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THÈME 1

ANALYSE FONCTIONNELLE

1
SEQUENCE 1
ANALYSE FONCTIONNELLE INTERNE

1. MISE EN SITUATION
Un livre est ouvert et tu souhaites le fermer.
Pour réaliser cette opération simple, tu vas mobiliser les organes de ton corps ci-dessous
assurant chacun une fonction spécifique.
L’homme dispose en lui de nombreux capteurs et actionneurs lui permettant de faire
d’innombrables actions. On peut comparer le fonctionnement du corps humain à celui d’un
système automatisé disposant de sa chaîne d’information et de sa chaîne d’énergie.

Acquérir Traiter Communiquer


.
Consignes

L’œil Le cerveau Cellule nerveuse

DÉCIDER Chaîne d’information

Alimenter Distribuer Convertir Transmettre


Source d‘énergie

Fermer
L’estomac Circulation sanguine Les muscles La main

EXÉCUTER Chaîne d’énergie

Décider
Chaîne d’information
Comptes rendus Ordres
(Informations pour
l’utilisateur) Exécuter
Chaîne d’énergie

THEME 1 : ANALYSE FONCTIONNELLE 1


SEQUENCE 1
ANALYSE FONCTIONNELLE INTERNE

2. ANALYSE FONCTIONNELLE INTERNE, POURQUOI ?


Un système automatisé peut être décrit sous la forme de deux chaînes fonctionnelles :

 une chaîne d'information qui traitera tous les signaux fournissant une information
(ces signaux peuvent provenir de l'utilisateur, du système, de l’environnement)

 une chaîne d'énergie qui permettra les actions du système à partir d'une source
d'énergie.

Informations propres au système


Informations pour
Consignes l’utilisateur
Chaîne d’information

Ordres MOE

Agir sur la
Source d’énergie

M.O
Chaîne d’énergie

M.O.S
2.1. LA CHAINE D’INFORMATION
La chaîne d’information pilote la chaîne d’énergie et comprend les trois blocs
fonctionnels suivants : Acquérir, traiter et communiquer.

Acquérir : Fonction qui permet Communiquer : Cette fonction


de prélever des informations à assure l’interface l’utilisateur
l’aide de capteurs. et/ou d’autres systèmes.

Traiter : C’est la partie commande


composée d’un automate ou d’un
microcontrôleur.

THEME 1 : ANALYSE FONCTIONNELLE 2


SEQUENCE 1
ANALYSE FONCTIONNELLE INTERNE

de de de
Photoélectrique de lumière de vent Ultrason de gaz
position mouvement température
Capteur
Acquérir

Bouton Lecteur de
Pupitre Interrupteur Clavier Joystick Télécommande
poussoir carte
Interfaces
H/M
Unité de traitement

Automate Ordinateur Carte Arduino Carte Raspberry Carte Micro:bit


Traiter

Ondes
Communiquer

Wifi Bluetooth Câbles/fils électrique Afficheur Buzzer Voyant


Interfaces

radio
M/H

2.2. LA CHAINE D’ENERGIE


La chaîne d’énergie comprend les quatre blocs fonctionnels suivants :
Alimenter/stocker, distribuer, convertir et transmettre.
Elle reçoit des ordres venant de la chaîne d’information.

Mise en forme de l’énergie externe Actionneurs


en énergie compatible pour créer (vérin, moteur…)
une action.

éléments de transmission de mouvement et


Pré actionneur d’effort : (engrenages, poulies et courroies,
(distributeur, contacteur, relais...) pignons et chaine, roues de friction, vis-écrou ...)

THEME 1 : ANALYSE FONCTIONNELLE 3


SEQUENCE 1
ANALYSE FONCTIONNELLE INTERNE

Réseau Prise de Compresseur Panneaux


Pile Batterie d’air Eolienne
électrique secteur photovoltaïque
Alimenter
stocker

Contacteur Relais Distributeur pneumatique Vanne


Distribuer

Moteur DC Résistance chauffante Vérin pneumatique Lampe


Convertir

Poulies et courroie Pignons et chaine Roues de friction Engrenages


Transmettre

2.3. CHAINE FONCTIONNELLE D’UN SYSTEME TECHNIQUE


Un système automatisé peut être modélisé avec une chaîne fonctionnelle composée de la chaîne
d’information et de la chaîne d’énergie.
La chaîne fonctionnelle est utilisée dans la conception d’un système.
Elle permet d’avoir une vue d’ensemble sur les fonctions d’un système et sur les flux
d’énergie, d’information ou de matière d’œuvre.
Informations propres au système
Chaîne d’information
Informations pour
Consignes l’utilisateur
Acquérir Traiter Communiquer

Capteur(s) Unité de Interface M/H


M.O.E
Interface H/M traitement
Ordres
Chaîne d’énergie
Agir sur la

Source
d’énergie
M.O

Alimenter Distribuer Convertir Transmettre

Prise secteur Pré actionneur(s) Actionneur(s) Eléments de


Piles ou batteries transmission

M.O.S

THEME 1 : ANALYSE FONCTIONNELLE 4


SEQUENCE 1
ANALYSE FONCTIONNELLE INTERNE

3. EXEMPLES
3.1. SYSTEME N°1 : VOITURE SMART
Il s'agit d'un robot détecteur d'obstacles : la voiture avance en ligne droite, si elle rencontre
un obstacle, elle tourne sur place jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'obstacle devant elle.

Carte Arduino UNO R3


Fils électriques

Piles + support
Capteur ultrason HC-SR01
(Détecte et mesure les distances entre
les d'objets)

Engrenages
(Pour réduire la vitesse de Pont-H L298N
rotation du moteur électrique)
(Pour piloter les deux
Moteur à courant continu moteurs électriques)

Sa chaîne fonctionnelle est la suivante :

Informations propres au système

Chaîne d’information

Consignes Informations pour


Acquérir Traiter Communiquer l’utilisateur

Voiture au repos
-Capteur ultrason Carte Arduino Fils électrique
-Interrupteur UNO

Ordres
Se déplacer

Chaîne d’énergie

We Wm
Alimenter Distribuer Convertir Transmettre

Piles Pont H L298N Moteur DC Réducteur à


engrenages Voiture en
déplacement

THEME 1 : ANALYSE FONCTIONNELLE 5


SEQUENCE 1
ANALYSE FONCTIONNELLE INTERNE

3.2. SYSTEME N°2 : PORTE AUTOMATIQUE DE GARAGE

a. Présentation
L’opérateur appuie sur le bouton de la
télécommande pour ouvrir la porte du
garage (consigne de l’utilisateur). La
chaîne d’informations, composée d’un
automate et de capteurs, détecte le signal
et ordonne, lorsqu’elle en reçoit l’ordre, la
mise en fonctionnement du moteur afin
d’ouvrir la porte (ordre).

La photocellule empêche la fermeture de la porte si elle détecte la présence d’un objet


(personne, voiture, animal…). Il y a aussi des capteurs qui permettent de connaître l’état
de la porte (ouverte ou fermée).

b. Fonctionnement
Se référer à l’animation donnée au lien numérique suivant :

https://www.youtube.com/watch?v=0juIghPOqEE

THEME 1 : ANALYSE FONCTIONNELLE 6


SEQUENCE 1
ANALYSE FONCTIONNELLE INTERNE

c. Eléments constitutifs

Capteur Pignons et Capteur


« porte basse » chaine « porte haute » Moteur électrique
Feu clignotant

Automate
Antenne

Prise de secteur

Télécommande

Photocellules

d. Chaîne fonctionnelle

Informations propres au système

Chaîne d’information

Consignes Informations pour


Présence d’un Acquérir Traiter Communiquer l’utilisateur
obstacle
Porte fermée
-Photocellules. Automate -Câbles électriques
-capteurs de fin de programmable -Voyant
course.
-Télécommande
Ouvrir ou fermer

+Antenne Radio. Ordres


Chaîne d’énergie

We
Alimenter Distribuer Convertir Transmettre

Prise de Contacteur Moteur Pignons et


électrique Porte ouverte
secteur chaine

THEME 1 : ANALYSE FONCTIONNELLE 7


SEQUENCE 1
ANALYSE FONCTIONNELLE INTERNE

4. APPLICATION : SYSTEME « STORE SOMFY AUTOMATIQUE »


4.1. Présentation
Le store automatique permet par simple action sur des boutons, la montée et
la descente du store. Il est particulièrement bien adapté aux stores de
terrasse qui peuvent être soumis à des vents violents.

4.2. Fonctionnement

THEME 1 : ANALYSE FONCTIONNELLE 8


SEQUENCE 1
ANALYSE FONCTIONNELLE INTERNE

4.3. Travail demandé


a. Indiquer le nom de l'élément sur lequel agit l'utilisateur pour actionner le store en cochant la
réponse correcte.
Anémomètre
Boîtier électrique d'alimentation
Boutons de commande
Voyants lumineux
Cellule photo électrique
b. Pourquoi faut-il protéger le store des vents forts ? (cocher la bonne réponse)
A cause de la pluie
Pour qu'il se déroule mieux
Pour qu'il ne se déchire pas
Pour qu'il protège mieux
Pour protéger l'anémomètre
c. Indiquer le nom de l’élément qui détecte :
le rayon solaire : …………………………… ; le vent : ……….……………………
d. Où se trouve le moteur du store automatique ? e. Quelle est la fonction des bras articulés ?
dans le boîtier électrique Renforcer le moteur
dans le tissu du store Tendre la toile du store
dans le tube Permettre l'enroulement du store
dans l'anémomètre Alimenter le moteur
dans le bras articulé Relier le moteur au réseau électrique
dans le réseau électrique
f. Compléter la chaîne fonctionnelle du « store Somfy automatique »

Informations propres au système

Chaîne d’information

Consignes Informations pour


Présence Acquérir …………. Communiquer l’utilisateur
vent et/ou
soleil Store à l’état initial
-………………………….. Boitier -……………………...
-…………………………. électronique de -……………………...
-………………………….. commande
-………………………….
………………….
descendre le store
Monter ou

Chaîne d’énergie

We
Alimenter Distribuer ………… ……………

………………… …………… Moteur Bras articulé Store à l’état final


…………………. électrique

THEME 1 : ANALYSE FONCTIONNELLE 9


SEQUENCE 1
ANALYSE FONCTIONNELLE INTERNE

5. A RESOUDRE

Système technique : Fraiseuse Numérique High-Z-S-720 T

5.1. Présentation du système


La fraiseuse numérique sert à réaliser des opérations d’usinage à commande numérique
tels que : le fraisage, le perçage, le découpage et la gravure 2D et 3D rapides et précis sur
différents types de matériaux tels que le métal, le bois de hêtre ou le plexiglas.

Carte de commande Driver du moteur Boîte d’alimentation


Moteur broche

Moteur pas à pas


Table de la
fraiseuse

5.2. Principe d’usinage


Bride hydraulique
L’usinage est une technologie de fabrication par Pièce à usiner
enlèvement de matière résulte de la combinaison
de deux mouvements : rotation de l’outil de coupe
d’une part, et avance de la pièce à usiner (qui doit
être bloquée par un une bride de blocage) ou de
Table de la
l’outil d’autre part (déplacement de l’outil de coupe fraiseuse
grâce aux chariots guidé en translation).

Usinage sur le bois Usinage sur le métal

THEME 1 : ANALYSE FONCTIONNELLE 10


SEQUENCE 1
ANALYSE FONCTIONNELLE INTERNE

5.3. Travail demandé


a. Compléter le schéma de la machine par les termes suivants :
Moteur broche – Ordinateur –Bouton d’arrêt d’urgence –Moteur de déplacement Z – Moteur de
déplacement X’ - Moteur de déplacement Y –Vis d’entrainement axe X – Barre de guidage axe Y
…………………
…………….... ……………… …………………. Boîtier de puissance
……………… ……………… et de communication
. ………………
.
…………...…. .……………
……………… …. ……………………......

. Voyants Leds
……………… Moteur de déplacement X
………………
. Câbles de
communication
Barre de guidage X
Axe Z …………….
………………
Capteur ILS
Axe Y Axe X
.
Le capteur « ILS » est un capteur de fin
de course sans contact : il utilise les
propriétés d'un aimant.

b. Compléter la chaîne fonctionnelle de la fraiseuse numérique High-Z-S720

Informations propres
au système

Chaîne ………………....
………………
……….……. ……………….
Acquérir ………… Communiquer
-Présence pièce .
-Origines X, Y et
Z Pièce non
-…….…………. -Carte de commande -…….…………. usinée
-……………… -Ordinateur -…….……..….
......................
Chaîne ………………
Usiner une

W….
pièce

................
Alimenter ………… ………… ….………...
. .

-……………. Driver du -…………..…. -………….


……………. moteur
-……………… ………….
…………….....
…………
…………

THEME 1 : ANALYSE FONCTIONNELLE 11


SEQUENCE 1
ANALYSE FONCTIONNELLE INTERNE

Synthèse
Un système automatisé est composé de plusieurs éléments qui exécutent un
ensemble de tâches programmées sans que l’intervention de l’homme soit nécessaire.
Un système automatisé est modélisé avec une chaîne fonctionnelle composée de la
chaîne d’information et de la chaîne d’énergie.
La chaîne fonctionnelle est utilisée dans la conception et surtout dans
l’amélioration d’un système. Elle permet d’avoir une vue d’ensemble sur
les fonctions d’un système et sur les flux d’énergie, d’information ou de matière d’œuvre.

Chaîne fonctionnelle détaillée d’un système automatisé


Informations propres au système
Chaîne d’information
Consignes Informations pour
Informations Acquérir Traiter Communiquer l’utilisateur
extérieures

-Capteurs Unité de Interface M/H


-Interface H/M traitement M.O.E
Ordres
Chaîne d’énergie

Agir sur la
M.O
Source d’énergie
Alimenter Distribuer Convertir Transmettre

Alimentation Préactionneurs Actionneurs Eléments de


transmission
M.O.S
Acquérir : Fonction qui permet de prélever des informations à l’aide de capteurs.
Traiter : C’est la partie commande composée d’un automate ou d’un microcontrôleur.
Communiquer : Cette fonction assure l’interface l’utilisateur et/ou d’autres systèmes.

Alimenter : Mise en forme de l’énergie externe en énergie compatible pour créer une action.
Distribuer : Distribution de l’énergie à l’actionneur réalisée par un distributeur ou un contacteur.
Convertir : L’organe de conversion d’énergie appelé actionneur peut être un vérin, un moteur…
Transmettre : Cette fonction est remplie par l’ensemble des organes mécaniques de
transmission de mouvement et d’effort : engrenages, poulies et courroies, pignons et chaine,
roues de friction, vis-écrou ...

Savoir
plus

THEME 1 : ANALYSE FONCTIONNELLE 12


DESCRIPTION TEMPORELLE DU COMPORTEMENT
SEQUENCE 2 D’UN SYSTEME TECHNIQUE

1. MISE EN SITUATION
Système d’étude : poste de remplissage de boites d’engrais

C3

C1 C2

a- Fonctionnement du système
Ce poste permet de remplir des boites en engrais, le cycle de fonctionnement démarre en
appuyant sur un bouton de mise en marche m.
- L’amenée des deux boites vides s’effectue par un tapis roulant T1 entrainé en rotation
par un moteur Mt1, jusqu’à l’action d’un capteur S1 ;
- Le déplacement des deux boites vides devant le dispositif de remplissage s’effectue
par un poussoir P1 soudé sur la tige d’un vérin C1, le déplacement est assuré par la
sortie de la tige du vérin C1 commandé par un distributeur M1 jusqu’à l’action d’un
capteur l11, puis son retour jusqu’à l’action d’un capteur l 10.
- Le remplissage des deux boites est assuré par la sortie d’une plaquette P3 (permettant
l’ouverture et la fermeture de la trémie qui contient le produit) soudée sur un vérin C3
commandé par un distributeur M3 jusqu’à l’action d’un capteur l31 puis la rentrée de la
tige de ce vérin jusqu’à l’action d’un capteur l30.
- Le déplacement des boites remplies vers le tapis d’évacuation est effectué par un
poussoir P2 soudé sur la tige d’un vérin C2, ce déplacement est assuré par la sortie de la
tige de ce vérin jusqu’à l’action d’un capteur l21 puis son retour jusqu’à l’action d’un
capteur l20.
- L’évacuation des boites remplies vers la zone de fermeture (non représentée) est
effectuée par un tapis T2 entrainé en rotation par un moteur Mt2. Ce tapis tourne en
permanence (tapis en rotation durant le fonctionnement du système).

THEME 1 : ANALYSE FONCTIONNELLE 1


DESCRIPTION TEMPORELLE DU COMPORTEMENT
SEQUENCE 2 D’UN SYSTEME TECHNIQUE

b- Chaîne fonctionnelle

Informations propres au système

Chaîne d’information
m Informations pour
Acquérir Traiter Communiquer l’utilisateur

S1- l10- l11 Automate - Voyant


- l20- l21- programmable
Boites vides
- Afficheur
l30- l31 - Buzzer …
Ordres
Chaîne d’énergie

Remplir
We, Wp
Alimenter Distribuer Convertir Transmettre

-Réseau STEG M1-M2-M3 C1 - C2 -C3 Réducteur de


-Compresseur d’air KM1 - KM2 Mt1- Mt2 vitesse
Boites
remplies

c- Problématique
On remarque bien que la chaine fonctionnelle, malgré qu’elle soit riche en
informations, elle ne permet pas de donner l’ordre chronologique des actions
réalisées par le système.

Que faut-il faire alors ?

Il faut adopter une analyse temporelle


Utilisation
qui définit la succession des du
différentes activités du processus. GRAFCET

THEME 1 : ANALYSE FONCTIONNELLE 2


DESCRIPTION TEMPORELLE DU COMPORTEMENT
SEQUENCE 2 D’UN SYSTEME TECHNIQUE

2. LE GRAFCET
2.1. Définition d’un GRAFCET
Le GRAFCET (GRAphe Fonctionnel de Commande par Etapes et Transitions) est un outil
graphique de description temporelle du fonctionnement d’un système automatisé.
2.2. Les éléments de base d’un GRAFCET Liaison orientée Réceptivités
Le GRAFCET est composé : Etape
R1
 d’étapes auxquelles sont associées des
actions. 2 ………
 de transitions auxquelles sont associées des
réceptivités. Transition R2 Action
 de liaisons orientées reliant les étapes entre
elles.
2 0
a. L’étape : une étape correspond à une situation
élémentaire ayant un comportement stable.
Etape Etape initiale
Elle est représentée par un carré numéroté.
L’étape initiale est représentée par un carré double numéroté.
b. Action associée à l’étape: on associe à chaque étape une action effectuée par le
système. L’action est représentée à l’intérieur d’un rectangle et exprimée par une phrase
qui commence par un verbe à l’infinitif.
c. Transition et réceptivité associée : à chaque transition, on associe une condition
logique appelée réceptivité.
d. Liaisons orientées : les liaisons orientées représentent le sens d’évolution d’un
GRAFCET.

