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MINISTERE DE L’INNOVATION REPUBLIQUE DU MALI

ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE Un Peuple -Un but -Une Foi


INSTITUT POLYTECHNIQUE RURAL DE
FORMATION ET DE RECHERCHE APPLIQUÉE
(IPR/IFRA) DE KATIBOUGOU BP: 06 KOULIKORO
TEL: (223) 21 26 20 12; FAX: (223) 21 26 25
Site: www.iprifra.org , email: iprifra@ipr.fr

THEME
Aliments concentrés protidiques

Classe : 1ere ANNEE PV

Présenté par : LE GROUPE N°4 Dirigé par : Daba Sagodogo

N° Ordre Nom Prénom Contact


1 Mahamane Moctar Daouda Galadima (223) 92 62 56 37
2 Kassoum Traoré (223) 91 71 33 52
3 Boubacar Théra (223) 99 65 87 71
4 Lassina Dembelé (223) 71 21 74 63
5 Mariam El Traoré (223) 74 41 93 83
6 Moussa Sagara (223) 99 33 81 06
7 Diakaridia Koné (223) 91 88 92 32
8 Tamba Traoré (223) 77 62 83 61
9 Yaya Kanouté (223) 62 07 95 51
10 Ambéré Tembely (223) 78 64 75 24
11 Drissa Diarra (223) 77 60 60 43
Décembre 2018

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Contenu
I. INTRODUCTION.................................................................................................................2
II. OBJECTIF DE L’ETUDE :...............................................................................................3
III. DEFINITIONS :................................................................................................................3
IV. CLASSIFICATIONS DES ALIMENTS CONCENTRES PROTIDIQUES......................4
V. L’IMPORTANCE ET INCONVENIENTS DES ALIMENTS CONCENTRES
PROTIDIQUES :..........................................................................................................................4
VI. ETUDES DES ALIMENTS CONCENTRES PROTIDIQUES :.......................................5
1) Les graines des légumineuses..................................................................................................5
2) Les tourteaux.........................................................................................................................6
3) Les farines animales..............................................................................................................9
VII. CONCLUSIONS..............................................................................................................13

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I. INTRODUCTION

Dans le cadre de la formation en techniques d’alimentation des animaux domestiques, il a été


demandé aux étudiants de la 1 ère année Cycle Technicien Supérieur de l’Institut
Polytechnique Rural de Formation et de Recherche Appliquée (IPR/IFRA) de Katibougou, de
préparer et présenter des exposés.
Cet exposé, d’une importance pédagogique a pour objectifs, de permettre aux étudiants de
s’initier aux travaux de recherche et de consolider les acquis. C’est dans cette optique que le
groupe N° 4 est chargé de préparer et de présenter les résultats sur les aliments concentrés
protidiques.
Au cours de ce présent travail, nous allons essayer de définir des termes et concepts utilisés
en alimentation des animaux plus particulièrement relatif aux aliments concentrés
protidiques, de classifier les aliments concentrés protidiques, de dégager l’importance et
inconvénients des aliments concentrés au sein de l’organisme animale et enfin de faire l’étude
sur quelques aliments concentrés protidiques.
Parmi lesquels nous allons étudier :
- Les graines des légumineuses,
- Les tourteaux
- Les farines animales (farine de viande, farine de poisson, farine de sang).

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II. OBJECTIF DE L’ETUDE :

A la fin de cet exposé chaque étudiant doit être capable de :


- Définir les aliments concentrés, les aliments concentrés protidiques,
- De connaitre les aliments protidiques et leurs classifications

III. DEFINITIONS :
Aliments concentrés : ce sont des aliments riches en énergie et ou en protéine tels que les
céréales (blé, mais, mil, orge), des graines légumineuses (haricot, pois, arachide, soja), les
sous-produits industrielles (les tourteaux) et les farines animales.
Les aliments concentrés protidiques : ce sont des aliments qui contiennent moins de fibre et
en générale des proportions d’énergie, azote digestible notamment plus importante que le
fourrage.
Les tourteaux : ce sont des résidus solides obtenus lors du traitement des graines ou fruits
oléagineux en vue d’extraction d’huile.
Les graines légumineuses : ce sont des aliments concentrés protidiques d’origines végétales
constituées de soja, haricot, l’arachide, Niébé, coton, etc.….
Farines animales : sont des produits destinés à l’alimentation animale obtenue par cuisson
dégraissage, stérilisation, broyage, tamisage des sous-produits animaux.
Farine de viande : c’est une poudre sèche obtenue après séchage et broyage de la viande.
Farine de sang : c’est une poudre neutre et sèche fabriquée à base de sang.
Farine de poisson : c’est la poudre sèche animale produite à partir du poisson.
Protéine : substance complexe formée de carbone, d'oxygène, d'hydrogène et d'azote,
auxquels peuvent s'ajouter d'autres éléments comme le soufre. Les protéines sont les
constituants essentiels de la matière vivante, animale ou végétale. Elles sont particulièrement
abondantes chez les animaux et dans le tissu musculaire (viande), Les végétaux en
contiennent également, mais en moindre quantité. La valeur nutritive des protéines est très
grande, et elles sont très recherchées pour l'alimentation humaine surtout sous forme de
viande.
Valeur énergétique d’un aliment : est la quantité d’énergie pouvant être retirée via
digestion.

