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Contribution à l’étude des pratiques infirmières dans la prévention des


complications de décubitus
Anicet BANTEYE
Université Espoir d’Afrique, Faculté des sciences de la sante, Bujumbura,
Burundi.

RESUME
Introduction : La prévention des complications de décubitus s’effectue par des
infirmiers en général dans le milieu hospitalier. L’insuffisance des connaissances
dans la prévention des complications de décubitus des infirmiers en milieu
hospitalier entraîne des expositions des patients aux complications de décubitus
qui sont la plupart du temps causées par un manque de connaissances de la mise
en œuvre des techniques de prévention des complications de décubitus. Cette
étude vise à contribuer à l’augmentation de connaissances en matière des
pratiques infirmières dans la prévention des complications liées au décubitus.
Méthodes : Une étude rétrospective a été réalisée sur 75 patients hospitalisés et
porteurs des complications liées au décubitus, enregistrés sur une période de deux
ans allant du 1 er janvier 2013 au 31 décembre 2014 dans les services de Chirurgie
et de Médecine Interne du Centre Hospitalo-Universitaire de Kamenge (CHUK);
un Hôpital de référence du Gouvernement du Burundi basé au Nord de la capitale
économique de Bujumbura dans le but de contribuer à l’amélioration des
connaissances et pratiques dans la prévention des complications liées au
décubitus. Pour réaliser cette étude, nous avons consulté les dossiers médicaux des
patients hospitalisés au CHUK, dans les services de Chirurgie et de Médecine
Interne. Le dépouillement des données a été réalisé à la main, question par
question et le calcul de pourcentage a été fait à la calculatrice. Nous avons utilisé
une fiche d’enquête pour le recueil des données. Le traitement des données
recueillies a été réalisé respectivement sous forme de tableaux et de figures au
moyen du Logiciel Excel et Word version 2013 pour les textes.
Résultats: Les résultats de la recherche montrent que la majorité des patients qui
ont développé des complications de décubitus a été identifiée dans le service de
chirurgie soit 77% des cas et le motif d’hospitalisation qui dominait était une
pathologie traumatologique soit 62,7% des cas. Les complications de décubitus
comme les escarres prédominaient avec 25.6%. Les autres complications comme
les raideurs articulaires 16% , les constipations 14.7%, l’hypotension
orthostatique 13.3% , les encombrements bronchiques 12% , les infections
urinaires 5.3% , les compressions nerveuses 4%, les phlébites 4%, les infections
bronchiques 2.7%. Les R.G.O 2.7%, et les ostéoporoses 1.3%. L’immobilisation
prolongée, l’âge avancé et l’incontinence double sont les principaux facteurs de
risque de survenus des complications de décubitus identifiées dans notre série et
ils sont liés le plus souvent à ces complications de décubitus citées ci-haut. Les
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méthodes de prévention ou de prise en charge qui prédominaient dans cette étude


reposaient sur : l’utilisation des anti-thrombotiques, les soins locaux, les
antiseptiques et les compresses imbibées de Bétadine, les laxatifs, les fluidifiants
bronchiques, antibiothérapie, AINS, les accélérateurs de vidange gastrique et la
kinésithérapie.
Conclusion : Notre étude montre que la prévention des complications de
décubitus au CHUK devrait être améliorée par la mise en place d’un matériel de
prévention en quantité et en qualité suffisantes et la formation continue des
infirmiers sur la prévention des complications de décubitus.
Mots clés
Complications de décubitus, Décubitus, Infirmier, Pratiques infirmières,
Prévention.
Partagez et citez :
Banteye, A.
1. Introduction
Les complications de décubitus se constituent le plus souvent à l’hôpital surtout
dans la semaine qui suit l’admission. En France, une étude faite en 2004 a montré
un taux de prévalence d’escarres de 8,9%, une autre menée sur 635 patients
repartis dans plusieurs pays d’Europe trouve une prévalence de 10 % à l’entrée
et de 22% à la sortie. (1). Au Burundi, une étude menée en 2010 sur 35 cas
d’escarres enregistrés dans trois hôpitaux de Bujumbura à savoir, l’Hôpital
militaire de Kamenge, le Centre Hospitalo-universitaire de Kamenge et l’hôpital
Prince Régent Charles a montré que 77,14% de ces patients ont été retrouvés dans
le service de chirurgie et le motif de consultation était traumatologique. La
moyenne d’âge était de 42 ans avec des extrêmes variant de 19 à 85ans. La
moyenne d’âge dans le sexe féminin était de 49.5ans et dans le sexe masculin de
39ans.parmis les patients atteints par les escarres, 71, 43% étaient de sexe
masculin et 28,57% de sexe féminin. La prévention des complications de
décubitus(les escarres) dans cette étude reposait sur le retournement et
l’application d’une poudre régulièrement sur tout le corps pour lutter contre la
macération. Le nettoyage des escarres avec des antiseptiques comme Dettol, eau
oxygénée et les pansements utilisés sont des compresses de gaz imbibés de
Bétadine (2). Il est donc essentiel d’évaluer leurs facteurs de risques pour élaborer
des stratégies de préventions adaptées et sensibiliser les soignants, patient et son
entourage pour une prise en charge précoce et globale des complications de
décubitus enfin d’en diminuer l’incidence.

