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Dictionnaire

d'anatomie
& pathologie
© Éditions DésIris, 2013

Éditions DésIris

ISBN 9782364030190

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Brefs repères
A

W
Z
A

ABCÈS DE BRODIE
voir OSTÉOMYÉLITE INFECTION DE L'OS

ABCÈS DENTAIRE
voir ABCÈS DENTO-ALVÉOLAIRE ABCÈS PÉRIAPICAL

ABCÈS DENTO-ALVÉOLAIRE ABCÈS PÉRIAPICAL


Également appelé abcès dentaire, il est dû à l'accumulation de matériel purulent dans les tissus qui
entourent l'alvéole dentaire. En règle générale, il s'agit d'une complication de carie dentaire qui a
atteint la pulpe dentaire et a touché les tissus alvéolaires voisins.
• Symptomatologie
Il se manifeste sous la forme d'un gonflement douloureux et fluctuant sur la gencive, à proximité d'une
dent cariée.
• Diagnostic
Le diagnostic est effectué par une simple inspection de la cavité buccale, qui permet de constater les
symptômes décrits.
• Traitement
* Le traitement est basé sur l'administration d'antibiotiques, le drainage de l'abcès et la réparation de
la carie.

ABCÈS PÉRIAPICAL
voir ABCÈS DENTO-ALVÉOLAIRE ABCÈS PÉRIAPICAL

ABDOMEN-PELVIS
Avec le thorax, l'abdomen forme la partie centrale du corps humain, ou tronc. Il s'agit du segment
inférieur du tronc, compris entre la ceinture et les aines, où s'insèrent les membres inférieurs. Il abrite
la majeure partie des structures de l'appareil digestif (estomac, intestin grêle, gros intestin, foie et
pancréas), la rate et les organes des appareils urinaire et reproducteur. Dans la partie médiane
inférieure du pelvis, se trouvent les organes génitaux externes ainsi que l'anus, points de
communication des organes digestifs, urinaires et reproducteurs avec l'extérieur.

ABÊTALIPOPROTÉINÉMIE
Maladie génétique du métabolisme des lipoprotéines (substances graisseuses associées aux
protéines), dont le rôle est de transporter les lipides depuis l'intestin et le foie vers les organes
périphériques et de retourner à l'intestin les résidus issus de leur métabolisme. Cette maladie est
provoquée par un défaut du réticulum endoplasmique des cellules hépatiques et intestinales, qui rend
leur synthèse difficile.
L'hypobêtalipoprotéinémie est une variante de cette maladie.
• Symptomatologie
Cette maladie se manifeste au cours de l'enfance et est caractérisée par des symptômes intestinaux
(diarrhée, mauvaise absorption des vitamines, etc.) et des altérations neurologiques, oculaires,
musculaires et hématologiques.
• Diagnostic
On la suspecte en présence d'un taux très bas de cholestérol et de triglycérides dans le sang, dans un
tableau clinique compatible.
Pour confirmer le diagnostic, il est nécessaire de constater un taux très bas ou une carence en
bêtalipoprotéines.
• Traitement
* Il est basé sur un régime très pauvre en graisses, avec administration de compléments en vitamines
et en graisses faciles à assimiler.

ABSORPTION DES ALIMENTS


Ultime phase de la digestion, qui se déroule dans l'intestin grêle dans lequel aboutit toute la matière
formée par les aliments mélangés aux sucs gastriques, en provenance de l'estomac et du duodénum. À
ce niveau, cette matière se mêle aux sécrétions du pancréas (suc pancréatique) et du foie (bile) ainsi
qu'aux substances produites par la muqueuse intestinale. Sous l'effet de toutes ces sécrétions, les
aliments sont progressivement désintégrés et réduits à l'état de composants de base, uniques éléments
pouvant être absorbés et exploités par l'organisme. Cette absorption se produit dans les
microvillosités des cellules de la muqueuse de l'intestin grêle. Le produit digestif, résultant de
l'action chimique des sécrétions sur les aliments, pénètre dans les cellules de la muqueuse digestive
par des mécanismes de transport grâce auxquels le produit passe du tube digestif au sang et à la
lymphe, via les capillaires correspondants. Cette phase du processus digestif dure de 1 à 4 heures.

ACCÈS PALUSTRE
voir PALUDISME MALARIA

ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL (AVC) HÉMORRAGIQUE ICTUS


HÉMORRAGIQUE
Hémorragie survenant à l'intérieur du parenchyme cérébral, généralement provoquée par la rupture
d'un vaisseau sanguin.
Les accidents vasculaires cérébraux hémorragiques représentent environ 15% des AVC.
Les causes les plus fréquentes sont une hémorragie hypertensive, des malformations artérioveineuses,
des troubles de la coagulation et une hémorragie intra-tumorale.
Le principal facteur associé est l'hypertension artérielle.
• Symptomatologie
Les symptômes dépendent de la localisation et de l'importance de l'hémorragie. En règle générale, ils
surviennent plus lentement que les symptômes déclenchés par un accident ischémique cérébral et sont
accompagnés de céphalées, de nausées et de vomissements.
Lorsque l'hémorragie est localisée au niveau du putamen, elle met en jeu le niveau de conscience. De
plus, on observe une déviation des yeux du côté de l'hémorragie, une parésie (diminution de la force
musculaire) et une hypoesthésie (diminution de la sensibilité). Ces derniers symptômes apparaissent
dans la moitié du corps opposée à celle où l'hémorragie survient (hémiparésie et hémihypoesthésie).
Si l'hémorragie se produit au niveau du thalamus, on observe alors une hémiparésie et une
hémianesthésie controlatérale associées à une baisse du niveau de conscience.
Si l'hémorragie survient au niveau du pont (encéphale), elle provoque alors un coma, une perte des
réflexes oculocéphaliques et oculovestibulaires et une tétraplégie (absence de toute fonction motrice
en dessous du cou).
• Diagnostic
Pour effectuer le diagnostic, la technique la plus courante est la tomographie axiale assistée par
ordinateur, qui permet de déterminer la localisation de l'hémorragie lors de la phase aiguë. Dans
certains cas, une IRM (imagerie par résonance magnétique) peut être utile.
Un bilan sanguin complet (numération globulaire) et un test de coagulation doivent être effectués.
• Traitement
* Lors de la phase aiguë, le traitement consiste à faire baisser la pression intra-crânienne trop élevée
à cause de la présence de sang et à contrôler l'hypertension artérielle.
* On utilise le mannitol et l'hyperventilation contrôlée. Certains hématomes intra-parenchymateux
nécessitent un traitement chirurgical. Une fois le tableau clinique stabilisé, il est indispensable
d'entamer une réhabilitation intensive, dont le but est de limiter les pertes fonctionnelles.

ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL (AVC) ISCHÉMIQUE ICTUS


ISCHÉMIQUE
Interruption du flux sanguin au niveau du cerveau, qui provoque un déficit en apport d'oxygène et qui
a pour conséquence une nécrose du tissu cérébral.
Les accidents vasculaires cérébraux ischémiques représentent environ 80% des AVC.
L'interruption du flux sanguin peut être provoquée par :

- une artériosclérose des faisceaux intra-crâniens et extra-crâniens ayant pour conséquence une
sténose (rétrécissement) artérielle, une occlusion provoquée par la formation de thrombus ou
l'embolisation des éléments de la plaque artériosclérotique ;
- une embolie d'origine cardiaque ou une embolie des vaisseaux extra-crâniens (artère carotide) ;
- une hypotension artérielle sévère ou une augmentation de la viscosité sanguine.

Les facteurs de risques les plus importants sont : le tabagisme, le diabète, l'hypercholestérolémie et
l'hypertension artérielle. On établit fréquemment une relation avec des pathologies comme un
rétrécissement de la valvule mitrale, une fibrillation auriculaire, un infarctus du myocarde récent, une
anémie à cellules falciformes et une polycythémie vraie, ou érythrémie.
• Symptomatologie
Les symptômes surviennent brusquement et sont fonction de la région irriguée par l'artère touchée.
Si la lésion survient au niveau de l'artère carotide interne ou de ses branches, on observe
fréquemment une amaurose fugace, c'est-à-dire une perte complète de la vision du côté atteint, qui ne
dure que quelques minutes et qui est provoquée par une obstruction de l'artère ophtalmique.
La lésion de l'artère cérébrale antérieure est à l'origine d'une parésie (diminution de la force
musculaire) et d'une hypoesthésie (diminution de la sensibilité). Les symptômes apparaissent dans la
moitié du corps opposée à celle où la lésion vasculaire est survenue (hémiparésie et
hémihypoesthésie) et sont généralement plus évidents au niveau du membre inférieur. Une altération
du langage ou de la compréhension, ainsi qu'une apraxie (incapacité d'exécuter certains mouvements
pour répondre à un ordre ou par imitation) de la marche peuvent survenir.
Les lésions de l'artère cérébrale moyenne s'accompagnent généralement d'une hémiparésie et d'une
hémihypoesthésie du côté opposé, avec une prédominance de l'atteinte du membre supérieur, d'une
amputation du champ visuel controlatéral des deux yeux du côté opposé à la lésion (hémianopsie
homonyme latérale) et d'une aphasie (perte du langage), si l'hémisphère cérébral touché est le
dominant.
Les lésions de l'artère cérébrale postérieure sont souvent accompagnées d'une hémianopsie
homonyme controlatérale, d'une hémianesthésie (perte de la sensibilité) controlatérale et de
mouvements involontaires.
Les lésions du système vertébro-basilaire sont à l'origine de troubles de l'équilibre, d'une
hémiparésie, d'une hémihypoesthésie et d'une atteinte des paires crâniennes.
Elles peuvent se manifester sous la forme d'un accident ischémique transitoire ou AIT (déficit
neurologique inférieur à 24 heures), d'un accident vasculaire cérébral ou stroke (déficit neurologique
supérieur à 24 heures) ou d'un ictus progressif (le déficit est fluctuant ou progressif après une
installation brutale).
• Diagnostic
En règle générale, le diagnostic est établi à partir de l'histoire clinique et d'un examen clinique.
En phase aiguë, une tomographie axiale assistée par ordinateur est nécessaire afin d'écarter tout
risque de processus hémorragique, de tumeurs, de métastases, etc. La plupart du temps, les signes
d'ischémie apparaissent sur la tomographie dans un délai de 48 à 72 heures après la survenue des
symptômes.
Pour déterminer la cause sous-jacente, des examens comme un bilan sanguin, un
électrocardiogramme, une radiographie du thorax, un échocardiogramme et une étude des images des
artères carotides sont effectués. L'évaluation des artères carotides et vertébrales est réalisée au
moyen de tests exécutés à l'aide de l'écho-doppler ou d'une artériographie avec injection d'un produit
de contraste.
• Traitement
* Chez certains patients en phase aiguë, il est possible de tenter dans les trois heures un traitement à
base d'agents fibrinolytiques, médicaments capables de dissoudre les caillots et de rétablir le flux
sanguin.
* Pour le traitement chronique, l'administration d'anti-agrégants, tels que l'aspirine ou d'autres
médicaments inhibiteurs de la fonction plaquettaire, qui ont pour effet de réduire le risque de
thrombose, est conseillée.
* Le traitement chirurgical des rétrécissements (sténoses) sévères (70%) des artères carotides
(endartériectomie carotidienne) peut être utile.
* Une fois le tableau clinique stabilisé, il est indispensable d'entamer une réhabilitation intensive
dont le but est de réduire au maximum les pertes fonctionnelles.
* Il est essentiel d'effectuer un contrôle strict des facteurs de risque vasculaire.

ACÉTABULUM (OU CAVITÉ COTYLOÏDE, OU COTYLE)


Cavité située dans la zone centrale de l'os coxal, sur sa face externe. Elle est constituée par chacune
des parties de cet os : l'ilium (zone supérieure), le pubis (zone antéro-inférieure) et l'ischium (zone
postéro-inférieure). L'acétabulum s'articule avec la tête du fémur, avec laquelle il forme l'articulation
coxo-fémorale. Sa partie la plus interne présente un arrière-fond, ou fosse acétabulaire, rugueuse, qui
n'entre pas directement en contact avec la tête fémorale.
ACHALASIE MÉGA-ŒSOPHAGE IDIOPATHIQUE
Altération du fonctionnement du segment inférieur du sphincter de l'œsophage, qui provoque une
obstruction de l'œsophage au cours de la déglutition. Elle est associée à des contractions anormales
du corps œsophagien qui rendent difficile le transit jusqu'à l'estomac.
L'achalasie primaire est due à une baisse importante de l'innervation du muscle lisse de l'œsophage,
essentiellement des neurones inhibiteurs des plexus nerveux myentériques.
L'achalasie secondaire s'observe dans le cas de tumeurs gastriques et œsophagiennes, de lymphomes,
d'amyloïdose, de la maladie de Chagas, de consommation de certains produits toxiques ou de certains
médicaments, etc.
• Symptomatologie
Les principaux symptômes sont : une dysphagie (difficulté à avaler) aussi bien pour les aliments
solides que liquides, des douleurs thoraciques et des régurgitations.
Une perte de poids survient progressivement au fil des années.
Le reflux gastro-œsophagien (RGO) est rarement observé.
Les complications les plus fréquentes sont l'œsophagite, l'aspiration et le carcinome œsophagien.
• Diagnostic
Un examen radiologique avec injection d'un produit de contraste permet d'observer un œsophage
dilaté et un rétrécissement de la partie distale en forme de bec d'oiseau.
Le diagnostic est confirmé par la mesure des pressions intra-œsophagiennes (manométrie) qui permet
de montrer la relaxation incomplète du segment inférieur du sphincter de l'œsophage après la
déglutition.
Une endoscopie est nécessaire afin d'écarter tout risque d'achalasie secondaire et d'examiner la
muqueuse de l'œsophage.
• Traitement
* Le traitement de première intention est la dilatation de l'œsophage avec un cathéter à ballonnet
(dilatation pneumatique).
* L'injection de toxine botulinique par voie endoscopique déclenche une réponse favorable chez 90%
des patients, mais les symptômes réapparaissent généralement au bout d'un an.
* Le traitement chirurgical est également efficace. Il consiste à effectuer des incisions sur le muscle
lisse du segment inférieur du sphincter de l'œsophage afin de diminuer la pression au repos, sans
pour autant compromettre son fonctionnement. À l'heure actuelle, la technique par voie
laparoscopique se substitue à la chirurgie ouverte.

ACHILLÉENNE
Région du membre inférieur couvrant le trajet du tendon calcanéen.

ACIDE DÉSOXYRIBONUCLÉIQUE
voir ADN (ACIDE DÉSOXYRIBONUCLÉIQUE)

ACNÉ
Maladie inflammatoire du follicule pilo-sébacé. Elle touche les adolescents et les jeunes adultes.
Son étiologie associe, d'une part, une modification de la kératinisation de l'infundibulum du follicule,
donnant lieu à la formation d'un bouchon de kératine qui obstrue l'orifice de sortie (comédon), et,
d'autre part, une altération qualitative et quantitative de la glande sébacée, stimulée par les
androgènes et par des modifications de la flore bactérienne locale avec prolifération de
Propionibacterium acnes.
Les lésions sont aggravées par le stress, les changements hormonaux et les manipulations.
• Symptomatologie
Les lésions initiales (points noirs) sont localisées sur le visage, le dos, les épaules et la région
thoracique et peuvent évoluer en lésions inflammatoires : papules, pustules, nodules et kystes,
susceptibles de laisser des cicatrices.
Les formes les plus graves sont l'acné conglobata (lésions étendues reliées par des fistules qui
laissent de grandes cicatrices) et l'acné fulminans (associée à de la fièvre et à un malaise général).
• Diagnostic
Il repose sur l'examen clinique des lésions.
• Traitement
* Les cas légers sont traités au moyen de kératolytiques, c'est-à-dire de médicaments qui dissolvent la
kératine, et d'antibiotiques topiques.
* Les cas modérés à sévères nécessitent l'administration d'antibiotiques par voie orale,
d'antiandrogènes (chez la femme), de dérivés de la vitamine A et, exceptionnellement, de corticoïdes.

ACROCÉPHALIE
voir CRANIOSYNOSTOSE. CRANIOSTÉNOSE

ACROMÉGALIE GIGANTISME
Tableau clinique caractérisé par une production excessive d'hormone de croissance (dont le signe
anglais est GH). L'hormone de croissance est sécrétée par les cellules somatotropes de l'hypophyse.
Elle est nécessaire à la croissance du corps humain. En outre, elle agit sur le métabolisme en
stimulant l'incorporation des acides aminés dans les protéines, en augmentant la libération des acides
gras et en inhibant la captation du glucose par les tissus.
L'excès d'hormone de croissance entraîne une augmentation exagérée de la croissance des os et des
parties molles.
Les causes les plus fréquentes sont les adénomes hypophysaires, tumeurs bénignes de l'hypophyse
qu'elles peuvent envahir localement et qui ont la capacité de sécréter des hormones.
• Symptomatologie
Chez l'enfant, si l'excès hormonal se produit avant la soudure des épiphyses osseuses, c'est-à-dire
avant la fin de la croissance verticale, le tableau clinique est dénommé gigantisme et se caractérise
par une croissance excessive des os, des muscles et des organes, et par une stature élevée. Ces
enfants sont extrêmement grands pour leur âge et présentent une faiblesse et un retard du
commencement de la puberté.
L'acromégalie survient en cas d'excès hormonal postérieur à la soudure des épiphyses osseuses. Cette
maladie évolue lentement.
Cliniquement, on observe une faiblesse et une augmentation de la taille des mains, des pieds, du
crâne et de la mandibule (prognathisme). La langue se développe exagérément, les traits du visage
deviennent grossiers et la peau s'épaissit. Des symptômes neurologiques par compression de nerfs
périphériques, une hypertension artérielle et un diabète sucré peuvent se manifester. Le patient peut
également présenter une cardiomégalie (augmentation de la taille du cœur) et une
hépatosplénomégalie (augmentation de la taille du foie et de la rate).
• Diagnostic
Les taux sanguins d'hormone de croissance sont élevés. Il est utile de déterminer la concentration
sanguine en somatomédine C (IGF-1), molécule qui stimule directement la croissance induite par la
GH.
L'épreuve de suppression de la sécrétion de GH par surcharge de glucose est anormale, car
l'augmentation de la concentration du glucose sanguin ne provoque plus une diminution physiologique
du taux d'hormone de croissance.
La tomodensitométrie et la résonance magnétique nucléaire permettent d'évaluer l'anatomie de
l'hypophyse.
Il convient de réaliser une évaluation complète de la fonction des autres axes hormonaux.
• Traitement
* Un traitement chirurgical, avec ablation de l'adénome par voie trans-sphénoïdale (à travers l'os
sphénoïde) est généralement indiqué.
* Chez les patients pour lesquels la chirurgie n'est pas curative ou est contre-indiquée, on opte pour
la radiothérapie.
* En traitement adjuvant, on utilise des médicaments analogues de la somatostatine, qui inhibent la
sécrétion d'hormone de croissance au niveau de l'hypothalamus, ou des agonistes de la dopamine, qui
bloquent l'action périphérique de la GH.

ACROMION
Extrémité externe de l'épine de la scapula, présentant sur sa face antérieure une facette articulaire
destinée à la clavicule. L'acromion est plus épais que le reste de l'épine. Il donne insertion à certains
ligaments et muscles de l'épaule.

ACTIVATION ET FIXATION DU COMPLÉMENT


Ces mécanismes sont fondés sur la capacité de certains anticorps à s'unir à des antigènes et à faire en
sorte que la membrane des cellules reliées à ces antigènes présente des emplacements dans lesquels
peuvent venir se fixer des protéines plasmatiques qui détruisent cette membrane. Ces protéines, qui
sont les facteurs du complément, sont précisément activées par l'apparition des emplacements en
question. C'est par ce mécanisme que les anticorps attaquent les bactéries.

ADAPTATION CELLULAIRE
Série de modifications structurelles et fonctionnelles qui surviennent dans la cellule et ont pour
objectif de permettre à celle-ci de s'adapter aux changements nocifs de l'environnement extérieur.
Lorsque la cellule augmente de volume pour améliorer sa capacité fonctionnelle, on parle alors
d'hypertrophie cellulaire, fréquente dans les cellules des tissus qui ne se divisent pas, comme le
muscle strié.
Inversement, dans des situations où la demande fonctionnelle est moins importante, certaines cellules
réduisent leur taille. Ce phénomène a pour nom atrophie cellulaire.
L'hyperplasie est l'augmentation contrôlée du nombre de cellules, sans que leur taille augmente pour
autant. Ce phénomène peut être observé au niveau du foie après une résection hépatique. Le but est
alors de récupérer la taille initiale de l'organe.
La métaplasie (ou transformation métaplasique) est un phénomène potentiellement réversible qui
consiste en la transformation des cellules d'un tissu en d'autres cellules de la même classe ou de la
même origine embryologique. On l'observe fréquemment dans les bronches des fumeurs, où
l'épithélium cylindrique cilié est remplacé par l'épithélium pluristratifié, ou chez les patients qui
souffrent de reflux gastrique, chez lesquels l'épithélium de la partie inférieure de l'œsophage est
remplacé par l'épithélium glandulaire gastrique.
La dysplasie est une augmentation du nombre de cellules de manière relativement désordonnée mais
non cancérogène. Les cellules dysplasiques d'un tissu sont alors de taille et de forme différentes. Il
existe un taux anormal de mitose. Généralement, le processus est réversible et non invasif.

ADDISON
voir INSUFFISANCE SURRÉNALE

ADÉNOCARCINOME
voir CANCER

ADÉNOCARCINOME COLORECTAL
Tumeur maligne du côlon
C'est le cancer le plus fréquent des voies gastro-intestinales, et le troisième en termes de fréquence
dans la population globale.
Il est associé à un régime alimentaire riche en calories et en graisses, à une maladie inflammatoire
intestinale, au syndrome de polypose familiale et à l'hérédité.
• Symptomatologie
Il survient plus fréquemment chez les hommes de plus de 50 ans.
Lorsqu'il est situé au niveau du côlon droit, il est associé à des saignements digestifs occultes et à une
anémie.
Lorsqu'il touche le côlon gauche, on observe fréquemment des symptômes d'obstruction, une
perforation ou des saignements visibles.
• Diagnostic
Le diagnostic est effectué au moyen d'une coloscopie et d'une biopsie.
• Traitement
* Le traitement est chirurgical. En fonction de la localisation, si l'objectif de l'intervention est curatif,
on procédera alors à la résection de la tumeur primaire, en respectant des marges de sécurité
suffisantes, et à l'ablation des nœuds lymphatiques locaux.
* La radiothérapie et la chimiothérapie sont utilisées en traitement complémentaire.

ADÉNOCARCINOME GASTRIQUE
C'est une cause fréquente de cancer dans les pays industrialisés et chez les personnes de plus de 60
ans.
Une relation importante a été établie avec des facteurs héréditaires, le groupe sanguin A, un régime à
base d'aliments salés, fumés ou mal conservés, le fait de fumer et une infection par la bactérie
Helicobacter pylori.
• Symptomatologie
Les symptômes - douleurs épigastriques et perte de poids - apparaissent dans les stades avancés.
En règle générale, la maladie se dissémine par extension directe et par voie lymphatique.
• Diagnostic
Le diagnostic est effectué au moyen d'une endoscopie et d'une biopsie.
La tomographie axiale assistée par ordinateur et la laparoscopie exploratrice (exploration de la
cavité abdominale à l'aide d'un appareil à fibre optique) permettent d'estimer l'étendue de la maladie.
• Traitement
* La plupart du temps, le diagnostic est établi tardivement et les chances de survie à long terme sont
faibles.
* Si le traitement est curatif, on procède à la résection chirurgicale de la tumeur, des nœuds
lymphatiques et des organes adjacents touchés, ce qui implique généralement la résection (totale ou
partielle) de l'estomac, avec ou sans résection de l'œsophage, de la rate et d'une partie du pancréas.
* Le traitement palliatif inclut la résection partielle de l'estomac, parfois associée à une
chimiothérapie.

ADÉNOCARCINOME RÉNAL
voir CARCINOME À CELLULES RÉNALES ADÉNOCARCINOME RÉNAL HYPERNÉPHROME

ADÉNOHYPOPHYSE
Elle constitue le lobe antérieur de l'hypophyse. On y trouve une série de cellules glandulaires qui,
stimulées par les neurosécrétions de l'hypothalamus, sécrètent différents types d'hormones destinées à
stimuler d'autres glandes de l'organisme, comme la thyroïde, les surrénales ou les glandes sexuelles,
et d'autres qui agissent sur certains tissus, comme l'hormone de croissance.

ADÉNOME HYPOPHYSAIRE
Tumeur bénigne de l'hypophyse.
L'adénome hypophysaire possède la capacité d'envahir les structures voisines, ainsi que de sécréter
des hormones. Selon sa taille, on le classe dans la catégorie des micro-adénomes (moins de 10 mm)
ou dans celle des macro-adénomes (plus de 10 mm) et, selon sa capacité à sécréter des hormones, on
le qualifie de fonctionnel ou de non fonctionnel.
Il s'agit de la troisième tumeur du système nerveux central, par ordre de fréquence.
• Symptomatologie
Lorsqu'il est fonctionnel, il produit le plus souvent de la prolactine, de l'hormone de croissance (dont
le sigle anglais est GH), de la corticotrophine (ACTH), des gonadotrophines, de lathyréostimuline
(TSH) ou une combinaison d'hormones (généralement hormone de croissance et prolactine). Dans ces
cas, les symptômes dépendent de l'excès de l'hormone correspondante.
Il existe, en outre, des symptômes dus à l'augmentation de la taille de l'hypophyse et au pouvoir
infiltrant de l'adénome. Les altérations du champ visuel et des muscles oculaires par compression du
chiasma optique et des nerfs crâniens sont fréquentes.
Le patient souffre généralement de céphalées. L'infiltration de l'hypothalamus provoque des
altérations de la régulation hormonale.
L'apoplexie hypophysaire est provoquée par un infarctus hémorragique de l'adénome, qui donne des
céphalées intenses, des nausées, des vomissements, une altération de la conscience, une rigidité de la
nuque, une ophtalmoplégie (paralysie des muscles oculomoteurs) et des modifications au niveau des
pupilles.
• Diagnostic
La résonance magnétique nucléaire est la méthode de choix pour évaluer l'atteinte glandulaire.
Il est nécessaire de déterminer les quantités d'hormones produites par l'hypophyse.
• Traitement
* Les tumeurs produisant de la prolactine (prolactinomes) répondent à un traitement comportant des
antagonistes de la dopamine, tandis que les tumeurs produisant de l'hormone de croissance répondent
aux analogues de la somatostatine.
* La chirurgie est indiquée en cas d'apoplexie hypophysaire, de détérioration de la vision évoluant
rapidement, de tumeurs productrices de TSH, d'ACTH et de gonadotrophines, de tumeursprésentant
des zones nécrotiques ou hémorragiques, etc. On utilise généralement la voie trans-sphénoïdale (à
travers l'os sphénoïde). Les récidives sont fréquentes.
* La radiothérapie peut être utilisée en traitement adjuvant.

ADÉNOME PROSTATIQUE
voir HYPERPLASIE PROSTATIQUE BÉNIGNE (OU ADÉNOME PROSTATIQUE)

ADHÉRENCE INTERTHALAMIQUE (OU COMMISSURE GRISE)


Jonction qui, tel un pont, relie les noyaux des thalamus aux deux côtés du 3e ventricule.

ADIPOCYTE
Ces cellules conjonctives, qui forment le tissu adipeux, figurent parmi les plus grandes cellules du
corps humain et sont spécialisées dans le stockage des graisses. Leur cytoplasme contient presque
exclusivement des triglycérides et l'on observe un déplacement important de leur noyau et des autres
organites.

ADN (ACIDE DÉSOXYRIBONUCLÉIQUE)


Les filaments de chromatine sont formés de deux structures de forme hélicoïdale, constituées par un
squelette composé d'une succession d'unités d'acide phosphorique qui, d'un côté, sont reliées entre
elles et, de l'autre, à une autre molécule, le désoxyribose, auquel sont accolées dans une séquence
déterminée quatre substances azotées : l'adénine (A), la guanine (G), la thymine (T) et la cytosine
(C). Les deux chaînes ainsi constituées sont reliées par des ponts d'hydrogène. Les différentes
combinaisons de ces quatre éléments (A, G, T et C) forment un code chiffré qui, interprété
convenablement, révèle le message génétique de la cellule.

ADN (RÉPLICATION)
Au cours de la phase S du cycle cellulaire, la cellule reproduit son contenu chromosomique. La
double hélice d'ADN se dédouble lorsque les ponts d'hydrogène se rompent, sous l'action de l'enzyme
ADN polymérase. Les bases azotées qui se trouvent dans chaque chaîne, selon une séquence
déterminée, sont alors séparées de la paire à laquelle elles étaient associées. Chacune des chaînes
ainsi libérées va rejoindre une nouvelle chaîne synthétisée, et les bases azotées de l'une et de l'autre
s e complètent : l'adénine s'assemble à la thymine, par le biais de deux ponts d'hydrogène, et la
guanine à la cytosine, par le biais de trois ponts d'hydrogène, ce qui aboutit à la formation de
nouvelles hélices d'ADN.
ADOLESCENCE
Période de la vie suivant l'enfance et précédant l'âge adulte. Chez le sexe masculin, elle commence
vers 11-14 ans et se termine vers 18-19 ans, lorsque la croissance se termine, ce qui peut varier d'une
personne à une autre. Au cours de cette période, l'homme connaît de nombreux et très importants
changements qui affectent aussi bien sa physiologie que sa psychologie. L'adolescence débute en
principe en même temps que la puberté, à l'âge où commence la sécrétion d'hormones sexuelles
masculines (essentiellement la testostérone), qui répond à une stimulation hypothalamique et qui
permettra à l'individu de procréer.

ADVENTICE
voir TUNIQUE EXTERNE (OU ADVENTICE)

AGGLUTINATION
Mécanisme se déclenchant lorsque les antigènes se trouvent à la surface des cellules et qui, une fois
que ces antigènes sont unis aux anticorps, forment des agglomérats de cellules dont la capacité
antigénique est bloquée. Ce mécanisme permet à l'organisme de se défendre lorsque ses globules
rouges entrent en contact avec ceux provenant d'un individu ayant un groupe sanguin différent. On
parle alors de réaction d'incompatibilité sanguine.

AILE DE L'OS VOMER


Bords épais que présente le canal sphéno-vomérien dans son angle postérieur. Ils sont inclinés de
chaque côté.

AILE DU NEZ
Renflement recouvrant latéralement les deux narines.

AILE DU SACRUM
Pièce triangulaire volumineuse, présentant sur sa partie externe une face articulaire en forme de
pavillon auriculaire qui s'articule avec une surface semblable située sur l'os coxal. Ces deux surfaces
forment l'articulation sacro-iliaque.

AINE
Pli latéral montant en oblique depuis la région génitale et marquant la zone de jonction entre les
membres inférieurs et le pelvis.

AIRE NUE
Zone de la face postérieure du foie dépourvue de péritoine et située entre les deux feuillets du
ligament coronaire. Elle est directement adossée au diaphragme.

AIRE OLFACTIVE PRIMAIRE (OU AIRE SEPTALE)


Elle constitue le point d'arrivée de la strie olfactive médiale et contient de nombreux noyaux
localisés dans la région moyenne du cerveau, au-dessus et devant l'hypothalamus.

AIRE OLFACTIVE SECONDAIRE


Elle constitue le point d'arrivée de la strie olfactive latérale et comprend une partie du corps
amygdaloïde ainsi que d'autres noyaux. C'est dans cette zone que sont localisés les aspects les plus
complexes de l'odorat : cette région est donc considérée comme l'aire cérébrale olfactive par
excellence. Les aires olfactives primaire et secondaire sont reliées au thalamus, à l'hypothalamus, à
l'hippocampe et aux noyaux du tronc cérébral.

AIRE SEPTALE
voir AIRE OLFACTIVE PRIMAIRE (OU AIRE SEPTALE)

AISSELLE
Zone concave située à l'angle inférieur du point d'union entre le membre supérieur et le thorax,
généralement pileuse chez l'adulte.

ALBUGINÉE
Membrane fibreuse enveloppant complètement le testicule et qui s'étend également à la surface de
l'épididyme, où son épaisseur est beaucoup moins importante.

ALDRICH
voir SYNDROME DE WISKOTT-ALDRICH

ALLERGIE
voir RÉACTION D'HYPERSENSIBILITÉ. ALLERGIE

ALOPÉCIE
Chute des cheveux ou des poils. Il existe des alopécies présentes dès la naissance (alopécies
congénitales) mais la plupart des alopécies sont consécutives à des traumatismes, à des brûlures ou à
des infections de la peau (alopécies cicatricielles). Il existe des facteurs héréditaires ou hormonaux
(alopécie diffuse du cuir chevelu ou alopécie androgénique) et des facteurs immunologiques ou
nerveux (alopécie en aires).
• Symptomatologie
Dans les alopécies congénitales, outre l'absence généralisée des cheveux, on observe habituellement
d'importantes altérations de l'ensemble de la peau (voir dysplasies ectodermiques).
Dans les alopécies cicatricielles, l'absence de cheveux est circonscrite à la zone affectée par la
cicatrice. Ces alopécies sont irréversibles.
L'alopécie diffuse du cuir chevelu est plus fréquente chez l'homme, en raison de l'action d'une
hormone masculine, la testostérone. Elle se manifeste par une chute progressive des cheveux sur la
région frontale, la couronne, la région pariétale, puis la région occipitale et aboutit à une calvitie
presque totale.
L'alopécie en aires touche les sujets jeunes et se manifeste par la perte des cheveux sur une zone bien
délimitée du cuir chevelu. Elle est réversible.
• Diagnostic
Le diagnostic des alopécies cicatricielles et androgéniques peut être posé par le spécialiste par
simple observation du patient.
Dans les autres cas, il peut être nécessaire de rechercher des carences (anémie), des facteurs
infectieux (teigne du cuir chevelu), etc.
• Traitement
* Les médicaments utilisés pour lutter contre l'alopécie sont peu efficaces. Dans l'alopécie
androgénique, certains médicaments qui inhibent l'action de la testostérone sur le cuir chevelu
peuvent s'avérer utiles.
* Les prothèses capillaires ou la greffe de cheveux sont des moyens palliatifs actuellement très
utilisés.

ALPHA-L-IDURONIDASE (MALADIE DE HURLER)


voir MUCOPOLYSACCHARIDOSES

ALPHA-THALASSÉMIE
voir THALASSÉMIE

ALVÉOLE DENTAIRE
Cavité située le long de l'os maxillaire ou de la mandibule, et dans laquelle est implantée une dent. Sa
forme est parfaitement adaptée à la racine dentaire, ce qui favorise la solidité de sa fixation.

ALZHEIMER
voir MALADIE D'ALZHEIMER

AMAUROSE
voir OCCLUSION VASCULAIRE RÉTINIENNE

AMBLYOPIE
voir STRABISME

AMÉNORRHÉE
Absence de menstruations.
L'aménorrhée primaire se définit comme l'absence de menstruations chez une femme n'ayant jamais
été réglée à l'âge de 16 ans.
La cause la plus courante de l'aménorrhée primaire est la dysgénésie gonadique (anomalie du
développement des organes sexuels) dont la forme la plus fréquente est le syndrome de Turner,
provoqué par l'absence de chromosome X (caryotype X0) sur certaines cellules ou sur la totalité de
celles-ci.
Dans le cas du syndrome de Rokitansky-Küster-Hauser, il existe une aplasie incomplète des canaux
de Müller (ou conduits paramésonéphrotiques), structure embryonnaire à partir de laquelle se
développent les trompes utérines, l'utérus et une partie du vagin. Le caryotype (ensemble des
chromosomes d'un individu) et l'aspect extérieur (phénotype) sont féminins mais l'utérus et la partie
supérieure du vagin présentent un développement incomplet.
Les patientes atteintes du syndrome de Morris, ou pseudo-hermaphrodisme masculin, ont un
caryotype masculin (XY), des testicules intra-abdominaux et une baisse ou une absence totale de
l'action des androgènes.
Les autres causes d'aménorrhées sont l'absence de perforation de l'hymen, une hyperplasie surrénale
congénitale (surproduction d'androgènes avec virilisation des organes génitaux externes), une brusque
perte de poids (anorexie nerveuse), la pratique intense de l'exercice physique ou le sport à haut
niveau, et des troubles psychiques (stress, crainte d'une grossesse).
L'aménorrhée secondaire survient chez les femmes ayant déjà eu des menstruations et se définit
comme l'absence de règles pendant 3 mois minimum.
Elle peut être provoquée par des adhérences utérines après un curetage, une insuffisance ovarienne ou
une ménopause précoce (épuisement folliculaire avant 45 ans), des tumeurs de l'ovaire, une
augmentation de la sécrétion de prolactine, des médicaments, une maladie grave, une anorexie
nerveuse, une maladie thyroïdienne ou surrénale, etc.
• Symptomatologie
La patiente consulte en raison de l'absence de menstruations.
Le syndrome de Turner s'accompagne d'une petite taille, d'un pterygium coli (replis cutanés au
niveau du cou), d'atteintes rénales et cardiaques.
Les patientes atteintes du syndrome de Morris présentent un aspect extérieur féminin avec des
testicules intra-abdominaux et une absence de pilosité axillaire et pubienne.
• Diagnostic
Il faut d'abord écarter tout risque de grossesse grâce à la détection de la sous-unité bêta de
gonadotrophine chorionique dans les urines.
Si la patiente n'est pas enceinte, une série de déterminations hormonales est réalisée afin d'écarter en
premier lieu l'hypothyroïdie et l'hyperprolactinémie.
La survenue de menstruations après l'administration d'une petite dose de progestérone pendant 5 jours
oriente le diagnostic vers une altération de l'ovulation.
Un traitement de 3 mois à base d'une combinaison d'œstrogènes et de progestagènes provoque
l'apparition de menstruations chez les patientes dont l'utérus et le vagin sont en mesure de fonctionner.
Le bon fonctionnement de l'hypophyse et de l'hypothalamus doit également être contrôlé.
• Traitement
* Le traitement est fonction de la cause.

AMÉTROPIE
Dans un œil normal, sans défaut visuel, également appelé emmétrope, les rayons de lumière
provenant d'un objet éloigné, parallèles à l'axe optique, produisent une image focalisée exactement
sur la rétine.
Les amétropies sont des altérations du système optique, dans lesquelles les rayons de lumière
parallèles à l'axe optique ne se focalisent pas sur la rétine. L'hypermétropie, la myopie,
l'astigmatisme et la presbytie sont des amétropies.
Elles peuvent être dues à des altérations de la cornée, du cristallin ou, plus fréquemment, à des
variations du diamètre antéro-postérieur de l'œil.
Dans le cas de l'hypermétropie, les images convergent en arrière de la rétine, soit à cause d'un axe
antéro-postérieur de l'œil trop court, soit en raison d'altérations de la réfraction (déviation des rayons
lumineux au travers des milieux transparents) de la cornée ou du cristallin.
Dans le cas de la myopie, les rayons convergent en avant de la rétine. Cela peut être dû à des
altérations de la cornée ou du cristallin, ou à une augmentation de la longueur de l'axe antéro-
postérieur de l'œil.
Dans le cas de l'astigmatisme, on constate une irrégularité de la courbure de la cornée, à cause de
laquelle les images ne convergent pas au même endroit pour tous les méridiens.
L a presbytie est un phénomène associé au vieillissement, dans lequel on constate une perte de la
capacité d'accommodation (faculté de convergence sur les objets rapprochés). Elle est due à une
baisse de l'élasticité du cristallin et à une diminution de la force du muscle ciliaire.
• Symptomatologie
Dans le cas de l'hypermétropie, on observe une vision trouble des objets rapprochés. Elle est
physiologique chez les jeunes enfants, jusqu'à ce que l'œil ait atteint sa taille normale. Chez les
adolescents, elle est compensée par un effort d'accommodation de l'œil qui peut provoquer des
céphalées, des douleurs oculaires, etc.
Dans le cas de la myopie, on constate une baisse de l'acuité visuelle pour les objets éloignés. En
général, les symptômes apparaissent à l'âge scolaire et évoluent jusqu'à se stabiliser entre 17 et 20
ans.
La myopie pathologique, ou dégénérative, est un tableau de myopie sévère à évolution rapide,
associé à la dégénérescence des structures oculaires.
L'astigmatisme accompagne généralement la myopie ou l'hypermétropie. Dans les cas sévères, on
observe des troubles de l'acuité visuelle, quelle que soit la distance.
La presbytie se caractérise par une incapacité de faire une mise au point sur les objets rapprochés
(25 à 30 cm). En règle générale, elle apparaît au-delà de 40 ans.
• Diagnostic
L'examen ophtalmologique comprend des tests de l'acuité visuelle qui permettent d'évaluer la
capacité de reconnaître de petites lettres à une distance de six mètres, un test de réfraction pour
évaluer les verres correcteurs nécessaires afin de compenser les amétropies propres à chaque
individu, des tests de visibilité des couleurs, un examen des muscles oculaires, un examen avec la
lampe à fente (ou biomicroscope), grâce auquel on évalue les structures de la partie antérieure de
l'œil (paupière, sclère, conjonctive, iris, cristallin et cornée), un examen de la rétine et une mesure de
la pression oculaire (tonométrie).
• Traitement
* En règle générale, les amétropies se corrigent par le port de lunettes.
* En cas d'hypermétropie, on utilise des verres convergents ou convexes, qui ont pour effet de
rapprocher le point de convergence.
* En cas de myopie, on a recours à des verres divergents ou concaves, qui ont pour effet d'éloigner le
point de convergence, ou à des lentilles de contact.
* Le traitement de l'astigmatisme passe par l'utilisation de verres cylindriques.
* La presbytie se corrige avec des verres convergents. On dispose d'un traitement chirurgical définitif
pour la myopie, l'hypermétropie et l'astigmatisme, grâce à des techniques qui utilisent le laser afin de
modeler la surface de la cornée et corriger le défaut de réfraction.

AMPHIARTHROSE (OU SYMPHYSE)


Ces articulations, autorisant une mobilité très réduite, sont considérées comme semi-mobiles.
Presque toutes les amphiarthroses sont formées de surfaces osseuses plates qui se font face et qui sont
recouvertes de cartilage, un disque fibrocartilagineux étant placé entre les deux. Elles sont renforcées
par des ligaments périphériques. Les articulations entre les corps vertébraux et la symphyse pubienne
sont des exemples types d'amphiarthroses.

AMPOULE DES CONDUITS SEMI-CIRCULAIRES


Petits renflements situés sur une des extrémités de chaque conduit semi-circulaire, assurant la
connexion entre ceux-ci et l'utricule du vestibule. Chaque ampoule contient les axones qui forment le
nerf vestibulaire (paire crânienne VIII).

AMPOULE HÉPATOPANCRÉATIQUE
Élargissement situé sous la papille duodénale majeure, à la jonction des conduits pancréatique et
cholédoque.

AMPOULE RECTALE
voir RECTUM (OU AMPOULE RECTALE)

AMYGDALITE
Inflammation des tonsilles palatines, généralement d'origine bactérienne (streptocoque,
staphylocoque), pouvant également être d'origine virale.
Elle apparaît essentiellement à l'âge préscolaire, même si elle peut toucher toutes les catégories de
personnes au cours de leur vie, sans distinction de sexe, d'âge ou de race.
• Symptomatologie
Le patient présente une forte fièvre, un mal-être général, des difficultés et des douleurs lors de la
déglutition, et des douleurs au niveau de l'oreille (otalgie réflexe).
L'abcès péri-amygdalien, ou phlegmon péri-amygdalien, concentration de pus au niveau de la région
péri-amygdalienne qui déplace la luette du côté sain, fait partie des complications fréquentes de la
maladie.
Des complications systémiques, apparaissant généralement après une infection par streptocoque,
comme la glomérulonéphrite ou un rhumatisme articulaire aigu (ou maladie de Bouillaud), peuvent
survenir.
• Diagnostic
L'examen de la gorge permet de constater une congestion marquée des tonsilles palatines.
Du pus et un dépôt fin blanchâtre peuvent apparaître sur les tonsilles palatines et peuvent être enlevés
sans provoquer d'hémorragie.
Un prélèvement de pus ou de morve, effectué sur la partie postérieure de la gorge à l'aide d'un coton-
tige, permet d'isoler le germe responsable de la maladie.
• Traitement
* L'amygdalite bactérienne nécessite un traitement à base d'antibiotiques, d'analgésiques et
d'antipyrétiques.
* La constatation par un médecin de sept épisodes d'amygdalite ou plus dans l'année en cours, de cinq
épisodes ou plus au cours des deux dernières années, ou de trois épisodes au plus au cours des trois
années précédentes, peut déterminer la nécessité d'une ablation par voie chirurgicale.
ANAPHASE
Au cours de l'anaphase, les centrioles exercent sur les chromosomes leur attraction la plus intense, de
sorte que chaque paire de chromosomes se divise au niveau de son centromère en deux moitiés et que
chaque moitié se déplace vers un pôle cellulaire opposé, pendant que la cellule subit un étirement, ce
qui augmente la distance entre les deux pôles.

ANASARQUE
voir MALADIE HÉMOLYTIQUE DU NOUVEAU-NÉ

ANASTOMOSE AVEC LE NERF GLOSSO-PHARYNGIEN


Rameau sortant du ganglion supérieur du nerf vague et rejoignant le nerf glosso-pharyngien au niveau
du ganglion inférieur de celui-ci.

ANASTOMOSE AVEC LE NERF VAGUE (OU PNEUMOGASTRIQUE)


Rameau sortant du ganglion inférieur du nerf glosso-pharyngien et rejoignant le nerf vague au niveau
du ganglion supérieur de celui-ci.

ANASTOMOSE UNISSANT UNE BRANCHE DU NERF MÉDIAN ET LE


NERF ULNAIRE
Rameau unissant la branche superficielle du nerf ulnaire au nerf digital palmaire commun (3e espace
du nerf médian).

ANÉMIE
Diminution aiguë du nombre d'érythrocytes ou de leur contenu en hémoglobine (pigment chargé du
transport de l'oxygène), qui conduit à une baisse de l'apport en oxygène dans les tissus.
Elle peut être due à une perte de sang (hémorragie), à une altération de la production de globules
rouges ou à la synthèse de l'hémoglobine (anémie sidéropénique, ou ferriprive, anémie
mégaloblastique, etc.), ou encore à une augmentation de la destruction des globules rouges (anémie
hémolytique).
• Symptomatologie
Les symptômes du syndrome anémique comprennent la pâleur de la peau et des muqueuses, un état de
faiblesse, de la fatigue, une irritabilité, des palpitations, des maux de cœur, des céphalées et une
dyspnée (sensation de manque d'air). La gravité des symptômes varie en fonction du type d'anémie et
du temps d'évolution.
Les symptômes du dysfonctionnement causal viennent s'y ajouter.
• Diagnostic
Le bilan sanguin permet de détecter la diminution du nombre d'érythrocytes ainsi que la baisse de la
concentration de l'hémoglobine et du pourcentage de globules rouges dans le volume total de sang
(hématocrite).
De plus, les caractéristiques des globules rouges (taille et coloration) ainsi que la présence
d'anomalies ou d'une déformation permettent d'orienter le diagnostic.
Dans certains cas, il est nécessaire de procéder à une biopsie médullaire.
• Traitement
* Le traitement est fonction de la cause. En règle générale, en cas d'hémorragie aiguë, l'anémie est
bien tolérée si le volume de liquide perdu est remplacé et si la cause est traitée.
* Les transfusions de globules rouges concentrés (concentration d'érythrocytes sans plasma) sont
généralement indiquées chez les patients souffrant d'anémie chronique et présentant des symptômes
pouvant être attribués directement au manque d'oxygène dans les tissus.

ANÉMIE À CELLULES FALCIFORMES. HÉMOGLOBINOPATHIE S.


DRÉPANOCYTOSE
Anémie hémolytique provoquée par une anomalie de l'hémoglobine. Il s'agit d'une mutation génétique,
qui a pour conséquence la transformation de l'acide glutamique, acide aminé constituant de
l'hémoglobine, en un autre acide aminé, la valine, qui a pour effet de générer une hémoglobine
anormale appelée hémoglobine S. Lorsque la concentration en oxygène diminue, ou que les globules
rouges se déshydratent, l'hémoglobine S se polymérise et se précipite à l'intérieur des érythrocytes,
leur faisant prendre une forme de faucille, d'où l'appellation de cellule falciforme. Ces cellules
bouchent les petits vaisseaux de la microcirculation, provoquant ainsi des crises d'ischémie (déficit
d'apport en oxygène) de multiples tissus, appelées crises vaso-occlusives. Par ailleurs, les globules
rouges déformés s'autodétruisent.
• Symptomatologie
La présentation clinique est variable. La maladie peut aussi bien être asymptomatique que présenter
des formes sévères. Dans les formes symptomatiques, les symptômes de vaso-occlusion sont plus
fréquents que ceux de l'anémie. On observe une splénomégalie (augmentation du volume de la rate)
associée à une détérioration de son fonctionnement, des crises osseuses et douloureuses (provoquées
par une ischémie), une hépatomégalie (augmentation du volume du foie), des ulcères chroniques au
niveau des jambes, une insuffisance rénale, etc.
Des tableaux d'infections osseuses chroniques (sur les tissus osseux ischémiques) ainsi que des
infections par streptocoque et Hæmophilus, favorisées par le dysfonctionnement de la rate, peuvent
également apparaître. Un syndrome thoracique aigu peut survenir après la puberté. Il se manifeste par
une dyspnée (sensation de manque d'air), des douleurs thoraciques, une anoxémie (diminution de la
concentration d'oxygène dans le sang) et des infiltrats pulmonaires. Son instauration peut être lente ou
au contraire très brutale, et ainsi conduire à la mort en quelques heures.
Les patients hétérozygotes (qui possèdent un gène normal et un gène pathologique) présentent
normalement des formes asymptomatiques. Des crises douloureuses provoquées par une ischémie
peuvent survenir lorsque la diminution de la concentration en oxygène est importante, dans les avions
dépressurisés par exemple.
• Diagnostic
Le bilan sanguin fait apparaître un schéma compatible avec une anémie hémolytique.
Il est important de réaliser une électrophorèse de l'hémoglobine, test qui permet de séparer et de
quantifier les différents types d'hémoglobine contenus dans le sang.
• Traitement
* Lors des crises vaso-occlusives, il est important de bien hydrater le patient et de lui administrer des
analgésiques. La prophylaxie est essentielle. Elle est basée sur l'administration d'antibiotiques et la
vaccination contre les germes encapsulés tels que le Streptococcus pneumoniae, ou pneumocoque, le
Neisseria meningitidis, ou méningocoque, et l'Hæmophilus influenzae.
* Certains médicaments provoquent une augmentation de l'hémoglobine fœtale des globules rouges,
qui empêche la polymérisation de l'hémoglobine S.
* Une greffe de moelle osseuse peut être nécessaire dans les cas aigus.

ANÉMIE DE COOLEY
voir THALASSÉMIE

ANÉMIE DE FANCONI
voir APLASIE MÉDULLAIRE

ANÉMIE DES MALADIES CHRONIQUES (AMC)


C'est la deuxième cause d'anémie. Elle survient suite à une altération de l'utilisation du fer,
composant essentiel de l'hémoglobine, par l'organisme.
Celle-ci se manifeste par une altération du transfert du fer des dépôts vers les précurseurs de la
synthèse de l'hémoglobine, associée à une réponse défaillante du tissu hématopoïétique (responsable
de la production des cellules sanguines) dans la moelle osseuse. Ce phénomène est probablement dû
à l'action de substances libérées lors des processus chroniques, comme l'interféron ou le facteur de
nécrose tumorale. De plus, on observe une diminution de la durée de vie des globules rouges.
Les pathologies associées sont des néoplasies (cancers), des infections chroniques comme la
tuberculose, des empyèmes et des abcès pulmonaires, des bronchectasies, une ostéomyélite, une
endocardite bactérienne, des infections à champignons et l'infection par le VIH (virus de
l'immunodéficience humaine).
• Symptomatologie
On observe un syndrome anémique associé aux symptômes de la pathologie sous-jacente.
• Diagnostic
Le bilan sanguin fait apparaître une diminution du nombre de globules rouges et de la concentration
en hémoglobine. En règle générale, les globules rouges présentent une taille et une coloration
normale.
On observe une diminution de la quantité de fer qui circule dans le sang, ainsi qu'une baisse du taux
de transferrine, ou sidérophiline (protéine chargée de transporter le fer), une augmentation de la
ferritine (protéine chargée de stocker le fer) et une saturation de la transferrine normale ou plus
faible.
• Traitement
* Le traitement est celui de la pathologie à l'origine de l'anémie.
* Dans certains cas, une transfusion de globules rouges peut être nécessaire.
* Les compléments en fer ne sont pas conseillés.

ANÉMIE FERRIPRIVE
voir ANÉMIE SIDÉROPÉNIQUE ANÉMIE FERRIPRIVE

ANÉMIE HÉMOLYTIQUE
Anémie provoquée par la destruction des globules rouges (hémolyse). L'anémie peut être de type
corpusculaire, si elle est due à une anomalie du globule rouge même, ou de type extra-corpusculaire,
si la destruction est provoquée par des facteurs d'agression externes. En règle générale, les anémies
de type corpusculaire sont d'origine héréditaire, alors que les anémies corpusculaires sont acquises.
Elles peuvent être intra-vasculaires, si la destruction des globules survient dans les vaisseaux
sanguins, ou extra-vasculaires, si l'hémolyse se produit dans la rate. Les origines congénitales les
plus fréquentes sont la sphérocytose héréditaire (ou maladie de Minkowski-Chauffard), le déficit en
glucose-6-phosphate déshydrogénase et la thalassémie. Parmi les causes acquises, se trouvent
l'hypersplénisme, l'hémolyse provoquée par une agression chimique (arsenic, cuivre, venin
d'araignées ou de serpents), la parasitose (malaria, babésiose), des problèmes cardiovasculaires et
des dysfonctionnements auto-immuns.
• Symptomatologie
Les symptômes dépendent de l'étiologie de la maladie. En règle générale, le patient présente des
symptômes d'anémie (pâleur, fatigue, état de faiblesse, irritabilité, palpitations, maux de cœur,
céphalées et dyspnée - sensation de manque d'air), un ictère (coloration jaune de la peau et des
muqueuses) et une splénomégalie (augmentation du volume de la rate).
• Diagnostic
Le diagnostic est fonction de la cause.
En plus d'une diminution du nombre de globules rouges, le bilan sanguin peut également faire
apparaître une augmentation du nombre de réticulocytes (cellules précurseurs du globule rouge),
alors que la moelle osseuse essaye de compenser la perte d'érythrocytes. On observe également une
augmentation de la lacticodéshydrogénase (LDH) et de la bilirubine libre (ou indirecte), provoquée
par la destruction des globules rouges.
• Traitement
* Le traitement est fonction de la cause.

ANÉMIE MÉGALOBLASTIQUE ANÉMIE PERNICIEUSE PAR CARENCE


EN VITAMINE B12
Anémie mégaloblastique provoquée par un déficit en vitamine B12. Associée à l'acide folique, la
vitamine B12 participe à la synthèse de l'ADN dans les cellules de la moelle osseuse. Une carence en
vitamine B12 provoque le ralentissement de la vitesse de synthèse de l'ADN et un retard de la
division cellulaire, qui aboutit à la production de cellules sanguines immatures de très grande taille
appelées mégaloblastes (anémie mégaloblastique). Survient alors la destruction des cellules
précurseurs des cellules sanguines dans la moelle osseuse (érythropoïèse inefficace).
La vitamine B12 est nécessaire à la synthèse de la myéline, substance qui recouvre les fibres
nerveuses.
La vitamine B12, ou cobalamine, se trouve dans les aliments d'origine animale. Une carence survient
en cas de régime végétarien strict, de dysfonctionnement de l'absorption (gastrectomie, anémie
pernicieuse, altérations intestinales, alcoolisme) ou d'augmentation des besoins de l'organisme
(grossesse, hyperthyroïdie).
L'anémie pernicieuse est une gastrite chronique atrophique. Les cellules gastriques ne produisent pas
de facteur intrinsèque, substance indispensable à l'absorption de la vitamine. Une relation est établie
avec une prédisposition au cancer gastrique.
• Symptomatologie
En plus des symptômes de l'anémie (pâleur, fatigue, état de faiblesse, irritabilité, palpitations, maux
de cœur, céphalées et dyspnée - sensation de manque d'air), des symptômes digestifs (chéilite
angulaire ou ecthymas contagieux, atrophie des papilles linguales, perte d'appétit, diarrhée ou
constipation) et neurologiques apparaissent.
Les manifestations neurologiques sont provoquées par un défaut de formation de la myéline des
cordons latéraux et des cordons postérieurs de moelle spinale, connu comme une dégénérescence
combinée subaiguë, et des nerfs périphériques sensitifs. Des fourmillements suivis de marche
instable, un manque de coordination et une perte de force musculaire apparaissent. Ces manifestations
peuvent évoluer vers la démence ou une psychose.
• Diagnostic
Le bilan sanguin fait apparaître une diminution du nombre de globules rouges et de la concentration
en hémoglobine, une macrocytose (augmentation du volume des globules rouges), une anisocytose
(globules rouges de taille différente) et des neutrophiles hypersegmentés.
On observe fréquemment une baisse du nombre de neutrophiles (neutropénie) et de plaquettes
(thrombocytopénie).
La mesure du taux de vitamine B12 dans le sang permet de déterminer la carence.
Grâce à l'administration de vitamines B12 et du facteur intrinsèque marqués avec des radio-isotopes,
le test de Schilling permet d'orienter le diagnostic d'anémie pernicieuse, qui doit ensuite être
confirmé au moyen d'une endoscopie digestive et d'une biopsie gastrique. Le diagnostic de certitude
est établi à partir d'une biopsie de la moelle osseuse.
• Traitement
* Le traitement est basé sur l'administration de vitamine B12. L'administration d'acide folique est
également indispensable, puisqu'une carence en vitamine B12 engendre un déficit en acide folique.

ANÉMIE MÉGALOBLASTIQUE PAR DÉFICIT (OU CARENCE) EN ACIDE


FOLIQUE
Anémie mégaloblastique provoquée par un déficit en acide folique. Associé à la vitamine B12,
l'acide folique participe à la synthèse de l'ADN dans les cellules de la moelle osseuse. Une carence
e n acide folique provoque le ralentissement de la vitesse de synthèse de l'ADN et un retard de la
division cellulaire, qui aboutit à la production de cellules sanguines immatures de très grande taille
appelées mégaloblastes, d'où le nom de ce type d'anémie. Survient alors la destruction des cellules
précurseurs des cellules sanguines dans la moelle osseuse (érythropoïèse inefficace).
L'acide folique se trouve dans les légumes verts, les légumineuses, les fruits, les levures et les
aliments d'origine animale. Pour agir, il doit se transformer en acide folinique (acide
tétrahydrofolique).
Une diminution des apports (malnutrition, alcoolisme), une augmentation de la consommation par
l'organisme (grossesse, hyperthyroïdie), la prise de médicaments qui bloquent son activation, ou des
pertes (hémodialyse, hépatopathie chronique) peuvent être à l'origine d'une carence en acide folique.
• Symptomatologie
Les symptômes caractéristiques d'un syndrome anémique apparaissent : pâleur, fatigue, état de
faiblesse, irritabilité, palpitations, maux de cœur, céphalées et dyspnée (sensation de manque d'air).
Les symptômes de la pathologie causale viennent s'ajouter à ce tableau.
• Diagnostic
Le bilan sanguin fait apparaître une diminution du nombre de globules rouges et de la concentration
en hémoglobine, une macrocytose (augmentation du volume des globules rouges), une anisocytose
(globules rouges de taille différente) et des neutrophiles hypersegmentés.
Il est également possible de déterminer la concentration d'acide folique dans le sang et dans les
globules rouges. Une réponse positive au traitement de substitution avec l'acide folique confirme le
diagnostic.
• Traitement
* L'administration d'acide folique est indispensable. Si l'anémie est provoquée par un manque
d'activation de l'acide folique, il faut alors prescrire de l'acide folinique au patient.
* En raison de l'augmentation des besoins de l'organisme, il est indispensable de prescrire un
complément d'acide folique comme prophylaxie en cas de grossesse et d'allaitement. Il contribue
également à la prévention d'anomalies congénitales du tube neural (spina bifida, anencéphalie ou
encéphalocèle) avant la conception et pendant le premier trimestre de la grossesse.

ANÉMIE PERNICIEUSE
voir ANÉMIE MÉGALOBLASTIQUE ANÉMIE PERNICIEUSE PAR CARENCE EN VITAM
B12

ANÉMIE SIDÉROPÉNIQUE ANÉMIE FERRIPRIVE


Le fer est un composant essentiel de la molécule d'hémoglobine. Un déficit en fer provoque une
anémie sidéropénique, ou ferriprive.
L'anémie sidéropénique peut être due à une faible consommation de fer dans l'alimentation, à une
altération de l'absorption digestive du fer (modification de l'acidité gastrique, chirurgie gastrique,
maladie cœliaque) ou à une augmentation des pertes en fer (hémorragie digestive chronique,
menstruations, pertes gynécologiques). C'est la cause d'anémie la plus fréquente.
• Symptomatologie
Les symptômes apparaissent lentement car les dépôts en fer de l'organisme doivent être épuisés avant
qu'ils ne se manifestent.
Une fois le syndrome anémique installé, des symptômes tels que la pâleur de la peau et des
muqueuses, un état de faiblesse, de la fatigue, une irritabilité, des palpitations, des maux de cœur, des
céphalées et une dyspnée (sensation de manque d'air) apparaissent. La gravité des symptômes varie
en fonction de la sévérité de l'anémie. Les symptômes associés à un manque de fer sont une stomatite
(inflammation de la muqueuse orale), une glossite (inflammation de la langue), un ozène (atrophie de
la muqueuse nasale), des problèmes au niveau des ongles, une névralgie (douleur sur la trajectoire
des nerfs périphériques) et une paresthésie (sensation de fourmillements et de somnolence).
• Diagnostic
Le diagnostic est effectué au moyen d'un bilan sanguin qui fait apparaître une diminution du nombre
de globules rouges et de la concentration en hémoglobine. Les globules rouges sont petits
(microcytes) et peu colorés (hypochromiques). On observe une diminution de la quantité de fer qui
circule dans le sang, ainsi qu'une augmentation du taux de transferrine, ou sidérophiline (protéine
chargée de transporter le fer), une diminution de la ferritine (protéine chargée de stocker le fer) et une
baisse de la saturation de la transferrine.
Dans certains cas, on effectue également une biopsie médullaire.
Il est important de déterminer l'origine du déficit en fer.
• Traitement
* L'administration de compléments en fer par voie orale est possible jusqu'à la normalisation des
dépôts, qui survient généralement au bout de trois à six mois.
* En cas d'intolérance orale ou de dysfonctionnements de l'absorption digestive, le fer peut alors être
administré par voie intramusculaire ou intraveineuse.

ANÉVRISME CÉRÉBRAL
Dilatation anormale localisée d'une ou de plusieurs artères cérébrales.
La maladie peut être congénitale ou acquise. Une relation a été établie avec l'hypertension artérielle,
le tabagisme, la consommation d'alcool, la polykystose rénale, le syndrome de Marfan et la dysplasie
fibromusculaire.
Les anévrismes sacculaires, ou en cerise, ressemblent à des poches de sang et sont généralement
localisés dans des zones de bifurcation artérielle. Ils touchent essentiellement la circulation cérébrale
antérieure (jonction de l'artère communicante antérieure avec l'artère cérébrale antérieure) et peuvent
se présenter sous différentes formes :
Les anévrismes fusiformes se présentent comme des vaisseaux élargis et tortueux et sont généralement
localisés au niveau de l'artère basilaire.
Les anévrismes mycotiques sont des dégénérescences infectieuses de la paroi vasculaire et se
présentent sous la forme de complications d'une endocardite bactérienne.
La rupture d'anévrisme provoque une extravasation de sang dans l'espace sub-arachnoïdien ou le
système ventriculaire, à l'origine d'une hémorragie sub-arachnoïdienne ou intra-ventriculaire.
• Symptomatologie
Des symptômes provoqués par la croissance ou l'expansion de l'anévrisme, comme des céphalées
localisées dans la région frontale ou temporale, une mydriase aréactive (pupille dilatée qui ne réagit
pas à la lumière), un dysfonctionnement des muscles de l'œil et des troubles du champ visuel peuvent
être observés.
La rupture d'anévrisme provoque des céphalées intenses qui apparaissent brutalement, des nausées,
des vomissements et une raideur de la nuque. Une léthargie et une photophobie (intolérance à la
lumière) peuvent survenir. Environ 50% des patients présentent une perte de conscience transitoire et
25% font des convulsions.
Les complications les plus fréquentes sont l'hydrocéphalie (obstruction du flux du liquide
cérébrospinal et compression des structures cérébrales), une hémorragie (jusqu'à 50% de risques
après six mois sans traitement) et un vasospasme (rétrécissement anormal et diffus des artères
cérébrales après la rupture d'anévrisme, à l'origine d'un déficit neurologique plus important).
• Diagnostic
Une tomographie axiale assistée par ordinateur permet de confirmer le diagnostic d'hémorragie sub-
arachnoïdienne. Si celle-ci n'est pas diagnostiquée, il est possible de procéder à une ponction
lombaire (ponction effectuée dans l'espace intervertébral au niveau de la région lombale, afin
d'obtenir un prélèvement de liquide cérébrospinal).
La localisation de l'anévrisme est établie à l'aide d'une angiographie cérébrale, qui consiste en
l'injection intravasculaire d'une substance opaque aux rayons X, dont l'effet permet de visualiser
l'arbre artériel cérébral.
• Traitement
* Environ 25% des ruptures d'anévrismes cérébraux sont fatales dans les premières 24 heures, et
25% sont mortelles dans les trois premiers mois.
* Le traitement définitif est chirurgical. Il est possible de procéder à l'exclusion de l'anévrisme de la
circulation cérébrale en posant des agrafes ou des sutures à sa base (clampage chirurgical) ou à l'aide
de méthodes d'embolisation endovasculaire (injection de micro-spires, ou coils d'embolisation
intravasculaires, dont l'objectif est de bloquer le flux à l'intérieur de l'anévrisme).

ANÉVRISME DE L'AORTE
Dilatation anormale (supérieure à 50%) de l'aorte.
La cause la plus fréquente est l'athérosclérose.
L'anévrisme de l'aorte s'observe également en cas de syphilis ou d'aortite non spécifique.
Les trois couches de la paroi artérielle sont concernées. L'anévrisme peut se compliquer d'une
thrombose et d'une embolie, de la compression des structures voisines ou d'une dissection et d'une
rupture.
L'anévrisme peut siéger en tout point du trajet de l'aorte, mais survient dans 75% des cas au niveau de
l'aorte abdominale, de préférence en dessous de l'origine des artères rénales.
Les patients sont généralement de sexe masculin et âgés de plus de 65 ans.
Si l'aorte thoracique est atteinte, l'anévrisme se situe le plus souvent dans la portion descendante.
• Symptomatologie
Lorsque sa localisation est abdominale, l'anévrisme de l'aorte est habituellement asymptomatique.
Il peut provoquer des douleurs par compression dans l'abdomen ou la région lombaire.
La coexistence de douleur, d'hypotension artérielle et d'une masse abdominale pulsatile indique une
possible rupture.
Dans une large majorité des cas, l'anévrisme de l'aorte thoracique ne provoque des symptômes qu'en
présence de complications.
• Diagnostic
L'échographie est la méthode de choix, car elle permet de déterminer les dimensions de l'anévrisme
et de détecter les caillots au niveau des parois.
La tomodensitométrie (TDM) ou la résonance magnétique nucléaire (RMN) sont indiquées lorsqu'il
est nécessaire de déterminer avec exactitude les rapports de l'anévrisme avec les viscères et les
structures sous-jacentes.
Il est possible de réaliser une aortographie pré-opératoire en cas de suspicion de lésion des artères
viscérales ou avant une réparation endovasculaire.
• Traitement
* Un traitement chirurgical par résection de l'anévrisme et greffe d'une prothèse est indiqué pour les
anévrismes de l'aorte asymptomatiques dont le diamètre est égal ou supérieur à 5,5 cm.
* Le traitement des anévrismes symptomatiques ou présentant des signes de croissance accélérée est
également chirurgical.
* Il est parfois possible d'opter pour la mise en place d'une endoprothèse vasculaire par voie
percutanée.
* Les anévrismes d'un diamètre inférieur à 5 cm et asymptomatiques doivent être contrôlés
périodiquement.
* Les anévrismes de l'aorte thoracique symptomatiques nécessitent une intervention chirurgicale en
urgence. S'ils sont asymptomatiques, sans syndrome de Marfan, ils peuvent être contrôlés jusqu'à ce
qu'ils atteignent 6 cm de diamètre.

ANGINE DE POITRINE
voir CARDIOPATHIE ISCHÉMIQUE
ANGIOME
Les angiomes sont des tumeurs bénignes dues à l'accumulation sous la peau d'une grande quantité de
vaisseaux sanguins.
Ils sont parfois présents dès la naissance (angiomes congénitaux) ou apparaissent plus tard
(angiomes acquis).
Ils peuvent être situés sur n'importe quelle partie de la peau. Parfois, la partie visible ne représente
qu'une petite partie de la tumeur, le reste atteignant des zones plus profondes.
• Symptomatologie
Les angiomes plans apparaissent sous forme de taches rougeâtres sur la peau. Lorsqu'ils sont plus
grands, on les appelle angiomes caverneux. Ils prennent alors la forme d'une tumeur volumineuse de
couleur rouge violacé et molle au toucher. Ils sont toujours indolores et peuvent parfois saigner.
• Diagnostic
L'examen de la zone de peau concernée suffit généralement à poser le diagnostic. Dans certains cas, il
est nécessaire de réaliser des examens complémentaires (tomographie axiale, résonance magnétique,
etc.) pour vérifier l'existence d'une croissance en profondeur.
• Traitement
* Le traitement des angiomes est réalisé pour des raisons esthétiques mais, dans certains cas, il est
nécessaire de les éliminer car il arrive qu'ils compriment les organes voisins. On a utilisé pour cela
des injections de substances sclérosantes mais on obtient actuellement de bons résultats avec la
chirurgie par laser.

ANGLE COSTAL
Point où le corps de la côte s'incurve vers l'avant pour passer de la zone postérieure du thorax à sa
paroi latérale. Ce point est généralement proche du tubercule.

ANGLE DE LA MANDIBULE
Angle situé de chaque côté du crâne, au point d'union du corps et des branches de la mandibule.

ANGLE DE TREITZ
voir ANGLE DUODÉNO-JÉJUNAL (OU ANGLE DE TREITZ)

ANGLE DUODÉNO-JÉJUNAL (OU ANGLE DE TREITZ)


Angulation orientée vers le bas que forme l'intestin grêle pour passer du duodénum au jéjunum.

ANGLE SPLÉNIQUE DU CÔLON


Angulation du côlon à la hauteur de la rate. Elle marque la limite entre le côlon transverse et le côlon
descendant.

ANNEAU CRURAL
voir ANNEAU FÉMORAL (OU CRURAL)

ANNEAU FÉMORAL (OU CRURAL)


Orifice ovale reliant la cavité abdominale à la partie supérieure de la cuisse. Il est limité, en haut par
le ligament inguinal, à l'intérieur par le ligament lacunaire, en bas par le ligament pectiné et à
l'extérieur par l'arcade ilio-pectinée. Les artères et les veines auxquelles il livre passage sont
appelées iliaques pour leur partie située dans la cavité abdominale et fémorales pour leur partie
située dans la cuisse.

ANNEAU FIBREUX DE LA VALVE MITRALE


Anneau de tissu conjonctif entourant l'orifice par lequel communiquent l'atrium et le ventricule
gauches. Il est entouré de fibres musculaires et sert d'insertion aux cuspides de la valve mitrale.

ANNEAU FIBREUX DE LA VALVE TRICUSPIDE


Anneau de tissu conjonctif entourant l'orifice par lequel communiquent l'atrium et le ventricule droits.
Il est entouré de fibres musculaires et sert d'insertion aux cuspides de la valve tricuspide.

ANNEAU FIBREUX DES VALVES PULMONAIRE ET AORTIQUE


Anneaux de tissu conjonctif entourant les orifices dans lesquels se trouvent ces valves et servant
d'insertion à celles-ci.

ANSE CERVICALE (OU DE L'HYPOGLOSSE)


Union de la branche descendante du nerf hypoglosse et de celles provenant des quatre premiers nerfs
spinaux cervicaux.

ANSE DE HALLER
Rameau communicant entre les nerfs glosso-pharyngien et facial. Cette communication n'est pas
constante.

ANSE DE HENLE
Tube rectiligne faisant suite au tube contourné proximal et comportant une partie descendante, qui
pénètre dans la médullaire rénale, et une partie ascendante, qui retourne en direction du cortex. La
fonction de ce mécanisme consiste à sélectionner les produits obtenus par la filtration glomérulaire,
permettant ainsi l'utilisation d'une partie d'entre eux (eau, glucose, sodium, potassium, etc.).

ANSE DE L'INTESTIN GRÊLE


Anses formées par l'intestin et qui sont repliées sur elles-mêmes à l'intérieur de la cavité péritonéale.
Elles sont comprimées pendant la grossesse, en raison de l'augmentation du volume de l'utérus.

ANSE DE L'INTESTIN GRÊLE (ILÉUM)


L'iléum correspond à la troisième partie de l'intestin grêle et fait suite au jéjunum. Ses anses sont
repliées sur elles-mêmes à l'intérieur de la cavité péritonéale, aux parois de laquelle elles sont
reliées par le mésentère. L'iléum débouche dans le gros intestin, au niveau du cæcum.

ANSE DE L'INTESTIN GRÊLE (JÉJUNUM ET ILÉUM)


Le jéjunum et l'iléum constituent les deuxième et troisième parties de l'intestin grêle. Ils sont repliés
sur eux-mêmes, formant ainsi les anses intestinales, logées à l'intérieur de la cavité péritonéale et
reliées à ses parois par le mésentère.

ANSE DE L'INTESTIN GRÊLE (JÉJUNUM)


Le jéjunum correspond à la deuxième partie de l'intestin grêle et fait suite au duodénum. Ses anses
sont repliées sur elles-mêmes à l'intérieur de la cavité péritonéale, aux parois de laquelle elles sont
reliées par le mésentère. Le jéjunum se prolonge par l'iléum.

ANSE SUB-CLAVIÈRE
Branche nerveuse partant du ganglion cervical moyen du tronc sympathique et aboutissant dans le
ganglion cervico-thoracique en décrivant une courbe en avant de l'artère sub-clavière.

ANTHÉLIX
Saillie parcourant le pavillon de l'oreille (ou auricule) en avant de l'hélix et correspondant au
cartilage du même nom.

ANTICORPS
Les anticorps sont des protéines plasmatiques du groupe des gammaglobulines, qui sont fabriquées,
sur ordre des lymphocytes B, en réaction à la présence d'une substance que l'organisme ne reconnaît
pas.

ANTIGÈNE
Les antigènes sont des substances que l'organisme ne reconnaît pas en tant que substances lui
appartenant et qu'il identifie donc comme des intruses, dans la mesure où, normalement, elles ne se
trouvent pas dans l'organisme. Un seul antigène peut stimuler la création de différents anticorps, grâce
au déterminant antigénique.

ANTITRAGUS
Saillie triangulaire située sur le pavillon de l'oreille (ou auricule), en face du tragus, dont il est
séparé par une incisure.

ANTRE PYLORIQUE
Section la plus inférieure des trois parties qui composent l'estomac (fundus, corps et antre pylorique).
Elle se distingue par sa forme d'entonnoir, dont la partie supérieure se prolonge par le corps de
l'estomac, et dont la partie inférieure débouche sur le pylore.

ANTRUM
Cavité située à l'intérieur du follicule mûr. L'antrum est rempli de liquide folliculaire sécrété par la
thèque interne et entoure l'ovule.

ANUS
Sphincter, ou valvule, constituant la partie terminale de l'appareil digestif, qu'il fait communiquer
avec l'extérieur. Il forme la limite postérieure du périnée. Grâce à un système musculaire formé de
deux anneaux, un sphincter anal interne et un sphincter anal externe, l'anus peut s'ouvrir ou se fermer à
volonté et permet la défécation, c'est-à-dire l'expulsion des fèces, ou bol fécal.

AORTE
Vaisseau sanguin de gros calibre sortant du ventricule gauche et se dirigeant vers le côté supérieur
gauche, vers l'arrière, puis vers le bas, jusqu'à l'abdomen, après avoir traversé le diaphragme. Sa
partie incurvée est appelée arc de l'aorte. C'est par l'aorte que sort du cœur le sang riche en oxygène
avant d'être distribué dans tout l'organisme et que partent les artères desservant la tête, les membres
supérieurs et inférieurs et les organes thoraciques et abdominaux. L'impulsion transmise au sang de
façon intermittente à partir du ventricule est perceptible dans les artères : c'est le pouls artériel.

AORTE
voir ANÉVRISME DE L'AORTE

AORTE ABDOMINALE
Lorsque l'aorte traverse le diaphragme et pénètre dans l'abdomen, elle prend le nom d'aorte
abdominale. Elle se ramifie ensuite pour desservir les structures intra-abdominales (artères
phréniques, rénales, mésentériques supérieure et inférieure, artère cœliaque, etc.). Elle finit par se
dédoubler pour former les artères iliaques communes droite et gauche (ou artères iliaques
primitives).

AORTE ASCENDANTE
Tronçon initial de l'aorte sortant du ventricule gauche dans le sens ascendant, pour décrire ensuite
une courbe vers la gauche et devenir l'arc de l'aorte. L'aorte ascendante est séparée du ventricule
gauche par un système valvulaire appelé valve de l'aorte.

AORTE DESCENDANTE
Tronçon de l'aorte prolongeant l'arc aortique et parcourant verticalement le médiastin en descendant
dans la cavité thoracique et en passant entre le cœur et la colonne vertébrale.

AORTE THORACIQUE
Vaisseau sanguin de gros calibre, dans le prolongement de l'arc de l'aorte, qui naît au niveau du cœur
et parcourt verticalement la cavité thoracique, en émettant des branches chargées d'irriguer les
organes de cette zone. L'aorte thoracique passe derrière l'œsophage et descend parallèlement à celui-
ci pour se prolonger au-delà du diaphragme, devant les corps vertébraux. Lorsqu'elle traverse le
diaphragme et passe dans l'abdomen, elle reçoit l'appellation d'aorte abdominale. Le long de son
parcours, elle forme les branches œsophagiennes, bronchiques, médiastinales et intercostales.

APEX
Saillie dressée verticalement sur la partie externe de la tête de la fibula, donnant insertion à un tendon
du biceps fémoral.

APEX COCCYGIEN
Dernières vertèbres coccygiennes recouvertes d'un fascia, donnant insertion à différents muscles de
cette région.

APEX KÉRATINISÉ DE LA PAPILLE


Sur leur face supérieure, les papilles linguales présentent une extrémité durcie ou kératinisée qui les
rend plus résistantes au frottement des aliments.

APLASIE MÉDULLAIRE
Dysfonctionnement de la moelle osseuse caractérisé par la diminution du tissu hématopoïétique
(responsable de la production des cellules sanguines), non provoqué par la présence de tumeurs, de
fibroses (tissu cicatriciel) ou d'autres processus invasifs et associé à une diminution des cellules
sanguines.
Trois mécanismes causaux peuvent être à l'origine de la maladie : des altérations des cellules
germinales de la moelle osseuse, des altérations du tissu vasculaire et du tissu de support de la
moelle osseuse ou des altérations de la régulation de l'hématopoïèse.
L'anémie de Fanconi (AF) et la dyskératose congénitale font partie des causes génétiques de la
maladie. La plupart des aplasies médullaires sont idiopathiques (d'origine inconnue). Elles sont
parfois associées à des médicaments (chloramphénicol, sulfamides, thiazides, etc.), des toxines, des
radiations ou des virus (hépatite, herpès, parvovirus B-19).
• Symptomatologie
Le tableau évolue généralement de manière lente et progressive. Les symptômes sont provoqués par
la diminution de tous les types de cellules sanguines (pancytopénie). La réduction de la concentration
d'hémoglobine et du nombre de globules rouges se traduit par un syndrome anémique (fatigue,
irritabilité, palpitations, maux de cœur, céphalées et dyspnée - sensation de manque d'air).
La diminution des plaquettes (thrombocytopénie ou thrombopénie) peut donner lieu à des hémorragies
cutanées, nasales, gingivales ou rétiniennes.
Les symptômes engendrés par une diminution des globules blancs (leucopénie) comprennent des
infections à répétition et des ulcères des muqueuses.
Aucune splénomégalie (augmentation du volume de la rate) n'est observée.
• Diagnostic
Le bilan sanguin fait apparaître une diminution des trois lignes cellulaires (globules rouges,
plaquettes et globules blancs).
Le diagnostic est confirmé par une biopsie médullaire, obtenue par une ponction-aspiration de l'os
(généralement des crêtes iliaques).
• Traitement
* Le traitement de support consiste en des transfusions de globules rouges ou de plaquettes.
* La greffe de moelle osseuse permet la guérison dans la majeure partie des cas. Elle est dite
syngénique lorsque le donneur et le receveur sont génétiquement identiques (jumeaux monozygotes),
allogénique lorsque le donneur et le receveur sont génétiquement différents, ou autologue lorsque la
moelle provient du patient (autogreffe). La moelle à transplanter est obtenue par une ponction-
aspiration des crêtes iliaques. Après avoir administré un traitement anti-rejet au patient, on injecte la
moelle du donneur par voie intraveineuse. Les cellules vont s'implanter dans les cavités osseuses et
commencent à fonctionner normalement après un délai de deux à quatre semaines.
* Pour les patients qui ne sont pas candidats à la greffe, des traitements alternatifs comme les
corticoïdes, les immunoglobulines et certains immunosuppresseurs existent.

APNÉE OBSTRUCTIVE DU SOMMEIL


Arrêt complet du flux respiratoire pendant dix secondes ou plus. On appelle hypopnée la baisse du
flux respiratoire de plus de 50%, accompagnée d'une diminution de la saturation en oxygène d'au
moins 4%.
L'apnée du sommeil est caractérisée par la répétition de processus d'asphyxie et d'éveil.
Elle se produit par apposition de la langue et du palais mou contre la paroi postérieure du pharynx,
avec occlusion du rhinopharynx et de l'oropharynx. L'obstruction est associée à des facteurs
anatomiques tels qu'une macroglossie (grosse langue), une hypertrophie des tonsilles palatines, une
obésité et des facteurs fonctionnels comme une diminution du tonus musculaire au cours de la phase
de sommeil paradoxal.
Lorsqu'une altération transitoire de l'impulsion nerveuse destinée au centre respiratoire survient, des
apnées centrales du sommeil se produisent.
• Symptomatologie
Le phénomène est fréquent chez les hommes obèses d'âge moyen et chez les femmes ayant atteint la
période postménopausique.
Le patient produit des ronflements intenses, interrompus par des épisodes d'apnée, qui, souvent, ont
des conséquences sur sa vie familiale.
Une somnolence diurne, une baisse de l'attention et de la mémoire, des sautes d'humeurs et une
impuissance sexuelle sont les conséquences d'un sommeil fragmenté.
Des arythmies cardiaques, survenant surtout le matin, et des maux de tête, sont des manifestations
fréquentes de la maladie.
• Diagnostic
Le diagnostic est confirmé par une polysomnographie, qui consiste à enregistrer différents paramètres
physiologiques au cours du cycle éveil-sommeil.
Le rapport entre le nombre d'apnées et d'hypopnées et la durée totale du sommeil génère un indice
apnée-hypopnée. Les valeurs supérieures à 10 sont considérées comme pathologiques.
• Traitement
* Si le tableau clinique est léger, des solutions comme une perte de poids, l'arrêt de la consommation
d'alcool et de sédatifs, ainsi que l'utilisation de dispositifs intra-oraux, peuvent être utiles.
* Les cas graves nécessitent des dispositifs qui génèrent une pression positive continue dans les voies
respiratoires grâce à des masques spéciaux, connus sous le sigle anglais CPAP (Continuous Positive
Airway Pressure, ventilation spontanée en pression positive continue).
* Pour les cas très graves, qui ne réagissent pas au traitement, une correction chirurgicale (uvulo-
palato-pharyngoplastie) et, plus rarement, une trachéotomie peuvent être nécessaires.

APONÉVROSE DORSO-LOMBAIRE
voir FASCIA THORACO-LOMBAL

APONÉVROSE FÉMORALE
voir FASCIA LATA (OU APONÉVROSE FÉMORALE)

APONÉVROSE INTEROSSEUSE ANTÉRIEUR


voir FASCIA INTEROSSEUX PALMAIRE (OU APONÉVROSE PALMAIRE PROFONDE,
APONÉVROSE INTEROSSEUSE ANTÉRIEURE)

APONÉVROSE LINGUALE
Membrane située sous la muqueuse linguale, recouvrant les muscles de la face supérieure et latérale
de la langue.

APONÉVROSE MOYENNE DU PÉRINÉE


voir FASCIA SUPÉRIEUR ET FASCIA INFÉRIEUR DU DIAPHRAGME URO-GÉNITAL
APONÉVROSE MOYENNE DU PÉRINÉE)

APONÉVROSE PALMAIRE
Membrane située juste sous la peau de la paume de la main et couvrant tous les tendons et muscles
qui s'y trouvent, à l'exception du muscle court palmaire. Dans sa partie proximale, elle prolonge le
rétinaculum des fléchisseurs des doigts et, dans sa partie distale, elle s'arrête à la hauteur des
phalanges proximales des doigts.

APONÉVROSE PALMAIRE
voir FASCIA INTEROSSEUX PALMAIRE (OU APONÉVROSE PALMAIRE PROFONDE,
APONÉVROSE INTEROSSEUSE ANTÉRIEURE)

APOPTOSE
voir NÉCROSE CELLULAIRE. APOPTOSE

APPAREIL
La réunion des différents organes donne naissance à des unités fonctionnelles, ou appareils, qui
constituent les structures macroscopiques du corps humain. Chacune d'elles remplit une fonction
globale : nutritive, immunitaire, dépurative, de soutien, régulatrice, etc. Bien souvent, le terme
système est utilisé comme synonyme d'appareil, et ce à tort, car ils se différencient par leur structure
histologique. Ainsi, l'appareil est formé de différents types de tissus (l'appareil digestif, par exemple,
est constitué de tissu épithélial, musculaire et conjonctif), tandis que le système n'en compte qu'un
seul (le système nerveux se compose uniquement de tissu nerveux).

APPAREIL CARDIOVASCULAIRE
Réseau de canaux assurant le transport du sang jusqu'aux plus petites parties du corps humain, pour
leur apporter des éléments nutritifs et, au retour, pour charrier les déchets. Sa fonction est donc
essentiellement nutritive. Il est formé du cœur, qui joue le rôle central de moteur de l'ensemble du
réseau, et de vaisseaux sanguins, qui sont les voies de transport partant du cœur et revenant vers lui.
Le réseau artériel amène le sang oxygéné du cœur vers les moindres recoins de l'organisme, alors que
le réseau veineux transporte vers le cœur le sang dépourvu d'oxygène et chargé du dioxyde de
carbone résultant du métabolisme cellulaire.

APPAREIL DE GOLGI
Ensemble de cavités appelées saccules et vésicules, délimitées par de fines membranes qui les
unissent. Ces cavités ont pour fonction principale de concentrer les protéines et les polysaccharides
et d'ajouter les glucides nécessaires à la formation des glycoprotéines. Elles participent ainsi au
transport des substances à l'intérieur de la cellule et des éléments qui seront sécrétés hors de la
cellule.

APPAREIL DIGESTIF
Il a une fonction essentiellement nutritive, car il est chargé d'ingérer les aliments, de les soumettre au
processus de digestion, de faciliter leur absorption jusqu'au sang et, enfin, d'éliminer les déchets. Il
est formé de la bouche, du pharynx, de l'œsophage, de l'estomac, de l'intestin grêle, du gros intestin et
enfin de l'anus, et comprend également quelques glandes annexes, comme les glandes salivaires, le
foie (qui, en plus de sa fonction digestive, a également une fonction dépurative) et le pancréas (qui
participe également à la fonction régulatrice, dans la mesure où il s'agit d'une glande endocrine).

APPAREIL ET SYSTÈME DE L'ORGANISME


Le corps humain est composé de différents appareils et systèmes qui remplissent des fonctions bien
précises pouvant être classées en plusieurs types : nutritives, de soutien, défensives, dépuratives,
reproductrices, régulatrices, ou encore de contrôle et de communication. Ces appareils et systèmes
permettent au corps humain d'exercer ses activités et assurent son entretien, en lui procurant tous les
éléments dont il a besoin et en le protégeant ou le défendant contre les agents nocifs.

APPAREIL JUXTA-GLOMÉRULAIRE
Structure complexe située entre les artérioles afférentes et les artérioles efférentes, et sécrétant une
substance, la rénine, qui régit le fonctionnement du rein et possède une action régulatrice de la tension
artérielle.

APPAREIL REPRODUCTEUR
Garant de la perpétuation de l'espèce, il assure la reproduction des individus. Cet appareil complexe
présente une structure et un fonctionnement spécifiques au sexe masculin et au sexe féminin.
L'appareil reproducteur masculin est constitué des testicules, des voies spermatiques, de la prostate
et du pénis, et l'appareil féminin, des ovaires, des trompes, de l'utérus, du vagin et de la vulve. Ces
organes sont disposés de façon à faciliter l'entrée en contact des cellules sexuelles masculine et
féminine, la fécondation de l'une par l'autre, le développement de l'embryon et la naissance d'un
nouvel individu.

APPAREIL RESPIRATOIRE
Il exerce à la fois une fonction nutritive et dépurative, car il a la double mission d'apporter au sang
l'oxygène, élément fondamental du métabolisme cellulaire humain, et d'assurer l'expulsion du dioxyde
de carbone, produit résiduel de ce métabolisme. Son fonctionnement est étroitement lié à celui du
cœur, car c'est du cœur que lui arrive le sang à purifier, et c'est vers le cœur que repart le sang
oxygéné. Il est composé des voies respiratoires, à savoir les fosses nasales, le pharynx, le larynx, la
trachée et les bronches, et de deux structures terminales, dans lesquelles se déroule le processus
d'échange gazeux : les poumons.

APPAREIL SOUS-NEURAL
Prolongements, ou fentes internes, situés dans la gouttière synaptique du sarcolemme, servant de
points de jonction ou d'ancrage entre les structures nerveuses et les muscles.

APPAREIL URINAIRE
Véritable usine d'épuration de l'organisme, il est chargé de filtrer le sang et d'en extraire les éléments
nocifs ou inutiles, puis de les expulser hors du corps humain sous forme d'urine. L'appareil urinaire
est constitué de deux organes situés à l'intérieur de l'abdomen, les reins, dont la fonction est
strictement dépurative, et d'autres structures (telles que les uretères, la vessie et l'urètre) chargées
d'acheminer vers l'extérieur l'urine qui s'est formée dans les reins. Chez l'homme, l'appareil urinaire
comprend une glande annexe, la prostate, qui intervient également dans la fonction de reproduction.

APPENDICE NASAL (OU NEZ)


Appendice situé au milieu de la face, par lequel l'appareil respiratoire communique avec l'extérieur.
Il abrite une grande partie du système olfactif.

APPENDICE VERMIFORME
Formation lymphatique qui pend du cæcum et dont l'inflammation reçoit le nom d'appendicite.

APPENDICITE AIGUË
Inflammation de l'appendice
La plus courante des pathologies chirurgicales aiguës de l'abdomen.
Elle est due à une infection causée par une obstruction.
L'obstruction peut être provoquée par une hyperplasie des follicules lymphoïdes, du matériel
côlonique (fécalithe), un corps étranger ou des tumeurs.
La progression de l'infection conduit à une baisse du flux sanguin local (appendicite gangreneuse)
qui, associée à une augmentation de la pression, peut provoquer une perforation de la paroi.
• Symptomatologie
En règle générale, elle se manifeste par des douleurs péri-ombilicales ou épigastriques diffuses qui,
au bout d'un certain temps, sont localisées au niveau de la fosse iliaque droite et deviennent continues
et plus intenses.
Elle est associée à une anorexie, des nausées, des vomissements, des signes d'irritation péritonéale et
de la fièvre.
• Diagnostic
Le diagnostic est établi sur la base de l'examen clinique. Une radiographie simple de l'abdomen et un
bilan sanguin complet peuvent également être utiles.
• Traitement
* Le traitement est basé sur la chirurgie, soit ouverte, soit par voie laparoscopique
(appendicectomie). L'intervention chirurgicale doit être effectuée rapidement en raison du risque
élevé de perforation et de péritonite.

APPUI ANTÉRIEUR
L'appui antérieur de la plante du pied se fait sur la zone de jonction métatarso-phalangienne, où la
tête de chacun des métatarsiens s'appuie sur le sol. Il s'étend du bord latéral au bord médial, bien que
la charge la plus importante soit supportée par la tête des 1er et 5e métatarsiens.

APPUI EXTERNE
L'appui du bord latéral de la plante du pied s'étend de la zone de jonction métatarso-phalangienne
correspondant au petit orteil à la zone plantaire postérieure.

APPUI POSTÉRIEUR
L'appui postérieur de la plante du pied se fait sur la tubérosité postérieure du calcanéus qui délimite
la zone appelée talon, du côté latéral au côté médial.

AQUEDUC DE LA COCHLÉE
Conduit osseux faisant communiquer la rampe (ou conduit) tympanique de la cochlée avec la face
interne de la partie pétreuse de l'os temporal. C'est une extension de l'espace périlymphatique.

AQUEDUC DE SYLVIUS
voir AQUEDUC DU MÉSENCÉPHALE (OU DE SYLVIUS)

AQUEDUC DU MÉSENCÉPHALE (OU DE SYLVIUS)


Conduit logé à l'intérieur du pont et de la moelle allongée, qui traverse les pédoncules cérébraux et
fait communiquer le 3e ventricule, ou ventricule moyen, avec le 4e ventricule, permettant ainsi le
passage du liquide cérébrospinal entre les deux espaces.

ARACHNOÏDE
Mince membrane fibreuse adossée à la face interne de la dure-mère et suivant une distribution
similaire à celle-ci.

ARC
Dessin formé par les crêtes qui suivent une ligne courbe débutant sur un bord du doigt et se terminant
sur l'autre bord.

ARC ANTÉRIEUR (ATLAS)


Arc osseux presque rectiligne, reliant en avant les masses latérales de l'atlas et délimité par la partie
antérieure du foramen vertébral.

ARC DE L'AORTE
Partie de l'aorte qui, faisant suite à une partie initiale ascendante, décrit une courbe dirigée vers la
gauche et l'arrière. Elle donne naissance aux artères destinées aux membres supérieurs et à la tête.
Elle passe immédiatement en avant du tiers supérieur de l'œsophage. Du côté droit, elle émet un tronc
artériel brachio-céphalique d'où naissent les artères sub-clavière et carotide commune droites. Du
côté gauche, ces deux artères naissent indépendamment l'une de l'autre. Elle prend ensuite une
direction descendante et devient l'aorte thoracique, parcourant verticalement le médiastin.

ARC POSTÉRIEUR (ATLAS)


Arc osseux décrivant presque un demi-cercle et reliant les masses latérales de l'atlas par leur partie
postérieure. Il est délimité en arrière par le foramen vertébral.

ARCADE ARTÉRIELLE CARPIENNE DORSALE


Arcade formée par l'union de la branche carpienne dorsale provenant de l'artère radiale, et de la
branche analogue issue de l'artère ulnaire (ou artère cubito-dorsale). Cette arcade donne naissance à
des branches ascendantes, qui rejoignent l'artère interosseuse antérieure, ainsi qu'à des branches
descendantes : les artères métacarpiennes dorsales.

ARCADE ARTÉRIELLE PALMAIRE PROFONDE


Arcade parcourant la région profonde de la paume de la main dans le sens transversal. Elle naît de
l'union de la branche palmaire profonde de l'artère ulnaire (ou artère cubito-palmaire) et du bout de
l'artère radiale. Cette arcade constitue le point de départ des artères métacarpiennes palmaires qui,
après avoir parcouru les espaces intermétacarpiens, rejoignent les artères digitales palmaires
communes.

ARCADE ARTÉRIELLE PALMAIRE SUPERFICIELLE


Arcade de concavité supérieure croisant superficiellement la paume de la main, dans le sens
transversal. Elle résulte de l'union finale de l'artère ulnaire et de la branche palmaire superficielle de
l'artère radiale. Cette arcade constitue l'origine des artères chargées d'irriguer les doigts.

ARCADE ARTÉRIELLE PLANTAIRE PROFONDE


Arcade qui croise transversalement la plante du pied, formée par l'union de la branche terminale de
l'artère plantaire latérale et par une branche de l'artère dorsale du pied (ou pédieuse) qui arrive
jusqu'à la région plantaire et reçoit le nom d'artère plantaire profonde. Elle constitue l'origine des
artères métatarsiennes (ou interosseuses).

ARCADE CRURALE
voir LIGAMENT INGUINAL

ARCADE ILIO-PECTINÉE
Prolongement du fascia iliaca, aponévrose recouvrant les faces antérieures des muscles grand psoas
et iliaque. L'arcade ilio-pectinée émet, à son arrivée dans la région inguinale, une membrane allant de
la partie externe du ligament inguinal à l'éminence ilio-pectinée de l'os coxal.
ARCADE PLANTAIRE
Voûte formée par les os du tarse et du métatarse, de sorte que seules les parties postérieure,
antérieure et externe de la plante du pied reposent sur le sol.

ARCADE SOURCILIÈRE
Rebord situé au-dessus des cavités orbitaires et correspondant aux saillies de l'os frontal recouvertes
par les sourcils.

ARCADE TENDINEUSE DE L'ÉLÉVATEUR DE L'ANUS


Épaississement fibreux du fascia recouvrant le muscle obturateur interne et donnant insertion à la
partie ilio-coccygienne du muscle élévateur de l'anus.

ARCADE VEINEUSE DORSALE DE LA MAIN


Arc de concavité supérieure vers lequel confluent les veines métacarpiennes dorsales. Il constitue
l'origine des branches qui se dirigent vers les veines du dos de l'avant-bras.

ARCADE VEINEUSE DORSALE DU PIED


Réseau de veines qui parcourent superficiellement le dos du pied et convergent vers une arcade
transversale de concavité supérieure. Il se prolonge latéralement par une veine dorsale interne et une
veine dorsale externe qui donnent naissance à la grande veine saphène et à la petite veine saphène,
respectivement.

ARCADE ZYGOMATIQUE
Arcade osseuse partant de l'os zygomatique et qui se dirige latéralement vers l'arrière, où elle rejoint
le processus zygomatique de l'os temporal, formant ainsi un arc, ou anse. De nombreux muscles
masticateurs s'insèrent sur l'arcade zygomatique.

ARÉOLE MAMMAIRE
Zone rugueuse et granuleuse entourant le mamelon, de couleur plus foncée que la peau du sein. Elle
est davantage marquée chez la femme que chez l'homme.

ARRÊT CARDIAQUE
C'est l'une des principales causes de décès dans les pays occidentaux.
Il est généralement défini comme une sorte de mort naturelle, non prévue quant au moment et à la
manière dont elle survient, d'origine cardiovasculaire et précédée d'une perte de connaissance
soudaine dans l'heure qui suit le début des symptômes.
Certains auteurs étendent la limite temporelle de 2 à 24 heures et excluent les décès pour lesquels il
n'y a aucun témoin de l'épisode.
L'arrêt cardiaque résulte généralement d'arythmies ventriculaires malignes (tachycardie ou
fibrillation ventriculaire) provoquées par une cardiopathie ischémique.
Il peut également être dû à une myocardiopathie hypertrophique (athlètes jeunes) ou dilatée, à des
bradycardies, à une rupture cardiaque, à un thromboembolisme pulmonaire, à une dissection aortique,
à des médicaments, etc.
• Symptomatologie
Des symptômes secondaires à la cardiopathie d'origine ou non spécifiques peuvent apparaître au
cours des jours qui précèdent.
• Diagnostic
Le diagnostic est établi après le décès.
Les patients qui survivent à un épisode d'arrêt cardiaque doivent être dirigés vers un centre
spécialisé, afin de déterminer la cause sous-jacente.
• Traitement
* La surveillance des facteurs de risque et les traitements précoces et efficaces de la cardiopathie
ischémique représentent les principaux moyens de réduction de l'incidence de l'arrêt cardiaque.
* Dans certains cas particuliers, l'implantation d'un défibrillateur cardiaque peut être indiquée.

ARTÈRE
Vaisseaux sanguins chargés de transporter le sang oxygéné dans les poumons (sang artériel) jusqu'aux
différents tissus corporels, d'où l'existence d'artères de gros, moyen et petit calibre, ainsi que
d'artérioles.

ARTÈRE
voir VEINE

ARTÈRE ALVÉOLAIRE (OU DENTAIRE) INFÉRIEURE


Branche descendant de l'artère maxillaire à la mandibule, dans laquelle elle pénètre par le foramen
mandibulaire avant de ressortir par le foramen mentonnier. Elle se divise alors en deux branches :
une destinée au menton (l'artère mentonnière) et une autre à la région incisive.

ARTÈRE ALVÉOLAIRE (OU DENTAIRE) SUPÉRIEURE


Branche descendant de l'artère maxillaire vers le sinus maxillaire, le bord alvéolaire du maxillaire et
le muscle buccinateur.

ARTÈRE ANGULAIRE
Branche finale de l'artère faciale parcourant la face latérale du nez en irriguant les muscles et la peau
de cette zone. En arrivant à proximité de l'orbite, elle rejoint l'artère dorsale du nez, issue de l'artère
ophtalmique, elle-même ramification de l'artère carotide interne.

ARTÈRE ANTÉRIEURE DESCENDANTE


voir ARTÈRE INTERVENTRICULAIRE (OU ANTÉRIEURE DESCENDANTE)

ARTÈRE ARQUÉE
Branches des artères interlobulaires entourant les pyramides de Malpighi et émettant des
ramifications radiées vers le cortex rénal.
ARTÈRE ARQUÉE (OU TRANSVERSE EXTERNE DU MÉTATARSE)
Portion de l'artère dorsale du pied croisant transversalement la partie dorsale du métatarse, en
décrivant une courbe de concavité supérieure qui rejoint l'artère plantaire latérale. Elle donne
naissance aux artères métatarsiennes dorsales.

ARTÈRE AURICULAIRE ANTÉRIEURE


Cette artère, issue de la partie postérieure de l'artère temporale superficielle, arrive au pavillon de
l'oreille.

ARTÈRE AURICULAIRE POSTÉRIEURE


Artère partant de la face postérieure de l'artère carotide externe et donnant naissance à plusieurs
branches destinées à la glande parotide. Elle se termine par un rameau qui arrive à la région
mastoïdienne et un autre qui dessert le pavillon auriculaire.

ARTÈRE AXILLAIRE
Prolongement de l'artère sub-clavière qui s'étend du milieu de la clavicule au bras, en traversant
obliquement la région axillaire. Lorsqu'elle atteint le bras, elle devient l'artère humérale, ou
brachiale. De cette artère partent différentes branches (deltoïde, pectorale, thoraciques, sub-
scapulaire et circonflexes), qui assurent l'irrigation du membre supérieur.

ARTÈRE BASILAIRE
Artère née de l'union des deux artères vertébrales et se dirigeant vers l'avant, pour se diviser à
nouveau et donner naissance aux deux artères cérébrales postérieures.

ARTÈRE BRACHIALE (OU HUMÉRALE)


Principale artère du bras, qu'elle parcourt dans sa partie interne. L'artère brachiale prolonge l'artère
axillaire et s'étend de la zone de l'aisselle au coude, où elle se divise en une branche externe, ou
artère radiale, et une branche interne, ou artère ulnaire. Elle émet des branches vers les muscles du
bras et de l'épaule (deltoïde, coraco-brachial, biceps, triceps et brachial), des branches nourricières
de l'humérus et d'autres branches collatérales.

ARTÈRE BRACHIALE PROFONDE (OU COLLATÉRALE RADIALE, OU


COLLATÉRALE EXTERNE)
Branche volumineuse partant de la zone postérieure de l'artère brachiale et se dirigeant vers la partie
postérieure du bras, qu'elle parcourt jusqu'à la région du coude. À ce niveau, elle se divise en une
branche antérieure qui passe sur la face antérieure du coude et rejoint l'artère récurrente radiale, et en
une branche postérieure qui rejoint l'artère récurrente interosseuse, issue de l'artère interosseuse
postérieure. Sa fonction principale est d'irriguer la totalité du muscle triceps brachial.

