Scanner (informatique)

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Un scanner, francisé en « scanneur[1],[2] », ou « nu-

Un bélinographe de 1953

spécial. Le signal électrique obtenu peut se transmettre

par téléphone.
Vers 1904, l'Allemand Arthur Korn utilise pour la pre-
mière fois une cellule photoélectrique pour l'analyse di-
recte d'un document original. Vers 1920, le Français
Édouard Belin perfectionne son bélinographe en adoptant
Un scanner à plat. ce principe d'analyse, et son appareil amélioré domine la
transmission à distance des photographies de presse ou
de leurs négatifs. On fixe le document à reproduire sur
mériseur à balayage[3] », est un périphérique informa-
un cylindre tournant. Une lampe éclairant vivement une
tique qui permet de numériser des documents ou autres,
petite surface et une lentille dirigées vers un point du do-
comme les empreintes digitales par exemple.
cument se déplacent lentement sur un chariot mû par une
L'objet à scanner est soumis au balayage d'un rayon lumi- vis solidaire du cylindre qui les fait avancer d'une fraction
neux ; un capteur transforme la lumière reçue en un signal de milliètre par tour. À l'autre bout, le signal module une
électrique qui est transféré à l'ordinateur, pour y être en- lumière qui impressionne un film photographique.
suite sauvegardé, traité ou analysé. L'appareil prend sou-
On n'enregistre pas le signal qui décrit le document.
vent la forme d'une tablette sur laquelle le document doit
L'analyse ligne par ligne constitue un échantillonnage
être posé, mais il existe aussi des scanners à main et des
dans la dimension perpendiculaire, et bien que les
stylos numériseurs.
photographies de presse soient tramées, c'est-à-dire
échantillonnées dans leurs deux dimensions, le signal
reste analogique pour chaque ligne.
1 Historique Les premiers scanners pour l'exploitation informatique
de l'image fonctionnent selon le même principe, mais
Le principe de la description ligne par ligne d'un docu- échantillonnent dans les deux dimensions, quantifient et
ment remonte au moins au pantélégraphe mis au point par codent numériquement. Le premier scanner développé
Giovanni Caselli, un physicien italien, vers 1856. Celui-ci pour fonctionner en tandem avec un ordinateur est un
permet la reproduction d'un dessin tracé avec un crayon à scanner à tambour mis au point aux États-Unis en 1957 au
mine isolante sur un support conducteur en feuille d'étain. National Institute of Standards and Technology par une
À la suite de la mise en service commerciale de ce dernier, équipe de chercheurs menée par Russell A. Kirsch[4] . La
de nombreuses inventions reprennent le principe pour la première image numérique, scannée sur cette machine,
télécopie. En général, elles exigent un document d'origine est un portrait en noir et blanc de 5 × 5 cm du fils de ce

1
2 3 TYPES DE SCANNERS

leurs ou de niveaux de gris que l'appareil produit.

Elle dépend principalement des capteurs.
• Le format de document original : c'est la grandeur
maximale des documents que le numériseur peut ac-
cepter.
• L’interface : Wi-Fi, FireWire (IEEE 1394), USB,
SCSI, Ethernet, port série et port parallèle (ces deux
derniers étant devenus trop lents tendent à dispa-
raitre).
• La vitesse de numérisation : le nombre de pages nu-
mérisées par minute ; la vitesse de numérisation dé-
pend non seulement de la puissance du numériseur
mais aussi du format des documents à numériser et
de la résolution choisie pour le travail.

3 Types de scanners

3.1 Scanner à plat

Le premier scan numérique (1957)

dernier, d'une résolution de 176 pixels de côté[4] .

Le premier télécopieur (fax) numérique apparait en
1969[5] .
Le scanner à plat, sur lequel on peut poser des livres et
des cahiers sans séparer les feuilles, apparaît dans les
années 1970. Les scanners professionnels resteront ro-
tatifs pendant une dizaine d'années. Il est en effet plus
facile alors de fabriquer une mécanique de précision,
n'utilisant qu'une cellule dont les caractéristiques restent
stables pendant la durée de l'analyse du document, que
des ensembles de capteurs photo-électriques de caracté-
ristiques identiques.
La généralisation de la numérisation des archives papier
et du contenu des bibliothèques pour le stockage et la dif-
fusion des documents a entraîné la conception de scanners
permettant la reproduction automatique des livres sans les
écraser sur une vitre, grâce à un système optique permet-
tant de garder la ligne de capteurs à distance.

