Professional Documents
Culture Documents
Document Élaboré Par: Nom & Prénom:OUKHALEK Lahcen Efp:Ita Guelmim DR: Ps
Document Élaboré Par: Nom & Prénom:OUKHALEK Lahcen Efp:Ita Guelmim DR: Ps
Révision linguistique :
Ø
Ø
Ø
Ø
Validation :
Ø
Ø
Ø
Ø
OFPPT/DRIF -1-
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
OBJECTIFS DE CE MODULE:
Ø de décrire les ressorts à lames, les ressorts hélicoïdaux, les barres de torsions,
de critiquer chacun des systèmes;
SOMMAIRE
INTRODUCTION …………………………………………………………………………6
PARTIE THEORIQUE
CHAPITRE I : Etude théorique ………………………………………………………7
I. PROBLEME
II. DEFINITION
III. ETUDE DE VEHICULE MONOROUE
IV. EXTENTION AU VEHICULE A QUATRE ROUES
V. RAPPORT ENTRE LE POIDS SUSPENDU ET LA FLEXIBILITE
VI. RAPPORT ENTRE LE POIDS SUSPENDU M ET LE POIDS NON SUSPENDU
CHAPITRE II : Organe participant à la suspension …………………………………………9
I. PNEUMATIQUES
II. COUSSINS
III. LES RESSORTS
IV. LES AMORTISSEURS
Chapitre III : Les roues indépendantes ………………………………………………………15
I. NECESSITE
II. MONTAGES EMPLOYES
CHAPITRE IV : La suspension à la flexibilité variable ……………………………………17
I. GENERALITES
II. PRINCIPE
III. REALISATION
IV. APPLICATIONS
CHAPITRE V : Poussée et réaction ……………………………………………………….19.
I. PRINCIPE
II. APPLICATION A UN VEHICULE AUTOMOTEUR
III. REALISATION A UN VEHICULE AUTOMOTEUR
IV. REALISATION PRATIQUE
V. CONSEQUENCE DE LA POUSSEE ET DE LA REACTION
PLANCHES DE DESSINS CONCERNANTS LES CHAPITRES (I à V) ……………22.
2. DESCRIPTION :
3. FONCTIIONNEMENT :
3.1. Fonction suspension :
3.2. Fonction amortissement (fig. 4) :
3.3. Hauteur caisse-sol constante :
4. LE CIRCUIT HYDRAULIQUE :
4.1. Pompe volumétrique :
4.2. Le conjoncteur-disjoncteur accumulateur :
PARTIE PRATIQUE
REMISE EN ETAT D’UNE SUSPENSION MECANIQUE…………72
CONTROLE ET REVISION D'UNE SUSPENSION AVANT
"MC PHERSON"
2. Contrôle d’étanchéité.
3. Contrôle d’un bloc pneumatique (sphère).
REGLAGE DE LA HAUTEUR SOUS COQUE …………………………………………..91
. Réglage de la hauteur de caisse.
2. Réglage de la commande normale de hauteur.
REMISE EN ETAT D’UN CORRECTEUR DE HAUTEUR …………………………..94
. Démontage.
2. Démontage du dash-pot.
3. Remontage du correcteur de hauteur.
4. Purge d’un correcteur de hauteur.
OFPPT/DRIF -5-
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
INTRODUCTION
CHAPITRE I
ETUDE THEORIQUE
I. PROBLEME :
Il s’agit de soustraire les organes mécaniques ainsi que le personnel et le matériel
transportés aux chocs et vibrations causés par les intégralités du terrain sur lequel le véhicule se
déplace.
L’amélioration des routes a permis d’augmenter la vitesse des v véhicules ; ceci a conduit
les constructeurs à résoudre un double problème de suspension : la tenues de route et le confort.
II. DEFINITION :
Au point de vues suspension, un véhicule comprend :
A- DES ORGANES SUSPENDUS constitués par le cadre et les ensembles qu’il supporte :
moteur, boîte de vitesses, carrosserie, etc.……..
B- DES ORGANES NON SUSPENDUS comprenant les roues et les essieux. L’ensemble
constitue le train roulant.
C- DES ORGANES DE LIAISON. Ce sont tous les organes fixés d’une part sur les organes
suspendus et d’autres part sur les organes non suspendus.
III - ETUDE DU VEHICULE MONOROUE : (Planche 1 et 2)
Considérons une masse M liée par un ressort à une roue non élastique de masse m faible par
rapport à M.
La roue légère, donc de faible inertie, réagit très rapidement en passant sur une intégralité
du terrain. La masse M réagit avec retard. On assiste donc, suivant le cas, à une traction ou à
une compression du ressort et il se crée un mouvement oscillatoire s’amortissant plus ou moins
rapidement (planche1, figures 1 et2).
Il est rare l’obstacle rencontré soit un obstacle simple. Ceux représentés par les planches 1 et
2 (figures 3 à 6) sont plus prés de la réalité. Il peut apparaître un phénomène dont la
répercussion est extrêmement grave sur la tenue de route c’est le découlement de la roue du sol
(planche 1 et 2, figures 3 et 4).La valeur de ce décollement, en longueur et hauteur est fonction
de la vitesse du véhicule, de la longueur de l’obstacle et des caractéristiques d’amortissement
de la suspension.
3, figure 8).Celui –ci est fixé à la roue. Il comporte essentiellement un cylindre rempli d’huile dans
lequel se déplace une masse de fonte. Par son inertie le batteur s’oppose aux déplacements rapides et
de faible amplitude de la roue en contact avec les aspérités du sol.
III. RAPPORT ENTRE LA PERIODE ET LA FLEXIBILITE :
La flexibilité f, est la variation de flèche d’un ressort sous 100 kgs de charge. Cette flexibilité
propre du ressort est constante.
La raideur r est l’inverse de la flexibilité :
r= 1
f
Une relation lie la flexibilité, la période et le poids suspendu. Sa valeur simple, mais
suffisamment rapprochée est :
T= 2 Pf
Dans laquelle : T est la période,
P le poids suspendu,
F la flexibilité.
Le véhicule est confortable si T est compris entre 6/10 et 9/10 de seconde.
Au dessous de 6/10, la suspension est dure.
Au dessus de 9/10, elle est trop douce et peut donner le mal de mer.
La période est en général plus grande pour les véhicules américains que pour les français.
IV. RAPPORT ENTRE LE POIDS SUSPENDU M ET LE POIDS NON SUSPENDU :
Ce rapport M/m doit être le plus grand possible. A cette condition, le terrain roulant ne
communiquera à la caisse que des impulsions d’amplitude réduite.
C’est une des raisons qui fait rechercher l’allégement maximum du train roulant. Cela conduit
malheureusement à des solutions souvent onéreuses.
OFPPT/DRIF -8-
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
CHAPITRE II
ORGANES PARTRIPANT A LA SUSPENSION
Ce sont les suivants :
- pneumatiques,
- coussins,
- ressorts,
- amortisseurs.
I. PNEUMATIQUES :
Leur étude détaillée sera faite dans le chapitre « entretien ». Nous noterons
simplement qu’au point de vue suspension, il y a avantage à avoir des pneus aussi
flexible que possible, la seule limite est qu’ils ne favorisent pas le dévers.
II. COUSSINS :
Les coussins doivent filtrer les trépidations du châssis pour ne pas les transmettre aux
passagers. Mais cette élasticité nécessaire a un grave inconvénient : elle favorise le
rebondissement du passager lors de certaines oscillations du châssis. On est donc
conduit à amortir le mouvement des sièges.
III. LES RESSORTS :
On emploi :
- les ressorts à lames,
- les ressorts à boudin,
- les barres de torsion,
- le caoutchouc.