ARTÈRE BRONCHIQUE
Les artères bronchiques prennent naissance dans la partie haute de l'aorte thoracique et pénètrent dans
les poumons en se répartissant dans les bronches.
ARTÈRE BUCCALE
Branche descendante de l'artère maxillaire desservant les muscles, la peau et la muqueuse de la
cavité orale.

ARTÈRE CAPSULAIRE
voir ARTÈRE SURRÉNALE (OU CAPSULAIRE) INFÉRIEURE

ARTÈRE CAROTIDE COMMUNE


Deux branches artérielles issues de l'aorte, qui s'élèvent de chaque côté du cou pour irriguer les
structures de cette région et celles de la tête. Elles donnent naissance aux artères thyroïdiennes, bien
que certaines de ces branches soient issues de l'artère sub-clavière gauche.

ARTÈRE CAROTIDE COMMUNE (OU PRIMITIVE)


Branche du tronc artériel brachio-céphalique qui monte sur le côté du cou et amène le sang à une
moitié de la tête, après s'être partagée en deux branches : l'artère carotide externe et l'artère carotide
interne.

ARTÈRE CAROTIDE COMMUNE (OU PRIMITIVE) DROITE


Branche ascendante du tronc brachio-céphalique, donnant naissance aux deux artères qui irriguent les
structures intra et extra-crâniennes du côté droit de la tête : les artères carotides droites interne et
externe.

ARTÈRE CAROTIDE COMMUNE (OU PRIMITIVE) GAUCHE


Vaisseau sanguin sortant de l'arc de l'aorte et amenant le sang artériel à la moitié gauche de la tête et
du cou.

ARTÈRE CAROTIDE EXTERNE


Artère née de l'artère carotide commune, au milieu du cou, et se dirigeant vers l'articulation
mandibulaire où elle donne naissance à des branches finales se dirigeant vers le maxillaire, la zone
temporale et la zone auriculaire. Sur son parcours, elle émet des branches collatérales vers la
thyroïde, le larynx, la langue, etc.

ARTÈRE CAROTIDE INTERNE


Source d'une part importante de la circulation cérébrale, l'artère carotide interne naît de l'artère
carotide commune au même niveau que l'artère carotide externe et se dirige vers le haut. Elle passe
ensuite du cou à l'intérieur du crâne par le foramen carotidien et, après avoir donné naissance à
l'artère ophtalmique, émet plusieurs branches, notamment l'artère cérébrale antérieure et l'artère
cérébrale moyenne. Elle irrigue le cerveau, le globe oculaire (artère ophtalmique) et d'autres
structures intra-crâniennes.

ARTÈRE CAROTIDE PRIMITIVE


voir ARTÈRE CAROTIDE COMMUNE
ARTÈRE CÉRÉBELLEUSE INFÉRO-ANTÉRIEURE
Artère née de l'artère basilaire, à proximité de l'union de celle-ci avec l'artère vertébrale, et se
dirigeant vers la zone antéro-inférieure du cervelet.

ARTÈRE CÉRÉBELLEUSE INFÉRO-POSTÉRIEURE


Branche de l'artère vertébrale suivant un parcours sinueux sur la face inférieure du cervelet et
irriguant cette zone.

ARTÈRE CÉRÉBELLEUSE SUPÉRIEURE


Artère née de l'artère basilaire et se dirigeant vers la face supérieure du cervelet.

ARTÈRE CÉRÉBRALE ANTÉRIEURE


Branche de l'artère carotide interne se dirigeant vers la ligne médiane du cerveau et rejoignant son
homonyme du côté opposé par l'artère communicante antérieure. Elle irrigue le lobe frontal du
cerveau et la partie antérieure du corps calleux.

ARTÈRE CÉRÉBRALE MOYENNE


Artère née de l'artère carotide interne et se dirigeant vers l'extérieur, pour arriver à la face externe du
cerveau. Elle irrigue une partie du lobe frontal, du lobe temporal et du lobe pariétal, tant au niveau
superficiel que profond.

ARTÈRE CÉRÉBRALE POSTÉRIEURE


Artère née de la division antérieure de l'artère basilaire. Après avoir contourné le pédoncule
cérébral, elle se dirige vers l'extérieur et vers l'arrière et parcourt la face inférieure du lobe temporal
et du lobe occipital en donnant naissance à des branches profondes qui plongent à l'intérieur de ces
zones.

ARTÈRE CERVICALE ASCENDANTE


Cette artère prend naissance dans le tronc thyro-cervical et remonte le cou en émettant des branches
vers les muscles scalènes et ceux de la région pré-vertébrale.

ARTÈRE CIRCONFLEXE ANTÉRIEURE DE LA CUISSE


voir ARTÈRE CIRCONFLEXE LATÉRALE (OU ANTÉRIEURE) DE LA CUISSE

ARTÈRE CIRCONFLEXE ILIAQUE


Artère prenant naissance dans la partie finale de l'artère iliaque externe et se dirigeant vers
l'extérieur en émettant des ramifications vers la paroi abdominale et la zone iliaque.

ARTÈRE CIRCONFLEXE ILIAQUE SUPERFICIELLE


Elle naît de la partie finale de l'artère iliaque externe et se dirige vers l'extérieur, émettant certaines
branches en direction de la paroi abdominale et d'autres vers la région iliaque.
ARTÈRE CIRCONFLEXE INTERNE
voir ARTÈRE CIRCONFLEXE MÉDIALE (OU INTERNE)

ARTÈRE CIRCONFLEXE LATÉRALE (OU ANTÉRIEURE) DE LA CUISSE


Elle est issue de l'artère fémorale profonde et se dirige vers la région externe de la cuisse, en
émettant des branches ascendantes, transversales et descendantes. Elle finit par rejoindre la
circonflexe médiale ainsi que d'autres artères voisines. Elle irrigue le col du fémur, l'articulation
coxo-fémorale et les muscles ischio-jambiers, grand glutéal et tenseur du fascia lata.

ARTÈRE CIRCONFLEXE MÉDIALE (OU INTERNE)


Née de l'artère fémorale profonde, elle se dirige vers la région postéro-interne de la cuisse et atteint
la partie inférieure de la région glutéale. Elle irrigue les muscles adducteurs et fléchisseurs et émet
des branches vers l'articulation coxo-fémorale.

ARTÈRE CŒLIAQUE
Tronc artériel de gros calibre sortant de la face antérieure de l'aorte abdominale, et qui se ramifie
pour former les trois artères irriguant le foie (artère hépatique commune), la partie interne de
l'estomac (artère gastrique gauche ou coronaire stomachique) et la rate (artère splénique). De ces
artères naissent des branches pancréatiques.

ARTÈRE COLIQUE DROITE


Artère prenant naissance sur le bord droit de l'artère mésentérique supérieure et se divisant en
plusieurs branches qui irriguent la totalité du côlon ascendant.

ARTÈRE COLIQUE GAUCHE


Branche naissant de l'artère mésentérique inférieure et se dirigeant vers le côlon descendant, ou côlon
gauche, en émettant des ramifications vers une partie du côlon transverse. Ces ramifications
rejoignent celles provenant de l'artère mésentérique supérieure.

ARTÈRE COLIQUE MOYENNE


Artère née de l'artère mésentérique supérieure et irriguant le côlon transverse ou moyen. Ce réseau
artériel rejoint celui provenant de l'artère mésentérique inférieure.

ARTÈRE COLLATÉRALE DES DOIGTS


voir ARTÈRE DIGITALE PALMAIRE PROPRE (OU COLLATÉRALE DES DOIGTS)

ARTÈRE COLLATÉRALE EXTERNE


voir ARTÈRE BRACHIALE PROFONDE (OU COLLATÉRALE RADIALE, OU COLLATÉR
EXTERNE)

ARTÈRE COLLATÉRALE RADIALE


voir ARTÈRE BRACHIALE PROFONDE (OU COLLATÉRALE RADIALE, OU COLLATÉR
EXTERNE)

ARTÈRE COLLATÉRALE ULNAIRE INFÉRIEURE


Cette artère part de l'artère brachiale, près du coude, et descend rejoindre l'artère récurrente ulnaire
antérieure, tout en donnant des branches qui s'anastomosent avec l'artère récurrente ulnaire
postérieure. Elle irrigue les muscles épicondyliens médiaux.

ARTÈRE COLLATÉRALE ULNAIRE SUPÉRIEURE


Cette artère part de la face interne de l'artère brachiale et descend de ce côté du bras, en émettant des
branches vers le muscle chef médial du triceps brachial. En arrivant au coude, elle émet quelques
ramifications qui rejoignent l'artère récurrente ulnaire postérieure.

ARTÈRE COMMUNICANTE POSTÉRIEURE


Branche artérielle partant de l'artère carotide interne et se terminant dans l'artère cérébrale
postérieure. Elle fait donc communiquer les deux réseaux artériels irriguant le cerveau : celui de
l'artère carotide interne et celui de l'artère vertébrale.

ARTÈRE CORONAIRE DE LA LÈVRE INFÉRIEURE


voir ARTÈRE LABIALE INFÉRIEURE (OU CORONAIRE DE LA LÈVRE INFÉRIEURE)

ARTÈRE CORONAIRE DE LA LÈVRE SUPÉRIEURE


voir ARTÈRE LABIALE SUPÉRIEURE (OU CORONAIRE DE LA LÈVRE SUPÉRIEURE)

ARTÈRE CORONAIRE DROITE


Artère sortant de l'aorte sur la face antérieure du cœr et suivant le côté droit de cet organe le long du
sillon coronaire, jusqu'à la face postérieure, où elle apporte le sang artériel. Elle émet des branches
vers le bord droit et la face inférieure du cœr (sillon interventriculaire postérieur et face
postérieure).

ARTÈRE CORONAIRE GAUCHE


Artère sortant de la face avant gauche de l'aorte et se divisant rapidement en deux branches : l'artère
interventriculaire antérieure (ou branche antérieure descendante gauche) et l'artère circonflexe (dans
le sillon coronaire) qui étend ses ramifications sur le bord gauche du cœr.

ARTÈRE CORONAIRE STOMACHIQUE


voir ARTÈRE GASTRIQUE GAUCHE (OU CORONAIRE STOMACHIQUE)

ARTÈRE CRÉMASTÉRIQUE (OU FUNICULAIRE)


Branche de petit calibre issue de l'artère épigastrique inférieure, qui descend dans le cordon
spermatique et arrive aux enveloppes des testicules, en rejoignant les ramifications finales de l'artère
testiculaire, ou spermatique.

ARTÈRE CYSTIQUE
Branche de l'artère hépatique droite se dirigeant vers le conduit cystique et qui se ramifie ensuite à
travers les parois de la vésicule biliaire.

ARTÈRE DENTAIRE INFÉRIEURE


voir ARTÈRE ALVÉOLAIRE (OU DENTAIRE) INFÉRIEURE

ARTÈRE DESCENDANTE DU GENOU (OU GRANDE ANASTOMOTIQUE


ARTÉRIELLE)
Elle naît de l'artère fémorale superficielle, de laquelle elle se détache avant qu'elle ne passe entre les
muscles adducteurs et ne devienne postérieure. L'artère descendante du genou parcourt la partie
interne du genou dans le sens descendant, et envoie des rameaux articulaires et musculaires.

ARTÈRE DIAPHRAGMATIQUE
voir ARTÈRE PHRÉNIQUE (OU DIAPHRAGMATIQUE) INFÉRIEURE

ARTÈRE DIGITALE COMMUNE DU POUCE


Ramification provenant de l'arcade artérielle palmaire profonde, où elle naît à proximité de la
branche externe de l'artère digitale propre de l'index, et qui parcourt le pouce en émettant deux
branches digitales propres : externe et interne.

ARTÈRE DIGITALE DORSALE DES DOIGTS


Branches partant de chacune des artères métacarpiennes dorsales et parcourant les régions externe et
interne de chaque doigt.

ARTÈRE DIGITALE DORSALE PROPRE


Branches issues de la division de chaque artère métatarsienne dorsale et qui parcourent les faces
interne et externe de chaque orteil.

ARTÈRE DIGITALE PALMAIRE COMMUNE


Quatre branches partant de la face convexe de l'arcade palmaire superficielle et se dirigeant vers le
majeur, l'index, l'annulaire et l'auriculaire. En arrivant à leur niveau, elles se divisent en deux
rameaux collatéraux qui longent chaque doigt. L'artère digitale palmaire commune de l'auriculaire ne
donne naissance qu'à un rameau interne.

ARTÈRE DIGITALE PALMAIRE PROPRE (OU COLLATÉRALE DES


DOIGTS)
Bifurcations de chacune des artères digitales palmaires communes qui parcourent les régions interne
et externe des doigts.
ARTÈRE DIGITALE PLANTAIRE PROPRE
Chacune des artères métatarsiennes (ou interosseuses) donne naissance à des branches collatérales
qui parcourent les faces interne et externe des doigts. Le petit orteil et l'hallux reçoivent des branches
collatérales indépendantes sur leur bord externe et interne, respectivement.

ARTÈRE DIGITALE PLANTAIRE PROPRE DU PETIT ORTEIL


Elle naît directement de l'artère plantaire latérale, avant que celle-ci ne forme l'arcade plantaire
profonde. Elle s'étend jusqu'à l'extrémité externe du petit orteil.

ARTÈRE DISTO-LATÉRALE DU GENOU (OU INFÉRIEURE ET EXTERNE


DU GENOU)
Elle naît de l'artère poplitée, borde le condyle latéral du tibia et atteint la région antérieure du genou,
rejoignant ainsi le cercle artériel péri-articulaire de cette zone.

ARTÈRE DISTO-MÉDIALE DU GENOU (OU INFÉRIEURE ET INTERNE


DU GENOU)
Branche de l'artère poplitée naissant en aval de l'artère proximo-médiale. Elle contourne la tête
tibiale, atteint la zone patellaire et rejoint le cercle artériel péri-articulaire du genou.

ARTÈRE DORSALE DU NEZ


Branche finale de l'artère ophtalmique, elle-même branche de l'artère carotide interne, qui sort de
l'orbite et se dirige vers le dos du nez en rejoignant l'artère angulaire.

ARTÈRE DORSALE DU PÉNIS


Cette artère issue de l'artère pudendale interne, branche de l'artère iliaque interne, parcourt le dos du
pénis en irriguant sa surface. Les organes érectiles sont irrigués par des branches spécifiques de
l'artère pudendale interne, qui arrivent aux corps spongieux et caverneux.

ARTÈRE DORSALE DU PIED (OU PÉDIEUSE)


Prolongement de l'artère tibiale antérieure, à l'endroit où celle-ci arrive sur le dos du pied, après son
passage sous le rétinaculum inférieur des muscles extenseurs. L'artère dorsale du pied irrigue les
régions tarsienne et métatarsienne et donne naissance à une série de branches qui vont rejoindre les
artères plantaires pour former l'arcade plantaire.

ARTÈRE DORSALE DU TARSE


voir ARTÈRE TARSIENNE LATÉRALE (OU DORSALE DU TARSE)

ARTÈRE DU CONDUIT DÉFÉRENT


Branche de petit calibre de l'artère vésicale inférieure qui, chez l'homme, irrigue le conduit déférent.
De là, elle s'étend jusqu'à la prostate et les testicules en rejoignant les artères testiculaires.
ARTÈRE ÉPIGASTRIQUE INFÉRIEURE
Ramification naissant de l'artère iliaque externe et remontant le long de la paroi antérieure de
l'abdomen, adossée à la gaine du muscle droit, dans lequel elle pénètre. Elle se termine près de
l'ombilic, où elle rejoint l'artère thoracique interne.

ARTÈRE ET VEINE ALVÉOLAIRES


Les dents ont besoin de la circulation sanguine pour « rester en vie » : des orifices situés aux
extrémités de la racine constituent le point d'arrivée ou de départ d'artères et de veines, provenant ou
aboutissant dans l'artère et la veine dentaires inférieures (pour les dents inférieures) et dans l'artère
alvéolaire ou infra-orbitaire (pour les dents supérieures).

ARTÈRE ET VEINE CENTRALES DE LA RÉTINE


L'artère et la veine de la rétine arrivent à l'intérieur du bulbe de l'œil avec le nerf optique à travers le
disque optique. Une fois à l'intérieur, elles se divisent et forment des ramifications qui s'étendent
comme un réseau sur toute la surface de la rétine.

ARTÈRE ET VEINE ÉPIGASTRIQUES INFÉRIEURES


Ramifications naissant de l'artère et de la veine iliaques externes et remontant le long de la paroi
antérieure de l'abdomen, adossées à la gaine du muscle droit dans lequel elles pénètrent. Au
voisinage de l'ombilic, elles rejoignent l'artère et la veine thoraciques internes.

ARTÈRE ET VEINE LYMPHATIQUES


Chaque nœd lymphatique est irrigué par un système d'artères et de veines qui amènent respectivement
le sang artériel et évacuent le sang veineux. À l'intérieur, ces vaisseaux se ramifient en artérioles et
en veinules qui forment un réseau très complexe orienté vers les trabécules. Ce double système entre
et sort du nœd lymphatique par le hile ganglionnaire.

ARTÈRE ET VEINE MÉNINGÉES


Dense réseau d'artères et de veines situées dans les méninges. Les artères sont issues de deux
branches principales, les artères méningées moyenne et postérieure, et les veines débouchent dans les
sinus veineux entourant le cerveau.

ARTÈRE ET VEINE MÉSENTÉRIQUES SUPÉRIEURES


Deux vaisseaux sanguins provenant de l'aorte abdominale et débouchant dans la veine porte,
respectivement. L'artère mésentérique supérieure est chargée d'irriguer l'intestin grêle, une partie du
pancréas et du mésentère ainsi que le côté droit du gros intestin ; la veine mésentérique supérieure,
quant à elle, transporte le sang veineux de l'intestin grêle et une partie de celui du gros intestin et, en
passant derrière le pancréas, recueille une partie du sang contenu dans celui-ci.

ARTÈRE ET VEINE SUB-CLAVIÈRES


Vaisseaux sanguins transportant le sang artériel et le sang veineux du membre supérieur. Ils
débouchent respectivement dans le tronc artériel brachio-céphalique et dans la veine brachio-
céphalique.

ARTÈRE ET VEINE TESTICULAIRES


Vaisseaux sanguins se joignant aux branches nerveuses génitales pour accompagner le conduit
déférent dans son passage à travers le canal inguinal.

ARTÈRE ET VEINE TRABÉCULAIRES


Ramifications des très nombreuses veines et artères qui parcourent l'intérieur de la rate et constituent
un réseau intra-splénique grâce auquel le sang irrigue abondamment cet organe.

ARTÈRE FACIALE
Branche de l'artère carotide externe bordant la mandibule et arrivant à la face, en passant près de la
commissure des lèvres pour se terminer dans l'angle interne de l'œil. Elle donne naissance à des
branches cervicales (irriguant la langue, le pharynx, les tonsilles, la glande sub-mandibulaire et la
région sub-mentonnière) et à des branches faciales (irriguant le muscle masséter, les lèvres
supérieure et inférieure, et la zone latérale du nez).

ARTÈRE FACIALE TRANSVERSE


Artère née de l'artère temporale superficielle et se dirigeant vers l'avant, jusqu'aux muscles masséter
et buccinateur. Elle se divise alors en une branche superficielle et une profonde et donne naissance à
une ramification destinée à l'articulation temporo-mandibulaire.

ARTÈRE FÉMORALE
Grosse artère prolongeant l'artère iliaque externe abdominale. Elle parcourt la partie interne de la
cuisse et apporte le sang artériel vers des territoires du membre inférieur situés plus en aval, prenant
alors le nom d'artère poplitée. Appelée artère iliaque externe dans son trajet abdominal, elle reçoit le
nom d'artère fémorale lorsqu'elle franchit l'anneau inguinal.

ARTÈRE FÉMORALE COMMUNE


Prolongement de l'artère iliaque externe, après son passage sous le ligament inguinal. Quelques
centimètres en aval, l'artère fémorale commune émet une branche postérieure, ou artère fémorale
profonde, et poursuit son trajet descendant sous-cutané le long de la cuisse, recevant alors
l'appellation d'artère fémorale superficielle. L'artère fémorale commune achemine le sang artériel
vers le membre inférieur. Elle émet deux ramifications vers la zone génitale, appelées artères
pudendales, et une autre appelée artère épigastrique superficielle.

ARTÈRE FÉMORALE PROFONDE


Branche postérieure issue de la division de l'artère fémorale commune, qui s'enfonce entre les
muscles de la cuisse pour en atteindre la face postérieure. Sur son parcours, elle donne naissance aux
artères circonflexes latérale et médiale, à celles du muscle quadriceps et aux artères perforantes
(dernières branches) ; en d'autres termes, l'artère fémorale profonde dessert presque toutes les
structures musculaires de cette zone.
ARTÈRE FÉMORALE SUPERFICIELLE
Elle poursuit le trajet descendant de l'artère fémorale commune, parcourant la face interne de la
cuisse, dans la masse du muscle quadriceps et sous le muscle sartorius. En arrivant dans la partie
inférieure de la cuisse, elle passe entre les muscles adducteurs et devient postérieure au niveau de la
fosse poplitée où elle reçoit le nom d'artère poplitée.

ARTÈRE FIBULAIRE
Une des branches issues de la division du tronc tibio-fibulaire. Elle parcourt le côté externe du dos
du pied en émettant des branches artérielles qui se dirigent vers les muscles périphériques et la
fibula. Elle croise la cheville en arrière de la malléole latérale et atteint le talon. Au niveau de
l'extrémité distale de la jambe, elle émet un rameau perforant qui se dirige vers la face antérieure, et
un rameau communicant qui va rejoindre l'artère tibiale postérieure. Dans sa partie finale, elle se
divise en deux branches terminales : l'artère fibulaire antérieure et l'artère fibulaire postérieure.

ARTÈRE FUNICULAIRE
voir ARTÈRE CRÉMASTÉRIQUE (OU FUNICULAIRE)

ARTÈRE GASTRIQUE COURTE


Ces artères, issues de l'artère splénique, irriguent une partie du fundus de l'estomac, complétant la
vascularisation provenant de l'artère gastro-omentale (ou gastro-épiploïque) gauche.

ARTÈRE GASTRIQUE DROITE (OU PYLORIQUE)


Cette artère naît de l'artère hépatique et se dirige vers la zone du pylore, qu'elle irrigue. Elle rejoint
la portion finale de l'artère gastro-omentale (ou gastro-épiploïque).

ARTÈRE GASTRIQUE GAUCHE (OU CORONAIRE STOMACHIQUE)


Artère naissant directement de l'artère cœliaque, parcourant la petite courbure de l'estomac et
formant, avec des branches de l'artère hépatique et de l'artère splénique, l'arcade artérielle de cette
zone. Elle donne naissance à des ramifications qui pénètrent dans les parois de l'estomac et à des
branches œsophagiennes.

ARTÈRE GASTRO-DUODÉNALE
Cette artère prend naissance dans l'artère hépatique commune, à l'endroit où celle-ci devient l'artère
hépatique propre. Elle passe derrière le duodénum, vers lequel elle émet quelques ramifications, et
donne naissance aux artères pancréatico-duodénales supéro-postérieure et supéro-antérieure. L'une
de ses ramifications finales est l'artère gastro-omentale (ou gastro-épiploïque) droite.

ARTÈRE GASTRO-ÉPIPLOÏQUE
voir ARTÈRE GASTRO-OMENTALE (OU GASTRO-ÉPIPLOÏQUE) DROITE

ARTÈRE GASTRO-OMENTALE (OU GASTRO-ÉPIPLOÏQUE) DROITE


Cette artère naît de l'artère gastro-duodénale, branche de l'artère hépatique. Elle arrive à la grande
courbure de l'estomac, qu'elle irrigue, passe sous le pylore et rejoint l'artère gastro-omentale (ou
gastro-épiploïque) gauche.

ARTÈRE GASTRO-OMENTALE (OU GASTRO-ÉPIPLOÏQUE) GAUCHE


Artère née de l'artère splénique et parcourant la grande courbure de l'estomac en émettant des
ramifications vers les parois de cet organe, avant de rejoindre l'artère gastro-omentale (ou gastro-
épiploïque) droite.

ARTÈRE GLUTÉALE INFÉRIEURE (OU ISCHIATIQUE)


Branche de l'artère iliaque interne sortant du pelvis par la grande incisure ischiatique et se divisant
en branches postérieures et descendantes qui se dirigent vers la région glutéale et la face postérieure
de la cuisse.

ARTÈRE GLUTÉALE SUPÉRIEURE


Branche postérieure de l'artère iliaque interne sortant de la cavité pelvienne par la partie haute de la
grande incisure ischiatique et donnant naissance, dans la zone glutéale, à des ramifications destinées
aux muscles glutéaux et piriforme.

ARTÈRE HÉMORROÏDALE
voir ARTÈRE RECTALE (OU HÉMORROÏDALE) MOYENNE

ARTÈRE HÉPATIQUE
Branche de l'artère cœliaque pénétrant par la porte du foie dans l'organe hépatique, à l'intérieur
duquel elle se ramifie (branches droite et gauche). L'artère hépatique achemine vers le foie le sang
nécessaire à son fonctionnement. Le long de son parcours, elle émet des prolongations destinées à
irriguer une part importante de l'estomac (artère gastrique droite, artères gastro-omentales (ou gastro-
épiploïques), etc.).

ARTÈRE HÉPATIQUE COMMUNE


Branche de l'artère cœliaque apportant au foie le sang artériel dont il a besoin. Après un bref trajet
horizontal, elle monte vers le foie. Alors appelée artère hépatique propre, elle se divise en une
branche gauche et une droite.

ARTÈRE HÉPATIQUE DROITE ET GAUCHE


Ces artères proviennent de la division de l'artère hépatique propre, qui prolonge l'artère hépatique
commune. Elles pénètrent toutes deux dans le foie et se dirigent respectivement vers le lobe droit et
le lobe gauche, dans lesquels elles se ramifient.

ARTÈRE HÉPATIQUE PROPRE


Nom que prend l'artère hépatique commune après avoir marqué un tournant vers le haut en se
dirigeant vers la porte du foie.
ARTÈRE HUMÉRALE
voir ARTÈRE BRACHIALE (OU HUMÉRALE)

ARTÈRE ILÉO-COLIQUE
Branche de l'artère mésentérique supérieure qui, comme l'artère colique droite, se dirige vers le
côlon ascendant, ou côlon droit, et émet des branches vers la partie finale de l'iléum.

ARTÈRE ILIAQUE COMMUNE (OU PRIMITIVE)


Il existe deux artères iliaques communes, ou primitives : une gauche et une droite, qui sont issues de
la division finale de l'aorte abdominale. Elles descendent à l'oblique jusqu'à l'articulation sacro-
iliaque, où elles se divisent à leur tour en deux rameaux, un interne et un externe.

ARTÈRE ILIAQUE COMMUNE (OU PRIMITIVE)


Deux artères, une gauche et une droite, issues de la division finale de l'aorte abdominale. Elles
descendent à l'oblique jusqu'à l'articulation sacro-iliaque, où elles se divisent à leur tour en deux
rameaux, interne et externe. Sur leur parcours, elles émettent des ramifications vers certains muscles
pelviens.

ARTÈRE ILIAQUE COMMUNE (OU PRIMITIVE) DROITE


Artère née de la division finale de l'aorte abdominale et se dirigeant vers le côté droit. Elle descend
à l'oblique jusqu'à l'articulation sacro-iliaque, où elle se divise à son tour en deux rameaux, un
interne et un externe.

ARTÈRE ILIAQUE COMMUNE (OU PRIMITIVE) GAUCHE


Artère née de la division finale de l'aorte abdominale et se dirigeant vers le côté gauche. Elle
descend à l'oblique jusqu'à l'articulation sacro-iliaque, où elle se divise à son tour en deux rameaux,
un interne et un externe.

ARTÈRE ILIAQUE EXTERNE


Branche la plus externe des deux branches issues de l'artère iliaque commune (ou primitive). Elle
croise obliquement la cavité pelvienne, arrive dans la région inguinale et, après avoir croisé le
ligament inguinal (ou arcade crurale), devient l'artère fémorale, qui donne naissance au réseau
artériel du membre inférieur. Sur son trajet, l'artère iliaque externe émet des branches vers l'intérieur
de la cavité abdominale et pelvienne et vers l'urètre, ainsi qu'une branche remontant le long de la
paroi antérieure de l'abdomen, appelée artère épigastrique inférieure.

ARTÈRE ILIAQUE HYPOGASTRIQUE


voir ARTÈRE ILIAQUE INTERNE (OU HYPOGASTRIQUE)

ARTÈRE ILIAQUE INTERNE (OU HYPOGASTRIQUE)


L'artère iliaque interne se divise en deux branches, une interne et une externe. La branche interne
descend à la verticale dans la cavité pelvienne, près du sacrum, jusqu'aux viscères de cette zone
(branches intra-pelviennes aboutissant à la vessie, à l'utérus et aux organes génitaux externes) et à la
partie interne de la cuisse (branches extra-pelviennes).

ARTÈRE ILIAQUE PRIMITIVE


voir ARTÈRE ILIAQUE COMMUNE (OU PRIMITIVE)

ARTÈRE INFÉRIEURE ET INTERNE DU GENOU


voir ARTÈRE DISTO-MÉDIALE DU GENOU (OU INFÉRIEURE ET INTERNE DU GENOU)

ARTÈRE INFRA-ORBITAIRE
Branche de l'artère maxillaire sortant par le foramen intra-orbitaire et irriguant la zone infra-orbitaire
en rejoignant des ramifications de l'artère faciale.

ARTÈRE INTERCOSTALE
Artère parcourant l'espace intercostal, immédiatement au-dessous de la veine et au-dessus du nerf du
même nom.

ARTÈRE INTERCOSTALE (AORTE THORACIQUE)


Ces artères naissent perpendiculairement à l'aorte thoracique et se divisent ensuite en une branche
postérieure et une branche antérieure. Les branches antérieures parcourent les espaces intercostaux en
irriguant les muscles de cette zone, la plèvre et les côtes. Les deux ou trois premières artères naissent
de l'artère intercostale suprême, branche de l'artère sub-clavière.

ARTÈRE INTERCOSTALE SUPRÊME


Branche descendante de l'artère sub-clavière donnant naissance aux artères des premiers espaces
intercostaux.

ARTÈRE INTERLOBULAIRE
Ramifications des artères segmentaires pénétrant dans le tissu rénal, entre les lobes rénaux, et
donnant naissance aux artères arquées qui bordent les pyramides rénales ou de Malpighi.

ARTÈRE INTEROSSEUSE ANTÉRIEURE


Elle prend naissance au niveau de l'artère interosseuse commune issue de l'artère ulnaire et se dirige
vers la partie antérieure de l'espace interosseux, en descendant jusqu'à la zone palmaire et en
émettant des rameaux artériels destinés aux muscles fléchisseurs des doigts. Dans sa partie finale,
elle passe en arrière de la main et rejoint l'artère interosseuse postérieure. Cette branche perfore la
membrane interosseuse et atteint la zone dorsale du poignet.

ARTÈRE INTEROSSEUSE COMMUNE


Cette artère naît de l'artère ulnaire, sous le tronc commun des artères récurrentes, et se dirige à
l'oblique vers la zone interosseuse de l'avant-bras, en se divisant en une branche antérieure et une
branche postérieure.

ARTÈRE INTEROSSEUSE DORSALE


voir ARTÈRE MÉTACARPIENNE DORSALE (OU INTEROSSEUSE DORSALE)

ARTÈRE INTEROSSEUSE DORSALE DU PIED


voir ARTÈRE MÉTATARSIENNE DORSALE (OU INTEROSSEUSE DORSALE DU PIED)

ARTÈRE INTEROSSEUSE PALMAIRE


voir ARTÈRE MÉTACARPIENNE PALMAIRE (OU INTEROSSEUSE PALMAIRE)

ARTÈRE INTEROSSEUSE PLANTAIRE


voir ARTÈRE MÉTATARSIENNE PLANTAIRE (OU INTEROSSEUSE PLANTAIRE)

ARTÈRE INTEROSSEUSE POSTÉRIEURE


Branche collatérale de l'artère ulnaire. Elle part de l'artère interosseuse commune, devient
postérieure, après avoir traversé le ligament interosseux, et descend pour rejoindre l'artère
interosseuse antérieure. Elle émet des branches vers certains muscles de la face postérieure de
l'avant-bras et une branche appelée artère récurrente interosseuse qui monte rejoindre l'artère
brachiale profonde.

ARTÈRE INTERVENTRICULAIRE (OU ANTÉRIEURE DESCENDANTE)


Branche de l'artère coronaire gauche descendant sur la face antérieure du cœr, en suivant le septum
interventriculaire.

ARTÈRE INTERVENTRICULAIRE POSTÉRIEURE


Branche artérielle issue de l'artère coronaire droite, qui irrigue la zone interventriculaire de la face
postérieure du cœr.

ARTÈRE ISCHIATIQUE
voir ARTÈRE MÉTATARSIENNE PLANTAIRE (OU INTEROSSEUSE PLANTAIRE)

ARTÈRE JÉJUNALE ET ILÉALE


Ensemble de rameaux artériels répartis sur le jéjunum et l'iléum sous la forme d'arcades qui
parcourent le mésentère.

ARTÈRE LABIALE INFÉRIEURE (OU CORONAIRE DE LA LÈVRE


INFÉRIEURE)
Branche de l'artère faciale parcourant la lèvre inférieure et rejoignant l'artère du même nom, de
l'autre côté.
ARTÈRE LABIALE SUPÉRIEURE (OU CORONAIRE DE LA LÈVRE
SUPÉRIEURE)
Branche de l'artère faciale parcourant la lèvre supérieure et rejoignant l'artère du même nom, de
l'autre côté.

ARTÈRE LARYNGÉE SUPÉRIEURE


Artère née de l'artère thyroïdienne supérieure et se dirigeant vers le larynx en donnant naissance à
des rameaux destinés à des muscles du larynx et du pharynx et à l'épiglotte. Il existe également une
artère laryngée inférieure, ou postérieure.

ARTÈRE LINGUALE
Branche antérieure de l'artère carotide externe passant sous la mandibule et arrivant à la langue dont
elle irrigue les muscles. Elle donne naissance à des ramifications vers la région sub-linguale, le dos
et la pointe de la langue et la région hyoïdienne supérieure.

ARTÈRE MALLÉOLAIRE ANTÉRO-LATÉRALE (OU EXTERNE)


Branche de l'artère tibiale antérieure se dirigeant vers la malléole latérale, en émettant des
ramifications superficielles, articulaires et calcanéennes atteignant la région du talon.

ARTÈRE MALLÉOLAIRE ANTÉRO-MÉDIALE (OU INTERNE)


Branche de l'artère tibiale antérieure se dirigeant vers la malléole médiale et fusionnant avec l'artère
plantaire médiale et l'artère tibiale postérieure. Elle se ramifie vers l'articulation talo-crurale et émet
également des branches superficielles.

ARTÈRE MALLÉOLAIRE EXTERNE


voir ARTÈRE MALLÉOLAIRE ANTÉRO-LATÉRALE (OU EXTERNE)

ARTÈRE MALLÉOLAIRE INTERNE


voir ARTÈRE MALLÉOLAIRE ANTÉRO-MÉDIALE (OU INTERNE)

ARTÈRE MAMMAIRE
voir ARTÈRE THORACIQUE (OU MAMMAIRE) INTERNE

ARTÈRE MARGINALE DROITE


Branche de l'artère coronaire droite, qui amène le sang oxygéné à tout le bord droit du cœr.

ARTÈRE MARGINALE GAUCHE


Branche de l'artère coronaire gauche provenant de la face antérieure du cœr et amenant le sang
artériel au bord gauche du cœr.

ARTÈRE MAXILLAIRE
Artère née de la division finale de l'artère carotide externe. Après être passée sous l'arcade
zygomatique, elle pénètre dans le crâne par le foramen sphéno-palatin pour se diriger vers le septum
et les cornets nasaux. Sur son parcours, elle donne naissance à de nombreuses branches vers le
tympan, la fosse temporale, la zone dentaire et buccale, le palais, le muscle masséter et le pharynx.
Une fois dans le crâne, elle émet également des branches méningées.

ARTÈRE MÉSENTÉRIQUE INFÉRIEURE


Artère prenant naissance sur la face antérieure de l'aorte abdominale, sous l'artère mésentérique
supérieure. Elle irrigue par des ramifications successives la partie gauche du gros intestin (artères
coliques), le rectum et le côlon sigmoïde (artères sigmoïdiennes) et la zone du rectum (artères
rectales supérieures).

ARTÈRE MÉSENTÉRIQUE SUPÉRIEURE


Tronc artériel né de la face antérieure de l'aorte abdominale, sous l'artère cœliaque, qui descend
verticalement en passant derrière le pancréas. L'artère mésentérique supérieure constitue le point de
départ des artères qui irriguent l'intestin grêle, une partie du pancréas et du mésentère, et la moitié
droite du gros intestin. À son origine, elle passe au-dessus de la veine rénale gauche.

ARTÈRE MÉTACARPIENNE DORSALE (OU INTEROSSEUSE DORSALE)


Branches sortant de l'arcade carpienne dorsale et qui, après avoir parcouru les espaces
intermétacarpiens, parviennent jusqu'aux doigts, où elles se divisent chacune en deux rameaux
digitaux dorsaux chargés d'irriguer les doigts.

ARTÈRE MÉTACARPIENNE PALMAIRE (OU INTEROSSEUSE


PALMAIRE)
Quatre branches parcourant les espaces intermétacarpiens et rejoignant les artères digitales palmaires
communes de l'arcade palmaire superficielle. L'artère métacarpienne palmaire du premier espace
donne naissance à la branche externe de l'artère digitale propre de l'index et à la branche interne de
l'artère digitale propre du pouce.

ARTÈRE MÉTATARSIENNE DORSALE (OU INTEROSSEUSE DORSALE


DU PIED)
Quatre branches partant de l'artère arquée (ou artère transverse externe) du métatarse et parcourant
les espaces interosseux du pied. Arrivée aux orteils, chacune des quatre branches se divise en deux
rameaux collatéraux qui desservent les zones latérales des orteils.

ARTÈRE MÉTATARSIENNE PLANTAIRE (OU INTEROSSEUSE


PLANTAIRE)
Elles trouvent leur origine au niveau de l'arcade plantaire profonde et suivent un parcours parallèle à
celui des os métatarsiens à travers l'espace interosseux qui les sépare, en émettant des branches
collatérales destinées aux orteils.
ARTÈRE NOURRICIÈRE
Terminaison artérielle qui pénètre dans le tissu osseux par les foramens nourriciers et lui apporte le
sang artériel.

ARTÈRE OBTURATRICE
Cette artère prend naissance dans l'artère iliaque interne et passe dans le pelvis en se dirigeant vers
la région antéro-interne de la cuisse, après avoir traversé le canal obturateur et contourné le foramen
obturé. Elle irrigue les muscles de cette zone et donne naissance à des branches génitales.

ARTÈRE OCCIPITALE
Cette artère prend naissance sur la face postéro-interne de l'artère carotide externe et se dirige vers
l'arrière, pour arriver à la zone occipitale.

ARTÈRE OMBILICALE
Branche de l'artère iliaque interne correspondant à un vestige embryonnaire de l'artère ombilicale du
fœtus, qui rejoint l'artère vésicale supérieure destinée à la vessie. Chez la femme, elle donne
naissance à l'artère utérine, qui se dirige vers l'utérus, bien que cette artère naisse parfois directement
de l'artère iliaque interne.

ARTÈRE OVARIQUE
Branche latérale de l'aorte abdominale qui descend le long de la cavité abdominale en suivant un
parcours parallèle à l'uretère, devant lequel elle passe, et arrive à l'ovaire, dans lequel elle pénètre
par le hile. Avant d'entrer dans l'ovaire, elle donne naissance à une branche destinée aux trompes
utérines, ou trompes de Fallope.

ARTÈRE PALATINE ASCENDANTE


Branche montant de l'artère faciale en émettant des ramifications vers les muscles de la langue et du
pharynx et les tonsilles palatines, avant de rejoindre l'artère palatine descendante.

ARTÈRE PALATINE DESCENDANTE (OU SUPÉRIEURE)


Cette artère descend de l'artère maxillaire à la voûte du palais par le canal grand palatin.

ARTÈRE PALATINE SUPÉRIEURE


voir ARTÈRE PALATINE DESCENDANTE (OU SUPÉRIEURE)

ARTÈRE PANCRÉATICO-DUODÉNALE INFÉRIEURE


Cette artère, issue de l'artère mésentérique supérieure, se divise en une branche antérieure et une
branche postérieure, qui arrivent à la tête du pancréas et rejoignent les artères pancréatico-
duodénales supéro-antérieure et supéro-postérieure, issues de l'artère gastro-duodénale.

ARTÈRE PANCRÉATICO-DUODÉNALE SUPÉRO-ANTÉRIEURE


Branche finale de l'artère gastro-duodénale émettant des ramifications vers le duodénum et la tête du
pancréas. Elle rejoint les branches pancréatiques de l'artère mésentérique supérieure.

ARTÈRE PANCRÉATICO-DUODÉNALE SUPÉRO-POSTÉRIEURE


Cette artère, qui naît à proximité immédiate de l'artère gastro-duodénale, émet des branches vers le
pylore et passe derrière la première portion du duodénum avant d'arriver à la tête du pancréas. Elle
rejoint les branches pancréatiques de l'artère mésentérique supérieure.

ARTÈRE PANCRÉATIQUE DORSALE


Une des branches de l'artère splénique pénétrant dans le corps et la queue du pancréas.

ARTÈRE PANCRÉATIQUE INFÉRIEURE


Branche de l'artère mésentérique supérieure naissant derrière le pancréas et parcourant son bord
inférieur jusqu'à sa queue avant de rejoindre l'artère splénique. Sur son parcours, elle prend
également le nom d'artère grande pancréatique. Cette artère irrigue le bord inférieur du pancréas.

ARTÈRE PANCRÉATIQUE MOYENNE


Petite branche descendant de l'artère hépatique commune et longeant la face postérieure du pancréas
jusqu'au bord inférieur de celui-ci, avant de passer à la face antérieure.

ARTÈRE PÉDIEUSE
voir ARTÈRE DORSALE DU PIED (OU PÉDIEUSE)

ARTÈRE PERFORANTE
Branches partant des artères métacarpiennes dorsales et qui, après avoir traversé les muscles
interosseux, rejoignent le réseau artériel palmaire.

ARTÈRE PÉRINÉALE
Branche de l'artère pudendale interne parcourant le périnée. Elle se ramifie ensuite en une branche
superficielle, l'artère scrotale, et une branche profonde, l'artère du pénis.

ARTÈRE PHARYNGIENNE ASCENDANTE


Branche partant de la face interne de l'artère carotide externe et remontant en donnant naissance à des
rameaux pharyngiens et pré-vertébraux, avant de rejoindre l'artère méningée postérieure.

ARTÈRE PHRÉNIQUE (OU DIAPHRAGMATIQUE) INFÉRIEURE


Deux artères montant de l'aorte abdominale et se répartissant dans la zone inférieure du diaphragme,
en donnant naissance à des branches œsophagiennes inférieures reliées aux branches œsophagiennes
moyennes, mais aussi à des branches hépatiques, pancréatiques et surrénales.

ARTÈRE PLANTAIRE EXTERNE


voir ARTÈRE PLANTAIRE LATÉRALE (OU EXTERNE)

ARTÈRE PLANTAIRE INTERNE


voir ARTÈRE PLANTAIRE MÉDIALE (OU INTERNE)

ARTÈRE PLANTAIRE LATÉRALE (OU EXTERNE)


Branche externe issue de la division de l'artère tibiale postérieure, dont l'origine se situe à l'endroit
où celle-ci traverse l'articulation talo-crurale et s'introduit dans le sillon calcanéen. Elle croise
obliquement la plante du pied et atteint le 5e os métatarsien, où elle s'incurve et forme, en rejoignant
les branches profondes de l'artère dorsale du pied (ou pédieuse), l'arcade plantaire profonde.

ARTÈRE PLANTAIRE MÉDIALE (OU INTERNE)


Branche interne issue de la division de l'artère tibiale postérieure, dont l'origine se situe à l'endroit
où celle-ci traverse l'articulation talo-crurale et s'introduit dans le sillon calcanéen. Elle suit le côté
interne de la plante du pied et émet une branche superficielle qui donne elle-même naissance au
rameau digital plantaire propre de l'hallux.

ARTÈRE POPLITÉE
Prolongement de l'artère fémorale à l'endroit où celle-ci arrive à la hauteur de la fosse poplitée.
L'artère poplitée traverse verticalement cette fosse et émet des branches vers l'articulation du genou
et les muscles gastrocnémiens. Elle se divise ensuite en deux pour donner naissance à l'artère tibiale
antérieure et au tronc tibio-fibulaire.

ARTÈRE PRINCIPALE DU POUCE


Elle naît directement de l'artère radiale et parcourt la face postérieure du premier os métacarpien
pour atteindre la première phalange du pouce.

ARTÈRE PROFONDE DU PÉNIS


Les organes érectiles sont irrigués par des branches spécifiques de l'artère pudendale interne, qui
arrivent aux corps spongieux et caverneux.

ARTÈRE PROXIMO-LATÉRALE DU GENOU (OU SUPÉRIEURE ET


EXTERNE DU GENOU)
Issue de l'artère poplitée, au niveau de la face postérieure du genou, elle borde le condyle latéral et
atteint la région antérieure pour se ramifier à la périphérie de la patella. Elle contribue ainsi à former
le cercle artériel péri-articulaire du genou.

ARTÈRE PROXIMO-MÉDIALE DU GENOU (OU SUPÉRIEURE ET


INTERNE DU GENOU)
Branche de l'artère poplitée bordant le condyle médial du fémur et qui se ramifie dans la zone
patellaire, rejoignant ainsi le cercle artériel péri-articulaire du genou. Une artère contourne
également le condyle latéral : l'artère proximo-latérale du genou.

ARTÈRE PUDENDALE INTERNE


Branche finale de l'artère iliaque interne sortant du pelvis par la grande incisure ischiatique et y
revenant par la petite. Elle se dirige vers le périnée en donnant naissance à plusieurs ramifications :
les artères du pénis et scrotale chez l'homme, du bulbe du vestibule et labiale postérieure chez la
femme, l'artère rectale (ou hémorroïdale) inférieure et les artères dorsale et profonde du pénis chez
l'homme, ou du clitoris chez la femme.

ARTÈRE PULMONAIRE DROITE


Une des branches du tronc artériel pulmonaire, formée quelques centimètres après l'origine de celui-
ci dans le ventricule droit. L'artère pulmonaire droite transporte le sang veineux jusqu'au poumon
droit, où il se charge en oxygène et élimine le dioxyde de carbone qu'il contient. Chaque poumon est
doté d'une artère pulmonaire.

ARTÈRE PULMONAIRE GAUCHE


Une des branches du tronc artériel pulmonaire, formée quelques centimètres après l'origine de celui-
ci dans le ventricule droit. L'artère pulmonaire gauche transporte le sang veineux jusqu'au poumon
gauche, où il se charge en oxygène et élimine le dioxyde de carbone qu'il contient. Chaque poumon
est doté d'une artère pulmonaire.

ARTÈRE PYLORIQUE
voir ARTÈRE GASTRIQUE DROITE (OU PYLORIQUE)

ARTÈRE RADIALE
Elle est issue de la division de l'artère brachiale, au niveau du pli du coude, et longe le bord externe
de l'avant-bras jusqu'au carpe. L'artère radiale émet de nombreuses branches qui desservent les
muscles de la région externe de l'avant-bras et du carpe. Outre les branches représentées ici, en
arrivant au niveau du poignet, elle donne naissance à une branche destinée au pouce ; à une branche
carpienne dorsale qui rejoint la branche homologue provenant de l'artère ulnaire et forme l'arcade
artérielle carpienne dorsale ; à des branches interosseuses pour les 1er et 2e espaces interosseux ; à la
branche carpienne palmaire et à la branche palmaire superficielle de l'artère radiale (ou artère radio-
palmaire). L'artère radiale rejoint finalement la branche palmaire profonde de l'artère ulnaire pour
former l'arcade palmaire profonde.

ARTÈRE RECTALE (OU HÉMORROÏDALE) INFÉRIEURE


Branche artérielle de petit calibre naissant de l'artère pudendale interne et parcourant le périnée
jusqu'à la zone anale.

ARTÈRE RECTALE (OU HÉMORROÏDALE) MOYENNE


Branche de l'artère iliaque interne se dirigeant vers la zone antérieure de l'ampoule rectale et
irriguant également les organes génitaux, par exemple la prostate ou le vagin. Elle rejoint les
branches rectales de l'artère mésentérique inférieure et de l'artère sacrale médiane.

ARTÈRE RECTALE (OU HÉMORROÏDALE) SUPÉRIEURE


Cette artère, issue de l'artère mésentérique inférieure, aboutit à la partie finale de l'anus où elle forme
le plexus rectal. Une partie de cette zone est irriguée par l'artère rectale moyenne, issue de l'artère
iliaque interne, et par l'artère rectale inférieure, issue de l'artère pudendale interne.

ARTÈRE RÉCURRENTE RADIALE


Cette artère naît dans la partie initiale de l'artère radiale et suit un parcours rétrograde ou ascendant
avant de rejoindre une branche collatérale externe de l'artère brachiale profonde. Elle émet des
ramifications vers les muscles épicondyliens latéraux.

ARTÈRE RÉCURRENTE TIBIALE ANTÉRIEURE


Branche de l'artère tibiale antérieure remontant jusqu'à la zone antérieure du genou, qu'elle irrigue,
contribuant ainsi à former le cercle artériel péri-articulaire du genou.

ARTÈRE RÉCURRENTE ULNAIRE ANTÉRIEURE


Cette artère part du tronc commun des artères récurrentes ulnaires et monte rejoindre le rameau
antérieur de la branche collatérale ulnaire inférieure de l'artère brachiale. Elle émet des branches
vers certains muscles de la zone épicondylienne médiale.

ARTÈRE RÉCURRENTE ULNAIRE POSTÉRIEURE


Cette artère part du tronc commun des artères récurrentes ulnaires et se dirige vers l'intérieur en
longeant l'ulna, jusqu'à la partie postérieure de l'articulation du coude, où elle rejoint le rameau
postérieur de la branche collatérale ulnaire inférieure de l'artère brachiale et l'artère récurrente
interosseuse. Elle émet des ramifications vers les muscles épicondyliens médiaux et l'articulation du
coude.

ARTÈRE RÉNALE
Gros vaisseau qui naît latéralement de l'aorte abdominale, presque au même niveau que l'artère
mésentérique supérieure, qui se dirige vers le rein, dans lequel il pénètre par le hile rénal et à
l'intérieur duquel il se ramifie en plusieurs artérioles qui amènent le sang jusqu'aux unités
fonctionnelles du rein, ou néphrons, où il est épuré. Il existe une artère rénale droite et une artère
rénale gauche.

ARTÈRE RÉTRO-VENTRICULAIRE
Branche terminale de l'artère coronaire droite irriguant la partie postérieure du ventricule gauche.

ARTÈRE SACRALE LATÉRALE


Artère de petit calibre naissant de l'artère iliaque interne et se dirigeant vers le sacrum en passant
dans l'un des foramens sacraux avant de rejoindre l'artère sacrale médiane. Il existe également une
artère sacrale latérale inférieure, qui naît plus bas que la précédente et qui rejoint également l'artère
sacrale médiane.

ARTÈRE SACRALE MÉDIANE


Artère de petit calibre prenant naissance dans la partie finale de l'aorte abdominale et descendant en
avant des vertèbres lombales et du sacrum pour arriver à la zone rectale, où elle émet des branches
rectales qui rejoignent celles provenant de l'artère iliaque interne et de l'artère mésentérique
inférieure.

ARTÈRE SCAPULAIRE DORSALE


Cette artère, issue de l'artère sub-clavière, suit une trajectoire vers l'arrière en émettant une branche
destinée au muscle trapèze et une autre destinée au muscle élévateur de la scapula et aux muscles
rhomboïdes.

ARTÈRE SCAPULAIRE INFÉRIEURE


voir ARTÈRE SUB-SCAPULAIRE (OU SCAPULAIRE INFÉRIEURE)

ARTÈRE SCROTALE POSTÉRIEURE


Branches finales de l'artère périnéale irriguant la zone postérieure du scrotum.

ARTÈRE SEGMENTAIRE ANTÉRIEURE


Ces artères, issues de la division antérieure ou pré-pyélique de l'artère rénale, passent devant le
pelvis rénal et se dirigent vers la zone médiale du rein.

ARTÈRE SEGMENTAIRE INFÉRIEURE


Cette artère, issue de la division antérieure ou pré-pyélique de l'artère rénale, passe devant le pelvis
rénal et se dirige vers le pôle inférieur du rein.

ARTÈRE SEGMENTAIRE POSTÉRIEURE


Arrivée à proximité du hile du rein, l'artère rénale se divise en deux groupes artériels : antérieur et
postérieur. L'artère segmentaire postérieure, ou rétro-pyélique, irrigue la face postérieure du rein et
passe derrière le pelvis rénal.

ARTÈRE SEGMENTAIRE SUPÉRIEURE


Artère prenant parfois naissance dans le groupe segmentaire postérieur, mais pouvant également
partir de l'artère rénale. Elle se dirige vers le pôle supérieur du rein sans entrer dans le pelvis rénal.

ARTÈRE SIGMOÏDIENNE
Ces artères, généralement au nombre de trois, forment un réseau partant de l'artère mésentérique
inférieure et irriguant la partie finale du gros intestin, à savoir le côlon sigmoïde, le rectum et l'anus.

ARTÈRE SPERMATIQUE
voir ARTÈRE TESTICULAIRE (OU SPERMATIQUE)

ARTÈRE SPINALE ANTÉRIEURE


Ramification interne de l'artère vertébrale, naissant à la hauteur de la moelle allongée, reliée à
l'artère homonyme du côté contro-latéral et formant un tronc unique qui parcourt la moelle allongée
au-dessus de la fissure médiane ventrale.

ARTÈRE SPLÉNIQUE
Branche de l'artère cœliaque naissant de l'aorte abdominale et émettant des ramifications vers le foie,
l'estomac et la rate. L'artère splénique est à l'origine de l'artère gastro-omentale (ou gastro-
épiploïque) gauche qui irrigue la grande courbure de l'estomac. Tout au long de son parcours, elle
émet des petites ramifications qui irriguent le pancréas.

ARTÈRE STERNO-CLÉIDO-MASTOÏDIENNE
Branche de l'artère thyroïdienne supérieure qui passe devant l'artère carotide commune et se dirige
vers le muscle sterno-cléido-mastoïdien.

ARTÈRE SUB-CLAVIÈRE
Branche externe du tronc brachio-céphalique, qui se dirige vers le bras et assure toute la circulation
artérielle du membre supérieur.

ARTÈRE SUB-CLAVIÈRE DROITE


Branche horizontale du tronc brachio-céphalique, qui se dirige vers le membre supérieur droit en
passant sous la clavicule et donne naissance à tout le réseau artériel de ce membre. Au-delà de la
clavicule, cette artère prend le nom d'artère axillaire.

ARTÈRE SUB-CLAVIÈRE GAUCHE


Cette artère naît directement de l'arc de l'aorte, alors qu'à droite, il existe un tronc artériel brachio-
céphalique commun. L'artère sub-clavière gauche amène le sang artériel jusqu'au bras gauche.

ARTÈRE SUB-MENTONNIÈRE
Branche de gros calibre de l'artère faciale parcourant le bord inférieur du maxillaire et donnant
naissance à des rameaux destinés aux muscles s'insérant dans cette zone.

ARTÈRE SUB-SCAPULAIRE (OU SCAPULAIRE INFÉRIEURE)


Cette artère naît sur le côté interne de l'artère axillaire et descend à l'oblique vers le muscle sub-
scapulaire, qu'elle irrigue, avant de se diviser en deux branches : interne (artère thoraco-dorsale) et
externe (artère circonflexe de la scapula).

ARTÈRE SUPÉRIEURE ET EXTERNE DU GENOU


voir ARTÈRE PROXIMO-LATÉRALE DU GENOU (OU SUPÉRIEURE ET EXTERNE
GENOU)

ARTÈRE SUPÉRIEURE ET INTERNE DU GENOU


voir ARTÈRE PROXIMO-MÉDIALE DU GENOU (OU SUPÉRIEURE ET INTERNE DU GENOU)

ARTÈRE SUPRA-ORBITAIRE
Branche de l'artère ophtalmique, elle-même branche de l'artère carotide interne, qui sort de l'orbite
par l'incisure supra-orbitaire et dessert la zone frontale.

ARTÈRE SUPRA-SCAPULAIRE
Depuis son origine dans le tronc thyro-cervical, cette artère suit un trajet descendant, passe derrière
la clavicule en émettant des branches vers les muscles sterno-cléido-mastoïdien, sub-clavier, trapèze,
etc., pour aboutir à la partie postérieure de la scapula (muscles supra et infra-épineux).

ARTÈRE SURRÉNALE (OU CAPSULAIRE) INFÉRIEURE


Branche de petit calibre partant de l'artère rénale et se dirigeant vers la partie inférieure de la
capsule surrénale.

ARTÈRE SURRÉNALE (OU CAPSULAIRE) MOYENNE


Branche naissant du côté de l'aorte abdominale et se dirigeant vers la partie intermédiaire de la
capsule surrénale.

ARTÈRE SURRÉNALE (OU CAPSULAIRE) SUPÉRIEURE


Branches sortant des artères phréniques (ou diaphragmatiques) inférieures et irriguant la partie
supérieure de la capsule surrénale.

ARTÈRE TARSIENNE INTERNE


voir ARTÈRE TARSIENNE MÉDIALE (OU INTERNE)

ARTÈRE TARSIENNE LATÉRALE (OU DORSALE DU TARSE)


Elle part de l'artère dorsale du pied et se dirige vers l'extérieur pour rejoindre l'artère plantaire
latérale. Elle émet des branches qui s'unissent à l'artère arquée du métatarse (ou transverse externe du
métatarse).

ARTÈRE TARSIENNE MÉDIALE (OU INTERNE)


Petites branches artérielles partant de la face interne de l'artère dorsale du pied et se dirigeant vers le
bord interne du pied.

ARTÈRE TEMPORALE PROFONDE POSTÉRIEURE


Branche inconstante de l'artère temporale superficielle, qui perfore le fascia temporal et parcourt la
partie interne du muscle temporal en rejoignant d'autres rameaux de l'artère maxillaire. Elle irrigue le
méat acoustique externe et l'articulation temporo-mandibulaire.

ARTÈRE TEMPORALE SUPERFICIELLE


Une des deux branches issues de la division, à la hauteur de l'articulation mandibulaire, de l'artère
carotide externe. Elle monte sur la zone temporale et donne naissance à des branches qui se dirigent
vers la face, l'articulation mandibulaire, le pavillon de l'oreille et la zone orbitaire, pour se diviser
enfin en un rameau frontal et un rameau pariétal.

ARTÈRE TESTICULAIRE (OU SPERMATIQUE)


Branche latérale de l'aorte abdominale qui descend le long de la cavité abdominale en suivant un
parcours parallèle à l'uretère et qui, après avoir traversé le canal inguinal sur le cordon spermatique,
arrive aux testicules.

ARTÈRE TESTICULAIRE OU SPERMATIQUE (HOMME) OU ARTÈRE


OVARIQUE (FEMME)
Branche latérale de l'aorte abdominale qui descend le long de la cavité abdominale et qui, après
avoir traversé le canal inguinal, arrive aux testicules (artère testiculaire) ou, chez la femme, aux
ovaires (artère ovarique).

ARTÈRE THORACIQUE (OU MAMMAIRE) INTERNE


Branche descendante de l'artère sub-clavière parcourant la paroi antérieure du thorax et se terminant
par une branche thoracique, une branche phrénique et une branche abdominale qui, après avoir
pénétré dans cette cavité, rejoint l'artère épigastrique inférieure, branche de l'artère iliaque externe.

ARTÈRE THORACIQUE LATÉRALE (OU THORACIQUE INFÉRIEURE,


OU MAMMAIRE EXTERNE)
Cette artère part de l'artère axillaire, sous le muscle petit pectoral, et descend sur le côté du thorax en
émettant des branches destinées aux muscles de cette zone.

ARTÈRE THYROÏDIENNE INFÉRIEURE


Cette artère part du tronc thyro-cervical, mais elle peut aussi naître de façon indépendante dans
l'artère sub-clavière. Elle se dirige ensuite vers la partie inférieure de la thyroïde.

ARTÈRE THYROÏDIENNE SUPÉRIEURE


Branche partant de l'artère carotide externe peu après la naissance de celle-ci, elle-même branche de
l'artère carotide commune. Elle descend ensuite pour irriguer la thyroïde, en émettant sur son
parcours des branches vers le larynx, le muscle sterno-cléido-mastoïdien et les muscles de la zone
inférieure de l'os hyoïde.

ARTÈRE TIBIALE ANTÉRIEURE


Branche de l'artère poplitée naissant dans la région postérieure du genou et qui devient antérieure
après avoir traversé l'espace interosseux situé entre le tibia et la fibula. Elle se prolonge dans la zone
externe de la face antérieure de la jambe et traverse la cheville en passant sous le rétinaculum
inférieur des muscles extenseurs, où elle reçoit l'appellation d'artère dorsale du pied.

ARTÈRE TIBIALE POSTÉRIEURE


Une des branches nées de la division du tronc tibio-fibulaire, et rameau postérieur issu de la
bifurcation de l'artère poplitée. L'artère tibiale postérieure parcourt le côté postéro-interne de la
jambe en émettant des branches artérielles qui se dirigent vers les muscles périphériques et le tibia.
Elle traverse l'articulation de la cheville en arrière de la malléole médiale et atteint la région
plantaire, donnant naissance aux artères plantaires médiale et latérale qui desservent le pied.

ARTÈRE TRANSVERSE DU COU


Cette artère, issue du tronc thyro-cervical, se dirige transversalement vers l'extérieur pour terminer
dans le muscle trapèze.

ARTÈRE TRANSVERSE EXTERNE DU MÉTATARSE


voir ARTÈRE ARQUÉE

ARTÈRE ULNAIRE
Branche interne issue de la division de l'artère brachiale, au niveau du pli du coude. Elle suit le bord
interne de l'avant-bras jusqu'à la région palmaire en émettant des ramifications irriguant les muscles
de ces zones. Arrivée au poignet, elle donne naissance : à une branche postérieure, ou branche
carpienne dorsale de l'artère ulnaire, qui entoure la partie inférieure de l'ulna et se termine sur le dos
de la main en formant l'arcade artérielle carpienne dorsale ; à la branche carpienne palmaire ; et à
une branche profonde, ou artère cubito-palmaire. L'artère ulnaire rejoint finalement la branche
palmaire superficielle de l'artère radiale pour former l'arcade palmaire superficielle.

ARTÈRE UTÉRINE
Branche de l'artère iliaque interne remontant la zone latérale de la paroi utérine jusqu'à sa partie
supérieure. Elle donne également naissance à des branches vésicales, tubaires et vaginales, et à
d'autres qui rejoignent l'artère ovarique. Il arrive que l'artère utérine naisse dans l'artère ombilicale.

ARTÈRE VAGINALE
Branche de l'artère iliaque interne descendant jusqu'aux parois latérales du vagin et se prolongeant
jusqu'à la vulve.

ARTÈRE VERTÉBRALE
Artère de gros calibre chargée d'acheminer le flux sanguin de la partie postérieure des structures
intra-crâniennes. Elle prend naissance dans l'artère sub-clavière, remonte le cou et pénètre dans le
crâne par le foramen magnum, avant de dévier vers la zone centrale pour rejoindre l'artère vertébrale
du côté opposé, et former ainsi l'artère basilaire. L'artère vertébrale est le point de départ des artères
cérébelleuses inféro-antérieure et inféro-postérieure et de l'artère spinale antérieure. Elle émet des
ramifications vers les méninges, la moelle allongée et le cervelet.

ARTÈRE VÉSICALE INFÉRIEURE


Artère née de l'artère iliaque interne et se terminant sur la face postérieure de la vessie. Chez
l'homme, elle émet également des branches prostatiques.

ARTÈRE VÉSICALE SUPÉRIEURE


Branche de l'artère ombilicale se dirigeant vers la zone latéro-supérieure de la vessie.

ARTÈRE VÉSICALE SUPÉRIEURE


Branches de l'artère iliaque interne descendant vers la zone latéro-supérieure de la vessie.

ARTÈRE ZYGOMATICO-ORBITAIRE
Branche de l'artère temporale superficielle qui suit le bord supérieur de l'arcade zygomatique jusqu'à
la région orbitaire et irrigue le muscle orbiculaire des yeux. Elle rejoint ensuite des rameaux de
l'artère ophtalmique.

ARTÉRIOLE
Vaisseaux de très petit calibre, stade intermédiaire entre les ramifications successives des artères et
les capillaires artériels. Leur couche intermédiaire est constituée d'une fine lame musculaire.

ARTÉRIOLE AFFÉRENTE
Petite artère transportant le sang jusqu'au corpuscule de Malpighi où il est filtré. Elle naît des
différentes ramifications de l'artère rénale.

ARTÉRIOLE EFFÉRENTE
Petite artère qui sort du corpuscule de Malpighi et transporte le sang déjà filtré. Les artérioles
efférentes se rejoignent pour former les veinules qui aboutissent dans la veine rénale.

ARTÉRIOLE INTERLOBULAIRE
Branches externes des artères arquées qui se dirigent vers la capsule rénale et, pour certaines, la
perforent.

ARTÉRITE GIGANTOCELLULAIRE
voir ARTÉRITE TEMPORALE. ARTÉRITE GIGANTOCELLULAIRE

ARTÉRITE TEMPORALE. ARTÉRITE GIGANTOCELLULAIRE


Vascularite (ensemble de maladies caractérisées par la destruction de la paroi vasculaire à cause
d'un phénomène inflammatoire) affectant les artères de moyen et grand calibre, avec une prédilection
pour les artères crâniennes, essentiellement pour l'artère temporale.
Comme dans toutes les vascularites, on constate la destruction inflammatoire des vaisseaux touchés.
• Symptomatologie
Elle est fréquente essentiellement chez les femmes âgées de plus de 55 ans.
Les symptômes les plus courants sont des céphalées qui résistent aux analgésiques courants, de la
fièvre et un syndrome anémique. Une perte de poids, une asthénie (faiblesse), une anorexie (perte de
l'appétit), des arthralgies (douleurs articulaires) et un phénomène de sudation peuvent également être
observés.
L'affection des artères oculaires provoque une lésion du nerf optique ischémique et conduit à la
cécité.
Ces symptômes peuvent être associés à une polymyalgie rhumatismale, syndrome clinique caractérisé
par la douleur, la raideur et l'impotence fonctionnelle des ceintures scapulaire et pelvienne.
• Diagnostic
La maladie est d'abord suspectée en raison du tableau clinique.
L'examen sanguin présente des données non spécifiques, telles que l'anémie et une leucocytose
(augmentation de la quantité de globules blancs). L'augmentation de la vitesse de sédimentation des
globules rouges (VSG) est utile pour évaluer la réponse au traitement.
Le diagnostic définitif est établi par une biopsie de l'artère affectée. Il s'agit le plus souvent d'une
biopsie de l'artère temporale.
• Traitement
* De fortes doses de corticoïdes permettent de soulager les symptômes et jouent un rôle préventif en
matière de complications oculaires.

ARTHRITE À CRISTAUX DE PYROPHOSPHATE DE CALCIUM


DIHYDRATÉ. CHONDROCALCINOSE ARTICULAIRE. PSEUDO-GOUTTE
Dépôt de cristaux de pyrophosphate de calcium dihydraté sur le cartilage articulaire, le cartilage
synovial, les ligaments et les tendons péri-articulaires.
Il existe une forme héréditaire, à transmission autosomique dominante. La maladie peut également se
développer suite à la survenue de maladies métaboliques.
• Symptomatologie
La maladie touche plus fréquemment les personnes âgées.
En règle générale, le dépôt est asymptomatique, mais il peut se manifester comme une arthrite aiguë.
Le genou est l'articulation la plus couramment touchée.
Il existe des formes chroniques.
• Diagnostic
Le diagnostic est confirmé grâce à l'examen du liquide articulaire.
• Traitement
* Le traitement consiste à faire une ponction-aspiration de l'articulation et à administrer des anti-
inflammatoires non stéroïdiens ou à procéder à une injection intra-articulaire de corticoïdes.

ARTHRITE À DÉPÔT D'OXALATE DE CALCIUM


L'oxalate est le résultat du métabolisme de l'acide ascorbique (ou vitamine C) et de quelques acides
aminés.
Son taux augmente en cas de diminution de la clairance rénale (insuffisance rénale) ou d'une trop
grande consommation de vitamine C.
Il se dépose sur les cartilages, la membrane synoviale et les tissus péri-articulaires.
• Symptomatologie
Les articulations des mains et des genoux sont les plus fréquemment touchées.
La maladie peut se manifester sous la forme d'une arthrite aiguë et d'une péri-arthrite (inflammation
des tissus fibrotendineux qui entourent ou fixent une articulation).
• Diagnostic
Le diagnostic est effectué au moyen d'un examen du liquide articulaire.
• Traitement
* Les patients qui souffrent d'insuffisance rénale doivent absolument éviter les compléments en
vitamine C.
* Dans les cas aigus, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, la colchicine ou les corticoïdes intra-
articulaires sont utiles.

ARTHRITE GONOCOCCIQUE
voir ARTHRITE INFECTIEUSE. ARTHRITE SEPTIQUE

ARTHRITE GOUTTEUSE
voir GOUTTE GOUTTE ARTICULAIRE ARTHRITE GOUTTEUSE

ARTHRITE INFECTIEUSE. ARTHRITE SEPTIQUE


Infection de l'articulation provoquée par des micro-organismes pyogènes.
Les germes impliqués sont (par ordre de fréquence) : le staphylocoque, le streptocoque et le
gonocoque.
L'Hæmophilus influenzae est fréquent chez les bébés allaités et les personnes âgées.
L'infection se propage le plus souvent par voie hématogène (à partir d'une infection de la peau ou des
tonsilles palatines, d'une pneumonie, etc.), même si elle peut atteindre l'articulation par voie directe
(traumatisme ouvert) ou par contiguïté (extension d'un foyer osseux).
• Symptomatologie
La maladie touche plus fréquemment les enfants et les adolescents.
Les articulations le plus souvent concernées sont les genoux (chez les enfants et les adolescents), la
hanche (chez les bébés allaités et les jeunes enfants) et l'épaule.
L'arthrite gonococcique survient chez les adultes jeunes.
D'un point de vue clinique, la maladie se présente comme un tableau aigu, accompagné de fièvre et
d'une atteinte de l'état général.
Des douleurs articulaires spontanées et lors de la mobilisation, associées à des signes inflammatoires
(tumeur, chaleur, rougeur et douleurs), surviennent.
• Diagnostic
Une ponction articulaire et une hémoculture sont nécessaires.
La culture et l'étude des caractéristiques du liquide synovial permettent d'établir un diagnostic
définitif.
La scintigraphie est utile aux stades précoces.
Les signes radiologiques apparaissent lorsque la maladie a déjà atteint un stade avancé.
• Traitement
* Il est impératif de commencer une antibiothérapie à large spectre le plus tôt possible et de l'adapter
en fonction des résultats de la culture et de l'antibiogramme du liquide articulaire.
* L'immobilisation de l'articulation peut permettre de calmer la douleur.
* Le drainage de l'exsudat peut être effectué via un drainage chirurgical par arthrotomie, par des
ponctions articulaires aspirantes répétées ou par arthroscopie.

ARTHRITE SEPTIQUE
voir ARTHRITE INFECTIEUSE. ARTHRITE SEPTIQUE

ARTHRODIE
Articulations unissant deux surfaces presque plates et qui n'autorisent que des mouvements de
glissement. C'est le cas des articulations costo-vertébrales et chondro-sternales.

ARTHROPATHIES À HYDROXYAPATITE
L'hydroxyapatite est le principal constituant minéral des os et des dents.
Elle se dépose sur les articulations pour une raison inconnue, même si dans certains cas elle est
associée à des maladies du tissu conjonctif, à des troubles du métabolisme ou à des troubles
neurologiques.
• Symptomatologie
En règle générale, cette pathologie est asymptomatique.
Elle peut être à l'origine d'une arthrite aiguë, chronique ou destructrice.
• Diagnostic
Le diagnostic est établi sur la base de l'examen du liquide obtenu par une ponction articulaire.
• Traitement
* Dans les cas aigus, les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou les corticoïdes sont utiles.
* Un traitement chirurgical peut être nécessaire.

ARTHROSE. OSTÉOARTHRITE
Maladie dégénérative qui se manifeste à partir de 50 ans et touche essentiellement les articulations
qui supportent du poids.
C'est une cause fréquente d'incapacité chronique.
La spondylarthrite est une arthrose de la colonne vertébrale, qui touche le plus souvent les vertèbres
C5, D8, L3 et L4.
La coxarthrose est une arthrose de l'articulation coxofémorale (hanche).
La lésion dégénérative de l'articulation du genou est appelée gonarthrose. Elle est généralement
consécutive à un dysfonctionnement mécanique (déviation en varus) ou à des processus traumatiques
ou infectieux.
• Symptomatologie
Les symptômes les plus caractéristiques sont : douleurs, raideur articulaire, limitation de la mobilité
et perte de la fonction.
Les symptômes se manifestent de manière lente et insidieuse pendant des années, au fur et à mesure
que la maladie évolue.
L'arthrose de la colonne peut se manifester par des douleurs radiculaires et des changements
sensoriels et moteurs.
L'atteinte du rachis cervical provoque parfois une compression des artères vertébrales, à l'origine de
maux de cœr, de vertiges et de céphalées.
• Diagnostic
La radiologie fait apparaître une diminution de l'espace articulaire, une sclérose de l'os sous-
chondral, des kystes osseux sous-chondraux, des ostéophytes (dépôt ou excroissance de matière
osseuse en dehors du relief osseux normal) et un collapsus osseux (impaction des os d'une
articulation provoquée par la perte ou la destruction du cartilage articulaire).
• Traitement
* Le but du traitement est de calmer la douleur et de maintenir la fonction articulaire.
* Des anti-inflammatoires non stéroïdiens sont conseillés pour soulager la douleur. Une réduction de
la charge (perte de poids, béquilles, etc.) et une rééducation sont indispensables.
* Le traitement chirurgical est indiqué chez les patients pour lesquels il est impossible de traiter la
douleur ou chez ceux qui souffrent d'une altération sévère de la fonction articulaire.
* Dans certains cas, la pose d'une prothèse s'impose (au niveau de la hanche, du genou, etc.).

ARTICULATION
Elles permettent aux différentes parties du corps humain de se mouvoir, mais aussi à l'ensemble du
corps humain de se déplacer, et elles ont donc une fonction étroitement liée à celle des systèmes
musculaire et squelettique. Système complexe unissant entre elles les différentes parties du squelette,
les articulations sont constituées de cartilages et de ligaments et si, selon l'endroit du corps, certaines
sont serrées les unes contre les autres, d'autres présentent une grande mobilité.

ARTICULATION ATLANTO-AXOÏDIENNE MÉDIANE


La dent de l'axis s'introduit à l'intérieur de l'anneau ostéofibreux formé par le ligament transverse et
l'arc antérieur de l'atlas. Il s'agit d'une articulation de type trochoïde, autorisant des mouvements de
rotation vers la gauche et vers la droite qui sont transmis à l'ensemble de la tête par l'intermédiaire de
l'articulation atlanto-occipitale.

ARTICULATION ATLANTO-AXOÏDIENNE MÉDIANE


L'union du crâne et du rachis est réalisée par l'articulation des condyles occipitaux avec les surfaces
articulaires supérieures situées sur les masses latérales de l'atlas. L'articulation atlanto-occipitale fait
partie des condylarthroses. L'os occipital est également relié à la dent de l'axis, non pas par une
véritable articulation mais par des ligaments puissants tendus entre les deux os. Cette articulation
autorise des mouvements de flexion, d'extension et d'inclinaison latérale de la tête.

ARTICULATION ATLANTO-OCCIPITALE
L'union du crâne et du rachis est réalisée par l'articulation des condyles occipitaux avec les surfaces
articulaires supérieures situées sur les masses latérales de l'atlas. L'articulation atlanto-occipitale fait
partie des condylarthroses. L'os occipital est également relié à la dent de l'axis, non pas par une
véritable articulation mais par des ligaments puissants tendus entre les deux os. Cette articulation
autorise des mouvements de flexion, d'extension et d'inclinaison latérale de la tête.

ARTICULATION CARPO-MÉTACARPIENNE DES QUATRE DERNIERS


DOIGTS
Articulations autorisant des mouvements très limités, renforcées par des ligaments dorsaux et
palmaires et par des ligaments interosseux.

ARTICULATION CARPO-MÉTACARPIENNE DU POUCE


Articulation par emboîtement réciproque reliant le trapèze au premier métacarpien et autorisant une
grande variété de mouvements : flexion, extension, abduction, adduction et circumduction. Elle
possède une capsule fibreuse qui l'englobe en totalité.

ARTICULATION CHONDRO-STERNALE
Articulation entre le cartilage costal, qui prolonge la côte, et la facette articulaire que présente le
bord latéral du sternum. Il s'agit d'une articulation de type arthrodie, permettant des mouvements
limités de glissement.

ARTICULATION CHONDRO-STERNALE
Articulations entre les cartilages costaux, qui prolongent les côtes, et les facettes articulaires que
présente le bord latéral du sternum. Ce sont des articulations de type arthrodie, autorisant des
mouvements limités de glissement.

ARTICULATION COSTO-CHONDRALE
Articulation entre la côte et le cartilage costal, de type synarthrose, c'est-à-dire n'autorisant aucun
mouvement. En effet, les surfaces articulaires sont soudées.

ARTICULATION COSTO-CHONDRALE
Articulation entre la côte et le cartilage costal, de type synarthrose, c'est-à-dire n'autorisant aucun
mouvement. En effet, les surfaces articulaires sont soudées.

ARTICULATION COSTO-VERTÉBRALE
Articulation entre la côte et la vertèbre thoracique, autorisant de petits mouvements de glissement.
Cette articulation est réalisée en deux points : d'une part entre la tête de la côte et la facette
articulaire située sur le corps vertébral, et d'autre part entre la facette articulaire située sur le
tubercule costal et le processus transverse.

ARTICULATION COXO-FÉMORALE
Articulation formée par la tête du fémur et l'acétabulum de l'os coxal. Elle appartient à la catégorie
des énarthroses et autorise des mouvements de flexion, d'extension, d'abduction, d'adduction et de
rotation. Elle possède une capsule articulaire qui la recouvre en totalité et des ligaments de renfort.

ARTICULATION DE CHOPART
voir ARTICULATION TRANSVERSE DU TARSE (OU MÉDIO-TARSIENNE, OU DE CHOPART)

ARTICULATION EN SELLE (OU PAR EMBOÎTEMENT RÉCIPROQUE)


Articulations formées d'une surface concave et d'une surface convexe qui s'emboîtent l'une dans
l'autre. Elles autorisent des mouvements de flexion, d'extension, d'adduction et d'abduction.
L'articulation sterno-claviculaire fait partie de cette catégorie. L'articulation carpo-métacarpienne du
pouce en est l'exemple le plus connu.

ARTICULATION FÉMORO-TIBIALE
Articulation reliant le fémur et le tibia. Les deux os n'entrent pas directement en contact l'un avec
l'autre en raison de la présence de deux ménisques intra-articulaires interposés. L'articulation
fémoro-tibiale comprend une capsule qui englobe la totalité de l'articulation et plusieurs ligaments de
renfort. Les ligaments croisés sont situés à l'intérieur de l'articulation. Celle-ci est de type
trochléarthrose, autorisant des mouvements de flexion, d'extension et de rotation interne et externe.
Elle permet en outre un mouvement d'inclinaison latérale limité, lorsque le genou est fléchi.

ARTICULATION GLÉNO-HUMÉRALE
Articulation de type énarthrose, autorisant des mouvements d'adduction, d'abduction, de rotation, de
projection vers l'avant et vers l'arrière et de circumduction. Les surfaces articulaires sont la tête de
l'humérus et la cavité glénoïdale de la scapula. L'articulation est entourée d'une série de bourses
synoviales servant de capitonnage.

ARTICULATION HUMÉRO-RADIALE
Une même capsule articulaire englobe les trois articulations : celle formée par l'incisure trochléaire
de l'ulna et la trochlée de l'humérus (articulation huméro-ulnaire), celle formée par la fovéa ou cupule
du radius et le capitulum de l'humérus (articulation huméro-radiale) et l'articulation radio-ulnaire
proximale. La première est une trochléarthrose et la troisième une trochoïde. La deuxième est une
énarthrose qui participe aux mouvements des deux autres. À elles trois, elles autorisent des
mouvements de flexion et d'extension de l'avant-bras sur le bras et des mouvements de rotation du
radius autour de l'ulna qui permettent à la paume de la main de se tourner vers l'avant (supination) ou
vers l'arrière (pronation).

ARTICULATION HUMÉRO-ULNAIRE
Une même capsule articulaire englobe les trois articulations : celle formée par l'incisure trochléaire
de l'ulna et la trochlée de l'humérus (articulation huméro-ulnaire), celle formée par la fovéa ou cupule
du radius et le capitulum de l'humérus (articulation huméro-radiale) et l'articulation radio-ulnaire
proximale. La première est une trochléarthrose et la troisième une trochoïde. La deuxième est une
énarthrose qui participe aux mouvements des deux autres. À elles trois, elles autorisent des
mouvements de flexion et d'extension de l'avant-bras sur le bras et des mouvements de rotation du
radius autour de l'ulna qui permettent à la paume de la main de se tourner vers l'avant (supination) ou
vers l'arrière (pronation).

ARTICULATION INTER-CHONDRALE
Articulations de type arthrodie réunissant entre eux les derniers cartilages costaux qui ne rejoignent
pas directement le sternum. Par l'intermédiaire de ces articulations, ils forment un tronc commun qui
s'articule lui-même avec le sternum.
ARTICULATION INTER-MÉTACARPIENNE
Articulations de type amphiarthrose reliant entre elles les bases des métacarpiens, à l'exception de
celle du pouce. Ces articulations sont renforcées par des ligaments transverses.

ARTICULATION INTER-PHALANGIENNE
Articulations de type trochléarthrose, autorisant des mouvements de flexion et d'extension. Elles
possèdent une capsule articulaire et des ligaments collatéraux latéral et médial.

ARTICULATION INTERVERTÉBRALE
Dans l'ensemble du rachis, on distingue plusieurs types d'articulations : celles des corps vertébraux
entre eux, de type amphiarthrose, celles qui relient les processus articulaires, de type arthrodie, et
celles qui unissent les côtes aux processus transverses, qui sont également des arthrodies. Si l'on
considère le rachis dans son ensemble, ces articulations permettent des mouvements de flexion,
d'extension, d'inclinaison latérale et de rotation.

ARTICULATION MANUBRIO-STERNALE
Articulation entre le manubrium et le corps du sternum. Il s'agit d'une amphiarthrose, autorisant des
mouvements très limités au cours de la respiration. La réunion de ces deux pièces osseuses forme un
angle postérieur très obtus. Un fibrocartilage est intercalé entre les deux surfaces articulaires.

ARTICULATION MÉDIO-CARPIENNE
Articulation entre les os de la première rangée du carpe, à l'exception du pisiforme, et ceux de la
seconde rangée. Elle comprend deux parties : une externe, reliant le scaphoïde au trapèze et au
trapézoïde, de type arthrodie, et une interne, reliant d'une part le scaphoïde, le lunatum et le
triquétrum, et d'autre part le capitatum et le hamatum, de type condylarthrose.

ARTICULATION MÉDIO-TARSIENNE
voir ARTICULATION TRANSVERSE DU TARSE (OU MÉDIO-TARSIENNE, OU DE CHOPART)

ARTICULATION MÉTACARPO-PHALANGIENNE
Articulations de type condylarthrose, autorisant des mouvements de flexion, d'extension, d'inclinaison
latérale et de circumduction (ce mouvement regroupant tous les précédents). L'articulation
métacarpo-phalangienne du pouce autorise également un mouvement d'opposition, qui combine les
mouvements de flexion et d'adduction.

ARTICULATION MÉTATARSO-PHALANGIENNE
Articulations entre les métatarsiens et les phalanges correspondantes, autorisant des mouvements de
flexion, d'extension, d'inclinaison latérale et de rotation. Ces articulations sont renforcées par des
ligaments collatéraux et par un ligament métatarsien transverse profond qui s'étend du 1er au 5e
métatarsien sur leur face plantaire.

ARTICULATION PAR EMBOÎTEMENT RÉCIPROQUE


voir ARTICULATION EN SELLE (OU PAR EMBOÎTEMENT RÉCIPROQUE)

ARTICULATION RADIO-CARPIENNE
L'articulation du poignet relie l'extrémité inférieure du radius aux os de la première rangée du carpe :
scaphoïde, lunatum et triquétrum. C'est une articulation de type condylarthrose, autorisant des
mouvements de flexion, d'extension, d'adduction, d'abduction et de circumduction. Elle possède une
capsule articulaire qui la recouvre et des ligaments de renfort.

ARTICULATION RADIO-ULNAIRE DISTALE


Articulation entre les extrémités inférieures du radius et de l'ulna, de type trochoïde, autorisant des
mouvements de rotation. Lorsque la rotation a pour effet de porter la paume de la main vers l'avant,
elle se nomme supination. Lorsqu'elle a pour effet de porter la paume de la main vers l'arrière, il
s'agit d'un mouvement de pronation. L'articulation radio-ulnaire distale est renforcée par deux
ligaments : antérieur et postérieur.

ARTICULATION RADIO-ULNAIRE PROXIMALE


Une même capsule articulaire englobe les trois articulations : celle formée par l'incisure trochléaire
de l'ulna et la trochlée de l'humérus (articulation huméro-ulnaire), celle formée par la fovéa ou cupule
du radius et le capitulum de l'humérus (articulation huméro-radiale) et l'articulation radio-ulnaire
proximale. La première est une trochléarthrose et la troisième une trochoïde. La deuxième est une
énarthrose qui participe aux mouvements des deux autres. À elles trois, elles autorisent des
mouvements de flexion et d'extension de l'avant-bras sur le bras et des mouvements de rotation du
radius autour de l'ulna qui permettent à la paume de la main de se tourner vers l'avant (supination) ou
vers l'arrière (pronation).

ARTICULATION SACRO-ILIAQUE
Articulation entre le sacrum et la partie de l'os coxal correspondant à l'ilium, de type amphiarthrose,
autorisant des mouvements de très faible amplitude. Le sacrum présente une face articulaire externe
comportant une facette en forme d'oreille, qui s'emboîte dans celle que présente la partie interne de
l'ilium, par l'intermédiaire d'un fibro-cartilage qui s'interpose entre les deux. L'ensemble de
l'articulation est entouré d'une capsule articulaire qui l'enveloppe.

ARTICULATION STERNO-CLAVICULAIRE
Articulation réunissant la partie médiale de la clavicule au manubrium sternal, dont la partie latérale
présente une facette articulaire, ainsi qu'au premier cartilage costal. Les deux premières surfaces sont
recouvertes d'un fibrocartilage et forment une articulation de type diarthrose par emboîtement
réciproque.

ARTICULATION TALO-CRURALE
La cheville constitue le point de jonction entre la jambe et le pied. Sur les côtés, on distingue deux
saillies correspondant aux extrémités distales du tibia et de la fibula, qui reçoivent ici le nom de
malléoles. L'articulation talo-crurale est formée par les extrémités inférieures du tibia et de la fibula
et par le talus du tarse. Elle est recouverte par une capsule articulaire et plusieurs ligaments de
renfort. Il s'agit d'une trochléarthrose qui autorise des mouvements de flexion, d'extension,
d'abduction, d'adduction et de rotation.

ARTICULATION TARSO-MÉTATARSIENNE
Articulations reliant les cinq métatarsiens au cuboïde et aux trois os cunéiformes, autorisant des
mouvements très limités. Les articulations tarso-métatarsiennes sont renforcées par des ligaments
interosseux, dorsaux et plantaires.

ARTICULATION TEMPORO-MANDIBULAIRE
Articulation permettant la réalisation de tous les mouvements de la mastication. Elle est formée par
l'union de la mandibule et de l'os temporal. La première présente une saillie arrondie, le processus
condylien de la mandibule, auquel le second oppose la fosse mandibulaire. En avant de la fosse
mandibulaire, l'os temporal présente une autre saillie, le condyle temporal. Le processus condylien
de la mandibule se loge dans la fosse mandibulaire et glisse autour du condyle temporal lors de
l'ouverture de la bouche. On considère que cette articulation est de type condylarthrose. Il existe à
l'intérieur un disque articulaire qui augmente la congruence des deux surfaces.

ARTICULATION TIBIO-FIBULAIRE PROXIMALE


Arthrodie résultant de l'union de la tête de la fibula avec la surface articulaire correspondante située
sur la partie supéro-externe du tibia. L'articulation tibio-fibulaire proximale est renforcée par deux
ligaments, antérieur et postérieur. Elle autorise des mouvements de glissement de faible amplitude.

ARTICULATION TRANSVERSE DU TARSE (OU MÉDIO-TARSIENNE, OU


DE CHOPART)
Articulation reliant les os de la première rangée du tarse à ceux de la deuxième rangée. Elle
comprend l'articulation calcanéo-cuboïdienne, qui est une articulation par emboîtement réciproque, et
l'articulation talo-naviculaire, de type énarthrose. L'articulation transverse du tarse autorise des
mouvements de flexion, d'extension, d'adduction, d'abduction et de rotation.

ARTICULATION XIPHO-STERNALE
Articulation entre le corps du sternum et le processus xiphoïde. De type synarthrose, elle n'autorise
aucune mobilité. Un fibrocartilage fin est intercalé entre les deux éléments de l'articulation.

ARYTHMIE. BRADYARYTHMIE
Trouble du rythme et/ou de la fréquence cardiaque.
Les bradyarythmies sont des arythmies dans lesquelles la fréquence est inférieure à la normale (moins
de 60 battements par minute), en raison de l'altération de la formation de l'influx cardiaque et de sa
conduction.
Normalement, le nœd sinusal constitue le stimulateur cardiaque physiologique et c'est lui qui
commande le rythme cardiaque, fortement influencé par les systèmes sympathique et
parasympathique.
La bradycardie sinusale (fréquence inférieure à 60 battements par minute) est observée chez des
individus sains (sportifs), chez les patients présentant des altérations du système nerveux
parasympathique ou chez les personnes âgées.
L a dysfonction sinusale, ou maladie du sinus, comprend plusieurs anomalies du nœd sinusal et
englobe des pathologies telles que la bradycardie sinusale, les blocs sino-atriaux, les arrêts sinusaux
et le syndrome bradycardie-tachycardie.
Les altérations de la conduction entre l'atrium et le ventricule peuvent se situer au niveau du nœd
atrioventriculaire, du faisceau atrioventriculaire ou des fibres sub-endocardiques.
On distingue trois degrés de bloc atrioventriculaire, selon la gravité du trouble de la conduction.
• Symptomatologie
Les signes cliniques varient en fonction de la pathologie et de l'état général du patient.
Les fréquences cardiaques basses sont bien tolérées chez les sportifs jeunes et chez les personnes
âgées qui ne présentent pas de pathologies associées.
La bradyarythmie peut se manifester par des nausées, une syncope (perte de connaissance brusque et
transitoire), une moindre accélération du rythme cardiaque en cas de stress, de fièvre, de faiblesse ou
de confusion.
• Diagnostic
L'électrocardiogramme permet de détecter les altérations du rythme et leur cause.
Un Holter (enregistrement de l'électrocardiogramme pendant 24 heures) peut être utile pour
diagnostiquer les troubles qui ne sont pas mis en évidence par l'électrocardiogramme réalisé au
cabinet.
Un test d'effort progressif sur bicyclette ergométrique (électrocardiogramme d'effort) peut également
s'avérer utile pour évaluer les modifications de la fréquence cardiaque au cours de l'effort.
Dans certains cas, il sera nécessaire de réaliser une exploration électrophysiologique.
Une évaluation complète doit être réalisée pour diagnostiquer une pathologie cardiaque associée et
des causes secondaires (médicaments, produits toxiques, etc.).
• Traitement
* La bradycardie sinusale et la dysfonction sinusale légère symptomatiques ne nécessitent aucun
traitement.
* Lorsqu'il existe des symptômes imputables à la dysfonction sinusale ou des pauses de plus de 3
secondes dans l'enregistrement électrocardiographique, l'implantation d'un stimulateur cardiaque
permanent peut être indiquée.
* Dans les cas d'altération transitoire du nœd atrioventriculaire, l'implantation temporaire d'un
stimulateur cardiaque est indiquée.

ARYTHMIE. TACHYCARDIE
Les tachycardies, ou tachyarythmies, sont des arythmies concernant trois battements ou plus, dont la
fréquence est supérieure à cent par minute.
Elles peuvent être le résultat de différents mécanismes : altération de la formation ou de la
conduction de l'influx.
Lorsque la fréquence est élevée mais entretenue par le nœd sinusal, il s'agit de tachycardie sinusale.
Elle s'observe dans des situations de stress, de fièvre, d'hypotension, d'anxiété, d'exercice physique,
etc.
La tachycardie supraventriculaire paroxystique est une tachycardie régulière générée au niveau des
atriums ou du nœd atrioventriculaire. Sa fréquence est généralement rapide et elle apparaît et
disparaît brusquement.
Lorsque la conduction entre les atriums et les ventricules s'effectue par une voie accessoire (en
dehors du système de conduction normal), il s'agit d'un syndrome de pré-excitation (le plus fréquent
étant celui de Wolff-Parkinson-White).
Si la tachycardie débute au niveau du ventricule, on la nomme tachycardie ventriculaire . Il s'agit
d'une arythmie grave, susceptible d'entraîner des problèmes hémodynamiques et qui est
potentiellement fatale. La fibrillation ventriculaire est une arythmie extrêmement grave, qui
provoque une désorganisation de l'activité ventriculaire et le décès du patient, si elle n'est pas traitée
immédiatement.
• Symptomatologie
Les symptômes varient selon l'arythmie et le tableau clinique.
Le patient peut ressentir des palpitations, une accélération du cœr, des nausées, présenter une
hypotension artérielle ou perdre connaissance.
Lorsque la fréquence est très rapide, des signes d'insuffisance cardiaque peuvent apparaître.
• Diagnostic
Si l'arythmie se manifeste au moment de la consultation, l'électrocardiogramme permet d'établir le
diagnostic.
Il peut être nécessaire de réaliser un Holter (enregistrement de l'électrocardiogramme pendant 24
heures), un test d'effort progressif sur bicyclette ergométrique (électrocardiogramme d'effort) ou une
exploration électrophysiologique.
Une évaluation complète doit être réalisée pour diagnostiquer une pathologie cardiaque associée et
des causes secondaires (médicaments, produits toxiques, etc.).
• Traitement
* Le traitement de la tachycardie sinusale est celui de la cause déclenchante.
* Les tachycardies paroxystiques et les syndromes de pré-excitation peuvent être contrôlés à l'aide de
médicaments anti-arythmiques ou en les supprimant par radiofréquence.
* Les tachycardies ventriculaires avec atteinte hémodynamique et la fibrillation ventriculaire
nécessitent un traitement urgent par cardioversion électrique (application d'une décharge électrique
sur la poitrine du patient).

ASBESTOSE
Lésion pulmonaire provoquée par l'inhalation de la poussière d'amiante, matériau utilisé
essentiellement pour la fabrication des freins et comme isolant pour les tuyauteries et les chaudières.
Une fois inhalé, l'amiante se fixe sur le tissu pulmonaire et la plèvre, provoquant ainsi une réaction
inflammatoire avec formation postérieure de tissus cicatriciels (fibrose).
• Symptomatologie
Les symptômes apparaissent après dix ans d'exposition prolongée.
Les plus communs sont la dyspnée (sensation de manque d'air), la toux et l'expectoration.
Les patients atteints d'asbestose présentent un risque majeur de cancer du poumon et de la plèvre.
• Diagnostic
Le diagnostic est établi sur la base du tableau clinique et de l'historique de l'exposition.
Une fibrobronchoscopie, combinée à un lavage broncho-alvéolaire et à une biopsie, permet
d'observer les fibres d'amiante.
• Traitement
* Il n'existe aucun traitement efficace connu.
* En raison des risques majeurs de cancer du poumon et de la plèvre, les patients doivent être suivis
régulièrement.

ASPERGILLOSE BRONCHO-PULMONAIRE ALLERGIQUE


Trouble provoqué par une réaction allergique à des champignons, généralement à l'Aspergillus
fumigatus (champignon résistant à la chaleur qui pousse dans les zones humides parmi des matières
en décomposition mais également parmi des matières vivantes).
Une réaction immunologique secondaire se produit lors de la colonisation chronique des voies
respiratoires par le champignon qui provoque des infiltrats éosinophiles et des bouchons muqueux
dans le poumon encombré d'hyphes d'Aspergillus. On observe des lésions destructrices
(bronchectasie, fibrose et rétraction pulmonaire) qui sont, elles aussi, médiées par une réaction
immunologique.
• Symptomatologie
La maladie se présente comme un tableau d'asthme difficile à contrôler, avec une toux productive,
des bouchons muqueux, une dyspnée (sensation de manque d'air), des sibilances et une expectoration
sanguinolente (hémoptysie). On observe également de la fièvre et un mal-être général.
La radiographie du thorax fait apparaître des infiltrats transitoires et récurrents semblables à une
pneumonie ou à une atélectasie.
• Diagnostic
Le diagnostic est établi sur la base de la présence de certains critères cliniques et de laboratoire,
parmi lesquels : asthme, augmentation du nombre d'éosinophiles dans le sang, présence d'anticorps
anti-Aspergillus, tests cutanés d'hypersensibilité et historique des infiltrats pulmonaires transitoires
sur la radiographie du thorax.
• Traitement
* La clé du traitement réside dans la prise de corticoïdes.
* Les bronchodilatateurs sont utiles pour contrôler les symptômes.

ASTHME
Maladie inflammatoire chronique des voies respiratoires.
Elle se caractérise par la limitation réversible du flux aérien et par des épisodes récurrents de
spasmes bronchiques.
Il existe une réponse bronchique exagérée à de multiples stimuli (hyperactivité bronchique), qui
précède et annonce la venue de l'asthme.
L'atopie (associée à une production d'anticorps de type IgE) est le plus important des facteurs
prédisposants.
Les allergènes font partie des facteurs responsables de l'asthme (acariens, épithélium des animaux
domestiques - chats et chiens -, pollens et champignons). L'exercice physique, les gaz irritants, les
infections virales et la prise d'acide acétique salicylique ou d'autres anti-inflammatoires non
stéroïdiens peuvent déclencher l'asthme.
Un mécanisme inflammatoire, médié par les immunoglobulines E, les cytokines, les leucotriènes et
d'autres médiateurs de la réponse inflammatoire, associé à une altération du contrôle neural
(sympathique et parasympathique) des voies respiratoires, ont été désignés comme responsables de la
pathogénie de la maladie.
• Symptomatologie
Les symptômes les plus caractéristiques sont : une dyspnée (sensation de manque d'air), des
sibilances (bruit caractéristique qui ressemble à un sifflement, produit par le passage de l'air par les
voies respiratoires resserrées) et la toux.
La relation entre l'apparition des symptômes et l'exposition au facteur causal est importante.
• Diagnostic
Lors de l'examen clinique, les sibilances sont caractéristiques, même si elles ne sont pas spécifiques.
Le diagnostic est confirmé au moyen d'une spirométrie qui permet de détecter une obstruction du flux
respiratoire, réversible grâce à l'administration d'un bronchodilatateur d'action rapide par les voies
pulmonaires.
Il est possible d'effectuer un test de stimulation à la méthacholine, à l'histamine ou à l'exercice
physique afin de détecter une hyperactivité bronchique.
• Traitement
* Le traitement chronique de ces patients est basé sur l'inhalation de bronchodilatateurs bêta-
stimulants d'action prolongée et d'anti-inflammatoires (corticoïdes). L'utilisation de bêta-stimulants
d'action rapide à la demande est conseillée. D'autres médicaments, comme le cromoglycate
disodique, le nédocromil et les théophyllines peuvent également être utilisés.
* Les cas sévères peuvent nécessiter une hospitalisation.
* En cas d'aggravation, on peut avoir recours à des bêta-stimulants d'action courte, à des corticoïdes
systémiques et inhalés, et à des théophyllines d'action courte.

ASTIGMATISME
voir AMÉTROPIE

ASTROCYTOME
voir TUMEUR CÉRÉBRALE

ATAXIE-TÉLANGIECTASIES
voir IMMUNODÉFICIENCE

ATÉLECTASIE
Collapsus d'une région pulmonaire périphérique, segmentaire ou lobaire, ou de tout le poumon,
provoqué par une obstruction des voies respiratoires.
L'atélectasie n'est pas une maladie à proprement parler, si ce n'est qu'elle apparaît comme la
conséquence d'une pathologie pulmonaire ou bronchique sous-jacente, telle qu'une obstruction
bronchique intra-luminale due à un corps étranger, la tuberculose, des bouchons muqueux, une
pneumonie ou un cancer du poumon, ou une obstruction bronchique extra-luminale due à un
pneumothorax, un épanchement pleural, un syndrome respiratoire aigu sévère, etc.
Après une obstruction bronchique, la circulation sanguine absorbe le gaz alvéolaire périphérique et
la rétraction pulmonaire qui suit provoque la disparition du contenu aérique alvéolaire au bout de
quelques heures.
• Symptomatologie
La symptomatologie dépend de la vitesse à laquelle la maladie s'installe, de son étendue ainsi que de
l'étiologie de l'atélectasie. Une occlusion bronchique rapide avec un collapsus massif provoque une
douleur du côté touché, une dyspnée (sensation de manque d'air) et de la tachycardie. Une affection
pulmonaire concomitante peut survenir, auquel cas de la fièvre apparaît.
Les atélectasies d'apparition lente peuvent être complètement asymptomatiques ou ne provoquer que
quelques symptômes légers.
• Diagnostic
Le diagnostic est établi au moyen d'une anamnèse et d'un examen clinique, et essentiellement en
fonction des signes radiologiques. Parmi les signes radiologiques, on observe une densité
parenchymateuse homogène (segmentaire, lobaire ou pulmonaire), une diminution du volume de
l'hémithorax touché et le déplacement des organes voisins (cœr, médiastin, diaphragme, etc.) du côté
atteint.
Il est important de rechercher la cause d'une atélectasie, c'est la raison pour laquelle il est nécessaire
de compléter le diagnostic au moyen d'une tomographie axiale assistée par ordinateur du thorax, d'une
fibrobronchoscopie, d'une culture de crachat, etc.
• Traitement
* Le traitement dépend de l'étiologie de l'atélectasie et, par conséquent, le plus important est de
connaître l'origine de la maladie.
* Dans de nombreux cas, une fibrobronchoscopie est nécessaire pour établir le diagnostic causal
(corps étranger, tumeur pulmonaire, etc.) et, parfois, elle peut même être curative (corps étranger,
bouchons muqueux, etc.). Dans certains cas (bronchectasie, rétention de sécrétions), un drainage
postural et une physiothérapie sont recommandés.
* Dans les cas sévères, il faut effectuer une fibrobronchoscopie, qui permet d'éliminer directement
les bouchons muqueux ou les sécrétions épaisses. En présence d'une suspicion d'aspiration d'un corps
étranger, la fibrobronchoscopie doit être effectuée le plus tôt possible.

