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LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES: FAIRE DE LA GESTION DU CAPITAL

HUMAIN UN ATOUT CONCURRENTIEL ET UNE SOURCE DE VALEUR AJOUTEE

A l'avenir, il sera difficile pour les dirigeants d'entreprise de bâtir un avantage concurrentiel à
long terme en s'appuyant uniquement sur des facteurs de succès traditionnels comme la
technologie d'avant-garde, un créneau de marche, un accès privilégié aux matières premières
et de meilleures conditions de financement. En effet, la technologie, le produit et le service
d'une entreprise sont rapidement copies par la concurrence. Par ailleurs, l'accès privilégié à un
marché ou à une matière première est difficile à maintenir dans le contexte du libre-échange et
de l'amélioration des réseaux de distribution. Finalement, il est difficile de conserver un
meilleur accès aux ressources financières alors que les marches s'ouvrent et que le capital
circule plus librement.

Dans ces conditions, force est de conclure qu'à long terme, la plus importante source
d'avantage concurrentiel ou de valeur ajoutée repose sur l'élément qui a peut-être le plus
négligé jusqu'à maintenant: les ressources humaines. Les entreprises gagnantes, que certains
qualifient d'employeurs de choix, seront celles qui parviendront à mieux gérer leurs
ressources humaines, c'est-à-dire à mieux relever leurs défis. (…)

De tout temps, et dans toute organisation, les défis des gestionnaires ont essentiellement porte
sur la transformation d'intrants (ou de ressources) en extrants (ou résultats), par le recours à
divers processus de transformation. Une première catégorie d'intrants, les plus tangibles,
consiste dans les ressources matérielles. Une deuxième catégorie d'intrants concerne les
ressources financières qu'on doit contrôler adéquatement dans l'espoir de réaliser un profit et
d'atteindre un niveau souhaité de rendement des investissements. Une troisième catégorie
d'intrants a trait aux ressources humaines qu'i1 faut se procurer en qualité et en quantité
suffisantes, à qui il faut fournir un environnement sécuritaire, propice au rendement,
satisfaisant et perçu comme étant équitable, tout cela pour espérer être efficace (c'est-à-dire
«faire les bonnes choses» et atteindre les résultats vises) et efficient (c'est-à-dire « bien faire
les choses» en s'assurant, entre autres, que la valeur des extrants surpasse celle des intrants et
des processus de transformation).

(…) II convient de miser non seulement sur les ressources humaines, mais aussi sur les
systèmes de GRH pour donner à l'organisation un avantage concurrentiel. En effet, la GRH
peut contribuer à l’élaboration et à la mise en œuvre d'un avantage concurrentiel de
l'entreprise de deux manières: d'abord par les systèmes de gestion (une sélection adéquate, une
meilleure gestion de la contribution, des programmes de formation pertinents et efficaces, des
systèmes de rémunération et de motivation), ensuite par l'apport des ressources humaines
elles-mêmes qui s'ajoute aux systèmes de GRH.
LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES: FAIRE DE LA GESTION DU CAPITAL
HUMAIN UN ATOUT CONCURRENTIEL ET UNE SOURCE DE VALEUR AJOUTEE

A l'avenir, il sera difficile pour les dirigeants d'entreprise de bâtir un avantage concurrentiel à
long terme en s'appuyant uniquement sur des facteurs de succès traditionnels comme la
technologie d'avant-garde, un créneau de marche, un accès privilégié aux matières premières
et de meilleures conditions de financement. En effet, la technologie, le produit et le service
d'une entreprise sont rapidement copies par la concurrence. Par ailleurs, l'accès privilégié à un
marché ou à une matière première est difficile à maintenir dans le contexte du libre-échange et
de l'amélioration des réseaux de distribution. Finalement, il est difficile de conserver un
meilleur accès aux ressources financières alors que les marches s'ouvrent et que le capital
circule plus librement.

Dans ces conditions, force est de conclure qu'à long terme, la plus importante source
d'avantage concurrentiel ou de valeur ajoutée repose sur l'élément qui a peut-être le plus
négligé jusqu'à maintenant: les ressources humaines. Les entreprises gagnantes, que certains
qualifient d'employeurs de choix, seront celles qui parviendront à mieux gérer leurs
ressources humaines, c'est-à-dire à mieux relever leurs défis. (…)

De tout temps, et dans toute organisation, les défis des gestionnaires ont essentiellement porte
sur la transformation d'intrants (ou de ressources) en extrants (ou résultats), par le recours à
divers processus de transformation. Une première catégorie d'intrants, les plus tangibles,
consiste dans les ressources matérielles. Une deuxième catégorie d'intrants concerne les
ressources financières qu'on doit contrôler adéquatement dans l'espoir de réaliser un profit et
d'atteindre un niveau souhaité de rendement des investissements. Une troisième catégorie
d'intrants a trait aux ressources humaines qu'i1 faut se procurer en qualité et en quantité
suffisantes, à qui il faut fournir un environnement sécuritaire, propice au rendement,
satisfaisant et perçu comme étant équitable, tout cela pour espérer être efficace (c'est-à-dire
«faire les bonnes choses» et atteindre les résultats vises) et efficient (c'est-à-dire « bien faire
les choses» en s'assurant, entre autres, que la valeur des extrants surpasse celle des intrants et
des processus de transformation).

(…) II convient de miser non seulement sur les ressources humaines, mais aussi sur les
systèmes de GRH pour donner à l'organisation un avantage concurrentiel. En effet, la GRH
peut contribuer à l’élaboration et à la mise en œuvre d'un avantage concurrentiel de
l'entreprise de deux manières: d'abord par les systèmes de gestion (une sélection adéquate, une
meilleure gestion de la contribution, des programmes de formation pertinents et efficaces, des
systèmes de rémunération et de motivation), ensuite par l'apport des ressources humaines
elles-mêmes qui s'ajoute aux systèmes de GRH.

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