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(FRANÇAIS)
OBJECTIF GENERAL :
Ce cours de Français vise :
1- La révision des connaissances acquises durant la scolarité.
2- Leur consolidation en comblant les lacunes et les insuffisances dues à "l'érosion".
3- L’enrichissement des acquis par l’étude de différentes techniques de communication qui
conduiront à la maîtrise de la langue et à la libération de l’expression personnelle.
OBJECTIFS DE LA LEÇON N° 01 :
A l’issu de cette leçon, vous serez capable de consolider vos acquis et vos
connaissances sur :
PLAN DE LA LEÇON N° 01 :
1- Observez :
Règle générale :
Les noms communs prennent toujours un "S" au pluriel.
2- Observez :
Règle :
Les noms communs terminés au singulier par "S, Z, X" ne changent pas au pluriel.
3- Observez :
Un journal des journaux
Un chacal des chacals
Règle :
Les noms communs terminés au singulier par "al" prennent un "aux" au pluriel, sauf : bal,
carnaval, naval, chacal, cérémonial, festival, régal, santal, récital, qui prennent un "s" au
pluriel.
4- Observez :
Règle :
Les noms communs terminés par "eau", "au", "eu" au singulier prennent un "X" au pluriel, sauf :
landau, sarrau, bleu, pneu, qui prennent un "s" au pluriel.
5- Observez :
Règle :
Les noms communs terminés par "ou", prennent un "s" au pluriel, sauf : bijou, caillou, chou,
genou, hibou, joujou, pou, qui prennent un "x" au pluriel.
Règle :
Les noms communs terminés au singulier par "ail", prennent un "s" au pluriel, sauf : bail,
corail, émail, soupirail, travail.
7- Observez :
Règle :
En général, les noms propres ne prennent pas la marque du pluriel; seuls les noms de pays ou
les noms de personnalités prises comme modèle, et les noms des œuvres artistiques prennent
un "S" au pluriel.
Exemple : les pasteurs – les renoirs – les antilles
II- GRAMMAIRE :
LES PRINCIPAUX CONSTITUANTS DE LA PHRASE :
Remarque :
Dans la première phrase, la copule "être" est suivie d'un adjectif et dans la deuxième phrase
la copule "être" est suivie d'un complément circonstanciel de lieu.
3- Le groupe prépositionnel :
Observez :
Au printemps, on célèbre la grande fête du tapis ou bien :
On célèbre la grande fête du tapis au printemps.
Remarque :
Lorsqu'il est placé en début de la phrase, le groupe prépositionnel est séparé du reste de la
phrase par une virgule.
G.N.S G.V
D N V G.N.C
D N
D N V G.N.C P G.N
D N
D N
Exemple :
Marcher – Sauter – Manger – Jouer – Souhaiter.
Lorsque le verbe du 1er groupe est conjugué au présent de l'indicatif à toutes les personnes, il
se termine par, e, es, e, ons, ez, ent.
b- Les verbes qui se terminent à l'infinitif par "ir" et au participe présent par "issant" sont des
verbes du 2ème groupe.
Exemple :
Franchir En franchissant
Rougir En rougissant
Lorsque le verbe du 2ème groupe est conjugué au présent de l'indicatif à toutes les personnes,
il se termine par is, it, issons, issez, issent.
c- il y a d'autres verbes qui, eux, appartiennent au 3ème groupe tels que, venir, devoir, faire,
prendre.
Voici deux verbes du 3ème groupe conjugués au présent de l'indicatif à toutes les personnes.
Je viens Je fais
Tu viens Tu fais
Il vient Il fait
Nous venons Nous faisons
Vous venez Vous faisez
Ils viennent Ils font
Exemple :
Je suis malade – j'ai mal.
Exemple :
- Il est venu - Nous sommes allés
- Nous avons mangé - Tu as répondu
EXERCICES :
1- En vous aidant du dictionnaire, donnez le pluriel des noms suivants :
Un maximum des…………….
Un aïeul des …………….
Un ciel des …………….
Un œil des …………….
Je (se lever) de bonne heure. Je (faire) ma toilette. Je (prendre) mon petit déjeuner.
J'(appeler) mes petits frères. Je les (conduire) à l'école. Mon camarade m'(attendre) sur le
trottoir. Dès qu'il me (voir) il me (dire) bonjour. Je (répondre) à son salut.
II- GRAMMAIRE :
- Présentez la phrase suivante en arbre :
G.P
G.N.S G.V
G.N.C P G.N
D N V
D N
D N
III- CONJUGAISON :
- Correction de l'exercice :
Je me lève de bonne heure, je fais ma toilette, je prends mon petit déjeuner. J'appelle mes
petits frères. Je les conduis à l'école. Mon camarade m'attend sur le trottoir, dés qu'il me
voit. Il me dit : "bonjour" je réponds à son salut.
Règle :
Les noms composés écrits en un seul mot, forment leur pluriel comme les noms simples, c'est-
à-dire, prennent un "s" à la fin.
Exceptions :
2- Observez :
Un court circuit Des courts circuits
Un coffre fort Des coffres forts
Règle :
L'adjectif et le nom qui forment un nom composé prennent tous les deux la marque du pluriel
"s".
3- Observez :
Un sapeur – pompier Des sapeurs pompiers
Un navire – hôpital Des navires – hôpitaux
Règle :
Les noms juxtaposés qui forment un nom composé prennent tous les deux la marque du
pluriel.
4- Observez :
Règle :
Dans les noms composés formés par un nom et son complément introduit ou non par une
préposition, seul le premier nom prend la marque du pluriel.
Règle :
Dans les noms composés formés d'un mot invariable et d'un nom, seul le nom propre prend la
marque du pluriel.
6- Observez :
Un va et vient Des va et vient
Un laisser-aller Des laisser – aller
Un laisser-passer Des laisser – passer
Règle :
Si le nom composé est formé de deux verbes, tous les mots qui le composent ne prennent pas
la marque du pluriel.
7- Observez :
Un pare-brise Des pare-brise
Un abat-jour Des abat-jour
Un cache –pot Des cache –pot
Un pare-chocs Des pare-chocs
Règle :
Si le nom composé est formé d'un verbe et de son complément :
a- Le verbe reste invariable
b- Le nom conserve la même forme qu'au singulier
c- Toutefois, le nom prend la marque du pluriel dans :
d- Un tire – bouchon Des tire-bouchons
e- Un couvre- lit Des couvre-lits
8- Observez :
Un garde barrière Des gardes-barrières
Un garde manger Des garde- manger
Un garde- cote Des gardes-côtes
Règle :
Une phrase dans laquelle on déclare, on raconte, on affirme, on constate des faits est une
phrase déclarative.
Il interroge : C'est pour cela qu'elle se termine par un point d'interrogation. C'est une phrase
interrogative.
Dans cette phrase, il y a inversion de sujet : C'est-à-dire que le sujet est placé après le verbe.
Mais, le sujet peut ne pas être inversé, si la phrase est commencée par "est ce que": "Est ce
que vous avez constitué votre dossier ?"
