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Exercice 1
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Séance 1

Ces citations signifient que la nature est pleine d’idées à copier pour inventer et trouver des
solutions techniques. De plus cette copie est autorisée et toujours possible (« toujours ouvert »).

Exercice 2
1- D’après les images, Léonard de Vinci s’est inspiré des oiseaux et de leur façon de voler.
2- Non cette machine n’a jamais vu le jour car les matériaux disponibles à l’époque
ne le permettaient pas (trop lourds).

Exercice 3
1- Les fils barbelés servent à protéger des zones en empêchant les intrusions.
Le principe est celui d’un fil tendu et qui est formé de plusieurs pics orientés dans toutes
les directions dans le but de blesser celui qui le touche.
2- La photo de gauche représente des ronces qui « fonctionnent » exactement de la même
façon que le fils barbelés. C’est d’ailleurs de cette plante qu’est venue l’idée des fils barbelés.
3- Le Velcro® est constitué de deux bandes de tissus dont l’une est formée de très petits
crochets synthétiques. Ils vont s’accrocher dans l’autre bande formée de fibres.
4- La fleur de bardane est constituée de petites tiges recourbées en crochets. Cette plante
s’accroche facilement aux vêtements.

Exercice 4
1- Parallèle entre ce que fait la nature d’après la citation de Janine M. BENYUS et ce que fait
l’Homme :

Ce que fait la nature Ce que fait l’Homme


La nature fonctionne à l’énergie solaire. L’Homme utilise plusieurs types d’énergies
dont l’énergie fossile.
La nature n’utilise que l’énergie dont L’Homme gaspille beaucoup d’énergie.
elle a besoin.
La nature recycle tout. L’Homme crée beaucoup de déchets.

2- La nature a une vraie démarche de développement durable en répondant à ses besoins sans
compromettre le futur depuis la création du monde. En s’en inspirant, l’Homme pourra
donc continuer à répondre à ses besoins tout en préservant son environnement.

Exercice 5
1- L’Homme a copié le papier inventé par la guêpe.
2- L’Homme et la guêpe font tremper des fibres de bambou dans l’eau puis font sécher
le produit obtenu.
3- L’Homme sait fabriquer du plastique à partir de pétrole or nous allons en manquer bientôt
donc il faut trouver d’autres solutions, voilà pourquoi l’Homme s’intéresse au plastique
de l’abeille.
4- Le problème de ce matériau est qu’il n’est pas biodégradable.

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Exercice 6
1- Les nageoires pectorales des baleines sont formées d’excroissances.
2- Cette forme donne aux nageoires des propriétés hydrodynamiques qui permettent
à la baleine de se déplacer facilement dans l’eau.
3- L’Homme a repris le principe de la nageoire de baleine pour les éoliennes et a ainsi obtenu
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une bien meilleur résistance face aux problèmes météorologiques et un gain de production
de 20 %.

Exercice 7
1- Les feuilles de lotus sont constituées de formes striées, de l’ordre du nanomètre, présentes
à sa surface.
2- Cela permet de rendre la feuille « superhydrophobe » en empêchant l’eau de pénétrer
et en évacuant la poussière.
3- L’Homme s’est inspiré de cette structure pour créer des surfaces autonettoyantes.
4- Les minuscules sillons sur la peau permettent aux requins de glisser facilement dans l’eau.
La peau est très lisse dans un sens et est antidérapente dans l’autre.
5- Une combinaison de plongée a été fabriquée en copiant cette texture avec de très bons
résultats puisqu’elle a permis de battre des records.

Exercice 8
1- Le gecko est capable de se déplacer rapidement dans n’importe quelle position et sur
n’importe quelle surface. Il adhère à sa paroi.
2- Cette adhérence se fait grâce à un phénomène de liaisons au niveau moléculaire entre
chaque sétule et la surface.
3- Ce phénomène a pu être observé donc compris grâce à l’évolution des techniques pour
visualiser l’infiniment petit et grâce aux nanotechnologies.
4- On a une impression de couleurs en regardant les plumes du paon grâce à la réflexion
de la lumière sur la kératine et les pigments bruns contenus dans les plumes.
5- Ce phénomène peut être copié pour réaliser des affiches publicitaires qui changent
à volonté sans avoir besoin de mettre une autre affiche ou d’utiliser des LED.

