Professional Documents
Culture Documents
SÉANCE 1
A. DIRE LA POÉSIE
1. Cet extrait de « Le Vallon » est composé de cinq quatrains. Dans chacun, les rimes sont croisées. Les vers sont
des alexandrins puisqu’ils possèdent chacun douze syllabes. Ils apportent de la musicalité au texte.
2. a) Complète le schéma ci-dessous :
Voici l’étroit sentier // de l’obscure vallée
1 hémistiche
er
2e hémistiche
â
césure
B. COMPRENDRE LE TEXTE
1. Ce poème est rédigé à la première personne. Il s’agit du « je » du poète.
2. a)
1re strophe • • l’apaisement du poète
2 strophe •
e
• la vivacité des ruisseaux
3 strophe •
e
• la nostalgie du poète
4e strophe • • la prière du poète à la nature
5 strophe •
e
• un lieu protecteur
b) La nature réconforte le poète.
« Mon âme s’assoupit au murmure des eaux. » (v. 20)
3. a) Dans la première strophe, « espérance » rime avec « enfance » et « sort » rime avec « mort ».
b) Les mots « sort » et « mort » sont associés car le poète n’a plus d’espoir. Il se prépare à mourir.
« L’espérance » appartient en effet au passé, au monde de son « enfance ».
4. « La source de mes jours comme eux s’est écoulée ;
Elle a passé sans bruit, sans nom et sans retour » (v. 13-14)
a) Ces vers signifient que la vie du poète arrive à son terme.
b) Le poète est donc nostalgique.
5. a) Dans les deux derniers vers de la 5e strophe, nous trouvons une allitération en /m/ :
Comme un enfant bercé par un chant monotone,
Mon âme s’assoupit au murmure des eaux.
b) Par cette sonorité, on met en valeur la quiétude du poète.
c) Dans ces vers, on trouve une métaphore. Le poète se compare à un enfant et la nature devient maternelle.
6. a) Le vers 9 se poursuit au vers 10.
b) On appelle cette construction un enjambement.
c) Grâce à cette construction, le poète met en valeur le mouvement, la vivacité des ruisseaux.
7. Dans ces vers, on met surtout en valeur l’eau. Cet élément rappelle la vie.
8. a) Le poète personnifie la nature comme le prouve le vers suivant :
« Mon âme s’assoupit au murmure des eaux. » Les ruisseaux semblent parler.
b) Pour le poète, la nature est un refuge. Au sein de celle-ci, il trouve du réconfort.
SÉANCE 2
B. APPLIQUER
b) À travers cette image, le créateur rappelle que la forêt représente les poumons de la terre ; grâce à eux, elle
respire. La partie malade représente la déforestation qui est une menace pour la planète.
2.
Mot Dénotation Connotation
mer milieu naturel aquatique immensité / infini
pluie phénomène météorologique tristesse
blanc couleur pureté
soleil astre chaleur / joie
printemps saison (re)naissance
lys fleur royauté
rouge couleur passion, sang
3. a) Les expressions en gras connotent l’enfance et des lieux protecteurs.
b) Ces connotations mettent en évidence la nostalgie du poète.
A. COMPRÉHENSION DU TEXTE
1. L’observateur de ce paysage se trouve au bord de la mer comme le confirme le titre : « Au bord de la mer ».
Plus précisément, il est dans une « plaine » (v. 5)
2. La description du paysage est organisée. Le poète énumère les différents éléments qui constituent ce paysage
en adoptant une vision plutôt panoramique. Il évoque d’abord la nature en commençant par la plaine et en
poursuivant avec la mer. Il parle ensuite de la montagne au vers 11 ; la ville apparaît au vers 14. Puis, la
description s’élargit au vers 26 avec les « horizons ».
3. a) Dans ce poème, il est question de la mer comme le prouve le champ lexical suivant : « golfe » (v. 6), « rocs »
(v. 8), « marées » (v. 10), « lames » (v. 18), « grève » (v. 18).
b) Dans ces vers, on trouve une campagne riche :
« Cette montagne, au front de nuages couvert,
Qui dans un de ses plis porte un beau vallon vert, » (v. 11-12)
Le poète évoque aussi la ville :
« La ville que la brume à demi nous dérobe,
Avec ses mille toits bourdonnants et pressés ; » (v. 14-15)
4. a) Le groupe nominal "Cet oiseau" se répète au vers 21 ; deux groupes (avec la même structure : déterminant +
nom commun) se répètent au vers 22. Les deux parties de chaque vers sont construites de la même façon.