Règle :
Pour donner un conseil, un ordre, pour exprimer un souhait, une prière, une suggestion, on
emploie la phrase impérative qui se termine par un point d'exclamation
Exemple :
Règle :
La phrase exclamative sert à exprimer une surprise, un étonnement, une joie, une
satisfaction, une tristesse, elle se termine par un point d'exclamation.
Règle :
Les actions qui se passent au moment où l'on parle sont au présent momentané.
Règle :
Le présent de l'indicatif qui exprime une constatation de vérité générale, de vérité
scientifique est le présent de vérité.
Dans ces phrases, les verbes sont employés au présent de l'indicatif, les événements
historiques qu'ils expriment sont passés. Quand le présent se rapporte à des événements
passés il sert à réactualiser ces événements et à les faire revivre.
Règle :
Le présent de l'indicatif qui réactualise des événements passés est le présent de narration.
Règle :
Dans cette phrase, le présent de l'indicatif exprime une action qui se répète. C'est le présent
de répétition ou d'habitude
Règle : Dans cette phrase le présent de l'indicatif exprime un passé récent car l'action vient
juste de se passer.
Règle : Dans cette phrase, le présent de l'indicatif exprime un futur proche car l'action va se
produire dans un futur immédiat.
EXERCICE :
GRAMMAIRE :
Donnez le pluriel des noms composés suivants :
Un coupe-fil …………………
Un garde-boue …………………
ORTHOGRAPHE :
Mettez le signe de ponctuation qui convient :
Pourquoi as-tu choisi la mécanique.
Comme j'aimerais devenir mécanicien.
Mon père est aussi mécanicien.
Je travaille avec acharnement.
Le succès est au bout de l'effort.
Est-ce que tu as tous les papiers.
CONJUGAISON :
Dans les phrases suivantes, mettez les verbes entre parenthèses au présent de l'indicatif.
C'est moi qui (être) le plus fort en mécanique.
C'est vous qui (dire) la vérité.
C'est moi qui (avoir) la meilleur note.
C'est moi qui (aller) ouvrir le portail.
C'est toi et lui qui (partir) les derniers.
I- ORTHOGRAPHE :
Donner le pluriel des noms composés suivants :
Un coupe-file Des coupe-file
Un porte-drapeau Des porte-drapeaux
Un passe- montagne Des passe- montagnes
Un garde-boue Des garde-boue
Un garde-voie Des gardes-voies
II- GRAMMAIRE :
Mettre le signe de ponctuation qui convient :
Pourquoi as-tu choisie la mécanique ?
Comme j'aimerais devenir mécanicien !
Mon père est aussi mécanicien !
Travaille avec acharnement !
Le succès est au bout de l'effort !
Est-ce que tu as tous les papiers ?
III- CONJUGAISON :
Dans les phrases suivantes, mettez les verbes entre parenthèses au présent de l'indicatif.
C'est moi qui suis le plus fort en mécanique.
C'est vous qui dites la vérité.
C'est moi qui ai la meilleure note.
C'est moi qui vais ouvrir le portail.
C'est toit et lui qui partirez les derniers.
OBJECTIFS DE LA LEÇON N° 03 :
A l’issu de cette leçon :
1- Définition :
L'adjectif qualificatif est un mot variable qui indique la qualité d'un être ou d'une chose, il
varie de forme selon le genre et le nombre du nom qu'il qualifie.
Exemples :
Un grand atelier De grands ateliers
Une grande usine De grandes usines
Vous remarquerez qu'on a ajouté un "e" à l'adjectif au masculin pour former le féminin.
b- Observez :
Un ouvrier habile Une manœuvre habile
Vous remarquerez que l'adjectif au masculin est terminé par un "e" et qu'au féminin il prend
aussi un "e".
Règle :Quand l'adjectif est terminé par un "e" au masculin, il ne change pas au féminin .
Règle :Les adjectifs terminés au masculin en "eau" et en "ou" forment leur féminin en "elle"
et en "olle" .
Sauf pour :
Flou Floue
Hindou Hindoue
Règle : Les adjectifs terminés au masculin par el, ul, eil forment leur féminin en elle, ulle,
eille.
Règle : Les adjectifs terminés au masculin par "on" et "ien" forment leur féminin en "onne" et
"ienne».
Règle :Les adjectifs terminés au masculin en "s" ou en "x" , se terminent au féminin par
"sse".
Règle :Les adjectifs terminés au masculin par "f" prennent au féminin "ve".
Exercices :
1ère phrase :
"Le directeur de l'usine annonce la visite du ministre " est une phrase simple, elle ne
comprend qu'un seul verbe.
2ème phrase :
"Le directeur de l'usine annonce que le ministre viendra en visite bientôt, nous avons
remplacé le COD par une proposition subordonnée conjonctive introduite par la conjonction
de subordination "que". La proposition subordonnée "que le ministre viendra en visite bientôt
est : COD comme le GN remplacé. La première proposition "le directeur de l'usine annonce "
est une proposition principale.
On appelle "phrase complexe" la phrase qui comprend une proposition principale et une
proposition subordonnée.
Vous remarquerez que le verbe de la proposition subordonnée est au mode indicatif, car le
verbe de la proposition principale est le verbe annoncé :
Cette phrase comprend deux propositions : principale et subordonnée. C'est une phrase
complexe : vous remarquerez aussi que le verbe de la proposition subordonnée est au mode
subjonctif.
Exemple :
Je désire, je demande, je crois, je crains, je doute, je prie, je souhaite, je suis heureux, je
ne pense pas, je ne crois pas, il est nécessaire, il est important, il faut :
Phrase
Type Matériau
G.N.S G.V
D N P G.N
D N
a- Observez la phrase suivante :"Il martelait à grands coups un morceau de fer chauffé
au rouge".
Règle : L'imparfait exprime une action qui s'est répétée dans le passé. C'est l'imparfait de
répétition ou d'habitude.
Dans cette phrase, on décrit les volutes de fumée s'élevant au dessus de la cheminée.
d- Observez la phrase suivante :"La chaîne avançait inexorablement, tandis que les
ouvriers accomplissaient fébrilement leur tâche sous le regard du chef d'atelier".
Dans cette phrase, on narre des faits qui se sont déroulés.
Règle : L'imparfait exprime des actions qui se sont déroulées dans le passé, c'est l'imparfait
du récit ou de narration.
Règle :L'imparfait exprime une action passé qui se déroulait quand une autre action passée
se produisait; c'est l'imparfait de simultanéité
Le premier verbe dans la première phrase est au plus-que parfait, le deuxième verbe dans la
même phrase est au passé simple.
L'action de terminer le travail s'est passée avant l'autre. C'est-à-dire annoncer la sortie.
Dans la deuxième phrase : Le premier verbe est au plus-que parfait, le second est à
l'imparfait et l'action de mettre la machine en marche se passe avant de s'apprêter à usiner la
pièce.
