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Suites numériques (réelles et complexes)

Récurrence Monotonie Limites, équivalents


(1) Soit une suite (un )n  t.q. : n  , un 1  (un)2 Chercher les suites monotones (plusieurs méthodes
Calculer la limite de la suite, et si possible donner un
sont souvent possibles) :
n équivalent :
Démontrer par récurrence : n  , un  (u0)2
un  2n  5 vn  2n 3n1 wn  (n  3)2 an  n  (n  a)(n  b)
(2) Soit une suite (un )n  vérifiant : n 1

n  , |un1l |  k |unl | x n  n²  1 yn 1  yn  3 zn  n n  n ! bn  (2n  1) n 4  2n  1  n²


2n
Démontrer par récurrence : (e n  n)(en  1)
n cn 
n  , |unl |  k |u0l | . n  ln n
1 1
(3) Démontrer par récurrence :
k n
dn  e 2n e 2n1
n  ,  (ak 1 ak)  an 1 an
k n
0
Calculs de termes, calculs de sommes
un  ln(1n)  x ln(2 n)  y ln(3 n)
0
(1) Calculer la somme suivante :
(principe des dominos). S  183  196  ...  417 (la progression est
arithmétique) Suite récurrente
(2) Calculer la somme suivante : On considère la suite définie par son premier terme
Suites S  13  26  ...  53248 (la progression est
arithmético-géométriques u 0  1 et la relation de récurrence un 1  f (un) ,
2
géométrique)
On suppose : où : f (x )  (1  x )2 .
(3) Calculer la somme suivante :
n  , un1  1 un  5 . S  1  11  111  ...  11...1 (le dernier terme (i) Donner un intervalle stable I contenant u 0 .
2
comporte n chiffres 1) (ii) Déterminer les points fixes de f et de f  f qui
Chercher un réel  tel que la suite (un ) est
appartiennent à I .
(4) Calculer la limite de la suite :
géométrique. En déduire la limite de la suite (un)n .
un  1, 371 371...371 (il y a n répétitions) (iii) Étudier de la suite (an)  (u2n) .
(iv) En déduire la nature de la suite (un ) .
Limites, équivalents
b )  n  n 1 a  b  ab  n  n(1  a  b  o( 1 ))   a  b  o(1)
an  n  (n  a)(n  b)  n  n (1  a )(1  n lim an   a  b
n n n2 2n n 2 n  2
 1   
bn  (2n  1) n 4  2n  1  n²  (2n  1) n² 1 3  4  n²  n²(2n 1)  13 1  2  o(1)
2
lim b  2
 n n  n  n  n

(e n  n)(e n  1) 1  en  ne n  n e n
cn   n ;
n  ln n n  ln n
1 1 1 1 1 1
1 1 1 1 1 1 1 1 1
e 2n1  1  2n  1  2 (2n 1)²  o( n²)  1  2n (1 2n )  8n²  o(n²) ; e 2n  1  2n  8n²  o(n²) ; dn  e 2n e 2n1  1  o(41n² ) .
1
dn  e 2n e 2n1 :
4n²

un  ln(1n)  x ln(2 n)  y ln(3 n) : ln(1n)  ln(n)  ln(1 1 ) et donc


1 1
un ln(n) ln(1 ) x (ln(n)ln(1 ))y (ln(n)ln(1 ))
1
n n n n

 ln(n) 
1
 1  x (ln(n) n2  22)  y (ln(n)  n3  9 2)o( 12)  (1 x y)ln(n)  1  2x  3y  1  4x2 9y  o( 12)
n 2 2n 2 n 2n n n n n
1  2x  3y
Donc si 1  x  y  0 : un  (1 x  y) ln n . Sinon 1  x  y  0 , et alors si 1  2x  3y  0 : un 
n
 x n 2y .

1  4x  9y 17
Si maintenant 1  x  y  0 et 1  2x  3y  0 , alors x  2 et y  1 : un    2 .
n2 n

Suite récurrente
(i) La fonction est décroissante sur ],1] , donc l’intervalle I  [ 0,1] est stable par f .

