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Proteines 2
Proteines 2
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Aliments concentrés protidiques
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I. INTRODUCTION.................................................................................................................2
II. OBJECTIF DE L’ETUDE :...............................................................................................3
III. DEFINITIONS :................................................................................................................3
IV. CLASSIFICATIONS DES ALIMENTS CONCENTRES PROTIDIQUES......................4
V. L’IMPORTANCE ET INCONVENIENTS DES ALIMENTS CONCENTRES
PROTIDIQUES :..........................................................................................................................4
VI. ETUDES DES ALIMENTS CONCENTRES PROTIDIQUES :.......................................5
1) Les graines des légumineuses..................................................................................................5
2) Les tourteaux.........................................................................................................................6
3) Les farines animales..............................................................................................................9
VII. CONCLUSIONS..............................................................................................................13
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I. INTRODUCTION
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II. OBJECTIF DE L’ETUDE :
III. DEFINITIONS :
Aliments concentrés : ce sont des aliments riches en énergie et ou en protéine tels que les
céréales (blé, mais, mil, orge), des graines légumineuses (haricot, pois, arachide, soja), les
sous-produits industrielles (les tourteaux) et les farines animales.
Les aliments concentrés protidiques : ce sont des aliments qui contiennent moins de fibre et
en générale des proportions d’énergie, azote digestible notamment plus importante que le
fourrage.
Les tourteaux : ce sont des résidus solides obtenus lors du traitement des graines ou fruits
oléagineux en vue d’extraction d’huile.
Les graines légumineuses : ce sont des aliments concentrés protidiques d’origines végétales
constituées de soja, haricot, l’arachide, Niébé, coton, etc.….
Farines animales : sont des produits destinés à l’alimentation animale obtenue par cuisson
dégraissage, stérilisation, broyage, tamisage des sous-produits animaux.
Farine de viande : c’est une poudre sèche obtenue après séchage et broyage de la viande.
Farine de sang : c’est une poudre neutre et sèche fabriquée à base de sang.
Farine de poisson : c’est la poudre sèche animale produite à partir du poisson.
Protéine : substance complexe formée de carbone, d'oxygène, d'hydrogène et d'azote,
auxquels peuvent s'ajouter d'autres éléments comme le soufre. Les protéines sont les
constituants essentiels de la matière vivante, animale ou végétale. Elles sont particulièrement
abondantes chez les animaux et dans le tissu musculaire (viande), Les végétaux en
contiennent également, mais en moindre quantité. La valeur nutritive des protéines est très
grande, et elles sont très recherchées pour l'alimentation humaine surtout sous forme de
viande.
Valeur énergétique d’un aliment : est la quantité d’énergie pouvant être retirée via
digestion.
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IV. CLASSIFICATIONS DES ALIMENTS CONCENTRES PROTIDIQUES
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VI. ETUDES DES ALIMENTS CONCENTRES PROTIDIQUES :
- Les graines des protéagineux riches en matières azotées (25 à 30% de MS).
- Les graines des oléagineux sont à la fois riches en matières grasses et en matières
azotées.
Les légumineuses sont généralement cultivées pour l’alimentation humaine. Les sous-
produits utilisés dans l’alimentation animale.
Le grain de coton fournit en moyenne 37% de son poids en fibre et 63% en graine.
Il s’agit là d’un produit remarquable par un taux élevé en matières grasses, en matières
protéiques et en phosphore.
C’est un excellent aliment pour les ruminants et en particulier les bœufs de travail car sa
valeur énergétique est élevé : entre 1 et 1,1 UF au kg.
La graine de coton est également riche en matière azotée digestible avec une teneur comprise
entre 100 et 150g par kg. Le rapport MAD/UF supérieur à 100 est très favorable tout
particulièrement pour la production de viande.