2. Cadre théorique
La pratique infirmière est une manière d’administrer les soins infirmiers dans le
respect des règles et des valeurs professionnelles. (15,41). Dans le but de prévenir
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les escarres de décubitus, l’infirmier doit vérifier régulièrement l’intégrité de la


peau du patient, surtout les saillies osseuses. Il importe de soulager la pression en
mobilisant le patient toutes les heures et en utilisant des dispositifs de protection
de la peau [protecteurs de coude et talonnière par exemple].La prévention des
troubles respiratoires se fait en auscultant régulièrement les poumons du patient
et en lui enseignant les exercices respiratoires qui favorisent l’expansion dans les
poumons et l’élimination des secrétions bronchiques [usage du spiromètre par
exemple]. Pour prévenir les troubles gastro- intestinaux à type de constipation et
d’anorexie qui sont les conséquences d’une diminution de la motilité intestinale,
l’infirmier doit encourager le patient à prendre un régime à fort teneur en fibres et
en eau. Dans le cas de constipation, l’infirmier doit prévenir le médecin qui pourra
prescrire, des laxatifs et/ ou des suppositoires. La prévention des troubles des
voies urinaires à type d’infections urinaire est très importante car, il arrive que les
patients alités ne vident pas complètement leur vessie, ce qui prédispose à une
infection des voies urinaires. L’infirmier doit donc surveiller l’hydratation du
patient et les caractéristiques de ses urines ; Elle doit enseigner au patient les
moyens de prévenir les infections urinaires et favoriser l’intimité lors des
mictions. (9). La prévention des troubles circulatoires est nécessaire car la stase
veineuse est une complication de l’immobilité. L’infirmier doit enseigner au
patient comment stimuler la circulation par des exercices des membres inférieurs.
Elle doit aussi l’inciter à boire beaucoup de liquides pour éviter une
déshydratation et une hémoconcentration consécutive qui pourrait contribuer la
stase veineuse. (9). En adoptant ces mesures précédentes de prévention des
complications décubitus, les infirmiers pourraient prévenir les complications liées
au décubitus dans tous les établissements de santé, ce qui pourrait améliorer la
santé des patients, réduire les coûts d’hospitalisation et le séjour à l'hôpital.

3. Méthode
Cette étude a été réalisée au Centre Universitaire de Kamenge (CHUK), un
Hôpital de référence du Gouvernement du Burundi basé au nord de la capitale
économique de Bujumbura. C’est une étude rétrospective qui a été réalisée sur
75 patients hospitalisés et porteurs des complications liées au décubitus,
enregistrés sur une période de deux ans allant du 1 er janvier 2013 au 31 décembre
2014 dans les services de Chirurgie et de Médecine Interne du Centre Hospitalo-
Universitaire de Kamenge (CHUK); un Hôpital de référence du Gouvernement
du Burundi basé au Nord de la capitale économique de Bujumbura dans le but de
contribuer à l’amélioration des connaissances et pratiques dans la prévention des
complications liées au décubitus. Pour réaliser cette étude, nous avons consulté
les dossiers médicaux des patients hospitalisés au CHUK, dans les services de
Chirurgie et de Médecine Interne. Le dépouillement des données a été réalisé à la
main, question par question et le calcul de pourcentage a été fait à la calculatrice.
Nous avons utilisé une fiche d’enquête pour le recueil des données. Le traitement
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des données recueillies a été réalisé respectivement sous forme de tableaux de