ATHÉROSCLÉROSE
Processus de vieillissement des artères caractérisé par le durcissement et l'épaississement de leur
paroi.
L'athérosclérose est un type d'artériosclérose dû à des dépôts d'athérome sur la paroi artérielle.
Il s'agit d'un processus chronique inflammatoire qui touche presque toutes les artères de l'organisme.
Elle débute dans l'enfance et se poursuit pendant toute la vie.
Elle se caractérise par un dysfonctionnement de l'endothélium qui facilite l'infiltration de la paroi
artérielle par le cholestérol, suivi par les cellules macrophages qui phagocytent le cholestérol. Il se
produit alors un phénomène inflammatoire avec prolifération des fibres lisses et dépôt de calcium, le
centre du dépôt étant constitué des restes des macrophages détruits et des cristaux de cholestérol, ce
qui aboutit à la formation de la plaque athérosclérotique, ou plaque d'athérome.
La croissance de la plaque entraîne un rétrécissement progressif de la lumière artérielle, provoquant
à son tour une diminution de l'apport en oxygène et en nutriments aux tissus irrigués. De plus, la
rupture de la plaque induit le phénomène de thrombose, cause ultime de l'épisode clinique vasculaire.
• Symptomatologie
Les manifestations cliniques sont observées à l'âge adulte et dépendent de la zone vasculaire affectée.
L'athérosclérose des vaisseaux coronaires est la principale cause de cardiopathie ischémique et
d'infarctus aigu du myocarde.
Lorsque l'athérosclérose touche les carotides ou les artères du cerveau, elle peut provoquer un
accident ischémique transitoire (AIT) ou un accident vasculaire cérébral (AVC).
La claudication intermittente est la manifestation de l'athérosclérose dans les vaisseaux des membres
inférieurs. Elle s'accompagne de douleurs au niveau des extrémités inférieures, qui surviennent après
quelques minutes de marche, obligeant à alterner avec des périodes de repos.
• Diagnostic
Le diagnostic dépend du territoire vasculaire affecté.
Généralement, le diagnostic définitif est établi grâce à une artériographie, qui consiste à introduire un
cathéter jusqu'à la région vasculaire à explorer (artères coronaires, système nerveux central,
membres inférieurs, etc.) et à libérer un produit de contraste qui permet d'observer la présence de
plaques athérosclérotiques.
• Traitement
* Le traitement repose sur la prévention de ce que l'on appelle les facteurs de risque des maladies
cardiovasculaires.
* Certains facteurs, comme l'hérédité, le sexe et l'âge, ne sont pas modifiables, contrairement à
d'autres. C'est sur ces derniers qu'il convient d'agir avec détermination.
* Une prédisposition génétique aux affections cardiovasculaires, ainsi qu'une fréquence plus élevée,
ont été observées chez les personnes de plus de 65 ans et les patients de sexe masculin.
* Les facteurs les plus importants, sur lesquels doit reposer la prévention, sont la détection et le
contrôle du tabagisme, l'hypertension artérielle, la dyslipidémie (cholestérol total supérieur à 2 g/l,
cholestérol LDL supérieur à 1,60 g/l et cholestérol HDL inférieur à 0,35 g/l) et le diabète sucré.
* Il est également important d'agir sur d'autres facteurs comme l'obésité, la sédentarité, le stress,
l'hypercoagulabilité et la consommation de cocaïne.
* Chez la femme, les œstrogènes, ainsi que l'exercice physique et la consommation modérée d'alcool
semblent avoir un certain effet protecteur.

ATLAS
Première des sept vertèbres cervicales, s'articulant par sa face supérieure avec l'os occipital et, en
bas, avec la deuxième vertèbre cervicale, ou axis. Ses processus transverses robustes donnent
insertion à certains muscles de la zone pré-vertébrale du cou.

ATOME
Agglomération d'un nombre donné de particules élémentaires (principalement protons, neutrons et
électrons) qui, bien qu'électriquement neutre, est intrinsèquement dotée des propriétés
caractéristiques d'un élément chimique. C'est la plus petite quantité de cet élément pouvant intervenir
dans une combinaison chimique. Quelle que soit la forme que prend la matière - solide, liquide ou
gazeuse -, celle-ci est toujours composée d'atomes. Les atomes sont constitués d'un centre, ou noyau,
où se trouve leur masse, et d'un système orbitaire dans lequel tournent les électrons, particules de
masse quasi nulle et de charge électrique négative. Le noyau contient au moins deux autres particules
: les neutrons, qui sont électriquement neutres, et les protons, chargés positivement. L'équilibre de ce
système est fondé sur l'égalité de la charge électrique positive (protons) et négative (électrons).

ATOPIE
voir RÉACTION D'HYPERSENSIBILITÉ. ALLERGIE

ATRIUM DROIT
Cavité pourvue de parois fines située dans la partie haute du cœr. C'est là que les veines caves
supérieure et inférieure déversent le sang de tout le système veineux et que se termine le circuit de la
grande circulation, ou circulation systémique. La différence de pression entre le système veineux et
l'atrium droit explique l'effet d'aspiration exercé par ce dernier sur le sang. L'atrium droit
communique avec la cavité placée juste au-dessous, le ventricule droit, par un orifice de
communication atrio-ventriculaire doté d'une valve régulatrice appelée valve tricuspide. Sur sa
paroi, on observe le nœd sino-atrial, véritable chef d'orchestre du rythme cardiaque. L'atrium droit
est en contact avec le poumon droit à travers le péricarde et les plèvres.

ATRIUM GAUCHE
Une des cavités supérieures du cœr, formée de parois fines. Dans sa partie haute, s'ouvrent les
orifices des quatre veines pulmonaires qui viennent déverser le sang provenant des poumons. Elle
constitue l'étape finale de la petite circulation, ou circulation pulmonaire. Le sang provenant des
poumons passe ensuite dans le ventricule gauche, d'où part la grande circulation. L'atrium gauche
communique avec le ventricule gauche par un orifice situé à sa base et pourvu d'un système de
fermeture et d'ouverture appelé valve mitrale.

ATTITUDE SCOLIOTIQUE
voir SCOLIOSE

AURICULE
voir CONQUE DU PAVILLON DE L'OREILLE (OU AURICULE)

AVANT-BRAS
Partie du membre supérieur comprise entre le coude et le poignet.

AVANT-BRAS
voir FRACTURE DE L'AVANT-BRAS

AVC
voir ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL (AVC) HÉMORRAGIQUE ICT
HÉMORRAGIQUE

AXE CORPOREL LONGITUDINAL


Ligne ou axe imaginaire parcourant verticalement le corps humain dans sa partie médiane, de la tête
aux pieds.

AXIS
Deuxième vertèbre cervicale, donnant insertion à de nombreux muscles de cette zone.

AXONE
Prolongement du corps cellulaire, de structure distincte. Les axones constituent l'essentiel des fibres
nerveuses et des nerfs de l'organisme. Ils ont pour fonction de conduire l'impulsion nerveuse générée
dans le corps de la cellule vers la plaque motrice ou vers d'autres neurones. En général, chaque
neurone possède un axone unique dont la longueur est largement supérieure à celle des dendrites.

AXONE
voir FIBRE NERVEUSE (OU AXONE)
B

BALANITE
voir PHIMOSIS

BANDELETTE OLFACTIVE
voir TRACTUS OLFACTIF (OU BANDELETTE OLFACTIVE)

BANDELETTE OPTIQUE
voir TRACTUS (OU BANDELETTE) OPTIQUE

BANDELETTES (OU TÉNIAS) DU CÔLON


Fibres musculaires en forme de bandelettes parcourant toute la longueur du gros intestin, dans le sens
longitudinal.

BARR (VIRUS D'EPSTEIN-BARR)


voir MONONUCLÉOSE INFECTIEUSE

BARRÉ
voir SYNDROME DE GUILLAIN-BARRÉ

BARRETT
voir EBO

BASE (OU PLATINE) DU STAPES


Plaque fine de forme ovale adossée à la fenêtre du vestibule, celle-ci étant l'orifice de
communication entre l'oreille moyenne et l'oreille interne. La base du stapes est reliée à la fenêtre du
vestibule par un ligament annulaire.

BASE DU PÉNIS
Jonction du corps du pénis avec la partie inférieure de l'abdomen.

BASOPHILE
Leucocyte doté de plusieurs noyaux et dont le cytoplasme inclut des granulations de couleur pourprée.
Il a également une fonction immunitaire.

BECKER
voir MYOPATHIE DE DUCHENNE MYOPATHIE DE BECKER
BELL
voir PARALYSIE FACIALE

BENCE JONES (PROTÉINURIE DE)


voir MYÉLOME

BESNIER
voir MALADIE DE BESNIER-BŒCK-SCHAUMANN, OU SARCOÏDOSE,
LYMPHOGRANULOMATOSE BÉNIGNE

BÊTA-THALASSÉMIE
voir THALASSÉMIE

BICOUCHE LIPIDIQUE
La membrane cellulaire est constituée d'une double couche de phospholipides (phosphatidylcholine,
phosphatidyléthanolamine, sphingomyéline, etc.), associée à une petite quantité de cholestérol et
d'autres lipides, dans laquelle sont plongés ou incrustés différents types de protéines. Chaque couche
comporte une partie hydrophile (présentant une grande capacité d'absorption d'eau), ou extrémité
polaire, et une partie hydrophobe (qui « repousse » l'eau), ou extrémité apolaire. La bicouche
lipidique a pour fonction d'isoler la cellule sans pour autant empêcher les échanges de substances
avec le milieu qui l'entoure.

BILE (PRODUCTION)
Le foie remplit une fonction métabolisante décisive pour l'ensemble de la digestion. Celle-ci consiste
à produire la bile, substance de couleur claire, jaunâtre et au goût amer, que le duodénum va utiliser
pour dissoudre les graisses, afin de les transformer en de minuscules particules, pouvant être
digérées par les enzymes pancréatiques. Une fois sa mission accomplie, la bile est en partie
réabsorbée et réincorporée dans le foie.

BINSWANGER (MALADIE DE)


voir DÉMENCE PAR INFARCTUS MULTIPLES DÉMENCE MULTI-INFARCTUS DÉMEN
PLURILACUNAIRE

BŒCK
voir MALADIE DE BESNIER-BŒCK-SCHAUMANN, OU SARCOÏDOSE,
LYMPHOGRANULOMATOSE BÉNIGNE

BOITERIE DE TRENDELENBURG
voir LUXATION CONGÉNITALE DE LA HANCHE MALADIE LUXANTE DE LA HANC
DYSPLASIE LUXANTE DE LA HANCHE
BORD ALVÉOLAIRE (OS MAXILLAIRE)
Bord inférieur de l'os maxillaire, garni d'une série d'alvéoles dans lesquelles se logent les dents
supérieures.

BORD ANTÉRIEUR (TIBIA)


Il parcourt de haut en bas la diaphyse du tibia et n'est recouvert par aucun muscle. Il est donc
perceptible au toucher à travers le tissu cellulaire sous-cutané de la partie antéro-interne de la jambe.

BORD ETHMOÏDAL
Bord antéro-supérieur répondant à la lame perpendiculaire de l'os ethmoïde et au cartilage qui forme
une partie du septum nasal.

BORD FRONTAL (OS ETHMOÏDE)


Bord antérieur de la lame perpendiculaire de l'os ethmoïde, s'articulant avec l'os frontal.

BORD FRONTAL (OS LACRYMAL)


Bord supérieur de l'os lacrymal, très irrégulier et dentelé, s'articulant avec le processus orbitaire
interne de l'os frontal.

BORD FRONTAL (OS PARIÉTAL)


Bord antérieur de l'os pariétal, dentelé et assez mince. Il s'articule avec le bord postérieur de l'os
frontal, formant la suture coronale. Sa partie inférieure présente une saillie qui s'articule avec la
grande aile de l'os sphénoïde.

BORD FRONTAL (OS PROPRES DU NEZ)


Bord supérieur de l'os, très dentelé, s'articulant avec l'incisure nasale de l'os frontal.

BORD FRONTAL (OS SPHÉNOÏDE)


Bord antérieur de la grande aile, s'articulant avec l'os frontal et l'os ethmoïde.

BORD INFÉRIEUR (OS ETHMOÏDE)


Bord inférieur de la lame perpendiculaire. Il s'articule avec l'os vomer et les cartilages du septum
nasal, contribuant ainsi à séparer les deux fosses nasales. En arrière, il s'articule avec l'os sphénoïde.

BORD INFÉRIEUR (OS LACRYMAL)


Bord pénétrant dans le conduit nasal, jusqu'à l'un des cornets.

BORD INFÉRIEUR (OS PROPRES DU NEZ)


Bord très mince et irrégulier, répondant aux cartilages du nez. Ce bord présente une échancrure
permettant le passage d'un rameau nerveux nasal.
BORD INTERNE (OS PROPRES DU NEZ)
Bord épais répondant à l'os propre du nez controlatéral. Sa partie supérieure est en contact avec
l'épine nasale de l'os frontal et avec la lame perpendiculaire de l'os ethmoïde.

BORD LIBRE (ONGLE)


Extrémité distale du bord de l'ongle qui, en raison de la croissance de ce dernier, se rapproche
progressivement du bord du doigt.

BORD MAXILLAIRE (OS LACRYMAL)


Bord antérieur de l'os lacrymal, s'articulant avec le processus frontal de l'os maxillaire.

BORD MAXILLAIRE (OS PALATIN)


Bord antérieur de la lame perpendiculaire (ou verticale) de l'os palatin, très fin, s'articulant avec l'os
maxillaire.

BORD MAXILLAIRE (OS PROPRES DU NEZ)


Bord externe très aigu, répondant au processus frontal de l'os maxillaire.

BORD MAXILLAIRE (OS ZYGOMATIQUE)


Bord antéro-inférieur de l'os zygomatique, présentant une surface dentelée et irrégulière qui répond
au processus zygomatique de l'os maxillaire.

BORD OCCIPITAL (OS PARIÉTAL)


Bord postérieur présentant des anfractuosités, s'articulant avec l'os occipital, avec lequel il s'emboîte
parfaitement pour constituer la suture lambdoïde. Entre les deux os, subsiste un espace correspondant
au foramen jugulaire (ou trou déchiré postérieur).

BORD ORBITAIRE (OS ZYGOMATIQUE)


Bord supérieur de la face antérieure de l'os zygomatique, émoussé et lisse, formant la partie externe
du rebord de la cavité orbitaire.

BORD PALATIN (OS VOMER)


Bord inférieur de l'os vomer, très fin et rugueux, pénétrant dans la rainure ménagée entre les deux
parties de l'os palatin, au niveau de leur jonction sur la ligne médiane.

BORD PARIÉTAL (OS OCCIPITAL)


Bord supérieur de la zone latérale de l'os occipital. Il s'emboîte parfaitement avec l'os pariétal pour
former la suture lambdoïde.

BORD PARIÉTAL (OS TEMPORAL)


Bord supérieur de la partie squameuse de l'os temporal, taillé en biseau et s'articulant avec l'os
pariétal.

BORD POSTÉRIEUR (OU SPHÉNOÏDAL) (OS ETHMOÏDE)


Bord postérieur de la lame perpendiculaire par laquelle l'os ethmoïde s'articule avec l'os sphénoïde.

BORD POSTÉRO-INFÉRIEUR (OS VOMER)


Bord très aigu qui ne s'articule avec aucun os. Il constitue la limite postérieure du septum nasal et
contribue à former les orifices de communication avec l'oropharynx, ou choanes.

BORD PTÉRYGOÏDIEN (OS PALATIN)


Bord postérieur de la lame perpendiculaire (ou verticale) de l'os palatin, très fin, répondant au
processus ptérygoïde de l'os sphénoïde.

BORD SAGITTAL (OU SUPÉRIEUR) (OS PARIÉTAL)


Bord dentelé et très épais, s'emboîtant avec le bord supérieur de l'os pariétal controlatéral pour
former la suture sagittale qui parcourt la calvaria d'avant en arrière.

BORD SPHÉNOÏDAL (OS FRONTAL)


Bord postérieur de l'os frontal contre lequel vient s'appliquer l'aile de l'os sphénoïde pour former la
suture sphéno-frontale.

BORD SPHÉNOÏDAL (OS TEMPORAL)


Bord antérieur de la partie squameuse de l'os temporal, en forme de biseau et s'articulant avec la
grande aile de l'os sphénoïde.

BORD SPHÉNOÏDAL (OS VOMER)


Bord postéro-supérieur de l'os vomer, s'articulant avec la crête de la face inférieure du corps de l'os
sphénoïde. Il présente une cannelure appelée canal sphéno-vomérien.

BORD SPHÉNOÏDAL (OS ZYGOMATIQUE)


Bord postérieur du processus orbitaire, s'articulant avec la grande aile de l'os sphénoïde.

BORD SUPÉRIEUR DE LA PARTIE PÉTREUSE (OS TEMPORAL)


La face interne, ou endocrânienne, de la partie pétreuse présente un bord bien défini qui sépare la
partie postérieure en contact avec le lobe occipital, de la partie antérieure en contact avec le lobe
pariétal.

BORD TEMPORAL (OS OCCIPITAL)


Bord inférieur de la zone latérale de l'os occipital. Il s'emboîte avec l'os temporal pour former la
suture occipito-mastoïdienne.
BORD TEMPORAL (OS PARIÉTAL)
Bord inférieur de l'os pariétal, de forme concave, beaucoup plus mince que le bord sagittal. Il
s'articule avec la partie squameuse de l'os temporal pour former la suture temporo-pariétale.

BORD TEMPORAL (OS SPHÉNOÏDE)


Bord postéro-externe de la grande aile, s'articulant avec la partie squameuse de l'os temporal.

BOSSE SÉRO-SANGUINE
Déformation de la tête du nouveau-né, qui présente une bosse due à la pression subie par les os du
crâne lors du passage dans la filière génitale. Cette déformation est transitoire et disparaît en
quelques jours.

BOTULISME
Maladie provoquée par une neurotoxine produite par le bacille Clostridium botulinum.
Il s'agit d'une intoxication alimentaire due à l'ingestion de la toxine préformée dans des aliments
traités de manière incorrecte et, plus rarement, à la production de la toxine au niveau d'une plaie.
La toxine bloque la libération d'acétylcholine au niveau de la jonction neuromusculaire et du système
nerveux autonome, empêchant ainsi la contraction musculaire et altérant le fonctionnement du système
nerveux autonome.
• Symptomatologie
Les symptômes apparaissent après une incubation d'un ou deux jours après l'ingestion de l'aliment
contaminé ou après une ou deux semaines dans le cas de la contamination d'une plaie.
Les manifestations musculaires sont descendantes et bilatérales symétriques.
Elles commencent au niveau de la tête, puis descendent dans le cou, s'étendent aux membres
supérieurs, au tronc et aux membres inférieurs.
Les symptômes et les signes les plus courants sont : faiblesse musculaire générale, diplopie (vision
double) et vision trouble à cause d'une atteinte des muscles oculaires, photophobie (augmentation de
la sensibilité à la lumière), mydriase, pupilles fixes. Au niveau digestif : dysphagie (douleur lors de
l a déglutition) et sécheresse de la bouche, de la langue et du pharynx, constipation, nausées et
vomissements.
• Diagnostic
En cas d'intoxication alimentaire, il faut démontrer la présence de toxines dans le sérum, les fèces ou
le vomi du patient et dans l'aliment contaminé. S'il s'agit de botulisme contracté par une plaie, il faut
alors prélever un échantillon du sérum et de la plaie.
• Traitement
* Dans le cas de l'intoxication alimentaire, la toxine peut être neutralisée à l'aide d'antitoxine équine
trivalente, sous réserve d'administration précoce.
* Des mesures de soutien sont essentielles.
* L'assistance respiratoire (ventilation assistée) a permis de réduire le taux de mortalité.
* Dans le cas du botulisme inoculé par plaie, il faut drainer la plaie et administrer de la pénicilline.
* Pour le botulisme du nouveau-né, il est préférable d'éviter les antibiotiques et l'antitoxine car,
généralement, l'évolution est plutôt favorable.
* La convalescence est progressive et lente, et peut varier de plusieurs semaines à plusieurs mois.
BOUCHE
Ouverture située dans la partie inférieure de la face, qui abrite les organes externes du goût (langue)
et permet la communication entre l'appareil digestif et l'extérieur.

BOUCHON DE CÉRUMEN
Accumulation du cérumen produit par les glandes sébacées du méat acoustique externe.
Il survient généralement chez les personnes ayant un méat acoustique externe étroit ou chez les
utilisateurs de cotons-tiges.
• Symptomatologie
L'obstruction complète du méat acoustique externe provoque une hypoacousie (baisse de l'acuité
auditive) et une autophonie (sensation d'entendre sa propre voie résonner dans sa tête).
• Diagnostic
Le diagnostic est effectué par une otoscopie.
• Traitement
* On extrait le bouchon lorsqu'on l'aperçoit en effectuant une otoscopie ou en injectant de l'eau tiède
dans l'oreille.

BOUCLE
Ligne courbe formée par des crêtes commençant et finissant sur le même bord du doigt, de sorte que
la courbe s'ouvre sur un côté. La boucle est qualifiée d'ulnaire si elle s'ouvre vers le côté interne, et
de radiale si elle s'ouvre vers le côté externe.

BOURGEON GUSTATIF
voir CALICULE (OU BOURGEON) GUSTATIF

BOURRELET SYNOVIAL
L'intérieur de l'articulation coxo-fémorale, comme toutes les articulations, est tapissé par une
membrane synoviale qui facilite les mouvements et sécrète un liquide lubrifiant. À la partie
postérieure de cette articulation, la membrane synoviale déborde de la capsule articulaire et forme un
bourrelet semi-annulaire.

BOURSE ILIO-PECTINÉE
Bourse formée par la synoviale tapissant l'articulation, qui dépasse entre les ligaments de la capsule.

BOURSE OMENTALE
Cavité formée par les membranes péritonéales à l'endroit où elles se plient pour recouvrir les
viscères abdominaux. Elle est délimitée par la face postérieure de l'estomac à l'avant, par la zone
pré-vertébrale et rénale gauche à l'arrière, et par la porte du foie et la rate de chaque côté. Le
diaphragme et le foie recouvrent sa partie supérieure.

BOURSE SYNOVIALE
La membrane synoviale tapissant l'intérieur de l'articulation présente des replis qui sortent de la
capsule articulaire et forment des bourses situées au-dessous de l'acromion et derrière le muscle sub-
scapulaire.

BOUTON TERMINAL DE L'AXONE


Renflement de l'axone, situé dans sa partie terminale et juste au niveau de son point de contact avec
l'autre neurone. Le bouton terminal contient des éléments qui permettent ce contact.

BOUTON TERMINAL DE L'AXONE


Élargissement, ou dilatation, de l'axone dans la zone de jonction entre le nerf somatique et la fibre
musculaire. Il se loge dans la gouttière synaptique que présente le sarcolemme de la fibre musculaire.

BRACHYCÉPHALIE
voir CRANIOSYNOSTOSE. CRANIOSTÉNOSE

BRADYARYTHMIE
voir ARYTHMIE. BRADYARYTHMIE

BRANCHE ACROMIALE DE LA VEINE THORACO-ACROMIALE


Branche veineuse drainant le sang veineux des régions acromiale et deltoïdienne, et débouchant dans
la veine thoraco-acromiale qui se déverse dans la veine axillaire.

BRANCHE ANTÉRIEURE DU NERF MUSCULO-CUTANÉ


Branche issue de la bifurcation du nerf musculo-cutané au niveau de la face antérieure du coude. Elle
parcourt superficiellement l'avant-bras, vers la face antéro-externe duquel elle émet des rameaux
cutanés, et s'étend jusqu'au poignet. Elle aboutit sur le bord latéral de l'éminence thénar.

BRANCHE ANTÉRIEURE DU NERF OBTURATEUR


Branche suivant un parcours descendant et passant au-dessus du muscle court adducteur vers lequel
elle émet des divisions nerveuses. Elle se ramifie également en direction des muscles gracile (ou
droit interne) et long adducteur, et se termine sous la forme d'un rameau cutané.

BRANCHE ANTÉRIEURE DU NERF SPINAL (DANS LA RÉGION


THORACIQUE, CETTE BRANCHE EST APPELÉE NERF INTERCOSTAL)
À la sortie de la moelle, tous les nerfs spinaux se divisent en deux branches, antérieure et postérieure.
Les branches antérieures des nerfs spinaux thoraciques suivent un trajet parallèle aux côtes dans
l'espace situé entre celles-ci, d'où leur dénomination d e nerfs intercostaux. Elles innervent les
muscles intercostaux et les dernières innervent également les muscles de la paroi abdominale.

BRANCHE ANTÉRIEURE DU SILLON LATÉRAL


Sillon partant du sillon latéral (ou scissure de Sylvius) et qui s'introduit horizontalement dans le lobe
frontal.
BRANCHE ASCENDANTE (OU VERTICALE) DU SILLON LATÉRAL
Sillon partant du sillon latéral (ou scissure de Sylvius) et qui s'introduit verticalement dans le lobe
frontal.

BRANCHE ASCENDANTE DE L'ARTÈRE MAXILLAIRE


Ces branches sont les artères méningée moyenne, tympanique antérieure, méningée accessoire,
temporale profonde antérieure et temporale profonde moyenne.

BRANCHE BUCCALE
Ramification supérieure de la branche cervico-faciale, innervant les muscles péribuccaux
(buccinateur, orbiculaire des lèvres, abaisseur de l'angle de la bouche, etc.). La branche buccale
rejoint également la branche zygomatique pour former le plexus parotidien.

BRANCHE CALCANÉENNE DE L'ARTÈRE FIBULAIRE


Elles constituent les dernières branches de l'artère fibulaire qui, arrivée au talon, se ramifie dans la
région calcanéenne et rejoint les artères périphériques.

BRANCHE CALCANÉENNE DE L'ARTÈRE TIBIALE POSTÉRIEURE


Petites branches provenant de l'artère tibiale postérieure qui se ramifient au niveau du talon, émettant
des dérivations à destinée calcanéenne. Elles se terminent en rejoignant d'autres artères de cette zone.

BRANCHE CARDIAQUE DU NERF VAGUE (OU PNEUMOGASTRIQUE)


Le système parasympathique agit sur le cœr en diminuant la fréquence et la puissance de ses
battements, et en contractant les artères coronaires. Ces branches forment, avec celles du tronc
sympathique, le plexus cardiaque.

BRANCHE CARDIAQUE DU TRONC SYMPATHIQUE


Le système sympathique agit sur le cœr en augmentant la fréquence et la puissance de ses battements,
et en dilatant les artères coronaires. Ces branches forment, avec celles du nerf vague, le plexus
cardiaque.

BRANCHE CARDIAQUE THORACIQUE SYMPATHIQUE


Branches inconstantes partant des premiers ganglions sympathiques thoraciques et aboutissant dans le
plexus cardiaque.

BRANCHE CAROTIDIENNE
Branche terminale du nerf glosso-pharyngien descendant le long du cou, adossé à l'artère carotide
interne.

BRANCHE CAROTIDIENNE
Branches nerveuses s'anastomosant avec le nerf glosso-pharyngien et le tronc sympathique pour
former le plexus carotidien externe.

BRANCHE CARPIENNE DORSALE DE L'ARTÈRE RADIALE


Branche issue de l'artère radiale au niveau de l'articulation radio-carpienne et se dirigeant vers la
partie postérieure du carpe, où elle rejoint la branche homologue issue de l'artère ulnaire pour
formée l'arcade carpienne dorsale.

BRANCHE CARPIENNE DORSALE DE L'ARTÈRE ULNAIRE


Elle naît de l'artère ulnaire, parcourt la partie inférieure de l'ulna et atteint le dos de la main pour
s'unir à la branche carpienne dorsale de l'artère radiale, formant ainsi l'arcade carpienne dorsale.

BRANCHE CARPIENNE PALMAIRE DE L'ARTÈRE RADIALE


Fine branche se détachant de l'artère radiale dans la partie inférieure de l'avant-bras et se dirigeant
vers l'intérieur pour rejoindre une branche analogue issue de l'artère ulnaire.

BRANCHE CARPIENNE PALMAIRE DE L'ARTÈRE ULNAIRE


Fine branche se détachant de l'artère ulnaire dans la partie inférieure de l'avant-bras et se dirigeant
vers l'extérieur pour rejoindre une branche analogue issue de l'artère radiale.

BRANCHE CERVICO-FACIALE
Une des deux branches terminales du nerf facial. Elle donne à son tour naissance à trois rameaux :
buccal, marginal de la mandibule et cervical.

BRANCHE CŒLIAQUE DU NERF VAGUE (OU PNEUMOGASTRIQUE)


Les troncs vagaux antérieur et postérieur émettent plusieurs fines branches qui aboutissent dans les
ganglions du plexus cœliaque.

BRANCHE COMMUNICANTE DE LA VEINE JUGULAIRE ANTÉRIEURE


La veine jugulaire antérieure recueille le sang veineux de la zone sub-mentonnière et de la région
antérieure du cou et le draine jusqu'à la veine sub-clavière, tout en étant reliée au réseau jugulaire
interne par une branche communicante.

BRANCHE COMMUNICANTE ENTRE LES RÉSEAUX DE LA VEINE


JUGULAIRE EXTERNE ET INTERNE
Les deux principaux réseaux veineux du crâne sont reliés par des petites veines communicantes qui
assurent ainsi leur retour veineux.

BRANCHE COURTE DE L'INCUS (OU BRANCHE SUPÉRIEURE)


Partie épaisse de forme conique dont l'extrémité (ou sommet) vient s'appuyer sur la paroi de l'oreille
moyenne qui communique avec les cellules mastoïdiennes.
BRANCHE DE L'ARTÈRE HÉPATIQUE
L'artère hépatique permet d'acheminer le sang artériel vers le foie. Une fois à l'intérieur de cet
organe, elle se ramifie successivement pour atteindre la périphérie du lobule hépatique, transportant
le sang nécessaire au fonctionnement des hépatocytes. Ce sang est ensuite déversé dans les sinusoïdes
où il est mélangé au sang veineux.

BRANCHE DE LA MANDIBULE
Les branches de la mandibule sont deux prolongements verticaux qui s'étendent vers l'arrière à partir
des zones latérales du corps de la mandibule.

BRANCHE DE LA VEINE PORTE


La veine porte achemine le sang veineux jusqu'au foie, à l'intérieur duquel elle se ramifie
successivement en de nombreuses petites veines qui bordent le lobule hépatique et assure sa
vascularisation.

BRANCHE DELTOÏDIENNE DE L'ARTÈRE THORACO-ACROMIALE


Cette branche naît d'un tronc commun, ou artère thoraco-acromiale, en même temps qu'une branche
acromiale, une branche pectorale et une branche claviculaire, et se dirige ensuite vers la zone externe
de l'épaule, où sa fonction principale est d'irriguer le muscle deltoïde.

BRANCHE DESCENDANTE DE L'ARTÈRE CIRCONFLEXE LATÉRALE


Ramification de l'artère fémorale profonde qui peut parfois provenir également de l'artère circonflexe
latérale ou de l'artère fémorale superficielle. Elle descend le long de la cuisse et se ramifie vers les
quatre parties du muscle quadriceps (muscle droit de la cuisse, muscle vaste latéral, muscle vaste
médial et muscle vaste intermédiaire).

BRANCHE DESCENDANTE DU NERF HYPOGLOSSE


Branche partant du nerf hypoglosse, à proximité du croisement de celui-ci avec l'artère carotide
interne, et descendant le long du cou pour innerver les muscles situés sous l'os hyoïde.

BRANCHE DROITE DU FAISCEAU ATRIO-VENTRICULAIRE


Quelques centimètres après son entrée dans le septum interventriculaire, le faisceau atrio-
ventriculaire se divise en deux branches. Celle de droite suit le côté droit du septum avant d'arriver
dans la région de l'apex du cœr, où elle se ramifie sous la forme d'un réseau qui s'étend sur les parois
du ventricule droit.

BRANCHE DU MUSCLE STYLO-PHARYNGIEN


Branche antérieure du nerf glosso-pharyngien se terminant dans la partie postérieure du muscle stylo-
pharyngien. Une autre branche, située près de celle-ci, se dirige vers le muscle stylo-glosse.

BRANCHE DU PLEXUS NERVEUX HÉPATIQUE DESTINÉE AU CARDIA


Branche nerveuse partant du plexus hépatique et destinée au cardia.

BRANCHE DU STAPES
Branches antérieure et postérieure reliant la tête du stapes aux parties latérales de la base (ou
platine).

BRANCHE EXTERNE DE L'ARTÈRE DIGITALE PROPRE DE L'INDEX


Branche naissant au niveau de l'arcade palmaire profonde, comme la branche interne de l'artère
digitale propre du pouce, et à la différence des artères du majeur, de l'annulaire et de l'auriculaire qui
proviennent des artères digitales palmaires communes de l'arcade palmaire superficielle.

BRANCHE GASTRIQUE ANTÉRIEURE DU TRONC VAGAL ANTÉRIEUR


Branche du tronc vagal antérieur parcourant la petite courbure de l'estomac sans atteindre sa partie
pylorique. Ce tronc émet également des branches vers le fundus et le corps de l'estomac.

BRANCHE GASTRIQUE DU TRONC VAGAL ANTÉRIEUR


Après avoir traversé le diaphragme, le tronc vagal antérieur se ramifie sur les parois gastriques en
émettant des branches vers le fundus, le corps de l'estomac, la petite courbure, etc.

BRANCHE GAUCHE DU FAISCEAU ATRIO-VENTRICULAIRE


Quelques centimètres après son entrée dans le septum interventriculaire, le faisceau atrio-
ventriculaire se divise en deux branches. Celle de gauche suit le côté gauche du septum avant
d'arriver dans la région de l'apex du cœr, où elle se ramifie sous la forme d'un réseau qui s'étend sur
les parois du ventricule gauche.

BRANCHE HÉPATIQUE DU TRONC VAGAL ANTÉRIEUR


Branche partant du tronc vagal antérieur et se dirigeant vers le foie pour aboutir dans le plexus
hépatique.

BRANCHE INFÉRIEURE DE L'INCUS


voir BRANCHE LONGUE DE L'INCUS (OU BRANCHE INFÉRIEURE)

BRANCHE INFÉRIEURE DU NERF OCULOMOTEUR


Branche inférieure des deux branches issues de la division du nerf oculomoteur. Elle se ramifie en
direction des muscles droit inférieur, droit médial et oblique inférieur de l'œil, et émet un petit
rameau qui rejoint le ganglion ciliaire (ou ophtalmique de Willis).

BRANCHE INFÉRIEURE DU RÉTINACULUM INFÉRIEUR DES MUSCLES


EXTENSEURS
Ligament traversant la face antérieure du tarse et qui se divise ensuite en deux : la branche inférieure
se termine sur le bord interne du pied, et plus précisément sur l'os naviculaire et l'os cunéiforme
médial. Les tendons des muscles tibial antérieur et muscle long extenseur de l'hallux passent sous ce
ligament.

BRANCHE INTERNE DE L'ARTÈRE DIGITALE PROPRE DU POUCE


Ramification de l'arcade palmaire profonde, d'où elle naît à proximité de la branche externe de
l'artère digitale propre de l'index, et qui irrigue la partie interne du pouce.

BRANCHE INTESTINALE DU NERF VAGUE (OU PNEUMOGASTRIQUE)


Branches par lesquelles le système parasympathique communique avec les plexus cœliaque,
mésentérique, etc., par l'intermédiaire desquels il agit sur l'estomac et l'intestin. Le système
parasympathique intensifie les contractions péristaltiques, accélérant ainsi le transit intestinal, tout en
relâchant les sphincters.

BRANCHE ISCHIO-PUBIENNE
Elle délimite en dedans le foramen obturé et suit une direction oblique de l'extérieur vers l'intérieur
et de haut en bas. Elle est formée par l'union de la branche inférieure du pubis et de la branche de
l'ischium.

BRANCHE LONGUE DE L'INCUS (OU BRANCHE INFÉRIEURE)


Fine prolongation descendant depuis le corps de l'incus, parallèlement au manche du malléus, et se
terminant par un renflement, qui vient s'articuler avec le stapes. Sa saillie est visible depuis la face
externe du tympan.

BRANCHE MÉDIALE DU NERF FIBULAIRE (PÉRONIER) PROFOND


Elle parcourt le 1er espace interosseux avant de se diviser pour donner naissance au nerf digital
dorsal latéral de l'hallux et au nerf digital dorsal médial du 2e orteil.

BRANCHE MÉSENTÉRIQUE
Ces branches, qui innervent la majeure partie de l'intestin grêle, proviennent du plexus mésentérique
supérieur, auquel aboutissent des branches du nerf vague et du tronc sympathique. Elles suivent un
trajet parallèle au réseau artériel et arrivent aux anses intestinales par le mésentère, en se ramifiant en
plusieurs pédicules qui se dirigent sous forme d'arcades vers les premières anses intestinales, les
anses jéjunales et la partie iléo-cæcale de l'intestin grêle.

BRANCHE MUSCULAIRE DESTINÉE AU MUSCLE BICEPS BRACHIAL


Ces branches naissent vers le milieu de l'artère brachiale, sur sa partie externe, et pénètrent en
profondeur dans les deux chefs du biceps brachial.

BRANCHE OCULAIRE DU TRONC SYMPATHIQUE


Le système sympathique contrôle le muscle dilatateur de la pupille, augmentant le volume de celle-ci.
BRANCHE ŒSOPHAGIENNE DE L'ARTÈRE GASTRIQUE GAUCHE (OU
CORONAIRE STOMACHIQUE)
Branches artérielles de petit calibre montant jusqu'à la partie basse de l'œsophage dont elles assurent
l'irrigation avec les branches œsophagiennes de l'artère phrénique inférieure gauche.

BRANCHE ŒSOPHAGIENNE DE L'ARTÈRE PHRÉNIQUE INFÉRIEURE


GAUCHE
Branche artérielle de petit calibre montant de l'artère phrénique inférieure gauche jusqu'à la partie
basse de l'œsophage dont elle assure l'irrigation avec les branches œsophagiennes de l'artère
gastrique gauche.

BRANCHE ŒSOPHAGIENNE DE L'ARTÈRE THYROÏDIENNE


INFÉRIEURE
Branche de l'artère thyroïdienne inférieure irriguant la partie cervicale de l'œsophage et la partie
inférieure du pharynx.

BRANCHE ŒSOPHAGIENNE MOYENNE DE L'AORTE THORACIQUE


Ces branches naissent de la face antérieure de l'aorte thoracique et irriguent les parois de l'œsophage,
en rejoignant les branches œsophagiennes supérieures et inférieures.

BRANCHE PALMAIRE PROFONDE DE L'ARTÈRE ULNAIRE (OU


ARTÈRE CUBITO-PALMAIRE)
Branche palmaire qui prend naissance dans l'artère ulnaire, à la hauteur de l'os pisiforme, passe entre
les muscles de l'éminence hypothénar et rejoint la partie terminale de l'artère radiale, avec laquelle
elle forme l'arcade palmaire profonde.

BRANCHE PALMAIRE SUPERFICIELLE DE L'ARTÈRE RADIALE (OU


ARTÈRE RADIO-PALMAIRE)
Branche palmaire de l'artère radiale prenant naissance à proximité immédiate du poignet, d'où elle se
dirige vers la paume de la main pour rejoindre la partie terminale de l'artère ulnaire et former
l'arcade palmaire superficielle.

BRANCHE PECTORALE DE L'ARTÈRE THORACO-ACROMIALE


Branche descendante de l'artère axillaire parcourant la partie supérieure des muscles pectoraux et la
région mammaire.

BRANCHE PÉRICARDIQUE DU NERF PHRÉNIQUE


Fines branches émises par le nerf phrénique sur son parcours le long de la face latérale du péricarde
et réparties sur le feuillet pariétal, ou externe, de cette membrane.

BRANCHE PHRÉNICO-ABDOMINALE DES NERFS PHRÉNIQUES


Deux branches partant des nerfs phréniques, l'une du droit et l'autre du gauche, et traversant le
diaphragme pour innerver la face inférieure de ce muscle. Une fois dans la cavité abdominale, elles
rejoignent des branches du plexus cœliaque. La branche de droite émet également un rameau vers la
capsule surrénale droite.

BRANCHE PHRÉNICO-THORACIQUE DES NERFS PHRÉNIQUES


Branches issues de la terminaison des nerfs phréniques droit et gauche et réparties sur la face
supérieure du diaphragme.

BRANCHE POSTÉRIEURE DE LA VEINE BASILIQUE


Elles recueillent le sang veineux de la partie superficielle du côté interne du dos du bras, et se
dirigent vers sa face antérieure pour déboucher dans la veine basilique.

BRANCHE POSTÉRIEURE DE LA VEINE CÉPHALIQUE


Elles recueillent le sang veineux de la partie superficielle du côté externe du dos du bras, et se
dirigent vers sa face antérieure pour déboucher dans la veine céphalique.

BRANCHE POSTÉRIEURE DU NERF MUSCULO-CUTANÉ


Branche née de la division du nerf musculo-cutané au niveau de la face antérieure du coude, se
prolongeant jusqu'à la peau de la région postéro-externe de l'avant-bras.

BRANCHE POSTÉRIEURE DU NERF OBTURATEUR


Elle passe sous le muscle court adducteur dont elle assure l'innervation. Elle envoie un rameau
articulaire vers l'articulation coxo-fémorale ainsi que vers les muscles grand adducteur et pectiné.
Elle se termine sous la forme d'un rameau descendant qui passe par le hiatus tendineux de l'adducteur
et atteint la face postérieure de l'articulation du genou.

BRANCHE POSTÉRIEURE DU NERF SPINAL


La branche postérieure du nerf spinal part vers l'arrière et se divise en un rameau externe, ou
musculaire, qui innerve les muscles du dos, et un autre interne, ou musculo-cutané, qui s'étend jusqu'à
la surface cutanée de cette zone.

BRANCHE POSTÉRIEURE DU SILLON LATÉRAL


Prolongement postérieur du sillon latéral (ou scissure de Sylvius) pénétrant dans le lobe pariétal.

BRANCHE POUR LE MUSCLE STERNO-CLÉIDO-MASTOÏDIEN


Après avoir reçu des fibres des nerfs spinaux C1 et C2, le nerf accessoire émet une branche vers la
face postérieure du muscle sterno-cléido-mastoïdien, dans lequel elle pénètre pour l'innerver.

BRANCHE POUR LE MUSCLE TRAPÈZE


Dans sa partie terminale, le nerf accessoire reçoit plusieurs faisceaux des nerfs spinaux C2, C3 et C4
et s'introduit sous le muscle trapèze, dont il assure l'innervation.

BRANCHE PROFONDE (OU TERMINALE POSTÉRIEURE MOTRICE) DU


NERF RADIAL
Une des deux branches nées de la division du nerf radial à la périphérie du coude, et se dirigeant vers
la face postérieure de l'avant-bras. Elle innerve les muscles extenseurs du carpe et des doigts
(brachio-radial, long et court extenseurs radiaux du carpe, long abducteur du pouce, long et court
extenseurs du pouce et extenseur de l'index), et rejoint le nerf interosseux postérieur de l'avant-bras.

BRANCHE PROFONDE DU NERF ULNAIRE


Une des deux branches issues de la division du nerf ulnaire, au niveau de la face palmaire de la main.
Elle traverse les muscles hypothénariens, innervant les muscles abducteur, court fléchisseur et
opposant du petit doigt, et se dirige transversalement vers l'extérieur, jusqu'aux muscles thénariens,
en passant derrière les tendons des muscles fléchisseurs des doigts. La branche profonde du nerf
ulnaire se termine en se ramifiant vers le muscle adducteur du pouce, le chef profond du court
fléchisseur du pouce, et les muscles interosseux et lombricaux des 4e et 5e doigts.

BRANCHE PROSTATIQUE
Branches de petit calibre partant de l'artère vésicale inférieure et irriguant les parois de la prostate.

BRANCHE PTÉRYGO-PALATINE DU NERF MAXILLAIRE


Nombreuses branches naissant du nerf maxillaire, sous le ganglion ptérygo-palatin, qui se ramifient
vers les régions nasale, pharyngienne et palatine antérieure, moyenne et postérieure.

BRANCHE PULMONAIRE
Ces branches partent du nerf vague ou de ses rameaux cardiaques et se ramifient jusqu'à la trachée,
les bronches et l'intérieur des poumons. Le système parasympathique agit sur les poumons en
contractant les musculatures trachéale et bronchique.

BRANCHE PULMONAIRE DU NERF VAGUE (OU PNEUMOGASTRIQUE)


Le système parasympathique agit sur les poumons en contractant les musculatures trachéale et
bronchique. Ces branches forment, avec celles du tronc sympathique, le plexus pulmonaire.

BRANCHE PULMONAIRE DU TRONC SYMPATHIQUE


Le système sympathique provoque une dilatation de la trachée et des bronches, autorisant un afflux
d'air plus important dans les poumons.

BRANCHE SALIVAIRE DU TRONC SYMPATHIQUE


L'action du système sympathique sur les glandes salivaires consiste à diminuer la sécrétion salivaire.
C'est la raison pour laquelle, dans une situation de peur où le système sympathique est activé, la
bouche se dessèche.
BRANCHE SPLANCHNIQUE DU TRONC SYMPATHIQUE
Branches par lesquelles le système sympathique communique avec les plexus cœliaque,
mésentérique, intermésentérique, etc., par l'intermédiaire desquels il atteint l'estomac et les intestins.
Le système sympathique provoque une diminution des mouvements péristaltiques, ce qui ralentit le
transit intestinal et augmente le tonus musculaire des sphincters. À leur tour, ces branches s'étendent
jusqu'au rein, provoquant une diminution de la production d'urine.

BRANCHE SPLÉNIQUE DE L'ARTÈRE SPLÉNIQUE


Arrivée au hile de la rate, l'artère splénique se divise en plusieurs branches qui pénètrent dans cet
organe.

BRANCHE SUB-MANDIBULAIRE DE L'ARTÈRE FACIALE


Branche de l'artère faciale irriguant la glande sub-mandibulaire.

BRANCHE SUPERFICIELLE DU NERF PLANTAIRE MÉDIAL


Elle part du nerf plantaire médial et parcourt le bord médial du pied avant d'arriver à l'hallux, en
donnant naissance au nerf digital plantaire propre de cet orteil.

BRANCHE SUPERFICIELLE DU NERF RADIAL


Branche sensitive des deux branches nées de la division du nerf radial au niveau de l'avant-bras. Elle
parcourt la partie antéro-externe de ce dernier, passe sous le muscle brachio-radial et se prolonge
jusqu'à la main, dont elle assure l'innervation sensitive de la face dorsale latérale.

BRANCHE SUPERFICIELLE DU NERF ULNAIRE


Une des deux branches issues de la division du nerf ulnaire, au niveau de la face palmaire de la main.
Elle descend en avant de l'éminence hypothénar et donne naissance aux nerfs digitaux palmaires
destinés aux parties latérale et médiale du petit doigt et à la partie médiale de l'annulaire. Elle se
ramifie également en direction du muscle court palmaire et émet une branche anastomotique vers le
nerf médian.

BRANCHE SUPÉRIEURE DE L'INCUS


voir BRANCHE COURTE DE L'INCUS (OU BRANCHE SUPÉRIEURE)

BRANCHE SUPÉRIEURE DU NERF OCULOMOTEUR


Branche supérieure des deux branches issues de la division du nerf oculomoteur, se dirigeant vers le
toit de la cavité orbitaire. Elle se ramifie en direction des muscles droit supérieur de l'œil et
élévateur de la paupière supérieure.

BRANCHE SUPÉRIEURE DU RÉTINACULUM INFÉRIEUR DES MUSCLES


EXTENSEURS
Ligament traversant la face antérieure du tarse et qui se divise ensuite en deux ; la branche supérieure
remonte pour se fixer sur le tibia et la malléole médiale, en émettant également des cloisons
profondes. Les tendons des muscles tibial antérieur et long extenseur de l'hallux passent sous ce
ligament.

BRANCHE TEMPORALE
Branche supérieure du nerf facial. Elle émet des terminaisons vers les muscles temporaux, frontaux,
et péri-orbitaires (frontal, orbiculaire de l'œil, corrugateur du sourcil, procérus, etc.).

BRANCHE TEMPORO-BUCCALE DU NERF MANDIBULAIRE


Une des ramifications antérieures du nerf mandibulaire, issu du trijumeau, donnant naissance à un
rameau temporal moteur chargé d'innerver une partie du muscle temporal, ainsi qu'à un rameau
sensitif qui s'étend jusqu'à la muqueuse buccale.

BRANCHE TEMPORO-FACIALE DU NERF FACIAL


Une des deux branches terminales du nerf facial. Elle se divise en deux branches : temporale et
zygomatique.

BRANCHE TEMPORO-MASSÉTÉRIQUE DU NERF MANDIBULAIRE


Une des ramifications antérieures du nerf mandibulaire, émettant des rameaux moteurs vers une partie
du muscle temporal et vers le muscle masséter, ainsi qu'en direction de l'articulation temporo-
mandibulaire.

BRANCHE TERMINALE POSTÉRIEURE MOTRICE DU NERF RADIAL


voir BRANCHE PROFONDE (OU TERMINALE POSTÉRIEURE MOTRICE) DU NERF RADIAL

BRANCHE TIBIALE DU NERF SAPHÈNE


Prolongement du nerf saphène, naissant à l'endroit où celui-ci franchit le genou et descend
superficiellement le long du bord médial de la jambe, atteignant la malléole et le bord médial du
pied. Cette branche envoie des rameaux cutanés qui innervent la peau des régions qu'elle parcourt.

BRANCHE TUBAIRE DE LA VEINE UTÉRINE


Elles arrivent de la trompe utérine et débouchent dans la veine ovarique.

BRANCHE URÉTÉRIQUE DE L'ARTÈRE RÉNALE GAUCHE


Branche de l'artère rénale descendant parallèlement à l'uretère et irriguant sa partie supérieure.

BRANCHE URÉTÉRIQUE DE LA VEINE RÉNALE GAUCHE


Elle arrive de la partie supérieure de l'uretère et débouche dans la veine rénale.

BRANCHE URÉTÉRIQUE INFÉRIEURE DU PLEXUS NERVEUX


HYPOGASTRIQUE
Branche formée par des rameaux provenant du plexus hypogastrique et aboutissant à la partie finale
de l'uretère, près de la jonction de celui-ci avec la vessie.

BRANCHE URÉTÉRIQUE MOYENNE ET BRANCHE URÉTÉRIQUE


SUPÉRIEURE DU PLEXUS NERVEUX INTERMÉSENTÉRIQUE
Ces branches proviennent du plexus intermésentérique et émettent des rameaux vers les régions
moyenne et haute de l'uretère.

BRANCHE VAGALE DU PLEXUS NERVEUX HÉPATIQUE DESTINÉE À LA


PARTIE PYLORIQUE DE L'ESTOMAC
Le plexus hépatique émet une branche vers la partie pylorique de l'estomac. D'autres branches
quittent également ce plexus vers le duodénum pour former le plexus gastro-duodénal.

BRANCHE VAGINALE
Branche de l'artère utérine se dirigeant vers le vagin, dont elle irrigue une partie.

BRANCHE VASCULAIRE DU TRONC SYMPATHIQUE


Le système sympathique contrôle le fonctionnement des vaisseaux sanguins, généralement en les
contractant, entraînant ainsi une élévation de la pression artérielle.

BRANCHE VEINEUSE DU SINUS RÉNAL


Ensemble de veines issues de l'union des veines interlobaires et interlobulaires émergeant du
parenchyme rénal. Ces ramifications s'unissent entre elles pour former la veine rénale.

BRANCHE VEINEUSE ŒSOPHAGIENNE INFÉRIEURE


Fines branches provenant de la partie inférieure de l'œsophage et débouchant dans la veine gastrique
gauche, qui se déverse dans la veine porte.

BRANCHE VÉSICALE ET PROSTATIQUE DU NERF VAGUE (OU NERF


PNEUMOGASTRIQUE)
Le système parasympathique relâche le sphincter de la vessie et stimule les organes sexuels.

BRANCHE VÉSICALE ET PROSTATIQUE DU TRONC SYMPATHIQUE


Le système sympathique agit sur la vessie en contractant son sphincter.

BRANCHE ZYGOMATIQUE
Ramification inférieure de la branche temporo-faciale. Elle émet des terminaisons vers les muscles
infra-orbitaires et péribuccaux (muscles grand zygomatique et petit zygomatique, élévateur de la lèvre
supérieure et de l'aile du nez, élévateur de l'angle de la bouche, etc.) et rejoint la branche buccale
pour former le plexus parotidien.
BRAS
Premier segment du membre supérieur allant de l'épaule et de l'aisselle jusqu'au coude.

BRAS COURT DE LA CHROMATIDE


La plus courte des deux moitiés de la chromatide divisée par le centromère.

BRAS DE NEXINE
Structure très élastique composée d'une protéine appelée nexine, qui unit chacun des doublets des
microtubules périphériques.

BRAS EXTERNE DE DYNÉINE


Les bras externes sont des ramifications uniques composées d'une protéine appelée dynéine,
rattachées à certains protofilaments du microtubule A et réparties tous les 24 nm.

BRAS INTERNE DE DYNÉINE


Les bras internes sont des extensions accolées à certains protofilaments du microtubule A et
disposées à intervalles réguliers. Il s'agit en fait de groupes de deux ou trois bras composés de
dynéine, protéine qui joue un rôle important dans le mécanisme des mouvements flagellaires ou
ciliaires.

BRAS LONG DE LA CHROMATIDE


La plus longue des deux moitiés de la chromatide divisée par le centromère.

BRODIE (ABCÈS DE)


voir OSTÉOMYÉLITE INFECTION DE L'OS

BRONCHE PRINCIPALE GAUCHE


Une des deux bronches issues de la division de la trachée au niveau de la carène. Elle se caractérise
par sa forme tubulaire et sa structure cartilagineuse. La bronche principale gauche, qui prend appui
sur le tiers moyen de l'œsophage, pénètre après un bref parcours extra-pulmonaire dans le poumon
gauche via le hile pulmonaire et se divise en deux bronches lobaires : supérieure et inférieure.

BRONCHECTASIE
Dilatation anormale et irréversible des bronches proximales de moyen calibre (plus de 2 mm de
diamètre) consécutive à la destruction des composants élastiques et musculaires de la paroi
bronchique.
Elle est associée à une déficience de clairance mucociliaire ainsi qu'à une colonisation et à une
infection bactériennes.
Les bronchectasies sont souvent provoquées par les infections de l'enfance.
La tuberculose est également une des causes fréquentes de la maladie.
Les autres causes possibles sont des obstructions (tumeur bénigne, corps étranger), des problèmes
congénitaux, des produits toxiques, une aspergillose, une fibrose kystique, un déficit en alpha-1-
antitrypsine, etc.
• Symptomatologie
Les symptômes caractéristiques sont une toux productive chronique et une bronchorrhée purulente.
Plus de la moitié des patients connaissent des épisodes d'hémoptysie (expectoration sanguinolente).
Les complications les plus fréquentes sont l'hémoptysie massive, la pneumonie récurrente (dans le
parenchyme situé aux alentours des bronches touchées), l'empyème et l'abcès du poumon.
• Diagnostic
La radiographie du thorax peut faire ressortir des images caractéristiques mais il arrive qu'elle soit
parfaitement normale.
Le diagnostic est confirmé au moyen d'une tomographie axiale assistée par ordinateur, haute
résolution.
• Traitement
* Le traitement est basé sur l'élimination de l'obstruction bronchique, l'amélioration de l'évacuation
des sécrétions (physiothérapie et drainage postural) et sur le traitement des affections respiratoires.
* En fonction de l'étiologie et de la gravité du tableau clinique, des corticoïdes, des
bronchodilatateurs et une oxygénothérapie peuvent être nécessaires.

BRONCHIOLITE
Maladie obstructive des bronchioles respiratoires.
La bronchiolite oblitérante provoque une inflammation des bronchioles à l'origine d'une obstruction
lente et progressive de celles-ci.
Dans la bronchiolite oblitérante constrictive, le tissu pulmonaire est remplacé par du tissu fibreux,
alors que la bronchiolite oblitérante de type prolifératif est caractérisée par la présence de
sécrétions organisées dans la lumière des bronchioles.
Les bronchiolites peuvent avoir plusieurs causes, telles qu'une exposition aiguë au tabac ou à des gaz
toxiques, des infections virales (plus fréquentes chez les moins de trois ans), de la polyarthrite
rhumatoïde, une suite de greffes pulmonaires ou cardiopulmonaires, une origine idiopathique, etc.
• Symptomatologie
La symptomatologie est non spécifique. On constate fréquemment une toux et une dyspnée (sensation
de manque d'air).
• Diagnostic
Même si le diagnostic de certitude est anatomopathologique, il peut généralement être établi par une
anamnèse, complétée par un examen clinique, une l'imagerie du thorax (radiographie et tomographie
axiale assistée par ordinateur) et des tests de la fonction pulmonaire.
• Traitement
* Il s'agit avant tout du traitement de la cause.
* En fonction de l'étiologie et de la gravité du tableau clinique, des corticoïdes, des
bronchodilatateurs et une oxygénothérapie peuvent être nécessaires.

BRONCHOPNEUMOPATHIE DE TYPE VIRAL


voir PNEUMONIE

BRÛLURE
Les brûlures sont des lésions produites par l'action d'une source de chaleur sur l'organisme. Il peut
s'agir du feu, de produits chimiques, de substances très chaudes, de l'électricité, etc.
Les brûlures sont classées, selon leur profondeur, en brûlures du premier degré, du deuxième degré et
du troisième degré. Cette classification est directement proportionnelle à l'intensité de la chaleur et à
la durée du contact.
• Symptomatologie
Les brûlures apparaissent sur la peau immédiatement après l'exposition à la chaleur.
Les brûlures du 1er degré se limitent à un rougissement externe de la peau, car seule la couche la plus
superficielle de la peau est atteinte.
Les brûlures du 2e degré font apparaître des vésicules et des cloques sur un fond très rouge, car le
derme est atteint.
Les brûlures du 3e degré se caractérisent par une nécrose et une dévitalisation totale des couches de
la peau.
Les brûlures sont douloureuses et les plus étendues, en raison de la destruction de la peau,
provoquent la perte des liquides organiques, très riches en protéines.
• Diagnostic
L'antécédent d'exposition à la chaleur et l'observation des lésions permettent d'établir facilement le
diagnostic.
Le degré de la brûlure est déterminé en fonction de l'aspect des lésions : rougeur (1er degré), cloques
(2e degré) ou nécrose (3e degré).
L'étendue de la brûlure est évaluée selon la règle des 9 (la tête et le cou représentent 9% de la
surface corporelle, chacun des membres supérieurs 9%, chacun des membres inférieurs 18%,
chacune des faces antérieure et postérieure du thorax et de l'abdomen 18%, et la région génitale 1%).
Si les brûlures s'étendent sur plus de 50% de la surface corporelle, le pronostic est gravissime. Les
brûlures affectant 30 à 50% de la surface corporelle sont considérées comme très graves. Elles sont
considérées comme graves si elles atteignent entre 15 et 30% de la surface corporelle.
• Traitement
* En cas de brûlures légères, il est nécessaire d'appliquer des compresses d'eau froide sur la peau
affectée.
* En cas de brûlures au 2e degré, il faut laver la lésion, appliquer un antiseptique topique et recouvrir
la zone avec une crème ou un onguent spécifique, puis avec un bandage. Les cloques ne doivent pas
être percées d'emblée.
* En cas de brûlures au 3e degré, il convient de procéder comme ci-dessus. Selon l'étendue, il sera
parfois nécessaire d'hospitaliser la victime.

BULBE DE L'ŒIL
Organes externes de la vision, en partie recouverts par les paupières et logés à l'intérieur des cavités
orbitaires. Les deux tiers postérieurs du bulbe de l'œil sont recouverts d'une couche interne, appelée
rétine. Celle-ci contient les cellules qui captent les rayons lumineux qu'elle transforme ensuite en
impulsions nerveuses. La rétine constitue également le point de départ des fibres constitutives du nerf
optique.

BULBE DU PÉNIS
Renflement situé sur la partie postérieure du corps spongieux, à la base du pénis. C'est dans cette
zone que les glandes bulbo-urétrales déversent leurs sécrétions.

BULBE DUODÉNAL
Rétrécissement du duodénum dans sa zone initiale, dans lequel arrivent les aliments provenant de
l'estomac après avoir traversé le pylore.

BULBE OLFACTIF
Renflement situé à l'extrémité du tractus olfactif (ou bandelette olfactive), au-dessus de la lame
criblée de l'os ethmoïde. Il forme le point d'arrivée des fibres nerveuses qui constituent les nerfs
olfactifs. À l'intérieur passent les voies nerveuses communiquant les odeurs aux centres cérébraux
spécialisés, situés dans la région de l'hippocampe.

BULBE PILEUX
Zone renflée située à la base du follicule pilo-sébacé, dans laquelle se trouve la matrice du poil.

BULLE
Élévation de la peau de forme arrondie ou ovale et de taille supérieure à un centimètre. À travers
l'épiderme, on peut apprécier le contenu liquide qu'elle renferme et qui est dû à l'œdème ou à
l'accumulation de liquide entre les différentes couches de la peau. Appelée également phlyctène.

BURSITE RÉTRO-OLÉCRÂNIENNE. COUDE DE L'ÉTUDIANT


Processus inflammatoire d'une bourse synoviale. Les bourses synoviales sont situées entre l'os et les
autres structures mobiles tels que les muscles, la peau et les tendons. Leur rôle consiste à faciliter les
mouvements de ces éléments. La bursite la plus fréquente est la rétro-olécrânienne.
Elle peut également être sous-acromiale, pertrochantérienne, glutéale, achilléenne, etc.
• Symptomatologie
Les principaux symptômes sont l'apparition de douleurs et une raideur du coude qui s'intensifient
avec le mouvement.
La palpation fait apparaître un gonflement à l'arrière de l'olécrâne.
En cas d'infection concomitante, des signes inflammatoires (tumeur, chaleur, rougeur et douleurs)
surviennent.
• Diagnostic
En règle générale, l'examen clinique du coude suffit pour établir le diagnostic.
• Traitement
* Le traitement est basé sur la prise d'anti-inflammatoires et le repos de l'articulation.
C

CAGE THORACIQUE
Cavité située à l'intérieur du thorax et délimitée par les côtes qui se fixent en avant sur le sternum et,
en arrière, sur la colonne vertébrale. La mobilité des côtes confère à cette cavité une grande capacité
d'élargissement, ce qui permet à certains organes logés à l'intérieur d'effectuer leurs mouvements
cycliques de dilatation et de contraction (poumons, cœr). On distingue trois espaces dans cette cavité
: deux latéraux et un central :

CAISSE TYMPANIQUE
voir CAVITÉ TYMPANIQUE (OU CAISSE TYMPANIQUE)

CAL DE SUCCION
Petit renflement situé au centre de la lèvre supérieure et qui permet une meilleure succion du
mamelon maternel.

CALCANÉUS
Le plus volumineux des os du tarse. Le tendon calcanéen s'insère sur sa face postérieure, qui forme
l'éminence postérieure du pied, ou talon. Sa surface présente des rugosités sur lesquelles s'insèrent
certains muscles du pied, et des sillons, dans lesquels passent des tendons. Le calcanéus compte deux
surfaces articulaires supérieures répondant au talus et une surface articulaire antérieure répondant au
cuboïde.

CALCANÉUS
voir FRACTURE DU CALCANÉUS

CALICE RÉNAL
Petites cavités dans lesquelles débouchent, à travers les papilles rénales, les nombreux conduits qui
transportent l'urine. Il existe des petits calices, qui se regroupent pour former les grands calices.
Chaque rein présente trois grands calices : supérieur, moyen et inférieur.

CALICULE (OU BOURGEON) GUSTATIF


Structure située sur les papilles gustatives de la langue, sur le voile du palais (ou palais mou) et le
pharynx. Leur rôle consiste à détecter la saveur des substances et à la transmettre au cerveau par
l'intermédiaire des fibres nerveuses.

CALVE
voir MALADIE DE LEGG-CALVE-PERTHES PSEUDO-COXALGIE OSTÉOCHONDR
DÉFORMANTE JUVÉNILE DE LA HANCHE
CANAL CAROTIDIEN
Orifice s'ouvrant sur le sommet de la partie pétreuse de l'os temporal et par lequel l'artère carotide
interne et le plexus carotidien interne pénètrent dans la cavité crânienne.

CANAL CENTRAL (OU DE L'ÉPENDYME)


Étroit conduit central parcourant verticalement la moelle spinale sur toute sa longueur. Le canal
central est un prolongement des ventricules situés dans le pont et la moelle allongée et contient
comme eux du liquide cérébrospinal.

CANAL CONDYLAIRE
Orifice situé dans la partie latérale du foramen magnum, en arrière du condyle, dans la fosse
condylaire, et par lequel passe une veine émissaire.

CANAL DE HAVERS
Conduit central des ostéons, parcouru par des terminaisons vasculaires et nerveuses.

CANAL DE L'ÉPENDYME
voir CANAL CENTRAL (OU DE L'ÉPENDYME)

CANAL DE SANTORINI
voir CONDUIT PANCRÉATIQUE ACCESSOIRE (OU CANAL DE SANTORINI)

CANAL DE STENON
voir CONDUIT PAROTIDIEN (OU CANAL DE STENON)

CANAL DE VOLKMANN
Canal transversal faisant communiquer entre eux les canaux centraux des différents ostéons.

CANAL DE WHARTON
voir CANAL SUB-MANDIBULAIRE (OU CANAL DE WHARTON)

CANAL DE WIRSUNG
voir CONDUIT PANCRÉATIQUE (OU CANAL DE WIRSUNG)

CANAL DU NERF HYPOGLOSSE


Orifice situé sur le rebord antérieur, ou zone condylienne, du foramen magnum, dans la fossette
condylienne antérieure. Le nerf hypoglosse (XIIe paire crânienne) sort du crâne par ce canal.

CANAL GRAND PALATIN


Canal parcourant verticalement la face externe de la lame perpendiculaire (ou verticale) de l'os
palatin. En contact avec un canal similaire situé sur l'os maxillaire, il forme un véritable conduit.

CANAL INCISIF
Dépression s'étendant de haut en bas du bord interne du processus palatin, en arrière de l'épine nasale
antérieure et qui délimite, avec la dépression controlatérale, un canal par lequel passent le nerf naso-
palatin et l'artère sphéno-palatine.

CANAL INGUINAL
Espace situé entre les fascias des muscles de la région inféro-interne de l'abdomen et par lequel
passent le cordon spermatique chez l'homme et le ligament rond chez la femme. Il est situé entre les
fascias des muscles obliques externe et interne de l'abdomen et le fascia transversalis, qui sépare les
structures de cette zone du péritoine.

CANAL OBTURATEUR
Canal délimité, en haut, par la branche horizontale du pubis et, en bas, par la membrane obturatrice. Il
est traversé par le nerf obturateur et l'artère et la veine obturatrices.

CANAL OPTIQUE
Canal reliant les deux foramens optiques.

CANAL PTÉRYGOÏDIEN
Canal creusé entre les deux racines du processus ptérygoïde. Il laisse passer le nerf et les vaisseaux
du canal ptérygoïdien.

CANAL RADICULAIRE
Conduit logé à l'intérieur de la racine dentaire et par lequel les vaisseaux sanguins et les nerfs qui
maintiennent la dent en vie atteignent la pulpe dentaire.

CANAL SACRÉ
Conduit parcourant l'intérieur du sacrum et constituant un prolongement du canal spinal. Il laisse
passer la partie terminale de la moelle spinale, ou filum terminale, ainsi que les nerfs formant la
queue de cheval.

CANAL SPHÉNO-VOMÉRIEN
Cannelure parcourant le bord postéro-supérieur, ou sphénoïdal, de l'os vomer. En s'articulant à une
structure comparable située sur la crête inférieure du corps de l'os sphénoïde, le canal sphéno-
vomérien délimite un conduit emprunté par des vaisseaux sanguins.

CANAL SUB-MANDIBULAIRE (OU CANAL DE WHARTON)


Conduit sortant de la face interne de la glande sub-mandibulaire et qui passe entre les muscles hyo-
glosse et mylo-hyoïdien pour déboucher dans la muqueuse buccale, à proximité du frein de la langue.
CANALICULE (OS)
Petits canaux parcourant les lamelles osseuses qui forment l'ostéon et à l'intérieur desquels se
trouvent les ostéocytes, cellules formant le tissu osseux.

CANALICULE LACRYMAL
Les canalicules lacrymaux sont de fins canaux partant des points lacrymaux, qui se prolongent vers
l'intérieur et débouchent dans le sac lacrymal. Ils permettent aux larmes de sortir du sac conjonctival
et d'être évacuées par les fosses nasales en drainant les éventuels corps étrangers ou impuretés
susceptibles de s'y trouver.

CANCER
Multiplication non contrôlée d'une population hétérogène de cellules anormales.
Le cancer se déclenche lorsqu'une cellule échappe au contrôle du cycle cellulaire et commence à
proliférer de manière désordonnée. Il existe des gènes régulateurs du cycle cellulaire, appelés
oncogènes, qui, à cause d'une altération de leur code génétique, sont capables de déclencher la
transformation maligne d'une cellule.
L'étiologie et la pathogénie des tumeurs restent obscures. Cependant, les observations cliniques,
épidémiologiques et expérimentales permettent de confirmer que l'origine de nombreux cancers
provient essentiellement de l'exposition à des facteurs environnementaux déterminés, en rapport avec
le mode de vie et le travail ou liés à une contamination.
Un des exemples les plus incontestables est la relation établie entre le cancer des poumons et le
tabagisme.
Dans le monde occidental, les cancers les plus fréquents sont le cancer de la prostate, des poumons,
du côlon, du rectum et des voies urinaires chez les hommes et le cancer du sein, des poumons, du
côlon, du rectum et de l'utérus chez les femmes.
À la différence des cellules normales, les cellules cancérogènes ou néoplasiques présentent une
croissance exagérée, une inhibition du mécanisme qui limite la division cellulaire, une altération des
gangliosides (type de phospholipide) de la membrane, une désagrégation du cytosquelette, une
altération de la relation noyau-cytoplasme, des mutations génétiques, la capacité de produire des
vaisseaux sanguins (angiogenèse), d'envahir les structures voisines et de se disséminer dans des
parties du corps différentes de celles où la tumeur trouve son origine, provoquant ainsi le
développement d'un cancer de type secondaire (métastases).
En fonction de la souche de la cellule d'origine, différents types de cancer surviennent. On peut
notamment citer les types suivants : carcinomes - qui commencent dans les épithéliums et les glandes
(adénocarcinome) -, sarcomes - lorsque les cellules proviennent des tissus conjonctifs -, lymphomes
(lymphocytes et nœds lymphatiques), leucémies (moelle osseuse), mélanomes (mélanocyte), gliomes
(système nerveux central), etc.
En règle générale, les cancers apparaissent sous la forme d'une masse localisée qui altère la structure
normale de l'organe.
Les symptômes peuvent se manifester par infiltration de l'organe touché et des structures voisines ou
par des métastases.
De plus, des symptômes qui affectent l'état général de l'organisme peuvent survenir, comme une perte
de poids, une perte de l'appétit, un état de faiblesse, etc.
Généralement, les métastases se produisent par voie sanguine (cancer du foie, des poumons, des reins
ou de la prostate) ou par voie lymphatique (cancer de la thyroïde, du col de l'utérus ou du sein).
Certaines tumeurs sont en mesure de produire des symptômes à distance en rapport avec la
production de substances, d'hormones, et remplacent les syndromes paranéoplasiques.
La plupart du temps, la confirmation du diagnostic nécessite l'examen anatomopathologique d'un
fragment de tissu (biopsie). Dans certains cas (cancer de la vessie ou de l'utérus), il peut être
confirmé par une analyse des cellules desquamées (cytologie).
Le traitement à suivre, la réponse à donner au cancer ainsi que le pronostic à long terme dépendent du
type de tumeur, de l'organe touché, du degré d'invasivité, des métastases et de la sensibilité au
traitement de la souche de la cellule. Le fait de détecter la maladie à temps est essentiel.
À l'heure actuelle, l'arsenal thérapeutique de lutte contre le cancer comprend la chirurgie, la
radiothérapie, la chimiothérapie, la thérapie hormonale et l'immunothérapie. Selon les cas, ces
méthodes peuvent être utilisées seules ou combinées entre elles.

CANCER DE L'ENDOMÈTRE
En règle générale, il s'agit d'adénocarcinomes. C'est le plus courant des cancers de l'utérus.
Une relation est établie avec la nulliparité (absence de grossesse), des altérations du cycle menstruel
(apparition précoce des règles, ménopause tardive, syndrome des ovaires polykystiques, ou SOPK,
etc.), l'obésité, l'augmentation des œstrogènes et un traitement à base de tamoxifène (anti-œstrogènes
prescrit en cas de cancer du sein).
L'incidence des contraceptifs oraux et du tabagisme est relativement faible.
La tumeur se dissémine par voie lymphatique et hématogène (par la circulation sanguine), ainsi que
par l'invasion des organes voisins.
• Symptomatologie
Il survient le plus souvent chez les patientes âgées de 50 à 70 ans.
En règle générale, les symptômes apparaissent tardivement. Le plus fréquent est la métrorragie post-
ménopausique.
Lorsque les organes voisins sont touchés, on observe également des symptômes digestifs ou urinaires.
• Diagnostic
Le diagnostic est effectué au moyen de l'analyse anatomopathologique d'une biopsie endométriale
obtenue par hystéroscopie (examen de la cavité utérine à l'aide d'un appareil optique appelé
hystéroscope).
L'extension de la maladie est évaluée à l'aide de l'étude des images obtenues, d'une échographie
transvaginale et de la résonance magnétique nucléaire (RMN), même si l'évaluation définitive du
degré d'extension se fait au moyen de l'examen anatomopathologique de la pièce chirurgicale.
• Traitement
* Dans les cas de détection précoce de la maladie, lorsque la tumeur est localisée au niveau de la
cavité utérine, le traitement est basé sur la chirurgie. On procède alors à une hystérectomie totale
(ablation de l'utérus), associée à l'ablation des ovaires (annexectomie) et des nœds lymphatiques
pelviens, avec ou sans radiothérapie en complément. À l'heure actuelle, cette intervention est réalisée
par voie vaginale associée à une laparoscopie (exploration de la cavité abdominale à l'aide d'un
appareil à fibre optique).
* Dans les cas avancés, le recours à la chirurgie n'est pas recommandé.
* Un traitement à base de radiothérapie, de thérapie hormonale avec acétate de médroxyprogestérone
et chimiothérapie est alors préconisé.
CANCER DE L'ŒSOPHAGE
Presque 90% des tumeurs malignes de l'œsophage sont des carcinomes épidermoïdes.
Le cancer de l'œsophage touche plus fréquemment les hommes de plus de 60 ans, dont le niveau
socio-économique est faible. Différents facteurs de risque comme le tabagisme, l'alcoolisme, des
maladies thyroïdiennes, la consommation d'opiacés, d'aliments très chauds et de substances
caustiques ont été associés avec une forte probabilité de développer un carcinome épidermoïde.
L'adénocarcinome de l'œsophage survient seulement dans 10% des cas. Cependant, sa fréquence a
augmenté ces dernières années.
En règle générale, il se développe à partir de l'endobrachyœsophage (EBO), ou œsophage de Barrett,
et est associé à la consommation de tabac et d'alcool.
• Symptomatologie
Généralement, le carcinome épidermoïde est localisé au niveau du tiers moyen de l'œsophage.
La plupart du temps, le patient souffre d'une dysphagie (difficulté à avaler) progressive et d'une perte
de poids.
Il peut en plus présenter une odynophagie (douleur lors de la déglutition), des douleurs thoraciques,
des vomissements, un hoquet et un enrouement.
L'adénocarcinome se présente généralement comme une ulcération. La dysphagie est alors moins
fréquemment observée.
• Diagnostic
Un examen endoscopique de l'œsophage et de l'estomac avec brossage des lésions et biopsie est
indispensable.
La tomographie axiale assistée par ordinateur est utile pour évaluer l'extension locale et les
métastases, même si la meilleure méthode pour l'évaluation de l'extension locale de la maladie reste
l'ultrasonographie endoscopique (USE).
• Traitement
* En règle générale, la survie à cinq ans des patients susceptibles de bénéficier d'un traitement
définitif varie de 5% à 30%.
* Dans la mesure du possible, en cas de carcinome épidermoïde, il est préférable de procéder à la
résection de l'œsophage (œsophagectomie). La continuité du tube digestif est rétablie par la remontée
de l'estomac et l'anastomose avec la partie supérieure de l'œsophage (œsophago-gastrostomie).
* Dans le cas de l'adénocarcinome, on effectue une œsophago-gastrectomie.
* Si la résection n'est pas possible, on peut alors avoir recours à des procédés chirurgicaux ou
endoscopiques palliatifs ou à la radiothérapie.

CANCER DE L'OVAIRE
Les tumeurs de l'ovaire peuvent être générées à partir des cellules de l'épithélium superficiel, des
cellules germinales, des cellules du stroma ovarien, ou des cordons sexuels (structures
embryonnaires) et des stromas (mixtes).
90% des tumeurs malignes de l'ovaire sont d'origine épithéliale. Une relation a été établie avec des
microtraumatismes de la capsule ovarienne au cours de l'ovulation, la nulliparité (absence de
grossesse) et des facteurs génétiques.
À l'inverse, la prise de contraceptifs oraux, la multiparité, l'hystérectomie et la ligature des trompes
utérines semblent être des facteurs de protection.
Les tumeurs des cellules germinales sont plus fréquentes au cours de l'enfance et de l'adolescence.
En règle générale, les tumeurs des cordons sexuels et du stroma produisent des hormones stéroïdes
(androgènes ou œstrogènes).
La carcinomatose péritonéale est la forme de dissémination la plus importante. Les cellules tumorales
viables viennent s'implanter dans le péritoine, au niveau de la membrane séreuse des organes
pelviens et intra-abdominaux et sur la face abdominale du diaphragme. Elles peuvent générer des
métastases par voie lymphatique et, plus rarement, par voie sanguine.
• Symptomatologie
Les symptômes les plus fréquents sont une distension et des douleurs abdominales.
Des ascites (présence de liquide dans la cavité abdominale), un état de faiblesse, une perte de poids,
etc., peuvent également apparaître.
• Diagnostic
L'échographie transvaginale avec doppler permet de détecter la tumeur, de déterminer ses
caractéristiques anatomiques et de démontrer la présence de vaisseaux sanguins intratumoraux
(néoformation de vaisseaux).
Les cancers épithéliaux provoquent une augmentation des marqueurs tumoraux suivants dans le sang :
CA 125, si l'origine est séreuse, et CA 19-9, si l'origine est muqueuse.
Le diagnostic de certitude est établi grâce à l'analyse anatomopathologique de la pièce chirurgicale,
qui peut être effectuée au cours même de l'acte chirurgical.
• Traitement
* Le traitement est chirurgical.
* On procède à une hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale (ablation de l'utérus, des
trompes et des ovaires), aspiration du liquide péritonéal à des fins de biopsie, ablation de l'omentum
(omentectomie) et des nœds lymphatiques régionaux.
* Dans les stades avancés, la chirurgie s'accompagne presque toujours d'une chimiothérapie.

CANCER DE LA THYROÏDE
La plupart des tumeurs primitives de la thyroïde dérivent de cellules épithéliales (carcinomes). Le
lymphome thyroïdien est moins fréquent.
Le plus fréquent est le carcinome papillaire de la thyroïde. Il apparaît habituellement chez des
femmes de 30 à 50 ans, mais on l'observe également chez des sujets jeunes et des enfants. Il peut
envahir les parties molles du cou et se disséminer vers les ganglions lymphatiques régionaux.
Le carcinome folliculaire touche les personnes âgées. Il est généralement encapsulé (recouvert d'une
capsule de tissu cicatriciel) et peut donner des métastases pulmonaires, osseuses et cérébrales par
voie sanguine.
Le carcinome anaplasique touche les personnes de plus de 60 ans. C'est une tumeur à croissance
rapide qui peut donner des métastases par voie sanguine et envahir les tissus voisins.
Le carcinome médullaire a pour origine les cellules parafolliculaires (cellules C), productrices de
calcitonine. Il se dissémine par voie sanguine et lymphatique.
• Symptomatologie
Il se présente en général comme un nodule thyroïdien, bien que 20% seulement de ces nodules soient
de nature maligne.
Le patient peut présenter des symptômes non spécifiques, comme une douleur à la déglutition, une
adénopathie, etc.
Le carcinome médullaire peut être sporadique ou familial.
Lorsqu'il est sporadique, il touche des patients dont l'âge est compris entre 40 et 60 ans et il est
généralement unilatéral.
Lorsqu'il est familial, il touche des sujets jeunes dont l'âge est compris entre 15 et 20 ans et il
s'associe à d'autres tumeurs du système endocrinien.
• Diagnostic
À l'examen physique, la présence d'un nodule thyroïdien d'un diamètre supérieur à 4 cm, de
croissance rapide, fixe par rapport aux structures voisines, ou l'observation d'adénopathies
(augmentation du volume des ganglions lymphatiques) suggèrent l'existence d'un processus malin.
La ponction-aspiration à l'aiguille fine du nodule permet d'extraire des cellules en vue d'un examen
anatomopathologique.
La gammagraphie thyroïdienne à l'iode radioactif démontre la présence de nodules froids, ou
hypofonctionnels, qui suggèrent un carcinome.
À l'échographie, les nodules cancéreux ont généralement un aspect solide.
• Traitement
* Le traitement initial est chirurgical. On pratique généralement une exérèse totale de la glande
(thyroïdectomie totale). Dans certains cas, il est possible de réaliser une exérèse partielle.
* Ultérieurement, on administre de l'iode radioactif (I-131), pour éliminer les éventuels restes
thyroïdiens, et un traitement par hormone thyroïdienne (lévothyroxine) est prescrit à vie.

CANCER DE LA VULVE
En règle générale, il se présente sous la forme d'un carcinome épidermoïde.
Le plus souvent, il est localisé au niveau des grandes lèvres. Il se dissémine par voie lymphatique.
Les facteurs de risque associés à ce cancer sont le papillomavirus humain (HPV) et la dystrophie
vulvaire.
• Symptomatologie
Il apparaît chez les femmes âgées de 65 à 75 ans.
Le symptôme le plus fréquent est le prurit vulvaire.
• Diagnostic
Le diagnostic est effectué au moyen d'une biopsie et de l'examen anatomopathologique de la lésion.
• Traitement
* Le traitement est basé sur la chirurgie (vulvectomie radicale), associée à une radiothérapie.
* L'association de la radiothérapie et de la chimiothérapie est réservée aux stades avancés
inopérables, comme traitement palliatif.

CANCER DU COL DE L'UTÉRUS


Dans la majeure partie des cas, il s'agit d'un carcinome de type épidermoïde.
Différents facteurs de risque sont identifiés, comme des relations sexuelles précoces, la promiscuité
sexuelle, une maternité précoce, des infections par des virus comme le papillomavirus humain (HPV)
ou l'herpès simplex de type II, les situations de baisse de l'immunité, le tabagisme et la présence
d'une dysplasie du col de l'utérus de haut grade (SIL/Squamous Intraepithelial Lesions, lésions
pavimenteuses intra-épithéliales de haut grade).
Il se dissémine par extension locale, par voie lymphatique et, plus rarement, par voie hématogène
(par la circulation sanguine).
• Symptomatologie
Il touche plus fréquemment les femmes entre 40 et 55 ans.
L'hémorragie postcoïtale (saignement survenant après un rapport sexuel) est un des principaux
symptômes.
Une métrorragie abondante (saignement utérin survenant en dehors des menstruations) est susceptible
de se produire dans les cas avancés.
• Diagnostic
Le diagnostic peut être effectué au moyen d'un frottis vaginal (ou PAP test), consistant à prélever des
cellules du col de l'utérus à l'aide d'une spatule et d'une curette endo-cervicale (ou brosse), afin de
les analyser, et ainsi de détecter la présence de cellules dysplasiques.
Cet examen doit être effectué régulièrement chez toutes les femmes ayant une activité sexuelle et a
pour objectif de diagnostiquer une dysplasie cervicale (équivalente à un état pré-cancéreux) avant
qu'elle ne se transforme en cancer invasif.
La colposcopie (examen du col avec un microscope) permet de grossir 10 à 15 fois la taille du col de
l'utérus et d'effectuer des prélèvements dans les zones suspectes. Pour procéder à un test de Schiller,
on applique une solution iodée (soluté de Lugol) sur le col de l'utérus au cours de la colposcopie. Les
régions qui n'absorbent pas la solution iodée doivent être considérées comme suspectes.
Le curetage endocervical (ou curetage de l'endocervix) est utilisé en cas de doute.
L'examen anatomopathologique de la lésion confirme le diagnostic.
• Traitement
* Si le diagnostic est effectué en phase pré-invasive, la conisation cervicale (ablation du col utérin,
qui doit son nom au fait que la partie prélevée se présente sous la forme d'un cône) peut être
suffisante, à condition que les marges de la résection soient correctes (de 3 à 5 mm).
* L'hystérectomie totale (ablation de l'utérus et de la collerette vaginale), associée à l'ablation des
nœds lymphatiques pelviens (hystérectomie totale élargie de Wertheim-Meigs), est utilisée dans les
cas les plus avancés.
* Si la tumeur a envahi les ligaments utéro-sacraux et cardinaux, ou si sa taille est supérieure à 4 cm,
la radiothérapie et la chimiothérapie sont alors conseillées.
* Dans les cas sévères, et en cas de dissémination de la maladie, la radiothérapie et la
chimiothérapie sont préconisées.

CANCER DU LARYNX
La plus fréquente des tumeurs de la tête et du cou.
En règle générale, il s'agit d'un carcinome épidermoïde. Il existe des formes végétantes, ulcérées et
infiltrantes.
Il est plus fréquent chez les hommes et est en relation directe avec le tabagisme et la consommation
d'alcool.
• Symptomatologie
La plupart du temps, il est localisé sur les plis vocaux, ce qui provoque une dysphonie persistante
(supérieure à deux ou trois semaines).
Il peut également provoquer une sensation de fourmillement dans le pharynx ou une dyspnée
(sensation de manque d'air).
• Diagnostic
En cas de doute clinique, on effectue une laryngoscopie avec biopsie.
• Traitement
* Si le diagnostic est effectué à un stade précoce de la maladie, le traitement est alors basé sur la
chirurgie ou la radiothérapie. Lorsque les plis vocaux sont atteints, il est préférable d'opter pour la
radiothérapie qui, en règle générale, permet de préserver le ton normal de la voix.
* Si la maladie a atteint un stade plus avancé, il est nécessaire de procéder à l'ablation totale ou
partielle du larynx (laryngectomie totale ou partielle) et à des séances de radiothérapie.

CANCER DU PANCRÉAS
Le type le plus fréquent est l'adénocarcinome canalaire.
La plupart du temps, il est situé au niveau de la tête du pancréas.
Il s'étend localement aux structures voisines et développe des métastases dans les nœds
lymphatiques, le foie, le péritoine et les poumons.
• Symptomatologie
Il se manifeste par des douleurs épigastriques sourdes et constantes, associées à une perte de poids.
Les patients atteints d'un cancer de la tête du pancréas peuvent également présenter un ictère.
• Diagnostic
La tomographie axiale assistée par ordinateur et la résonance magnétique nucléaire permettent de
visualiser la masse tumorale et d'évaluer son étendue.
La cholangiographie rétrograde par voie endoscopique permet d'examiner les caractéristiques des
cellules du suc pancréatique.
• Traitement
* La résection chirurgicale n'est possible que dans 20% des cas.
* En règle générale, on a recours à un traitement palliatif au moyen de dérivations chirurgicales,
d'infiltrations des nerfs locaux afin de calmer la douleur, de radiothérapie et de chimiothérapie.

CANCER DU POUMON
La première cause de mort par cancer.
Quatre types fondamentaux sont identifiés : le carcinome à petites cellules, l'adénocarcinome, le
carcinome squameux et le carcinome à grandes cellules.
Il existe une relation évdente avec le tabagisme. Le risque encouru est 10 fois plus important chez les
fumeurs et 1,5 fois plus important chez les fumeurs passifs.
Chez les non-fumeurs, l'adénocarcinome est le plus fréquent.
La survie au-delà de 5 ans après le diagnostic est inférieure à 50% si la maladie est localisée et à
25% si elle s'est étendue.
• Symptomatologie
Les symptômes peuvent rester silencieux pendant des mois.
Les tumeurs dont la localisation est centrale apparaissent comme des masses tumorales qui affectent
les bronches principales. Sur le plan clinique, elles peuvent provoquer des toux à expectoration
hémoptoïque (expectoration sanguinolente).
Les tumeurs de plus grandes dimensions peuvent être à l'origine d'une atélectasie par obstruction de
la lumière bronchique.
Les tumeurs périphériques provoquent généralement des symptômes de phase avancée, le plus
souvent un épanchement pleural malin.
Si les structures voisines sont touchées, cela peut provoquer une obstruction trachéale, une dysphagie,
une dysphonie par compression du nerf laryngé récurrent, une paralysie du nerf phrénique, un
syndrome de la veine cave supérieure, etc.
Les métastases par voie sanguine et les syndromes paranéoplasiques sont fréquents.
• Diagnostic
Le diagnostic s'effectue au moyen de l'analyse anatomopathologique d'un échantillon de tissu prélevé
par fibrobronchoscopie.
On évalue l'étendue de la maladie par tomographie axiale assistée par ordinateur, résonance
magnétique nucléaire, scintigraphie osseuse, médiastinoscopie, médiastinotomie et thoracoscopie.
• Traitement
* Si la néoplasie n'est pas de type à petites cellules, on a alors recours à la chirurgie, à condition
toutefois que soient respectés certains critères précis de détermination du stade de la tumeur (degré
de dissémination), de résécabilité (possibilité de retirer la totalité de la tumeur) et d'opérabilité
(évaluation de la capacité du patient à résister à la chirurgie et à ses conséquences).
* La présence de métastases à distance, l'atteinte du nerf phrénique, l'envahissement trachéal, un
épanchement pleural malin sont quelques critères de non-résécabilité qui peuvent être évalués par le
médecin traitant.
* La chimiothérapie est la base du traitement des cancers à petites cellules.
* Dans certains cas, elle est associée à la chirurgie ou à une radiothérapie.

CANCER DU SEIN
Tumeur maligne la plus fréquente chez la femme, pour laquelle le taux de mortalité reste malgré tout
élevé.
Le plus souvent, il s'agit de carcinomes générés à partir de l'épithélium des canaux qui arrivent au
mamelon (carcinome ductal) ou dans les glandes (carcinome lobulaire in situ).
Plusieurs facteurs de risques sont identifiés. Le plus important est la présence d'antécédents familiaux
de cancer du sein. De plus, il est associé à l'historique des maladies mammaires antérieures, à une
ménopause tardive, à l'apparition précoce des règles, à la nulliparité, à un niveau socio-économique
élevé, à une interruption de la lactation, etc.
Dans les cas où il touche les hommes (1%), le pronostic vital est extrêmement pessimiste.
La dissémination se produit principalement par voie lymphatique, par les nœds lymphatiques
axillaires ou par la chaîne mammaire interne, en fonction de la localisation de la tumeur. Des
métastases par voie sanguine peuvent également se disséminer au niveau des poumons, des os, du
foie, du cerveau et des glandes surrénales.
• Symptomatologie
Au stade précoce, il est asymptomatique.
La première manifestation est généralement la présence dans le sein d'une masse, d'une tumeur ou
d'une induration, indolore et de consistance solide.
Un certain pourcentage de patientes présente des troubles au niveau de la peau du sein et du mamelon,
comme des sécrétions ou la rétractation du mamelon.
• Diagnostic
L'autopalpation mensuelle des seins est conseillée après les règles.
L'examen médical comprend la palpation des seins et des zones lymphatiques.
La mammographie est la méthode la plus utilisée pour établir un diagnostic précoce du cancer du
sein. La présence de nodules denses à contours irréguliers, des microcalcifications, une distorsion
anatomique mammaire, etc., sont autant d'éléments considérés comme des signes de malignité.
Une mammographie de référence est conseillée entre 35 et 40 ans, puis tous les 2 ans entre 40 et 50
ans et, enfin, chaque année au-delà de 50 ans.
L'échographie permet de faire la distinction entre une tumeur solide et un kyste à contenu liquide. Elle
est utile chez les femmes jeunes qui présentent une densité plus importante du tissu mammaire.
Une ponction avec aspiration au moyen d'une aiguille fine permet d'obtenir du matériel destiné à
l'analyse anatomopathologique.
La biopsie chirurgicale permet d'établir le diagnostic de certitude.
• Traitement
* Tumeur inférieure à 2 cm. Tumorectomie et ablation du nœd lymphatique sentinelle (premier nœd
de la chaîne ganglionnaire paraissant affecté et mis en évidence à l'aide des techniques de médecine
nucléaire). Si l'analyse du nœd lymphatique sentinelle est positive, on procède alors à l'ablation de
tous les nœds lymphatiques de l'aisselle concernée. La radiothérapie au niveau du sein et, en cas
d'analyse positive d'un des nœds lymphatiques, la chimiothérapie, viennent compléter le traitement.
* Tumeur supérieure à 2 cm. Avant tout autre traitement, une chimiothérapie doit être entreprise afin
de réduire la taille de la tumeur. Un traitement conventionnel suivra si la réaction à la chimiothérapie
est celle attendue.
* Tumeur double sur le même sein ou tumeur ne réagissant pas à la chimiothérapie. Mastectomie
radicale (ablation de la totalité du sein et des nœds lymphatiques de l'aisselle). Dans certains cas,
elle peut être accompagnée d'une reconstruction mammaire immédiate.

CANCER DU TESTICULE
C'est le deuxième cancer parmi les tumeurs qui touchent les hommes jeunes, juste derrière les
leucémies. Les cancers du testicule sont classés en fonction de leur localisation d'origine : dans les
cellules germinales ou reproductrices (les plus fréquents) ou dans les cellules de support ou le
stroma.
Les cancers dérivés des cellules germinales se divisent en séminomes (40%) - très fréquents chez les
hommes jeunes -, qui peuvent générer des métastases au niveau des nœds lymphatiques, et en cancers
non-séminomateux comme le carcinome embryonnaire, le choriocarcinome, les tumeurs du sac
vitellin ou les tératomes.
Les cancers dérivés des cellules du stroma peuvent être des tumeurs des cellules de Leydig, de
Sertoli ou des tumeurs à cellules granuleuses.
En règle générale, elles se disséminent par voie lymphatique sur les nœds lymphatiques régionaux, à
l'exception du choriocarcinome, qui envahit rapidement le flux sanguin.
Les métastases surviennent le plus souvent au niveau du poumon, du foie, des os et du cerveau.
Des facteurs de risque tels que la cryptorchidie (descente incomplète des testicules par le canal
inguinal), les hernies inguinales infantiles ou encore l'exposition chronique à des radiations, à des
sources de chaleur et à des teintures pour le cuir ont été identifiés.
• Symptomatologie
Le plus souvent, il se présente comme une masse ou une tumeur scrotale.
Certaines tumeurs, produisant des hormones, peuvent provoquer une gynécomastie (augmentation du
volume de la glande mammaire chez les hommes) ou une puberté précoce.
La présence de métastases fait également partie des symptômes.
• Diagnostic
L'échographie testiculaire permet de déterminer les caractéristiques anatomiques et histologiques de
la tumeur.
Il est important de détecter la présence dans le sang de substances produites par les cellules
tumorales.
L'alphafœtoprotéine est une protéine fœtale produite par les cellules du sac vitellin. Par conséquent,
elle est présente en grande quantité dans le cas de tumeurs du sac vitellin et de carcinome
embryonnaire, mais pas en cas de séminome.
La gonadotrophine chorionique humaine ou HCG (hormone qui joue unrôle pendant les premiers
mois de la grossesse) est présente en quantité plus importante dans le choriocarcinome.
Lorsque le diagnostic ne peut être établi par une autre méthode, on procède alors à une exploration
chirurgicale et à une biopsie du testicule par abord inguinal (et non par abord scrotal).
La dissémination de la maladie par voie lymphatique ou à distance (métastases) est évaluée à l'aide
d'une tomographie axiale assistée par ordinateur.
• Traitement
* En règle générale, qu'il s'agisse d'un séminome ou d'un cancer non-séminomateux, on a recours au
traitement chirurgical avec orchidectomie (ablation du testicule) et lymphadénectomie (ablation des
chaînes lymphatiques régionales).
* Les séminomes sont généralement très sensibles à la radiation, c'est pourquoi celle-ci est appliquée
à l'issue du traitement chirurgical.
* Dans le cas des tumeurs non-séminomateuses de stade avancé, on a recours à la chimiothérapie.

CANDIDOSE
Infection de la peau et des muqueuses due à des mycoses appartenant à la famille des levures du
genre Candida (généralement Candida albicans).
Il existe des facteurs prédisposants reconnus, comme l'immunodépression, l'humidité,
l'antibiothérapie prolongée, la grossesse et les contraceptifs.
• Symptomatologie
Lorsque les grands plis sont touchés (intertrigo), il se forme une plaque érythémateuse (rougeâtre)
présentant des fissures et des papules périphériques.
L'infection des ongles (onychomycose) débute par une atteinte de la naissance de l'ongle et une
inflammation péri-unguéale (périonyxis).
La candidose peut également prendre la forme d'une vulvo-vaginite accompagnée d'une leucorrhée
(sécrétions blanchâtres et épaisses, associées à un prurit).
Le muguet (infection de la muqueuse buccale) atteint les nourrissons et les personnes
immunodéprimées. On observe des membranes blanchâtres, grumeleuses, qui se détachent lorsqu'on
les gratte.
Chez les héroïnomanes par voie parentérale, c'est-à-dire intraveineuse, on observe fréquemment des
lésions pustuleuses du cuir chevelu et de la barbe (folliculite à candida).
• Diagnostic
L'examen clinique est assez caractéristique. Des éléments mycosiques sont visibles au microscope
optique.
La mise en culture permet de poser un diagnostic définitif.
• Traitement
* La peau doit être gardée au sec, l'humidité favorisant le développement de la mycose.
* Lorsque l'infection est légère, un traitement par antifongique topique suffit généralement. Les cas
plus graves peuvent nécessiter un traitement par voie orale ou intraveineuse.

CANINE
Dents situées à côté des incisives, dotées d'une racine unique et d'une couronne de forme conique et
pointue. On distingue deux canines supérieures et deux inférieures. Ces dents permettent de mordre et
de déchiqueter les aliments.

CAPILLAIRE ARTÉRIEL
Ramifications microscopiques des artères, à travers lesquelles le sang artériel parvient jusqu'aux
moindres recoins de l'organisme et qui facilitent l'échange entre le sang oxygéné et le sang veineux. À
leur extrémité, les capillaires artériels rejoignent les capillaires veineux qui recueillent le sang
pauvre en oxygène et le transportent jusqu'au système veineux.

CAPILLAIRE INTRA-OSSEUX
Terminaison vasculaire suivant le canal central de l'ostéon et apportant le sang artériel à tous ses
éléments.

CAPILLAIRE LYMPHATIQUE
Petits conduits semblables aux capillaires veineux, prenant naissance dans tous les tissus de
l'organisme et recueillant la lymphe pour l'emmener vers les vaisseaux lymphatiques de calibre plus
important.

CAPILLAIRE SANGUIN (GLANDE SUDORIPARE)


Capillaires sanguins artériels et veineux transportant le sang de la base de la partie sécrétrice de la
glande.

CAPILLAIRE SANGUIN (NEURONE)


Les cellules nerveuses, compte tenu de leur fonction spécifique, ont des besoins métaboliques très
importants. Aussi le tissu qu'elles forment est extrêmement riche en vaisseaux sanguins, chargés
d'assurer l'irrigation sanguine. Autour de ces vaisseaux se fixent les cellules gliales.

CAPILLAIRE SANGUIN ARTÉRIEL (FOLLICULE PILO-SÉBACÉ)


Capillaire parvenant au follicule pilo-sébacé à travers l'hypoderme et qui lui apporte le sang artériel.

CAPILLAIRE SANGUIN VEINEUX (FOLLICULE PILO-SÉBACÉ)


Capillaire sortant du follicule pilo-sébacé en emportant le sang veineux.

CAPILLAIRE SINUSOÏDE
Capillaires veineux partant des branches de la veine porte. Ils s'introduisent sous forme d'éventail
dans le lobule hépatique et conduisent le sang veineux entre les hépatocytes. Au cours de ce trajet,
ceux- ci filtrent et retiennent les substances nécessaires à leur fonctionnement. Les capillaires
sinusoïdes débouchent dans une veine située au centre du lobule hépatique : la veine centrale du foie.

CAPILLAIRE VEINEUX
Réseau de vaisseaux sanguins microscopiques constituant le point de départ du système veineux. Ces
vaisseaux recueillent le sang chargé de déchets provenant des différents tissus corporels et le
transportent vers les vaisseaux veineux de calibre supérieur.

CAPITATUM
Cet os doit son nom au fait qu'il est le plus volumineux des os du carpe, dans lequel il occupe une
position centrale, dans la rangée distale. Le capitatum s'articule par sa face inférieure avec les 2e, 3e
et 4e métacarpiens, par sa face supérieure avec le lunatum, par sa face externe avec le trapèze et le
scaphoïde, et par sa face interne avec le hamatum.

CAPITULUM
Saillie en forme de demi-sphère, située à la partie externe de l'extrémité inférieure de l'humérus et
s'articulant avec la fovéa (ou cupule) du radius.

CAPSULE ARTICULAIRE (ARTICULATION TEMPORO-MANDIBULAIRE)


Manchon de tissu fibreux enveloppant totalement l'articulation. Il recouvre toute la circonférence du
col du processus condylien de la mandibule et se dirige vers l'arrière jusqu'au processus
zygomatique, à la fosse mandibulaire du temporal et à l'os sphénoïde.

CAPSULE ARTICULAIRE (COUDE)


Manchon fibreux englobant la totalité de l'articulation du coude. Elle est entourée par les différents
ligaments.

CAPSULE ARTICULAIRE (FÉMUR)


Manchon fibreux englobant la totalité de l'articulation, depuis le pourtour de l'acétabulum jusqu'au
col du fémur.

CAPSULE ARTICULAIRE (MAIN)


Manchon fibreux englobant la totalité de l'articulation et s'insérant en haut sur le pourtour du radius et
de l'ulna et en bas sur le pourtour du carpe.

CAPSULE DE BOWMAN
Couche externe qui recouvre le glomérule rénal, à la manière d'une membrane.

CAPSULE DU NŒUD LYMPHATIQUE


Le nœd lymphatique est recouvert d'une capsule fibreuse de tissu conjonctif que traversent les
différents conduits lymphatiques afférents. La région du hile est la seule qui ne soit pas recouverte
par le cortex, ce qui permet le passage de l'artère, de la veine et du vaisseau lymphatique efférent.

CAPSULE FIBREUSE DU FOIE


Couche externe du foie, formée par un tissu fibreux, recouvrant toute la superficie de cet organe. Elle
se caractérise par une couleur rouge foncé et un aspect granuleux.
CAPSULE INTERNE ET EXTERNE (ENCÉPHALE)
Deux bandes de substance blanche situées entre le noyau lenticulaire, le noyau caudé, le thalamus
(capsule interne) et le claustrum (capsule externe). Elles contiennent un grand nombre de fibres
nerveuses reliant les différentes régions cérébrales entre elles.

CAPSULE RÉNALE
Membrane fibreuse qui recouvre toute la surface externe du rein, laissant un orifice sur son bord
interne : le hile.

CAPSULE SPLÉNIQUE
Membrane de tissu conjonctif qui, telle une enveloppe, recouvre toute la surface de la rate et dont les
prolongements pénètrent dans l'organe, le divisant en lobes et lobules.

CAPSULE SURRÉNALE (GLANDE SURRÉNALE)


Membrane fibreuse entourant la partie externe et recouvrant dans leur totalité les glandes surrénales,
qui sont également enveloppées d'une couche protectrice de tissu adipeux.

CAPSULE SURRÉNALE (REIN)


Structures situées sur le pôle supérieur des reins et qui abritent les glandes surrénales, responsables
de la sécrétion d'hormones telles que l'adrénaline, la noradrénaline, les glucocorticoïdes, les
minéralocorticoïdes et certaines hormones sexuelles.

CAPUCHON (OU PRÉPUCE) DU CLITORIS


Repli cutané formé par la partie antérieure des petites lèvres, recouvrant le clitoris comme le
prépuce masculin recouvre le pénis.

CARCINOMATOSE PÉRITONÉALE
voir CANCER DE L'OVAIRE

CARCINOME
voir CANCER

CARCINOME À CELLULES RÉNALES ADÉNOCARCINOME RÉNAL


HYPERNÉPHROME
Le carcinome à cellules rénales est la tumeur rénale la plus fréquente.
Il a pour origine les cellules du tube contourné proximal.
Il s'associe à des altérations chromosomiques, à une polykystose rénale et à des malformations
congénitales.
• Symptomatologie
On décrit traditionnellement une triade de symptômes comportant une hématurie (présence de
globules rouges dans l'urine), des douleurs et une masse palpable au niveau du flanc. Aujourd'hui, le
diagnostic est le plus souvent réalisé fortuitement au cours d'une échographie.
Le symptôme le plus fréquent est l'hématurie. Une perte de poids, une anémie ou une hypertension
artérielle peuvent apparaître.
La présence de métastases à distance est fréquente au moment du diagnostic.
• Diagnostic
L'échographie permet de diagnostiquer la plupart des masses rénales.
La tomodensitométrie fournit des informations précises sur la tumeur, son extension, son degré
d'envahissement local et les métastases.
Une ponction-biopsie peut s'avérer nécessaire.
• Traitement
* Lorsque la maladie est limitée au parenchyme rénal, l'ablation de l'organe, glande surrénale
comprise (néphrectomie radicale), est indiquée.
* Dans des cas particuliers (tumeurs de petite taille et bien délimitées, tumeur située sur un rein
unique), une chirurgie partielle peut être envisagée.
* La chimiothérapie, la radiothérapie, l'hormonothérapie et l'immunothérapie n'ont pas donné de bons
résultats.

