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InfectionsGenitalesBasses Imprim
InfectionsGenitalesBasses Imprim
INFECTIONS GÉNITALES
BASSES LA
Mythes et malentendus PHYSIO
Le mythe du vagin
• ± malodorantes
• ± symptomes irritatifs (prurit...) Glycogène
• Pathogènes ± trouvés chez des patientes asymptomatiques...
• Gardnerella peut faire partie de la flore vaginale normale
Lactobacilles
H2O2
+
Acide lactique
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LA FRÉQUENCE
• Difficile à évaluer car : FRÉQUENCE EN % [1]
asymptomatiques +++,
autodiagnostics, autoprescriptions
VAGINALE
50
inadéquates...
• 5-15 % des symptomatologies 40
gynécologiques “générales”
• Jusqu’à 65 % des symptomatologies 30
d’IST
• ++ Chez les afro-américains [2]
20
procréer
0
Va gin os e Mycos e Tri cho mo nas Aé ro bie ?
1. Anderson MR. JAMA 2004. – 2. NP2. Koumans EH. Sex Transm Dis 2007.
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MORBIDITÉ MORBIDITÉ
• ++ si récurrent : irritations chroniques, excoriations, cicatrices • Vaginose bactérienne (VB) peut se compliquer
• ± altération de la fonction sexuelle • d’une endométrite (risque x 2 en post-op),
• d’une infection génitale haute,
• Peut favoriser la transmission d’IST dont HIV
• d’infection de cicatrices après chirurgie pelvienne.
• Peut générer un retentissement émotionnel ou psychosocial [1]. • Mais pas d’infection génitale haute spontanée [1]
• VB et Trichomonas augmentent le risque pendant la grossesse de
• Rupture précoce des membranes (RPM)
• Menaces d’accouchement prématuré (MAP)
• Accouchements prématurés
Leucorrhée, et alors...
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Quantité Faible à Faible Abondant Normale Pas de prurit Mycose peu probable 0,18 à 0,79
abondant
Pas d’odeur ressentie par la Vaginose peu probable 0,07
patiente
Couleur Blanc Blanc ou gris Blanc, gris, jaune Blanc, gris, jaune,
vert, rouge vert
Signes inflammatoires à l’examen Mycose probable 2,1 à 8,4
Consistance Epais (caillé) Adhérent Normale Normale
Odeur de poisson à l’examen Vaginose probable 3,2
Odeur Normale Poisson, fromage Normal ou pourri Pourri
Pas d’odeur à l’examen Mycose probable 2,9
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LE SEUL À SAUVER ? LE PH
• N’est pas valable si
• Rapport récent
L’EXAMEN CLINIQUE
• Douche vaginale
• Glaire cervicale
• Sang
Gros mytho ! • Eau ou gel sur le speculum...
• Trichomonas > 5,4
• Se = 92 % ; Sp = 51 %
• Vaginose > 5
• Se = 77 % ; Sp = 35 %
• Candidose : < 4,9
• Se = 71 %, Sp = 90 %
1. Hainer BL. Am Fam Physician 2011.
Noyau
Flagelles
LES AGENTS
RESPONSABLES Membrane
Les 3 types décrits représentent 90 % des infections... ondulante Axostyle
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[1] Meites E. Sex Transm Dis 2013. - [2] Gatski M. Clin Infect Dis 2010. - [3] Sena AC. Clin Infect Dis 2007
[4] McClelland RS. J Infect Dis 2007
[1] Crosby RA. Sex Transm Infect 2012. [1] Gray RH. Am J Obstet Gynecol 2009.
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[1] Schwebke JR. J Clin Microbiol 2011 - [2] Roth AM. Sex Transm Dis 2011. - [3] Huppert JS. Sex Transm Infect 2010.
• Se = 50 – 70 % ; Sp = 100 % [1]
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A L’EXAMEN LEUCORRHÉES
SPUMEUSES
• Vulve ± érythémateuse, oedémaciée, excoriations
• Leucorrhées homogènes de couleur variable
• Colpite ponctuée (2-5 %) ± hémorragies vaginales
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CERVICITE PONCTUÉE
ULCÉRATIONS
DÉPISTER APRÈS
LE TRAITEMENT CDC 2015
TRAITEMENT
• Métronidazole 2 g en prise unique (pas recommandé en vaginal) • Dépistage à distance par TAAN [1].
• 84-98 % de guérison [1] • Taux de réinfection de 17 % dans les 3 mois [2]
• Ou Tinidazole 2 g en une prise unique
• 92-100 % de guérison [2] : équivalent ou supérieur [3]
• Meilleure biodisponibilité
• Plus grande ½ vie
• Moins d’effets gastro-intestinaux [4]
• /!\ A l’alcool (effet disulfirame) jusqu’à 24 h après métronidazole et 72 h
après le tinidazole.