Règle : Le plus-que parfait exprime une action passée, antérieure à une autre action
exprimée au passée simple ou à l'imparfait.
3- Morphologie de l'imparfait :
Verbes du 1er et 3ème groupe Verbes du 2ème groupe
(Même terminaison)
Je parlais Je finissais
Tu parlais Tu finissais
Il parlait Il finissait
Nous parlions Nous finissions
Vous parliez Vous finissiez
Ils parlaient Ils finissaient
Exercice :
I- ORTHOGRAPHE :
II- GRAMMAIRE :
Transformer le groupe nominal (COD) en proposition subordonnée complétive introduite par
"que".
III- CONJUGAISON :
Donner les valeurs de l'imparfait dans les phrases suivantes :
Les phrases :
1- Il regardait attentivement le film
2-Je dormais profondément quand mon réveil sonna à six heures
3- Le petit marchand de journaux parcourait la rue, s'arrêtait à chaque maison et glissait un
journal sous la porte
4- Un sourire malicieux éclairait son visage
5- Tous les matins, il se levait de bonne heure, faisait sa toilette et se rendait au travail.
Leurs valeurs :
1- Imparfait de durée
2- Imparfait de simultanéité
3- Imparfait de narration
4- Imparfait de description
5- Imparfait d'habitude ou de narration.
Règle :Les deux adjectifs qui forment un adjectif composé s’accordent en genre et en
nombre avec le nom auquel ils se rapportent.
b- Observez :
Un enfant nouveau né Des enfants nouveau- nés
Nouveau = nouvellement = adverbe
Règle :Si l’adjectif composé est formé d’un adverbe et d’un adjectif, l’adjectif s’accorde
c- Observez :
L’avant –dernière place Les avant-dernières places
Un ouvrier sous-qualifiè Des ouvriers sous-qualifiés
Règle : Si l’adjectif composé est formé d’une préposition (a-de-pour-par- sous-sur …etc) et
d’un adjectif, seul l’adjectif s’accorde.
d- Observez :
Une pièce tragi –comique Des pièces tragi–comiques
Un entretien algéro–tunisien Des entretiens algéro–tunisiens
Règle : Si l’adjectif composé est formé d’un radical d’adjectif terminé par « i » par « o » et
d’un adjectif, seul l’adjectif s’accorde.
Règle : Les adjectifs de couleur s’accordent en genre et en nombre avec le nom auquel ils
se rapportent.
b- Observez :
Une veste bleu foncé
Des foulards gris perle
Des bouteilles vert olive
c- Observez :
Une jupe orange Des jupes orange
Une veste marron Des vestes marron
Règle : Les noms employés comme adjectifs pour indiquer une couleur restent invariables.
3- Cas particuliers :
a- Observez :
Les adjectifs : Beau, fou, mou, nouveau, vieux, placés avant le nom commençant par une
voyelle ou un « h » muet, se transforment au masculin en bel, fol, nouvel, vieil et au féminin
en : Belle, folle, nouvelle, vieille.
Règle : L’adjectif Grand reste invariable dans les noms composés féminins.
c- Observez : Une demi – heure : une heure et demie, Nu – tête : tête - nue, ci-
joint : les pièces ci – jointes.
Règle : Les adjectifs «approuvé», attendu, ci-joint, compris, demi, étant donné, excepté,
feu, ôté, passé, supposé, nu restent invariables quand ils sont placés avant le nom, ils
s’accordent quand ils sont placés après lui.
d- Observez :
Ces fleurs sentent bon
La pluie tombe dru
Haut les mains
Des fleurs plein les jardins.
Règle : Les adjectifs employés comme adverbes restent invariables.
Vous remarquerez que c’est le groupe prépositionnel qui indique la cause de la transpiration
du forgeron et il est constitué de la locution prépositive «à cause de » et du groupe nominal
« la chaleur ».
La cause exprimée dans cette phrase est négative (mauvaise) pour le forgeron.
Règle : Quand une cause est négative (mauvaise), elle est introduite par la locution
prépositive «à cause de».
Elle comporte :
La cause exprimée dans cette phrase est positive (bonne) pour le menuisier.
Règle : Lorsqu’une cause est positive (bonne), elle est introduite par la locution prépositive
«grâce à».
Vous avez sans doute remarqué qu’il y a deux verbes conjugués dans cette phrase et donc il
y a deux propositions.
Cette deuxième proposition exprime la cause et elle est introduite par la conjonction de
coordination «car».
Règle : On exprime la cause dans une phrase composée; par une proposition indépendante
introduite par la conjonction « car ».
Une phrase est complexe lorsqu'elle est formée d’une proposition principale et d’une
proposition subordonnée conjonctive.
On peut remplacer la locution conjonctive « parce que » par d’autres structures de cause
« puisque, étant donné que, vu que, comme ».
«Comme» se place toujours au début de la phrase et de la proposition subordonnée de cause.
Exercice :
Employez la locution prépositive de cause qui convient « à cause de, grâce à » dans les
phrases suivantes :
«Le menuisier travaillait la nuit quand, soudain, la lumière s’éteignit et plongea l’atelier
dans l’obscurité ».
Ils expriment des actions passées. Le verbe « travaillait » indique une action qui a duré dans
le passé. Les deux autres verbes « éteignit » et « plongea » expriment des actions brèves,
qui n’ont pas de duré dans le passé.
L’action exprimée par le verbe «fut» est complètement achevée au moment où l’on parle.
Règle : Le passé simple exprime une action complètement achevée au moment ou l’on parle
Observez la phrase suivante : «Le forgeron saisit le fer incandescent, le posa sur
l’enclume et le façonna à grands coups de marteau ».
Les faits exprimés par les verbes contenus dans cette phrase «saisit, posa, façonna» sont
rapides et successifs, (se suivent).
Règle : Le passé simple exprime des actions brèves, rapides qui se sont succédés dans le
passé.
C’est le temps de la narration.
«Quand le forgeron eut fini de battre le fer, il le plongea dans de l’eau froide».
Exemple :
Il partit quand il eut terminé son travail
Passé antérieur (avec avoir)
Il arriva quand je fus sorti
Passé antérieur (avec être)
Exercice :
ORTHOGRAPHE :
a- Accorder les adjectifs composés contenus dans les phrases suivantes :
GRAMMAIRE :
Employer convenablement la locution prépositive de cause (à cause de …), (grâce à….) qui
convient dans les phrases suivantes :
PLAN DE LA LEÇON 05 :
Réponse :
1- Dans la phrase : « L’ouvrier a beaucoup travaillé si bien qu’il était épuisé ». il y a deux
verbes conjugués, donc deux propositions :
Règle : Quand la proposition subordonnée de conséquence est introduite par les locutions
conjonctives : de telle sorte que, de telle manière que, au point que, si bien que, son
verbe est au mode indicatif.
1- Dans la première phrase, «Le vacarme est si assourdissant que l’on ferma les fenêtres», la
proposition : «que l’on ferma les fenêtres» exprime la conséquence. ce verbe est au mode
indicatif.