3. EXEMPLE : unité de remplissage de boites d’engrais


N° Désignation Cette tâche débute si Cette tâche prend fin si
0 Attendre Boites évacuées Mise en marche
1 Amener les boites vides Mise en marche Boites amenées
Déplacer les boites vers Boites déplacées vers la
2 Boites amenées
la zone de remplissage zone de remplissage
Boites déplacées vers la
3 Remplir les boites Boites remplies
zone de remplissage
Déplacer les boites
Boites déplacées vers le
4 remplies vers le tapis Boites remplies
tapis d’évacuation
d’évacuation
Evacuer les boites Boites remplies et
5 remplies vers la zone de déplacées vers le tapis Boites évacuées
fermeture d’évacuation

THEME 1 : ANALYSE FONCTIONNELLE 3


DESCRIPTION TEMPORELLE DU COMPORTEMENT
SEQUENCE 2 D’UN SYSTEME TECHNIQUE

Tâche 1
Action
Liaison orientée
Mise en marche
Etape
1 Amener les boites vides
Transition T1/2
Boites amenées
Réceptivité associée à la transition T1/2

Tâche 2 Tâche 3
Boites amenées Boites déplacées

Déplacer les boites vers la 3 Remplir les boites


2
zone de remplissage
Boites déplacées Boites remplies

Tâche 4 Tâche 5
Boites déplacées vers le
Boites remplies tapis d’évacuation

4 Déplacer les boites vers le tapis d’évacuation 5 Evacuer les boites

Boites déplacées vers le tapis d’évacuation Boites évacuées

0 Attendre
Le fonctionnement du système est
Mise en marche
décrit par la succession des tâches
précédentes : c’est le GRAFCET 1 Amener les boites
vides
d’un point de vue système. Boites amenées

2 Déplacer les boites vers la zone de remplissage

Boites déplacées

3 Remplir les boites


vides
Boites remplies

4 Déplacer les boites vers le tapis d’évacuation

Boites déplacées vers le tapis d’évacuation

5 Evacuer les boites


vides
Boites évacuées

THEME 1 : ANALYSE FONCTIONNELLE 4


DESCRIPTION TEMPORELLE DU COMPORTEMENT
SEQUENCE 2 D’UN SYSTEME TECHNIQUE

4. LES REGLES D’EVOLUTION D’UN GRAFCET


Les règles d’évolution d’un GRAFCET sont définies pour préciser les conditions pour
lesquelles les étapes sont actives ou inactives.
N.B: une étape est dite active si l’action qui lui est associée est en cours d’exécution.

Initialisation du GRAFCET :
Règle N°1 La situation initiale correspond à l’étape active au début du
fonctionnement. Elle correspond généralement à un comportement de
repos du système.
Franchissement d’une étape du GRAFCET :
Pour franchir une transition, il faut que les deux conditions suivantes
Règle N°2 soient vérifiées.
 Cette transition est validée (l’étape précédente est active)
ET
 La réceptivité qui lui est associée est vraie.
Evolution des étapes actives du GRAFCET :
Le franchissement d’une transition provoque :
Règle N°3 L’activation de l’étape immédiatement suivante.
ET
La désactivation de l’étape immédiatement précédente.

1 Amener les boites Amener les boites Amener les boites


1. 1.
T1/2 Boites amenées T1/2 Boites amenées T1/2 Boites amenées
2 Déplacer les boites 2 Déplacer les boites 2 Déplacer les boites

- L’étape 1 n’est pas active. - L’étape 1 est active. - L’étape 1 est active.
- La transition T1/2 est non - La transition T1/2 est - La réceptivité est vraie.
validée. validée mais la réceptivité
n’est pas vraie.
Conclusion : Conclusion : Conclusion :
La transition T1/2 ne peut La transition T1/2 ne peut La transition est franchie. Par
pas être franchie. pas être franchie. conséquence activation de
l’étape 2 et désactivation de
l’étape 1.

THEME 1 : ANALYSE FONCTIONNELLE 5


DESCRIPTION TEMPORELLE DU COMPORTEMENT
SEQUENCE 2 D’UN SYSTEME TECHNIQUE

5. LA PARTIE COMMANDE D’UN SYSTEME TECHNIQUE (P.C)


La partie commande est l’ensemble des moyens de traitement de l’information qui assure
le pilotage du système.
Exemples :

Smartphone
Automate Ordinateurs Arduino

6. LA PARTIE OPERATIVE D’UN SYSTEME TECHNIQUE (P.O)


La partie opérative est l’ensemble des moyens techniques qui effectuent directement la
transformation de la matière d’œuvre à partir des ordres de la partie commande et de
l’opérateur. Elle est formée essentiellement par les actionneurs et les effecteurs.
Exemples :
Partie opérative
Systèmes
Actionneurs Effecteurs
- Moteurs électriques : - Tapis : T1 et T2
Unité de remplissage de
Mt1 et Mt2 - Poussoirs : P1 et P2
boites d’engrais
- Vérins : C1, C2 et C3 - Plaquette : P3
Machine à laver - Moteur électrique - Tambour
Fer à repasser et
- Résistor - Semelle
opérateur
Unité automatique de - Moteur électrique. -Foret
perçage - Vérins -Mors de serrage

7. LES ACTIONNEURS
Un actionneur a pour fonction de convertir l’énergie disponible en une énergie utile.
Exemples

Moteur Vérin pneumatique Lampe électrique Résistor électrique


électrique

THEME 1 : ANALYSE FONCTIONNELLE 6


DESCRIPTION TEMPORELLE DU COMPORTEMENT
SEQUENCE 2 D’UN SYSTEME TECHNIQUE

8. LES EFFECTEURS
Un effecteur est un élément qui convertit l’énergie reçue de l’actionneur en une opération
ou un effet pour agir directement sur la matière d’œuvre en lui attribuant une valeur
ajoutée.
Exemples
Unité de remplissage de boites Unité automatique de
Système
d’engrais perçage
Effecteur Poussoirs Plaquette Mors de serrage Foret
Rôle de Pousser les boites devant Ouvrir et fermer Percer la
Serrer la pièce
l’effecteur la zone de remplissage la trémie pièce

9. LES ELEMENTS D’INTERFACES


9.1. Les capteurs
Un capteur est un organe d’un système technique permettant de saisir (ou détecter)
une grandeur physique (position, vitesse, température …) et la transformer en signal
exploitable par la partie commande.
Exemples de capteurs :
Capteur
photocellulaire

Capteur à contact Capteur de gaz Capteur ultrason

9.2. Les préactionneurs


Un pré actionneur est un organe qui assure la distribution de l’énergie disponible aux
actionneurs sous un ordre de la partie commande.
On distingue deux types de pré actionneurs :
 Les préactionneurs électriques.
 Les préactionneurs pneumatiques.
Exemples de préactionneurs :
Energie Energie Energie
Préactionneur Actionneur
absorbée distribuée convertie
Contacteur/ Relais ‘KM’ Moteur électrique ‘Mt’

Electrique Electrique Mécanique


(We) (We) (rotation)

Distributeur ‘M’
Vérin pneumatique ‘C’
Mécanique
Pneumatique Pneumatique (translation
(Wp) (Wp) ou rotation)

THEME 1 : ANALYSE FONCTIONNELLE 7


DESCRIPTION TEMPORELLE DU COMPORTEMENT
SEQUENCE 2 D’UN SYSTEME TECHNIQUE

9.3. Dialogue homme/ machine


Le dialogue homme/ machine est assuré par un pupitre de commande.
 Les consignes : ce sont les informations qui circulent de l’opérateur vers la P.C.
 Les messages : ce sont les informations qui circulent de la P.C vers l’opérateur.
Exemples

Wifi
Lampe témoin
(Voyants) Buzzer
Cordons (USB, RS232,..) Bluetooth

10. DIFFERENTS POINTS DE VUE D’UN GRAFCET


La description du comportement d'un système est déterminée par un GRAFCET qui prend
en compte le point de vue selon lequel l'observateur s'implique dans le fonctionnement.
On distingue alors trois points de vue du GRAFCET :
 LE GRAFCET d’un point de vue système
Le GRAFCET d’un point de vue système donne une description des tâches qui contribuent
à la transformation de la matière d’œuvre sans préciser les moyens techniques mis en
œuvre. C’est un GRAFCET compréhensible par tout le monde.

 LE GRAFCET d’un point de vue de la partie opérative (PO)


De quoi s’agit-il ?
Le GRAFCET d’un point de vue de la partie opérative PO décrit en terme clair
ou par symbole les étapes et les transitions en tenant compte de la
technologie choisie pour les éléments de la partie opérative.
Comment l’établir ?
Choisir la technologie :
des actionneurs.
des effecteurs.
des capteurs.
Situation de l’observateur

L’observateur, pour ce point de vue, s’implique Ordres


dans le fonctionnement de la PO. Son objectif Compte-rendu
est de décrire le comportement attendu de la
PO pour obtenir les effets souhaités.

THEME 1 : ANALYSE FONCTIONNELLE 8


DESCRIPTION TEMPORELLE DU COMPORTEMENT
SEQUENCE 2 D’UN SYSTEME TECHNIQUE

 LE GRAFCET d’un point de vue de la partie commande (PC)


De quoi s’agit-il ?
Ce GRAFCET décrit les échanges de la partie commande avec la partie
opérative et le dialogue avec l’opérateur.
Comment l’établir ?
Choisir la technologie :
des préactionneurs.
des capteurs.
Situation de l’observateur
L’observateur s’implique dans le fonctionnement de la PC et donne la correspondance qui
existe entre les ordres envoyés aux pré actionneurs et les informations venant des
capteurs et du pupitre.
Ordres

Compte-rendu

11. EXEMPLE
Système technique : Poste automatique de perçage

M
L 20

L 21

L 10 L 11

THEME 1 : ANALYSE FONCTIONNELLE 9


DESCRIPTION TEMPORELLE DU COMPORTEMENT
SEQUENCE 2 D’UN SYSTEME TECHNIQUE

a- Fonctionnement
Ce poste permet de percer des pièces. Le cycle de fonctionnement démarre en appuyant
sur un bouton de départ cycle m comme suit :
 Le serrage de la pièce à percer s’effectue par la sortie de la tige du vérin C1 commandé
par un distributeur M1 jusqu’à l’action du capteur L11.
 Le perçage de la pièce est réalisé par la sortie de la tige du vérin C2 commandé par un
distributeur M2 jusqu’à l’action du capteur L21 et la rotation de la broche entrainée par un
moteur M commandé par un contacteur KM1 ; puis le retour de la tige du vérin C2 jusqu’à
l’action du capteur L20 avec la rotation de broche
 Le desserrage est effectué par le recul de la tige du vérin C1 jusqu’à l’action du capteur
L10.
b- Ordre chronologique des tâches

Désignation Actionneur Préactionneur Capteur de


N° Actions
de la tâche correspondant correspondant fin de tâche
0 Attendre m
Serrer la Avancer le mors Vérin C1 -Distributeur M1 L 11
1
pièce de serrage SC1 14M1
- Descendre la Vérin C2 -Distributeur M2 L21
tête de perçage. SC2 14M2
Percer la
pièce - Mettre le foret Moteur -Contacteur
2 en rotation. M KM1
- Monter la tête Vérin C2 -Distributeur M2 L20
de perçage SC2 12M2
- Mettre le foret -Contacteur
en rotation. Moteur M KM1
Desserrer Reculer le mors Vérin C1 -Distributeur M1 L10
3
la pièce de serrage RC1 12M1

c- Le GRAFCET d’un point de vue système

0
Départ cycle et présence pièce

1 Serrer la pièce
Le GRAFCET d’un point de vue
Pièce serrée système permet de dialoguer avec

2 Percer la pièce les personnes qui ne sont pas

Pièce percée spécialistes, car la technologie


adoptée n’est pas fixée.
3 Desserrer la pièce

Pièce desserrée

THEME 1 : ANALYSE FONCTIONNELLE 10


DESCRIPTION TEMPORELLE DU COMPORTEMENT
SEQUENCE 2 D’UN SYSTEME TECHNIQUE

d- Le GRAFCET d’un point de vue de la partie opérative PO

1ère Méthode 2ème Méthode

0 Attendre
0 Attendre
Départ cycle et présence pièce
m.S
1 Avancer le mors de serrage SC1
1
Mors de serrage avancé L11
2 Descendre le foret Tourner le foret 2 SC2 M
Foret descendu L21

3 Monter le foret Tourner le foret RC2 M

Foret monté L20

4 RC1
4 Reculer le mors de serrage
L10
Mors de serrage reculé

e- Le GRAFCET d’un point de vue de la partie commande PC

0 Attendre
m.S
1 14M1
L11
2 14M2 KM1
L 21
3 12M2 KM1
L 20
4 12M1
L10

THEME 1 : ANALYSE FONCTIONNELLE 11


DESCRIPTION TEMPORELLE DU COMPORTEMENT
SEQUENCE 2 D’UN SYSTEME TECHNIQUE

f- Règles d’évolution
Réceptivité
2
Etape 2 active
L21
T (2/3) Réceptivité
n’est pas vraie
3 L21
Transition n’est pas
T (2/3) franchie

Réceptivité Etape 2 active


Réceptivité
2 vraie
L21
. L21
T (2/3) Transition T
franchie
3 (2/3)

Par conséquence :

 Activation de l’étape 3.
 Désactivation de l’étape 2.

THEME 1 : ANALYSE FONCTIONNELLE 12


DESCRIPTION TEMPORELLE DU COMPORTEMENT
SEQUENCE 2 D’UN SYSTEME TECHNIQUE

Synthèse

1. Association pré actionneur-actionneur

Ordres

W distribuée W convertie
W disponible Distribuer Convertir
l’énergie l’énergie

Pré Actionneur
actionneur
Energie Energie
Pré actionneur Actionneur Energie convertie
disponible distribuée
Contacteur/ Relais ‘KM’ Moteur électrique ‘Mt’

Electrique Electrique Mécanique


(We) (We) (rotation)

Vérin pneumatique ‘C’


Distributeur ‘M’
Pneumatique Pneumatique Mécanique
(Wp) (Wp) (translation)

2. Commande d’un vérin C à double effet par un distributeur M de type 5/2 :

Rentrer la tige du vérin (C) Sortir la tige du vérin (C)

Actionneur Pré actionneur Actionneur Pré actionneur


RC 12M SC 14M

THEME 1 : ANALYSE FONCTIONNELLE 13


DESCRIPTION TEMPORELLE DU COMPORTEMENT
SEQUENCE 2 D’UN SYSTEME TECHNIQUE

3. Description temporelle du fonctionnement d’un système automatisé

 Différents points de vue du GRAFCET

GRAFCET d’un point de vue d’un point de vue P.O d’un point de vue P.C
système

0 Attendre 0 Attendre 0 Attendre

Mise en marche « m » (et conditions initiales) m (et conditions initiales) m (et conditions initiales)

Action(s) associée(s) à l’étape 1 1 Actionneur(s) 1 Pré actionneur(s)


1
Evènement (condition de fin de l’action) Capteur(s) Capteur(s)

 Les règles d’évolution d’un GRAFCET


a) Règle N°1 : « Initialisation »
La situation initiale correspond à l'étape active au début du fonctionnement.
Elle correspond généralement à un comportement de repos du système.

Définition d’une étape active :

Une étape est dite active si l'action qui lui est associée est en cours d'exécution.
Une étape active est repérée par un point noir placé à l'intérieur du carré
correspondant.
b) Règle N°2 : « Franchissement »
Pour franchir une transition, il faut que les deux conditions suivantes soient remplies :
 Cette transition est validée (l'étape précédente est active).
 La réceptivité qui lui est associée est vraie.

c) Règle N°3 : « Évolution des étapes actives »


Le franchissement d’une transition, provoque :
 L’activation de l’étape immédiatement suivante.
 La désactivation de l’étape immédiatement précédente.

THEME 1 : ANALYSE FONCTIONNELLE 14


DESCRIPTION TEMPORELLE DU COMPORTEMENT
SEQUENCE 2 D’UN SYSTEME TECHNIQUE

2 Action
12. A RESOUDRE 2
T2/3 R2
Exercice N°1
On donne ci-contre une partie d’un GRAFCET. 3 Action
1. Si R2 n’est pas vraie : 3
R3
 Quelle est l’étape active ? …………………………………
 T2/3 est – elle validée ? …………………………………

 T2/3 est – elle franchie ? …………………………………

2. Si R2 est vraie :
T2/3 est –elle franchie ? …………………………..………………..……….
Pourquoi ? ……………………………………………………………………………
3. Compléter la phrase suivante par les termes convenables
Le franchissement de la transition T2/3 entraine ………………………. de l’étape
………………… et ……………………… de l’étape …………………………
Exercice N°2
POSTE DE SERTISSAGE ET DE MARQUAGE DES BOITES DE CONSERVE
1. Présentation du système
Ce système permet le sertissage et le marquage des couvercles sur des boites de
conserve. Il est commandé par un automate programmable.

THEME 1 : ANALYSE FONCTIONNELLE 15


DESCRIPTION TEMPORELLE DU COMPORTEMENT
SEQUENCE 2 D’UN SYSTEME TECHNIQUE

2. Fonctionnement
L’action sur un bouton poussoir de mise en marche « m » démarre le cycle suivant :
– l’aménage d’une boite avec un couvercle par un tapis roulant T1 actionné par un
moteur électrique Mt1 commandé par un contacteur Km1 et contrôlé par le capteur S.
– le déplacement de la boite sous la tête de sertissage TS par la rotation du plateau
d’un ¼ de tour actionné par un moteur Mt3 commandé par le contacteur Km3 et
contrôlé par le capteur N.
– le serrage de la boite par l’avance du mors de serrage actionné par la sortie de la tige
l
du vérin C1 commandé par le distributeur M1et contrôlé par le capteur 11 (figure).
– le sertissage du couvercle sur la boite (figure) par :
l
la sortie de la tige du vérin C2 commandé par le distributeur M2 et contrôlé par le capteur 21.
la rotation de la tête de sertissage pendant 3 secondes (temporisateur T0) actionné par un
moteur Mt2 commandé par un contacteur Km2.
l
la rentrée de la tige du vérin C2 commandé par le distributeur M2 et contrôlé par 20.
– le desserrage de la boite par la recule du mors de serrage actionné par la rentrée de
la tige du vérin C1 commandé par le distributeur M1et contrôlé par le capteur 10 ; l
– le déplacement de la boite sertie sous la tête de marquage Tm par la rotation du
plateau d’un ¼ de tour actionné par un moteur Mt3 commandé par le contacteur Km3
et contrôlé par le capteur N.
– le marquage de la boite par la tête de marquage pendant 1µs (temporisateur T1)
actionné par une résistance chauffante R commandée par un relais statique KA
(figure).
– le déplacement de la boite sertie et marquée vers le tapis roulant T2 par la rotation du
plateau d’un ¼ de tour actionné par un moteur Mt3 commandé par le contacteur Km3
et contrôlé par le capteur N (figure).
– l’évacuation de la boite sertie et marquée par le tapis roulant T2 actionné par un
moteur Mt4 commandé par un contacteur Km4 et contrôlé par un capteur F.

THEME 1 : ANALYSE FONCTIONNELLE 16


DESCRIPTION TEMPORELLE DU COMPORTEMENT
SEQUENCE 2 D’UN SYSTEME TECHNIQUE

3. Travail demandé
a. Compléter les GRAFCET suivants :
D’un point de vue système D’un point de vue P.O D’un point de vue P.C

0 ……………………………..... 0 0

………………….…… ……... ……...

1 …......…. 1 …......….
1 ……………………………..... 1
S ……...
………………….……
2 Mt3 2 Km3
2 ……………..…………….....
N N
………………….…… 3 ….......… 3 14M1
. . 3
3 ……………..……………....... ……... ……...

………………….…… 4 SC2 4 14M2


.
l21 l21
4 ……………..…………….......
..... 5 Mt2 T0 5 …... T0
………………….……
. ……... ……...