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Image 1 : Graines de coton
b) La graine de soja
Le soja est une source importante de protéines végétales dans les aliments pour animaux. Sa
graine peut contenir 40% à 50% de protéines et environ 20% d'huile. Ces protéines sont bien
équilibrées en acides aminés essentiels (acides aminés qui ne peuvent être synthétisés par
l'organisme et doivent donc être apportés par l'alimentation), à l'exception des acides aminés
soufrés, comme la méthionine et la cystéine.
Cependant, l'ingestion de graines de soja crues chez les monogastriques (porcs, volailles)
entraîne une altération de la digestion des protéines par inhibition de deux enzymes
protéolytiques sécrétées par le pancréas de l'animal, la trypsine et la chymotrypsine. Dans le
tube digestif, les antis protéases du soja forment des complexes très stables avec ces enzymes.
Ces complexes sont éliminés intacts. En absence d'inhibiteur et après avoir accompli leur
fonction catalytique, la trypsine et la chymotrypsine, riches en méthionine et cystéine, sont
elles-mêmes dégradées en acides aminés utiles pour l'organisme. L'ingestion de ces antis
protéases va donc augmenter les pertes endogènes de protéines, diminuer fortement leur
digestibilité et accentuer la carence en acides aminés soufrés.
Les tourteaux sont utilisés en alimentation animale. Ils constituent la deuxième classe
d’aliments la plus importante après les céréales. Principale source de protéines en
alimentation animale, ils contiennent également de la cellulose, qui n'est digestible que par
les ruminants. Les tourteaux les plus utilisés sont :
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le coton
le soja ;
l’arachide.
Procédés de fabrication
Les graines riches en huile sont d'abord triturées, c'est-à-dire qu'elles sont broyées et pressées.
L'huile brute s'écoule à travers un filtre ou une grille, il reste le tourteau gras qui contient
encore 10-20 % d'huile. Ensuite pour le tourteau gras et les graines moins riches en huile, on
passe au procédé d'extraction.
Trituration
Les produits sont broyés. L'huile est extraite par pressions successives à une température
inférieure à 80 °C. Le rendement est faible, les tourteaux conservant 6 à 12 % de matières
grasses.
Préchauffées jusqu'à 90 °C, les graines sont broyées et ensuite pressées dans une vis sans fin
où la température atteindra jusqu'à 120 °C. Le rendement est amélioré (il reste de 4 à 20 %
d'huile dans le tourteau, selon les graines et les installations).
Extraction
Pour les tourteaux gras et les graines contenant peu d’huile, l'étape suivante est l'extraction
par solvant. On utilise la propriété des lipides de se solubiliser dans des solvants organiques
(comme l'hexane) chauffés à 50-60 °C puis, par percolation à contre-courant du solvant
pendant 4 à 5 heures.
Il faut ensuite distiller le mélange d'huile et de solvant pour les séparer (désolvanisation) par
chauffage à 115-120 °C sous aspiration et injection de vapeur. Le rendement est très
supérieur, donnant des tourteaux « déshuilés » (0,5 % à 2,5 % d'huile).
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a) Le tourteau de coton.
Coproduit de l’extraction d’huile, le tourteau de coton a une teneur variable en protéines,
lipides et fibres du fait des méthodes utilisées pour extraire l’huile.
Le tourteau de coton est le principal coproduit de l’extraction de l’huile à partir des graines de
coton (Gossypium spp.). Ce tourteau riche en protéines est utilisé comme source de protéines
dans les rations pour ruminants. Le tourteau de coton a une composition très variable en
protéines, lipides et fibres du fait des différentes méthodes utilisées pour extraire l'huile. Les
graines de coton doivent être utilisées avec précaution car elles contiennent un pigment
toxique, le gossypol.
Selon la technique utilisée pour produire l’huile de coton, le tourteau a une valeur énergétique
de 0,8 à 1,1UF et une teneur de 200 à 400g de MAD par Kg.
