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Finance d’entreprise CORRIGES DU MANUEL Jacqueline DELAHAYE Florence DELAHAYE-DUPRAT ‘Agrégée de techniques économiques de gestion Agrégée d’économie et gestion ‘Ancienne élave de '—ENS Cachan Ancienne élave de I'ENS Cachan Diplomée de l'expertise comptable Enseignante a IlUT de Nantes 3° édition Tea: DUNOD yyright © 2011 Dunod. Cor i ioganne gi fgce Scan Geen ste, pa ale Beemiccin oe caer fae bank df ols kbs a ele ecm sr merce que res upg px mine po représnt pou Feveni do er, Tes culers ce créer des cxnres Ferelreme Gavle drone (BANGER) sowlesc dele ie cdercot {Se édion rcv ef univers rederested jou recut. Inept si a Nous rappelons done que toute repodotn, perils cu to, te Code del props intl de la présente publication est toledo 1 lle 1992 ert ROME) tere sons orion de cen effet expresémet lo photoco- (TUELELIVRE) auteur, de son édieur ov du pie 6 usage caletif sons oor: Cnt frangois dexpotton du salon des oyons eit. Or, cai pratique doit de copie (CFC, 20, ue des Seat giézlsde dans les Boblssements — Gronds Avgusins, 75006 Pris © Dunod, Paris, 2011 ISBN 978-2-10-056862-8 ISSN 1269-8792 le Code de la proprité intellecuelle n’eutorisant, ux termes de article L 122.5, 2° et 9° o}, d'une pat, que les « copies ou reproductions strctement réservées 6 Vusage privé du copiste et non destinées & une vilisation collective » 1, d/oute port, que les enclyses et les courescitfions dans un but d'exemple et illustration, « toute représentation ou repreduction inégrale ou porielle faite sans le contontement de Vouteur eu de ses oyonts droit ou ayants cause est ict » (art 1224) Cotte représentation ov reproduction, par quelque procédé que ce soit, conshiue rait done une contefogon sanciionnée par les articles L, 3352 et suivonts du Code de la propriét intellectuele Sommaire CHAPITRE 4 CHAPITRE 2 CHAPITRE 3 CHAPITRE 4 CHAPITRE 5 CHAPITRE 6 CHAPITRE 7 CHAPITRE 8 CHAPITRE 9 CHAPITRE 10 CHAPITRE 11 CHAPITRE 12 CHAPITRE 13 CHAPITRE 14 CHAPITRE 15, CHAPITRE 16 CHAPITRE 17 Capitalisation et actualisation La valeur et le risque La valeur et l'information — Le marché financier Le diagnostic financier des comptes sociaux Analyse fonctionnelle du bilan Analyse de la structure financiére et de l’équilibre financier Analyse de la rentabilité, du risque économique et du risque financier Le tableau de financement Les flux de trésorerie Les tableaux de flux de trésorerie Le besoin en fonds de roulement : prévi in et gestion Caractéristiques d’un projet d’investissement — Coiit du capital Les critéres de sélection des investisseurs Le financement par fonds propres Le financement par endettement et par crédit-bail Le choix de financement Le plan de financement 23 33 43 i 121 131 139 149 Cuaptre 18 Les prévisions de trésorerie CHAPITRE 19 Les financements et placements a court terme CHaPITRE 20 La gestion du risque de change 169 175 Capitalisation cure, @t actualisation Capital unique et inflation 1. Valeur acquise 1 500 (1,032)? = 1 648,66 € 2. Intéréts produits + Premier calcul : 1 648,66 + Deuxiéme calcul : Premiére année : 1 500 x 3,2 % = 48 Deuxidme année :(1 500+ 48)x3,2%= 49,54 Troisiéme année (1 548 + 49,54) x3,2%= 51,12 1500 = 148,66 € Total: 148,66 € 3. Calcul déflaté Valeur acquise aprés élimination de linflation (c‘est-@-dire en euros constants et non cou rants) : 1500 (1,032)? _ 1 648,66 _ 1 553.57 € (1,02)? (1,02)? Intéréts déflatés : 1 553,57 ~ 1 500 = 53,57 € ou, de fagon approchée : 1 500 (1,032 ~ 1,02)? = 1 554,65 € Doublement d'un capital unique 1. Durée nécessaire au doublement Soit X le capital placé, on a : X (1,05)" = 2X = (1,05)"= 2 => n= 14,21 = = 14 ans et 74 jours 2. Taux nécessaire X (1+ 910= 2X =9 (14) 1= 2914 t= 21/0 = t= 718 % BH pitalsation et aculisation APPLICATION 3 Suite de versements constants 1. Valeur acquise Les versements étant effectues en fin d'année, il est possible d'appliquer sans modification la formule donnant la valeur acquise par une suite de sommes constantes = (1,03)3 -1 v3 =20 000 (TT =61 818 € 2. Valeur actuelle Cest la valeur aujourd'hui, équivalente aux trois versements de 20 000 compte tenu d'un taux de 3 %. Premier calcul (actualisation de la valeur acquise) : 61 818 (1,03) 3 = 56 572,23 € Deuxiéme calcul (actualisation des trois sommes) : 3 Vo=20 000 Lf) =56 572,23 € APPLICATION 4 Placement en début ou fin de période ? 1. Valeur acquise Versements de fin de période (1,035)4 10 000 SS Versements de début de période On ne peut appliquer directement la formule classique ; il est nécessaire de I'adapter. On sait que le 1¢ versement sera placé pendant 4 ans, le 2° pendant 3 ans.. On obtient la suite : (1,035), (1,035), (1,035)2, (1,035) La raison reste (1,035), mais le premier terme est 1,035 (au lieu de 1) ; on aboutit donc a la formule suivante : 42 149,43 € 4 10 000 (1,035) {1:035)" —1 = 43 624,66 € 0,035, 2. Différence Les intéréts percus sont supérieurs dans le deuxiéme cas : Différence = 43 624,66 - 42 149,43 = 1 475,23 € Explication : comme on I'a déja dit, chaque versement est placé une période de plus. lls sont rémunérés en conséquence. Verification : 42 149,43 (0,035) = 1 475,23 € Capitalisation et acwalsaton 3. Valeur actuelle Versements de fin de période 1,035)-4 10 000 5 535 36 730,79 € Versements de début de période Le méme probleme se pose. La formule classique doit étre adaptée. On actualise chaque somme sur une période de moins 4 10 000 1=U.035* (1035) = 38 016,37 € APPLICATION 5 Taux de rendement d'une opération boursiére 1. Schéma des flux de l'opération ° 1 2 J} ________4 ~ 41220 2500 2.800 + 50 250 (somme placée) 2. Taux de rendement Le taux de rendement est le taux qui téalise l'équivalence entre le montant placé et la valeur actuelle des sommes recues en contrepartie. Soit t le taux cherché : 41 220 = 2.500 (1 + t)"! + 53 050(1 +t)" t= 10,473 % Commentaire : La plus-value réalisée en bourse a permis d'augmenter fortement le taux de rendement. APPLICATION 6 Taux proportionnels 1. Versement constant Annuités constantes a On sait que le montant de 'emprunt est équivalent a la valeur actuelle, au taux de 'emprunt, des annuités de remboursement et que — 0082 _ _, = 27 67897€ 1 =(1,042)-4 a= 100 000 BA opitasation ot acwalsaton Mensualités constantes m + Nombre de versements mensuels : 48 + Taux utilisé parla banque : 4,2 %/12 = 0,35 % ou 0,0035 m= 100 000 90035 _, m= 2 266,87 1=(1,0035 2. Montant des intéréts Annuités constantes 27 678,97 x 4 - 100 000 = 10 715,89 € Mensualités constantes 2 266,87 x 48 - 10 000 = 8 809,76 € 3. Comparaison Un remboursement par mensualités constantes est moins codteux qu'un remboursement par annuités constantes car les remboursements sont plus frequents, ce qui a pour conséquence de réduire les intéréts supportés. APPLICATION 7 Capucine 1. Annuité constante a= 65 000 —003__ _, g= 14 193,05 1 (1,03) 5 2. Dette restante au bout d'un an Premier calcul (a partir de la 1'° annuité) On sait quill est possible de décomposer la 1" annuité constante a, : a, = Emprunt x taux + Premier remboursement de capital Premier remboursement = a~ 65 000 x 0,03 = 14 193,05 ~ 1 950 = 12 243,05, Montant restant a rembourser : 65 000 ~ 12 243,05 = 52 756,95 € Deuxiéme calcul (valeur actuelle des annuités restant a verser) Juste aprés le réglement de la 1'° annuité, il reste encore 4 annuités a verser, la premiéte dans Tan. 4 1£11.03)"" 52 756,96 € 0,03 Dette restante : 14 193,05 Capitalisation et acwalsaton APPLICATION 8 Rente perpétuelle 1. Valeur de l'action On sait que normalement le rendement d'une action dépend uniquement des dividendes recus si cette action est conservée trés longtemps ; la plus-value qui se situe trés loin dans le temps peut étre négligée. Dans ce cas, la valeur actuelle de ces dividendes est donnée par la relation : D/t (voir la démonstration dans le cours) En appliquant cette relation, on trouve : Commentaire Si l'investisseur exige un taux de rendement de 4,2 % et conserve action sur une longue durée, il peut accepter de la payer 523,81 €. Le résultat est basé sur une anticipation des dividendes. Si ces demiers diminuent, la rentabi- lité exigée ne sera pas obtenue (et inversement). 2. Signification Le taux de 4,2 % correspond au taux de rentabilité exigé par les investisseurs pour des actions présentant le méme niveau de risque. APPLICATION 9 Remboursement par mensualités constantes 1. Montant de la mensualité constante Taux mensuel proportionnel = 4,8 %/12 = 0,4 % ou 0,004 Nombre de périodes (de mois) & considérer : 12 x 6 = 72 On peut done écrire : 0,004 1 (1,004)? Lemprunt donnera lieu au versement de 72 mensualités d'un montant de 1 601,23. m= 100 000 = 160123 € 2. Décomposition des deux premiéres annuités 1° mensualité Intéréts = 100 000 x 0,004 = 400 Remboursement = 1 601,23 ~ 400 = 1 201,23 1 601,23 € BHU 2pitaisation et acualsation 2¢ mensualité Intéréts : (100 000-1 201,23) x0,004= 395,20 Remboursement : 1 601,23 - 395,20 = 1 206,03 1 601,23 € 3. Taux annuel équivalent Soit tle taux annuel équivalent au taux mensuel de 0,4 % (1,004)!2= 1+ t= t= 4,91 % Le taux réel supporté par lemprunteur est supérieur au taux annoncé par la banque. APPLICATION 10 Taux proportionnels - Taux équivalents 1, Mensualité constante lly aura 24 versements mensuels constants. Elle est calculée en utilisant le taux mensuel proportionnel, soit 6% =0,5% 3 = 172,82 2. Taux équivalents Taux mensuel équivalent au taux annuel de 6 % (1+ t,)!2= 1,06 => tp, = 1,06!/12 ~ 1 = 0,00487 ou 0,487 % < 0,5 % Taux annuel équivalent au taux mensuel proportionnel (1,005)?=1+f = t= 1,0617-1= 0,617 ou 6,17 % > 6% 3. Supplément d'intéréts On a : Intéréts versés = Total des versements - Capital emprunté Pour comparer les deux possibilits, il faut connaitre la mensualité qui aurait été trouvée en cas d'application du taux mensuel équivalent 0.00487 m= 40 000 —COCSS7 —(1,00487)- 4 =1770,01 Intéréts versés si taux proportionnel 1 772,82 x 24 - 40 000 = 2 547,68 Intéréts versés si taux Equivalent 1.770,01 x 24 - 40 000 = 2 480,24 Le supplément d'intéréts avec un taux proportionnel est de : 67,44 € Capitalisation et acwalsaton APPLICATION 11 Questions diverses 1. Evaluation d'une somme a plusieurs dates oO 1 2 3 Rt Ht ? 10000 ? ? Valeur actuelle Valeur acquise = valeur aujourd'hui (date 0) : 10 000 (1,04)-! = 9 615,38. € = valeur dans 1 an (date 1) : 10 000 = valeur dans 2 ans (date 2) : 10 000 (1,04) = 10 400 € = valeur dans 3 ans (date 3) : 10 000 (1,04)? = 10 816 € 2. 