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EPIGRAPHE

«Parler de l’influence de la télévision, c’est se référer aux liens entre production


(organisation, fonctionnement et production des contenus) et réception au sein de multiples
systèmes ».

Didier Courbet et Marie Pierre Fourquet


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DEDICACE

A l’Eternel, le Dieu tout puissant pour ses biens faits infinis en notre faveur, à lui seul,
revienne l’honneur, la gloire, la puissance et la louange ;

A mes parents à qui l’Eternel a donné et ne cesse de donner la grâce afin qu’ils
récoltent les fruits de leurs efforts, il s’agit de : Mon père Emmanuel KANYINDA BETU et
ma mère Thérèse TSHILANDA MUBENGA pour tous les sacrifices qu’ils ont consenti pour
mes études ;

A tous les professeurs de la faculté des Communications Sociales à l’Université


Catholique du Congo qui nous ont assurés un encadrement continu et nous ont également
formés de manière à devenir des bons scientifiques dans le domaine qui nous est sien,
trouvent ici l’expression de notre sincère reconnaissance ;

A tous mes frères : Nicolas TSHIBANGU KALALA, Nordi KANYINDA KALALA


et Nephtali TSHIKAYA KALALA pour avoir partagé nos peines et souffrances ensemble ;

Je dédie ce travail, fruit de trois années de long et dure labeur mais également de
persévérance au sein de l’Université Catholique du Congo.

Nathan MUBENGA KALALA


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AVANT PROPOS

Le travail que nous présentons est le fruit de durs sacrifices que nous avons consentis
durant notre vie estudiantine et il est essentiellement fondé sur l’expérience que nous avons
acquise tout au long de nos trois années d’études dans la faculté de Communications Sociales
à l’Université Catholique du Congo.

A ce sujet, nous tenons à remercier vivement l’Abbé Professeur Paul NZINGA, qui a
dirigé notre travail avec beaucoup d’intérêt et de bienveillance malgré ses multiples
occupations et a également accepté très volontiers d’être notre directeur ; ses remarques et
exigences scientifiques nous ont été soucieux de répondre à nos diverses sollicitations et nous
a constamment apporté son soutien et son aide. Qu’il soit assuré de notre profonde
reconnaissance.

Que nos collègues et amis : Gorettie KIMVULA, Nadine AMBODIHELA, Tatiana


ZUSHI, Gloria MAKUIKA, Sarah TSHIYAMBA, Charles ZOKOLA, Don de Dieu
KAMUNGA, Rachel SOKI, Espérance DHELONGA, Sarah TSHIYAMBA et les autres que
nous n’avons pas fait mention explicite, trouvent ici l’expression de notre inoubliable
souvenir de la vie.

Un immense merci à tous ceux qui ont participé de loin ou de près à la réalisation de
ce travail et ceux qui se sont donné la peine jeter un coup d’œil à ce verbiage avec l’idée d’en
garder le contenu dans leur mémoire.

Nathan MUBENGA KALALA


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INTRODUCTION GENERALE

1. Problématique

La présente étude porte sur « l’influence de la chaine B-one télévision sur les jeunes
kinois. Cas du quartier Salongo dans la commune de Lemba ».

De notre temps, la télévision occupe une place considérable dans nos sociétés.
Quasiment, tout le monde dispose d'un poste téléviseur et la regarde quotidiennement. Cette
dernière présente des programmes diversifiés dans plusieurs domaines sociaux en vue de
satisfaire les divers besoins éprouvés par le grand public. Par ailleurs, ces différents
programmes fait objet des débats collectifs sous les émissions proposées mais également, la
curiosité de chaque individu de connaître et comprendre ce qui se déroule dans les différents
horizons du monde afin d’en tirer des informations. Pour ce, la télévision constitue une
composante incontournable du monde moderne.

Cependant, malgré les fonctions de la télévision, nous pouvons constater le dérapage


en matière de diffusion de certains programmes qui sont à l’origine du bouleversement des
modèles socioculturels préexistants. Pour ce, des nombreux débats sur l’influence de la
télévision se tissent entre les personnes qui attirent particulièrement l’attention sur le rôle
potentiellement néfaste de la télévision, ceux qui la considèrent comme ni néfaste ni
avantageux et enfin ceux qui défendent son rôle positif.

En conséquence, quelques questions méritent d’être posées celle de savoir quels sont
les constituants qui influencent la culture des jeunes du quartier salongo en regardant la
chaine B-one télévision ? L’ensemble des émissions qu’elle dispose favorise-t-il une influence
positive auprès de ces jeunes ? C’est sur base de ces questions que notre présente étude
tentera de trouver les réponses.

2. Hypothèse

L’hypothèse peut se définir comme « une proposition de réponses provisoires aux


questions posées dans la problématique »1.

1
Charles DJUNGU SIMBA, Cours d’initiation à la recherche scientifique, Kinshasa, Université Catholique du
Congo, Communications Sociales, 2015-2016, Inédit.
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En réponse à notre problématique, nous proposons l’hypothèse selon laquelle la


culture des jeunes du quartier salongo est influencée en regardant la chaine B-one télévision
dès par la diffusion des différentes thématiques abordées dans ses émissions qui sont
éducatives, informatives et divertissantes. Sur ce, nous considérons que cette chaine de
télévision influence positivement les jeunes téléspectateurs de ce quartier par l’ensemble de
ses émissions.

3. Cadre théorique

Le cadre théorique sert principalement à présenter un cadre d’analyse et généraliser les


relations théoriques déjà prouvées dans d’autres contextes pour enfin tenter de les expliquer
au problème.

Pour notre travail, nous choisissons la théorie d’usage et gratification du sociologue


Elihu Katz. Cette notion véhicule l’idée selon laquelle les médias ont des effets limités et
agissent non pas directement mais à travers ce que le public en attend2.

4. Méthodologie

Selon Grazwitz Madeleine, la méthode est définie comme « l’ensemble des opérations
intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu’elle poursuit,
les démontre et les vérifie »3.

Pour la réalisation de notre travail, nous nous appuyons sur la méthode d’analyse de
contenu qui est définie comme « un ensemble des techniques d’analyse des communications
visant par des procédures systématiques et objectives de description du contenu des énoncés
à obtenir des indicateurs quantitatifs ou qualitatifs permettant l’inférence de connaissances
relatives aux conditions de production et réception de ces énoncés »4. Cette méthode sera
appuyée par la technique documentaire, l’enquête par sondage, l’interview et la technique
ethnographique.

2
Joseph Lino PUNGI, Eduquer aux médias à l’ère de l’internet : Repères théoriques et enjeux en RDC,
Médiaspaul, Kinshasa, 2013, p.62.
3
Madeleine GRAZWITZ, Méthodes de recherche en sciences sociales, Dalloz, Paris, 2001, p.360.
4
Laurence BARDIN, L’analyse de contenu, PUF, Harmattan, Paris, 2009, p. 47.
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5. Choix et intérêt du sujet

Le choix et l’intérêt de notre sujet de recherche sur l’influence de la chaine B-one


télévision sur les jeunes kinois se veut triple c’est-à-dire sur le plan personnel, scientifique et
social.

• Sur le plan personnel : cette étude va nous permettre d’approfondir nos connaissances sur
l’influence de la télévision en qualité d’étudiant en communications sociales ;

• Sur le plan scientifique : cette démarche constitue une base de données à partir
desquelles, d’autres chercheurs pourront ainsi entamer d’autres études approfondies sur
l’influence des chaines de télévision ;

• Sur le plan social : à travers cette œuvre scientifique, notre intérêt va dans l’optique de
conduire les téléspectateurs à la compréhension de l’influence de la télévision qui dépend
de leurs propres utilisations.

6. Délimitation spatio-temporelle

La démarche scientifique procède inévitablement par le découpage de la réalité. Il


n’est pas possible d’étudier et de parcourir tous les influents jusqu’aux extrêmes limites de la
terre et jusqu’au bout de temps. De ce fait, nous avons donc délimité notre sujet dans l’espace
et le temps.

Sur le plan spatial, notre investigation s’effectue à Kinshasa capitale de la République


Démocratique du Congo précisément au quartier salongo dans la commune de Lemba. Sur le
plan temporel, notre étude prend en compte l’année 2016.

7. Subdivision du travail

Hormis l’introduction (l’exordiom) et la conclusion (peroratio), notre travail est


subdivisé en trois chapitres : le premier chapitre sera essentiellement consacré à l’approche
conceptuelle, théorique et méthodologique. Le deuxième chapitre portera sur la présentation
du cadre d’étude b-one télévision ainsi que le quartier salongo et le troisième chapitre portera
sur le dépouillement de l’enquête.
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CHAPITRE PREMIER: APPROCHE CONCEPTUELLE, THÉORIQUE ET


METHODOLOGIQUE

Ce chapitre envisage à cerner la signification de quelques termes que nous jugeons


essentiel à l’appréhension de notre sujet c’est-à-dire le cadre conceptuel et d’autres part, nous
tenterons de préciser le cadre théorique et méthodologique. C’est dans ce sens que trois
sections constitueront le fondement de ce chapitre.

Section 1 : Approche conceptuelle

1.1.1. Influence

Étymologiquement, le mot « influence » tire ses racines du mot latin « influentia » et


du verbe « influere » qui signifie « affecter ». Ce mot partage la base étymologique du verbe
« influer » qui veut généralement dire « exercer une action qui modifie ».

Alain Juillet défini l’influence comme « un moyen d’amener celui auquel on s’adresse
à envisager une autre vision des choses, à changer son paradigme de pensée et à modifier ses
fondamentaux »5.

Par contre, le politologue Bernard Huyghe considère l’influence comme « une


stratégie indirecte visant à obtenir d’autrui un assentiment ou un comportement, soit par le
prestige de son image, soit par une forme quelconque de persuasion ou de formatage des
critères de jugement, soit enfin par la médiation d’alliés ou de réseaux »6.

En psychologie, le mot influence apparait comme « un processus par lequel une


personne fait adopter un point de vue à une autre »7. En outre, le dictionnaire Larousse la
défini comme « un pouvoir social et politique de quelqu’un ou d’un groupe qui leur permet
d’agir sur le cours des événements et des décisions prises »8.

De ce qui précède, nous retenons comme définition, l’influence est un processus par
lequel un individu ou un groupe d’individu modifie les actions, la vision et le comportement
de celui ou de ceux à qui il s’adresse.

5
B. RACOUCHOT, De la stratégie d’influence à la communication d’influence, PUF, Paris, 2012, p.360.
6
Ibidem.
7
http://fr.m.wikipédia.org/wiki/influence_(psychologie),consulté le 10 janvier 2018.
8
http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/influence,consulté le 10 janvier 2018.
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1.1.2. Télévision

La télévision étant l’un des médias dits traditionnel, nous ne pouvons en parler sans
préalablement dire un mot sur les médias.