A. RESSORTS A LAMES :
Ces ressorts (planche 4, figures 10 et 100) sont constitués par un certain nombre de lames
en acier au silicium ou au manganèse. Elles subissent un traitement thermique.
La lame principale est appelée lame maîtresse. Ses extrémités sont enroulées en forme
d’ il. Dans cet il,, on monte à force soit une bague en bronze phosphoreux alésée au
diamètre de l’axe (planche 4, figures 11b et c), soit un silentbloc (planche 5, figure 12).
La différence essentielle entre les deux montages réside dans l’entretien. Il faudra
s’abstenir de tout graissage dans le cas du silentbloc, alors qu’avec une bague en bronze
on devra graisser périodiquement (noter le canal traversant l’axe sur lequel est visée un
graisseur).
Les lames intermédiaires ont une longueur décroissante. Parfois, la première lame
intermédiaire a ses extrémités roulées sur un quart de cercle, pour s’emboîter à
l’extérieur de l’ il de la lame maîtresse (ressorts G .M.C. planche 4, figure11).
Toutes les lames sont percées en leur centre et réunies entre elles par un boulon
« étoquiau » qui à pour mission principale d’empêcher les lames de glisser, les unes sur
les autres. Lorsqu’on affaire à un ressort transversal, cet étoquiau sert aussi à positionner
le ressort sur le châssis (planche 6, figure 15h).
Pour éviter que les lames ne se mettent en éventail, on trouve des brides dont les deux
types courants ont été représentés (planche 4, figure 10) ou encore des lames rainées
(planche 5, figure 13).
OFPPT/DRIF -9-
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
La fixation des ressorts au châssis est réalisée par des mains, des jumelles ou des étriers
(ressorts transversaux). Le ressort peut –être fixé sur les trompettes de pont directement
(planche 5, figure 14 a) ou par l’intermédiaire d’un patin oscillant monté sur la la
trompette à fortement doux (planche 5, figure 13). Les plus courantes dispositions
utilisées pour le montage des ressorts sont schématisées par les figures 15 a, planche 5,
et 15 j, planche7.
Les ressorts droits sont représentés de 15 a, planche 5, à 15 c, planche6.
Les montages 15 f ^planche 6, et 15 g planche 6 sont dits en cantilever.
La planche 6, figure 15 i est l’adaptation en suspension arrière de deux1/2 cantilever. Ce
montage s’oppose au couple de réaction du pont.
La planche 7, figure 15 j montre l’utilisation d’un ressort à deux flexibilité. Nous
reviendrons sur cette question à propos des suspensions à flexibilité variable.
Emploi des ressorts ont perdu leur suprématie pour les voitures de tourisme, ils restent
universellement employés sur les poids lourds. Ils permettent en effet des montages
robustes et peu compliqués.
Les constructeurs tendent à les abandonner sur les véhicules légers à cause de leur auto
amortissement trop grand. Cet auto- amortissement tient au monde de fonctionnement
du ressort. En effet, si nous considérons les faces en contact de deux lames
consécutives, nous voyons que, si les fibres de la lame supérieure travaillent à
l’allongement, celles de la lame inférieure travaillant à la compression. Il y a donc
frottement très accentué des lames les unes sur les autres.
Le fait de les graisser pour diminuer ce frottement semble par contre faciliter la rupture
du ressort.
Actuellement, on recherche des types de ressorts ayant peu d’auto amortissement. Le
freinage des oscillations est bien mieux réalisé par les amortisseurs.
B. RESSORTS A BOUDIN :
Ces ressorts ont pris un grand développement depuis que l’on a obtenu la sécurité de
fonctionnement par l’emploi des aciers spéciaux.
Le ressort est généralement monté de manière à être comprimé. Une section quelconque
d’une spire travaille en torsion. Du fait de ce mode de travail, l’amortissement du ressort est
assez faible.
C. BARRES DE TORSION :
Elles ont des propriétés communes avec les ressorts à boudin. Elles travaillent en torsion.
Elles peuvent être constituées par des barres cylindriques ou par des assemblages de lames
de section rectangulaire ou carrée (planche 8, figure 19).
L’exécution des barres doit être soignée. L’acier subit un traitement thermique (trempe et
revenu). Pour les barres cylindriques, les extrémités sont forgées par refoulement. La tige
est rectifiée et très soigneusement polie, toute bavure pouvant constituer une amorce de
rupture. On aura soin de ménager des congés de raccordement à grand rayon.
La planche 8, figure 18 monte un montage classique de deux barres de torsion. Les barres
sont généralement placées transversalement pour la suspension des roues arrières (bras de
suspension longitudinaux), et longitudinalement pour les roues avant (bras de suspension
transversaux).
OFPPT/DRIF - 10 -
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
D. LE CAOUTCHOUC :
On emploie depuis longtemps le caoutchouc sous forme d’anneaux (Neimann) pour réaliser
la suspension des roues de remorques (planche9, figures 22 d et e).Mais depuis la
découverte de procédés permettant d’obtenir une véritable soudure du caoutchouc sur
l’acier, on a pu diversifier à l’extrême les montages ainsi qu’en témoignent les figures 22 a,
f , g , h, i, j, planche 9). Le montage de principe de la (planche 9, figure 22 c) faisant
travailler l’élément élastique en compression à été réalisé sur le char Hotchkiss H.35. Celui
de la prototype de la général Motors, le « Sabre » exposé au Salon de 1951 (planche 21,
figure 55) s’inspire du schéma 22 g.
IV LES AMORTISSEURS :
A- NOTIONS THEORIQUES :
Le but des amortisseurs est de freiner les oscillations des ressorts. L’énergie absorbée par
l’amortisseur est dissipée en chaleur dans l’atmosphère.
La loi de freinage est diversement interprétée par les constructeurs. Monsieur BOUCCIER de
CARBON dans une conférence à la Société des ingénieurs de l’Automobile en 1950, à énoncé un
certain nombre de règles dont nous nous bornons à donner le résumé :
Pour obtenir le confort maximum et une borne tenue de route, il faut :
a) Une flexibilité aussi grande que possible des ressorts avant et arrière (éviter les ressorts à
lames).
b) Des amortisseurs à freinage proportionnel à la vitesse de débattement (freinage visqueux) et à
fonctionnement symétrique,
c) Une période propre de l’avant supé »rieurs à celle de l’arrière,
d) Des sièges souples et convenablement amortis,
e) Des pneumatiques aussi souples que possible,
f) Des roues aussi légères que possible.
La plupart des amortisseurs employés actuellement, sont à double effet et à fonctionnement
dissymétriques, c’est- à –dire qu’ils freinent la compression et la détente des ressorts, le maximum
de freinage étant généralement à la détente.
a) Amortisseurs à friction :
Ils ont approximativement la forme d’un compas dont les extrémités sont fixées l’une au châssis
et l’autre à l’essieu par l’intermédiaire de silentbloc. Les branches sont en tôle avec
interposition de disques de fibre, bois ou garniture de friction. Ils sont à double effet.
Pour leur donner une certaine progressivité, on a essayé de perfectionner le système. Dans
l’amortisseur Roumens, une bille se déplace sur une rampe et augmente le serrage pour les
grands débattements (planche 10, figure 23).
Avec l’Apex, on emploie un système de freinage à segments. La came intérieure sert de point
fixe, ce qui augmente le frottement avec l’amplitude du débattement. Le conducteur peut régler
la position de cette came du tableau de bord. L’équilibrage des quatre amortisseurs est délicat à
réaliser (planche 10, figure 24).
Ces amortisseurs ne peuvent que durcir une suspension. On les utilisait comme correcteurs
jumelés à des amortisseurs hydrauliques sur les voitures de course.