[1] Spence MR. Obstet Gynecol 1997 - [2] Praserstawat PO. Sex Transm Dis 1992 - [3] Forna F. Cochrane Database Syst Rev 2003 - [4] Wood BA. Br J
Vener Dis 1975
[1] Van Der Pol B. J Infect Dis 2005 - [2] Peterman TA. Ann Intern Med 2006.
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TRICHOMONAS AU FROTTIS
• Peut être confondu avec des koïlocytes d’HPV...
• Peut mimer une dysplasie légère !
VAGINOSE BACTÉRIENNE
VAGINOSE BACTÉRIENNE
LE MICROBIOTE
• En cause : Gardnerella Vaginalis (coccobacille gram variable), Mobilincus • Patiente ayant une vaginose
sp., Mycoplasma Hominis, Peptostreptococcus sp, Atopobium vaginae, bactérienne symptomatique
Leptotrichia amnionii, BVAB1, 2 et 3 [1]. • Variations quotidiennes
[1] Fredericks DN. N Engl J Med 2005;353:1899-1911 1. Ravel J,. Microbiome 2013.
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1. NP2. Koumans EH. Sex Transm Dis 2007 - 2. Chavoustie SE. Int J Gynaecol Obstet 2017. – 3. Klebanoff MA,. [1] NP2. Koumans EH. Sex Transm Dis 2007 - [2] Bradshaw CS. Clin Infect Dis. 2013 - [3] Wilson JD. Int J STD AIDS
Sex Transm Dis 2010;37(2):94-9 2007 – [4] NP2. Phillips-Howard PA. BMJ Open 2016;6(11):e013229.
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CRITÈRES D’AMSEL
LEUCORRHÉES
• 3 éléments sur 4 suivants :
ÉPAISSES
• Leucorrhées homogènes, blanches adhérentes
• pH vaginal > 4,5
• Sniff test positif
• Clue cells à l’examen sur lame
• Sensibilité = 69 %, spécificité = 93 % [1]
EN COLORATION (FROTTIS)
CLUE CELLS
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TOUT SEUL
LE SNIFF-
TEST
Se = 67 %
Sp = 93 % (vaginose) et 65
% (Trichomonas)
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SCORE DE NUGENT :
POURQUOI L’ODEUR LE « GOLD « STANDARD » [1]
• Relargage d’amines aux doux noms de : Gardnerella &
Score Lactobaciles Mobilincus
• Putrescine Bacteroïdes
• Cadaverine 0 ++++ 0 0
• Histamine 1 +++ + +/++
• Trimethylamine 2 ++ ++ +++/++++
3 + +++
4 0 ++++
NUGENT ET SYMPTÔMES…
LES BACTÉRIES
• 29 % des patientes peuvent avoir un Nugent +
VISIBLES
• b : Bacteroïdes
• Mais seulement 15,7 % des femmes prélevées avaient des symptômes [1]
• c : mobilincus
• Il n’existe pas de critère parfait mais [2] • g : Gardnerella
• Le diagnostic doit se faire en consultation, pas par téléphone, • p : Peptostreptoco.
• Le diagnostic se fait sur un faisceau d’argument (clinique, pH, Nugent…)
• Les femmes doivent reconnaître les symptômes.
1. Koumans EH. Sex Transm Dis 2007. – 2. Chavoustie SE. Int J Gynaecol Obstet 2017.
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CRITÈRES D’HAY/ISON
GRADE I
• Equivalent du Nugent (coloration Gram) + mesure du pH.
• Grade I : flore normale
• Grade II : flore intermédiaire (↘ lactobacilles, présence d’autres morphotypes)
• Grade III : flore anormale (lactobacilles absents ou rares, nombre accru d’autres
morphotypes)
• VB si Grade III ou Grade II + pH > 4,5
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• Clindamycine-Dalacine°
• 300 mg x 2/jour pendant 7 jours [2]
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[1] Bradshaw CS. Clin Infect Dis. 2013 [2] Vodstrcil LA. PLoS One 2013. [3] Brotman RM. BMC Infect Dis 2014. – [4] NP3 - Recine
N,. Arch Gynecol Obstet 2016. 1. Chavoustie SE. Int J Gynaecol Obstet 2017.
ET LA
TRAITEMENT DES RÉCURRENCES
GROSSESSE ?
• Traitements proposés • 7,1 % des patientes [1].