1.1.2.1. Les médias

1.1.2.1.1. Définition

Le concept « media » qui semble un terme anglo-saxon est en réalité d’origine latine :
c’est le pluriel de « medium» et renvoi à un support pouvant véhiculer des informations. Il
s’applique à l’ensemble des moyens de communication moderne comme la télévision, la
radio, la photographie, la publicité, les magazines, l’internet etc. Ce terme renferme des sens
complexes, il désigne à la fois un support technique de transmission des données,
d’expression des pensées mais également un art véritable (la presse) et une institution sociale.

Selon Francis Balle, le média est défini comme « une technique utilisée par un
individu ou par un groupe pour communiquer à un autre individu ou à un autre groupe,
autrement qu’en face à face, à distance plus ou moins grande, l’expression de leur pensée
quelles que soient la forme et la finalité de cette expression »9. Cette expression tire
actuellement les formes les plus diverses dont les textes, les sons, les graphiques, les données
(data), les images fixes, animées et sonorisées10.

Pour Claude Jean Bertrand, les médias sont considérés globalement comme « des
supports techniques servant au travail de transmission des messages à un ensemble
d’individus épars »11.

Par contre, Frédéric Barbier et Catherine Lavenir Bertho définissent le média comme :
« tout système de communication permettant à une société de remplir tout ou une partie de
trois fonctions essentielles de la communication à distance des messages et des savoirs, de
leur conservation et de la réactualisation par le biais de ses pratiques culturelles et
politiques »12.

9
Francis BALLE, Dictionnaire des médias, Edition La rousse, Paris, 1998, p. 149.
10
Francis BALLE, Médias et sociétés, Edition Montchrestien, Paris, 1994, p.35.
11
Claude Jean BERTRAND, Introduction à la presse, la radio et la télévision, Ellipses, Paris, 1999, p.14.
12
Frédéric BARBIER et Catherine Lavenir BERTHO, Histoire des médias, Armand colin, Paris, 2009, p. 7.
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Pour Claire Bélisle, le media est un terme désignant habituellement les supports de
diffusion massive de l’information et correspondant ici aux technologies modernes de
l’information et de la communication en tant qu’elles transforment les différents processus
cognitifs dans le rapport à l’information : accès, compréhension et interaction13.

De son coté, Marshall Mc Luhan désigne les médias comme « toutes les extensions
technologiques de l’appareil perceptif humain et plus généralement du corps humain »14.

De notre part, le média est un ensemble des moyens de communication de masse qui
permettent la transmission des messages par l’intermédiaire des ondes hertziennes ou supports
techniques pouvant contribuer au savoir et savoir-faire des individus.

1.1.2.1.2. Sorte de médias

1.1.2.1.2.1. Les médias traditionnels

Ce sont des médias connus également sous l’appellation « médias de masse » ou


« mass media » désignant un ensemble des moyens de diffusion de masse de l’information, de
la publicité et de la culture c’est-à-dire des techniques et des instruments audiovisuels et
graphiques susceptibles de transmettre rapidement le même message à destination d’un large
public15.

Selon Marshall McLuhan, le phénomène des médias de masse regorge quatre (4)
caractéristiques principales à savoir : la communication de un vers plusieurs, l’unilatéralité du
message, l’information est indifférenciée voire linéaire et présentée selon des séquences
prédéfinies16. Parmi les médias traditionnels, nous pouvons citer : l’affiche, la presse écrite, la
radio, le cinéma et la télévision.

1.1.2.1.2.2. Les médias internet

Ce sont des médias qui utilisent préférentiellement ou exclusivement le réseau internet


pour leur diffusion que ce soit du journalisme d’actualité ou thématique, avec la presse en
ligne ou presse électronique, la diffusion de textes, sons, vidéos, émissions de télévision et de

13
Claire BELISLE, Jean BIANCHI et Robert JOURDAN, Les pratiques médiatiques : 50 mots clés, CNRS
Communication, 1999, p.199.
14
Claire BELISLE, Jean BIANCHI et Robert JOURDAN, Op cit, p.201.
15
http://www.cnrtl.fr/lexicographie/mass-media, consulté le 14 janvier 2018.
16
http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Médias_de_masse, consulté le 14 janvier 2018.
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radio17. Dans les médias internet, plusieurs services sont proposés notamment le courrier
électronique (e-mail), les conférences et les salles de discussion, la faculté d’accéder à des
ordinateurs distants et d’envoyer ou recevoir des fichiers18.

Par ailleurs, l’expression « médias sociaux » se présente actuellement comme une


sorte de couverture des médias internet qui identifient les usagers et leurs relations sociales
pour un contenu personnalisé contrairement aux médias traditionnels qui diffusent le même
contenu à tous publics. Les médias internet sont également désignés comme « des réseaux
sociaux » qui font partie intégrante des médias sociaux19.

En effet, les médias internet ou les médias sociaux reposent sur cinq (5) piliers à
savoir : la participation, l’ouverture, la conservation, la communauté et l’interconnexion20.

1.1.2.2. La télévision

1.1.2.2.1. Définitions

Le concept télévision regorge une multiplicité de définition ou de signification. Sur ce,


nous donnerons quelques unes jugées essentielles pour notre travail.

Étymologiquement, le terme « télévision » tire ses origines du grec ancien « têle » qui
signifie « au loin ou à distance » et du latin « visio » qui se rapporte à la « vue ».

Selon l’encyclopédie universelle, la télévision est un ensemble des procédés et


techniques employés pour la transmission des images instantanées d’objets fixes ou en
mouvement après analyse et transformation en ondes hertziennes21.

D’après le dictionnaire Petit Robert, la télévision est une élaboration et diffusion


d’informations et de spectacles par une technique de transmission des images.22

Par ailleurs, Francis Balle considère la télévision comme « l'ensemble des procédés et
techniques utilisés pour la transmission instantanée d'images fixes ou animées après analyse,

17
http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Catégorie:Média_Internet
18
Saint Jean A.O. DJUNGU, Outils et langages du web n.0, Edition Médiaspaul, Kinshasa, 2013, p.9.
19
Lino Joseph PUNGI et Innocent MUNGILINGI MARAH, Guide pratique du bon usage des médias et réseaux
sociaux, Edition DDDK, Kinshasa, 2017, pp.4-8.
20
Lino Joseph PUNGI et Innocent MUNGILINGI MARAH, Op cit, p.12.
21
Encyclopédie universelle, La rousse, Paris, 2001, p.1801.
22
Dictionnaire, Petit Robert, Paris, 2005, p.440.
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codage et transformation en ondes »23. Pierre Bourdieu indique que l’objectif de la télévision
au niveau des informations, consiste à attirer l’attention sur des faits qui sont de nature à
intéresser tout le monde dont on peut dire qu’ils sont omnibus, c’est-à-dire pour tout le monde
sans exception24.

La télévision est un concept qui est en interaction réciproque avec ses contextes, les
systèmes sociaux, économiques, politiques et juridiques dans lesquels elle est intégrée 25. Ce
média propose deux types de regards au monde : l'un de transparence ou illusion de
transparence, quand elle nous révèle ce qui est caché et peu connu. L'autre d'obscurité quand
elle nous impose sa propre sémiologie du monde26.

1.1.2.2.2. Histoire et origines de la télévision

L’histoire de la découverte de la télévision a débuté en 1817 lorsque le chimiste


suédois Jacob Berzelius découvre la propriété du sélénium d’augmenter ou de diminuer sa
résistivité selon l’éclairement reçu. Cette propriété a engendré la naissance du « cellule
photovoltaïque » qui est un moyen de transformer la lumière en courant électrique.

En 1862, l’abbé Giovanni Caselli transmet une image fixe par un procédé de photo
télégraphie par fils. Le physicien Maurice Leblanc fabrique en 1880, un analyseur d’image
puis en 1884 l’ingénieur allemand Paul Nipkow invente un télescope électrique susceptible de
balayer une image. Le tube cathodique dans lequel les rayons sont dirigés sur un écran pour
produire une image a été fabriqué pour la première fois en 1897 par Ferdinand Braun.

L’emploi du mot « télévision » a été effectif pour la toute première fois à partir de
l’année 1900 par l’intermédiaire de Contantin Perskyi lors d’un congrès international
d’électricité qui a eu lieu à Paris dans le cadre de l’exposition universelle. En 1907,
l’allemand Arthur Korn transmet la première photo entre verdun et Paris. Après plusieurs
années, Edouard Berlin transmet une image fixe par radio avec son bélinographie et effectue
des essais de télévision en 1926.

23
Francis BALLE, Dictionnaire des médias, Edition La rousse, Paris, 1998, p.246.
24
Pierre BOURDIEU, Sur la télévision suivi de l’emprise du journalisme, Raisons d’agir, Paris, 1996, p.16.
25
Didier COURBET et Marie-Pierre FOURQUET, Les influences de la télévision : Etat des recherches. La
Télévision et ses Influences, De Boeck Université, coll. Médias Recherches-INA, 2003, p.2.
26
P. CHARAEUDEAU, Les conditions d’une typologie des genres télévisuels d’information, Réseau n°81,
CENT, Paris, 1997, p.190.
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L’origine de la télévision revient à l’ingénieur écossais John Logie Baird qui invente
en 1923 le premier système télé. C’est en cette même année qu’il a créé un téléviseur en
utilisant un disque de Nipkow à l’émission et à la réception, un amplificateur à lampes et pour
moduler la lumière, un obturateur électromagnétique27. Sur ce, nous pouvons retenir la date du
27 janvier 1926 comme une date officielle de la télévision. C’est en cette date que John Baird
transmet une image d’une figure humaine d’une pièce à une autre au Royal Institution. Sur
base de cette expérience, il va fonder la première société de télévision qu’il a nommé « Baird
Television Cy »28.

1.1.2.2.3. Fonctions de la télévision

D’après Okomba, les fonctions de la télévision varient selon qu’elle est envisagée
comme un support d’information, de culture et distraction29.

En qualité de support d’information, la télévision diffuse les sujets d’actualité pour


informer les téléspectateurs sur tous les événements qui se déroulent dans différents horizons
du monde en vue de leur donner une vision globale afin de mieux vivre dans leurs
communautés respectifs.

En tant que support de distraction, la télévision offre des contenus divertissants aux
individus. Enfin, comme support de culture, la télévision se présente comme une instance
sociale aidant les téléspectateurs à se doter des valeurs culturelles et une culture générale.