OFPPT/DRIF - 11 -
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
On leur reproche encore de ne pas freiner les petits débattements et d’être sensibles aux
conditions atmosphériques. Les constructeurs les ont abandonnés actuellement.
b) Amortisseurs hydrauliques :
Les amortisseurs hydrauliques sont basés sur le principe de freinage obtenu par le passage
forcé d’un liquide à travers de petits orifices calibrés. Ils permettent de réaliser, au moyen de
valves et de soupapes un freinage dissymétrique. Il en existe deux types, l’un à levier, l’autre
télescopique.
1-à piston :
Le principe de fonctionnement est donné par la planche 10, figure 25. Le piston en se
déplaçant chassa l’huile devant lui. Un jeu de soupapes permet le passage du liquide dans
chaque sens. En jouant sur le diamètre des orifices on peut différencier le freinage à la
compression et à la détente du ressort.
Généralement, chaque soupape est double (planche 10, figure 26).Parfois le liquide passe
directement à l’intérieur du piston (planche 11, figure 27). Ce dispositif s l’inconvénient de
favoriser des mouvements de cavitation qui faussent la loi de freinage.
Au point de vue fixation, le corps est solidaire du châssis et le levier est articulé sur la
roue ou sur un bras de suspension par l’intermédiaire d’un silentbloc.
2-à tambour
L’amortisseur à tambour (fig. 11-28) est constitué par un boîtier cylindrique fixé au châssis. Il
est partagé en deux par une cloison fixe. Une cloison mobile est entraînée par un axe dont l e
mouvement de rotation est commandé par une biellette solidaire des éléments de suspension.
Lorsque la cloison mobile pivote, l’huile est comprimée et passe d’une cavité dans l’autre soit
uniquement par les ajutages lors de la détente, soit par les ajutages et clapets lors de la
compression. On obtient ainsi un fonctionnement dissymétrique.
b2) Amortisseur télescopique :
Dans ce type, piston et cylindre sont mobiles, l’un étant fixé au châssis, l’autre au bras de
suspension par l’intermédiaire de silentbloc (planche 12, figure 29) ; parfois l’ensemble est
logé à l’intérieur du ressort à boudin assurant la suspension.
OFPPT/DRIF - 12 -
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
entre le piston et le cylindre, espace de largeur inférieure au mm. Par exemple, pour un
véhicule de tourisme, ce passage laminaire est de 31/100.
On aurait pu obtenir le même résultat avec un piston percé de canaux. Mais il airait fallu 200
canaux. Cette solution a été rejetée pour la raison suivante : les meilleures huile d’amortisseur
perdent la moitié de leur viscosité pour une élévation de température 25°. Il faut donc réaliser
une compensation thermostatique automatique, qu’il est impossible de réaliser avec les
canaux ; Avec le piston laminaire, il suffit de choisir pour un matériau dont la dilatation plus
grande que celle de l’enveloppe compense la diminution de viscosité de l’huile. On utilise
actuellement à cet effet le nylon.
Le freinage visqueux reste constant sur une plage d’environ 50° ce qui est suffisant.
Influence de l’usure
Pour une différence de 60/100 entre les diamètres du piston et du cylindre, une usure de 20/100 sera
acceptable. L’amortisseur conservera donc le temps ses caractéristiques initiales.
Dispositifs accessoires
Pour éviter l’émulsion de l’huile consécutive aux chocs, le cylindre est fixé au châssis et le piston à
l’essieu. De plus, on trouve dans la chambre supérieure un brise jet constitué par un treillis métallique
très fin (mailles de 20/100). Ainsi, il n’y a pas de turbulence dans le réservoir supérieur.
Les soupapes
Elles s’ouvrent lorsque la vitesse du piston devient trop grande. On évitera ainsi de transmettre de
trop gros efforts au châssis.
Elles peuvent s’ouvrir aussi lorsque, par temps très froid, la compensation thermostatique est
insuffisante.
De plus, elles doivent s’ouvrir avant la soupape du réservoir.
Le joint d’étanchéité
Le joint d’étanchéité est délicat à réaliser, étant donné les pressions auxquelles il travaille ; de plus
il faut un serrage minimum sur la tige et une bonne résistance à l’usure. Ce joint est réalisé en
caoutchouc synthétique et donne satisfaction.
C -AMORTISSEUR OLEOPNEUMATIQUE
Description :
OFPPT/DRIF - 13 -
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
Les mouvements du piston ne sont plus assujettis au passage de l’huile à travers le piston, la
couche d’azote séparée de l’huile par un piston libre et étanche ajoute un matelas pneumatique pour
l’absorption des oscillations, notamment les oscillations à faibles amplitudes mais à périodes rapides.
OFPPT/DRIF - 14 -
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
CHAPITRE III
LES ROUES INDEPENDANTES
I – LEUR NECESSIITE :
La liaison transversale rigide des roues, par l’intermédiaire d’un essieu ou d’un pont arrière
permet une construction robuste et de grande longévité. Malheureusement, lorsqu’une roue franchit
un obstacle, elle s’incline et entraîne dans ce mouvement la liaison rigide et l’autre roue. La caisse
s’en trouve affectée et les passagers en éprouvent une sensation désagréable. Cela explique la vogue
des roues indépendantes, dont le montage est cependant plus compliqué et moins robuste.
Peu de constructeurs ont appliqué le montage aux quatre roues. Dans ce dernier cas, des
dispositifs spéciaux sont nécessaires pour éviter le dévers de la caisse dans les virages par force
centrifuge.
Pour les roues motrices, le différentiel étant suspendu, le poids non suspendu est diminué.
Cet avantage a pour contrepartie une complication de construction.
Nous ajouterons qu’avec ce montage pour les roues avant, il est nécessaire d’organiser la
direction.
II –MONTAGES EMPLOYES
Les principaux sont énumérés ci-dessous :
A- RENVOI DE SONNETTE OU ESSIEU A MANIVELLE (Planche 13, figure 31)
Le ressort peut être un ressort à boudin, une barre de torsion, un élément élastique
(caoutchouc).
Les roues avant ne subissent aucune modification de carrossage et de voie au passage des
obstacles.
Des exemples de réalisation sont donnés par les figures 16, planche 7-18, planche 8-19,
planche 8-32, planche 13-33,34,35,36,37, planche 14.
La suspension de la R 16 (planche 8, figure 18) est une variante de la suspension Du Bonnet
de même que la suspension de la healy (planche 13, figure 33).
La 2 CV Citroën a une suspension assez particulière (planche 14, figure 36). Lorsqu’une roue
rencontre un obstacle, son mouvement se transmet en partie à l’autre roue située du même coté de la
voiture. Le cylindre contenant les ressorts prend appui sur le châssis par deux ressorts en hélice. Ce
cylindre n’est donc pas fixé régidement au châssis et par suite les ressorts de suspension ont un point
d’appui mobile. Cela permet dans une certaine mesure, d’équilibrer la charge des roues. En chargeant
une roue, on observe un déplacement du cylindre vers cette roue par compression d’un des ressorts en
hélice, ce qui augmente la traction sur le bras de levier de l’autre roue.
OFPPT/DRIF - 15 -
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
OFPPT/DRIF - 16 -
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
CHAPITRE IV
LA SUSPENSION A FLEXIIBILITE VARIABLE
I GENERALITES :
Nous avons vu (chapitre I) que la période était fonction de la charge et de la flexibilité :
T=2 P f.
Si on veut maintenir T dans des valeurs acceptables, comme P varie, il faut faire varier f. Le
problème ne se pose pas pour un engin blindé. Par exemple, un char moyen oscille de 30 t à vide à
31 t en charge. Mais sur une voiture légère ou sur un camion, on passe facilement du simple au
double et on peut atteindre le triple.
