Elaboré par Mme Abidet Soumia

Projet : I Objet d’étude : L’interview

Séquence : Produire un questionnaire pertinent en vue de s’informer sur un
thème scientifique

Séance : Compréhension de l’écrit

Support :
Propos recueillis par Chloé Durand Parenti. Publié Le 29/06/2015.

Objectifs :
 Identifier le modèle discursif : l’interview.
 Identifier les interlocuteurs de l’interview et la visée informative de ce type
discursif.
 Investir les points de langue (Les types des questions, le statut de
l’interviewé)

I-Observation du texte :
●Ce texte est : a-Un reportage b-Une pièce théâtrale c-Une interview ?

Recopiez la bonne réponse en relevant tous les indices qui le montrent.

Il s’agit d’une interview. Les indices qui le montrent sont :

=>*Le nom de la journaliste: Chloé Durand Parenti.

*Le nom du journal : Le point : magazine d’actualité hebdomadaire français.

*Le chapeau: Informatif.

*Les questions et les réponses+ Les interlocuteurs.

*Mise en page: Le texte est disposé en deux colonnes.

●Quand est ce que cette interview est réalisée ?

=> Le 29/06/2015.

II-Analyse du support :
1/Lisez le texte puis complétez le tableau suivant :
 Elaboré par Mme Abidet Soumia

Qui parle? La journaliste Chloé Durand Parenti du magazine le Point.

A qui ? Georges Chapouthier.

De quoi ? Le recours aux rats et souris pour l’expérimentation animale.

Comment ? Une interview (Questions/Réponses)

Pourquoi ? Pour révéler les causes/ Les raisons derrière ce choix, ce recours.
Pour nous informer sur le sujet.

2/Qui est George Chapouthier ?

=>C’est un biologiste et philosophe, coauteur d'un ouvrage intitulé "Le Chercheur et la Souris".
3/Dans ce texte, l’interviewé révèle :
a-Pourquoi expérimenter sur des rongeurs ?
b- Pourquoi expérimenter sur des vertébrés ?
c- Pourquoi expérimenter sur des mouches drosophiles?
Cochez la bonne réponse.

4/Relevez du texte le champ lexical de "l’expérimentation animale".

Recherche étude Microbes physiologie humaine

Rats L’expérimentation animale Souris

Mammifère Manipuler Gérer espèce animale

5/On expérimente sur les rats et les souris parce qu’:

a-Ils appartiennent à la classe des mammifères ?
b- Ils sont sensibles ?
c- Ils se reproduisent rapidement et en grand nombre?
d-Ils coutent moins cher.
Cochez les bonnes réponses.

6/Les scientifiques ne font pas appel aux chats et chiens pour leur expérimentation, pourtant ces derniers sont
proches de nous ? pourquoi d’après l’interviewé ?
=>Parce que les chats et les chiens sont très sympathiques et sera gênant d’expérimenter sur eux.

7/ Il manque la formule d’ouverture et la formule de clôture à cette interview.

Proposez des formules convenables à ce type d’écrit.
=>-La formule d'ouverture : on l’ emploie pour souhaiter la bienvenue à son interlocuteur
-La formule de clôture : marque la fin de l'interview.
-Pourriez-vous nous accorder un peu de votre temps ?
-Je vous remercie beaucoup pour cette brève rencontre.
 Elaboré par Mme Abidet Soumia

III-Synthèse :
Complétez le passage suivant à partir des mots pris du texte :
Cette ……………..est réalisée par ………… ….…….. journaliste à ………. .……..….. . Elle
interviewe le ……………..…. Georges Chapouthier qui nous révèle …………..qui poussent les ………………à utiliser
……………..pour leurs ……………………………

IV-Points de langue :
1/Classez les questions du texte selon leur type.

Question avec mot interrogatif : Question intonation : Question inversion sujet/Verbe :

…………………………………………… ……………………………………………. …………………………………………...
………………………………………….. …………………………………………… …………………………………………..

 Il y a trois formes et deux types de phrases interrogatives :

Les formes Les types :

 Intonation. *L’interrogation totale: a pour réponse "oui" ou "non" et reprend la totalité

de la question initiale, la réponse attendue est soit affirmative (oui,
 Est-ce-que+Forme affirmative.
assurément) soit négative (non, certainement pas).
 Inversion sujet verbe.
*L’interrogation partielle: n’a pas pour réponse oui ou non mais reprend
une partie de la question initiale. La réponse est totalement ouverte.

2/Quel pronom est utilisé par la journaliste pour désigner son interlocuteur et pourquoi ?

=>La journaliste pour désigner son interlocuteur a utilisé le pronom " vous" par" politesse".
 Elaboré par Mme Abidet Soumia

Le texte :

En Europe, les souris représentent près de 61 % des animaux de laboratoire et les rats, près de 14
%... Pourquoi ces animaux sont-ils si précieux pour les scientifiques ? Georges Chapouthier,
biologiste et philosophe, coauteur d'un ouvrage intitulé Le Chercheur et la Souris"*, a répondu aux
questions du Point.fr.

Pourquoi la recherche a-t-elle si souvent recours
aux rats et aux souris pour l ’expérimentation
animale ?
D’abord, il y a une question de modèles. Pour mener
une étude concernant des microbes, on va utiliser
des colonies bactériennes. Pour la physiologie
humaine, on opère le plus souvent sur des rats ou
des souris. Parce que ce sont des mammifères, ils
sont suffisamment proches de l’homme…
D ’autres mammifères seraient tout aussi valables
comme modèles, non ?
Bien sûr, mais les rats et les souris blanches sont,
pour plusieurs raisons, très commodes.
Premièrement, ils sont très doux et donc très faciles à
manipuler. Deuxièmement, ils sont petits et donc
faciles à gérer. On peut facilement placer 100, 200
rats en cage dans un même endroit. Troisièmement,
ils se reproduisent très vite. La gestation est de
l’ordre de trois semaines et l’animal est adulte au
bout de deux mois, ce qui permet une nouvelle fois
de travailler facilement sur de grandes quantités
d’animaux.
Mais ce qui est vrai pour le rat l ’est-il vraiment
pour l’homme ?
Dans l’écrasante majorité des cas, ce qui est
applicable au rat est aussi applicable à l’homme. De
plus, l’autre avantage de travailler souvent avec les
mêmes espèces animales, c’est qu’on les connaît très
bien. On a même créé des lignées particulières plus
ou moins sensibles à telle ou telle chose, comme des
souris plus anxieuses ou moins anxieuses... Ainsi a-t-
on désormais des modèles particuliers chez la souris
ou chez le rat.
Vous disiez tout à l ’heure que les rats et les souris
sont d’excellents modèles parce qu’ils sont proches
de nous sans l’être trop. Cela a-t-il un rapport avec
le fait que ces animaux aient historiquement été
considérés comme nuisibles ?
Tout à fait ! On travaille sur ces animaux parce qu’ils
sont proches de nous mais, en même temps, parce
qu’ils sont aussi perçus comme suffisamment
lointains. Les rats et les souris ne sont pas ressentis
comme très sympathiques, et donc cela semble
moins gênant que d'expérimenter sur des chats ou
des chiens, pourtant les rats et les souris sont des
animaux sensibles.
Propos recueillis par Chloé Durand-Parenti
Publié le 29/06/2015

Imaginons que vous travaillez sur un somnifère : si

vous le testez sur une drosophile, les effets ne seront
pas très nets. En revanche, si un somnifère fait
dormir un rat, il fera à 99,9 % dormir un homme. (…)
Elaboré par Mme Abidet Soumia