Conservation
Le tourteau de coton est sujet au développement de moisissures quand il est trop humide, et
aux explosions dues à la poussière quand il est trop sec. Lors du stockage, la teneur en
humidité de la zone de stockage doit donc être maintenue entre 5 et 11% et la température
comprise entre 5°C et 25° C.
Valorisation dans l'alimentation des ruminants
Grâce à la digestibilité de ses protéines, le tourteau de coton est un bon complément protéique
pour les fourrages de faible qualité nutritionnelle et pour les coproduits fibreux. Son
association avec une source d'énergie dégradable augmente l'efficacité de la supplémentation
en tourteau de coton.
Généralement, le tourteau de coton peut remplacer tout ou partie d'autres tourteaux
d'oléagineux (soja, colza, tournesol, arachide) sans affecter la production de lait et sa
composition. Chez les génisses, les bouvillons et taureaux, le tourteau de coton est un
supplément protéique précieux qui peut remplacer d'autres tourteaux mais donne des résultats
variables en terme de performances animales.
Chez ovins, les taux maximum recommandés sont plus faibles (5 % chez agneaux et 10 %
chez brebis) que pour les bovins. De plus, le tourteau de coton utilisé pour les chèvres
laitières ou à viande donne des résultats variables et peu conclusifs quant à son intérêt.
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b) Le tourteau d’arachide
Le tourteau est un coproduit d’huilerie obtenu par pression ou extraction par solvant des
graines d’arachide. La teneur en matières grasses influence la valorisation énergétique du
tourteau et la conservation (aptitude plus ou moins grande à rancir). Le tourteau d’arachide,
malgré sa faible teneur en amidon, est connu pour avoir un effet positif sur la qualité du
granulé auquel il confère une dureté et une bonne tenue. Par ailleurs, le tourteau d’arachide
contribue à l’appétence de l’aliment.
Les valeurs sont liées à la teneur en matière grasse et au taux de cellulose qui varie selon les
approvisionnements. Le tourteau d’arachide est riche en protéines (protides) de bonne qualité,
il est en revanche pauvre en acides aminés essentiels surtout par rapport aux tourteaux de soja
ou colza. De ce fait, il ne peut être donné seul et il est incorporé à hauteur de 20% dans les
aliments des vaches laitières.
Il est très apprécié par les bovins. Il convient parfaitement à l’alimentation de la vache
laitière, mais on peut aussi donner aux porcs et aux volailles. Un kg de tourteau d’arachide
représente 1,1 UF et 400 à 450 g de MAD.
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a) Farine de poisson
Une farine de poisson est une farine animale désignant un engrais organique provenant
des déchets de poissons ou à partir de la pêche minotière, sans apport d'autre produit. Une
farine de poisson type contient de 4 à 10% N, de 3 à 9% P2O5 et 1,8% K2O.
Description
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Elle provient généralement des animaux de boucherie (bovins, ovins, caprins) fabriquée en
tant que sous-produit de l'abattoir.
L'usage de la farine de sang en tant que complément alimentaire pour le bétail, le poisson ou
les volailles est également très populaire à cause de sa forte teneur en lysine. Dans certains
pays, la farine de sang est dans ce cas mélangée à de la mélasse.
La distribution de sang fournit un précieux apport en protides et est mélangé aux aliments
dans les proportions de 5%.
Elle est différente de la farine d'os en ceci que cette dernière est une source riche en
phosphore, alors que la farine de sang est une source d'azote.
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Image 7 : Farine de viande
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VII. CONCLUSIONS
En somme, l’étude réalisée sur les aliments concentrés protidiques : à savoir les graines des
légumineuses, les tourteaux et les farines animales, nous a permis de définir, de classifier les
aliments et d’étudier les différents aliments rencontrées et utilisés dans l’alimentation animale
au Mali.
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BIBLIOGRAPHIE
1- www.google.com
2- MANUEL DES AGENTS TECHNIQUES D’ELEVAGE
3- MEMENTO DE L’AGRONOME,
4- COURS D’ALIMENTATION 1er année production de viande
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