fréquence et de figures au moyen du Logiciel Excel et Word version 2013 pour
les textes pour analyser les données qui ont été présentées sous forme de tableau
de fréquence, de diagrammes circulaires et de graphiques à barres. Nous avons
retenu et traité tout dossier du patient hospitalisé et porteur d’une ou plusieurs
complications de décubitus comme les escarres, phlébite , hypotension
orthostatique , encombrement bronchique , infection broncho pulmonaire , reflux
gastro œsophagien, constipation , infection urinaire, ostéoporose et les
compressions nerveuses pendant la période de deux ans allant du 1 er janvier 2013
au 31 décembre 2014.

4. Résultats
Au cours de notre étude, les résultats ont révélé que la fréquence des patients
porteurs des complications de décubitus dans les services de chirurgie et de
médecine interne est respectivement de 77 % et 23% des cas. La majorité des
patients se trouve dans le service de chirurgie. Les tranches d’âge de 61-85 ans,
de 16 -30 ans ont été les plus représentées respectivement de 31% et 25% des
cas. Le sexe masculin est le plus représenté par rapport au sexe féminin. Il est
retrouvé dans les 66.7 % de cas. La grande majorité des cas identifiés provenait
de Bujumbura- Mairie soit un total de 72% des cas. La profession la plus
retrouvée est celle des cultivateurs représentée dans 34.7 % des cas. Cela
s’expliquerait par le fait que la majorité de la population burundaise est
principalement cultivatrice. La profession la plus retrouvée est celle des
cultivateurs représentée dans 34.7 % des cas. Cela s’expliquerait par le fait que
la majorité de la population burundaise est principalement cultivatrice (Tableau
1)

Caractéristiques Fréquence
Homme 50 (66.7 %)
Femme 25 (33.3%)
61- 85 ans 31%
16-30 ans 25%
Bujumbura-marie 54 (72 %)
Bujumbura 1 (1.3 %)
Cultivateurs (34,7%)
Commerçants (5, 3%)
Chirurgie (77%)
Médecine Interne (33%)
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Tableau 1. Données démographiques.

La fréquence élevée des complications de décubitus est de 22 escarres soit


25.6% des cas et l’ostéoporose avec une fréquence moins élevée par rapport
aux autres complications soit 1.1% des cas. (Tableau 2). La fréquence élevée
des complications de décubitus a été trouvée dans le service de chirurgie avec
62 complications de décubitus, soit 72% des cas et le service de médecine
interne représente une fréquence de 24 complication soit 28%de cas (Tableau
3).Les complications de décubitus acquises au cours de l’hospitalisation dans
les services de chirurgie et de médecine interne du CHUK représentent 87.2%
des cas, les autres ont été acquises à domicile. (Graphique 1). Les 17.4% des cas
des complications de décubitus étaient situées au niveau des articulations et
15% au niveau du trochanter et au niveau des poumons.(Tableau 4).
L’immobilisation prolongée est le premier facteur favorisant les complications
de décubitus avec 37.3%, suivie de l’âge avancé avec 30.7% des cas et de
l’incontinence urinaire et fécale à 28% des cas. (Graphique 2)