2 Caractéristiques techniques
Un scanner à plat couplé à une imprimante.
• La résolution spatiale : c'est la précision de la capture
Les scanners à plat sont les plus courants. Il en existe de
de l'image, mesurée en points par pouce (ppp ou dpi
deux types :
pour « dot per inch » en anglais) ; il faut distinguer la
résolution optique (ou réelle) et la résolution inter-
polée, la résolution optique est la précision réelle de • Ceux dont les capteurs (en général, de type CCD)
l'appareil alors que la résolution interpolée est une sont fixes et dont la partie mobile est un miroir.
résolution plus fine obtenue par calcul de points in- Ces scanners sont plus coûteux à fabriquer et em-
termédiaires entre les points réellement mesurés. barquent un système optique d'une certaine com-
plexité. La qualité de leurs numérisations peut être
• La profondeur d'analyse : c'est le nombre de cou- excellente.
3.2 Scanners à défilement 3

• Ceux dont les capteurs (de type CIS) sont mobiles, l'original, l'analyse ne donne lieu à aucun moirage ; mais
et appliqués directement contre la vitre. Bien qu'ils le document informatique a une taille excessive. Pour le
aient énormément progressé, leur image est toujours réduire à la résolution désirée, sans créer de moirage, on
un peu floue car ils ne peuvent empêcher une diffu- effectue un filtrage spatial de façon à éliminer les motifs
sion de la lumière contre la vitre. C'est la technologie
qui créent le moirage. Le produit du scan contient non
utilisée pour les scanners ultra-plats. seulement des informations sur l'image, mais aussi des
informations sur la trame, qui, en principe, n'intéressent
Ceux-ci sont de plus en plus couplés à une imprimante, pas. Le détramage va supprimer ces informations inutiles.
ce qui permet par exemple de faire des copies (couleur
et noir et blanc) sans avoir besoin d'un ordinateur. Cer-
tains scanners à plat sont aussi équipés d'un module pour
documents transparents (films argentiques négatifs ou po- 3.2 Scanners à défilement
sitifs).
Avec les scanners « à défilement », le document est en-
3.1.1 Fonctionnement traîné, comme pour un fax, c'est lui qui se déplace et
non les capteurs ou un miroir. Ce procédé est principa-
lement utilisé dans les bureaux. Ces scanners permettent
aujourd'hui de numériser des documents de grammages
variables de format allant de la carte de visite au format
A3.
Certains d'entre eux, comme le Kodak i840, peuvent
scanner jusqu'à plus de 160 pages par minute en rec-
to/verso. D'autres types de scanners à défilement, plus
spécifiques, sont prévus pour numériser des documents
Fonctionnement typique d'un scanner à plat à CCD. grands formats (scanners de plan supérieur à l'A0).

Le document est posé contre une vitre. Sous cette vitre,

un miroir et une source de lumière effectuent ensemble
un passage. La source lumineuse éclaire le document au 3.3 Scanners à main
travers de la vitre. La lumière réfléchie par le document
est renvoyée par le miroir mobile à un système optique
L'opérateur fait défiler l'outil contre le document à scan-
qui le transmet à une batterie de capteurs de type CCD
ner.
(Charged Couple Device). L'ordinateur se charge ensuite
de recomposer l'image obtenue. Puisque la lumière tra- Au début des années 1990, les scanneurs à main ont été
verse deux fois la vitre, les images souffrent d'une légère les premiers scanneurs « grand public », du fait notam-
diffusion de la lumière et d'une relative perte de luminosi- ment de leur faible prix. Ils sont aujourd'hui beaucoup
té. Il existe cependant d'excellents scanneurs à plat depuismoins fréquemment utilisés, eu égard à l'habileté que ré-
la fin des années 1990. clame leur manipulation et aux erreurs dont leur mode
opératoire est la source. Ils restent intéressants dans des
En général, les numériseurs sont contrôlés par l'ordinateur
domaines tels que l'analyse de l'écriture, notamment pour
via l'interface de programmation TWAIN ou WIA sous
le chinois et le japonais.
Windows ou SANE sous Linux.
Un problème fréquent rencontré est le moirage qui ap-
parait notamment lors de la numérisation d'images ou
d'éléments imprimés en similigravure au moyen d'une 3.4 Scanners de films
trame (héliogravure, offset, etc.). Si on scanne une image
tramée avec une résolution proche de la linéature de
trame, des interférences visibles apparaissent sur la re- Dans un scanner film, la lumière traverse directement le
production, créant un effet de « moiré ». Cet effet ne se document transparent (négatif ou diapositive), ce qui per-
produit pas avec une trame stochastique générée par ordi- met, avec un objectif de qualité, d'obtenir une qualité
nateur, ni avec la lithographie demi-teintes, dont le grain chromatique de haut niveau et une résolution très élevée.
est, lui aussi, aléatoire. Si un motif, comme des hachures, Certains scanners à plat, dits « scanners photo » sont aus-
dans des documents au trait, c'est-à-dire sans nuances de si équipés d'un boîtier lumineux qui leur permet, outre
gris, a une fréquence spatiale proche de celle de l'analyse leur fonction classique, de numériser en lumière réfléchie
par le scanner, le moirage apparaît aussi. On rencontre les documents opaques, la numérisation en lumière di-
fréquemment ce problème pour la reproduction réduite recte de documents transparents. La définition réelle est
de gravures. Lorsque le scanner est réglé avec une ré- inférieure à celle d'un bon scanner film mais ils peuvent
solution largement supérieure à celle de l'impression de constituer un compromis intéressant[6] .
4 4 GALERIE