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IV. CLASSIFICATIONS DES ALIMENTS CONCENTRES PROTIDIQUES

Aliments Concentrés Protidiques

Les aliments d’origine Les aliments d’origine


Animales Végétales

Farines Animales Tourteaux Graines de légumineuses

Graines des protéagineux Graines des oléagineux

Farine de Farine de Farine de


viande Poisson sang

V. L’IMPORTANCE INCONVENIENTS DES ALIMENTS CONCENTRES


PROTIDIQUES :
Importance : Ces produits sont utilisés pour compléter une ration de base constitue de
fourrage pour un objectif de production donnée, ils sont distribué de façon a équilibré
l’alimentation en regard des besoins en énergie et d’azote de l’animal (apportés en
complément de fourrage, ils permettent d’augmenter la valeur énergétique et protéique de la
ration journalière de l’animal).
Inconvénients : Cependant l’excès des concentrés peut entrainer des désordres métaboliques
importants entrainant notamment coliques et fourbure. Et en plus si les quantités des graines
de légumineuses et des tourteaux sont importantes, cela peut entrainer un excès d’azote de la
ration et par conséquence la sollicitation excessive du foie et des reins.

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VI. ETUDES DES ALIMENTS CONCENTRES PROTIDIQUES :

1) Les graines des légumineuses

Les graines des légumineuses sont essentiellement composées de deux groupes :

- Les graines des protéagineux riches en matières azotées (25 à 30% de MS).

On distingue les graines de Niébé, de dolique, et les pois.

- Les graines des oléagineux sont à la fois riches en matières grasses et en matières
azotées.

On distingue le coton, le soja et l’arachide

Les légumineuses sont généralement cultivées pour l’alimentation humaine. Les sous-
produits utilisés dans l’alimentation animale.

a) Les graines de coton

Le grain de coton fournit en moyenne 37% de son poids en fibre et 63% en graine.

Il s’agit là d’un produit remarquable par un taux élevé en matières grasses, en matières
protéiques et en phosphore.

C’est un excellent aliment pour les ruminants et en particulier les bœufs de travail car sa
valeur énergétique est élevé : entre 1 et 1,1 UF au kg.

La graine de coton est également riche en matière azotée digestible avec une teneur comprise
entre 100 et 150g par kg. Le rapport MAD/UF supérieur à 100 est très favorable tout
particulièrement pour la production de viande.

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Image 1 : Graines de coton
b) La graine de soja
Le soja est une source importante de protéines végétales dans les aliments pour animaux. Sa
graine peut contenir 40% à 50% de protéines et environ 20% d'huile. Ces protéines sont bien
équilibrées en acides aminés essentiels (acides aminés qui ne peuvent être synthétisés par
l'organisme et doivent donc être apportés par l'alimentation), à l'exception des acides aminés
soufrés, comme la méthionine et la cystéine.
Cependant, l'ingestion de graines de soja crues chez les monogastriques (porcs, volailles)
entraîne une altération de la digestion des protéines par inhibition de deux enzymes
protéolytiques sécrétées par le pancréas de l'animal, la trypsine et la chymotrypsine. Dans le
tube digestif, les antis protéases du soja forment des complexes très stables avec ces enzymes.
Ces complexes sont éliminés intacts. En absence d'inhibiteur et après avoir accompli leur
fonction catalytique, la trypsine et la chymotrypsine, riches en méthionine et cystéine, sont
elles-mêmes dégradées en acides aminés utiles pour l'organisme. L'ingestion de ces antis
protéases va donc augmenter les pertes endogènes de protéines, diminuer fortement leur
digestibilité et accentuer la carence en acides aminés soufrés.

Image 2 : Graine de Soja


2) Les tourteaux
Les tourteaux sont les résidus solides obtenus après extraction de l'huile des graines ou des
fruits oléagineux. Ce sont les coproduits de la trituration, c'est-à-dire l'industrie de fabrication
de l'huile.
Les tourteaux sont riches en protides : c’est l’essentiel de leur valeur alimentaire.

Les tourteaux sont utilisés en alimentation animale. Ils constituent la deuxième classe
d’aliments la plus importante après les céréales. Principale source de protéines en
alimentation animale, ils contiennent également de la cellulose, qui n'est digestible que par
les ruminants. Les tourteaux les plus utilisés sont :

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 le coton
 le soja ;
 l’arachide.