5 ……………..…...........……… ….......… ….......…


6 6
….. . .
………………….…… ……... ……...
.
Déplacer la boite sertie sous 7 RC1 7 ….......…
6
la tête de marquage .
……... ……...
Boite sertie déplacée
8 ….......… 8 ….......…
7 ……………..………...........… . .
….. N N
………………….……
. 9 R T1 9 .......... T1
8 ……………..…………........... t/9/10-3s t/9/10-3s
…..
………………….…… 10 Mt3 10 ….......…
. .
Evacuer la boite sertie et N N
9
marquée
11 ….......… 11 ….......…
Boite évacuée . .
F F

THEME 1 : ANALYSE FONCTIONNELLE 17


DESCRIPTION TEMPORELLE DU COMPORTEMENT
SEQUENCE 2 D’UN SYSTEME TECHNIQUE

b. En se référant au schéma suivant et au GRAFCET d’un point de vue système, répondre


aux questions suivantes :

Quelle est l’étape active ? ……………


Justifier votre réponse
……………………………….............................................................................................
……………………………….............................................................................................
La transition T4/5 est-elle validée ? ……………
Justifier votre réponse
……………………………….............................................................................................
……………………………….............................................................................................
La réceptivité R4 est-elle vraie ? .......................
Justifier votre réponse
……………………………….............................................................................................
……………………………….............................................................................................
La transition T4/5 est-elle franchie ? ……………
Pourquoi ? ……………………………..............................................................……………
……………………………….............................................................................................
Si le couvercle est complètement serti, la transition T4/5 est-elle franchie ? …………
Justifier votre réponse
……………………………….............................................................................................
……………………………….............................................................................................
Le franchissement de la transition T4/5 entraîne :
- ………………………………………………
- ………………………………………………

THEME 1 : ANALYSE FONCTIONNELLE 18


THÈME 2
ANALYSE STRUCTURELLE
ET CONCEPTION
SEQUENCE 1
DEFINITION GRAPHIQUE D’UN OBJET TECHNIQUE

1. INTRODUCTION
Le dessin technique est un outil d’expression graphique et de communication il
exprime la forme exacte, les dimensions précises et la constitution d’un objet en vue de sa
fabrication. Il existe deux façons d’exécuter un dessin : sans instruments, on l’appelle
croquis et avec instruments, on l’appelle plan final ou dessin détaillé.

Les différents types de dessins techniques sont :


 Le croquis, le plus souvent à main levée ;
 L'esquisse ou ébauche ;
 L'épure ;
 Le schéma ;
 Les dessins techniques : dessin d'ensemble, dessin de définition.

2. DEFINITION GRAPHIQUE D’UN SYSTEME TECHNIQUE


2.1. Le dessin d’ensemble
a. Fonction :
Il représente le système technique dans son ensemble et permet de comprendre le
fonctionnement du mécanisme à partir de la description des formes, des dimensions et de
l’organisation des pièces qui le constituent.
 Un dessin d’ensemble est constitué par :
-Un ensemble de vues (vue de face, de droite, de dessus, …)
-Une nomenclature (repère, nombre, désignation, matière, observation)
-Un cartouche (nom du mécanisme, échelle, format, dessinateur, date, …)

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 1


SEQUENCE 1
DEFINITION GRAPHIQUE D’UN OBJET TECHNIQUE

b. Application : Système d’étude : « borne réglable »


 Fonction : La borne réglable est un dispositif de bridage qui assure le positionnement
d’une pièce à usiner.
 Description de fonctionnement
La rotation de l’écrou moleté (2), dans un sens ou dans l’autre, entraîne la montée ou la
descente de l’axe (5) ce qui assure le positionnement de la pièce à percer.

Vis sans tête fendue à téton long

Ecrou H


THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 2
SEQUENCE 1
DEFINITION GRAPHIQUE D’UN OBJET TECHNIQUE

5
 Lecture du dessin d’ensemble de la cale réglable

a. Désigner les éléments principaux d’un dessin d’ensemble :


1
: Ensemble de vues
: Nomenclature
: Cartouche 4

b. Compléter le repérage des pièces sur le


3
dessin éclaté ci-contre.
c. Colorier en vert, sur le dessin d’ensemble, le 2
corps (1).

d. Compléter la désignation des pièces (3) et (4)


sur le tableau de nomenclature.

e. Quel est le rôle de la pièce (4) ? empêcher la rotation de l’axe (5) par rapport au
corps (1).
f. Le déplacement de l’axe (5) est obtenu par un système vis-écrou, compléter le tableau
suivant :
Mouvement d’entrée Mouvement de sortie
Axe (5) Translation
Ecrou moleté (2) Rotation Ecrou moleté (2)

g. Justifier la présence du moletage réalisé sur l’écrou (2) ?


Pour faciliter sa manœuvre. Moletage

h. Compléter le graphe de démontage suivant : i. Compléter le graphe de montage


suivant :
Graphe de démontage Outillage
3 Clé à fourche 2
4 Tournevis 1 E
5 5
2 4
1
3

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 3


SEQUENCE 1
DEFINITION GRAPHIQUE D’UN OBJET TECHNIQUE

2.2. Le dessin de définition


a. Définition

C'est le dessin qui représente


avec précision une pièce. Il
indique tous les détails extérieurs
et intérieurs de la pièce avec la
cotation normalisée et aussi il
donne une idée sur la matière.

Il est constitué par :


Des vues (à titre d’exemple :
vue de face, vue de gauche,
vue de dessus)
Un cartouche (désignation
de la pièce, l'échelle, matière,
date, …)

b. La cotation dimensionnelle

Remarque : Faire une cotation suffisante, éviter toute cotation surabondante.

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 4


SEQUENCE 1
DEFINITION GRAPHIQUE D’UN OBJET TECHNIQUE

c. La coupe simple
La coupe permet d’améliorer la clarté et la lecture du dessin, notamment en remplaçant
les détails cachés des pièces creuses par des contours vus. Une coupe représente la
section et la fraction de l’objet situé en arrière du plan sécant.

Etape 1 : choisir un plan de coupe (P) Etape 2 : couper la pièce suivant (P)

Je ne vois Cette partie


pas l’intérieur m’empêche
de la pièce de voir
l’intérieur

(P)
Partie à supprimer
Observateur
Etape 3 : supprimer la partie de la pièce Etape 4 : projeter la partie observée sur le
entre l’observateur et le plan (P) plan (P)

Je peux observer La matière


l’intérieur de la coupée est
pièce hachurée

Matière coupée Hachures

Règles à retenir

 Les hachures représentent les surfaces de la matière coupée ;


 Les hachures sont représentées en trait continu fin oblique
(30°, 45°, 60°, …) ;
 Les hachures ne traversent jamais un trait fort ;
 Les hachures ne s’arrêtent jamais sur un trait interrompu fin
(contour caché).

Remarque :
 On ne coupe pas un élément plein dans sa longueur si la coupe ne donne pas une
représentation plus détaillée.
 On ne coupe pas les pièces pleines dans la longueur telles que : arbres pleins, vis,
boulons, rivets, billes, clavettes, goupilles …

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 5


SEQUENCE 1
DEFINITION GRAPHIQUE D’UN OBJET TECHNIQUE

d. La section sortie
Une section représente la partie de la pièce située dans un plan sécant (plan de
coupe). Elle permet, en isolant les formes que l’on veut préciser, d’éviter une vue
surchargée.

 Une section sortie est dessinée en trait continu fort pour le contour et en trait
continu fin pour les hachures.
 La section est placée le plus souvent soit dans le prolongement du plan de coupe
soit dans le prolongement de l’axe de la pièce.

e. Application
Système d’étude : Borne réglable
a. Désigner les dessins techniques suivants :

Fig.1 : Dessin en Fig.2 : Dessin éclaté


perspective (3D)

Fig.3 : Dessin de définition du corps (1) Fig.4 : Dessin d’ensemble

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 6


SEQUENCE 1
DEFINITION GRAPHIQUE D’UN OBJET TECHNIQUE

b. Pour fabriquer le corps (1), quel est le dessin que je dois donner au fabriquant ?

On doit donner au fabriquant le dessin de définition du corps (1)


c. Est-ce-que ce dessin est satisfaisant pour fabriquer cette pièce ? si non, dites pourquoi
et donnez la solution ? Non
Le dessin de définition représenté sur la figure 3 manque plusieurs détails tels que :
Autres vues (vue extérieure, vue en coupe), cotes dimensionnelles, …
d. Désigner les formes techniques réalisées sur le corps (1) :
Alésage

Entaille

Trou lamé Trou taraudé

Chanfrein

e. Compléter le dessin de définition du corps (1) par :


- La vue de face en coupe A-A ;
- La vue de dessus ;
- La section sortie B-B ;
f. Inscrire les cotes dimensionnelles de la pièce ;

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 7


SEQUENCE 1
DEFINITION GRAPHIQUE D’UN OBJET TECHNIQUE

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 8


SEQUENCE 1
DEFINITION GRAPHIQUE D’UN OBJET TECHNIQUE

2.3. Dessin assisté par ordinateur (DAO)


Démarche de modélisation en 3D du corps (1)
En se référant au dessin de définition du corps (1) (page précédente) et en exploitant le
modeleur 3D SolidWorks, représentez le modèle du corps (1) en suivant les étapes
suivantes :
1. Lancer le logiciel solidworks
2. Créer une nouvelle pièce : Fichier/Nouveau, choisir « Pièce » puis cliquer OK.
3. Enregistrer le travail : fichier / enregistrer sous : donner le chemin suivant :
C : TRAVAIL / nom du groupe (exemple 2AS1G11) / nom de la pièce

4. Cliquer sur « Ligne » puis tracer les lignes sans précision, comme pour une
esquisse.

5. Cliquer sur « cotation intelligente » pour indiquer les cotes du dessin en


cliquant sur les lignes adéquates. 1
34

38
2

3
42
4
15
45
35

8
5 6
15

52

6. Cliquer sur « Base/Bossage extrudé » , une boite de dialogue s'ouvre


(entrez D1=20 mm)

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 9


SEQUENCE 1
DEFINITION GRAPHIQUE D’UN OBJET TECHNIQUE

7. Sélectionner la vue de face , puis cliquer sur « normal à »

8. Cliquer sur « Esquisse » et avec l’outil « rectangle » ,


tracer un rectangle (52x7)

9. Cliquer sur , une boite de dialogue s'ouvre :

(entrer D1=16mm pour la direction 1 et entrer D2=36mm pourla direction 2)

10. Cliquer sur « Fonctions » puis choisir « chanfrein » .Une


boite de dialogue s'ouvre :
 Sélectionner les deux arêtes à chanfreiner
 Entrer la Distance D=2mm
 Puis valider

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 10


SEQUENCE 1
DEFINITION GRAPHIQUE D’UN OBJET TECHNIQUE

11. Sélectionner la vue de dessus , puis cliquer sur

« normal à »
12. Cliquer sur « Esquisse » et avec l’outil « cercle »

, tracer un cercle dont leurs cotes dimensionnelles sont les suivantes :

13. Cliquer sur «Enlèv.de matière extrudé », une boite de dialogue


s'ouvre puis choisir l’option « A travers tout »

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 11


SEQUENCE 1
DEFINITION GRAPHIQUE D’UN OBJET TECHNIQUE

14. Sélectionner la vue de droite , puis cliquer sur « normal à »


15. Cliquer sur « Fonctions » puis choisir « Assistance pour le perçage » .
Une boite de dialogue s'ouvre :
 Choisir le type de perçage, la norme, la taille et la condition de fin.
 Cliquer sur « Positions » puis cliquer sur la zone du trou taraudé et faire la cotation
dimensionnelle nécessaire comme l’indique la figure ci-dessous.
 Enfin valider

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 12


SEQUENCE 1
DEFINITION GRAPHIQUE D’UN OBJET TECHNIQUE

3. REINVESTISSEMENT ET TRANSFERT
Support d’étude : Fraiseuse Numérique High-Z-S-720T
 Présentation
La fraiseuse à commande numérique sert à réaliser des opérations d’usinage tels que : le
fraisage, le perçage, le découpage et la gravure 2D et 3D rapides et précis sur différents
types de matériaux tels que le métal, le bois ou le plexiglas.

Pièce à usiner Bride hydraulique

Table de la fraiseuse

Table de la
fraiseuse

 Principe d’usinage
L’usinage est une technologie de fabrication par enlèvement de matière résulte de la
combinaison de deux mouvements :
- Un mouvement de coupe (Mc) : c’est un mouvement de rotation de l’outil de coupe.
- Un mouvement d’avance (Ma) : c’est l’avance rectiligne de la pièce à usiner (qui
doit être bloquée par un dispositif de serrage) ou parfois de l’outil.
 Dispositif de blocage de la pièce à usiner Bride hydraulique

Pour réaliser le blocage de pièces, on peut utiliser des


brides hydrauliques.
Le serrage de la pièce est obtenu par la vis (7) montée sur
le levier (5) qui est actionné par un piston (4) à la présence
de la pression hydraulique. Après usinage, un ressort de
rappel (9) repousse le piston (4) à sa position initiale d’où la
pièce est desserrée.
La bride est montée sur la table de la machine-outil au moyen de deux vis à tête
hexagonale se logeant dans des rainures en T.
Le levier (5) est monté sur un axe articulé (6) permettant le dégagement du levier et
faciliter ainsi l’extraction de la pièce usinée (Voir dessin d’ensemble page suivante).

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 13


SEQUENCE 1
DEFINITION GRAPHIQUE D’UN OBJET TECHNIQUE

Ressort
Ecrou H

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 14


SEQUENCE 1
DEFINITION GRAPHIQUE D’UN OBJET TECHNIQUE

 Lecture du dessin d’ensemble


1- En se référant au dessin d’ensemble, indiquer le repère des pièces sur l’éclatée ci-
dessous : 8 5 3

6 9
10

1 4

2- Colorier, sur le dessin d'ensemble, les pièces comme le montre le tableau suivant :
Couvercle (3) Piston (4) Levier (5)
Rouge Bleu Vert (9)
3- Compléter sur la nomenclature la désignation des pièces (8) et (9). (8)
4- Donner le format choisit et l’échelle de représentation du dessin d’ensemble :
Format : A4 ; Echelle : 1:2 ; Orientation : Portrait
5- Déduire la nature de l’échelle en cochant la bonne réponse :
Ech. agrandie Ech. réelle Ech. réduite ×
6- a. Déterminer la longueur « l » et le diamètre « d » de la pièce (7) en respectant
l’échelle (dimensions mesurées sur le dessin d’ensemble) : l
l = 32×2= 64 mm ; d = 6×2= 12 mm
(7)
d

b. En déduire la désignation complète de la pièce (7) :


Vis sans tête à six pans creux à téton court M12×64
7- Quel est le rôle de la pièce (8) ? Bloquer la vis (7)
8- Quel est le nom de la pièce (10) ? joint torique Quel est son rôle ?
Eviter la fuite de l’huile de l’intérieur de la chemise (2) vers l’extérieur
9- Par quel moyen s'effectue la manœuvre des pièces (7) et (8) : (mettre une croix)
(a)
(d)
Pièces
(3) (7) (8)
Outils (b)
Tournevis (a)
(e)
Clé à fourche (b) ×
(c)
Clé à double ergots (c) ×
Clé à 6 pans (d) ×
Pointeau + maillet (e)

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 15


SEQUENCE 1
DEFINITION GRAPHIQUE D’UN OBJET TECHNIQUE

10- Mettre une croix dans la case correspondante :


Mouvement d’entrée Mouvement de sortie
Rotation Translation Rotation Translation
Piston (4) ×
Levier (5) ×
11- Le couvercle (3) possède 2 trous sur sa partie supérieure. Quelle est l’utilité de ces 2
trous ? Pour monter et démonter le couvercle (3) à l’aide de la clé à double ergots.
Clé à double ergots
SE1

12- Compléter le graphe de Montage du mécanisme :

9
4 SE1
SE2 (3)
10
2 SE2
3
(2) SE1
1 E
8
SE1 est monté sur la pièce (2)
7
5 SE3 SE3

13- Compléter le graphe de démontage du mécanisme :


Graphe de démontage Outillage Consignes
6 5-7-8 Pointeau + maillet + étau Serrer (1) sur l’étau
8 Clé à fourche
7 Clé à six pans
5
3 Clé à double ergots
9
4-10
2
1

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 16


SEQUENCE 1
DEFINITION GRAPHIQUE D’UN OBJET TECHNIQUE

 Dessin de définition du couvercle (3)


On donne ci-dessous le dessin incomplet du couvercle (3) extraite de la bride hydraulique
selon trois vues incomplètes. On demande de (d’) :
-Compléter la vue de droite et la section sortie A-A ;
-Inscrire les cotes dimensionnelles nécessaires.

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 17


SEQUENCE 1
DEFINITION GRAPHIQUE D’UN OBJET TECHNIQUE

 Dessin de définition du couvercle (3)


On donne ci-dessous le dessin incomplet du levier (3) extraite de la bride hydraulique
selon trois vues. On demande de (d’) :
-Compléter la vue de gauche, la vue de dessus et les sections sorties A-A et B-B ;
-Inscrire les cotes dimensionnelles :

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 18


SEQUENCE 1
DEFINITION GRAPHIQUE D’UN OBJET TECHNIQUE

4. EVALUATION

Système technique : Poste automatique de perçage


 Présentation C2
La figure ci-contre représente le schéma de principe
d’un poste automatique de perçage. Il permet de
percer des pièces mécaniques après leur serrage
avec un dispositif de bridage (vérin pneumatique C1).

l10 l11

Foret

C1
Dispositif de bridage Pince

 Présentation et fonctionnement du dispositif de bridage


Ce dispositif est constitué essentiellement d’un vérin pneumatique C1 qui assure le
bridage (serrage) de la pièce afin de la percer.
La sortie de la tige (8) du vérin actionne la pince (11) qui agit directement sur la pièce pour
la serrer (Voir dessin d’ensemble à la page suivante).