3.5 Scanners à tambour En sécurité, l'usage de scanners d'empreintes digitales se

développe.
Les scanners à tambour produisent un transfert d’image
de haute qualité avec une résolution et une qualité colori-
métrique sans égal. Ils ne sont pas adaptés à tous les types 4 Galerie
de documents, ceux-ci doivent pouvoir s’enrouler autour
du cylindre et ne pas dépasser 1 mm d'épaisseur.
Ils coûtent généralement beaucoup plus cher que les
autres types de scanners et sont généralement utilisés dans
un environnement professionnel. En raison de leur coût
d'acquisition élevé, ils sont de plus en plus remplacés par • Scanner à défilement Fujitsu
des scanners à plat de haute qualité. De nombreux scan- ScanSnap
ners à tambour sont encore utilisés pour des reproduc-
tions haut de gamme, telles que l’archivage de photos dans
les musées.
Pour numériser une image au moyen d’un scanner à tam-
bour, il faut la fixer à un tambour rotatif ou la charger
dans un cylindre de support. Le tambour tourne à une vi-
tesse élevée devant des scanners optiques. Ceux-ci se dé-
placent lentement sur la surface du tambour, jusqu’à ce
que toute l’image soit capturée. L’image capturée est en- • Un scanner à main
suite reproduite par l’ordinateur sous forme d’un fichier
d’image numérique.
La société allemande Linotype-Hell qui a été reprise
par la Heidelberger Druckmaschinen AG a été l’un
des derniers grands fabricants de scanners à tambour.
Aujourd'hui[Depuis quand ?] , ces appareils ne sont pris en
charge que par le logiciel SilverFast de LaserSoft Ima- • Un scanner à tambour
ging sous les systèmes d'exploitation actuels[7] .

3.6 Bancs de reproduction

Les progrès de la photographie numérique permettent
la création de « bancs de reproduction » numériques. Il
existe aussi des scanneurs dits « verticaux », qui peuvent
être qualifiés de « bancs de reproduction ». Ils sont utiles
pour les objets ayant un certain relief, pour les objets fra- • Scanner de films Nikon LS-
giles comme les livres dont on n'est pas obligé de détruire 4000ED
la reliure en les ouvrant à plat, etc..

3.7 Scanneurs automatiques de livre

Des entreprises, telle que 4DigitalBooks commercialisent
des numériseurs capables de traiter sans intervention hu-
• Banc de reproduction pour
maine 1 500 pages à l'heure. Les pages sont déroulées
livres anciens
grâce à un bras perforé d'une multitude de petits trous,
qui saisit les pages par aspiration, sans nécessité de dé-
truire la reliure.

3.8 Autres scanners

Il existe d'autres types de scanners, comme ceux intégrés
dans des systèmes de lecteurs de code-barres, ou ceux
utilisés dans les systèmes techniques de communication • Un scanner d'empreintes digitales
améliorée et alternative.
6.1 Articles connexes 5

5 Notes et références
[1] « scanneur », Grand dictionnaire terminologique, Office
québécois de la langue française

[2] Liste des termes, expressions et définition adoptés -

Journal Officiel de la République française, 10 octobre
1998

[3] « numériseur à balayage », Grand dictionnaire terminolo-

gique, Office québécois de la langue française

[4] (en) Fiftieth Anniversary of First Digital Image Marked -

NIST, 24 mai 2007

[5] (en) The implementation of a personal computer-based :

Digital facsimile information distribution system - Ed-
ward C. Chung, Université de l'Ohio, novembre 1991 p. 2
[PDF]