Procédés de fabrication

Les graines doivent être préalablement dépoussiérées et le plus souvent décortiquées ou dé


pelliculées.

Les graines riches en huile sont d'abord triturées, c'est-à-dire qu'elles sont broyées et pressées.
L'huile brute s'écoule à travers un filtre ou une grille, il reste le tourteau gras qui contient
encore 10-20 % d'huile. Ensuite pour le tourteau gras et les graines moins riches en huile, on
passe au procédé d'extraction.

Trituration

Il y a deux procédés possibles :

 La pression discontinue à froid

Les produits sont broyés. L'huile est extraite par pressions successives à une température
inférieure à 80 °C. Le rendement est faible, les tourteaux conservant 6 à 12 % de matières
grasses.

 La pression continue à chaud

Préchauffées jusqu'à 90 °C, les graines sont broyées et ensuite pressées dans une vis sans fin
où la température atteindra jusqu'à 120 °C. Le rendement est amélioré (il reste de 4 à 20 %
d'huile dans le tourteau, selon les graines et les installations).

Extraction

Pour les tourteaux gras et les graines contenant peu d’huile, l'étape suivante est l'extraction
par solvant. On utilise la propriété des lipides de se solubiliser dans des solvants organiques
(comme l'hexane) chauffés à 50-60 °C puis, par percolation à contre-courant du solvant
pendant 4 à 5 heures.

Il faut ensuite distiller le mélange d'huile et de solvant pour les séparer (désolvanisation) par
chauffage à 115-120 °C sous aspiration et injection de vapeur. Le rendement est très
supérieur, donnant des tourteaux « déshuilés » (0,5 % à 2,5 % d'huile).

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a) Le tourteau de coton.
Coproduit de l’extraction d’huile, le tourteau de coton a une teneur variable en protéines,
lipides et fibres du fait des méthodes utilisées pour extraire l’huile.
Le tourteau de coton est le principal coproduit de l’extraction de l’huile à partir des graines de
coton (Gossypium spp.). Ce tourteau riche en protéines est utilisé comme source de protéines
dans les rations pour ruminants. Le tourteau de coton a une composition très variable en
protéines, lipides et fibres du fait des différentes méthodes utilisées pour extraire l'huile. Les
graines de coton doivent être utilisées avec précaution car elles contiennent un pigment
toxique, le gossypol.
Selon la technique utilisée pour produire l’huile de coton, le tourteau a une valeur énergétique
de 0,8 à 1,1UF et une teneur de 200 à 400g de MAD par Kg.
Conservation
Le tourteau de coton est sujet au développement de moisissures quand il est trop humide, et
aux explosions dues à la poussière quand il est trop sec. Lors du stockage, la teneur en
humidité de la zone de stockage doit donc être maintenue entre 5 et 11% et la température
comprise entre 5°C et 25° C.
Valorisation dans l'alimentation des ruminants
Grâce à la digestibilité de ses protéines, le tourteau de coton est un bon complément protéique
pour les fourrages de faible qualité nutritionnelle et pour les coproduits fibreux. Son
association avec une source d'énergie dégradable augmente l'efficacité de la supplémentation
en tourteau de coton.
Généralement, le tourteau de coton peut remplacer tout ou partie d'autres tourteaux
d'oléagineux (soja, colza, tournesol, arachide) sans affecter la production de lait et sa
composition. Chez les génisses, les bouvillons et taureaux, le tourteau de coton est un
supplément protéique précieux qui peut remplacer d'autres tourteaux mais donne des résultats
variables en terme de performances animales.
Chez ovins, les taux maximum recommandés sont plus faibles (5 % chez agneaux et 10 %
chez brebis) que pour les bovins. De plus, le tourteau de coton utilisé pour les chèvres
laitières ou à viande donne des résultats variables et peu conclusifs quant à son intérêt.

Image 3 : Tourteau de coton

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b) Le tourteau d’arachide
Le tourteau est un coproduit d’huilerie obtenu par pression ou extraction par solvant des
graines d’arachide. La teneur en matières grasses influence la valorisation énergétique du
tourteau et la conservation (aptitude plus ou moins grande à rancir). Le tourteau d’arachide,
malgré sa faible teneur en amidon, est connu pour avoir un effet positif sur la qualité du
granulé auquel il confère une dureté et une bonne tenue. Par ailleurs, le tourteau d’arachide
contribue à l’appétence de l’aliment.
Les valeurs sont liées à la teneur en matière grasse et au taux de cellulose qui varie selon les
approvisionnements. Le tourteau d’arachide est riche en protéines (protides) de bonne qualité,
il est en revanche pauvre en acides aminés essentiels surtout par rapport aux tourteaux de soja
ou colza. De ce fait, il ne peut être donné seul et il est incorporé à hauteur de 20% dans les
aliments des vaches laitières.
Il est très apprécié par les bovins. Il convient parfaitement à l’alimentation de la vache
laitière, mais on peut aussi donner aux porcs et aux volailles. Un kg de tourteau d’arachide
représente 1,1 UF et 400 à 450 g de MAD.