Le problème était connu et avait reçu un embryon de solution avec le montage de la planche
7, figure 15 j. A vide, la flexibilité était celle du ressort inférieur. En charge, le ressort supérieur
prenant appui sur les semelles du châssis, la flexibilité était celle des deux ressorts.
L ingénieur GREGOIRE a mis au point un système donnant une variation continue de la
flexibilité à la roue et en a fait une étude mathématique qui lui a valu le prix Montyon de mécanique
en 1947.
Nous nous bornerons à donner le principe de la suspension et quelques applications.
II PRINCIIPE :
Il faut, dans ce qui suit, distinguer la flexibilité à la roue et la flexibilité propre du ressort.
Considérons le moyeu de la roue. Quel sera son déplacement ? Dans une suspension ordinaire,
comme celles qui ont été étudiées précédemment, le déplacement du moyeu est proportionnel au
poids. La flexibilité à la roue reste constante.
Avec la solution GREGOIRE, la flexibilité du ressort reste évidemment constante. Mais notons
le déplacement du moyeu. Pour un poids P, le déplacement étant y, pour un poids 2P, le
déplacement sera inférieur à 2y. La flexibilité à la roue a diminué lorsque la charge a augmenté. Il
y a plus proportionnalité.
La roue est fixée à l extrémité d un bras mobile qui est lié au châssis par l intermédiaire d un
ressort travaillant en traction. La flexibilité à la roue est variable pour un angle du bras par
rapport à l horizontale quand varie de 0° à une valeur inférieure à 90°. Pour 90° la flexibilité
redevient constante.
La flexibilité à la roue est fonction, entre autre, de :
• La flexibilité propre du ressort,
• La position de son axe sur le bras,
OFPPT/DRIF - 17 -
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
• Sa longueur,
• angle .
La fonction, très compliquée, comprend six paramètres et n a pu etre étudiée que graphiquement.
IV APPLICATION :
OFPPT/DRIF - 18 -
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
CHAPTRE V
POUSSEE ET REACTION
I PRINCIPES :
A – MATERIALISATION DE LA REACTION :
Prenons un moteur électrique quelconque. Suspendons-le à une tige d’acier B accrochée
d’une part à une pièce A pouvant tourner et d’autre part à la carcasse C (stator) du moteur , de telle
sorte que l’axe de l’induit D (rotor) soit vertical (planche 22, figure 61). Des fils électriques partant
d’un contact tournant A longent la pièce B et aboutissent au moteur. Si nous abaissons le
commutateur E que constatons-nous ? L’induit se met bien à tourner mais le stator ne reste pas
immobile comme dans le cas normal d’emploi du moteur. Il se met lui aussi à tourner en sens inverse
de l’induit. Vous pouvez réaliser l’expérience en partie, en suspendant par le fil d’amenée du courant,
un rasoir électrique du genre Philips ancien modèle.
Ceci met en évidence l’existence d’un couple de réaction qui équilibre exactement le couple
moteur de l’induit.
Si les deux pièces ont la même inertie, les vitesses seront égales et opposées.
= - .
Si, comme c’est le cas général, le stator est plus lourd que le rotor, l tournera plus lentement
que lui.
< - .
Mais dans tous les cas, la somme de ces deux vitesses + sera constante et égale à la
vitesse de rotation de l’induit, dans le cas normal d’emploi du moteur avec stator fixe
( =0).
Si maintenant nous nous opposons à la rotation de l’induit, c’est le stator qui accélère sa marche
en sens inverse. Et nous constatons qu’il suffit d’exercer sur l’arbre de l’induit un effort minime pour
obtenir l’accélération du stator. Nous voyons donc que, pour faire tourner le rotor à sa pleine vitesse
et pour utiliser le couple qu’il peut développer, il faut s’opposer à la rotation du stator. Nous pourrons
y arriver facilement à l’aide d’une barre d’acier G que nous appèlerons « bielle de réaction »
puisqu’elle «encaisse » le couple de réaction que l’induit fait naître dans le stator pour pouvoir
développer son couple moteur.
Mais, nous avons vu que, si l’axe du moteur est freiné, son stator va se mettre à tourner à l’envers ;
or la réaction F’ = -F du sol sur la roue va produire ce freinage. Il va donc, falloir immobiliser le
stator comme précédemment avec une « bielle de réactions » G qui encaissera le couple de réaction
C’égal et opposé au couple moteur C. Dans ces conditions, la roue se mettra à tourner. Elle avancera,
ou elle patinera si l’effort F est supérieur à son adhérence A= Pf, P étant le poids supporté par le sol
et f le coefficient de frottement de roulement de cette roue sur le sol considéré.
Si la barre G à une longueur L, il faudra exercer à son extrémité, pour empêcher la rotation du stator
du moteur, un effort F’1 tel que F’1= - F1 et C’= . 1.
Poursuivons notre étude, le stator ne pouvant plus tourner, le rotor entraîne la roue qui développera
un couple C= FR. Si F<A, nous avons vu que la roue va avancer. Profitons de ce mouvement pour
entraîner un corps D (planche 22, figure 63).Il faut évidement atteler la roue à ce corps et si nous
voulons que sa position par rapport au corps soit invariable, il faut un attelage rigide B. La pièce
métallique B est liée à l’axe de la roue par un collier concentrique susceptible de tourner et elle est
fixée au fardeau D. Nous l’appelons3bielle de poussée » car elle transmet à D la poussée de la roue
ou son freinage qui n’est qu’une poussée négative. Nous voyons qu’il faut que la bielle B peut
également remplacer le levier de réaction G. Sa longueur étant l, nous savons qu’il faut appliquer à
son éxtémité une force F1 telle que C’= F1l. Le poids P1 de D peut remplacer F1 ;Il suffit d’avoir P1.
F1 l . Si B sert en même temps de bielle de réaction, il faut évidemment qu’elle soit fixée en H au
stator du moteur M.
Ce sont ces efforts, moteur pour les seules roues motrices, de freinage pour les quatre roues, qui vont
permettre de déplacer le véhicule en AV ou en AR, de faire varier sa vitesse et de l’arrêter. Pour
chaque roue nous avons à encaisser une réaction et une poussée. Il faudra des organes la liant au
fardeau D c »est –à- dire au châssis du véhicule. Ces organes devront être assez rigides et de longueur
pratiquement invariable.
Nous aurons donc des organes de réactions absorbant le couple de réaction opposé au couple moteur
et des organes de poussées transmettrant la poussée de chaque roue au châssis.
Le plus souvent, le train arrière est moteur. Il va donc falloir encaisser à la fois la poussée et la
réaction dues aux actions motrices en marche AV et AR et au freinage dans les deux sens également.
OFPPT/DRIF - 20 -
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
Les figures 64 à 70 planches 23 reproduisent les solutions types utilisées normalement. Il faut
transmettre la poussée des roues, communiquées au pont AR ? et encaisser la réaction tendant à faire
tourner le pont AR en sens inverse des roues. Les ressorts pourront servir seuls. Il faut donc alors
qu’ils aient au moins un point fixe pour encaisser la poussée, et qu’ils soient fixés sur les trompettes
de pont sans pouvoir tourner (ponts non oscillants) pour pouvoir encaisser la réaction.
Si le pont peut tourner dans les brides (pont oscillant) le ressort ne peut plus absorbé la réaction. Il
faut donc ajouter une bielle qui transmettra poussée et réaction : arbre de pont, bielles, etc.……..
B- TRAIN AVANT :
Quand il s’agit d’un essieu rigide, c’est lui qui encaisse poussée et réaction et les transmet au châssis
par l’intermédiaire des ressorts qui ont un point fixe.
Quand il s’agit de roues indépendantes et surtout dans le cas de traction avant, le train avant doit être
étudier pour assurer à la fois la suspension et la direction et encaisser la poussée et la réaction .