Types de complication de Effectif n=86 Pourcentage(%)


décubitus
Phlébite 4 4.6
Escarre 22 25.6
Hypotension orthostatique 11 13
Encombrement bronchique 9 10.4
Infection bronchique 4 4.6
Raideur articulaire 15 17.4
Ostéoporose 1 1.1
Reflux gastro œsophagiens 2 2.3
Constipation 10 11.6
Infection urinaire 5 6
Compression nerveuse 3 3.5
Tableau 2. Fréquence des complications de décubitus
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Complications de Chirurgie Médecine Total


décubitus interne
Effectif (%) Effectif (%) Effectif (%)
Phlébite 2 2.3 2 2.3 4 4.6
Escarre 18 21 4 4.6 22 25.6
Hypotension 8 9.5 3 3.5 11 13
orthostatique
Encombrement 7 8.1 2 2.3 9 10.4
bronchique
Infection 1 1.1 3 3.5 4 4.6
bronchique
Complication 13 15.1 2 2.3 15 17.4
musculaire
ostéoporose 1 1.1 0 0 1 1.1
Reflux gastro 1 1.1 1 1.3 2 2.3
œsophagiens
Constipation 6 7 4 4.6 10 11.6
Infection urinaire 3 3.5 2 2.3 5 6
Compression 2 2.3 1 1.3 3 3.6
nerveuse
Total 62 72 24 28 86 100
Tableau 3: Répartition des complications de décubitus par service

Lieu d'apparition des complications


de décubitus

75

11 12.8 % 87.2 %

DOMICILE HOSPITALIER

Graphique 1. Lieu d’apparition des complications de décubitus


7

Localisation Nombre des Pourcentage (%)


complications de
décubitus
Articulation 15 17.4
Veine 4 4.6
Artère 11 12
Poumon 13 15
Fémur 1 1.1
Tube digestif 12 14
Nerf 3 3.4
Appareil urinaire 5 6
Sacrum 5 6
Trochanter 13 15
Ischion 4 4.6
Total 86 100

Tableau 4 : Répartition des complications de décubitus selon leur localisation

EFFECTIF N=75
Pression prolongée; 2; 3% Coma; 1; 1%
Incontinence Immobilisatio
double; 21; n prolongée;
28% 28; 37%

Age avancé
>75ans.; 23;
31%
Graphique 2 : Facteurs favorisants les complications de décubitus
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1. Méthodes de prévention ou de prise en charge des phlébites (n=4)


Effectif Pourcentage

Traitement anti- 4 100


thrombotique comme
laverox

2. Méthodes de prévention ou de prise en charge des escarres (n=22)

Effectif Pourcentage
Retournement ou changement de 8
position 36.4

Soins locaux 22 100


Apport hydrique 7 31.8

Prévention de la macération 16 72.8

Information –éducation 17 77.3


Maintien de l’hygiène de la literie 14 4.5

Alimentation équilibrée 8 36.4


Antiseptique comme dettol et les 22 100
compresses imbibées de Bétadine
Sonde urinaire à demeure ou étui pénien 14 63.63
9

3. Méthodes de prévention ou de prise en charge de l’encombrement


bronchique (n=9)

Effectif Pourcentage
1. Traitement par des fluidifiants 9 100
bronchiques.

4. Méthode de prévention ou de prise en charge de la constipation (n=10)

Effectif Pourcentage
Traitement par les laxatifs 10 100

5. Méthode de prévention ou de prise en charge de l’infection urinaire


(n=5)

Effectif Pourcentage
Antibiothérapie 5 100
10

6. Méthode de prévention ou de prise en charge de l’hypotension


orthostatique (n=11)

Effectif Pourcentage
Une activité physique régulière 6 54.5
pendant le décubitus par des exercices
de contraction.
Traitement par des vasoconstricteurs 3 27.3
comme alpha stimulant et
fludrocortisone

Traitement par des anti-hypertenseurs 8 72.7


comme Béta-bloquant

7. Méthodes de prévention ou de prise en charge de l’infection bronchique


Effectif (n=4) Pourcentage
Traitement antibiotique (comme pénicilline A et 4 100
G, les sulfamides comme Bactrim, les macrolides
comme érythromycine)

8. Méthode de prévention ou de prise en charge des compressions nerveuses


(n=3)
Effectif Pourcentage
Les anti- 3 100
inflammatoires et
antalgiques
11

9. Méthodes de prévention ou de prise en charge des raideurs articulaires


(n=15)