CARCINOME À GRANDES CELLULES


voir CANCER DU POUMON

CARCINOME À PETITES CELLULES


voir CANCER DU POUMON

CARCINOME DE LA PROSTATE
Le carcinome de la prostate est la tumeur maligne la plus fréquente du système génito-urinaire
masculin et la deuxième après le cancer du poumon.
Il s'agit généralement d'adénocarcinomes qui ont pour origine les zones périphériques de la prostate.
Les androgènes joueraient un rôle dans son développement car, chez les individus castrés,
l'épithélium glandulaire s'atrophie et aucun carcinome ne se développe.
Le carcinome de la prostate a la capacité de s'étendre aux organes voisins (vésicules séminales,
vessie et rectum). Il peut produire des métastases par voie sanguine ou lymphatique au niveau des os
(bassin, corps vertébraux, fémur et côtes), des poumons, du foie et des glandes surrénales.
• Symptomatologie
Il apparaît habituellement chez les hommes de plus de 60 ans.
La symptomatologie est semblable à celle de l'hypertrophie prostatique bénigne, avec un retard au
déclenchement de la miction, une diminution de la force et du calibre du jet mictionnel, des gouttes
retardataires en fin de miction, une miction en deux temps ou plus et la sensation d'une miction
incomplète (syndrome prostatique).
Il existe parfois une hématurie (présence de globules rouges dans l'urine).
Un quart des patients présente des métastases au moment du diagnostic.
• Diagnostic
Le toucher rectal (palpation de la prostate par l'introduction d'un doigt dans l'anus) est le premier
examen à réaliser. Des caractéristiques telles que la dureté, la présence de nodules, l'irrégularité et
l'effacement des sillons anatomiques, doivent faire suspecter la présence d'un carcinome.
L'antigène prostatique spécifique (dont le sigle anglais est PSA) est une protéine produite par les
cellules de la prostate. Son taux sanguin, qui augmente en cas de cancer, doit être analysé en même
temps que les informations obtenues lors du toucher rectal, car ce taux s'élève également dans les
pathologies prostatiques bénignes.
Une autre substance, la phosphatase acide prostatique (en anglais PAP), augmente en présence d'un
carcinome de la prostate à des stades avancés.
L'échographie transrectale fournit des informations sur les caractéristiques anatomiques de la glande
et l'envahissement des structures voisines (vésicules séminales, vessie ou rectum).
Le diagnostic définitif est établi au moyen d'une biopsie de la prostate, guidée par échographie ou
toucher rectal.
La tomodensitométrie et la résonance magnétique nucléaire permettent d'évaluer les métastases
éloignées. La gammagraphie osseuse est particulièrement indiquée devant une suspicion de métastase
osseuse.
• Traitement
* Il existe différentes options thérapeutiques, qui dépendent du patient et du degré d'extension de la
maladie.
* Chez les patients âgés de moins de 70 ans, ayant un bon état général et une bonne espérance de vie,
le traitement chirurgical avec exérèse de la prostate par prostatectomie radicale est préférable.
L'incontinence et l'impuissance sont des complications possibles.
* Les résultats de la radiothérapie sont semblables à ceux de la chirurgie si la maladie est localisée.
* La suppression des taux d'androgènes circulants (hormonothérapie), par castration chirurgicale ou
par traitement pharmacologique, freine la croissance des cellules cancéreuses présentant des
récepteurs aux androgènes (certaines cellules du carcinome répondent aux androgènes et d'autres,
non). Elle est utilisée pour les stades avancés.
* La surveillance active est possible pour les stades précoces ou les patients ayant une faible
espérance de vie.
* Curiethérapie.
* Cryothérapie.

CARCINOME DE LA VESSIE
Le carcinome de la vessie est le deuxième cancer du système génito-urinaire par ordre de fréquence,
après le cancer de la prostate.
La plupart ont pour origine les cellules de l'épithélium transitionnel (type d'épithélium qui recouvre
les calices rénaux, les uretères, la vessie et une partie de l'urètre).
Le carcinome de la vessie est lié à l'exposition à la fumée de tabac, aux amines aromatiques
(industrie textile et du caoutchouc), aux cyclophosphamides et à l'abus d'analgésiques.
La tumeur peut présenter une croissance superficielle ou un envahissement en profondeur. Il peut
s'agir également d'un carcinome in situ.
Les tumeurs à croissance superficielle s'étendent horizontalement et ont une forte tendance aux
récidives. Les tumeurs présentant un envahissement en profondeur produisent fréquemment des
métastases, malgré le traitement. Dans le cas d'un carcinome in situ, la tumeur est limitée à
l'épithélium mais se comporte de manière agressive à l'intérieur de la vessie. Les récidives et
l'évolution vers une tumeur infiltrante sont fréquentes.
• Symptomatologie
Le signe le plus fréquent est l'hématurie (présence de globules rouges dans l'urine), que l'on peut
détecter directement par le changement de couleur de l'urine (hématurie macroscopique) ou par un
examen biochimique (hématurie microscopique).
Il existe également des symptômes semblables à ceux d'une cystite : dysurie (brûlures ou douleurs
lors de la miction), pollakiurie (augmentation de la fréquence mictionnelle, avec de faibles quantités)
et impériosité mictionnelle sans signes d'infection.
• Diagnostic
L'examen d'un patient présentant des symptômes suggestifs comporte une échographie et une
urographie intraveineuse, qui renseignent sur la morphologie et la taille de la tumeur, ainsi que sur la
coexistence de tumeurs des voies urinaires supérieures.
La détection de cellules cancéreuses dans l'urine (cytologie urinaire) est un examen simple qui
permet de détecter la desquamation des cellules tumorales dans un pourcentage élevé de cas.
La cystoscopie est l'exploration de la vessie par endoscopie réalisée à travers l'urètre. Elle permet,
en outre, de prélever des échantillons en vue d'une biopsie.
La tomodensitométrie est utile pour évaluer les métastases.
• Traitement
* Les tumeurs d'extension superficielle sont traitées par exérèse pratiquée par voie endoscopique à
travers l'urètre (résection transurétrale, ou RTU). Pour éviter les récidives, le traitement se poursuit
ultérieurement par une chimiothérapie ou une immunothérapie endovésicale par le BCG (bacille
Calmette-Guérin). Dans ce cas, l'immunothérapie fait appel à des souches atténuées du bacille
tuberculeux, afin de stimuler la réponse du système immunitaire dirigée contre les cellules tumorales.
* Si la tumeur est infiltrante, le traitement est chirurgical. Il consiste généralement en une cystectomie
radicale, avec ablation de la vessie, de la prostate et des vésicules séminales chez l'homme, et de
l'utérus, des trompes, des ovaires et d'une partie du vagin chez la femme. Les uretères sont dérivés
directement à la peau ou à des réservoirs intestinaux.
* La chimiothérapie est utilisée chez les patients présentant des métastases ou dont les ganglions
lymphatiques sont touchés.

CARCINOME DUCTAL
voir CANCER DU SEIN

CARCINOME EMBRYONNAIRE
voir CANCER DU TESTICULE

CARCINOME ÉPIDERMOÏDE (ÉPITHÉLIOMA SPINOCELLULAIRE)


Deuxième tumeur cutanée maligne par sa fréquence, il se développe aux dépens des kératinocytes de
l'épiderme.
Il affecte la peau et les muqueuses.
Le principal facteur prédisposant est l'exposition au soleil.
• Symptomatologie
Dans 50% à 60% des cas, il est localisé sur la tête et le cou.
Il apparaît fréquemment sur une peau ayant déjà subi des lésions : kératose actinique, leucoplasie,
cicatrices, ulcères, etc.
Cliniquement, il se présente comme une lésion tumorale, d'évolution lente, de croissance modérée
s'étendant sur plusieurs mois. Sa taille est variable, de quelques millimètres à plusieurs centimètres,
selon la durée d'évolution. Il peut s'ulcérer et saigner.
Il existe un risque de récidive et de formation de métastases.
• Diagnostic
Il doit être suspecté d'après l'examen clinique et toujours confirmé par une biopsie.
• Traitement
* Le traitement de choix est l'exérèse chirurgicale.

CARCINOME HÉPATOCELLULAIRE TUMEUR MALIGNE DU FOIE


Les principaux facteurs prédisposants identifiés sont la cirrhose, l'hépatite B et l'hépatite C
chroniques, l'hémochromatose et un déficit en alpha-1-antitrypsine.
• Symptomatologie
Il apparaît plus fréquemment chez les hommes entre 50 et 60 ans.
En règle générale, il se manifeste par des douleurs et une masse abdominale palpable.
On observe fréquemment une diarrhée chronique. Des syndromes paranéoplasiques ainsi qu'une
augmentation du taux d'alpha-fœtoprotéine (protéine d'origine fœtale) peuvent également être
constatés.
• Diagnostic
L'échographie, la tomographie axiale assistée par ordinateur, l'angiographie hépatique et la résonance
magnétique nucléaire sont des techniques d'imagerie médicale qui, avec des degrés de sensibilité
différents, permettent de détecter la masse tumorale suspecte.
Le diagnostic de certitude est obtenu par l'examen de biopsies prélevées lors d'une échographie ou
d'une tomographie axiale assistée par ordinateur.
• Traitement
* Si la maladie est à un stade précoce, on a alors recours à la résection chirurgicale.
* Dans le cas de patients souffrant de tumeurs localisées et pour lesquels la chirurgie n'est pas
envisageable, la greffe de foie peut être indiquée.

CARCINOME LOBULAIRE IN SITU


voir CANCER DU SEIN

CARCINOME SQUAMEUX
voir CANCER DU POUMON

CARDIA
Orifice d'entrée de l'estomac, par lequel celui-ci communique avec l'œsophage. Par extension, cette
zone reçoit l'appellation de région cardiale.

CARDIOPATHIE CONGÉNITALE
Un pour cent des nouveau-nés vivants présente des anomalies du développement intra-utérin de
l'appareil cardiovasculaire.
De façon générale, elles sont plus fréquentes chez les garçons et, dans 25% des cas, elles sont
associées à d'autres malformations extra-cardiaques.
Des facteurs génétiques et environnementaux sont à l'origine de ces malformations. Les principaux
facteurs environnementaux sont la rubéole chez la mère, l'administration de thalidomide, l'alcoolisme
maternel et les médicaments contenant du lithium.
L'éventail des malformations est très large : depuis les anomalies légères sans atteinte
hémodynamique, jusqu'à des malformations qui compromettent sérieusement la survie.
La cardiopathie congénitale la plus fréquente est la communication interventriculaire. Il s'agit d'une
anomalie de la cloison qui sépare les deux ventricules et qui entraîne un mélange entre le sang de la
circulation artérielle et celui de la circulation veineuse.
L a tétralogie de Fallot est un tableau complet associant une communication interventriculaire,
l'obstruction du flux à la sortie du ventricule droit, un chevauchement de l'aorte sur la cloison
défectueuse et une hypertrophie ventriculaire droite.
Dans la transposition des gros vaisseaux, l'aorte part du ventricule droit et l'artère pulmonaire du
ventricule gauche.
• Symptomatologie
La symptomatologie dépend de la malformation.
En général, les cardiopathies congénitales apparaissent dès la naissance ou les premières heures de
vie.
Si le débit pulmonaire est trop important, on observe des symptômes d'insuffisance cardiaque, des
infections respiratoires et une hypertension pulmonaire.
Une cyanose (coloration bleutée de la peau, généralement due à la mauvaise oxygénation du sang)
apparaît lorsque le sang des deux circulations se mélange, avec passage de la circulation droite à la
circulation gauche.
• Diagnostic
Le diagnostic dépend de la nature de la cardiopathie.
Généralement, l'échocardiogramme doppler permet d'observer les anomalies anatomiques, ainsi que
la direction et la vitesse du flux sanguin.
La réalisation d'un cathétérisme cardiaque peut s'avérer nécessaire.
• Traitement
* Le traitement dépend de la nature de la cardiopathie.
* Parfois, une surveillance suffit, car certaines cardiopathies se corrigent au cours de la croissance.
Dans d'autres cas, il est nécessaire d'avoir recours à des techniques chirurgicales complexes ou à la
transplantation.

CARDIOPATHIE ISCHÉMIQUE
Altération du muscle cardiaque due au déséquilibre entre l'apport en oxygène et la demande du
myocarde.
La cause la plus fréquente est l'athérosclérose des artères coronaires, mais elle peut être due
également à un spasme artériel, à une embolie ou à une augmentation de la demande par hypertrophie
myocardique.
La diminution de l'apport en oxygène (ischémie) peut provoquer des altérations minimes de la
fonction ventriculaire, qui n'apparaissent qu'à l'effort (angine chronique stable), mais aussi des
lésions graves et irréversibles de la paroi ventriculaire (infarctus aigu du myocarde).
Secondairement, l'atteinte ischémique des fibres musculaires peut affecter le fonctionnement de la
valve mitrale ou favoriser l'apparition d'arythmies graves.
• Symptomatologie
Le terme angine de poitrine (angor pectoris) désigne la douleur résultant de la cardiopathie
ischémique.
Généralement, la douleur est décrite comme une oppression ou une sensation de poids dans la région
rétrosternale. La douleur peut également irradier jusqu'au cou, à la mâchoire, aux épaules ou aux
bras.
Elle apparaît parfois à l'épigastre ou dans le dos.
De manière caractéristique, elle augmente à l'effort et disparaît au repos.
Lorsque la douleur suit ce schéma, il s'agit d'une angine chronique stable.
À mesure que la maladie progresse, la douleur peut augmenter en intensité ou en fréquence, ou
apparaître au repos et s'associer à des symptômes tels que la transpiration, la fatigue et des difficultés
à respirer, déterminant un syndrome dont la gravité et le risque sont plus élevés et appelé angine
instable.
• Diagnostic
L'interrogatoire est fondamental, car les caractéristiques cliniques de la douleur peuvent être les
seuls éléments permettant d'établir le diagnostic.
L'électrocardiogramme au repos et à distance de l'épisode douloureux est normal dans plus de 50%
des cas.
Par l'épreuve d'effort progressif sur bicyclette ergométrique, on cherche à déclencher des
modifications électrocardiographiques ou des symptômes grâce à un effort progressif et contrôlé.
L'échocardiogramme de stress est un échocardiogramme d'effort ou de stress pharmacologique qui
détecte les dysfonctionnements ventriculaires secondaires à l'insuffisance de l'apport en oxygène.
Des explorations de médecine nucléaire, la gammagraphie et la ventriculographie, dans lesquelles
des isotopes radioactifs sont captés par le muscle cardiaque, permettent de détecter les zones
d'ischémie myocardique.
La coronarographie (artériographie coronaire) est une méthode invasive permettant de visualiser la
circulation à l'intérieur des artères coronaires, grâce à l'injection d'un produit de contraste.
• Traitement
* Le contrôle des facteurs de risque de la coronaropathie est essentiel : hypertension, tabagisme,
diabète, hypercholestérolémie, sédentarité et obésité.
* Le traitement pharmacologique comprend l'aspirine, les vasodilatateurs et les médicaments qui
réduisent la consommation myocardique d'oxygène.
* Dans les cas non contrôlés, ou lorsqu'une quantité importante de muscle est menacée, une
revascularisation coronaire par angioplastie, avec ou sans implantation d'endoprothèse vasculaire
(stent), ou une revascularisation chirurgicale (pontage aorto-coronarien) sont indiquées.
* L'angioplastie coronaire transluminale percutanée consiste à introduire un cathéter, dont l'extrémité
est munie d'un ballonnet gonflable, à travers une artère périphérique (fémorale ou radiale) jusqu'aux
vaisseaux coronaires. Le ballonnet est gonflé dans la zone obstruée, provoquant la rupture de la
plaque d'athérome et améliorant le débit sanguin.
* Les endoprothèses vasculaires sont des dispositifs que l'on introduit à l'aide du cathéter
d'angioplastie et que l'on place contre la paroi artérielle, à l'emplacement de la plaque d'athérome,
augmentant ainsi le diamètre de la lumière artérielle.
* Pour revasculariser chirurgicalement le myocarde, on réalise une dérivation de la circulation
artérielle entre l'aorte et l'artère coronaire, en aval de l'obstruction, à l'aide de greffons artériels
(artère thoracique interne, artère radiale) ou veineux (grande veine saphène).

CARIE DENTAIRE
Maladie des dents qui provoque une destruction progressive de leurs tissus et qui, en l'absence de
traitement, peut aboutir à la destruction complète des dents touchées. C'est la maladie la plus courante
dans les pays développés. Plusieurs facteurs peuvent être à l'origine de son apparition mais le plus
courant est la présence de restes alimentaires, essentiellement sucrés, entre les dents, à quoi il faut
ajouter l'action infectieuse des germes propres à la bouche, essentiellement celle du Streptococcus
mutans.
• Symptomatologie
La première manifestation de la maladie est l'apparition de plaque dentaire, ou tartre.
On observe ensuite la cavitation et la destruction des tissus dentaires. Lorsque celle-ci atteint les
terminaisons nerveuses de la dent, le patient ressent alors une douleur intense.
• Diagnostic
Le diagnostic est établi par une simple inspection de la cavité buccale par un dentiste.
Les zones à risques peuvent être détectées par l'application d'une solution qui fait ressortir les
endroits menacés par la présence de tartre.
• Traitement
* L'hygiène buccale après les repas et le renforcement de l'émail dentaire par le fluor sont des
méthodes de prévention efficaces.
* Une zone cariée doit impérativement être traitée et bouchée par un ciment préparé spécialement à
cet effet.

CARONCULE LACRYMALE
Saillie rougeâtre ou rosée, localisée au niveau de la commissure palpébrale interne (angle interne de
l'œil).

CARPE (OU OS DU CARPE)


Ensemble de huit petits os (scaphoïde, lunatum, triquétrum, pisiforme, trapézoïde, trapèze, capitatum
et hamatum) de forme cuboïdale, disposés en deux rangées. Les os du carpe s'articulent, en haut, avec
l'ulna et le radius pour former l'articulation du poignet et, en bas, avec les métacarpiens.

CARTILAGE
Structures squelettiques dont la fonction nécessite qu'elles soient plus mobiles que l'os. Les cartilages
se trouvent au niveau des articulations, à l'extrémité des os longs. Ils font également partie d'autres
structures internes, comme le larynx, la trachée, les bronches, le pavillon de l'oreille, les ménisques
des genoux, etc. Il existe trois types de cartilages : hyalin, fibreux et élastique, le premier étant
prédominant dans le tissu cartilagineux du squelette. Ce cartilage, situé à l'extrémité des os, permet
leur croissance en s'ossifiant progressivement.

CARTILAGE ARYTÉNOÏDE
Deux petites plaques cartilagineuses de forme triangulaire qui servent de lien entre les cartilages
thyroïde et cricoïde. Les cartilages aryténoïdes présentent une apophyse musculaire qui sert de base
d'insertion à plusieurs muscles de cette région et une apophyse vocale sur laquelle s'insèrent les plis
vocaux. Il est vascularisé par des branches de l'artère thyroïdienne supérieure.
CARTILAGE COSTAL
Éléments cartilagineux reliant les côtes au sternum. De chaque côté, il existe cinq cartilages distincts
pour chacune des cinq premières côtes et un cartilage commun pour les cinq suivantes.

CARTILAGE CRICOÏDE
Anneau cartilagineux situé devant l'œsophage, au-dessous du cartilage thyroïde, qui constitue la
limite inférieure du larynx et s'appuie sur la partie supérieure de l'œsophage. La trachée naît juste au-
dessous de cette structure.

CARTILAGE THYROÏDE
Il fait saillie dans la région antérieure du cou, ou proéminence laryngée, et contient les cordes
vocales.

CARTILAGE TRACHÉAL
Série d'anneaux cartilagineux constituant les parois de la trachée. Ces cartilages ne forment pas un
cercle complet autour de la trachée : ils restent ouverts dans sa partie postérieure, au niveau de
laquelle le cercle est complété par des fibres musculaires, dotant ainsi le système de la capacité de
s e contracter ou de se dilater. Les cartilages trachéaux sont unis entre eux par des ligaments
annulaires.

CARYOTYPE
Ensemble de chromosomes de la cellule humaine qui adoptent une forme bien spécifique pouvant
s'observer dans les phases intermédiaires de la mitose. Les bandes sombres correspondent à des
groupes de gènes bien identifiés, répartis le long des bras longs et courts de chaque chromatide.
Chaque chromosome a une forme et une longueur précises permettant de l'identifier.

CATARACTE
Opacification du cristallin.
La perte de la transparence survient à cause de la dégénérescence de la capsule ou des fibres
zonulaires du cristallin.
La cataracte congénitale s'observe à la naissance ou au cours des premiers mois de la vie.
Elle peut être héréditaire (gène autosomique dominant), due à des infections intra-utérines survenues
au cours du premier trimestre de la grossesse, comme la rubéole, la toxoplasmose ou le
cytomégalovirus, ou être provoquée par des troubles du métabolisme telles que la galactosémie ou
l'hypoparathyroïdie, etc.
La cataracte sénile est la forme la plus fréquente. C'est une des principales causes de cécité chez les
plus de 45 ans.
Par ailleurs, la cataracte de l'adulte peut être due à des processus oculaires comme une kératite, une
choroïdite, des tumeurs choroïdiennes, un traumatisme oculaire, un décollement de la rétine, ou à des
altérations systémiques comme le diabète, l'hyperthyroïdie, l'hypoparathyroïdie, la sclérodermie, ou
des altérations toxiques (thallium, argent, mercure, etc.).
• Symptomatologie
Elle provoque une baisse progressive de l'acuité visuelle.
Elle s'aggrave en présence d'une forte luminosité. Le patient peut percevoir un halo de couleur et
avoir une diplopie (vision double) monoculaire.
Elle peut se compliquer avec un glaucome (augmentation de la pression intra-oculaire) et provoquer
des douleurs.
• Diagnostic
Le diagnostic est effectué par un examen ophtalmologique classique.
• Traitement
* Le traitement de première intention est la chirurgie. Il consiste à remplacer le cristallin par un verre
intra-oculaire. On utilise la technique extra-capsulaire qui conserve la capsule postérieure du
cristallin.
* La phacoémulsification est une technique extra-capsulaire qui permet d'enlever le cristallin en
utilisant les ultrasons pour le détruire. On aspire ensuite les fragments obtenus.

CAVITÉ ABDOMINALE
Cavité située à l'intérieur de l'abdomen et presque totalement délimitée par la puissante musculature
de l'abdomen et de la partie inférieure du dos. Dans sa partie supérieure, le diaphragme la sépare de
la cavité thoracique. À l'intérieur, on distingue deux cavités : la cavité péritonéale et la cavité rétro-
péritonéale.

CAVITÉ COTYLOÏDE
voir ACÉTABULUM (OU CAVITÉ COTYLOÏDE, OU COTYLE)

CAVITÉ CRÂNIENNE
Située à l'intérieur du crâne, elle est limitée par plusieurs os : frontal, pariétaux, temporaux, occipital,
ethmoïde et sphénoïde. Hormis chez le nourrisson, ces os sont étroitement reliés les uns aux autres, ce
qui explique que, contrairement à d'autres cavités, la cavité crânienne ne puisse pas se dilater. Elle
contient l'encéphale, constitué du cerveau, du cervelet, du pont et de la première partie de la moelle
allongée.

CAVITÉ GLÉNOÏDALE DE LA SCAPULA


Surface articulaire de forme ovale, située dans l'angle supéro-externe de la scapula. La cavité
glénoïdale reçoit la tête de l'humérus.

CAVITÉ MÉDIASTINALE
Espace central situé entre les deux poumons.

CAVITÉ MÉDULLAIRE
Espace quasi cylindrique formé par les foramens des vertèbres placées les unes au-dessus des autres.
Cette cavité abrite une unique structure, la moelle spinale.

CAVITÉ NASALE
Cavité située au centre de la face et s'ouvrant sur l'extérieur par le biais des narines. Elle est
délimitée par les maxillaires et communique à l'arrière avec le rhinopharynx.

CAVITÉ ORALE
Cavité par laquelle le tube digestif communique avec l'extérieur. Elle inclut notamment la langue et la
dentition. L'une de ses principales fonctions est de permettre l'entrée des aliments dans l'organisme.

CAVITÉ ORBITAIRE (CRÂNE)


Cavités situées au-dessous de l'os frontal, surplombant les os zygomatiques et abritant les bulbes des
yeux. Elles sont principalement délimitées par les os frontal, zygomatiques, maxillaires, sphénoïde et
ethmoïde.

CAVITÉ ORBITAIRE (OS FRONTAL)


Surface concave s'étendant vers l'arrière et formant la face inférieure de l'os frontal. Elle constitue le
toit de la cavité orbitaire.

CAVITÉ PELVIENNE
Structure osseuse située sous la cavité abdominale, dont elle est séparée dans sa partie supéro-
antérieure par le péritoine. Elle est logée dans le pelvis et limitée par le sacrum, les os iliaques,
l'ischium et le pubis. Elle contient principalement les organes reproducteurs et ceux situés dans la
partie terminale des systèmes urinaire et digestif : vessie, rectum, ainsi que prostate et voies
spermatiques chez l'homme, trompes utérines, ovaires, utérus et vagin chez la femme.

CAVITÉ PÉRITONÉALE
Elle est entourée par le péritoine, membrane séreuse recouvrant la plupart des organes digestifs, à
savoir le foie, l'estomac, l'intestin grêle, la rate et une partie du gros intestin.

CAVITÉ PLEURALE
Espace entre la plèvre viscérale et la plèvre pariétale. En conditions normales, il s'agit d'une cavité
virtuelle car les deux parois sont pratiquement collées l'une à l'autre et uniquement séparées par une
pellicule de liquide pleural.

CAVITÉ PLEURALE (PLÈVRE)


Espaces situés de chaque côté de la cavité thoracique et limités par les plèvres, qui contiennent les
poumons.

CAVITÉ RÉTRO-PÉRITONÉALE
Derrière le péritoine, sont logés le pancréas, les reins, les glandes adrénales (ou surrénales), les
uretères, l'aorte abdominale, ainsi que la veine cave inférieure (ou caudale) et ses branches.

CAVITÉ TYMPANIQUE (OU CAISSE TYMPANIQUE)


Cavité située à l'intérieur de la partie pétreuse de l'os temporal, renfermant les osselets de l'ouïe dont
le rôle est de transmettre les ondes sonores du tympan à l'oreille interne. Elle est recouverte d'une
fine couche de muqueuse. À travers sa paroi interne, elle communique avec l'oreille interne, par deux
orifices : la fenêtre du vestibule (supérieure et ovale) et la fenêtre de la cochlée (inférieure et ronde),
la fenêtre du vestibule étant adossée à la base du stapès. Elle correspond à la partie du système
auditif appelée oreille moyenne.

CAVUM
voir PHARYNX SUPÉRIEUR (OU RHINOPHARYNX, OU CAVUM)

CEINTURE
Pli ou zone de rétrécissement du tronc, séparant le thorax de l'abdomen.

CEINTURE PELVIENNE (FEMME)


Les hanches de la femme, plus larges que celles de l'homme, sont adaptées aux processus de la
grossesse et de l'accouchement.

CEINTURE SCAPULAIRE (HOMME)


Les épaules de l'homme sont généralement plus larges que celles de la femme en raison d'un plus
grand développement de la musculature de cette zone.

CELLULE
La cellule est l'unité fondamentale de la matière vivante. Différents composés (eau, glucides,
protéines, lipides, acides nucléiques, etc.) se regroupent pour former une cellule, organisme vivant
doté de mécanismes complexes d'alimentation, de digestion, de production d'énergie, de reproduction
et, dans nombre de cas, de déplacement. S'il existe des êtres vivants unicellulaires - constitués d'une
seule cellule -, le corps humain est la structure vivante la plus complexe, avec plus de 100 milliards
de cellules.

CELLULE (CYCLE)
Au cours de sa vie, la cellule passe par différentes étapes qui, s'agissant de la reproduction, peuvent
se résumer à deux : la mitose, ou période de reproduction, et l'interphase, période de non-
reproduction.

CELLULE AMACRINE
Cellules chargées d'assurer la connexion entre les cellules bipolaires et les cellules ganglionnaires,
en transmettant l'information d'un point à l'autre de la rétine sur les impulsions lumineuses qui leur
parviennent.

CELLULE BI-POLAIRE
Cellules reliées aux photorécepteurs grâce à une connexion synaptique, capables de capter les stimuli
(ou influx) nerveux générés par les photorécepteurs et de les transmettre aux cellules ganglionnaires.
CELLULE CILIÉE EXTERNE (OU CELLULE SENSORIELLE EXTERNE)
(OUÏE)
Elles se présentent sous la forme de trois ou quatre rangées de cellules sensorielles reposant sur les
cellules de support. Leur extrémité supérieure est dotée d'une série de microvillosités, ou cils,
chargées de capter les vibrations provoquées par les sons sur la membrane basilaire et de les
transformer en impulsions bioélectriques, celles-ci étant ensuite transmises au nerf cochléaire.

CELLULE CILIÉE INTERNE (OU CELLULE SENSORIELLE INTERNE)


(OUÏE)
Elles apparaissent sur une seule rangée et, comme les cellules ciliées externes, présentent à leur
extrémité, des microvillosités qui captent les vibrations de la membrane basilaire provoquées par les
différentes fréquences soniques et transforment les informations reçues en impulsions bioélectriques
transmises par voie nerveuse.

CELLULE CONJONCTIVE
Elles composent le tissu conjonctif et peuvent être de différents types : fibroblastes, ostéoblastes,
adipocytes.

CELLULE DE KUPFFER
Cellules lymphoïdes situées à l'intérieur des sinusoïdes et dont la fonction est de neutraliser les
éléments étrangers susceptibles d'endommager l'organisme, comme les bactéries, les cellules mortes,
etc.

CELLULE DE LANGERHANS
Cellules situées dans la couche épineuse, entre les kératinocytes. Elles ressemblent
morphologiquement aux mélanocytes et participent à la défense de l'organisme.

CELLULE DE SCHWANN
Cellules pourvues d'un noyau, constituant la gaine de myéline des fibres des nerfs périphériques.

CELLULE DE SERTOLI
Cellules proliférant dans la zone germinative du tubule séminifère et qui sont essentielles pour le
processus de maturation des spermatozoïdes, ou spermatogenèse, à travers la sécrétion d'œstrogènes
et d'autres hormones. L'action hormonale de ces cellules est complétée par celle des cellules de
Leydig, situées en dehors du tubule séminifère et qui sécrètent la testostérone, une autre hormone
masculine.

CELLULE DE SUPPORT
Cellules situées sur la membrane basilaire, sur lesquelles reposent les cellules ciliées (ou cellules
sensorielles).
CELLULE ÉPITHÉLIALE
Ces cellules forment les différents épithéliums, qui constituent les parois internes et externes du corps
humain. Elles exercent une fonction précise, de revêtement ou glandulaire, selon la vocation de
l'épithélium correspondant.

CELLULE ÉPITHÉLIALE DE REVÊTEMENT


Ces cellules se trouvent dans la peau et les muqueuses internes de l'organisme. Elles peuvent avoir
plusieurs formes : plus haute que large (épithélium cylindrique), plus large que haute (épithélium
aplati) ou aussi large que haute (épithélium cubique).

CELLULE ÉPITHÉLIALE GLANDULAIRE


voir CELLULE ÉPITHÉLIALE SÉCRÉTRICE (OU GLANDULAIRE)

CELLULE ÉPITHÉLIALE SÉCRÉTRICE (OU GLANDULAIRE)


Cellules dotées de structures cytoplasmiques produisant des substances qui seront ensuite sécrétées à
travers la membrane cellulaire. Généralement, elles se regroupent pour former les glandes, organes
spécialisés dans la sécrétion de substances spécifiques à l'extérieur de l'organisme, telles que la
sueur, les larmes, etc. (glandes exocrines) ou dans le sang, telles que les hormones (glandes
endocrines).

CELLULE ETHMOÏDALE
Petites cellules ou cavités dont sont remplies les masses latérales de l'os ethmoïde. Elles font partie
des sinus paranasaux et ont pour mission de réchauffer l'air inspiré. Les cavités formées par les
cellules supérieures s'emboîtent avec les cellules de l'os frontal, formant ainsi des cellules
complètes. Comme les sinus paranasaux, les cellules ethmoïdales débouchent dans les fosses nasales.

CELLULE GANGLIONNAIRE
Cellules nerveuses de la rétine, chargées de recevoir les stimuli (ou influx) nerveux transmis par les
cellules bipolaires et qui, grâce à un long axone faisant partie du nerf optique, les transmettent au
cerveau.

CELLULE GERMINALE
Cellules chargées de la reproduction de l'être humain. Il en existe deux types : le spermatozoïde
masculin et l'ovule féminin. Contrairement aux autres cellules de l'organisme, elles n'ont reçu que la
moitié du contenu chromosomique de la cellule, de sorte que la cellule née de leur fusion aura un
nombre normal de chromosomes (46).

CELLULE GLIALE
Cellules constituant le tissu de soutien ou de support structurel du système nerveux central en
s'entremêlant aux neurones. Elles peuvent être de trois types : astrocytes, oligodendrocytes et
épendymocytes. Les cellules gliales émettent des prolongements, ou pieds vasculaires, adhérant aux
capillaires sanguins et aux neurones.
CELLULE GUSTATIVE
Chaque calicule (ou bourgeon) gustatif renferme une vingtaine de cellules allongées, chargées de
détecter les saveurs. Elles sont stimulées par les substances responsables d'une saveur déterminée,
dissoutes dans la salive, et transforment la sensation ressentie en stimuli (ou influx) nerveux.

CELLULE HORIZONTALE
Cellules chargées d'établir les connexions entre les photorécepteurs et les cellules bi-polaires, en
transmettant l'information des impulsions lumineuses reçues sur chaque point de la rétine. Associées
aux cellules amacrines, elles sont appelées cellules d'association.

CELLULE MUSCULAIRE
Cellules constituant les muscles, dans lesquels elles sont disposées sous forme de fibres. Elles
possèdent plusieurs noyaux et filaments d'actine et de myosine dont l'agencement en une structure
superposée permet la contraction musculaire.

CELLULE NEUROSÉCRÉTRICE
Cellules situées dans l'hypothalamus. Elles sont spécialisées dans la sécrétion d'hormones appelées
neurosécrétions, qui parcourent le système porte hypothalamo-hypophysaire jusqu'à l'hypophyse, où
elles agissent sur les cellules glandulaires en stimulant la production hormonale. On les appelle
facteurs de régulation hormonale.

CELLULE OLFACTIVE (OU RÉCEPTRICE)


Cellules nerveuses chargées de détecter les odeurs. Il s'agit de cellules bipolaires qui, à une
extrémité, présentent une ramification dendritique unique émettant une série de petits cils olfactifs qui
débouchent dans la cavité nasale, et à l'autre extrémité présentent un prolongement nerveux, ou axone,
formant le nerf olfactif.

CELLULE RÉCEPTRICE
voir CELLULE OLFACTIVE (OU RÉCEPTRICE)

CELLULE SENSORIELLE
Ces cellules nerveuses, parmi les plus complexes de l'organisme, sont spécialisées dans la réception
de stimuli externes (sons, lumière, odeurs, etc.) qu'elles convertissent en signaux bioélectriques. Ces
signaux sont ensuite envoyés à l'encéphale par l'intermédiaire des neurones.

CELLULE SENSORIELLE
voir CELLULE CILIÉE EXTERNE (OU CELLULE SENSORIELLE EXTERNE) (OUÏE)

CELLULE SOUCHE LYMPHOÏDE


Cellule précurseur des leucocytes de type lymphocytaire.
CELLULE SOUCHE MYÉLOÏDE
Cellule précurseur des leucocytes de type granulocytaire et monocytaire.

CÉMENT
Couche recouvrant extérieurement la racine dentaire et qui équivaut à l'émail de la couronne. Il s'agit
d'une matière dure, de couleur jaunâtre, dont la face la plus externe correspond au ligament
alvéolodentaire qui réunit la racine et l'os alvéolaire.

CENTRE TENDINEUX DU DIAPHRAGME


Zone tendineuse située au centre du muscle diaphragme d'où partent les faisceaux diaphragmatiques,
en forme d'éventail.

CENTRIOLE
Structure cylindrique et creuse située à proximité du noyau, dont les parois sont elles aussi formées
de groupes de trois tubules. Elle ressemble beaucoup à celle du corps basal que l'on trouve à la base
des cils ou des flagelles. Les centrioles ont une fonction étroitement liée à la division cellulaire, au
cours de laquelle elles se dupliquent et migrent vers les pôles opposés du cytoplasme, en attirant les
chromosomes dispersés dans le noyau.

CENTROMÈRE
Portion centrale où se rejoignent les deux chromatides identiques pour former un chromosome.
Pendant la pro-métaphase, des structures appelées cynétocores, qui se fixeront sur les fibres du
fuseau mitotique, apparaissent de chaque côté du centromère.

CENTROSOME
Les centrosomes, qui se trouvent à proximité du noyau, sont constitués de deux structures tubulaires,
les centrioles, disposées perpendiculairement l'un à l'autre. Au cours de la période de reproduction,
ou mitose, le centrosome se divise en deux.

CERCLE ARTÉRIEL DU CERVEAU


Polygone formé par la jonction des différentes artères de la base du crâne, situé autour du chiasma
optique et de la tige hypophysaire qui relie l'hypophyse au cerveau. Les côtés de ce polygone sont
constitués par les artères cérébrales antérieures, réunies par l'artère communicante antérieure, les
artères cérébrales postérieures et les artères communicantes postérieures.

CÉRUMEN
voir BOUCHON DE CÉRUMEN

CERVEAU
Partie la plus volumineuse du système nerveux, à laquelle sont transmises les sensations conscientes
et inconscientes et d'où partent tous les stimuli moteurs. En outre, c'est dans la zone superficielle du
cerveau, ou cortex cérébral, que sont localisées toutes les facultés intellectuelles de l'être humain. Le
cerveau est logé à l'intérieur de la cavité crânienne, où il épouse parfaitement les formes des os qui
l'entourent.

CERVELET
Organe intra-crânien logé dans la fosse crânienne postérieure, sous les lobes occipitaux du cerveau,
en arrière du pont et au-dessus de la moelle allongée. Il comporte deux lobes latéraux et une région
médiane, le vermis. Sa principale fonction consiste à coordonner les mouvements des nombreux
muscles squelettiques, ce qui lui confère un rôle essentiel dans le maintien de la position du corps, de
l'équilibre, etc.

CERVICITE
voir CHLAMYDIA (INFECTION À) OU CHLAMYDIOSE

CHAMBRE ANTÉRIEURE
Espace rempli d'un liquide transparent, l'humeur aqueuse, situé entre la cornée et l'iris.

CHAMBRE POSTÉRIEURE
Espace rempli d'humeur aqueuse, situé à l'arrière de l'iris et à l'avant du cristallin.

CHAUFFARD (MALADIE DE MINKOWSKI-CHAUFFARD)


voir SPHÉROCYTOSE HÉRÉDITAIRE SPHÉROCYTOSE CONGÉNITALE MALADIE
MINKOWSKI-CHAUFFARD

CHEF COURT DU MUSCLE BICEPS FÉMORAL


Le plus court des deux chefs qui forment la partie supérieure du biceps fémoral. Il naît sur le bord
interne du fémur, au niveau de la ligne âpre, puis descend pour rejoindre le chef long et former un
corps musculaire unique.

CHEF LATÉRAL DU MUSCLE TRICEPS BRACHIAL


Parmi les trois parties formant le muscle triceps brachial, partie externe qui monte sur le côté
extérieur du chef long et s'insère sur la face postérieure de l'humérus, dans la zone située au-dessus
du sillon du nerf radial. Une partie de ses fibres se fixe sur le septum intermusculaire.

CHEF LONG DU MUSCLE BICEPS FÉMORAL


Un des deux chefs qui forment la partie supérieure du biceps fémoral. Il naît de l'ischium et descend
obliquement sur la face postérieure de la cuisse pour fusionner avec le chef court à la hauteur du tiers
moyen du fémur.

CHEF LONG DU MUSCLE TRICEPS BRACHIAL


Une des trois sections formant la partie supérieure du triceps. Ce chef passe sous le muscle deltoïde
et derrière le muscle grand rond pour s'insérer sur la partie supérieure du bord externe de la scapula,
près de la cavité articulaire qui unit cet os à l'humérus. Il émet également des fibres qui se fixent sur
la capsule articulaire et sur le fascia du muscle grand dorsal.

CHEF MÉDIAL DU MUSCLE TRICEPS


La plus interne des trois parties dont est constituée la masse musculaire du triceps, située sous le chef
long et remontant pour s'insérer sur la face postéro-interne de l'humérus et sur le septum
intermusculaire.

CHEF OBLIQUE DU MUSCLE ADDUCTEUR DE L'HALLUX


Un des deux chefs qui forment le muscle adducteur de l'hallux. Il a pour origine la face inférieure de
l'os cuboïde et la base des troisième et quatrième os métatarsiens. De là, il se dirige vers l'hallux
pour se fixer sur la phalange proximale. Il est principalement fléchisseur de l'hallux sur la plante du
pied, mais permet également de rapprocher l'hallux du deuxième orteil. Il est innervé par une branche
du nerf plantaire latéral et vascularisé par l'artère plantaire latérale.

CHEF TRANSVERSE DU MUSCLE ADDUCTEUR DE L'HALLUX


Ce muscle est formé de deux chefs, un transverse et un oblique. Le chef transverse a pour origine les
articulations métatarso-phalangiennes des trois derniers orteils et se termine sur les faces dorsale et
plantaire du premier orteil, où il s'unit au tendon du long extenseur de l'hallux et à celui du long
fléchisseur de l'hallux. Il a pour fonction principale de rapprocher l'hallux du deuxième orteil,
l'écartant ainsi de la ligne médiane du corps. Il fléchit également l'hallux sur la plante du pied. Il est
innervé par une branche du nerf plantaire latéral et vascularisé par l'artère plantaire latérale.

CHEVILLE
Jonction articulaire des os de la jambe et du pied. Elle présente deux saillies latérales, correspondant
aux portions distales du tibia et de la fibula, appelées malléoles.

CHEVILLE
voir FRACTURE DE LA CHEVILLE

CHIASMA OPTIQUE
Zone de croisement vers laquelle convergent les nerfs optiques provenant du bulbe de l'œil. C'est au
niveau du chiasma optique que les fibres du nerf optique arrivant du côté nasal (ou interne) de la
rétine, se croisent obliquement et sont déviées vers l'hémisphère cérébral opposé, tandis que les
fibres provenant de la zone temporale (ou externe) de la rétine se prolongent du même côté.

CHLAMYDIA (INFECTION À) OU CHLAMYDIOSE


La Chlamydia est un micro-organisme appartenant à la famille des bactéries, même si elle ne peut
croître et se multiplier qu'à l'intérieur des cellules, comme les virus.
L a Chlamydia trachomatis est un des germes les plus fréquemment impliqués dans les maladies
sexuellement transmissibles.
Elle infecte l'urètre (urétrite) indépendamment du sexe du patient et, chez la femme, elle peut
également infecter le col de l'utérus, ainsi que la cavité et les trompes utérines, et risque d'évoluer
vers une maladie inflammatoire pelvienne (MIP) et une péritonite. Chez l'homme, elle peut provoquer
une épididymite (inflammation de l'épididyme).
Certaines souches peuvent provoquer une conjonctivite grave, aboutissant à la cécité (trachome) ou
un lymphogranulome vénérien (LGV).
Lors de l'accouchement, l'infection provoque une conjonctivite chez le nouveau-né.
• Symptomatologie
La période d'incubation est de 5 à 21 jours après le premier contact sexuel avec une personne
infectée.
En règle générale, son évolution est asymptomatique, aussi bien chez l'homme que chez la femme.
Les hommes peuvent présenter une sécrétion urétrale et une dysurie (douleur ou brûlure lors de
l'expulsion de l'urine).
L'infection du col de l'utérus (cervicite) est la forme de manifestation la plus fréquente chez la femme.
Elle se présente avec un écoulement vaginal mucopurulent, des douleurs en bas de l'abdomen, une
dyspareunie (rapports sexuels douloureux) et une dysurie.
Le lymphogranulome vénérien s'accompagne d'une inflammation, de la fistulisation et de la
cicatrisation des nœds lymphatiques inguinaux.
• Diagnostic
Le diagnostic est effectué grâce à la détection d'antigènes spécifiques de Chlamydia à l'aide de
techniques d'immunofluorescence ou de biologie moléculaire, appliquées à des prélèvements de
sécrétions provenant de l'urètre, du col de l'utérus, de l'anus, etc.
• Traitement
* Le traitement est basé sur la prise d'antibiotiques.

CHLAMYDIOSE
voir CHLAMYDIA (INFECTION À) OU CHLAMYDIOSE

CHOANES
Deux larges orifices formant la limite postérieure des fosses nasales. Les choanes sont délimitées par
le septum nasal, la voûte du palais, le processus ptérygoïde du sphénoïde et les parois latérales des
fosses nasales. Elles communiquent directement avec le pharynx supérieur (ou rhinopharynx, ou
cavum).

CHOLÉCYSTITE AIGUË
Inflammation de la vésicule biliaire
Dans 90% des cas, elle est due à la présence d'un calcul dans le canal cystique, ce qui provoque une
obstruction et une prolifération bactérienne. Le germe le plus fréquemment impliqué est la bactérie
appelée Escherichia coli.
• Symptomatologie
En règle générale, les symptômes apparaissent après un repas trop copieux. Le patient présente des
douleurs de type coliques au niveau de l'hypocondre droit, des nausées, des vomissements bilieux et
de la fièvre.
On observe une douleur lors de la palpation de l'hypocondre droit, douleur qui empêche la palpation
profonde (signe de Murphy).
• Diagnostic
L'échographie est la technique la plus utilisée pour établir le diagnostic.
• Traitement
* Le traitement est basé sur le renouvellement des liquides et l'administration d'analgésiques et
d'antibiotiques.
* Le traitement définitif consiste à procéder à une cholécystectomie (résection chirurgicale de la
vésicule biliaire).

CHOLESTÉATOME
voir OTITE MOYENNE CHRONIQUE

CHOLESTÉROL
Molécule de type lipidique appartenant au groupe des stéroïdes, intercalée entre les molécules de
phospholipides et qui agit sur le degré de fluidité de la membrane cellulaire.

CHONDROCALCINOSE ARTICULAIRE
voir ARTHRITE À CRISTAUX DE PYROPHOSPHATE DE CALCIUM DIHYDRA
CHONDROCALCINOSE ARTICULAIRE. PSEUDO-GOUTTE

CHONDROME OSSIFIANT. CHONDROME OSTÉOGÉNIQUE.


OSTÉOCHONDROME
Tumeur cartilagineuse qui se développe généralement sur la surface externe de l'os.
C'est la plus fréquente des tumeurs bénignes des os.
Elle se développe au fur et à mesure de la croissance du patient, qu'elle retarde en provoquant la
soudure des épiphyses.
• Symptomatologie
Cette pathologie touche plus fréquemment les garçons âgés de moins de 20 ans et se développe
généralement sur les métaphyses des os longs.
Elle peut être asymptomatique ou être à l'origine de douleurs et de symptômes de compression.
• Diagnostic
Un examen radiographique et une analyse anatomopathologique permettent d'établir le diagnostic.
• Traitement
* La résection chirurgicale est indiquée uniquement si le patient présente des symptômes, si la tumeur
continue de se développer alors que la croissance épiphysaire est terminée ou en cas de suspicion
d'évolution en tumeur maligne (moins de 1% des cas).

CHONDROME OSTÉOGÉNIQUE
voir CHONDROME OSSIFIANT. CHONDROME OSTÉOGÉNIQUE. OSTÉOCHONDROME

CHORÉE D'HUNTINGTON
voir PATHOLOGIE GÉNÉTIQUE
CHORIOCARCINOME
voir CANCER DU TESTICULE

CHORIORÉTINITE
voir UVÉITE

CHOROÏDE
Couche intermédiaire de la paroi du bulbe de l'œil qui en contient trois, les deux autres étant la rétine
et la sclère. Elle recouvre seulement les deux tiers postérieurs de la paroi du bulbe de l'œil, le tiers
antérieur étant occupé par l'iris. Elle est formée par un réseau complexe de vaisseaux sanguins
chargés d'irriguer la rétine.

CHOROÏDITE
voir UVÉITE

CHRISTMAS (MALADIE DE)


voir HÉMOPHILIE

CHROMATIDE
Chacune des deux moitiés identiques formant un chromosome. Les chromatides présentent un bras
long et un bras court et sont constituées de filaments de chromatine repliés et enroulés sur eux-mêmes.
Les deux moitiés, qui possèdent le même ADN, vont se séparer et apporter le même contenu
génétique à deux futures cellules. Une chromatide mesure 700 nanomètres.

CHROMATINE
Filaments longs et fins qui, pendant les phases non reproductives de la cellule, forment une masse
diffuse au cœr du noyau. Pendant la mitose, c'est-à-dire la phase de reproduction, ces filaments
s'enroulent et se plient sur eux-mêmes et prennent la forme des chromosomes. Les filaments de
chromatine se composent de chaînes d'ADN présentant une forme hélicoïdale.

CHROMOSOME
Structure du noyau cellulaire visible uniquement au cours de la phase de division. Ces fins filaments
se composent de longs fils de chromatine constitués par des chaînes hélicoïdales d'acide
désoxyribonucléique (ADN), elles-mêmes réunies par des bases azotées disposées selon un ordre
précis. Chaque chromosome comprend deux moitiés identiques appelées chromatides, dotées du
même ADN. Ces structures contiennent les gènes, unités renfermant les caractéristiques ou traits
spécifiques de l'individu (couleur des yeux ou des cheveux, fonctionnement glandulaire, etc.). Chaque
espèce comprend un nombre de chromosomes fixe, qui est de 46 chez les humains, disposés en 23
paires. Vingt-deux paires sont identiques chez l'homme et la femme (autosomes) et une paire
détermine le sexe : deux chromosomes X chez la femme, ou un chromosome X et un chromosome Y
chez l'homme. Ce sont les gonosomes, ou chromosomes sexuels.
CHYLOTHORAX
Accumulation de lymphe riche en acides gras à longue chaîne (chyle) dans la cavité pleurale.
Il se produit généralement suite à la rupture du conduit thoracique ou d'un de ses affluents.
Les causes les plus fréquentes sont les tumeurs (généralement des lymphomes) et les traumatismes.
• Symptomatologie
Les symptômes sont similaires à ceux des autres épanchements pleuraux.
Les épanchements récidivants, ainsi que ceux dont le volume est important, doivent être associés à
des signes de malnutrition dus à la perte continue d'acides gras à longue chaîne.
• Diagnostic
Le liquide obtenu lors de la ponction pleurale présente un aspect laiteux, dont les composants ne se
séparent pas après passage à la centrifugeuse.
Le diagnostic est confirmé par un taux de triglycérides supérieur à 110 mg/dl ou par la présence de
chylomicrons dans un échantillon de liquide pleural.
On constate parfois une diminution du nombre de lymphocytes dans le sang périphérique.
• Traitement
* Le traitement consiste principalement à veiller à une bonne alimentation et à réduire la formation de
chyle.
* Si la cause est d'origine traumatique, on procède alors à un drainage pleural associé à une
alimentation par voie parentérale ou à une alimentation orale qui comporte des acides gras à chaîne
moyenne (qui ont la faculté de passer directement des intestins dans le sang).
* En cas d'absence de résultat, la ligature du conduit thoracique lymphatique est nécessaire.
* Si le chylothorax est consécutif à des néoplasies, la chimiothérapie ou la radiothérapie peuvent être
efficaces.

CIL
Les cils sont des appendices pileux naissant sur les bords libres des deux paupières. Ils ont pour
fonction d'empêcher les corps étrangers de pénétrer dans l'œil.

CIL (OU FLAGELLE)


Appendice filamenteux de certaines cellules qui permet à toute la structure cellulaire de se déplacer.
Les spermatozoïdes, cellules sexuelles masculines, sont les seules cellules du corps humain dotées
d'une longue queue, ou flagelle, qui leur confère une grande mobilité.

CIRCONVOLUTION CÉRÉBRALE
voir GYRUS CÉRÉBRAL (OU CIRCONVOLUTION CÉRÉBRALE)

CIRCULATION DES LYMPHOCYTES B


Une fois arrivés à maturation, les lymphocytes B circulent dans les organes lymphoïdes. S'ils
rencontrent un antigène (substance que l'organisme ne reconnaît pas comme lui appartenant), ils sont
activés par les lymphocytes T et se transforment en cellules plasmatiques productrices d'anticorps ;
ces protéines de type gammaglobulines neutralisent les antigènes par le biais de différents
mécanismes.
CIRCULATION PULMONAIRE
voir PETITE CIRCULATION (OU CIRCULATION PULMONAIRE)

CIRCULATION SYSTÉMIQUE
voir GRANDE CIRCULATION (OU CIRCULATION SYSTÉMIQUE)

CIRRHOSE
Fibrose du tissu hépatique, accompagnée de la formation de nodules qui provoquent des altérations
de l'architecture normale.
Elle se manifeste comme la conséquence de différentes pathologies telles que l'alcoolisme (la plus
fréquente), l'hépatite virale, la syphilis congénitale, la consommation de drogue, la maladie de
Wilson, l'insuffisance cardiaque, la maladie de Besnier-Bœck-Schaumann (sarcoïdose), etc.
• Symptomatologie
En règle générale, les patients atteints de cirrhose compensée ne présentent aucun symptôme.
D'un point de vue clinique, on observe la formation d'araignées vasculaires sur la peau, un érythème
palmaire, une hypertrophie parathyroïdienne, une gynécomastie et une répartition féminoïde du poil.
Les complications causées par la cirrhose décompensée sont une hémorragie digestive provoquée par
la rupture d'une varice œsophagienne, un ictère (coloration jaune de la peau et des muqueuses), une
ascite (œdème abdominal), une encéphalopathie hépatique, une péritonite bactérienne spontanée, une
sepsie ou un hépatocarcinome.
• Diagnostic
Il est impératif de procéder à une biopsie hépatique pour établir le diagnostic.
• Traitement
* Il n'existe aucun traitement spécifique en dehors du traitement des complications.
* Dans les cas les plus graves, une greffe de foie est parfois nécessaire.

CIRRHOSE ALCOOLIQUE
voir HÉPATOPATHIE ALCOOLIQUE

CITERNE DE CHYLE
Dilatation des vaisseaux lymphatiques située au point d'arrivée de tous les vaisseaux provenant des
membres inférieurs et de l'appareil digestif, d'où part le conduit thoracique.

CLAQUAGE MUSCULAIRE
voir TRAUMATISME MUSCULAIRE

CLAVICULE
Os plat et allongé s'étendant du sternum à l'acromion de la scapula, sur lequel s'insèrent de nombreux
muscles du cou et de la zone pectorale, ainsi que le muscle deltoïde de l'épaule.

CLAVICULE
voir FRACTURE DE LA CLAVICULE
CLITORIS
Organe érectile situé au sommet de la commissure des petites lèvres et partiellement recouvert d'un
repli cutané. Il est formé d'un tissu caverneux qui se gorge de sang pendant l'excitation sexuelle.

CLOISON INTERVENTRICULAIRE
voir SEPTUM (OU CLOISON) INTERVENTRICULAIRE

COAGULATION INTRAVASCULAIRE DISSÉMINÉE


voir SYNDROME DE COAGULATION INTRAVASCULAIRE DISSÉMINÉE

COCCYX
Petit appendice terminal situé à l'extrémité distale du sacrum. Le coccyx est formé d'une série de
vertèbres réduites et presque atrophiées.

COCHLÉE (OU LIMAÇON)


Conduit s'enroulant sur lui-même autour d'un œil central et se présentant ainsi sous la forme d'un
limaçon. Sa partie périphérique, située sur l'os, porte le nom de cochlée osseuse ou limaçon osseux,
alors que les conduits internes sont appelés cochlée membraneuse ou limaçon membraneux. Elle
renferme trois conduits : la rampe vestibulaire, le conduit cochléaire et la rampe tympanique, dans
lesquels circule un liquide chargé de transmettre les ondes sonores ensuite transformées en stimuli
(ou influx) nerveux au niveau du conduit cochléaire.

COCHLÉE MEMBRANEUSE
voir CONDUIT COCHLÉAIRE (OU COCHLÉE MEMBRANEUSE, OU LIMAÇ
MEMBRANEUX)

CŒUR
Il se projette extérieurement sur la face antérieure du thorax, dans sa partie centrale. Son apex se
projette sur le côté gauche de la paroi thoracique antérieure.

CŒUR PULMONAIRE
voir HYPERTENSION ARTÉRIELLE PULMONAIRE

COL ANATOMIQUE DE L'HUMÉRUS


Zone rugueuse et un peu plus étroite que la tête humérale qu'il relie au reste de l'os.

COL CHIRURGICAL DE L'HUMÉRUS


Zone située au-dessous du grand et du petit tubercule, reliant l'extrémité supérieure de l'humérus au
reste de l'os.

COL CHIRURGICAL DU FÉMUR


Partie du fémur reliant l'extrémité supérieure, formée par la tête, le col, le grand trochanter et le petit
trochanter, au corps de l'os.

COL DE L'UTÉRUS
Partie la plus basse et la plus étroite de l'utérus, qui débouche dans le vagin où elle forme une
protubérance appelée exocol.

COL DE LA CÔTE
Partie la plus étroite, reliant la tête au tubercule.

COL DE LA FIBULA
Zone étroite située sous la tête de la fibula, reliant celle-ci au corps de l'os.

COL DE LA SCAPULA
Zone reliant la cavité glénoïdale au reste de la scapula.

COL DE LA VÉSICULE BILIARE


Partie supérieure et la plus étroite de la vésicule, dans laquelle débouche le conduit cystique.

COL DE LA VESSIE
Zone de la base de la vessie d'où part l'urètre. À ce niveau, la couche musculaire des parois
vésicales est épaissie et forme le sphincter interne de l'urètre, qui permet de contrôler la miction.

COL DU GLAND
Sillon délimitant la couronne du gland et la sépare du corps du pénis. Il donne naissance à un
manchon de peau appelé prépuce, qui recouvre le gland et se rétracte, chassé par ce dernier, lorsque
le pénis est en érection.

COL DU MALLÉUS
Rétrécissement situé sous la tête, reliant cette partie au reste de l'os.

COL DU PROCESSUS CONDYLIEN


Zone d'union entre la branche et le condyle de la mandibule.

COL DU RADIUS
Zone plus étroite située immédiatement au-dessous de la tête du radius et reliant celle-ci au corps.

COLITE ULCÉREUSE
voir MALADIE INFLAMMATOIRE CHRONIQUE INTESTINALE (MICI)

COLLES (FRACTURE DE POUTEAU-COLLES)


voir FRACTURE DU RADIUS DISTAL (POIGNET)

COLLET
Zone intermédiaire de la dent, située entre la couronne et la racine.

COLLICULUS
Quatre mamelons situés derrière l'aqueduc du mésencéphale (ou de Sylvius), sur la face postérieure
des pédoncules cérébraux, et qui renferment des noyaux de substance grise. Les colliculus supérieurs
reçoivent des fibres optiques appelées fibres pupillaires, et sont le siège de la régulation du réflexe
de constriction de l'iris. Les colliculus inférieurs interviennent dans la transmission des sensations
acoustiques.

COLLICULUS SUPÉRIEUR
Noyau de substance grise, logé à l'intérieur d'un mamelon se trouvant en arrière de l'aqueduc du
mésencéphale (ou de Sylvius), sur la face postérieure du mésencéphale. Les colliculus supérieurs
reçoivent des fibres optiques appelées fibres pupillaires. Ils sont le siège de la régulation du réflexe
pupillaire. Les colliculus inférieurs interviennent dans la transmission des sensations acoustiques.

CÔLON ASCENDANT (OU DROIT)


Il occupe la région latérale droite de la cavité abdominale et se projette sur le côté droit de la paroi
abdominale antérieure. Il est recouvert dans sa partie postérieure par de puissants muscles.

CÔLON DESCENDANT (OU GAUCHE)


Il occupe la région latérale gauche de la cavité abdominale et se projette sur le côté gauche de la
paroi abdominale antérieure. Il est recouvert de puissants muscles.

CÔLON SIGMOÏDE
Il fait suite au côlon descendant lorsque celui-ci pénètre dans la cavité pelvienne, et se prolonge par
le rectum.

CÔLON TRANSVERSE
Il se projette extérieurement sur la partie moyenne de l'abdomen, où il occupe une bande s'étendant de
droite à gauche sous l'estomac.

COLONNE DE MORGAGNI
Plis ou reliefs longitudinaux sillonnant la muqueuse de la zone inférieure de l'ampoule rectale et la
zone supérieure du canal anal.

COLONNE VERTÉBRALE
Les vertèbres formant la colonne vertébrale se projettent sur la partie médiane du dos, suivant une
ligne verticale qui parcourt celui-ci sur toute sa longueur. Les processus épineux de la colonne
vertébrale se sentent, à la palpation, sous la peau de cette région.

COMMISSURE DES LÈVRES


Point de jonction entre la lèvre supérieure et la lèvre inférieure.

COMMISSURE GRISE
voir ADHÉRENCE INTERTHALAMIQUE (OU COMMISSURE GRISE)

COMMISSURE LABIALE ANTÉRIEURE


Angle formé par la jonction des grandes lèvres, à leur extrémité antérieure, à la base du mont du
pubis.

COMMISSURE LABIALE POSTÉRIEURE


Angle formé par la jonction des grandes lèvres, à leur extrémité postérieure.

COMMISSURE ORBITAIRE EXTERNE


Point de jonction des extrémités externes des paupières supérieure et inférieure.

COMMISSURE ORBITAIRE INTERNE


Point de jonction des extrémités internes des deux paupières, au niveau duquel débouche le conduit
lacrymo-nasal, dans une saillie rosée appelée caroncule lacrymale.

COMPLEXE ANTIGÈNE-ANTICORPS (AG-AC)


Les anticorps créés en réponse au stimulus que représente la présence d'un antigène s'unissent à celui-
ci dans le but de le bloquer et de l'inactiver, puisqu'ils ne peuvent pas le détruire, avant qu'il ne
puisse nuire à d'autres cellules de l'organisme. Le résultat de cette union est désigné sous le terme de
complexe antigène-anticorps. Les mécanismes par lesquels les anticorps s'unissent aux antigènes et
les inactivent peuvent varier : neutralisation, agglutination, précipitation ou activation et fixation du
complément.

COMPOSÉ CHIMIQUE
L'association de plusieurs éléments donne des composés, dont la plus simple expression porte le nom
de molécule. Il s'agit d'un agrégat d'atomes chimiquement liés, électriquement neutre. La molécule de
l'eau en est un exemple, constituée de deux atomes d'hydrogène et d'un atome d'oxygène. Les
composés qui forment la matière vivante sont de deux types : organiques et inorganiques, selon qu'ils
contiennent ou non des atomes de carbone. Les composés organiques sont essentiellement l'eau, les
protéines, les glucides et les lipides, auxquels viennent notamment s'ajouter les acides nucléiques et
les stéroïdes.

CONDUCTION DES IMPULSIONS ÉLECTRIQUES DANS LE CŒUR


En temps normal, le cœr d'un être humain adulte bat à un rythme de 70 à 80 pulsations par minute.
Cette alternance de contractions et de dilatations (systoles et diastoles) est provoquée par des ordres,
ou impulsions, naissant dans le cœr de façon autonome et intrinsèque et transmis aux fibres
musculaires formant le myocarde par le biais d'un tissu spécialisé. Bien que cette impulsion soit
générée automatiquement, le rythme cardiaque peut être modifié par le système nerveux autonome.

CONDUIT CHOLÉDOQUE
Conduit naissant de l'union du conduit cystique, provenant de la vésicule biliaire, et du conduit
hépatique commun, arrivant du foie. Il est chargé d'acheminer la bile et les sucs pancréatiques
jusqu'au duodénum, dans lequel il débouche par la papille duodénale majeure, ou de Vater. Comme le
conduit pancréatique, le conduit cholédoque présente dans sa partie finale un petit sphincter
musculaire qui s'ouvre uniquement lorsqu'un afflux de bile est nécessaire.

CONDUIT COCHLÉAIRE (OU COCHLÉE MEMBRANEUSE, OU


LIMAÇON MEMBRANEUX)
Conduit central parmi les trois qui parcourent la cochlée (ou limaçon). Il renferme l'organe spiral (ou
de Corti), qui transforme les ondes sonores en stimuli (ou influx) nerveux. Ceux-ci seront ensuite
transmis au cerveau à travers le nerf auditif partant de la cochlée pour arriver à la cavité crânienne
par l'intermédiaire du méat acoustique interne.

CONDUIT CYSTIQUE
Canal fin sortant de la vésicule biliaire et qui rejoint le conduit hépatique commun pour former le
conduit cholédoque. Il permet d'acheminer la bile vers la vésicule biliaire, où elle est stockée et
concentrée, avant d'être drainée vers le conduit cholédoque. Ce conduit peut parfois présenter un
aspect granuleux en raison des valvules qu'il abrite.

CONDUIT DÉFÉRENT
Les conduits déférents sont deux conduits reliant les testicules aux vésicules séminales. Ils partent de
l'épididyme et se trouvent englobés dans les cordons spermatiques qui croisent le conduit inguinal.
Les conduits déférents remontent ensuite dans la cavité pelvienne jusqu'aux vésicules séminales, dans
lesquelles ils débouchent après avoir croisé les uretères.

CONDUIT DÉFÉRENT
Conduits reliant les testicules aux vésicules séminales. Ils partent de l'épididyme et se trouvent
englobés dans les cordons spermatiques qui croisent le conduit inguinal, remontant ensuite dans la
cavité pelvienne jusqu'aux vésicules séminales, dans lesquelles ils débouchent après avoir croisé les
uretères.

CONDUIT ENDOLYMPHATIQUE
Il trouve son origine dans deux petits conduits provenant de l'utricule et du saccule et se prolonge
vers l'intérieur et vers le bas à travers l'aqueduc du vestibule, débouche à l'intérieur de la cavité
crânienne dans le sac endolymphatique, qui se trouve à l'intérieur du crâne et est recouvert par la
dure-mère.
CONDUIT ETHMOÏDAL (OU ORBITAIRE) INTERNE
Les conduits ethmoïdaux sont situés entre l'os frontal et l'os ethmoïde. Ils laissent passer les
vaisseaux sanguins et les nerfs orbitaires.

CONDUIT EXCRÉTEUR
Système tubulaire partant de la partie sécrétrice et se dirigeant vers l'épiderme, sur lequel il
débouche. Il suit généralement un trajet en spirale.

CONDUIT HÉPATIQUE COMMUN


Conduit naissant de la jonction des conduits intra-hépatiques droit et gauche, et à travers lequel la
bile sort de la porte du foie. Après un bref parcours extra-hépatique, il rejoint le conduit cystique,
provenant de la vésicule biliaire, et forme un conduit unique : le conduit cholédoque.

CONDUIT LACRYMO-NASAL
Prolongement inférieur du sac lacrymal débouchant dans les fosses nasales, dans lesquelles la
sécrétion lacrymale se déverse par le méat nasal inférieur situé sous le cornet nasal inférieur.

CONDUIT LACTIFÈRE
Conduits sinueux qui font communiquer chacun des lobules mammaires avec l'extérieur en traversant
le mamelon et qui permettent d'acheminer le lait maternel.

CONDUIT LYMPHATIQUE
Canal lymphatique situé dans la partie supérieure droite du thorax et recevant les vaisseaux
lymphatiques de la moitié droite de la tête, du thorax et du membre supérieur droit. Le conduit
lymphatique débouche dans la veine sub-clavière droite.

CONDUIT ORBITAIRE
voir CONDUIT ETHMOÏDAL (OU ORBITAIRE) INTERNE

CONDUIT PANCRÉATIQUE (OU CANAL DE WIRSUNG)


Conduit parcourant la totalité du pancréas, de la queue jusqu'à la tête, en recueillant les substances
produites par chaque unité sécrétrice, ou acinus. Il sort ensuite du pancréas pour déboucher dans le
duodénum, où il déverse les sécrétions pancréatiques à travers la papille duodénale majeure (ou de
Vater), comme le conduit cholédoque. À l'image de ce dernier, le conduit pancréatique présente dans
sa partie finale un petit sphincter musculaire qui s'ouvre uniquement lorsqu'un afflux de suc
pancréatique est nécessaire.

CONDUIT PANCRÉATIQUE ACCESSOIRE (OU CANAL DE SANTORINI)


Petit canal naissant du conduit pancréatique et débouchant dans le duodénum par la papille duodénale
mineure, déversant la sécrétion pancréatique recueillie sur son trajet.
CONDUIT PAROTIDIEN (OU CANAL DE STENON)
Conduit formé par la réunion de nombreux petits conduits qui recueillent la sécrétion salivaire à
l'intérieur de la glande parotide. Il sort de la glande par sa face interne et se dirige vers l'avant,
bordant le muscle masséter, pour déboucher sur la muqueuse buccale par un petit orifice situé à la
hauteur de la deuxième molaire supérieure. Dans sa partie médiane, il traverse le muscle buccinateur.

CONDUIT SEMI-CIRCULAIRE (OREILLE INTERNE)


Ensemble de trois conduits situés sur trois plans différents (supérieur, postérieur et latéral, ou
externe) dans lesquels circule un liquide appelé endolymphe. Ils possèdent des récepteurs, ou crêtes
acoustiques, qui détectent les mouvements de l'endolymphe, en fonction des différentes positions du
corps et sont chargés de transmettre ces informations au système nerveux central, élément
fondamental pour le maintien de l'équilibre. Les conduits circulant dans l'os sont les conduits semi-
circulaires osseux et les tubes qui les parcourent sont les conduits semi-circulaires membraneux.

CONDUIT THORACIQUE
Voie lymphatique de gros calibre parcourant verticalement l'abdomen et le thorax, selon un trajet
parallèle à celui de l'aorte, et débouchant dans la veine sub-clavière gauche, près de sa jonction avec
la veine jugulaire. Le conduit thoracique recueille la lymphe provenant des membres inférieurs, de
l'intestin, de la moitié gauche du thorax, du bras gauche et de la moitié gauche de la tête.

CONDUIT TYMPANIQUE
voir RAMPE TYMPANIQUE (OU CONDUIT TYMPANIQUE)

CONDUIT VESTIBULAIRE
voir RAMPE VESTIBULAIRE (OU CONDUIT VESTIBULAIRE)

CONDYLARTHROSE
Articulations formées d'une tête allongée qui s'emboîte dans une cavité glénoïdale. Elles autorisent
des mouvements de flexion, d'extension, d'adduction et d'abduction. L'articulation radio-carpienne
(poignet) appartient à cette catégorie.

CONDYLE (OS OCCIPITAL)


Deux saillies articulaires situées de chaque côté du foramen magnum, répondant aux surfaces
articulaires supérieures de l'atlas (la 1ère vertèbre cervicale).

CONDYLE EXTERNE DU FÉMUR


voir CONDYLE LATÉRAL (OU CONDYLE EXTERNE) DU FÉMUR

CONDYLE INTERNE DU FÉMUR


voir CONDYLE MÉDIAL (OU CONDYLE INTERNE) DU FÉMUR
CONDYLE LATÉRAL (OU CONDYLE EXTERNE) DU FÉMUR
Tubérosité située sur la partie interne de l'extrémité inférieure du fémur, s'articulant avec la surface
articulaire du condyle latéral du tibia. Le condyle latéral présente une tubérosité latérale sur laquelle
s'insèrent certains ligaments du genou.

CONDYLE LATÉRAL DU TIBIA


Saillie arrondie située au-dessous de la surface articulaire supérieure latérale, donnant insertion au
ligament collatéral fibulaire.

CONDYLE MÉDIAL (OU CONDYLE INTERNE) DU FÉMUR


Tubérosité située sur la partie interne de l'extrémité inférieure du fémur, s'articulant avec la surface
articulaire du condyle médial du tibia. Sur sa partie latérale, le condyle médial présente une
tubérosité sur laquelle s'insèrent certains ligaments du genou.

CONDYLE MÉDIAL DU TIBIA


Saillie arrondie située au-dessous de la surface articulaire supérieure médiale et donnant insertion au
ligament collatéral tibial.

CONDYLE OCCIPITAL (FORAMEN MAGNUM)


Deux saillies articulaires situées de chaque côté du foramen magnum, répondant aux surfaces
articulaires supérieures de l'atlas (la 1ère vertèbre cervicale).

CONDYLE TEMPORAL (OS TEMPORAL)


Saillie arrondie située au-dessous du tubercule articulaire antérieur et en avant de la fosse
mandibulaire. Le condyle de la mandibule glisse autour du condyle temporal qui tient ainsi une place
importante dans la dynamique de l'articulation temporo-mandibulaire.

CÔNE ARTÉRIEL
Zone de la partie supérieure du ventricule droit dans laquelle s'ouvre l'orifice de communication avec
l'artère pulmonaire et qui abrite la valve pulmonaire.

CÔNE MÉDULLAIRE
Forme conique que prend le cylindre médullaire dans sa partie finale, après un léger rétrécissement,
et qui se prolonge par le filum terminal interne.

CONJONCTIVE PALPÉBRALE
Membrane ou muqueuse tapissant la face interne des paupières et venant recouvrir la partie
antérieure de la sclère et de la cornée.

CONJONCTIVITE
Inflammation de la conjonctive, membrane qui recouvre les paupières et l'œil.
Elle peut être d'origine infectieuse (bactérienne ou virale), allergique, causée par contact, etc.
Le plus souvent, la cause est virale, généralement provoquée par un adénovirus.
La conjonctivite bactérienne aiguë est habituellement provoquée par un Staphylococcus aureus, un
Staphylococcus epidermidis, un Streptococcus ou un Hæmophilus. Le trachome est une kérato-
conjonctivite bactérienne (infection de la cornée et de la conjonctive) provoquée par la Chlamydia
trachomatis, qui peut évoluer jusqu'à la cécité.
La conjonctivite allergique survient en relation avec un allergène (pollen, desquamation de la peau
ou des poils d'animaux, acariens, spores de champignons, poussières industrielles, etc.). On la
rencontre plus fréquemment au printemps et en automne.
La conjonctivite par contact est associée à l'utilisation de cosmétiques, de lentilles de contact, de
médicaments, etc.
Le nouveau-né peut présenter une conjonctivite due à un gonocoque (Neisseria gonorrhœæ), à un
Staphylococcus, au Streptococcus pneumoniae, au virus de l'herpès simplex ou à une Chlamydia.
• Symptomatologie
En général, elle provoque la sensation d'un corps étranger (impression d'avoir du sable dans les
yeux), une rougeur (hyperémie et injection conjonctivale) et des picotements dans les yeux. Elle peut
également engendrer une vision trouble et une augmentation de la sensibilité à la lumière
(photophobie).
Dans le cas de la conjonctivite d'origine bactérienne, on observe des sécrétions purulentes ou
mucopurulentes et des difficultés pour décoller les yeux au réveil.
Les tableaux viraux peuvent provoquer de la fièvre, une pharyngite, un mal-être général et des
sécrétions oculaires séreuses.
La conjonctivite allergique est associée à une rhinite, de l'asthme ou de l'urticaire.
• Diagnostic
En règle générale, le diagnostic est réalisé par un examen ophtalmologique.
Dans certains cas, on a recours à la culture de sécrétions oculaires.
• Traitement
* La forme bactérienne se traite avec des antibiotiques sous forme de collyre et de pommade.
* La forme virale nécessite des compresses froides et des anti-inflammatoires non stéroïdiens
topiques jusqu'à disparition du tableau clinique. On y associe des antibiotiques locaux afin d'éviter
une surinfection.
* La forme allergique s'améliore avec des anti-histaminiques et des corticoïdes locaux.
* La prophylaxie de la conjonctivite gonococcique et par Chlamydia du nouveau-né passe par
l'érythromycine topique. Si la mère présente des cultures positives au virus de l'herpès simplex de
type II, il est conseillé de faire une césarienne.

CONQUE
Cavité conduisant à l'entrée de l'orifice du méat acoustique externe. Elle est située en avant de
l'anthélix, au centre du pavillon de l'oreille.

CONQUE DU PAVILLON DE L'OREILLE (OU AURICULE)


Cavité délimitée par le tragus (à l'avant) et l'antitragus et l'anthélix (à l'arrière). Au fond, s'ouvre
l'orifice du méat acoustique externe.
CONSTIPATION
Il ne s'agit pas d'une maladie à proprement parler mais plutôt d'une gêne désagréable, occasionnée
par la rétention des selles dans le gros intestin.
Les causes de cette situation peuvent être multiples mais les plus fréquentes sont un régime
alimentaire pauvre en fibres végétales et une vie sédentaire.
Si elle se présente sous une forme aiguë, il convient alors d'écarter tout risque de tumeur.
• Symptomatologie
Les personnes atteintes de constipation chronique vont généralement à la selle deux fois par semaine
au maximum. Leurs selles sont extrêmement compactes et volumineuses et leur expulsion est
douloureuse. Des douleurs abdominales peuvent également survenir.
• Diagnostic
En règle générale, l'établissement du diagnostic se limite à l'observation des habitudes défécatoires
du patient, même si, dans les cas les plus compliqués, on peut avoir recours à une étude
morphologique (radiographie de l'abdomen, lavement opaque, etc.) et à une étude de la fonction
intestinale (manométrie rectale).
• Traitement
* Le traitement consiste à consommer des fruits et des légumes, à faire de l'exercice et à essayer
d'aller à la selle quotidiennement, même si le patient n'en ressent pas nécessairement le besoin.
* Si ces mesures ne sont pas suffisantes, l'utilisation de laxatifs devra être envisagée, uniquement sur
prescription médicale et sous réserve que le diagnostic ait confirmé le caractère bénin de la situation.

CONTRACTURE MUSCULAIRE ISCHÉMIQUE DE VOLKMAN


voir SYNDROME COMPARTIMENTAL SYNDROME DE COMPRESSION DES LOGES

CONVULSION DU PETIT MAL


voir ÉPILEPSIE

CONVULSIONS FÉBRILES
Épisodes convulsifs provoqués par la fièvre, indépendamment de l'origine de celle-ci, qui
surviennent lors de l'enfance. Celles qui surviennent chez l'enfant entre six mois et six ans sont
caractéristiques. Un facteur génétique prédisposant est admis. Le nombre de cas qui évoluent vers une
épilepsie est très faible.
• Symptomatologie
En même temps que la fièvre, un tableau de convulsions de type tonico-clonique, souvent généralisé,
accompagné d'une perte de conscience, apparaît. La plupart du temps, ces convulsions ne durent que
quelques minutes mais, dans certains cas, elles peuvent être plus longues. Ces symptômes peuvent
survenir à nouveau lors des épisodes de fièvre suivants.
• Diagnostic
Chez l'enfant, la présence de fièvre suivie d'une convulsion doit faire penser à une convulsion fébrile.
Cependant, il est essentiel d'écarter tout risque de processus inflammatoire du système nerveux
central susceptible d'être à l'origine des symptômes précédemment décrits (méningite, encéphalite,
etc.).
• Traitement
* En cas de convulsions fébriles, la première mesure à prendre est d'essayer de faire baisser la
température à l'aide d'antipyrétiques. Pour cela, l'administration de diazépam par voie rectale est
conseillée. En attendant que le médicament fasse effet, il faut faire en sorte que l'enfant ne puisse pas
se blesser en le mettant dans un endroit sûr, où il ne peut pas se cogner.
* À des fins de prévention des convulsions, l'administration sur le long terme de médicaments
anticonvulsifs peut être envisagée.

COOLEY (ANÉMIE DE)


voir THALASSÉMIE

CORDAGE TENDINEUX DE LA VALVE MITRALE


Cordons fibreux unissant les deux parties de la valve mitrale aux muscles papillaires, ou piliers du
cœr, et répartis en bouquets de forme irrégulière.

CORDAGE TENDINEUX DE LA VALVE TRICUSPIDE


Cordons fibreux unissant les trois parties de la valve tricuspide aux muscles papillaires, ou piliers du
cœr, et répartis en bouquets de forme irrégulière.

CORDE DU TYMPAN
Branche intra-pétreuse du nerf facial qui, dès son origine, suit une trajectoire récurrente en direction
de la cavité tympanique. Elle émet des ramifications à travers cette cavité, la traverse, puis sort du
crâne et descend pour rejoindre le nerf lingual, provenant du trijumeau. Ce nerf renferme des fibres
destinées aux glandes salivaires sub-mandibulaires et sub-linguales.

CORDE OBLIQUE (OU CORDE OBLIQUE DE WEITBRECH)


Ligament fin s'insérant près de la tubérosité du radius et sur le processus coronoïde de l'ulna.

CORDE OBLIQUE DE WREITBRECH


voir CORDE OBLIQUE (OU CORDE OBLIQUE DE WEITBRECH)

CORDON DORSAL
La zone dorsale de la substance blanche médullaire abrite un cordon composé de faisceaux de fibres
nerveuses qui reçoivent les stimuli sensitifs et les transmettent à la moelle allongée (faisceaux gracile
et cunéiforme).

CORDON LATÉRAL
La partie de la substance blanche correspondant à la région périphérique de la moelle est parcourue
latéralement par un cordon composé de faisceaux de fibres nerveuses qui proviennent du cortex
cérébral, se dirigent vers le cervelet, transmettent les ordres moteurs et reçoivent les stimuli sensitifs
(tractus cortico-spinal latéral, spino-cérébelleux ventral, spino-cérébelleux dorsal, rubro-spinal,
etc.).
CORDON OMBILICAL
Structure gélatineuse et tubulaire de longueur variable reliant le centre du placenta au fœtus. Il
contient deux artères ombilicales, qui apportent le sang artériel au fœtus, et une veine ombilicale, qui
emporte le sang veineux. Pendant sa vie intra-utérine, le fœtus reçoit les éléments nutritifs dont il a
besoin par l'intermédiaire du sang qui lui est apporté par le cordon ombilical. Celui-ci est issu du
placenta, qui adhère à la paroi utérine. Le cordon ombilical doit être coupé immédiatement après la
naissance.

CORDON SPERMATIQUE
Structure tubulaire abritant tous les éléments qui arrivent aux testicules ou qui en sortent : conduit
déférent, artères et veines testiculaires, vaisseaux lymphatiques provenant du testicule, artère
crémastérique et fibres nerveuses sympathiques.

CORDON VENTRAL
La zone périphérique entourant la substance grise médullaire est composée de substance blanche
organisée en trois cordons qui la parcourent longitudinalement. Le cordon ventral contient des
faisceaux de fibres nerveuses provenant du cortex cérébral et transmet les ordres moteurs (tractus
cortico-spinal ventral et faisceau propre).

CORNE COCCYGIENNE
Deux saillies verticales issues du coccyx, dirigées vers le haut et articulées avec le sacrum.

CORNE DU SACRUM
Deux processus articulaires inférieurs s'articulant aux processus correspondants du coccyx, les
cornes.

CORNE FRONTALE DES VENTRICULES LATÉRAUX


Parties antérieures des ventricules latéraux, correspondant à deux cavités qui s'étendent d'avant en
arrière, du lobe frontal au lobe occipital. Ces cornes, ou prolongements frontaux, à l'intérieur
desquelles circule le liquide cérébrospinal, sont logées à l'intérieur même des lobes frontaux.

CORNE MÉNISCALE
Extrémités de la demi-lune que forme chacun des ménisques. Ces zones sont les plus solidement
fixées aux condyles du tibia. Chaque ménisque possède une corne antérieure et une corne postérieure.

CORNE OCCIPITALE DES VENTRICULES LATÉRAUX


Parties postérieures des ventricules latéraux, situées dans le lobe occipital, et à l'intérieur desquelles
circule le liquide cérébrospinal.

CORNÉE
Couche de tissu épithélial et conjonctif, recouvrant la partie la plus antérieure du bulbe de l'œil, et
formant une saillie à cet endroit. Elle est totalement transparente et laisse ainsi passer les rayons
lumineux.

CORNET NASAL
Saillie osseuse recouverte par la muqueuse nasale, située sur les parois latérales des fosses nasales.
Il y a trois cornets : le cornet nasal supérieur (de Morgani), le cornet nasal moyen et le cornet nasal
inférieur. Leur rôle consiste à provoquer des turbulences au sein de l'air inspiré dans le but de le
réchauffer et de l'humidifier avant qu'il ne parvienne au pharynx.

CORPS CALLEUX
Lame de substance blanche interposée entre les deux hémisphères cérébraux. Le corps calleux
comprend trois parties : antérieure (genou), moyenne (tronc), et postérieure (splénium ou bourrelet).
Il sert de liaison entre les différents noyaux et régions des deux hémisphères cérébraux.

CORPS CAVERNEUX
Deux formations cylindriques dont les racines partent de l'intérieur de la cavité pelvienne et
parcourent la totalité du corps du pénis pour arriver jusqu'au gland. Elles sont formées d'un tissu
trabéculaire spongieux. Lors d'une stimulation sexuelle, un ordre nerveux est déclenché à travers le
système végétatif et une quantité de sang plus importante parvient à cette zone, provoquant une
augmentation de volume et l'érection du pénis.

CORPS CELLULAIRE
Partie centrale du neurone, dans laquelle se trouve le noyau, entouré de cytoplasme et d'autres
organites intra-cellulaires (appareil de Golgi, mitochondries, etc.).

CORPS CILIAIRE
Saillie interne située entre l'iris et la choroïde, renfermant le muscle ciliaire et les procès ciliaires.
Ceux-ci sont formés par un réseau vasculaire dense et sont chargés de sécréter l'humeur aqueuse. En
coupe, le corps ciliaire présente une section triangulaire. Il est de forme annulaire et entoure l'iris.

CORPS DE HIGHMORE
Épaississement de l'albuginée dans la zone postérieure du testicule, très riche en vaisseaux sanguins
et parcouru par le rete testis. De sa surface interne, naissent de nombreuses cloisons qui divisent le
testicule en lobules.

CORPS DE L'ESTOMAC
Deuxième partie de l'estomac, correspondant à la partie moyenne de celui-ci, et située entre le fundus
et l'antre pylorique.

CORPS DE L'INCUS
Partie la plus volumineuse de l'os située au même niveau que la tête du malléus. Un ligament le
reliant au toit de la cavité tympanique part de sa partie supérieure.
CORPS DE L'ONGLE (OU TABLETTE UNGUÉALE, OU LIMBE UNGUÉAL)
Zone visible de l'ongle. Structure d'aspect et de consistance cornés, formée par des cellules
épithéliales kératinisées, située sur la face postérieure de l'extrémité distale des doigts.

CORPS DE L'OS
Masse centrale de l'os, de forme cubique, d'où partent plusieurs prolongements osseux. Les sinus
sphénoïdaux se trouvent à l'intérieur du corps.

CORPS DE LA CÔTE
Partie moyenne de la côte, présentant une forme aplatie et décrivant un arc à concavité intérieure. Son
bord inférieur présente sur toute sa longueur un sillon parcouru par la veine, l'artère et le nerf
intercostaux.

CORPS DE LA MANDIBULE
Partie centrale et horizontale de la mandibule. Les dents de l'arcade dentaire inférieure s'insèrent sur
son bord supérieur. Sa zone centrale présente une proéminence correspondant au menton.

CORPS DE LA TROMPE
Il constitue la plus grande partie de la trompe et s'étend depuis sa jonction avec l'utérus jusqu'à son
extrémité externe.

CORPS DE LA VÉSICULE
Partie centrale ou moyenne de la vésicule, prenant généralement appui sur le duodénum.

CORPS DU PANCRÉAS
Partie centrale du pancréas, située entre la tête, à laquelle elle est reliée par une partie plus étroite,
ou col du pancréas, et la queue. Le péritoine recouvre sa face antérieure.

CORPS DU PÉNIS
Partie centrale du pénis, de forme cylindrique. Elle peut être flaccide (à l'état normal) ou dure
(pendant l'érection).

CORPS DU STERNUM
Segment central de cet os, s'articulant en haut et en bas avec les deux autres parties qui le composent,
le manubrium et le processus xiphoïde. De chaque côté du corps, les cavités articulaires répondant
aux cartilages costaux forment avec ces dernières les articulations sterno-costales. La face antérieure
du corps est marquée par plusieurs lignes transversales. Il s'agit des vestiges de la jonction des
différentes pièces qui se sont soudées lors de la formation primitive du sternum.

CORPS GÉNICULÉ LATÉRAL


Centre nerveux, situé à la périphérie du mésencéphale, vers lequel convergent, via le tractus optique,
les sensations visuelles. De là, elles sont transmises, par l'intermédiaire de faisceaux, ou tractus
géniculo-calcarins, au cortex cérébral visuel.

CORPS MAMILLAIRE
Les corps mamillaires sont deux mamelons semi-sphériques, constitués de substance grise et
contenant des noyaux nerveux correspondant à l'hypothalamus.

CORPS PINÉAL (OU ÉPIPHYSE CÉRÉBRALE)


Structure de très petite taille et de forme conique située à l'intérieur du cerveau. Elle est constituée de
cellules nerveuses et de cellules glandulaires qui produisent une hormone appelée mélatonine.

CORPS SPONGIEUX
Formation tubulaire parcourant le pénis sur sa face postérieure et qui entoure l'urètre. Dans sa partie
supérieure, le corps spongieux présente un renflement nommé bulbe du pénis, puis il continue le long
de l'urètre pénien et se termine, dans sa partie inférieure, en formant les tissus qui constituent le
gland. Il se gorge de sang lors de l'excitation sexuelle, de sorte que le pénis se met en érection et
augmente de volume.

CORPS VERTÉBRAL
Partie la plus antérieure de la vertèbre, en forme de cylindre osseux.

CORPS VERTÉBRAL DE VERTÈBRE THORACIQUE


Partie la plus antérieure et la plus volumineuse de la vertèbre, en forme de cylindre osseux. Le corps
des vertèbres thoraciques présente des facettes articulaires latérales destinées aux côtes et son
diamètre transverse est presque identique à son diamètre antéro-postérieur. En raison de la concavité
de sa face postérieure, le foramen inter-vertébral est circulaire.

CORPS VITRÉ
Liquide visqueux et transparent remplissant la totalité de la cavité du bulbe de l'œil, situé à l'arrière
du cristallin.

CORPUSCULE BASAL
Structure située à la base du cil ou du flagelle, à l'intérieur du cytoplasme cellulaire et sous la
membrane plasmique, composée elle aussi de microtubules. Le corpuscule basal joue un rôle
important dans la naissance et la croissance du cil.

CORPUSCULE DE KRAUSE
Terminaison nerveuse du derme spécialisée dans la perception du froid.

CORPUSCULE DE MALPIGHI
Petites structures situées dans le cortex rénal, auxquelles arrivent les artérioles transportant le sang
qui doit être filtré et d'où partent les artérioles qui emmènent le sang déjà filtré. Les corpuscules de
Malpighi contiennent de nombreux vaisseaux sanguins pelotonnés (glomérule rénal), enveloppés
d'une membrane (capsule de Bowman). Ils constituent la partie essentielle des unités fonctionnelles
du rein, ou néphrons, dans lesquelles ont lieu les processus de filtration du sang.

CORPUSCULE DE MEISSNER
Terminaison nerveuse située dans le derme, recevant les sensations tactiles superficielles. Les
corpuscules de Meissner sont très nombreux au bout des doigts.

CORPUSCULE DE MEISSNER
voir CORPUSCULE TACTILE ENCAPSULÉ (OU CORPUSCULE DE MEISSNER)

CORPUSCULE DE PACINI
Terminaison nerveuse située au plus profond du derme, recevant les sensations tactiles les plus
profondes.

CORPUSCULE DE RUFFINI
Terminaison nerveuse du derme spécialisée dans la perception de la chaleur.

CORPUSCULE LAMELLEUX
voir CORPUSCULE DE PACINI

CORPUSCULE TACTILE ENCAPSULÉ (OU CORPUSCULE DE


MEISSNER)
Terminaison encapsulée d'une fibre nerveuse sensitive détectant les stimuli tactiles doux tels que le
frottement. Répartis sur toute la surface corporelle, ces corpuscules sont particulièrement nombreux
au bout des doigts et sont situés sur les zones superficielles du derme. Chaque corpuscule reçoit une
innervation multiple par l'intermédiaire des branches de plusieurs axones différents (jusqu'à neuf).

CORTEX CÉRÉBELLEUX
Fine couche de substance grise, très riche en neurones et constituant la partie la plus externe du
cervelet dont elle recouvre tous les sillons et les saillies.

CORTEX CÉRÉBRAL
Partie superficielle du cerveau située juste sous la pie-mère, formée de substance grise riche en
neurones chargés de fonctions spécifiques. Le cortex cérébral abrite les mécanismes de la mémoire,
de l'élaboration de la pensée, de l'habileté manuelle, de la parole, etc.

CORTEX CÉRÉBRAL VISUEL


Zone du cortex visuel spécialisée dans l'interprétation consciente des stimuli nerveux issus de la
transformation des sensations lumineuses perçues par la rétine. Le cortex cérébral visuel est localisé
dans le lobe occipital, autour du sillon calcarin creusé sur la face interne des lobes occipitaux.

CORTEX RÉNAL
Tissu compact situé sous la capsule rénale, dans lequel on observe des petits points : les corpuscules
de Malpighi.

CORTICOSURRÉNALE
Partie périphérique du tissu glandulaire, formée par des cellules glandulaires immergées dans le tissu
conjonctif et disposées en trois couches ou zones différentes : la zone glomérulée, la zone fasciculée
et la zone réticulée. La zone glomérulée sécrète les minéralocorticoïdes, principalement
l'aldostérone, qui maintiennent l'équilibre entre les minéraux et les liquides de l'organisme en
agissant sur le rein. La zone fasciculée et la zone réticulée sécrètent les glucocorticoïdes et certaines
hormones sexuelles.

CORTICOTROPHINE
Hormone de l'adénohypophyse dont l'action consiste à stimuler les corticosurrénales, afin que celles-
ci sécrètent des glucocorticoïdes et des minéralocorticoïdes.

CÔTE
Les côtes sont disposées à l'horizontale et à l'oblique sur les parois du thorax. À la palpation, on sent
sous la peau les zones dures qui leur correspondent et des zones plus molles qui correspondent aux
espaces intercostaux.

CÔTE (1ère )
À la différence des autres côtes, elle présente une face supérieure et une face inférieure. Sa face
supérieure comporte plusieurs canaux parcourus par la veine et l'artère sub-clavières, ainsi qu'une
saillie, ou tubercule, du muscle scalène antérieur. La 1ère côte donne insertion à certains muscles
cervicaux qui, en se contractant, l'élèvent, tirant également vers le haut l'ensemble de la cage
thoracique. On peut donc considérer que ces muscles ont une fonction inspiratoire.

CÔTE FLOTTANTE
Les deux dernières côtes sont qualifiées de flottantes car elles ne s'articulent pas en avant avec le
sternum. Leur bord antérieur reste libre.

CÔTES (1ères )
Elles donnent insertion à certains muscles cervicaux dont la contraction les élève, tirant également
vers le haut l'ensemble de la cage thoracique. On peut donc considérer que ces muscles ont une
fonction inspiratoire.

COTYLE
voir ACÉTABULUM (OU CAVITÉ COTYLOÏDE, OU COTYLE)
COU
Partie du corps, de forme tubulaire, qui unit la tête au thorax et par laquelle passent plusieurs
structures anatomiques (œsophage, trachée, moelle spinale, vaisseaux sanguins, etc.) permettant aux
segments de différents appareils (digestif, respiratoire, cardiovasculaire, etc.) de communiquer.

COUCHE ADVENTITIELLE
Couche de tissu conjonctif lâche, à la consistance élastique, enveloppant extérieurement toute la
surface de l'œsophage. La couche externe de l'œsophage devient séreuse dans la section abdominale,
comme dans la majorité du tube digestif.

COUCHE BASALE
Également appelée couche germinative, elle est la plus profonde de l'épiderme et produit en
permanence des kératinocytes.

COUCHE CLAIRE
Cette couche n'existe que dans les zones où la peau est très compacte (paumes des mains et plantes
des pieds). Elle est formée de kératinocytes morts, très aplatis.

COUCHE CORNÉE
Couche superficielle, où les cellules épidermiques kératinisées se détachent et sont remplacées par
d'autres cellules. Elle est plus épaisse sur les plantes des pieds et les paumes des mains.

COUCHE ÉPINEUSE
Située au-dessus de la couche basale, elle se compose de kératinocytes qui se multiplient de manière
continue.

COUCHE ÉPITHÉLIALE EXTERNE


Couche dont la structure est similaire à celle de l'épiderme, recouvrant sur l'extérieur la totalité du
follicule pilo-sébacé.

COUCHE EXTERNE (OU MYO-ÉPITHÉLIALE) DE LA GLANDE


SUDORIPARE
Couche de cellules myo-épithéliales recouvrant la totalité de la glande sudoripare.

COUCHE GRANULEUSE
Couche formée de cellules épidermiques commençant leur cornification ou durcissement.

COUCHE INTERNE DE LA GLANDE SUDORIPARE (OU ÉPITHÉLIUM


CUBIQUE BISTRATIFIÉ)
Couche de cellules épithéliales, bistratifiée au niveau du conduit excréteur et monostratifiée dans la
partie sécrétrice, formant le revêtement interne de la glande sudoripare.
COUCHE MUQUEUSE DE LA VESSIE
Fine couche tapissant l'intérieur de la vessie et qui, lorsque celle-ci est vide, présente de nombreux
plis à sa surface.

COUCHE MUSCULAIRE (ESTOMAC)


Couche intermédiaire des trois couches formant les parois gastriques. Ses fibres musculaires sont
disposées en trois strates : longitudinale, circulaire et oblique. Cette disposition permet d'accroître
l'efficacité des contractions pour optimiser le mélange et la fragmentation des aliments.

COUCHE MUSCULAIRE (VESSIE)


Elle constitue la plus grande partie des parois de la vessie. Elle est formée d'un muscle puissant
appelé detrusor, qui a pour fonction, lorsqu'il se contracte, de faciliter le vidage de la vessie.

COUCHE MUSCULAIRE EXTERNE (ESTOMAC)


Des trois couches musculaires formant la paroi de l'estomac, la plus externe est constituée de fibres
musculaires lisses, disposées dans le sens longitudinal, parallèlement à l'axe gastrique, qui se
prolongent vers le haut et vers le bas par les fibres musculaires longitudinales de l'œsophage et du
duodénum. Cette couche devient plus épaisse à la périphérie du cardia et du pylore, et rétrécit au
niveau du corps de l'estomac.

COUCHE MUSCULAIRE EXTERNE (GROS INTESTIN)


La plus externe des deux couches musculaires du gros intestin. Elle est formée par des fibres
disposées dans le sens longitudinal, parallèles à l'axe principal du conduit. Contrairement aux
couches musculaires des autres régions intestinales, ces fibres n'entourent pas toute la circonférence
du gros intestin : elles sont regroupées en trois bandes appelées ténias ou bandelettes.

COUCHE MUSCULAIRE EXTERNE (INTESTIN GRÊLE)


La plus externe des deux couches musculaires de l'intestin grêle. Elle est formée par des fibres
disposées dans le sens longitudinal, parallèles à l'axe principal du conduit.

COUCHE MUSCULAIRE EXTERNE (ŒSOPHAGE)


Couche constituée de fibres musculaires lisses, disposées dans le sens longitudinal, chargées, avec
les fibres circulaires, des mouvements péristaltiques de l'œsophage. La partie supérieure de
l'œsophage (la plus proche du pharynx) comporte des fibres musculaires striées, au niveau de la
couche longitudinale, ou de contraction volontaire, au niveau de la couche circulaire.

COUCHE MUSCULAIRE INTERMÉDIAIRE (ESTOMAC)


Strate musculaire formée par des fibres musculaires lisses disposées en sens circulaire, c'est-à-dire
perpendiculairement à celles de la couche externe ou longitudinale, comme des anneaux parallèles
s'étendant du cardia jusqu'au pylore. Au niveau du cardia, ces fibres font suite aux fibres circulaires
d e l'œsophage, tandis qu'elles forment, à la hauteur du pylore, un bourrelet correspondant au
sphincter pylorique, et s'étendent ensuite jusqu'au duodénum. Les trois strates musculaires réunies
constituent une couche très épaisse, responsable des mouvements intenses qui permettent de digérer et
de mélanger les aliments. La couche intermédiaire est la plus importante des trois.

COUCHE MUSCULAIRE INTERNE (ESTOMAC)


Couche au sein de laquelle les fibres musculaires lisses sont disposées en sens oblique et qui,
contrairement aux deux autres couches, ne recouvrent pas toute la longueur de la paroi gastrique : elle
est absente dans certaines zones de la grande courbure et à la périphérie du pylore.

COUCHE MUSCULAIRE INTERNE (GROS INTESTIN)


Couche formée par des fibres musculaires lisses disposées dans le sens circulaire, semblables à des
anneaux, et qui recouvrent tout le périmètre intestinal. Cette strate musculaire est relativement fine.

COUCHE MUSCULAIRE INTERNE (INTESTIN GRÊLE)


Couche formée de fibres disposées en sens circulaire qui, tels des anneaux, recouvrent toute la
circonférence de l'intestin grêle. Ces fibres constituent une couche plus épaisse que celle formée par
les fibres longitudinales et s'amincissent à mesure qu'elles se rapprochent du cæcum.

COUCHE MUSCULAIRE INTERNE (ŒSOPHAGE)


Couche composée de fibres musculaires lisses et disposées en sens circulaire, tels des anneaux
horizontaux, responsables des mouvements péristaltiques de l'œsophage qui permettent la progression
du bol alimentaire vers le bas.

COUCHE MYO-ÉPITHÉLIALE DE LA GLANDE SUDORIPARE


voir COUCHE EXTERNE (OU MYO-ÉPITHÉLIALE) DE LA GLANDE SUDORIPARE

COUCHE SÉREUSE (ESTOMAC)


Couche de tissu conjonctif et mésothélial qui, telle une poche membraneuse, enveloppe
extérieurement la totalité de l'estomac. Elle fait partie de la couche péritonéale et reste étroitement
liée à la couche musculaire. La constitution de la couche séreuse s'apparente à celle du péritoine qui
entoure les autres organes intestinaux et dont elle est le prolongement. Elle constitue le point de
départ des ligaments qui unissent l'estomac au foie, à la rate, au côlon transverse, etc. Le réseau de
petites artères et veines parcourant l'estomac est visible à travers cette couche.

COUCHE SÉREUSE (INTESTIN GRÊLE)


Couche de tissu conjonctif et mésothélial enveloppant extérieurement l'intestin grêle et faisant partie
de la couche péritonéale qui recouvre ce dernier. Seul le duodénum, organe rétro-péritonéal, est
recouvert par le péritoine sur sa face antérieure uniquement.

COUCHE SÉREUSE (VÉSICULE BILIAIRE)


La plus externe des trois couches de la paroi vésiculaire. Elle est formée par le prolongement des
membranes péritonéales qui recouvrent le foie.
COUCHE SÉREUSE ET MÉSOTHÉLIUM (ESTOMAC)
Couche de tissu conjonctif qui, telle une poche membraneuse, enveloppe extérieurement la totalité de
l'estomac. Elle fait partie de la couche péritonéale et est étroitement liée à la couche musculaire. La
constitution de la couche séreuse s'apparente à celle du péritoine qui entoure les autres organes
intestinaux et dont elle est le prolongement. Elle constitue le point de départ des ligaments qui
unissent l'estomac au foie, à la rate, au côlon transverse, etc. Le réseau de petites artères et veines
parvenant à l'estomac est visible à travers cette couche.

COUCHE SOUS-MUQUEUSE (ESTOMAC)


Couche très fine, riche en terminaisons vasculonerveuses, et formée par un tissu conjonctif lâche. Elle
est étroitement liée à la tunique muqueuse et, dans une moindre mesure, à la couche musculaire.

COUCHE SOUS-MUQUEUSE (INTESTIN GRÊLE)


Prolongement de la couche de l'estomac portant le même nom. À l'image de celle-ci, la couche sous-
muqueuse de l'intestin grêle présente de nombreuses terminaisons vasculonerveuses.