2- Dans la deuxième phrase, «La brèche est tellement large que plusieurs cavaliers pourraient
y passez de front» la proposition «que plusieurs cavaliers pourraient » exprime la
conséquence. Son verbe est au mode conditionnel.
1- Dans la première phrase, quelle est la proposition qui exprime la conséquence. A quel
mode est son verbe ?
2- Dans la deuxième phrase, quelle est la proposition qui exprime la conséquence ? A quel
mode est son verbe ?
Réponse :
Règle : Quand la proposition subordonnée de conséquence est introduite par les locutions
conjonctives : pour que, de façon que, sans que, de sorte que, de manière que, son verbe
est au mode subjonctif
3- Quelle est la proposition principale ? A quel temps et à quel mode est son verbe ?
4- Quelle est la proposition subordonnée ? A quel temps et à quel mode est son verbe ?
Réponse :
Réponse :
1- Dans la phrase : «je voudrais une fiche familiale d’état civil», le verbe vouloir exprime une
demande polie.
2- Le verbe vouloir est au présent du conditionnel.
Exemple :
Réponse :
1- Que suppose l’enfant ? Est-ce que l’action exprimée par le verbe (rentrer) est sûre ?
2- A quel temps et à quel mode est le verbe (rentrer) ?
1- L’enfant suppose que son père rentrerait peut-être à la maison jeudi matin.
2- Le verbe rentrer est au présent du conditionnel.
1- Remarque : Pour conjuguer les verbes au conditionnel, passé 1ère forme, on fait précéder
le participe passé du verbe conjugué de l’auxiliaire « AVOIR » et « ETRE » au présent du
conditionnel.
Schématisons la concordance des temps dans les trois phrases ci-dessus et retenez :
1ère phrase : Si + 1er verbe au présent 2ème verbe au futur simple de l’indicatif.
2ème phrase : Si + 1er verbe a l’imparfait 2ème verbe au présent de l’indicatif conditionnel
3ème phrase : Si + 1er verbe au plus que parfait 2ème verbe au conditionnel 1er forme.
- Si le facteur arrivait avant moi, vous lui (dire) de vous remettre mon courrier ;
1- Le participe présent :
Réponse :
1- Dans la phrase suivante : « la locomotive sifflant et fumant entra en gare », les formes
verbales « sifflant » et « fumant » expriment des actions.
2- On peut les remplacer par les relatives :
- Qui sifflent
- Qui fument
Exemple : Les chiens hurlant de fureur précipitent sur le visiteur. Le participe présent est
toujours suivi d’un complément invariable.
3- Le gérondif :
Observez les phrases suivantes :
Réponse :
Règle : Le gérondif est formé du participe présent précédé de la préposition «en», il exprime
une circonstance du verbe principal. Il est toujours invariable.
4- L’adjectif verbal :
Observez la phrase suivante :
«En montagne, vous pouvez lire sur les panneaux : Verglas chaussée glissante».
EXERCICE D’APPLICATION :
1- Dans les phrases suivantes, recherchez et classez en trois colonnes les
participes présents, les gérondifs et les adjectifs verbaux.
- Les coureurs suant et soufflant abordent la dernière ligne droite.
- Les réfugiés, (porter) de lourdes charges (trainer) des charrettes, (pousser) des brouettes
parcourent les routes, (fuir) l’ennemi.
- Des voitures (étinceler) sont exposées à la foire.
II- CONJUGAISON :
exclamatifs.
PLAN DE LA LEÇON :
I- GRAMMAIRE : La condition exprimée
1- Selon que vous serez riche ou pauvre, on vous recevra ou on se détournera de vous.
4- Suivant le prix qu’il demandera, nous achèterons ou nous irons chercher ailleurs.
Réponse :
- Dans la phrase (1), la subordonnée conjonctive est « selon que vous serez riche ou
pauvre : elle exprime la condition, elle est introduite par la locution conjonctive «Selon
que » son verbe est au mode indicatif, (future simple).
- Dans la phrase (2), la subordonnée conjonctive est : « Si je désire observer les astres »,
elle exprime la condition : elle est introduite par la conjonction «Si». Son verbe est au
mode indicatif (Temps présent de l’indicatif).
- Dans la phrase (3), la subordonnée conjonctive est « si je gagnais au pari sportif», elle
exprime la condition : elle est introduite par la conjonction « si ». Son verbe est au mode
indicatif (Temps imparfait de l’indicatif).
- Dans la phrase (4), la subordonnée conjonctive est « suivant le prix qu’il demandera » ;
elle exprime l’idée de condition ; elle est introduite par la locution conjonctive «Suivant
que». Son verbe est au mode indicatif (future simple).
Règle : Quand la subordonnée de condition est introduite par la conjonction «Si» et par les
locutions conjonctives «selon que, et suivant que», son verbe se met au mode indicatif.
Réponse :
Règle: Quand la subordonnée de condition est introduite par la locution conjonctive «au cas
où» son verbe se met au mode conditionnel.
3- Est-ce que le sujet de son verbe est le même que celui du verbe de la principale ?
Réponse :
Réponse :
1- L’expression qui exprime la condition est : « à condition d’avoir des jumelles puissantes ».
2- Elle est introduite par la locution prépositive « à condition de ».
3- Le verbe de l’expression qui exprime la condition est au mode infinitif.
EXERCICES D’APPLICATION :
1- Reliez les couples de phrases simples par « à condition que» en prenant en
considération les sujets des verbes et le mode du verbe qui exprime la
condition :
- Nous sortirons cet après-midi. La pluie cessera de tomber.
- Nous te ferons un beau cadeau. Tu réussiras à ton examen.
- J’achèterai bien sa voiture. Il baisse un peu le prix.
- Il fera une bonne performance. Il suit un entraînement intensif.
2- Dans les phrases suivantes, mettez le verbe entre parenthèses au temps qui convient :
Réponse :
Remarque :
Les deux verbes sont au mode indicatif qui est le mode du possible et du réel.
Réponse :
EXERCICES D’APPLICATION :
Ecrivez les verbes entre parenthèses au temps qui convient :
Réponse :
Le Conducteur Freine
Règle : Quand le verbe a un seul sujet, il s’accorde en nombre et en personne avec ce sujet.
1- Cas particulier :
Règle : Le verbe se met au pluriel quand le sujet est : beaucoup, la plupart, accompagné
d’un nom complément au pluriel
Règle : Le verbe est au singulier ou au pluriel selon la nuance de sens, si le sujet est : un des
un tiers, un quart ou un nom collectif suivi d’un complément au pluriel
c- Si les sujets au singulier sont réunis par les conjonctions : « Comme, ou, ni, ainsi que » ou
la préposition « avec », le verbe se met indifféremment au singulier et au pluriel « le
berger avec son chien (gardait ou gardaient) le troupeau».
4- C’est – c’était :
5- Les interrogatifs :
Ce sont des adjectifs (ou déterminants) et des pronoms qui servent à poser des questions, à
interroger.