1.1.2.2.4. Idéologies de la télévision

Les travaux de Dominique Wolton mené depuis des années sur la télévision et sur
l’internet, lui ont conduit à se pencher sur les usages de la télévision et ses idéologies en
postulant que la télévision se trouve entre deux idéologies à savoir30:

• Idéologie technique : parce que la télévision connectée aux télécommunications est


source de totalitarisme dans une logique pessimiste. Mais dans une logique optimiste si elle

27
https://fr.m.wikipédia.org/wiki/Télévision.
28
Alfred LIBWA, Cours d’église et médias, Kinshasa, Université Catholique du Congo, Communications
Sociales, 2016-2017. Inédit.
29
OKOMBA W, La famille et télévision : Essai d’analyse structurale, Actes de la 28ème journée mondiale des
communications sociales, Kinshasa, FCK, FCS, 1996, p.35.
30
Daniel PERAYA, Introduction à la communication éducative médiatisée, Université de Genève, Canada,
2006, p.7.
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est combinée aux autres médias, elle pourrait entraîner des changements des situations et des
organisations de travail mais aussi du système de pouvoir d’une société plus démocratique.

• Idéologie politique : parce que Wolton voit dans les instruments médiatiques une
aliénation de l’homme et une rationalité technique mise au service d’une société de
consommation passive d’une part. Wolton affirme ainsi que certains médias comme la
télévision apparaissent comme les seuls instruments adéquats face aux difficultés liées à
l’école, à la santé, et à la vie quotidienne qui n’ont pas été résolues dans la société de masse.

Quant à la télévision, elle est vue comme favorisant à la fois une communication
fonctionnelle (c'est-à-dire qu’elle influe sur le fonctionnement de la société) et une
communication normative (mettant en avant les aspirations d’une société basées sur l’égalité,
la liberté, et l’échange entre les citoyens). Ainsi la télévision est analysée comme étant un
phénomène qui rallie l’homme à ses semblables31.

1.1.2.2.5. Classification de télévision

En République Démocratique du Congo, il existe trois types de télévision à savoir : la


télévision publique, commerciale et confessionnelle32.

1.1.2.2.5.1. Télévision publique

Une télévision publique est un organisme gouvernemental ou un organisme


entièrement exploité par le gouvernement central soit directement soit par l’intermédiaire
d’une institution séparée, créée par le gouvernement33.

1.1.2.2.5.2. Télévision privée / Commerciale

Une télévision privée est une télévision créée par des personnes ou des institutions
privées. Elle est dominée par les intérêts privés et se penche plus vers les films, les feuilletons,
les variétés, jeux et publicité des produits. La République Démocratique du Congo est un des
rares pays du continent où la télévision privée s’est développée dès le début des années 1990.

31
Daniel PERAYA, Op cit, p.8.
32
KETA, La perception des émissions musicales télévisuelles par les jeunes de la commune de Barumbu. Cas de
l’émission Section musique de Digital/Congo, TFC, IFASIC, pp.9-11.
33
OKOMBA W, La famille et télévision : Essai d’analyse structurale, Actes de la 28ème journée mondiale des
communications sociales, Kinshasa, FCK, FCS, 1996, p.2.
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1.1.2.2.5.3. Télévision confessionnelle

La télévision confessionnelle se présente comme un organisme dirigé par des églises


locales. Celle-ci se limite généralement à diffuser les prêches de leurs propriétaires,
entrecoupées de temps musicaux34.

Section 2 : Approche théorique (Théorie d’usage et gratification)

1.2.1. Aperçu historique

La théorie d’usage et gratification a été utilisée pour étudier les médias émergents dans
le but d’identifier les comportements liés à l'utilisation de ceux-ci et aux motivations qui leur
sont rattachées. Le courant fonctionnaliste anglo-saxon des « usages et gratifications » (uses
and gratifications), élaboré par BLUMLER et KATZ (1974) est le premier à avoir employé la
notion d’usage en sociologie des médias. Ce courant suggère que les usagers d’un media
jouent un rôle actif en choisissant un media. Par conséquent, Francis Balle partage la même
position et postule que l’influence des médias dépend de la manière dont les individus en font
usage35.

En 1959, le sociologue Elihu Katz a amalgamé les études des effets sur l’auditoire et la
culture populaire et lui a donné le nom du modèle des « usages et gratifications ». Selon lui,
les pionniers de la recherche en communication s’étaient plus appesantis aux effets des
communications de masse sur les opinions, les attitudes ainsi que les actions qu’elles
pouvaient engendrer36.

En 1974, Katz, Blumler et Gurevitch ont décrit le modèle de recherche des usages et
gratifications comme étant « une tentative d’expliquer un phénomène en interrogeant un
individu sur la façon dont il utilise les communications, au lieu d’autres ressources dans son
environnement afin de satisfaire ses besoins et atteindre ses objectifs »37. Selon ce modèle,
l’auditoire est actif par rapport aux médias plutôt que passif c’est-à-dire que l’auditoire
procède à la sélection des médias et de leurs contenus en fonction des besoins qu’il veut
combler.

34
MARIE. S, Quand le pluralisme déraille. Image et manipulation télévisuelle à Kinshasa, Paris, 2008, p.47.
35
Francis BALLE, Dictionnaire des médias, Edition La rousse, Paris, 1998, p.124.
36
Cité par Dany THERRIEN, Le phénomène Facebook : Usages et gratifications, Mémoire en faculté des arts,
Département de communication, Université d’Ottawa, Canada, 2012, Inédit. p.25.
37
Ibidem.
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Blumler et Elihu Katz indiquent qu’il existe de multiples raisons pour lesquelles un
individu ou un autre utilise un quelconque média. D’après cette théorie, les consommateurs de
média ont la liberté de décider comment ils vont utiliser un media et comment celui-ci les
influencera. Dans une catégorisation de MCQUAIL, les fonctions des médias sont listées de la
manière suivante : la distraction, les relations sociales, l'identification personnelle et la
surveillance38.

Dans les années soixante et septante, certains chercheurs ont pris une distance en
abandonnant le média centrisme39 de la pensée unitaire dominante décrivant l’action des
médias exclusivement en termes d’effets (ce que les médias font aux gens). Dès lors, ils
déplacent le programme de recherche vers les usages (ce que font les gens avec les médias).
Ils sollicitent ainsi les membres des publics à utiliser « activement » les médias pour en retirer
des satisfactions spécifiques répondant à des besoins divers.

1.2.2. Définition des concepts

1.2.2.1. Usage

L’usage est défini comme « le fait d’employer quelque chose pour sa consommation et
ses besoins personnels »40. Il peut aussi être défini selon trois axes à savoir41:

• Usage comme adoption : il renvoi à l’achat et la consommation ;


• Usage comme utilisation : il regorge l’emploi, la fonctionnalité et l’innovation;
• Usage comme appropriation : il s’agit de la maitrise et la création des savoirs.

1.2.2.2. Gratification

Pour le professeur Lino Pungi dans son ouvrage « Eduquer aux médias à l’ère de
l’internet », la gratification appelée différemment appropriation est définie comme :
« l’aboutissement d’un processus qui consiste à établir un rapport plus ou moins fixe entre un
ou plusieurs sujets avec un ou plusieurs objets ou sujets assimilés à l’objet »42.

38
Dany THERRIEN, Op Cit, p.26.
39
PROULX. S, Penser les usages des technologies de l’information et de la communication aujourd’hui :
Enjeux, modèles, tendances, dans L., VIEIRA et N. PINEDE, Enjeux et usages des TIC : Aspects sociaux et
culturels, Tome 1, PUB, Bordeaux, 2005, p.8.
40
http://larousse.fr/dictionnaires/francais/usage.
41
Rigobert MUNKENI, Cours de politique de communication, Kinshasa, Université Catholique du Congo,
Communications Sociales, 2018. Inédit.
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En effet, la finalité de cette théorie d’usage et gratification est l’explication des raisons
pour lesquelles les individus utilisent un média et la manière dont ils l’utilisent pour satisfaire
leurs divers besoins.

1.2.3. Considération de la théorie d’usage et gratification

À en croire le sociologue Elihu Katz, le public est actif face aux contenus médiatiques.
Sur ce, il décrit donc trente-cinq (35) besoins sociaux et psychologiques pour les récepteurs
repartis en cinq catégories à savoir43 :

• Les besoins cognitifs : l’acquisition des connaissances, d’informations et de


compréhension ;
• Les besoins affectifs : les émotions, le plaisir ou les sentiments ;
• Les besoins d’intégration personnelle : la crédibilité, la stabilité et le statut ;
• Les besoins d’intégration sociale : le besoin d’interagir avec sa famille ou ses amis ;
• Les besoins de relâcher la tension : l’évasion, divertissement etc.

1.2.4. Postulats de la théorie d’usage et gratification

Selon Mcquail, Blumler et Brown, Severin et Tankard ; et Courbet et Fourquet, la


théorie d’usage et gratification peut s’exprimer à partir de cinq postulats à savoir44 :

• L’auditoire des médias est conçu comme un corps social actif qui sélectionne dans la
multitude des messages de la communication de masse ceux qui vont satisfaire les besoins et
objectifs de ses membres ;
• Dans le processus de communication de masse, l’initiative de lier le choix du canal
médiatique à la satisfaction d’un besoin particulier revient aux membres de l’auditoire ;
• Les médias concourent avec d’autres ressources externes sur le marché des stimuli et
des offres à la satisfaction des besoins des individus ;
• Pour comprendre la communication de masse, il est impératif d’étudier en priorité les
motivations des récepteurs, les traits gratifiants des contenus des messages, les satisfactions et
les expériences des membres de l’auditoire ;

42
Lino Joseph PUNGI, Eduquer aux médias à l’ère de l’internet : Repères théoriques et enjeux en RDC, Edition
Médiaspaul, Kinshasa, 2013, p.60.
43
http://fr.m.wikipédia.org./wiki/Usages-et-gratifications.
44
Cité par Dany THERRIEN, Le phénomène Facebook : Usages et gratifications, Mémoire en faculté des arts,
Département de communication, Université d’OTAWA, Canada, 2012, Inédit. p.29.
P a g e | 17

• L’auto-appréciation de ses compétences, l’interaction sociale, l’émotion, l’évasion,


mais aussi le développement éducatif sont les principales gratifications recherchées par les
récepteurs.

1.2.5. Construction théorique de l’usage et gratification en SIC

La construction théorique de l’usage et gratification en sciences de l’information et de


la communication s’opère à partir de quatre niveaux essentiels à savoir45 :

• L’interaction entre utilisateur, information et savoirs ;


• La coordination entre l’utilisateur et le concepteur ;
• La mise en situation et la place d’un savoir dans une société ;
• La prise en compte des dimensions politiques et morales.