Les pièces constituant les côtés du parallélogramme subissent alors, le plus souvent, un effort
simultané de réflexion et de torsion et elles doivent être calculées et fixées en conséquence (figures
42 à 57, planches 16 à 20).
D’ autre part, par suite de l’inertie, une accélération se traduit par une charge de l’essieu AR et une
décharge de l’essieu AV . Une décélération cause le phénomène inverse. En ce qui concerne la
réaction, le théorème de BROULHIET nous indique sous quelles conditions la suspension arrière est
indifférente aux efforts d’inertie.
Il faut avoir :
H = L
R I
OFPPT/DRIF - 21 -
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
WWW.TREMOA.SUP.FR
OFPPT/DRIF - 22 -
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
OFPPT/DRIF - 23 -
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
WWW.TREMOA.SUP.FR
OFPPT/DRIF - 24 -
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
WWW.TREMOA.SUP.FR
OFPPT/DRIF - 25 -
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
WWW.TREMOA.SUP.FR
OFPPT/DRIF - 26 -
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
OFPPT/DRIF - 27 -
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
WWW.TREMOA.SUP.FR
OFPPT/DRIF - 28 -
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
OFPPT/DRIF - 29 -
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
TREMOA.SUP.FR
OFPPT/DRIF - 30 -
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
OFPPT/DRIF - 31 -
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
OFPPT/DRIF - 32 -
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
OFPPT/DRIF - 33 -
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
OFPPT/DRIF - 34 -
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
OFPPT/DRIF - 35 -
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
OFPPT/DRIF - 36 -
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
OFPPT/DRIF - 37 -
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
OFPPT/DRIF - 38 -
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
OFPPT/DRIF - 39 -
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
OFPPT/DRIF - 40 -
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
OFPPT/DRIF - 41 -
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
OFPPT/DRIF - 42 -
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
OFPPT/DRIF - 43 -
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
OFPPT/DRIF - 44 -
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
SUSPENSION HYDROLASTIC
FONCTIONNEMENT DE LA SUSPENSION HYDROLASTIC
Le système se compose de compensateurs (deux à l'avant, deux à l'arrière) raccordés entre eux dans
le sens longitudinal.
Chaque élément de suspension (voir figure) est constitué d'un corps conique, en caoutchouc,
enveloppé dans un carter en tôle d'acier. Au milieu de l'élément se trouve une cloche fixe en tôle
d'acier portant un clapet. Le bas de l'élément se compose d'une membrane élastique solidaire d'un
piston relié au bras de suspension.
Elément Hydrolastic
A. Tuyau de communication - B. Tampon élastique en caoutchouc - C. Orifice d'amortissement - D.
OFPPT/DRIF - 45 -
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
Chaque élément (rempli d'un mélange d'eau et d'alcool additionné d'un produit anticorrosif) est relié à
l'autre élément du même côté de la voiture par une tuyauterie. Quand les roues avant franchissent un
obstacle, le piston pousse le diaphragme de bas en haut : l'augmentation de pression fait passer une
certaine quantité de liquide de la chambre inférieure à la chambre supérieure. Les tampons de
caoutchouc s'écrasent sous l'action combinée de la pression accrue et du déplacement du liquide et
l'augmentation de pression qui en résulte chasse le liquide vers le compensateur arrière par le tube de
raccordement (voir figure).
A. Position normale - B. Mouvement des roues avant vers le haut - C. Mouvement des roues arrière
vers le haut
L'entrée du liquide dans le compensateur arrière provoque une réaction du diaphragme contre le
piston et, par suite, l'élévation de l'arrière de la voiture. Ces actions sont pratiquement simultanées, de
telle sorte que la voiture franchit l'obstacle sans tangage. La suspension agit de la même façon quand
les roues arrière passent sur une bosse. La suspension avant comporte également des bras supérieurs
et inférieurs de longueurs différentes, assemblés sur les longerons du châssis avant et raccordés aux
fusées par des rotules. La suspension arrière, outre les éléments hydrolastic, comporte des batteurs
indépendants munis de ressorts auxiliaires hélicoïdaux. Les deux circuits reliant les bras avant et
arrière d'un même côté sont sous pression (voir Caractéristiques Détaillées).
Avant d'entreprendre toute opération importante sur la suspension Hydrolastic et ses éléments, il
convient de décomprimer les circuits et dans certains cas de les vidanger. Les opérations sur les
circuits de la suspension Hydrolastic s'effectuent avec un appareil spécial (voir figure). Avant de
l'utiliser, s'assurer que les réservoirs de vide et de pression de l'appareil sont au niveau indiqué. Le
liquide Hydrolastic porte la référence B.M.C. 97 H 2801.
Décompression
S'il est nécessaire d'entreprendre des travaux sur le bras supérieur de suspension, le piston du corps
Hydrolastic ou sur d'autres pièces de la suspension, vider le liquide du système de la manière
suivante
- Brancher, sur l'une des valves (à l'arrière du châssis), le raccord noir, le bouton moleté étant dévissé
(voir flèches sur Ensemble du faux-châssis au chapitre Train arrière)
- Ouvrir la soupape (voir figure) et visser le bouton moleté pour faire sortir le liquide du système de
suspension dans le réservoir de pression.
- Au bout de deux ou trois minutes, vérifier que le système n'est plus sous pression en fermant la
soupape (7) et en observant le manomètre qui devrait alors indiquer zéro.
- Enlever le raccord noir et remettre le chapeau protègepoussière sur la soupape du tuyau de
communication.
- Remettre le bouchon d'étanchéité dans le raccord noir.
- Répéter l'opération sur la seconde valve pour opérer la vidange sur l'autre côté de la suspension.
Purge
Si on change les canalisations de la suspension, si on monte des éléments élastiques neufs ou si on
remonte les anciens, il est absolument nécessaire de purger l'air du système et d'y créer une
dépression.
- Brancher le raccord jaune sur la valve du circuit et fermer la vanne jaune (5).
- Actionner la pompe à vide jusqu'à ce que le vacuomètre indique 686 mm de mercure et que le
liquide dans le tube transparent soit immobile.
- Déduire 12,7 mm de mercure tous les 152 m au-dessus du niveau de la mer. Lorsque le liquide,
dans le tube transparent, est stationnaire et que le vacuomètre indique 686 mm de mercure, ouvrir la
vanne jaune. Attendre une ou deux minutes, jusqu'à ce que le liquide dans le tube transparent soit à
OFPPT/DRIF - 48 -
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
nouveau stationnaire et enlever le raccord jaune. Remettre le bouchon d'étanchéité dans le raccord.
Dépose
- Lever la voiture avec un cric placé sous le carter de transmission en Interposant un morceau de bois
pour prendre toute la charge de la suspension.
- Décomprimer le circuit de suspension.
- Débrancher du raccord sur le tablier de moteur, le tuyau de raccordement du corps de suspension.
- Déposer le bras supérieur avec le pied de la tige de piston de suspension.
- Retirer le corps de suspension.
Démontage et remontage
Le démontage ne présente pas de difficulté particulière.
- Procéder de la façon suivante pour le remontage.
OFPPT/DRIF - 49 -
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
- Enfoncer les cuvettes extérieures des roulements dans le bras supérieur avec un mandrin approprié.
- Remplir les deux roulements avec de la graisse au molybdène et monter les roulements dans le bras
supérieur en faisant attention de ne pas endommager les joints d'huile.
- Enfoncer le collier d'espacement (à épaisseur fixe) sur le tube d'axe d'articulation et s'assurer que la
face plate du collier est de niveau et à angle droit avec l'extrémité du tube d'axe.
- Glisser le tube d'axe par les roulements depuis la face antérieure du bras supérieur et monter une
bague d'espacement d'une des épaisseurs livrables (de préférence la bague d'origine ou une de 7,6
mm).