Adjectifs Pronom
Phrases
interrogatifs Interrogatif
Donne-moi ce livre ! Quel livre ? Lequel ?
Donne-moi cette Quelle règle ? Laquelle ?
règle ! Quels crayons ? Lesquels ?
Donne-moi ces Quelles Lesquelles ?
crayons ! enveloppes ?
Donne-moi ces
enveloppes !
6- Les exclamatifs :
Remarque : Les adjectifs exclamatifs (quel) s’accordent en genre et en nombre avec les
noms qu’ils déterminent.
EXERCICES D’APPLICATION :
Adjectifs Pronoms
Phrases
interrogatifs Interrogatifs
Ferme la porte ! Quelle porte? Laquelle ?
Range tes
affaires !
Fais tes devoirs !
Corrige tes
fautes !
Prends ton
cartable !
I- GRAMMAIRE :
1- Je relie les couples de phrases par « à condition que, à
condition de» :
1- Nous sortirons cette après-midi à condition que la pluie cesse de tomber ;
2- Nous te ferons un beau cadeau à condition que tu réussisses à ton examen ;
3- J’achèterais bien sa voiture à condition qu’il baisse un peu le prix ;
4- Il fera une bonne performance à condition de suivre un entrainement intensif.
II- CONJUGAISON :
J’écris les verbes entre parenthèse au temps qui convient :
III- ORTHOGRAPHE :
1- Je mets les verbes au présent de l’indicatif :
- C’est vous qui dites la vérité.
- C’est moi qui vais au stade.
- C’est nous qui sommes les plus sages.
- C’est toi qui as un livre intéressant.
- C’est lui qui court le plus vite.
Adjectifs Pronoms
Phrases interrogatifs Interrogatifs
Ferme la porte ! Quelle porte? Laquelle ?
Range tes Quelles Lesquelles ?
affaires ! affaires ? Lesquels ?
Fais tes devoirs ! Quels devoirs ? Les quelles ?
Corrige tes Quelles Lequel ?
fautes ! fautes ?
Prends ton Quel cartable ?
cartable !
PLAN DE LA LEÇON :
III- ORTHOGRAPHE : Les homonymes : c’est, s’est, ses, ces et les mots
commençant par ac-af-ap-at
Réponses :
b- L’expression qui exprime le but est : pour les prévenir de mon arrivée.
c- Le sujet du verbe conjugué est le même que celui du verbe à l’infinitif : je, prénom
personnel, 1ere personne du singulier.
Règle :On exprime le but à l’infinitif quand le sujet du verbe conjugué est le même que celui
du verbe à l’infinitif. Les structures qui introduisent le but à l’infinitif sont : pour, afin de, en
vue de, dans le but de, dans la crainte de.
Son père lui fait donner des cours particuliers pour qu’il réussisse à son examen.
a- Dans la phrase : « Son père lui fait donner des cours particuliers pour qu’il réussisse à son
examen ».Il y a deux verbes conjugués.
b- Il ya donc, deux faits.
c- Le fait qui exprime le but est : « pour qu’il réussisse son examen ».
d- Le sujet du deuxième verbe (il) est différent de celui du premier (son père).
e- Le verbe qui exprime le but (réussisse est au présent du subjonctif.
f- La proposition subordonnée de but est introduite par la locution conjonctive de
but : « pour que ».
g- Les autres structures qui introduisent le but dans une subordonnée dont le verbe est
au subjonctif sont : afin que, de crainte que, de peur que.
Réponses :
=V+D+N
Phrase
++
+ Type Matéria
ux
+++
GN GV GP
+ + + + + +
D N V G Loc P1
N pré
+ +
D N
2- Exercices d’application :
a- Transformezles couples de phrases simples en phrases complexes
(principale+subordonnée)de manière à exprimer le but.
Nous vous réveillons tôt. Vous pourrez choisir votre place dans le train.
Nous partons, vous vous reposerez.
Viens à midi. Nous déjeunerons ensemble au restaurant
Aini se prive du nécessaire. Ses enfants ne manqueront de rien.
On donne des fruits aux enfants, ils seront en bonne santé.
Allez voir un médecin. Il vous guérira.
Je vous réponds tout de suite. Ma lettre vous parviendra au plus tôt.
Il le presse de questions, il lui dira la vérité.
Le père donne des conseils .Sons fils les suivra.
- Nous vous réveillons tôt afin que vous puissiez choisir votre place dans le train.
1- Valeurs du subjonctif :
a- Valeurs du subjonctif dans une phrase simple: Le subjonctif peut exprimer :
Le but :Exemple : « Je lui montre tout le dossier afin qu’il soit au courant de toute
l’affaire ».
2- Morphologie :
a- Voici la conjugaison des verbes « présent du subjonctif ».
Verbe du 1er groupe Verbe du 2eme Verbe du 3eme Verbe Avoir Verbe Etre
marcher groupe Finir groupe Partir
Que je marche Que je finisse Que je parte Que j’aie Que je sois
Que tu marches Que tu finisses Que tu partes Que tu aies Que tu sois
Qu’il marche Qu’il finisse Qu’il parte Qu’il ait Qu’il soit
Que nous marchions Que nous finissions Que nous partions Que nous ayons Que nous soyons
Que vous marchiez Que vous finissiez Que vous partiez Que vous ayez Que vous soyez
Qu’ils marchent Qu’ils finissent Qu’ils partent Qu’ils aient Qu’ils soient
Verbe du 1er Verbe du Verbe du 3ème groupe Verbe Avoir Verbe Etre
groupe parler 2èmegroupe Finir rendre
Que j’aie parlé Que j’aie fini Que j’aie rendu Que j’aie eu Que j’ai été
Que nous ayons Que nous ayons fini Que nous ayons rendu Que nous Que nous
parlé ayons eu ayons été
Phrases Valeurs
Je ne crois pas que vous puissiez arriver avant midi ?
Nous ne pensions pas qu’il pût se froisser de nos plaisanteries ?
Je lui demanderai qu’il apporte son matériel de pêche ?
Je ne demanderais qu’une chose, c’est qu’il ne s’emportât pas pendant la ?
discussion
Phrases Valeurs
Je ne crois pas que vous puissiez arriver avant midi Doute
Nous ne pensions pas qu’il pût se froisser de nos plaisanteries Supposition ou sentiment
Je lui demanderai qu’il apporte son matériel de pêche Ordre
Je ne demanderais qu’une chose, c’est qu’il ne s’emportât Souhait
pas pendant la discussion
c- Dans les présentatifs suivants : « C’est moi qui, c’est toi qui, c’est lui qui,Est-ce que
le verbe « être » change avec les pronoms : moi, toi, lui.Qui sont les sujets réels du
verbe « être » ?
Réponse :
Réponse :
Règle : Ne confondez pas « c’est » qui est un présentatif avec « s’est » de la conjugaison des
verbes pronominaux à la 3ème personne du passé composé.
d- Observez la phrase suivante :« Regardez ces étoiles qui scintillent dans l’obscurité ».
e) Observez la phrase suivante :« Le stagiaire range ses affaires dés que la sirène retentit ».