900 € aujourd'hui ou 1 000 € dans un an? Il existe deux calculs possibles = ~ramener 1 000 4 la date d'aujourd’hui : 1 000 (1,04) = 961,54 > 900 ~ calculer la valeur de 900 dans 1 an : 900 (1,04) = 936 < 1 000 Conclusion : les deux calculs sont concordants. Au taux de 4 %, il est préférable de percevoir 1 000 € dans un an plutdt que 900 € aujourd'hui. 3. Valeur actuelle et taux d'actualisation La valeur actuelle est plus faible quand le taux utilisé est plus élevé Calculer une valeur actuelle revient & diminuer cette somme, d’autant plus que le taux est plus grand. Donc : Valeur actuelle & 10 % < Valeur actuelle a 5 % 4. Taux de rendement t Résultat obtenu On cherche t tel que : 1000 = 1 100 (1 +t)? En utilisant une calculatrice contenant un programme de résolution d’équation, on trouve t= 4,88 % 5. Valeur actuelle d'une suite de sommes constantes On fera I'hypothase que les versements seront effectués en fin d'année. 10 10 000 1= me =81 108,96 € 6. Taux annuel t équivalent a un taux mensuel de 0,9 % Calcul 0,9 % = 0,009 BA 2pitalisation et actualisation En raisonnant sur la base d'un euro, on peut écrire (1,009)" = 1 + t= (1,009)? -1= ¢ dot : t= 11,35 % Commentaire Ce taux est supérieur a : 0,9 % x 12 = 10,80 %, cest-a-dire au taux annuel ayant servi a déterminer le taux mensuel, On peut en déduire qu'utiliser un taux mensuel proportionnel revient & majorer le taux annuel. Cette majoration est faible si le taux est peu élevé. CHAPITRE APPLICATION 1 Rentabilité historique d'une action La valeur et le risque 1. Rentabilités de I'action X et du marché Semaines Action X. Rx Marché Ry. 2 788-780 199 = 1,03% 528,62 — 523.49 , 199 = 0.98% 523,49 3 773-788 199 = —1,90% 096% 788 4 802-773 100 = 3,75% +2,88% 773 5 287-802 5.700 = - 0,62% = 009% 802 6 PB=797 4 100 = 0,13% + 042% 797 7 810=798 00 = 1,50% *1,58% 798 8 814-810. 199 = 0.49% +053% + Rentabilité hebdomadaire moyenne de I'action X 1,03 1,90 +... +0,49 _ + Rentabilité hebdomadaire moyenne du marché = 0.98-0, 96 + 2,88 +... +053 _ 9 76 94 Mt 7 = 0,63 % 7 Lavaleur et le risque 2. Risque relatif a l'action X R, (Rx? 1,03 1,0609 = 1,90 3,61 = 2 375 | 149675 | VAR(R,) = } ER? (Rx) = 062 ose 3,0893 - 03969 0113 0.0168 = 2.6924 130 nee Gq, = ~/2,6924 = 1,64% 0,49 0.2401 iH 438 21,6248 APPLICATION 2 Rentabilité et risque des actions BZ et JD 1. Rentabilité mensuelle et écart type de la rentabilité mensuelle Rappel Re Cours en fin de période ~ Cours en début de période + Dividende versé Cours en début de période Exemple de calcul de Ia rentabilité mensuelle (relatif a I'action BZ) : La rentabilité d'une action, sur une période donnée, se calcule de la facon suivante Janvier > 4=20 ~ 10 % 42-44 Février > 455% etc Calcul des rentabilités mensuelles + Action BZ mois]? |F[M|[A|M|]3][3]A]5S]oO ][N]D ae to |-455/-952| 789 |-2.44] -5 |1053| 714 | 667] 417 | 4 | 577 + Action JD Mois | 1 | fF | mi almi{s [a [als | olnio Renta- pilite | 1057 |2286| 13.95 |-18,37|- 1785|27,27*| 30 | 385| -4 |- 1667] 10 |13,64 * (80+ 4-66)/66 10 Laval ete rsgue 2. Calcul de la rentabilité mensuelle moyenne et de I’écart type de la rentabilité Rentabilité mensuelle moyenne 10 455~...+5,77 _ 34,66 _ eeCeee a eeeeeeee ae eegee ee 81% Action BZ > Rentabilité mensuelle moyenne = Action JD > Rentabilité mensuelle moyenne = Ecarts types de la rentabilité mensuelle Action BZ — Ecart type = (39,79 %)!/2 = 6,31 % Action JD —» Ecart type = (276,72 %)!/? = 16,63 % 3. Commentaire La rentabilité mensuelle moyenne, calculée pour l'année N, est sensiblement plus élevée pour Vaction JD. Uécart type de la deuxiéme action est également nettement plus élevé, ce qui traduit un niveau de risque plus important. La volatilité importante des cours et de la rentabilité de cette action est l'llustration de ce risque. II est donc logique que la rentabilité attachée a cette action soit plus élevée. APPLICATION 3 Risque de marché ou risque spécifique ? 1. Risque spécifique II sagit des fluctuations de cours dues a des caractéristiques ou & des évenements propres a une société ; exemples : efficacité de I'équipe dirigeante, qualité des stratégies suivies, possi- bilité d’OPA. II peut étre éliminé par diversification (obtenue @ partir d'une trentaine de titres différents en portefeuille) 2. Type de risque Risque spécifique = oui; sinon, il s'agit du risque systématique (ou de marché) Dirigeants — oui Pétrole — oui Conjoncture > non Echec + oui Taux d'intérét > non Mauvaise stratégie — oui Défaut — oui Inflation — non Campagne publicitaire — oui 1 APPLICATION 4 Portefeuille composé de trois actions 1. Ecart type de 8 % Lécart type mesure importance de la dispersion des données autour de la moyenne Pour apprécier le niveau d'un écart type, il faut le comparer a la moyenne (ou espérance). Ici, cart type est égal a environ deux fois la moyenne. 2. Caractéristiques du portefeuille Taux de rentabilité espéré : 0,045 x 1/3 + 0,051 x 1/3 + 0,069 x 1/3 = 0,055 ou 5,5 % Variance : On ne peut pas calculer \'écart type directement. II faut d'abord calculer la variance : 0,082 x (1/3)? + 0,122 (1/3)? + 0,152 (1/3)? = 0,00481 On en déduit I'écart type : 0,04811/? = 0,0694 soit 6,94 % 3. Choix final Taux de rentabilité espéré : 0,045 x 0,2 + 0,051 x 0,3 + 0,069 x 0,5 = 0,0588 ou 5,88 % Variance : 0,08? x (0,2)? + 0,122 (0,3)? + 0,15? (0,5)? = 0,007177 et écart type : 0,0071771/? = 0,08472 ou 8,47 % Commentaire : Vinvestisseur a privilégié le niveau de rentabilité ; c'est au détriment du risque qui a augmenté par rapport au portefeuille précédent. APPLICATION 5 Modéle plurifactoriel et portefeuille 1. Commentaire On voit que les trois actions ne réagissent pas de la méme facon en cas de variation des deux facteurs. Le niveau des B permet de voir que l'action A est la plus risquée car la plus sensible aux deux facteurs. Laction B est la moins sensible, action des deux coefficients se compensant. Logique- ment, la rentabilité espérée de cette action devrait étre moins forte que pour les deux autres. 2. B du portefeuille Facteur 1 B, =0,5x 1/3 -0,4x 1/3 + 1x 1/3 = 0,37 Facteur 2 By= 11 x 1/3 +07 1/3 +04 x 1/3 =0,73 3. Rentabilité attendue des trois actions * Action 1 : 0,03 + 0,0285 x 0,5 + 0,0360 x 1,1 = 0,08385 = 8,39 % * Action 2 : 0,03 + 0,0285 x (- 0,4) + 0,0360 x 0,7 = 0,0438 = 4,38 % + Action 3 : 0,03 + 0,0285 x 1 + 0,0360 x 0,4 = 0,0729 = 7,29 % 12 Laval ete rsaue 4. Rentabilité espérée du portefeuille + Calcul 1 (moyenne des rentabilités attendues des 3 actions) 8,39 % x 1/3 + 4,38 % x 1/3 + 7,29 % x 1/3 = 6,68 % * Calcul 2 (calcul a partir des | moyens) 0,03 + 0,37 x 0,0285 + 0,73 x 0,036 = 6,68 % APPLICATION 6 Petit ou gros 8 1. Société la plus risquée La société présentant le plus fort degré de fluctuation de ses cours est celle dont le béta est le plus élevé. Elle est plus sensible que d'autres @ la conjoncture boursiére (a la hausse comme a la baisse) 2. Exemples de secteurs d'activité + B = 0,9: pharmacie, transports + B = 1,5: médias, informatique 3. Variations de cours A B Baisse de 20 % - 18% = 30% Hausse de 10 % +9% +15% 4. Variation de cours du marché En général, on se référe a un indice représentatif d'un nombre suffisant d’actions : indice CAC 40, indice... 5. B du marché Le B du marché est égal 1 par definition. Le B des actions cotées sur un marché boursier donné est calculé par référence a ce marché dont la rentabilité est mesurée par un indice, Lors de la définition du coefficient, il a été décidé d'attribuer un B de 1 aux actions dont le cours varie dans les mémes proportions que l'ensemble du marché 6. Le B est-il stable dans le temps ? Le B est variable si la modification de certaines caractéristiques de la société change son niveau de sensibilité aux variations du marché. Citons par exemple ~ la réduction de lendettement : un endettement important rend le résultat plus sensible & une variation de la conjonctute économique ; ~ la diminution de la proportion de charges fixes par rapport aux charges totales : ici encore, la sensibilité a une dégradation de la conjoncture sera plus grande dans les sociétés ayant une forte proportion de charges fixe. Laveleur et le risque APPLICATION 7 Société Madef 1. Termes + Actif sans risque :'ls'agit d'un actif financier dont la rentabilité est connue de fagon cer- taine et dont le remboursement est sir, comme par exemple les obligations émises par I'Etat. Lécart-type de la rentabilité d'un actif sans risque est égal a zéro. + Prime de risque du marché: elle est égale & la différence entre la rentabilité d'un porte- feuille de marché (répliquant le marché) et le taux d'un actif sans risque. Elle correspond & la rémunération du risque général que prend un investisseur sur le marché boursier. + Prime de risque de Ventreprise: en investissant dans un titre particulier, investisseur sup- porte un risque plus ou moins élevé que le risque global du marché. Ce risque, qui dépend de la sensibilité du titre aux fluctuations du marché, est mesuré par le coefficient B ; et on a prime de risque de l'entreprise = B (Ryy ~ Re)- 2. Coit des capitaux propres R, En utilisant la relation du Medaf, on peut écrire : R, = 3,78 % + 1,27 (5,21 % - 3,78 %) = 5,6 % La prime de risque de I'entreprise s'‘éléve donc a 1,82 %. 3. Limites La relation du Medaf repose sur plusieurs hypothéses dont lefficience des marchés qui sup- pose que |'information est disponible et accessible a tous les investisseurs et que ces demniers ont un comportement rationnel. Ces hypothéses ne sont pas toujours vérifiées dans le fonc- tionnement pratique des marchés. APPLICATION 8 Titres A, B et C 1. Coefficients B Le coefficient fb mesure le risque d'un titre par rapport @ un facteur de risque, c’esta-dire la sensibilité de la rentabilité d'un titre a une variation d'un facteur de risque. Le fh du titre A égal 4 0,5 signifie que, lorsque l'indice de la production industrielle augmente de 1 %, la ren- tabilité du titre A augmente de 0,5 %. 2. Primes de risque La prime de risque relative au facteur 1 correspond au supplément de rentabilité exigé par apport au taux sans risque pour un investissement dans un portefeuille ayant un béta de 1 par rapport au facteur | et de O par rapport au facteur 2. La prime de risque relative au facteur 2 correspond a la diminution de rentabilité exigée par rapport au taux sans risque pour un investissement dans un portefeuille ayant un béta de 1 par rapport au facteur 2 et de O par rapport au facteur 1. Dans ce cas, e facteur 2 est consi- déré comme une possibilité de couverture. 