Tige (8) Piston (6)


Pince (11)

Rentrée de la tige (8) de vérin Sortie de la tige (8) de vérin

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 19


SEQUENCE 1
DEFINITION GRAPHIQUE D’UN OBJET TECHNIQUE

 Dessin d’ensemble du dispositif de bridage

Rondelle plate
Ecrou H

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 20


SEQUENCE 1
DEFINITION GRAPHIQUE D’UN OBJET TECHNIQUE

 Lecture du dessin d’ensemble


1) En se référant au dessin d’ensemble, indiquer le repère des pièces sur l’éclatée ci-
dessous :
9 8 6 5 4 7 15 17
10

16

11 2
14
18
12
19

13
1

2) Colorier sur le dessin d'ensemble les pièces comme le montre le tableau suivant :
(1) (8) (11)
Rouge Vert Jaune

3) Déterminer la course « C » parcourue par le piston (6) en tenant compte à de l’échelle :


C = (23-7) × 3= 48 mm
4) Compléter sur la nomenclature la désignation des pièces (4) et (5).
5) Quel est le rôle des circlips (10) ? Arrêter en translation l’axe (9)
6) A quoi servent les deux orifices (1 et 2) du vérin C1 ?
Permettre l’entrée et la sortie de l’air comprimé afin d’avancer ou de reculer la tige du vérin C1.
7) Quelles sont les pièces qui empêchent la fuite de l'air ?
Les joints toriques (3)
8) Compléter le tableau ci-dessous : (Mettre une croix)
Mouvement d’entrée Mouvement de sortie
Rotation Translation Rotation Translation
Tige de vérin (8) ×
Pince (11) ×

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 21


SEQUENCE 1
DEFINITION GRAPHIQUE D’UN OBJET TECHNIQUE

9) Par quel moyen s'effectue la manœuvre des pièces suivantes : (mettre une croix)
(a)
Pièces (d)
(4) (9) (10) (12)
Outils (b)
Tournevis (a)
(e)
Clé à fourche (b) ×
(c)
Pince à circlips (c) ×
Clé à 6 pans (d) ×
Pointeau + maillet ×
(e)
10) Compléter le graphe de montage du mécanisme :

11
C1 SE
Vérin C1
9
10 ×2

1 E
×2
13
×2
12

18
19 ×2 C1 : {2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 14, 15, 16, 17}

11) Compléter le graphe de démontage du mécanisme :


Graphe de démontage Outillage Consignes
10 Pince à circlips
19 Pince à circlips
9 Pointeau + maillet +Etau Serrer le corps (1) sur l’étau

18 Pointeau + maillet +Etau


8
11
12 Clé à 6 pans

Pointeau + maillet +Etau
13

C1 …
1

 Dessin de définition
1) On donne à la page suivante le dessin de définition incomplet de la
pince (11) extraite du dispositif de bridage. On demande de (d’) :
-Compléter la vue de face, la vue de droite, la vue de dessous en
coupe A-A et la section sortie B-B ;
-Inscrire les cotes dimensionnelles d’encombrement de la pièce,

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 22


SEQUENCE 1
DEFINITION GRAPHIQUE D’UN OBJET TECHNIQUE

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 23


SEQUENCE 1
DEFINITION GRAPHIQUE D’UN OBJET TECHNIQUE

2) On donne ci-dessous le dessin de définition incomplet de la tige de vérin (8) extraite du


dispositif de bridage. On demande de (d’) :
-Compléter la vue de droite, la vue
de dessous et la section sortie A-A ;
-Inscrire les cotes dimensionnelles
nécessaires.

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 24


SEQUENCE 2 SYSTÈMES DE NUMÉRATION ET CODES

I- MISE EN SITUATION
La création de la numération est un des faits les plus marquants
de l'histoire de l’humanité.
Au départ, l'Homme du fait de l'élevage et de l'agriculture, fut
conduit à dénombrer ses animaux et ses récoltes. Il trouva des
moyens simples.
Ainsi de suite, les différentes civilisations ont imaginé de
nombreuses variantes de représentation des nombres, tel que :

Le système de numération égyptien

Ces systèmes évoluent progressivement pour arriver aux chiffres actuels. Dont le système
utilisé couramment est le système décimal.

II- SYSTEMES DE NUMERATION


1- DEFINITION

Un système de numération permet de coder une information en lui


associant un caractère ou une série de caractères qui permet de
la faire communiquer.
Un système de numération se définit par deux éléments :
- La base du système : c’est le nombre de chiffres et de caractères différents
qu'utilise ce système.
- Les symboles du système : les chiffres et les caractères de ce système.

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 1


SEQUENCE 2 SYSTÈMES DE NUMÉRATION ET CODES

2- SYSTEME DECIMAL

C’est le système le plus utilisé. Il comprend 10 chiffres différents qui sont : {0 - 1- 2 - 3 - 4-


5- 6 - 7 - 8 - 9} ; c’est la base 10.

Les nombres dans le système décimal sont formés par des chiffres, dont chacun possède
une pondération selon sa position, le premier chiffre à droite représente les unités, le
second représente les dizaines, le troisième représente les centaines et ainsi de suite.

On utilise le système décimal fréquemment dans la vie quotidienne.

L’informatique
L’enseignement

Système
décimal

L’astronomie L’économie

Exemple Le nombre décimal 345 peut être représenté sous la forme :


3 4 5
3 : Chiffre de poids le plus fort 5 : Chiffre de poids le plus faible

345 (10) = 3 * 102 + 4 * 101 + 5 * 100

Centaines Dizaines Unités

En général :
L’écriture d’un nombre décimal est sous la forme suivante :
N (10) = an* 10n + a(n-1) * 10(n-1) +...+ a2* 102 + a1* 101 + a0*100

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 2


SEQUENCE 2 SYSTÈMES DE NUMÉRATION ET CODES

3- SYSTEME BINAIRE

Le système binaire est une convention permettant de coder une


donnée quelconque en un nombre ne comportant que des «0 »
et des «1 ».

Il est appelé aussi langage machine, car il est très utile pour représenter le fonctionnement
de l'électronique numérique utilisée dans les ordinateurs ainsi que dans tous les systèmes
électroniques.
Exemple MSB 1 1 0 0 LSB
N(2) = 1 1 0 0 (2)


Least Significant Bit)
bit de poids le plus faible

Most Significant Bit)
bit de poids le plus fort.

Bits 1 1 0 0

Rangs 3 2 1 0

Poids 23 22 21 20

Pondérations 1*23 1*22 0*21 0*20

Valeur en décimal 1*23 + 1*22 + 0*21 + 0*20 = 12 (10)

N(2) = 1010 (2) = 12 (10)

En général :
L’écriture d’un nombre binaire dans le système décimal est
sous la forme suivante :
N(2) = an * 2n + a(n-1) * 2(n-1) +…..+ a2 * 22 + a1 * 21 + a0 * 20

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 3


SEQUENCE 2 SYSTÈMES DE NUMÉRATION ET CODES

4- SYSTEME HEXADECIMAL

Le système hexadécimal est une convention permettant de coder une donnée


quelconque en un nombre ne comportant que des chiffres de 0 à 9 et des lettres : A, B,
C, D, E et F.

avec : A = 10, B = 11, C = 12, D = 13 ; E = 14 , F = 15 .

Exemple N(16) = 1 A 3 (16)

Symboles 1 A 3

Rangs 2 1 0

Poids 162 161 160

Pondérations 1 * 162 A * 161 3 * 160

Valeur en décimal 1 * 162 + A * 161 + 3 * 160 = 419 (10) 1A3(16) = 419 (10)

En général :
L’écriture d’un nombre hexadécimal dans le système décimal est
sous la forme suivante :
N(16) = an * 16n + a(n-1) * 16(n-1) +…..+ a2 * 162 + a1 * 161 + a0 * 160

III- CONVERSION DES NOMBRES ENTIERS


1- TABLE DE CORRESPONDANCE

Hexa- Hexa- Hexa- Hexa-


Décimal Binaire Décimal Binaire Décimal Binaire Décimal Binaire
décimal décimal décimal décimal

0 0 0 4 100 4 8 1000 8 12 1100 C

1 1 1 5 101 5 9 1001 9 13 1101 D

2 10 2 6 110 6 10 1010 A 14 1110 E

3 11 3 7 111 7 11 1011 B 15 1111 F

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 4


SEQUENCE 2 SYSTÈMES DE NUMÉRATION ET CODES

2- LE CODAGE

Le codage est la conversion d’un nombre décimal vers les autres bases.

2.1. Conversion d’un nombre décimal en un nombre binaire (Codage)

On utilise la méthode de la division successive par 2 (Base 2) jusqu’à obtenir un quotient


nul, le nombre binaire résultant s’obtient en écrivant le premier reste à la position du bit le
plus faible (LSB) et le dernier reste à la position du bit le plus fort (MSB).

Exemple Coder en binaire 30(10).

30
 15 et reste 0
2
15 30 2
 7 et reste 1 2
2 0 15
7 2
 3 et reste 1 LSB 1
7
2 2
3
3 1 2
 1 et reste 1 1
2
1
1 0
 0 et reste 1 1
2
MSB
30(10) = 1 1 1 1 0 (2)

MSB LSB

2.2. Conversion d’un nombre décimal en un nombre hexadécimal

De la même manière, on utilise la méthode de la division successive par16 (Base 16)


jusqu’à obtenir un quotient nul.

Exemple 107 16
Coder en hexadécimal 107(10).
LSB 16
11 6
6 0

MSB

 107 (10) = 6B (16)

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 5


SEQUENCE 2 SYSTÈMES DE NUMÉRATION ET CODES

3- LE DECODAGE

Le décodage est le passage des autres bases vers la base décimale.


3.1. Du binaire vers le décimal
Rang  4 3 2 1 0

N(2)  1 0 0 1 1 = 1*24 + 0*23 + 0*22 + 1*21 + 1*20

= 16 + 0 + 0 + 2 +1

 N(2) = 10011(2) = 19(10)


3.2. De l’hexadécimal vers le décimal

Exemple : 3D(16) = 3*161 + D*160 = 3*161 + 13*160 = 48 + 13 = 48 +13 = 61(10)

4- LE TRANSCODAGE
C’est le passage entre deux systèmes de numération autre que le système décimal.
L’opération de transcodage s’effectue de deux méthodes :

1ère méthode :
D’une manière générale, pour transcoder un nombre d’une base (m) en une base (n) il
faut décoder ce nombre de base (m) puis coder ce dernier à la base (n).

Exemple 1 : Transcoder le nombre binaire 10111 en son équivalent hexadécimal.

N(2) = 1 0 1 1 1(2) ; m = 2 ; n = 16

1ère étape Décodage : 10111 (2) = ? (10)


10111(2) = 1*24 + 0*2 3 + 1*22 + 1*21 + 1*20
= 16 + 0 + 4 + 2 + 1 = 23(10)
 10111(2) = 23(10)

23 16
LSB 16
ème 7 1
2 étape Codage : 23(10) = ? (16)
1 0

MSB
 23(10) = 17(16)
 10111(2) = 17(16)

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 6


SEQUENCE 2 SYSTÈMES DE NUMÉRATION ET CODES

Exemple 2 : Transcoder le nombre hexadécimal 2E en son équivalent binaire.


N(16) = 2E(16) ; m = 16 ; n = 2

1ère étape Décodage : 2E (16) = ? (10)

2E(16) = 2* 161 + E * 160 = 32 + E = 32 + 14 = 46(10)

 2E(16) = 46(10)

2ème étape 46 2
Codage : 46(10) = ? (2) 2
0 23
2
11 2
1
5 2
LSB 1 2 2
1
 46(10) = 101110(10) 1 0
0
 2E(16) = 101110(2) 1

MSB
2ème méthode :

 Pour transcoder un nombre binaire en son équivalent hexadécimal : On regroupe


les bits du nombre binaire en quartets (4bits) en commençant de la droite vers la
gauche puis on remplace chaque mot binaire de quatre bits par sa valeur décimale.

 Pour transcoder un nombre hexadécimal en son équivalent binaire : Il suffit de


remplacer chaque symbole par sa valeur binaire sur 4 bits.

Exemple 1 : Transcoder le nombre binaire 101101 en son équivalent hexadécimal.

101101(2) = ? (16)
N(2) = 1 0 1 1 0 1(2) = 0 0 1 0 1 1 0 1 (2)

 
N(16) = 2 D (16)

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 7


SEQUENCE 2 SYSTÈMES DE NUMÉRATION ET CODES

Exemple 2 :

 Transcoder le nombre hexadécimal 3A5 en son équivalent binaire.

N(16) = 3A5(16) = ? (2)


3 A 5
  

N(2) = 0011 1010 0101(2)


3A5(16) = 111010 0101(2)

 Transcoder le nombre hexadécimal 5E en son équivalent binaire.

5 E (16) = 0 1 0 1 1 1 1 0 (2) = 1 0 1 1 1 1 0 (2)

Schéma récapitulatif

Décodage Décodage
SYSTEME
DECIMAL

Codage Codage

SYSTEME SYSTEME
TRANSCODAGE
BINAIRE HEXADECIMAL

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 8


SEQUENCE 2 SYSTÈMES DE NUMÉRATION ET CODES

Synthèse

Un système de numération est l’ensemble des règles nécessaires pour


l’écriture des nombres.
Un nombre N écrit dans un système de numération de base B est décomposé
de la façon suivante :
N(B) = a(n-1) a(n-2) ……………a1a0, il est équivalent à :

N(B) = a(n-1). B(n-1) + a(n-2). B(n-2) ……………a1. B1 + a0.B0

Le système binaire utilise deux symboles (0 et 1) appelés bits.


Le système décimal utilise dix symboles (de 0 à 9) appelés digits ou chiffres.
Le système hexadécimal utilise seize symboles appelés signes ; ces signes
sont : 0 – 1 – 2 – 3 – 4 – 5 – 6 – 7 – 8 – 9 – A – B – C – D – E - F.
Il y a trois types de conversion :
 Conversion d’un nombre du système décimal en un autre système
(binaire ou hexadécimal) : c’est le codage.
 Conversion d’un nombre d’un système autre que le décimal en système
décimal : c’est le décodage.
 Conversion de nombres entre deux systèmes non décimaux : c’est le
transcodage.

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 9


SEQUENCE 2 SYSTÈMES DE NUMÉRATION ET CODES

IV- LES CODES ALPHANUMERIQUES

1- INTRODUCTION

L’unité centrale d’un ordinateur est en communication avec plusieurs périphériques.

Un ordinateur doit être capable de traiter tous types d’informations, C'est-à-dire il doit

reconnaitre les nombres, les lettres, les signes de ponctuation et les caractères spéciaux,

donc il doit affecter un code pour chaque type d’information pour la faire communiquer : ce

genre de codes est appelé code alphanumérique.

QUELS SONT LES CODES ALPHANUMERIQUES ?

ASCII

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 10


SEQUENCE 2 SYSTÈMES DE NUMÉRATION ET CODES

2- CODE ASCII
Le transfert des données entre le clavier, l’unité
centrale et l’écran d’un ordinateur nécessite
l’affectation d’une adresse à chaque touche du clavier
pour afficher le caractère choisi, d’où l’utilisation d’une
norme standard appelée code ASCII.
L'American Standard Code for Information Interchange, connu sous l'abréviation ASCII, est une
norme informatique de codage de caractères du clavier d’un ordinateur apparue dans les années
1960, et elle est adoptée comme standard.
Tableau du code ASCII
Soit le tableau du code ASCII suivant qui définit 128 caractères numérotés de 0 à 127 et codés en
binaire de 0000000 à 1111111.
B6 0 0 0 0 1 1 1 1
Code ASCII à 7 éléments B5 0 0 1 1 0 0 1 1
B4 0 1 0 1 0 1 0 1
B3 B2 B1 B0
0 0 0 0 NUL DLR sp 0 @ P p
0 0 0 1 SOH DC1 ! 1 A Q a q
0 0 1 0 STX DC2 « 2 B R b r
0 0 1 1 ETX DC3 # 3 C S c s
0 1 0 0 EOT DC4 $ 4 D T d t
0 1 0 1 ENQ NAK % 5 E U e u
0 1 1 0 ACK SYN &~ 6 F V f v
0 1 1 1 BEL ETB ‘ 7 G W g w
1 0 0 0 BS CAN ( 8 H X h x
1 0 0 1 HT EM ) 9 I Y i y
1 0 1 0 IF SUB * : J Z j z
1 0 1 1 VT ESC + ; K [ k {
1 1 0 0 FF FC , < L \ l │
1 1 0 1 CR GS - = M ] m }
1 1 1 0 SO RS . > N ^ n ~
1 1 1 1 SI US / ? O - o DEL
A Chaque touche du clavier correspond un code ASCII à 7 éléments qui s’écrit de la
manière suivante : (B6B5B4B3B2B1B0), avec B6 est le bit de poids le plus fort (MSB), et
B0 est le bit de poids le plus faible (LSB).
Exemple
 Le code ASCII de ‘ H ’ est (1001000).
 Le code ASCII de ‘ { ’ est (1111011).

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 11


SEQUENCE 2 SYSTÈMES DE NUMÉRATION ET CODES

3- CODE A BARRES

Un code-barres, ou code à barres, est la représentation d'une donnée numérique ou


alphanumérique sous forme d'un symbole constitué de barres et d'espaces parallèles dont
la largeur varie en fonction des symboles utilisées et des données ainsi codées.
Les codes à barres sont des codes utilisés dans le monde entier sur les produits, assurant
une gestion rapide des inventaires, par ailleurs, une gestion des stocks qui suppose que
tous les mouvements soient connus et exacts.

Chaque entreprise se serve d’un code EAN (European Article Numbering à 13 chiffres, et
parfois à 8 chiffres pour certains articles). Ce code représente des informations sur le
produit qui sont stockées dans une base de données sous une forme utilisable par un
ordinateur ou un lecteur optique.

 Contenu du code à barres


Chaque code à barres est réparti comme suit
 Les deux ou les trois premiers chiffres correspondent au pays de provenance du
produit : 619 pour la Tunisie ; 611 pour le Maroc ; 3 pour la France ; 8 pour l’Italie ….
 Les quatre ou cinq chiffres suivants représentent le numéro du membre de l’entreprise
participant au système EAN.
 Les cinq chiffres suivants représentent le numéro d’article du produit ainsi marqué.
 Le 13ème chiffre est une clé de contrôle calculée en fonction des chiffres précédents.

619 1234 12345 7

Préfixe Identifiant Référence Chiffre de


pays entreprise produit contrôle

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 12


SEQUENCE 2 SYSTÈMES DE NUMÉRATION ET CODES

Délimiteur Séparateur Délimiteur Délimiteur Séparateur Délimiteur


gauche droite droite
gauche
 Lecteur d’un code à barres
Un lecteur du code à barre est un appareil électronique permettant de lire les informations
stockées sous forme de barres. Il mesure les largueurs relatifs aux barres et aux espaces
dans le but de reconnaitre les chiffres utilisés.
Exemple de lecteur du code à barres :

Douchette lecteur du Scanner du Crayon lecteur du Lecteur laser


code à barres code à barres code à barres sans fil

 Lecture d’un code à barres


Pour déchiffrer ou représenter un code à barres, on doit se référer au tableau suivant :
Jeu A à Jeu B à
Jeu c à droite 1er chiffre du
gauche du gauche du Motif
du milieu code EAN
milieu milieu
0 0001101 0100111 1110010 [AAAAAA] 0
1 0011001 0110011 1100110 [AABABB] 1
2 0010011 0011011 1101100 [AABBAB] 2
3 0111101 0100001 1000010 [AABBBA] 3
4 0100011 0011101 1011100 [ABAABB] 4
5 0110001 0111001 1001110 [ABBAAB] 5
6 0101111 0000101 1010000 [ABBBAA] 6
7 0111011 0010001 1000100 [ABABAB] 7
8 0110111 0001001 1001000 [ABABBA] 8
9 0001011 0010111 1110100 [ABBABA] 9

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 13


SEQUENCE 2 SYSTÈMES DE NUMÉRATION ET CODES

NB : on remarque bien que les codes des jeux A et B commencent tous par 0 et finissent
tous par 1. Inversement, les codes du jeu C commencent tous par 1 et finissent tous par 0.
Le codage d'un caractère n'implique donc que 5 bits sur 7.

 Calcul du chiffre de contrôle


Dans le commerce, chaque produit est identifié par un nombre à 13 chiffres.
Le 13ème est une clé de contrôle : pour l’obtenir, on
multiplie chaque chiffre alternativement par 1 puis par 3 en
considérant les chiffres de gauche à droite (sans le 13 ème)
puis on effectue la somme de ces produits. La clé est
alors donnée par le nombre à ajouter pour obtenir le plus
petit multiple de 10.