Réponse :
Règle :On écrit « ses » quand le déterminant est un adjectif possessif, quand il marque la
possession, quand il indique à qui appartiennent les choses dont on parle.
Remarque :
C’est, s’est, ces, ses, se prononcent de la même façon. Ils n’ont ni la même signification, ni
la même orthographe. Ce sont des homonymes.
Règle : Les mots commençant par « ac »prennent généralement deux «C» sauf : acacia,
académie, acajou, acanthe, acariâtre, acompte, âcre, acrobate et les mots dans
lesquels « C » se prononce « S » comme acide, acier, acétylène, acétone…..etc.
Règle : Les mots commençant par « ap » prennent généralement deux « p » sauf « apérir,
aplanir, aplatir, apeurer, apitoyer, apéritif, apostropher, apiculture, apothème.
Règle :Les mots commençant par « at » prennent généralement deux « t » sauf : atelier,
atermoyer, atoll, atone, atout, âtre, atroce, atrophier, atropine et les mots de la famille de
« atome ».
Exercice d’application :
Correction :
b- C’est vendredi. Le père s’est levé de bonne heure.il a pris son filet et s’est dirigé vers le
marché.
c- Le soleil s’est couché, c’est l’heure pour les paysans de quitter les champs et de rentrer à
la ferme.
d- C’est un accident qui aurait pu être très grave car la voiture s’est retournée. Le
conducteur s’est légèrement blessé.
III- ORTHOGRAPHE :
EXERCICE D’APPLICATION
1- L’antériorité :
Observez la phrase suivante :
Dès que vos camarades seront là, nous commencerons la visite de « la maison de la culture ».
Réponses :
Réponses :
Règle : Les propositions subordonnées de temps (temporelles) introduites par les locutions
conjonctives « avant que », « jusqu’à ce que », « en attendant que », « marquent la
postériorité par rapport à l’action exprimée dans la proposition principales. Leur verbe est au
mode subjonctif.
3- La simultanéité :
Observez la phrase suivante :
Réponses :
Règle : Les propositions subordonnées de temps (temporelles) introduites par « pendant que,
quand, lorsque, chaque fois que » marque la simultanéité des deux actions de la phrase. Leur
verbe est au mode indicatif.
Tableau récapitulatif :
4- Exercice d’application :
a- Indiquez pour chaque phrase si l’action exprimée par la proposition subordonnée de temps
est antérieure, simultanée ou postérieures à celle de la principale.
Réponses :
PHRASES Antériorité-simultanéité-postériorité
Nous prendrons la route après Antériorité
que le soleil sera levé
En attendant que l’arbitre Postériorité
siffle le début du match, les
joueurs s’échauffent
Pendant que lesmaçons coulent simultanéité
la dalle, les manœuvres
préparent le mortier.
- Pendant que les femmes transportent les poteries, les hommes préparent un grand bucher.
- Après que la cabine est montée, le camion est conduit au banc d’essai.
Réponse :
a- Dans la phrase « Dormez de bonne heure et reposez-vous bien ! »on exprime un conseil.
b- Observez cette phrase : Passez une bonne fête, vous et les vôtres !.
Réponse :
a- Dans la phrase « Passez une bonne fête, vous et les vôtres ! ».On formule un souhait à
l’intention de cette famille.
Réponse :
a- Dans la phrase : « Ne descendez pas du bus avant l’arrêt complet ! l’impératif exprime une
défense.
b- Observez cette phrase : « Faite, ô mon dieu, qu’il réussit à son examen ! ».
Réponse :
a- Dans la phrase : « faite, ô mon dieu, qu’il réussisse à son examen ! », l’impératif exprime
une prière.
b- Observez cette phrase :« Considérons toutes les difficultés, nous saurons mieux les
surmonter.
Réponse :
Remarques :
3- Les verbes du 2ème et du 3ème groupes prennent « S » à la 2ème personne du singulier sauf les
verbes du 3ème groupe qui se terminent par « e » à la 2ème personne du singulier comme :
assaille, couvre, cueille, offre, ouvre, souffre, et aie.
2. Passé de l’impératif :
Verbe Parler Verbe Finir Verbe Partir Verbe Avoir Verbe Etre
Aie parlé ! Aie fini ! Sois parti ! Aie eu Aie été !
Ayons parlé! Ayons fini ! Soyons Ayons eu ! Ayons été !
Ayez parlé ! Ayez fini ! partis ! Ayez eu ! Ayez été !
Soyez
partis !
a. Est-ce que le passé de l’impératif est un temps simple ou un temps composé ?- De quoi est-
il formé ?
b. A quel temps est l’auxiliaire ?
Réponses :
a. La passé de l’impératif est un temps composé : il est formé d’un auxiliaire (avoir ou être)
et du participe passé du verbe conjugué.
b. L’auxiliaire est au présent de l’impératif.
Mettez les verbes entre parenthèses au présent et au passé de l’impératif et donnez la valeur
de l’impératif pour chaque phrase.
Personnes Phrases Valeurs de l’impératif
2eme personne du pluriel (Sortir) avant notre arrivée
eme
2 personne du singulier (Rentrer) de bonne heure
2eme personne du pluriel (Terminer) votre travail avant de
sortir
Correction :
Je mets les verbes au présent puis au passé de l’impératif et je donne les valeurs.
III- ORTHOGRAPHE :
Donnez cinq autres noms de petits d’animaux se terminant en « eau » et cinq noms de
choses.
Remarque : Le « t » qui termine ces mots se retrouve dans les mots de la même famille.
e- Noms terminés en « op » :
Exemple : Un galop
g- Noms terminés en « os » :
Exemple :Un gros – un endos – Le clos - le héros – Un dos.
h- Noms terminés en « o » :
Exemple : Un écho – Un cargo – une magnéto – une auto – Un yo-yo – Un Bornéo – Un
Monténégro – Un po – Un halo – Un siroco – Un indigo –Un lasso – Un mémento – Le cacao.
a- Dans la première phrase « Tout » est placé devant un nom précédé d’un article est voulant
dire « tout entier » qui est un adjectif qualificatif. Il s’accorde en genre et en nombre avec
le nom qu’il qualifie.
b- Dans la deuxième phrase : « Tout » placé devant un nom voulant dire « chaque, n’importe
quel » est un adjectif indéfini.
c- Dans la troisième phrase : «Tout » voulant dire « sans exception » est aussi un adjectif
indéfini.
Règle :« Tout » adjectif indéfini s’accorde en genre et en nombre avec le nom qu’il
accompagne.
Dans les trois phrases « tout » à le sens de « tout à fait » c’est un adverbe. Il reste invariable
sauf devant les adjectifs féminins commençant par une consonne.
1- Orthographe d’usage :
CORRECTION :
Je fais l’accord de « tout »et je donne la nature.