COUCHE SOUS-MUQUEUSE (ŒSOPHAGE)


Couche formée par un dense réseau de tissu conjonctif, à l'intérieur de laquelle se trouvent les
vaisseaux sanguins, lymphatiques et neuronaux du plexus nerveux entérique. Elle est étroitement liée
à la tunique muqueuse dont elle contribue à l'élasticité : elle fait partie des plis qui apparaissent
lorsque l'œsophage est vide et se détend avec la tunique muqueuse lorsque l'œsophage est rempli.
Cette couche comporte également de nombreuses glandes annexes à la muqueuse.

COUCHE SUB-ENDOTHÉLIALE (ARTÈRE ET VEINE)


Couche située entre les tuniques interne et moyenne, très développée dans les artères de gros calibre,
et qui renferme de nombreuses fibres élastiques, d'où son aspect strié.

COUDE
Point d'articulation des os du bras et de l'avant-bras, où l'extrémité supérieure de l'ulna fait saillie.

COUDE
voir FRACTURE DU COUDE (EXTRÉMITÉ DISTALE DE L'HUMÉRUS)

COUDE
voir FRACTURE DU COUDE (EXTRÉMITÉ DISTALE DE L'HUMÉRUS)

COUDE (SUBLUXATION)
voir PRONATION DOULOUREUSE DES JEUNES ENFANTS SUBLUXATION DU COUDE

COUDE DE L'ÉTUDIANT
voir BURSITE RÉTRO-OLÉCRÂNIENNE. COUDE DE L'ÉTUDIANT
COUDE DU GOLFEUR
voir ÉPITROCHLÉITE (COUDE DU GOLFEUR)

COUDE DU JOUEUR DE TENNIS


voir ÉPICONDYLITE (COUDE DU JOUEUR DE TENNIS)

COULEUR DE LA PEAU
Chez un nouveau-né de race blanche, la peau est habituellement rosée mais il arrive qu'elle soit
rouge, en raison de l'arrivée d'une quantité excessive de sang par le cordon ombilical au moment de
l'accouchement. Ce phénomène est appelé rubéfaction. Dans les jours qui suivent la naissance, la
peau peut prendre une teinte jaunâtre. Il s'agit d'un ictère néonatal.

COURBURE HÉPATIQUE DU CÔLON


Angulation du côlon à la hauteur du foie. Elle marque la limite entre le côlon ascendant et le côlon
transverse.

COURONNE DE LA DENT
Une des trois parties constitutives de la dent. La couronne correspond à la partie externe et visible
qui sort de la gencive. Sa forme peut varier selon qu'il s'agisse d'une incisive, d'une canine, d'une
prémolaire ou d'une molaire.

COURONNE DU GLAND
Partie la plus large du gland, située dans la zone où il entre en contact avec le corps du pénis.

COXARTHROSE
voir ARTHROSE. OSTÉOARTHRITE

CRÂNE
Ensemble de 8 os plats (1 frontal, 2 pariétaux, 2 temporaux, 1 occipital, 1 sphénoïde et 1 ethmoïde)
articulés entre eux. Ils forment la cavité crânienne, qui abrite l'encéphale, élément essentiel du
système nerveux central.

CRANIOPHARYNGIOME
voir TUMEUR CÉRÉBRALE

CRANIOSTÉNOSE
voir CRANIOSYNOSTOSE. CRANIOSTÉNOSE

CRANIOSYNOSTOSE. CRANIOSTÉNOSE
Malformation crânienne provoquée par la soudure prématurée des sutures crâniennes, à l'origine
d'anomalies de la forme de la tête et pouvant occasionner des phénomènes de compression cérébrale.
L'étiologie de la maladie est inconnue, même si elle est parfois associée à des syndromes
polymalformatifs.
• Symptomatologie
La soudure prématurée des sutures crâniennes provoque une acrocéphalie, ou turricéphalie, une
dolichocéphalie ou une brachycéphalie (crâne haut en forme de tour, large ou aplati).
Dans certains cas, elle peut être à l'origine d'une compression cérébrale et provoquer une protrusion
des globes oculaires (exophtalmie), une atrophie du nerf optique, etc.
• Diagnostic
La soudure précoce des sutures crâniennes peut être détectée au moyen d'un examen clinique et grâce
au suivi de la croissance crânienne. Une radiographie simple du crâne et une tomographie axiale
assistée par ordinateur permettent de confirmer le diagnostic.
• Traitement
* Le traitement est chirurgical et consiste à ouvrir les sutures fermées. Il doit intervenir de manière
précoce.

CRÊTE D'INSERTION DU MUSCLE SUB-SCAPULAIRE


Plusieurs saillies linéaires parcourant la fosse sub-scapulaire et donnant insertion au muscle sub-
scapulaire.

CRÊTE DU CÔLON
voir PLI SEMI-LUNAIRE (OU CRÊTE DU CÔLON)

CRÊTE FRONTALE (OS FRONTAL)


Saillie osseuse parcourant verticalement et d'avant en arrière la face interne de l'os frontal. Elle
donne insertion à la faux du cerveau, cloison membraneuse qui sépare les deux hémisphères
cérébraux dans cette zone.

CRÊTE ILIAQUE (OS COXAL)


Crête osseuse formée par le bord supérieur de l'os coxal et sur laquelle s'insère une grande partie des
muscles et fascias constituant les parois de l'abdomen. Elle va de l'articulation sacro-iliaque à l'épine
iliaque antéro-supérieure. À ce niveau, la crête iliaque est palpable à travers la peau de la zone
latérale de la cavité abdominale et forme les saillies qui correspondent aux hanches.

CRÊTE INTERTROCHANTÉRIQUE
Crête ou éminence osseuse s'étendant, sur la face postérieure du fémur, du grand trochanter au petit
trochanter et donnant insertion à plusieurs groupes musculaires.

CRÊTE LACRYMALE POSTÉRIEURE


Crête verticale parcourant la face externe de l'os lacrymal et la divisant en deux parties. Elle donne
insertion au muscle orbiculaire de l'œil.

CRÊTE LATÉRALE (OS FRONTAL)


Saillie linéaire verticale marquant la limite entre la face supérieure et la face latérale de l'os frontal,
où se situe la fosse temporale.

CRÊTE LONGITUDINALE (SCAPULA)


Crête parcourant le bord externe de la face postérieure de la scapula et séparant la fosse infra-
épineuse, dans laquelle s'insère le muscle infra-épineux, de la zone d'insertion des muscles grand
rond et petit rond, située sur le bord externe.

CRÊTE OCCIPITALE EXTERNE


Saillie linéaire et rugueuse s'étendant sur la face convexe de l'os occipital depuis la protubérance
occipitale externe jusqu'au foramen magnum. De chaque côté de la crête occipitale externe, partent
latéralement deux lignes rugueuses sur lesquelles s'insèrent certains muscles de la nuque.

CRÊTE OCCIPITALE INTERNE


Crête parcourant verticalement la face interne de l'os occipital depuis la protubérance occipitale
interne jusqu'au foramen magnum et séparant les deux fosses crâniennes postérieures.

CRÊTE SACRALE MÉDIANE


Succession de saillies osseuses alignées dans le sens vertical, correspondant aux processus épineux
des cinq vertèbres qui forment le sacrum.

CRÊTE SPHÉNOÏDALE ANTÉRIEURE


Lame rugueuse parcourant verticalement la face antérieure du corps de l'os sphénoïde et s'articulant
avec l'os ethmoïde.

CRÊTE SPHÉNOÏDALE INFÉRIEURE


Saillie située sur la face inférieure du corps de l'os sphénoïde, s'articulant avec l'os vomer des fosses
nasales.

CRÊTE TURBINALE INFÉRIEURE


Saillie linéaire croisant d'avant en arrière la partie moyenne de la face interne de l'os palatin et qui
s'articule avec le cornet inférieur.

CRÊTE TURBINALE SUPÉRIEURE


Saillie linéaire croisant d'avant en arrière la face interne de la lame perpendiculaire (ou verticale),
sur la base du processus orbitaire, et qui s'articule avec le cornet moyen.

CRÊTES (MITOCHONDRIE)
La face interne de la membrane mitochondriale présente des replis, ou crêtes, qui ressemblent à des
cloisons orientées vers l'intérieur et qui augmentent la surface fonctionnelle de cette membrane.
CREUX POPLITÉ
voir FOSSE POPLITÉE (OU CREUX POPLITÉ)

CRISTA GALLI
Partie supérieure de la lame perpendiculaire de l'os ethmoïde. Elle forme une saillie par rapport au
reste de l'os à l'intérieur de la cavité crânienne et donne insertion à la lame fibreuse appelée faux du
cerveau, qui sépare les deux lobes du cerveau.

CRISTALLIN
Structure située à l'arrière de l'iris, dont la face antérieure est en contact avec l'humeur aqueuse et la
face postérieure avec le corps vitré. Le cristallin laisse passer la lumière et, grâce à sa forme de
lentille convexe, dévie les rayons lumineux pour les faire converger sur le centre de la rétine.

CRISTALLIN
voir LUXATION DU CRISTALLIN

CROHN (MALADIE DE)


voir MALADIE INFLAMMATOIRE CHRONIQUE INTESTINALE (MICI)

CRYPTE DE LA TONSILLE LINGUALE


Dépressions situées entre les mamelons qui forment les tonsilles linguales et dans lesquelles se
déversent les conduits des glandes qui les entourent.

CRYPTE INTESTINALE
Profondes dépressions creusant la muqueuse de l'intestin grêle et entourant les villosités intestinales.

CRYPTORCHIDIE
Absence d'un testicule (ou des deux) dans le scrotum parce qu'il n'est pas descendu.
Au cours du développement embryonnaire, les testicules, dont la localisation est, à l'origine, intra-
abdominale, descendent jusqu'au scrotum à travers la région inguinale, mais ils peuvent rester en
position abdominale ou inguinale. Cela peut concerner un des testicules ou les deux. La maladie est
plus fréquente chez les enfants prématurés.
La cryptorchidie a été identifiée comme étant un des facteurs de risque du cancer du testicule.
Souvent, le testicule est remonté mais descend facilement jusqu'au scrotum. Cette situation, fréquente
chez les enfants âgés de 6 mois à 13 ans, est appelée testicule rétractile ou testicule ascenseur.
• Symptomatologie
En règle générale, la maladie est asymptomatique. On observe, tout au plus, au moment de la puberté,
un grossissement supra-inguinal et une douleur. Le scrotum est vide.
Chez l'adulte, la maladie peut évoluer vers la stérilité.
• Diagnostic
La plupart du temps, l'examen clinique suffit pour établir le diagnostic. Une échographie peut être
nécessaire pour détecter la présence du testicule dans le canal inguinal.
La laparoscopie (exploration de la cavité abdominale à l'aide d'un appareil à fibre optique) est utile
pour examiner les testicules intra-abdominaux.
• Traitement
* Une descente spontanée au cours de la première année de vie est possible.
* L'efficacité du traitement hormonal basé sur l'administration de gonadotrophine chorionique
humaine (HCG) ou de testostérone avant 18 mois est minime.
* Le traitement de première intention est la correction chirurgicale entre 12 et 18 mois.
* Dans le cas des testicules ascenseurs, un suivi est recommandé.

CUBOÏDE
Os situé en avant du calcanéus, avec lequel il s'articule par sa partie postérieure. Il répond en avant
aux 4e et 5e métatarsiens et, en dedans, au naviculaire et au cunéiforme latéral. Sa face inférieure est
parcourue par le sillon du tendon du long fibulaire.

CUIR CHEVELU
Zone de peau occupant les parties supérieure, latérale et postérieure de la tête. Le crâne est recouvert
de cheveux qui s'étendent jusqu'au front sur la partie antérieure, jusqu'à la région péri-auriculaire sur
la partie latérale et jusqu'à la nuque sur la partie postérieure.

CUISSE
Segment supérieur des membres inférieurs, allant de l'aine jusqu'au genou.

CUL-DE SAC DE DOUGLAS


voir CUL-DE-SAC RECTO-VÉSICAL (OU CUL-DE-SAC DE DOUGLAS)

CUL-DE-SAC RECTO-UTÉRIN
La couche pariétale du péritoine recouvre la paroi postéro-supérieure de la vessie. Lorsqu'elle y
parvient, elle se replie pour remonter le long de la paroi postérieure de l'abdomen et former un cul-
de-sac entre l'utérus et le rectum.

CUL-DE-SAC RECTO-VÉSICAL (OU CUL-DE-SAC DE DOUGLAS)


La couche pariétale du péritoine recouvre la paroi postéro-supérieure de la vessie. Lorsqu'elle y
parvient, elle se replie pour remonter le long de la paroi postérieure de l'abdomen et former un cul-
de-sac entre la vessie et le rectum.

CUL-DE-SAC VAGINAL
Repli ou cul-de-sac déterminé par la saillie que forme le col de l'utérus dans sa jonction avec le
vagin.

CUPULE RADIALE
voir FOVÉA (OU CUPULE) RADIALE
CUSHING
voir SYNDROME DE CUSHING

CUSPIDE DE LA VALVE MITRALE


La valve mitrale est composée de deux lames fibreuses (antérieure et postérieure), reliées d'un côté
aux parois du cœr et se prolongeant de l'autre (le côté libre) par des cordages tendineux qui les fixent
aux muscles papillaires, ou piliers du cœr.

CUSPIDE DE LA VALVE TRICUSPIDE


Trois lames fibreuses (antérieure, postérieure et septale) formant la valve tricuspide, reliées d'un
côté aux parois du cœr et se prolongeant de l'autre (le côté libre) par des cordages tendineux qui les
fixent aux muscles papillaires, ou piliers du cœr.

CUSPIDE SEMI-LUNAIRE AORTIQUE (OU SIGMOÏDE)


Trois cuspides (droite, gauche et postérieure) ou replis fibreux qui, lorsqu'elles se replient sur la
paroi aortique, laissent passer le sang vers l'aorte et, lorsqu'elles se détendent, lui en bloquent
l'accès.

CUSPIDE SEMI-LUNAIRE SIGMOÏDE


voir CUSPIDE SEMI-LUNAIRE AORTIQUE (OU SIGMOÏDE)

CUTICULE
Couche membraneuse souple, de couleur blanchâtre, bordant la base du corps unguéal dans la zone de
la lunule et qui la sépare de la peau environnante.

CYSTINURIE
Maladie génétique caractérisée par un défaut du transport de certains acides aminés dibasiques
(cystine, lysine, arginine et ornithine) à travers la membrane cellulaire. Ce trouble est à l'origine de
l'accumulation des acides aminés à l'intérieur de la cellule, plus précisément dans les lysosomes, ce
qui entraîne des altérations du tissu rénal, oculaire, osseux, lymphatique et sanguin.
• Symptomatologie
Les manifestations les plus graves de cette maladie sont les anomalies du fonctionnement rénal qui,
au cours de l'enfance, peuvent être extrêmement graves et être à l'origine de rachitisme et de retard de
croissance. Elles peuvent également conduire à l'insuffisance rénale. Il existe des formes plus
bénignes dans lesquelles prédominent les altérations de la cornée ou les calculs rénaux dus au dépôt
de cystine.
• Diagnostic
Le diagnostic se base sur la détermination du taux d'acides aminés concernés contenus dans les urines
et sur la présence de cristaux de cystine dans les tissus où elle s'accumule (rein, cornée, cellules
sanguines, etc.).
Il est possible d'effectuer un dépistage prénatal.
• Traitement
* Il n'existe pas de traitement curatif de cette maladie. La thérapeutique, exclusivement
symptomatique, consiste à compenser les altérations provoquées par le dysfonctionnement rénal.
* En cas d'insuffisance rénale grave, il est possible de recourir à la transplantation rénale.

CYTOCINÈSE
Les fuseaux mitotiques du cytoplasme cellulaire disparaissent et la membrane cellulaire commence à
subir un étirement progressif dans son plan équatorial, appelé sillon de segmentation, qui se termine
avec la scission de la cellule mère en deux cellules filles identiques. À l'intérieur de la nouvelle
membrane nucléaire, apparaissent les nucléoles. À la fin de la division, chaque cellule connaîtra de
nouveau une interphase, ou période de non-reproduction.

CYTOPATHIE MITOCHONDRIALE
Les cytopathies, ou maladies mitochondriales, désignent un groupe de maladies qui affectent le
fonctionnement des mitochondries, éléments essentiels du processus de création d'énergie - et donc
fondamental pour l'ensemble de l'organisme, et plus spécialement des tissus dont les besoins en
énergie sont élevés, comme par exemple le système nerveux et le système musculaire.
Ces maladies se manifestent sous différentes formes, mais surviennent presque toujours à un âge
précoce, généralement avant 15-20 ans.
Une des formes cliniques est l'association d'altérations oculaires et d'altérations cardiaques et
cérébelleuses.
Une autre se traduit par des convulsions, une faiblesse musculaire et des troubles de l'équilibre.
Une troisième forme se manifeste par un retard de croissance et des convulsions.
L'apparition d'altérations métaboliques dans le sang, de type acidose lactique, est caractéristique de
ces maladies.
Le diagnostic peut être confirmé au moyen d'une biopsie musculaire, d'un électromyogramme et
d'études moléculaires et biochimiques.
Il n'existe aucun traitement curatif pour les cytopathies mitochondriales. Même si certaines
thérapeutiques ont été utilisées (vitamines, glucocorticoïdes, etc.), aucune d'entre elles n'a montré une
réelle efficacité.

CYTOPLASME (OU PROTOPLASME)


Fluide occupant l'intérieur du corps de la cellule, composé d'eau, de protéines, de lipides, de
glucides, de vitamines, de minéraux, etc. Il contient les différents organites cellulaires, qui ont chacun
une fonction bien spécifique.

CYTOSQUELETTE
Réseau intra-cellulaire composé de longues fibres d'actine, comportant des structures nommées
microtubules et des filaments intermédiaires. Ces structures, qui sont souvent reliées aux protéines
intégrales, peuvent être comparées à des rails sur lesquels ces protéines se déplacent dans la
membrane cellulaire. Elles jouent un rôle déterminant dans les changements de forme et les
déplacements de la cellule.

CÆCUM
Partie initiale du côlon ascendant située au niveau de la fosse iliaque droite, qui se projette vers
l'extérieur sur la partie inférieure droite de la paroi abdominale antérieure. L'inflammation de
l'appendice vermiforme, connue sous le nom d'appendicite, déclenche une vive douleur dans cette
région.
D

DACRYOADÉNITE
Inflammation de la glande lacrymale.
Les formes aiguës sont provoquées par des processus infectieux comme la parotidite, la rougeole, la
grippe ou l'érysipèle.
Les dacryoadénites chroniques sont associées à des maladies systémiques comme la sarcoïdose, les
lymphomes ou les leucémies.
Elle peut évoluer vers une atrophie glandulaire.
• Symptomatologie
Dans le cas des formes aiguës, la glande lacrymale présente un plus gros volume et est dure et
douloureuse à la palpation. On constate un œdème (accumulation de liquide), une blépharoptose
(affaissement de la paupière) et une augmentation du volume des nœds lymphatiques régionaux.
Les formes chroniques peuvent évoluer sans pour autant être douloureuses.
• Diagnostic
Le diagnostic est effectué par un examen ophtalmologique.
• Traitement
* Le traitement requiert des anti-inflammatoires non-stéroïdiens locaux. En cas d'infection
bactérienne, on y associe des antibiotiques. Dans certains cas, un drainage de la glande peut être
nécessaire. Il est important de traiter le processus causal.

DACRYOCYSTITE
Inflammation du sac lacrymal.
Elle peut se présenter sous une forme aiguë (provoquée par une infection due à des germes tels que le
Staphylococcus aureus) ou être chronique. On peut la rencontrer chez le nouveau-né en cas d'absence
de perforation du conduit lacrymo-nasal.
• Symptomatologie
Dans les formes aiguës, elle provoque une tumeur chaude et douloureuse au niveau de l'angle interne
de l'œil, qui peut s'étendre jusqu'à la paupière inférieure et à la joue.
Dans les formes aiguës chroniques, on observe plutôt un larmoiement excessif.
• Diagnostic
Le diagnostic s'effectue par l'étude du tableau clinique et un examen ophtalmologique.
• Traitement
* Les tableaux aigus se traitent avec des antibiotiques et des anti-inflammatoires topiques et
systémiques.
* En cas d'obstruction permanente ou d'inflammation chronique, le traitement chirurgical s'impose.

DALTONISME
Maladie génétique liée au chromosome X, caractérisée par une incapacité de distinguer correctement
les couleurs.
Le daltonisme touche un homme sur dix mais il est rarissime chez les femmes.
Il est dû à une altération ou à une absence de certains pigments sensibles à la lumière des cônes de la
rétine.
La forme la plus courante provoque une confusion ou un manque de distinction entre le rouge et le
vert. Il existe également une forme à l'origine d'une confusion entre le bleu et le jaune.
Dans les cas sévères, on observe une incapacité de distinguer toutes les couleurs. Généralement, il
est alors associé à d'autres troubles oculaires.
• Symptomatologie
En règle générale, le daltonisme est asymptomatique.
On le détecte lors d'une consultation ophtalmologique, lorsqu'on effectue des tests pour évaluer la
perception des différentes couleurs.
Il peut être à l'origine de confusions lors de l'identification de certaines couleurs.
• Diagnostic
Le diagnostic est établi à l'aide de tests spéciaux de la vision des couleurs, tels que le test d'Ishihara.
• Traitement
* Il n'existe aucun traitement disponible.

DE QUERVAIN
voir TÉNOSYNOVITE STÉNOSANTE DE DE QUERVAIN

DÉCOLLEMENT DE LA RÉTINE
Séparation de l'épithélium pigmenté de la rétine du feuillet interne ou de la rétine neurosensorielle.
Il existe trois formes cliniques. Le décollement rhegmatogène est le plus fréquent. Il survient suite à
un trou ou une déchirure dans la rétine, produit par une dégénérescence de la rétine périphérique, qui
permet le passage de liquide dans l'espace sous-rétinien et la séparation des feuillets de la rétine. Il
survient plus fréquemment chez les myopes, les personnes âgées, après des traumatismes oculaires,
chez des personnes qui ont une histoire familiale de décollement de la rétine et chez les personnes
ayant été opérées de la cataracte.
L e décollement par traction est dû à l'exercice de tractions ou à la formation de membranes
fibreuses entre le corps vitré et la rétine, qui tirent sur celle-ci. On l'observe notamment en cas de
rétinopathie diabétique.
Le décollement exsudatif est consécutif à un processus inflammatoire, vasculaire ou tumoral de la
choroïde, feuillet du bulbe de l'œil contenant les vaisseaux qui alimentent la rétine.
• Symptomatologie
Le patient souffre de photopsies, ou vision de points lumineux, généralement à la périphérie du champ
visuel, et de myodésopsies, ou impression de voir « des mouches voler ». Ces symptômes sont
associés à une perte progressive du champ visuel.
• Diagnostic
Il est impératif d'effectuer un examen ophtalmologique complet, avec un fond d'œil qui permet de voir
directement la rétine.
• Traitement
* Une fois la zone de décollement localisée, on utilise la cryocoagulation ou la photocoagulation au
laser pour recoller la rétine.
* Si la déchirure est importante, il peut être nécessaire d'utiliser un implant de silicone pour
rapprocher la rétine de la choroïde.
* La vitrectomie consiste à dégager le tissu fibreux qui tire sur la rétine. Le corps vitré peut être
supprimé et remplacé par une solution saline, du gaz ou de l'huile de silicone. On utilise cette
technique dans les cas de décollement sévère.
* Les patients présentant des rétines avec des zones de dégénérescence périphérique doivent être
traités de manière préventive par photocoagulation au laser.

DÉCUBITUS DORSAL
Position d'une personne étendue sur le dos, à l'horizontale.

DÉCUBITUS LATÉRAL DROIT


Position d'une personne étendue sur le côté droit, à l'horizontale.

DÉCUBITUS LATÉRAL GAUCHE


Position d'une personne étendue sur le côté gauche, à l'horizontale.

DÉCUBITUS VENTRAL
Position d'une personne étendue sur le ventre, à l'horizontale.

DÉFÉCATION
Les déchets (substances non digérées) produits tout au long du processus digestif et stockés dans le
rectum (bol fécal) sont expulsés de l'organisme sous forme de fèces par l'anus, par le biais d'un
mécanisme volontaire : la défécation.

DÉFICIT EN GLUCOSE-6-PHOSPHATE DÉSHYDROGÉNASE


voir ANÉMIE HÉMOLYTIQUE

DÉGÉNÉRESCENCE MACULAIRE
Trouble dégénératif de la macula. La macula est la partie centrale de la rétine, riche en cellules
photoréceptrices, qui permet à l'œil de percevoir les détails les plus fins dans le centre du champ
visuel.
La dégénérescence maculaire liée à l'âge est une cause importante de baisse de l'acuité visuelle
dans le monde.
Elle se caractérise par la destruction partielle de l'épithélium pigmenté de la rétine, susceptible
d'aboutir à des dépôts de matériel desséché et à une atrophie de la rétine (forme sèche, ou
atrophique) ou à la formation de nouveaux vaisseaux et membranes produisant des exsudats et des
hémorragies (forme exsudative). Dans un cas comme dans l'autre, on observe une atrophie de la
macula.
Les autres causes de dégénérescence maculaire sont la choriorétinopathie séreuse centrale, la
membrane épirétinienne, la dégénérescence maculaire juvénile, etc.
• Symptomatologie
Elle se caractérise par la baisse progressive de l'acuité visuelle centrale, les zones périphériques du
champ visuel n'étant pas affectées. Le texte écrit sur une feuille apparaît flou, les lignes droites
semblent déformées et le centre de l'image est encore plus distordu que le reste.
• Diagnostic
Le diagnostic est effectué par un examen ophtalmologique. La grille d'Amsler est très utile. Il s'agit
d'un quadrillage formé par des lignes droites, que le patient perçoit comme tordues ou
ininterrompues.
• Traitement
* Dans les cas de forme sèche, on peut administrer des compléments de zinc dans l'alimentation. La
photocoagulation au laser ou une thérapie photodynamique sont indiquées pour les formes
exsudatives.

DÉGLUTITION ET PROPULSION
Une fois les aliments mastiqués et imprégnés de salive, le bol alimentaire formé dans la bouche est
avalé (par une action volontaire) et, en passant par l'œsophage, se dirige vers l'estomac. Dès lors, les
phases successives du processus digestif sont réalisées de façon involontaire jusqu'à la défécation,
phase finale et volontaire. Le bol alimentaire progresse de la bouche vers l'estomac, poussé par des
contractions réflexes, brusques et intenses, des muscles de la paroi œsophagienne. La déglutition et la
propulsion ne durent pas plus de 2 ou 3 secondes.

DÉMENCE
Détérioration chronique des fonctions mentales supérieures (langage, mémoire, pensée et
raisonnement, etc.), acquise (non présente à la naissance) et prolongée, qui atteint un degré tel qu'elle
rend difficile la réalisation des activités de la vie quotidienne.
En règle générale, elle est due à un processus dégénératif généralisé.
Les principales causes de démence sont la maladie d'Alzheimer, la démence par infarctus multiples,
l'alcoolisme, l'hypothyroïdie, un déficit de vitamine B12, la maladie de Pick, la maladie de
Parkinson, une infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), etc.
• Symptomatologie
Les symptômes se manifestent généralement de manière lente et évolutive.
La plupart du temps, on observe une perte progressive de la mémoire, une baisse de la capacité de
concentration, une altération du jugement et de la capacité de résolution des problèmes, des
hallucinations, une incapacité de reconnaître des personnes ou des objets pourtant familiers, des
troubles du sommeil, une désorientation, des problèmes moteurs, une incapacité de s'habiller ou de se
laver, des changements de la personnalité, une incontinence urinaire ou fécale, etc.
• Diagnostic
Le diagnostic de démence nécessite la présence des signes cliniques suivants : une détérioration de la
mémoire, une aphasie (détérioration du langage), une apraxie (incapacité d'exécuter certains
mouvements pour répondre à un ordre ou par imitation), une agnosie (incapacité de reconnaître un
stimulus visuel, tactile ou auditif) ou un trouble des fonctions exécutives. Le déficit doit être d'une
intensité suffisante pour avoir des répercussions sur le travail et/ou les activités sociales, et doit
représenter une détérioration par rapport à l'état précédent.
Le diagnostic ne doit pas être établi si les symptômes se présentent lors d'un syndrome confusionnel
aigu.
Le diagnostic étiologique peut nécessiter, entre autres choses, une évaluation du métabolisme et de la
fonction hormonale, la détermination du taux de substances toxiques dans le sang, l'étude des images
du cerveau obtenues par tomographie axiale assistée par ordinateur ou par une IRM (imagerie par
résonance magnétique), un encéphalogramme et une analyse du liquide cérébrospinal.
• Traitement
* La majorité des cas de démence sont irréversibles. Le traitement consiste à contrôler les symptômes
et à éviter les complications.
* Il est essentiel de prendre les mesures nécessaires afin de détecter les causes réversibles comme
l'hypothyroïdie, l'insuffisance surrénale, un déficit en vitamine B12, une encéphalopathie hépatique,
etc.

DÉMENCE MULTI-INFARCTUS
voir DÉMENCE PAR INFARCTUS MULTIPLES DÉMENCE MULTI-INFARCTUS DÉMEN
PLURILACUNAIRE

DÉMENCE PAR INFARCTUS MULTIPLES DÉMENCE MULTI-


INFARCTUS DÉMENCE PLURILACUNAIRE
Type de démence en rapport avec une pathologie vasculaire cérébrale.
La démence par infarctus multiples est une conséquence d'épisodes multiples d'infarctus cérébraux,
généralement consécutive à une embolie cérébrale bilatérale.
L'encéphalopathie sous-corticale artériosclérotique, ou maladie de Binswanger, est un type de
démence vasculaire associée à l'hypertension artérielle et à l'artériosclérose. Elle se manifeste par
une démyélinisation diffuse de la substance blanche dans les zones sous-corticales qui, sur la
tomographie axiale assistée par ordinateur, apparaissent comme des zones de basse densité
(leucoaraïose).
• Symptomatologie
Elle touche plus fréquemment les hommes après 65 ans.
En règle générale, il existe des antécédents d'accidents vasculaires cérébraux ou d'accidents
ischémiques transitoires (AIT).
La détérioration cognitive est variable. Elle dépend de la gravité et de la localisation des infarctus et
peut survenir brutalement.
On observe tout d'abord une détérioration de la mémoire récente. Ensuite, le tableau symptomatique
de la démence apparaît : altération du jugement, hallucinations, troubles de la personnalité, apathie,
confusion, etc.
• Diagnostic
Les critères diagnostiques de démence vasculaire comprennent :

- la présence de critères diagnostiques de démence ;


- l'existence d'une pathologie vasculaire cérébrale documentée par une histoire clinique et l'étude
d'images de cerveau (tomographie axiale assistée par ordinateur ou IRM - imagerie par résonance
magnétique) ;
- l'existence d'une relation temporelle entre ces trois éléments inférieure à trois mois.

• Traitement
* Le plus souvent, aucun traitement spécifique n'est nécessaire. Des mesures d'hygiène et une
médication à base d'antipyrétiques ou d'analgésiques sont utiles.
DÉMENCE PLURILACUNAIRE
voir DÉMENCE PAR INFARCTUS MULTIPLES DÉMENCE MULTI-INFARCTUS DÉMEN
PLURILACUNAIRE

DENDRITE
Prolongements du corps cellulaire, de forme très irrégulière, transmettant l'influx nerveux généré par
les autres neurones au corps cellulaire du neurone auquel ils sont rattachés. Un neurone peut présenter
plusieurs dendrites.

DENT
Saillie osseuse issue du corps de l'axis et dirigée verticalement vers le haut. Elle s'articule avec la
fossette articulaire présente sur l'arc antérieur de l'atlas.

DENTINE (OU IVOIRE)


Couche intermédiaire de la pièce dentaire, située entre l'émail et la pulpe. Elle constitue la partie
essentielle de la dent et présente une grande dureté, qui reste toutefois inférieure à celle de l'émail.

DENTITION (OU DENTS)


Structures situées à l'intérieur de la cavité orale et implantées dans les gencives supérieure et
inférieure. Elles ont pour fonction la mastication des aliments, phase préalable à leur ingestion.

DENTITION (PREMIÈRE)
Dentition déciduale ou première dentition. L'être humain naît dépourvu de dents. Ce n'est qu'à partir
du sixième mois de la vie que commence à sortir la dentition : celle-ci sera complète entre 24 et 30
mois. Cette première dentition est provisoire : à partir de 6 ans, elle tombera spontanément et sera
remplacée par une dentition définitive. La première dentition comprend 20 dents réparties sur les
arcades dentaires des gencives supérieure et inférieure.

DENTITION (SECONDE)
Dentition définitive qui apparaît lorsque la première dentition (ou dentition déciduale) tombe. Son
éruption débute vers six ans et peut parfois n'être complète qu'à l'âge adulte. La seconde dentition
comprend 32 dents réparties sur les arcades dentaires des gencives supérieure et inférieure.

DENTS
Elles sont au nombre de trente-deux, dont seize composent l'arcade supérieure, située sur les bords
inférieurs des os maxillaires, et seize composent l'arcade inférieure, située sur le bord supérieur du
corps de la mandibule.

DENTS
voir DENTITION (OU DENTS)
DÉPÔT DE LYMPHOCYTES T DANS LES NŒUDS LYMPHATIQUES
Une fois mûrs, les lymphocytes T quittent le thymus, se déposent dans les nœds lymphatiques et dans
la rate, et y demeurent jusqu'à ce qu'ils soient appelés à un endroit de l'organisme où se produit un
stimulus antigénique.

DERMATITE SÉBORRHÉIQUE
Inflammation du derme affectant les zones pourvues d'une grande quantité de glandes sébacées,
comme le cuir chevelu, la partie centrale du visage, les aisselles, les aines et la ligne médiane du
tronc.
Son étiologie est inconnue mais l'on suppose qu'elle est due à une infection par Pityrosporum ovale.
• Symptomatologie
La forme infantile apparaît au cours des premiers mois de vie. Il s'agit de plaques érythémateuses
(rougeâtres) couvertes de squames jaunâtres. Elle peut se généraliser, donnant lieu à l'érythrodermie
de Leiner.
Chez l'adulte, on observe des lésions érythémateuses couvertes de squames au niveau des sourcils,
des plis naso-labiaux, de la région frontale d'implantation du cuir chevelu (appelée alors
vulgairement pellicules), de la région présternale et de la région interscapulaire.
• Diagnostic
Anamnèse et examen physique.
• Traitement
Le traitement fait appel à des antifongiques et à des corticoïdes topiques.
Pour le cuir chevelu, on associe généralement des kératolytiques (médicaments qui réduisent
l'épaisseur de la couche cornée).

DERMATOGLYPHE
Ensemble des dessins formés par les crêtes et les sillons de la pulpe des doigts et qui permettent de
laisser des empreintes digitales. Le terme dermatoglyphe est dérivé du grec dermatos (peau) et
gluphê (entaille). Ils sont propres à chaque personne et apparaissent dès la vie fœtale. Les
dermatoglyphes peuvent prendre différentes formes.

DERMATOME
Bandes cutanées correspondant à l'innervation sensitive des nerfs spinaux. En suivant ces zones, il est
possible de réaliser une cartographie de la totalité de la surface corporelle, même si les limites entre
les différentes zones ne sont pas aussi linaires que sur la représentation et que certaines zones
peuvent se chevaucher. Cette carte permet de déterminer la localisation d'une lésion neurologique
quand un manque de sensibilité est diagnostiqué dans une zone donnée. Par convention, les sigles
suivants sont utilisés : C pour les nerfs issus du rachis cervical ; T pour ceux provenant de la zone
thoracique ou dorsale, L pour les nerfs issus de la région lombaire, et S pour ceux correspondant au
sacrum. Les numéros indiquent la vertèbre à hauteur de laquelle part le nerf concerné.

DERMATOMYOSITE
Maladie chronique d'étiologie inconnue, dans laquelle il existe une inflammation de la peau et des
muscles sous-jacents. Elle est plus fréquente chez la femme et elle pourrait être due à une
modification immunologique.
• Symptomatologie
Les lésions cutanées sont représentées par des papules rougeâtres et squameuses qui se forment sur
les articulations des doigts, les coudes, les genoux et sur d'autres zones. Il existe une rougeur et une
inflammation péri-orbitaires. L'atteinte musculaire se manifeste par une faiblesse progressive, une
perte de force et, dans certains cas, par une atrophie des muscles de la déglutition et de la respiration
qui est alors de mauvais pronostic.
• Diagnostic
Outre les lésions cutanées, on rencontre des modifications sanguines (augmentation des taux
d'enzymes musculaires et présence d'anticorps antimusculaires), des anomalies de
l'électromyogramme et des résultats pathologiques de la biopsie musculaire.
• Traitement
* Il n'existe pas de traitement curatif de cette maladie mais l'effet anti-inflammatoire des corticoïdes
permet de soulager les symptômes.
* Parallèlement à la corticothérapie, il est très important d'entreprendre une rééducation par
physiothérapie, afin d'éviter et de retarder les contractures et les atrophies musculaires.

DERME
Structure intermédiaire de la peau, située sous l'épiderme. Le derme est constitué de tissu conjonctif
lâche et de tissu fibreux. Il est riche en terminaisons nerveuses et en vaisseaux sanguins. Il abrite les
glandes sudoripares, les glandes sébacées et la racine du poil. On y trouve plusieurs types de cellules
:

- les fibroblastes : cellules en forme de fuseau fabriquant le collagène et possédant une fonction
structurelle ;
- les histiocytes : cellules semblables aux fibroblastes, possédant une fonction éminemment défensive
;
- les mastocytes : cellules arrondies situées à proximité des vaisseaux sanguins. Elles jouent un rôle
important dans les réactions allergiques cutanées.

DESMODONTE (OU PÉRIOSTE ALVÉOLAIRE)


Prolongement de la muqueuse gingivale qui pénètre dans l'alvéole, en s'adaptant à la forme de la
racine dentaire. Ce ligament est formé par des fibres transversales et obliques fixées au cément qui
recouvre la racine et à l'os alvéolaire.

DESMOSOME
Il existe dans les disques intercalaires des jonctions mécaniques entre les fibres musculaires
appelées desmosomes qui, tels des boutons, fixent ces fibres entre elles grâce à des filaments de
glycoprotéines et les empêchent de se séparer pendant la contraction musculaire.

DIABÈTE INSIPIDE
Pathologie caractérisée par une production excessive d'urine très diluée. Le diabète insipide central
est provoqué par le déficit en hormone antidiurétique, ou vasopressine (ADH), tandis que dans le
diabète insipide néphrogénique, les cellules rénales ne répondent pas à l'ADH.
L'ADH est l'hormone chargée de retenir l'eau filtrée par les reins par le biais d'un mécanisme de
concentration de l'urine. Elle est produite dans l'hypothalamus et stockée dans le lobe postérieur de
l'hypophyse. Sa libération intervient en réponse à des variations de la concentration des solutés
plasmatiques, à une diminution du volume plasmatique, à une hypotension artérielle et à des stimuli
nerveux.
Le diabète insipide central peut être secondaire à une tumeur cérébrale ou hypophysaire, à une
intervention de neurochirurgie, à un traumatisme crânio-encéphalique, ou idiopathique.
Dans le diabète insipide néphrogénique, l'altération apparaît au niveau du rein. Il existe une forme
congénitale et des formes acquises, secondaires à une hypercalcémie (augmentation du taux de
calcium dans le sang), à une hypokaliémie (diminution du taux de potassium dans le sang), à une
affection des tubules ou de l'interstice rénal, ou à des médicaments (lithium, déméclocycline, etc.).
• Symptomatologie
Il existe généralement une polyurie (augmentation de la quantité d'urine émise) et une polydipsie (soif
excessive).
Dans les formes centrales, le tableau clinique apparaît de façon soudaine.
Une ingestion de liquide insuffisante pour compenser les pertes urinaires peut conduire à la
déshydratation.
• Diagnostic
Il convient de déterminer l'osmolarité (mesure de la proportion de solutés et d'eau dans les liquides
corporels) plasmatique et urinaire. En général, l'osmolarité plasmatique est élevée (proportion
importante de solutés par rapport à la quantité d'eau) et l'osmolarité urinaire est diminuée.
L'épreuve thérapeutique consiste à administrer de l'ADH. Dans lescas de diabète insipide central, il
se produit une augmentation de l'osmolarité urinaire, tandis que dans les cas de diabète insipide
néphrogénique, on n'obtient aucune réponse.
L'épreuve de déshydratation compare l'osmolarité urinaire après privation de liquide et
administration d'hormone antidiurétique.
• Traitement
* Dans le diabète insipide central, des préparations hormonales, comme l'arginine-vasopressine
aqueuse ou la desmopressine, sont indiquées.
* Dans les cas de diabète insipide néphrogénique, la seule possibilité de traitement est un régime
alimentaire pauvre en sel et l'administration de diurétiques qui augmentent l'excrétion rénale de
sodium.
* Il est nécessaire de contrôler l'ingestion d'eau, afin d'éviter l'intoxication hydrique.

DIABÈTE SUCRÉ
Ensemble de troubles métaboliques chroniques, caractérisés par l'augmentation de la concentration
du glucose sanguin (hyperglycémie), secondaires à une absence ou à une insuffisance d'insuline.
L'insuline est synthétisée dans les cellules bêta du pancréas et agit en favorisant la captation du
glucose par les cellules du foie, des muscles et du tissu adipeux. Elle stimule le stockage du
glycogène et des acides gras libres et la synthèse des protéines.
L'hyperglycémie due à l'insuffisance d'insuline détermine la symptomatologie et le développement de
complications aiguës et chroniques.
Le diabète sucré est l'une des principales causes de maladie et de décès dans notre société
contemporaine. Les formes les plus importantes sont le diabète sucré de type 1, le diabète sucré de
type 2 et le diabète gestationnel.
* Le diabète sucré de type 1 résulte d'une sécrétion insuffisante d'insuline due à la destruction des
cellules bêta du pancréas. Cette destruction est provoquée par un mécanisme auto-immun (le système
immunitaire réagit de manière agressive contre ses propres tissus) associé à une prédisposition
génétique et à une agression de l'environnement.
* Dans le diabète sucré de type 2, on observe une résistance des autres cellules de l'organisme à
l'action de l'insuline, associée à une diminution de la production d'insuline par le pancréas. Son
étiologie reste inexpliquée, bien que des facteurs génétiques et environnementaux aient été identifiés
(obésité, sédentarité).
* Le diabète gestationnel est lié à la grossesse et apparaît généralement entre la 24e et la 28e
semaine. Il correspond à l'incapacité du pancréas à augmenter la sécrétion d'insuline lorsqu'il est
confronté à la situation physiologique de résistance à l'insuline qui se produit pendant la grossesse. Il
est associé à une augmentation des complications périnatales.
• Symptomatologie
* Diabète de type 1 :

- Il apparaît habituellement de manière soudaine chez des individus jeunes.


- Le patient présente les symptômes caractéristiques ou cardinaux de l'hyperglycémie : polyurie
(augmentation du volume des urines), polydipsie (soif excessive), polyphagie (augmentation de
l'appétit), asthénie (faiblesse extrême) et perte de poids.
- La maladie peut débuter par une acidocétose diabétique, un tableau aigu caractérisé par une
glycémie élevée, une acidose métabolique et la présence de corps cétoniques dans l'urine (les corps
cétoniques sont les produits de l'utilisation des graisses comme source d'énergie). Cliniquement, le
patient présente des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales et les symptômes de
l'hyperglycémie, suivis de déshydratation et d'hypotension artérielle. En l'absence de traitement, la
maladie évolue vers l'obnubilation et le coma.

* Diabète de type 2 :

- Il débute généralement à un âge plus avancé.


- Les symptômes s'installent lentement et une hyperglycémie peut apparaître dans l'analyse de sang de
patients asymptomatiques. Une décompensation hyperosmolaire survient parfois, déterminée par une
déshydratation grave due aux pertes urinaires excessives en l'absence d'ingestion de liquides
compensatrice, qui évolue vers une aggravation neurologique.

* Diabète gestationnel :
Certaines femmes enceintes peuvent développer un diabète sucré 5 à 10 ans après l'accouchement.
Les complications chroniques du diabète sucré se caractérisent par des lésions des vaisseaux
sanguins de différents organes.
La rétinopathie diabétique est due à la lésion des petits vaisseaux de la rétine et peut conduire à la
cécité.
La néphropathie diabétique représente l'une des principales causes d'insuffisance rénale chronique
dans les pays industrialisés.
L'atteinte neurologique (neuropathie diabétique) entraîne des lésions des fibres motrices et sensitives.
L'altération de la sensibilité du pied favorise la formation d'ulcères qui peuvent se compliquer et
nécessiter une amputation (pied diabétique).
Au niveau des gros vaisseaux sanguins, l'athérosclérose est plus étendue et plus précoce chez les
diabétiques que dans l'ensemble de la population. Selon sa localisation, elle peut provoquer une
cardiopathie ischémique et une augmentation du risque d'infarctus du myocarde, d'accident vasculaire
cérébral, de claudication intermittente, d'impuissance d'origine vasculaire, etc.
L'hypoglycémie est fréquente chez les patients sous insulinothérapie intensive. Elle est due à une
mauvaise observation du régime alimentaire, à un excès d'insuline, à un exercice physique intense,
etc. Elle s'accompagne de transpiration, de nervosité, de tremblements, de céphalées, de troubles de
la concentration, d'une vision floue, de confusion puis d'un coma.
• Diagnostic
Les critères diagnostiques du diabète sont les suivants : glycémie (concentration du glucose dans le
plasma) égale ou supérieure à 200 mg/dl quel que soit le moment de la journée, associée à des
symptômes d'hyperglycémie, ou glycémie à jeun supérieure ou égale à 126 mg/dl, ou glycémie
supérieure à 200 mg/dl 2 heures après l'administration d'une dose de charge de 75 mg de glucose par
voie orale. Ces résultats doivent être confirmés dans les jours qui suivent à l'aide du même critère ou
d'un critère différent.
L'intolérance au glucose est une catégorie diagnostique définie par l'existence d'une glycémie
comprise entre 140 et 200 mg/dl 2 heures après l'administration d'une dose de charge de 75 mg de
glucose par voie orale.
L'hyperglycémie à jeun est déterminée par une glycémie à jeun comprise entre 110 et 124 mg/dl.
• Traitement
* Les éléments essentiels du traitement sont : le régime alimentaire, l'exercice physique, le traitement
pharmacologique et l'éducation du patient.
* Le régime alimentaire est fondamental. L'apport calorique dépend de l'âge, du sexe, de l'activité
physique et de circonstances telles que la grossesse, la croissance et la surcharge pondérale ou la
dénutrition, mais il n'est pas différent de celui indiqué pour l'ensemble de la population. Il doit
comprendre un pourcentage adéquat d'hydrates de carbone (55%), essentiellement d'absorption lente
(légumes, pâtes, féculents). On recommande également un régime pauvre en cholestérol et comportant
1,5 g de protéines par kilo de poids et par jour.
* Il est important de répartir l'apport calorique tout au long de la journée avec trois repas principaux
(petit-déjeuner, déjeuner et dîner) et des suppléments en milieu de matinée, au goûter et le soir avant
le coucher.
* L'exercice physique modéré et régulier réduit le besoin d'insuline, aide à maintenir un poids
correct, réduit le risque d'incidents cardiovasculaires et apporte une sensation de bien-être.
* L'administration d'insuline est indiquée chez les patients atteints de diabète de type 1, de diabète de
type 2 avec des complications hyperglycémiques aiguës, de diabète de type 2 mal contrôlé malgré un
traitement correct ou en cas de contre-indications aux hypoglycémiants oraux, de grossesse, de stress,
d'infection, etc.
* Actuellement, l'insuline est obtenue par génie génétique et sa structure est comparable à celle de
l'insuline humaine. Elle est administrée par voie sous-cutanée. Il existe différents types d'insuline,
selon son délai d'action, son pic d'action et sa durée d'action.
* L'administration doit varier en fonction des besoins de chaque patient. Le traitement conventionnel
consiste à injecter de l'insuline à action prolongée une ou deux fois par jour (les 2/3 avant le petit-
déjeuner et 1/3 avant le dîner).
* L'analogue de l'insuline, appelé insuline lispro, est une insuline synthétique obtenue par l'inversion
de deux acides aminés, la lysine et la proline, sur la chaîne de l'insuline. Son action est extrêmement
rapide et son absorption à travers la peau est meilleure.
* Les hypoglycémiants oraux sont des médicaments qui diminuent la glycémie par le biais de
différents mécanismes. Ils sont indiqués chez les patients atteints d'un diabète de type 2 qui ne
répondent pas au traitement associant régime alimentaire et exercice physique.
* Il existe quatre grands groupes d'hypoglycémiants oraux : les sulfonylurées, les biguanides, les
inhibiteurs des alpha-glucosidases et les méglitinides.
* L'autocontrôle réalisé par le patient comprend la mesure de la glycémie par ponction capillaire
(pulpe du doigt), la lecture sur un glucomètre, la détection du glucose ou des corps cétoniques dans
l'urine à l'aide de bandelettes réactives, etc.

DIAPHRAGME
Muscle plat séparant la cavité thoracique de la cavité abdominale et servant d'appui aux poumons.

DIAPHYSE
Partie centrale, ou corps, des os longs.

DIARRHÉE
Augmentation du poids des fèces supérieures à 200 grammes par jour.
La plupart du temps, elle est associée à une augmentation de la fréquence et à une diminution de la
consistance des selles.
La cause la plus fréquente de la diarrhée aiguë (durée inférieure à quatre semaines) est infectieuse.
Elle survient généralement après la consommation d'aliments ou d'eau contaminés par des micro-
organismes.
Les virus sont à l'origine de 30 à 45% des cas de diarrhée dans le monde occidental.
Les autres causes sont la consommation de médicaments, de toxines, etc.
L a diarrhée chronique peut être provoquée par la présence d'éléments non absorbables dans la
lumière intestinale, la stimulation de la sécrétion intestinale, une altération de la motilité intestinale
ou une inflammation auto-induite par une consommation abusive de laxatifs.
• Symptomatologie
En plus des diarrhées, les patients peuvent souffrir de vomissements, de douleurs abdominales et de
fièvre.
Certains germes invasifs de la muqueuse peuvent être à l'origine d'une diarrhée sanguinolente.
Les infections provoquées par des bactéries comme la Shigella, le Campylobacter et l'Escherichia
c o l i entérohémorragique peuvent être associées à un syndrome hémolytique-urémique,
particulièrement chez les enfants et les personnes âgées.
• Diagnostic
En règle générale, l'évolution des diarrhées aiguës est limitée et ne nécessite pas d'évaluation
diagnostique exhaustive.
Dans le cas de diarrhées chroniques, un examen des fèces est nécessaire.
La présence d'une grande quantité d'érythrocytes et de leucocytes suggère une cause inflammatoire, la
présence de graisses oriente plutôt vers un syndrome de malabsorption, un pH acide indique une
intolérance aux glucides, etc.
La culture de matière fécale peut également être utile.
En fonction du diagnostic suspecté, l'examen doit être complété par un bilan sanguin général, une
radiologie du tube digestif avec injection de produit de contraste, une échographie, une tomographie
axiale assistée par ordinateur et une évaluation par voie endoscopique.
• Traitement
* Dans la majeure partie des cas, la diarrhée aiguë ne nécessite aucun traitement spécifique, mais
demande simplement du repos, un régime alimentaire et le renouvellement des liquides par voie orale
ou intraveineuse, selon les cas.

DIARTHROSE
Articulations permettant une grande variété de mouvements et appartenant à la catégorie des
articulations mobiles, dont on distingue plusieurs types selon la mécanique et les caractéristiques des
mouvements qu'elles permettent : énarthroses, condylarthroses, en selle (ou par emboîtement
réciproque), trochléarthrose, trochoïdes et arthrodies.

DIASTOLE
Mouvement de dilatation ventriculaire permettant le passage au ventricule gauche du sang artériel
provenant de l'atrium gauche, et au ventricule droit du sang veineux provenant de l'atrium droit.

DIASTOLE - CONTRACTION ISOMÉTRIQUE


Mouvement de dilatation ventriculaire pouvant, comme la systole, se décomposer en deux phases. La
phase isométrique correspond au moment où, alors que le sang a été évacué des ventricules dans
l'artère pulmonaire et dans l'aorte, la pression dans les ventricules diminue et le sang évacué tend à
refluer. Afin d'empêcher ce reflux, les valves pulmonaire et aortique se referment, les ventricules se
dilatent et leur cavité s'élargit, mais les valves tricuspide et mitrale restent fermées.

DIASTOLE - CONTRACTION ISOTONIQUE


Une fois que les ventricules se sont dilatés au point que leur pression interne est inférieure à celle des
atriums, les valves tricuspide et mitrale s'ouvrent pour laisser passer le sang qui, entre temps, a de
nouveau rempli les atriums.

DIGESTION GASTRIQUE
Dès que le bol alimentaire arrive dans l'estomac, la digestion chimique des aliments débute : il s'agit
d'un processus de dégradation et de transformation des grosses molécules en d'autres molécules
suffisamment petites pour pouvoir être absorbées par la muqueuse du tube digestif. L'action des
enzymes des sucs gastriques, substance sécrétée par les différentes glandes logées dans l'estomac,
joue un rôle essentiel dans ce processus. Les aliments restent 2 à 4 heures dans l'estomac.

DISQUE ARTICULAIRE (OU LIGAMENT TRIANGULAIRE)


Structure fibrocartilagineuse s'adaptant, en haut, à l'extrémité inférieure de l'ulna et, en bas, au
lunatum et au triquétrum. La base de ce triangle s'insère sur le bord interne des surfaces articulaires
carpiennes du radius et son sommet près du processus styloïde de l'ulna.
DISQUE INTERCALAIRE
Les disques intercalaires sont des points de jonction entre les fibres musculaires de la paroi du cœr.
On les trouve également dans les fibres d'autres muscles. Ils ralentissent la conduction de l'impulsion
électrique, ce qui est indispensable à la coordination de la séquence de contraction-dilatation dans
les atriums et les ventricules.

DISQUE INTERVERTÉBRAL
Structure fibrocartilagineuse en forme de disque, située entre les vertèbres, et dont la forme est
identique à celle des faces supérieure et inférieure des corps vertébraux. Les disques intervertébraux
sont dotés d'une zone centrale gélatineuse et d'une partie périphérique fibreuse et dure. Ils servent à
amortir les pressions susceptibles de se transmettre d'une vertèbre à l'autre.

DISQUE INTERVERTÉBRAL L3-L4


La coupe transversale de l'abdomen est ici réalisée entre les 3e et 4e vertèbres lombales (L3, L4) :
nous pouvons donc observer le disque fibrocartilagineux situé entre leurs corps vertébraux.

DISQUE OPTIQUE (OU PAPILLE OPTIQUE)


Zone circulaire de couleur blanc-jaune, située sur la région postérieure de la rétine. C'est là que le
nerf optique se rattache au globe oculaire et que débouchent les artères et les veines centrales de la
rétine.
DISSECTION DE L'AORTE
Elle se produit par rupture de l'intima. Du sang entre alors dans la média et se répand dans le sens
longitudinal, séparant l'intima de la média et formant un chenal de sang à l'intérieur de la paroi
aortique.
Ce processus est dû à la dégénérescence de la média et à la déchirure de l'intima.
Elle peut provoquer la rupture de l'adventice, entraînant une hémorragie massive, ou endommager les
branches artérielles qui partent de l'aorte.
La dissection de l'aorte est fortement associée à l'hypertension artérielle et, parfois, au syndrome de
Marfan et à des cardiopathies congénitales.
La dissection de l'aorte est dite de type A lorsque l'aorte ascendante est atteinte (la lésion peut
toutefois s'étendre au segment descendant) et de type B dans le cas contraire.
• Symptomatologie
Le symptôme le plus fréquent est une douleur intense, déchirante, localisée à la face antérieure ou
postérieure du thorax, souvent dans la région interscapulaire.
Elle peut migrer dans la direction de la progression de la dissection.
L'atteinte du tronc brachio-céphalique et des carotides peut provoquer des symptômes d'ischémie
cérébrale ou des membres supérieurs.
Les dissections de type A peuvent être à l'origine d'une insuffisance valvulaire aortique ou d'un
infarctus du myocarde par dissection des artères coronaires.
• Diagnostic
La radiographie peut montrer une dilatation du médiastin ou un épanchement pleural gauche.
L'échographie transœsophagienne permet un diagnostic rapide pour un coût peu élevé.
Si l'on ne dispose pas d'une échographie transœsophagienne, la tomodensitométrie ou la résonance
magnétique nucléaire peuvent s'avérer utiles.
• Traitement
* La mortalité est de 80% pour la dissection de l'aorte de type A en l'absence de traitement. Elle
augmente de 1% par heure après le diagnostic. Il est donc absolument nécessaire de faire diminuer
rapidement la pression artérielle avec des vasodilatateurs comme le nitroprussiate et des
bêtabloquants.
* La chirurgie d'urgence (résection de la dissection et remplacement par une prothèse en Dacron) est
indiquée dans les dissections de type A et dans les dissections de type B compliquées ou instables.
* La dissection de type B peut nécessiter une correction par endoprothèse.

DIVERTICULE DE ZENKER
voir DIVERTICULE œsophagien

DIVERTICULE ŒSOPHAGIEN
Les diverticules œsophagiens sont des dilatations sacculaires de la paroi de l'œsophage
Ils peuvent apparaître sur n'importe quel segment.
D'un point de vue clinique, le diverticule pharyngo-œsophagien, ou diverticule de Zenker, est
important, car il est dû à une protrusion progressive de la muqueuse au travers de la paroi postérieure
du pharynx, au-dessus du sphincter œsophagien supérieur.
• Symptomatologie
Cliniquement parlant, la maladie provoque une halitose (mauvaise haleine), des régurgitations
alimentaires, une dysphagie (difficulté à avaler) et une obstruction par compression.
Des complications peuvent survenir à cause d'une broncho-aspiration, de la formation de fistules
entre le diverticule et la trachée, ou d'une hémorragie.
• Diagnostic
Le diagnostic est effectué au moyen d'une radiographie avec injection d'un produit de contraste.
• Traitement
* Le traitement est chirurgical.

DIVERTICULE PHARYNGO-ŒSOPHAGIEN
voir DIVERTICULE œsophagien

DIVERTICULITE AIGUË
Inflammation d'un diverticule
Les diverticules sont des hernies de la paroi du côlon qui se présentent sous la forme de sac et sont
provoqués par une augmentation de la pression intracôlonique.
Ils apparaissent fréquemment chez les plus de 50 ans, dans les pays industrialisés et chez les
personnes ayant une alimentation pauvre en fibres.
En règle générale, ils sont localisés au niveau du côlon sigmoïde.
L'inflammation survient lorsque la lumière du diverticule est obstruée par des matières fécales, ce qui
a pour effet de favoriser la prolifération bactérienne et de rendre l'irrigation locale difficile, avec un
risque élevé de perforation.
• Symptomatologie
Le patient présente de la fièvre, des douleurs abdominales situées au niveau de l'hypogastre ou de la
fosse iliaque gauche, des diarrhées ou au contraire une constipation.
Des complications peuvent survenir, sous la forme de perforation, de formation d'abcès, de
fistulisation et d'obstruction du côlon.
• Diagnostic
Dans les cas aigus, le diagnostic clinique est dû au risque de perforation supposée par une
coloscopie ou un examen radiologique avec injection d'un produit de contraste.
La tomographie axiale assistée par ordinateur peut être utile pour évaluer la présence de
complications.
• Traitement
* Le traitement est basé sur le repos intestinal, le renouvellement des liquides par voie intraveineuse
et l'administration d'antibiotiques.
* La chirurgie est conseillée lorsque des complications graves surviennent.

DOIGT
Appendices distaux, au nombre de cinq, tous différents, essentiels à la réalisation des multiples
mouvements de chacune des deux mains.

DOLICHOCÉPHALIE
voir CRANIOSYNOSTOSE. CRANIOSTÉNOSE
DOMMAGE CELLULAIRE
En tant qu'unité basale et fondamentale des êtres vivants, la cellule interagit activement avec
l'environnement dans le but de maintenir son milieu interne intact. Ce phénomène est connu sous le
nom d'homéostasie.
Lorsque sa capacité d'adaptation est dépassée, le dommage cellulaire apparaît.
L'intensité du dommage dépend du type de cellule, de l'agressivité de l'agent nocif et du temps
d'exposition.
La lésion cellulaire est réversible jusqu'à un certain point mais, si le stimulus persiste, ou s'il est
suffisamment intense dès le début, la cellule atteindra alors un point de non-retour, les lésions
cellulaires seront irréversibles et la mort cellulaire sera inévitable. N'importe quel agent physique,
chimique ou biologique, est susceptible de causer un dommage cellulaire.
La cause la plus fréquente du dommage cellulaire est l'hypoxie, ou manque d'oxygène.
La respiration aérobique est la première fonction touchée par l'hypoxie et l'apparition de grandes
densités mitochondriales est le signe le plus précoce de lésions cellulaires.
La lyse, ou destruction du réticule endoplasmique, reflète une incapacité à effectuer la synthèse des
protéines.
Les signes les plus caractéristiques de dommages cellulaires irréversibles sont : la perte de l'intégrité
de la membrane cellulaire et la destruction du matériel génétique nucléaire (condensation, rétraction,
fragmentation et dissolution du noyau).
En règle générale, le diagnostic du dommage cellulaire est effectué à l'aide d'un examen au
microscope.
Parfois, la détection dans le sérum de protéines intracellulaires, libérées après la rupture de la
membrane cellulaire, permet de déterminer la destruction d'un type de cellule.

DOS
Face dorsale du thorax se terminant sous la ligne postérieure de la ceinture.

DOS DE LA MAIN
Partie postérieure de l'extrémité distale du membre supérieur qui, grâce aux doigts, dispose d'une
grande capacité de mouvements.

DOS DE LA SELLE
Surface quadrilatère située sur la face postérieure du corps de l'os sphénoïde et qui se soude avec le
processus basilaire de l'os occipital. Le dos de la selle est situé immédiatement en arrière de la selle
turcique.

DOS DU NEZ
Partie du nez s'étendant de sa racine, située sous la glabelle, à sa pointe.

DOUBLE BOUCLE
Coexistence de deux boucles parallèles dans une même empreinte digitale.
DOWN (SYNDROME DE)
voir PATHOLOGIE GÉNÉTIQUE

DRÉPANOCYTOSE
voir ANÉMIE À CELLULES FALCIFORMES. HÉMOGLOBINOPATHIE S. DRÉPANOCYTOSE

DUCHENNE
voir DYSTROPHIE MUSCULAIRE

DUCTULE BILIAIRE INTRA-LOBULAIRE


Conduit fin s'étendant entre les hépatocytes et qui recueille la bile sécrétée par ceux-ci pour la
transporter vers les ductules biliaires péri-portaux.

DUCTULE BILIAIRE PÉRI-PORTAL


Conduit situé à la périphérie du lobule hépatique et qui recueille la bile transportée par les ductules
biliaires intra-lobulaires. Les ductules biliaires péri-portaux confluent pour former des conduits
biliaires, de calibre supérieur, qui atteignent les conduits intra-hépatiques principaux droit et gauche,
chargés d'acheminer la bile jusqu'au duodénum.

DUCTULE EFFÉRENT
Conduits qui sortent du testicule en traversant l'albuginée et débouchent sur la tête de l'épididyme,
auquel ils apportent les spermatozoïdes.

DUODÉNUM
Première partie de l'intestin grêle, naissant au niveau du pylore et se terminant dans le jéjunum en
décrivant une trajectoire en forme de C, dont la courbure abrite la tête du pancréas.

DUPUYTREN
voir MALADIE DE DUPUYTREN (FIBROMATOSE PALMAIRE)

DURE-MÈRE
La plus externe, la plus épaisse et la plus résistante des méninges, membranes recouvrant le cerveau
et les autres structures du système nerveux central. La dure-mère adhère au périoste, qui est la couche
la plus interne de l'os crânien. Sa fonction consiste à protéger et maintenir en position les différentes
structures cérébrales. Pour cela, elle produit des prolongements fibreux venant s'insérer entre les
hémisphères cérébraux, etc.

DURE-MÈRE SPINALE
Comme toutes les autres parties du système nerveux central, la moelle spinale est recouverte par les
méninges, trois couches membraneuses appelées, de dehors en dedans, dure-mère, arachnoïde et pie-
mère. La plus externe, la dure-mère, se prolonge vers le bas, au-delà de la moelle spinale, et se
termine en cul-de-sac au niveau de la 2e vertèbre sacrale.

DYSGÉNÉSIE GONADIQUE
voir AMÉNORRHÉE

DYSKÉRATOSE CONGÉNITALE
voir APLASIE MÉDULLAIRE

DYSPLASIE CERVICALE
voir DYSPLASIE DU COL DE L'UTÉRUS DYSPLASIE CERVICALE

DYSPLASIE DU COL DE L'UTÉRUS DYSPLASIE CERVICALE


Le col de l'utérus, ou cervix, est constitué d'une partie extra-vaginale appelée endocol (ou
endocervix) , recouverte par l'épithélium cylindrique, et d'une partie intra-vaginale, également
désignée par le terme exocol (ou exocervix), recouverte par l'épithélium aplati stratifié (épithélium
squameux). Le changement d'épithélium survient dans une zone appelée jonction squamo-
cylindrique.
Lorsque certaines conditions physiologiques sont réunies, l'épithélium endocervical envahit la partie
exocervicale, où il se transforme en épithélium squameux. Il arrive que ce processus échoue et génère
un épithélium aplati anormal, dont les cellules sont altérées mais ne se transforment pas pour autant
en cellules cancéreuses.
Sans traitement, près de 50% des cas risquent d'évoluer vers un cancer invasif.
La dysplasie du col de l'utérus est plus fréquente chez les femmes dont la vie sexuelle est dissolue
(partenaires sexuels multiples), ayant eu des relations sexuelles très tôt ou une maternité précoce, ou
ayant été exposées au HPV (virus du papillomavirus humain).
On parle de lésions malpighiennes intra-épithéliales (sigle anglais SIL pour Squamous Intraepithelial
Lesion) ou de lésions de l'épithélium squameux de bas grade, lorsque la dysplasie est légère et touche
le tiers inférieur de l'épithélium, et de SIL de haut grade, lorsque la dysplasie est modérée (ou
moyenne) ou sévère et touche les deux tiers inférieurs ou le tiers supérieur.
• Symptomatologie
Les lésions sont asymptomatiques.
• Diagnostic
Le diagnostic peut être effectué au moyen d'un frottis vaginal (ou PAP test), consistant à prélever des
cellules du col de l'utérus à l'aide d'une spatule et d'une curette endo-cervicale (ou d'une brosse) afin
de les analyser, et ainsi de détecter la présence de cellules dysplasiques.
Cet examen doit être effectué à intervalles réguliers chez toutes les femmes ayant une vie sexuelle
active, l'objectif étant de diagnostiquer la dysplasie avant qu'elle n'évolue en cancer invasif. La
colposcopie (examen du col avec un microscope) permet de grossir 10 à 15 fois la taille du col de
l'utérus et d'effectuer des prélèvements dans les zones suspectes. Pour procéder à un test de Schiller,
on applique une solution iodée (soluté de Lugol) sur le col de l'utérus au cours de la colposcopie. Les
régions qui n'absorbent pas la solution iodée doivent être considérées comme suspectes.
L'examen anatomopathologique de la lésion confirme le diagnostic.
• Traitement
* Dans les cas de SIL de bas grade, on procède à une destruction de la lésion à l'aide de la
cryothérapie, de la thermocoagulation ou du laser.
* Dans les cas de SIL de haut grade, la conisation cervicale (ablation du col utérin, qui doit son nom
au fait que la partie prélevée se présente sous la forme d'un cône) est préconisée.

DYSPLASIE ECTODERMIQUE
Maladie congénitale de la peau dans laquelle les cheveux sont clairsemés et peu nombreux. Les
glandes sudoripares sont presque totalement absentes. Les ongles et les dents sont également affectés.
• Symptomatologie
Les personnes touchées par cette maladie présentent dès la naissance une peau très sèche, d'aspect
sénile, et les cheveux sont rares. Elles supportent mal les températures élevées en raison de l'absence
de sueur et souffrent de fréquents épisodes de déshydratation. L'éruption dentaire n'a pas lieu comme
chez les enfants sains. Elle est très tardive et anormale. Certaines dents manquent et les quelques
dents existantes ont des formes inhabituelles.
• Diagnostic
Bien que cette association de malformations soit très évocatrice de cette maladie, le diagnostic peut
être confirmé par une biopsie de la peau qui révèle les anomalies caractéristiques, comme l'absence
de glandes sudoripares.
• Traitement
* Il n'existe pas de traitement curatif de cette maladie mais on peut avoir recours à des mesures
palliatives et préventives : bien hydrater la peau, éviter les atmosphères chaudes, porter des
prothèses dentaires, etc.

DYSPLASIE LUXANTE DE LA HANCHE


voir LUXATION CONGÉNITALE DE LA HANCHE MALADIE LUXANTE DE LA HANC
DYSPLASIE LUXANTE DE LA HANCHE

DYSPLASIE MAMMAIRE
voir MASTOPATHIE FIBROKYSTIQUE (MFK). DYSPLASIE MAMMAIRE. MALADIE
RECLUS

DYSTROPHIE MUSCULAIRE
Les dystrophies musculaires sont des maladies dégénératives héréditaires à évolution progressive,
qui touchent la musculature squelettique. Les troncs nerveux et les jonctions neuromusculaires ne sont
pas touchés. Les changements dégénératifs surviennent au sein même des fibres musculaires. Les
troubles musculaires qui ne sont ni clairement dégénératifs, ni de type héréditaire, sont plus connus
sous le nom de myopathies. En règle générale, celles-ci progressent plus lentement.
• Symptomatologie
La dystrophie musculaire de Duchenne est la plus fréquente et la mieux connue de toutes les
dystrophies musculaires. Elle commence dès l'enfance et progresse rapidement. On observe un cas de
dystrophie musculaire pour 3 300 naissances de bébés de sexe masculin vivants dans le monde. La
maladie se transmet comme un trait récessif lié au chromosome X et touche presque exclusivement
les garçons. Les cas sporadiques de la maladie sont dus à des mutations spontanées.
En règle générale, la maladie est diagnostiquée au cours des premières années de la vie, le plus
souvent avant que l'enfant atteigne l'âge de six ans.
Les premiers symptômes sont des difficultés pour marcher, courir, monter les escaliers, etc. Les
muscles de la ceinture pelvienne sont les premiers touchés. Viennent ensuite les muscles de la
ceinture scapulaire. L'augmentation de la taille des mollets est caractéristique. La faiblesse
musculaire s'étend ensuite aux muscles distaux des membres inférieurs et supérieurs. Les muscles
faciaux, oculaires et de la déglutition ne sont touchés qu'au stade final de la maladie. Au début, les
réflexes sont intacts mais ils s'atténuent peu à peu, au fur et à mesure que la maladie progresse.
Seul un quart des patients survit au-delà de 25 ans.
• Diagnostic
Le diagnostic est établi sur la base des éléments suivants :

- faiblesse musculaire généralisée ;


- hypertrophie des mollets ;
- sexe masculin ;
- laboratoire : augmentation du taux de créatine kinase (CK), d'aldolase et de myoglobine sérique ;
- électromyogramme présentant des caractéristiques de l'affection myopathique ;
- biopsie musculaire compatible avec une dystrophie musculaire ;
- le locus chromosomique est localisé au niveau du gène Xp21 et le produit génétiquement altéré est
connu sous le nom de dystrophine.

• Traitement
* Il n'existe aucun traitement spécifique pour les dystrophies musculaires. L'administration de
vitamines, d'acides aminés ou de testostérone est inefficace.
* La prednisone peut permettre de retarder l'apparition de la maladie au cours des premières années.
* Au fur et à mesure de l'évolution de la maladie, des symptômes comme une insuffisance
respiratoire, des surinfections essentiellement de type respiratoire et une éventuelle insuffisance
cardiaque doivent être traités.
* Des méthodes de rééducation physique doivent également être mises en place afin de préserver la
force musculaire et de prévenir les contractures. En même temps, il est impératif d'éviter le repos
prolongé.
* L'espoir de traitement futur de ces patients réside dans la découverte d'une thérapie génique utilisée
en routine.

DYSTROPHIE MYOTONIQUE CONGÉNITALE


voir DYSTROPHIE MYOTONIQUE DE STEINERT

DYSTROPHIE MYOTONIQUE DE STEINERT


Maladie génétique musculaire (autosomique dominante) provoquée par un gène anormal sur le bras
long du chromosome 19.
La mutation de ce gène est instable, par conséquent, le niveau de sévérité clinique est très variable.
• Symptomatologie
La maladie peut se manifester dès la naissance par des difficultés respiratoires ou de déglutition
(dystrophie myotonique congénitale). Il s'agit alors d'une forme grave de la maladie qui touche
uniquement les enfants dont la mère est également atteinte de cette pathologie.
En règle générale, la maladie apparaît entre 20 et 30 ans, sous la forme d'une faiblesse progressive
des muscles de la face, du cou, des avant-bras et, en dernier lieu, des muscles respiratoires.
Le phénomène myotonique (contraction prolongée après une compression ou un choc sur le muscle
concerné) est caractéristique au niveau des mains, des paupières et de la langue. Il est associé à une
atteinte intellectuelle, à des troubles gastro-intestinaux et cardiaques et à une atrophie des gonades.
• Diagnostic
La CPK peut être normale.
Le diagnostic doit être confirmé par un électromyogramme et une biopsie musculaire.
• Traitement
* À l'heure actuelle, il n'existe pas de traitement curatif de la maladie.
* La phénytoïne peut soulager la myotonie.

DYSTROPHIE SCLÉROKYSTIQUE DES OVAIRES


voir SYNDROME DES OVAIRES POLYKYSTIQUES (SOPK) SYNDROME DE STE
LEVENTHAL DYSTROPHIE SCLÉROKYSTIQUE DES OVAIRES

DYSTROPHIES MUSCULAIRES
Groupe hétérogène de maladies d'origine génétique, caractérisées par une perte progressive de la
force et de l'intégrité musculaires. Trente-quatre anomalies génétiques différentes ont été identifiées.
Elles varient en fonction de l'âge auquel elles se sont déclenchées, de la sévérité, du mode de
transmission et des groupes de muscles atteints.
• Symptomatologie
Le principal symptôme des dystrophies musculaires est une perte progressive de la force musculaire.
• Diagnostic
Le diagnostic se base sur la détection dans le sang d'une enzyme musculaire appelée créatine
phosphokinase, dont le sigle anglais est CPK, et sur la documentation des atteintes typiques sur
l'électromyogramme et lors de la biopsie musculaire.
Il peut également être effectué par la recherche des anomalies génétiques caractéristiques.
Il est possible de pratiquer un dépistage prénatal et un dépistage des porteurs.
• Traitement
* Il n'existe aucun traitement curatif pour ce genre de maladies, même si leur évolution peut être
retardée par la rééducation physique.
E

EBO
voir EBO

ÉCAILLE DE L'OS L'OCCIPITAL


Partie de l'os occipital s'étendant comme une coquille vers l'arrière et le haut depuis le foramen
magnum. Elle présente, sur sa partie concave ou interne, les fosses abritant les lobes du cervelet et du
cerveau.

ÉCHANCRURE CORACOÏDIENNE
voir INCISURE SCAPULAIRE (OU ÉCHANCRURE CORACOÏDIENNE)

ÉCHANCRURE ISCHIO-PUBIENNE
voir INCISURE ACÉTABULAIRE (OU ÉCHANCRURE ISCHIO-PUBIENNE)

ECTODERME
Couche germinale externe, à l'origine des structures suivantes :

- peau (dans sa partie superficielle) et annexes (poils, glandes sudoripares, ongles, etc.) ;
- cavité orale et son contenu (glandes salivaires, dents, etc.) ;
- épithélium sensoriel des organes des sens (muqueuse olfactive et pituitaire, oreille interne, yeux,
etc.) ;
- hypophyse ;
- système nerveux (cerveau, cervelet, moelle, nerfs, etc.) ;
- médullosurrénale ;
- ganglions sympathiques ;
- seins.

ECTOPIE DU CRISTALLIN
voir LUXATION DU CRISTALLIN

ECZÉMA
Il existe un tableau anatomoclinique d'inflammation cutanée.
Les lésions évoluent par étapes.
L'eczéma peut être provoqué par une réponse auto-immune lors du contact de la peau avec un agent
irritant (eczéma de contact), par une réponse cutanée anormale à un allergène inhalé ou ingéré, par
une photosensibilité ou une insuffisance veineuse secondaire, le froid, des diurétiques,
l'hypothyroïdisme, etc.
• Symptomatologie
Le principal symptôme est le prurit.
Lors des phases aiguës, on observe un érythème, un œdème, des vésicules, des cloques et une
exsudation.
Les phases subaiguës donnent lieu à des croûtes et à une desquamation.
Au cours de la phase chronique, il se produit une lichénification (épaississement et durcissement de
la peau). Des crevasses et des fissures apparaissent.
L'eczéma de contact siège fréquemment sur la face dorsale des mains, surtout dans les cas d'eczéma
professionnel.
De nombreuses substances ont été identifiées comme allergènes capables de provoquer un eczéma de
contact. Les plus fréquents sont : le nickel (fabrication de bijoux de fantaisie), le chrome (ciment et
industrie du cuir), le paraphénylène diamine (teintures capillaires), les substances aromatiques
contenues dans les eaux de Cologne et les parfums, ainsi que les médicaments.
L'eczéma atopique apparaît généralement pendant l'enfance mais il peut également débuter à
n'importe quelle étape de la vie.
Il existe en général des antécédents d'asthme, de rhinoconjonctivite, etc. Les lésions apparaissent
généralement dans les plis.
• Diagnostic
Le diagnostic est établi en fonction des antécédents cliniques, de la localisation et du type de lésions.
L'identification de l'agent causal nécessite la vérification de la relation de cause à effet entre la lésion
et l'allergène.
• Traitement
* Tout contact avec l'allergène doit être évité, si celui-ci est connu.
* Le prurit doit être soulagé afin d'éviter les lésions par grattage.
* Une hygiène soigneuse et l'hydratation de la peau à l'aide de bains d'avoine, de savons surgras et
d'émollients sont également indispensables.
* Les antihistaminiques, les corticoïdes et la photothérapie peuvent s'avérer utiles.

EDWARDS (SYNDROME D')


voir PATHOLOGIE GÉNÉTIQUE

ÉLÉMENT CHIMIQUE
Substance qu'il est chimiquement impossible de décomposer en substances plus simples. Toutes les
autres substances présentes dans la nature sont constituées de ces éléments (au nombre de 103) en
diverses proportions. Le regroupement d'atomes d'un même type donne naissance à des éléments, ce
qui correspond à un échelon supplémentaire dans la structure de la matière. Les éléments
fondamentaux qui constituent la matière vivante sont au nombre de quatre, formés à partir d'atomes de
carbone (C), d'hydrogène (H), d'azote (N) et d'oxygène (O).

ELLISON
voir SYNDROME DE ZOLLINGER-ELLISON

ÉMAIL
Partie la plus externe de la couronne dentaire : il s'agit d'une couche de couleur blanchâtre qui se
caractérise par son extraordinaire dureté.

ÉMINENCE ANTÉRO-LATÉRALE DE LA PLANTE DU PIED


Renflement correspondant à la tête du 5e métatarsien et servant de point d'appui plantaire, d'où son
rôle fondamental dans le système de soutien du corps.

ÉMINENCE ANTÉRO-MÉDIALE DE LA PLANTE DU PIED


Renflement correspondant à la tête du 1er métatarsien et servant de point d'appui plantaire, d'où son
rôle fondamental dans le système de soutien du corps. Pour cette raison, la peau qui le recouvre est
souvent durcie et calleuse.

ÉMINENCE ARQUÉE
Saillie située au centre de la face supérieure de la partie pétreuse, au-dessous de laquelle se trouve
l'un des conduits semi-circulaires du vestibule.

ÉMINENCE ILIO-PECTINÉE (OU ILIO-PUBIENNE)


Saillie arrondie située au-dessus de l'acétabulum, sur le bord antérieur de l'os coxal, et sur laquelle
s'insèrent plusieurs ligaments de la région inguinale.

ÉMINENCE INTERCONDYLAIRE
Surface surélevée séparant les surfaces articulaires supérieures latérale et médiale, s'articulant avec
la gorge de la trochlée fémorale.

ÉMINENCE LIO-PUBIENNE
voir ÉMINENCE ILIO-PECTINÉE (OU ILIO-PUBIENNE)

EMMÉTROPE
voir AMÉTROPIE

EMPREINTE DIGITALE
Ensemble de sillons et de crêtes répartis de manière différente pour chaque être humain, observables
à l'œil nu sur la peau de la face antérieure de la main et du pied. Imprégnées d'encre et appliquées sur
un papier, ces surfaces impriment des dessins caractéristiques appelés empreintes palmaires (s'il
s'agit de l'ensemble de la main), plantaires (s'il s'agit du pied) et digitales (s'il s'agit des doigts). Ces
empreintes sont utilisées pour vérifier l'identité des personnes à partir de leurs documents d'identité
officiels, dans les maternités, en médecine légale, etc.

EMPREINTE DU PIED
Zones d'appui.

EMPYÈME
voir ÉPANCHEMENT PLEURAL

ÉNARTHROSE
Articulations dont les surfaces articulaires sont une tête hémisphérique et une cavité dans laquelle
s'emboîte la tête. Ces surfaces sont entourées d'une capsule articulaire et de ligaments. Les
énarthroses autorisent un grand nombre de mouvements : flexion, extension, adduction, abduction et
rotation. L'articulation coxo-fémorale (hanche) et l'articulation scapulo-humérale (épaule) sont des
exemples types d'énarthroses.

ENCÉPHALOPATHIE DU VIH
voir SYNDROME D'IMMUNODÉFICIENCE ACQUISE (SIDA)

ENCÉPHALOPATHIE SOUS-CORTICALE ARTÉRIOSCLÉROTIQUE


voir DÉMENCE PAR INFARCTUS MULTIPLES DÉMENCE MULTI-INFARCTUS DÉMEN
PLURILACUNAIRE

ENDOBRACHYŒSOPHAGE (EBO)
voir EBO

ENDOCARDE
La plus interne des couches formant les parois cardiaques. L'endocarde est formé de tissu conjonctif
et tapisse l'intérieur des différentes cavités et structures du cœr.

ENDOCARDITE INFECTIEUSE
Infection des valves cardiaques.
Presque tous les germes peuvent provoquer une endocardite.
Certaines lésions, comme les insuffisances valvulaires ou la communication interventriculaire,
peuvent favoriser l'infection.
La localisation la plus fréquente est la valve mitrale, sauf chez les toxicomanes par voie
intraveineuse qui présentent généralement une endocardite tricuspide.
Dans 50% des cas (valve native), l'agent causal est un streptocoque (généralement S. viridans).
Chez les toxicomanes par voie intraveineuse, l'agent le plus fréquent est le staphylocoque doré.
Streptococcus bovis est observé chez les personnes âgées et est associé dans 30% des cas à un
cancer du côlon.
Dans les infections des prothèses valvulaires survenant au cours des deux premiers mois suivant
l'intervention chirurgicale (endocardite précoce sur prothèse), l'agent causal le plus fréquent est
Staphylococcus epidermidis.
Les champignons sont observés chez les patients immunodéprimés, les patients nourris par voie
parentérale et les porteurs de dispositifs endovasculaires.
• Symptomatologie
Cliniquement, le patient est fiévreux, présente un souffle cardiaque et une augmentation du volume de
la rate.
Les phénomènes emboliques sont habituels et peuvent même représenter l'unique manifestation. Ils
sont fréquents au niveau du cerveau, des membres inférieurs, de la rétine (taches de Roth), de la
pulpe des doigts (nodules d'Osler). On observe également des hémorragies sous-conjonctivales et
sous-unguéales linéaires.
Il existe d'autres manifestations : arythmies et blocs cardiaques, péricardite ou insuffisance
cardiaque.
• Diagnostic
Le diagnostic nécessite l'isolement du germe à partir d'échantillons de sang sériés (hémocultures) et
la détection de végétations (agrégat de germes, de matériel inflammatoire et de fibrine) à la surface
des valves, par échocardiographie.
• Traitement
* Les patients atteints de pathologies cardiaques prédisposantes, porteurs de prothèses valvulaires ou
ayant des antécédents d'endocardite et qui vont subir certaines interventions susceptibles d'entraîner
la libération de germes dans la circulation sanguine (extractions dentaires, chirurgie des tonsilles,
interventions invasives urogénitales ou gastro-intestinales, etc.) doivent recevoir une antibiothérapie
prophylactique.
* Une antibiothérapie doit être administrée pendant quatre à six semaines.
* Il convient également d'envisager un remplacement valvulaire devant une rupture valvulaire, une
embolie récurrente, une endocardite précoce sur prothèse, un abcès périvalvulaire, une infection non
contrôlée avec bactériémie persistante ou d'étiologie mycosique.

ENDODERME
Couche germinale interne, à partir de laquelle se forment les organes suivants :

- appareil respiratoire (poumons, bronches, trachée, larynx, etc.) ;


- appareil digestif (pharynx, œsophage, estomac, intestin, foie, pancréas, etc.) ;
- glande thyroïde ;
- glande parathyroïde ;
- thymus ;
- vessie.

ENDOMÈTRE
voir CANCER DE L'ENDOMÈTRE

ENDOMÉTRIOSE
Prolifération du tissu de l'endomètre en dehors de la cavité utérine.
Le plus souvent, elle survient sur les ovaires, les ligaments pelviens, le péritoine, l'intestin, le rectum
ou la vessie, même si elle peut se rencontrer à d'autres endroits.
La cause de la maladie est inconnue. On pense qu'elle peut être provoquée par le décollement et la
migration de cellules endométriales vers la cavité péritonéale au cours des menstruations, par une
métaplasie (remplacement d'un tissu adulte par un autre) ou par une altération immunologique qui
empêche la destruction du tissu endométrial implanté.
Elle survient le plus souvent chez les femmes en âge de procréer, ayant des cycles courts et des
saignements abondants lors des menstruations.
• Symptomatologie
La plupart des patientes font état de douleurs localisées au niveau de la zone pelvienne et en rapport
avec les menstruations, qui se présentent sous la forme de dysménorrhées (menstruations
douloureuses), parfois associées à une dyspareunie (rapports sexuels douloureux).
Les autres symptômes observés sont une distension abdominale, une dysurie (douleur ou brûlure lors
de l'expulsion de l'urine) et des céphalées.
Dans certains cas, elle peut provoquer la stérilité de la patiente.
• Diagnostic
Le diagnostic de certitude est obtenu à l'aide d'une laparoscopie (exploration de la cavité abdominale
à l'aide d'un appareil à fibre optique), qui permet de procéder à une observation et à des biopsies des
lésions.
• Traitement
* En règle générale, il est possible de procéder à une ablation des lésions au cours de la
laparoscopie.
* Le traitement médical à base de médicaments contribuant à réduire la production d'œstrogènes est
sujet à controverse.
* La chirurgie radicale avec hystérectomie et annexectomie bilatérale (ablation de l'utérus et de tous
les ovaires) est préconisée uniquement si la maladie est incontrôlable ou si la patiente ne souhaite
plus avoir d'enfants.

ENDOMÉTRITE
voir MALADIE INFLAMMATOIRE PELVIENNE (MIP)

ENDOMYSIUM
Couche très fine de fibres réticulaires qui, partant du périmysium, entoure chacune des fibres
musculaires composant le muscle.

ENDONÈVRE
Structure de tissu conjonctif lâche enveloppant les fibres nerveuses et leur servant de support.

ENDOSTE
Couche interne de la paroi osseuse, molle, tapissant l'intérieur de la cavité médullaire.

ENFANCE
Le petit garçon et la petite fille sont extérieurement très semblables et ne se distinguent que par leurs
appareils génitaux externes. Cette période est essentiellement marquée par la croissance.

ENGELURE
voir ÉRYTHÈME PERNIO (ENGELURES)

ENTORSE (LÉSION D'UN LIGAMENT ARTICULAIRE)


Trois degrés de gravité, qui s'étendent de la rupture de quelques fibres intra-ligamentaires (degré I) à
la rupture complète avec une instabilité marquée (degré III), sont identifiés pour les entorses.
• Symptomatologie
En fonction de la gravité, des douleurs ponctuelles peuvent survenir, accompagnées d'une tuméfaction
(gonflement) et d'une incapacité ou d'une instabilité complète de l'articulation.
• Diagnostic
Le diagnostic est établi sur la base d'un examen clinique et d'une radiographie.
• Traitement
* Le traitement est fonction du degré de la lésion et de l'articulation compromise.
* Il peut inclure des mesures locales comme la pose d'un bandage ou d'un strapping, du repos, du
froid, et l'élévation du membre touché. On a parfois recours au traitement chirurgical.

ENTORSE DU GENOU (LÉSION DES LIGAMENTS)


Les mécanismes lésionnels peuvent être simples : un choc frontal sur un genou plié peut provoquer
une lésion du ligament croisé postérieur (LCP), une hyperextension du genou (coup de pied dans le
vide) peut être à l'origine d'une lésion du ligament croisé antérieur (LCA), ou une chute d'une certaine
hauteur avec le genou fléchi peut causer une lésion du LCA et du LCP.
Il existe également des mécanismes combinés, comme un valgus rotation latérale, au cours duquel le
pied reste fixe alors que la jambe tourne vers l'extérieur avec le genou fléchi (traumatisme fréquent
chez les skieurs), ce qui a pour effet de provoquer une lésion du ménisque médial, du ligament
collatéral tibial et du LCP, entorse connue sous le nom de triade malheureuse d'O'Donoghue, ou le
varus rotation médiale, qui se produit lors de la réception d'un saut vers l'avant, ce qui a pour effet de
forcer le genou en varus et de provoquer une lésion du ménisque latéral, du ligament collatéral
fibulaire et du LCA.
• Symptomatologie
Le patient présente des douleurs et une impotence fonctionnelle. Une sensation d'instabilité ou de
défaillance lors de la marche, à laquelle il est fait référence comme un genou qui « se dérobe » ou qui
« se déboîte », peut également apparaître.
• Diagnostic
Lors de la palpation, les zones douloureuses au niveau des points d'insertion ligamentaire orientent le
diagnostic.
Il faut également évaluer l'existence d'hémarthrose (présence de sang dans la cavité articulaire), qui
peut être observée en cas de lésions des ligaments croisés.
L'examen sélectif des ligaments s'effectue par des manœuvres spécifiques.
Avec le genou en extension et en flexion de 30°, on force le varus et le valgus afin d'évaluer le
ligament collatéral fibulaire et le ligament collatéral tibial, respectivement (signe du bâillement).
En cas de lésion du LCA, on observe un tiroir antérieur (déplacement antérieur du tibia avec le genou
en flexion à 90°) et un test de Lachman positif (similaire au tiroir antérieur mais avec la jambe
fléchie entre 20 et 30°).
En cas de lésion du LCP, on observe un tiroir postérieur et un test de recurvatum positif (lorsque l'on
soulève l'extrémité de la jambe en extension complète par le gros orteil, le tibia tourne vers
l'extérieur, provoquant ainsi un recurvatum du genou).
Le diagnostic est confirmé par un examen radiologique conventionnel sur différents plans et des
radiographies forcées (en varus, valgus ou tiroir).
L'IRM (imagerie par résonance magnétique) permet d'examiner l'articulation sur tous les axes
spatiaux sans qu'il soit pour autant nécessaire de bouger le patient.
• Traitement
* Il existe un consensus pour traiter les lésions légères et graves des ligaments latéraux de manière
orthopédique (ou conservatrice) avec de la glace, un bandage compressif ou un plâtre et de la
rééducation.
* Les ruptures complètes du ligament croisé antérieur ne cicatrisent pas et sont à l'origine de
changements dégénératifs sévères du genou. C'est la raison pour laquelle, elles sont généralement
traitées de manière chirurgicale.

ENTORSE DU GENOU (LÉSION MÉNISCALE)


Cette lésion se produit par un mécanisme de rotation du genou en flexion.
On l'observe chez les jeunes (d'origine traumatique) et chez les personnes âgées (d'origine
dégénérative).
La plupart du temps, elle est localisée entre la zone médiane et postérieure du ménisque médial.
Elle peut se présenter comme une déchirure verticale ou radiale, longitudinale (en anse de seau ou en
bec-de-perroquet).
• Symptomatologie
Dans les cas aigus, elle peut se manifester sous la forme d'un blocage complet du genou chez un
patient ayant des antécédents de lésion méniscale.
En phase chronique, le patient peut souffrir de douleurs imprécises, d'impotence fonctionnelle
lorsqu'il s'agit de réaliser des exercices difficiles, d'instabilité ou de claquements. Il peut également
avoir la sensation que des corps étrangers se trouvent à l'intérieur de l'articulation.
Une hypotrophie ou une atrophie du quadriceps peut survenir.
• Diagnostic
La douleur présente au niveau de l'interligne articulaire fait penser à la lésion du ménisque.
Le test de McMurray consiste à rechercher un clic palpable au niveau de l'interligne articulaire lors
de l'extension du genou, avec le pied en rotation médiale (interne) pour le ménisque latéral ou en
rotation latérale (externe) pour le ménisque médial.
La manœuvre de Cabot consiste à effectuer des mouvements de flexion-extension avec la jambe en
adduction-rotation latérale (externe) pour le ménisque médial ou en abduction-rotation médiale
(interne) pour le ménisque latéral, dans le but de bloquer le fragment de ménisque, ce qui a pour effet
de provoquer un craquement palpable et, dans certains cas, audible.
Le diagnostic est confirmé par une IRM (imagerie par résonance magnétique) ou une arthroscopie.
• Traitement
* Le traitement de première intention est la méniscectomie partielle par arthroscopie, dont le but est
de préserver la plus grande partie possible de ménisque sain.

ENVELOPPE ADIPEUSE DU SEIN


Tissu adipeux abondant situé sous la peau de la zone mammaire, qui l'entoure et lui sert de protection.

ÉOSINOPHILE
Un des leucocytes qui, avec les neutrophiles et les basophiles, constituent le groupe des granulocytes.
Comme tous les granulocytes, il est doté de plusieurs noyaux et son cytoplasme est de couleur rouge-
jaune. Son action défensive consiste à bloquer les antigènes par le biais de complexes antigènes-
anticorps qui se forment en cas de pénétration de substances étrangères dans l'organisme.
ÉPANCHEMENT PLEURAL
Accumulation anormale de liquide dans l'espace pleural.
Il peut s'agir :

- d'un transsudat, dû à l'augmentation de la pression des capillaires de la plèvre à cause de la


diminution de la pression oncotique plasmatique ;
- d'un exsudat, dû à l'augmentation de la perméabilité des capillaires ou à la diminution de la
clairance lymphatique en raison d'une affection directe de la plèvre.

Les causes les plus fréquentes d'un transsudat sont l'insuffisance cardiaque, la cirrhose hépatique, le
syndrome néphrétique et, plus rarement, le myxœdème.
Les exsudats apparaissent généralement dans un contexte d'infections pleuropulmonaires, de cancer,
de thrombo-embolie pulmonaire, de pancréatite, de maladie du collagène, dans les périodes
postopératoires, etc.
On appelle empyème le liquide pleural d'aspect purulent, dû à un taux très élevé de leucocytes. On
appelle également empyème le liquide pleural d'aspect non purulent, dans lequel on constate (par
examen direct ou en culture) la présente de germes quels qu'ils soient.
• Symptomatologie
Il est fréquent de constater une douleur de type pleurétique, à laquelle il est fait référence comme une
douleur thoracique aiguë, qui ressemble à un coup de poignard et qui augmente lors de l'inspiration
(douleur en point de côté).
Si l'épanchement est important, on constate parfois une dyspnée (sensation de manque d'air).
Les épanchements d'étiologie infectieuse provoquent de la fièvre.
• Diagnostic
La radiographie du thorax et l'échographie permettent de déterminer la localisation, l'ampleur et la
mobilité de l'épanchement.
L'analyse biochimique, microbiologique, cytologique et anatomopathologique d'un échantillon
prélevé lors d'une ponction (thoracocentèse) permet de déterminer l'étiologie infectieuse spécifique
et, le cas échéant, la présence de cellules cancéreuses.
Dans certains cas, il peut être nécessaire d'effectuer une biopsie pleurale.
• Traitement
* Il faut traiter la cause primaire de la maladie.
* Pour les empyèmes, il est nécessaire d'effectuer un drainage pleural à l'aide d'un tube de drainage.
En cas d'échec, il est possible de procéder à l'instillation intrapleurale d'agents fibrinolytiques par le
tube de drainage afin de faciliter l'évacuation du pus en décloisonnant l'espace pleural. La
décortication est une autre solution. Elle implique une thoracotomie avec évacuation complète du pus
et disparition de la coque pleurale.
* La pleurodèse consiste à appliquer une substance irritante (talc, tétracycline ou bléomycine) entre
les deux feuillets de la plèvre (pariétal et viscéral) avec pour objectif de provoquer une réaction
inflammatoire ayant pour résultat la réunion des deux parois. Elle est utilisée pour le traitement
symptomatique de l'épanchement pleural d'origine néoplasique.

ÉPAULE
Zone de jonction du membre supérieur et du thorax. Elle présente généralement une forme arrondie du
fait de sa puissante musculature.

ÉPAULE
voir LUXATION DE L'ÉPAULE. LUXATION SCAPULO-HUMÉRALE

ÉPICONDYLE LATÉRAL DE L'HUMÉRUS


Saillie osseuse située à la partie externe de l'extrémité inférieure de l'humérus, au-dessus du
capitulum, et sur laquelle s'insèrent des ligaments de l'articulation du coude et un groupe de muscles
de l'avant-bras qui, pour cette raison, sont désignés sous le nom de muscles épicondyliens.

ÉPICONDYLE MÉDIAL (OU ÉPITROCHLÉE) DE L'HUMÉRUS


Saillie osseuse rugueuse située à la partie interne de l'extrémité inférieure de l'humérus, au-dessus de
la trochlée humérale, où s'insèrent des ligaments de l'articulation du coude et des muscles de l'avant-
bras qui, pour cette raison, sont désignés sous le nom générique de muscles épitrochléens.

ÉPICONDYLIENNE MÉDIALE (OU OLÉCRÂNIENNE)


Face postérieure de l'articulation du coude où le processus ulnaire appelé olécrâne fait saillie.

ÉPICONDYLITE (COUDE DU JOUEUR DE TENNIS)


Inflammation de l'insertion commune proximale des muscles extenseurs et supinateurs de l'avant-bras.
Elle est due à des mouvements répétitifs qui augmentent la tension des muscles concernés.
• Symptomatologie
Douleur à un ou deux centimètres du point central de l'épicondyle. Lors de la palpation de ce point ou
du ventre du muscle, le patient ressent une douleur qui peut irradier jusqu'au poignet.
La douleur s'accentue lorsque l'on effectue un mouvement de vissage et la nuit.
• Diagnostic
Le tableau clinique est suffisamment caractéristique.
• Traitement
* Repos en évitant toute activité qui provoque la douleur, anti-inflammatoires, cryothérapie et orthèse
courte de l'épicondylite.
* Il est possible de procéder localement à des infiltrations de corticoïdes dans les cas les plus
sévères. Le recours à la chirurgie est parfois nécessaire.

ÉPIDERME
La plus externe des trois structures composant la peau. On peut y distinguer cinq couches, dans
lesquelles les cellules épidermiques, les kératinocytes, se développent et se durcissent
progressivement, car les cellules mortes qui se détachent sont immédiatement remplacées par d'autres
cellules. Ce processus est appelé kératinisation.

ÉPIDIDYME
Structure allongée partant de la face postérieure des testicules et qui se prolonge vers le haut par les
conduits déférents. On distingue trois parties : la tête (ou partie supérieure), le corps (ou partie
intermédiaire) et la queue (ou partie terminale). À l'intérieur, se trouvent les conduits épididymaires,
qui recueillent les spermatozoïdes produits dans les tubules séminifères et les transportent jusqu'aux
conduits déférents.

ÉPIDIDYMITE
voir CHLAMYDIA (INFECTION À) OU CHLAMYDIOSE

ÉPIGLOTTE
Cartilage de forme ovale situé à l'entrée du larynx. L'épiglotte permet, par son mouvement, d'ouvrir
ou de fermer le larynx.

ÉPIGLOTTITE AIGUË
voir LARYNGITE AIGUË

ÉPILEPSIE
Dysfonctionnement cérébral chronique, caractérisé par la répétition de crises épileptiques ou de
convulsions. Les crises épileptiques se définissent comme un ensemble de manifestations cliniques
provoquées par une décharge excessive des neurones au niveau cérébral. Elles consistent en des
phénomènes anormaux brusques et transitoires, qui mélangent des altérations de la conscience et de la
fonction motrice, sensitive et autonomique et/ou psychologique, perçus par le patient ou par un
observateur.
Elles sont classées dans deux catégories :

- crises partielles ou focales, dont les manifestations dépendent de l'activation neuronale d'une zone
déterminée du cortex cérébral ;
- crises généralisées, pour lesquelles la symptomatologie répond à l'activation des deux hémisphères
cérébraux.

Selon les cas, les crises peuvent être simples, s'il n'y a pas d'altération de la conscience, ou
complètes lorsqu'une altération du niveau de conscience se produit.
Les causes de l'épilepsie varient avec l'âge. Les plus fréquentes sont l'hypoxie cérébrale (diminution
de l'apport en oxygène), des malformations congénitales, un traumatisme crânien, des tumeurs
cérébrales primaires et des métastases, des infections (méningite, encéphalite, etc.), des troubles du
métabolisme (hypoglycémie, hypocalcémie etc.), alcoolisme, des substances toxiques (plomb,
mercure, etc.) et les suites d'un accident vasculaire cérébral. Parfois, l'origine de la maladie est
idiopathique (sans cause connue).
Des facteurs déclenchants comme le manque de sommeil, des stimuli lumineux ou acoustiques
intenses, l'alcool, les menstruations, le stress et les médicaments (antidépresseurs tricycliques,
barbituriques, etc.) ont été observés.
• Symptomatologie
Les crises épileptiques se présentent sous différentes formes.
Les crises généralisées typiques se manifestent par une brusque perte de connaissance, une
contraction musculaire et une raideur, suivies d'une période de contraction et de relâchement
musculaire rythmique et violent qui implique la musculature des extrémités et du visage (convulsions
tonicocloniques généralisées, ou convulsion de grand mal). Une incontinence urinaire et des
difficultés respiratoires peuvent également survenir. Ensuite, le patient présente une amnésie de
l'épisode, ainsi qu'un état de somnolence et de confusion.
Les convulsions du petit mal, ou crises d'absence, surviennent plus fréquemment entre 6 et 14 ans.
Elles se manifestent sous la forme de brefs épisodes (quelques secondes) de perte de conscience,
sans perte de tonus postural ni chute sur le sol. En règle générale, les crises surviennent plusieurs fois
dans la journée et se poursuivent par une amnésie de l'épisode.
Les convulsions partielles simples peuvent se présenter sous la forme de contractions musculaires
qui touchent un côté du corps ou un groupe musculaire, de mouvements complexes sans but précis
(saisir les vêtements, mastiquer, etc.), d'une sensibilité altérée (fourmillements), d'hallucinations
visuelles, tactiles ou olfactives, de douleurs abdominales, de crises de sudation et de rougeurs ou de
troubles émotionnels. Les crises partielles simples peuvent se généraliser.
• Diagnostic
Le diagnostic est établi simplement à partir d'un interrogatoire et d'un examen clinique.
À l'aide d'une série d'électrodes posées sur le cuir chevelu, l'électro-encéphalogramme détecte et fait
apparaître des schémas d'activité électrique cérébrale. Il est utile pour démontrer la présence d'une
décharge neuronale anormale au cours d'une crise, même si environ 15% de la population normale
présentent, sur l'encéphalogramme, un tracé compatible avec celui de l'épilepsie.
L'étude des images (tomographie axiale assistée par ordinateur et IRM - imagerie par résonance
magnétique) permet de détecter les lésions structurelles au niveau du système nerveux central.
La tomographie par émission monophotonique et la tomographie par émission de positrons permettent
d'analyser respectivement la perfusion et le métabolisme cérébral, et peuvent être utiles pour
déterminer la région cérébrale à l'origine de la décharge.
• Traitement
* Dans la plupart des cas, les convulsions prennent fin en quelques minutes.
* Face à un tableau aigu, l'objectif principal est d'écarter le risque que le patient se blesse avec les
meubles ou les objets tranchants qui l'entourent. Il est conseillé de desserrer les vêtements du patient
et de lui mettre la tête sur le côté pour éviter qu'il aspire ce qu'il vomit. Il est important de ne pas
déplacer le patient et de ne pas essayer de lui introduire un objet quelconque dans la bouche.
* La définition de l'épilepsie implique la récurrence des crises. C'est la raison pour laquelle il existe
une controverse par rapport au début du traitement : faut-il ou non commencer avant la première crise
épileptique œ
* En règle générale, le traitement pharmacologique commence après l'apparition de deux crises ou
plus, non provoquées. En cas de lésions cérébrales structurelles (tumeurs, accident vasculaire
cérébral, etc.), le traitement commence avec la survenue de la première crise.
* Les crises tonico-cloniques généralisées se traitent avec de l'acide valproïque (traitement de
première intention), de la phénytoïne, de la carbamazépine ou du phénobarbital.
* En cas de crise partielle, le traitement de première intention est la carbamazépine.
* Pour les crises d'absence, l'éthosuximide et l'acide valproïque sont préférables.
* Le traitement chirurgical est indiqué chez les patients dont les crises sont mal contrôlées et qui ne
répondent pas à un traitement pharmacologique adapté. Il existe différentes techniques chirurgicales :
ablation de la région épileptogène, déconnexion de la région épileptogène (callosotomie) ou encore
stimulation chronique du nerf vague.
ÉPIMYSIUM
Membrane de tissu conjonctif enveloppant la surface du muscle et qui se prolonge à ses extrémités en
constituant une partie des tendons. Cette membrane et ses prolongements internes, le périmysium et
l'endomysium, assurent la cohérence des fibres musculaires entre elles et la transmission du
mouvement des unes aux autres.

