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INTRODUCTION

Les coupoles sont des coques destinées à couvrir un espace de forme la plupart du
temps circulaire, mais aussi polygonal ou de toute autre forme. Selon sa flèche, la
coupole est surbaissée, en plein cintre, ou surhaussée. La forme de la méridienne peut
être très variée.
En principe, la coupole comporte une coque mince, généralement de révolution, raidie
ou non par des nervures, soit méridiennes, soit parallèles, soit dans les deux sens. Elle
est munie généralement d'une ceinture de base, reposant sur des appuis soit continus,
soit ponctuels.

II. CLASSIFICATIONS :
II.1). Selon la mode de la coupole:

(1)
- coupole surbaissée (1).
- coupole en plein cintre (2), (2)
- coupole surhaussée (3).

(3)

II.2).Selon la forme de la méridienne:

- Circulaire,
- Elliptique,
- Parabolique,
- En ogive,
- Conique,
- Forme d'égale résistance.

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II.3).Selon la disposition au sommet :

- Coupole fermée (1),


- Coupole ouverte (en anneau) (2). (1) (2)

- La coupole ouverte peut supporter à son sommet une autre


coupole(3).

(3)

II.1).Selon la forme en plan :


II.4).Selon la forme en plan :

- Sur plan circulaire (coupole de révolution),


- Sur plan elliptique (coupole elliptique),
- Sur plan polygonal (coupole polygonale).

II.4.1). différentes formes de coupoles polygonales :

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II.5).Selon la conception des rives inférieures :

- Coupole flexible(1),
- Coupole à ceinture(2).
(1) (2)
II.6).Selon les dispositions constructives:

- Coupole d'épaisseur constante


- Coupole d'épaisseur variable
- Coupole à nervures méridiennes
- Coupole à nervures parallèles
- Coupole à nervures orthogonales

(1)

(2)

(3) (4) (5)


II.7).Selon le mode de construction :

- Coupole coulée sur cintre.


- Coupole préfabriquée.
Remarque
La coupole est réalisé dans une dalle plein.

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III) METHODES DE CALCULS DES COQUES DE REVOLUTION :
III-1) Prédimension :

- e≥ Max { D /10 ; 8 cm }

- D : diamètre de coupole

- e : épaisseur de coupole
III.2)Méthode de la membrane: Nous avons selon Timoshenko pour une coque
chargée symétriquement par rapport à l'axe:
- Forces suivant direction y :

( )
……….............(1)

- forces suivant direction z :

…….…………..(2)

Ces deux équations permettent le calcul des efforts (Nҩ) et (NØ) connaissant ( r0 )

et (r1) et les composantes Y et Z de la force extérieure.


On peut aussi présenter autrement le calcul en considérant non plus un élément de
coque
mais toute la partie de celle-ci située au-dessus_
d'un parallèle défini par l'angle ҩ (fig.1). Si On appelle R la résultante totale de la charge
affectant cette partie de coque, on a :

………… (3)
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Remplaçant (1)
En divisant (2) par r0r1 on a (avec )

- …………..(4)

III.2.1) Coque sphérique complète d'épaisseur constante (voir Timoshenko)

Poids propre :

Soit (P) le poids propre par mètre carré de coupole. Si (a) est le rayon de la sphère :

∫ ( )

et les équations (3) et (4) donnent:

( )

Le signe- devant , indique une compression, les méridiens sont toujours comprimés:
- pour : Ҩ= 0, au sommet, Nҩ = - a p/2;
- pour : Ҩ = π/2, coupole plein cintre, Nҩ = - a p.

Par contre, les efforts selon les parallèles ne sont des compressions qu'aux

petits angles Ҩ.
- pour : Ҩ= 0, au sommet, Nҩ = - a p/2
Nθ s'annule pour cos2 Ҩ + cos Ҩ - l = 0, c'est-à-dire pour: Ҩ = 51°50'.

- pour : Ҩ = π /2, , Nҩ = - a p

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Au parallèle de tension nulle (Ҩ = 51°50') :

Nҩ = - 0,618ap

Appelons H la composante horizontale de Nҩ :


H = 2 π ro Nҩ cos Ҩ.

Dans notre cas:

Par unité de longueur de pourtour:

Si nous appelons( f ) la flèche et ( r ) la demi-corde, nous avons:

D’ou:
( )

(H ) est nul au sommet et aux retombées et maximale pour: ( = 51°50’ )


précisément au parallèle de tension nulle, où il vaut:
H = 1,88a2p.

 Neige
Soit (q) le poids de neige constant par unité de surface horizontale:

D'après (3) :

La compression ( ) est constante tout le long du méridien.

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2
-
Pour : ( = 0 : )
Pour : ( = 90° : )
( ) s'annule pour ( cos 2 = 0 ), soit ( = 450 ):

Si nous appelons (ƒ) la flèche et ( r ) la demi-corde, nous avons;

( H') peut donc s'écrire:


( )

III.2.2) Coque sphérique incomplète d'épaisseur Constante (voir Timoshenko)

Des équations (3) et (4), on tire;

( )

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III.2.3)Coque conique :

Pour une charge (P) au sommet agissant suivant /' axe :

Pour une charge (S) agissant suivant une génératrice:

( )

III.2.4) Coupole ogivale :

Nous avons, selon statique et dynamique des coques :

( )

r2 : rayon de la courbure transversale)


Le poids( p ) par mètre carré a deux composantes:

( ) ( )
( )

[( ) ( )

( ) ]

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III.2.5)Coupole à contraintes constantes :

Contraintes principales égales en chaque point et de valeur constante sur toute la surface:

Le problème a été résolu par M.