Section 3. Cadre méthodologique

1.3.1. L’analyse de contenu

L’analyse de contenu est un ensemble des techniques d’analyse des communications


visant par des procédures systématiques et objectives de description du contenu des énoncés à
obtenir des indicateurs quantitatifs ou qualitatifs permettant l’inférence de connaissances
relatives aux conditions de production et réception de ces énoncés46. Cette méthode est utilisée
sous trois formes techniques dont l’analyse lexicale, thématique et sémiotique.

Pour le compte de notre travail, nous optons pour la technique d’analyse de contenu
thématique qui s’effectue suivant trois phases dont la phase de préparation, de codification et
d’exploitation.

1.3.2. Les techniques

1.3.2.1. La technique documentaire

Elle est un ensemble des procédés qui permettent d’acquérir des renseignements, des
preuves et des informations dont on a besoin à partir des données écrites. Ainsi, cette
technique nous a servi de consulter et de lire plusieurs ouvrages et documents relatifs à la

45
Rigobert MUNKENI, Cours de politique de communication, Kinshasa, Université Catholique du Congo,
Communications Sociales, 2018. Inédit.
46
Laurence BARDIN, L’analyse de contenu, PUF, Harmattan, Paris, 2009, p. 47.
P a g e | 18

télévision et ses influences. Et la webographie nous a, quant à elle, permis à acquérir en ligne
certaines données importantes pour enrichir notre travail.

1.3.2.2. L’enquête qualitative par interview

C’est une technique de recherche qui consiste à faire recours à des entretiens au cours
desquels le chercheur interroge des personnes qui lui fournissent des informations relatives au
sujet de sa recherche47.

1.3.2.3. L’enquête quantitative par sondage

Elle consiste en une série de questions concernant les problèmes sur lesquels on attend
de l’enquête une information. Cette technique nous a permis d’élaborer un questionnaire écrit
destiné aux jeunes afin de mieux connaitre leurs avis sur la chaine de télévision b-one.

1.3.2.4. La technique ethnographique

Il s’agit d’une technique qui correspond à mener des recherches sur un terrain
déterminé, à l’enquête de base qui s’attache à décrire soit un objet particulier, soit un
ensemble global matériel ou institutionnel au sein d’un groupe humain pour en constituer une
monographie48.

Conclusion partielle

Ce chapitre s’est centré sur l’explication de quelques concepts de base jugés essentiels
pour l’appréhension de notre sujet de recherche qui porte sur l’influence de la chaine B-one
télévision sur les jeunes kinois. Cas du quartier salongo dans la commune de Lemba. Ces
concepts sont : l’influence, les médias et la télévision. Sur ce, nous avons retenu comme
définition que l’influence est un moyen d’amener celui auquel on s’adresse à envisager une
autre vision des choses, à changer son paradigme de pensée et à modifier ses fondamentaux.

47
Madeleine GRAZWITZ, Méthodes de recherche en sciences sociales, Dalloz, Paris, 2001, p.512.
48
G. DEREZE, Méthodes empiriques de recherche en communication, Bruxelles, De Boeck, p.19.
P a g e | 19

Le concept média est défini de plusieurs manière selon différents auteurs, on peut donc
retenir qu’il est une technique utilisée par un individu ou par un groupe pour communiquer à
un autre individu ou à un autre groupe, autrement qu’en face à face, à distance plus ou moins
grande, l’expression de leur pensée quelles que soient la forme et la finalité de cette
expression. Et la télévision comme l'ensemble des procédés et techniques utilisés pour la
transmission instantanée d'images fixes ou animées après analyse, codage et transformation en
ondes.

Notre cadre théorique spécifié trouve son fondement dans la théorie d’usage et
gratification qui part du principe selon lequel les individus ne sont pas des consommateurs
passifs des médias mais ils ont au contraire leurs propres choix des médias. S’agissant du
cadre méthodologique, la méthode d’analyse de contenu, la technique documentaire, les
enquêtes par sondage, l’interview et la technique ethnographique en constituent le fondement.
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CHAPITRE DEUXIEME: PRESENTATION DU CADRE D’ETUDE: LA B-ONE


TELEVISION ET LE QUARTIER SALONGO

Ce chapitre prévoit en avant plan de présenter de manière détaillée la chaine B-one


télévision qui fonde le choix de notre recherche scientifique. Il s’en suivra d’une présentation
du quartier Salongo situé dans la commune de Lemba considéré comme le lieu de notre
investigation.

Section 1 : Présentation de la chaine B-one télévision

2.1.1. Aperçu historique

La presse congolaise a été médiatisée en 1991 grâce au progrès technique dans le but
de vulgariser l’information à tous publics. Dans cette perspective, tout a commencé vers les
années 2000 avec la B-one qui alors était un département de l’entreprise « Bureau
International de Consulting » BIC en sigle, la période pendant laquelle la République
Démocratique du Congo était victime des guerres d’agression.

Pour consolider la paix à cet effet, le Comité de l’Initiative pour la Paix et l’Unité des
Congolais (CIPUC) fut créé qui avec pour mission principale, la sensibilisation des congolais
à la lutte contre l’agression en utilisant tous les moyens notamment les pancartes ainsi que les
dépliants. C’est pourquoi en 2002, il eut l’apparition d’un petit groupe de montage-production
dans la volée de support audiovisuel qui lui permettait d’être non seulement de plus en plus
solliciter mais aussi avoir plusieurs commandes. C’est au cours des années 2004 que ce petit
groupe se transforma en BIC (Bureau International de Consulting) qui commença à produire
en avant plan un magazine appelé « Point d’actualités » qui consistait à synthétiser tous les
documents diffusés dans la semaine. Ensuite, la revue de presse à son tour avait pour mission
de récupérer tout ce qui était publié dans la semaine pour être enfin diffusé.

En février 2008, la chaine B-one télévision lance son premier signal de la radio avec la
musique comme programme majeur. Au cours de cette même année précisément au mois
d’aout, la maison lance aussi son premier signal TNT (Télévision Numérique Terrestre) de la
télévision qu’elle diffusait le documentaire puisqu’il n’y avait pas encore de décodeur. C’est
entre le 30 janvier et mars 2009 que la chaine a commencé son programme proprement dit
avec le signal clair VUH/Low pour la télévision. Et le 31 janvier de cette même année, fut la
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première présentation du journal radio avec Patricia PANZU. Vu le grand nombre de


réclamation avec ce signal, B-one a adopté cependant en avril celui d’UHF.

En 2010, c’est signal analogique qui a conduit la radio d’être plébiscitée avec le
trophée Mwana Mboka où elle était considérée comme la meilleure radio de la RDC. La radio
et la télévision sont placées en satellite et internet en avril de cette même année. Excepté ces
périodes, la B-one subissait de transformation presque chaque année entre autre :

• En avril 2013 : la B-one se place sur Orange FSR et sur Free Box ;
• En mars 2014 : elle passe sur Numéricâble ;
• Le 2 avril 2015 : elle se retrouve sur canal plus ;
• En mai 2016 : c’est le Startimes qui prend la relève puis finalement sur Easy TV.

Il sied de signaler que la chaine B-one est une structure de BIC (Bureau International
de Consulting). Dans cette organisation, il ya plusieurs départements tels que la production, la
B-one radio, télévision, Events et consulting.

1°. La production : est un département qui a pour mission de concevoir toutes les idées de B-
one, des produits et des services bancaires qui vont répondre aux attentes des clients mais
aussi de financer les activités et les projets bancables ;

2°. La B-one : elle se charge de la publication des idées conçues au niveau de la production ;

3°. Events : ce département s’occupe de l’organisation et de l’accompagnement des


événements à titre exemplatif BISO, le sponsoring, le parrainage des artistes musiciens, Miss-
Vodacom, Miss Congo et le tour cycliste congolais ;

4°. Consulting : cette structure accompagne les entreprises et les particuliers par des conseils
en termes de consultance. Il s’agit donc de la conception et l’orientation pour illustrer en cas
d’une proposition de l’émission ou d’une idée.

2.1.2. Situation géographique

Le siège de rédaction de la chaine B-one se situe sur l’avenue Kokolo n°28 au quartier
Binza-Pigeon dans la commune de Ngaliema dans la ville province de Kinshasa en
République Démocratique du Congo. Celle-ci possède une politique de proximité et couvre
P a g e | 22

non seulement la ville de Kinshasa mais aussi le Bandundu, le Congo Central, Brazzaville et
le monde à travers la TNT grâce au satellite et le câble.

2.1.3. Cadre juridique

Dans la pratique, la gestion est faite par le directeur général ce qui stipule que
techniquement l’organisation s’appelle B-one créée en 2005. Cependant, sur le plan juridique
c’est le patron qui intervient (PCA) pour des grandes choses, cela revient à dire que dans
l’acquisition des matériaux d’installation et pour des contrats avec d’autres maisons,
l’entreprise se nomme BIC depuis 2004 tirant sa source en 2000 avec la création de CIPUC.

2.1.4. Objectif social de B-one télévision

La chaine possède plusieurs objectifs à savoir : informer, former, divertir et contribuer


à la formation de l’opinion publique par une information objective, simple, claire et honnête.
Il s’avère également crucial de signaler sa particularité étant donné que B-one est parmi les
chaines les plus suivies de la place. Ce qui fait qu’elle se distingue d’autres chaines de radio et
de télévision.

2.1.5. Identification de la B-one : On est ensemble

Le nom « b-one » signifie en réalité en français « être ensemble » ou « être un ». Le


trait d’union remplace le « est ». Donc b-one signifie « on est ensemble » qui a engendré le
slogan « on est ensemble, il n’ya pas de soucis ».

❖ Date de création : 2005 ;


❖ Président Directeur Général : Monsieur Jean Paul MUTAMBA ;
❖ Directeur des informations : MUSA BEYA ;
❖ Rédacteur en chef : Julie SEFU ;
❖ Nombre des journalistes radio : 17 dont 7 hommes et 10 femmes parmi lesquels des
ressortissants de chaque province de notre pays.

2.1.6. Les attributions des organes

La chaine de télévision B-one s’est investie et développée dans les médias ci-après : la
télévision, la radio et la presse écrite. Sa structure se présente comme suit : le président de
conseil d’administration, l’administrateur, le directeur général et les chefs de département.
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2.1.7. Les directions

Dans les chefs de département, la chaine est composée de la direction des informations
radio, les ressources humaines, le marketing, la production TV, la direction technique et la
gestion.

2.1.7.1. La direction des informations

Elle est composée du secrétaire de rédaction desk actualité qui englobe le chef de
rubrique et les reporters suivi par le secrétaire chargé de reportage qui inclut le chef d’édition,
les régisseurs en chef et le chef monteur radio. Enfin, il ya le rédacteur en chef de télévision et
le rédacteur en chef du sport.

2.1.7.2. La direction de radio

Celle-ci est divisée en deux parties dont le chef de production et le chef de régie ou
régisseur en chef qui tous regorgent un chef de montage audio qui ont chacun un régisseur.