Exemple 1
Avec le numéro de l’exemple ci-contre,
= 121
D’où la clé est de valeur 9 pour obtenir 130 (le plus petit multiple de 10 supérieur à 121)

Exemple2
Soit la représentation suivante d’un code à barre : 6 7 8 2 1 0 0 0 1 6 9 8 3.
Le premier chiffre à gauche (6) est non codé, il représente le motif.
Les six chiffres à gauche du séparateur sont codés selon le motif 6 (voir le tableau
précédent).
Les 6 chiffres à droite du séparateur sont codés selon le jeu C (voir le tableau
précédent).
Chaque chiffre est codé par 7 barres noires (1 logique) et des barres blanches (0
logique).

(jeuA). (jeuB) (jeuB) (jeuB) (jeuA) (jeuA) (Jeu C)

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 14


SEQUENCE 2 SYSTÈMES DE NUMÉRATION ET CODES

4- CODE QR
Un code QR, aussi appelé QR code (Quick Reponse) est un type de code-barres en deux
dimensions constituées de modules noirs disposés dans un carré à fond blanc.
L'agencement de ces points définit l'information que contient le code. Il permet d'effectuer
des interactions avec les Smartphones.
D'un point de vue fonctionnel, le QR Code permet d'étendre l'information présente sur tout
support physique et de donner une dimension numérique aux campagnes marketing.
Cette technologie accélère et incite l'usage des services Internet mobile : c'est un véritable
outil interactif.

 Lecteur d’un code QR


QR Code se lit avec ce qu'on appelle "une application de lecture", qui est en réalité un
lecteur de code-barres. Il en existe des dizaines que vous pouvez télécharger directement
depuis votre Smartphone. Mais attention, tous ces lecteurs n'ont pas les mêmes
performances de lecture !
En scannant le QR Code avec un Smartphone il est possible, par exemple, d'accéder
rapidement à une page Internet. D'autres actions sont également possibles comme
enregistrer les informations d'une carte de visite directement dans sa liste de contacts ou
encore ajouter un évènement dans son agenda.

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 15


SEQUENCE 2 SYSTÈMES DE NUMÉRATION ET CODES

 Lecture d’un code QR


La lecture - ou le scan - d'un QR Code est ensuite très simple et s'effectue en trois étapes,
comme l'indique le schéma ci-dessous. L'utilisateur doit ouvrir son application de lecture et
viser le QR Code avec l'appareil photo de son téléphone mobile. L'application reconnaît
alors le QR Code et effectue l'action associée, il s'agit généralement d’accéder à une page
Internet.

 Comment ça marche ?

Le code QR de l’application de lecture du code QR :


Exemple : « QR code Générateur »

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 16


SEQUENCE 2 SYSTÈMES DE NUMÉRATION ET CODES

Synthèse
Un code est une représentation arbitraire entre un ensemble de symboles et un
ensemble d’objets. Les objets sont les lettres de l’alphabet, les chiffres, les signes
de ponctuation, …

Les symboles utilisés sont des combinaisons de 0 et de 1 ; les codes sont donc
binaires.

On distingue deux types de codes :


 Les codes numériques : pour coder les nombres.
 Les codes alphanumériques : pour coder les nombres, les caractères
alphanumériques, les signes de ponctuation, …
 Le code ASCII (Américain Standard Code for Information Interchange)
est une norme informatique de codage de caractères du clavier d’un
ordinateur. Il définit 128 caractères numérotés de 0 à 127 et codés en
binaire de 0000000 à 1111111. A Chaque touche du clavier correspond un
code ASCII à 7 éléments qui s’écrit de la manière suivante :
(B6B5B4B3B2B1B0).
 Le code à barres : Il est représenté par des barres noires et des
espaces blancs ou encore par des traits noirs et blancs destinés à être
déchiffrés par un lecteur dans le but de renseigner sur le pays de
provenance, le code fabricant, la nature du produit ainsi que la clé de
contrôle. Chaque code à barres est à 13 chiffres ou à 8 chiffres

 Le code QR : est un code à barres en deux dimensions. La lecture d’un


code QR est assurée par une application installée dans un Smartphone.

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 17


SEQUENCE 2 SYSTÈMES DE NUMÉRATION ET CODES

V- A RESOUDRE
1- Convertir en binaire le nombre décimal N = 53 (10)
53

53(10) =…………………..

2- Convertir les nombres suivants :


- 58 (10) =……………………………… (2)
- 47 (10) =…….…………………..…… (2)
- 89 (10) = …………..…………....……(16)
- 47 (10) =……………………….…… (16)
Qu’appelle-t-on cette opération ?.........................................................
Donc le codage est le passage de……………………………………………..

3- Convertir les nombres suivants :


- 101101 (2) =……………………………………………………………… (10)
- 1010 (2) =…………………………………….…………………………… (10)
- 13 F (16) =………………………………..….…………………………… (10)
- 20 (16) =………………………………………………………………… (10)
Qu’appelle-t-on cette opération ?.........................................................
Donc le décodage est le passage de ……………………………………………..

4- Transcoder les nombres suivants :


24D (16) = ……………… ? (2)

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 18


SEQUENCE 2 SYSTÈMES DE NUMÉRATION ET CODES

5- En utilisant le tableau de correspondance du code ASCII, écrire le code de chacun des


caractères suivants :
b = ………………………… ? = …………………………

F = ………………………… + = …………………………

@ = ………………………… { = …………………………

6- En utilisant le tableau de correspondance du code ASCII, écrire les caractères


correspondants au codes ASCII suivants :

101 1000 =…………………… 001 1111 =………………………

111 1111 =…………………… 110 0011 =………………………

7- Identifier à partir d’une recherche sur internet l’origine (le pays de provenance) des
produits suivants représentés par leurs codes à barres ;

Pays : Pays :

Pays : Pays :

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 19


SEQUENCE 2 SYSTÈMES DE NUMÉRATION ET CODES

8- Soit le code à barres suivant :


a. Préciser le jeu de chaque chiffre.
b. Coder chaque chiffre sur 7 bits.
c. Mettre en place chaque chiffre du code à barres
d. compléter la représentation du chiffre de contrôle

e. Ecrire le code obtenu : ………………………………………………

9- Scanner le code QR donné ci-dessous et identifier le produit :

…………………………………

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 20


THÈME 2
ANALYSE STRUCTURELLE
ET CONCEPTION

-
SEQUENCE 3 TRANSMISSION DE PUISSANCE

1. MISE EN SITUATION
Rappel : Transmission de mouvement par roues de friction
Les roues de friction assurent la transmission de mouvement entre deux
arbres rapprochés.
Ce système de transmission offre :
 Un fonctionnement silencieux ;
 Une réalisation simple et économique ;
Par contre, cette transmission présente des inconvénients :
 Un glissement entre les roues.
 Utilisation limitée aux transmissions de faibles puissances.
Pour remédier aux inconvénients, il faut remplacer la transmission par adhérence par une
transmission par obstacle.
Pour cela, il suffit d’ajouter des dents aux roues de friction. Nous obtenons alors des
roues dotées par des dents.

2. TRANSMISSION DE MOUVEMENT PAR ENGRENAGE


a. Définition d’un engrenage
Un engrenage est un mécanisme constitué de deux roues dentées, chacune étant
positionnée sur un arbre : roue "menante" sur l'arbre moteur, et roue "menée" sur l'arbre
récepteur. La plus petite des deux roues est appelée "pignon".
Ce système permet la transmission par obstacle d'un mouvement de rotation entre deux
arbres rapprochés.

Pignon moteur
Zm : nbre de dents
Nm : Vitesse de
rotation en tr/mn

Roue réceptrice
Zr : nbre de dents
Nr : Vitesse de rotation
en tr/mn

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 1


SEQUENCE 3 TRANSMISSION DE PUISSANCE

b. Types d’engrenages

Perspective Principe Dessin normalisé


Engrenage cylindrique
Engrenage conique
Roue et vis sans fin

c. Rapport de transmission

C'est la relation entre le nombre de tours de l'arbre d'entrée et celui de l'arbre de sortie
appelé le rapport de transmission et noté r :
Le rapport (r) s’écrit :

nr N Z
r  r  m
nm N m Z r
Avec :
nr : nombre de tours de de la roue réceptrice.
nm : nombre de tours de de la roue motrice.
Nr : Vitesse de rotation de la roue réceptrice en tr/mn
Nm : Vitesse de rotation de la roue motrice en tr/mn
Zm : nombre de dents de la roue motrice.
Zr : nombre de dents de la roue réceptrice.

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 2


SEQUENCE 3 TRANSMISSION DE PUISSANCE

d. Train d’engrenages

Le rapport global de transmission (rg) s’écrit :

N r  Z menantes ( motrices ) Z1  Z 3 ...Z N 1


rg   
N m  Z menées ( réceptrices ) Z 2  Z 4 ...Z N
Ou
Nr
rg  = r1  r2  ...  ri
Nm
Avec :
Nr : Vitesse de rotation de la roue réceptrice en tr/mn
Nm : Vitesse de rotation de la roue motrice en tr/mn
i : nombre d’étages du train d’engrenages

Remarque :
 Si rg < 1 : le train est un réducteur de vitesse
 Si rg > 1 : le train est un multiplicateur de vitesse

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 3


SEQUENCE 3 TRANSMISSION DE PUISSANCE

3. TRANSMISSION PAR VIS-ECROU


a. Définition

Le système à vis et écrou permet de transformer un mouvement de rotation en un


mouvement de translation en combinant les mouvements d'une vis et d'un écrou.

b. Principe de fonctionnement

Vis Écrou
R T R T
1 1 0 0
1 0 0 1
0 0 1 1
0 1 1 0
c. Caractéristiques

Pour n tours on obtient une translation de valeur C (course) tel que :


C = n X p (avec p est le pas de filetage en mm)

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 4


SEQUENCE 3 TRANSMISSION DE PUISSANCE

4. APPLICATION N°1 :
Support d’étude : Pousse seringue électrique
 Présentation
Lors de l’hospitalisation d’un patient, plusieurs traitements ne sont pas envisageables avec les
moyens traditionnels qui risquent d’entrainer de graves incidents.
Le pousse seringue électrique permet une perfusion d’un produit médical à débit constant grâce
à une seringue afin d’éviter les incidents comme l’indique la figure 1.

Valve anti-retour
40 cm

Poussoir
Figure 1
Tube

Système vis-écrou

Engrenage conique Tige de la seringue

Corps de la seringue

Moto-réducteur

Mécanisme d’entrainement en translation de la tige d’une seringue

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 5


SEQUENCE 3 TRANSMISSION DE PUISSANCE

 Travail demandé 6
1. Etude du train d’engrenages à axes parallèles 5
Le train d’engrenages cylindriques. (Voir dessin ci-contre),
on donne le nombre de dents de chaque roue : 4
Z1= 15 dents ; Z2=54 dents ; Z3=12 dents ; Z4=60 dents ;
Z5=10 dents ; Z6=40 dents ; Nmoteur = tr /mn 3

2
Arbre récepteur Moteur pas à pas

Nrécepteur

Arbre moteur
Nmoteur

a) Déterminer les couples d’engrenages constituants ce train :


Couple 1 Couple 2 Couple 3
(Z1., Z2.) (Z3., Z4) (Z5, Z6)

b) Etablir l’expression puis calculer le rapport de transmission de chaque couple


d’engrenage :

Expression du rapport Nombre de la Nombre de la roue Application


de transmission roue motrice réceptrice numérique
Couple 1 r1 =Z1/Z2 Z1 =15dents Z2 =54 dents r1 = 0.277

Couple 2 r2 =Z3/Z4 Z3 =12 dents Z4 =60 dents r2 = 0.2

Couple 3 r3 =Z5/Z6 Z5 =10 dents Z6 =40 dents r3 = 0.25

c) Calculer le rapport global de transmission du mécanisme :

N récepteur
rg   r1  r2  r3 A.N : rg  0.277  0.2  0.25 0, 014
N moteur
d) Etablir l’expression puis calculer la vitesse de rotation de l’arbre de sortie du
réducteur Nrécepteur :

Nrécepteur  rg  Nmoteur A.N : Nrécepteur  0,014  263  3,682 tr / mn


e) Le train d’engrenages est un :
 Réducteur car rg <1
Multiplicateur

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 6


SEQUENCE 3 TRANSMISSION DE PUISSANCE

2. Etude de l’engrenage à axes perpendiculaires


L’engrenage conique est composé de deux roues coniques (7, 8) à axes orthogonaux.
Nombre de dents des roues coniques : Z7 = 15 dents ; Z8 = 20 dents
a. Calculer le rapport de transmission « r4 » de cet engrenage :
Vis de manœuvre
Z 7 15
r4    0, 75
Z 8 20
8
b. Calculer la vitesse de rotation de la vis de
7
manœuvre (Nvis) :
Arbre récepteur
N
r4  8
N7
or N 7  N récepteur et N8  N vis
N vis
Alors r4 
N récepteur Poussoir
 N vis  r4  N récepteur  0, 75  3, 682  2, 76 tr / mn
Tube

3. Etude du système vis-écrou


La rotation dans un sens ou dans l’autre de la vis
de manœuvre entraine la translation de
l’ensemble {écrou, tube et poussoir} d’où
l’avance ou le recule de la tige du seringue.

a. Cocher la bonne réponse :


Mouvement Mouvement Ecrou
d’entrée de sortie
R T R T
Vis de manoeuvre 
{écrou, tube et poussoir} 
b. Calculer le nombre de tours « n » de la vis de
manœuvre sachant que la course de l’écrou C= 50 mm et
Vis de manœuvre
le pas de filetage p=1,25 mm/tr :

C 50
C  n p  n  A.N : n   40 tr
p 1, 25
c. Calculer la vitesse de déplacement du poussoir « Vp » en mm/mn :

Vp  N  p A.N : Vp  2,76 1, 25  3, 45 mm / mn

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 7


SEQUENCE 3 TRANSMISSION DE PUISSANCE

5. APPLICATION N°2 :
Système technique : « Vérin électrique »

 Mise en situation
Ce système, commandé par la télécommande, permet de lever ou de baisser une table.

 Description de fonctionnement
La transmission de mouvement de rotation du moteur (1) à la vis de manœuvre (10) est assurée
par un train d’engrenages. La rotation de la vis (10) entraine la translation de l’écrou (11) ce qui
provoque la montée ou la descente de la table.

6 1 Pignon double (6a, 6b) 12 1 Tige de vérin


5 4 Vis de fixation 11 1 Cylindre
4 2 Axe 10 1 Ecrou
3 1 Pignon double (3a, 3b) 9 1 Vis de manœuvre
2 1 Pignon moteur 8 1 Roue dentée
1 1 Corps 7 1 Flasque
Rep Nb Désignation Rep Nb Désignation
Echelle 1 : 2 Dessiné par :
Vérin électrique Fr
Date :
Etablissement Numéro 00

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 8


SEQUENCE 3 TRANSMISSION DE PUISSANCE

 Etude du train d’engrenages


a. Compléter le dessin ci-dessous par les repères des pièces :
10 9
8

6b
6a

b. Cocher la bonne réponse : 2 3a 3b


Transmission de puissance Sens de rotation
Avec Sans
Par Par Même Sens
transformation transformation
adhérence obstacle sens opposé
de mouvement de mouvement
(6b, 8) × × ×
c. Etablir l’expression puis calculer le rapport de transmission de chaque couple de
transmission :
On donne : Nmoteur= 2800 tr/mn ; Z2= 8 dents ; Z3a= 40 dents ; Z3b= 14 dents ;
Z6a= 40 dents ; Z6b= 11 dents ; Z8= 44 dents
Rapport de
Pignon moteur Roue réceptrice A.N
transmission
Engrenage Z2 8
Z2 = 8 dents Z3a= 40 dents r1 = r1 =  0,2
(2, 3a) Z 3a 40
Engrenage Z 3b 14
Z3b = 14 dents Z6a = 40 dents r2 = r2 =  0,35
(3b, 6a) Z 6a 40
Engrenage Z 6b 11
Z6b = 11 dents Z8 = 44 dents r3 = r3 =  0,25
(6b, 8) Z8 44
d. Etablir l’expression du rapport de transmission global « rg » du train d’engrenages puis
calculer sa valeur :
Nr
rg   r1  r2  r3 A.N : rg  0, 2  0,35  0, 25  0, 0175
Nm

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 9


SEQUENCE 3 TRANSMISSION DE PUISSANCE

e. En déduire la vitesse de rotation de la vis de manouvre (9) « N9 » :


Nr
rg  Or N r  N 8  N 9 Alors N 9  rg  N m A.N : N 9  0, 0175  2800  49 tr / mn
Nm
f. Le système est-il un réducteur ou un multiplicateur de vitesse ? Justifier votre réponse.
C’est un réducteur de vitesse puisque rg<1
 Etude du système vis-écrou
a. Compléter le tableau suivant :
Vis de manœuvre (9) Ecrou (10)
Mouvement d’entrée Rotation
Mouvement de sortie Translation
b. La transmission de puissance entre la vis (9) et l’écrou (10) est :
 Sans transformation de mouvement
Avec transformation de mouvement
c. Mettre une croix dans la case et souligner la caractéristique qui répondre au bon choix de
la forme de filetage utilisé pour le système vis-écrou du vérin électrique :

Profils d’hélice Caractéristiques principales Forme du profil Choix

Le plus couramment utilisé en


Métrique ISO assemblage rigide, plus rare en
transformation de mouvement

Utilisé en transformation de mouvement


Trapézoïdal
avec des efforts très importants ×
Résistant aux chocs, il supporte des
efforts importants et sa forme arrondie
Profil rond
limite les phénomènes de concentration
de contraintes

d. Soit le nombre de tours de la vis de manœuvre n vis= 30 tours, établir l’expression puis
calculer la course parcourue « C » par l’écrou (10) sachant que le diamètre de la vis est
égale à 14 mm et de pas de filetage p=4 mm.
C  n. p A.N : C  30  4  120 mm
e. Sachant que la vitesse de rotation de la vis de manœuvre (9) N9= 50 tr/mn, calculer la
vitesse de déplacement de l’écrou (10) V10 :
V10  N9 . p A.N : V10  50  4  200 mm / mn
f. Déduire le temps écoulé « t » en secondes pour que la table se déplace 25 cm :
200 mm  60 s
250  60
250 mm  t   75 s
200

THEME 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION 10


THÈME 3
REALISATION
ET PRODUCTION
SEQUENCE 1.1
PROCÉDÉS DE MISE EN FORME DES MATÉRIAUX

OBTENTION PAR ENLEVEMENT DE MATIERE


1. PRESENTATION
Système d’étude : support d’outil à affûter
Ce support d’outil se monte sur la table d’une machine d'affûtage pour fixer les outils de
coupe en vue de leur donner l’orientation convenable.
Outil à affûter

Porte-outil
Table de la machine

a. Mettre une croix dans la case correspondante au type de procédé de mise en forme
des matériaux.
Sans enlèvement Avec enlèvement
Procédé de mise en forme
de matière de matière
Sciage ×
Perçage ×
Poinçonnage ×
Emboutissage ×
Moulage ×
Soufflage ×
Fraisage ×
Thermopliage ×
Tournage ×
Thermoformage ×
Impression 3D ×
b. Par quel procédé de mise en forme peut-on fabriquer le porte-outil ? Justifier ?
On peut fabriquer le porte-outil par un ou plusieurs procédés de mise en forme avec
enlèvement de matière (sciage, perçage, tournage, fraisage, …) puisque le matériau
(alliage d’aluminium) et la forme de la pièce nécessitent l’enlèvement de la matière et non
pas la déformation ou l’ajout de la matière.
On s’intéresse par la suite au processus d’obtention du porte-outil par enlèvement de la
matière.