- Monter l'axe d'articulation du bras supérieur, en s'assurant que les rondelles plates butent contre
l'extrémité du tube d'axe et que le collier d'espacement à épaisseur fixe et la bague d'espacement
variable affleurent les extrémités du tube d'axe.
- L'axe doit tourner avec un couple de 0,058 à 0,115 m.kg, sinon monter une bague d'une épaisseur
différente.
Nota. - S'assurer que la bague intérieure du roulement tourne avec l'axe (et non pas sur celui-ci)
pendant que la précharge est mesurée.
Repose
- Effectuer la repose dans l'ordre inverse de la dépose.
- S'assurer que le pied du piston de sus. pension et le corps Hydrolastic sont placés correctement lors
de la remise sous pression.
Dépose
- Débrancher le tuyau de frein et boucher le tuyau et la conduite.
- Retirer la goupille fendue et l'axe de chape et débrancher du levier sur le plateau de frein le câble de
frein à main.
- Enlever de l'axe du secteur de pivotement du câble de frein à main, l'écrou et la rondelle et retirer le
secteur.
- Dégager le câble de frein à main.
- Déposer le ressort limiteur de débattement.
- Enlever de chaque extrémité de l'axe de bras de poussée l'écrou, la rondelle Grower et les deux vis
de la plaquette de fixation.
- Déposer le bras de poussée et le corps de suspension arrière.
Démontage et remontage
- Faire coulisser le cache-poussière et la rondelle de l'axe du bras.
- En cas de montage de nouveaux coussinets, retirer la bague bronze avec un extracteur ou l'outil
spécial et monter la nouvelle bague avec un mandrin approprié.
- Démonter le roulement à aiguilles situé à l'intérieur du bras avec un extracteur ou de préférence les
outillages spéciaux.
- Aléser la bague bronze avec un alésoir approprié.
- Remonter le roulement à aiguilles avec un mandrin convenable ou avec l'outil spécial.
Attention. - Le roulement porte une marque qui doit se situer à l'extérieur.
- Lubrifier toutes les pièces à la graisse.
- Lubrifier la rotule du support et le siège de nylon avec de la Dextragrease G.P. et s'assurer que le
cache-poussière recouvre le bord de la cuvette de nylon.
- Purger et mettre en pression le système Hydrolastic.
Pour mesurer la hauteur de caisse, iI est important que la suspension hydrolastic soit à la pression
prévue (voir dans Caractéristiques Détaillées).
- Vérifier la pression de préférence à l'aide de l'appareil, comme indiqué précédemment. On peut
aussi procéder à un contrôle des pressions de suspension en se servant de la pompe à main
hydrolastic. II importe d'abord de régler cet outil de la manière suivante
OFPPT/DRIF - 51 -
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
- Raccorder la pompe à un manomètre doté d'une soupape Schrader dont on a enlevé le cône.
- Remplir l'outil avec du liquide HydroIastic et actionner le levier manuel de l'outil, tout en prenant
note de la pression indiquée au manomètre.
- Régler le siège de soupape jusqu'à ce que la pression utile du système soit enregistrée au
manomètre.
- Resserrer la vis de blocage et replacer la rondelle et la vis.
- Contrôler et régler la pression du circuit.
- Placer le véhicule sur une aire après avoir effectué les pleins : eau, huile F' 18 litres d'essence.
- Vérifier et régler la pression des pneus.
- Mesurer la hauteur des ailes : distance entre axe de la roue et bord inférieur ce la moulure d'aile
(voir figure) et comparer avec les cotes indiquées dans les Caractéristiques Détaillées, suivant les
modèles.
Nota. - Si le système hydrolastic d'un côté venait à être endommagé et que le liquide se soit échappé,
il serait encore possible de continuer à rouler à condition de ne pas dépasser 50km/h sur bonne route.
OFPPT/DRIF - 52 -
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
CHAPITRE VII
LA SUSPENSION OLEOPNEUMATIQUE
1. Principe :
− L’amortisseur réalise un freinage par laminage d’un fluide hydraulique dans des trous
calibrés.
− L’élément élastique est un gaz (azote).
− La garde au sol est réglable.
− La garde au sol choisie est maintenue constante quelle que soit la charge.
a) b)
Fig.1
Comportement d’une suspension.
2. Description :
OFPPT/DRIF - 53 -
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
Fig. 2.
Circuit de suspension
3. Fonctionnement :
Un cylindre de suspension muni de sa sphère est interposé entre chaque bras de suspension
et la caisse (fig. 3).
Le gaz est comprimé dans les sphères.
La pression initiale des sphères (pression de tarage) est déterminée en fonction de la charge
à supporter (par essieu).
En général la pression est plus élevée à l’avant qu’à l’arrière (moteur et transmission avant).
Le cylindre comporte un orifice de communication avec le circuit haute pression (A).
Une canalisation de retour au réservoir est ménagée dans sa partie inférieur, dans le but de
récupérer les fuites de liquide nécessaire à la lubrification du piston et du cylindre (B).
Elle est réalisée par une pièce d’acier, percée sur sa périphérie de trous calibrés. Ses deux
faces sont partiellement fermées par des clapets tarés. Au centre, un rivet maintient
l’ensemble. Il est percé d’un trou de fuite calibré.
a) b)
Fig. 3
(1) Vis d’obturation ; (2) Joint torique ; (3) Coupelle ; (4) Bloc pneumatique ; (5) Membrane ; (6) Joint
torique ; (7) Amortisseur ; (8) Cylindre ; (9) Piston ; (10) Grain ; (11) Rondelle de centrage ; (12) Joint
Téflon ; (13) Joints toriques ; (14) Joint feutré ; (15) Pare-poussière ; (16) Tige de suspension ; (17) Bille
; (18) Logement de bille.
Fig. 4 Amortisseur
(1) Corps ; (2) Clapets ; (3) Entretoise ; (4) Trou de fuite ; (5) Rivet.
Les deux cylindres d’un même essieu sont en communication avec un correcteur de hauteur,
qui permet, suivant la charge, d’augmenter ou de diminuer le volume du liquide interposé
entre la tête du piston et la membrane.
OFPPT/DRIF 55
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
Fig. 5
Hauteur caisse / sol constante (H)
− Automatiquement, par les variations de hauteur de caisse, grâce à sa liaison avec la barre
anti-roulis,
− Manuellement, par un levier mécanique placé dans l’hatitacle.
4. Le circuit hydraulique :
La mise en réserve d’une certaine quantité de liquide sous pression est nécessaire, au
fonctionnement des différents circuits hydrauliques du véhicule qui sont :
− le circuit de suspension,
− le circuit de freinage,
− le circuit de direction assistée.
− Une pompe volumétrique à commande mécanique actionnée par le moteur, qui aspire le
liquide contenu dans le réservoir et le refoule dans un accumulateur.
− Un accumulateur, constitué d’une sphère contenant un gaz (azote), séparé du liquide par
une membrane (principe de la sphère de suspension), qui peut contenir une certaine
quantité de liquide sous pression.
− Un conjoncteur-disjoncteur solidaire de l’accumulateur, qui maintient dans ce dernier
une pression sensiblement constante.
− Une vanne de répartition ou vanne de sécurité qui distribue le liquide vers les différents
circuits avec priorité au freinage en cas de baisse de pression.
OFPPT/DRIF 56
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
Fig. 7
Pompe à cinq pistons
Fig. 6
Réservoir de pressions éléments constitutifs
a- L’accumulateur :
OFPPT/DRIF 57
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
L’accumulateur se compose d’une sphère en tôle emboutie, sur laquelle est rapportée par
soudure une embase usinée.