Image 4 : Tourteau d’arachide


c) Le tourteau de coprah
Le tourteau de coprah est obtenu à partir de la noix de coco. Un kg de tourteau vaut 0,9 UF.
On donne surtout aux porcs.
d) Le tourteau palmiste
Il est obtenu à partir du noyau du fruit du palmier à huile. C’est un tourteau de qualité
moyenne, qui rancit rapidement. Il convient surtout à l’alimentation de porc. Un kg de
tourteau palmiste égale 1UF.
NB : En dehors de ces tourteaux étudiés, on rencontre d’autres types de tourteaux dans le
monde tels que les tourteaux de soja, de colza et de tournesol.
3) Les farines animales
Les farines animales sont des produits couteux, mais riches en protéines bien pourvues en
acides animés. Elles sont utilisées en faible quantité dans les aliments destinés aux jeunes
monogastriques.

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a) Farine de poisson
Une farine de poisson est une farine animale désignant un engrais organique provenant
des déchets de poissons ou à partir de la pêche minotière, sans apport d'autre produit. Une
farine de poisson type contient de 4 à 10% N, de 3 à 9% P2O5 et 1,8% K2O.

Image 5 : Farine de poisson destinée à l'alimentation animale :


Cette farine de poisson pour l'alimentation animale, en poudre brune, contient 65% de
protéines, 1% de sable/silice, 3-5 % de fibres pour ses principaux ingrédients.
La farine de poisson est riche en protéines obtenue à partir de la transformation (par le fait de
faire bouillir, de presser, de dessécher, de moudre) de poissons entiers, généralement de petits
poissons pélagiques ou des poissons capturés accessoirement en pêche minotière, ainsi que
des résidus et des sous-produits des usines de transformation du poisson. Le produit
commercial à base de poisson, des os et des abats de poissons transformés consiste en une
poudre brune ou en granulés bruns obtenus par séchage des poissons, souvent après la
cuisson, puis en le broyant. S'il s'agit d'un poisson gras, il est également pressé pour en
extraire la plupart de l'huile de poisson.
Elle est très utilisée principalement dans les aliments agricoles pour l'élevage des volailles,
porcs, bétail, etc., et en aquaculture et pisciculture avec les aliments aquacoles pour les
espèces aquatiques carnivores. Elle ne doit pas contenir plus de 10% d'humidité.
b) Farine de sang
La farine de sang est une poudre neutre et sèche fabriquée à base de sang. Elle sert d'engrais
riche en azote ou de nourriture pour les animaux, alors riche en protéines. C'est l'une des
sources non synthétiques d'azote les plus élevées.
Formule partielle
N = 13,25 %
P=1%
K = 0,6 %

Description

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Elle provient généralement des animaux de boucherie (bovins, ovins, caprins) fabriquée en
tant que sous-produit de l'abattoir.
L'usage de la farine de sang en tant que complément alimentaire pour le bétail, le poisson ou
les volailles est également très populaire à cause de sa forte teneur en lysine. Dans certains
pays, la farine de sang est dans ce cas mélangée à de la mélasse.
La distribution de sang fournit un précieux apport en protides et est mélangé aux aliments
dans les proportions de 5%.
Elle est différente de la farine d'os en ceci que cette dernière est une source riche en
phosphore, alors que la farine de sang est une source d'azote.

La farine de sang est obtenue de la manière suivante : on récupère le sang et on le met à


bouillir dans des fûts de tôle. Le sang coagule. Les caillots sont mis à sécher au soleil ; après
réduits en petits fragments.

Image 6 : Farine de sang


C) Farine de viande :
Poudre obtenue par cuisson, dégraissage, stérilisation, broyage et tamisage de sous-produits
d'animaux terrestres. La farine de viande est très riche en protéines et bien pourvues en acides
aminés .Elle est utilisée en faible quantité dans les aliments surtout ceux destinés aux jeunes
monogastriques.

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Image 7 : Farine de viande

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VII. CONCLUSIONS
En somme, l’étude réalisée sur les aliments concentrés protidiques : à savoir les graines des
légumineuses, les tourteaux et les farines animales, nous a permis de définir, de classifier les
aliments et d’étudier les différents aliments rencontrées et utilisés dans l’alimentation animale
au Mali.

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BIBLIOGRAPHIE
1- www.google.com
2- MANUEL DES AGENTS TECHNIQUES D’ELEVAGE
3- MEMENTO DE L’AGRONOME,
4- COURS D’ALIMENTATION 1er année production de viande

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