(ii) Points fixes de f : f (x )  x ssi x ²  3x  1  0 , seule solution dans I  [ 0,1] :


3 5
2
Points fixes de f  f : f  f (x )  x ssi [1 (1  x )² ]2  x ssi [x (2  x )]2  x ssi x 2(2 x )2  x ssi x [x 3 2x 2  2x  1]  0 à résoudre avec l’astuce
suivante : les points fixes de f sont aussi des points fixes de f  f , donc x ²  3x  1 est peut-être factorisable : on trouve effectivement x 3 2x 2  2x  1 =

= (x ²  3x  1)(x  1) . Les points fixes de f  f dans I  [ 0,1] sont 0 ;


3  5  0, 3 ; 1
2
(iii) La fonction f  f , et an 1  f  f (an ) , donc la suite (an ) est monotone : a 0  u 0  0, 5 donne a1  u2  f (u1)  f (0, 25)  9 / 16  0, 56 : puisque a 0  a2 , la
suite (an ) est croissante. Elle est croissante et majorée, donc converge vers un point fixe de f  f qui est  a 0  0, 5 : elle converge vers 1.

3 5 3 5
(iv) Supposons que la suite (un ) converge, sa limite est un point fixe de f qui appartient à I : . La sous-suite (u2n ) converge aussi vers . Contradiction !
2 2
Fonctions réelles
Exemples d’études locales

Ex 01 – On pose f (x ) 
ax ²  2x  1 . Déterminer un équivalent de f en 1 .
x 1

Ex 02 – Chercher un développement limité d’ordre 1 en 0 pour la fonction f : x 


1 1 .
sin x x

Étude à l’infini et recherche d’asymptote


Ex 03 – Limite en  pour la fonction : f : x  x ²  3x  2  (ax  1) . Chercher ensuite une asymptote.

Ex 04 – Chercher une asymptote en  , et en  , pour la fonction : f : x 


3x 3  3x  1 .
x 2 1
Ex 05 – Chercher une asymptote en  , et en  , pour la fonction : f : x  x ² a x  b .

Ex 06 – Chercher une asymptote en  , et en  , pour la fonction : f : x  3 x 3  x 2  1 .

Études de fonction
Voici quelques exemples mêlant étude locale et étude globale. Le signe de la dérivée nécessite l’étude d’au moins une fonction auxiliaire.


Ex 07 – On pose f (x )  (tan x )cos x pour x  ]0, [ . Étudier les variations, et les limites. Étudier la possibilité d’un prolongement continu et la dérivabilité/les
2
tangentes en ces points. Esquisser la courbe de f .

Ex 08 – On pose f (x ) 
x 
x 
1 ln ex 1 . Déterminer l’ensemble de définition de f . Étudier les variations, et étudier les limites. Étudier la possibilité d’un

prolongement continu et la dérivabilité/les tangentes en ces points. Esquisser la courbe de f .

Ex 09 – On pose f (x ) 
x ln x . Déterminer l’ensemble de définition de f . Étudier les variations, et les limites. Étudier la possibilité d’un prolongement continu
x² 1
et la dérivabilité/les tangentes en ces points. Esquisser la courbe de f .
1 1 1
Ex 01 On calcule (x )  f (x )  f (1) et on montre que cette quantité a une limite non nulle ssi a  . Dans le cas a , on trouve (x )  (x  1)2 .
3 3 1 6
1
Ex 02 On réduit au même dénominateur, et on cherche à quel ordre développer le numérateur. Il vient : f (x )  x o(x ) .
6
1
Ex 03 On factorise x sous la racine, et on développe 1  t pour t 
x
 0 . On trouve f (x )  (1a) x  1 o(1) (1a) x  1  81x o(x1 ) .
2 2

3x 3  3x  1 6x  1
Ex 04 On pose la division de 3x 3  3x  1 par x ² 1 . Il vient  3x  2 . La droite d’équation y  3x est asymptote en  .
x 1
2 x 1

Ex 05 Pour x  0 , on factorise x ² sous la racine, on utilise x ²  x , et il vient f (x)  x 


a  4b a² o( 1) . Pour a 4b a² o( 1) .
x  0 , x ² x , f (x) x  
2 8x x 2 8x x
1 1 1 o( 1 ) .
Ex 06 On factorise x 3 sous la racine, et on utilise 3 x 3  x . Il vient : f (x )  x  o(1)  x  
3 3 9x x
 cos x 
Ex 07 On calcule f (x )  f (x ) sin x ln(tan x )   f (x ) sin x (x ) . Pour
 sin 3 x 
trouver le signe de f il faut étudier la fonction  :
2 3 cos² x
(x )    0 . On en déduit les variations de f (ci-contre).
sin2 x sin 4 x
Limites : f (x )  e ln x o(1)  x ; d’où lim f (x )  0 : on prolonge f par
0 x 0

f(x )  f(0) f (x)


continuité en posant f(0)  0 . On a alors lim  lim 1
x 0 x 0 x 0 x

et donc la courbe a une tangente en 0, de pente 1. En



on pose x 
 h
2 2

 f (  h)  1 sinh (1) ln(tan(h))