Ces deux vers présentent donc un parallélisme.
« Cet oiseau qui voyage / et cet oiseau qui joue ;
Ici cette charrue, et là-bas cette proue. » (v. 21-22)
b) Cette construction permet de rapprocher différents éléments du paysage, proches et lointains. Le poète met
ainsi en valeur l’harmonie de ce paysage.
5. a) Le déterminant fréquemment employé dans le poème est le déterminant démonstratif :
« Ces blés » (v. 3), « Cette montagne » (v. 11), « Cet oiseau » (v. 21)
b) Le sentiment du poète ainsi exprimé est l’émerveillement.
6. « Ces antres à fleur d’eau qui boivent les marées ; … » (v. 10)
« Cette montagne, au front de nuages couvert,… » (v. 11)
a) Dans ces deux vers, la nature est personnifiée grâce aux mots « boivent » et « front ».
b) Par cette personnification, le poète met en valeur le caractère vivant et grandiose de la nature.
7. Au sein de ce paysage, l’homme n’est pas important.
D’abord, on constate qu’il est peu présent dans les vers. Le « nous » est cité quatre fois (v. 2, 5, 14, 27) ;
l’homme s’évanouit au sein de la nature.
De plus, le rôle de l’homme est limité. Il n’est qu’un observateur :
« Tout ce que nous voyons… » (v. 27)
Et sa vue est parfois limitée :
« La ville que la brume à demi nous dérobe, » (v. 14)
B. PROMENADE PICTURALE
2. Ce tableau rappelle les vers de Victor Hugo.
D’abord, on remarque la richesse de ce paysage constitué de montagnes, de sommets boisés et de nuages.
Comme dans le poème, la brume est présente.
De plus, cette œuvre de Friedrich présente une certaine profondeur qui rappelle les « horizons » de Victor
Hugo.
Enfin, même si le personnage est au centre du tableau, il semble réduit à l’état d’observateur. Il est de dos et il
se fond avec le rocher sur lequel il se tient.
SÉANCE 4
A. COMPRENDRE LE POÈME
1. a)
« […] en un soir chaud d’automne, » • • le goût
« Je vois se dérouler des rivages heureux » • • le toucher
« Des arbres et des fruits savoureux ; » • • la vue
« Guidé par ton odeur vers de charmants climats, » • • l’ouïe
« Se mêle dans mon âme au chant des mariniers. » • • l’odorat
b) Dans ce poème, le sens qui domine est l’odorat : « l’odeur de ton sein chaleureux » (v. 2), « le parfum des
verts tamariniers » (v. 12). On peut aussi citer le titre du poème : « Parfum exotique ».
Ce sens domine parce que le poète voyage grâce au parfum de la femme.
c) Le paysage décrit par le poète n’est pas réel. Le parfum de la femme l’emporte en rêve vers un paysage
paradisiaque. Il précise d’ailleurs qu’il a les « deux yeux fermés. » (v. 1)
2. Le titre du poème est « Parfum exotique ».
a) L’adjectif qualificatif « exotique » désigne ce qui est lointain et original du fait de sa localisation.
b) Dans ce poème, il montre que le poète, grâce à la femme, découvre un lieu particulier. Le paysage qu’il
découvre est nouveau pour lui, très différent de ce qu’il connaît :
« … où la nature donne
Des arbres singuliers… » (v. 5-6)
3. La découverte de ce paysage rend le poète heureux. Il emploie donc un vocabulaire appréciatif : « heureux »
(v. 3), « éblouissent » (v. 4), « savoureux » (v. 6), « charmants » (v. 9). De plus, il exprime sa satisfaction par une
allitération en [m] dans la dernière strophe :
« Se mêle dans mon âme au chant des mariniers » (v. 14)
4. Finalement, la femme a un rôle essentiel dans ce poème. Grâce à son parfum, elle propose au poète un voyage
imaginaire dans une contrée lointaine, paradisiaque et accueillante. Elle lui offre un moment de plaisir et
d’émerveillement. Elle lui permet de s’évader.
5. b) Ce paysage peint par Gauguin pourrait parfaitement correspondre à la vision du poète. On découvre un lieu
agréable et ensoleillé. Le peintre, par le choix de ses couleurs, sollicite nos sens. On peut ressentir la
chaleur ; on imagine les odeurs ; nos yeux sont éblouis par la diversité des tons éclatants.
De même que la femme fait voyager le poète grâce à son parfum, le peintre nous emmène dans ces contrées
lointaines grâce à sa palette.