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 1


SEQUENCE 1.1
PROCÉDÉS DE MISE EN FORME DES MATÉRIAUX

Je sais Obtention des pièces par enlèvement de matière

2. GENERALITES
La pièce à fabriquer étant définie par son dessin de définition, avant d’effectuer la fabrication, il
faut réfléchir au processus d’usinage (analyse de fabrication) pour chercher le procédé le moins
coûteux avec le minimum d’usinage.
La génération d’une surface par coupe du métal est le résultat de la combinaison de deux
mouvements :
 Mouvement de coupe Mc
Le mouvement de coupe est caractérisé par un mouvement de rotation en tournage, perçage,
fraisage.
 Mouvement d'avance Ma
Le mouvement d'avance est caractérisé par un mouvement de translation en tournage, perçage et
fraisage. Ces deux mouvements se traduisent toujours par un déplacement relatif de l’outil par
rapport à la pièce.

Mc : mouvement de coupe outil Mc : mouvement de coupe pièce Mc : mouvement de coupe outil


Ma : mouvement d'avance outil Ma : mouvement d'avance outil Ma : mouvement d'avance pièce

2.1. Le perçage
a. Principe :
La pièce à usiner est fixée sur la perceuse.
L'outil est fixé dans la broche de perceuse par l’intermédiaire d’un mandrin ou d’un Fourreau à
alésage conique. Il est en mouvement de rotation et de translation suivant son axe. Cet outil
appelé foret est animé à la fois d’un mouvement de coupe et d’un mouvement d’avance.
Cependant d’autres machines-outils sont capables de réaliser des perçages (tour et fraiseuse).

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 2


SEQUENCE 1.1
PROCÉDÉS DE MISE EN FORME DES MATÉRIAUX

b. Surfaces obtenues et outils utilisés :

Surface obtenue Outil utilisé


Trou (perçage)

Foret
Fraise à lamer
Trou lamé

Fraise à noyer
Trou fraisé
Trou alésé

Alésoir
Trou taraudé

Taraud

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 3


SEQUENCE 1.1
PROCÉDÉS DE MISE EN FORME DES MATÉRIAUX

2.2. Le tournage
Le tournage est un procédé de fabrication mécanique par enlèvement de matière
mettant en jeu des outils à arête unique sur des machines appelées « tours ».
a. Principe
La pièce est montée sur le mandrin et animée d’un mouvement de coupe (Mc).
L’outil est fixé sur la tourelle porte- outil et animé d’un mouvement d’avance (Ma) suivant
deux axes perpendiculaires.
La combinaison de ces deux mouvements, ainsi que la forme de la partie active de l’outil,
permettent d’obtenir des usinages de formes de révolution (cylindres, plans, cônes ou
formes de révolution complexes).

Mc

Ma

b. Opérations de base

Le chariotage :
Le mouvement d’avance (mouvement de l’outil) est une
translation rectiligne parallèle à l’axe de révolution de la
pièce, et cet usinage aura pour effet de réduire le
diamètre de la pièce.

Le dressage :
Le mouvement d’avance est une translation rectiligne
de l’outil perpendiculaire à l’axe, ce qui diminue la
longueur de la pièce et génère un plan orthogonal à
l’axe.

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 4


SEQUENCE 1.1
PROCÉDÉS DE MISE EN FORME DES MATÉRIAUX

c. Formes obtenues et outils de tournage


Forme obtenue Opération Outil utilisé
 :Surface plane

Outil à dresser
Dressage

Outil à charioter
 : Surface
cylindrique

Chariotage
 : surface cylindrique

Outil couteau
 : surface plane

Dressage et
chariotage
combinés
Outil à saigner
 : gorge

Rainurage
 : trou

Foret

Perçage
Outil à aléser-
 : lamage

dresser

Alésage et
dressage

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 5


SEQUENCE 1.1
PROCÉDÉS DE MISE EN FORME DES MATÉRIAUX

2.3. Le fraisage
a. Principe :
Le fraisage est un procédé de fabrication mécanique par enlèvement de matière faisant intervenir,
en coordination, le mouvement de coupe (Mc) d’un outil à plusieurs arêtes appelée « fraise » et
l’avance rectiligne d’une pièce (mouvement d’avance Ma). La machine utilisée s’appelle fraiseuse.

Le fraisage est utilisé pour produire des surfaces planes, des épaulements et des gorges.
Disposant d’une gamme toujours plus étendue de machines et d’outils de coupe.
b. Opérations et outils associés

Fraise à Fraise rouleau Fraise à 2 Fraise à


Fraise 3 tailles
surfacer 1 taille tailles rainurer

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 6


SEQUENCE 1.1
PROCÉDÉS DE MISE EN FORME DES MATÉRIAUX

2.4. Paramètres de coupe


5-1- Vitesse de coupe (Vc)
La vitesse de coupe a une influence capitale sur la durée de vie des outils. Elle varie
notamment avec la matière à usiner, le matériau de l'outil, la nature de l'opération
(ébauche ou finition), le type d'outil, et la lubrification (travail à sec ou lubrifié). Elle
s'exprime en m/min.
5-2- Avance
L'avance s'exprime par le déplacement de la pièce ou de l'outil en millimètre pour :
 Une dent, c'est l'avance par dent (a1).
 Un tour, c'est l'avance par tour (a).
 Une minute, c'est l'avance par minute (A).
Dans le cas de fraisage, on règle sur la fraiseuse A= a1.Z.N (Z : nombre de dents de la
fraise)
Dans le cas de tournage on règle sur le tour (a)
Les valeurs de (a) et (a1) dépendent principalement de la matière à usiner et du matériau
de l'outil.
5-3- Détermination de la vitesse de rotation
Vc : vitesse de coupe en m/min
1000.Vc
N D : diamètre de la pièce dans le cas de tournage ou le
 .D , avec
diamètre de la fraise dans le cas de fraisage en mm
N : nombre de tr/min
2.5. Consignes de sécurité

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 7


SEQUENCE 1.1
PROCÉDÉS DE MISE EN FORME DES MATÉRIAUX

J’applique
Système d’étude : support d’outil à affûter
On désire fabriquer le porte-outil extrait du système « support d’outil à affûter » dont le
dessin de définition est le suivant :

a. En se référant au dessin de définition du porte-outil, identifier le type des surfaces


usinées sur la pièce en cochant la bonne réponse :
Surface
Type          11
Plane × × × × × × ×
Cylindrique × × ×
Hélicoïdale ×

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 8


SEQUENCE 1.1
PROCÉDÉS DE MISE EN FORME DES MATÉRIAUX

b. Compléter le processus de réalisation du piston :

Système :
support d’outil à affûter
Pièce : porte-outil Processus de réalisation
Matière : alliage d’aluminium
Procédé
Phase

Opérations Croquis Machines-outils

- Découpage. - Scie
Sciage

- Contrôle du brut. mécanique


10 Ø55 mm

Ø55
L=140 mm - Pied à coulisse

- Mini-tour
- outil à
- Dressage de la dresser
20 surface 1. coudé.
- Chariotage de - Outil couteau.
la surface 2. - pied à
coulisse 1/50
Tournage

- outil à
dresser
coudé
- Dressage de la - outil couteau.
surface 3. - pied à
30 - Chariotage des coulisse
surfaces 4,5 et 6. 1/50
- micromètre
1/100

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 9


SEQUENCE 1.1
PROCÉDÉS DE MISE EN FORME DES MATÉRIAUX

-Rainurage :
usinage simultané
- Fraise ARS à
des surfaces 7,8 et
2 tailles Ø 24
Fraisage

9.
Z=10 dents
40
-Fraisage combiné :
Usinage simultané - Fraise ARS à
des surfaces 10 et 2 tailles Ø 25
11. Z=10 dents

-Perçage de
Perçage

deux trous
50 avec un - Perceuse
foret
Ø6
Taraudage

-Taraudage.
60 Taraud M7 - Perceuse
Filetage

Filetage.
70 - Perceuse
Filière M20

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 10


SEQUENCE 1.1
PROCÉDÉS DE MISE EN FORME DES MATÉRIAUX

3. EVALUATION
Système d’étude : Support de comparateur "coulisseau"
 Mise en situation
Ce système sert à fixer le comparateur afin de contrôler par comparaison une hauteur
variable d’une série de pièces.

Coulisseau

On désire fabriquer le coulisseau du support de comparateur donné par les dessins


suivants :

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 11


SEQUENCE 1.1
PROCÉDÉS DE MISE EN FORME DES MATÉRIAUX

 Travail demandé
En se référant au dessin 3D ci-dessous du coulisseau :
e

b
a f
c

1. Déterminer le mode d'obtention des surfaces suivantes en cochant les cases


correspondantes dans le tableau ci-dessous.
Type de surface Tournage
Surface Fraisage Perçage Taraudage
Plane Cylindrique Hélicoïdale Dressage Chariotage
a  
b  
c  
d  
e  
f  
c. Compléter le processus de réalisation du piston :

Système :
support de comparateur
Pièce : coulisseau Processus de réalisation
Matière : alliage d’aluminium
Procédé
Phase

Opérations Croquis Machines-outils

- Découpage.
- Scie mécanique
Sciage

- Contrôle du brut.
10 Ø30 mm
- Pied à coulisse
L=80 mm

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 12


SEQUENCE 1.1
PROCÉDÉS DE MISE EN FORME DES MATÉRIAUX

 
- Mini-tour

-Dressage de la - outil à dresser


surface . coudé.
20
-Chariotage de la
surface . - Outil couteau.

- pied à coulisse
1/50
Tournage

- Dressage de la - outil à dresser


30 surface . coudé.

- pied à coulisse
1/50.

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 13


SEQUENCE 1.1
PROCÉDÉS DE MISE EN FORME DES MATÉRIAUX

-Perçage d’un trou


de diamètre Ø8mm - foret de
et de longueur diamètre Ø8 mm.
22mm.
40
- Alésoir de
-Alésage de diamètre
diamètre Ø16 mm et Ø16mm
de longueur 22mm.

- Mini-Fraiseuse
Fraisage

- fraise ARS à 2
50
-Surfaçage de la
surface .
 tailles Ø 24 et
Z= 8 dents

- perçage des deux


- Perceuse
Perçage

trous de diamètre
- Foret de diamètre
60 Ø3 mm.
Ø3mm.
-taraudage des
trous. - Taraud M4

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 14


SEQUENCE 1.2
PROCÉDÉS ET TYPOLOGIES DES ASSEMBLAGES

PROCEDES ET TYPOLOGIES DES ASSEMBLAGES


1- INTRODUCTION
Comment réaliser un assemblage d’un objet technique ?
Un assemblage est la liaison de différentes pièces d'un ensemble ou produits. C’est aussi
un ensemble de procédés et solutions techniques permettant d’obtenir ces liaisons.
2- TYPOLOGIES DES ASSEMBLAGES
2-1- les assemblages démontables
La liaison est conçue de manière à être démontée sans détérioration importante des
pièces qui peuvent être généralement réutilisées pour recréer un assemblage.
Description Exemple Outillage
d’assemblage

La vis sert à réunir deux ou


plusieurs pièces par pression Clé à fourche
des unes sur les autres.
Vis

1 : vis d’assemblage
2 : pièce à assembler
3 : pièce support
Eléments filetés

Opération d’assemblage à
Boulons

l’aide d’une vis et d’un écrou.


L’écrou tourne autour de la vis
pour serrer et maintenir les
deux pièces ensemble.

Utilisé en remplacement des


Goujons

vis lorsque le métal de la


pièce est peu résistant ou s’il
est nécessaire de réaliser des
démontages fréquents.

Goupille Pointeau+maillet
Goupillage

Utilisée pour immobiliser une


pièce par rapport à une autre
(goupille d’arrêt)
Pièces à assembler

Pince circlips
Clavette + anneau
élastique

La clavette (3) et l’anneau


élastique (1) sont utilisés pour
assembler la poulie (2) et
l’axe (4)

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 15


SEQUENCE 1.2
PROCÉDÉS ET TYPOLOGIES DES ASSEMBLAGES

2-2- Assemblages non démontables (permanents)


Pour supprimer cette liaison, il est nécessaire de déformer ou de détruire au moins une
des pièces formant l'assemblage.
Procédé Description Outillage
Un poste à souder avec
Opération d’assemblage de deux une électrode ou un
chalumeau avec baguette
pièces métalliques par élévation
Soudage

de leur température pour les faire


fondre l’une avec l’autre avec ou
sans apport de métal
supplémentaire.

Opération d’assemblage de deux


pièces à l’aide d’un rivet. Le rivet Une pince à rivet
est glissé dans un trou traversant
Rivetage

les deux pièces. L’extrémité


cylindrique du rivet est écrasée
avec une pince à rivet.

Un flacon de colle
Opération d’assemblage à l’aide
Collage

d’une colle.
La colle fait adhérer les deux
pièces l’une à l’autre.
Emmanchement forcé

L’arbre et l’alésage (moyeu) ont


deux diamètres différents.
L’emmanchement forcé est réalisé
par une presse ou un dispositif
équivalent.

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 16


SEQUENCE 1.3 MÉTROLOGIE « MESURE DIRECTE »

METROLOGIE « MESURE DIRECTE »


1- Définition :
La métrologie est la science de la mesure. Elle définit les principes et les
méthodes permettant de garantir et maintenir la confiance envers les mesures résultant
des processus de mesure. On s’intéresse à la métrologie industrielle, la plus fréquente,
qui permet de garantir les mesures, d'un processus de fabrication.

2- Mesure directe des dimensions d’une pièce


Il existe de nombreux instruments pour vérifier les dimensions d’une pièce. Il faut choisir
l’instrument adapté à la précision de la pièce que nous souhaitons contrôler.
2-1- Le Réglet
Ressemble à la règle que nous utilisons habituellement. Mais contrairement à la règle, le
début de la graduation du réglet (le zéro), se trouve exactement à son bord.
3 cm ou 30 mm Graduation 0.5 mm

Graduation 1 mm

Origine de la graduation « 0 »

2-2- Calibre à coulisse ou Pied à coulisse


a. Description
Le pied à coulisse est un appareil de mesure utilisé pour la mécanique de précision.
Il est composé d’un bec fixe prolongé par une règle graduée en millimètres, d’un bec mobile muni
d’un vernier et d’un système de blocage par vis et plaquette de pression.

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 17


SEQUENCE 1.3 MÉTROLOGIE « MESURE DIRECTE »

b. Fonction :
Un pied à coulisse a pour fonctions de mesurer trois types de dimensions :

 Des dimensions extérieures, épaisseur,


diamètre, d'une pièce, par les becs principaux ;

 Des dimensions intérieures d'un perçage,


alésage d'une pièce par les petits becs
supérieurs ;

 La profondeur d'un trou ou la hauteur d'une


pièce posée sur un support par la jauge de
profondeur.

c. Précision
Le pied à coulisse permet une mesure dont la précision varie avec le type de vernier
utilisé. Le vernier peut être au 1/10, au 1/20, au 1/50. Il permet donc d'évaluer une mesure
au 1/10 de mm (0,01mm), au 1/20 de mm (0,05 mm), et au 1/50 de mm (0,02 mm). En
mécanique, le vernier au 1/50ème est le plus utilisé.

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 18


SEQUENCE 1.3 MÉTROLOGIE « MESURE DIRECTE »

d. Mode opératoire d’utilisation du calibre à coulisse

Exemple :

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 19


SEQUENCE 1.3 MÉTROLOGIE « MESURE DIRECTE »

2-3- Jauge de profondeur


a. Fonction
Une jauge de profondeur est un instrument de mesure similaire au pied à coulisse destiné
à la détermination et au contrôle de petites distances.
b. Description
Il se compose d'une règle graduée en millimètre coulissant sur une tête comportant une
face plate permettant la mise en position et la détermination de la valeur mesurée.

2-4- Le micromètre
a. Fonction
Le micromètre est un instrument de mesure directe permettant de mesurer des
dimensions dans une tolérance de plus ou moins 1/100e de millimètre pour des mesures
allant jusqu’à 1500 mm.

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 20


SEQUENCE 1.3 MÉTROLOGIE « MESURE DIRECTE »

b. Composition
 La partie en U ou demi-circulaire possédant une touche fixe et une touche mobile actionné par
un tambour.
 La partie cylindrique (fourreau) dont la génératrice est graduée en millimètre, voire en ½ mm
 D’un tambour composé d’une vis micrométrique en acier traitée et rectifiée ;
 La douille de lecture comportant 50 divisions sur sa circonférence (lecture au 1/100è)
 Le bouton de friction qui permet de manœuvrer le micromètre sans le détériorer.
 Le système d’étalonnage (vis de réglage).
c. Mode opératoire d’utilisation d’un micromètre

La lecture des millimètres


Fourreau (règle gradué) Lecture des mm et ½
Douille de lecture du tambour La lecture des mm
s’effectue sur le fourreau.
La limite côté gauche du tambour gradué est proche
de l’échelle des mm.
Dans le cas ci-contre la lecture est de 14 mm.

La lecture des 1/100è de mm (0.01mm)


La lecture des 1/100 de mm s’effectue sur le
tambour gradué.
Le relevé de l’échelle des 1/100 doit être le trait du
tambour gradué qui correspond à l’axe de l’échelle
des mm.
Le sens de lecture du tambour gradué est dans le
sens contraire des aiguilles d’une montre
La lecture est de 14 + 0,37 = 14,37 mm

d. Types de micromètres

Micromètre universelle (palmer) Jauge de profondeur micrométrique

Micromètre d’intérieur à trois touches Micromètre d’intérieur à becs

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 21


SEQUENCE 1.3 MÉTROLOGIE « MESURE DIRECTE »

Résumé
Des dizaines d’appareils de mesures existent, et certains ont des fonctions très précises
alors que d’autres peuvent être très polyvalents. Voici une brève description des
instruments les plus communs dans l’industrie.

Réglet Pied à coulisse Pied à coulisse digital

Equerre (contrôle
Micromètre (Palmer) Jauge de profondeur
d’angles)

Le pied à coulisse Le micromètre

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 22


SEQUENCE 1.4
PROCÉDÉS DE MISE EN FORME DES MATÉRIAUX

OBTENTION PAR AJOUT DE MATIERE


1. SITUATION DECLENCHANTE
- Observer la séquence vidéo en scannant le code QR ci-contre.
- Quel problème rencontré ?
L’utilisateur ne parvient pas à faire tenir son Smartphone debout sur une table.
- Que peut-on faire pour résoudre le problème de l’utilisateur ?

Hypothèse 1 Utiliser du scotch

Hypothèse 2 Utiliser le chargeur

Hypothèse 3 Fabriquer un support en carton, en bois ou en plastique

- Discuter en plénière les hypothèses proposées.

Hypothèse retenue
Réaliser un support de téléphone

2. STRUCTURATION DES CONNAISSANCES


- Avant de passer à l’étape de production en série, il faut modéliser en 3D le support puis
on doit valider sa conformité avec le CDCF.
Comment passer d’une modélisation 3D à un prototype fini ?
Utiliser un logiciel qui va transformer le modèle 3D en informations exploitables par une
imprimante 3D.
- On choisit l’impression 3D comme procédé de prototypage du support de Smartphone.
On appelle prototypage, la réalisation d’un premier exemplaire (objet complet ou partie
d’un objet). Ce prototypage permet de valider la ou les solutions envisagées grâce à des
tests. Cette réalisation peut avoir lieu dans le laboratoire de technologie avec l’imprimante
3D.