14 La valeur et le risque 3. Rentabilité attendue de chacun des titres D'aprés le modéle a 2 facteurs, la rentabilité attendue d'un titre découle de la relation suivante E(R) = Re + By [E(Ry) ~ Rp] + Bo [E(R2) ~ Rel Prime de risque Prime de risque relative au facteur 1 relative au facteur 2 On a donc + E(Rq) = 0,03 + 0,5 x 0,06 - 1x 0,02 = 4% + E(Rg) = 0,03 + 1,5 x 0,06 - 0,2 x 0,02 = 11,60 % + E(Rc) = 0,03 + 1 x 0,06 - 06 x 0,02 = 7,80 % La rentabilité étant une fonction croissante du risque, on peut dire que le titre B est plus ris- qué que le titre C et que le titre C est plus risqué que le titre A. 4. Limites du modéle a deux facteurs Le modéle multi-facteurs est plus représentatif de la réalité que le modéle a un facteur (MEDAF par exemple) car il permet de mesurer les rentabilités espérées de facon plus précise. En revanche, il exige ~ de déterminer les facteurs les plus adéquats. Chaque facteur doit représenter un risque qui ne peut étre éliminé parla diversification ; ~ de calculer le B relatif a chacun des facteurs retenus. En pratique, les facteurs sont choisis en fonction du bon sens et de leur simplicité d'utilisation. 15 “pouna T10z @ aB1Ados La valeur et Vinformation — Le marché financier CHAPITRE APPLICATION 1 Avantages de la cotation en bourse + La cotation en bourse donne une certaine satisfaction aux actionnaires qui peuvent ainsi, facilement, réduire ou augmenter leur engagement dans la société avec possibilité de réaliser, au passage, des gains (mais aussi, parfois, des pertes) + La cotation en bourse asseoit la notoriété de entreprise + La cotation constitue une publicité permanente ; le nom de la société figure tous les jours dans les journaux publiant les cours de bourse. + Lavantage principal réside dans le fait que lentreprise cotée peut faire appel publiquement a l'épargne pour se procurer des capitaux nouveaux (sous forme d'actions ou sous forme dobligations.. ou des deux) APPLICATION 2 Facteurs affectant le cours des actions Globalement, la valeur d'une action correspond a la valeur actuelle de tous les flux qu’elle est susceptible de produire dans le futur (ces flux étant bien entendu estimés, c'est-a-dire prévi- sionnels). Tous les événements qui remettent en cause ces flux sont de nature & modifier cette valeur, notamment : ~ une modification de la conjoncture économique ; = un climat politique dégradé (ou amélioré) ; = un changement de direction dans la société ; ~ une erreur de stratégie ou de fabrication ; = une modification des taux dintérét ; 17 GHA 2 veteur ot information ~ Le marché financier APPLICATION 3 PER et rendement 1. Lettre A La lettre A correspond au compartiment de I'Eurolist auquel appartient la société Le compartiment A réunit les sociétés dont la capitalisation dépasse le milliard d'euros. 2. Remarque sur les PER En février N, le ésultat de l'exercice N nest pas encore connu ; celui de N—1 ne l'est pas non plus. Par conséquent, les bénéfices par action sont prévisionnels (ou estimés) et les PER cal- clés sur cette base sont eux-mémes estimés. Ces données peuvent faite objet de révisions en cours dannée, 3. Vérification du PER et du taux de rendement PER estimés © Air France 2,55 ! Nelms 9535 = 25:2 N-l= 522 + LOréal 61,09 349 Rendement N (estimé) * Air France 0, 7,55 + LOréal 1.44 61,09 N-I=> = = 14,9 N-1=> = 1,32 % 33 % 4. Capitalisation boursiére de chaque société a la date du 20.02.N * Air France : 7,55 x 300 219 278 = 2 267 millions d'euros ou 2,267 milliatds d’euros (ME) + LOréal : 61,09 x 602 412 810 = 36 801 millions d'eutos ou 36,801 ME + Total : 37,75 x 2 371 908 074 = 89 540 millions d'eutos ou 89,54 ME 18 La valeur et information ~ Le marché finan: APPLICATION 4 Exploitation de la cote 1. Calculs Emprunt 1 Coupon couru : 1,140 % x 100 €= 1,14 € Verification : Durée écoulée depuis le dernier coupon versé : 5 (avril) + 31 +30 + 31+ 4= 101 jours On sait quil faut rajouter 3 jours ouvrés pour calculer le coupon : 101 + 3 = 104 jours, Coupon annuel = 4% x 100= 4 € Coupon couru au 05/08/N = 4 x 104/365 = 1,14 € Prix d'achat de lbligation : (105,63 9% + 1,140 %) x 100 = 106,77 € Emprunt 2 Coupon couru : 3,722 % x 100 € = 3,722 € Verification : Durée écoulée depuis le dernier coupon versé : 6 (octobre) + 30 + 31 +31 + 28 + 31 +30 +31 + 30+ 31 + 4 = 283 jours Durée totale : 283 + 3 = 286 jours Coupon annuel = 4,75 % x 100 = 4,75 € Coupon couru : 4,75 x 286/365 = 3,72 € Prix d'achat de ‘obligation : (110,54 % + 3,722 %) x 100 = 114,26 € 2. Justification du niveau de la cote On constate que, pour les deux emprunts, le cours des obligations est supérieur a leur valeur nominale. Cela ne peut s‘expliquer que par la baisse des taux d’intérét intervenue depuis I'6mission des obligations. 3. OAT (obligations assimilables du Trésor) Les obligations assimilables sont des obligations présentant les mémes caractéristiques que des obligations émises antérieurement (mémes échéances, mémes coupons, méme prix de remboursement) avec lesquelles elles se confondent entiérement. Cela permet de simplifier la gestion comptable et financiére des emprunts correspondants. Sile taux a varié depuis la premiere émission (en plus ou en moins), le prix d'émission sert de variable d'ajustement (on l'augmente si le taux a diminué, et inversement). Etat (c‘est-a-dire le Trésor public) utilise couramment la technique de l'assimilation. APPLICATION 5 Rentabilité de l'action Sobodec 1. Actif risqué Les flux attendus de l'action (dividendes et prix de cession) et déterminant sa rentabilité sont incertains. La rentabilité espérée peut se maintenir, se détériorer ou s'améliorer en fonction de divers facteurs. 19 PBREII tour et infomation- Le marche financier 2. Taux de rentabilité de l'opération Prix de revente prévu : 652 x 1,18 = 769,36 Schéma de l'opération 0 1 2 652 a 21 + 768,36 Calcul du taux de rentabilité t Crest le taux qui assure l'égalité suivante 652 = 21 (1+)! + 790,36 (1+ §-2 On utilise une calculatrice contenant un programme de résolution d'équation. On touve :t= 11,72 % 3. Prix d'achat de I'obligation UI suffit de remplacer ¢ par 15 % pour trouver le prix d'achat correspondant a ce taux. P= 21 (1,15)" | + 790,36 (1,15)" 2 = 615,89 € A condition d'acheter l'action 615,89 € et que les flux attendus se réalisent, le taux de ren- tabilité de 'opération s‘élevera a 15 % APPLICATION 6 Valeur des obligations 1, Facteurs déterminant la valeur des obligations Deux facteurs interviennent dans la détermination du cours des obligations = les variations des taux dintérét : on sait que la valeur cotée (sans le coupon couru) diminue en cas de hausse des taux (et inversement). I sagit d'un effet automatique (mathématique en quel- que sorte) et inévitable. C'est le facteur prépondérant qui affecte toutes les obligations cotées ; = l@volution de la notation : la notation intervient des l’émission puisqu'elle est lun des élé- ments déterminant le niveau du taux proposé. Ensuite, une dégradation de la note se tra- duira par une baisse du cours (et inversement). 2. Notation obligatoire ? La notation n'est pas obligatoire pour 'émission d'un emprunt obligataire. Toutefois, les sociétés peuvent avoir intérét a la solliciter afin de bénéficier d'un taux d'intérét intéressant. APPLICATION 7 Prix d'achat de deux obligations 1. Taux nominal des obligations Les deux obligations ont été émises en N-7 et N-10, a une époque oi! les taux d'intérét étaient plus élevés qu'aujourd’hui, Les taux ont été fixés en fonction du niveau des taux exi- gés pour ce type de titres a l'époque de I'émission. 20 La valeur et information ~ Le marché financier 2. Cours des obligations Depuis la date d’émission, les taux d'intérét ont baissé sur le marché obligataire. On sait que le cours des obligations augmente quand les taux diminuent. La baisse ayant été plus mar- quée pour obligation du Crédit Agricole, le cours de cette obligation a connu une augmen- tation plus marquée puisque le cours atteint 112,31 % du nominal. 3. Prix d’achat correspondant a un rendement de 4,2 % Obligation de France Télécom Montant du coupon d'intéréts annuel (pour 100 €) : 5,40 € Sil reste 3 ans avant le remboursement et si le remboursement est au pait, on a = 540 L= 104273 , i P= 5,40 a + 100 (1,042) Obligation du Crédit Agricole Montant du coupon d'intéréts annuel (pour 100 €) : 7,70 € Sil teste 3 ans avant le remboursement et si le remboursement est au pair, on a = 103,32€ = 779 1=1.0423 30 P= 7,70 “a5 — * 100(1,042)"3 = 109,68-€ Commentaire : la deuxiéme obligation apporte des coupons plus élevés et il est logique de la payer plus cher. Dans les deux cas, le rendement obtenu sera de 4,20 %. APPLICATION 8 AMF 1. Principales fonctions de ‘AMF + Fonction réglementaire : 'AMF encadre les introductions en bourse, les augmentations de capital, les émissions d'emprunts obligataires ainsi que les OPA et OPE. Elle intervient égale- ment dans le fonctionnement d'Euronext-Paris. * Fonction disciplinaire : elle procéde a des enquétes et dispose d'un droit de sanction (amendes.... Fonction d'information du public : 'AMF a pour mission d’améliorer l'information a destina- tion des investisseurs (présentation des comptes ; application des normes comptables et financidres internationales ; encadrement des conseillers en investissement..) 2. Moyens «Les enquéteurs : lorsqu’une anomalie a été détectée au niveau des transactions, elle est analysée et, si nécessaire, une enquéte plus approfondie est entreprise (il y en a un peu moins de 100 par an), + La commission de sanction (12 membres) : le pouvoir de sanction de AMF est détenu par la commission des sanctions. Les sanctions prononcées peuvent étre, soit pécuniaires (la majo- rité, 84 personnes physiques ou morales ont été sanctionnées en 2008), soit consister en un blame ou un avertissement. 21 % La valeur et l'information ~ Le marché financier APPLICATION 9 Efficience informationnelle 1. Délit d'initié et efficience informationnelle Lorsque l'information est n'est pas diffusée cortectement au sein des marchés financiers, 'une des conditions nécessaires a I'efficience informationnelle n'est pas templie. Par conséquent, tous les investisseurs ne sont pas sur un pied d'égalité. Les cours sont biaisés et les conclu- sions basées sur I'hypothése de l'efficience des marchés ne sont pas vérifiées (la relation valeur risque n'est pas forcément respectée...) 