2.1.7.3. La direction de programme et production TV

Cette direction possède un chef régisseur, un assistant production composée du chef de


cameraman et les caméramans ; et un chef monteur y compris des monteurs.

2.1.7.4. La direction marketing

Dans cette direction, la chaine B-one télévision comprend un comptable ainsi que des
agents marketeurs.
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JOURNALISTE EMISSION PERIODICITE DIFFUSION JOUR/ TOURNAGE


DOSSIER DE LA
MAMINA REDACTION HEBDOMADAIRE Facultatif Breaking News
MASENGU DEBRIEFING HEBDOMADAIRE Jeudi à 20h30’ Mercredi a 11H30’
FEZA MIKA FEMME HEBDOMADAIRE Vendredi à 20h30’ Vendredi 11h30’
PAPI MBOMA B-ONE MUSIC HEBDOMADAIRE Dimanche à 14h10’ En direct
ALAIN MBOMA LE POINT HEBDOMADAIRE Mardi à 20h30’ Mardi à 11H30’
ESSENTIEL DES
FEMMES HEBDOMADAIRE Mardi à 20h30’ Vendredi à 11H30
Mardi & vendredi à
JULIE SEFU ON EST ENSEMBLE HEBDOMADAIRE 10h15’ En direct

C’EST POSSIBLE HEBDOMADAIRE Mercredi à 20h30’ Mercredi à 11H30


PATRICIA
PANZU CHECK-UP HEBDOMADAIRE Vendredi à 18h10’ Mardi 14h30’
COLETTE
MOBO NGOMA KONGO BIMENSUELLES Mercredi à 16h10’ Mercredi à 11h
BIBISHE
NGUWA ECRAN VERT HEBDOMADAIRE Jeudi à 18h10’ Mardi à 14h00’
TA GRANDEUR MENSUELLE Samedi à 10h15’ Samedi 10h15’
DORCAS
KAPINGA Lundi, Mercredi &
ON EST ENSEMBLE HEBDOMADAIRE vendredi à 10h15’ En direct
- ONE ACOUSTIC HEBDOMADAIRE Dimanche à 18h10’ Jeudi 16h30’
B-ONE
RICHARD ALI LITTERATURES HEBDOMADAIRE Jeudi à 18h45’ Lundi 16h00’
BELINDA ODIA
JEAN-LOUIS
KANYINDA SPORT ONE HEBDOMADAIRE Mardi à 18h10’ Mardi à 17H00’
JEAN-LOUIS
LUKANDA
DAUPHIN
BULAMATADI B-ONE SHOW HEBDOMADAIRE Samedi à 18h10’ Jeudi 17h30’
B-ONE STAR
BRENJ OKUNDA AFRIKA HEBDOMADAIRE Samedi à 17h15’ Mercredi 11h30’
BIBICHE
KINGOMBE COULE PARFAIT HEBDOMADAIRE Jeudi à 10h30’
JUNIOR
KULELE ITW HEBDOMADAIRE Dimanche à 18h45’ Mardi 11h
FIFI LUKUSA ECO-FISC HEBDOMADAIRE Mercredi 12h
CLASSE DES
PASTEUR KALO VAINQUEURS QUOTIDIENNE Tous les jours à 06h30’ Lundi à 11h30’
CHRISTELLE
TENDO EXPRESSION D’ART HEBDOMADAIRE Samedi à 08h30
CEPHAS
KAMBA BISO BA JEUNES HEBDOMADAIRE Mardi à 16h30’ Vendredi 16h00’

2.1.8. Grille des programmes de B-one télévision

Dans cette grille des programmes, la chaine de télévision B-one comprend des
émissions qui sont dédiées aux jeunes. Sur ce, nous pouvons citer : Femme, Check up, Biso
ba jeunes, Expression d’art, B-one littérature, Rendez vous du savoir, Ecran vert, Couple
parfait, L’essentiel des femmes, B-one show, Sport one et B-one music.
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2.1.9. Organigramme de la b-one télévision

PCA

ADMINISTRATION

DG

Directeur des
Directeur de Directeur de Directeur de Directeur de Directeur Intendant
Infos
Radio Programme TV Production TV Marketing Technique

Rédacteur
Rédacteur Rédacteur Chef Chef régie Chef Assistant+ Chef Comptable Agents
en chef
en chef en chef reproducteur régisseur régisseur Production créateur Marketing
Radio
délégué sport

Secrétaire
Secrétaire Chef de Chef de Régisseur Chef Chef
de rédaction
chargé de montage montage cameramen monteur
des actualités
reportage audio audio

Chef de
Régisseur Régisseur Cameramen Monteur
Rubrique

Reporter
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Section 2 : Bref aperçu du quartier Salongo

Salongo étant l’un des treize quartiers de la Commune de Lemba, nous commencerons
par une brève présentation de ladite commune.

2.2.1. La commune de Lemba

2.2.1.1. Situation géographique

Lemba est une commune de la ville province de Kinshasa située dans le district de
Mont-Amba. Elle est délimitée au nord par la commune de Matete, de l’intersection de la
rivière Matete avec l’axe du cercle intérieur de jusqu’à la rivière Yolo sur le pont Mungul, sur
l’avenue Kikwit en face principale de la Foire Internationale de Kinshasa. Au sud par la
commune de Mont Ngafula dans le plateau des résidences des professeurs de l’Université de
Kinshasa jusqu’à la route Kimwenza.

A l’est, elle est limitée par la commune de Matete à l’intersection de la rivière Matete
et celle de Kisenso sur la rivière Matete, de l’axe de l’avenue Kikwit avec le boulevard
Lumumba jusqu’à la source. De celle-ci, une ligne droite jusqu’à l’anale de la concession de
l’Université de Kinshasa. Enfin à l’ouest, la commune de Lemba est bornée par la commune
de Ngaba du pont ya Mungul sur l’avenue Kikwit jusqu’aux environs de l’arrêt Libaya sur
l’avenue By-pass traversant la source à l’auteur de résidence du feu MUNGULU DIAKA,
pour aboutir au rond-point Ngaba.

La commune de Lemba est subdivisée sur le plan administratif en treize (13) quartiers
dirigés par les chefs de quartiers. Sur ce, nous pouvons citer : le quartier Kimpwanza,
Madrandele, Ecole, Masano, Foire, Livulu, Echangeur, Mbanza Lemba, Kemi ou Righini,
Molo, Gombele, Commercial et le quartier salongo.

2.2.1.2. Organisation et fonctionnement de la commune

La commune de Lemba est une entité administrative décentralisée, dotée d’une


personnalité juridique disposant d’un certain nombre d’agents administratifs mis à la
disposition du bouquette pour son bon fonctionnement comme toutes communes de la ville
province de Kinshasa, cette commune est placée sous la tutelle de l’hôtel de la ville de
Kinshasa et compte autant de services que les quartiers qui sont repris dans l’organigramme
ci-dessous :
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2.2.1.2.1. Administration

C’est suite à l’arrêté ministériel n°69/0042 du mois de janvier 1969 que la commune
de Lemba a connu ses limites actuelles. Celle-ci est sous tutelle de l’hôtel de ville de Kinshasa
et compte deux organes à savoir : le conseil communal et le collège exécutif dont le
bourgmestre et son adjoint qui ne sont pas élus mais nommés par le Président de la
République, mais cette situation devrait évoluer car la nouvelle constitution préconise que les
autorités communales sont élues par leurs sujet.

Dans son fonctionnement quotidien, la commune est composée de trois services à


savoir : les services spéciaux, les services administratifs et les services techniques.
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2.2.1.2.2. Organigramme fonctionnel

Bourgmestre DGM

Police Bourgmestre Adjoint

Chef de Bureau ANR

Secrétaire

Quartier Service administratif Service technique

Camp Bumba Personnel Budget

Camp Kabila Etat civil Comptabilité

Camp militaire Population Ordonnancement

Commercial Contentieux Affaires économiques

Echangeur Marchés Habitat

Ecole Urbanisme

Foire Environnement

Gombele IPMEA

Kimpwanza DECO

Livulu FP

Mandrandele Agriculture

Masano Vétérinaire

Molo Hygièn

Salongo Transpo

Kemi Jeunesse, Sport et Loisir

Mbaza Lemba Affaires sociales

Tourisme
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2.2.2. Le quartier Salongo

2.2.2.1. Aperçu historique

Le quartier Salongo fut crée vers les années 1973 après la brillante victoire de notre
équipe nationale les léopards en coupe d’Afrique. Suite à cette victoire, quelques parcelles de
ce quartier ont été attribuées aux joueurs de l’équipe nationale par le CNCI (Caisse Nationale
des Crédits Immobiliers) et d’autres parcelles ont été mises en crédit par la même société.
Toutes les parcelles de salongo sud ont été attribuées en crédit au profit de la population qui
voulait prendre en crédit.

En dehors des salongo nord et sud, l’Office National des Logements (CNL) avait
construit le camp ONL pour les civils et le camp BUMBA pour les militaires. Le reste des
parcelles furent le lotissement des affaires foncières en faveur de la population qui chacune a
construit selon ses possibilités. A partir de la rivière Matete en passant par la paroisse CBCO
sur le pont Kiyimbi par BIMSUM jusqu’au caniveau qui sépare le quartier Livulu sur le
boulevard Salongo a été lotis par les affaires foncières sur demande de l’ancien Bourgmestre
de la commune de Lemba, Monsieur MWANAHUTA en 1976.

Par ailleurs, le quartier salongo compte quatre vingt trois (83) rues et quatre (4)
avenues subdivisées en 10 localités à savoir : la localité NGONA, Artisanale, NSUNDA,
Centre commerciale, SAMANO, KABANA, TSHIBANGU, Salongo nord, ONL et Ental-
Congo. Depuis sa création jusqu’à ce jour, plusieurs chefs des quartiers se sont succédés à la
tête du quartier salongo. Il s’agit de :

• Monsieur Ngoy KAMBWE (1er chef du quartier) ;


• Madame BEKOMBE (2ème chef du quartier) ;
• Monsieur SEFU (3ème chef du quartier) ;
• Monsieur KAMIZELO (4ème chef du quartier) ;
• Monsieur NGAMBI NKOSI (5ème chef du quartier de 2000 à nos jours).

2.2.2.2. Situation géographique

Le quartier salongo est délimitée au nord par l’avenue By-pass, la frontière avec le
quartier MOLO de la commune de Lemba et les quartiers MATEBA et BULAMBEMBA de
la commune de Ngaba. Au sud par le boulevard Salongo, frontière avec le quartier Livulu et à
l’ouest par l’avenue de l’université, frontière avec le quartier KEMI. Enfin à l’est, par la
rivière Matete avec les communes de Kisenso et de Matete.
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2.2.2.3. Population du quartier

La population du quartier Salongo est de 77755 répartie sous deux manières dont la
population congolaise et étrangère.