OFPPT/DRIF 58
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
b- Le conjoncteur - disjoncteur :
Il fixe :
− Une pression minimum nécessaire au fonctionnement correct des organes hydrauliques.
− Une pression maximum pour obtenir un volume de stockage suffisant dans
l’accumulateur, et pour limiter la pression maximum fournie par la pompe.
Fonctionnement :
− Mise en pression :
Le liquide venant de la pompe (H.P) haute pression rentre dans la chambre de pression
du conjoncteur-disjoncteur en augmentant de pression.
− Disjonction :
Une fois le liquide atteint la pression prévue un système de clapets dévie l’arrivée du
liquide vers le retour au réservoir tout en maintenant une certaine pression dans
l’accumulateur.
− Conjonction :
Dès qu’il y a une consommation de liquide par les organes hydrauliques il y a chute de
pression dans l’accumulateur.
Le système de clapets agit de façon à fermer la canalisation du retour au réservoir et
dévier l’arrivée du liquide vers la chambre de pression, ainsi :
LA SUSPENSION HYDRACTIVE
1. Définition :
2. Principe :
OFPPT/DRIF 60
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
Le liquide passe par A pour aller vers la sphère principale et par A’ pour aller vers la sphère
additionnelle. Le freinage du liquide est faible car il a deux passages à sa disposition →
l’amortissement est faible.
Fig. 2
OFPPT/DRIF 61
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
Fig. 3
3. Description :
• Un calculateur électronique,
• Cinq capteurs :
• Vitesse véhicule,
• Angle et vitesse volant,
• Débattement de caisse,
• Manocontact de frein,
• Pédale d’accélérateur.
OFPPT/DRIF 63
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
4. Fonctionnement :
C’est une suspension à deux états de raideur et deux états d’amortissement (Moelleux/
Ferme).
Les changements d’état sont commandés par anticipation par l’un des quatre paramètres
angle volant, vitesse volant, freinage enfoncement pédale ainsi que par l’analyse du
débattement vertical de caisse.
Les paramètres des capteurs sont comparés à des seuils variables en fonction de la vitesse
véhicule. Le dépassement du seuil provoque le passage en ferme ; le retour en moelleux
intervient quand la valeur du paramètre est de nouveau inférieure au seuil et après
d’écoulement d’une temporisation.
OFPPT/DRIF 64
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
La suspension hydractive
Fig. 4
OFPPT/DRIF 65
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
OFPPT/DRIF 66
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
Nomenclature
1. Electrovanne AV.
2. Régulateur de
raideur AV.
3. Electrovanne AR.
4. Régulateur de
raideur AR.
5. Correcteur de
hauteur AV.
6. Correcteur de
hauteur AR.
7. Eléments de
suspension AV.
8. Elément de
suspension AR.
9. Vanne de priorité.
11. Manocontact de
Fig. 5 frein.
HYDRACTIVE II
OFPPT/DRIF 67
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
Remarquons que les canalisations reliant les éléments de suspension aux régulateurs sont de
gros diamètre (8 x 10) afin de réduire les pertes de charges et donc le temps de réponse.
L’étanchéité est assurée par des raccords ISO coniques sans garniture. Le serrage est de 3 à
3,5 m daN.
OFPPT/DRIF 68
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
• de quatre éléments porteurs avec des sphères de suspension d’une nouvelle technologie
offrant une durabilité exceptionnelle
• de régulateurs de raideur avant et arrière avec leur sphère sur V6, 2.2 HDi, 2.0 HPi et 2.0i
16V
• de capteurs de hauteur électriques reliés aux barres antidévers
• d’un réseau hydraulique simplifié.
Auto-adaptativité
Cette nouvelle suspension auto-adaptative est extrêmement efficace dans l’analyse de l’état de la
route et des conditions de conduite, grâce à de nouveaux capteurs électroniques. Elle agit sur les
électrovannes reliées électriquement au calculateur de suspension (BHI), dont la puissance de calcul
est considérable.
Variation automatique de la hauteur du véhicule
La suspension Hydractive 3 offre une prestation inédite : la variation automatique de la hauteur du
véhicule en fonction de la vitesse, qui permet d ’obtenir une plus grande stabilité grâce à
l’abaissement du centre de gravité (15 mm à l’avant et 11 à l ’arrière) et une réduction de la
consommation du fait d’un meilleur Cx.
Lorsque l’état de la route est fortement dégradé, Hydractive 3 peut augmenter la garde au sol du
véhicule de 13 mm pour permettre un plus grand débattement. Le conducteur peut aussi modifier
manuellement la garde au sol à l’aide d’une nouvelle commande électronique à impulsion. La
demande du conducteur et l’état du véhicule sont visualisés sur l’écran multifonctions ou sur le
combiné.
Typage automatique entre état souple et ferme
La suspension Hydractive 3 propose, sur les moteurs V6, 2.2 HDi, 2.0HPi et 2.0i 16V, au conducteur
deux états, confort ou dynamique, et gère chacun d’eux de façon autonome et intelligente, en faisant
varier automatiquement et simultanément la flexibilité et l’amortissement.
Le pilotage de la suspension permet de passer alternativement et en temps réel d'un typage souple
privilégiant le confort, à un typage ferme privilégiant la tenue de route selon le profil de la route et la
conduite. Le système prend en compte le style de conduite du conducteur et permet de personnaliser
le seuil de passage état souple/état ferme pour atteindre le juste compromis entre le confort et la tenue
de route. Le conducteur dispose, en plus, de la
possibilité d'activer la commande sport afin de privilégier le mode ferme, et donc de favoriser le
comportement sportif du véhicule.
Aucun entretien avant 5 ans ou 200.000 km
Le nouveau liquide hydraulique synthétique permet une réduction des frottements grâce à sa fluidité,
ce qui améliore encore le confort des occupants. En outre,grâce à sa conception novatrice, Hydractive
3 ne nécessite aucun entretien avant 5 ans ou 200.000 km. Durant cette période, le niveau de confort
et de sécurité de la suspension reste à l'identique.
La suspension Hydractive 3 refuse tout compromis et porte au plus haut niveau l'alliance de la tenue
de route et du confort.
3. Nettoyage du filtre :
Le nettoyage du filtre doit être impérativement effectué à la première révision puis tous les
30.000 km. (Un filtre colmaté entraîne un mauvais fonctionnement du dispositif
hydraulique).
Le filtre doit être nettoyé à l’essence « C » puis soufflé à l’air comprimé.
OFPPT/DRIF 70
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
PARTIE PRATIQUE
OFPPT/DRIF 71
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
1. Dépose :
2. Repose :
3. Démontage-Ressort-Amortisseur :
et le déposer.
OFPPT/DRIF 72
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
4. Remontage :
Fig. 4
OFPPT/DRIF 73
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
a - Dépose :
b - Repose :
− Mettre en place le triangle, les deux vis et écrous de fixation du triangle sur le berceau
sans les serrer.
− Monter l'axe de la rotule inférieure dans le porte-fusée avec la petite rondelle plastique de
protection.
− Monter la clavette et son écrou serrés au couple prescrit.
− Reposer la roue et mettre le véhicule au sol.
− Remonter la barre antidévers sans bloquer les écrous de palier.
− Faire travailler la suspension et serrer les écrous de fixation triangle et de palier de barre
antidévers aux couples préconisés (position pour le serrage : à vide).
OFPPT/DRIF 74
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
1. Dépose du ressort :
2. Repose du ressort :
OFPPT/DRIF 75
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
OFPPT/DRIF 76
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
2. Repose :
OFPPT/DRIF 77
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
OFPPT/DRIF 78
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
1. Dépose :
Dans le coffre :
− Déposer l'écrou Stopper en maintenant la tige d'amortisseur, la coupelle tôle supérieure et
le silentbloc supérieur.