2. Conséquence a long terme sur les marchés financiers Quand ils se répétent, es délits d'initiés érodent la confiance des investisseurs qui peuvent se détourner de la bourse. Cette situation contribue a freiner le développement des marchés financiers et a les empécher de jouer pleinement leur rdle. 3. Abus de marché La notion d'abus de marché est large ; elle englobe le délit d'initiés et la manipulation de marché, Cette dernire se définit comme la diffusion d'une facon ou d'une autre (passage dun otdre important, rumeur, certification de comptes erronés..) dinformations fausses ou trompeuses conduisant les cours 4 un niveau anormal ou artificiel. La détection et la sanction de ce type de comportement incombent a I’AMF. Exemple : on peut citer la rumeur d'OPA de Pepsico sur Danone qui a circulé, apparemment sans fondement, en juillet 2005 et a entrainé une hausse importante du cours de l'action Danone (hausse de 7,33 % pour la seule journée du 8 juillet). Le 26 juillet 2005, 'AMF a ouvert une enguéte pour manipulation des cours et délit d'nitiés 4. Lien entre information et bulle spéculative 22 Quand les informations ne circulent pas correctement sur les marchés financiers les anticipa- tions des intervenants sont faussées et leurs comportements peuvent étre irrationnels. Dans ce cas, les cours ne reflétent pas la valeur réelle des titres et il peut se produire des bulles spé- culatives comme, par exemple, 2000-2001et, surtout, en 2008-2009. Le diagnostic financier CHAPITRE APPLICATION 1 Soldes Bab 1. Calcul des SIG (PCG) Remarque préalable des comptes sociaux La société curmule une activité commerciale et une activité industrielle (ou de services) ; par conséquent, on aura a caleuler simultanément une « marge commerciale » et une « produc- tion de l'exercice ». Calcul des soldes Soldes (PCG) Exercice N Marchandises vendues 2840 ~ Colt d'achat des marchandises vendues (1 100 ~ 100) - 1.000 Marge commerciale 1840 Production vendue 2160 Production stockée 48 Production de l'exercice 2.208 Marge commerciale + production de I'exercice 4.048 ~ Consommations en provenance des tiers ( 200 ~ 40 + 250) 410 Valeur ajoutée 3638 + Subventions d' exploitation 10 ~ Impots, taxes et versements assimilés -58 Charges de personnel 2500 Excédent brut d'exploitation 1090 + Reprises 200 ~ Dotations - 732 Résultat d'exploitation 558 we BABI ciognostic financier des comptes sociaux = Soldes (PCG) Exercice N + Résultat financier (22 - 320) 298 Résultat courant avant impat 260 + Résultat exceptionnel (20 + 50 - 70) ~ Participation -15 ~ Impots sur les bénéfices -80 Résultat de lexercice 165 2. Retraitements * Crédit-bail Dotations aux amortissements : 400/5 = 80 Intéréts : 120 - 80 = 40 Charges financiéres retraitées : 320 + 40 - 360 Dotations retraitées : 732 + 80 = 812 + Consommations en provenance des tiers : 410 - 120 - 50 = 240 + Charges de personnel retraitées : 2500 + 50 + 15 = 2565. Soldes Marchandises vendues 2840 ~ Coit d'achat des marchandises vendues - 1.000 Marge commerciale 1840 Production vendue 2160 Production stockée 48 Production de lexercice 2208 Marge commerciale + production de 'exercice 4.048 ~ Consommations en provenance des tiers retraitées = 240 Valeur ajoutée 3.808 + Subventions d'exploitation 10 ~ Impots, taxes et versements assimilés -58 ~ charges de personnel = 2565 Excédent brut d'exploitation retraité 1195 + Reprises 200 ~ Dotations (732 + 80) 812 3 Résultat d'exploitation retraité 583 3. CAF + CAF (PCG) A partir du résultat : 165 + 732 - 200 + 50-70 = 677 A partir de '€BE : 1 090 - 320 + 22 - 20 - 15 - 80 = 677 + CAF tetraitée Le retraitement de la redevance de crédit-bail a pour conséquence d'augmenter le montant des dotations et modifie la CAF : CAF retraitée = CAF (PCG) + Dotations crédit-bail = 677 + 80 = 757 24 Le diagnostic financier des comptes sociaux 4. Soldes de la Centrale de bilans La subvention est ajoutée au CAHT. Le crédit-bail et le personnel extérieur sont retraités (mais pas la participation). Exercice N. Ventes de marchandises (2 840 + 10) 2850 = Coiit d'achat des marchandises vendues (1 100 ~ 100) = 1000 = Marge commerciale 1850 Production vendue 2160 Production stockée 48 Production immobilisée = — Coiit des matiates consommées (100 - 40) = 60 = Marge sur production propre 2.052 Marge commerciale + Marge sur production propre = Marge brute d'exploitation 3.902 —Achats et services extérieurs (250 — 120 50) ~80 = Valeur ajoutée CdB 3.822 + Auttes produits et autres charges - = Impéts, taxes et versements assimilés -58 ~ Charges de personnel (2 500 + 50) =2550 = Résultat brut d'exploitation 14 APPLICATION 2 Javax 1. Soldes intermédiaires de gestion Ben Ventes de marchandises 11.820 Coat d'achat des marchandises vendues 6 600 Marge commerciale 5220 Production vendue 96 120 Production stockée (ou déstockage) 6 600 Production immabilisée 1200 Production de l'exercice 103 920 Consommations en provenance de tiers 54.960 Valeur ajoutée 54180 Subventions d’exploitation +2400 Impdts, taxes et versements assimilés 6000 Charges de personnel ~ 24000 Excédent brut d'exploitation 26 580 os (6.840 - 240) (89 360 + 14 400 + 1 200) (5 220 + 103 920 ~ 54 960) 25 BABI ciognostic financier des comptes sociaux ee Reprises +1110 ‘Autres produits +1440 Dotations aux amortissements et aux provisions ~ 13 500 Autres charges -720 Résultat d’exploitation 24900 Quotes-parts de résultat sur opérations fates en commun - Produits financiers +3180 Charges financiéres ~ 3660 Résultat courant avant impéots 24420 Produits exceptionnels, 15 600 Charges exceptionnelles, 11640 Résultat exceptionnel + 3960 Participation des salariés = Impdts sur les bénéfices 21-900 Résultat de lexercice 6.480 2. Calcul de la CAF Premiére méthode Résultat net : DAP Valeur comptable des éléments d'actifs cédés : Reprises Produits des cessions d’éléments d'actiF Deuxiéme méthode EBE Autres produits d'exploitation Autres charges de gestion Charges dintéréts Charges exceptionnelles sur opérations de gestion Impats sur les bénéfices Intéréts percus Produits exceptionnels sur opérations de gestion : 3. Intérét de la valeur ajoutée et de la CAF Se reporter au cours 26 (2640 + 540) (3 180 + 480) (14 400 + 480 + 720) (2.640 + 3 000 + 6 000) (24 420 + 3 960-21 900) 6480 16 980 6.000 - 14460 - 14400 CAF: 600 26 580 + 1440 = 720 - 3180 - 2640 - 21.900 540 480 CAF: 600 nod 1D Le diagnostic financier des comptes sociaux APPLICATION 3 BBX 1. Soldes directement affectés + La valeur ajoutée : il faut rajouter la redevance de CE et le personnel extérieur qui seront déduits plus loin, + LEBE: il faut rajouter la redevance et déduire la participation (qui est regroupée avec les charges de personnel). « Le résultat d'exploitation : il faut rajouter les intéréts CB qui ne seront enlevés qu'aprés et retirer la participation. + Le résultat courant avant impét : a ce stade du calcul (PCG), tout a été déduit, sauf la par- ticipation. 2. Calcul des soldes retraités Dotation crédit-bail = 12200 - 3 999 Soldes Corrections Montants Marge commerciale inchangé 12.840 Production de I'exercice inchangé 28 500 Valeur ajoutée 18710 +4 400 + 610 23720 EBE 9220+ 4400-90 13 530 Résultat d’exploitation 4980 + 4 400 - 3 000 - 90= 6290 Résultat courant 3550-90= 3460 Résultat net inchangé 2410 APPLICATION 4 SIG et CAF 1. Soldes intermédiaires de gestion (Plan comptable) Exercice n Ventes de marchandises 235 227 Coiit d'achat des marchandises vendues 189 652 | (206 933 - 17 281) Marge commerciale 45 575 Production vendue 3.888 547 Production stockée (ou déstockage) 71.935 Production immobilisée 47 364 Production de l'exercice 4007 846 = 27 BABI ciognostic financier des comptes sociaux = Consommations en provenance de tiers 2.420 845 | (1 506 316 - 11 271 +925 800) Valeur ajoutée 1632 576 | (45575 + 4007 846 - 2 420 845) Subventions d'exploitation - Impats, taxes et versements assimilés 94978 Charges de personnel 1.225 928 | (866 212 + 359 716) Excédent brut d’exploitation 311 670 Reprises 18.253, Autres produits 5146 Dotations aux amortissements et aux provisions | 188 540 | (187 835 + 705) Autres charges 2.902 Résultat d'exploitation 143 627 Quotes-parts de résultat sur opérations faites en ‘commun - Produits financiers 3814 Charges financidres 90751 Résultat courant avant impats 90990 Produits exceptionnels 58 357 Charges exceptionnelles 40 939 Résultat exceptionnel 17418 Participation des salariés - Impots sur les bénéfices 41992 Résultat de l'exercice 66.416 2. Calculs de la CAF Selon le Plan comptable Résultat 66 416 EBE 311 670 DAP + 225607 Autres produits + 5146 e VCEAC + 12088 Autres charges - 2902 2 Produits des cess. - 32832 Produits financiers + 33656 8 Reprises = 47503 (38 114 - 4458) 3 CAF 223776 Charges financiéres - 7814 G (90 751 - 18 937) z Prod. exceptionnels + 733 g Charges exceptionnelles = 10721 a is - 41992 CAF 223776 28 Ls dogost nace ds comptes sei 3. CAF retraitée Résultat 66 416 DAP + 274607 (225 607 + 49 000) VCEAC + 12088 Produits des cess. - 32832 Reprises = 47503 CAF 272776 Conclusion La CAF retraitée est majorée du montant de la dotation aux amortissements contenue dans la tedevance de crédit-bail (272 776 - 223 776 = 49 000}. 4. Soldes de la Centrale de bilans Remarques préalables Il n'y a pas de subventions d'exploitation. S'il y en avait, elles seraient rajoutées au chif- fre d'affaires (a condition que ces subventions aient été versées en compensation du prix de vente) Les frais de sous-traitance sont rettaités ainsi que les frais de personnel extérieur et les rede- vances de crédit-bail. Par contre, la participation n'est pas retraitée par la CdB. Calculs CdB Coat d'achat des marchandises vendues : 206 933 - 17 281 = 189 652 Coiit des matiéres consommées : 1 506 316 - 11 271 = 1 495 045 Achats et services extérieurs : 925 800 ~ 52 800 ~ 30 000 ~ 102 500 = 740 500 Charges de personnel : 866 212 + 359 716 + 30 000 = 1 255 928 Tableau des soldes 3 Exercice N 2 Ventes de marchandises 235.227 Coit d'achat des marchandises vendues (1 100 ~ 100) = 189 652 = Marge commerciale 45 575 Production vendue 3.888 547 Production stockée 71 993 Production immabilisée 47 364 8 ~ Soustaitance de fabrication ~ 102 500 = Production propre 3.905 346 — Coiit des matiétes consommées = 1.495 045 = Marge sur production propre 2.410 301 ie 29 FE diagnostic financier des comptes sociaux ee Marge commerciale + Marge sur production propre = Marge brute d'exploitation —Achats et services extérieurs = Valeur ajoutée CdB + Auttes produits et autres charges (5 146 ~ 2 700) = Impéts, taxes et versements assimilés ~ Charges de personnel = Résultat brut d'exploitation 2.455 876 = 740 500 1715 376 =2446 -94978 — 1255 928 366 916 5. Résultat brut d’exploitation II slagit des ressources nettes obtenues grace aux opérations d'exploitation, Cette notion est proche de celle d'EBE du PCG. La différence entre les deux notions porte sur des détails, en particulier la prise en compte du retraitement du crédit-bail APPLICATION 5 Diagnostic pluriannuel 1. Evolution des principaux postes N Nd Taux de variation des ventes 22,88 % 4,89 % ‘Taux de variation des charges externes 23,40 % 9,30 % Taux de variation des charges de personnel 781% 491% Taux de variation du résultat 400 % - 60% 2. Calcul des SIG et de la CAF SIG N Nel N-2 Ventes de marchandises 1450 1180 1125 ~ Coit d'achat de marchandises ~ 420 -aos 350 = Marge commerciale 1.030 785 775 ~ Consommations en provenance des tiers ~ 290 235 - 215 = Voleur ajoutée 740 550 360 ~ Impats, taxes et va. 25 30 20 ~ Charges de personnel 345 320 305 = Excédent brut dexploitation 370 200 235 ~ Dotations 130 110 95 = Résultat d'exploitation 240 90 140 30 Le diagnostic financier des comptes sociaux CAF (Résultat + dotations) N— 100+ 130=230 N-1 + 20+ 110= 130 N-2 + 50 +9 3. Ratios N N-1 N-2 Taux de marge commerciale 71% 66,53 % 68,89 % Charges de personnel/VA 46,62 % 58,18 % 54,46.