2.2.2.3.1. Population congolaise

Hommes Femmes Garçons Filles Total

16868 17307 20942 22604 77721

2.2.2.3.2. Population étrangère

Hommes Femmes Garçons Filles Total

17 14 1 2 34

2.2.2.4. Aspect économique du quartier

L’économie du quartier Salongo repose principalement sur les petites et moyennes


entreprises car il est difficile de trouver des grandes entreprises dans ce quartier. En outre, il
est essentiel de signaler que certains de ces PME évoluent dans le secteur informel et rares
sont celles qui détiennent tous les documents administratifs relatifs au bon fonctionnement
des PME.

2.2.2.5. Infrastructures socio-administratives

Le quartier salongo comprend quatre (4) avenues dont By-pass, Université, Biangala
et Boulevard Salongo. Seul la voie partant de l’avenue By-pass vers Biangala voire Boulevard
est moins asphaltée. Ce quartier compte également des écoles à savoir : l’école conventionnée
catholique La résurrection, école conventionnée protestant CPK, l’institut 4 Lemba et l’EP
Livulu. Enfin, le bureau administratif du quartier fonctionne dans un container.

2.2.2.6. Spécificité du quartier

Le quartier Salongo ne se distingue pas des autres quartiers de la ville province de


Kinshasa dans la mesure où tous sont régis par la loi organique n°10/011 du 18 mai 2010
portant fixation des subdivisions territoriales à l’intérieur des provinces.
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Conclusion partielle

Ce chapitre s’est proposé de présenter en premier lieu la chaine B-one télévision qui
depuis l’année 2000, était un département de l’entreprise Bureau International de
Consulting (BIC) en sigle pendant la période à laquelle la République Démocratique du
Congo était victime des guerres d’agression. Cette chaine de télévision a été créée en 2005 et
vise un objectif social qui est d’informer, former, divertir et contribuer à la formation de
l’opinion publique par une information objective, simple, claire et honnête.

Par ailleurs, la chaine de B-one télévision signifie en réalité en français être


ensemble ou être un. Ce qui a engendré le slogan on est ensemble, il n’ya pas de soucis. Elle
comprend dans sa structure, un président de conseil d’administration, un administrateur, un
directeur général et des chefs de département. Et dans les chefs de département, la chaine est
composée de la direction des informations radio, les ressources humaines, le marketing, la
production télévision, la direction technique et la gestion.

Deuxièmement, nous avons développé notre lieu d’investigation d’une manière brève.
Il s’agit notamment de la commune de Lemba précisément dans son quartier salongo. Cette
commune est située dans le district de Mont-Amba et délimitée de quatre horizons par
plusieurs communes dont Limete, Ngaba, Makala, Kisenso, Matete et autres. Elle est sous
tutelle de l’hôtel de ville de Kinshasa et compte deux organes dont le conseil communal et le
collège exécutif. Enfin dans son fonctionnement quotidien, elle est composée de trois services
dont les services spéciaux, les services administratifs et techniques.

S’agissant du quartier Salongo, sa création a été effective vers les années 1973 après la
brillante victoire de notre équipe nationale les léopards en coupe d’Afrique. Suite à cette
victoire, quelques parcelles de ce quartier ont été attribuées aux joueurs de l’équipe nationale
par le CNCI (Caisse Nationale des Crédits Immobiliers). La population de ce quartier est
estimée à 77755 hommes, femmes et enfants de toutes catégories. Son économie repose
essentiellement sur les petites et moyennes entreprises et il n’est pas différent des autres
quartiers du fait qu’ils sont tous régis par une même loi organique.
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CHAPITRE TROISIEME: PRESENTATION ET INTERPRETATION DES


DONNEES DE L’ENQUETE

Ce troisième chapitre est centré sur la présentation des résultats de l’enquête suivi de
l’interprétation des données pour appréhender au final l’influence de la chaine B-one
télévision sur les jeunes vivants dans le quartier salongo.

Section 1 : Cadre opérationnel de l’enquête

Dans cette section, nous partons du cadre dans lequel se sont déroulées les enquêtes
afin de déboucher à la présentation des données de celles-ci. Il comprend donc l’échantillon
utilisé, le lieu, la durée et la période de réalisation de l’enquête.

3.1.1. Échantillonnage

Étant donné que l’enquête porte sur une étude quantitative, nous avons opté de nous
entretenir avec un échantillon de quarante cinq (45) personnes précisément les jeunes
subdivisé en strates ou groupes à savoir les diplômés d’état, les gradués et les licenciés. Sur
ce, nous utiliserons un échantillon dit « stratifié », qui consiste à diviser une population
générale en groupes homogènes où chaque élément de celle-ci est assigné à une strate unique.

3.1.2. Lieu, durée et période de l’enquête

Nous avons réalisé notre enquête au sein du quartier Salongo, dans la commune de
Lemba pendant une période allant du 18 juin au 5 juillet 2018.

Section 2. Présentation des données de l’enquête

Dans cette section, il est question de présenter les résultats de l’enquête suivant la
procédure de l’analyse de contenu thématique qui consiste à ressortir dans le discours ou les
opinions d’un groupe d’individus sur un sujet, les principaux thèmes utilisés et d’analyser leur
fréquence et leur répartition dans une population.
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3.2.1. Identification des enquêtés

Tableau 1 : Sexe

Sexe Fréquence Pourcentage


Femme 27 60%
Homme 18 40%
Total 45 100%

Commentaire

Ce tableau montre que sur un échantillon de 45 jeunes, 27 soit 60% sont de sexe
féminin et 18 soit 40% sont de sexe masculin.

Tableau 2 : Age

Âges Fréquence Pourcentage


15 à 19 ans 12 26,7%
20 à 24 ans 26 57,8%
25 à 29 ans 7 15,5%
Total 45 100%

Commentaire

Dans ce tableau, 26 soit 57,8% des enquêtés sont âgés de 20 à 24 ans, 12 soit 26,7%
sont âgés de 15 à 19 ans et 7 soit 15,5% sont âgés de 25 à 29 ans.

Tableau 3 : Niveau d’étude

Niveau d’étude Fréquence Pourcentage


Diplômé d’état 20 44,5%
Gradué (e) 18 40%
Licencié(e) 7 15,5%
Total 45 100%

Commentaire

Sur l’effectif d’un échantillon de 45 jeunes, 20 soit 44,5% sont des diplômés d’état, 18
soit 40% sont des gradués et 7 soit 15,5% sont des licenciés.
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3.2.2. Résultats de l’enquête

Tableau 1 : Fréquence régulière de suivie de la chaine B-one télévision

Thème Fréquence Pourcentage

Fréquemment 19 42,2%

Quelque fois 16 35,6%

Parfois 10 22,2%

Jamais 0 0%

Total 45 100%

Commentaire

Ce tableau montre que sur un échantillon de 45 enquêtés, 19 soit 42,2% de jeunes ont
l’habitude de suivre fréquemment la chaine B-one télévision, 16 soit 35,6% la suivent quelque
fois et 10 soit 22,2% regardent parfois cette chaine.

Tableau 2 : Temps consacrés devant la chaine B-one télévision

Thème Fréquence Pourcentage

Une heure 23 51,1%

Deux heures 15 33,3%

Trois heures 5 11,1%

Plus de trois heures 2 4,5%

Total 45 100%

Commentaire

Ce tableau propose une évaluation sur le nombre d’heures passés devant la chaine B-
one télévision. Le résultat montre que sur un total de 45 jeunes, 23 soit 51,1% consacrent une
heure du temps par jour pour suivre la chaine B-one, 15 soit 33,3% passent deux heures, 5 soit
11,1% pour trois heures et 2 soit 4,5% pour plus de trois heures.

Tableau 3 : Moment de préférence pour suivre la chaine B-one télévision


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Thème Fréquence Pourcentage

Le matin 10 22,2%

L’après midi 21 46,7%

Le soir 10 22,2%

La nuit 4 8,9%

Total 45 100%

Commentaire

Sur 45 jeunes interrogés, le résultat de l’enquête montre que 21 soit 46,7% des jeunes
préfèrent suivre la chaine B-one télévision l’après midi, 10 soit 22,2% la suivent plutôt le
matin, 10 soit 22,2% le soir et 4 soit 8,9% la nuit.

Tableau 4 : Facteurs de suivie de la chaine B-one télévision

Thème Fréquence Pourcentage

L’intitulé des émissions 11 24,4%

Les contenus des émissions 24 53,3%

La bande d’annonce 6 13,3%

La programmation 4 9%

Total 45 100%

Commentaire

Ce tableau montre les différents facteurs qui incitent les jeunes à suivre la chaine B-
one télévision. Sur un échantillon de 45 jeunes, 24 soit 53,3% regardent cette chaine de
télévision suite aux contenus des émissions, 11 soit 24,4% à cause de l’intitulé des émissions,
6 soit 13,3% suivent cette chaine en raison de la bande d’annonce et 4 soit 9% pour la
programmation.
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Tableau 5 : Préférence des programmes

Thème Fréquence Pourcentage

Le magazine 12 26,6%

L’information 17 37,8%

La fiction 5 11,1%

Le documentaire 8 17,8%

Le sport 3 6,7%

Total 45 100%

Commentaire

Ce tableau centré sur les préférences, nous montre les genres de programmes de B-one
télévision qui intéressent les jeunes. Sur ce, le résultat du sondage indique que sur un effectif
de 45 jeunes, 17 soit 37,8% préfèrent le programme d’information, 12 soit 26,6%
s’intéressent au magazine, 8 soit 17,8%% préfèrent le documentaire, 5 soit 11,1% sont
intéressés par la fiction et 3 soit 6,7% trouvent leur intérêt dans le sport.

Tableau 6 : Finalités de suivie des émissions B-one télévision

Thème Fréquence Pourcentage

Les fins éducatives 39 86,7%

Les fins personnelles 6 13,3%

Total 45 100%

Commentaire

Ce tableau explique les fins pour lesquels les jeunes du quartier salongo regardent les
émissions diffusées par la chaine B-one télévision. Le résultat prouve que sur un effectif de 45
jeunes enquêtés, 39 soit 86,7% regardent les émissions de la chaine B-one télévision pour des
fins éducatives. Néanmoins, 6 soit 13,3% la regarde pour des fins personnelles.
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Tableau 7 : Thématiques qui captent l’attention des téléspectateurs

Thème Fréquence Pourcentage

L’éducation 14 31,1%

La santé 10 22,2%

La salubrité 7 15,6%

La jeunesse 6 13,3%

La politique 5 11,1%

La musique 3 6,7%

Total 45 100%

Commentaire

Ce tableau indique les thématiques qui captent l’attention des jeunes téléspectateurs
face à la chaine B-one télévision. Sur ce, nous constatons que sur un effectif de 45 jeunes,
31,1% sont attirés par le sujet relatif à l’éducation, 22,2% pour la santé, 15,6% la salubrité,
13,3% pour la jeunesse, 11,1% pour la politique et 6,7% la musique.