Effectif Pourcentage
Kinésithérapie 15 100
Les pommades antalgiques et AINS 11 73,3
Immobilisation et plâtre 1 6.7
Prévention des attitudes vicieuses 2 13.3

10. Méthodes de prévention ou de prise en charge du reflux gastro-


œsophagien (n=2)

Effectif Pourcentage
Suppression dans la ration d’aliment 1 50
graisseux
Prescription d’accélérateurs de vidange 2 100
gastrique ou d’un surnageant protecteur
comme Maalox®

11. Méthodes de prévention ou de prise en charge de l’ostéoporose


(n=1)
Effectif Pourcentage
La kinésithérapie des 1 100
patients alités
(exercices actifs et
passifs)

Tableau 7. Méthode de prévention ou de prise en charge des complications de


décubitus

5. Débat

Les complications de décubitus sont fréquentes au CHUK dans les services de


Chirurgie et de Médecine Interne. Au cours de notre étude, sur un total de 421
malades consultés, 75 patients ont présentés 86 cas de complications de
décubitus dans les services de chirurgie et de médecine interne du CHUK. Dans
notre étude, 50 hommes soit 66.7 % des patients étaient de sexe masculin et 25
12

femmes, soit 33.3% de sexe féminin. (Tableau 1). Cette prédominance masculine
serait due par le fait que le sexe masculin est plus affecté par les accidents de la
voie publique compte tenu de leur travail. Nos résultats sont semblables de ceux
de NDUWIMANA M. G et al, eux aussi avaient trouvé 75% des malades de sexe
masculin et 25% de sexe féminin. (31). Nos résultats sont aussi semblables de
ceux KAMARO Aimée-line et al, qui ; ont trouvé eux aussi la prédominance
masculine de 36 hommes soit 60% contre 24 femmes soit 40 %. (29). Dans notre
étude, l’âge moyen est de 47.5 ans. Le patient le plus jeune avait 2 ans, et le plus
âgé avait 85 ans. Les tranches d’âges les plus touchées sont celles de 61 ans et
plus soit 30.7 %. (Tableau 1). Nos résultats sont semblables de ceux KAMARO
Aimée-line et al, qui ont trouvé l’âge moyen de 43-56 ans. Le patient le plus
jeune avait un âge de 2ans et le plus âgé avec un âge de 90ans et que les tranches
d’âge les plus touchées sont 46 -60 ans. (29). Ils sont différents de ceux de J.C
BOUITY-BUANG et al qui, dans leur étude sur les complications mécaniques
postopératoires de l’ostéosynthèse du membre inferieur ont trouvé que le patient
le plus jeune avait 15 ans et les plus âgés 70 ans. (35). Ils sont également différents
de ceux de NIYOMUKIZA R, a trouvé le patient le plus jeune avec 15 ans et le
plus âge avec 85 ans. (2). Dans notre étude la grande majorité des patients
porteurs des complications de décubitus soit 72 % des cas proviennent de
Bujumbura Mairie. (Tableau 1).Nos résultats sont semblables de ceux de
KAMARO Aimée-line et al, qui dans leur étude, ont trouvé 55% qui proviennent
de Bujumbura Mairie et Rural. (29). Dans notre série, 34.7 % des patients étaient
des cultivateurs. Cela pourrait s’expliquer par le fait que la population burundaise
est majoritairement cultivatrice. (Tableau 1). Nos résultats sont proches de ceux
de MUTONI qui, dans son étude sur la place de l’ostéosynthèse a trouvé que les
cultivateurs étaient présents à 30, 8%. (39). Nos résultats sont différents de ceux
de KAMARO Aimée-line et al, qui dans leur étude ont trouvé une prédominance
de 85% des patients cultivateurs. (29). Dans notre étude la majorité des patients
se trouvait dans le service de chirurgie à une fréquence de 77 % des cas. (Tableau
1). Nos résultats sont proches à ceux de GORBIN A.et Al au CHU de Saint-
Etienne qui ont trouvé la majorité des patient porteurs d’escarres en service de
chirurgie a une fréquence de 46%. (33).Selon notre étude, sur 86 cas de
complications de décubitus identifiées, 22 sont des escarres soit 25.6% des cas et
l’ostéoporose avec une fréquence moins élevée par rapport aux autres