OFPPT/DRIF 79
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
2. Repose :
Sous le véhicule :
− Engager l'amortisseur dans son logement, la tige
placée dans le trou de la traverse supérieure. Fig. 3
− Monter l'axe de fixation inférieur, utiliser une Ecrou de fixation supérieure
d'amortisseur
rondelle plate, visser l'écrou Nylstop neuf sans le
serrer pour l'instant.
Dans le coffre :
− Placer sur la tige d'amortisseur : le silentbloc supérieur, la coupelle-tôle, bord relevé vers
le haut, l'écrou Stover neuf. Le serrer à 1,25 daN.m.
− Serrer l'écrou d'axe inférieur d'amortisseur à 6,5 daN.m.
− Coller les coupelles d'appui supérieur dans leur logement sur la traverse.
− Placer les ressorts.
− Abaisser l'arrière de la voiture en veillant à la bonne mise en place des ressorts dans leurs
appuis et de la barre antidévers.
− Monter les amortisseurs arrière, ne pas serrer les axes inférieurs.
− Monter les roues, serrer les écrous à 6 daN.m.
− Reposer le véhicule sur ses roues.
− A l'aide d'un cric placé sous le support latéral droit, amener la traverse en appui sous le
plancher.
− Déposer le pilote.
OFPPT/DRIF 80
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
− Placer dans l'ordre : le bouchon plastique, les rondelles plates, le frein-tôle neuf, les 3
écrous de fixation, serrés au couple de 6,5 daN.m.
− Rabattre le frein-tôle sur les écrous.
− Effectuer les mêmes opérations du côté gauche.
− Reposer l'assise du siège arrière.
− Fixer le pont, serrer les vis à 3,75 daN.m.
− Refixer la partie arrière de la tuyauterie d'échappement à la coque.
− Brider la suspension arrière de façon qu'une cale de bois de 60 x 60 x 60 cm soit serrée
entre le bras arrière et la butée de talonnage.
− Serrer les écrous d'axes inférieurs d'amortisseur à 6,5 daN.m et les écrous d'axes
d'articulation des bras arrière à 5,5 daN.m.
− Reposer l'appareil de bridage de la cale.
− Reposer les brides des paliers de barre antidévers et serrer les fixations à 3,75 daN.m.
− Effectuer un essai sur route.
OFPPT/DRIF 81
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
1.1. Dépose :
1.2. Repose :
2. Barre stabilisatrice :
2.1. Dépose :
2.2. Repose :
OFPPT/DRIF 82
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
Fig. 3
Fig. 1 Fig.2 Orientation de la barre
Fixation de l'amortisseur stabilisatrice
OFPPT/DRIF 83
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
3. La barre de torsion :
3.1. Dépose :
OFPPT/DRIF 84
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
Nota : La différence maxi entre côté droit et le côté gauche doit être 10 mm.
− Déposer la barre.
− Déterminer la cote "X" du véhicule en réglant l'écrou (B) de l'outil confectionné (voir
figure) et en faisant coulisser la barre à la main pour la dégager de ses ancrages.
− Pour augmenter la hauteur sous coque de 3 mm augmenter la cote "X" de 3 mm ;
− Inversement pour diminuer la hauteur sous coque de 3 mm diminuer la cote "X" de 3
mm.
La valeur différentielle minimum possible pour un cran est de 3 mm, on ne pourra donc
faire évoluer la hauteur du véhicule que par des valeurs multiples de 3.
− Effectuer le contrôle et le réglage du limiteur de freinage ainsi que le réglage des phares.
Fig. 6
Repérage des barres de torsion
1. Barre gauche, deux empreintes - 2. Barre droite, trois empreintes.
5. Bras arrière :
5.1. Dépose :
OFPPT/DRIF 85
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
OFPPT/DRIF 86
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
5.2. Repose :
OFPPT/DRIF 87
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
Fig. 8
Dépose d'un bras arrière à l'aide d'un vérin.
Fig. 9
Remontage des bras à l'aide de l'outil de
tension T.
OFPPT/DRIF 88
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
1. Cylindre de suspension :
Seuls les cylindres avant reçoivent une goupille de positionnement et une bague d’appui qui
seront déposés si nécessaire.
Sur les cylindres de suspension avant et arrière, déposer le collier de serrage, l’ensemble
pare-poussière et tige de piston, le joint feutre.
2. Contrôle d’étanchéité :
− Utiliser le banc : ses accessoires et le support. Le contrôle sera effectué à l’aide d’une
tige de piston non articulée et d’une bague d’appui de cylindre avant.
− Relier la pompe au manomètre (gradué de 0 à 100 bars).
− Monter le bouchon (A) muni d’un joint et engager l’extrémité de la tige dans l’alvéole du
support.
− Relier l’orifice d’alimentation du cylindre à l’orifice « a » de la pompe et serrer la vis de
purge du banc. (fig.1).
− Faire monter la pression à 40 bars. La pression ne doit pas chuter. Desserrer la vis de
purge, déposer le bouchon « A » et désaccoupler le cylindre du support et de la pompe.
OFPPT/DRIF 89
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
Fig. 2 Fig. 3
Orientation du pare-poussière sur cylindre avant Orientation du pare-poussière sur cylindre avant
gauche droit
OFPPT/DRIF 90
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
75 + 2 40 + 2 62 + 2
-27 -10 -10
Fig. 6
SPHERE ET CYLINDRE DE SUSPENSION
ARRIERE
Fig. 5
SUSPENSION AVANT
OFPPT/DRIF 91
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
Les hauteurs avant et arrière doivent être mesurées (fig. 1 et 2) moteur tournant un ralenti,
voiture stabilisée et levier de commande manuelle de hauteur en position « normale-route »,
à l’avant entre le dessous du point « a » de l’unit d’essieu et le plan d’appui des roues, à
l’arrière entre le point « b » de l’unit d’essieu et le plan d’appui des roues. Avant tout
contrôle de la hauteur de caisse, vérifier la pression de gonflage des pneumatiques.
− Déposer les protecteurs des correcteurs avant et arrière et desserrer les écrous de réglage
de la commande manuelle.
− Sur la barre stabilisatrice, desserrer légèrement les colliers de commande automatique de
hauteur et agir sur ceux-ci, dans un sens ou dans l’autre pour obtenir une hauteur avant
de x mm et une hauteur arrière de y mm.
− Resserrer les colliers au couple prescrit (fig. 3).
− Vérifier le réglage.
− Reposer les protecteurs des correcteurs.
Fig. 1 Fig. 2
Mesure de la hauteur sous caisse à l’avant Mesure de la hauteur sous caisse à l’arrière
OFPPT/DRIF 92
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
OFPPT/DRIF 93
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
Remarque : Les côtes x, x’, y et y’ sont des valeurs en mm données par le constructeur et
sont différentes d’un véhicule à l’autre et de la forme de véhicule (Berline, break.....).
Fig.
4
OFPPT/DRIF 94
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
1. Démontage :
2. Démontage du dash-pot :
OFPPT/DRIF 95
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
OFPPT/DRIF 96
COURS THEORIQUE ET ENTRETENIR ET REMETTRE EN
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES CONFORMITE UN SYSTEME DE
SUSPENSION
dégagé entre les membranes et le corps du correcteur (repère « C » sur figure 3).
− Replacer les membranes sur le corps du correcteur.
− Placer les bagues de maintien et les coupelles d’étanchéité et desserrer la vis de
purge du banc.
− Désaccoupler le raccord, monter le tube raccord de fuite et l’obturer à l’aide
d’un protecteur caoutchouc.
− Nettoyer le corps du correcteur avec de l’essence.
− Reposer le correcteur.
− Purger le circuit hydraulique.
− Vérifier le fonctionnement.
OFPPT/DRIF 97