Tableau 8 : Appréciation sur la transmission des émissions B-one télévision

Thème Fréquence Pourcentage

Très bonne 20 44,4%

Bonne 16 35,6%

Assez bonne 7 15,6%

Moins bonne 2 4,4%

Total 45 100%

Commentaire

Ce tableau présente les appréciations des enquêtés sur la transmission des émissions de
B-one télévision, ce qui démontre que sur une fréquence de 45, 20 soit 44,4% des jeunes
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confirment que la transmission des émissions de B-one est très bonne, 16 soit 35,6% la trouve
bonne, 7 soit 15,6% assez bonne et 2 soit 4,4% moins bonne.

Tableau 9 : Les bénéfices des émissions

Thème Fréquence Pourcentage

L’éducation 14 31,1%

La culture générale 11 24,5%

Le divertissement 5 11,1%

L’information 9 20%

La citoyenneté 6 13,3%

Total 45 100%

Commentaire

Sur 45 jeunes enquêtés, 14 soit 31,1% ont bénéficiés d’une éducation en regardant les
émissions diffusées par B-one télévision. 11 soit 24,5% ont bénéficiés de la culture générale,
9 soit 20% l’information, 6 soit 13,3% la citoyenneté et 5 soit 11,1% le divertissement.

Tableau 10 : Qualificatifs de l’influence de B-one télévision

Thème Fréquence Pourcentage


Positive 41 91,1%
Négative 0 0%
A la fois positive et 4 8,9%
négative
Total 45 100%

Commentaire

Ce tableau nous permet de constater la position des jeunes, interrogés au quartier


salongo sur l’influence de la chaine B-one télévision. Sur ce, le sondage indique que sur un
échantillon de 45 jeunes, 41 soit 91,1% qualifient que l’influence de B-one télévision est
positive et 4 soit 8,9% affirment qu’elle est à la fois positive et négative.
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Section 3. Interprétation des données de l’enquête

Dans cette section, nous allons effectuer l’interprétation des résultats de l’enquête dans
la mesure où elle communique une idée d’ensemble sur le problème. Pour ce faire, les
différentes tendances nous aiderons à mieux interpréter les données par rapport aux
différentes questions.

Au terme du dépouillement de cette enquête relative à l’influence de la chaine de


télévision B-one, nous avons constaté que la majorité des jeunes enquêtés dans quartier
salongo reconnaissent cette chaine de télévision puisque ces derniers ont l’habitude de la
suivre pendant des heures variant d’une à quatre heures de temps soit le matin, l’après-midi, le
soir et la nuit. Par ailleurs, ces jeunes sont incités à suivre la chaine B-one télévision par des
facteurs tels que l’intitulé des émissions, les contenus des émissions, la bande d’annonce et la
programmation. Ces derniers choisissent de leur propre gré les types de programme qui sont
susceptibles de combler leurs divers besoins, il s’agit des magazines, des informations, des
documentaires et autres. Sur ce, il est évident d’affirmer que les individus ne sont pas des
consommateurs passifs des médias mais ils ont au contraire leur propre choix.

Concernant la question des fins pour lesquelles les jeunes de ce quartier regardent la
chaine B-one télévision, certains poursuivent des fins éducatives et d’autres, des fins
personnelles. Toute fois l’attention de ces enquêtés est captée par des thématiques proposées
par la chaine telles que l’éducation, la santé, la jeunesse et autres. Et ceux-ci jugent que la
qualité de transmission des émissions de B-one télévision est de manière générale appréciable
et confirment que par ces émissions, des bénéfices ont été acquis tels que l’éducation,
l’information, la culture générale voire le divertissement.

En définitive, la chaine B-one télévision influence véritablement les cultures des


jeunes de ce quartier par la diffusion de ses programmes d’éducation, d’information et de
divertissement. Sur ce, son influence est dite « positive » du fait qu’elle suscite globalement
des réflexions et des thématiques susceptibles de réveiller et éveiller la conscience et
l’intellectuel des jeunes.
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Conclusion partielle

Le troisième chapitre s’est proposé de présenter et interpréter les résultats de notre


enquête. En premier lieu, il a été question de donner un cadre opérationnel à l’enquête qui
comprend l’échantillon, le lieu, la durée et la période de réalisation de l’enquête. En effet,
l’échantillon de notre enquête est de quarante cinq personnes subdivisées selon les groupes
dont les diplômés d’état, les gradués et les licenciés, ce qui signifie que notre échantillon est
stratifié. Par ailleurs, notre enquête s’est déroulée dans le quartier salongo pendant une
période de trois semaines.

En deuxième lieu, il s’agissait de présenter les résultats de l’enquête suivant l’objectif


de l’enquête, la nature de l’échantillon et le questionnaire. Les résultats obtenus ont démontrés
à suffisance les opinions des jeunes du quartier salongo sur la chaine B-one télévision. Ceci a
abouti à définir que l’influence de cette chaine est évidente sur les cultures de ces jeunes.

En conclusion, cette influence est qualifiée de manière positive dès par la diffusion des
programmes centrés sur l’éducation, la culture générale et l’information ce qui amène le réveil
et l’éveil de la conscience des téléspectateurs à l’adoption d’un comportement dit citoyen pour
le bien être de la société.
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CONCLUSION GÉNÉRALE

Notre sujet d’étude est intitulé « l’influence de la chaine B-one télévision sur les
jeunes kinois. Cas du quartier Salongo dans la commune de Lemba ». L’essentiel de ce travail
s’est principalement arc-à-bouter autour de trois chapitres :

Dans le premier chapitre, nous avons précisé le contour sémantique de quelques


concepts estimés essentiels pour l’appréhension de notre sujet de recherche. Il a été question
de définir les termes ci-après : l’influence, les médias et la télévision. En outre, nous avons
parlé en long et en large de notre cadre théorique.

Du point de vue de ce qui précède, nous pouvons garder à l’esprit que l’influence un
moyen d’amener celui auquel on s’adresse à envisager une autre vision des choses, à changer
son paradigme de pensée et à modifier ses fondamentaux. Par contre, les médias sont des
supports techniques servant au travail de transmission des messages à un ensemble
d’individus épars. La télévision de son coté se présente comme un ensemble des procédés et
techniques employés pour la transmission des images instantanées d’objets fixes ou en
mouvement après analyse et transformation en ondes hertziennes. Le cadre théorique spécifié
précédemment est celui d’usage et gratification qui véhicule l’idée selon laquelle les médias
ont des effets limités et agissent non pas directement mais à travers ce que le public en attend.

Dans le deuxième chapitre, nous sommes parvenus à présenter la chaine B-one


télévision et le quartier Salongo situé dans la commune de Lemba. En premier lieu, nous
avons présenté la chaine B-one qui était une structure de BIC (Bureau International de
Consulting) a été créée en 2005. L’objectif poursuivit par celle-ci est d’informer, former,
divertir et contribuer à la formation de l’opinion publique par une information objective,
simple, claire et honnête. Elle investie plus dans les médias tels que la télévision, la radio et la
presse écrite. Sa structure est composée d’un président de conseil d’administration, un
administrateur, un directeur général et les chefs de département.

En deuxième lieu, il a été question de présenter le quartier Salongo qui fut crée vers
les années 1973 après la brillante victoire de notre équipe nationale les léopards en coupe
d’Afrique. La population de ce quartier est estimée à 77755 répartie sous deux manières dont
les congolais et étrangers.
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Par ailleurs, l’économie de ce quartier repose principalement sur les petites et


moyennes entreprises car il est difficile de trouver des grandes entreprises. En outre, certains
de ces PME évoluent dans le secteur informel et rares sont celles qui détiennent tous les
documents administratifs relatifs au bon fonctionnement des PME. Enfin, ce quartier ne se
distingue pas des autres quartiers de la ville province de Kinshasa dans la mesure où tous sont
régis par la loi organique n°10/011 du 18 mai 2010 portant fixation des subdivisions
territoriales à l’intérieur des provinces.

Dans le troisième chapitre, le travail s’est proposé d’exposer et interpréter les données
de l’enquête afin de répondre à la problématique de la recherche. Sur ce, nous avons effectué
une investigation dans le quartier Salongo avec un échantillon dit stratifié composé de 45
jeunes repartis par des strates dont les diplômés d’état, les gradués et les licenciés.

Les résultats de cette enquête nous a permis non seulement de constater que la chaine
B-one télévision remplie les fonctions de la télévision qui est d’éduquer, informer et divertir
les téléspectateurs mais également de percevoir que son influence est positive dès par les
opinions exprimées par les jeunes enquêtés au quartier salongo dans la commune de Lemba.
Ce travail prouve à suffisance que la chaine B-one télévision par la diffusion de ses nombreux
programmes vise inéluctablement à informer, former, divertir et contribuer à la formation des
téléspectateurs de manière objective, simple, claire et honnête.
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NOTES DE REFERENCE

I. Ouvrages

1. BALLE, Francis, Dictionnaire des médias, Edition La rousse, Paris, 1998.


2. BALLE, Francis, Médias et sociétés, Edition Montchrestien, Paris, 1994.
3. BARBIER, Frédéric et BERTHO LAVENIR, Catherine, Histoire des médias, Armand
colin, Paris, 2009.
4. BARDIN, Laurence, L’analyse de contenu, PUF, Harmattan, Paris, 2009.
5. BELISLE, Claire, BIANCHI, Jean et JOURDAN, Robert, Les pratiques médiatiques :
50 mots clés, Edition CNRS Communication, Paris, 1999.
6. BERTRAND, Claude-Jean, Introduction à la presse, la radio et la télévision, Edition
Ellipses, Paris, 1999.
7. BOURDIEU, Pierre, Sur la télévision suivi de l’emprise du journalisme, Edition
Raisons d’agir, Paris, 1996.
8. COURBET, Didier et FOURQUET, Marie-Pierre, Les influences de la télévision :
Etat des recherches. La Télévision et ses Influences, De Boeck Université, coll.
Médias Recherches-INA, 2003.
9. DEREZE, G., Méthodes empiriques de recherche en communication, Bruxelles, De
Boeck
10. DJUNGU, Saint Jean A.O., Outils et langages du web 2.0, Médiaspaul, Kinshasa,
2013.
11. FENNETEAU, Hervé, Enquête : entretien et questionnaire, Dunod, Paris, 2002.
12. GRAZWITZ, Madeleine, Méthodes de recherche en sciences sociales, Dalloz, Paris,
2001.
13. MARIE. S, Quand le pluralisme déraille. Image et manipulation télévisuelle à
Kinshasa, Immar, Paris, 2008.
14. OKOMBA W, La famille et télévision : Essai d’analyse structurale, Actes de la
28ème journée mondiale des communications sociales, Kinshasa, FCK, FCS, 1996.
15. PUNGI, Lino Joseph et MUNGILINGI MARAH, Innocent, Guide pratique du bon
usage des médias et réseaux sociaux, Edition DDDK, Kinshasa, 2017.
16. PUNGI, Lino Joseph, Éduquer aux médias à l’ère de l’internet : Repères théoriques et
enjeux en RDC, Médiaspaul, Kinshasa, 2013.
17. RACOUCHOT, Bruno, De la stratégie d’influence à la communication d’influence,
PUF, Paris, 2012.
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II. Articles

1. CHARAEUDEAU, P., Les conditions d’une typologie des genres télévisuels


d’information, Réseau n°81, CENT, Paris, 1997.
2. PERAYA, Daniel, Introduction à la communication éducative médiatisée, Université
de Genève, Canada, 2006.
3. PROULX, Serge, Penser les usages des technologies de l’information et de la
communication aujourd’hui : Enjeux, modèles et tendances dans L.VIEIRA et N.
PINEDE, Enjeux et usages des TIC : Aspects sociaux et culturels, Tome 1, PUB,
Bordeaux, 2005.