Exercice 9
1- Les méduses éclairent dans le noir grâce à des bactéries présentes sur leur peau et qui
brillent dans la nuit.
2- Une jeune entrepreneuse a inventé des autocollants faits de ces bactéries qui permettent
d’éclairer des vitrines, des façades, du mobilier urbain.
3- Cette méthode d’éclairage permet de réduire notre consommation en électricité.
4- On place des écailles en dents de scies microscopiques sur les LED comme celles présentes
sur l’abdomen des lucioles.
5- Les tests effectués ont permis d’augmenter de 55 % la quantité de lumière émise.

Exercice 10
1- Créer de l’électricité à partir de panneaux solaires pollue car la réalisation des cellules
photovoltaïques se fait à partir de produits toxiques et demande beaucoup d’énergie.
2- La nature utilise le soleil pour produire de l’électricité à partir du phénomène de photosynthèse.

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3- En fabriquant des cellules photovoltaïques biologiques il est possible de fabriquer de façon


moins polluante des panneaux solaires. On prend pour cela les photosystèmes d’algues que
l’on associe à des semi-conducteurs métalliques.
4- Ces panneaux solaires biologiques ont pour l’instant un rendement très faible.
5- Les chercheurs australiens ont découvert un nouveau type de chlorophylle qui utilise une
plus grande partie du rayonnement solaire ce qui permet d’augmenter le rendement des
panneaux solaires qui actuellement n’utilisent pas l’infrarouge.

Exercice 11
Le premier Homme volant avait simplement une aile contrairement aux avions actuels qui sont
formés d’une carrosserie et de multiples pièces.
Les matériaux utilisés devaient être légers alors que les avions actuels pèsent plusieurs tonnes.
Les avions sont maintenant propulsés à l’aide de moteur contrairement à cette première aile
volante.
Les avions actuels peuvent contenir un grand nombre de passagers alors que l’aile du premier
Homme volant est monoplace.

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Exercice 12
1- Tous ses objets volants fonctionnent selon le même principe : une aile qui permet de planer.
2- L’ancêtre des deltaplanes a été inventé par Léonard de Vinci en regardant les rapaces
et les oies sauvages.
3- Cet objet a évolué en changeant un peu de forme et aussi au niveau des matériaux utilisés.

Exercice 13
1- Dans les deux premières inventions, les avions reprennent la forme des modèles pour
essayer de faire la même chose. C’est donc une simple imitation.
2- La première application raisonnée est de vriller les ailes des avions comme les oiseaux sont
capables de tordre leurs ailes pour s’équilibrer.
3- Pour atterrir en toute sécurité comme le font les oiseaux on a ajouté aux ailes d’avions
des ailerons, des volets, des becs et les aérofreins.
4- Les capteurs sur le « bec » de l’avion servent à détecter les rafales pour pouvoir anticiper
sur les mouvements à imposer aux surfaces de contrôles.
5- Utiliser le principe du vol en formation, comme les oiseaux, devrait permettre de faire
des économies de carburant et donc moins polluer.
6- On peut aussi s’inspirer :
- de la peau des requins pour réduire les frottements de l’air donc diminuer
la consommation de carburant,
- de la feuille de lotus pour éviter les problèmes de givre et d’entretien intérieur.

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Exercice 14
1- La forme de l’avant du TGV japonais a été inspirée par le bec du martin-pêcheur. Cette
forme permet d’éviter les explosions sonores à chaque passage dans un tunnel.
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2- En mettant une structure dentelée sur les pantographes, il a été possible de réduire le bruit
des TGV japonais.
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Exercice 15
En étudiant la façon dont les poissons communiquent entre eux pour ne pas se rentrer dedans
quand ils se déplacent en banc, on peut créer un système d’assistance entre les voitures
pour éviter les accidents. Les voitures peuvent détecter leur environnement proche et réagir
automatiquement en cas de risques.