PLAN DE LA LEÇON :
I- GRAMMAIRE : L’expression du rapport d’opposition ou de concession
III- ORTHOGRAPHE :
1.1- Combien y a-t-il de verbes dans cette phrase ? Comment appelle t –on
cette phrase ?
1.2- Qu’ont fait les pêcheurs ? Qu’est ce qui aurait pu les empêcher de sortir,
s’opposer à leur sortie ?
1.3- Quelle est la structure qui introduit l’opposition ?
1.4- Recherchez une autre structure qui introduit la même notion
d’opposition exprimée par un groupe nominal.
Réponses :
1.1- Dans la phrase : « Les pêcheurs sont sortis malgré le mauvais temps », il y a un verbe.
C’est une phrase simple.
1.2- Les pêcheurs sont sortis. Le mauvais temps aurait pu les empêcher de sortir, s’opposer
à leur sortie.
1.3- La structure qui introduit l’opposition est la préposition « Malgré » suivie d’un groupe
nominal.
1.4- La structure qui introduit la même notion d’opposition est « en dépit de », locution
prépositive suivie d’un G.N.
Règle : On exprime l’opposition ou la concession dans une phrase simple au moyen de
« malgré » ou « en dépit de » suivis d’un groupe nominal.
et pourtant
Les pêcheurs sont sortis La mer est mauvaise
et cependant
Réponses :
2.1- Dans chaque phrase, il y a deux verbes (sortir – être mauvaise) et deux faits :
1er fait : La mer est mauvaise.
2ème fait : Les pêcheurs sont sortis.
2.2- Les structures qui marquent l’opposition sont :
Réponses :
Réponses :
3.2- L’opposition exprimée au mode indicatif :
Dans cette phrase, la subordonnée d’opposition est introduite par la locution conjonctive
« sauf que ». Son verbe (avoir oublié) est au passé de l’indicatif.
Règle : Le verbe de la proposition d’opposition est du mode indicatif quand elle est introduite
par les locutions conjonctives : « même si » et « sauf que ».
1- Définition de l’infinitif :
Observez les phrases suivantes :
J’aime travailler = j’aime le travail.
Nous avons vu l’orage venir.
1.1- Dans la première phrase, relevez l’infinitif. Par quoi l’a t- on remplacé dans la
deuxième phrase de l’exemple n°1.
1.2- Quel rôle joue l’infinitif dans le 1er exemple ?
1.3- Dans l’exemple n°2, qui exprime l’infinitif dans la proposition infinitive (l’orage venir).
Réponses :
1.1- Dans la 1ère phrase de l’exemple n°01, l’infinitif est « travailler » dans la deuxième
phrase de l’exemple n°1, nous l’avons remplacé par un nom (le travail).
1.2- L’infinitif a le rôle d’un nom dans l’exemple n°1.
1.3- Dans l’exemple n°2 l’infinitif joue le rôle d’un verbe, il est le noyau de la proposition
(l’orage venir).
Règle :
L’infinitif est une forme verbale qui exprime une action sans indication de personne ni
de nombre.
L’infinitif peut aussi jouer le rôle d’un nom et en avoir toutes les actions.
Réponses :
2.2- Dans chaque cas, l’action exprimée par l’infinitif se passe en même temps que celle du
verbe « aimer ».
2.3- Dans l’exemple n°2, les deux actions sont « avoir dîné » et « regarde ». L’action de dîner
précède l’action de regarder : donc « avoir dîné » est un infinitif passé.
Règle : L’infinitif a deux temps : le présent et le passé.
1. L’infinitif présent marque une action simultanée à celle du verbe principale.
2. L’infinitif passé exprime une action totalement accomplie avant celle exprimée par le
verbe principale.
3- Valeurs de l’infinitif :
3.1- Observez les phrases suivantes : « Agiter le flacon avant de s’en servir, ralentir ;
serrer à droite ».
Quelle valeur a l’infinitif dans ces exemples ?
Réponses :
3.1- Dans ces exemples, l’infinitif à la valeur de l’impératif. C’est l’infinitif d’ordre, du
commandement.
3.3- Dans ces exemples, l’infinitif a la valeur de temps de narration quand il exprime la
rapidité dans l’action.
4.1- Dans la phrase, « on entend un cri déchirer la nuit, » il y a deux verbes : entend,
déchirer.
Règle : L’infinitif est le noyau de la subordonnée infinitive. Il a son sujet propre, différent de
celui du verbe conjugué. Il forme avec son sujet une subordonnée infinitive.
Les verbes qui introduisent une subordonnée infinitive sont : voir, regarder, entendre,
écouter, sentir, laisser et faire.
5.1- Sujet : promettre est facile, tenir ses promesses est Impossible.
s v s v
5.2- Sujet réel : Il est bon de parler est meilleur de se taire
s. réel s. réel
III-ORTHOGRAPHE :
1- Orthographe grammaticale : a et à, on et ont :
Observez les phrases suivantes :
1 : Omar a travaillé hier à la maison.
2 : Il n’a plus qu’un mur à peindre.
REPONSES :
Dans la phrase n°1 : Le verbe travailler est au passé composé. L’embrayeur du passé
composé (Hier) l’indique.
Dans l’expression « à la maison », « à » est une préposition. Elle sert à réunir le mot
complément « la maison » au verbe « travailler ». C’est un mot invariable.
Dans la phrase n°2, Le verbe « avoir » est au présent de l’indicatif. A l’imparfait il
devient : il n’avait plus.
REPONSES :
- Orthographe grammaticale «on » et « ont » :
Dans la phrase n°1 : le verbe « demander » est au passé composé.
Dans la phrase n°2, « On » est un pronom personnel indéfini sa fonction : il est toujours
sujet.
Il remplace ou désigne une ou plusieurs personnes son emploi est fréquent dans les
proverbes.
« Quand on veut noyer son chien, on l’accuse de rage »
Règle :
1- Le pronom personnel indéfini « on » est un mot invariable. Il est toujours sujet ; il
peut remplacer une ou plusieurs personnes.
2- Ont est le verbe avoir à la 3ème personne du pluriel. Il peut se rencontrer seul ou
accompagné d’un participe passé au passé composé.
REPONSE:
Le nom « trou » est du genre masculin. Il se termine par « ou ».
Règle : Les noms masculins terminés par « ou » s’écrivent comme trou sauf les mots
suivants :
Exceptions : Un époux, le houx, le caoutchouc, le joug, le loup, le gout, le ragoût, l’égout, le
courroux, le pouls et le roux, le coup, le bout.
PLAN DE LA LEÇON
I- GRAMMAIRE : La subordonnée de comparaison
III- ORTHOGRAPHE :
Réponses :
1.1- Dans la première phrase : « Votre pays est moins grand que n’est le nôtre » ; on
compare la superficie, l’étendue de deux pays.
1.2- La comparaison est établie par « moins + Adjectif + que » ou la locution conjonctive
« moins que » + Adjectif.
1.3- Cette comparaison exprime un rapport d’infériorité.