1  sin h (1) ln(tan h)  ln(tan h)  ln h

avec h  0 : f (  h)  e sin h (1) ln(tan(h)) 
2 1, 2 e   (tangente verticale).
0 h h 0 h 0 0 0

(x )
 
x
Ex 08 f (x ) 
xe  1  ln e x 1 . Variations de  : (x )  N (x ) où N (x )  (e x  1)2  x 2e x . N (x )  e x [2e x  x 2 2x 2]  e xA(x ) ,
où (x )  x
x² e 1 x x(e x  1)2

alors A(x )  2e x 2x 2 , A(x )  2e x 2 , A(x )  2e x . On en déduit le signe de, successivement : A, A, A et enfin A c’est-à-dire N  . Il vient N  0 , f (x )  0 .

1 ln(1  e x )  ln x 1 ln(1 e x ) ln|x |


Limites : f (x )  [ln e x  ln(1 e x )  ln x ]  1 
x x


1 et f (x ) 
x
[ ln(1  e x
)  ln| x |] 
x

x 
 0 . y  0 et y  1 sont asymptotes.
Polynômes réels et complexes
Opérations, degré, coefficients n 1 ⑥ Soit pour k  0,1,..,n , Ek  X k (1X )n k .
① Soit un entier naturel n , et un polynôme ④ On pose Pn (X )   (1 X 2k )
pour n   .
k 0
(a) Justifier qu’il s’agit d’une base de n[X ] .
n
P   akX k de degré n . (b) Exprimer Ek sur la base canonique.
k 0 (a) Expliciter les polynômes P0, P1, P2, P3 .
(c) A l’inverse, exprimer X k sur la base (Ei) .
Déterminer le degré, le coefficient dominant, le
coefficient constant, des polynômes suivants : (b) Prouver une formule simple pour Pn .
(i) P(X ²) (ii) P(X  1) ⑦ On pose, pour tout k  0,1,..,n :
(c) Justifier l’affirmation suivante : tout entier
(iii) P(X )  XP (X ) (iv) P(X  1)  P(X) naturel s’écrit, avec unicité, comme une somme de
puissances de 2.
Pk   
X
k
X (X  1)...(X  k  1)
k!
.

② Développer les polynômes suivants : (d) Démonstration directe : M.q. pour tout entier (a) Démontrer qu’il s’agit d’une base de n[X ] .
(i) P(X )  (X a1)(X a2)(X a3) naturel N il existe un entier naturel p tel que (b) Démontrer l’équivalence des deux propriétés
n p
2 N 2 p 1
. Puis, raisonner par récurrence forte. suivantes : P()   ssi toutes les coordonnées
(ii) X nQ( 1 ) , où Q 
X  ak X k de P sur la base (Pk) sont entières.
k 0
(iii) P  (1 X)n (1 X) n
Structure vectorielle
(c) Démontrer la formule (analogue à la formule de
n

    P (k)(0) Pk .
n n
(iv) P  ak X k
X k
⑤ On considère la suite de polynôme : P0(X)  1 Taylor) : pour tout P  n[X ] , P 
k 0
k 0 k 0
k 1
(v) Le polynôme P vérifie : X (X  k )
et pour 1  k  n , Pn(X )  . ⑧ (a) Démontrer que E  P  n [X ] : P 0  0
n k!
P(X )(1 X )   ak X k
. (a) Démontrer qu’ils forment une base de n[X ] . est un s.e.v. de n[X ] et en donner une base.
k 0

(b) Vérifier que Pn (X )  Pn1(X  1) . (b) On définit une application  : [X ]  [X ] :
③ On définit le polynôme Tn par :
P  (P)  P (X  1)  P(X) .
 2k  X
n n 2k (c) Établir par récurrence :
Tn  (X ²  1) .
k
n (i) Démontrer que [X ] est une application linéaire.
0 2k n

Déterminer le degré et le coefficient dominant de


Pn (X  a)   Pnk(a)Pk (X ) .
(ii) Si d P  n   , démontrer que d (P)  n 1 .
k 0
Tn . Démontrer que Tn(cos x )  cos nx . Trouver (d) Trouver les coordonnées de Q  n[X ] . (iii) Déterminer ker et Im . (iv) En déduire

Un tel que sin x Un(cos x )  sin nx . que  induit une bijection de E sur n1[X ] .

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