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inextinguible [inDkstRgibl] adj.

ÉTYM. 1403 (1447, selon T. L. F.); bas lat. inextinguibilis, même sens, de in- (→ 1. In-),
et bas lat. exstinguibilis. → Extinguible.

1 Littér. Qu'il est inpossible d'éteindre*. | Feu* inextinguible. | « Les brûlots au calcium était
inextinguibles » (Malraux, l'Espoir, in Romans, Pl., p. 767).
 Par métaphore (→ aussi ci-dessous, cit. 5).
1 (…) De la charité l'inextinguible feu.
CORNEILLE, l'Imitation de J.-C., III, 6333.

2 (1534). Qui ne peut être arrêté, satisfait, comblé. | Une soif inextinguible. | Ardeur, fureur,
haine inextinguible. | Désir inextinguible.  Insatiable. — (1669). Spécialt. | Rire (cit. 4)
inextinguible : fou rire* éclatant qu'on ne peut arrêter. → Rire homérique*. | Le rire
inextinguible des dieux de l'Iliade (chant I).
2 C'étaient des rires inextinguibles; nous étouffions.
ROUSSEAU, les Confessions, VIII.

3 (…) les inextinguibles regrets qu'il (cet acte) m'a laissés (…)
ROUSSEAU, Rêveries…, Pl., 4e promenade.

4 J'ai dans le cœur un sentiment inextinguible.


BALZAC, Eugénie Grandet, Pl., t. III, p. 644.

5 (…) dans le sanctuaire réservé de son cœur, où brûlait, à côté du pétrole, la petite lampe inextinguible
d'une piété tendre et absolument souveraine.
RENAN, Souvenirs d'enfance…, V, I.

6 Il ne la battait plus, il la torturait de ses questions, du besoin inextinguible qu'il avait de savoir.
ZOLA, la Bête humaine, I, p. 22.

CONTR. Extinguible.

DÉR. Inextinguiblement.

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