ÉPINE DE L'OMOPLATE
voir ÉPINE DE LA SCAPULA (OU DE DE L'OMOPLATE)

ÉPINE DE LA SCAPULA (OU DE DE L'OMOPLATE)


Saillie qui s'élève perpendiculairement à la face postérieure de la scapula, divisant cette zone en
deux fosses : supra-épineuse et infra-épineuse. Elle constitue le point d'insertion des muscles
deltoïde et trapèze. Sa partie la plus externe présente une proéminence appelée acromion.

ÉPINE DE SPIX
voir LINGULA (OU ÉPINE DE SPIX)

ÉPINE DU PUBIS
Saillie osseuse située à l'extrémité du pecten du pubis et sur laquelle se fixe la partie inférieure du
ligament inguinal (ou arcade crurale).

ÉPINE ILIAQUE ANTÉRO-INFÉRIEURE


Saillie arrondie située sur le bord antérieur de l'os coxal et sur laquelle se fixent certains muscles qui
descendent jusqu'à la cuisse.

ÉPINE ILIAQUE ANTÉRO-SUPÉRIEURE


Proéminence osseuse terminant la partie externe de la crête iliaque. Elle correspond à la saillie
osseuse palpable à travers la peau de la hanche. Elle donne insertion au ligament inguinal (ou arcade
crurale).

ÉPINE ILIAQUE POSTÉRO-INFÉRIEURE


Saillie osseuse située sur le bord postérieur de l'ilium, séparée de l'épine postéro-supérieure par une
petite échancrure. Elle donne insertion à certains muscles et ligaments.

ÉPINE ILIAQUE POSTÉRO-SUPÉRIEURE


Saillie arrondie située sur l'extrémité interne de la crête iliaque, donnant insertion à certains muscles
et ligaments de cette zone.

ÉPINE ISCHIATIQUE (OU SCIATIQUE)


Saillie située au-dessous de la grande incisure ischiatique et au-dessus de la petite incisure
ischiatique. Certains ligaments reliant l'os coxal au sacrum, ainsi que quelques muscles et ligaments
du plancher pelvien, s'insèrent sur l'épine ischiatique.

ÉPINE NASALE ANTÉRIEURE


Prolongement antérieur des os maxillaires, en forme de pointe, situé au centre de l'incisure nasale,
dans la zone supérieure de l'union des os maxillaires. L'épine nasale antérieure se dirige vers l'avant
depuis la partie antérieure du processus palatin, dans la zone d'union des deux processus. Elle sert
d'articulation avec les os propres du nez.

ÉPINE SCIATIQUE
voir ÉPINE ISCHIATIQUE (OU SCIATIQUE)

ÉPINÈVRE
Couche de tissu conjonctif dense formant la paroi externe du nerf.

ÉPIPHYSE
Extrémité distale de l'os, par laquelle celui-ci s'articule avec les os voisins.

ÉPIPHYSIOLYSE FÉMORALE SUPÉRIEURE


Glissement généralement progressif entre le col et l'épiphyse proximale fémorale, provoqué par une
pathologie antérieure du cartilage de croissance, et dans laquelle l'épiphyse paraît glisser en arrière
et en bas par rapport au col.
C'est la cause la plus fréquente de douleur et d'altération de la mobilité de la hanche au moment de
l'adolescence.
• Symptomatologie
D'un point de vue clinique, on observe des douleurs au niveau de la hanche, des difficultés à marcher,
une rotation latérale (externe) du membre, une limitation de la rotation médiale (interne) et une
impossibilité de plier la hanche, à moins d'effectuer simultanément une rotation latérale. La maladie
peut se manifester sous forme aiguë ou chronique avec des poussées actives.
• Diagnostic
La radiographie permet d'évaluer le degré de déplacement.
• Traitement
* Le traitement consiste à procéder à une épiphysiodèse avec pose d'une vis.
* Les cas avancés peuvent nécessiter une ostéotomie.
* L'autre hanche peut être fixée de manière prophylactique chez les patients qui souffrent
d'endocrinopathies.

ÉPIPLOON GASTRO-COLIQUE
voir GRAND OMENTUM (OU GRAND ÉPIPLOON, OU ÉPIPLOON GASTRO-COLIQUE)

ÉPIPLOON GASTRO-HÉPATIQUE
voir PETIT OMENTUM (OU PETIT ÉPIPLOON, OU ÉPIPLOON GASTRO-HÉPATIQUE)
ÉPITHÉLIOMA BASOCELLULAIRE
Tumeur maligne de la peau la plus fréquente.
Le principal facteur de risque est l'exposition solaire chronique.
Dérive des cellules de la couche basale de l'épiderme.
• Symptomatologie
L'épithélioma basocellulaire apparaît généralement après 40 ans sur le visage, le cou, les membres
supérieurs et le tronc.
Il se présente comme une papule d'aspect blanchâtre, brillant perlé, qui croît progressivement. Il peut
s'ulcérer au centre.
Il présente un risque de métastases extrêmement faible, bien que hautement invasif et destructeur au
niveau local.
• Diagnostic
La méthode la plus adaptée pour confirmer le diagnostic consiste à réaliser une biopsie.
• Traitement
* Le traitement le plus utilisé est le curetage-électrocoagulation.
* Selon la taille et les caractéristiques de la tumeur, on peut pratiquer une exérèse simple, une
chirurgie de Mohs (exérèse sous contrôle per-opératoire des marges de la lésion), une cryochirurgie,
avoir recours à la radiothérapie, à l'interféron intralésionnel ou aux rétinoïdes, avec des pourcentages
élevés de guérison.

ÉPITHÉLIOMA SPINOCELLULAIRE
voir CARCINOME ÉPIDERMOÏDE (ÉPITHÉLIOMA SPINOCELLULAIRE)

ÉPITHÉLIUM CUBIQUE BISTRATIFIÉ


voir COUCHE INTERNE DE LA GLANDE SUDORIPARE (OU ÉPITHÉLIUM CUBI
BISTRATIFIÉ)

ÉPITHÉLIUM DU TUBULE SÉMINIFÈRE


Couche externe de tissu conjonctif qui recouvre les tubules séminifères.

ÉPITHÉLIUM GERMINAL
voir ZONE CORTICALE (OU ÉPITHÉLIUM GERMINAL)

ÉPITHÉLIUM OVARIEN
Couche de tissu épithélial recouvrant, à l'extérieur, la surface de l'ovaire.

ÉPITHÉLIUM PIGMENTÉ
Couche de cellules de la rétine qui produisent un pigment appelé mélanine. Celle-ci est chargée de
protéger et d'isoler les cellules photoréceptrices en plus d'exercer une fonction nutritive et une
activité phagocytaire.

ÉPITROCHLÉE DE L'HUMÉRUS
voir ÉPICONDYLE MÉDIAL (OU ÉPITROCHLÉE) DE L'HUMÉRUS

ÉPITROCHLÉITE (COUDE DU GOLFEUR)


Inflammation de l'insertion commune proximale des muscles fléchisseurs et pronateurs de l'avant-
bras.
• Symptomatologie
Douleur dans le coude lorsque l'on fait le geste de dévisser.
• Diagnostic
Le tableau clinique est suffisamment caractéristique.
• Traitement
* Repos en évitant toute activité qui provoque la douleur, anti-inflammatoires, cryothérapie et
orthèse.
* Il est parfois nécessaire d'avoir recours à la chirurgie.
* Il est possible de procéder localement à des infiltrations de corticoïdes dans les cas les plus
sévères.

EPSTEIN-BARR (VIRUS D')


voir MONONUCLÉOSE INFECTIEUSE

ÉPURATION HÉPATIQUE
L'artère hépatique et la veine porte acheminent vers le foie le sang artériel de l'aorte et le sang
veineux chargé des substances absorbées à partir du tube digestif. Le foie a une fonction de stockage
énergétique, mais également d'autres fonctions, comme celles de capter la bilirubine du sang qui
provient de la destruction continue des globules rouges, de l'utiliser pour fabriquer la bile, et, grâce
aux cellules de Kupffer, d'agir comme filtre pour éliminer les bactéries et les autres éléments
étrangers susceptibles d'arriver du tube digestif. Une fois purifié, le sang ressort par les veines sus-
hépatiques et entre dans la veine cave.

ÉPURATION RÉNALE
Les artères rénales, issues de l'aorte, acheminent le sang artériel vers les reins où il est soumis à un
processus d'épuration ou de filtration se terminant par l'élimination des substances résiduelles via
l'urine. Une fois purifié, le sang ressort par les veines rénales et rejoint le circuit sanguin par la veine
cave.

ÉRYTHÈME NOUEUX
Lésions nodulaires érythémateuses (rougeâtres) siégeant sur la face antérieure des jambes, dont
l'involution est spontanée.
L'érythème noueux constitue généralement une réponse immunologique à une infection, à une maladie
systémique (sarcoïdose, colite ulcéreuse, néoplasies) ou à des médicaments (contraceptifs oraux,
sulfamides, etc.).
• Symptomatologie
Affecte de manière prédominante les femmes jeunes. Les lésions guérissent après 4 à 6 semaines sans
laisser de cicatrices.
• Diagnostic
Le diagnostic doit être confirmé par une biopsie de la lésion.
• Traitement
* Repos alité et traitement de l'agent causal s'il est identifié.
* Les anti-inflammatoires non stéroïdiens et l'iodure de potassium sont utiles.

ÉRYTHÈME PERNIO (ENGELURES)


Nécrose de la peau par exposition au froid survenant chez des patients sensibles.
L'érythème pernio est dû à un spasme et à une prolifération de l'endothélium au niveau des artérioles
et des petites artères.
• Symptomatologie
Les engelures se manifestent par l'apparition de lésions surélevées, érythémateuses, prurigineuses sur
les jambes, les chevilles, les pieds, les mains, le nez et les oreilles.
Elles peuvent évoluer vers une ulcération pour cicatriser ensuite spontanément.
• Diagnostic
Anamnèse et examen clinique.
• Traitement
* Protection contre le froid.

ÉRYTHRÉMIE
voir MALADIE OU SYNDROME DE VAQUEZ. POLYCYTHÉMIE VRAIE. ÉRYTHRÉMIE

ÉRYTHROBLASTE BASOPHILE
Cellule issue de la première transformation du pro-érythroblaste, dans laquelle commence déjà la
synthétisation de l'hémoglobine.

ÉRYTHROBLASTE ORTHOCHROMATIQUE
Dès lors que la concentration en hémoglobine augmente dans le cytoplasme, le noyau s'autodétruit.

ÉRYTHROBLASTE POLYCHROMATOPHILE
Cette cellule doit son nom au mélange de matière basophile et d'hémoglobine rouge qu'elle contient.

ÉRYTHROCYTE
Également appelées globules rouges ou hématies, ces très petites cellules ne possèdent ni noyau ni
organites cytoplasmiques. Elles sont spécialisées dans le transport de l'oxygène.

ÉRYTHROPOÏÈSE
Processus se déroulant à l'intérieur de la moelle osseuse et par lequel vont se former les érythrocytes
(hématies, ou globules rouges) à partir d'une cellule souche polyvalente. L'intensité avec laquelle la
moelle osseuse produit les érythrocytes est régulée par les besoins en oxygène de l'organisme, via la
production d'une hormone, l'érythropoïétine (EPO), au niveau de différents tissus. Cette hormone a un
effet stimulant sur l'érythropoïèse.
ESPACE AXILLAIRE LATÉRAL
Trou quadrangulaire délimité par le chef long du triceps brachial, le muscle grand rond, le col de
l'humérus et la tête de l'humérus. Des vaisseaux sanguins et des nerfs importants passent par cet
espace pour atteindre le bras.

ESPACE INTERDIGITAL
Partie de peau située entre chaque orteil.

ESPACE INTERDIGITAL (1er)


Large région cutanée séparant le 1er doigt du 2e.

ESPACE INTERDIGITAL (2e )


Région cutanée située entre le 2e et le 3e doigt.

ESPACE INTERDIGITAL (3e )


Région cutanée située entre le 3e et le 4e doigt.

ESPACE INTERDIGITAL (4e )


Région cutanée située entre le 4e et le 5e doigt.

ESPACE INTERMEMBRANAIRE
Petit espace entre les deux membranes (interne et externe), dans lequel s'accumulent les substances
filtrées par la membrane externe, peu sélective, avant d'être absorbées par la membrane interne,
beaucoup plus sélective.

ESPACE INTERSOURCILIER
voir GLABELLE (CRÂNE)

ESPACE PERFORÉ ANTÉRIEUR


voir SUBSTANCE PERFORÉE ANTÉRIEURE (OU ESPACE PERFORÉ ANTÉRIEUR)

ESPACE PERFORÉ POSTÉRIEUR


voir SUBSTANCE PERFORÉE POSTÉRIEURE (OU ESPACE PERFORÉ POSTÉRIEUR)

ESPACE PORTE
Espace séparant les lobules hépatiques, parcouru par les branches de la veine porte et de l'artère
hépatique ainsi que par les ductules biliaires péri-portaux. Cet espace est tapissé d'un tissu conjonctif
qui enveloppe les lobules hépatiques.

ESPACE SUB-ARACHNOÏDIEN
L'arachnoïde et la pie-mère ne sont pas collées l'une à l'autre, mais sont séparées par un espace
important dans lequel circule le liquide cérébrospinal, dont la principale fonction est d'amortir les
chocs que pourrait subir le cerveau.

ESPACE SUB-DURAL
Espace compris entre la dure-mère et l'arachnoïde, très fin, presque virtuel, étant donné que ces deux
couches sont collées l'une à l'autre sur une grande partie de leur surface. Cet espace est parcouru par
les veines, les artères et les nerfs méningés.

ESTOMAC
Il se projette à l'extérieur sur la région médiane et supérieure de l'abdomen, espace qu'il partage avec
le lobe gauche du foie.

EWING
voir SARCOME D'EWING

EXOCOL
Partie du col de l'utérus arrivant directement dans la cavité vaginale.

EXSUDAT
voir ÉPANCHEMENT PLEURAL

EXTRÉMITÉ ACROMIALE (OU EXTRÉMITÉ EXTERNE)


Extrémité présentant une petite face qui s'articule avec l'acromion de la scapula.

EXTRÉMITÉ CHONDRO-STERNALE
Partie antérieure de la côte, présentant une facette concave où se loge le cartilage costal qui la relie
au sternum.

EXTRÉMITÉ STERNALE
Extrémité interne de la clavicule, plus volumineuse, présentant une facette articulaire qui répond au
manubrium du sternum.
F

FACE
Partie antérieure de la tête, où aboutissent les appareils respiratoire et digestif, et qui compte divers
organes des sens (vue, odorat, goût, toucher).

FACE ARTICULAIRE POUR L'OS MAXILLAIRE


Surface rugueuse située sur la face externe de la lame perpendiculaire (ou verticale) de l'os palatin,
en avant du canal grand palatin. Elle s'articule avec l'os maxillaire.

FACE TEMPORALE
Elle constitue la presque totalité de la face postérieure de l'os zygomatique. Lisse et concave, elle
forme la fosse temporale avec les os pariétal, sphénoïde et temporal.

FACETTE COSTALE
Facettes articulaires situées de chaque côté des corps vertébraux. Il existe deux facettes articulaires,
une supérieure et une inférieure, qui répondent à la tête de la côte correspondante.

FACETTE SUPÉRIEURE D'UNE CELLULE ETHMOÏDALE


Il existe plusieurs facettes situées autour de l'incisure ethmoïdale qui, en rencontrant les facettes
correspondantes de l'os ethmoïdal, forment les cellules ethmoïdales situées à l'intérieur de cet os.

FAISCEAU ATRIO-VENTRICULAIRE (OU FAISCEAU DE HIS)


Cordon musculaire assez court qui part du nœd atrio-ventriculaire, passe du septum interauriculaire
au septum interventriculaire et se divise en une branche droite et une branche gauche destinées au
ventricule correspondant.

FAISCEAU DE HIS
voir FAISCEAU ATRIO-VENTRICULAIRE (OU FAISCEAU DE HIS)

FAISCEAU NERVEUX
Groupe de fibres nerveuses, ou axones, parcourant l'intérieur du nerf.

FAISCEAU OBLIQUE DU LIGAMENT ANTÉRIEUR


Deux renforts du ligament antérieur, l'un médial, l'autre latéral. Ces faisceaux descendent obliquement
et finissent par se rejoindre sur la partie inférieure de l'articulation.

FAISCEAUX ANTÉRIEUR ET POSTÉRIEUR DU MUSCLE SCALÈNE


Muscle appartenant à la région latérale du cou mais qui peut également être considéré comme un
muscle paravertébral. Le muscle scalène se caractérise par sa forme triangulaire et s'étend du
processus transverse des six dernières vertèbres cervicales jusqu'au bord supérieur de la première et
de la deuxième côte. On distingue trois faisceaux : antérieur, moyen et postérieur. Sa contraction
bilatérale immobilise le cou, tandis que sa contraction unilatérale provoque l'inclinaison de la tête. Il
est également considéré comme un muscle inspirateur dans la mesure où il participe à l'élévation des
deux premières côtes. Le muscle scalène est innervé par des branches des nerfs cervicaux et
vascularisé par des branches de l'artère sub-clavière.

FALLOT (TÉTRALOGIE DE)


voir CARDIOPATHIE CONGÉNITALE

FANCONI (ANÉMIE DE)


voir APLASIE MÉDULLAIRE

FASCIA
Les fascias sont des membranes qui enveloppent les muscles striés à la manière d'une gaine et
séparent les différents groupes musculaires. Ils sont formés de tissu conjonctif fibreux semblable à
celui des tendons.

FASCIA ANTÉ-BRACHIAL SUPERFICIEL


Gaine cylindrique recouvrant entièrement les muscles de l'avant-bras et du bras. Elle se fixe dans sa
partie supérieure interne sur l'épicondyle médial de l'humérus.

FASCIA BRACHIAL
Tous les muscles du bras sont entièrement recouverts d'une gaine cylindrique, à la manière d'un
manchon. Dans sa partie supérieure, ce fascia se prolonge par le fascia de la fosse axillaire, le fascia
infra-épineux et les fascias des muscles deltoïde et grand pectoral. Dans sa partie inférieure, il
adhère à l'épicondyle médial et à l'olécrâne de l'ulna et se prolonge par le fascia anté-brachial
superficiel.

FASCIA CRURAL
Membrane recouvrant la partie externe de la musculature de la jambe, sans envelopper la face antéro-
interne du tibia, et située immédiatement sous la peau. Sa partie supérieure est une extension du fascia
lata, tandis que sa partie inférieure se prolonge avec les aponévroses du pied, s'épaississant au
niveau de la cheville pour former le rétinaculum inférieur des muscles extenseurs. Le fascia crural
émet de nombreuses cloisons membraneuses internes qui enveloppent différents muscles de cette
zone.

FASCIA CRURAL RECOUVRANT LA LOGE POSTÉRIEURE PROFONDE


Membrane tendue du bord postérieur de la fibula au bord postérieur du tibia, dans la région centrale
de la jambe, délimitant ainsi l'espace de circulation des vaisseaux et des nerfs, séparés des muscles
de cette zone.
FASCIA CRURAL RECOUVRANT LA LOGE POSTÉRIEURE
SUPERFICIELLE
Prolongement du fascia crural qui, en arrivant sur la cheville, se fixe sur les malléoles latérale et
médiale et délimite une loge postérieure.

FASCIA DE L'OBTURATEUR INTERNE


Le muscle obturateur interne s'insère sur la membrane obturatrice recouvrant le foramen obturé, ainsi
que sur l'ischium et le pubis. De là, il se dirige vers la petite incisure ischiatique puis, changeant de
direction, va se terminer sur un tendon commun aux muscles jumeaux supérieur et inférieur, qui
s'insère sur le grand trochanter. Sa face interne est recouverte d'un fascia, ou membrane fibreuse.

FASCIA DES MUSCLES INFRA-HYOÏDIENS


Membrane située sous la zone antérieure de la lame superficielle du fascia cervical et qui forme une
cloison de séparation semi-circulaire et parallèle à la surface interne à cette lame. Elle enveloppe
plusieurs muscles infra-hyoïdiens et s'étend verticalement de l'os hyoïde au sternum.

FASCIA DORSAL DE LA MAIN


Membrane située sous la peau du dos de la main et constituant le prolongement dorsal de
l'aponévrose palmaire. Elle recouvre les tendons des muscles extenseurs des doigts. Ce fascia fait
suite au rétinaculum des extenseurs des doigts et au fascia anté-brachial superficiel postérieur.

FASCIA DORSAL PROFOND DE LA MAIN


voir FASCIA INTEROSSEUX DORSAL (OU DORSAL PROFOND DE LA MAIN)

FASCIA DU MUSCLE OBLIQUE EXTERNE DE L'ABDOMEN (OU MUSCLE


GRAND OBLIQUE)
Gaine puissante recouvrant le muscle oblique externe de l'abdomen, qui émet, à son arrivée dans la
région inguinale, un prolongement en forme de cordon fibreux, le ligament inguinal, et une membrane,
le ligament lacunaire.

FASCIA ENDOTHORACIQUE
Membrane fibreuse parcourant intérieurement la cavité thoracique, entre la paroi externe de la plèvre
et la paroi interne des muscles intercostaux intimes. Le fascia endothoracique s'épaissit dans sa partie
postérieure.

FASCIA GLUTÉAL
Membrane aponévrotique épaisse recouvrant les muscles glutéaux. Le fascia glutéal émet des
cloisons internes qui séparent les muscles grand glutéal, moyen glutéal, piriforme, etc. Il commence
sur la crête iliaque et se termine dans la cuisse où il se confond avec le fascia lata.

FASCIA ILIAQUE
Membrane tendineuse tapissant les faces internes des muscles grand psoas et coxal, tendue de leur
point d'origine supérieur jusqu'à leur insertion fémorale. Le bord interne du fascia iliaque adhère aux
corps des vertèbres lombales au niveau desquels il fusionne avec le ligament longitudinal antérieur.

FASCIA INFRA-ÉPINEUX
Couche membraneuse recouvrant le muscle infra-épineux et occupant la quasi-totalité de la face
postérieure de la scapula. Elle s'étend ensuite vers la tête de l'humérus qu'elle maintient dans son
articulation.

FASCIA INTEROSSEUX DORSAL (OU DORSAL PROFOND DE LA MAIN)


Membrane située sous les tendons extenseurs des doigts, qui unit entre eux les métacarpiens dans leur
partie postérieure.

FASCIA INTEROSSEUX PALMAIRE (OU APONÉVROSE PALMAIRE


PROFONDE, OU APONÉVROSE INTEROSSEUSE ANTÉRIEURE)
Il s'étend sur les espaces interosseux et adhère au bord antérieur des métacarpiens. De ce fascia,
partent des cloisons perpendiculaires qui rejoignent l'aponévrose palmaire en délimitant les loges
renfermant les muscles et les tendons de la paume de la main.

FASCIA LATA (OU APONÉVROSE FÉMORALE)


Membrane aponévrotique qui recouvre les muscles de la cuisse et les entoure à la manière d'une
gaine. Le fascia lata s'étend depuis la zone pelvienne jusqu'au genou. Il forme à l'arrière un
prolongement inférieur du fascia glutéal et s'insère à l'avant sur le ligament inguinal, la branche
ischio-pubienne et le pubis. Il se prolonge en bas par le fascia crural. Le long de son parcours, le
fascia lata émet des branches membraneuses internes qui enveloppent les muscles périphériques.

FASCIA PLANTAIRE
Membrane épaisse de forme triangulaire, recouvrant les muscles plantaires, située immédiatement
sous la peau. Elle s'étend de la partie postérieure du calcanéus jusqu'à la base des cinq orteils et émet
des prolongements fibreux, comparables à des gaines, destinés aux muscles fléchisseurs. Entre le
fascia plantaire et la peau se trouve un tissu adipeux épais jouant le rôle de capiton.

FASCIA PROFOND DU PÉNIS


Gaine membraneuse formée de fibres élastiques, recouvrant les organes érectiles du pénis (corps
spongieux et corps caverneux).

FASCIA SPINAL
Puissante membrane rhomboïde, de couleur nacrée, reposant sur les crêtes iliaques et le sacrum et
servant de point d'insertion inférieur aux muscles ilio-costal et longissimus thoracique.

FASCIA SUPERFICIEL DU PÉNIS


Couche qui se trouve sous la peau du pénis, à laquelle elle adhère, et qui s'étend jusqu'à l'orifice du
prépuce, se repliant avec la peau lorsque celui-ci se rétracte. Il contient des fibres musculaires
disposées dans le sens longitudinal et transversal.

FASCIA SUPÉRIEUR ET FASCIA INFÉRIEUR DU DIAPHRAGME URO-


GÉNITAL (OU APONÉVROSE MOYENNE DU PÉRINÉE)
Membrane fibreuse occupant l'espace situé dans la partie antérieure du plancher pelvien, en arrière
de la symphyse pubienne. Elle s'insère sur celle-ci et sur les branches ischiatiques, ainsi que sur les
muscles transverses du périnée. C'est sur elle que repose la prostate.

FASCIA TEMPORAL
Lame fibreuse recouvrant la fosse temporale et enveloppant le muscle du même nom, auquel elle est
étroitement fixée. Sa partie supérieure s'insère sur les os du crâne et sa partie inférieure, sur l'arcade
zygomatique.

FASCIA THORACO-LOMBAL
Épaisse membrane tendineuse recouvrant la musculature de la zone dorsale profonde. Son bord
externe fusionne avec les gaines fasciales des muscles transverse de l'abdomen, grand dorsal et
dentelé postéro-inférieur.

FASCIA THORACO-LOMBAL (OU APONÉVROSE DORSO-LOMBAIRE)


Épaisse membrane aponévrotique recouvrant les muscles de la partie inférieure du dos auxquels elle
donne insertion. Elle se prolonge vers le bas jusqu'à la crête iliaque.

FASCIA TRANSVERSALIS
Membrane recouvrant l'intérieur de la musculature des parois latérales, antérieure et postérieure de
l'abdomen. Dans la zone postéro-latérale, le fascia transversalis passe à l'intérieur du fascia du
muscle transverse, du fascia thoraco-lombal et du ligament longitudinal antérieur, séparant les
viscères intra-abdominaux des muscles de la paroi postérieure de l'abdomen.

FAUX DU CERVEAU
Prolongement fibreux de la dure-mère pénétrant dans la fissure longitudinale et séparant les
hémisphères cérébraux.

FÈCES (FORMATION)
Les déchets issus du produit digestif, qui n'ont pas été digérés, passent dans le gros intestin : l'eau
qu'ils contiennent y est absorbée, de même que certaines substances encore exploitables, grâce à
l'action de la flore intestinale. L'ensemble des déchets forme le bol fécal, qui est emmagasiné dans le
rectum avant d'être expulsé. La phase digestive associée au gros intestin peut durer de 10 heures à
plusieurs jours.

FÉMUR
Os long, de gros diamètre, formant le squelette de la cuisse. Sa partie supérieure présente un angle
dirigé vers l'intérieur qui lui permet d'entrer en contact avec le pelvis dans l'articulation de la hanche.

FÉMUR
voir FRACTURE DU FÉMUR (DIAPHYSE)

FENÊTRE DE LA COCHLÉE (OU FENÊTRE RONDE)


Petit orifice arrondi faisant communiquer l'oreille moyenne avec l'oreille interne et débouchant dans
la rampe tympanique (ou conduit) de la cochlée (ou limaçon). Elle est fermée par une fine membrane
appelée tympan secondaire.

FENÊTRE DU VESTIBULE
Orifice situé sur la paroi interne de la cavité tympanique, faisant communiquer l'oreille moyenne et
l'oreille interne. On y trouve une partie de l'os de l'oreille moyenne appelée stapes, à laquelle elle est
reliée par un ligament annulaire.

FENÊTRE RONDE
voir FENÊTRE DE LA COCHLÉE (OU FENÊTRE RONDE)

FENTE INTERFESSIÈRE
Sillon vertical séparant les deux fesses. Dans sa partie inférieure, se situe l'orifice anal.

FENTE SPHÉNOÏDALE
voir FISSURE ORBITAIRE SUPÉRIEURE (OU FENTE SPHÉNOÏDALE)

FENTE VULVAIRE
Pli formé par la peau, à la jonction des grandes lèvres et des petites lèvres.

FESSE (OU MUSCLE GLUTÉAL)


Chacune des deux zones proéminentes et charnues situées sous les lombes et au-dessus des cuisses.
Elles sont séparées par la fente interfessière et renferment de puissants muscles.

FEUILLET SUPÉRIEUR DU LIGAMENT CORONAIRE


Membrane unissant la partie supérieure du foie au diaphragme, et prolongement du péritoine pariétal
recouvrant la face postérieure du foie.

FIBRE DE CONDUCTION DU CŒUR


Les branches gauche et droite du faisceau atrio-ventriculaire contiennent des fibres appelées fibres
de conduction du cœr qui, dans la région de l'apex du cœr, se ramifient et remontent sur les parois
des ventricules en transmettant l'impulsion électrique à toutes les parties du muscle cardiaque. Ce
réseau de fibres est plus dense dans le ventricule gauche que dans le droit.
FIBRE MUSCULAIRE
Cellule, ou unité structurelle, du muscle, dans lequel elle est disposée longitudinalement. Son
diamètre est compris entre 18 et 80 micromètres. À l'intérieur, on trouve le sarcoplasme, qui est un
milieu liquide, et les myofibrilles. Les fibres musculaires sont étroitement connectées à la
terminaison nerveuse par l'intermédiaire de la jonction neuromusculaire, ou plaque motrice.

FIBRE MUSCULAIRE CARDIAQUE


Le muscle cardiaque est un muscle strié mais, contrairement aux autres muscles de ce type, ses
cellules ou fibres musculaires sont courtes, épaisses et unies entre elles.

FIBRE MUSCULAIRE LISSE


Le muscle lisse est formé de faisceaux de cellules fusiformes de 80 à 200 µm de longueur. Ces
cellules sont généralement disposées en couches, particulièrement dans les parois des organes creux
(intestin, vaisseaux sanguins, bronches, etc.), bien qu'elles soient parfois entremêlées avec le tissu
conjonctif qui recouvre certains organes, comme la prostate. Elles peuvent également former des
unités individualisées, comme dans les muscles arrecteurs du poil ou l'appareil musculaire de l'iris.

FIBRE NERVEUSE (OU AXONE)


Prolongement du corps neuronal, de structure différenciée. Les axones constituent la plus grande
partie des fibres nerveuses et des nerfs, grâce auxquels ils atteignent les différentes zones de
l'organisme. Ils ont pour fonction de conduire l'impulsion nerveuse générée dans le corps de la
cellule vers la plaque motrice ou vers d'autres neurones. En général, chaque neurone possède un
axone unique dont la longueur est largement supérieure à celle des dendrites.

FIBRE NERVEUSE DE LA LANGUE


Fibres partant de chaque calicule (ou bourgeon) gustatif, chargées de transmettre les stimuli gustatifs
générés par la saveur sous forme de stimuli (ou influx) nerveux, grâce à différents nerfs qui vont
jusqu'au cerveau, plus précisément jusqu'à une zone du cortex cérébral appelée complexe operculo-
insulaire.

FIBRE NERVEUSE DU NERF COCHLÉAIRE


Depuis les ganglions spiraux, partent des fibres nerveuses formant le nerf cochléaire, qui s'unit
ensuite au nerf vestibulaire pour former le nerf auditif, celui-ci arrivant à la cavité crânienne par le
méat acoustique interne pour pénétrer dans le bulbe rachidien.

FIBRE NERVEUSE DU TRACTUS OLFACTIF (OU BANDELETTE


OLFACTIVE)
Une partie des cellules nerveuses du bulbe olfactif, appelée cellules mitrales, est reliée aux nerfs
olfactifs ; l'autre partie produit des prolongements ou axones, qui transmettent les sensations
olfactives au cortex cérébral par l'intermédiaire des tractus olfactifs (ou bandelettes olfactives).

FIBRE RADIAIRE
voir PONT RADIAIRE (OU FIBRE RADIAIRE)

FIBRE ZONULAIRE DU CRISTALLIN (OU LIGAMENT SUSPENSEUR DU


CRISTALLIN)
Fibres transparentes reliant le bord interne du corps ciliaire à la périphérie du cristallin, maintenant
celui-ci en position suspendue. Elles sont également appelées zonules.

FIBRILLATION ATRIALE
Il s'agit d'une des arythmies les plus fréquentes en pratique clinique.
L'activité atriale est désorganisée, sa fréquence est élevée et elle se transmet au ventricule de
manière irrégulière.
• Symptomatologie
Elle peut prendre une forme aiguë, chronique ou paroxystique, chez des patients présentant ou non une
pathologie cardiaque associée.
Dans certains cas, elle peut être déclenchée par le stress, l'intoxication alcoolique, les suites d'une
intervention chirurgicale, des anomalies métaboliques, l'hypoxie ou l'hyperthyroïdisme.
Le patient présente généralement des palpitations irrégulières et rapides. La communication d'une
fréquence élevée au ventricule peut provoquer des symptômes d'insuffisance cardiaque ou
d'hypotension artérielle.
La désorganisation de la contraction atriale génère des phénomènes de stase sanguine qui favorisent
la formation de caillots à l'intérieur des atriums et la survenue d'un embolisme systémique.
• Diagnostic
L'électrocardiogramme suffit généralement.
Dans certains cas, il est possible de demander un Holter ou une exploration électrophysiologique.
• Traitement
* Le traitement de la fibrillation atriale générant une atteinte hémodynamique (hypotension, angor,
etc.) est la cardioversion électrique, qui consiste à appliquer une décharge électrique sur la poitrine
du patient, préalablement anesthésié, dans le but de réorganiser l'activité atriale.
* En cas d'épisode aigu et en l'absence d'atteinte hémodynamique, on peut utiliser des médicaments
antiarythmiques pour tenter de rétablir le rythme normal.
* Les formes chroniques nécessitent un traitement antiarythmique, afin d'éviter les fréquences
ventriculaires élevées, et des anticoagulants, pour réduire le risque d'embolie systémique.

FIBRO-ADÉNOME MAMMAIRE
La plus fréquente des tumeurs bénignes du sein.
Le fibro-adénome mammaire se développe à partir des éléments conjonctifs et glandulaires du sein.
• Symptomatologie
Il survient essentiellement chez les femmes jeunes (15 à 35 ans) et se présente sous la forme d'un
nodule de consistance solide, bien délimité et sans adhérence avec le tissu sous-jacent.
En règle générale, il est indolore.
• Diagnostic
Afin de déterminer les caractéristiques anatomiques, chez les patientes jeunes, on a recours de
préférence à l'échographie, en raison de la densité mammaire élevée.
Il est nécessaire d'effectuer une ponction avec aspiration à l'aide d'une aiguille fine et de procéder à
une analyse cytologique du matériel ainsi prélevé.
• Traitement
* Si la patiente est âgée de moins de 30 ans, il est possible d'opter pour une situation d'attente en
effectuant des contrôles à intervalles réguliers.
* En cas de doute au niveau du diagnostic, il est préférable de procéder à l'ablation de la tumeur.

FIBROBLASTE
Cellules fusiformes présentes dans le tissu conjonctif lâche, entourées de la substance fondamentale
et des fibres de collagène responsables de la synthèse de ce tissu.

FIBROMATOSE PALMAIRE
voir MALADIE DE DUPUYTREN (FIBROMATOSE PALMAIRE)

FIBROME DE L'UTÉRUS
voir MYOME UTÉRIN. FIBROME DE L'UTÉRUS. LÉIOMYOME

FIBROMYALGIE
Maladie de nature non inflammatoire, caractérisée par une douleur musculaire généralisée, une
raideur, une paresthésie, une fatigue et un sommeil non réparateur. Son origine est inconnue mais
différents facteurs causals ont été supposés, comme l'altération de la phase du sommeil profond, des
troubles psychologiques, une atteinte du système nerveux autonome ou des altérations de la régulation
de la douleur. Elle touche fréquemment les femmes aux environs de la cinquantaine.
• Symptomatologie
Le patient fait état d'une douleur généralisée et d'une raideur du tronc ainsi que de la ceinture
scapulaire et pelvienne, associées à une faiblesse musculaire. L'exercice accentue la douleur.
Il existe une douleur sélective à la palpation de certains points précis (points gâchette).
• Diagnostic
Il n'existe actuellement aucune analyse qui permet d'effectuer un diagnostic exact de la maladie, c'est
pourquoi il doit être basé sur la présence des symptômes décrits.
• Traitement
* Il n'existe aucun traitement curatif pour cette maladie.
* Le patient doit être informé qu'il souffre d'une maladie chronique non invalidante et non déformante.
* Il est recommandé d'éviter les exercices violents, les postures forcées et l'obésité.
* Les médicaments les plus efficaces sont les antidépresseurs et les anxiolytiques.

FIBROSE KYSTIQUE DU PANCRÉAS


Maladie génétique qui touche la partie exocrine du pancréas et la majeure partie des glandes de
sécrétions externes.
L'altération aboutit à un épaississement des sécrétions pancréatiques, respiratoires, digestives,
sudoripares, reproductrices, etc.
• Symptomatologie
Les symptômes sont essentiellement digestifs et respiratoires. Ils peuvent se manifester sous la forme
d'une obstruction intestinale par altération des sécrétions pancréatiques. Des diarrhées chroniques,
une malnutrition et des affections respiratoires pouvant aboutir à une insuffisance respiratoire
chronique apparaissent ensuite.
Une obstruction des glandes reproductrices, aboutissant à la stérilité, peut également être observée.
• Diagnostic
Le diagnostic est établi par la constatation d'une altération importante de la sueur sécrétée par les
glandes sudoripares, lors d'un examen connu sous le nom de test de la sueur.
Ce test est facile à réaliser et est beaucoup moins compliqué que l'obtention d'échantillons de
sécrétions mucipares ou pancréatiques.
Des méthodes de détection anténatale sont également disponibles.
• Traitement
* Il n'existe aucun traitement curatif pour cette maladie. La thérapie consiste à administrer les
enzymes pancréatiques nécessaires pour la digestion, à éviter la malnutrition et à lutter contre les
infections respiratoires.
* Dans un futur proche, le développement d'un traitement spécifique permettant d'éliminer l'altération
génétique, et donc la maladie, est possible.

FIBROSE PULMONAIRE IDIOPATHIQUE


Maladie d'origine inconnue.
Elle est due à une réaction inflammatoire inadaptée, provoquée par la formation de tissu cicatriciel
(fibrose).
Elle affecte les parois alvéolaires et l'interstice pulmonaire.
• Symptomatologie
On l'observe plus fréquemment entre 50 et 70 ans.
Les premiers symptômes sont une toux non productive et une dyspnée (sensation de manque d'air)
lorsque le patient fait de l'exercice.
L'auscultation pulmonaire permet de percevoir un petit crépitement dont la prédominance est basale
et bilatérale.
• Diagnostic
Le diagnostic est établi au moyen d'une radiographie, d'une tomographie axiale assistée par
ordinateur du thorax et de tests de la fonction pulmonaire.
Dans certains cas, il est nécessaire de réaliser une biopsie, soit au moyen d'une endoscopie, soit à
ciel ouvert, ainsi qu'une étude anatomopathologique.
• Traitement
* Seul un patient sur cinq réagit au traitement à base de corticoïdes ou d'immunosuppresseurs.
* Au stade terminal, une greffe pulmonaire peut être indiquée.

FIBULA
Os long et mince constituant, avec le tibia, le support osseux de la jambe, sur le bord externe de
laquelle il s'étend, du genou à la cheville. Il constitue le point d'insertion de nombreux muscles de
cette zone.

FILAMENT DE MYOSINE ET D'ACTINE


Chaque fibre musculaire est constituée de multiples filaments de protéines (myosine et actine),
accolés les uns aux autres et formant des stries sombres et claires appelées bandes A e t bandes I.
L'association d'une bande A et d'une bande I est appelée sarcomère. Le rapprochement ou la
séparation de ces filaments constitue le mécanisme de base de la contraction ou de la dilatation
musculaire.

FILUM TERMINAL EXTERNE


Prolongement fin et rudimentaire de la moelle spinale après le cône médullaire. Il descend jusqu'au
coccyx, où il se fixe.

FISSURE ANALE
Déchirure de la peau entourant les bords de l'anus.
En règle générale, elle est provoquée par des efforts fournis lors de la défécation, à cause d'une
constipation.
• Symptomatologie
Le patient fait état d'une douleur intense, lacérante, pendant et après la défécation, ainsi que
d'hémorragies rectales.
• Diagnostic
Le diagnostic est établi sur la base de l'examen clinique.
• Traitement
* Le traitement initial est basé sur des bains de siège et l'administration de laxatifs et d'anesthésiques
locaux.
* La chirurgie est réservée aux cas chroniques.

FISSURE CÉRÉBRALE LONGITUDINALE (OU SCISSURE


INTERHÉMISPHÉRIQUE)
Longue fissure séparant les hémisphères cérébraux droit et gauche, et qui s'étend du pôle frontal au
pôle occipital. Elle abrite une paroi fibreuse, appelée faux du cerveau, qui prolonge les couches
méningées recouvrant l'organe cérébral.

FISSURE DE GLASSER
voir FISSURE TYMPANO-SQUAMEUSE (OU FISSURE DE GLASSER)

FISSURE DU CERVELET
Ces nombreuses fissures recouvrant toute la surface du cervelet pénètrent plus ou moins
profondément dans le tissu cérébelleux.

FISSURE HORIZONTALE (CERVELET)


Sillon divisant la face antérieure des hémisphères du cervelet en partie supérieure et inférieure.

FISSURE MÉDIANE VENTRALE (MOELLE ALLONGÉE)


Profond sillon parcourant longitudinalement la face antérieure de la moelle allongée et se prolongeant
dans le même sens tout le long de la moelle spinale.
FISSURE ORBITAIRE SUPÉRIEURE (OU FENTE SPHÉNOÏDALE)
Deux orifices irréguliers situés entre la grande aile et la petite aile de l'os sphénoïde, faisant
communiquer la cavité orbitaire et la cavité crânienne. Ces fissures laissent passer le nerf
oculomoteur (IIIe paire crânienne), le nerf trochléaire ou pathétique (IVe paire crânienne), le nerf
abducens ou nerf moteur oculaire externe (VIe paire crânienne), la branche ophtalmique du nerf
trijumeau, la veine ophtalmique et d'autres vaisseaux sanguins.

FISSURE PÉTRO-SQUAMEUSE
Ligne de jonction de deux parties de l'os temporal : la partie pétreuse et la partie squameuse.

FISSURE TYMPANO-SQUAMEUSE (OU FISSURE DE GLASSER)


Fissure parcourant la fosse mandibulaire et qui marque la jonction entre la partie squameuse et la
partie tympanique de l'os temporal.

FLOCCULUS
Deux petits lobes situés sous les pédoncules cérébelleux, dans la fissure horizontale.

FŒTUS
Produit de la conception, depuis la période embryonnaire qu'à l'accouchement. À la fin de la
grossesse, il est parfaitement formé d'un point de vue morphologique.

FOIE
La majeure partie du foie occupe la région appelée hypochondre droit, qui correspond à la partie
supérieure droite de l'abdomen, sous les dernières côtes, mais le lobe hépatique gauche s'étend
jusqu'à la partie supérieure médiane.

FOLLICULE ATROPHIÉ
Lorsque l'un des follicules a libéré l'ovule qu'il contient, les autres dégénèrent et finissent par
s'atrophier complètement.

FOLLICULE LYMPHATIQUE (OU LYMPHOÏDE)


Les follicules lymphatiques (ou lymphoïdes) sont des accumulations de lymphocytes contenues dans
les organes lymphoïdes (tonsilles palatines, nœds lymphatiques, etc.) qui, à l'intérieur, possèdent un
centre germinatif avec une activité proliférative intense, plus particulièrement en cas d'infection.

FOLLICULE LYMPHATIQUE (OU LYMPHOÏDE)


Amas de lymphocytes présents dans les organes lymphoïdes (tonsilles palatines, nœds lymphatiques,
etc.), qui renferment un centre germinatif ayant une grande activité proliférative, notamment lors d'une
infection.

FOLLICULE LYMPHOÏDE AGRÉGÉ


Grappes de tissu lymphoïde disposées en forme de plaques dans le tissu conjonctif qui recouvre les
parois de l'iléum, ou troisième portion de l'intestin grêle. Les follicules lymphoïdes agrégés ont une
fonction similaire à celle des tonsilles palatines, dans la mesure où ils filtrent la lymphe du tube
intestinal.

FOLLICULE PILO-SÉBACÉ
Structure tubulaire enfouie dans la peau, possédant une terminaison en forme de sac et traversant
verticalement l'épiderme et le derme. Sa base élargie est le siège du processus de formation des
poils. Les glandes sébacées déversent leurs sécrétions à l'intérieur du follicule pilo-sébacé.

FOLLICULOSTIMULINE
Hormone adénohypophysaire dont la sécrétion débute à la puberté et qui agit sur les ovaires en
stimulant la croissance des follicules qu'ils contiennent, et sur les testicules en déclenchant le
processus de production des spermatozoïdes.

FOND D'ŒIL
Image de la surface de la rétine obtenue par l'observation de l'intérieur du bulbe de l'œil à travers la
pupille, à l'aide d'un appareil appelé ophtalmoscope.

FOND DE LA VÉSICULE BILIAIRE


Le fond correspond à la partie inférieure de la vésicule. En règle générale, il ressort en avant du bord
antérieur du foie.

FOND UTÉRIN
Partie supérieure, ou toit, de la cavité utérine.

FONTANELLE
À la différence du grand enfant ou de l'adulte, les os du crâne d'un nouveau-né ne se rejoignent pas
totalement. Elles sont séparées par des zones molles appelées fontanelles, que l'on peut sentir à
travers la peau qui recouvre la tête. Elles sont situées sur les zones supérieure et postérieure du crâne
et se ferment spontanément dans les mois qui suivent la naissance.

FORAMEN ALVÉOLAIRE DE L'OS MAXILLAIRE


Ensemble d'orifices situés sur le bord postérieur de l'os maxillaire, par lesquels sortent les nerfs
alvéolaires supérieurs.

FORAMEN CÆCUM
Très petit orifice situé sur la zone de jonction de la crista galli de l'ethmoïde avec la crête frontale de
l'os frontal. Il est emprunté par une petite veine qui débouche dans le sinus sagittal supérieur.

FORAMEN DE CONJUGAISON
Orifices délimités par les pédicules vertébraux et par lesquels les différents nerfs spinaux sortent du
rachis.

FORAMEN DE LA LAME CRIBLÉE


Orifices situés sur la partie antérieure de la lame criblée et par lesquels passent les nerfs et les
artères nasales.

FORAMEN DE LA VEINE CAVE INFÉRIEURE


La veine cave inférieure est un tronc veineux de gros calibre débouchant dans l'atrium gauche, près
de la veine cave supérieure, et déversant dans cet atrium le sang veineux provenant de la moitié
inférieure de l'organisme.

FORAMEN DÉCHIRÉ
Orifice situé entre la partie pétreuse de l'os temporal et la grande aile de l'os sphénoïde. Il est
emprunté par le nerf du canal ptérygoïdien, issu de l'union entre le nerf pétreux profond, branche du
nerf glosso-pharyngien, et le nerf grand pétreux, branche du nerf facial.

FORAMEN DU CANAL DU NERF HYPOGLOSSE


Orifice situé sur le rebord antérieur, ou zone condylienne, du foramen magnum, dans la fossette
condylienne antérieure. Le nerf hypoglosse (XIIe paire crânienne) sort du crâne par ce canal.

FORAMEN ÉPINEUX (OU TROU PETIT ROND) DE L'OS SPHÉNOÏDE


Orifice situé à proximité immédiate du foramen ovale, dans la zone appelée épine du sphénoïde. Il
permet aux artères et aux veines méningées moyennes et au rameau méningé du nerf mandibulaire, lui-
même issu du nerf trijumeau (Ve paire crânienne) de pénétrer à l'intérieur du crâne.

FORAMEN ETHMOÏDAL ANTÉRIEUR


Orifice situé sur la suture entre la lame criblée de l'os ethmoïde et l'os frontal. Il laisse passer le nerf
ethmoïdal antérieur, branche du nerf ophtalmique du trijumeau (Ve paire crânienne).

FORAMEN ETHMOÏDAL POSTÉRIEUR


Orifice s'ouvrant dans la zone de jonction de l'os frontal, de l'os sphénoïde et de la lame criblée de
l'os ethmoïde. Il est emprunté par le nerf ethmoïdal postérieur, branche du nerf ophtalmique du
trijumeau (Ve paire crânienne).

FORAMEN INFRA-ORBITAIRE
Orifice ouvert sur la face antérieure de l'os maxillaire, par lequel débouche le canal infra-orbitaire
empruntés par les vaisseaux et les nerfs infra-orbitaires.

FORAMEN INFRA-ORBITAIRE
Orifice ouvert sur la face antérieure de l'os maxillaire, par lequel débouche le canal infra-orbitaire.
FORAMEN INTERVERTÉBRAL
Orifices délimités par les pédicules vertébraux et par lesquels les différents nerfs somatiques sortent
du rachis.

FORAMEN JUGULAIRE (OU TROU DÉCHIRÉ POSTÉRIEUR)


Large échancrure de la base du crâne, située sur le bord antérieur de l'os occipital et le bord
postérieur de la partie pétreuse de l'os temporal. Le foramen jugulaire laisse passer les nerfs glosso-
pharyngien (IXe paire crânienne), vague (Xe paire crânienne) et accessoire (ou spinal) (XIe paire
crânienne)

FORAMEN MAGNUM
Large orifice ovale s'ouvrant dans la partie inférieure de l'os occipital et qui fait communiquer la
cavité crânienne et le canal vertébral. Il est emprunté par différentes structures comme la moelle
allongée, les artères vertébrales et spinales et les racines spinales du nerf accessoire (ou spinal) (XIe
paire crânienne).

FORAMEN MASTOÏDIEN
Orifice inconstant situé à proximité du bord supérieur de la partie pétreuse, par lequel passe une
veine tributaire du sinus veineux latéral, la veine émissaire mastoïdienne.

FORAMEN MENTONNIER
Deux orifices situés sur la face antérieure du corps de la mandibule et à travers lesquels passent les
vaisseaux et les nerfs mentonniers.

FORAMEN MENTONNIER
Deux orifices situés sur la face antérieure du corps de la mandibule et à travers lesquels passent les
vaisseaux et les nerfs mentonniers.

FORAMEN NOURRICIER
Très petit orifice situé à la surface de l'os, à travers lequel s'introduisent les capillaires sanguins
apportant le sang.

FORAMEN OBTURÉ (OU TROU ISCHIO-PUBIEN)


Large orifice de forme triangulaire, situé dans la zone antéro-inférieure de l'os coxal. Le foramen
obturé est limité par le corps du pubis, sa branche supérieure et sa branche inférieure, ainsi que par
le corps et la branche de l'ischium. Il est partiellement recouvert par une lame fibreuse, la membrane
obturatrice.

FORAMEN OPTIQUE
Orifice situé sur la partie supérieure de l'os sphénoïde. Il traverse la base de la petite aile et fait
communiquer la cavité crânienne et l'orbite. Le foramen optique laisse passer le nerf optique et
l'artère ophtalmique. Il est précédé par le canal optique.

FORAMEN OVALE
Orifice situé sur la partie postérieure de la grande aile de l'os sphénoïde. Le nerf mandibulaire,
branche du nerf trijumeau (Ve paire crânienne), le nerf petit pétreux et l'artère méningée accessoire
sortent du crâne par cet orifice.

FORAMEN PARIÉTAL
Orifice situé près du bord sagittal de l'os pariétal, par lequel passe un petit vaisseau sanguin : la
veine émissaire.

FORAMEN ROND DE L'OS SPHÉNOÏDE


Orifice situé sur la base de la grande aile de l'os sphénoïde, dans la fosse infra-temporale. Il est
emprunté par le nerf maxillaire, branche du trijumeau (Ve paire crânienne).

FORAMEN SACRAL
Orifices intervertébraux situés dans les zones correspondant aux articulations des différentes
vertèbres sacrales, par lesquels sortent les terminaisons nerveuses de la moelle spinale dans cette
région.

FORAMEN SACRAL
Quatre orifices s'ouvrant à chacune des extrémités des lignes transverses et par lesquels sortent les
branches antérieures des nerfs sacraux issus de la moelle spinale.

FORAMEN SACRAL DORSAL


Quatre orifices s'ouvrant de chaque côté de la crête sacrale médiane, par lesquels sortent les
branches postérieures des nerfs sacraux.

FORAMEN STYLO-MASTOÏDIEN
Orifice situé à la base du crâne, sur l'os temporal, et par lequel le nerf facial sort de la partie
pétreuse de l'os temporal.

FORAMEN SUPRA-ORBITAIRE
voir INCISURE SUPRA-ORBITAIRE (OU FORAMEN SUPRA-ORBITAIRE)

FORAMEN TRANSVERSAIRE
Orifice s'ouvrant au centre du processus transverse et laissant passer l'artère vertébrale. Seules les
vertèbres cervicales possèdent des foramens transversaires.

FORAMEN VERTÉBRAL
Orifice délimité par les arcs antérieur et postérieur et par les masses latérales. Il est plus large que
celui des autres vertèbres et sa forme est quadrangulaire. La dent de l'axis et la moelle allongée
viennent se placer à l'intérieur.

FORAMEN ZYGOMATICO-FACIAL
Orifice ouvert au voisinage du bord orbitaire, communiquant avec le canal temporo-zygomatique.

FORNIX
Lame de forme triangulaire fixée à la partie postérieure du corps calleux et servant de base au septum
pellucidum et de toit au 3e ventricule.

FOSSE CÉRÉBRALE
Dépressions situées sur la face concave de l'os occipital, de chaque côté du sillon du sinus sagittal
supérieur, et dans lesquelles se logent les lobes occipitaux du cerveau.

FOSSE CORONOÏDIENNE
Cavité située sur la face antérieure de l'humérus, au-dessus de la trochlée. Elle reçoit le processus
coronoïdien de l'ulna lorsque le coude est fléchi.

FOSSE CRÂNIENNE ANTÉRIEURE


Dépression formée par la partie concave de l'os frontal, s'étendant jusqu'aux grandes ailes de l'os
sphénoïde. Elle abrite les lobes frontaux du cerveau.

FOSSE CRÂNIENNE MOYENNE


Dépression occupant la zone moyenne de la base du crâne, depuis les grandes ailes de l'os sphénoïde
jusqu'au bord supérieur de la partie pétreuse de l'os temporal et abritant les lobes temporaux du
cerveau.

FOSSE CRÂNIENNE POSTÉRIEURE


Dépression s'étendant depuis le bord supérieur de la partie pétreuse de l'os temporal jusqu'à la zone
concave de l'os occipital. Cette zone comprend deux parties distinctes : une fosse crânienne
postérieure, qui abrite les lobes du cervelet, et une fosse cérébrale, qui accueille les lobes occipitaux
du cerveau.

FOSSE DU SAC LACRYMAL


Dépression allongée située sur la partie antérieure de l'os lacrymal, en avant de la crête lacrymale
postérieure. Elle se poursuit sur le processus frontal de l'os maxillaire.

FOSSE FRONTALE
Concavité interne de la partie supérieure de l'os frontal, dans laquelle se loge le lobe frontal du
cerveau.
FOSSE ILIAQUE DROITE
Région située dans la partie inférieure droite de l'abdomen, au-dessus de la zone inguinale droite, et
sous laquelle se trouve le côlon droit, avec le cæcum et l'appendice.

FOSSE ILIAQUE EXTERNE


Surface large et plate, partiellement creusée, située sur la partie postéro-externe de l'ilium. Elle
donne insertion aux muscles glutéaux.

FOSSE ILIAQUE GAUCHE


Région de l'abdomen située dans le quadrant inférieur gauche, au-dessous de la zone inguinale
gauche, et sous laquelle se trouve le côlon descendant.

FOSSE ILIAQUE INTERNE


Dépression correspondant à la partie interne de l'ilium. Sa surface est triangulaire, légèrement
concave et occupée par l'insertion du muscle iliaque.

FOSSE INFRA-ÉPINEUSE
La plus inférieure des deux fosses de la face postérieure de la scapula, dans laquelle s'insère le
muscle infra-épineux.

FOSSE INTERCONDYLIENNE
Élargissement de l'échancrure, ou gorge, de la surface patellaire du fémur, sur sa face postérieure.

FOSSE LACRYMALE
Petite dépression située sur la partie externe du toit de l'orbite et dans laquelle se loge la glande
lacrymale.

FOSSE MALLÉOLAIRE
voir SURFACE ARTICULAIRE DE LA MALLÉOLE LATÉRALE ET FOSSE MALLÉOLAIRE

FOSSE MANDIBULAIRE
Dépression profonde située à la base de la partie squameuse de l'os temporal, au-dessous de la
racine du processus zygomatique, entre les tubercules articulaires antérieur et postérieur, là où
s'articule le processus condylien de la mandibule pour former l'articulation temporo-mandibulaire.
Celle-ci est composée, d'une part, de la partie tympanique de l'os temporal et, d'autre part, de la
partie squameuse de l'os temporal.

FOSSE OCCIPITALE
Concavité interne de l'os occipital dans laquelle se loge la partie supérieure du lobe occipital du
cerveau.
FOSSE OLÉCRÂNIENNE
Cavité située sur la face postérieure de l'humérus, au-dessus de la trochlée. Elle reçoit l'olécrâne, ou
partie supérieure de l'extrémité articulaire de l'ulna, lorsque l'articulation est en extension.

FOSSE OVALE
Dépression située au centre du septum interauriculaire, au niveau de laquelle celui-ci est très mince,
presque membraneux, car il s'agit de l'endroit où les deux atriums communiquaient durant la vie
fœtale.

FOSSE PARIÉTALE
Concavité de la face interne de l'os pariétal, recouvrant le lobe pariétal de l'encéphale.

FOSSE POPLITÉE (OU CREUX POPLITÉ)


Face postérieure de l'articulation du genou formant une dépression.

FOSSE PTÉRYGOÏDIENNE
Dépression située sur la partie postérieure du processus ptérygoïde, dans laquelle s'insèrent certains
muscles de cette zone.

FOSSE SUB-SCAPULAIRE
Dépression occupant la totalité de la face antérieure de la scapula, dans laquelle se loge le muscle
sub-scapulaire.

FOSSE SUPRA-ÉPINEUSE
La plus haute des deux fosses de la face postérieure de la scapula, dans laquelle s'insère le muscle
supra-épineux.

FOSSE TEMPORALE
Dépression osseuse située sur la face latérale du crâne, formée par la grande aile de l'os sphénoïde et
la partie squameuse de l'os temporal. Le muscle temporal possède une insertion étendue dans la fosse
temporale.

FOSSE TRIANGULAIRE
Petite dépression du pavillon de l'oreille (ou auricule) située entre l'hélix et l'anthélix.

FOSSETTE MENTONNIÈRE
Fossette située au centre du menton, qui correspond à la légère dépression que présente dans la même
zone la mandibule.

FOSSETTE POUR LA DENT


Cavité articulaire située sur la face postérieure de l'arc antérieur de l'atlas, dans laquelle s'encastre la
dent de l'axis.

FOVÉA (OU CUPULE) RADIALE


Surface articulaire concave, formant le toit de la tête radiale et s'articulant avec le capitulum de
l'humérus.

FRACTURE
On appelle fracture l'interruption de la continuité d'un os.
Elle peut être la conséquence d'un traumatisme d'intensité supérieure à ce qu'un os sain peut supporter
ou être consécutive à des traumatismes de faible intensité sur un os déjà fragilisé par des processus
pathologiques (ostéoporose, maladie osseuse de Paget, ostéomalacie, tumeur osseuse, métastase,
myélome multiple, etc.).
• Symptomatologie
D'un point de vue clinique, on observe des douleurs (diffuses au niveau de la zone touchée mais
intenses et localisées au niveau du foyer de fracture), une tuméfaction, une déformation, une perte de
l'axe du membre et une impotence fonctionnelle.
Les signes pathognomoniques (ou caractéristiques) sont une crépitation osseuse (sensation tactile ou
auditive provoquée par le frottement réciproque des fragments d'un os fracturé) et une mobilité
anormale de la région touchée.
• Diagnostic
Même si un bon interrogatoire et un examen clinique du patient permettent de suspecter le diagnostic,
dans la plupart des cas, l'examen radiologique est indispensable pour confirmer l'existence de la
fracture, observer les caractéristiques anatomiques de sa ligne et détecter les lésions non suspectées.
Des radiographies sur au minimum deux plans (généralement antéro-postérieur et latéral) sont
nécessaires et au moins une des deux articulations de l'os fracturé doit apparaître sur la radio.
En cas de fracture spécifique de l'humérus, du pelvis, de l'acétabulum (os coxal), du calcanéus ou des
corps vertébraux, provoquée par leur constitution anatomique complexe, une tomographie axiale
assistée par ordinateur peut être nécessaire.
Il est indispensable de contrôler la fonction neurovasculaire de la région touchée.
• Traitement
* L'objectif du traitement d'une fracture est de parvenir à un maximum de récupération fonctionnelle
de la région touchée, en facilitant les processus naturels de consolidation.
* Il existe deux manières de soigner les fractures : le traitement orthopédique (ou conservateur) et le
traitement chirurgical.
* En fonction du type de fractures, le traitement orthopédique peut consister en du repos (fracture
costale isolée), en la stabilisation de la fracture au moyen d'un cerclage ou de la solidarisation
(blocage du doigt fracturé avec le doigt adjacent avec des bandes élastiques adhésives), ou en la
pose d'une attelle ou d'un plâtre.
* Autre possibilité de traitement orthopédique : la traction cutanée ou squelettique, qui consiste à
appliquer un poids sur la peau ou à mettre une broche traversant l'os, et qui permet d'aligner les
fragments osseux. En règle générale, elle est utilisée comme traitement de transition.
* Le traitement chirurgical suppose la stabilisation de la fracture au moyen d'une fixation externe ou
interne.
* La fixation externe consiste à insérer des clous dans l'os en différents points, loin du foyer de
fracture, clous qui sont reliés entre eux au moyen de barres latérales.

FRACTURE D'HUTCHINSON
voir FRACTURE DU RADIUS DISTAL (POIGNET)

FRACTURE DE GALEAZZI
voir FRACTURE DE L'AVANT-BRAS

FRACTURE DE GOYRAND-SMITH
voir FRACTURE DU RADIUS DISTAL (POIGNET)

FRACTURE DE JEFFERSON
voir FRACTURE DU RACHIS CERVICAL

FRACTURE DE L'AVANT-BRAS
Ce type de fractures est généralement provoqué par un mécanisme indirect (chute sur la main, par
exemple).
Lorsqu'une fracture d'un des os de l'avant-bras se produit, une fracture de l'autre os ou une luxation de
l'articulation proximale ou distale peut également survenir.
La fracture isolée de la diaphyse ulnaire se produit généralement lorsque l'on cherche à se protéger
d'un coup dirigé vers la tête.
• Symptomatologie
On observe les symptômes classiques de fracture décrits précédemment : douleur, tuméfaction,
déformation, perte de l'axe du membre, impotence fonctionnelle, crépitation osseuse et mobilité
anormale de la zone touchée.
• Diagnostic
L'examen radiologique sur deux plans doit comprendre l'articulation du coude et le poignet, afin
d'écarter les lésions associées.
La fracture de Monteggia compromet la diaphyse ulnaire associée à la luxation de la tête du radius
(articulation radio-ulnaire proximale).
La fracture de Galeazzi est une fracture de la diaphyse radiaire associée à la luxation de l'ulna au
niveau de l'articulation radio-ulnaire distale.
• Traitement
* Chez l'enfant, le traitement de première intention est orthopédique (immobilisation par la pose d'un
plâtre) alors que, chez l'adulte, le traitement chirurgical est préférable.

FRACTURE DE L'HUMÉRUS (DIAPHYSE)


La fracture de la diaphyse de l'humérus survient essentiellement chez l'adulte. En règle générale, elle
est provoquée par un traumatisme direct sur le bras. Elle se produit fréquemment dans le cadre
d'activités sportives, d'accidents de la circulation, suite à une chute en bicyclette, etc.
• Symptomatologie
On observe les symptômes classiques de fracture : douleur, tuméfaction, déformation, perte de l'axe
du membre, impotence fonctionnelle, crépitation osseuse et mobilité anormale de la zone touchée.
Une lésion transitoire du nerf radial peut survenir.
• Diagnostic
Le diagnostic est établi sur la base de l'examen clinique et radiologique.
Les signes de lésion du nerf radial sont : chute de la main, perte de la supination de la main, perte de
l'extension des doigts des articulations métacarpo-phalangiennes et du poignet, associées à une
diminution de la sensibilité radiale de la main.
• Traitement
* En fonction du trait et de la stabilité de la fracture, le traitement est soit orthopédique (ou
conservateur), soit chirurgical.
* Quatre à douze semaines peuvent être nécessaires avant que la lésion du nerf radial ne guérisse.

FRACTURE DE L'HUMÉRUS (EXTRÉMITÉ PROXIMALE DE


L'HUMÉRUS)
Ce type de fractures comprend les fractures du col de l'humérus, du grand tubercule et de la tête de
l'humérus. Les fractures de la tête de l'humérus sont relativement rares.
Le grand tubercule de l'humérus est une tubérosité dans laquelle le muscle supra-épineux vient
s'insérer. Les fractures surviennent par traumatisme direct lors d'une chute sur le côté. Elles peuvent
présenter plusieurs fragments (fractures comminutives).
Elles peuvent également être déplacées à cause de la traction du muscle supra-épineux.
Les fractures du col de l'humérus surviennent plus fréquemment chez les personnes d'âge avancé.
La plupart du temps, elles sont consécutives à une chute au cours de laquelle le patient prend
brusquement appui avec le membre supérieur tendu, le bras ayant un effet de levier sur l'articulation
de l'épaule, combiné à une torsion interne ou externe du bras. La luxation de la tête de l'humérus peut
également se produire (fracture luxation). Lorsque la fracture isole la tête de l'humérus, une nécrose
avasculaire peut alors survenir.
• Symptomatologie
Ce type de fractures est généralement accompagné de douleurs et d'une limitation de l'abduction,
c'est-à-dire d'une impossibilité d'éloigner le membre de l'axe central, du plan médian ou du plan
sagittal, même si les mouvements d'extension antérieure et postérieure restent possibles. C'est la
raison pour laquelle certains patients tardent à consulter le médecin.
Des ecchymoses tardives peuvent apparaître sur la face interne du bras.
• Diagnostic
Une anamnèse, un examen clinique et une radiographie permettent d'établir le diagnostic. En cas de
fracture comminutive (qui comporte plusieurs fragments), il est indispensable de pratiquer une
tomographie axiale assistée par ordinateur.
• Traitement
* Les fractures du grand tubercule ou col de l'humérus sans déplacement nécessitent un traitement
orthopédique (ou conservateur) qui consiste à immobiliser l'épaule à l'aide de bandages ou d'un
plâtre.
* Pour les fractures qui présentent un déplacement prononcé ou une angulation importante de l'axe
céphalo-diaphysaire, le traitement chirurgical doit être envisagé, surtout chez les patients jeunes.
* Il est essentiel de commencer la rééducation le plus tôt possible afin d'éviter que la mobilité
articulaire ne soit limitée.
FRACTURE DE L'OLÉCRÂNE
Ce type de fractures peut être provoqué par deux mécanismes : une contusion directe suite à une chute
sur le coude et une traction violente du triceps.
• Symptomatologie
Les principaux symptômes sont des douleurs et une altération au niveau de l'extension du coude.
• Diagnostic
Le diagnostic est établi par une anamnèse, un examen clinique et une radiographie.
• Traitement
* En règle générale, le traitement chirurgical s'impose, car il est nécessaire de conserver les
mouvements de flexion et d'extension du coude, interrompus par la fracture.

FRACTURE DE LA CHEVILLE
Les fractures de la cheville sont, sans aucun doute, le type de fractures le plus fréquent.
Elles peuvent être provoquées par un traumatisme axial ou être la conséquence d'un mécanisme
indirect par rotation.
• Symptomatologie
On observe une augmentation du volume de la cheville et une douleur intense qui s'amplifie si le
patient fait des mouvements ou essaye de marcher.
Des ecchymoses tardives peuvent également survenir.
• Diagnostic
La possibilité d'une subluxation du talus doit toujours être envisagée.
Le déplacement de l'os de la cheville (talus) peut être réduit spontanément, mais avec un dommage
articulaire.
Des radiographies sur au minimum trois plans, antéro-postérieur, latéral et oblique, sont nécessaires.
En cas de doute, une tomographie axiale assistée par ordinateur peut être utile.
• Traitement
* En règle générale, les fractures déplacées nécessitent une réduction chirurgicale et une
ostéosynthèse.
* Pour les fractures sans déplacement, le traitement orthopédique (ou conservateur) est parfaitement
adapté.

FRACTURE DE LA CLAVICULE
Dans la majeure partie des cas, les fractures de la clavicule sont provoquées par un mécanisme
indirect comme une chute de côté sur l'épaule contre un plan dur. Le plus souvent, elles sont
localisées au niveau du tiers moyen.
On les observe généralement chez les adolescents ou les jeunes adultes, ou chez les nouveau-nés,
auquel cas elles sont la conséquence de manœuvres obstétriques.
Elles peuvent également être la conséquence d'activités sportives (cyclisme, moto, équitation,
patinage, etc.).
• Symptomatologie
Les symptômes sont des douleurs et une incapacité fonctionnelle de l'épaule et du membre supérieur
du côté touché.
• Diagnostic
L'épaule du côté touché est plus basse que l'autre et des ecchymoses peuvent être constatées au niveau
de la fosse sub-clavière.
Il est possible de palper le relief dur de l'os touché et ainsi d'observer une baisse de la mobilité et
une crépitation osseuse des fragments de la clavicule.
Une radiographie permet de confirmer le diagnostic.
• Traitement
* Dans la plupart des cas, le traitement est orthopédique (ou conservateur). On pose un bandage en
huit si le déplacement est important, ou un bandage Velpeau si la fracture est peu déplacée.
* En cas de fracture ouverte ou de lésion vasculaire associée, le traitement chirurgical peut être
préconisé.

FRACTURE DE LA DIAPHYSE DU FÉMUR


voir FRACTURE DU FÉMUR (DIAPHYSE)

FRACTURE DE LA HANCHE (EXTRÉMITÉ PROXIMALE DU FÉMUR)


Les fractures au niveau de la hanche comprennent : les fractures de la tête du fémur et du col du
fémur, les fractures pertrochantériennes (qui traversent le massif trochantérien en diagonal, depuis le
grand trochanter jusqu'au petit trochanter) et les fractures sous-trochantériennes (localisées sur un
plan immédiatement inférieur au petit trochanter).
Plus le trait de fracture est proche de la tête, plus le risque d'atteinte de la vascularisation et de
nécrose de la tête du fémur est élevé.
Les fractures de l'extrémité proximale du fémur sont probablement celles le plus souvent observées
par les médecins.
Elles surviennent généralement chez les patients d'âge avancé, plus particulièrement chez les femmes.
Elles sont souvent la conséquence d'une chute et, parfois, d'une forme spontanée d'ostéoporose
sévère.
• Symptomatologie
Le traumatisme est généralement de faible importance, disproportionné par rapport aux dommages
osseux.
La fracture provoque une douleur qui irradie la face interne de la cuisse et est à l'origine d'une
impotence fonctionnelle, le plus souvent absolue.
Lors de l'examen clinique, le membre touché apparaît raccourci, en abduction et en position de
rotation latérale (externe).
Le fait de ne pas pouvoir soulever le talon est caractéristique de cette fracture.
• Diagnostic
Associées à une anamnèse et à un examen clinique, des radiographies de la tête du fémur et du pelvis
avec rotation médiale (interne) de la hanche saine sont nécessaires pour évaluer la longueur du col du
fémur.
• Traitement
* En règle générale, le traitement chirurgical s'impose.
* En cas de fracture pertrochantérienne et sous-trochantérienne, l'ostéosynthèse (pose d'une vis-
plaque dynamique au niveau de la hanche, clou intra-médullaire) est proposée.
* Pour les fractures du col du fémur, il est possible d'opter soit pour une ostéosynthèse avec des vis
(en cas de fracture non déplacée ou chez les patients jeunes), soit pour une prothèse de substitution
(en cas de fracture déplacée ou chez les patients d'âge avancé).
* En raison du fort pourcentage de complications consécutives à un repos prolongé, l'objectif
principal du traitement est la déambulation précoce.

FRACTURE DE LA MAIN
Les os métacarpiens et les phalanges subissent fréquemment des traumatismes provoqués lors
d'accidents du travail, d'accidents domestiques ou survenus lors de pratiques sportives.
• Symptomatologie
Les fractures des os métacarpiens surviennent généralement suite à des traumatismes indirects ou à un
coup de poing.
On observe une douleur diffuse dans toute la main et une douleur localisée au niveau du foyer de
fracture. Dans la plupart des cas, la main présente rapidement un œdème.
La fracture de Bennet touche la base du 1er os métacarpien (pouce) et l'articulation trapézo-
métacarpienne avec déplacement.
En règle générale, le col du 5e métacarpien est fracturé par un coup de poing donné (fracture du
boxeur).
• Diagnostic
Le diagnostic est établi par une anamnèse, l'étude des signes cliniques et une radiographie.
• Traitement
* Dans la plupart des cas, le traitement des fractures des os métacarpiens et des phalanges est
orthopédique (ou conservateur). La fracture de Bennet nécessite généralement une réduction
chirurgicale et une ostéosynthèse.

FRACTURE DE LA PATELLA
Les fractures de la patella sont assez fréquentes et sont la conséquence d'un traumatisme direct sur le
genou ou d'un traumatisme indirect provoqué par une traction violente exercée par le quadriceps.
• Symptomatologie
On observe des douleurs, une augmentation du volume (gonflement) du genou et une impossibilité de
tendre la jambe. La séparation des fragments rotuliens est palpable.
• Diagnostic
Le diagnostic est établi à partir d'une radiographie sur deux plans, antéro-postérieur et latéral.
• Traitement
* Si la fracture n'est pas déplacée, le traitement orthopédique (ou conservateur) est suffisant.
* En cas de fracture avec déplacement, le traitement chirurgical est préférable.

FRACTURE DE MONTEGGIA
voir FRACTURE DE L'AVANT-BRAS

FRACTURE DE POUTEAU-COLLES
voir FRACTURE DU RADIUS DISTAL (POIGNET)

FRACTURE DE RHEA BARTON


voir FRACTURE DU RADIUS DISTAL (POIGNET)
FRACTURE DU CALCANÉUS
Dans la plupart des cas, les fractures du calcanéus sont provoquées par une chute d'une certaine
hauteur, lors de laquelle le talon heurte violemment et directement le sol.
C'est la raison pour laquelle elles sont souvent associées à des fractures de la surface articulaire
proximale de l'ulna et de la colonne vertébrale (ou rachis).
• Symptomatologie
Une augmentation de volume et une douleur intense sont observées au niveau du talon, de la région
tarsienne et du genou. Un œdème et des ecchymoses plantaires tardives peuvent apparaître.
Une douleur intense est présente à l'endroit où le talon a percuté le sol.
• Diagnostic
L'examen radiologique doit inclure des radiographies sur au moins trois plans.
En raison de la multiplicité des traits de fracture et de la possibilité que ceux-ci passent inaperçus, la
tomographie axiale assistée par ordinateur reste la méthode de diagnostic la plus appropriée pour ce
type de fractures.
• Traitement
* En règle générale, un traitement chirurgical s'impose.

FRACTURE DU CONDYLE LATÉRAL


voir FRACTURE DU COUDE (EXTRÉMITÉ DISTALE DE L'HUMÉRUS)

FRACTURE DU CONDYLE MÉDIAL


voir FRACTURE DU COUDE (EXTRÉMITÉ DISTALE DE L'HUMÉRUS)

FRACTURE DU COUDE (EXTRÉMITÉ DISTALE DE L'HUMÉRUS)


Les fractures du coude sont classées en trois catégories : les fractures supra-condyliennes, les
fractures du condyle latéral et les fractures du condyle médial.
Les fractures supra-condyliennes font partie des lésions traumatiques du coude les plus courantes
chez les enfants et chez les adolescents. Elles sont généralement provoquées par une chute vers
l'avant lors de laquelle les mains prennent brutalement appui sur le sol.
Elles sont considérées comme des fractures très graves en raison de la complexité de leur traitement,
du risque de complications vasculaires et nerveuses et des séquelles éventuelles au niveau du bon
fonctionnement de l'articulation.
Les fractures du condyle latéral et du condyle médial sont également observées plus fréquemment
chez les enfants.
• Symptomatologie
Le patient fait état de douleurs. On observe également une augmentation du volume et une déformation
du coude, associées à une impotence fonctionnelle.
• Diagnostic
Une radiographie des deux coudes en position antéro-postérieure, latérale et oblique, est
indispensable pour établir le diagnostic.
La tomographie axiale assistée par ordinateur est utile en cas de fracture du condyle latéral du coude.
Le risque d'atteinte vasculaire (lésion de l'artère brachiale) et nerveuse (tronc du nerf médian, ulnaire
ou radial) doit impérativement être écarté.
• Traitement
* Chez les enfants, les fractures supra-condyliennes se traitent généralement par une réduction
orthopédique et une fixation à l'aide de broches percutanées de Kirschner.
* Des complications aiguës, comme une lésion de l'artère humérale (contracture ischémique de
Volkmann), une lésion du nerf médian, ulnaire ou radial, un syndrome compartimental, ou syndrome
de compression des loges, peuvent survenir. Plus tard, une déformation du coude, comme un varus ou
un valgus résiduel, une raideur articulaire et une myosite ossifiante peuvent apparaître.
Les fractures du condyle latéral peuvent être traitées par une réduction manuelle et la pose d'une
attelle et d'un plâtre. Si le fragment osseux est trop déplacé, ou si la manœuvre de réduction manuelle
échoue, alors le traitement chirurgical s'impose.
Les fractures du condyle médial peuvent également être soignées par des traitements orthopédiques
(ou conservateurs), excepté en cas de luxation de l'épicondyle médial.

FRACTURE DU COUDE (FRACTURE DE LA TÊTE DU RADIUS)


Ce type de fractures touche principalement les adultes. La fracture de la tête du radius survient
généralement suite à une chute lors de laquelle les mains prennent brutalement appui sur le sol avec
le coude en extension.
Dans la plupart des cas, le condyle latéral de l'humérus est touché ou le cartilage articulaire est
également fracturé.
• Symptomatologie
Ce type de fractures doit être suspecté chez les patients qui font état d'une douleur, essentiellement
lors des mouvements de pronation et de supination, et lors de la compression de la tête du radius.
• Diagnostic
Un examen radiographique sur au moins deux plans est indispensable pour établir le diagnostic.
• Traitement
* En cas de fracture sans déplacement, ou avec un déplacement léger, il est préférable d'opter pour un
traitement orthopédique (ou conservateur).
* Si la fracture est comminutive (si elle comporte plusieurs fragments), alors la résection de la tête du
radius est nécessaire.
* En cas d'instabilité et de lésion concomitante de l'articulation radio-ulnaire distale (lésion d'Essex-
Lopresti), il convient de tenter une ostéosynthèse afin de conserver la tête du radius.

FRACTURE DU FÉMUR (DIAPHYSE)


La fracture de la diaphyse du fémur survient généralement chez les enfants ou les jeunes adultes.
Étant donné la grande force nécessaire pour provoquer ce type de fractures, elles sont généralement
associées à des lésions graves des tissus mous, à un déplacement des fragments osseux et à des
lésions vasculaires ou nerveuses.
• Symptomatologie
On observe un traumatisme violent, des douleurs et une déformation de la cuisse, associés aux autres
signes classiques de fracture.
• Diagnostic
Ce type de fractures est souvent la conséquence d'un accident de la circulation. Il convient d'évaluer
le risque de lésions associées, comme les lésions des vaisseaux fémoraux, qui peuvent être à l'origine
d'une perte de sang importante (500 à 800 ml). La perte de sensibilité au niveau du nerf sciatique doit
également être évaluée.
• Traitement
* Chez l'enfant, le traitement orthopédique (ou conservateur) est préférable.
* Chez l'adulte, le traitement initial consiste à immobiliser la fracture au moyen d'une traction
continue transosseuse.
* On procède ensuite à un traitement chirurgical.

FRACTURE DU PELVIS
Les fractures du pelvis peuvent être dues à une avulsion (arrachement) provoquée par la contraction
violente des grands muscles qui viennent s'y insérer (muscle sartorius au niveau de l'épine iliaque
antéro-supérieure, muscle droit de la cuisse au niveau de l'épine iliaque antéro-inférieure, muscle
ischio-jambier au niveau de la tubérosité ischiatique) ou par un traumatisme direct.
Les fractures provoquées par un traumatisme peuvent être stables, si elles interrompent l'anneau
pelvien en un point unique (fracture isolée de l'aile iliaque, de la branche supérieure du pubis ou de
la branche ischiatique du même os), ou instables, si elles sont multiples.
• Symptomatologie
Les lésions provoquées par une avulsion (arrachement) sont fréquentes chez les adolescents sportifs,
alors que les lésions de la branche pelvienne s'observent surtout chez les patients d'âge avancé, suite
à une chute.
Les principaux symptômes sont une douleur intense et localisée, associée à une impotence
fonctionnelle.
En règle générale, les fractures provoquées par un traumatisme direct, qui surviennent chez les jeunes
lors d'accidents de la circulation, par exemple, sont instables. Des symptômes comme une lésion des
organes intra-pelviens, une hémorragie rétro-péritonéale et un choc hypovolémique peuvent être
constatés.
• Diagnostic
La connaissance des antécédents, le tableau clinique et un examen radiologique facilitent le
diagnostic.
En cas de fracture à haute énergie, instable, il est indispensable de rechercher la lésion des structures
intra-pelviennes : vaisseaux iliaques, plexus lombosacré, rectum, vagin, vessie et urètre.
Il est important d'évaluer les risques d'hémorragie rétro-péritonéale chez les patients qui présentent
une hypotension sans signes d'hémorragie évidente.
Dans la mesure du possible, il est préférable de réaliser une échographie abdominale, une
tomographie axiale assistée par ordinateur et une cystographie.
• Traitement
* Les fractures stables, provoquées par une avulsion et celles de la branche du pubis, nécessitent un
traitement orthopédique (ou conservateur).
* En cas de fractures instables, il est préférable d'opter pour une immobilisation avec fixation
externe. Les fractures très graves, qui présentent un déplacement important, peuvent nécessiter une
réduction chirurgicale.

FRACTURE DU POIGNET FRACTURE DU SCAPHOÏDE (CARPE)


Les fractures du scaphoïde surviennent généralement suite à une chute sur le talon de la main qui a
pour conséquence de forcer l'extension du poignet. On les observe fréquemment chez les jeunes
adultes.
• Symptomatologie
Cette fracture doit être suspectée si le patient présente des douleurs spontanées au niveau de la partie
radiale du poignet, une douleur intense lors de la palpation de la tabatière anatomique, une légère
limitation des mouvements de flexion-extension du poignet ou des douleurs et une perte de la capacité
de préhension du pouce contre l'index.
• Diagnostic
Ce type de fractures est difficile à diagnostiquer. C'est pourquoi il est indispensable d'effectuer des
radiographies du poignet sur au moins trois plans différents.
• Traitement
* Une immobilisation à l'aide d'un plâtre antébrachiopalmaire est indispensable.
* Deux à trois mois sont nécessaires pour une consolidation complète.
* Les principales complications sont l'absence de consolidation, qui nécessite alors un traitement
chirurgical, et la nécrose ischémique du pôle proximal du scaphoïde (carpe).

FRACTURE DU RACHIS CERVICAL


La fracture du rachis cervical survient généralement chez les jeunes adultes, plus prédisposés aux
accidents.
On observe une atteinte neurologique dans 50% des cas, parmi lesquels 10% peuvent être détectés
tardivement car ils ne sont pas évidents au moment de l'accident.
Dans 80% des cas, les fractures du rachis cervical se produisent entre les vertèbres C3 et C7.
Les fractures survenant dans la région située entre les vertèbres C1 et C2 sont rares, mais peuvent
être mortelles.
L'atlas peut être touché par compression entre le crâne et la vertèbre C2, ou par compression axiale
latéralisée contre une des masses latérales. La fracture de Jefferson est une fracture de l'arc antérieur
et postérieur de l'atlas, généralement accompagnée d'un déplacement des masses latérales.
La stabilité de la fracture dépend de l'état (rupture ou non) du ligament transverse. La région située
entre les vertèbres C3 et C7 peut être touchée par différents mécanismes. Le plus courant est celui de
la flexion-compression, phénomène au cours duquel la force est appliquée sur le crâne de l'arrière
(en haut) vers l'avant ou est induite par une décélération brusque, au cours de laquelle le tronc reste
fixe et la tête est projetée vers l'avant. L'hyperextension est un mécanisme au cours duquel la force est
produite par un choc arrière violent. Si le véhicule n'est pas équipé d'appui-tête, la tête de
l'automobiliste subit une lésion cervicale provoquée par un mouvement très brusque de la tête de
l'avant vers l'arrière (syndrome du « coup du lapin »). Ce mécanisme peut être à l'origine de lésions
médullaires graves, y compris de la tétraplégie.
• Symptomatologie
D'un point de vue clinique, en cas de lésion de la région située entre les vertèbres C1 et C2, on
observe une douleur sous-occipitale lorsqu'une pression axiale est exercée sur le crâne ou à chaque
mouvement de la tête.
Le patient présente une raideur spontanée du cou.
Les fractures qui surviennent dans la région située entre les vertèbres C3 et C7 doivent être
suspectées chez les patients polytraumatisés ou chez les personnes ayant subi un traumatisme crânio-
encéphalique et qui présentent des signes d'ébriété.
Des symptômes neurologiques, provoqués par une lésion médullaire radiculaire ou une atteinte des
plexus nerveux, peuvent également survenir.
• Diagnostic
Lors de l'examen du patient, il est important de ne pas faire bouger la tête.
L'examen radiologique permet d'établir un diagnostic précis.
La tomographie axiale assistée par ordinateur et l'imagerie par résonance magnétique (IRM) sont
utiles pour évaluer le degré de déplacement des fragments osseux ou des tissus mous susceptibles
d'envahir le canal de la moelle spinale.
L'examen neurologique peut être normal ou faire apparaître une atteinte monoradiculaire ou une
atteinte du plexus cervical ou brachial, une lésion médullaire partielle ou une tétraplégie.
• Traitement
* Les fractures stables dans cette région surviennent généralement entre les vertèbres C1 et C2 et
doivent être immobilisées à l'aide d'un collier cervical simple, d'un collier mini-minerve, également
appelé collier de Philadelphie, ou d'un plâtre.
* La fracture de Jefferson peut nécessiter un traitement chirurgical en cas de grande instabilité.
* En cas de fracture dans la région située entre les vertèbres C3 et C7, sans lésion neurologique ni
déplacement, le traitement est généralement orthopédique (ou conservateur) et son principal objectif
est d'empêcher toute lésion neurologique.
* En cas de lésions de la moelle spinale, le traitement doit intervenir le plus tôt possible, le pronostic
étant ainsi plus favorable que si le problème est traité plus tardivement. Le pronostic est également
meilleur lorsque les dommages subis par la moelle spinale sont partiels.
* Il faut essayer de réduire la fracture au moyen de la traction crânienne.
* Si la manœuvre ne réussit pas, il est impératif de recourir au traitement chirurgical sans délai.

FRACTURE DU RACHIS THORACO-LOMBAL


La colonne vertébrale (ou rachis) est divisée en trois piliers qui forment une unité fonctionnelle : le
pilier antérieur, formé par la partie antérieure des corps vertébraux, le pilier médial, constitué par la
partie postérieure des corps vertébraux et le pilier postérieur, formé par les pédicules, les lames, les
processus articulaires transverses, les processus épineux transverses et l'ensemble des ligaments.
La lésion de deux des piliers, ou des trois, conditionne l'apparition d'une instabilité.
Le mécanisme le plus fréquent à l'origine de ce type de fractures est la flexion-compression du pilier
antérieur de la colonne, lors de laquelle la vertèbre est écrasée au niveau de sa partie antérieure et
prend la forme d'un os cunéiforme.
• Symptomatologie
Le patient présente une contracture musculaire et des douleurs lors de la percussion des processus
épineux.
Dans les cas les plus graves, des signes d'atteinte neurologique peuvent apparaître : parésie,
anesthésie, hyposthénie ou altération des réflexes ostéotendineux.
Les réflexes médullaires, plus particulièrement le réflexe bulbocaverneux, doivent être évalués.
• Diagnostic
L'examen radiologique permet d'établir le diagnostic. La tomographie axiale assistée par ordinateur
est suffisamment précise pour permettre de déterminer le corps vertébral touché.
• Traitement
* Les fractures stables exigent du repos, avec ou sans immobilisation externe.
* Les lésions graves, qui présentent une instabilité et sont à l'origine d'une atteinte neurologique,
doivent être traitées chirurgicalement.
FRACTURE DU RADIUS DISTAL (POIGNET)
Les fractures du radius distal surviennent généralement suite à une chute sur le talon de la main. Elles
se produisent plus fréquemment chez les patients d'âge avancé.
La présentation clinique peut varier de la simple fissure du processus styloïde du radius, à
l'éclatement de l'épiphyse distale avec destruction de toute l'articulation radio-carpienne et radio-
ulnaire.
En fonction des traits de fracture et de la position du fragment distal, on distingue différents types de
fractures, parmi lesquels la fracture de Pouteau-Colles est la plus fréquente. Celle-ci présente un
déplacement dorsal et radial du fragment distal, ce qui provoque une déformation en dos de
fourchette. Le trait de fracture est toujours extra-articulaire.
• Symptomatologie
En règle générale, elle survient chez les personnes de plus de 40 ans, avec des antécédents de chute
sur le talon de la main.
On observe une douleur intense, une impotence fonctionnelle, des ecchymoses palmaires, une
augmentation du volume du poignet et de la main, ainsi qu'une déformation caractéristique en dos de
fourchette.
• Diagnostic
La radiographie sur deux plans, antéro-postérieur et latéral, confirme le diagnostic et donne des
informations sur les caractéristiques anatomiques de la fracture.
• Traitement
* Il est possible de tenter une réduction orthopédique suivie d'une immobilisation à l'aide d'un plâtre.
Cependant, si des signes de déplacement sont constatés, il est nécessaire de procéder à une fixation
interne ou externe de la fracture.
* En règle générale, le traitement chirurgical s'impose chez les patients jeunes, ou en cas de fracture
de Goyrand-Smith, de fracture de Rhea Barton et de fracture d'Hutchinson.
* Les principales complications engendrées par ces fractures sont :

- la compression du nerf médian ;


- une dystrophie réflexe des tissus nerveux et vasculaires (maladie de Sudeck) ;
- une rupture tardive du tendon du muscle long extenseur du pouce ;
- de l'arthrose post-traumatique.

FRACTURE DU TIBIA (DIAPHYSE)


Les fractures de la diaphyse du tibia sont les fractures diaphysaires les plus courantes de l'organisme.
Il s'agit fréquemment de fractures ouvertes et un syndrome compartimental, ou syndrome de
compression des loges, est susceptible de se produire.
En règle générale, elles sont le résultat d'un traumatisme direct violent.
• Symptomatologie
Le patient présente des douleurs, une impotence fonctionnelle, un œdème et des ecchymoses.
En règle générale, on observe un déplacement et une déviation des axes du membre inférieur.
• Diagnostic
Une radiographie est indispensable. Elle doit englober la totalité du tibia et, dans la mesure du
possible, les deux articulations (genou et cheville).
Il est impératif de rechercher une lésion associée de la fibula.
Il est également important d'évaluer les éventuelles lésions vasculaires et neurologiques, ainsi que les
atteintes de la peau.
• Traitement
* Pour les fractures sans déplacement ou avec un déplacement léger, le traitement orthopédique (ou
conservateur) est parfaitement adapté.
* Les fractures ouvertes nécessitent une fixation externe et, en cas de fixation interne, l'utilisation du
clou intra-médullaire doit être préférée aux plaques.

FRACTURE OUVERTE OU EXPOSÉE


Terme utilisé lorsque le foyer de fracture communique avec l'extérieur à travers une plaie. Les
fractures ouvertes peuvent être dues à une lésion des tissus mous par les fragments osseux (de
l'intérieur vers l'extérieur) ou à une agression traumatique à l'origine de la fracture (de l'extérieur
vers l'intérieur).
Ce type de fractures s'accompagne d'un risque de contamination et d'infection de la peau, du tissu
cellulaire sous-cutané et des os (ostéomyélite), complication la plus grave susceptible de survenir
dans ce cas.
• Symptomatologie
Les signes et les symptômes propres à la fracture viennent s'ajouter à ceux de la lésion des tissus
mous (peau, tissus cellulaires sous-cutanés, muscles, vaisseaux et nerfs).
En fonction de l'importance du traumatisme, la fracture ouverte peut se présenter aussi bien sous la
forme d'une petite plaie, avec des signes minimes de contusion et de contamination, que sous la forme
d'une plaie importante avec des dommages au niveau des structures nerveuses et vasculaires et des
signes évidents de dévitalisation et de dévascularisation des tissus mous touchés.
• Diagnostic
Pour établir le diagnostic, il convient de commencer par un examen physique complet, incluant les
signes vitaux, l'état de conscience, la température et la coloration de la peau, etc.
La possibilité que le blessé puisse être polytraumatisé doit être envisagée. Il est donc impératif
d'examiner le patient des pieds à la tête et de rechercher les lésions associées.
Au niveau de la zone de fracture, il est important d'évaluer l'ampleur des lésions des tissus mous, des
artères ou des veines, l'importance de l'hémorragie et les atteintes neurologiques.
L'examen radiographique doit englober la totalité de l'os fracturé, y compris les articulations distale
et proximale.
• Traitement
* Les fractures ouvertes sont une urgence médicale.
* La première phase du traitement consiste à prévenir tout risque d'infection, à immobiliser les
fragments osseux et à recouvrir l'os avec les tissus mous.
* Le traitement de la fracture à proprement parler est secondaire.
* Il convient tout d'abord de procéder à l'ablation des tissus dévitalisés et morts et d'essayer de
refermer la plaie.
* En même temps, des antibiotiques et une prophylaxie antitétanique doivent être administrés.
* La stabilisation de la fracture s'effectue au moyen d'une fixation externe ou, dans les cas
exceptionnels, à l'aide d'un clou intra-médullaire. La fixation externe consiste à insérer des clous
perpendiculaires à l'os à travers la peau, en différents points, loin du foyer de fracture, clous qui sont
reliés entre eux au moyen de barres latérales.
FRACTURE SUPRA-CONDYLIENNE
voir FRACTURE DU COUDE (EXTRÉMITÉ DISTALE DE L'HUMÉRUS)

FRANGE DE LA TROMPE
Nombreux prolongements en forme de languettes irrégulières, situés sur le bord de l'infundibulum de
la trompe utérine. Leur extrémité reste libre dans la cavité abdominale. On les appelle également
franges du pavillon.

FREIN DE LA LANGUE
Cordon fibreux et proéminent, sorte de repli de la muqueuse qui tapisse la face inférieure de la
langue. Il relie celle-ci au plancher de la bouche.

FREIN DE LA LÈVRE
Cordon fibreux unissant la muqueuse gingivale, à hauteur de la ligne médiane, et la partie postérieure
de la muqueuse labiale. Il existe un frein de la lèvre supérieure et un frein de la lèvre inférieure.

FREIN DU CLITORIS
Repli cutané situé sur la partie antérieure des petites lèvres, qui se rejoignent en avant du clitoris,
imitant la structure du frein du prépuce chez l'homme.

FREIN DU PRÉPUCE
Repli cutané qui relie le prépuce et le gland à la face postérieure du pénis.

FRONT
Zone située dans la partie supérieure de la face, entre les arcades supra-orbitaires et le début du
crâne, sous le bord antérieur du cuir chevelu.

FUNDUS DE L'ESTOMAC
Partie supérieure des trois sections composant l'estomac (fundus, corps et antre pylorique). Le fundus
se caractérise par sa forme voûtée qui épouse celle de la face inférieure du muscle diaphragme
séparant les cavités abdominale et thoracique.
G

GAINE DE MYÉLINE
Couverture lipoprotéique enveloppant le prolongement de la cellule nerveuse, ou axone, constituée
de lipoprotéines et produite par certaines cellules gliales. Elle exerce une fonction de soutien et
augmente la vitesse de transmission de l'influx nerveux. Cette substance est formée de cellules
pourvues d'un noyau, appelées cellules de Schwann.

GAINE DES TENDONS DES MUSCLES FLÉCHISSEURS


Gaines enveloppant, à la manière d'un manchon, chacun des cinq tendons des muscles fléchisseurs à
leur arrivée au niveau des orteils. Elles constituent un prolongement du fascia plantaire.

GAINE DU MUSCLE DROIT DE L'ABDOMEN


Gaine fasciale recouvrant le muscle droit de l'abdomen et qui se prolonge latéralement par la gaine
des muscles latéraux de l'abdomen. Son bord interne rejoint la gaine du muscle controlatéral pour
former la ligne blanche. Ses parties supérieure et inférieure présentent les mêmes points d'insertion
que le muscle droit de l'abdomen.

GAINE DU TENDON DU LONG FLÉCHISSEUR DU POUCE


Sur son parcours palmaire et digital, ce tendon est recouvert d'une gaine synoviale qui lui est propre,
indépendante de celle des autres muscles fléchisseurs.

GAINE SYNOVIALE DES MUSCLES FIBULAIRES


Enveloppe séreuse recouvrant les tendons des muscles long fibulaire et court fibulaire au niveau de
l'articulation de la cheville et qui leur permet de glisser grâce au liquide synovial qu'elle contient.
Elle se dédouble dans sa zone supérieure, créant ainsi une gaine pour chacun des deux tendons.

GAINE SYNOVIALE DES MUSCLES FLÉCHISSEURS DES DOIGTS


Les tendons des fléchisseurs des doigts (superficiels et profonds) sont recouverts, dans leur parcours
palmaire, d'une gaine synoviale contenant un fluide lubrifiant qui leur permet de glisser. Lorsqu'ils
arrivent aux doigts, cette gaine se divise pour recouvrir chacun des doigts.

GAINE SYNOVIALE DU MUSCLE LONG EXTENSEUR DE L'HALLUX


Gaine qui, tel un sac, recouvre le tendon du muscle long extenseur de l'hallux, au niveau de son
passage sous le rétinaculum inférieur des muscles extenseurs, et lui permet de glisser grâce au liquide
synovial qu'elle contient.

GAINE SYNOVIALE DU MUSCLE LONG EXTENSEUR DES ORTEILS


Enveloppe séreuse recouvrant le tendon du muscle long extenseur des orteils au niveau de son
passage sous le rétinaculum inférieur des muscles extenseurs, et qui lui permet de glisser grâce au
liquide synovial qu'elle contient.

GAINE SYNOVIALE DU MUSCLE LONG FLÉCHISSEUR DES ORTEILS


Enveloppe séreuse recouvrant le tendon du muscle long fléchisseur des orteils au niveau de son
passage sous le rétinaculum des muscles fléchisseurs des orteils, et qui lui permet de glisser plus
facilement dans cette zone.

GAINE SYNOVIALE DU MUSCLE TIBIAL ANTÉRIEUR


Enveloppe séreuse protégeant le tendon du muscle tibial antérieur au niveau de son passage sous les
branches supérieure et inférieure du rétinaculum inférieur des muscles extenseurs, et permettant ainsi
au tendon de glisser dans le sillon.

GAINE SYNOVIALE DU MUSCLE TIBIAL POSTÉRIEUR


Enveloppe séreuse recouvrant le tendon du muscle tibial postérieur au niveau de son passage sous le
rétinaculum des muscles fléchisseurs des orteils, et lui permettant ainsi de glisser.

GAINE SYNOVIALE DU TENDON DU MUSCLE LONG FLÉCHISSEUR DE


L'HALLUX
Enveloppe séreuse recouvrant le tendon du muscle long fléchisseur de l'hallux au niveau de son
passage sous le rétinaculum des muscles fléchisseurs des orteils, et lui permettant ainsi de glisser.

GALACTOSE-6-SULFATASE (MALADIE DE MORQUIO)


voir MUCOPOLYSACCHARIDOSES

GALACTOSÉMIE
Maladie génétique du métabolisme du galactose, glucide contenu dans le lactose du lait, dans laquelle
le cycle métabolique de cette substance est incomplet. Le galactose s'accumule alors dans les
différents tissus et provoque des dommages oculaires, hépatiques, rénaux et neurologiques. Elle est
due à un déficit d'une enzyme appelée galactose-1-phosphate-uridyl-transférase.
• Symptomatologie
Les symptômes de cette maladie apparaissent au cours de l'enfance, dans certains cas au cours de la
période néonatale, et font penser à une infection généralisée. Cependant, la plupart du temps ils se
manifestent plus tardivement, sous la forme d'affection hépatique et rénale, de cataracte ou d'atteinte
du système neurologique.
• Diagnostic
Vérifier la présence de galactose dans les urines est le moyen le plus facile de faire un premier
diagnostic pour cette maladie, puisque une simple bandelette réactive suffit.
Ensuite, le diagnostic doit être complété par un examen sanguin au cours duquel on vérifie le déficit
enzymatique et par un test génétique.
Il est possible d'effectuer un dépistage prénatal.
• Traitement
* La principale mesure thérapeutique consiste à suivre, à vie, un régime sans galactose.
Régulièrement, on vérifie la concentration de ce sucre et de ses métabolites au cours d'examens
sanguins.
* L'alimentation infantile doit être composée de préparations lactées sans lactose.

GALÉA APONÉVROTIQUE
Membrane fibreuse recouvrant la région supérieure du crâne et qui sépare le cuir chevelu des os
constituant sa base osseuse. Elle est fermement fixée à la peau au-dessus de l'os. Elle constitue le
point de départ des muscles peauciers du crâne.

GALEAZZI (FRACTURE DE)


voir FRACTURE DE L'AVANT-BRAS

GANGLION AORTICO-RÉNAL
Ils sont situés près de l'origine des artères rénales et reçoivent des branches du nerf petit
splanchnique.

GANGLION CERVICAL MOYEN SYMPATHIQUE


Ganglion de petite taille d'où partent les rameaux cardiaques cervicaux moyens du tronc sympathique,
ainsi que d'autres rameaux vasculaires.

GANGLION CERVICAL SUPÉRIEUR SYMPATHIQUE


L'innervation sympathique du cœr provient des ganglions cervicaux. Le ganglion supérieur, très
volumineux, est le point de départ des rameaux cardiaques cervicaux supérieurs du tronc
sympathique, ainsi que de rameaux pharyngiens, laryngiens, œsophagiens et vasculaires.