[6] Photo numérique, Micro Application Paris 2001

[7] SilverFast disponible pour les scanners des Heidelberg -

LaserSoft Imaging

6 Annexes

6.1 Articles connexes

• Lecteur de code-barres

• Télécinéma

• Portail de l’informatique
6 7 SOURCES, CONTRIBUTEURS ET LICENCES DU TEXTE ET DE L’IMAGE

7 Sources, contributeurs et licences du texte et de l’image

7.1 Texte
• Scanner (informatique) Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Scanner_(informatique)?oldid=130840573 Contributeurs : ADM, Jef-
Infojef, Nbrouard, Leag, Koko90, JujuTh, Padawane, Vincent Simar, Arnaud.Serander, TwoWings, RobotQuistnix, Arnaudh, Mi Ga,
Loveless, Freewol, Pautard, Xofc, Serein, SashatoBot, Epsilon0, JPRoche, Rhadamante, SamuelFreli, Thijs !bot, Diti, En passant, Escar-
bot, Kropotkine 113, Manuguf, Sebleouf, Wybot, Zawer, Eybot, Rei-bot, Wikig, Salebot, Akeron, Speculos, AlnoktaBOT, Idioma-bot,
TXiKiBoT, Pierre73, VolkovBot, Mikayé, FabriceFABS, SieBot, YonaBot, Louperibot, Golfestro, OKBot, Vlaam, BenoniBot~frwiki,
Alphos, Versageek, Serahug, F1jmm, Letartean, SilvonenBot, Mike Coppolano, LaaknorBot, Sven Boisen, Luckas-bot, Heureuxcalme, Al-
mabot, Pjg111, Amqui, Abracadabra, Xqbot, Tannenmann, Coyote du 57, Lomita, Bobodu63, Ripchip Bot, EmausBot, Kilith, HRoestBot,
ChuispastonBot, 0x010C, Mach33, LoveBot, PolBr, Microco, Mattho69, Tibauty, Addbot, Francophone de France, Ccfghi et Anonyme :
48

7.2 Images
• Fichier:Belinograph_BEP-2V_-_MfK_Bern.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/e/eb/Belinograph_
BEP-2V_-_MfK_Bern.jpg Licence : CC BY-SA 3.0 Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : Sandstein
• Fichier:Buch-Scanner_Zentralbibliothek_Zürich_2013-03-10_1.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/
1f/Buch-Scanner_Zentralbibliothek_Z%C3%BCrich_2013-03-10_1.jpg Licence : CC BY-SA 3.0 Contributeurs : Travail personnel Ar-
tiste d’origine : Martin Sauter
• Fichier:Crystal_mycomputer.png Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/e/e3/Crystal_mycomputer.png Licence :
LGPL Contributeurs : All Crystal icons were posted by the author as LGPL on kde-look Artiste d’origine : Everaldo Coelho (YellowIcon) ;
• Fichier:Disambig_colour.svg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/3e/Disambig_colour.svg Licence : Public do-
main Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : Bub’s
• Fichier:Drum_scanner.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/0/0c/Drum_scanner.jpg Licence : CC-BY-SA-
3.0 Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : Stefan Kühn
• Fichier:Ellsworth_fingerprint_scanner.JPG Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/2c/Ellsworth_fingerprint_
scanner.JPG Licence : Public domain Contributeurs : http://www.ellsworth.af.mil/shared/media/photodb/photos/101210-F-5858L-011.
JPG Artiste d’origine : U.S. Air Force photo/Staff Sgt. Marc I. Lane
• Fichier:Epson_stylus_cx4200.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/aa/Epson_stylus_cx4200.jpg Licence :
CC BY-SA 3.0 Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : 1Veertje
• Fichier:GLAM_Wuppertal_Bibliothek_04.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7e/GLAM_Wuppertal_
Bibliothek_04.jpg Licence : CC BY-SA 4.0 Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : Geolina163
• Fichier:NBSFirstScanImage.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/1a/NBSFirstScanImage.jpg Licence : Pu-
blic domain Contributeurs : National Institute of Standards and Technology Artiste d’origine : Russell A. Kirsch
• Fichier:Nikon_DSC_1483EC.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/39/Nikon_DSC_1483EC.jpg Licence :
CC BY-SA 3.0 Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : JPRoche
• Fichier:Question_book-4.svg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/64/Question_book-4.svg Licence : CC-BY-
SA-3.0 Contributeurs : Created from scratch in Adobe Illustrator. Originally based on Image:Question book.png created by User:Equazcion.
Artiste d’origine : Tkgd2007
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7.3 Licence du contenu

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