Context

 Entre 7 et 8 millions de Péruviens n'ont pas accès à l'eau potable

 Le Pérou est l'un des 20 pays les plus riches du monde en termes d'eau. Cependant, cette
ressource est répartie de manière hétérogène sur le territoire et n'est pas nécessairement
localisée là où la demande est la plus forte.
 En 2017, le droit constitutionnel à l'eau a été inscrit dans la Constitution, mais la situation
n'a pas beaucoup changé
 Au Pérou, entre 7 et 8 millions de Péruviens n'ont toujours pas d'eau potable, Lima étant
la ville la plus vulnérable : c'est la deuxième capitale du monde située dans un désert et il
ne pleut que 9 millimètres par an. La rivière Rímac est le principal fournisseur d'électricité
et d'eau pour la population de Lima et de Callao (74,5% de l'eau) et, en même temps, c'est
le bassin le plus dégradé en termes environnementaux.

Question :

Peut avoir accès à de l'eau gratuite ?

Dans ce contexte, une position dans la société est que la solution est que l’État fournisse le service
grauitement.

Premier argument : le droit à l'eau ne signifie pas qu'elle doit être gratuite, mais qu'elle doit être
accessible et abordable

Le droit à l'eau ne signifie pas qu'elle doit être gratuite. En effet, les Nations Unies rappellent que
les coûts des services d'eau doivent être supportés par les usagers.

1. L'eau doit être abordable : Le coût de l'eau ne doit pas dépasser 3%

du revenu de la cellule familiale.
2. Accessibilité physique : La source d'eau doit être dans a 1000m de la maison
3. Assez pour tout le monde : Entre 50 et 100 litres d'eau par personne et par jour sont
nécessaires pour satisfaire les besoins humains les plus élémentaires.

Deuxième argument : Le gaspillage d’eau potable

L'Autorité nationale de l'eau ANA avertit que chaque année, 37% de l'eau est perdue ou gaspillée
dans tout le pays. Un accès gratuit sans aucune sorte de sensibilisation augmenterait cet
indicateur.

 Le gaspillage dans l'irrigation des parcs

 Aux heures d'été