% Charges financi@res/VA 1757 % 16,36 % 14,29 % CAF/VA 31,08 % 23,64% 25,89 % 4. Commentaire Nous voyons que la société a connu des difficultés en N=1 malgré une hausse de 4,89 % du CAHT. Les charges externes, les dotations et les charges financiéres ont augmenté plus rapi- dement que le CAHT et le résultat d'exploitation comme le résultat net ont baissé de facon tres importante En N, le chiffre d'affaires a progressé de 22,88 %, sans doute a la suite diinvestissements financés, notamment, par un emprunt. En effet, on observe en N une augmentation impor- tante des dotations aux amortissements et surtout des charges financiéres. Le taux de marge commerciale s'est amélioré. Laugmentation des charges extemes a été bien maitrisée ; les charges de personnel n'ont augmenté que de 7,81 % et on peut en déduire que les nouveaux investissements nécessitent peu de personnel. Par conséquent, le résultat s'est redressé de facon spectaculaire et la CAF a nettement augments. Si on examine le partage de la valeur ajoutée, on note que la part bénéficiant au personnel baisse nettement, aprés une progression en N-1, alors que la part qui revient a lentreprise (la CAF) a augmenté. On peut en déduire que l'autofinancement s'est renforcé et que la société dispose de ressources plus confortables pour financer son développement futur. 31 “pouna T10z @ aB1Ados Analyse fonctionnelle du bilan CHAPITRE APPLICATION 1 Entreprise Semoca 1. Calcul du fonds de roulement net global FRNG = Ressources durables ~ Emplois stables Ressources durables Emplois stables : + Capital 500 + Immo. incorporelles 80 + Réserves 100 * Immo. corporelles 1.000 + Résultat 60 + Immo. financiéres 400 * Provisions pour risques 32 etcharges Pou" tee + Amortissements et provisions 460 FRNG= 1952-1 480= 472 de l'actif FRNG = 472 * Dettes financiéres 800 1 952 FR = Actf circulant (brut) ~ Dettes d'exp,, hors exp,, passif trésorerie Aatif circulant (brut) Dettes dlexp. et hors exp, passif de trésorerie + Stocks 320. + Fournisseurs 50 * Clients 180 « Effets a payer 120 + EAR 151+ TVA décaisser 2 + Etat, letT 20 * Créditeurs divers 6 + Débiteurs divers 7 * Concours banc. courants 20 + Banques, CCP, Caisses 2 08 680 FRNG = 680 - 208 = 472 FRNG 72, 33 Analyse fonctionnelle du bilan 2. Calcul du besoin en fonds de roulement BFR = Actif circulant sauf trésorerie - Dettes a CT sauf trésorerie BER = (680 - 2) ~ (208 - 20) = 490 BFR = 490 3. Calcul de la trésorerie Trésorerie = Actif de trésorerie ~ Passif de trésorerie T=2-20=-18 T=-18 Trésorerie = FR - BFR = 472 - 490 = -18 T=-18 Financement du BFR Schématiquement, on a a Le BFR est financé FR ~ par le fonds de roulement (essentiellement), BFR ae = pat un endettement bancaire (CBC). 490 TI8 4. Décomposition du BFR BER = BFR d'exploitation + BFR hors exploitation. BFRE = ACE ~ Dettes d'exploitation Actif circulant d'exploitation Dettes d'exploitation * Stocks 320 + Fournisseurs * Clients 180 « Effets a payer +EaR 151+ TVA décaisser 651 BFRE = 651 - 182 = 469 BFRE = 469 BFRHE = ACHE — DCTHE Actif circulant hors exploitation : Dettes hors exploitation : * Etat, | et taxes 20 * Créditeurs divers + Débiteurs divers 7 27 BFRHE = 27-6 = 21 Vérification : 469 + 21 = 490 = BER 34 50 120 182 ‘Analyse fonctionnelle du bilan APPLICATION 2 Entreprise Ara 1. Calculs FRNG FRNG = Ressources durables ~ Emplois stables Ressources durables : Emplois stables * Capital 200 + Immo. incorporelles 40 + Reserves 20 + Immo. corporelles 500 + Résultat 10+ Immo. financiéres 60 + Provisions pour risques et charges 10 600 + Amortissements et provisions 185 de 'actif * Dettes financiéres 75 500 FRNG = 500 ~ 600 = - 100 FRNG =~ 100 FR = Actf circulant (brut) ~ Dettes d'exp,, hors exp, passiftrésorerie Aatif circulant (brut) Dettes d'exp, hors exp. et possif de trésorerie : * Stocks 500 + Dettes fournisseurs 650 * Créances d'exploitation 60 + Dettes fiscales et sociales 30 © Créances diverses 10 * Dettes diverses 5 * VMP- 3 685 * Disponibilités 2 585 FRNG = 585 - 685 = - 100 FRNG =- 100 5 Le fonds de roulement est négatif. Cela signifie qu'une partie des immobilisations est finan- cée par des ressources a court terme. Une telle situation est dangereuse, sauf s'il s'agit d'une entreprise de distribution. Dans ce cas, en effet, la plupart des clients réglent au comptant ; par contre, il est possible de régler les fournisseurs a terme, Les dettes fournisseurs constituent un « matelas » important qui peut étre assimilé a une ressource permanente. Calcul du BFR BFR = Actif circulant sauf trésorerie - Dettes CT sauf trésorerie BFR = (585 ~ 12) - 685 =~ 112 BFR=- 112 Le fait que le BFR soit négatif signifie qu'il s‘agit, non d'un besoin, mais d'une ressource. 35 Analyse fonctonnelle du bilan Cette situation est caractéristique des grandes entreprises de distribution. Le fait que les stocks soient importants, les créances clients faibles et les dettes fournisseurs élevées permet de penser qu'l s'agit, en effet, d'une entreprise de ce type. Calcul de la trésorerie T=AT~PT=12-0=12 T= FR-BFR=~ 100-(- 112)=12 2. Représentation schématique du bilan FR 100 BFR On aun schéma « inversé », Cest le BFR qui finance m2 le FRet la trésorerie. TR | 3. Comment est financé le BFR ? Dans le cas considéré, le BFR constitue une resource ; il n'a donc pas a étte financé, au contraire c'est lui qui finance... (voir ci-dessus) Appréciation d'une tell situation financiére : une telle situation n'est acceptable que dans le cas des entreprises de distribution. Dans tous les autres cas, elle serait alarmante. APPLICATION 3 Bilan fonctionnel de la société Levim 1, Bilan fonctionnel Calculs préalables + Emplois stables (montants bruts) : 3 400 + 9 600 + 700 = 13 700 3 ACE (montants bruts) : 2 000 + 4 500 + 200 + 200 (EENE) = 6 900 5 ACHE : 900 AT = 1 000 + 800 (VMP) = 1 800 + Ressources durables = capitaux propres + amortissements + dépréciations de lactif + pro- visions pour risques et charges + dettes financiéres (sauf CBC et intéréts courus) * RD =9 500 + 400 + 200 + 300 + 8 200 ~ 400 (CBC) ~ 200 (IC) = 20 600 * DCTE = 1 900 + 300 + 100 - 5001") (EC) = 1 800 * DCTHE = 100 + 200 (IC) = 300 ‘* PT = 400 (CBC) + 200 (EENE) = 600 (1) Uécart de conversion correspond & une perte de change latente quia entrainé une augmentation du poste Fournisseurs. 1! faut donc le evrer. 36 faye foncinnlled bien Bilan fonctionnel condensé Emplois stables 13 700 Ressources durables 20 600 ACE 6 900 DCTE 1800 ACHE 900 DCTHE 300 AT 1800 PT. 600 Total 23 300 Total 23 300 2. FR, BFR et T FRNG * 1° calcul FRNG = Ressources durables - Emplois stables = 20 600 - 13 700 = 6 900 + 2° caleul : FRNG = (ACE + ACHE + AT) ~ (DCTE + DCTHE + PT) {6 900 + 900 + 1 800) ~ (1 800 + 300 + 600) = 6 900 BFRE = ACE - DCTE= 6 900 - 1 800=5 100 BFRHE = ACHE ~ DCTHE = 900 ~ 300 = 600 Et BER = BFRE + BFRHE = 5 100 + 600-5 700 Trésorerie * 1° calcul T=AT- PT=1 800 - 600 = 1 200 * 2° calcul T= FRNG - BFR = 6 900 ~ 5 700 = 1 200 3. Commentaire On constate que le FRNG est d'un montant suffisant pour financer la totalité du BFR. Lexcé- dent des ressources par rapport aux besoins a financer se retrouve en trésorerie qui est de ce fait positive. APPLICATION 4 Bilan fonctionnel et commentaire 1. Bilan fonctionnel Calculs + Actif Emplois stables (bruts) : 712 000 ACE : 28 000 + 171 000 + 170 000 + 28 000 + 5 000 (ch. const. d'avance) + 12 000 (EENE) = 4.000 (EC) = 410 000 37 ‘Analyse fonctionnelle du bilan ACHE = 46 000 AT =9 000 + 17 000 (VMP) = 26 000 + Passif Ressources durables : 331 000 + 398 000 (amort. et dépr.) + 38 000 + (289 000 - 50 000 CBC) - 14 000 (IC) - 7 000 (EC) = 985 000 OCTE = 10 000 + 48 000 + 20 000 + 24 000 ~ 5 000 (EC) = 97 000 DCTHE = 31 000 + 14 000 + 5 000 (EC) = 50 000 PT = 50 000 (CBC) + 12 000 (EENE) = 62 000 Bilan Actif Passif Emplois stables 712.000 | Ressources durables 985 000 ACE 410000 | DCTE 97 000 ACHE 46000 | DCTHE 50.000 AT 26000 | PT 62.000 Total 1194000 | Total 1194 000 2. Calculs FRING 85 000 - 712 000 = 273 000 BFRE = 410 000 - 97 000 = 313 000 BFRHE = 46 000 - 50 000 = - 4.000 BFR = 313 000 - 4 000 = 309 000 T= 273 000 - 309 000 = - 36 000 ou T= 26 000 - 62 000 = - 36 000 3. Commentaire Lexcédent des ressources durables sur les besoins a financer stables permet a la société de disposer d'un fonds de roulement assez largement positif. Le montant de ce dernier est cepen- dant insuffisant pour financer le besoin en fonds de roulement et il en résulte une trésorerie négative. On peut remarquer le niveau élevé des stocks et un poste « Créances clients » tres nettement supérieur au poste « Dettes fournisseurs ». La société devra donc essayer d'amélio- rer ces deux points pour redresser la situation de sa trésorerie, dans la mesure du possible. APPLICATION 5 Entreprise E 1.A partir du bilan communiqué Calcul du FRNG FRNG = Ressources durables - Emplois stables 38 ‘Analyse fonctionnelle du bilan Ressources durables * Capitaux propres 74.000 * Prov. pour Ret C: 2.000 + Autres emp. obligataites : 18.000 + Emprunts et dettes auprés des établissements de crédit : (19 000 - 1 400) = 17 600 + Emprunts et dettes financiéres divers : 3.000 + Amortissements et dépréciations de l'actif 45 540 160 140 Emplois stables * Actif immobilisé brut 140 640 * Charges a répartr sur plusieurs exercices 1200 + Primes de remb. obligations 750 142 590 FRNG = 160 140 - 142 590= 17 550 FRNG = (ACE + ACHE + AT) - (DE + DHE + PT) ACE + ACHE + AT * Total 127 100 + Ecart conversion-actif : +800 127 900 DE + DHE + PT + Avances et acomptes recus 1000 * Dettes fourisseurs 83 500 + Dettes fiscales et sociales 20 800 * Autres dettes : 1650 ‘+ Produits constatés davance 700 + Ecart de conversion-passif 1300 ; + Concours bancaires courants 1400 x 110 350 7 FRNG = 127 900 - 110 350 = 17 550 Calcul du BFR BFR = (ACE + ACHE) ~ (DE + DHE) + ACE + ACHE ACE + ACHE = (ACE + ACHE + AT) ~ AT = 127 900 ~ 200 = 127 700 39 Analyse fonctionnelle du bilan «DE + DHE DE + DHE = (DE + DHE + PT) ~ PT = 110 350 ~ 1 400 = 108 950 BFR = 127 700 - 108 950 = 18 750 Calcul de la trésorerie T=AT-PT T= FRNG - BFR T= 200-1400 =~ 1200 T= 17550 - 18 750=- 1200 2. Prise en considération des informations Calcul du FRNG (1"° formule) Ressources durables + Montant précédemment trouvé : 160 140 * Corrections & apporter: intéréts courus sur dettes financiéres : 2800 157 340 Emplois stables Montant précédemment trouvé 142 590 Conrection apporter : Intéréts courus sur préts. ~ 250 142 340 FRNG = 157 340 - 142 340 = 15 000 Calcul du FRNG (2° formule) e Aatif circulant brut 3 + Total précédemment trouvé : 127 900 * Correction a apporter +250 = 128 150 q DE + DHE + PT * Total précédemment trouve : 110 350, * Corrections apporter: intéréts courus sur dettes financiéres : +2800 113 150 FRNG = 128 150 - 113 150 = 15 000 40 ‘Analyse fonctionnelle du bilan Calcul du BFR ACE + ACHE + Montant précédemment trouvé : 127 700 * Corrections & apporter : ~ intéréts courus sur préts, +250 ~ valeurs mobiligres de placement - 800 DE + DHE oe + Montant précédemment trouvé 108 950 * Corrections a apporter : intéréts courus sur dettes financiéres +2800 111-750 BFR = 127 150 - 111 750 = 15 400 Calcul de Ia trésorerie AT = 200 + 800 (VMP) = 1 000 T- PT= 1 000 - 1 400 = - 400 RNG ~ BFR = 15 000 ~ 15 400 = - 400 APPLICATION 6 Dégradation de la trésorerie Diun exercice a autre, on observe soit une amélioration, soit une dégradation de la trésorere Dans ce dernier cas, il est utile de rechercher les causes a origine d'une évolution quiil convient d'arréter ou de redresser. ‘On sait que : AT = AFR - ABFR. Par conséquent, on peut classer les causes d'une détérioration de la trésorerie en deux grandes catégories : Augmentation du BFR (supérieure a celle du FR) Une augmentation excessive du BFR peut avoir plusieurs origines : # Mauvaise gestion du BFR : le niveau des stocks et/ou le crédit clients a augmenté alors que 4 le niveau dactivité n’a pas ou pas beaucoup changé. R « Baisse de l'actvité les stocks et les clients n’ont pas pu étre diminués en conséquence, ce Q qui est difficile a réaliser a court terme. = « Forte croissance : I'augmentation, inévitable, de certains postes n'a pas été suffisamment contrdlée ou les financements nécessaires au financement de I'exploitation ne se sont pas développés en conséquence. Baisse ou augmentation insuffisante du FR + Baisse de la rentabilité: si la rentabilité diminue, les capitaux propres n'augmentent plus suffisamment ; si 'entreprise connait des pertes, les capitaux propres diminuent. dans les deux cas, le niveau du FR s‘en trouve affecté 41 Analyse fo + Mauvais choix de financement : I'entreprise n'a pas fait suffisamment appel aux ressources externes durables (emprunt ou augmentation de capital) pour financer ses investissements. Elle a surestimé sa capacité d'autofinancement et se retrouve avec un FR insuffisant pour faire face a l'évolution du BFR. 42 Analyse de la structure financiére et de l’équilibre financier CHAPITRE APPLICATION 1 FRNG, BFR et T 1. Le ER est positif (ressources durables > emplois stables) et est assez élevé pour financer la totalité du BFR (positif) et dégager une trésorerie positive. 2. Le FR est positif, mais son montant est inférieur a celui du BFR. Par conséquent, une partie du BFR est financée par des concours bancaites courants. La trésorerie est donc négative 3. Le fonds de roulement est négatif (ressources durables < emplois stables) et ne peut financer le BFR. Par conséquent, les concours bancaires courants financent une partie des actifs stables, la totalité du BFR et les disponibilités (sil y en a). La trésorerie est fortement négative, Cette situation est préoccupante si elle persiste. 4, Le FR est positif. Le BFR est négatif, c'est-a-dire que les dettes a court terme sont supérieu- res au total stocks + créances a court terme. Llentreprise dispose d'un excédent de liquidités qui permettent de disposer d'une trésorerie confortable. 5, Le FR est négatif ainsi que le BFR. entreprise dispose de ressources a court terme (dettes a CT > stocks + créances a CT) qui financent une partie des emplois stables. Ces ressources a court terme étant supérieures a I'insuffisance de FR, I'excédent alimente une trésorerie posi- tive. Cette situation déséquilibrée doit étre corrigée. 6. Le FR est largement négatif. Le BFR est également négatif (excédent de ressources a CT), mais pour un montant moindre. Done, une partie des emplois stables est financée par des. ressources a court terme et une autre partie par des concours bancaires courants, d’ou une trésorerie négative. Analyse de la structure financiére et de Iéquilibre financier APPLICATION 2 Société A Retraitement du crédit-bail : eenN: Alfactif: +28 000 k€ (8 ajouter a actif immo. brut) au passif: + 28 000 k€ (a ajouter aux dettes financiéres) een Nel: | alactif: +28 000 ke au passif ~ amortissement = 28.000 KE - 7 o99 ke Total des retraterents | ~dette financiére = 28 000-7 000= 21 000 Ke | 24 Passif= 28 000 ke 1. Détermination des fonds de roulement Utilisons la définition : FRNG = Ressources durables — Emplois stables Calculs préalables N Ne Dettes Financiéres Emprunts obligataires convertibles 304 614 192 853, + Autres emprunts obligataires 510433, 464 273 + Emprunts et dettes auprés des établissements... No 485 185 783, = Concours bancaires courants ~ 75.000 = 89 000 + Emprunts et dettes financiéres divers 564 496 474775 + Ecart de conversion 43 881 15984 + Dette CB 28000 21000 1 486 907 7 265 668 ‘Amortissements et dépréciations de TactiF Amortissements 101 607 114 637 + Dépréciations 250 601 212555 352 208 327 192 ‘Tnmmobilisations corporelles brutes Montant net 94 418 90020 + Amortissements 16 675 18 769 + Dépréciations 1500 1500 111 593 TiO 289 44 Avaya de astute nance td eile finance N Net Tnimobillsations corporelles brutes Montant net 175 824 151 459, + Amortissements 84.932 95 868 + Matériel crédit-bail 28.000 28.000 288 756 275 327 ‘mmobilisations financiéres brutes Montant net 2516 283 2.949 945 + Dépréciations 194557 125 496 2710840 3075441 N Net Ressources durables Capitaux propres 3.750 281 4081 722 Provisions pour risques et charges 26 222 49 255 Dettes financiérest") 1486 907 1 265 668 Amortissements et dépréciations de lactif®) 352 208 327192 ‘Amortissement crédit-bail - 7-000 Total ress. durables 5615 618 5 730.837 Emplois stables brats Immobilisations incorporelles'?) 11 593 110 289 Immobilisations corporelles(®) 288 756 275 327 Immobilisations financiéres™) 2710840 3.075.441 Charges a répartir sur plusieurs ex. 13.227 8 267 Total emplois stables bruts 3124416 3.469 324 FRNG 2.491 202 2261513, Variation -9,22 % (1) Total des dettes financiéresfigurant au bilan + Ecart de conversion = Concours bancaires courant + Dettes 3 cB. 2 @) Dolvent etre calculs 0 faide des tableaux des amortissements et des déprécations 3 GG) voles nes furan au bilan « Amortssement deécationse provisions (tableaux conespondats) + a Yeleur bute dv eee (aoutée ou montane but demo. corporeles) 45 Analyse de la structure financiére et de Iéquilibre financier Calcul des besoins en fonds de roulement BFR = Actif circulant brut hors trésorerie ~ Dettes d'exp. et hors exp. N NH Actif circulant brut hors trésorerie Actif circulant net 3314133 3 253 697 + Effets escomptés non échus 18 260 19350 + Charges constatées davance 5276 4410 + Dépréciations (état correspondant) 54544 85 559 + Ecarts de conversion 45 082, 16 027 ~ Actif de trésorerie ~ 339 260 ~ 150 718, 3.098 035 3-228 325 Dettes exploitation et hors exploitation Dettes fournisseurs 165 285 179 856 Dettes fiscales et sociales 273 730 319 359 Dettes sur immobilisations 20919 20920 ‘Autres dettes 392 899 488 243, Produits constatés d'avance - 802 852 833 1.009 180 BFR 2.245 202 2219 145 Variation = 116 % On peut verifier la relation : Trésorerie = FR ~ BFR = Actif trésorerie ~ Passif de trésorerie N NAT Fonds de roulement 2.491 202 2261 513 BER 2.245 202 2.219.145 Trésorerie 246 000 42 368 Atif de trésorerie 339 260 150 718 Passif de trésorerie (y compris les EENE) 93 260 108 350 Trésorerie 246 000 42368 AT = ~ 203 632 2. Ratio d'autonomie financiére N NAT Ratio d'autonomie financiére : DetesFinancieres 1486 907 _ 9.39| 1265668 _ 9 31 Capitaux propres 3750 281 4081 722 46 ‘Analyse de la structure financiére et de Iéquilibre financier 3. Analyse de I'endettement financier (Cette question sera traitée a partir des montants retraités.) Nous calculerons les 2 ratios ; EMdettement financier ,, Concours bancaires courants CAF Endettement financier N N+1 * Calcul de la CAF. Résultat de l'exercice 197 051 331 878 Dotations aux A, D et P + 84369 + 153631 Dotation CB et + 7000 Val. compt. élém. diactif cédés + 113.438 + 80197 Reprises oa 69 807 bat 127 446 Produits cess. él. actif - 133.887 - 95589 CAF 191 164 349 671 |. Endettement financier!” 1580167 « 927 1374018 _ 3,93 CAF 191 164 349 671 + Concours bancaires courants (retraités) 93 260100 _ 5.9 9% |108350x100 _ 7.99 94) Endettement financier’? 1580 167 1374018 Y compris fo dette CB et les EENE 4. Commentaire On constate que le FRNG (non modifié du fait du retraitement du crédit-bail) a assez sensible- ment diminué. Le BFR a baissé mais dans une moindre proportion, ce qui a pour conséquence une dégradation de la trésorerie. Le ratio d'autonomie financiére satisfaisant en N, s'améliore encore en N+1. La rentabilité économique s'est nettement améliorée en N+1. La rentabilité financiére a assez fortement augmenté grace a 'amélioration du résultat Enfin, malgré le retraitement du crédit-bail et des effets escomptés non échus (qui aboutis- sent a l'augmentation de l'endettement global), on remarque une trés forte amélioration de la capacité de remboursement. La part des concours bancaires dans l'endettement global a légdrement augmenté du fait de la dégradation de la trésorerie et de la diminution de 'endet- tement financier. En conclusion, on peut dire qu'en dépit d'une légéte dégradation de l'équilibre financier, la situation financiére s'est améliorée. (1) Dettes financiéres + CBC (retraite). 