B. ÉCRITURE
Voici un exemple de strophe que tu aurais pu écrire.
Enchanté par ta douce voix mélodieuse,
Je découvre une plage charmante, divine,
Où les vagues déversent leurs eaux cristallines
Sur le sable doré à la tiédeur soyeuse.
A. J’OBSERVE
1. J’aime beaucoup ce poète talentueux. Je trouve ces recueils passionnants.
C.O.D
C.O.D
2. Je l’aime beaucoup. Je les trouve passionnants.
3. La transformation en pronoms des C.O.D. permet de confirmer que, dans la première phrase, l’adjectif
« talentueux » fait partie du C.O.D. alors que, dans la deuxième, « passionnants » n’en fait pas partie.
B. J’APPLIQUE
1. Arthur Rimbaud est un poète français. Ses trois principaux recueils sont Poésies, Une saison en enfer et
Illuminations. Il est considéré comme un adolescent révolté. Cependant son écriture passe pour son occupation
préférée. Il trouve la poésie trop figée et la renouvelle. On le prend pour un fou. Ses contemporains jugent
ses textes dérangeants.
2. a) Le journaliste donne ce jeune poète gagnant.
b) Il sait le jury exigeant.
c) Je pense qu’il a raison.
d) Le jury nommera le lauréat poète de l’année.
e) Chaque lecteur imagine la joie du futur lauréat.
3. Exemples de bonnes réponses :
a) Je trouve ce tableau de Gauguin admirable.
C.O.D. att. du C.O.D.
(adjectif qual.)
b) Ces poèmes exposés rendent les visiteurs rêveurs.
C.O.D. att. du C.O.D.
(adjectif qual.)
c) Ils élisent ce tableau cubiste le plus beau du musée.
C.O.D. att. du C.O.D. (groupe adjectival)
d) Les critiques estiment cette toile comme le chef-d’œuvre du peintre.
C.O.D. att. du C.O.D. (G.N.)
e) Grâce à son œuvre, on a nommé ce peintre chef de file du romantisme.
C.O.D. att. du C.O.D. (G.N.)
SÉANCE 6
1. a) Ce poème parle :
ý d'amour
de guerre
de jardinage
b) Dans ce poème, les vers sont :
des alexandrins
des octosyllabes
ý des heptasyllabes
c) Dans ces vers la nature est :
ý personnifiée (mots à souligner) : « l’extase », « la fatigue », « les frissons », « l’étreinte », « le choeur des
petites voix », « cri », « expire », « âme »
menaçante
secrète
B. ÉCRITURE
1. Voici deux exemples de poèmes que tu pouvais écrire :
Ô le doux et gai soupir !
Cela murmure et expire,
Cela rappelle les airs
Que la mer calme chantonne…
Tu dirais, quand vient l’automne,
Les chants discrets du pic-vert.
2. Ciel urbain
Le ciel bleu et moutonneux
répand ses nuages
Sur la ville large et peuplée
qui développe ses cités dortoirs
Les rues du firmament
Et les étendues du trottoir
Nous entraînent vers l’azur,
Vers le zénith de la cité,
Vers les zones des nuées,
Dont les formes sont marquées
par les éclairs du tonnerre.
A. OBSERVER
Les roses de Saâdi
J’ai voulu, ce matin, te rapporter des roses ;
Mais j’en avais tant pris dans mes ceintures closes
Que les nœuds trop serrés n’ont pu les contenir.
Les nœuds ont éclaté. Les roses envolées
Dans le vent, à la mer s’en sont toutes allées.
Elles ont suivi l’eau pour ne plus revenir.
La vague en a paru rouge et comme enflammée.
Ce soir ma robe encore en est toute embaumée…
Respires-en sur moi l’odorant souvenir…
— Marceline Desbordes-Valmore, Poésies inédites, 1860.
1.
Participe passé avec être ou un Participe passé employé comme
Participe passé avec avoir
verbe d’état adjectif, avec un nom
- voulu (« ai ») - allées (« s’en sont ») - closes (« ceintures »)
- pris (« avais ») - enflammée (« a paru ») - serrés (« nœuds »)
- éclaté (« ont ») - embaumée (« est ») - envolées (« roses »)
- pu (« ont ») - enflamée (« vague »)
- suivi (« ont »)
- paru (« a »)
B. APPLIQUER
1. J’accorde les participes passés dans les phrases suivantes.
a) Elle aime chaque arbre de son jardin. Elle les a vus grandir.
b) Les poèmes que les élèves ont étudiés sont tous romantiques.
c) Le professeur a présenté à ses élèves une biographie de Verlaine.
d) Comme chaque année, le musée a exposé des toiles de maîtres.