GANGLION CERVICO-THORACIQUE (OU STELLAIRE)


Ganglion né de la fusion du ganglion cervical inférieur et du premier ganglion thoracique. Il donne
naissance aux branches cardiaques thoraciques du tronc sympathique ainsi qu'à d'autres branches
vasculaires et vertébrales.

GANGLION CILIAIRE (OU OPHTALMIQUE DE WILLIS)


Ganglion nerveux se trouvant sur le parcours de l'une des ramifications du nerf ophtalmique,
provenant du nerf trijumeau. Il est rejoint par la branche inférieure du nerf oculomoteur (qui contient
des fibres autonomes) et se dirige ensuite vers les muscles ciliaire et sphincter de la pupille.

GANGLION COCHLÉAIRE (OU DE CORTI)


Ganglion nerveux situé sur l'axe vertical de la cochlée, ou limaçon, où il reçoit les ramifications
nerveuses issues de l'organe spiral (ou de Corti) du conduit cochléaire, dans lequel les stimuli
sonores sont transformés en impulsions nerveuses. Il constitue l'origine des fibres qui forment le nerf
cochléaire.

GANGLION CŒLIAQUE
Ces ganglions, également appelés ganglions semi-lunaires, se situent de chaque côté de l'artère
cœliaque. Ils reçoivent les nerfs grand splanchnique et petit splanchnique, branches du tronc
sympathique, ainsi que des ramifications du nerf vague. À leur périphérie se tisse un réseau nerveux
très complexe formant le plexus cœliaque et donnant naissance aux plexus hépatique, splénique et de
la petite courbure de l'estomac.

GANGLION DE CORTI
voir GANGLION COCHLÉAIRE (OU DE CORTI)

GANGLION DE GASSER
voir GANGLION TRIGÉMINAL (OU SEMI-LUNAIRE, OU DE GASSER)

GANGLION DE SCARPA
voir GANGLION VESTIBULAIRE (OU DE SCARPA)

GANGLION GÉNICULÉ
Ganglion se trouvant sur le parcours du nerf facial, au niveau de la courbure, ou genou, que forme
celui-ci à l'intérieur de la partie pétreuse de l'os temporal. Il donne naissance aux fibres composant le
nerf sensitif appelé nerf intermédiaire ou intermédiaire de Wrisberg.

GANGLION INFÉRIEUR (OU PLEXIFORME)


Ganglion nerveux situé sous le ganglion supérieur, d'où partent certaines fibres du nerf vague.

GANGLION JUGULAIRE
voir GANGLION SUPÉRIEUR (OU JUGULAIRE)

GANGLION MÉSENTÉRIQUE SUPÉRIEUR


Le ganglion est situé sur l'aorte abdominale, près de l'origine de l'artère mésentérique supérieure. Il
reçoit des branches du nerf petit splanchnique et se trouve au centre d'un réseau nerveux formant le
plexus mésentérique supérieur.

GANGLION OPHTALMIQUE DE WILLIS


voir GANGLION CILIAIRE (OU OPHTALMIQUE DE WILLIS)

GANGLION OTIQUE
Ganglion nerveux se trouvant à la base du crâne, auquel aboutit le nerf issu de l'union du nerf petit
pétreux superficiel, branche du facial, et du nerf petit pétreux profond, branche du glosso-pharyngien.
Le ganglion otique constitue le point de départ de fibres nerveuses chargées de transmettre les stimuli
de sécrétion à la glande parotide.

GANGLION PLEXIFORME
voir GANGLION INFÉRIEUR (OU PLEXIFORME)

GANGLION PTÉRYGO-PALATIN (OU SPHÉNO-PALATIN DE MECKEL)


Ganglion nerveux se trouvant à la base du crâne, dans la fosse infra-temporale. Il reçoit une branche
du nerf maxillaire et constitue le point de départ des fibres de ce nerf vers les glandes lacrymales et
la muqueuse bucco-naso-pharyngienne. Il est également rejoint par le nerf du canal ptérygoïdien, issu
de l'union d'une branche du nerf facial (le nerf grand pétreux superficiel) et d'une autre provenant du
nerf glosso-pharyngien (le nerf grand pétreux profond).

GANGLION SEMI-LUNAIRE
voir GANGLION TRIGÉMINAL (OU SEMI-LUNAIRE, OU DE GASSER)

GANGLION SPHÉNO-PALATIN DE MECKEL


voir GANGLION PTÉRYGO-PALATIN (OU SPHÉNO-PALATIN DE MECKEL)

GANGLION SPINAL
Structure composée d'amas de corps neuronaux, située à la périphérie de la moelle spinale (rachis, ou
colonne vertébrale) et recouverte d'une couche de tissu conjonctif. Les ganglions spinaux sont des
relais de transmission intermédiaires de l'influx nerveux entre les systèmes nerveux périphérique et
central.

GANGLION STELLEAIRE
voir GANGLION CERVICO-THORACIQUE (OU STELLAIRE)

GANGLION SUB-MANDIBULAIRE
Ganglion nerveux auquel aboutit le nerf lingual et qui innerve la glande sub-mandibulaire. Il existe
également un ganglion sub-lingual correspondant à la glande du même nom.

GANGLION SUPÉRIEUR (OU JUGULAIRE)


Ganglion nerveux situé sur le trajet du nerf vague, dans le foramen jugulaire, ou trou déchiré
postérieur, constituant le point de départ de certaines fibres sensitives de ce nerf.

GANGLION SUPÉRIEUR ET GANGLION INFÉRIEUR DU NERF GLOSSO-


PHARYNGIEN
Deux ganglions situés sur le parcours de la IXe paire crânienne, tout près du foramen jugulaire, ou
trou déchiré postérieur. Ils constituent le point d'arrivée des fibres sensitives du nerf glosso-
pharyngien provenant de la muqueuse linguale et pharyngienne, et le point de départ des fibres
sensitives communiquant les sensations au noyau du tractus solitaire, situé dans la moelle allongée.

GANGLION SYMPATHIQUE
Le tronc sympathique, qui suit un parcours parallèle à la colonne vertébrale (rachis), est une chaîne
du système nerveux autonome constituée d'une succession de ganglions s'étendant de la zone cervicale
au coccyx. Ces ganglions sont rejoints par des fibres nerveuses provenant de la moelle spinale, par
laquelle ils sont reliés aux centres de contrôle supérieurs logés dans l'hypothalamus. Les nerfs
sympathiques qui desservent les différents viscères sont issus de ces ganglions.

GANGLION SYNOVIAL
Tumeur kystique bénigne, provoquée par la dilatation de la synovie articulaire, qui forme une hernie
à travers la capsule articulaire.
• Symptomatologie
Il apparaît comme une tumeur de consistance élastique.
Le plus souvent, il est localisé sur le dos du poignet.
Il peut être douloureux.
• Diagnostic
Le diagnostic est établi sur la base d'une anamnèse et d'un examen clinique.
Une échographie ou une IRM (imagerie par résonance magnétique) permet de confirmer que la tumeur
est bien un ganglion synovial.
• Traitement
* Dans certains cas, il régresse spontanément.
* Si la gêne est importante, on peut avoir recours à une ponction-aspiration ou à une ablation
chirurgicale.
* Les récidives sont fréquentes.

GANGLION TRIGÉMINAL (OU SEMI-LUNAIRE, OU DE GASSER)


Nodule nerveux de forme aplatie, situé sur le parcours intra-crânien du nerf trijumeau, dans la partie
latérale du pont, adossé contre la partie pétreuse de l'os temporal. Il constitue l'origine des fibres
sensitives du nerf trijumeau et donne également naissance à ses trois branches principales : le nerf
ophtalmique, le nerf maxillaire et le nerf mandibulaire.

GANGLION VESTIBULAIRE (OU DE SCARPA)


Ganglion nerveux niché au fond du méat acoustique interne, recevant les fibres nerveuses issues des
conduits semi-circulaires, de l'utricule et du saccule, et donnant naissance au nerf vestibulaire. Il
transmet les sensations liées aux changements de position du corps.

GARRÉ (OSTÉOMYÉLITE SCLÉROSANTE DE)


voir OSTÉOMYÉLITE INFECTION DE L'OS

GASTRITE
Inflammation de la muqueuse gastrique
Elle peut être aiguë ou chronique.
La gastrite aiguë causée par le stress est une forme sévère qui survient fréquemment chez les patients
hospitalisés gravement malades. Une relation est établie avec une ischémie de la muqueuse et une
hyperacidité gastrique.
L'aspirine, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les enzymes pancréatiques et l'alcool peuvent
provoquer des lésions similaires.
La gastrite chronique de type B, ou gastrite antrale, est la plus courante. Elle est associée à une
infection par Helicobacter pylori.
La gastrite chronique de type A, ou gastrite fundique, prédomine chez les femmes. Elle se présente
sous la forme d'une gastrite atrophique et est généralement associée à une altération de l'absorption
de la vitamine B12. Des anticorps contre les cellules de la muqueuse peuvent être identifiés.
La maladie de Ménétrier est une forme particulière de gastrite, dans laquelle la muqueuse gastrique
forme des plis géants et où l'on observe une augmentation du volume des glandes et la formation de
kystes.
Les autres types de gastrites sont celles en relation avec une infiltration par des cellules
inflammatoires (gastrite éosinophilique et gastrite lymphocytaire) et celles provoquées par une
surproduction gastrique après une gastrectomie subtotale.
• Symptomatologie
Le patient peut présenter des douleurs dans la région épigastrique, ou une douleur généralisée dans
l'abdomen, une dyspepsie (troubles de la digestion), des nausées et des vomissements, des céphalées,
etc.
Les tableaux chroniques peuvent présenter une anorexie et une perte de poids.
Les cas les plus sévères peuvent aboutir à une hémorragie digestive subclinique.
• Diagnostic
Le diagnostic de certitude est obtenu au moyen d'une endoscopie avec biopsie et analyse
histologique.
• Traitement
* Le traitement est basé sur l'administration de médicaments anti-acides qui, grâce à différents
mécanismes, diminuent ou bloquent la sécrétion de l'acide chlorhydrique.
* L'infection par Helicobacter pylori, associée à un ulcère peptique gastrique ou duodénal, ou à un
lymphome gastrique primaire, nécessite un traitement à base d'antibiotiques.

GASTRO-ENTÉRITE AIGUË
Inflammation de caractère aigu, presque toujours d'origine infectieuse, qui touche la muqueuse de
l'intestin grêle.
Les agents infectieux les plus fréquents sont les bactéries Salmonella, quelques agents parasitaires et
certains virus.
L'infection est contractée par la consommation d'aliments en mauvais état, d'eau contaminée, etc.
• Symptomatologie
La maladie se manifeste par une diarrhée liquide ou semi-liquide, qui survient subitement et peut être
accompagnée de vomissements, de douleurs abdominales ou de fièvre.
La complication la plus grave est la déshydratation, plus particulièrement chez les enfants et les
personnes âgées.
• Diagnostic
Le diagnostic est facilement établi en présence des symptômes décrits mais une coproculture (culture
des selles) est nécessaire afin de déterminer l'agent causal.
• Traitement
* La meilleure prévention consiste à respecter des normes d'hygiène alimentaire (se laver les mains
avant de passer à table, laver les aliments avant de les consommer, éviter de manger les aliments en
mauvais état, etc.).
* La maladie disparaît en quelques jours et nécessite seulement une courte période de diète et
l'administration de liquide adéquats en abondance afin d'éviter la déshydratation.

GAUCHER (MALADIE DE)


voir LIPOÏDOSE

GENCIVE
Partie de la muqueuse buccale recouvrant l'os maxillaire et la mandibule au niveau de la zone
d'implantation des dents. Il existe une gencive supérieure et une gencive inférieure.

GENOU
Zone médiane de chaque membre inférieur, point d'union de la cuisse et de la jambe, où s'articulent
les os dont elles sont constituées.

GENOU
voir ENTORSE DU GENOU (LÉSION DES LIGAMENTS)

GENOU CAGNEUX
voir GENU VARUM (JAMBES ARQUÉES) ET GENU VALGUM (GENOU CAGNEUX)

GENOU DU CORPS CALLEUX


Partie antérieure de la lame de substance blanche, ou corps calleux, interposée entre les deux
hémisphères cérébraux. Elle a pour fonction de relier les deux hémisphères.

GENU VARUM (JAMBES ARQUÉES) ET GENU VALGUM (GENOU


CAGNEUX)
Le genu varum est une déviation des genoux sur le plan frontal, à cause de laquelle les surfaces
articulaires proximales (des tibias) ne sont plus dans l'axe, et qui donne aux membres inférieurs une
forme d'O.
Le genu valgum, au contraire, fait apparaître un rapprochement des surfaces articulaires proximales
(des tibias) jusqu'à la ligne médiane, à cause duquel les membres inférieurs prennent une forme de X.
• Symptomatologie
Le genu varum est physiologique jusqu'à l'âge de 2 ans. Au-delà, il est considéré comme pathologique
lorsque l'angle entre le fémur et le tibia est supérieur à 25°.
Le genu valgum est physiologique à partir de 2 ans et se corrige progressivement jusqu'à l'âge de 7 ou
8 ans.
• Diagnostic
En règle générale, l'examen clinique suffit pour établir le diagnostic.
En cas de genu varum, une radiographie s'impose si l'enfant est âgé de plus de 3 ans et que la
difformité empire ou est asymétrique.
• Traitement
* Le genu varum peut nécessiter un traitement chirurgical en cas de grande difformité.
* Dans le cas du genu valgum, un traitement correcteur chirurgical s'impose chez les enfants âgés de
plus de 8 ans souffrant d'une difformité sévère.

GERME DENTAIRE
Le germe dentaire correspond à l'ébauche de la dentition définitive, ou seconde dentition. Les germes
dentaires sont logés à l'intérieur de la mandibule et du maxillaire, au-dessus (ou en dessous) de la
première dentition.

GEU
voir GROSSESSE ECTOPIQUE GROSSESSE EXTRA-UTÉRINE (GEU) GROSSE
PÉRITONÉALE

GIGANTISME
voir ACROMÉGALIE GIGANTISME

GLABELLE (CRÂNE)
Prolongement central de l'os frontal qui s'articule avec les os propres du nez.

GLABELLE (OS FRONTAL)


Saillie située sur la ligne médiane de l'os frontal, immédiatement au-dessus de la racine du nez.

GLABELLE (OU ESPACE INTERSOURCILIER)


Zone centrale située entre les deux sourcils, généralement dépourvue de pilosité.

GLAND
Renflement de forme conique situé à l'extrémité distale du pénis, dont il est séparé par le col du
gland. Il est recouvert d'une enveloppe cutanée appelée prépuce. Le méat urétral s'ouvre à son
sommet.

GLANDE
Organes formés de cellules spécialisées dans l'élaboration de substances qui, par le biais d'un
mécanisme de sécrétion, se déversent dans le milieu qui les entoure. Les glandes peuvent être
formées d'une seule cellule (elles sont alors unicellulaires) ou de plusieurs cellules
(multicellulaires). Selon la destination des substances sécrétées, les glandes se classent selon deux
catégories : à sécrétion interne, ou endocrines, ou à sécrétion externe, ou exocrines. Les glandes
endocrines sont présentées en détail dans le chapitre qui leur est consacré. Les glandes exocrines, qui
proviennent du tissu épithélial, font l'objet de la présente planche.

GLANDE APOCRINE
Glandes dont les produits de la sécrétion s'accumulent à l'intérieur des cellules, près du pôle apical,
jusqu'à ce que la membrane cellulaire s'ouvre pour les libérer, avant de se refermer. C'est le cas de la
glande mammaire. Ces glandes commencent leur activité au moment de la puberté du sujet et sécrètent
un liquide épais.

GLANDE BULBO-URÉTRALE
Structure glandulaire de forme arrondie. Il en existe deux, situées entre la prostate et le bulbe du
pénis. Elles sécrètent un liquide qui se déverse dans l'urètre et se mélange au sperme.

GLANDE COMPOSÉE
Glandes dont les cellules sont regroupées autour d'un ensemble de canaux de forme ramifiée, qui
déversent leur sécrétion dans un canal excréteur unique. Elles peuvent être de type tubulaire,
alvéolaire ou tubulo-alvéolaire.

GLANDE COMPOSÉE ALVÉOLAIRE


Glandes constituées d'une structure ramifiée dont chacun des canaux se termine par un sac, ou
alvéole, autour duquel sont regroupées les cellules sécrétrices. La glande mammaire en est un
exemple.

GLANDE COMPOSÉE TUBULAIRE


Glandes qui déversent leur sécrétion dans des canaux ramifiés présentant une structure tubulaire de
calibre uniforme. Les glandes de la muqueuse duodénale en sont un exemple.

GLANDE COMPOSÉE TUBULO-ALVÉOLAIRE


Glandes constituées à la fois de structures sécrétrices tubulaires et alvéolaires. Les glandes
salivaires en sont un exemple.

GLANDE DE BOWMAN
Ensemble de glandes réparties parmi les cellules olfactives de la muqueuse nasale, qui produisent
une sécrétion de mucus.

GLANDE DE L'INTESTIN GRÊLE


L'intestin grêle présente plusieurs types de glandes : les glandes de Lieberkühn, localisées dans la
muqueuse de tout l'intestin grêle et qui sécrètent le suc intestinal, et les glandes duodénales, situées au
niveau de la sous-muqueuse duodénale et chargées de sécréter des substances muqueuses protégeant
l'intestin grêle de l'action corrosive de l'acide chlorhydrique issu du duodénum. Il existe également
des glandes caliciformes productrices de mucus.

GLANDE DE VON EBNER


voir GLANDE LINGUALE (OU DE VON EBNER)

GLANDE DU GROS INTESTIN


Glandes caliciformes productrices de mucus, se trouvant en grande quantité dans la muqueuse de
l'intestin grêle, dans la lumière duquel elles déversent leurs sécrétions. Elles contribuent à la
formation du bol fécal et protègent la muqueuse.

GLANDE ECCRINE
Petites glandes réparties sur l'ensemble du corps, sécrétant une sueur très aqueuse.

GLANDE ENDOCRINE
Avec le système nerveux, elles régulent le fonctionnement des différents organes, appareils et
systèmes. Il s'agit d'un ensemble de structures sécrétrices appelées glandes, qui, grâce aux hormones
qu'elles sécrètent, stimulent ou freinent l'activité des organes, selon les besoins de l'ensemble du
corps. Les principales glandes endocrines de l'organisme sont le corps pinéal, l'hypophyse, la glande
thyroïde, la glande parathyroïde, le thymus, les surrénales, le pancréas, les ovaires (chez la femme) et
les testicules (chez l'homme).

GLANDE GASTRIQUE
Elles sont très nombreuses (on en compte plusieurs millions) et se trouvent dans la zone chorionique
de la muqueuse. Les glandes gastriques se divisent en deux catégories : les glandes fundiques,
localisées dans le fundus et le corps de l'estomac, et les glandes pyloriques. Ces glandes produisent
des enzymes digestives, de l'acide chlorhydrique, du bicarbonate, de l'eau et des substances
muqueuses qui permettent de mener à bien la digestion gastrique des aliments.

GLANDE HOLOCRINE
Glandes dont les cellules doivent se rompre pour déverser leur sécrétion (qui contient des restes de
cellule) dans le tubule ou l'alvéole correspondant. Ces cellules doivent donc être constamment
renouvelées. Les glandes sébacées en sont un exemple typique.

GLANDE LACRYMALE
Glandes présentant une structure en grappe, situées dans la partie supéro-externe de la cavité
orbitaire, qui déversent leurs sécrétions, les larmes, sur la conjonctive par l'intermédiaire de petits
conduits sécréteurs, humidifiant ainsi toute la surface externe du bulbe de l'œil.

GLANDE LINGUALE (OU DE VON EBNER)


Au fond du sillon entourant le mamelon des papilles circumvallées (ou caliciformes), s'ouvrent les
conduits excréteurs de nombreuses glandes séreuses, connues sous le nom de glandes linguales
séreuses (ou de Von Ebner), qui sont des glandes salivaires mineures.

GLANDE MAMMAIRE
Système glandulaire composé de lobules, qui produit le lait maternel après l'accouchement et qui, par
une série de canaux, le transporte vers l'extérieur.

GLANDE MÉROCRINE
Glandes dont les cellules déversent le produit de leur sécrétion dans le tubule ou l'alvéole
correspondant grâce à un mécanisme d'exocytose : juste après avoir été synthétisée, la substance
fabriquée passe à travers la membrane cellulaire au niveau du pôle apical. Ce type de glandes est
notamment celui des glandes salivaires et sudoripares.

GLANDE ŒSOPHAGIENNE
Nombreuses glandes situées sur la couche sous-muqueuse de l'œsophage. Elles sécrètent des
substances muqueuses qu'elles déversent dans la lumière de l'œsophage à travers la muqueuse. Elles
ont pour fonction de lubrifier les aliments et de favoriser leur progression. Il existe également des
glandes dans la muqueuse œsophagienne proprement dite, appelées glandes superficielles ou
cardiales. Celles-ci se trouvent dans la région inférieure de l'œsophage, à la périphérie du cardia.

GLANDE PAROTIDE
Deux formations lobulaires situées à l'extérieur de la cavité orale et sur la face externe des branches
de la mandibule, entre la peau et le muscle masséter. Elles sécrètent la salive, substance essentielle à
la digestion des aliments, et la déversent dans la bouche par l'intermédiaire d'un large canal appelé
conduit parotidien, qui débouche sur la partie interne des deux joues. La glande parotide est traversée
par le nerf facial et reçoit également le nerf auriculo-temporal ainsi que certaines branches du tronc
sympathique et du plexus cervical.

GLANDE SALIVAIRE
Formations en grappe situées à l'intérieur des parois buccales, dans lesquelles elles débouchent par
de petits conduits. Elles ont pour fonction de sécréter la salive qui facilite la mastication et intervient
également dans la digestion des aliments.

GLANDE SÉBACÉE
Glande en forme de grappe déversant à l'intérieur du follicule pilo-sébacé une sécrétion muqueuse et
grasse, le sébum, qui recouvre et humidifie le poil et sort de l'épiderme. Certaines glandes sébacées
déversent leur contenu directement sur l'épiderme, sans passer par le follicule pilo-sébacé.

GLANDE SIMPLE
Glandes dont les cellules sont regroupées autour d'un canal central unique, dans lequel passent leurs
sécrétions. Elles peuvent être de type tubulaire ou alvéolaire.

GLANDE SIMPLE ALVÉOLAIRE


Glandes dont les cellules sécrétrices sont regroupées autour d'un sac, ou alvéole, d'où part le canal
par lequel est excrété leur produit. Les glandes sébacées de la peau en sont un exemple.

GLANDE SIMPLE TUBULAIRE


Glandes dont le canal central est une structure tubulaire de calibre uniforme pouvant être droite (cas
des glandes intestinales), en spirale (glandes sudoripares) ou de forme ramifiée simple (glandes
gastriques).
GLANDE SUB-LINGUALE
Petite formation glandulaire située dans le plancher de la bouche et qui déverse la salive dans la
cavité orale par le conduit sub-lingual majeur.

GLANDE SUB-MANDIBULAIRE
Formation en grappe, située contre la partie interne du corps de la mandibule, au-dessous du plancher
de la bouche. La glande sub-mandibulaire communique avec la bouche par de fins conduits
dénommés conduits sub-mandibulaires. Elle sécrète la salive, liquide lubrifiant et digestif qui
intervient dans la mastication et la digestion des aliments.

GLANDE SUDORIPARE
Structure glandulaire, de forme tubulaire, enroulée en spirale et spécialisée dans la sécrétion de la
sueur. Elle est située à l'intérieur du derme et déverse sa sécrétion à l'extérieur par un conduit
débouchant sur l'épiderme à travers les pores.

GLANDE THYROÏDE
Glande située dans la région cervicale, au-dessous du larynx et en avant de la trachée. Elle est
divisée en deux lobes, droit et gauche, reliés entre eux par une zone étroite appelée isthme thyroïdien.

GLAUCOME
Augmentation de la pression intra-oculaire à l'origine de lésions du nerf optique et d'une perte
progressive de la vue.
La pression intra-oculaire dépend de l'humeur aqueuse, liquide transparent contenu dans les chambres
antérieure et postérieure de l'œil.
L'humeur aqueuse est sécrétée par les processus ciliaires dans la chambre postérieure, à partir de
laquelle elle rejoint la chambre antérieure en passant à travers la pupille. Elle est évacuée par l'angle
irido-cornéen ou de la chambre antérieure, en passant par le trabécule (ou réseau trabéculaire), puis
est drainée dans le conduit veineux de la sclère (ou canal de Schlemm), pour être enfin évacuée dans
le système veineux.
Même si le glaucome peut être dû à une augmentation de la production d'humeur aqueuse, dans la
majorité des cas, il est provoqué par une baisse de l'évacuation de celle-ci.
Une pression intra-oculaire élevée compromet l'irrigation du nerf optique, ce qui provoque l'atrophie
et la destruction progressive des fibres nerveuses et conduit à la cécité.
Le glaucome à angle ouvert, ou glaucome chronique simple, est la forme la plus courante et une des
principales causes de cécité au niveau de la population mondiale. Il est dû au rétrécissement
progressif des canaux du réseau trabéculaire. La myopie et le diabète sucré représentent des facteurs
de risque.
L e glaucome à angle fermé, ou glaucome aigu, apparaît chez les patients qui présentent dès la
naissance une étroitesse de l'angle irido-cornéen. L'iris peut alors glisser vers l'avant et entrer en
contact avec la cornée, provoquant ainsi une occlusion brutale de l'angle par lequel l'évacuation de
l'humeur aqueuse s'effectue, ce qui a pour effet de déclencher une crise aiguë de glaucome.
Le glaucome congénital est dû à une malformation du bulbe de l'œil pendant la grossesse. En règle
générale, il évolue vers une cécité irréversible.
Le glaucome secondaire est une complication d'autres pathologies, comme une luxation du cristallin,
une uvéite antérieure, un traumatisme oculaire, l'administration prolongée de corticoïdes, des gouttes
ophtalmiques qui provoquent une dilatation de la pupille (mydriatiques) chez les personnes qui
présentent un angle étroit, etc.
• Symptomatologie
Le glaucome chronique simple est caractérisé par une altération progressive du champ visuel. Il
commence par toucher la zone de vision périphérique et la zone péri-maculaire. La vision centrale est
atteinte dans les stades avancés. Son évolution est indolore.
Sans traitement, il évolue vers la cécité.
La crise aiguë de glaucome survient chez les patients présentant un angle irido-cornéen étroit. Une
brusque augmentation de la pression intra-oculaire se produit. Elle provoque un œdème cornéen de la
vision avec des halos de couleur, une douleur intense, une baisse de l'acuité visuelle, un
blépharospasme (contraction excessive et involontaire des paupières due à un spasme du muscle
orbiculaire de l'œil), un larmoiement, une rougeur oculaire et des symptômes plus généraux comme la
bradycardie, des nausées, des vomissements et de l'hypotension. Si les pressions constatées sont très
élevées, une ischémie et une atrophie de la rétine peuvent se produire.
Le glaucome congénital doit être suspecté chez les enfants souffrant de photophobie (augmentation de
la sensibilité à la lumière), de larmoiement et de blépharospasme.
• Diagnostic
Il est fondamental d'établir un diagnostic précoce.
La pression intra-oculaire peut être évaluée au cours d'un examen ophtalmologique conventionnel,
par tonométrie.
Les valeurs inférieures ou égales à 21 mm Hg sont considérées comme normales, même s'il existe des
variations de la tolérance de l'œil à la pression en fonction des individus. Une pression intra-oculaire
supérieure à 24 mm Hg est pathologique.
Il existe un rythme circadien de la pression oculaire, avec des valeurs maximales dans les premières
heures du jour et des valeurs minimales aux environs de minuit.
La papille (qui unit le nerf optique à la rétine) peut être examinée lors de l'examen du fond d'œil.
Le champ visuel est la zone dans laquelle un individu peut voir un objet situé à la périphérie alors
que l'œil est focalisé sur un point central. On l'étudie grâce à la campimétrie.
La gonioscopie permet d'évaluer l'étroitesse de l'angle irido-cornéen.
L'anatomie du nerf optique et la papille peuvent être étudiées à l'aide d'une tomographie axiale
assistée par ordinateur du nerf optique.
• Traitement
* Dans le cas du glaucome chronique, on a recours à un traitement médical à base de médicaments qui
bloquent les récepteurs bêta-adrénergiques (bêta-bloquants), inhibiteurs de l'anhydrase carbonique et
agonistes alpha-2 adrénergiques, qui diminuent la production d'humeur aqueuse, ou analogues de la
prostaglandine et de la pilocarpine, qui augmentent son évacuation.
* Dans les cas sévères, un traitement chirurgical avec ouverture d'une voie de drainage artificielle
(trabéculoplastie ou trabéculectomie) est indiqué.
* En cas de crise aiguë, on utilise des diurétiques qui accélèrent l'élimination de l'humeur aqueuse,
des corticoïdes locaux pour endiguer l'aspect inflammatoire et des myotiques (médicaments qui
réduisent le diamètre pupillaire).
* L'angle étroit aigu peut être traité chirurgicalement au moyen d'une iridotomie.
GLIOBLASTOME
voir TUMEUR CÉRÉBRALE

GLIOME
voir CANCER

GLOBULE ROUGE
voir ÉRYTHROCYTE

GLOMÉRULE OLFACTIF
Structure unissant les nerfs olfactifs (Ière paire crânienne) avec les cellules mitrales, dont les axones
s e prolongent par le bulbe olfactif et constituent les fibres nerveuses des tractus olfactifs (ou
bandelettes olfactives).

GLOMÉRULE RÉNAL
Ensemble de petits vaisseaux sanguins regroupés en forme de pelote, qui constituent la partie centrale
du corpuscule de Malpighi. Le sang arrive au glomérule rénal pour y être filtré à travers la membrane
basale de ces vaisseaux. Les protéines, les cellules sanguines et les autres substances utilisables par
l'organisme sont retenues (filtration glomérulaire).

GLOMÉRULONÉPHRITE
Ce nom regroupe plusieurs maladies d'étiologie immunitaire qui produisent une inflammation des
glomérules.
La lésion glomérulaire peut être focale, si elle affecte moins de 80% des glomérules, ou diffuse, dans
le cas contraire. De même, elle peut être segmentaire, si elle affecte une partie du glomérule, ou
globale, si elle l'affecte dans sa totalité.
Généralement, ces maladies sont associées à un dépôt d'anticorps à l'intérieur du glomérule, qui joue
le rôle de filtre.
La lésion peut être déclenchée par une réponse inflammatoire, une réaction contre des molécules de
l'organisme qui possèdent une structure semblable à l'antigène qui leur a donné naissance, ou par la
production d'auto-anticorps (dirigés contre des molécules de l'organisme).
• Symptomatologie
Les patients peuvent présenter un syndrome néphritique, un syndrome néphrotique ou une insuffisance
rénale aiguë d'évolution rapide.
• Diagnostic
Généralement, une biopsie rénale est nécessaire pour établir un diagnostic certain.
• Traitement
* Le traitement varie en fonction de la cause sous-jacente.
* Les médicaments supprimant l'immunité (immunosuppresseurs) sont utiles dans certains cas.
* La plasmaphérèse, procédé permettant d'extraire le plasma du patient en éliminant les antigènes et
les anticorps à l'origine de la maladie, peut également être efficace.
GLOMÉRULONÉPHRITE AIGUË POST-STREPTOCOCCIQUE
Affection rénale d'apparition aiguë faisant suite à une infection streptococcique. Elle provoque une
protéinurie/hématurie, une hypertension artérielle et un certain degré d'insuffisance rénale.
• Symptomatologie
Elle apparaît surtout au cours de l'enfance, généralement après une infection streptococcique. Elle
commence par des œdèmes, une hématurie macroscopique, une protéinurie et la diminution de la
quantité d'urine. Généralement, une hypertension artérielle apparaît également. Dans certains cas, elle
peut être associée à des céphalées, à des vomissements et à des convulsions.
• Diagnostic
Devant des antécédents d'infection des tonsilles, le tableau clinique est suffisant pour faire suspecter
le diagnostic, qui est confirmé lorsque le streptocoque est retrouvé dans la culture du prélèvement de
gorge. La biopsie rénale permet de poser un diagnostic certain.
• Traitement
* L'infection par streptocoque doit être traitée par antibiotiques. Il est possible d'avoir recours à des
diurétiques, à un régime pauvre en sel, à l'absorption de liquides et au repos.

GLYCOCALYX
Partie périphérique de la membrane cellulaire, constituée d'oligosaccharides dont l'association avec
les phospholipides et les protéines situés sur la face externe de la membrane produit respectivement
les glycolipides et les glycoprotéines.

GLYCOLIPIDE
Substances résultant de l'association d'un oligosaccharide et des phospholipides présents sur la face
externe de la membrane cellulaire.

GLYCOPROTÉINE
Substances constituées d'un oligosaccharide lié à certaines protéines de la face externe de la
membrane cellulaire.

GOITRE SIMPLE
Augmentation du volume de la glande thyroïde avec maintien d'une fonction thyroïdienne normale.
Lorsque la production d'hormones thyroïdiennes est anormale, la glande est plus sensible à la
thyréostimuline ou thyrotrophine (TSH). Elle augmente de volume et compense la situation.
Le goitre peut être endémique (présent dans une communauté donnée, au sein de laquelle il existe une
carence en iode) ou sporadique.
La cause du goitre sporadique est inconnue dans la plupart des cas, bien qu'on l'ait associé à des
médicaments comme le lithium.
• Symptomatologie
L'augmentation du volume de la glande thyroïde provoque une tuméfaction locale et une dysphagie
(gêne ou douleur lors de la déglutition).
La congestion du visage qui se produit lorsque le patient lève les bras, en raison de la compression
des vaisseaux du cou par la glande, est connue sous le nom de signe de Pemberton.
• Diagnostic
L'examen physique permet de palper la glande hypertrophiée.
L'échographie thyroïdienne permet d'apprécier l'anatomie de la glande et ses rapports avec les
organes voisins.
La gammagraphie thyroïdienne utilise de l'iode radioactif, qui est capté par la glande et renseigne sur
sa taille et sa situation, ainsi que sur la présence de nodules.
• Traitement
* Le traitement consiste à administrer de la lévothyroxine (hormone thyroïdienne), dans le but
d'inhiber la libération de TSH.
* La chirurgie (thyroïdectomie subtotale) est indiquée en présence de symptômes de compression.

GONADE
Les hormones HL et FSH agissent directement sur le testicule etl'ovaire, en déclenchant la
production de testostérone (par le premier) et celle d'œstrogènes et de progestérone (par le second).

GONARTHROSE
voir ARTHROSE. OSTÉOARTHRITE

GONORRHÉE
Maladie sexuellement transmissible provoquée par la bactérie Neisseria gonorrhea, communément
appelée gonocoque.
Chez les hommes, elle touche l'urètre (urétrite) et peut s'étendre à l'épididyme (épididymite) ou à la
prostate (prostatite).
Chez les femmes, elle provoque une urétrite ou une cervicite (inflammation du col de l'utérus). À
partir du col de l'utérus, elle peut atteindre l'endomètre et les trompes utérines, et évoluer en maladie
inflammatoire pelvienne.
C'est la cause la plus fréquente d'arthrite (inflammation articulaire) chez les personnes jeunes.
Elle peut également être à l'origine d'infections de l'anus, du rectum et de l'oropharynx.
Lors de l'accouchement, l'infection provoque une conjonctivite chez le nouveau-né.
• Symptomatologie
La période d'incubation est de 2 à 5 jours après le premier contact sexuel avec une personne infectée.
Chez les hommes, l'urétrite se manifeste par une sécrétion blanchâtre ou purulente émise par l'urètre
et par une dysurie (douleur ou brûlure lors de l'expulsion de l'urine). Les femmes présentent une
dysurie et d'autres symptômes d'infection urinaire.
Le symptôme le plus fréquent de la maladie inflammatoire pelvienne est l'apparition de douleurs en
bas de l'abdomen.
L'infection gonococcique disséminée provoque de la fièvre, une ténosynovite (inflammation
simultanée d'un tendon et de sa gaine synoviale), de l'arthralgie (douleurs articulaires) et des lésions
cutanées disséminées.
Généralement, l'arthrite gonococcique ne touche qu'une seule articulation, le plus souvent le genou, la
cheville ou le poignet.
Environ 20% des femmes et 5 à 10% des hommes sont porteurs asymptomatiques de la maladie, ce
qui perpétue sa transmission.
• Diagnostic
On effectue des prélèvements de sécrétions au niveau de l'urètre, de l'anus, du col de l'utérus, du
pharynx, etc.
Le germe peut être observé directement dans la cellule ou être isolé à des fins d'étude de sa
croissance à l'aide de moyens de culture spéciaux.
Il convient de déterminer l'infection associée par Treponema pallidum (syphilis) ou d'autres
maladies sexuellement transmissibles, comme l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine
(HIV).
• Traitement
* Le traitement est basé sur la prise d'antibiotiques. Le plus souvent, la molécule administrée est la
ceftriaxone.
* Il est indispensable de traiter simultanément l'infection par Chlamydia trachomatis, puisqu'en règle
générale elle est associée au gonocoque mais se manifeste à l'issue d'une période d'incubation plus
longue.
* Il est important d'informer le patient sur la nécessité de suivre le traitement complet jusqu'au bout,
même si les symptômes disparaissent, de faire contrôler et traiter le partenaire sexuel et de s'abstenir
de toute relation sexuelle jusqu'à la guérison complète de la maladie.

GOUTTE GOUTTE ARTICULAIRE ARTHRITE GOUTTEUSE


Dépôt de cristaux d'acide urique sur les articulations. L'acide urique est le produit de la dégradation
des purines, qui entrent dans la composition de l'ADN et de l'ARN.
La concentration d'acide urique dans le sang peut augmenter en raison d'un catabolisme des purines
plus important (maladies myéloprolifératives, myélome, tumeurs traitées avec la chimiothérapie,
hémolyse, etc.), d'anomalies héréditaires à l'origine d'une augmentation de sa synthèse ou d'une
diminution de la clairance rénale (cas le plus fréquent).
• Symptomatologie
La maladie se manifeste par des crises récurrentes d'arthrite mono-articulaire, caractéristiques.
Les crises sont aiguës et provoquent des douleurs et une inflammation articulaire intense la nuit. Les
symptômes disparaissent spontanément au bout de quelques jours.
Les articulations les plus touchées sont celles des membres inférieurs, essentiellement l'articulation
métatarso-phalangienne (podagre).
En règle générale, les crises reviennent régulièrement. Sans traitement, la situation peut évoluer vers
une goutte chronique ou tophacée (les tophus sont des granulomes qui se forment autour des dépôts de
cristaux d'acide urique et dont la capacité de destruction de l'os est très élevée).
• Diagnostic
Le diagnostic est établi par la confirmation de la présence de cristaux d'acide urique intra-
leucocytaires lors de l'examen du liquide articulaire au cours d'une crise aiguë et, dans certains cas,
également lorsque le patient ne présente aucun symptôme articulaire.
La radiographie permet d'observer une érosion osseuse intra-articulaire ou à distance.
• Traitement
* Les crises de goutte peuvent être traitées avec des agents anti-gouttes ou des anti-inflammatoires
non stéroïdiens. Plus le traitement commence de manière précoce, plus il est efficace.
* L'hyperuricémie peut être traitée à l'aide de médicaments qui ont pour effet de diminuer la synthèse
de l'acide urique et d'augmenter la clairance rénale.

GOUTTE ARTICULAIRE
voir GOUTTE GOUTTE ARTICULAIRE ARTHRITE GOUTTEUSE

GOUTTIÈRE BASILAIRE
Canal incliné débouchant dans le foramen magnum et abritant la moelle allongée.

GOUTTIÈRE SACRALE
Canaux prolongeant latéralement les foramina sacraux, parcourus par les nerfs sacraux émergeant de
ces derniers.

GOUTTIÈRE SOUS-PUBIENNE
voir SILLON OBTURATEUR (OU GOUTTIÈRE SOUS-PUBIENNE)

GOUTTIÈRE SYNAPTIQUE
Dépression située sur la membrane plasmique, ou sarcolemme, de la fibre musculaire, dans la zone
de jonction de la terminaison nerveuse avec la fibre musculaire. Le bouton terminal de l'axone,
également appelé bouton synaptique, s'imbrique parfaitement dans cette dépression.

GOYRAND (FRACTURE DE GOYRAND-SMITH)


voir FRACTURE DU RADIUS DISTAL (POIGNET)

GRAIN DE MILIUM
Points jaunâtres présents sur le visage de nombreux nouveau-nés, particulièrement dans la région du
nez. Ils correspondent à une accumulation de graisse et disparaissent en quelques jours.

GRAISSE SOUS-CUTANÉE
Accumulation de tissu adipeux localisée sous les couches de la peau, en contact avec l'hypoderme
auquel elle sert de capitonnage.

GRAND ÉPIPLOON
voir GRAND OMENTUM (OU GRAND ÉPIPLOON, OU ÉPIPLOON GASTRO-COLIQUE)

GRAND LIGAMENT PLANTAIRE


voir LIGAMENT PLANTAIRE LONG (OU GRAND LIGAMENT PLANTAIRE, OU LIGAM
CALCANÉO-CUBOÏDO-MÉTATARSIEN)

GRAND LIGAMENT SACRO-SCIATIQUE


voir LIGAMENT SACRO-TUBÉRAL (OU GRAND LIGAMENT SACRO-SCIATIQUE)

GRAND OMENTUM (OU GRAND ÉPIPLOON, OU ÉPIPLOON GASTRO-


COLIQUE)
Membrane unissant la partie inférieure de l'estomac et le côlon transverse au niveau de la grande
courbure de l'estomac. Cette membrane est reliée au côlon, mais passe également devant celui-ci et
se fixe en avant de l'intestin grêle, formant le grand tablier épiploïque. Les artères gastro-omentales
circulent entre ses parois et émettent des branches artérielles omentales.

GRAND TROCHANTER
Éminence volumineuse située sur la partie postéro-externe de la base du col du fémur. Il donne
insertion aux muscles qui relient le pelvis au fémur.

GRAND TUBERCULE
Saillie volumineuse située sur la zone externe du col de l'humérus et sur laquelle s'insèrent certains
muscles qui relient ce dernier à la scapula.

GRANDE AILE (OS SPHÉNOÏDE)


Les grandes ailes, au nombre de deux, s'ouvrent en éventail à partir des parois latérales du corps de
l'os sphénoïde. La face supérieure de la grande aile est concave et fait partie du plancher de la base
du crâne. Sa face antérieure contribue à former la paroi de la cavité orbitaire. Sa face externe,
convexe, fait partie de la fosse temporale de la face externe du crâne, située entre l'os frontal et l'os
pariétal.

GRANDE ANASTOMOTIQUE ARTÉRIELLE


voir ARTÈRE DESCENDANTE DU GENOU (OU GRANDE ANASTOMOTIQUE ARTÉRIELLE)

GRANDE CIRCULATION (OU CIRCULATION SYSTÉMIQUE)


Circuit parcouru par le sang artériel du ventricule gauche vers tous les tissus de l'organisme, puis, au
retour, vers l'atrium droit sous forme de sang veineux. Sur ce parcours, le sang artériel apporte aux
cellules l'oxygène dont il est chargé et, une fois ce transfert effectué, recueille le dioxyde de carbone
résiduel et les déchets.

GRANDE COURBURE DE L'ESTOMAC


Côté gauche de l'estomac, à la forme convexe.

GRANDE INCISURE ISCHIATIQUE


Large échancrure située sur le bord postérieur de l'os coxal et par laquelle passent, à leur sortie du
pelvis, un groupe de muscles, de vaisseaux sanguins et de nerfs qui se dirigent vers la cuisse, le
périnée ou la région fessière.

GRANDE LÈVRE
Les grandes lèvres sont deux plis cutanés situés à l'extérieur des petites lèvres. Elles sont de couleur
rosée dans leur partie antérieure et deviennent plus sombres dans leur partie postérieure.

GRANDE VEINE AZYGOS


voir VEINE AZYGOS (OU GRANDE VEINE AZYGOS)

GRANDE VEINE DU CŒUR


Veine suivant le sillon coronaire et recueillant le sang veineux des branches du côté gauche pour le
transporter jusqu'au sinus coronaire.

GRANDE VEINE PANCRÉATIQUE


Prolongement de la veine pancréatique inférieure qui finit par fusionner avec la veine splénique.

GRANDE VEINE SAPHÈNE (OU VEINE SAPHÈNE INTERNE)


Grosse veine du réseau veineux superficiel du membre inférieur, qui naît au niveau de l'arcade
veineuse dorsale du pied. Après être passée devant la malléole médiale de la cheville à un niveau
très superficiel, elle parcourt la partie interne de la jambe et continue ensuite jusqu'en haut de la
cuisse pour déboucher dans la veine fémorale commune. Tout au long de son trajet, elle reçoit les
veines superficielles de la jambe, du genou et de la cuisse, les veines pudendales externes et la veine
saphène accessoire, qui transporte le sang veineux de la partie postérieure de la cuisse. Elle longe le
genou dans la partie postérieure du condyle médial du fémur, ce qui explique qu'elle apparaisse dans
la vue postérieure du genou. Cette veine reçoit également une branche communicante de la petite
veine saphène.

GRANULOCYTE NEUTROPHILE NON SEGMENTÉ


Il constitue l'étape préliminaire de la maturation du granulocyte dont le noyau ne s'est pas encore
segmenté.

GRANULOCYTE POLYNUCLÉAIRE BASOPHILE


Leucocyte doté de plusieurs noyaux et dont le cytoplasme inclut des granulations de couleur pourprée.
Les granulocytes polynucléaires basophiles forment, avec les neutrophiles et les éosinophiles, le
groupe des granulocytes. Ils ont également une fonction immunitaire.

GRANULOCYTE POLYNUCLÉAIRE ÉOSINOPHILE


Leucocyte doté de plusieurs noyaux et dont le cytoplasme est de couleur rouge-jaune. Son action
défensive consiste à bloquer les antigènes par le biais de complexes antigène-anticorps qui se
forment en cas de pénétration de substances étrangères dans l'organisme.

GRANULOCYTE POLYNUCLÉAIRE NEUTROPHILE


Leucocyte doté de plusieurs noyaux et dont le cytoplasme inclut des granulations de couleur violacée.
Les granulocytes polynucléaires neutrophiles ont une fonction essentiellement immunitaire et se
situent à proximité des zones favorables aux bactéries afin de les détruire via un processus nommé
phagocytose.

GRANULOMATOSE DE WEGENER
Vascularite touchant les artères de petit calibre, les capillaires et les veinules, caractérisée par la
formation de granulomes (nodules inflammatoires constitués essentiellement par les cellules du
système macrophage mononucléaire) dans les voies respiratoires.
Elle peut également toucher le rein (en provoquant une glomérulonéphrite), les yeux, la peau et le
système nerveux.
• Symptomatologie
Les premières manifestations touchent fréquemment les voies respiratoires supérieures. Une sinusite
chronique avec écoulement de matériel purulent, des saignements de nez (épistaxis), une ulcération de
la muqueuse nasale, des otites moyennes, etc., peuvent notamment apparaître.
Lorsque les poumons sont atteints, on constate l'apparition de toux, d'hémoptysie (expectoration
sanguinolente) et de difficultés respiratoires.
Si les reins sont touchés, cela peut conduire à une insuffisance rénale.
L'affection oculaire se manifeste sous la forme d'exophtalmie (protrusion du bulbe de l'œil), de
conjonctivite, de sclérite, etc.
Des symptômes non spécifiques, comme de la fièvre, une perte de poids, des douleurs musculaires ou
articulaires, peuvent également apparaître.
• Diagnostic
L'examen sanguin présente des anomalies non spécifiques, telles qu'une anémie, une augmentation de
la vitesse de sédimentation des globules rouges (VSG) ou encore une leucocytose (augmentation du
nombre de globules blancs).
La détection d'anticorps anticytoplasmes des polynucléaires neutrophiles (anticorps ANCA) est
importante.
Le diagnostic définitif est établi par une biopsie.
• Traitement
* Le traitement à base cyclophosphamide (médicament immunosuppresseur), combiné aux
corticoïdes, permet une amélioration clinique dans 90% des cas.

GROS INTESTIN
Tube de calibre supérieur à celui de l'intestin grêle, dont il est le prolongement et qu'il encadre
extérieurement. Il permet l'absorption de l'eau contenue dans les aliments. Les restes alimentaires qui
n'ont pas été assimilés vont progressivement former la matière fécale qui constituera les fèces. Le
gros intestin comprend plusieurs parties.

GROSSESSE ECTOPIQUE GROSSESSE EXTRA-UTÉRINE (GEU)


GROSSESSE PÉRITONÉALE
Elle survient lorsqu'un ovule fécondé s'implante en dehors de la cavité utérine, le plus souvent dans
une trompe utérine, au niveau de la partie ampullaire, mais elle peut également se développer dans
l'ovaire ou dans la cavité abdominale.
Elle est provoquée par un retard du passage de l'ovule fécondé dans les trompes pour rejoindre
l'utérus.
En règle générale, elle est due à des processus cicatriciels des trompes utérines après une chirurgie
pelvienne ou à une maladie inflammatoire pelvienne (MIP). Elle survient également plus souvent chez
les femmes ayant des antécédents de grossesse ectopique, de ligature des trompes utérines (ou
ligature tubaire), d'endométriose, etc.
Elle peut disparaître spontanément (avortement tubaire) ou continuer à se développer jusqu'à la
rupture de la trompe, ce qui provoquera une hémorragie intra-péritonéale importante et un choc
hypovolémique.
• Symptomatologie
La patiente présente une aménorrhée (absence de menstruations), des douleurs abdominales ou
pelviennes et des métrorragies peu abondantes accompagnées de l'émission de caduque utérine.
Si la rupture de la trompe utérine se produit (rupture tubaire), on obtient alors un tableau d'abdomen
aigu (douleur abdominale intense et signes d'irritation péritonéale), qui peut rapidement évoluer vers
un collapsus cardiocirculatoire.
• Diagnostic
L'échographie transvaginale peut permettre de détecter la présence d'un embryon dans la trompe
utérine.
On observe également une augmentation du taux de gonadotrophine chorionique, même si les valeurs
constatées sont inférieures à celles observées lors d'une grossesse normale.
Le diagnostic de certitude est obtenu grâce à une laparoscopie (exploration de la cavité abdominale à
l'aide d'un appareil à fibre optique) et à un examen anatomopathologique.
• Traitement
* En début de grossesse, on peut se contenter de réaliser des observations et des contrôles
périodiques en effectuant des échographies et en espérant la résolution spontanée du problème.
* Il est également possible d'administrer des cytostatiques (qui ont pour effet de bloquer la division
cellulaire), par voie orale ou intraveineuse ou en procédant à une injection directement dans le sac
gestationnel.
* Le traitement chirurgical s'effectue par laparoscopie (exploration de la cavité abdominale à l'aide
d'un appareil à fibre optique), avec pour objectif de préserver l'intégrité de la trompe si la patiente
souhaite toujours avoir un enfant.
* Si la rupture de la trompe utérine se produit, l'ablation de celle-ci s'impose et peut être réalisée par
laparoscopie.

GROSSESSE EXTRA-UTÉRINE (GEU)


v o i r GROSSESSE ECTOPIQUE GROSSESSE EXTRA-UTÉRINE (GEU) GROSSE
PÉRITONÉALE

GROSSESSE PÉRITONÉALE
v o i r GROSSESSE ECTOPIQUE GROSSESSE EXTRA-UTÉRINE (GEU) GROSSE
PÉRITONÉALE

GUILLAIN
voir SYNDROME DE GUILLAIN-BARRÉ

GYRUS CÉRÉBRAL (OU CIRCONVOLUTION CÉRÉBRALE)


La surface externe des deux hémisphères est parcourue de grands sillons délimitant les gyrus
cérébraux. Cette disposition est due à la nécessité de loger une grande quantité de tissu cérébral dans
une cavité fermée, telle que le crâne. Les gyrus reçoivent le nom de la région dans laquelle ils se
trouvent : gyrus frontal supérieur, gyrus temporal moyen, gyrus pré-central, etc.
H

HALLUS (OU HALLUX) VALGUS. OIGNON


Déviation latérale du 1er doigt de pied par rapport à l'axe du 1er os métatarsien.
Le 1er doigt de pied présente progressivement une subluxation de son articulation avec le 1er os
métatarsien, ce qui a pour effet de provoquer une proéminence de la tête de celui-ci à travers la peau
(oignon).
Le frottement à l'intérieur de la chaussure provoque une hyperkératose et une inflammation de
l'articulation (bursite).
• Symptomatologie
On l'observe plus fréquemment chez les femmes, comme conséquence du port de chaussures étroites.
Les principaux symptômes sont des douleurs au niveau de l'articulation métatarso-phalangienne du 1er
doigt de pied, ainsi que des douleurs et une déformation au niveau des griffes des doigts de pied
adjacents.
Une érosion (ou exulcération) de la surface du cor métatarsien avec infection de la bourse séreuse
(bursite aiguë) peut apparaître.
• Diagnostic
Une radiographie permet d'évaluer l'augmentation de l'angle entre le 1er et le 2e métatarsien.
• Traitement
* Le meilleur traitement est la solution préventive, qui consiste à utiliser des chaussures convenables
(larges, avec peu de talons et resserrées au niveau du coup de pied).
* La plupart du temps, lorsque le tableau clinique est installé, le traitement est orthopédique (ou
conservateur), basé sur l'administration d'analgésiques et l'utilisation de semelles orthopédiques.
* Lorsque la douleur est telle qu'elle en devient incapacitante, le traitement chirurgical est alors
préconisé.

HAMATUM
Le plus interne des os de la rangée distale du carpe. Il présente une proéminence, ou hamulus, sur
lequel s'insèrent certains ligaments du carpe. Il s'articule en bas avec le 4e et le 5e métacarpiens, en
haut avec le triquétrum et, à l'extérieur, avec le capitatum.

HANCHE
Bord saillant situé sous la ceinture, de part et d'autre du pelvis, et qui correspond aux saillies
formées par les os coxaux.

HANCHE
voir LUXATION CONGÉNITALE DE LA HANCHE MALADIE LUXANTE DE LA HANC
DYSPLASIE LUXANTE DE LA HANCHE

HASHIMOTO
voir THYROÏDITE

HAUSER (SYNDROME DE ROKITANSKY-KÜSTER-HAUSER)


voir AMÉNORRHÉE

HAUSTRATION
Dilatations en forme de poches apparaissant entre les rétrécissements formés par les plis semi-
lunaires du gros intestin.

HÉLIX
Saillie bordant la partie postéro-supérieure du pavillon de l'oreille (ou auricule) et correspondant au
cartilage du même nom.

HÉMANGIOME OSSEUX
Tumeur bénigne constituée essentiellement par des vaisseaux sanguins dilatés.
Plutôt rare, ce type de tumeur s'observe essentiellement sur les corps vertébraux et touche surtout les
femmes à l'âge adulte.
• Symptomatologie
En règle générale, cette pathologie est asymptomatique.
• Diagnostic
La radiographie fait apparaître une image typique d'ostéolyse avec des stries verticales.
• Traitement
* Les cas asymptomatiques nécessitent seulement une observation.
* Si le patient présente des douleurs, un traitement chirurgical ou une radiothérapie peuvent être
nécessaires.

HÉMATIE
voir ÉRYTHROCYTE

HÉMATOME SOUS-DURAL
Hémorragie veineuse provoquée par la rupture des veines méningées, localisée dans l'espace
compris entre la dure-mère et l'arachnoïde (espace sous-dural).
L'hématome sous-dural aigu survient dans la semaine qui suit un traumatisme crânien important.
L'hématome sous-dural chronique apparaît au-delà de 10 jours après un traumatisme crânien. Il est
plus fréquent chez les personnes âgées, les alcooliques ou les patients traités avec des anticoagulants.
Le traumatisme à l'origine de l'hématome peut être léger.
• Symptomatologie
Les symptômes sont provoqués par la compression du parenchyme cérébral.
Des céphalées, des nausées et des vomissements, une léthargie, des convulsions, etc., peuvent
apparaître.
En cas d'hématome sous-dural aigu, la détérioration neurologique évolue rapidement.
Dans les cas chroniques, les symptômes sont moins spécifiques. On peut observer des céphalées et
des changements du niveau de conscience.
• Diagnostic
Le diagnostic est établi sur la base d'une tomographie axiale assistée par ordinateur.
• Traitement
* Les hématomes sous-duraux aigus nécessitent un drainage chirurgical d'urgence par craniotomie
(incision dans le crâne).
* Les hématomes sous-duraux chroniques peuvent être traités par craniotomie ou par la réalisation
d'un petit orifice dans le crâne (trépanation).

HÉMATOPOÏÈSE
Processus de maturation des différentes cellules sanguines se déroulant à l'intérieur de la moelle
osseuse à partir d'une cellule souche indifférenciée, ou hémocytoblaste. Cette cellule est dite
polyvalente puisqu'elle est à l'origine des érythrocytes, ou globules rouges (érythropoïèse), des
leucocytes, ou globules blancs (leucopoïèse) et des thrombocytes, ou plaquettes (thrombocytopoïèse).

HÉMISPHÈRE CÉRÉBRAL DROIT


Le cerveau est divisé en deux parties latérales, ou hémisphères : droit et gauche. Cette division est
essentiellement externe, puisque dans leurs parties moyenne et centrale, les deux hémisphères sont
unis par différentes structures de la base du cerveau.

HÉMISPHÈRE CÉRÉBRAL GAUCHE


Partie latérale gauche du cerveau. Étant donné que les voies motrices descendant du cerveau jusqu'à
la moelle spinale s'entrecroisent au niveau de la moelle allongée, chaque hémisphère cérébral
contrôle le côté du corps qui lui est opposé. Les structures de l'hémisphère cérébral gauche dominent
généralement celles de l'hémisphère droit en ce qui concerne les fonctions linguistiques.

HÉMISPHÈRE DU CERVELET
Nom donné à chacun des lobes latéraux du cervelet, dont la surface est recouverte d'une série de
sillons parallèles.

HÉMOCYTOBLASTE
Cellule souche indifférenciée et pluripotente se trouvant dans la moelle osseuse rouge et qui, en
réponse à différents stimuli hormonaux, produit des cellules précurseurs qui vont générer plusieurs
lignées cellulaires : une lignée érythrocytaire, une lignée thrombocytaire et deux lignées leucocytaires
(l'une pour les leucocytes de type lymphocyte, l'autre pour les autres leucocytes).

HÉMOGLOBINOPATHIE S
voir ANÉMIE À CELLULES FALCIFORMES. HÉMOGLOBINOPATHIE S. DRÉPANOCYTOSE

HÉMOPHILIE
Dysfonctionnement hémorragique d'origine génétique, provoqué par une carence en facteurs de
coagulation.
L'hémophilie A, ou hémophilie classique, concerne 80% des cas et est due à un déficit du facteur VIII
de coagulation. L'hémophilie B, ou maladie de Christmas, est due à un déficit du facteur IX de
coagulation.
C'est une anomalie du chromosome X (chromosome sexuel). Elle est transmise par la mère et touche
exclusivement les hommes.
• Symptomatologie
La sévérité clinique est variable mais constante dans chaque famille.
Les patients pour lesquels l'activité du facteur de coagulation oscille entre 1 et 5% de la normale
souffrent d'hémophilie modérée. Les hémorragies surviennent suite à des traumatismes, à des plaies
ou à une intervention chirurgicale. Il est parfois impossible de les endiguer. Les hématomes au niveau
des tissus mous et des articulations sont fréquents, de même que les hémorragies après des opérations
chirurgicales mineures. Les cas sévères présentent une activité du facteur de coagulation inférieure à
1%.
• Diagnostic
Le temps de thromboplastine partielle activée permet d'évaluer la fonction des facteurs VIII et IX de
coagulation dans le sang. En effet, en cas d'hémophilie, le temps de thromboplastine partielle activée
nécessaire à ces facteurs est prolongé alors que le temps de prothrombine, qui permet d'évaluer les
facteurs I, II, V, VII et X, est normal.
La détermination du nombre de facteurs VIII ou IX permet d'établir le diagnostic définitif.
• Traitement
* Les patients doivent éviter de s'exposer à des situations risquées.
* En cas d'extraction dentaire, ou d'autre type d'intervention chirurgicale mineure, un traitement à
base de desmopressine, molécule qui a la propriété de stimuler la libération du facteur VIII, peut être
utile.
* L'aspirine doit être proscrite, de même que tous les médicaments ayant des effets sur la coagulation.
En règle générale, le traitement est basé sur l'administration de concentré du facteur de coagulation
déficient par voie intraveineuse.
* Certains patients fabriquent des anticorps contre le facteur de coagulation. Une augmentation des
transfusions et l'administration de médicaments immunosuppresseurs sont alors nécessaires.

HÉMORROÏDES
Une des complications possibles de la constipation. Elles se présentent sous la forme d'une dilatation
des veines rectales. Elles peuvent être externes et se manifester par un gonflement en marge de l'anus
ou être internes et rester cachées à l'intérieur du canal anal.
• Symptomatologie
Elles provoquent généralement une gêne et des douleurs lors de la défécation, ainsi que des
hémorragies.
Dans certains cas, le sang qu'elles contiennent peut coaguler à l'intérieur et provoquer une douleur
aiguë très intense.
• Diagnostic
Le diagnostic peut être établi par l'observation des gonflements en marge de l'anus mais, en cas
d'hémorroïdes internes, il est nécessaire de procéder à un examen connu sous le nom de toucher
rectal, qui consiste pour le médecin à introduire un doigt dans le canal anal du patient.
• Traitement
* La guérison implique généralement un traitement chirurgical, même si la gêne et les douleurs
peuvent être atténuées en luttant contre la constipation, en limitant l'utilisation d'épices dans la
nourriture et en appliquant des crèmes anti-inflammatoires. La sclérose est également envisageable.

HÉPATITE ALCOOLIQUE
voir HÉPATOPATHIE ALCOOLIQUE

HÉPATITE VIRALE
Maladie inflammatoire du foie, provoquée par un virus ayant une prédilection toute particulière pour
le tissu hépatique.
Cinq types de virus ont été identifiés : A, B, C, D et E.
Les virus de l'hépatite A et E se transmettent par les selles, peuvent contaminer l'eau et les aliments et
par leur intermédiaire être transmis aux personnes.
Les virus de l'hépatite B et C se transmettent par le sang et les autres fluides corporels (sperme, etc.).
Le virus de l'hépatite D se transmet en association avec le virus de l'hépatite B.
• Symptomatologie
Le tableau clinique typique consiste en l'apparition d'une anorexie, de nausées, de vomissements et
d'un état de faiblesse général, suivis d'une phase d'ictère (coloration jaune de la peau et des
muqueuses), d'une coloration anormale des urines (urines foncées) et d'une décoloration des selles.
Une phase de récupération au cours de laquelle les symptômes disparaissent progressivement
survient ensuite.
En règle générale, les formes les plus fréquentes sont celles sans ictère.
Des formes sévères peuvent être accompagnées de complications soudaines, de formes fulminantes et
d'une évolution vers la chronicité (virus B, C et D).
• Diagnostic
Des examens biochimiques permettent de détecter des taux élevés de bilirubine et de certaines
enzymes spécifiques de la fonction hépatique appelées transaminases.
L'identification du virus à l'origine de la maladie implique la détection d'antigènes viraux spécifiques
et de leurs anticorps respectifs.
• Traitement
* À l'heure actuelle, il existe un vaccin contre l'hépatite A et l'hépatite B.
* Il n'existe aucun traitement spécifique pour les cas d'hépatite aiguë.
* Un régime alimentaire riche en glucides et du repos sont préconisés.
* Certains médicaments sont utiles dans le cadre du traitement de l'hépatite chronique.
* Pour les patients souffrant de dommages hépatiques en phase terminale, le recours à la greffe de
foie s'impose.

HÉPATOCYTE
Cellules composant le tissu hépatique et où sont menées à bien les fonctions complexes du foie,
notamment le stockage du glycogène (qui constitue la réserve de glucose de l'organisme), la
fabrication des protéines ou encore le filtrage du sang en vue d'élaborer la bile.

HÉPATOPATHIE ALCOOLIQUE
Ensemble de lésions hépatiques provoquées par la consommation d'alcool.
D'un point de vue clinique, cela comprend au moins trois tableaux anatomopathologiques bien définis
: la stéatose hépatique alcoolique (« foie gras »), l'hépatite alcoolique et la cirrhose alcoolique.
En règle générale, ces troubles ont une relation avec la consommation quotidienne d'alcool,
l'ancienneté de la consommation d'alcool et la susceptibilité individuelle.
• Symptomatologie
La stéatose hépatique alcoolique survient suite à l'accumulation de triglycérides dans les cellules du
tissu hépatique.
La plupart du temps, elle se manifeste sous la forme d'une hépatomégalie (augmentation du volume du
foie) asymptomatique.
L'hépatite alcoolique se caractérise par des infiltrats inflammatoires et la destruction des cellules
hépatiques.
Il arrive que certains patients ne présentent aucun symptôme. Cependant, dans la majorité des cas, on
observe une anorexie, des nausées, un état de faiblesse général, des douleurs abdominales, un ictère
et de la fièvre.
La maladie peut évoluer vers une insuffisance hépatique sévère.
La cirrhose alcoolique constitue le stade final de la maladie.
Il s'agit d'un schéma de fibrose et de nodules de régénération. Les symptômes sont ceux d'une
insuffisance hépatique terminale.
• Diagnostic
Le diagnostic est établi sur la base d'un examen clinique, d'une échographie abdominale et d'une
biopsie hépatique.
• Traitement
* Dans tous les cas, il est impératif que le patient cesse de consommer de l'alcool.
* L'abstinence permettra la guérison de la stéatose hépatique alcoolique et, dans la plupart des cas,
de l'hépatite alcoolique. Dans les cas de cirrhose, elle permettra une amélioration de la fonction
hépatique.
* Dans les cas sévères, si le patient cesse de boire, une greffe de foie peut être indiquée.

HERNIE ÉTRANGLÉE
voir HERNIE INGUINALE

HERNIE HIATALE
Déplacement de l'estomac jusqu'au thorax à travers le hiatus œsophagien du diaphragme.
Les hernies hiatales sont classées en deux catégories :

- Type I ou hernie hiatale par glissement : la jonction œsophago-gastrique se déplace à travers le


hiatus sans former de sac herniaire.
- Type II ou hernie hiatale para-œsophagienne : la jonction œsophago-gastrique reste à sa place sous
le diaphragme mais l'estomac se déplace en formant un sac herniaire au niveau du médiastin.

• Symptomatologie
En règle générale, on observe des symptômes de reflux gastro-œsophagien (vomissements, brûlures,
etc.).
La complication la plus fréquente est l'hémorragie digestive chronique occulte.
La complication la plus grave est le volvulus gastrique, rotation de l'estomac sur son axe, qui
nécessite un traitement de toute urgence.
• Diagnostic
Le diagnostic est établi au moyen d'une radiographie avec injection d'un produit de contraste.
• Traitement
* Les cas sévères de hernie de type I et tous les cas de type II nécessitent un traitement chirurgical,
généralement par voie laparoscopique.
* Les symptômes s'atténuent avec des changements au niveau de l'alimentation et de la posture.

HERNIE INGUINALE
Conséquences de la protrusion d'un organe, en général le gros intestin, à travers un point faible ou une
déchirure de la paroi musculaire de l'abdomen.
La plupart du temps, on l'observe chez les hommes, plutôt du côté droit du corps.
Les plus fréquentes sont les hernies inguinales dites indirectes, dans lesquelles la hernie sort de la
cavité abdominale par l'anneau inguinal profond (orifice à travers le fascia transversalis) et peut
atteindre le scrotum.
• Symptomatologie
La maladie peut être asymptomatique ou se manifester par des douleurs localisées.
En règle générale, on observe ou on palpe une masse molle au niveau de l'aine ou du scrotum.
On appelle hernie étranglée une hernie impossible à réduire en la repoussant dans la cavité
abdominale par les manipulations habituelles et qui porte atteinte à l'irrigation du tissu coincé. Les
symptômes sont ceux de l'occlusion intestinale.
• Diagnostic
Dans la majeure partie des cas, l'examen clinique suffit à établir le diagnostic.
• Traitement
* Le traitement définitif est chirurgical et consiste en la restauration de la continuité musculo-
aponévrotique de la couche profonde de l'aine.

HERNIE OMBILICALE
La pression intra-abdominale élevée, créée par l'augmentation du volume de l'utérus, provoque
souvent une saillie dans la zone de l'ombilic, qui correspond à une hernie du contenu abdominal à
travers l'orifice ombilical.

HERPÈS SIMPLE
Il existe deux types d'herpès simple :

- le type I, qui siège généralement en dehors de la zone génitale,


- le type II, responsable de l'herpès génital.

Il affecte principalement la peau et les muqueuses. La contamination se produit par contact direct.
Après l'infection initiale, le virus s'installe dans les ganglions nerveux locaux.
• Symptomatologie
Lorsque l'infection est extra-génitale, la forme clinique la plus fréquente est bucco-faciale et
récidivante.
Généralement, l'infection initiale est asymptomatique bien que, dans un petit pourcentage de cas, elle
se présente sous forme d'une multitude d'aphtes sur la muqueuse buccale, d'une adénopathie cervicale
(inflammation des ganglions du cou) et d'une altération de l'état général (gingivostomatite herpétique).
Certains facteurs, comme les traumatismes, la lumière solaire, le froid, le stress, la fièvre ou les
règles peuvent réactiver le virus latent. En général, la récidive se produit sous forme d'herpès labial
(vésicules herpétiformes péribuccales).
L'herpès peut également apparaître sous forme de panaris herpétique (sur les doigts des mains), de
kératoconjonctivite herpétique ou d'herpès néonatal (dû à une contamination au cours de
l'accouchement).
L'herpès de type II, ou herpès génital, est la cause la plus fréquente d'ulcères génitaux.
L'infection initiale est généralement asymptomatique. Trois à quatorze jours après le contact sexuel,
des ulcères groupés apparaissent sur le sillon balano-préputial ou sur le prépuce, associés à des
adénopathies inguinales (inflammation des ganglions de l'aine).
Les récidives sont généralement plus légères que l'infection initiale.
• Diagnostic
Les formes légères accompagnées de lésions caractéristiques sont diagnostiquées par un examen
physique.
En cas de doute, il est possible d'examiner au microscope le produit du curetage des vésicules
(cytodiagnostic de Tzanck).
La culture virale permet de confirmer le diagnostic.
• Traitement
* Les formes légères ne nécessitent aucun traitement.
* Les formes sévères peuvent être traitées à l'aide de médicaments antiviraux spécifiques, par voie
orale ou intraveineuse.
* L'utilité du traitement topique n'a pas été démontrée.

HIATUS AORTIQUE
Orifice situé sous le ligament arqué médian, entre les piliers postérieurs, et autorisant le passage de
l'aorte du thorax à l'abdomen.

HIATUS DE FALLOPE
voir HIATUS DU NERF GRAND PÉTREUX (OU HIATUS DE FALLOPE)

HIATUS DE LA VEINE CAVE


Orifice situé à proximité du centre tendineux du diaphragme et s'ouvrant sur celui-ci, près du hiatus
œsophagien. Il permet le passage de la veine cave inférieure de la cavité abdominale à la cavité
thoracique où elle vient se déverser dans l'atrium droit.

HIATUS DU NERF GRAND PÉTREUX (OU HIATUS DE FALLOPE)


Petit orifice, près duquel apparaît habituellement un autre petit orifice qui lui est accessoire, situé sur
la face antérieure de la partie pétreuse de l'os temporal. Il laisse passer les nerfs grand pétreux et
pétreux profond, branches des nerfs facial (VIIe paire crânienne) et glosso-pharyngien (IXe paire
crânienne).
HIATUS ŒSOPHAGIEN
Orifice localisé au centre du diaphragme et par lequel l'œsophage passe du thorax à l'abdomen.
L'anneau musculaire diaphragmatique qui entoure l'œsophage permet d'ouvrir ou de fermer l'extrémité
inférieure de ce dernier (ou cardia) pendant l'ingestion des aliments.

HIATUS TENDINEUX DU MUSCLE GRAND ADDUCTEUR


Ouvertures situées entre les faisceaux musculaires d'insertion du muscle grand adducteur sur le fémur,
par lesquelles passent notamment l'artère fémorale.

HILE DE L'OVAIRE
Zone située sur le pôle interne de l'ovaire, sur laquelle s'insère le ligament propre de l'ovaire et au
travers de laquelle passent les vaisseaux sanguins et les nerfs.

HILE GANGLIONNAIRE
Orifice de la capsule du nœd lymphatique par lequel passent les vaisseaux sanguins transportant le
sang veineux et artériel, et par où sort le liquide lymphatique filtré dans le nœd.

HILE RÉNAL
Dépression située sur la partie interne des deux reins, par laquelle entrent et sortent le pelvis rénal et
les nerfs du rein, ainsi que les vaisseaux sanguins rénaux (artères et veines) et les uretères, conduits
qui transportent l'urine.

HILE SPLÉNIQUE
Ouverture située sur la face interne de la rate, à travers laquelle pénètre l'artère splénique et d'où sort
la veine du même nom.

HIPPOCAMPE
Zone du cortex cérébral faisant partie du système limbique, c'est-à-dire la partie du cerveau
spécialisée dans les émotions et la mémoire olfactive.

HISTONE
Protéines se fixant à la chaîne d'ADN pour former les nucléosomes.

HODGKIN
voir MALADIE D'HODGKIN

HOMÉOSTASIE
voir DOMMAGE CELLULAIRE

HOMOCYSTINURIE
Maladie du métabolisme de la méthionine et de l'homocystine, dans laquelle les acides aminés ne se
métabolisent pas correctement en raison de déficits enzymatiques, qui peuvent affecter totalement ou
partiellement l'enzyme appelée cystathionine bêta-synthase o u 5-10-méthyltétrahydrofolate
réductase, ce qui provoque une augmentation du taux de ces acides aminés dans le sang et leur
présence dans les urines.
• Symptomatologie
Cette maladie peut se manifester de différentes manières, les plus graves étant les suivantes :
Une affection neurologique, pouvant conduire à un retard mental sévère.
Des altérations oculaires, pouvant aboutir à la luxation du cristallin.
Des thromboses veineuses, pouvant être à l'origine de l'obstruction des grands vaisseaux ou encore
de troubles du squelette.
• Diagnostic
La vérification de l'augmentation de la concentration des acides aminés méthionine et homocystine
dans le sang et dans les urines permet de confirmer le diagnostic.
Il est également possible de vérifier le déficit enzymatique existant.
Bientôt, le dysfonctionnement génétique responsable de la maladie pourra être identifié.
• Traitement
* Le traitement est basé sur un régime pauvre en méthionine. De nombreux patients constatent une
amélioration avec la prise de vitamine B (pyridoxine) et d'acide folique en complément, même si,
généralement, les altérations déjà présentes au moment du diagnostic ne disparaissent pas.

HORMONE ANTIDIURÉTIQUE (OU VASOPRESSINE)


Hormone neurohypophysaire qui agit sur le rein en régulant la quantité d'eau réabsorbée, influant
ainsi sur la quantité d'urine produite.

HORMONE DE CROISSANCE
Cette hormone adénohypophysaire n'agit pas sur une autre glande mais sur tous les tissus de
l'organisme en phase de croissance, en augmentant la synthèse des protéines et en facilitant la
production d'énergie à partir des lipides.

HORMONE LUTÉINISANTE
Hormone adénohypophysaire dont l'action complète celle de la folliculostimuline. Elle permet
l'ovulation chez la femme et la production de testostérone chez l'homme.

HUMÉRUS
Os long et épais constituant le squelette du bras dont il parcourt verticalement la partie centrale. Il
présente dans sa partie supérieure un renflement, ou tête, relié à la scapula et formant l'articulation de
l'épaule (ou articulation gléno-humérale). Il constitue le point d'insertion des muscles de l'épaule, du
thorax et du membre supérieur.

HUMÉRUS
voir FRACTURE DE L'HUMÉRUS (DIAPHYSE)

HUNTER (MALADIE DE HUNTER)


voir MUCOPOLYSACCHARIDOSES

HUNTINGTON (CHORÉE D')


voir PATHOLOGIE GÉNÉTIQUE

HURLER (MALADIE DE)


voir MUCOPOLYSACCHARIDOSES

HUTCHINSON (FRACTURE D')


voir FRACTURE DU RADIUS DISTAL (POIGNET)

HYDROCÉPHALIE
Accumulation de liquide cérébrospinal (LCS) à l'intérieur des ventricules cérébraux, qui a pour effet
de provoquer la dilatation du système ventriculaire et la compression des structures cérébrales.
Le liquide cérébrospinal se forme au niveau du plexus choroïde des ventricules latéraux et rejoint le
3e ventricule à travers les foramens interventriculaires. De là, il passe par l'aqueduc du
mésencéphale pour rejoindre le 4e ventricule et les saccules de l'espace sub-arachnoïdien par les
ouvertures latérale (fente de Luschka) et médiane (foramen de Magendie) du 4e ventricule. Après
avoir circulé dans l'espace sub-arachnoïdien, il est réabsorbé par les granulations arachnoïdiennes et
rejoint la circulation générale.
La cause la plus fréquente de l'hydrocéphalie est une obstruction sur le passage du liquide
cérébrospinal.
Dans le cas de l'hydrocéphalie non communicante, le liquide n'atteint pas l'espace sub-arachnoïdien,
en raison de la présence d'un obstacle au niveau du système ventriculaire, comme en cas de sténose
congénitale de l'aqueduc du mésencéphale, de l'atrésie des fentes de Luschka et du foramen de
Magendie, de tumeur ou d'hémorragie intra-ventriculaire.
Dans le cas de l'hydrocéphalie communicante, l'obstacle est localisé au niveau des saccules ou des
granulations arachnoïdiennes. Ce phénomène survient notamment en cas de méningite, d'hémorragie
sub-arachnoïdienne, de carcinomatose, etc.
• Symptomatologie
Chez les bébés allaités, on observe des pleurs et une irritabilité. Une augmentation du diamètre du
crâne, un gonflement des fontanelles (zones de tissu fibreux situées entre les os du crâne) et un signe
de Macewen (augmentation de la résonance lorsque l'on tape sur le crâne) peuvent également
apparaître.
Plus tard, un retard mental, une léthargie, une somnolence, des incontinences urinaires, etc., peuvent
être constatés.
Chez l'adulte, un syndrome d'hypertension intra-crânienne associé à des céphalées, des
vomissements, un œdème de la papille lors d'un examen de fond d'œil et une diplopie (vision double)
surviennent.
• Diagnostic
En règle générale, la dilatation du système ventriculaire est démontrée au moyen d'une tomographie
axiale assistée par ordinateur ou d'une IRM (imagerie par résonance magnétique). Grâce à ces
méthodes, il est également possible de déterminer la cause de l'hydrocéphalie dans la majorité des
cas.
• Traitement
* Le traitement est chirurgical.
* Lorsque cela est possible, l'élimination de l'obstruction doit être tentée.
* Le liquide cérébrospinal peut être dévié en détournant le flux de la zone obstruée. Les techniques
les plus utilisées sont les dérivations ventriculo-péritonéales qui drainent l'excès de liquide
cérébrospinal jusqu'au péritoine, même s'il est également possible de le dévier jusqu'à l'auricule
droite (dérivation ventriculo-atriale) ou jusqu'à la plèvre. Il est indispensable de procéder à un
contrôle post-opératoire très strict des infections et du fonctionnement de la valve de dérivation.

HYDRONÉPHROSE. URONÉPHROSE
Dilatation des voies urinaires supérieures (uretères, pelvis et calices rénaux), secondaire à une
obstruction des voies urinaires.
Selon le lieu de l'obstruction, elle peut être unilatérale ou bilatérale.
L'urine reflue vers le rein en exerçant une pression sur les tissus, ce qui donne parfois lieu à une perte
de la fonction rénale, si l'obstruction se prolonge dans le temps.
Le plus souvent, l'obstruction siège à la jonction urétéro-pelvienne (point d'union du pelvis rénal et
de l'uretère).
Elle peut être due à des calculs rénaux, à l'étroitesse des uretères, à une vessie neurogène, à des
malformations congénitales des uretères ou à une étroitesse post-traumatique ou post-infectieuse.
Il existe également des causes extérieures à l'appareil urinaire, comme les anévrismes des artères
iliaques, le cancer de l'utérus, la grossesse, les maladies inflammatoires intestinales, les tumeurs
rétro-péritonéales, etc.
• Symptomatologie
Les symptômes dépendent de la cause et de la durée d'évolution.
Si l'obstruction est aiguë, des coliques néphrétiques (douleurs intenses dans la région lombaire, avec
extension vers le flanc, l'aine et les organes génitaux) se manifestent.
Les obstructions d'instauration progressive peuvent être asymptomatiques ou se manifester par une
douleur sourde au niveau lombaire ou au niveau des flancs.
Il existe parfois une hématurie (présence de globules rouges dans l'urine) ou des symptômes et des
signes d'infection urinaire.
Au niveau de l'urètre, les obstructions peuvent provoquer un globe vésical (dilatation de la vessie par
accumulation d'urine).
Si la maladie progresse, les symptômes de l'insuffisance rénale apparaissent.
• Diagnostic
L'échographie et l'urographie intraveineuse permettent d'observer l'anatomie de l'arbre urinaire et de
détecter le siège de l'obstruction, tout en renseignant sur l'étiologie.
Dans certains cas, il sera nécessaire d'évaluer la vessie par le biais d'une cystoscopie endoscopique.
• Traitement
* Généralement, le traitement repose sur le rétablissement du flux par lithotritie (destruction des
calculs) ou par le biais d'une intervention chirurgicale.
* Si l'obstruction est aiguë ou bilatérale, il convient de procéder rapidement à la désobstruction au
moyen d'une sonde vésicale (sonde en latex, à travers l'urètre), à une taille vésicale (ponction et
drainage de la vessie à travers le pubis) ou à une néphrostomie (ponction et drainage du pelvis rénal
à travers la peau).
HYDROPS FŒTAL
voir MALADIE HÉMOLYTIQUE DU NOUVEAU-NÉ

HYMEN
Membrane qui, comme une cloison incomplète, recouvre l'orifice du vagin et l'isole de l'extérieur. Sa
forme est très variable.

HYPERALDOSTÉRONISME
Sécrétion excessive d'aldostérone.
L'aldostérone est synthétisée dans la zone glomérulée des corticosurrénales. Elle agit sur le rein en
régulant le volume des liquides extracellulaires et en contrôlant le métabolisme du potassium.
Dans l'hyperaldostéronisme primaire, l'augmentation de la sécrétion d'aldostérone est due à une
maladie de la glande surrénale. Le syndrome de Conn est un hyperaldostéronisme primaire dû à un
adénome surrénalien produisant de l'aldostérone. Il existe d'autres causes, comme l'hyperplasie
surrénale (augmentation contrôlée du nombre de cellules, sans augmentation de taille) ou le
carcinome surrénalien.
Lorsque la cause se situe en dehors de la glande surrénale, il s'agit d'un hyperaldostéronisme
secondaire. En général, celui-ci est dû à une augmentation de la production de rénine par le rein et à
une stimulation de l'axe rénine-angiotensine-aldostérone.
• Symptomatologie
Cliniquement, il se manifeste par une hypertension artérielle due à l'augmentation du volume sanguin
et de la concentration en sodium.
La diminution de la concentration de potassium résultant de l'hyperaldostéronisme peut entraîner des
crampes, une faiblesse ou une paralysie musculaire et des arythmies cardiaques.
• Diagnostic
L'analyse de sang révèle une hypopotassémie (diminution du potassium plasmatique), une
augmentation du potassium dans l'urine et une hypernatrémie (augmentation de la concentration du
plasma en sodium).
La modification du rapport entre l'aldostérone plasmatique et la rénine plasmatique (évaluée comme
l'activité de la rénine plasmatique) démontre que la production d'aldostérone est autonome et ne
dépend pas de l'axe rénine-angiotensine.
L'augmentation du volume du liquide extracellulaire avec du sérum physiologique détermine, chez
l'individu normal, une diminution de la concentration d'aldostérone qui n'est pas observée dans
l'hyperaldostéronisme.
La distinction entre hyperplasie surrénalienne et adénome nécessite une évaluation anatomique par
tomodensitométrie et des examens fonctionnels reposant sur le fait que le syndrome de Conn est
sensible à la corticotrophine (ACTH) mais non à l'angiotensine, tandis que, dans l'hyperplasie
surrénalienne, c'est le contraire.
• Traitement
* La chirurgie est indiquée dans l'adénome surrénalien. On pratique l'exérèse de l'adénome.
* Dans l'hyperplasie surrénalienne, le traitement de choix consiste à administrer des médicaments qui
évitent la perte de potassium.

HYPERCHOLESTÉROLÉMIE FAMILIALE
Maladie génétique du métabolisme du cholestérol qui provoque une altération d'un récepteur de la
membrane cellulaire, élément clé du métabolisme de la fraction LDL (lipoprotéines de basse densité)
du cholestérol, ce qui induit une augmentation de cette fraction et du cholestérol total présent dans le
sang.
• Symptomatologie
Cette maladie peut d'abord être asymptomatique et, à partir de 40 ans, être à l'origine de
cardiopathies ischémiques et de maladies vasculaires cérébrales dues à l'obstruction des artères, ou
se présenter sous une forme plus grave et se manifester dès les premières années de l'enfance.
Le dépôt de cholestérol sur les tendons (xanthomes tendineux), les paupières (xanthélasmas) et la
cornée (arc cornéen), est caractéristique de cette maladie.
• Diagnostic
En règle générale, cette maladie est détectée au moyen d'un test qui confirme l'augmentation du taux
de cholestérol dans le sang, lors d'un examen de routine ou d'un contrôle effectué en raison
d'antécédents familiaux.
La détection des altérations lipidiques chez le patient et chez ses parents proches est déterminante.
Un niveau élevé de cholestérol, la présence de xanthomes et d'un arc cornéen et une transmission
héréditaire verticale aident à être sûr du diagnostic.
La confirmation du diagnostic s'effectue par un examen génétique du patient.
• Traitement
* Il est conseillé de suivre un régime pauvre en cholestérol et en graisses animales et de limiter les
autres facteurs de risque cardiovasculaire tels que l'obésité et l'hypertension.
* Une grande partie des malades prend des médicaments qui permettent de réduire le taux de
cholestérol dans le sang. Pour certaines formes de la maladie, ces médicaments ne sont pas efficaces
et il est alors nécessaire d'avoir recours à des méthodes plus sophistiquées d'élimination de la
fraction LDL du cholestérol.

HYPERMÉTROPIE
voir AMÉTROPIE

HYPERNÉPHROME
voir CARCINOME À CELLULES RÉNALES ADÉNOCARCINOME RÉNAL HYPERNÉPHROME

HYPERPARATHYROÏDIE PRIMAIRE
Augmentation de la sécrétion d'hormone parathyroïdienne (PTH), provoquée par une maladie des
parathyroïdes.
Dans la majorité des cas, elle est due à un adénome parathyroïdien unique ou multiple. La seconde
cause est l'hyperplasie parathyroïdienne (augmentation contrôlée du nombre de cellules, sans
augmentation de la taille).
La PTH est l'hormone produite par les parathyroïdes. Elle a pourfonction principale de réguler
l'équilibre phospho-calcique extracellulaire. La PTH augmente le taux de calcium sérique en
stimulant la résorption osseuse (perte de calcium et de protéines de la matrice osseuse qui sont
libérés dans le plasma). Elle augmente en outre la réabsorption rénale du calcium et la conversion
rénale de la vitamine D en métabolite actif, le calcitriol. Elle augmente parallèlement l'élimination
rénale du phosphate. Le calcitriol augmente le taux de calcium sérique, ainsi que l'absorption
intestinale du phosphate.
L'hyperparathyroïdie primaire est la principale cause d'hypercalcémie (augmentation de la
concentration de calcium extracellulaire).
L'excès de calcium provoque des dérèglements au niveau squelettique, gastro-intestinal, rénal,
musculaire et neurologique.
L'atteinte osseuse est caractérisée par des anomalies du remodelage osseux, avec une perte
progressive de minéral et de masse osseuse (ostéopénie). Dans la forme grave, appelée ostéite
fibreuse, on observe la présence de kystes osseux dans les os longs.
• Symptomatologie
L'hyperparathyroïdie primaire est plus fréquente chez la femme.
Les symptômes de l'hypercalcémie sont la faiblesse, la dépression, la confusion, l'anorexie (perte de
l'appétit), les nausées et les vomissements, la constipation, les anomalies de l'électrocardiogramme,
les arythmies cardiaques, etc.
Les patients présentent généralement une hypertension artérielle.
Au niveau osseux, une douleur localisée ou des fractures pathologiques (fractures sans traumatisme
ou à la suite d'un traumatisme minime) peuvent apparaître.
En cas d'atteinte rénale, on observe fréquemment une lithiase (calculs) d'oxalate ou de phosphate de
calcium et des dépôts de cristaux de calcium (néphrocalcinose) qui peuvent conduire à une
insuffisance rénale.
• Diagnostic
L'analyse sanguine révèle une hypercalcémie et des taux élevés d'hormone parathyroïdienne. Le
phosphore plasmatique apparaît diminué.
Il peut exister une acidose (diminution du pH sanguin) et une augmentation de la vitamine D et de ses
métabolites, ainsi qu'une hypercalciurie (augmentation du calcium dans l'urine).
• Traitement
* L'hypercalcémie grave et symptomatique se traite par une hydratation abondante et par
l'administration de médicaments qui agissent en inhibant la résorption osseuse.
* Dans les cas asymptomatiques, seule une hydratation adaptée est nécessaire.
* L'exérèse de la glande atteinte, dans les cas d'adénome, ou l'ablation totale des parathyroïdes et
l'implantation ultérieure de petits fragments de tissu parathyroïdien dans les muscles de l'avant-bras
et dans le muscle sterno-cléido-mastoïdien permettent de guérir cette maladie. La chirurgie est
indiquée en présence d'une lithiase rénale, d'une pancréatite, d'une pathologie psychiatrique ou d'une
déminéralisation osseuse. Elle est en outre préférée chez les patients de moins de 50 ans.
* Chez la femme ménopausée, l'administration d'œstrogènes peut être nécessaire.

HYPERPLASIE PROSTATIQUE BÉNIGNE (OU ADÉNOME


PROSTATIQUE)
Croissance bénigne d'éléments glandulaires et fibromusculaires d'une zone de la prostate appelée
zone transitionnelle, qui occupe normalement 5% de la glande seulement. Leur mode de production
n'est pas totalement éclairci mais on connaît le rôle fondamental joué par les androgènes testiculaires
(leur absence prévient ou améliore l'hyperplasie). En outre, on pense qu'ils peuvent produire un
certain déséquilibre dans le rapport entre les androgènes et les œstrogènes, ou entraîner la présence
de facteurs de croissance.
La croissance de la prostate, qui entoure l'urètre masculin à proximité du col de la vessie, provoque
l'obstruction de l'urètre et rend difficile le vidage de la vessie.
• Symptomatologie
L'obstruction progressive de l'urètre provoque un ensemble de symptômes, comme un retard au
déclenchement de la miction, une diminution de la force et du calibre du jet mictionnel, des gouttes
retardataires en fin de miction, une miction en deux temps ou plus et la sensation d'une miction
incomplète, connus sous le nom de syndrome prostatique.
La progression de l'obstruction peut aboutir à l'impossibilité totale d'uriner (rétention urinaire).
• Diagnostic
Le premier examen que l'on doit réaliser est un toucher rectal, qui consiste à palper la prostate en
introduisant un doigt dans l'anus. Cet examen permet d'évaluer la taille et la consistance de la
prostate, afin d'écarter la présence d'un carcinome prostatique.
L'échographie par voie abdominale ou transrectale permet d'évaluer la taille, la consistance et les
lésions associées (prostatite), ainsi que l'anatomie de la vessie, des uretères et des reins.
L'antigène prostatique spécifique (dont le sigle anglais est PSA) est une protéine produite par les
cellules de la prostate, qui augmente dans le sang en fonction des processus qui entraînent une
augmentation de la taille de la prostate, comme l'hypertrophie prostatique bénigne et le cancer de la
prostate. Il n'est donc pas totalement fiable pour établir un diagnostic différentiel entre les deux
processus.
• Traitement
* Le traitement chirurgical est indiqué en cas de rétention urinaire, d'hydronéphrose, de lithiase
vésicale (présence de calculs dans la vessie), d'infections urinaires à répétition, etc. Généralement,
ce traitement permet d'obtenir un taux d'amélioration très élevé, bien qu'il ne soit pas exempt de
complications.
* Selon la taille de la prostate, il est possible d'opter pour la chirurgie ouverte par voie abdominale
(prostates volumineuses) ou pour la chirurgie endoscopique par voie transurétrale (résection
transurétrale, ou RTU).
* Lorsque le choix se porte sur le traitement non chirurgical, on utilise des extraits végétaux de
différentes plantes (phytothérapie) comme Serenoa repens, Pygeum africanum, Hipoxis rooperi,
Urtica dioica, etc., dont les effets cliniques sont variables, des médicaments, qui inhibent la
transformation de la testostérone en dihydrotestostérone (l'hormone active), et des inhibiteurs des
récepteurs alpha, qui agissent en relaxant la musculature du col de la vessie et de l'urètre.

HYPERPROLACTINÉMIE
Augmentation de la sécrétion de prolactine, hormone chargée de préparer la glande mammaire
pendant la grossesse et de stimuler la production de lait pendant l'allaitement.
La sécrétion de prolactine augmente de manière physiologique pendant la grossesse et l'allaitement.
De plus, son taux augmente sous l'effet de certains médicaments (phénothiazine, métoclopramide,
alphaméthyldopa, œstrogènes, etc.), des tumeurs de l'hypophyse, des pathologies de l'hypothalamus,
d'une l'hypothyroïdie primaire, d'une polykystose ovarienne, d'une cirrhose hépatique, etc.
La cause la plus fréquente est représentée par les prolactinomes, qui sont les tumeurs d'origine
glandulaire les plus fréquentes au niveau de l'hypophyse.
• Symptomatologie
Chez la femme, l'excès de prolactine provoque une galactorrhée (production de lait en dehors de
l'allaitement) et des perturbations du cycle menstruel, comme une oligoménorrhée (règles peu
abondantes, irrégulières) ou une aménorrhée (absence de règles) et une infertilité.
Chez l'homme, on observe une diminution de la libido, une impuissance et une infertilité.
Les tumeurs de l'hypophyse peuvent être à l'origine de symptômes visuels (baisse de l'acuité visuelle
et du champ visuel) et de céphalées.
• Diagnostic
Le diagnostic repose sur le tableau clinique et la détection de taux élevés de prolactine dans le sang.
Chez les patientes présentant une aménorrhée et une hyperprolactinémie, il convient d'écarter une
grossesse.
La tomodensitométrie et la résonance magnétique nucléaire sont utilisées pour mettre en évidence les
lésions de l'hypophyse et de l'hypothalamus.
• Traitement
* Des médicaments agonistes de la dopamine, comme la bromocriptine, le pergolide, le quinagolide
ou la cabergoline réduisent la concentration de prolactine chez la plupart des patients.
* L'ablation des adénomes hypophysaires de petite taille (micro-adénomes) peut être pratiquée par
voie trans-sphénoïdale (à travers l'os sphénoïde). Pour les tumeurs de grande taille, la chirurgie est
indiquée chez les patients présentant des symptômes visuels graves et chez ceux qui ne tolèrent pas le
traitement pharmacologique.

HYPERSPLÉNISME
Augmentation de l'activité et du volume de la rate, qui conduit à la destruction des cellules sanguines.
Dans des conditions normales, la rate agit comme un filtre qui retient et détruit les cellules sanguines
trop vieilles ou altérées. Dans le cas de l'hypersplénisme, la destruction des hématies, des plaquettes
et des globules blancs normaux se produit.
La maladie survient suite à différents processus comme des lymphomes, des syndromes
myéloprolifératifs, des hépatopathies chroniques, etc.
• Symptomatologie
La splénomégalie (augmentation du volume de la rate) peut être à l'origine de douleurs abdominales
et d'une satiété précoce provoquée par la compression de l'estomac.
La destruction des globules rouges engendre des symptômes de syndrome anémique (anémie
hémolytique). La maladie est associée à une diminution du nombre de globules blancs et à des
problèmes hémorragiques provoqués par la diminution du nombre de plaquettes.
Les symptômes de la pathologie causale viennent également s'ajouter.
• Diagnostic
Le diagnostic est effectué au moyen d'un examen clinique, d'une radiographie de l'abdomen et d'une
tomographie axiale assistée par ordinateur.
• Traitement
* En règle générale, le traitement dépend de la pathologie sous-jacente.
* Dans certains cas, la splénectomie (ablation de la rate) est indiquée.

HYPERTENSION ARTÉRIELLE
C'est l'un des plus grands problèmes de santé publique et elle représente l'un des principaux facteurs
de risque de maladies cardiovasculaires.
Un individu est considéré comme hypertendu lorsque sa pression systolique est supérieure à 140
mmHg ou lorsque sa pression diastolique est supérieure à 90 mmHg.
Dans la plupart des cas, la cause est inconnue (hypertension essentielle, ou primaire), bien que l'on
reconnaisse l'influence de facteurs héréditaires et environnementaux comme les régimes alimentaires
à teneur élevée en sodium et en acides gras polyinsaturés et à faible teneur en potassium et en
magnésium, une consommation importante d'alcool, le tabagisme, l'obésité, le stress, la sédentarité,
etc.
Dans certains cas, l'hypertension est secondaire à des atteintes rénales (sténose vasculaire rénale,
pyélonéphrite chronique ou glomérulonéphrite), à des troubles endocriniens (grossesse, production
excessive de minéralocorticoïdes, syndrome de Cushing, troubles thyroïdiens et parathyroïdiens,
contraceptifs oraux), cardiovasculaires (coarctation de l'aorte, insuffisance aortique, fistules
artérioveineuses, etc.) ou d'origine pharmacologique (traitement par cyclosporines, corticoïdes, anti-
inflammatoires non stéroïdiens, antidépresseurs, cocaïne, etc.).
• Symptomatologie
La gravité de l'hypertension réside dans le fait qu'elle constitue un important facteur de risque
d'athérosclérose et qu'elle évolue de manière asymptomatique.
Les organes les plus touchés (organes cibles) sont le cœr, le cerveau, la rétine et le rein.
En ce qui concerne l'appareil cardiovasculaire, l'hypertension provoque l'épaississement et le
durcissement des parois artérielles, l'hypertrophie du muscle cardiaque et l'athérosclérose coronaire.
Quant au système nerveux central, l'hypertension artérielle peut être à l'origine de symptômes non
spécifiques (vertiges, céphalées), de troubles de la vision, d'accidents vasculaires cérébraux et d'une
encéphalite hypertensive.
Les lésions des vaisseaux rétiniens sont parfois irréversibles.
Au niveau du rein, on observe une athérosclérose des artérioles afférentes et efférentes et du
glomérule, ainsi que des altérations de la filtration glomérulaire et une insuffisance rénale.
• Diagnostic
Le diagnostic d'hypertension artérielle nécessite l'existence de trois valeurs de pression artérielle
élevées, mesurées lors de trois consultations différentes dans des conditions adéquates
(environnement, taille et positionnement du brassard, position du patient, etc.).
L'évaluation initiale comprend un examen physique complet et les analyses nécessaires pour écarter
des causes secondaires d'hypertension et pour évaluer les répercussions sur les organes cibles.
• Traitement
* À titre de mesures générales, il convient de prescrire un régime alimentaire à faible teneur en
sodium (moins de 5 g/jour), de supprimer l'alcool et le tabac, d'éviter le stress, la surcharge
pondérale et la sédentarité.
* Le traitement pharmacologique comprend des diurétiques et des vasodilatateurs ayant des modes
d'action différents. Le choix du médicament dépendra de la tolérance et du profil clinique de chaque
patient. Il peut être nécessaire d'en combiner deux ou plus.
* Lorsqu'il s'agit d'une hypertension secondaire, le traitement sera celui de la cause.

HYPERTENSION ARTÉRIELLE PULMONAIRE


D'un point de vue clinique, elle est définie par une augmentation de la pression artérielle pulmonaire
moyenne supérieure de 25 mm/Hg au repos et de 30 mm/Hg à l'effort.
L'hypertension artérielle pulmonaire primitive est rare et d'origine inconnue.
Elle survient lorsque les vaisseaux pulmonaires de petit calibre sont touchés (petites artères
musculaires et artérioles).
L'hypertension artérielle pulmonaire secondaire est plus fréquente et se produit généralement dans
le contexte de maladies respiratoires ou cardiovasculaires chroniques associées à de faibles taux
d'oxygène dans le sang (anoxémie). La principale cause de cette maladie est la MPOC. Les autres
causes d'hypertension artérielle pulmonaire sont : l'hypertension portale, l'infection par le virus de
l'immunodéficience humaine (VIH), les médicaments, la cocaïne, l'exposition chronique à de hautes
altitudes, etc.
L'anoxémie induit une vasoconstriction pulmonaire (afin de maintenir l'équilibre des échanges
gazeux) qui, associée au remodelage de la paroi vasculaire et à une thrombose, maintient
l'augmentation de la pression artérielle pulmonaire.
L e cœr pulmonaire est une augmentation du volume du ventricule droit provoquée par une
hypertension artérielle pulmonaire chronique, qui peut être associée à une insuffisance ventriculaire
droite.
• Symptomatologie
Les patients souffrant d'une hypertension artérielle pulmonaire primitive présentent le plus souvent un
symptôme de dyspnée (sensation de manque d'air) progressive, même si plusieurs années peuvent
s'écouler avant qu'ils ne le signalent.
On observe également une fatigue et une faiblesse associées à une douleur thoracique.
Dans certains cas, la maladie débute par une syncope ou une hémoptysie.
Dans les cas d'hypertension pulmonaire secondaire, les symptômes s'ajoutent à ceux du processus
causal.
• Diagnostic
L'examen clinique, la radiographie du thorax et l'électrocardiogramme montrent les conséquences de
la pression artérielle pulmonaire élevée sur le système cardiorespiratoire.
L'échocardiogramme permet d'évaluer les valeurs de la pression systolique, diastolique et moyenne
de l'artère pulmonaire, d'estimer à quel point le ventricule droit est atteint et d'écarter les causes
secondaires.
Le cathétérisme cardiaque est utile pour apprécier directement la pression artérielle pulmonaire ainsi
que pour écarter d'autres causes secondaires.
• Traitement
* L'hypertension artérielle pulmonaire primitive est une maladie à évolution progressive pour
laquelle aucun traitement curatif n'existe.
* On a recours à des vasodilatateurs qui agissent sur la circulation pulmonaire et à des
anticoagulants.
* La greffe pulmonaire est indiquée chez les patients souffrant d'insuffisance ventriculaire droite
aiguë, qui ne réagissent pas au traitement médical.

HYPERTENSION RÉNOVASCULAIRE
Elle constitue l'une des formes les plus fréquentes d'hypertension artérielle secondaire (hypertension
provoquée par une maladie connue). Elle est due, généralement, à une diminution du flux sanguin au
niveau du rein affecté, qui déclenche l'activation de l'axe hormonal rénine-angiotensine-aldostérone,
ce qui conduit à l'augmentation de la pression artérielle.
Les maladies qui affectent le plus fréquemment la vascularisation artérielle du rein en provoquant la
réduction du flux sanguin sont : la dysplasie fibromusculaire, ou fibrodysplasie, la neurofibromatose,
l'artérite de Takayasu, la dissection de l'aorte et l'artériosclérose de l'artère rénale.
• Symptomatologie
On observe une hypertension artérielle débutant de façon soudaine, sans antécédents familiaux, chez
des femmes âgées de moins de 35 ans (dysplasie fibromusculaire) ou des hommes âgés de plus de 50
ans (artériosclérose de l'artère rénale).
D'autres organes comme la rétine, le cœr et le système nerveux présentent des lésions produites par
l'hypertension, ainsi que par la détérioration de la fonction rénale.
• Diagnostic
Le diagnostic peut être posé avec certitude grâce à l'artériographie rénale (injection d'un produit de
contraste et observation au moyen de rayons X), qui permet de déterminer le type et le degré de
lésion de la circulation artérielle du rein.
D'autres examens sont également utiles. Il s'agit de la mesure du taux de rénine sanguin, de la
gammagraphie rénale, de l'échographie doppler rénale, de la résonance magnétique nucléaire et de la
tomodensitométrie.
• Traitement
* La revascularisation rénale (normalisation du flux sanguin) est indiquée chez les patients jeunes
atteints de fibrodysplasie, de lésions artériosclérotiques de l'artère rénale, ou chez les patients
souffrant d'une détérioration progressive de la fonction rénale.
* Les techniques utilisées sont l'angioplastie transluminale percutanée et le pontage chirurgical.
* L'angioplastie consiste à introduire un cathéter, muni à son extrémité d'un ballonnet gonflable, dans
une artère périphérique (fémorale ou radiale), jusqu'à ce qu'il atteigne l'artère rénale. Le ballonnet est
gonflé au niveau de l'obstruction, libérant ainsi cette dernière et améliorant le flux sanguin.
L'angioplastie peut être combinée à l'utilisation de dispositifs qui augmentent la lumière artérielle,
appelés stents.
* Elle doit être associée à un traitement pharmacologique qui diminue la pression artérielle.