1.4- La proposition introduite par la locution conjonctive « moins que » est une proposition
subordonnée conjonctive de comparaison.
1.5- Dans la phrase : « Votre pays est moins grand que le nôtre », le verbe de la proposition
subordonnée disparait : il est sous – entendu ; la subordonnée est elliptique du verbe :
c’est une proposition subordonnée conjonctive elliptique de comparaison.
1.6- Dans la deuxième phrase : Il a moins d’habitants que n’en compte l’Algérie, la
comparaison porte sur le nombre des habitants des deux pays.
1.7- Cette comparaison exprime un rapport d’infériorité.
2- L’égalité :
Observez les phrases suivantes :
- "Il ment comme il respire".
- Il court comme une gazelle.
2.1- Quel rapport de comparaison est exprimé dans ces deux phrases ?
2.2- Par quelle structure est introduite la comparaison ?
2.3- Quelle différence remarquez – vous entre les deux propositions subordonnées
conjonctives de comparaison ?
2.4- Donnez d’autres structures exprimant un rapport d’égalité dans la comparaison.
2.5- A quel mode est le verbe de la subordonnée de comparaison ?
Réponses :
2.1- Dans ces deux phrases :
1- Il ment comme il respire.
2- Il court comme une gazelle.
3- La supériorité :
Observez ces phrases :
- L’air s’élève d’autant plus haut qu’il est plus chaud.
- Le guépard est plus rapide que le lion.
3.1- Quel rapport de comparaison est exprimé dans ces deux phrases ?
Réponses :
3.1- Dans ces deux phrases :
1- L’air s’élève d’autant plus haut qu’il est plus chaud.
2- Le guépard est plus rapide que le lion.
Réponse :
1.1- Dans la phrase (1) : Le GN Sujet est : « le mécanicien ».
- Le groupe verbal se compose d’un verbe « répare » et de son complément d’objet direct : la
voiture.
- Un verbe qui a un complément d’objet direct est un verbe transitif direct.
- Le GN Sujet : « Le mécanicien » fait l’action exprimée par le verbe.
- Cette phrase est à la forme active.
2.1- Dans la phrase (2) : le GN Sujet « est la voiture ».
- Dans la phrase (1) la fonction était complément d’objet direct.
- Dans la phrase (2) le verbe est : « est réparée ». Il se compose de l’auxiliaire « être » au
présent et du participe passé du verbe « réparer ».
- Le groupe nominal sujet ne fait pas l’action exprimée par le verbe, il la subit.
- On appelle « forme passive » la forme où le sujet subit l’action exprimée par le verbe.
- L’agent de l’action, celui qui fait l’action est « le mécanicien ».
- Cet gent de l’action occupe la place d’un complément.
- C’est donc un complément d’agent.
- Il est précédé de la préposition « par ».
2.5- Dans la phrase (2), le verbe à la forme passive est au présent de l’indicatif.
2.6- Le verbe, au présent de la forme passive, est formé de l’auxiliaire être au présent de
l’indicatif et du participe passé du verbe « réparer ».
Réponse :
3.1- Le verbe de la phrase à la forme active « les équipes de balayeurs nettoyaient les rues
durant la nuit » est à l’imparfait de l’indicatif.
- Dans la phrase à la forme passive, seul l’auxiliaire « être » est à l’imparfait. Donc le verbe
de la phrase à la forme passive est à l’imparfait.
NOTE : Ne confondez pas l’imparfait du verbe à la forme passive avec le plus que parfait des
verbes conjugués avec l’auxiliaire être à la forme active où le sujet fait l’action.
Exemple : Les fruits s’étaient tombés de l’arbre.
Les spectateurs étaient partis.
(Forme active – Plus que parfait).
3.2- Voici quelques transformations de la forme active à la forme passive à
différents temps :
III- ORTHOGRAPHE :
1- Orthographe grammaticale « et » ou « est » :
Observez la phrase suivante :
« Omar est un stagiaire sérieux et travailleur ».
1.1- Mettez cette phrase à l’imparfait.
1.2- Quelle est la nature de « est » ? A quel temps est –il ?
1.3- Est – ce que « et » a changé ? Que signifie – t – il ? Quelle est sa nature ? A quoi sert –il ?
Réponses :
1.1- Je mets cette phrase à l’imparfait.
« Omar était un stagiaire sérieux et travailleur ».
1.2- « est » est le verbe « être », il est au présent de l’indicatif, à la 3ème personne du
singulier.
1.3- « et » n’a pas changé quand la phrase a été transformée à l’imparfait.
« et » est une conjonction de coordination. Il sert à réunir deux mots ou deux proportions de
même nature et de même fonction.
Retenez : Ne pas confondre « est », verbe être au présent de l’indicatif, à la 3ème personne
du singulier avec « et » conjonction de coordination qui sert à réunir deux mots de même
nature et de même fonction.
2- Orthographe grammaticale : « où » et « ou » :
Observez cette phrase :
« Vous nous trouverez à la librairie où vous nous avez rencontrés ou au café voisin ».
2.1- Quelle est la nature de «où » ? Que remplace –t- il ? Quelle est sa fonction ? Comment
appelle – t- on le nom qui le précède ?
2.2- Dans la phrase : « Vous nous trouverez à la librairie ou au café voisin » : Quelle est la
nature de « ou » ? A quoi sert –il ?
Réponses :
3.1- Charretée : C’est le contenu d’une charrette
Charretée est du féminin et se termine par tée .
3.2- Rapide a donné rapidité.
Rapidité est du féminin et se termine par té.
Retenez :
1- Les noms féminins qui expriment le contenu prennent « tée ».
2- Les noms féminins qui expriment la qualité se terminent par « té » sauf : la dictée, la
jetée ; la montée ; la portée, la pâtée, la chaussée,…etc.
4.1- Noms terminé par é-ée : Le jubilé, un fossé, le carré, le thé, le dé, l’été, le café,
le tracé, etc, le lycée, le colysée.
4.2- Noms masculins terminé par « ai » : Un remblai, un balai, un chai, un étai, un geai, un
quai
4.3- Noms masculins terminé par « ait » : Le lait, le fait, le forfait, le portrait, le retrait,
l’attrait,…etc
4.4- Noms masculins terminé par « ais » : Un engrais, un dais, un marais, un malais, un
français, un anglais, un gabonais, un japonais, un palais….etc.
4.5- Noms masculins terminé par « aix » : Un faix, un portefaix.
4.6- Noms masculins terminé par « et » : Un béret, un beignet, un cabinet, un carnet, un
jardinet, un jet, un navet, un paquet, un galet, un gilet, un mollet, un valet, un lacet, un
martinet, un osselet, un verser, le collet, le coffret, un déchet, un pistolet…etc.
4.7- Noms masculins terminé par « ets » :Un mets.
4.8- Noms masculins terminé par « ez » :Le nez, le rez-de chaussée.
4.9- Noms masculins terminé par « ès » :Un abcès, un accès, un succès, un procès, un
décès.