2. a) La forêt, les étangs et les plaines fécondes
Ont plus touché mes yeux que les regards humains,[…]
Et j’ai tenu l’odeur des saisons dans mes mains.
à Dans ces deux cas, comme l’auxiliaire est « avoir » et que le COD est après le verbe, on ne fait aucun
accord.
b) Je les ai vus partir comme trois hirondelles
à Le COD est le pronom « les » ; il est placé avant le verbe ; le participe passé s’accorde donc avec celui-ci.
c) Tout est transi, tout tremble et tout a peur ;
à L’auxiliaire « être » oblige à accorder « transi » avec « tout » qui est au masculin singulier.
d) J’ai cueilli cette fleur pour toi, ma bien-aimée.
à Dans ce cas, comme l’auxiliaire est « avoir » et que le COD est après le verbe, on ne fait aucun accord.
Elle est pâle et n’a pas de corolle embaumée,
à Le participe passé est employé comme un adjectif qualificatif donc « embaumée » s’accorde avec
« corolle ».
3. Les étoiles aux cieux ont brillé une à une,
Les feuillages mouvants ont tremblé doucement
Les vagues de la mer sont apparues sous la lune.
La plainte des oiseaux a éclaté par moments…
A. LECTURE POÉTIQUE
1. Ces trois poèmes ont des formes différentes. L’un se présente comme un texte en prose. Le deuxième rappelle
une forme fixe mais avec une grande liberté dans la versification. Quant au troisième, il présente plusieurs
strophes courtes sans rimes.
2. Chaque poème est écrit à la première personne. Pour mettre en valeur le rôle du poète, on pourrait proposer un
autre titre à chaque poème :
« Poème de la lune » • • une expérience nocturne et personnelle
« L’Orée du bois » • • un observateur admiratif
« Icebergs » • • une communion à l’aube
3. Chaque poème fait appel à des procédés stylistiques :
« Poème de la lune » • • une métaphore
« L’Orée du bois » • • une anaphore
« Icebergs » • • une personnification
4. Voici un exemple de réponse possible :
Le paysage de Max Jacob est celui qui m’étonne le plus. Plusieurs caractéristiques le rapprochent d’une
écriture enfantine. Le « Il y a » est une expression très utilisée par les enfants pour décrire. Certains mots sont
puérils comme « champignons », « petits hommes » ou encore l’emploi du « c’est ». Le poète semble aborder ce
paysage en privilégiant la vision d’un enfant.
B. ÉCRITURE
A. OBSERVER
1. Dans le poème d’Henri Michaux intitulé Icebergs, ces groupes nominaux servent à désigner les icebergs :
« cathédrales sans religion de l’hiver éternel », « dos du nord Atlantique », « augustes Bouddhas gelés sur des
mers incontemplées », « Phares scintillants de la Mort sans issue… », « Solitaires sans besoin… »
2. Ces groupes nominaux mettent en valeur la richesse des impressions que les icebergs créent sur le lecteur. Ils
montrent leur puissance aussi bien matérielle que mentale.
B. APPLIQUER
1. a) J’ai fini la lecture de Poésies, d’Arthur Rimbaud. Ce recueil m’a beaucoup émue.
b) Demain, Paul récitera le poème de Rimbaud. Le collégien, très timide, devra être courageux.
c) Le professeur a décidé d’emmener ses élèves au musée afin qu’ils découvrent Le Semeur. Ce tableau de
Vincent Van Gogh est représentatif de son œuvre.
d) Clémenceau était l’ami de Claude Monet. La peinture passionnait le Père la Victoire.
2. a) Les cigognes blanches migrent vers l’Afrique en hiver car elles ne supportent pas les conditions climatiques
difficiles.
b) Mathieu cherche une maison ; celle-ci doit être spacieuse et lumineuse.
c) L’été, les touristes se rendent dans les musées parisiens ; ils évitent la foule.
d) Mon roman est plus intéressant que le tien.
3. a) Tous ces arbres sont en bonne santé mais tous doivent être taillés.
b) Ce recueil est le plus célèbre du poète. Cet ouvrage a été traduit dans le monde entier.
c) Anne et Thomas sont allés à Paris, la ville lumière.
d) « Le Vallon » a été écrit par Lamartine. Dans ce poème, la nature est glorifiée.
SÉANCE 10