Exercice 16
Les inuits se sont inspirés de la tanière de l’ours blanc pour construire leurs igloos.

Exercice 17
1- On voit sur beaucoup de monuments anciens des sculptures de feuilles, fleurs, fruits,
coquilles ...
2- On reconnaît des fraises sur l’une des tours de la Sagrada familia.
3- Le stade Olympique de Pékin fait penser à un nid d’oiseau.
4- Cet escalier fait penser à une coquille d’escargot ou à un coquillage.

Exercice 18
Comme pour les termites, l’air est introduit par le bas et remonte pour rafraîchir grâce à des
ventilateurs. Des cheminées à l’intérieur de la tour lui permettent de remonter pour rafraîchir
le bâtiment.

Exercice 19
La tour Pearl River récupère l’énergie du soleil par des capteurs solaires et celle du vent par des
éoliennes. L’eau, qui peut aussi servir à produire de l’énergie (en faisant tourner une turbine
par exemple) ou peut être filtrée puis utilisée, est récupérée par des collecteurs.

Exercice 20
1- Le mouvement des losanges est déclenché par des capteurs photoélectriques.
2- Les losanges s’ouvrent quand il ne fait pas beau pour laisser passer un maximum de lumière
et chauffer le bâtiment.
3- Les surfaces en aluminium du bâtiment permettent à la lumière indirecte de se refléter
et de pénétrer dans le bâtiment pour l’éclairer sans trop le chauffer.

Exercice 21
Le bâtiment 3 présente une structure identique à celle de l’éponge de verre : elle a une forme
un peu cylindrique, et on voit un quadrillage qui laisse penser à une structure en treillis.
On remarque aussi tout autour une arrête en spirale.

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Exercice 22
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1- C’est la prothèse de l’image 2 qui ressemble le plus à une vraie jambe.


2- La prothèse de l’image 3 est la plus performante, elle permet de courir très vite.

Exercice 23
1- Pour réaliser les prothèses, on a tout d’abord utilisé du bois, du cuir et du textile puis des
métaux comme le cuivre et le fer sont apparus. Le caoutchouc est ensuite introduit dans
les prothèses. Les évolutions ensuite sont plus sur la mécanique ou l’électronique.
2- La première prothèse imite la nature car le doigt de pied a été reproduit avec ressemblance
(ongle sculpté).
3- Au Moyen Âge, on ne cherche pas à faire des prothèses esthétiques ou pratiques mais juste
à remplacer le membre, voilà pourquoi elles sont très simples.
4- Les prothèses créées par Ambroise Paré et celle crée en 1970 cherchent à reproduire
le mouvement naturel grâce à la mécanique dans un cas et grâce à un système hydraulique
dans l’autre.
5- Les prothèses créées pour le sport doivent permettre la pratique de ce sport mais aussi être
performantes pour battre des records.
6-

Pied SACH Prothèse de jambe


Technique : sans articulation Technique : micro-processeur et capteurs

1970

Genou hydraulique 1er bras bionique


Technique : liquide propulsé par des valves

Exercice 24
1- Les prothèses actuellement sont faites avec du titane et du carbone.
2- Oui actuellement, selon le sport, une personne handicapée bien équipée pourra se mesurer
à une personne valide.

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3- Les prothèses des sportifs ne sont pas universelles car elles sont spécifiques à chacune
de leur activité. Il leur faut donc plusieurs prothèses. Ils n’ont pas une unique prothèse
qui permet de tout faire.
4- Pour réaliser la sensation de marche la plus naturelle possible les moteurs de la prothèse
sont actionnés par les muscles du patient. Des capteurs et des microprocesseurs permettent
d’adapter les mouvements de la prothèse à la situation.
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5- La prothèse de doigt bionique arrive à reproduire en partie le sens du toucher.