III. TFC et mémoires

1. KETA, La perception des émissions musicales télévisuelles par les jeunes de la


commune de Barumbu. Cas de l’émission Section musique de Digital/Congo, TFC,
IFASIC, Inédit.
2. KAWAYA, Barthelemy, L’impact des médias de diffusion sur l’éducation des
adolescents. Cas de la RTNC et RTGT, TFC, Université de Kalemie, 2012. Inédit.
3. SABIHENE, Cynthia, L’usage du Smartphone par la jeunesse estudiantine. Cas de
l’Université Protestante au Congo, TFC en communications sociales, Université
Catholique du Congo, 2015-2016, Inédit.
4. THERRIEN, Dany, Le phénomène Facebook : Usages et gratifications, Mémoire en
faculté des arts, Département de communication, Université d’OTAWA, Canada,
2012. Inédit.

IV. Note des cours

1. DJUNGU SIMBA, Charles, Cours d’initiation à la recherche scientifique, Kinshasa,


Université Catholique du Congo, Communications Sociales, 2015-2016, Inédit.
2. LIBWA, Alfred, Cours d’église et médias, Kinshasa, Université Catholique du Congo,
Communications Sociales, 2016-2017. Inédit.
3. LIKOSI, Jean-Claude, Cours de science de l’opinion, Kinshasa, Université Catholique
du Congo, Communications Sociales, 2016-2017, Inédit.
4. MUNKENI, Rigobert, Cours de politique de communication, Kinshasa, Université
Catholique du Congo, Communications Sociales, 2017-2018. Inédit.
5. MUYAYA, Désiré, Cours de méthodologie de l’information audiovisuelle, Kinshasa,
Université Catholique du Congo, Communications Sociales, 2016-2017, Inédit.
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6. NTONDA, Philippe, Cours de méthodologie de l’information presse écrite, Kinshasa,


Université Catholique du Congo, Communications Sociales, 2016-2017, Inédit.
7. NZINGA, Paul, Cours de production et réalisation audiovisuelle, Kinshasa,
Université Catholique du Congo, Communications Sociales, JIC, 2017-2018, Inédit.

V. Encyclopédie

1. Dictionnaire, Le petit Robert, Paris, 2005


2. Encyclopédie universelle, La rousse, Paris, 2001

VI. Webographie

1. http://larousse.fr/dictionnaires/francais/usage
2. http://fr.m.wikipédia.org/wiki/Usages_et_gratifications
3. http://fr.m.wikipédia.org/wiki/influence_(psychologie)
4. http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/influence
5. https://fr.wikipédia.org/wiki/Télévision
6. http://www.cnrtl.fr/lexicographie/mass-media
7. http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Médias_de_masse
8. http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Catégorie:Média_Internet
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ANNEXE: PROTOCOLE D’ENQUETE

Je réponds au nom de Nathan Mubenga Kalala, étudiant en troisième année de graduat dans la
faculté des Communications Sociales à l’Université Catholique du Congo. Dans le cadre de
notre travail de fin du premier cycle portant sur le sujet « l’influence de la chaine B-one
télévision sur les jeunes kinois. Cas du quartier salongo dans la commune de Lemba », nous
désirons mener une enquête auprès d’un échantillon de 45 jeunes filles ou garçons en vue
d’évaluer de manière précise l’influence de cette chaine de télévision par l’intermédiaire de
vos opinions exprimées suivant les questions ci-dessous :

I. Questionnaire

1. Avez-vous l’habitude de suivre la chaine B-one télévision ?

Oui Non

2. Combien de temps par jour au maximum passez-vous devant cette chaine de télévision ?

Une heure Deux heures Trois heures Plus de trois heures

3. A quel moment préfériez-vous suivre les émissions diffusées par B-one télévision ?

La matinée L’après midi La soirée La nuit

4. Quel est le facteur qui vous incite à suivre B-one télévision ?

5. Quel est le programme de cette chaine qui vous intéresse le plus ?

Les Les informations La fiction Le documentaire Autres à préciser


magazines

6. Quelles sont les thématiques qui captent votre attention en regardant cette chaine de
télévision ?

7. Pour quelle finalité regardez-vous les émissions de B-one télévision ?

8. Comment jugez-vous la qualité de la transmission des émissions de B-one télévision ?

9. En tant que téléspectateur, quels sont les bénéfices qu’avez-vous tirés de cette chaine ?

10. Comment qualifiez-vous l’influence de la chaine B-one télévision ?


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II. Identité personnelle

a. Sexe
Sexe Réponse
Femme
Homme

b. Age
Ages Réponse
15 à 19 ans
20 à 24 ans
25 à 29 ans

c. Niveau d’étude
Niveau d’étude Réponse
Diplômé d’état
Gradué (e)
Licencié (e)

Merci pour votre disponibilité et franche collaboration


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TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE.............................................................................................................................1
DEDICACE...............................................................................................................................2
AVANT PROPOS.....................................................................................................................3
INTRODUCTION GENERALE.............................................................................................4
1. Problématique.........................................................................................................................4
2. Hypothèse...............................................................................................................................4
3. Cadre théorique.......................................................................................................................5
4. Méthodologie..........................................................................................................................5
5. Choix et intérêt du sujet..........................................................................................................6
6. Délimitation spatio-temporelle...............................................................................................6
7. Subdivision du travail.............................................................................................................6
CHAPITRE PREMIER : APPROCHE CONCEPTUELLE, THÉORIQUE ET
METHODOLOGIQUE............................................................................................................7
Section 1 : Approche conceptuelle..........................................................................................7
1.1.1. Influence....................................................................................................................7
1.1.2. Télévision..................................................................................................................8
1.1.2.1. Les médias..........................................................................................................8
1.1.2.2. La télévision......................................................................................................10
Section 2 : Approche théorique (Théorie d’usage et gratification).......................................14
1.2.1. Aperçu historique....................................................................................................14
1.2.2. Définition des concepts...........................................................................................15
1.2.2.1. Usage................................................................................................................15
1.2.2.2. Gratification......................................................................................................15
1.2.3. Considération de la théorie d’usage et gratification................................................16
1.2.4. Postulats de la théorie d’usage et gratification........................................................16
1.2.5. Construction théorique de l’usage et gratification en SIC.......................................17
Section 3. Cadre méthodologique.........................................................................................17
1.3.1. L’analyse de contenu...............................................................................................17
1.3.2. Les techniques.........................................................................................................18
1.3.2.1. La technique documentaire...............................................................................18
1.3.2.2. L’enquête qualitative par interview..................................................................18
1.3.2.3. L’enquête quantitative par sondage..................................................................18
1.3.2.4. La technique ethnographique............................................................................18
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Conclusion partielle...............................................................................................................19
CHAPITRE DEUXIEME : PRESENTATION DU CADRE D’ETUDE : LA B-ONE
TELEVISION ET LE QUARTIER SALONGO.................................................................20
Section 1 : Présentation de la chaine B-one télévision.............................................................20
2.1.1. Aperçu historique........................................................................................................20
2.1.2. Situation géographique................................................................................................21
2.1.3. Cadre juridique............................................................................................................22
2.1.4. Objectif social de B-one télévision.............................................................................22
2.1.5. Identification de la B-one : On est ensemble..............................................................22
2.1.6. Les attributions des organes........................................................................................22
2.1.7. Les directions..............................................................................................................23
2.1.7.1. La direction des informations...............................................................................23
2.1.7.2. La direction de radio.............................................................................................23
2.1.7.3. La direction de programme et production TV......................................................23
2.1.7.4. La direction marketing..........................................................................................23
2.1.8. Grille des programmes de B-one télévision................................................................24
Section 2 : Bref aperçu du quartier Salongo.............................................................................26
2.2.1. La commune de Lemba...............................................................................................26
2.2.1.1. Situation géographique.........................................................................................26
2.2.1.2. Organisation et fonctionnement de la commune..................................................26
2.2.1.2.1. Administration...............................................................................................27
2.2.1.2.2. Organigramme fonctionnel............................................................................28
2.2.2. Le quartier Salongo.....................................................................................................29
2.2.2.1. Aperçu historique.................................................................................................29
2.2.2.2. Situation géographique.........................................................................................29
2.2.2.3. Population du quartier..........................................................................................30
2.2.2.4. Aspect économique du quartier.......................................................................30
2.2.2.5. Infrastructures socio-administratives..............................................................30
2.2.2.6. Spécificité du quartier.....................................................................................30
Conclusion partielle..................................................................................................................31
CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION ET INTERPRETATION DES
DONNEES DE L’ENQUETE................................................................................................32
Section 1 : Cadre opérationnel de l’enquête.............................................................................32
3.1.1. Échantillonnage............................................................................................................32
3.1.2. Lieu, durée et période de l’enquête.............................................................................32
Section 2. Présentation des données de l’enquête.....................................................................32
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3.2.1. Identification des enquêtés..........................................................................................33
3.2.2. Résultats de l’enquête.................................................................................................34
Section 3. Interprétation des données de l’enquête...................................................................39
Conclusion partielle..................................................................................................................40
CONCLUSION GÉNÉRALE................................................................................................41
NOTES DE REFERENCE.....................................................................................................43
ANNEXE : PROTOCOLE D’ENQUETE............................................................................46

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