complications soit 1.1% des cas. (Tableau 2). Nos résultats sont semblables à
ceux de NIJIMBERE C. (28) dans son étude sur l’évaluation du traitement par
traction trans-osseuse des fractures des membres inférieurs chez l’adulte qui a
trouvé 24, 07% d’escarres. Dans notre étude, sur 86 complications de décubitus
identifiées au CHUK, 62 complications de décubitus soit 77% ont été identifiées
dans le service de chirurgie. (Tableau 3). Nos résultats sont semblables à ceux
de NIYOMUKIZA R., dans son étude sur la contribution à l’étude sur la
prévention et le traitement des escarres réalisée dans trois hôpitaux de Bujumbura
(CHUK, HPRC, HMK) dans les services de Médecine Interne et Chirurgie, lui
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aussi avait trouvé plus d’escarres dans le service de Chirurgie, soit 77.14 % des
cas(2). Selon notre étude, les complications de décubitus acquises au CHUK dans
les services de chirurgie et de médecine interne au cours de l’hospitalisation
représentent 87.2% des cas, les autres ont été acquises à domicile. (Graphique 1).
Notre résultats sont proches de ceux de NIYOMUKIZA R, lui aussi avait trouvé
85.71% d’escarres acquises à l’Hôpital. Les autres ont été acquises à domicile(2).
Dans notre étude, 17.4% des complications de décubitus étaient situées au niveau
des articulations, plus de la moitié des escarres se trouvaient au niveau du
trochanter soit 15% des cas. (Tableau 4). Nos résultats sont proches de ceux de
NIYOMUKIZA R, lui aussi avait trouvé une prédominance des escarres au
niveau du trochanter, soit 34% des cas. (2). Selon notre étude ; l’immobilisation
prolongée est le premier facteur favorisant des complications de décubitus avec
28 cas soit 37.3%, suivie de l’âge avancé avec 23 cas soit 30.7% des cas et de
l’incontinence urinaire et fécale à 28% des cas. Les autres comme la pression
prolongée, le coma représentent respectivement 2.7% des cas et1.3% des cas.
(Graphique 2). Nos résultats sont proches de ceux de NIYOMUKIZA R., dans
son étude, a trouvé que l’immobilisation prolongée, les troubles sensitivomoteurs
et l’incontinence double [urinaire et fécale] les médicaments (corticoïdes et
AINS) sont les principaux facteurs de complication d’escarres identifiées dans
son étude. (2). Ils sont aussi proches de ceux de KAMARO Aimée-line et al, qui
dans leur étude, ont trouvé que l’immobilisation prolongée et un mauvais état de
santé sont les facteurs favorisant les complications de décubitus. (29). Dans notre
série, la prise en charge des phlébites par le traitement anti-thrombotique a été
effectué à 100% des cas. (Tableau 5). Notre étude est semblable à celle de
KAMARO Aimée-Line et al qui, dans leur étude, elles ont trouvé que 100% des
cas ont été traités par des anti-thrombotiques. (29) .Dans notre série, la prévention
des escarres par le changement de position a été effectuée à 36.4% des cas.
(Tableau 5). Notre étude est semblable à celle de NIYOMUKIZA R, qui, dans son
étude, lui aussi avait trouvé 88.57% des cas de changement de position. (2). Elle
est également semblable à celle de NDUWIMANA M G et al, qui, dans leur étude,
elles aussi ont trouvé 91.7% des cas de changement de position. (31). Dans notre
série, la prise en charge des escarres par les soins locaux a été effectué a été
effectuée à 100% des cas. (Tableau 5). Notre étude est semblable à celle de
KAMARO A et al, qui, dans leur étude, ont trouvé les soins locaux à 100% des
cas. (29). Dans notre série, dans la prise en charge des escarres, l’hydratation a été
effectuée à 31.8% des cas. (Tableau 5). Notre étude est proche de celle de
KAMARO A et al, qui, dans leur étude, ont trouvé l’hydratation à 33.33% des
cas. (29). Dans notre série, pendant la prise en charge des escarres, les
antiseptiques comme Dettol et les compresses imbibées de Bétadine ont été