6- La compétition du Cybathlon est une compétition d’athlètes handicapés pour mesurer leurs
performances et celles de leur matériel. Le but est de faire avancer la recherche dans
ce domaine.
7- Les avancées technologiques dans ce domaine peuvent entraîner des problèmes éthiques.
Par exemple si un Homme valide veut s’installer des prothèses (en se coupant une main
ou autre) pour devenir plus performant, faut-il le laisser faire ?

Exercice 25
L’automate fait toujours la même chose alors que le comportement du robot change
en fonction de son environnement.

Exercice 26
1- Les robots volants utilisent le sens de la vue en s’inspirant de la vision de la mouche (œil à
facettes).
2- Les vibrisses des rats leur permettent d’avoir des informations sur leur environnement
(texture, taille, vitesse du vent, ...) comme le ferait un capteur.
3- Les vibrisses correspondent au sens du toucher.

Exercice 27
1- Les robots présentés sont capables de grimper aux murs, se balancer, monter à une échelle,
se déplacer en marchant, se déplacer dans l’eau.
2- Le plus rapide des robots à 6 pattes s’inspire du cafard qui est extrêmement rapide.
3- Pour bouger tous les robots ont besoin d’énergie.

Exercice 28
1- La plupart des êtres vivants obtiennent leur énergie avec leur alimentation par un phénomène
de digestion.
2- La plupart des robots fonctionnent à l’énergie électrique.
3- Le robot génère lui-même son électricité en digérant des mouches.
4- En le modifiant pour qu’il puisse chasser lui-même les mouches qu’il mange, il aurait moins
besoin de l’Homme.

Exercice 29
Pour apprendre de son environnement un robot peut
- regarder et imiter (reproduire) ce qu’il voit.
- reproduire des actions plusieurs fois en gardant en mémoire les effets qu’elles entrainent.

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Exercice 30
1- Les abeilles et les fourmis sont des animaux qui travaillent à plusieurs.
2- Pour travailler à plusieurs les robots doivent pouvoir communiquer entre eux.
3- Les robots-fourmis ont été programmés à partir d’ordre simples.

Exercice 31
1- À chaque génération les robots les moins performants sont éliminés.
2- En ne gardant que les meilleurs robots on souhaite arriver à la génération la plus efficace
possible.
3- Avec ce système il est possible de définir la forme des ailes la plus adaptée ou la solution
la plus économe en énergie.

Exercice 32
1- La nanotechnologie est la science de l’infiniment petit (de l’ordre du nano mètre).
2- Pour créer de très petits robots on s’inspire du vol des insectes, mouches et autres tous
petits animaux.
3- Ces robots peuvent permettre d’observer sans se faire remarquer, de pénétrer dans des
endroits très petits voire même d’entrer dans le corps humain au niveau des cellules pour
les réparer.
4- Le petit hélicoptère est particulier car il est constitué d’une partie de molécule.

Exercice 33
1- Les robots présentés contiennent des parties vivantes comme des antennes de brombyx,
des muscles de grenouilles, le système nerveux d’une lamproie.
2- On ne cherche plus ici à s’inspirer de la nature mais à utiliser ce qu’elle a créé pour fabriquer
de nouveaux robots.
3- Les déplacements des robots peuvent être commandés par le cerveau humain. On utilise
pour cela les ondes électriques émises.
4- Dans le thème précédent nous avons vu que des courses virtuelles pour les concurrents
entièrement paralysés qui contrôleront des véhicules par la pensée sont prévues dans
la compétition de Cybathlon. (Voir exercice 24)
5- Des tests sur les rats ont montré qu’il est possible de commander ses déplacements
en envoyant des impulsions électriques à certaines zones de son système nerveux.
6- En commandant un être vivant avec des impulsions électriques, il est sans doute possible
de le faire agir contre sa volonté et donc de lui faire faire n’importe quoi. On pourrait
imaginer que certaines personnes pourraient s’en servir pour faire commettre des délits
à d’autres personnes ou pour créer des armées d’être vivants obligés d’obéir.

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