Section 1 : Présentation de la chaine B-one télévision.............................................................20
2.1.1. Aperçu historique........................................................................................................20
2.1.2. Situation géographique................................................................................................21
2.1.3. Cadre juridique............................................................................................................22
2.1.4. Objectif social de B-one télévision.............................................................................22
2.1.5. Identification de la B-one : On est ensemble..............................................................22
2.1.6. Les attributions des organes........................................................................................22
2.1.7. Les directions..............................................................................................................23
2.1.7.1. La direction des informations...............................................................................23
2.1.7.2. La direction de radio.............................................................................................23
2.1.7.3. La direction de programme et production TV......................................................23
2.1.7.4. La direction marketing..........................................................................................23
2.1.8. Grille des programmes de B-one télévision................................................................24
Section 2 : Bref aperçu du quartier Salongo.............................................................................26
2.2.1. La commune de Lemba...............................................................................................26
2.2.1.1. Situation géographique.........................................................................................26
2.2.1.2. Organisation et fonctionnement de la commune..................................................26
2.2.1.2.1. Administration...............................................................................................27
2.2.1.2.2. Organigramme fonctionnel............................................................................28
2.2.2. Le quartier Salongo.....................................................................................................29
2.2.2.1. Aperçu historique.................................................................................................29
2.2.2.2. Situation géographique.........................................................................................29
2.2.2.3. Population du quartier..........................................................................................30
2.2.2.4. Aspect économique du quartier.......................................................................30
2.2.2.5. Infrastructures socio-administratives..............................................................30
2.2.2.6. Spécificité du quartier.....................................................................................30
Conclusion partielle..................................................................................................................31
CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION ET INTERPRETATION DES
DONNEES DE L’ENQUETE................................................................................................32
Section 1 : Cadre opérationnel de l’enquête.............................................................................32
3.1.1. Échantillonnage............................................................................................................32
3.1.2. Lieu, durée et période de l’enquête.............................................................................32
Section 2. Présentation des données de l’enquête.....................................................................32
Page|
3.2.1. Identification des enquêtés..........................................................................................33
3.2.2. Résultats de l’enquête.................................................................................................34
Section 3. Interprétation des données de l’enquête...................................................................39
Conclusion partielle..................................................................................................................40
CONCLUSION GÉNÉRALE................................................................................................41
NOTES DE REFERENCE.....................................................................................................43
ANNEXE : PROTOCOLE D’ENQUETE............................................................................46