• Ovule de Flagyl 2/sem pendant 4 à 6 mois [1] • FdR : âge jeune, tabac, faible niveau scolaire.
• Imidazolé oral 5 à 7 jours : 400 mg deux fois par jour • Traitement inefficace en population générale
• Métronidazole pendant 7 jours [2]. [1].
• Acide borique intravaginal possible. • Sur les patientes aux ATCD de prématurité
• Mais c’est le comportement (sexuel) qui est le facteur de risque [2] : • Pas de preuve suffisante pour recommander
• Le port de préservatif diminue donc le risque (pH ?) [2] un dépistage et un traitement [2].
• Peut-être un intérêt au traitement par
clindamycine mais nécessite des preuves
complémentaires [3].
[1] Desseauve D. Eur J Obstet Gynecol 2012 – [2] Brocklehurst P. Cochrane Database Syst Rev 2013. –
[1] Workowski KA. MMWR 2010. [2] Bradshaw CS. Clin Infect Dis. 2013 [3] 1. Haahr T. Acta Obstet Gynecol Scand 2016.
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VAGINOSE BACTÉRIENNE AU
FROTTIS
• Peut créer inflammation et ASCUS...
• Pourrait être lié avec des CIN
LA MYCOSE
• Ne donne des symptômes que chez moins de 30 % des femmes colonisées [3]
[1] Ikit M. Crit Rev Microbiiol 2011 - [2] Sobel JD. Lancet 2007. - [3] Kennedy MA. Curr Infect Dis Rep 2010 [1] Sobel JD. Am J Obstet Gynecol 2015
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• Autres :
• Dermatose vulvaire, antécédent de vaginose bactérienne, colonisation par
candida non albicans
[1] Sobel JD. Am J Obstet Gynecol 2015 - [2] Pontes AC. Int J Gynaecol Obstet 2014.
CLINIQUE LEUCORRHÉES
• Erythème et oedème des lèvres avec des lésions satellites (papulo-pustules)
TYPIQUES
• Erythème vaginal
• Leucorrhées épaisses, adhérentes, caillebottées.
• Col d’aspect normal
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ERYTHÈME,
VERNISSÉ ET
LEUCORRHÉES FISSURES
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[1] Sobel JD. Lancet 2007. - [2] Foxman B. J Low Genit Tract Dis 2013. [1] Sobel JD. Am J Obstet Gynecol 2016.
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[1] Sobel JD. Am J Obstet Gynecol 2015 - [2] Foxman B Am J Public Health 1990 - [3] Giraldo PC Int J Gynecol
Obstet 2011
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MYCOSE AU FROTTIS
• Si asymptomatique : pas de traitement (commensal)
LA VAGINITE
AÉROBIE
Le petit dernier des infections génitales basses
1. Han C. Arch Gynecol Obstet 2015. - 2. Donders GGG. BJOG 2002. 1. Donders GGG. Best Pract Res Clin Obstet Gynaecol 2007.
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1. Donders GGG. Best Pract Res Clin Obstet Gynaecol 2007. 1. Tempera G. Gynecol Obstet Invest 2010.
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[1] Taylor-Robinson D. Int J STD and AIDS 2012. - [2] Oakeshott P. BMJ 2010. CDC 2015
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D’ORIGINE INFECTIEUSE
D’ORIGINE DERMATOLOGIQUE
ZONA
• Maladie de Paget
• Eczéma de contact
• Lichen scléro-atrophique, lichénification
• Psoriasis
• Basocellulaire
• Pemphigus...
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BOWEN ECZEMA
LICHEN SCLÉRO-
LICHENIFICATION ATROPHIQUE
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PEMPHIGUS
CHRONIQUE DE
PEMPHIGUS HAILEY HAILEY
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AUTRES PATHOLOGIES
• Corps étranger
• Allergies au latex, au sperme, à des produits irritants
LA
• Vaginite atrophique CERVICIT
• Leucorrhées physiologiques abondantes
• Ectropion cervical étendu
E
Ni tout à fait basse, ni
tout à fait haute...
Classée comme basse
mais
les germes sont
partagés...
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INTRODUCTION
• Causes infectieuses ++ par IST
• Chlamydia trachomatis
FRÉQUENCE MORBIDITÉ
• Très difficile à apprécier • Maladie inflammatoire pelvienne
• FCS
• Infection périnatale et ses complications : retard mental, aveugle, RCIU, Méningite, MFIU...
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FACTEURS DE RISQUE
• Partenaires multiples
• Adolescentes
• Vie urbaine A L’ENTRETIEN
• Classe socio-économique défavorisée
• Alcool, drogue
• Antécédents d’IST
• Grossesse
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