47 Analyse de la structure financiére et de Iéquilibre financier APPLICATION 3 Entreprise Quo 1. Etude des bilans Ratio d’automie financiére Ne Net N Dettes financiéres* 1299420 | 1.482185 | 1633 300 Ratio d'autonomie financiére (CP/D) 1,82 159 aa *Dettes Fnanciées = Dette auprés des établissements de crédit- CBC Endettement net Nez Ney N Dattes auprés des établissements de crédit 1800720 | 1802000 1884 300 ~ Acti de trésorerie* =9000] = 19720} - 132333 Endettement net 1791720 | 1782280] 1751 967 *Aclf de trésoreie = Disponbiltés + VMP Equilibre financier Ressources durables Nez NAT N Capitaux propres 2367000 | 2361190] 2354671 + Dettes financieres 1299420 | 1482185) 1633 300 + Provisions - - - + Amortissements et dépréciations de lactif 2503001 | 2136666 | 1709 996 Total | 6175421 | 5980081 | 5697967 Emplois stables Nez NAT N Immobilisations corporelles 4300000 | 4043330 | 4043 330 Immobilisations financiéres 423700 | 423700] 423 700 Total | 4723700 | 4467030 | 4467030 Nez NAT N Ressources durables 6175421 | 5980081 | 5 697 967 — Emplois stables 4723700 | 4467030 | 4467030 Fane [1451721 | 1513011 | 1230937 48 Avaya de astute nance td eile finance N42 NAT Actif circulant brut (sauf trésorerie) Actif circulant net 3997033 | 3652721 | 3326 399 + Dépréciations 198 665, 131 650 60.000 33.002 25016 33 333 + Charges constatées d'avance 72001 60 103 53505 ~ Actif de trésorerie =9000| -19720| 132333 Total [4291701 | 3849777 | 3340984 Dettes 0 court terme Fournisseurs 1553200 | 1354000| 1 167 300 Dettes fiscales et sociales 67.250 52.000 45.000 Auttes dettes 613730 | 623664) 569.000 Produits constatés d’avance 113500 7.000 210 000 Total | 2347680 | 2036664 | 1 991 300 BFR T9aa021 | 1813106 | 1349604 NZ N+ N FR- BFR=T (Trésorerie nette) - 492360} -300095| - 118 667 Actif de trésorerie 9.000 19720 132 333 ~ Passif de trésorerie -507300 | 319815 | 251 000 Trésorerie | - 492360 | - 300095 | - 118 667 2. Etude des comptes de résultat Activité Ne Nez Variation du CAHT ~ 0,003 % +799 % Variation des matiéres consommées* + 0,01 % +55% Variation des charges de personnel + 732% +11,72% ~Achats de matires + Variation du stock de matiéres Valeur ajoutée et EBE NZ Ne N Production vendue Production stockée 13312000 | 12327410 | 12 360000 422.000 392 335 86 334 Production de l'exercice ~ Consommations en provenance des tiers* 13734000 | 12719745 | 12.446 334 - 7585 000 | -7 133 667 | - 7067 336 = Valeur ajoutée ~ Impéts, taxes et versements assimilés ~ Charges de personnel 6149000 5586078 | 5378998 200000 | - 180000) - 240000 5 187 667 | - 4643 334 | - 4326 667 = EBE 761 333, 762 744 812 331 “Achats de matiéres + Variation de stock + Autres achats et charges externes 49 Analyse de la structure finance et de léquilibre financier CAF Nez, Nel N Résultat de lexercice 167 000 161 190 154671 + Dotations (total) 492 235 439 167 448 000 ~ Reprises (total) 5000 -12.497 - +VCEAC 7 ie a ~ Produits de cession ~ 44 200 = = = CAF 610035 587 860 602 671 Profitabilité (Résultat/CAHT) NZ Ne N Résultat/CAHT 1.25% 131% 1.25% EBE/CAHT 5,72.% 619 % 657 % Partage de la valeur ajoutée Nez Ne N Charges de personnel/VA 84,37 % 83,12% | 80.44% CAF/VA 992 % 1052.% 11.20% 3. Commentaire général Lentreprise a apparemment un peu investi en N+2 (pour environ 257 000) sans emprunter et sans augmenter son capital, donc en prélevant des liquidités sur sa trésorerie qui s'est donc dégradée, Cette dégradation ne s'explique que partiellement par les dépenses d'investisse- ment. On remarque que le BFR a considérablement augmenté en N+1 (+53 %), alors que le CAHT a trés légérement diminué. Le FR a également augmenté mais insuffisamment. La hausse du BFR s'est poursuivie en N+2 ; le FR ayant diminué assez nettement, la trésorerie, déja négative, connait une forte diminution (elle est négative pour 492 360 fin N+2). Cette augmentation du BFR est due la hausse des clients et surtout des stocks (en particu- lier, en-cours et produits finis) Le stock de produits finis a augmenté de 42 % entre N et N¥2, ce qui semble indiquer des problémes importants quant a 'écoulement de la production. La structure financiére est satisfaisante par rapport a la norme classique ; l'entreprise est peu endettée et, malgré l'augmentation continue des CBC, l'endettement net diminue réguliére- ment. analyse des comptes de résultat montre une profitabilité faible mais stable sur les trois exer- cices. II faut remarquer qu'une partie du résultat de N+2 est due a des produits exceptionnels sans lesquels une baisse importante serait apparue. Si la valeur ajoutée progresse de facon satisfaisante, 'EBE se dégrade nettement en N+1, puis encore trés légerement en N+2. La hausse des charges de personnel, supérieure a celle du CAHT, semble étre la cause principale de cette situation. ‘Analyse de la structure financie La CAF a progressé mais essentiellement a cause des dotations en augmentation et des pro- duits exceptionnels de N+2. En conclusion, a situation de l'entreprise présente deux problémes principaux : la mauvaise maitrise du niveau du BFR et une capacité insuffisante a dégager un bénéfice satisfaisant. Les deux problémes peuvent avoir la méme origine : la difficulté a fabriquer des produits dans de bonnes conditions et a les écouler sur le marché. On ne peut que s‘interroger sur cette origine : prix trop élevés, mauvaise conjoncture, concurrence accrue... ? Les réponses a ces questions ne se trouvent pas dans les documents comptables. 4. Etudes complémentaires analyse précédente pourrait étre complétée notamment pat I'étude des points suivants (ces points sont développés dans le chapitre 7) : ~ calcul du seuil de rentabilité ; mais pour cela, il faudrait connattie la tépartition des charges (charges variables et charges fixes) ; = évaluation de la rentabilité économique ; = étude de l'effet de levier financier APPLICATION 4 Ratios de rotation 1. Ratios de rotation Stock de matiéres et approvisionnements 24 000 + 32.000 _ Stock moyen = 24.000 + 32000 - 28 999 Matiéres consommées : 252 600 + 24 000 - 32 000 = 244 600 Durée d'écoulement : 28.900 %<360 1,21 jours Stock de produits finis a Stock moyen = 226,000 + 240,000 = 233.000 g Coiit de production des produits finis vendus 1 242 000 + 226 000 ~ 240 000 = 1 228 000 dns Hd . 233 000 x 360 _ . Durée découlement: 222 SOA SE0 ~ 66,31 jours Clients et comptes rattachés « Clients » étant un poste TTC, le dénominateur du ratio doit également étre TTC. = (208300 + 39 500) x 360 _ 2040 000 x 1,196 6,56 jours 51 Analyse de la structure financiére et de I’équilibre financier Fournisseurs et comptes rattachés « Fournisseurs » étant un poste TTC, le dénominateur du ratio doit également étre TTC. 59 800 x 360 = —— 99 800 x 360 __= 41,57 jours (252 600 + 180 400) x 7,196 2. Commentaire Les durées d'écoulement ne paraissent pas excessives pour une entreprise industrielle et la durée du crédit Fournisseurs est supérieure a celle accordée au Clients, ce qui est positif. Toutefois, on constate une petite dégradation par rapport a l'exercice précédent. La durée d'écoulement des stocks de produits finis a légerement augmenté, ce qui peut traduire une difficult a écouler la fabrication, Une augmentation s'est également produite au niveau du stock de matiéres ; ces demiéres restent plus longtemps en stock avant d’étre consommées. La durée du crédit accordé aux clients est un peu plus longue, ce que des difficultés commer- ciales pourraient expliquer, alors que le crédit obtenu des fournisseurs a diminué. Sans étre critique, la situation de lentreprise a connu une évolution qui justifie un examen plus appro- fondi et nécessite peut-étre des mesures correctives. APPLICATION 5 LAMF fustige les « boites noires » des agences de notation 1. Régulateurs En principe, chaque grande place boursiére est datée d'un organisme chargé de la régulation des marchés financiers ; exemples : ~ AMF (Autorité des marchés financiers) en France ; ~ SEC (Securities and Exchange Commission) aux Etats-Unis ; Leur réle est généralement multiple : ~ surveillance des marchés financiers et des transactions ; ~contréle des opérations financiéres (introductions en bourse, OPA...) ; = contrdle des informations communiquées aux marchés, ete. a 2.Réle des agences de notation # On attend notamment des agences 2 = qu’elles attribuent des notes de solvabilité permettant d'évaluer le risque de défaut de rem- 5 boursement d'un Etat, de collectivités locales (communes, départements, régions) ou de : sociétés ; ~ qu’elles émettent des perspectives pour le futur. Autrement dit, elles doivent informer les investisseurs de la qualité des emprunteurs et donc des produits quis émettent. Les notes concernent, soit l'endettement a court terme, soit l'endettement a long terme. Avaya de astute nance td eile finance 3. Reproches On leur reproche = d'avoir surestimé la note de certains titres et sous estimé le risque que présentaient certains dentre eux ; et par conséquent de ne pas avoir correctement informé les investisseurs ; = llopacité de leurs méthodes de notation difficiles a verifier. 4. Lien entre risque et rentabilité En principe, un risque important s‘accompagne d'une rentabilité élevée. Dans la situation présentée, ce principe n'a pas été respecté car des titres en réalité tres ris- qués étaient assortis d'une faible rentabilité. Des préts a taux relativement bas ont été accor- dés a des ménages ou des entreprises présentant un risque élevé de non-temboursement. En ne décelant pas le probléme, les agences de notation sont devenues en partie responsables de la ctise financidre qui sévit depuis I'été 2008, car de nombreux investisseuts se sont portés acquéreurs de titres basés sur ces créances toxiques (ce qui a contribué a leur prolifération) APPLICATION 6 Analyse de ratios Niveau d’activité Le CAHT a diminué de 16 % en N. Cette baisse, nettement moins forte qu’en N-1, est supé- rieure a celle constatée pour le secteur d’activité. La société connait, comme le secteur mais de facon plus marquée, des problémes en relation avec la qualité de ses produits ou avec leur commercialisation, Résultats Le taux de marge commerciale de l'entreprise, bien quiil se soit amélioré, reste inférieur a celui du secteur d'activité, Ceci s'explique par le fait que lentreprise a di réduire ses marges com- merciales pour limiter la chute des ventes, a moins qu’elle n’ait pas pu contréler le coat des marchandises vendues. Malgré cette baisse, la valeur ajoutée de l'entreprise a augmenté de 34 % (passant de 3 727 a4 990 k€), ce qui montre une bonne maittise des charges d'exploi- tation. Ceci se traduit par un taux de valeur ajoutée (23,5 %) en progression et au-dessus de la moyenne du secteur d'activité pour N. Structure financiére Q + BFRE La société a su réduire son BFRE qui ne représente plus que 48 jours de CAHT contre 62 jours en N-1, ce qui est mieux que pour le secteur. Cette amélioration est principalement obtenue grace & une nette diminution de la durée du crédit aux clients qui reste malgré tout supérieure a celle du secteur d'activit La durée de réglement des fournisseuts a également baissé, mais dans une moindre proportion. Le délai de rotation des stocks s'est détérioré pour atteindre 78 jours (contre 50 jours 'année précédente). Ce délai, supérieur a celui du secteur d'activité, est la résultante des problé mes commerciaux et de la difficulté rencontrée pour écouler les marchandises Analyse de astucture finance et de équlbe financier + Niveau d'endettement Le taux d’endettement financier a nettement baissé. Lendettement financier ne représente plus que 33 % des capitaux propres contre 67 % l'année précédente. Malgré ses difficultés, la société a réduit son endettement