appliqués à 100% des cas. (Tableau 5). Notre étude est proche de celle de
NIYONKURU R, qui, dans son étude, lui aussi les a trouvés à 100% des cas. (2).
Dans notre étude, la prise en charge des encombrements bronchiques par les
fluidifiants bronchiques a été appliquée à 100% des as. (Tableau 5). Notre étude
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est semblable à celle de KAMARO A et al, qui, ont trouvé une utilisation des
fluidifiants bronchiques à 100% des cas. (29). Dans notre étude, les laxatifs ont
été utilisés à 100% des cas dans la prise en charge des constipations. Notre étude
est semblable à celle de KAMARO A et al, qui, dans leur étude, elles aussi ont
trouvé une utilisation des laxatifs à 100% des cas. (29). Dans notre série, dans la
prise en charge des infections urinaires l’antibiothérapie a été appliquée à 100%
des cas. (Tableau 5). Notre étude est semblable à celle de KAMARO A et al, qui,
dans leur étude ont trouvé une utilisation d’antibiothérapie à 100% des cas. (29).
Dans notre série, la prévention ou prise en charge de l’hypotension orthostatique
reposait sur une activité physique régulière pendant le décubitus par des exercices
de contraction à 54.5% des cas.Traitement par des anti-hypertenseurs comme
Béta-bloquant à 72.7% des cas, Traitement par des vasoconstricteurs comme
alpha stimulant et fludrocortisone à 27.3% des cas. (Tableau 5). Dans l’étude de
MAKIZA Benger sur le rôle du docteur coordinateur dans la prévention de
l’hypotension orthostatique chez la personne âgée, lui avait trouvé les anti-
hypertenseurs à 67% des cas (68). Dans l’étude de OUOLOGUEN, lui aussi avait
trouvé les exercices réguliers à 35% des cas(70). Notre étude est semblable à celle
de NDUWAYO F et al, sur la contribution à l’évaluation des connaissances,
attitudes et pratiques des étudiants de l’Université Lumière de Bujumbura en
matière d’hypertension artérielle, eux aussi avaient trouvé les exercices physiques
réguliers à 57.3% des cas. (69).Dans notre étude, la prise en charge des infections
bronchiques reposait sur l’utilisation d’antibiotique à 100% des cas. (Tableau 5).
Notre étude est semblable à celle de NIYUHIRE F, qui dans son étude sur les
infections respiratoires aigües auprès du personnel de santé dans la province de
Bujumbura, elle aussi avait trouvé l’utilisation d’antibiothérapie à 100% des cas.
(71)Dans notre série, la prise en charge des compressions nerveuses a été
effectuée par l’utilisation des anti-inflammatoires et des antalgiques à 100% des
cas. (Tableau 5). Notre étude est proche de celle de NITUNGA Gérard, qui, dans
son étude sur les fractures du bassin et leurs complications, lui aussi avait trouvé
les anti-inflammatoires et les antalgiques à 84.375% des cas. (72). Dans notre
série, la prévention ou la prise en charge des raideurs articulaires reposait sur la
kinésithérapie à 100 % des cas, et l’hydratation par des pommades antalgiques
et anti inflammatoire à 73.3% des cas. (Tableau 5). Notre étude est semblable à
celle de NSABIYUMVA F, qui, dans son étude sur la contribution à l’étude du
syndrome oligo ou polyarthrite dans la ville de Bujumbura, lui aussi avait trouvé
la rééducation ou la kinésithérapie a 100% des anti-inflammatoires non
stéroïdiens à 57.1 % des cas. (73). Dans notre série, la prévention ou la prise en
charge des reflux gastro œsophagien a été effectuée par la suppression d’aliment
graisseux à 50% des cas, et Prescription d’accélérateurs de vidange gastrique ou
d’un surnageant protecteur comme Maalox® à 100% des cas. (Tableau 5). Notre
étude est proche de celle de NIYONZIMA S qui, dans son étude sur la prévention
du reflux gastro-œsophagien de l’adulte jeune non consultant, a trouvé comme
facteur favorisant une alimentation graisseuse à 38.46% des cas (75) .Dans notre
15