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 1


SEQUENCE 1.4
PROCÉDÉS DE MISE EN FORME DES MATÉRIAUX

Je sais
2.1. Introduction
Contrairement aux autres techniques
comme le fraisage ou le meulage,
l’impression 3D se base sur la fabrication
additive. C’est-à-dire par ajout de matière
couche par couche.
Cette technologie de l’impression est très utile dans le monde du design ou de l’ingénierie.
L’imprimante 3D est donc un outil de prototypage rapide capable de produire des objets
relativement complexes à partir d’un dessin informatique.

2.2. Principe de l’impression 3D

Une buse chauffante extrude un matériau thermoplastique sous forme de filament


(souvent entre 170 et 260 °C), qui se dépose ensuite en plusieurs couches (épaisseur
entre 0,08 et 0,38 mm) sur un plateau afin de composer au fur et à mesure la pièce finale.
Les buses de l’imprimante se
déplacent en général suivant 3 axes
(3 translations d'espace : largeur
(X+), profondeur (Y+), hauteur (Z+)).

2.3. Procédés de l’impression 3D

La fabrication additive regroupe aujourd’hui sept catégories de procédés de fabrication


additive officiellement normalisés en anglais :
Photopolymérisation (Vat Photopolymerization)
Fusion sur lit de poudre (Powder Bed Fusion)
Jet de liant (Binder Jetting)
Extrusion de matière (Material Extrusion)
Projection de matière (Material Jetting)
Stratoconception ou laminage de feuilles (Sheet Lamination)
Dépôt sous énergie concentrée (Direct Energie Deposition)

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 2


SEQUENCE 1.4
PROCÉDÉS DE MISE EN FORME DES MATÉRIAUX

2.4. Extrusion de matière Par dépôt de fil fondu (FDM)

Cette impression est réalisée en faisant fondre un filament thermoplastique, qu’une buse
d’impression dépose couche par couche conformément aux parcours contrôlés par
ordinateur. Ce procédé a l'avantage d'être peu coûteux et rapide mais il est plutôt réservé
aux pièces simples et cubiques.

2.5. Matériaux pour l’impression 3D

On parle de deux matériaux thermoplastiques quand on aborde la question des


imprimantes 3D : l’ABS (Acrylonitrile butadiène styrène ou Acrylonitrile butadiène styrène).
L’ABS est un polymère thermoplastique et le PLA (Poly lacticacid ou acide polyactique).
Le PLA est biodégradable et issu de matériaux recyclés Il peut être obtenu cependant à
partir d’amidon de maïs.
Beaucoup d’imprimantes sont compatibles avec les deux, mais certaines n’en acceptent
qu’une sorte. Alors, quelle matière choisir en priorité. Les deux ont des avantages et des
défauts. Voici leurs principales caractéristiques.
Matériaux Caractéristiques
 Utilisé dans l’emballage alimentaire.
 Température de fusion entre 160 et 230°c.
Filament PLA  Ne résiste pas à la chaleur
 Sensible à l’humidité
 Se casse facilement au pliage.
 Utilisé dans les appareils électro-ménagers.
 Température de fusion entre 200 et 260 °c
Filament ABS  Plus résistant à la chaleur que le PLA.
 Se plie facilement et ne rompt pas
 Nécessite une imprimante 3D à plateau chauffant.

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 3


SEQUENCE 1.4
PROCÉDÉS DE MISE EN FORME DES MATÉRIAUX

2.6. Les étapes à suivre pour imprimer en 3D

 Étape 1, obtention ou création d’un modèle 3D


Il vous faut obligatoirement un objet ou modèle en 3D. Son format de fichier est .Stl ou .Obj
Deux solutions s’offrent à vous :
-Dessinez votre modèle 3D à l’aide d’un logiciel de modélisation tridimensionnel standard :
Solidworks, Sketchup, 3DS Max, …
-Téléchargez un objet 3D sur un site qui rend accessible gratuitement des dizaines de milliers de
modèles tridimensionnel.
 Étape 2, préparation de l'impression 3D
Ouvrez votre fichier STL grâce au logiciel fourni avec votre imprimante 3D (Repetier, Makerware,
Cura…). Vous pourrez alors le visualiser et si besoin le déplacer sur la plateforme, agrandir ou
diminuer sa taille. C’est aussi l’occasion de vérifier votre matériel : plateau d’impression au bon
niveau, branchements, stabilité de l’imprimante.
 Étape 3, Réalisation des réglages
Connecter votre imprimante à votre ordinateur (câble USB, carte SD, WiFi)
Charger la bobine dans l’imprimante 3D
Régler la température de la buse chauffante
 Étape 4, Lancement de l'impression 3D
Il ne reste plus qu’à démarrer l’impression !
L’imprimante va alors chauffer le plateau et la buse et commencer l’impression de votre modèle
3D. La tête d’impression va faire fondre le filament et se déplacer pour le déposer sur le plateau
afin de créer votre objet en trois dimensions.
 Étape 5 – récupérer votre objet 3D
Une fois l’impression terminée, il ne vous reste plus qu’à décoller votre objet du plateau. Il vous
faudra éventuellement lui retirer les supports d’impression.
La durée de l’impression 3D dépendra de la taille et des paramètres de votre modèle.

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 4


SEQUENCE 1.4
PROCÉDÉS DE MISE EN FORME DES MATÉRIAUX

J’applique
On procède à réaliser le support du Smartphone par
l’impression 3D comme l’indique la figure ci-contre :
Etapes de réalisation
Modélisation 3D par Solidworks ou autres logiciels
01

Enregistrement du Fichier Solidworks sous format STL


02

Transformation du fichier STL en fichier Gcode en utilisant


03 le logiciel Cura.

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 5


SEQUENCE 1.4
PROCÉDÉS DE MISE EN FORME DES MATÉRIAUX

Préparation de l’imprimante 3D
40
 Changement de la langue
- Cliquer sur « Tool » puis « language » pour choisir la langue.

 Réglage du plateau
- Cliquer sur « Move » puis « XYZ » : la tête d’impression se déplace vers
l’origine par défaut X0.00 Y0.00 Z0.00

- Vérifier si la distance entre la buse et le plateau est égale à 2 mm, sinon


refaire le réglage nécessaire.

- Cliquer sur « tool » puis sur « leveling ».


- Utiliser un papier pour avoir la distance entre la buse et plateau.

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 6


SEQUENCE 1.4
PROCÉDÉS DE MISE EN FORME DES MATÉRIAUX

 Chargement de l’imprimante en filament

40 Lancement de l’impression 3D

On peut voir la progression de l’impression effectuée et la température d’extrusion


sur l’écran LCD de l’imprimante.

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 7


SEQUENCE 4 SYSTÈMES EMBARQUÉS

1. MISE EN SITUATION
Il suffit de regarder autour de soi au quotidien pour voir et avoir la réponse.

Vous êtes réveillé le matin par votre radioréveil

Vous programmez votre machine à café pour avoir un bon


petit serré

Vous commandez la télévision en utilisant votre


télécommande

De nos jours, les systèmes embarqués envahissent notre quotidien. Beaucoup de


fonctions réalisées manuellement sont aujourd’hui automatisées grâce à l’électronique et
l’informatique embarquée. Ceci a apporté des améliorations notables en termes de
confort.

Robot Machine RADAR Voiture


Aspirateur automatique Avion
à café Smart

2. LE SYSTEME EMBARQUE
2.1. Définition
Un système embarqué est un système électronique et informatique autonome, qui est
capable de réagir souvent en temps réel et de réaliser des tâches précises. Il est
intégré dans un objet et permet, à partir de son ordinateur (microprocesseur, mémoires,
carte mère, alimentation électrique autonome...), de ses capteurs, de ses actionneurs et
d’un programme stocké dans sa mémoire, d‘assurer un fonctionnement autonome.

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 1


SEQUENCE 4 SYSTÈMES EMBARQUÉS

2.2. Architecture d’un système embarqué


Distribuer
Traiter l’énergie
Acquérir Convertir
Unité de
Capteurs traitement Interfaçage Actionneurs

Interface H/M
Communiquer

a. Un capteur : il réalise l’acquisition d’une grandeur physique (température,


luminosité, présence, distance…) pour la transformer en un signal électrique.

Module IR Capteur Bluetooth Capteur à contact


Capteur de gaz Détecteur de
mouvement

Capteur de lumière Capteur ultrason +


Capteur IR + télécommande

b. Un actionneur : il convertit l’énergie qu’il reçoit pour réaliser une action.

Motoréducteur Servomoteur

c. Un pré actionneur (Interfaçage)


L'énergie issue de la chaîne d'information est faible, insuffisante pour être utilisable
directement par les actionneurs.
Le rôle du pré actionneur est de distribuer, et sur ordre de la partie commande, l'énergie
utile et importante aux actionneurs.

Relais
Pont H L298N shield Contacteur Module à Optocoupleur Transistor Distributeur

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 2


SEQUENCE 4 SYSTÈMES EMBARQUÉS

d. Une unité de traitement programmable


Elle traite les informations issues des capteurs avec un programme inclus pour ensuite
envoyer des ordres afin de piloter les actionneurs.

Microcontrôleur Carte Arduino Carte Raspberry Pi Carte Micro-bit

3. EXEMPLE : ROBOT MBOT


Ce système comprend des capteurs, des actionneurs, une interface
et un programme stocké dans sa mémoire. Il assure un
fonctionnement autonome qui réagit avec son environnement.

 L’utilisateur télécharge un programme dans la mémoire de la carte électronique avec


le câble USB.
 Pour éviter l’obstacle, le robot utilise les informations venant de son capteur à ultrasons.
 La carte électronique (avec son programme) traite ces informations.
 La carte électronique envoie des ordres pour commander les moteurs afin de tourner
avant la collision.
 Pour que le robot mBot soit autonome dans ses déplacements en temps réel et donc
éviter les obstacles, on doit programmer ses capteurs ultrasons.
 Pour que l’interface traite les données et envoie des ordres, il faut la programmer, ainsi
elle transmettra les ordres aux actionneurs en fonction des informations reçues des
capteurs.

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 3


SEQUENCE 4 SYSTÈMES EMBARQUÉS

4. PROGRAMMATION D’UNE CARTE DE COMMANDE


Les étapes de programmation d’un système embarqué sont :

Etape 1 Etape 2 Etape 3 Etape 4

Cahier des Algorithme Programme Compilation


charges
Suite ordonnées et Traduction de Transformation du
- Fonctions à réaliser structurée d’actions l’algorithme en un programme en
élémentaires programme langage machine
- Expressions du
besoin

Etape 7 Etape 6 Etape 5

Mise en œuvre Chargement Simulation


Vérification du Téléversement du Vérification du
fonctionnement réel programme dans la fonctionnement par
du système mémoire du simulation à l’aide d’un
microcontrôleur de la logiciel de simulation
carte Arduino

4.1. Notions d’algorithme et de programme


Les objets connectés sont souvent programmés pour fonctionner automatiquement.
Chaque fonction de l’objet connecté peut être assimilée à un problème à résoudre par
un algorithme (une suite logique d’opérations ou d’instructions aboutissant à la
résolution d’un problème).
4.2. Quelles sont les étapes de l’élaboration du programme?
Etape 1 : Traduire un algorithme en langage naturel : suite logique d’opérations ou
d’instructions, souvent rédigées sur feuille de papier en utilisant des mots clés : si, alors,
tant que, jusqu’à… ou établir un organigramme qui décrit le fonctionnement du système.
Etape 2 : saisir graphiquement l’algorithme à l’aide d’un logiciel.
Etape 3 : A partir de la représentation graphique, le logiciel traduit l’algorithme en
langage de programmation.

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 4


SEQUENCE 4 SYSTÈMES EMBARQUÉS

4.3. Séquences d’instruction et boucles


Les instructions d’un algorithme peuvent être déclenchées :
 En séquences (séquences d’instructions) : les ordres sont enchaînés les uns à la
suite des autres sans condition préalable (avancer, tourner…)
 et/ou répétées en boucle un nombre précis de fois ou indéfiniment.
Dans un algorithme ou un programme, les conditions qui déclenchent des actions à
partir d’événements sont des instructions conditionnelles. Elles permettent d’exécuter
les instructions si les conditions sont vraies ou pas. Différents événements peuvent
être détectés comme :
 La variation d’une grandeur physique (changement de luminosité, de chaleur, de
couleur…) ;
 Le déplacement d’un objet mesuré par un capteur du système
 La présence ou non d’une route
 Ou simplement un événement initial, permettant de lancer le programme.
Boucle Evénement

Début
…………..
Retour au début Algorithme
Début
SI Evénement
ALORS Action
N°1

Condition Action N°2


Action
…………..
SI ………….. SI …………..
ALORS …….. ALORS FIN SI
FIN SI …….. Retour au début
SINON
………
FIN SI

4.4. Utilité de l’interfaçage pour la carte de commande


Une carte Arduino seule, même si vous disposez de quelques LED, résistances, boutons
poussoir, etc…, n’est pas d'une grande utilité et peut rester limitée à des fins
d'apprentissage. Si vous voulez aller plus loin et piloter les moteurs de votre robot, vous
devrez passer par une carte d’interfaçage à base de transistors, de relais, des shields,
d’optocoupleurs….

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 5


SEQUENCE 4 SYSTÈMES EMBARQUÉS

a. Interfaçage à base du Pont en H L293D (ou L298N)


Les éléments précédents permettent de commander un moteur ou une pompe, mais
uniquement dans un sens. Pour tourner dans les 2 sens, il faut utiliser un pont en H
comme le L293D (ou L298N). Prévu pour commander des moteurs, il intègre des diodes
de roue libre. 4 transistors placés en H (d’où son nom) sont commandés 2 par 2.

L293D

L298N

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 6


SEQUENCE 4 SYSTÈMES EMBARQUÉS

b. Interfaçage à base de relais


Un relais est un interrupteur à commande électrique qui peut être allumé ou éteint, laissant
passer le courant ou non, et peut être contrôlé avec des basses tensions, comme le 5V
fourni par les broches Arduino.
Le relais contient une bobine électrique, qui génère un champ magnétique. Quand le
champ magnétique est en place, cela déplace une pièce métallique à l’intérieur du relais,
de sorte que celle-ci ouvre ou ferme un circuit électrique.

Exemple d’utilisation : commande d’une lampe de 230V

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 7


SEQUENCE 4 SYSTÈMES EMBARQUÉS

c. Interfaçage à base de transistor


Le transistor le plus simple à utiliser avec un Arduino est le transistor de type MOSFET. A
titre d’exemple le transistor de référence L’IRF630, très couramment utilisé pour l’Arduino,
il permet le branchement d’un convertisseur sous une tension maxi de 100V avec une
intensité maximum de 28A (avec radiateur sur le transistor - sans radiateur compter en
moyenne 2A maximum).

d. Interfaçage à base de réseau de transistors


Eléments intégrant plusieurs transistors, permettant l’alimentation de différents
convertisseurs avec un seul composant. L’ULN2803, très couramment utilisé pour
l’Arduino, permet le branchement de 8 convertisseurs sous une tension maxi de 50V
avec une intensité maxi de 500mA par sortie.

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 8


SEQUENCE 4 SYSTÈMES EMBARQUÉS

4.5. Exemple : éclairage automatique

 Cahier des charges

Programmer un éclairage automatique qui s’allume lorsque la nuit tombe :


c’est possible ! Cette fois-ci, je vous explique tout pour que vous réalisiez ce
montage avec un capteur de lumière et une carte Arduino.

 Organigramme

Début

Nuit ?

Allumer Eteindre

 Programmation d’une carte de commande

Matériels :
Carte Arduino UNO

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 9


SEQUENCE 4 SYSTÈMES EMBARQUÉS

Capteur de lumière KY-018


Diode LED
Logiciel mBlock

Programme :

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 10


SEQUENCE 4 SYSTÈMES EMBARQUÉS

 Etapes de câblage (utilisation d’une diode LED)

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 11


SEQUENCE 4 SYSTÈMES EMBARQUÉS

ET MAINTENANT UNE LAMPE 220V !


On modifie le branchement pour remplacer la LED par une lampe 220V.
Mais avant de commencer, il faut bien avoir compris/maîtrisé ce qu’on a fait avec le 5V et
la LED. Le 220v ne pardonne pas donc je le dirais à chaque fois, des précautions et il faut
prendre son temps. Alors il faut utiliser un élément d’interfaçage entre la carte Arduino et
l’actionneur (lampe) tel qu’un module relais 5VDC-220VAC.

Respecter les règles


de sécurité !

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 12


SEQUENCE 4 SYSTÈMES EMBARQUÉS

5. ACTIVITES PRATIQUES A REALISER

Activité N°1 : Commande d’un moteur à courant continu par une télécommande

a. Compléter l’architecture du système.

SIG Vcc GND


Mémoire
Distribuer
l’énergie
Détecter Traiter
Agir
Unité de Actionneur
Capteur Interfaçage
traitement s
s
………… ……………… …………….
……………….

Interface H/M
Communiquer
-………………..
………………..

b. Compléter l’organigramme permettant de mettre en marche le moteur dans les


deux sens de rotation et de l’arrêter en fonction de l’information reçue par le module
infrarouge. Début

Information reçue est


16718055
Information reçue est
16730805
………………….
………………….. Information reçue est
16726215
………………….
…………………..
………………..

c. Codes de différentes touches de la télécommande :


Touche Code Touche Code Touche Code
 16716015  16734885  16718055
 16730805 Ok 16726215

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 13


SEQUENCE 4 SYSTÈMES EMBARQUÉS

d. En se référant au tableau de code des différentes touches de la télécommande et en


utilisant le logiciel « mBlock », organiser les blocs ci-dessous afin de saisir le
programme graphique.

e. En respectant les règles de sécurité, réaliser le câblage selon le schéma ci-


dessous.

SIG Vcc GND

f. Téléverser le programme vers la carte Arduino.


g. Enfin, appuyer sur les boutons choisis pour commander à distance le moteur.

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 14


SEQUENCE 4 SYSTÈMES EMBARQUÉS

Activité N°2 : Allumage à distance d’une lampe

Allumer une lampe à une distance égale à 30cm. Prévoir une alarme en cas de présence
d’un obstacle à une distance de 10cm.
a. Compléter l’organigramme permettant d’allumer et d’éteindre la lampe commandée
par un capteur ultrasons :

Début

………….
Distance
mesurée<30cm

Non …………………

…………………
Distance
mesurée<10cm

…………………
désavtver l’alarme

b. Saisir le programme en utilisant le logiciel « mBlock » en organisant les blocs


suivants :

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 15


SEQUENCE 4 SYSTÈMES EMBARQUÉS

Corrigé :

c. Réaliser le câblage selon le schéma ci-dessous.

d. Téléverser le programme vers la carte Arduino.


e. Tester le fonctionnement.

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 16


SEQUENCE 4 SYSTÈMES EMBARQUÉS

6. EVALUATION

Système technique : « Vérin électrique »

 Présentation
Ce système, commandé par la télécommande, permet de
lever ou de baisser une table.

Il peut être aussi utilisé par les machines agricoles, le lit médical, le lit chirurgical, le
fauteuil dentaire, canapé, levier de levage, toit ouvrant, etc

Ce contrôleur peut contrôler DC moteur


inversion positif de rotation, il peut également
contrôler deux-way DC charges. Le contrôleur
peut être exploité par la télécommande sans fil
ou le manuel boutons sur le contrôleur boîte
qui est très pratique pour une utilisation.