dans le courant de lexercice N et son niveau d'endettement est devenu trés inférieur a celui du secteur d'activit. «+ Passif de trésorerie retraité Ine représente plus que 14,5 % du BFRE, soit moins que l'année précédente et moins que le secteur di activité. + Conclusion Malgré ses difficultés commerciales, entreprise a su maintenir une politique rigoureuse de recouvrement des créances ce qui a permis une diminution du BFRE et un net allégement du passif de trésorerie. Uendettement financier est trés faible et la société dispose d'une capacité d'endettement importante lui permettant de financer des investissements si nécessaire. Par conséquent, sa principale et quasi seule préoccupation est relative a sa compétitivité com- merciale. Analyse de la rentabilité, du risque économique et du risque financier CHAPITRE Société Vapa 1. Variations Aen% Chiffre d'affaires + 25% ~ Coit variable +111 % ~ Codts fixes - 91% Résultat avant impat + 300% 2. Seuils de rentabilité N-1 — Taux de marge/coat variable : 880/1 600 = 0,55 SR = 990/0,55 = 1 800 > 1 600 N — Taux de marge/coit variable : 1 200/2 000 = 0,6 SR = 900/0,6 = 1 500 < 2000 3. Analyse de |'évolution En N-1, le chiffte d'affaires est inférieur au seuil de rentabilité et lexercice se termine par une perte importante, En N, le taux de marge sur coat variable s'est amélioré et entreprise est parvenue a réduire les charges fixes de 9,1 % ce qui a permis d‘abaisser nettement le seuil de rentabilité. Le chif- fre d'affaires, qui a progressé de 25 %, se situe trés au-dessus de ce seul; par conséquent, le résultat s'est redressé de maniére spectaculaire Entreprise X 1. Taux de rentabilité financiére t; evil ueryyet te Fp 7 105% 55 Analyse de la rentabilité, du risque économique et du risque financier 2. Taux de rentabilité économique ft, Résultat économique (avant impét) = 1 000 ~ (285 + 310) = 405 Capitaux investis = 2 000 + 1 500 = 3 500 405 = = 11,57 % fe(avant IS) = 3¥eo5 = 11.57 % 1, (apres IS) = 11,57 % x 2/3 = 7,71 % 3. Autre calcul de la rentabilité financiére On sait quil existe une relation entre fret f,: ty te D/K (t,~ ) dans laquelle t, et /sont apres impat. apres impot : 6 % x 2/3 = 4% 1.500 2.000 4. Effet de levier effet de levier correspond au supplément de rentabilité financiére obtenu grace a endettement : D/K (t,~ i) = 0,75 (7,71 % ~ 4 %) = 2,78 % Avec D = 0: on aurait eu une rentabilité financiére égale a la rentabilité économique (7,71 %). Leffet de levier étant posit (7,71 % > 4%), lendettement se traduit par une amé- lioration de la rentabilité financiére, 5. Seuils de rentabilité ‘Taux de marge sur coitt variable = 715/1 000 = 0,715, Br 771 %+ (2.1% ~ 4%) ~ 10,50 % Seuil de rentabilité global Il tient compte de la totalité des charges fixes (310 + 90 = 400). - 400 _ 7 0715 eae Seuil de rentabilité d’exploitation II ne tient compte que des charges fixes d'exploitation (310) sr= 310. 434 715 APPLICATION 3 Levier d'exploitation 1. Calcul du levier d’exploitation Augmentation de 20 % du CAHT REMARQUE Pour les calculs, le résultat d’exploitation sera considéré avant impot(en utilisant un résul- tat aprés impot, on obtiendrat le méme résultat) 56 Arle dl rerabi disque oramique iq fini + Ancien résultat d'exploitation 1 420 000 - (358 000 + 3 000 + 232 000 + 422 600 + 27 500 + 85 900) = 291 000 + Nouveau résultat d'exploitation 1420 000 x 1,2 - (358 000 + 3 000 + 232 000 x 0,8 + 422 600 x 08) x 1,2 — 0,2 (232 000 + 422 600) 27 500-85 900 = 398 064 * Variation du résultat d’exploitation 398 064 ~ 291 000 _ 9 3679 5 + 36,79% 291 000 (Quand le CAHT augmente de 20%, le résultat d'exploitation augmente de 36,79%,) + Levier d'exploitation LE ip = 73679% _ 1 94 + 20% Diminution du CAHT de 10% + Ancien résultat d'exploitation : 291 000 + Résultat d'exploitation aprés la baisse du CAHT : 1 420 000 x 0,9 - (358 000 + 3 000 + 232 000 x 0,8 + 422 600 x 0,8) x 0,9 — (232 000 + 422 600) x 0,2 - 27 500 - 85 900 = 237 468 * Variation du résultat d'exploitation 237 468 - 291 000 = ~ 0,184 -3-18,4% 291 000 + Levier d'exploitation 9 184% _ 1 94 -10% ReMaRQue Il n’existe qu'un seul levier d'exploitation pour une structure de charges donnée. Calcul du levier d'exploitation indépendamment de toute variation du CAHT = MCV _ 535320 _ 184 RE — 291000 [1 420 000 - 358 000 ~ 3 000 ~ (232 000 + 422 600). 0,8] = 535 320 = marge/CV Le 2. Levier d'exploitation a partir du seuil de rentabilité Seuil de rentabilité + Taux de marge sur coitts variables M/CV = 1 420 000 - (358 000 + 3 000 + 232 000 x 0,8 + 422 600 x 0,8) = 535 320 soit 37,7% du CAHT 57 Aly de ler, du risque onomique eu rsque fart + Seuil de rentabilité = 244 320" _ 648.064 0,377 + Levier d'exploitation 1.420 000 = 184 ~ 7-420 000 - 648064 3. Nouvelles hypothases 1°" calcul * Marge/CV = 1 420 000 - 361 000 = 1 059 000, soit 74,58 % du CAHT +» Levier d’exploitation : LE = 1 059 000/291 000 = 3,64 2° calcul « Seuil de rentabilité : sx = 268.000 _ } 999 767 07458 1.420.000 + Levier d'exploitation LE = 1420 000 - 1029 767 4. Conclusion On constate que, pour une méme entreprise, plus la part des charges fixes dans les charges totales est grande et le seuil de rentabilité important, plus le levier d'exploitation est élevé. Dans ce cas, la sensibilité du résultat o'exploitation 8 une variation du CAHT est forte. Quand les charges sont essentiellement variables, entreprise dispose d'une capacité de réac- tion, donc d'une flexibilité, beaucoup plus importante et elle se trouve alors moins exposée au risque d'exploitation. APPLICATION 4 Société Rentab 1. Définitions Rentabilité économique : taux donnant le rendement des capitaux investis. On l'obtient en rapportant le résultat économique au total des capitaux investis obtenu en faisant le total « Capitaux propres + Dettes financiéres » (ou, ce qui revient au méme, « Immobilisations + BER »). “Charges fives dexploitation = (232 000 + 422 600) x0,2 + 27 500 + 85 900 58 Avaya dl erable disque Goramiqu que finn Le résultat économique correspond généralement au résultat courant, avant déduction des charges financiéres et net d'impot. Mais on peut également prendre le résultat d'exploitation net d'lS ou le résultat net hors intéréts apres IS. Rentabilité financiére : taux mesurant le rendement des capitaux propres. On 'obtient en calculant le rapport Résultat net/Capitaux propres, ces derniers pouvant inclure ou non le résultat de l'exercice 2. Calcul des rentabilités Rentabilité économique (aprés 15) Capitaux propres de référence : 524 000 - 167 000 = 357 000 Capitaux investis = 357 000 + 283 000 = 640 000 Nous ne connaissons pas le résultat d'exploitation.il faut donc partir du résultat de 'exercice (qui est, rappelons-le, net d'impot) et rajouter les intéréts (également nets d'impdt) Intéréts nets d'ls : 21 000 x (1 - 33 1/3 %) = 21 000 x 2/3 = 14 000 Résultat économique : 167 000 + 14 000 = 181 000 : . 181.000 : [ = =28, Drei: Rentabiité économique (apés 15) = 281.000 - 28,28 % Rentabilité financiére (aprés 1s) ~ 182 900 ~ 46 7g % 357 000 3. Explications On remarque que la rentabilité économique est trés supérieure au taux apparent de la dette (21 000 /283 000 = 7,42 % avant IS). Par conséquent, on en déduit que effet de levier financier a joué favorablement et quill explique en partie le niveau élevé de la rentabilité financiére. Il est possible de vérifier cette affirmation par des calculs. On sait que l'expression de la rentabilité financiére en fonction de la rentabilité économique est donnée par la relation suivante (si les taux sont apres |S) : ty t+ D/K(t.- i) tet fy étant apres impat, il faut aussi calculer i aprés impat : 7,42 % x 2/3 = 4,95 % On a alors: 283 000 be # 557 0002828 %- 495%) = 46,77 % pact UU SSSSSSSSSSiasaceaasansy Effet de levier financier f= 28,28 % + Ona bien retrouvé le taux calculé plus haut. APPLICATION 5 Effet de levier financier 1, Résultat économique net d'IS. Onsait que t, = Depa BE = HK + D) = 0,1(10 000+ 8 000) = 1 800 ke 59 Analyse dela entabilit du sque économique et du rsque financier Résultat économique avant IS Resultat avant IS: 1 800 x 3 = 2.700 ke Résultat net Taux d'intérét avant prise en compte de l'aspect fiscal : 4 % x 3 =6% Résultat net : (2 700 ~ 6 % x 8 000) x 3 = 1480 ke OU résultat net = 1 800 - 4 % x 8 000 = 1 480 ke 2. Taux de rentabilité financiére t; Si on avait D= 0, on aurait t-= t,= 10% 3. Effet de levier IL est positif puisque la rentabilité financiére de la société est de 14,8 % (> 10 %, en cas de non-endettement). tr tet 3 (t.- i) = 0,1 +08 (0,1 - 0,04) = 14,8 % Effet de levier = 14,8 % - 10% =+ 4,8 % 4. Effet de levier si D/K = 1,5 D 10000 Effet de levier = 1,5 (0,1 - 0,04) = 0,09 ou 9 % Taux de rentabilité financire = 10 % + 9 % = 19 % Dans ce cas, 'endettement est de : = 1,5 => D=1,5K=15 000 APPLICATION 6 Varanian 1, Mesures # Mesures pour aboutir a une réduction des charges fixes ~ appel a du personnel intérimaire ; ~ réalisation de certaines opérations par des sous-traitants ; ~ réduction de l'endettement ou des découverts bancaires ; ~ économies sur des postes correspondant a des charges fixes.. + Cet objectif correspond a une stratégie de flexibilite 60 Arle dl rerabi disque oramique iq fini 2. Seuils de rentabilité + D'exploitation (on ne tient compte que des charges d'exploitation) CF d'exploitation Avant —> SR, = ——Cf exploitation —_ © © Marge sur cobts variables 2 = 1.200.000 _ Marge /CV = 1 200 000 et Taux de marge /CV = FARRER = 0,6 sp, = 1.000.000 40.000 _ 1 699 999 06 940 000 = 047 Aprés > Marge/CV = 940 000 et Taux d / CV = A = \prés > Marge. et Taux de marge. Pract — 740.000 - 40.000 _ SR, = OT 1 489 362 + Complets Avant SR, = 1000000 _ 1 666 667 : 740 000 A FR, = res» SR, = ATS = 1574 469 Commentaire : On constate que, pour un méme niveau d'activité ~ plus les charges fixes sont importantes, plus le niveau du seuil de rentabilité est élevé (donc difficile a atteindre) ; — les charges financiéres alourdissent les charges fixes et contribuent a élever le niveau du seuil de rentabilit. 3. Levier d'exploitation Pour calculer le levier, on fera I'hypothése d'une hausse de 10% du chiffre d'affaires. « Avant > Résultat d’exploitation : 2 000 000 - 800 000 - (1 000 000 - 40 000) = 240 000 Si augmentation de 10 % : 2 200 000 ~ 880 000 ~ 960 000 = 360.000, 120.000 _ 95 (50%) 240 000 2 = 05 le = OF soit une augmentation de * Aprés > Résultat d'exploitation 2.000 000 - 1 060 000 - (740 000 - 40 000) = 240 000 Si augmentation de 10 % : 2 200 000 - 1 166 000 - 700 000 = 334 000, soit une augmentation de # 000 _ 93917 (39,17 %) 8 40 000 - 03917 Le = ==" = 3,92 Ol Verification a partir du seuil de rentabilité: ue = —CAHT _ CAHT—SR, 61

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