série, la prévention de l’ostéoporose reposait sur la kinésithérapie des patients


alités à 100% des cas. (Tableau 5). Notre étude est semblable de MOYIKOUA
A et al, qui, dans leur étude sur les complications mécaniques post-opératoires de
l’ostéosynthèse du membre inferieur. Ont trouvé eux aussi la kinésithérapie des
patients alités à 100% des cas. (7)
6. Recommandations
Le meilleur moyen de lutter contre les complications de décubitus reste la
prévention car leur prise en charge est onéreuse et elles prolongent
l’hospitalisation des malades. Au terme de ce travail, nous pouvons émettre les
recommandations suivantes:

1. Au ministère de la sante publique et de la lutte contre le sida :


- Prendre les complications de décubitus comme un problème de santé publique.
- Prévoir annuellement les frais pour aider les personnes indigentes et autres en
situation d’incapacité d’accéder aux soins et autres services médicaux.
- Affecter le personnel soignant en nombre suffisant.
- Organiser des ateliers de formation du personnel infirmier en matière de
prévention des complications de décubitus.
- Rendre disponible le matériel nécessaire en qualité et en quantité suffisantes
pour la prise en charge des patients en position de décubitus.
- Inciter les infirmiers à prévenir les complications de décubitus aux patients en
position de décubitus.
- Instaurer un système de supervision, contrôle et évaluation.

2. Au personnel de santé :
- Informer les malades et leurs garde-malades sur leurs rôles dans la prévention
des complications de décubitus.
- Contrôler quotidiennement tout patient en position de décubitus pour s’assurer
que son garde-malade l’a bien prévenu aux complications de décubitus.
- Appliquer toutes les mesures possibles dans la prévention des complications de
décubitus.
- Perfectionner leurs connaissances en lisant les ouvrages et revues relatifs à la
prise en charge des patients en position de décubitus.

3. Aux malades et aux garde-malades :


Respecter les conseils donnés par le personnel soignant sur la prévention des
complications de décubitus.
16

7. Résumé
L’étude a porté sur 75 cas de patients porteurs des complications de décubitus.
La majorité de nos patients qui ont développé des complications de décubitus a
été identifiée dans le service de chirurgie soit 77% des cas et le motif
d’hospitalisation qui dominait était une pathologie traumatologique soit 62,7%
des cas. Les complications de décubitus comme les escarres prédominaient avec
25.6%. Les autres complications comme les raideurs articulaires 16% , les
constipations 14.7%, l’hypotension orthostatique 13.3% , les encombrements
bronchiques 12% , les infections urinaires 5.3% , les compressions nerveuses 4%,
les phlébites 4%, les infections bronchiques 2.7%. Les R.G.O 2.7%, et les
ostéoporoses 1.3%. L’immobilisation prolongée, l’âge avancé et l’incontinence
double sont les principaux facteurs de risque de survenus des complications de
décubitus identifiées dans notre série et ils sont liés le plus souvent à ces
complications de décubitus citées ci-haut. Les méthodes de prévention ou de prise
en charge qui prédominaient dans cette étude reposaient sur : l’utilisation des anti-
thrombotiques, les soins locaux, les antiseptiques et les compresses imbibées de
Bétadine, les laxatifs, les fluidifiants bronchiques, antibiothérapie, AINS, les
accélérateurs de vidange gastrique et la kinésithérapie. Notre étude montre que la
prévention des complications de décubitus au CHUK devrait être améliorée par
la mise en place d’un matériel de prévention en quantité et en qualité suffisantes
et la formation continue des infirmiers sur la prévention des complications de
décubitus.
Limitations
Certains dossiers étaient incomplets ou illisibles, ce qui a empêché l’auteur à
dépouiller tous les dossiers de cette période d’étude (01janvier 2013 au 31
décembre 2014).

Les conflits d'intérêts


L’auteur ne déclare aucun conflit d'intérêts.

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