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 17


SEQUENCE 4 SYSTÈMES EMBARQUÉS

 Travail demandé
a. Compléter la chaîne fonctionnelle du système :

Informations propres au système

Chaîne d’information

Consignes Informations pour


Acquérir Traiter Communiquer l’utilisateur

Capteur ……………… ………………


………………………
……………… … ………………………
….. ……
…………………
Chaîne d’énergie

Lever ou baisser
We ……
Alimenter Distribuer …………… ……………….
…… .

Batterie Relais Moteur DC -Réducteur


-Vis-écrou
………………………
………………………
..
b. Compléter l’organigramme permettant de mettre en marche le moteur du vérin dans les
deux sens de rotation et de l’arrêter en fonction de l’information reçue par le module
infrarouge.
Début

Information reçue
est 16718055

Information reçue
est 16730805
……………………
…….……………… Information reçue
….. est 16726215
………………………..
………………………..
Arrêter le vérin

Codes de différentes touches de la télécommande :


Touche Code Touche Code Touche Code
 16716015  16734885  16718055
 16730805 Ok 16726215

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 18


SEQUENCE 4 SYSTÈMES EMBARQUÉS

c. Repérer les différents éléments de la carte Arduino UNO par les désignations
suivantes :
….. …..
. 1

1- Bouton Reset 5- Alimentation externe


2- Microcontrôleur 6- Entrées et sorties Numériques
3- GND (Ground) 7- Entrées analogiques
…..
4- Alimentation 5V 8- Port USB .
…..
.

…..
. …..
.

….. …..
. .

d. Compléter le schéma de câblage ci-dessous.

SIG Vcc GND

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 19


SEQUENCE 4 SYSTÈMES EMBARQUÉS

e. Saisir le programme ci -dessous et vérifier le fonctionnement.

f. Téléverser le programme vers la carte Arduino.

g. Tester le fonctionnement.

THEME 3 : RÉALISATION ET PRODUCTION 20


PROJET COMMUN ENCADRÉ

Composantes des compétences Compétences de vie visées


disciplinaires et éducation à ...
Coopération
 CD1.7 : Identifier les chaînes d’énergie et
Communication
d’information d’un système technique.
Esprit critique
 CD3.8 : Représenter les chaînes d’énergie et
Résolution de problèmes
d’information d’un système technique.
Coopération
 CD 3.4 : Modéliser une pièce d’un mécanisme en
Communication
3D et 2D en utilisant des logiciels appropriés
Négociation
 CD1.4 : Caractériser une chaîne de transmission Créativité
de puissance. Prise de décision
 CD2.5 : Concevoir, réaliser et/ou mettre en œuvre Éducation à la sécurité
un objet ou système technique. Éducation au développement durable

Prérequis Savoirs et savoir- faire

 Dessin assisté par ordinateur (DAO)  Analyse fonctionnelle interne (chaîne d’énergie et
 Matériaux utilisés chaîne d’information)
 Procédés de mise en forme  Représentation 3D
 Procédés et typologie des assemblages  Procédés de mise en forme des matériaux :
 Programmation d’une carte de commande d’un Perçage - Impression 3D
système embarqué.  Procédés et typologie des assemblages
 Métrologie : Mesure directe
 Programmation d’une carte de commande d’un
système embarqué.

Maquette d’un portail coulissant


PROJET COMMUN ENCADRÉ

1. Analyse de besoin

a. Situation déclenchante
-Consulter le lien numérique suivant ou scanner le code QR ci-contre.
https://www.youtube.com/watch?v=jaqswIlueeE
-Citer les inconvénients de la manœuvre de ce portail :
 Perte de temps
 Solution classique et pénible
 Manque de sécurité

b. Formulation de problème
Comment améliorer la commande de ce portail ?

c. Formulation des hypothèses


Groupes Hypothèses
G1 Commander le portail par des boutons et d’un code secret
G2 Commander le portail par une télécommande
G3 Commander le portail par un Smartphone
… …

 Discuter en plénière les hypothèses proposées.


 Hypothèse retenue : On a retenu l’hypothèse n°2 comme solution au problème.

d. Outil d’expression de besoin

A qui rend-il service ? Sur quoi agit-il ?

Propriétaire Terrain

Portail automatisé

Autoriser ou interdire l’accès

A quoi sert le système ?

2
PROJET COMMUN ENCADRÉ

2. Cahier de charges fonctionnel C.d.C.F

Afin d’améliorer la commande du portail, on se propose de concevoir puis réaliser une


maquette représentant cette solution dans le cadre d’un projet commun encadré dont le
cahier des charges fonctionnel est comme suit :
Pour bien lister les fonctions et les contraintes, on utilise un outil graphique appelé
« Diagramme des interactions »

Terrain Propriétaire

FP
Esthétique
FC1 FC6
Energie
Portail automatisé
FC5
FC2 Normes
FC3
Ergonomie FC4
Coût
Milieu ambiant

Fonctions de service Critères d’appréciation Niveau d’appréciation Flexibilité


FP : Autoriser ou -Dimensions du vantail -20×10cm ± 0.5 cm
interdire -Matière des pièces -PLA (impression 3D)
automatiquement -Plexiglas
l’accès du -course du portail -120° maxi vers l’intérieur ±5°
propriétaire au terrain -Durée de vie de la pile -3 mois
-Temps d’ouverture moyen -20s ±2s
-Champ de la télécommande -1m ±0.2m
FC1 : S’adapter à -Tension électrique -6V jusqu’à 9V
l’énergie électrique -Intensité de courant -50 mA
FC2 : Etre simple à -Télécommande -bouton d’ouverture
utiliser -bouton de fermeture
FC3 : Résister aux -Température -25 °C ±5 °C
conditions du milieu -Humidité -50%
-Dépôt de poussière
FC4 : Etre de coût de -Coût du projet -Environ 50 DT
fabrication acceptable
FC5 : Doit être -Normes de sécurités
conforme aux normes respectées
FC6 : Plaire à l’œil - Formes Choix en fonction de la
- Couleurs sensibilité de l’utilisateur

3
PROJET COMMUN ENCADRÉ

3. Avant-projet ?
a. Recherche des solutions possibles :

Bloc fonctionnel Solutions Composants


-Moteur électrique
Convertir l’énergie Actionneur -Vérin
-Servomoteur
-Carte Arduino
-Carte micro-bit
Traiter les informations Unité de traitement
-Automate programmable
-…
-Batterie
-Alimentation stabilisée
-Chargeur
Alimenter en énergie Bloc d’alimentation
-Piles
-Réseau STEG
-Panneau photovoltaïque
-Poulies et courroie
-Pignons et chaine
Transmettre la Mécanisme de -Roues de friction
puissance transmission -Vis-écrou
-Engrenages
-Système articulé
-Capteur à contact
-Capteur à distance :
-Capteurs
Capteur IR, capteur ultrasons, …
Acquérir les
informations -Bouton poussoir
-Interrupteur
-Interface H/M
-Télécommande
-Smartphone
-Voyant
-Diodes LED
-Afficheur
Communiquer Interface M/H
-Haut-parleur
-Buzzer
-Fils de connexion
-Relais
-Contacteur
Distribuer l’énergie Préactionneurs
-Module shield
-Distributeur

4
PROJET COMMUN ENCADRÉ

b. Choix de la meilleure solution

Bloc fonctionnel Solution retenue Critères de choix


Convertir -moteur à courant -moins encombrant
l’énergie continu -moins coûteux (<20 DT)
-programmation simple
Traiter les -disponible au laboratoire
-Carte Arduino UNO
informations -moins coûteuse
Alimenter en -valeur de tension inclut dans la marge
-Pile 9V
énergie d’alimentation de la carte [5V, 12V]
Transmettre la -Train d’engrenages - assemblé avec le moteur
puissance -pignon-crémaillère -portail coulissant
Acquérir les -Capteur IR récepteur -moins coûteux
informations -Capteur de position
Communiquer -Diode LED -moins coûteux
-Télécommande
-Fils de connexion -nécessaires pour le câblage
Distribuer -pont H L298N -disponible au laboratoire
l’énergie

On a retenu les solutions technologiques représentées par la chaîne fonctionnelle


suivante :
Informations propres au système

Chaine d’information
Informations pour
Consignes utilisateur
Acquérir Traiter Communiquer
Présence
personne
Personne en
-Capteur IR Carte Arduino -Diode LED
-Télécommande
attente
-Capteur de position
-Fils de connexion
Ordres
interdire l’accès

Chaine d’énergie
Autoriser ou

We
Alimenter Distribuer Convertir Transmettre

Pile 9V Pont H L298N Moteur DC Réducteur à


engrenages
Personne
passée

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PROJET COMMUN ENCADRÉ

c. Conception de la maquette « portail automatisé »

 Pour concevoir cette maquette, répondant au cahier des charges fonctionnel, on se


propose de modéliser en 3D les pièces constituants le système :

Voilà la liste des pièces à modéliser en 3D :

Supports de motoréducteur
Portail Pignon
et des capteurs de position

Crémaillère Roue

Rail de guidage Came Poteaux a et b

6
PROJET COMMUN ENCADRÉ

 Représentation en 3D du portail :

Création d’un nouveau fichier type « Pièce »


Cliquer sur Fichier /Nouveau puis choisir 'Pièce' et cliquer OK.
Réalisation de l’esquisse

 Cliquer sur le bouton et choisir le plan de face pour créer une nouvelle
esquisse.

 Utiliser l’outil « rectangle » pour tracer l’esquisse définissant la forme de la


pièce. (voir figure 1)

 Utiliser l'outil 'Cotation intelligente' pour régler les cotes ; Il est conseillé
de commencer la cotation par les petites cotes pour garder l'allure du profil de
la pièce; (voir figure 1).

Création du volume
 Cliquer sur le bouton 'Bossage/Base avec révolution'

puis valider (Voir figure 2).

7
PROJET COMMUN ENCADRÉ

Réalisation d’enlèvement de matière

 Cliquer sur le bouton et choisir le plan de face pour créer une nouvelle
esquisse.

 Utiliser l’outil « rectangle » pour tracer l’esquisse définissant la forme de la


pièce. (voir figure 3)

 Utiliser l'outil 'Cotation intelligente' pour régler les cotes ;

8
PROJET COMMUN ENCADRÉ

 Cliquer sur ‘Fonctions’ puis sur « Enlèvement de matière », puis choisir ‘borgne,

entrer la distance D1=2mm et cliquer sur valider .

Réalisation des congés


 Cliquer sur la fonction ‘congé’, puis sélectionner toutes les arêtes à arrondir et entrer
la valeur du rayon R=1 mm.

9
PROJET COMMUN ENCADRÉ

Réalisation d’enlèvement de matière

 Cliquer sur le bouton et choisir le plan de face pour créer une nouvelle
esquisse.

 Utiliser l’outil « rectangle » pour tracer l’esquisse définissant la forme de la


pièce. (voir figure 6)

 Utiliser l'outil 'Cotation intelligente' pour régler les cotes ;

 Cliquer sur ‘Fonctions’ puis sur « Enlèvement de matière », puis choisir ‘borgne,

entrer la distance D1=2mm et cliquer sur valider .

Réalisation des perçages


 Choisir la vue « Arrière »

10
PROJET COMMUN ENCADRÉ

 Cliquer sur ‘Fonctions’ et choisir « assistance pour le perçage »


et saisir les paramètres comme l’indique les figures 7 et 8.

11
PROJET COMMUN ENCADRÉ

12
PROJET COMMUN ENCADRÉ

 Représentation en 3D du support capteur à contact

Création de l’esquisse

Création du volume

13
PROJET COMMUN ENCADRÉ

Création de la rainure

14
PROJET COMMUN ENCADRÉ

Création d’une lumière

15
PROJET COMMUN ENCADRÉ

Création de deux rainures

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PROJET COMMUN ENCADRÉ

 Représentation en 3D de la came :
Création de l’esquisse et du volume

17
PROJET COMMUN ENCADRÉ

Création des congés

 Représentation en 3D de la crémaillère
Création de l’esquisse

18
PROJET COMMUN ENCADRÉ

Création du volume

Création des deux trous fraisés

19
PROJET COMMUN ENCADRÉ

 Représentation en 3D de la roue
Création de l’esquisse et du volume

 Représentation en 3D du support du motoréducteur

Création de l’esquisse et du volume

20
PROJET COMMUN ENCADRÉ

Création de la rainure

Création des deux lumières

21
PROJET COMMUN ENCADRÉ

Création des deux rainures

 Représentation en 3D du poteau « a »

Création de l’esquisse et du volume

22
PROJET COMMUN ENCADRÉ

Création de l’enlèvement de matière

Création des trous

23
PROJET COMMUN ENCADRÉ

Création du trou lamé

24
PROJET COMMUN ENCADRÉ

Création des deux trous (vue de dessous)

25
PROJET COMMUN ENCADRÉ

 Représentation en 3D du poteau « b »

Création de l’esquisse et du volume

Création de l’enlèvement de matière

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PROJET COMMUN ENCADRÉ

Création des trous (vue de face)

Création des trous (vue de dessus)

27
PROJET COMMUN ENCADRÉ

28
PROJET COMMUN ENCADRÉ

 Représentation en 3D du rail de guidage

Création de l’esquisse et du volume

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PROJET COMMUN ENCADRÉ

Réalisation de la maquette

a. Procédés de mise en forme des pièces de la maquette

Obtention par ajout de matière : impression 3D de la crémaillère

Modélisation 3D par Solidworks ou autres


logiciels
1

Enregistrement du Fichier Solidworks sous


2 format STL

Transformation du fichier STL en fichier


3 Gcode en utilisant le logiciel Cura.

30
PROJET COMMUN ENCADRÉ

Préparation de l’imprimante 3D
4
 Changement de la langue :

-Cliquer sur Tool après language et enfin choisir votre langue


 Réglage du plateau :

-Cliquer sur Move après XYZ et la tête d’impression ce déplace vers l’origine par défaut
X0.00 Y0.00 Z0.00
-Vérifier si la distance entre le Buse et le plateau est égale 2 mm sinon tu dois faire le
réglage nécessaire.

 Changement du filament

Lancement de l’impression 3D
5
On peut voir la progression de l’impression effectué et la température d’extrusion
sur l’écran LCD de l’imprimante.

Remarque
On peut obtenir les autres pièces de la maquette par le procédé « impression 3D » ou par
autre procédé de mise en forme.

31
PROJET COMMUN ENCADRÉ

b. Assemblage du mécanisme

Une fois les pièces obtenues par impression 3D sont acceptables, on va procéder au
montage du portail pour vérifier son fonctionnement.
Eléments constitutifs du portail coulissant automatisé

Support de la maquette 400mm×200mm

Support capteur Pignon

Crémaillère Poteau « a »

32
PROJET COMMUN ENCADRÉ

Support du motoréducteur Came de fin de course

Poteau « b »

Portail Roue

Rail de guidage

4 Vis 4 Vis
Pied de la Goupille cylindrique
autotaraudeuse M6- autotaraudeuse
maquette Ø3-12
13 M2-8

33
PROJET COMMUN ENCADRÉ

8 vis
2 vis à tête cylindrique à empreinte 4 vis à tête fraisée
autotaraudeuse
cruciforme M2-10 & 2 écrous H M2 plate M2-10
M3-6

2 vis à tête fraisée plate M2,5-13 2 Capteurs de position Capteur IR TCRT5000

Motoréducteur GA12-N20 Pont H L298N Carte Arduino UNO

34
PROJET COMMUN ENCADRÉ

Etapes d’assemblage
Pièces Procédé d’assemblage Outillage
Poteaux/support maquette Collage Pistolet à colle
Pied/support Eléments filetés Vis autotaraudeuse M6-13

Motoréducteur/support Collage Pistolet à colle

Vis autotaraudeuse à tete


Pignon/motoréducteur Emmanchement serré
bombée M2-8
Capteur de position/
Collage Pistolet à colle
support

35
PROJET COMMUN ENCADRÉ

Pièces Procédé d’assemblage Outillage

Crémaillère, roue et
Goupillage Goupille cylindrique
came/portail

Portail/support-poteau

36
PROJET COMMUN ENCADRÉ

Pièces Procédé d’assemblage Outillage


(motoréducteur-support-
Eléments filetés 2 Vis autotaraudeuse M2-8
capteur)/support maquette
(capteur-support)/support
Eléments filetés 2 Vis autotaraudeuse M2-8
maquette
Carte Arduino/support
Eléments filetés 4 Vis autotaraudeuse M3-6
maquette
Pont H L298N/support
Eléments filetés 4 Vis autotaraudeuse M3-6
maquette

37
PROJET COMMUN ENCADRÉ

Assemblage final

+ SIG Vcc GND

c. Programmation de la carte de commande du portail :

Pour que le portail soit automatisé, il faut programmer la carte arduino suivant la
démarche ci-dessous :
 Etape 1 : L’architecture du système « portail automatisé »

Mémoire
Distribuer
l’énergie
Traiter
Acquérir Convertir
Unité de
Capteur Interfaçage Actionneur
traitement
s s
-Module IR Pont H L298N Motoréducteur
-2 capteurs de Carte Arduino
position

Interface H/M
Communiquer
-Télécommande
-Fils électriques

38
PROJET COMMUN ENCADRÉ

 Etape 2 : organigramme de fonctionnement et programme

Début

Bouton Non
appuyé ?

Oui

Ouvrir le portail (Tourner le


moteur dans le sens 1)

Capteur ouv. Non


actionné ?

Oui

Arrêter le moteur

Attendre 20s

Clignoter la LED

Fermer le portail (Tourner


le moteur dans le sens 2)

Capteur ferm. Non


actionné ?

Oui

Arrêter le moteur

39
PROJET COMMUN ENCADRÉ

 Etape 3 : tester et téléverser le programme


 Réaliser le montage convenable comme l’indique le schéma de câblage suivant :

C.F C.O
Mt

 Téléverser le programme dans la carte du prototype et tester le fonctionnement,


modifier le programme et renouveler l’opération si nécessaire.
 Simuler le fonctionnement du système.

40
PROJET COMMUN ENCADRÉ

d. Amélioration du fonctionnement du portail

On peut ajouter un capteur infrarouge entre les poteaux afin d’assurer la sécurité de
l’utilisateur lors de la fermeture du portail et la présence d’un objet ou d’une personne dans
la zone de détection du capteur où le portail s’ouvre de nouveau.

Ou

Capteur IR émetteur et récepteur Capteur IR TCRT5000

Travail à faire
Etablir l’organigramme convenable au fonctionnement, puis saisir le programme et réaliser
le câblage nécessaire.

41
PROJET COMMUN ENCADRÉ

Grille d’évaluation des compétences disciplinaires


Projet : maquette portail coulissant

Discipline : Technologie Enseignant : ……………..……


Nom ……………………………………. Groupe :…………………………
Prénom :……………………………….. Déroulement : du……….…au ………………

Degrés d’appréciation

A consolider
Composantes des Compétences disciplinaires

Satisfaisant

satisfaisant

Excellent
Très
Rédiger le cahier des charges fonctionnel C.d.C.F

Proposer / Choisir des solutions techniques répondant aux


contraintes et attentes du C.d.C.F
Identifier les chaînes d’énergie et d’information d’un système
technique
Représenter les chaînes d’énergie et d’information d’un
système technique.
Modéliser une pièce d’un mécanisme en utilisant des logiciels
appropriés (SolidWorks)
Concevoir, réaliser et/ou mettre en œuvre un objet ou
système technique.

Compétences de vie
Communication écrite
Communication orale
Résolution de problème

Esprit critique
Coopération
Créativité

Prise de décision
Négociation
Éducation à la sécurité

42

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