Équation de la méridienne:


R : est le rayon de courbure en un point (M) correspondant à l’angle ,
r : le rayon du parallèle correspondant,
R0 : le rayon de courbure au sommet.

La loi de variation de l'épaisseur est :

t0 = épaisseur au sommet,
z = cote du parallèle en dessous du sommet.

Contrainte:
: poids spécifique de la matière.

z 0 0.1 R0 0.2 R0 0.3 R0 0.4 R0 0.5 R0 0.6 R0 0.7 R0 0.8 R0 0.9 R0 R0

t t0 1.22 t0 1.49 t0 1.82 t0 2.21 t0 2.71 t0 3.32 t0 4.05 t0 4.95 t0 6.04 t0 7.38 0

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Le tableau ci-dessous donne les épaisseurs (t )en fonction de( z) (z ,R, t exprimés dans
la même unité) :
III.2.6)Coupole sphérique à contrainte méridienne constante :

L'épaisseur( t) doit être telle que:

( ⁄ )

⁄ ( )

EXEMPLE DE CALCUL D'UNE COUPOLE SPHÉRIQUE A LANTERNEAU DE


6 cm D'ÉPAISSEUR :
- Poids
 béton: 0,06 X 2500 = 150 daN/m2
 étanchéité, isolation = 40 daN/m2
 neige = 80 daN/m2

p= 270 daN/m2

- Surcharge du lanterneau: P = 800 daN/m.

- Rayon de courbure: a = 25.

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- Au bord inférieur:

( )

( )
( )

Au bord supérieur:

Tous les efforts sont des compressions; contrainte maximale:

Armature treillis soudé au milieu de l'épaisseur.

Composante horizontale de l'effort de compression aux retombées:

H = 3960 x 0,851 = 3 380 daN/m.


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Traction dans la ceinture :

Armatures:

Section conforme à la figure.

Section approximative du béton de la ceinture:

Traction effective du béton:

III.3) Méthode pratiques :

Les unes concernent les coupoles surbaissées, les autres les coupoles surhaussées.

III.3.1)Coupole surbaissées :

Soit une coupole sphérique pesant (p) daN

(poids propre) par unité de surface.

Surface de la calotte sphérique :

(a = rayon de la sphère)

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- Poids total:

et par mètre de pourtour:

Mais:

[ ( )]

D’où :

( )

L'effort normal aux naissances étant tangent à la coupole, on a :

D'où.
( )

Mais:
( ) ( )

donc:

( ) ( )

C'est exactement le résultat de la méthode de la membrane.


Pour un surbaissement important, ( ) est négligeable devant ( ). On a alors :

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Si nous considérons une surcharge (q) par mètre carré de projection horizontale, nous
calculerons de même:

( )

( )

C'est encore là ce que donne la théorie de la membrane.


Et pour un surbaissement important, on trouve encore comme précédemment ( petit
devant ) :

Pratiquement, on peut donc calculer les coupoles très surbaissées avec:

Que la charge continue soit uniformément répartie selon l'arc (poids propre) ou selon la
corde (neige). On ne sacrifie pas la sécurité.
Ces résultats ne sont strictement valables que pour les coupoles sphériques, mais on
peut les admettre pour une autre forme de méridienne, parabolique par exemple.
Mais on peut aussi calculer de façon à obtenir une valeur moins par excès qu’en
utilisant :

il suffit de faire le calcul dans les deux cas, de charge et de surcharge, avec la formule du
poids propre :
( )

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Puisque la première peut s’écrire :
( ) ( )

Et que la facteur :
( )
( )

Est supérieur à 1 :
C’est là la méthode pratique classiquement utilisée.
Avec l’effort ( H’) ainsi calculé, on déterminera, comme nous l’avons déjà vu, la
traction dans la ceinture :

Et la section d’acier :

L’effort de compression méridien vaut :


de compression dans le sens d’un méridien :

III.3.2)Coupole surhaussées :

Cette méthode, applicable quelle que soit l’équation de la méridienne consiste à


découper la coupole en fuseaux et à la étudier avec leurs charges et surcharge
comme des indépendants.
Il n’y a là aucune difficulté, certes, le problème pouvant être résolu
graphiquement au analytiquement.
Nous ne développerons pas cette méthode, car il est bien certain que les arcs
méridiens ainsi imaginés ne sont nullement « indépendants » puisque « l’effort
coupole »(double courbure ) introduit précisément des réaction selon les parallèles.
Le calcul en arcs indépendants ne peut donner que des résultats très fortement par
excès.

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ARMATURES de coupole :

La coupole généralement son ferraillage , mais le présence de l’armature pour


absorbée les fissurations superficielle , donc la section d’acier est égale 0 ,20% de la
section de coupole

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