HYPERTHERMIE MALIGNE
Affection musculaire aiguë, de la famille des myopathies toxiques, qui peut survenir lors d'une
anesthésie générale, le plus souvent après administration du relaxant musculaire. Il semble qu'elle
soit due à une réaction anormale du muscle avant l'introduction des médicaments, provoquée par une
anomalie génétique, même si d'autres causes peuvent exister.
• Symptomatologie
Les symptômes apparaissent brusquement au cours de l'anesthésie générale.
Une élévation soudaine de la température corporelle survient d'abord, suivie d'une raideur
musculaire et de graves anomalies du métabolisme, qui peuvent compromettre les fonctions
respiratoires et cardiaques.
• Diagnostic
La brusque apparition des symptômes pendant l'anesthésie est facile à diagnostiquer. Il est possible
de la prévenir en évitant d'utiliser certains types d'anesthésiques et de relaxants musculaires sur les
personnes qui ont des antécédents familiaux d'hyperthermie maligne ou de dystrophie musculaire.
• Traitement
* Le traitement doit commencer le plus tôt possible et la première chose à faire est d'arrêter
l'anesthésie.
* Des mesures doivent être prises pour faire baisser la température corporelle et un type particulier
de relaxant musculaire doit être administré, en plus d'une assistance respiratoire adaptée.

HYPERTHYROÏDIE
Ensemble de signes et de symptômes résultant d'un excès d'hormones thyroïdiennes circulantes.
Les hormones thyroïdiennes, la thyroxine (T4) et la triiodothyronine (T3) remplissent des fonctions
essentielles pour le développement et le métabolisme. Elles participent à la bonne croissance et au
développement de l'organisme (particulièrement du système nerveux) dès la naissance. Elles
interviennent dans la production de chaleur et la thermorégulation et dans les processus métaboliques
des protéines, des graisses, du glucose, du glycogène, des carotènes et de la vitamine A, dans la
contraction musculaire et la motilité intestinale.
Chez les adultes, la cause la plus fréquente est la maladie de Basedow (ou maladie de Graves), qui
est une maladie auto-immune (le système immunitaire réagit de manière agressive contre ses propres
tissus), caractérisée par une hyperthyroïdie, un goitre, des troubles oculaires et cutanés et la présence
d'anticorps qui stimulent la glande thyroïde et déclenchent une augmentation de la production
hormonale.
Le goitre multinodulaire hyperfonctionnel (généralement chez les personnes âgées) et les adénomes
thyroïdiens hyperfonctionnels sont d'autres causes d'hyperthyroïdie. Le môle hydatiforme et le
choriocarcinome produisent de la gonadotrophine chorionique, qui a une action stimulante sur la
glande thyroïde.
Certaines thyroïdites peuvent passer par une phase d'hyperthyroïdie transitoire.
• Symptomatologie
L'augmentation de la concentration des hormones thyroïdiennes provoque une augmentation de
l'activité métabolique, de la consommation d'oxygène et de la production de chaleur, associée à une
activité plus importante du système nerveux sympathique.
Les symptômes les plus courants sont la nervosité, l'excitabilité, la faiblesse, les troubles
émotionnels, une transpiration excessive et une intolérance à la chaleur.
Les troubles digestifs avec augmentation du nombre de selles, augmentation de l'appétit et
amaigrissement, sont fréquents.
Les troubles cutanés, comme le prurit et la chute des cheveux, sont habituels.
Au niveau cardiovasculaire, le patient peut présenter une tachycardie et diverses arythmies
cardiaques, ainsi qu'une insuffisance cardiaque.
La maladie de Basedow se caractérise également par un goitre (augmentation du volume de la glande
thyroïde), une exophtalmie (protrusion des globes oculaires) et une accumulation de
mucopolysaccharides, généralement localisée sur la partie antérieure des jambes, appelée myxœdème
prétibial.
La crise thyrotoxique (ou orage thyroïdien) est une pathologie grave qui peut apparaître à la suite de
certaines infections ou en cas de stress. On observe alors de la fièvre, une tachycardie, des
vomissements, des diarrhées, un délire ou un coma.
• Diagnostic
Il convient de réaliser un dosage des hormones de l'axe hypothalamo-hypophyso-thyroïdien.
La quantité de TSH (thyréostimuline, ou thyrotrophine) est généralement réduite. Son augmentation est
liée à une pathologie de l'hypophyse ou de l'hypothalamus.
La quantité de T4 libre (non liée à des protéines) et la quantité de T3 sont augmentées.
Le test au TRH (thyréolibérine) permet d'évaluer la réponse de la TSH lors de l'administration de
TRH. En cas d'hyperthyroïdie, la réponse de la TSH est inexistante.
La gammagraphie thyroïdienne à l'iode radioactif renseigne sur le volume et la situation de la glande,
ainsi que sur la présence de nodules chauds et hyperfonctionnels.
La détection d'anticorps stimulants de la thyroïde va dans le sens d'un diagnostic de maladie de
Basedow.
• Traitement
* Il existe des médicaments qui permettent de contrôler l'activité de la glande thyroïde.
* Les thioamides agissent en inhibant la synthèse des hormones thyroïdiennes. Ils ont également une
activité immunosuppressive qui réduit la concentration d'anticorps stimulants de la thyroïde dans la
maladie de Basedow.
* Les bêta-bloquants, ou antagonistes des récepteurs bêta, permettent de contrôler rapidement les
symptômes résultant de la stimulation du système sympathique, comme les tremblements et la
tachycardie.
* L'iodure inorganique agit en inhibant la synthèse des hormones thyroïdiennes, mais son effet est
éphémère.
* L'I-131 (iode radioactif) est capté par les cellules thyroïdiennes et provoque leur destruction par le
biais de l'émission de radiations. Il est ainsi possible de réduire la quantité de tissu thyroïdien
fonctionnel.
* Le traitement chirurgical par thyroïdectomie subtotale (ablation incomplète de la glande) est utile
dans la maladie de Basedow.
* L'une des complications du traitement est l'apparition d'une hypothyroïdie.

HYPERTROPHIE CELLULAIRE
voir ADAPTATION CELLULAIRE

HYPOACOUSIE
voir TRAUMATISME ACOUSTIQUE

HYPOBÊTALIPOPROTÉINÉMIE
voir ABÊTALIPOPROTÉINÉMIE

HYPOCONDRIAQUE DROITE
Région située dans la partie supérieure droite de l'abdomen, sous les côtes. Le principal organe
interne de cette région est le foie.

HYPOCONDRIAQUE GAUCHE
Région située dans la partie supérieure gauche de l'abdomen, au-dessous des dernières côtes gauches,
et sous laquelle se trouve la rate.

HYPODERME
Couche la plus profonde de la peau, située sous le derme. L'hypoderme est formé de tissu conjonctif
lâche et il est riche en tissu adipeux jouant le rôle de capiton pour les organes sous-jacents (muscles,
os, viscères, etc.). C'est à travers lui que la circulation sanguine parvient aux structures cutanées.

HYPOGAMMAGLOBULINÉMIE À EXPRESSION VARIABLE


voir IMMUNODÉFICIENCE
HYPOPARATHYROÏDIE
Déficit de sécrétion de l'hormone parathyroïdienne (PTH).
L'hormone parathyroïdienne est l'hormone produite par les parathyroïdes. Elle a pour fonction
principale de réguler l'équilibre phospho-calcique extracellulaire.
La PTH augmente le taux de calcium sérique en stimulant la résorption osseuse (perte de calcium et
de protéines de la matrice osseuse qui sont libérées dans le plasma). Elle augmente en outre la
réabsorption rénale du calcium et la conversion rénale de la vitamine D en métabolite actif, le
calcitriol. Elle augmente parallèlement l'élimination rénale du phosphate. Le calcitriol augmente la
calcémie, ainsi que l'absorption intestinale du phosphate.
Le déficit en PTH génère une hypocalcémie (diminution du taux de calcium plasmatique).
L'hypoparathyroïdie apparaît le plus souvent à la suite de l'ablation chirurgicale du tissu
parathyroïdien en raison d'une maladie de la glande (hyperparathyroïdie) ou dans le contexte de la
chirurgie de la thyroïde.
• Symptomatologie
Les symptômes les plus courants de l'hypocalcémie sont : des paresthésies (sensations de
fourmillement) au niveau des lèvres, des mains et des pieds, des crampes et des spasmes
musculaires.
Il peut également exister des troubles de la mémoire, une dépression et une psychose, des arythmies
cardiaques et des troubles gastro-intestinaux.
Le signe de Chvostek est un spasme des muscles faciaux qui se produit lors de la percussion du nerf
facial.
Le signe de Trousseau est une contracture douloureuse du carpe déclenchée par l'augmentation de la
pression du brassard du tensiomètre (utilisé pour mesurer la pression artérielle) au-dessus des
valeurs de la pression artérielle systolique.
On peut observer une calcification des tissus mous et une cataracte.
Dans les cas graves, une tétanie (hyperexcitabilité neuromusculaire avec des contractures et des
spasmes musculaires généralisés), des convulsions, un spasme laryngé et un arrêt cardiorespiratoire
peuvent apparaître.
• Diagnostic
L'analyse de sang révèle une hypocalcémie et une hyperphosphatémie (augmentation du taux de
phosphore plasmatique). La quantité de PTH est diminuée. Une hypercalciurie apparaît (augmentation
du calcium dans l'urine).
• Traitement
* Il convient d'administrer de la vitamine D ou ses métabolites et des suppléments de calcium.
* Certains diurétiques réduisent l'élimination du calcium et sont utiles pour prévenir les calculs
rénaux.

HYPOPHARYNX
Prolongement inférieur de l'oropharynx, dont il partage les fonctions. L'hypopharynx constitue la
dernière partie du pharynx et se termine sous la forme d'un double conduit : la partie postérieure se
prolonge par l'œsophage et la partie antérieure par le larynx.

HYPOPHYSE (OU GLANDE PITUITAIRE)


En réponse à l'action de l'hormone de libération des gonadotrophines, l'adénohypophyse (partie
antérieure de l'hypophyse) commence à sécréter l'hormone lutéinisante (LH) et la folliculostimuline
(FSH).

HYPOPITUITARISME
Diminution ou absence de production d'une ou de plusieurs hormones hypophysaires.
Il existe des causes fonctionnelles, comme l'anorexie nerveuse, le stress et les maladies chroniques
graves, et des causes organiques, comme les tumeurs hypophysaires ou hypothalamiques, les
traumatismes crâniens, les radiations, la neurochirurgie, les maladies infiltrantes, etc.
On appelle hypophysite lymphocytaire la destruction de la glande par les lymphocytes, que l'on
observe chez la femme pendant la grossesse ou après l'accouchement.
Le syndrome de Sheehan survient lors d'accouchements compliqués, avec hémorragie et hypotension
artérielle. La diminution de l'irrigation sanguine provoque alors des lésions de la glande.
• Symptomatologie
Le diagnostic dépend du nombre d'hormones déficitaires, de la durée d'installation, de l'âge du
patient, etc.
Habituellement, si le tableau clinique s'installe sous une forme aiguë, la séquence de déficit hormonal
commence par la corticotrophine (ACTH), suivie de l'hormone lutéinisante (LH), dela
folliculostimuline (FSH) et de la thyréostimuline (TSH).
Dans les cas chroniques, le déficit initial le plus courant est celui de l'hormone de croissance, suivi
du déficit de LH, de FSH, de TSH et d'ACTH.
• Diagnostic
Il est nécessaire de déterminer les taux sanguins de toutes les hormones produites par l'hypophyse et
de réaliser les tests qui permettent d'évaluer sa fonction.
L'anatomie de la glande est appréciée par tomodensitométrie et résonance magnétique nucléaire.
• Traitement
* Le traitement dépend de l'étiologie et de la nature du déficit hormonal. Le traitement substitutif
consiste à apporter les hormones produites par les organes soumis au contrôle de l'hypophyse
(thyroïde, surrénales, ovaires, etc.).

HYPOPNÉE
voir APNÉE OBSTRUCTIVE DU SOMMEIL

HYPOTHALAMUS
Il sécrète l'hormone de libération des gonadotrophines.

HYPOTHYROÏDIE
Ensemble de signes et de symptômes résultant de l'inefficacité des hormones thyroïdiennes.
Les hormones thyroïdiennes, la thyroxine (T4) et la triiodothyronine (T3) remplissent des fonctions
essentielles pour le développement et le métabolisme. Elles participent à la bonne croissance et au
développement de l'organisme (particulièrement du système nerveux) dès la naissance. Elles
interviennent dans la production de chaleur et la thermorégulation et dans les processus métaboliques
des protéines, des graisses, du glucose, du glycogène, des carotènes et de la vitamine A, dans la
contraction musculaire et dans la motilité intestinale.
Lorsque l'hypothyroïdie est due à des dysfonctionnements de l'hypophyse ou de l'hypothalamus
(déficit d'hormones qui stimulent la thyroïde), il s'agit d'hypothyroïdie secondaire (5% des cas).
L'hypothyroïdie primaire est due à une altération de la fonction thyroïdienne. Sa cause la plus
fréquente est l'ablation chirurgicale de la glande ou sa destruction à l'aide d'iode radioactif dans le
traitement de l'hyperthyroïdie.
Les autres causes sont l'hypoplasie ou l'aplasie (développement glandulaire insuffisant), les
anomalies congénitales de la synthèse des hormones thyroïdiennes, la thyroïdite de Hashimoto, etc.
• Symptomatologie
Un nouveau-né sur 5 000 présente une hypothyroïdie congénitale. Les symptômes les plus courants
sont la somnolence, la persistance de l'ictère physiologique, les pleurs inconsolables et les troubles
de l'alimentation. En l'absence de traitement, l'hypothyroïdie congénitale évolue vers un tableau
clinique appelé crétinisme : petite taille, langue volumineuse, nez écrasé, peau sèche, abdomen
proéminent et troubles du développement intellectuel.
Lorsqu'elle se manifeste chez les adultes, la maladie évolue progressivement. La diminution de la
fonction des hormones thyroïdiennes se traduit par de la fatigue, une léthargie, une constipation, une
voie rauque, une peau sèche, une intolérance au froid, des contractures musculaires et des troubles
menstruels.
La maladie évolue vers une détérioration de l'activité intellectuelle et motrice et une démence. Le
myxœdème est un tableau d'hypothyroïdie grave avec accumulation de mucopolysaccharides au
niveau du derme. Une atteinte cardiovasculaire, intestinale et neurologique apparaît.
L'hypothyroïdie grave non traitée peut aboutir à un tableau clinique de stupeur et d'hypothermie
appelé coma myxœdémateux, potentiellement mortel.
• Diagnostic
Il convient de réaliser un dosage des hormones de l'axe hypothalamo-hypophyso-thyroïdien.
La TSH (thyréostimuline, ou thyrotrophine) est normale ou diminuée dans l'hypothyroïdie d'origine
hypophysaire ou hypothalamique (hypothyroïdie secondaire) et augmentée dans l'hypothyroïdie
résultant d'une lésion primaire de la glande thyroïde.
La quantité de T4 libre (non liée à des protéines) et la quantité de T3 sont diminuées.
Pour diagnostiquer l'hypothyroïdie congénitale, on pratique des tests de détection sur tous les
nouveau-nés, au cours des cinq premiers jours de vie.
• Traitement
* Le traitement consiste à administrer des suppléments d'hormone thyroïdienne synthétique. On utilise
généralement de la lévothyroxine (L-T4).
* Celle-ci est disponible sous forme intraveineuse pour le traitement du coma myxœdémateux.
I

ICHTYOSE
Maladie congénitale dans laquelle il existe un dysfonctionnement du processus de kératinisation de
l'épiderme. Son nom vient du grec ikhthus, qui signifie « poisson », en raison de l'aspect squameux,
comparable à celui des poissons, que prend la peau.
• Symptomatologie
Il existe différentes manifestations cliniques, mais toutes se caractérisent par un dessèchement
progressif de la peau, qui finit par se couvrir de squames qui se détachent. Dans certains cas, les
altérations cutanées sont présentes dès la naissance. La peau du nouveau-né paraît alors recouverte
d'une couche brillante et peu élastique ou de grosses bulles qui se rompent.
• Diagnostic
L'observation des lésions cutanées et l'existence d'anomalies de la biopsie cutanée suffisent à établir
le diagnostic.
• Traitement
* Bien qu'il n'existe pas de traitement curatif de cette maladie, les altérations cutanées s'améliorent
avec la chaleur, l'humidité et une bonne hydratation. Pour cela, il convient d'utiliser des substances
adoucissantes, comme la vaseline, et des agents kératolytiques (qui dissolvent la kératine) afin
d'éliminer les squames.

ICTÈRE NUCLÉAIRE DU NOUVEAU-NÉ


voir MALADIE HÉMOLYTIQUE DU NOUVEAU-NÉ

ICTUS HÉMORRAGIQUE
voir ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL (AVC) HÉMORRAGIQUE ICT
HÉMORRAGIQUE

ICTUS ISCHÉMIQUE
voir ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL (AVC) ISCHÉMIQUE ICTUS ISCHÉMIQUE

ICTUS PROGRESSIF
voir ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL (AVC) HÉMORRAGIQUE ICT
HÉMORRAGIQUE

IDURONATE SULFATASE (MALADIE DE HUNTER)


voir MUCOPOLYSACCHARIDOSES

ILÉUM
Troisième et dernière partie de l'intestin grêle, prolongeant le jéjunum et reliée au gros intestin.
ILION
voir ILIUM (OU ILION)

ILIUM (OU ILION)


Partie supérieure et la plus externe des trois parties que compte l'os coxal. L'ilium est plat, en forme
de pelle, et constitue la paroi latérale de la cavité pelvienne.

IMMUNODÉFICIENCE
Une immunodéficience est une altération qualitative ou quantitative d'un ou plusieurs composants de
la réponse immune.
Les immunodéficiences peuvent être de type primaire, lorsque l'altération est spécifique au système
immunitaire, ou secondaire, lorsqu'elles concernent d'autres agents ou pathologies.
En règle générale, les immunodéficiences primaires sont d'origine génétique. Les plus courantes
concernent les altérations de l'immunité humorale (problèmes lors de la formation des anticorps) tels
que le déficit en immunoglobuline A ou l'hypogammaglobulinémie à expression variable
(immunodéficience commune variable). Il existe des tableaux primaires complexes, tels que le
syndrome de Wiskott-Aldrich (diminution de l'immunoglobuline M et des lymphocytes T) ou l'ataxie-
télangiectasies (troubles au niveau du thymus et diminution des lymphocytes T).
Les immunodéficiences secondaires peuvent être dues à la malnutrition, au diabète, à l'insuffisance
rénale, à des médicaments ou encore au VIH (virus de l'immunodéficience humaine).
• Symptomatologie
Les individus atteints d'immunodéficience présentent avant tout une susceptibilité augmentée aux
infections.
Lorsque l'immunité humorale est atteinte, les infections de types hæmophilus, pneumocoque et
staphylocoque, sont fréquentes. Chez les adultes, les infections des voies aériennes prédominent.
Le déficit en complément (système de protéines qui participe à la réponse immunitaire non
spécifique) favorise les infections dues à des bactéries encapsulées.
Si l'immunité cellulaire (lymphocytes T) est touchée, les infections graves dues à des virus et à des
champignons augmentent.
L'altération des cellules phagocytaires (monocytes, macrophages) favorise les infections par des
bactéries pyogènes.
• Diagnostic
Un examen sanguin permet de déterminer la quantité et la variété des leucocytes présents dans
l'organisme.
L'immunité humorale est évaluée par la quantification des différents types d'anticorps. Des tests
permettent d'évaluer la réponse des anticorps après la vaccination.
L'immunité cellulaire peut être contrôlée par des tests d'hypersensibilité retardée cutanée. Ces tests
consistent à injecter en sous-cutanée un antigène (tuberculine, PPD/dérivé protéinique purifié,
candidine, etc.) capable de déclencher la réponse immune et de générer une induration dermique
caractéristique.
Des techniques permettent d'évaluer la réponse proliférative lymphocytaire in vitro.
• Traitement
* Le traitement dépend de la cause. En général, il est nécessaire d'optimiser les mesures préventives
contre les infections, d'éviter les vaccinations avec des germes vivants (on utilise de préférence des
produits avec des germes atténués, ou toxoïdes) et d'agir rapidement avant le déclenchement des
infections.
* L'administration d'immunoglobulines, la greffe de moelle osseuse, la greffe de foie fœtal ou de
thymus fœtal sont d'autres options thérapeutiques possibles, selon la cause de la maladie.

IMMUNODÉFICIENCE COMMUNE VARIABLE


voir IMMUNODÉFICIENCE

IMPRESSION DIGITALE
Dépressions semblables à des empreintes provoquées par la pression des doigts, situées sur la face
interne de l'os pariétal et des autres os du crâne. Elles correspondent aux circonvolutions cérébrales
qui sont en contact intime avec l'os.

INCISIVE
Elles se trouvent sur la partie antérieure des gencives et possèdent une racine unique ainsi qu'une
couronne (partie externe plane). On distingue quatre incisives supérieures et quatre inférieures. Ces
dents permettent de mordre et de déchiqueter les aliments.

INCISURE ACÉTABULAIRE (OU ÉCHANCRURE ISCHIO-PUBIENNE)


Dépression marquée située sur la partie inférieure du limbus, correspondant à la jonction de l'ischium
et du pubis. Cette échancrure forme avec le ligament transverse de l'acétabulum un orifice par lequel
les vaisseaux et les nerfs qui lui sont destinés parviennent à la tête du fémur. Le ligament de la tête
fémorale s'insère sur le bord de l'incisure acétabulaire.

INCISURE CLAVICULAIRE
Deux surfaces articulaires recevant les bords internes des clavicules. Elles sont situées sur le
manubrium, de chaque côté de l'incisure jugulaire.

INCISURE COSTALE
Incisures situées sur chaque bord latéral du sternum et s'articulant avec les cartilages costaux
correspondants. Les incisures correspondant aux premières côtes sont situées sur le manubrium, près
des incisures claviculaires. Les autres sont réparties sur le corps, aux extrémités des lignes
transversales qui le sillonnent.

INCISURE ETHMOÏDALE
Large échancrure ouverte sur la face inférieure de l'os frontal et où s'articule la partie supérieure de
l'os ethmoïde.

INCISURE FIBULAIRE
Surface articulaire de forme triangulaire, située sur la partie externe de l'extrémité inférieure du tibia,
s'articulant avec l'extrémité inférieure de la fibula.
INCISURE INTERCOSTALE
Échancrures situées sur les bords latéraux du corps du sternum, entre les articulations chondro-
sternales.

INCISURE INTERTRAGIQUE
Dépression séparant le tragus et l'antitragus.

INCISURE JUGULAIRE
Échancrure du bord supérieur du manubrium sternal, en arrière de laquelle passe la trachée.
L'incisure jugulaire est facilement palpable, car elle est située immédiatement sous la peau.

INCISURE MANDIBULAIRE
Grande échancrure s'étendant du processus coronoïde au processus condylien et par laquelle passent
les vaisseaux et les nerfs massétériques.

INCISURE MASTOÏDIENNE
Dépression ou sillon situé sur la partie postérieure du processus mastoïde, donnant insertion au
ventre postérieur du muscle digastrique.

INCISURE NASALE
Échancrure ouverte sur la partie inférieure de la glabelle et sur laquelle s'articulent les os du nez et
l'os maxillaire.

INCISURE PARIÉTALE
Dépression située sur le bord supéro-postérieur de l'os temporal, à l'endroit où se termine la fissure
pétro-squameuse délimitant la partie squameuse et la partie pétreuse.

INCISURE PRÉ-OCCIPITALE
Petit sillon parcourant verticalement la face externe du cerveau, de la base vers le haut, séparant le
lobe occipital du lobe temporal.

INCISURE RADIALE
Surface articulaire légèrement concave, située sur le bord externe de l'incisure trochléaire. Elle
répond à une autre surface convexe située sur la partie interne de la tête du radius, avec laquelle elle
forme l'articulation radio-ulnaire proximale.

INCISURE RADIALE DE L'ULNA


Surface articulaire légèrement concave, située sur le bord externe de l'incisure trochléaire, dont elle
est séparée par une crête lisse. Elle répond à une autre surface convexe située à la partie interne de la
tête du radius, avec laquelle elle forme l'articulation radio-ulnaire proximale.
INCISURE SCAPULAIRE (OU ÉCHANCRURE CORACOÏDIENNE)
Échancrure située sur le bord supérieur de la scapula. Un ligament transforme cette échancrure en un
conduit par lequel passe le nerf supra-scapulaire.

INCISURE SPHÉNO-PALATINE
Échancrure située entre le processus orbitaire et le processus sphénoïdal. L'union de l'os palatin avec
le corps de l'os sphénoïde transforme cette incisure en véritable orifice, le foramen sphéno-palatin.

INCISURE SUPRA-ORBITAIRE (OU FORAMEN SUPRA-ORBITAIRE)


Orifice ouvert sur la partie interne de l'arcade sourcilière, par lequel passe le nerf supra-orbitaire.

INCISURE TROCHLÉAIRE
Cavité articulaire en forme de crochet, limitée en avant par le processus coronoïde et, en arrière, par
l'olécrâne, qui s'emboîte parfaitement avec la trochlée humérale.

INCISURE TROCHLÉAIRE DE L'ULNA


Cavité articulaire en forme de crochet, limitée en avant par le processus coronoïde et en arrière par
l'olécrâne, qui s'emboîte parfaitement avec la trochlée humérale. Elle est revêtue de cartilage.

INCISURE ULNAIRE
Petite surface articulaire concave située sur la partie interne de l'extrémité inférieure du radius,
répondant à la tête de l'ulna.

INCONTINENCE URINAIRE
Incapacité à contrôler la miction (émission d'urine). Elle peut être aiguë et transitoire, généralement
secondaire à une infection urogénitale, à un délire, à une intoxication alcoolique ou médicamenteuse,
ou chronique et persistante.
On distingue également l'incontinence d'effort (liée à un déficit en œstrogènes, à une faiblesse des
éléments anatomiques ou à une lésion nerveuse due à un accouchement ou à une intervention
chirurgicale), l'incontinence par impériosité (provoquée par des contractions spasmodiques du
muscle détrusor, chargé du vidage de la vessie), l'incontinence par regorgement (la vessie reste
pleine et de petites fuites se produisent lorsque la capacité vésicale est dépassée), l'incontinence
fonctionnelle et l'incontinence mixte.
Chez l'enfant, l'incontinence nocturne est appelée énurésie. Elle est normale jusqu'à l'âge de 5 ou 6
ans.
• Symptomatologie
L'incontinence d'effort survient lors d'actions ou de mouvements qui augmentent la pression intra-
abdominale et vésicale, comme la toux, le rire, l'éternuement, le port de charges lourdes, etc. C'est la
cause la plus fréquente chez la femme.
L'incontinence par impériosité se manifeste par un besoin urgent d'uriner, avec impossibilité de
retenir l'urine.
Dans l'incontinence par regorgement, la vessie reste pleine, se distend et le patient laisse échapper de
petites quantités d'urine. Cette forme d'incontinence peut être associée à une dilatation palpable de la
vessie (globe vésical).
Elle est qualifiée de fonctionnelle lorsque, sans être incontinent, le patient présente des pertes d'urine
en raison de son incapacité à se rendre dans un lieu adéquat.
• Diagnostic
Le diagnostic dépend de l'étiologie. Le diagnostic d'incontinence d'effort est établi grâce aux
antécédents cliniques et à l'examen physique.
Il est utile de réaliser une évaluation, par échographie ou sondage vésical, de la quantité d'urine
restant dans la vessie après la miction.
Des examens urodynamiques permettant d'enregistrer les variations de pression et de volume à
l'intérieur de la vessie peuvent s'avérer nécessaires.
• Traitement
* Il est possible de prévenir l'incontinence par impériosité en modifiant les schémas
comportementaux (uriner toutes les 2 à 3 heures pour garder la vessie vide) et en associant ces
changements à des exercices musculaires spécifiques destinés à entraîner la vessie.
* Dans certains cas, il est utile d'administrer des médicaments ayant un effet relaxant sur la vessie.
* Chez la femme souffrant d'incontinence d'effort, l'administration d'œstrogènes peut être nécessaire.
Les muscles pelviens peuvent être renforcés par des exercices spécifiques (exercices de Kegel). Il
existe également des médicaments qui augmentent le contrôle du sphincter.
* Dans tous les cas, il est recommandé d'utiliser des sous-vêtements et des protections absorbantes
spécialement conçus pour l'incontinence.
* Le traitement chirurgical peut s'avérer nécessaire pour éliminer une obstruction ou une anomalie du
col de la vessie ou de l'urètre. Une intervention visant à suspendre l'utérus ou les viscères pelviens
peut être nécessaire chez certaines femmes. Chez l'homme, une prostatectomie (ablation de la
prostate) est parfois nécessaire.
* L'incontinence peut également être traitée au moyen de sphincters artificiels. Il s'agit de manchons
synthétiques que l'on place chirurgicalement autour de l'urètre.

INCUS
Petit os situé en arrière du malléus, auquel il est relié par une partie appelée corps. Du corps partent
deux branches, la branche inférieure étant terminée par un processus lenticulaire reliant l'incus au
stapes.

INFARCTUS AIGU DU MYOCARDE


Il est dû à l'occlusion aiguë, totale et prolongée, d'une ou plusieurs artères coronaires, ce qui
provoque la nécrose (lésion cellulaire irréversible) du muscle cardiaque irrigué par la ou les artères
concernées.
C'est la plus grave des manifestations de la cardiopathie ischémique.
La cause la plus fréquente est la thrombose coronarienne, provoquée par la rupture d'une plaque
d'athérome.
Il existe d'autres causes, moins communes : embolie coronarienne, spasme coronaire et dissection
spontanée d'une artère coronaire.
• Symptomatologie
Généralement, le tableau clinique comprend une douleur thoracique d'origine coronarienne (angine de
poitrine), qui apparaît au repos. Elle est plus intense et dure plus longtemps que dans le cas d'autres
syndromes ischémiques. Cette douleur peut être absente chez les personnes âgées et les diabétiques.
Les patients peuvent présenter des symptômes neurovégétatifs : sueurs froides, nausées et
vomissements, etc.
Les complications les plus graves sont les arythmies ventriculaires (tachycardie ou fibrillation
ventriculaire), l'insuffisance cardiaque, la rupture cardiaque et la rupture du septum
interventriculaire.
• Diagnostic
Le diagnostic repose sur trois éléments : la présence d'une angine de poitrine, de modifications
électrocardiographiques compatibles (l'électrocardiogramme peut être normal dans 20% des cas) et
d'enzymes libérées dans le sang par la destruction du muscle cardiaque (CPK-MB, myoglobine et
troponines).
Les explorations de médecine nucléaire et l'échocardiographie peuvent s'avérer utiles.
• Traitement
* Le contrôle des facteurs de risque coronarien est essentiel, de même que des consultations
régulières et une éducation à la reconnaissance des symptômes.
* Le diagnostic précoce et l'instauration rapide du traitement sont déterminants pour atteindre le
principal objectif thérapeutique qui consiste à sauver la plus grande quantité possible de muscle
cardiaque.
* Les mesures générales comprennent un traitement médicamenteux destiné à calmer la douleur et
l'anxiété, et à diminuer la demande en oxygène du myocarde.
* Le traitement spécifique (traitement de reperfusion) consiste à reperméabiliser l'artère concernée au
moyen de médicaments capables de dissoudre le caillot (fibrinolytiques) ou d'une angioplastie
coronaire transluminale percutanée. Les effets bénéfiques de ce traitement sont maximums lorsqu'il
est réalisé dans un délai de 6 heures à compter de l'apparition des symptômes. Toutefois, si le délai
de 12 heures est dépassé, le traitement semble ne plus être efficace.

INFECTION À CHLAMYDIA
voir CHLAMYDIA (INFECTION À) OU CHLAMYDIOSE

INFECTION DE L'OS
voir OSTÉOMYÉLITE INFECTION DE L'OS

INFECTION DES VOIES URINAIRES


Infection des voies urinaires, depuis le rein jusqu'à l'urètre, par des germes pathogènes.
Selon leur localisation anatomique, les infections urinaires peuvent être classées en :
infections hautes, lorsqu'elles concernent le rein (pyélonéphrite),
infections basses, si elles affectent la vessie (cystite) ou l'urètre (urétrite).
La voie d'infection la plus fréquente est la voie ascendante, par l'urètre.
Les infections urinaires sont plus fréquentes chez la femme, car celle-ci possède un urètre plus court
et également en raison de la colonisation du vagin par des germes.
Le plus souvent, l'infection est due à des bactéries telles que E. coli, Proteus, Klebsiella et
Pseudomonas.
Les infections par des virus ou des champignons sont peu fréquentes.
Les patients sont fréquemment infectés à la suite de l'introduction d'un cathéter dans l'urètre.
La présence d'un nombre significatif de bactéries (plus de 100 000 colonies de bactéries par
millilitre) dans deux échantillons d'urine, chez des patients ne présentant pas de symptômes urinaires,
est appelée bactériurie asymptomatique. Elle est fréquente chez les personnes âgées et les patients
sondés. Elle peut provoquer des complications chez la femme enceinte (infection urinaire haute,
accouchement prématuré), les enfants présentant un reflux vésico-urétéral (reflux d'urine vers les
uretères) et chez les patients immunodéprimés.
• Symptomatologie
La cystite se caractérise par l'existence d'une dysurie (brûlure ou douleur lors de la miction), d'une
pollakiurie (augmentation de la fréquence mictionnelle et faible quantité) et d'une impériosité
mictionnelle, accompagnées d'une douleur au-dessus du pubis et d'une urine malodorante, sans fièvre.
Il existe parfois une hématurie (présence de globules rouges dans l'urine). Chez la femme et la
personne âgée, l'incontinence urinaire est relativement fréquente.
Les symptômes d'infection urinaire haute, ou pyélonéphrite, couvrent un large spectre, depuis la
fièvre, les douleurs lombaires et les symptômes d'infection basse, jusqu'à une atteinte grave de l'état
général avec hypotension et état de choc.
• Diagnostic
Outre le tableau clinique, il est nécessaire de pratiquer une analyse bactériologique directe et la
culture d'un échantillon d'urine (uroculture).
L'observation de leucocytes dans l'urine (pyurie) ou la présence de plus de 100 000 colonies de
bactéries par millilitre d'urine dans l'uroculture sont habituellement considérées comme des critères
diagnostiques. Toutefois, des numérations inférieures peuvent être suffisantes chez des femmes
présentant des symptômes ou dans des échantillons obtenus par ponction de la vessie à travers le
pubis (ponction sus-pubienne).
• Traitement
* Le traitement est réalisé par antibiotiques. Dans la mesure du possible, il convient de choisir
l'antibiotique le mieux adapté, en fonction du germe qui provoque l'infection et de sa sensibilité aux
différents antibiotiques. Ces renseignements sont fournis par la culture d'urine et l'antibiogramme.
* Chez une femme présentant une infection basse, non compliquée, il est possible d'avoir recours à
des schémas thérapeutiques courts (1 ou 3 jours) ou au schéma conventionnel sur 7 jours, tandis que
les infections hautes nécessitent une durée d'administration supérieure, parfois par voie intraveineuse.
* La bactériurie asymptomatique doit être traitée chez les enfants de moins de 5 ans, les femmes
enceintes, les patients immunodéprimés, préalablement à une intervention chirurgicale ou à une
manipulation urologique et dans les infections dues à des germes tels que Proteus.

INFECTION OPPORTUNISTE
voir SYNDROME D'IMMUNODÉFICIENCE ACQUISE (SIDA)

INFUNDIBULUM DE LA TROMPE UTÉRINE (OU TROMPE DE FALLOPE)


Partie externe et la plus évasée de la trompe, reliée à l'ovaire par le ligament infundibulo-ovarique.
L'infudibulum recueille les ovules libérés par l'ovaire.

INGESTION
Introduction des aliments (nourriture, boisson) dans la bouche.
INSALIVATION
Pendant la mastication, les glandes salivaires sécrètent un liquide alcalin clair et légèrement visqueux
: la salive. Celle-ci se mélange aux aliments pendant qu'ils sont mâchés. La salive joue un rôle
déterminant pour l'ensemble du processus digestif car elle déclenche la dégradation enzymatique des
aliments. Une fois les aliments mâchés et mélangés à la salive, la langue forme le bol alimentaire.
Cette phase dure environ une minute.

INSUFFISANCE AORTIQUE
Altération de la fermeture de la valve de l'aorte en diastole, autorisant un reflux anormal depuis
l'aorte vers le ventricule gauche.
Ce reflux génère une élévation de la pression et du volume du ventricule gauche (provoquant sa
dilatation), ainsi qu'une diminution du débit sanguin en direction des tissus.
• Symptomatologie
Les symptômes peuvent apparaître lorsque le ventricule commence à se dilater mais, souvent,
l'insuffisance aortique sévère avec dilatation ventriculaire reste asymptomatique.
Le principal symptôme est la dyspnée progressive.
Des douleurs thoraciques et des symptômes d'insuffisance cardiaque se manifestent parfois.
• Diagnostic
De nombreux signes de l'insuffisance aortique ont été décrits.
Le pouls celer et magnus, des pouls périphériques hyperdynamiques, le signe de Musset
(balancement de la tête au rythme des battements), le signe de Rosenbach (pulsation du foie), le signe
de Duroziez (souffle systolique et diastolique lors de la compression de l'artère fémorale), etc.
On observe une élévation de la pression systolique et une diminution de la pression diastolique
(augmentation de la pression différentielle).
L'auscultation montre un second bruit atténué, ainsi que la présence d'un troisième bruit et d'un souffle
diastolique.
Le souffle d'Austin-Flint est l'association d'un souffle diastolique d'insuffisance aortique organique et
d'un souffle diastolique de sténose mitrale fonctionnelle.
L'échocardiogramme indique le degré de sévérité et la répercussion sur le ventricule gauche, grâce à
la visualisation des régurgitations et des lésions valvulaires et ventriculaires.
Le ventriculogramme isotopique peut aider à quantifier les régurgitations et à évaluer la fonction
ventriculaire.
• Traitement
* Le patient idéal pour le traitement chirurgical (remplacement de la valve) commence à présenter
des signes d'altération de la fonction ventriculaire gauche tout en étant asymptomatique. Une
surveillance étroite est donc nécessaire par le biais d'un examen physique et de tests non invasifs qui
permettent de déterminer le moment propice à la chirurgie.
* Les patients asymptomatiques, qui ne présentent pas de signes de dysfonctionnement ventriculaire,
ne doivent pas subir d'intervention chirurgicale, tandis que les patients présentant des symptômes
d'altération de la fonction ventriculaire ne répondent pas toujours bien au traitement chirurgical.

INSUFFISANCE CARDIAQUE
L'insuffisance cardiaque (IC) est un syndrome caractérisé par l'incapacité du cœr à assurer une
irrigation sanguine suffisante pour couvrir les besoins métaboliques de l'organisme.
Il s'agit d'un syndrome complexe, caractérisé par des anomalies de la fonction ventriculaire et de la
régulation neuro-hormonale de l'organisme.
Le nombre de personnes touchées par cette pathologie est en augmentation dans les pays occidentaux
où elle reconnue comme la principale cause d'hospitalisation chez les adultes de plus de 65 ans.
Dans les deux tiers des cas, elle est la conséquence d'une cardiopathie ischémique ou d'une
hypertension artérielle. Le tiers restant correspond à une pathologie des valves cardiaques, du muscle
cardiaque (myocardiopathies) ou du péricarde, ou à une maladie sollicitant beaucoup le cœr
(maladie osseuse de Paget, béribéri, fistules artérioveineuses, hyperthyroïdisme, anémie, etc.).
• Symptomatologie
Elle peut prendre une forme aiguë, secondaire à un infarctus du myocarde ou à la rupture d'une valve,
ou chronique. Les formes chroniques comportent des crises fréquentes.
Les symptômes sont dus à l'incapacité de l'appareil cardiovasculaire de se débarrasser des liquides
et à la diminution de l'irrigation sanguine du reste de l'organisme. Le symptôme le plus fréquent est la
dyspnée (manque d'air) qui apparaît, au début, lors d'efforts violents, puis progressivement au repos.
Elle est due à l'accumulation de liquide dans les poumons. Les crises de suffocation et de toux qui
apparaissent pendant la nuit, lorsque le patient est couché, et qui s'améliorent en position assise, sont
connues sous le nom de dyspnée paroxystique nocturne (ou asthme cardiaque).
L'accumulation de liquides peut également produire des œdèmes (gonflement) des membres
inférieurs, des douleurs au niveau de l'hypocondre droit (en raison d'une congestion hépatique) et des
troubles digestifs. Le déficit d'irrigation entraîne fatigue, faiblesse musculaire, froideur et pâleur de
la peau.
• Diagnostic
Le diagnostic est essentiellement clinique et comprend la recherche des symptômes cités et de
certains signes, tels que la turgescence des veines jugulaires, la dilatation cardiaque, un troisième
bruit cardiaque à l'auscultation, un reflux hépatojugulaire, une tachycardie, etc.
L'examen de routine comprend un électrocardiogramme, une radiographie du thorax, un
échocardiogramme et une analyse sanguine complète.
D'autres examens, comme les explorations de médecine nucléaire et la coronarographie, sont
indiqués lorsqu'une cause coronarienne est suspectée.
• Traitement
* Le meilleur traitement de l'insuffisance coronarienne est celui de la cardiopathie qui en est la cause.
* Dans ses grandes lignes, le traitement comprend :
* des mesures visant à modifier le mode de vie, comme la restriction de la consommation de sel, de
liquides et d'alcool, la surveillance de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque, l'exercice
physique contrôlé, etc.
* un traitement pharmacologique dans lequel figure une combinaison de diurétiques, de
vasodilatateurs, de bêtabloquants, d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine et des
digitaliques.
* Dans certains groupes de cardiopathies, comme les valvulopathies et les coronaropathies, un
traitement chirurgical peut s'avérer nécessaire.
* Certains patients à un stade avancé peuvent nécessiter une transplantation cardiaque.

INSUFFISANCE MITRALE
La valve mitrale est insuffisante lorsqu'elle est incapable de rester correctement fermée pendant la
systole.
Une partie du sang qui devrait se diriger du ventricule gauche vers l'aorte reflue vers l'atrium gauche.
Ce volume retourne au ventricule gauche lors de la diastole suivante, entraînant une surcharge
volumique au niveau de l'atrium gauche comme au niveau du ventricule gauche, qui se dilatent pour
éviter une élévation de la pression intracavitaire.
La cause la plus fréquente est le rhumatisme articulaire aigu.
Les autres causes sont les suivantes : prolapsus valvulaire mitral, cardiopathies congénitales,
endocardite, ischémie des muscles papillaires, lupus érythémateux systémique, polyarthrite
rhumatoïde, sclérodermie, etc.
• Symptomatologie
Les cas légers évoluent de manière asymptomatique.
Lorsque la maladie progresse, une dyspnée progressive, une fatigabilité, une faiblesse musculaire et
une perte de poids peuvent se manifester.
Si l'insuffisance est consécutive à une rupture des cordages tendineux, à une ischémie des muscles
papillaires ou à une endocardite, elle peut se présenter sous une forme aiguë, accompagnée de
dyspnée, d'un œdème aigu du poumon ou d'un choc cardiogénique.
• Diagnostic
À l'auscultation, on note une diminution de l'intensité du premier bruit cardiaque, un troisième bruit et
un souffle systolique.
L'échocardiogramme doppler permet de déterminer avec précision le degré d'insuffisance.
Le cathétérisme cardiaque avec cinécoronarographie renseigne sur la fonction ventriculaire gauche et
sur les lésions associées de l'anatomie coronaire.
• Traitement
* Le traitement médical fait appel à des vasodilatateurs qui, en réduisant les résistances
périphériques, font diminuer le volume des régurgitations.
* Les cas graves nécessitent généralement une intervention chirurgicale, afin de remplacer la valve ou
d'appliquer des techniques réparatrices pour tenter de conserver l'appareil valvulaire.

INSUFFISANCE RÉNALE AIGUË


Incapacité du rein à excréter correctement les substances toxiques de l'organisme, qui s'installe en
quelques jours ou quelques semaines.
Elle est potentiellement réversible.
Elle peut être provoquée par une réduction de l'apport sanguin au rein (insuffisance rénale aiguë pré-
rénale), par des pathologies qui touchent le glomérule, les tubes rénaux ou les vaisseaux intra-rénaux
(insuffisance rénale aiguë intra-rénale) ou à une altération de l'excrétion de l'urine produite
(insuffisance rénale post-rénale).
Les causes pré-rénales sont généralement les plus fréquentes. Elles sont le produit de la diminution
du volume sanguin (dans le cas d'hémorragies ou de déshydratation), de la redistribution du volume
sanguin (comme dans l'insuffisance cardiaque ou la cirrhose hépatique) ou de l'administration de
médicaments (comme les anti-inflammatoires non stéroïdiens).
En second lieu, figurent les causes post-rénales (obstructions du flux d'urine), telles que
l'hypertrophie prostatique ou la lithiase rénale.
• Symptomatologie
Chez plus de 70% des patients, une diminution du volume de l'urine apparaît (oligurie).
Les symptômes sont dus à l'accumulation dans le sang de liquides et de substances qui sont
normalement éliminés par le rein.
On peut ainsi observer des œdèmes au niveau des membres inférieurs ou un œdème aigu du poumon
par surcharge de liquide.
L'accumulation de potassium (hyperkaliémie) est fréquente et peut déclencher des arythmies graves et
des troubles musculaires.
L'augmentation du magnésium (hypermagnésémie) peut donner lieu à des crampes et à des
convulsions.
L'altération de la coagulation sanguine et l'acidose métabolique (diminution du pH sanguin par
accumulation d'acides) sont fréquentes.
Un syndrome urémique (ensemble de symptômes associés à l'augmentation de l'urée dans le sang),
avec des symptômes digestifs (anorexie, vomissements), cardiovasculaires (insuffisance cardiaque,
hypertension), neurologiques (lésion de nerfs périphériques, somnolence et confusion),
dermatologiques, endocriniens et métaboliques, peut apparaître.
• Diagnostic
Dans l'analyse de sang, on peut observer une augmentation de l'urée (métabolite du catabolisme des
protéines), de la créatinine (produit de dégradation de la créatine musculaire), du potassium, du
magnésium, etc.
L'analyse d'un échantillon d'urine et du sédiment urinaire peut être utile pour différencier les causes
pré-rénales des infections rénales.
L'échographie rénale et abdominale permet d'écarter des causes obstructives.
Une biopsie rénale est parfois nécessaire.
• Traitement
* Le traitement dépend de la cause. Dans les infections pré-rénales par diminution du volume sanguin,
le traitement initial consiste à administrer des liquides par voie intraveineuse, ainsi que des
diurétiques.
* La mise en place d'une sonde vésicale permet d'écarter ou de lever une obstruction des voies
urinaires basses.
* Certaines causes rénales répondent aux corticoïdes ou aux immunosuppresseurs.
* Il est nécessaire de corriger rapidement l'hyperkaliémie et l'acidose métabolique.
* Dans certains cas, une hémodialyse (procédé par lequel on fait circuler le sang à travers des filtres
spéciaux permettant d'éliminer les substances toxiques qu'il contient) est indiquée.

INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE


Incapacité graduelle et progressive du rein à excréter les substances toxiques de l'organisme et à
maintenir l'équilibre du milieu interne.
Elle est due à une lésion rénale irréversible qui évolue sur plusieurs mois ou plusieurs années.
Une détérioration de la fonction rénale par diminution du nombre de néphrons (unités fonctionnelles
du rein) et perte de nouveaux néphrons fonctionnels apparaît, avec des périodes stables de plusieurs
semaines ou plusieurs mois, mais empirant progressivement au fil des années.
De manière générale, toute pathologie affectant le néphron est susceptible d'aboutir à une insuffisance
rénale chronique. Dans les pays développés, les causes les plus fréquentes sont le diabète,
l'hypertension artérielle et les glomérulonéphrites.
• Symptomatologie
Les symptômes apparaissent lorsque la fonction rénale est réduite de 25% à 35%. Ils forment ce que
l'on appelle le syndrome urémique (ensemble de symptômes associés à l'augmentation de l'urée dans
le sang).
Des symptômes digestifs (anorexie, vomissements), cardiovasculaires (insuffisance cardiaque,
hypertension, péricardite et épanchement péricardique), neurologiques, dermatologiques,
endocriniens et métaboliques apparaissent.
La polyneuropathie urémique est une lésion des nerfs périphériques qui apparaît dans les membres
inférieurs et s'accompagne de douleurs et du syndrome des jambes sans repos. Ultérieurement, des
troubles moteurs apparaissent.
L'encéphalopathie urémique est caractérisée par une somnolence, une altération du cycle veille-
sommeil, une confusion et des convulsions.
Au niveau de la peau, le prurit (démangeaisons) et les hématomes sont fréquents.
Habituellement, on observe une anémie par déficit d'érythropoïétine et des troubles de la coagulation.
Une altération du métabolisme du glucose, avec tendance à l'hyperglycémie (augmentation du glucose
dans le sang), et du métabolisme phosphocalcique avec diminution du calcium plasmatique
(hypocalcémie), augmentation du phosphore (hyperphosphatémie), taux élevés d'hormone
parathyroïdienne (hyperparathyroïdie) et tendance aux fractures spontanées se manifeste.
• Diagnostic
Dans l'analyse de sang, on peut observer une augmentation de l'urée, de la créatinine, du potassium,
du magnésium, etc.
La découverte d'une anémie, d'une hypocalcémie et de reins de petite taille, à l'échographie, suggère
un processus chronique.
Dans certains cas, une biopsie rénale sera nécessaire pour confirmer l'étiologie.
• Traitement
* Le traitement conservateur consiste à instaurer un régime alimentaire à faible teneur en protéines
(pour éviter l'excès de produits du catabolisme protéique) et en phosphore.
* Il est nécessaire d'administrer des suppléments de calcium et de traiter l'anémie avec de
l'érythropoïétine recombinante humaine ou des transfusions. Les cas graves imposent de restreindre la
consommation de sodium et d'eau. Dans les phases avancées, on aura recours à l'hémodialyse
(procédé par lequel on fait circuler le sang à travers des filtres spéciaux permettant d'éliminer les
substances toxiques qu'il contient) ou à la transplantation rénale.

INSUFFISANCE SURRÉNALE
Déficit des hormones produites par les corticosurrénales.
Les corticosurrénales produisent des androgènes et des œstrogènes qui agissent sur le développement
sexuel et la reproduction, des glucocorticoïdes (cortisol) qui agissent sur la réponse de l'organisme
au stress et sur l'inflammation, et des minéralocorticoïdes (aldostérone) qui interviennent dans la
régulation de l'équilibre sodium-potassium.
Lorsque l'insuffisance surrénale est due à la destruction des corticosurrénales (cas le plus fréquent),
elle prend le nom de maladie d'Addison. Dans la majorité des cas, celle-ci résulte de lésions
d'origine auto-immune (le système immunitaire réagit agressivement contre ses propres tissus).
Les autres causes d'insuffisance surrénale sont les lésions de l'hypophyse ou de l'hypothalamus, qui
entraînent un déficit de facteurs stimulant la synthèse des hormones surrénales, ou l'inhibition
prolongée de l'hypothalamus et de l'hypophyse, en raison de l'administration de corticoïdes.
• Symptomatologie
Les symptômes apparaissent de manière lente et progressive.
Les patients présentent une faiblesse extrême, un amaigrissement, des douleurs abdominales, des
nausées et des vomissements, une anorexie (perte de l'appétit), des diarrhées, un goût prononcé pour
le sel et une hypertension artérielle.
L'augmentation de l'ACTH (corticotrophine), libérée parl'hypophyse en réponse au faible taux de
cortisol, entraîne une augmentation de la pigmentation des lèvres, des zones de pression, des coudes,
des genoux et des cicatrices.
La crise surrénale aiguë est un tableau clinique survenant dans des situations de stress, d'intervention
chirurgicale, d'infection ou de traumatisme, et également comme conséquence de la suspension
soudaine d'une corticothérapie prolongée. Les symptômes sont les suivants : fièvre, déshydratation,
troubles abdominaux et hypotension artérielle, qui peuvent évoluer vers un collapsus
cardiocirculatoire.
• Diagnostic
L'analyse de sang révèle une diminution de la concentration en sodium, en chlore et en bicarbonate, et
une augmentation de la concentration en potassium.
L'anémie et l'hypoglycémie (faible concentration du glucose sanguin) sont fréquentes. Les
concentrations urinaires et sanguines de cortisol et d'aldostérone sont diminuées.
Dans la maladie d'Addison, l'administration d'ACTH n'entraîne pasd'augmentation de la
concentration en cortisol.
• Traitement
* Dans la maladie d'Addison, un traitement de substitution avec des minéralocorticoïdes et des
glucocorticoïdes est indiqué.
* Les glucocorticoïdes (cortisone, hydrocortisone ou prednisone) sont administrés pour tenter de
stimuler le rythme circadien normal de sécrétion (élevé le matin et bas le soir).
* Les patients doivent apprendre à ajuster les doses de glucocorticoïdes lors des situations de stress
(qui nécessitent une augmentation de la dose) et doivent toujours avoir avec eux une carte
d'identification.
* Lors d'une crise surrénale, on utilise des corticoïdes par voie intraveineuse, associés à un apport
adéquat d'eau et d'électrolytes.

INTERPHASE
Période pendant laquelle la cellule n'a pas d'activité reproductrice, même si elle poursuit son activité
métabolique et nutritive, sa croissance, etc. Si l'on considère que la période de reproduction d'une
cellule ne dure au total que quelques heures, l'interphase représente la majeure partie du cycle de vie
de cette cellule. En observant le noyau cellulaire au cours de cette interphase, on constate que le
matériel génétique ne se présente pas sous la forme de chromosomes bien distincts, mais de filaments
de chromatine formant une masse diffuse et désorganisée au centre du noyau. L'interphase se
décompose elle aussi en plusieurs phases : les phases G1, S et G2.
INTERSECTION TENDINEUSE DU MUSCLE DROIT DE L'ABDOMEN
Bandes ligamenteuses qui croisent transversalement les fibres longitudinales du muscle droit de
l'abdomen qu'elles parcourent totalement ou partiellement.

INTESTIN GRÊLE
Situé dans la région centrale de la cavité abdominale, il forme de nombreux plis qui lui permettent de
s'adapter à un espace aussi réduit. Il se projette extérieurement sur la partie centrale de la paroi
abdominale antérieure.

INTIMA
voir TUNIQUE INTERNE (OU INTIMA)

INVAGINATION INTESTINALE
voir OCCLUSION INTESTINALE

IRIDO-CYCLITE
voir UVÉITE

IRIS
Zone musculovasculaire située sous la cornée, visible grâce à sa transparence. Sa couleur varie
sensiblement d'un individu à l'autre.

ISCHIUM
L'ischium est le plus inférieur des os qui constituent le pelvis. Sa partie la plus épaisse est appelée
tubérosité ischiatique.

ISO-IMMUNISATION
voir MALADIE HÉMOLYTIQUE DU NOUVEAU-NÉ

ISTHME DE L'UTÉRUS
Zone de transition reliant le corps de l'utérus et le col.

ISTHME DU GOSIER
Zone de communication entre la cavité orale et l'oropharynx. L'isthme du gosier est formé par le
palais mou, la base de la langue et les piliers antérieur et postérieur où se trouvent les tonsilles
palatines.

ISTHME THYROÏDIEN
Rétrécissement central de la thyroïde, qui sert de pont entre les deux lobes.
J

JAMBE
Partie de l'extrémité inférieure comprise entre le genou et la cheville.

JAMBES ARQUÉES
voir GENU VARUM (JAMBES ARQUÉES) ET GENU VALGUM (GENOU CAGNEUX)

JEFFERSON (FRACTURE DE)


voir FRACTURE DU RACHIS CERVICAL

JÉJUNUM
Deuxième partie ou portion intermédiaire de l'intestin grêle. Le jéjunum trouve son origine au niveau
de l'angle duodéno-jujénal (ou de Treitz), dans le prolongement du duodénum. Son point de jonction
avec l'iléum reste mal défini, les deux parties (jéjunum et iléum) étant elles-mêmes mal différenciées.
C'est dans le jéjunum qu'intervient la plupart des processus d'absorption des aliments.

JONCTION OUVERTE
Les jonctions ouvertes sont des liaisons entre les fibres musculaires qui, de même que les
desmosomes, se trouvent dans les disques intercalaires. Elles permettent la transmission de
l'impulsion électrique d'une cellule à une autre et le fonctionnement synchronisé de l'ensemble du
myocarde.

JOUE
Partie de la face située sous la pommette et sous laquelle se trouve généralement un amas de tissu
adipeux, ce qui explique que chez les personnes obèses, elle présente une forme arrondie et
proéminente.

JUGUM
Lame osseuse fine située sur le bord antérieur du corps de l'os sphénoïde, s'articulant avec la lame
criblée de l'os ethmoïde.
K

KAPOSI (SARCOME DE)


voir SYNDROME D'IMMUNODÉFICIENCE ACQUISE (SIDA)

KÉRATINOCYTE
Cellules formant l'épiderme. Elles naissent dans la couche basale et subissent une transformation
permanente à l'issue de laquelle, devenues des cellules mortes, elles se détachent de la couche cornée
(cornéocytes).

KÉRATITE. ULCÈRES CORNÉENS


Inflammation de la cornée pouvant être d'origine infectieuse, traumatique, chimique, physique, causée
par l'altération de la fermeture palpébrale ou par une lésion du nerf trijumeau.
L e s ulcères bactériens surviennent suite à une érosion antérieure de la cornée, généralement
d'origine traumatique. Les germes les plus fréquents sont le Staphylococcus aureus et le
Streptococcus pneumoniae. Ils peuvent évoluer par une infection généralisée de l'œil
(panophtalmie).
Les cas dont l'étiologie est virale sont provoqués par le virus de l'herpès simplex et le virus de
l'herpès zoster (ulcères herpétiques).
Ils peuvent également être dus à des champignons tels que l'Aspergillus et la Candida.
L'Acanthamœba est un parasite à l'origine d'ulcères cornéens chez les porteurs de lentilles de contact.
Les brûlures, les corps étrangers et les substances toxiques sont des agents non infectieux capables de
provoquer des ulcères de la cornée.
La lésion du nerf trijumeau provoque des altérations de l'épithélium cornéen et des ulcères graves.
La cicatrisation anormale d'un ulcère peut aboutir à des troubles de la vision.
• Symptomatologie
D'un point de vue clinique, le patient présente des douleurs oculaires, une hyperémie oculaire
(rougeur de l'œil), un larmoiement, une photophobie (augmentation de la sensibilité à la lumière) et
un blépharospasme (contraction excessive et involontaire des paupières due à un spasme du muscle
orbiculaire de l'œil).
On observe également, parfois, une baisse de l'acuité visuelle et la vision de halos de couleurs.
Des lésions typiques de la peau sont associées aux ulcères provoqués par le virus de l'herpès.
• Diagnostic
Le diagnostic s'effectue par un examen à la lampe à fente, qui permet d'examiner la surface de la
cornée grâce à un instrument doté d'un biomicroscope (microscope binoculaire) qui émet un faisceau
de lumière oblique de forte intensité.
Le prélèvement de matériel ulcéreux à des fins de culture peut être nécessaire.
• Traitement
* Les ulcères bactériens se traitent avec des antibiotiques locaux sous forme de collyre et, dans les
cas sévères, par l'injection d'antibiotiques dans la conjonctive.
* Les ulcères herpétiques répondent au traitement à base de gouttes ou de pommades antivirales.
* Pour traiter les ulcères provoqués par l'Aspergillus ou l a Candida (champignons), on utilise des
antimycosiques.
* Une greffe de la cornée peut être nécessaire dans les cas graves.

KÉRATOSE ACTINIQUE
C'est la lésion précancéreuse la plus fréquente. Elle est liée à l'exposition solaire chronique, plus
précisément aux radiations ultraviolettes, d'une longueur d'ondes comprise entre 200 et 400 nm,
particulièrement les UVB (entre 290 et 320 nm).
Seule une petite partie de ces UVB est présente à la surface de la Terre, car ils sont filtrés presque en
totalité par la couche d'ozone située dans les zones les plus hautes de l'atmosphère, malgré la
diminution de l'épaisseur de cette couche qui s'est produite ces dernières années, en raison de la
pollution de l'environnement par les chlorofluorocarbones (CFC).
• Symptomatologie
Elle s'observe le plus souvent chez les personnes âgées, à la peau claire, constamment exposées au
soleil (agriculteurs, pêcheurs, etc.), sur les zones exposées comme le visage, le dos, les mains et le
cou.
Cliniquement, ce sont des maculo-papules érythémateuses dont la surface présente des squames et des
croûtes et qui évoluent pendant plusieurs mois ou années.
• Diagnostic
Le diagnostic est établi par biopsie et analyse anatomopathologique.
• Traitement
* On a recours à l'application de 5-floro-uracil topique, à la cryothérapie (traitement par le froid, à
l'aide d'azote liquide) ou à la chirurgie.

KERNICTÈRE
voir MALADIE HÉMOLYTIQUE DU NOUVEAU-NÉ

KÜSTER (SYNDROME DE ROKITANSKY-KÜSTER-HAUSER)


voir AMÉNORRHÉE

KYSTE
Tumeur cutanée de taille variable, due à la rétention sous-cutanée de substances diverses, telles que
des sécrétions muqueuses, du sébum, etc., contenues dans une capsule fermée.

KYSTE OSSEUX SOLITAIRE


Cavité kystique qui renferme du liquide séreux ou séro-sanguinolent, recouverte par une membrane de
tissu conjonctif avec des cellules ostéoblastiques disséminées.
On l'observe plus fréquemment sur les métaphyses des os longs chez les enfants et les adolescents.
Il s'agit d'une lésion pseudo-tumorale.
• Symptomatologie
La maladie est asymptomatique.
En règle générale, elle est diagnostiquée suite à une fracture pathologique.
• Diagnostic
La radiographie fait apparaître une lésion kystique ovale parfaitement nette, qui fait rétrécir le cortex.
• Traitement
* La plupart du temps, la consolidation de la fracture guérit la tumeur.
* Lorsque le kyste est découvert par hasard, il est possible d'aspirer le contenu et de procéder à une
infiltration de corticoïdes.

KYSTES SÉBACÉS
Les kystes sébacés ou épithéliaux sont des tumeurs cutanées localisées au voisinage d'un follicule
pileux. Ils sont dus à l'obstruction d'une glande sébacée et contiennent une grande quantité de sébum
et de débris épithéliaux. Ils sont entourés d'une capsule et leur croissance est lente. Ils sont toujours
bénins.
• Symptomatologie
La grosseur ou tumeur cutanée est de consistance molle et généralement localisée sur le cuir chevelu,
le visage ou le tronc. La peau qui recouvre le kyste n'est pas rouge et le contact n'est pas douloureux.
• Diagnostic
Le diagnostic est établi par la simple observation des caractéristiques de la tumeur (consistance,
aspect, localisation, etc.).
• Traitement
* Malgré le caractère absolument bénin et la croissance lente du kyste sébacé, la gêne esthétique qu'il
peut occasionner fait recommander l'exérèse. Celle-ci est réalisée sous anesthésie locale, ce qui
permet d'extraire l'intégralité de la capsule qui le recouvre.
L

LABRUM ACÉTABULAIRE
Anneau fibrocartilagineux entourant l'acétabulum et qui a pour rôle d'augmenter la surface de celui-ci.

LABYRINTHE
Ensemble de cavités osseuses situées dans le sinus de la partie pétreuse de l'os temporal,
correspondant à l'oreille interne et renfermant des structures membraneuses remplies d'un liquide
appelé endolymphe. Ces cavités, au nombre de trois, constituent le labyrinthe et portent le nom de
conduits semi-circulaires, cochlée et vestibule.

LACUNE CORTICALE MÉTAPHYSAIRE


Lésion pseudo-tumorale, fréquente chez les enfants et les adolescents.
Elle est localisée sur la métaphyse des os longs.
• Symptomatologie
La maladie est asymptomatique
En règle générale, elle dure environ deux ans avant de disparaître spontanément et progressivement.
• Diagnostic
La radiographie fait apparaître une image perméable aux rayons X, ovale ou arrondie, et excentrique.
• Traitement
* Le traitement se limite à l'observation.

LAME CRIBLÉE DE L'OS ETHMOÏDE


Lame osseuse horizontale, située au-dessus des fosses nasales et s'étendant latéralement depuis la
base de la crista galli. Elle doit son nom aux nombreux orifices dont elle est percée, par lesquels
passent les fibres nerveuses du bulbe olfactif qui se dirigent vers les fosses nasales. Ces orifices font
communiquer les fosses nasales et la cavité crânienne.

LAME HORIZONTALE DE L'OS PALATIN


Lame quadrilatère disposée horizontalement et formant la base de l'os palatin. Elle s'articule par son
bord interne avec la lame horizontale de l'os palatin controlatéral, laissant entre les deux un petit
canal dans lequel s'insère l'os vomer. Sa face inférieure fait partie du palais osseux et sa face
supérieure forme la partie postérieure du plancher de la cavité nasale.

LAME LATÉRALE DU PROCESSUS PTÉRYGOÏDE


Large prolongement de la racine externe du processus ptérygoïde, donnant insertion à certains
ligaments de cette zone.

LAME MÉDIALE DU PROCESSUS PTÉRYGOÏDE


Fin prolongement de la racine interne du processus ptérygoïde, formant une partie de l'orbite et des
fosses nasales.

LAME ORBITAIRE DE L'OS ETHMOÏDE


Face externe de la masse latérale, lisse, formant une partie de la paroi interne de l'orbite. Elle
s'articule en bas avec l'os maxillaire.

LAME PERPENDICULAIRE (OU VERTICALE)


Lame dressée verticalement vers le haut depuis la lame horizontale. Sa face interne forme une partie
de la paroi latérale des fosses nasales.

LAME PRÉ-VERTÉBRALE DU FASCIA CERVICAL


Membrane qui, telle une cloison, unit intérieurement les zones latérales de la lame superficielle du
fascia cervical en passant devant les vertèbres cervicales.

LAME SPIRALE OSSEUSE


Lame osseuse partant de la cochlée et contribuant à diviser celle-ci en une rampe (ou conduit)
tympanique et une rampe vestibulaire. La prolongation de cette lame est appelée membrane basilaire.

LAME SUPERFICIELLE DU FASCIA CERVICAL


Fine membrane, ou aponévrose, recouvrant, à la manière d'une gaine, toutes les structures du cou.
Elle émet des prolongements qui entourent individuellement certains muscles de cette zone.

LAME VERTÉBRALE
Deux plaques osseuses délimitant en arrière le foramen vertébral et se rejoignant pour former le
processus épineux.

LAME VERTICALE
voir LAME PERPENDICULAIRE (OU VERTICALE)

LAMELLE
Parties situées entre les différentes fissures recouvertes par le cortex et occupées par la substance
blanche, disposée en étoile à partir du centre.

LANGUE
Appendice plat situé à l'intérieur de la cavité orale, dont l'extrémité avant est libre et l'extrémité
arrière attachée à la zone antérieure du pharynx. La langue se compose de multiples muscles qui lui
permettent d'effectuer de nombreux mouvements intervenant dans la déglutition et la phonation.

LANUGO
Duvet très fin recouvrant certaines zones de la peau du nouveau-né, comme les épaules et le dos, et
qui tombe après quelques jours.
LARYNGITE AIGUË
Inflammation aiguë du larynx.
L a laryngite catarrhale s'observe plus fréquemment chez les adultes. En règle générale, elle est
d'origine virale et est associée à une inflammation des voies respiratoires supérieures.
L'usage excessif de la voix, des réactions allergiques et l'inhalation de substances irritantes (comme
le tabac) peuvent provoquer des laryngites aiguës ou persistantes (chroniques).
L'épiglottite aiguë est due à une inflammation laryngée au-dessus de la glotte, qui survient
généralement chez les enfants ; elle est provoquée par l'Hæmophilus influenzae de type B.
La laryngite sous-glottique est une inflammation virale du larynx au-dessous de la glotte.
• Symptomatologie
La forme catarrhale de la maladie se manifeste par une dysphonie, une toux sèche et irritante et une
douleur.
Les enfants atteints d'épiglottite aiguë sont fiévreux et présentent un mal-être général. Ils doivent
rester immobiles en position demi-assise, posture dans laquelle ils respirent le mieux. Les autres
symptômes sont des douleurs et des difficultés à déglutir, des bavements et une voix nasillarde.
La laryngite sous-glottique touche les enfants en bas âge et se manifeste par une toux aboyante et un
stridor laryngé (son semblable à un croassement, survenant au moment de l'inspiration et produit par
le passage de l'air à travers les voies respiratoires supérieures rétrécies).
• Diagnostic
Le diagnostic inclut une anamnèse, un examen clinique et une culture de crachat.
Dans certains cas, une laryngoscopie indirecte peut être nécessaire, même si un tel examen est
formellement contre-indiqué en cas d'épiglottite aiguë.
• Traitement
* Le traitement conventionnel consiste à éviter les substances irritantes, à reposer la voix et à
administrer des anti-inflammatoires.
* Dans les cas d'épiglottite aiguë et de laryngite sous-glottique, une hospitalisation, l'administration
d'antibiotiques par voie intraveineuse et, dans les cas les plus sévères, une intubation orotrachéale ou
une trachéotomie, peuvent être nécessaires.

LARYNX
Le larynx, et plus précisément le cartilage thyroïde qui forme sa partie ventrale, se projette sur la face
antérieure du cou, dans la zone médiane, où il dessine une proéminence sous la peau : la proéminence
laryngée. Celle-ci est plus prononcée chez l'homme que chez la femme.

LARYNX
voir CANCER DU LARYNX

LEBER (NEUROPATHIE OPTIQUE HÉRÉDITAIRE DE)


voir PATHOLOGIE GÉNÉTIQUE

LEGG
voir MALADIE DE LEGG-CALVE-PERTHES PSEUDO-COXALGIE OSTÉOCHONDR
DÉFORMANTE JUVÉNILE DE LA HANCHE
LÉIOMYOME
voir MYOME UTÉRIN. FIBROME DE L'UTÉRUS. LÉIOMYOME

LÈPRE
Maladie de la peau et du système nerveux périphérique due à Mycobacterium leprae, ou bacille
d'Hansen.
Le bacille ne peut être cultivé in vitro. Il est observé isolé ou à l'intérieur des macrophages regroupés
en amas appelés globi.
Le mode de transmission n'a pas été élucidé, mais l'on sait qu'un contact intime et prolongé avec un
malade est nécessaire.
• Symptomatologie
On distingue différentes formes cliniques :
* La lèpre indéterminée :
C'est la forme initiale habituelle.
Elle réalise des taches hypochromiques (blanchâtres), accompagnées d'une perte de la sensibilité
thermique et douloureuse.
Elle peut évoluer vers la guérison ou vers d'autres formes cliniques.
* La lèpre tuberculoïde :
Se rencontre chez des patients immunocompétents.
Des plaques (blanchâtres) à bords nets apparaissent, accompagnées d'une perte de la sensibilité,
d'une alopécie et d'une anhidrose (absence de sécrétion de sueur).
* La lèpre lépromateuse :
Elle est caractéristique des patients souffrant d'un déficit de l'immunité cellulaire.
La lésion caractéristique est le léprome (plaques infiltrées sur le visage et les extrémités).
L'altération de la sensibilité est plus tardive.
Les lépromes siégeant sur le visage et la chute de la queue des sourcils produisent un faciès léonin
caractéristique.
* La lèpre borderline ou dimorphe :
Elle peut présenter des formes cliniques instables qui combinent les caractéristiques des précédentes.
• Diagnostic
Le bacille ne pouvant être cultivé, le diagnostic est établi par observation directe (bacilloscopie) des
prélèvements effectués sur les lésions.
L'injection intradermique de lépromine (suspension de M . leprae tués) qui, si elle est positive,
provoque la formation de papules au bout de 3 à 4 semaines, n'est utile que pour déterminer la forme
clinique.
• Traitement
* La lèpre est une maladie guérissable en ce qui concerne l'infection active, bien que ce résultat exige
parfois plusieurs années de traitement. Un suivi de très longue durée est nécessaire pour éviter les
récidives.
* Dans les formes multibacillaires, un traitement de 2 ans par antibiotiques et un suivi du patient
pendant 8 ans sont recommandés.
* Pour les formes à bacilles peu nombreux (paucibacillaires), un traitement de 6 mois par
antibiotiques et un suivi du patient pendant 4 ans sont recommandés.
* En outre, une rééducation physique et sociale est nécessaire.
LÉSION D'UN LIGAMENT
voir ENTORSE (LÉSION D'UN LIGAMENT ARTICULAIRE)

LÉSION DE L'ÉPITHÉLIUM SQUAMEUX DE BAS GRADE


voir DYSPLASIE DU COL DE L'UTÉRUS DYSPLASIE CERVICALE

LÉSION MALPIGHIENNE INTRA-ÉPITHÉLIALE


voir DYSPLASIE DU COL DE L'UTÉRUS DYSPLASIE CERVICALE

LÉSION MÉNISCALE
voir ENTORSE DU GENOU (LÉSION DES LIGAMENTS)

LÉSION PSEUDO-TUMORALE
voir KYSTE OSSEUX SOLITAIRE

LEUCÉMIE AIGUË
Maladie néoplasique qui trouve son origine dans la cellule souche précurseur des globules blancs
dans la moelle osseuse.
Elle se caractérise par une prolifération incontrôlée de cellules immatures (cellules blastiques) qui
remplacent progressivement les cellules normales de la moelle osseuse, provoquant ainsi une
diminution des trois types de cellules sanguines (globules rouges, globules blancs et plaquettes). Ces
cellules apparaissent rapidement dans le torrent sanguin.
La leucémie myéloïde (ou myéloblastique) aiguë trouve son origine dans la cellule souche
myélopoïétique (précurseur des granulocytes) et est plus fréquente chez l'adulte, alors que la
leucémie lymphoblastique aiguë trouve son origine dans la cellule souche lymphopoïétique,
précurseur des lymphocytes et est plus fréquente chez l'enfant. Elle est associée à des radiations, des
rétrovirus (leucémie-lymphome aigu à cellules T de l'adulte, associée au HTLV-I), à une instabilité
chromosomique, au syndrome de Down et à une exposition à des agents chimiques, tels que le
benzène ou le chloramphénicol.
• Symptomatologie
Les symptômes qui apparaissent sont provoqués par l'invasion de la moelle osseuse et la diminution
du nombre de cellules normales. On observe un syndrome anémique, une altération de l'immunité et
des affections à répétition, ainsi que des troubles de la coagulation avec une tendance à faire des
hémorragies.
Des symptômes engendrés par l'infiltration de cellules leucémiques dans les os (douleurs osseuses),
une augmentation du volume du foie (hépatomégalie), de la rate (splénomégalie) et des nœds
lymphatiques (adénomégalie), une atteinte du système nerveux central (méningite), ainsi que des
effets sur les testicules et la peau peuvent également apparaître.
• Diagnostic
Le diagnostic est établi sur la base du tableau clinique, du bilan sanguin et d'une biopsie médullaire.
En règle générale, le bilan sanguin fait apparaître des cellules immatures, myéloblastes ou
lymphoblastes. Dans certains cas, l'examen est normal. Environ 80% des cellules présentent une
anomalie chromosomique.
L'aspirat de moelle osseuse permet de confirmer le diagnostic en démontrant une infiltration des
cellules blastiques supérieure à 20%.
• Traitement
* L'objectif est la rémission complète de la maladie. On a recours à différentes combinaisons de
produits chimiothérapiques (médicaments utilisés dans le traitement du cancer).
* Le traitement est administré en deux étapes. La première, qui consiste en un traitement d'induction,
est courte et intensive. La deuxième consiste en un traitement d'entretien ou de consolidation.
* Si possible, il est préférable de procéder à une greffe de moelle osseuse.
* En général, le pronostic pour la leucémie myéloïde (ou myéloblastique) aiguë est le moins bon.

LEUCÉMIE LYMPHATIQUE CHRONIQUE


Prolifération incontrôlée de lymphocytes, généralement de type B, avec altération de la fonction
immunologique. C'est un cancer des cellules blanches du sang.
C'est la forme la plus fréquente de leucémie chronique dans les pays développés et la plus courante
chez les personnes âgées. Elle est d'origine idiopathique.
Le patient présente un plus grand nombre de lymphocytes que la normale, mais qui ne sont pas actifs
d'un point de vue immunologique, ce qui explique que la maladie évolue avec une défaillance du
système immunitaire.
L'invasion de la moelle osseuse provoque une anémie et une thrombocytopénie, ou thrombopénie
(diminution du nombre de plaquettes).
• Symptomatologie
La phase initiale est asymptomatique. La maladie est suspectée en présence d'un résultat anormal lors
d'un bilan sanguin de routine.
Au fur et à mesure que la maladie progresse, on observe une hépatosplénomégalie (augmentation du
volume du foie et de la rate), une infiltration des nœds lymphatiques accompagnée d'une
adénomégalie (augmentation du volume des nœds lymphatiques) et des symptômes d'anémie.
La défaillance du système immunitaire se traduit par la présence d'infections à répétition et un faible
taux d'immunoglobulines (anticorps).
• Diagnostic
On observe une augmentation du nombre de lymphocytes dans le sang et dans la moelle osseuse. Les
cellules présentent des marqueurs immunologiques particuliers, caractéristiques de la maladie.
La dissémination de la maladie au niveau des nœds lymphatiques, du foie, de la rate et des autres
organes doit être évaluée.
• Traitement
* Au cours des phases initiales et asymptomatiques, les traitements existants ne semblent pas
améliorer l'espérance de vie du patient. C'est pourquoi, seule, une observation périodique de
l'évolution de la maladie est indiquée. Lorsque les symptômes commencent à apparaître,
l'administration de cytostatiques (médicaments capables de bloquer la croissance cellulaire) associés
à des corticoïdes est utile.
* Une greffe de moelle osseuse peut être indiquée chez les patients jeunes.

LEUCÉMIE LYMPHOBLASTIQUE AIGUË


voir LEUCÉMIE AIGUË
LEUCÉMIE MYÉLOÏDE CHRONIQUE
Syndrome myéloprolifératif chronique (prolifération excessive des cellules germinales de la moelle
osseuse) dans lequel prédomine la croissance des leucocytes.
La maladie est directement associée à une altération chromosomique qui consiste en un échange de
matériel génétique entre le chromosome 9 et le chromosome 22, dont la conséquence est la formation
d'un chromosome connu sous le nom de chromosome Philadelphie.
• Symptomatologie
Au cours de la phase initiale, chronique ou contrôlée, le patient présente une perte de poids, une
asthénie (état de faiblesse), des sueurs nocturnes, des symptômes en rapport avec un syndrome
anémique et une hépatosplénomégalie (augmentation du volume du foie et de la rate).
80% des personnes atteintes de cette pathologie souffrent d'une phase de transformation, ou
métamorphose, qui consiste en une progression de la maladie avec une prolifération incontrôlée des
leucocytes et l'apparition de globules blancs immatures (cellules blastiques) dans le sang
périphérique. On observe ensuite une aggravation de l'hépatosplénomégalie, une infiltration des
autres organes et une accentuation de la symptomatologie.
La phase terminale de la maladie est connue sous le nom de crise blastique, ou phase de leucémie
aiguë. Elle survient lorsque le pourcentage de cellules blastiques dans la moelle osseuse est
supérieur à 20%.
• Diagnostic
Le bilan sanguin fait apparaître une augmentation du nombre de tous les types de cellules blanches
(neutrophiles, éosinophiles, basophiles et monocytes). En règle générale, le nombre de globules
rouges diminue.
On observe également une diminution des enzymes en rapport avec la fonction des neutrophiles,
comme la phosphatase alcaline leucocytaire et la myéloperoxydase.
La présence du chromosome Philadelphie peut être détectée au moyen d'un examen cytogénétique.
La ponction de moelle osseuse fait apparaître une augmentation de la cellularité et la relation entre
les précurseurs des globules blancs et des globules rouges.
• Traitement
* La greffe de moelle osseuse peut aboutir à la guérison si elle est réalisée au cours des premières
années de la maladie.
* Certains médicaments, comme l'interféron, permettent de retarder l'apparition de la phase blastique.
* Le traitement de la crise blastique repose sur la combinaison de cytostatiques (médicaments
capables de bloquer la croissance cellulaire), mais les résultats sont faibles.

LEUCOCYTE (OU GLOBULE BLANC)


Il en existe de plusieurs types, selon les différentes fonctions de défense qu'ils exercent, telles que la
création d'anticorps, la destruction des bactéries ou le rejet de tissus étrangers à l'organisme.

LEUCOPOÏÈSE
Processus se déroulant principalement dans la moelle osseuse, par lequel sont produits les leucocytes
(ou globules blancs) à partir d'une cellule souche indifférenciée. Cette cellule souche engendre deux
lignées : la première pour les granulocytes et monocytes, et la seconde pour les lymphocytes. La
production de leucocytes est stimulée en cas d'infection.
LEVENTHAL (SYNDROME DE STEIN-LEVENTHAL)
voir SYNDROME DES OVAIRES POLYKYSTIQUES (SOPK) SYNDROME DE STE
LEVENTHAL DYSTROPHIE SCLÉROKYSTIQUE DES OVAIRES

LÈVRE (CAVITÉ ORALE)


Saillies charnues recouvertes d'une muqueuse de couleur rosée et bordant l'orifice externe de la
cavité orale.

LGV (LYMPHOGRANULOME VÉNÉRIEN)


voir CHLAMYDIA (INFECTION À) OU CHLAMYDIOSE

LIGAMENT ACROMIO-CLAVICULAIRE
Fibres minces réunissant l'extrémité externe de la clavicule et l'acromion de la scapula par ses
parties inférieure et supérieure. Le ligament acromio-claviculaire fait partie de l'articulation
acromio-claviculaire.

LIGAMENT ALAIRE (OU OCCIPITO-ODONTOÏDIEN LATÉRAL)


Ligament court mais résistant, unissant les parties latérales de la dent de l'axis aux condyles
occipitaux. Il existe également un ligament apical (ou occipito-odontoïdien moyen).

LIGAMENT ANNULAIRE DU RADIUS


Ligament en forme d'anneau, s'insérant sur la partie antérieure de l'extrémité supérieure de l'ulna,
entourant complètement la tête du radius et se terminant sur la partie postérieure de l'ulna.

LIGAMENT ANO-COCCYGIEN (OU RAPHÉ ANO-COCCYGIEN)


Membrane, ou languette, tendineuse tendue du bord postérieur de l'anus jusqu'aux dernières vertèbres
du coccyx.

LIGAMENT ANTÉRIEUR (COUDE)


Ligament recouvrant la partie antérieure de l'articulation. Il s'insère sur l'humérus, au-dessus de la
fosse coronoïdienne, sur le capitulum et sur l'épicondyle médial. De là, le ligament antérieur émet
trois faisceaux (latéral, moyen et médial) qui se terminent sur le processus coronoïde de l'ulna et sur
le ligament annulaire qui entoure la tête du radius.

LIGAMENT ARCIFORME (OU DE COOPER)


Faisceaux fibreux fins reliant la base de l'olécrâne au processus coronoïde en suivant le bord interne
de l'articulation.

LIGAMENT ARQUÉ LATÉRAL


Arcade ligamenteuse unissant le processus transverse de la première vertèbre lombale à la douzième
côte, et au-dessous de laquelle passe le muscle carré des lombes.
LIGAMENT ARQUÉ MÉDIAL
Arcade ligamenteuse reliant les piliers postérieurs du diaphragme au tendon de celui-ci, et qui rejoint
le processus transverse de la première vertèbre lombale. Le muscle grand psoas passe sous ce
ligament.

LIGAMENT ARQUÉ MÉDIAN


Ligament qui relie les piliers postérieurs du diaphragmme en laissant un orifice par lequel l'aorte
passe du thorax à l'abdomen.

LIGAMENT ARTÉRIEL
Cordon fibreux reliant l'aorte à l'artère pulmonaire. Il s'agit d'un vestige du canal qui, dans la vie
fœtale, réunissait les deux vaisseaux.

LIGAMENT ATLANTO-AXOÏDIEN POSTÉRIEUR


Fine membrane unissant l'arc postérieur de l'atlas aux lames et à la base du processus épineux de
l'axis. Il est l'équivalent du ligament jaune des autres articulations intervertébrales.

LIGAMENT CALCANÉO-CUBOÏDIEN PLANTAIRE


Ligament large et résistant situé sur la plante du pied, reliant la face inférieure du calcanéus aux os de
la deuxième rangée du tarse et au cuboïde.

LIGAMENT CALCANÉO-CUBOÏDO-MÉTATARSIEN
voir LIGAMENT PLANTAIRE LONG (OU GRAND LIGAMENT PLANTAIRE, OU LIGAM
CALCANÉO-CUBOÏDO-MÉTATARSIEN)

LIGAMENT CALCANÉO-FIBULAIRE
Un des ligaments latéraux externes de l'articulation, tendu de la malléole latérale de la fibula à la face
externe du calcanéus.

LIGAMENT CALCANÉO-NAVICULAIRE PLANTAIRE


Ligament reliant la partie antérieure du calcanéus à la partie inférieure du naviculaire. Il remplit
l'espace triangulaire situé entre ces deux os.

LIGAMENT CAPSULAIRE DE L'ARTICULATION ATLANTO-


AXOÏDIENNE
Faisceau de fibres entourant latéralement la capsule articulaire qui englobe les surfaces articulaires
de l'atlas et de l'axis.

LIGAMENT CAPSULAIRE DE L'ARTICULATION ATLANTO-OCCIPITALE


Faisceau de fibres entourant latéralement la capsule articulaire qui englobe le condyle occipital et la
surface articulaire supérieure de l'atlas.
LIGAMENT COLLATÉRAL FIBULAIRE
Cordon fibreux reliant le condyle latéral du fémur et la tête de la fibula.

LIGAMENT COLLATÉRAL RADIAL


Ligament puissant formé de trois faisceaux (antérieur, moyen et postérieur), tendu entre l'épicondyle
latéral de l'humérus et le ligament annulaire.

LIGAMENT COLLATÉRAL TIBIAL


Ligament plat s'insérant sur le condyle médial du fémur et descendant verticalement jusqu'à la face
interne du tibia. Il présente également quelques fibres obliques qui adhèrent au ménisque médial.

LIGAMENT COLLATÉRAL ULNAIRE


Ligament très épais composé de trois faisceaux (antérieur, postérieur et moyen) qui s'étendent de
l'épicondyle médial de l'humérus jusqu'au processus coronoïde, au bord interne de l'ulna et à
l'olécrâne, respectivement. Le faisceau postérieur a la forme d'un éventail.

LIGAMENT CONOÏDE (OU CORACO-CLAVICULAIRE INTERNE)


Ligament formé par un petit faisceau de fibres de forme triangulaire, reliant le processus coracoïde
de la scapula au bord postéro-inférieur de la clavicule, sur le tubercule conoïde.

LIGAMENT CORACO-ACROMIAL
Bande fibreuse unissant le processus coracoïde à l'acromion, qui est l'extrémité externe de l'épine de
la scapula.

LIGAMENT CORACO-CLAVICULAIRE EXTERNE


voir LIGAMENT TRAPÉZOÏDE (OU CORACO-CLAVICULAIRE EXTERNE)

LIGAMENT CORACO-CLAVICULAIRE INTERNE


voir LIGAMENT CONOÏDE (OU CORACO-CLAVICULAIRE INTERNE)

LIGAMENT CORACO-HUMÉRAL
Lame fibreuse très large et résistante, s'étendant depuis le processus coracoïde de la scapula jusqu'au
grand tubercule de l'humérus. Ses fibres sont très étroitement unies à celles de la capsule articulaire.

LIGAMENT CORACOÏDIEN
voir LIGAMENT TRANSVERSE SUPÉRIEUR DE LA SCAPULA (OU CORACOÏDIEN)

LIGAMENT CORONAIRE
Principal faisceau des ligaments constituant les membranes péritonéales qui recouvrent la partie
supérieure du foie et relient celui-ci au diaphragme. Les extrémités de ce ligament ont une forme
triangulaire et reçoivent l'appellation de ligament triangulaire gauche et ligament triangulaire droit.
LIGAMENT COSTO-CLAVICULAIRE
Ligament inférieur de l'articulation, formé d'un faisceau de fibres qui relient la clavicule au premier
cartilage costal.

LIGAMENT COSTO-LAMELLAIRE
Ligament faisant partie des moyens d'union des articulations costo-vertébrales. Il est tendu entre le
bord supérieur de la côte et le bord inférieur de la lame vertébrale. Ce ligament est inconstant.

LIGAMENT COSTO-TRANSVERSAIRE LATÉRAL


Ligaments constituant l'un des moyens d'union des articulations costo-vertébrales. Ce sont des lames
fibreuses rectangulaires reliant le tubercule de la côte au processus transverse de la vertèbre
correspondante.

LIGAMENT COSTO-TRANSVERSAIRE SUPÉRIEUR


Ligaments constituant l'un des moyens d'union des articulations costo-vertébrales. Ce sont des
ligaments épais reliant le bord supérieur du col de la côte au bord inférieur du processus transverse
situé au-dessus. Il existe également des ligaments costo-transversaires inférieurs, beaucoup plus fins,
que l'on ne peut observer que lors de l'élévation des côtes.

LIGAMENT CROISÉ ANTÉRIEUR


Ligament situé à l'intérieur de l'articulation et s'insérant sur l'aire intercondylaire antérieure, en avant
de l'éminence intercondylaire. De là, il se dirige vers le haut, l'arrière et l'extérieur pour aller se fixer
à la partie postérieure de la face axiale du condyle latéral du fémur. Les ligaments croisés antérieur
et postérieur constituent les moyens d'union les plus résistants entre le fémur et le tibia.

LIGAMENT CROISÉ POSTÉRIEUR


Ligament situé, comme son homonyme antérieur, à l'intérieur de l'articulation du genou. Il prend
naissance sur l'aire intercondylaire postérieure, en arrière de l'éminence intercondylaire, d'où il se
dirige vers le haut, l'avant et l'intérieur pour aller s'insérer sur la face axiale du condyle médial du
fémur.

LIGAMENT CRUCIFORME
Ligament en forme de croix (d'où son nom), dont la partie principale est la partie transverse (ligament
transverse), qui s'étend entre les deux masses latérales de l'atlas, complétant ainsi l'arc ostéofibreux
qui entoure la dent de l'axis. De sa partie inférieure, se détache une languette qui se dirige vers le
corps de l'axis et, de son bord supérieur, s'élève une autre languette qui atteint le bord du foramen
magnum.

LIGAMENT DE COOPER
voir LIGAMENT ARCIFORME (OU DE COOPER)

LIGAMENT DE LA TÊTE FÉMORALE (OU LIGAMENT ROND)


Bande fibreuse située à l'intérieur de l'articulation coxo-fémorale, reliant la tête du fémur à l'incisure
acétabulaire du limbus.

LIGAMENT DELTOÏDE (OU COLLATÉRAL MÉDIAL)


Ligament large, de forme triangulaire, dont l'origine se trouve sur la malléole médiale du tibia. De là,
il s'étend en éventail dans trois directions : les fibres antérieures se dirigent vers la partie antérieure
du talus, les fibres moyennes descendent en direction du calcanéus et du naviculaire, et les fibres
postérieures se terminent sur la partie postérieure du talus.

LIGAMENT DELTOÏDE (OU LATÉRAL INTERNE)


Ligament puissant renforçant la face interne de l'articulation talo-crurale. Sa couche superficielle
possède une forme triangulaire, d'où son nom. Ses fibres s'étendent de la malléole médiale jusqu'au
calcanéus, au naviculaire et à l'astragale.

LIGAMENT EN V DE BERTIN
voir LIGAMENT ILIO-FÉMORAL (OU LIGAMENT EN V DE BERTIN)

LIGAMENT FALCIFORME (OU SUSPENSEUR DU FOIE)


Ligament naissant de la face antéro-supérieure du foie et formant une cloison qui le relie à la paroi
antérieure de l'abdomen et au diaphragme.

LIGAMENT GASTROSPLÉNIQUE
Membrane péritonéale permettant de relier la rate et la grande courbure de l'estomac.

LIGAMENT GLÉNO-HUMÉRAL INFÉRIEUR


Le plus résistant des ligaments gléno-huméraux, tendu de la partie inférieure du labrum glénoïdal de
la scapula à la face antérieure du col anatomique de l'humérus.

LIGAMENT GLÉNO-HUMÉRAL MOYEN


Il s'étend de la partie antérieure du labrum glénoïdal de la scapula jusqu'au petit tubercule de
l'humérus.

LIGAMENT GLÉNO-HUMÉRAL SUPÉRIEUR


Ligament s'étendant de la partie supérieure du labrum bordant la cavité glénoïdale de la scapula
jusqu'à une petite dépression située au-dessus du petit tubercule de l'humérus.

LIGAMENT ILIO-FÉMORAL (OU LIGAMENT EN V DE BERTIN)


Ligament situé à la face antérieure de l'articulation. Il prend naissance sur l'épine iliaque antéro-
inférieure, puis se dirige vers le bas en formant un éventail qui se termine sur la base du col du fémur,
sur la ligne inter-trochantérique. Le ligament ilio-fémoral est composé de deux faisceaux : un
supérieur, destiné au grand trochanter, et un inférieur qui se termine sur le petit trochanter.
LIGAMENT ILIO-LOMBAL
Ligament situé à l'extérieur de l'articulation sacro-iliaque mais renforçant celle-ci. Il s'étend du
processus transverse de la 5e vertèbre lombale jusqu'à la crête iliaque. Certaines de ses fibres
descendent verticalement jusqu'à la tubérosité iliaque.

LIGAMENT INGUINAL
Bande fibreuse s'étendant obliquement depuis l'épine iliaque antéro-supérieure jusqu'à l'épine du
pubis, comme un prolongement de l'aponévrose du muscle oblique externe de l'abdomen. Le ligament
inguinal se trouve à la hauteur du pli inguinal de la peau et sert de limite entre la région abdominale
et la région fémorale de la jambe. Sous cette arcade, passent les nerfs et les vaisseaux sanguins qui
arrivent au membre inférieur. Il correspond au pli inguinal.

LIGAMENT INTERCARPIEN DORSAL


Série de petits ligaments reliant entre eux les différents os du carpe sur leur face dorsale.

LIGAMENT INTERCARPIEN PALMAIRE


Série de petits ligaments reliant entre eux les différents os du carpe sur leur face palmaire.

LIGAMENT INTERCLAVICULAIRE
Ligament supérieur de l'articulation. Une partie de ses fibres s'insère sur le manubrium du sternum,
dans la zone appelée incisure jugulaire, et l'autre partie franchit l'incisure pour atteindre l'autre
clavicule.

LIGAMENT INTERCOSTAL
Faisceaux fibreux prenant parfois la forme de fines membranes, reliant les cartilages costaux entre
eux. Pour cette raison, le nom de ligaments inter-chondraux serait plus approprié.

LIGAMENT INTEROSSEUX DE LA 2e RANGÉE DU TARSE


Ligaments reliant entre eux les os de la 2e rangée du tarse (le naviculaire, le cuboïde et les trois os
cunéiformes).

LIGAMENT INTERTRANSVERSAIRE
Minces faisceaux de fibres reliant les processus transverses d'une vertèbre à ceux de la vertèbre
située au-dessous. L'épaisseur de ces ligaments varie selon le niveau du rachis.

LIGAMENT ISCHIO-FÉMORAL
Ligament situé à la partie postérieure de l'articulation, tendu entre la région inférieure de l'acétabulum
de l'os coxal et le grand trochanter.

LIGAMENT JAUNE
Bandes fibreuses reliant le bord inférieur d'une lame vertébrale au bord supérieur de la lame de la
vertèbre située au-dessous. Les ligaments jaunes doivent leur nom à la teinte jaunâtre provenant de
leur constitution particulière. Ces ligaments s'observent plus facilement depuis l'intérieur du canal
spinal.

LIGAMENT JUGAL DE WINSLOW


voir LIGAMENT TRANSVERSE DU GENOU (OU LIGAMENT JUGAL DE WINSLOW)

LIGAMENT LACUNAIRE
Lame fibreuse de forme triangulaire qui s'étend comme un prolongement du fascia du muscle oblique
externe de l'abdomen, depuis la partie interne du ligament inguinal jusqu'à la branche ilio-pubienne
de l'os coxal, limitant en avant l'anneau fémoral.

LIGAMENT LARGE
Vaste ligament reliant l'utérus et les autres organes génitaux féminins aux parois de la cavité
pelvienne. Il existe d'autres ligaments, comme le ligament suspenseur de l'ovaire, le ligament rond, le
ligament propre de l'ovaire et le ligament infundibulo-ovarique.

LIGAMENT LATÉRAL
Renfort de la capsule articulaire s'étendant du processus zygomatique de l'os temporal à la face
latérale du col du processus condylien de la mandibule. Il existe un ligament médial, situé sur la face
interne de l'articulation.

LIGAMENT LATÉRAL INTERNE


voir LIGAMENT DELTOÏDE (OU COLLATÉRAL MÉDIAL)

LIGAMENT LONGITUDINAL (OU VERTÉBRAL COMMUN) ANTÉRIEUR


Longue bande de tissu fibreux parcourant la face antérieure de la colonne vertébrale, sur toute sa
longueur et de haut en bas. Fermement attaché à la face avant des corps vertébraux et des disques
intervertébraux, le ligament longitudinal antérieur a pour fonction de maintenir unies ces structures. Il
existe également un ligament longitudinal postérieur qui longe la partie postérieure des corps et des
disques vertébraux, à l'intérieur du canal spinal. Dans la zone lombale, le ligament longitudinal
antérieur adhère latéralement au fascia iliaque.

LIGAMENT LONGITUDINAL POSTÉRIEUR


Ligament tendu sur la face postérieure des corps vertébraux, à l'intérieur du canal spinal, reliant entre
eux les corps vertébraux. La partie supérieure forme la membrane tectoriale.

LIGAMENT MÉNISCO-FÉMORAL POSTÉRIEUR


Faisceau accessoire servant de renfort au ligament croisé postérieur. Il est tendu de la partie
postérieure du ménisque latéral au condyle médial du fémur.

LIGAMENT MÉTACARPIEN TRANSVERSE PROFOND


Ligaments en forme de bandelettes qui s'étendent du 2e au 3e métacarpien, de là au 4e, puis au 5e, au
niveau de leur extrémité distale.

LIGAMENT OCCIPITO-AXOÏDIEN LATÉRAL


Les ligaments occipito-axoïdiens latéraux suivent un trajet parallèle à celui du ligament occipito-
axoïdien moyen, mais ils sont situés de chaque côté de celui-ci.

LIGAMENT OCCIPITO-AXOÏDIEN MOYEN


Lame ligamenteuse parcourant la face antérieure du canal spinal, depuis la surface basilaire de
l'occipital jusqu'à la face postérieure du corps de l'axis, et passant en arrière de la dent de l'axis.

LIGAMENT OCCIPITO-ODONTOÏDIEN LATÉRAL


voir LIGAMENT ALAIRE (OU OCCIPITO-ODONTOÏDIEN LATÉRAL)

LIGAMENT OMBILICAL MÉDIAN


Restes fibreux de l'artère ombilicale, qui s'obstrue et s'atrophie après la naissance.

LIGAMENT PALMAIRE (OU ANTÉRIEUR)


Ligament épais recouvrant presque totalement la face antérieure de l'articulation. Il comprend deux
faisceaux de directions opposées : les ligaments radio-carpien et ulno-carpien palmaires.

LIGAMENT PATELLAIRE
Épais ligament tendu entre le sommet de la patella et la tubérosité tibiale. Il s'agit d'un prolongement
du tendon d'insertion inférieure des quatre chefs du quadriceps. Très large et résistant, il unit la
patella à la tubérosité tibiale.

LIGAMENT PECTINÉ
Cordon fibreux épais et résistant tendu entre le pubis et l'éminence ilio-pectinée de l'os coxal,
formant la base du triangle constitué par le ligament lacunaire.

LIGAMENT PLANTAIRE LONG (OU GRAND LIGAMENT PLANTAIRE,


OU LIGAMENT CALCANÉO-CUBOÏDO-MÉTATARSIEN)
Ligament large tendu de la face inférieure du calcanéus à la face inférieure de l'os cuboïde. Il atteint
ensuite la base des quatre derniers métatarsiens.

LIGAMENT POPLITÉ ARQUÉ


Ligament s'insérant sur la tête de la fibula. De là, il se dirige vers le haut et se divise en deux
faisceaux qui vont se fixer sur la coque condylienne latérale et au-dessus du muscle poplité.

LIGAMENT POPLITÉ OBLIQUE


Partie du ligament postérieur croisant obliquement l'articulation, depuis le tendon du muscle semi-
membraneux jusqu'à la coque condylienne latérale.

LIGAMENT POSTÉRIEUR (COQUE CONDYLIENNE)


Le ligament postérieur recouvre la totalité de la face postérieure de l'articulation et comprend
plusieurs parties, dont deux latérales (les coques condyliennes) qui couvrent les condyles du fémur.

LIGAMENT POSTÉRIEUR (COUDE)


Ligament mince formé de fibres naissant sur les bords interne et externe de la fosse olécrânienne.
Certaines de ces fibres relient ces deux bords entre eux et d'autres se dirigent vers le bas pour se
terminer sur l'olécrâne. Le ligament postérieur émet également des fibres qui se dirigent vers la partie
supérieure de la fosse olécrânienne.

LIGAMENT PROPRE DE L'OVAIRE


Cordon fibreux fixant la partie interne des ovaires à l'utérus, à la hauteur des angles supérieurs de
celui-ci.

LIGAMENT PTÉRYGOÏDO-ÉPINEUX
Lame fibreuse tendue entre le processus ptérygoïde et l'épine de l'os sphénoïde.

LIGAMENT PUBO-FÉMORAL
Ligament tendu de la branche horizontale et du corps du pubis jusqu'au voisinage du petit trochanter,
où ses fibres se confondent avec celles du ligament ilio-fémoral. Le ligament pubo-fémoral renforce
la partie inférieure de la capsule articulaire. Il émet un faisceau appelé bandelette sous-pubienne.

LIGAMENT RADIO-CARPIEN DORSAL


Ligament mince formé de deux faisceaux qui s'étendent obliquement depuis le bord postérieur de la
surface articulaire du radius jusqu'au triquétrum et au lunatum.

LIGAMENT RADIO-CARPIEN PALMAIRE


Un des deux faisceaux du ligament palmaire, ou antérieur. Il croise obliquement l'articulation depuis
la face antérieure du radius jusqu'aux os scaphoïde, lunatum, triquétrum et capitatum du carpe.

LIGAMENT ROND (ARTICULATION COXO-FÉMORALE)


voir LIGAMENT DE LA TÊTE FÉMORALE (OU LIGAMENT ROND)

LIGAMENT ROND (VESSIE, CHEZ LA FEMME)


Cordon fibreux qui part de la paroi du corps utérin pour la relier à la paroi antérieure de l'abdomen,
en arrière du mont du pubis, après avoir traversé le canal inguinal.

LIGAMENT ROND DU FOIE


Cordon fibreux et reste embryonnaire de la veine hépatique qui, au cours de la vie fœtale, fait
communiquer le foie et le cordon ombilical.

LIGAMENT SACRO-COCCYGIEN DORSAL SUPERFICIEL ET PROFOND


Bandes fibreuses, au nombre de deux, tendues de la partie inférieure de la crête sacrale jusqu'à la
face postérieure du coccyx, renforçant l'union entre les deux os. Il existe également des ligaments
sacro-coccygiens ventraux, qui suivent un trajet similaire sur la face antérieure.

LIGAMENT SACRO-COCCYGIEN LATÉRAL


Les ligaments sacro-coccygiens latéraux renforcent latéralement l'articulation sacro-coccygienne et
s'étendent du bord externe du sacrum jusqu'à celui du coccyx.

LIGAMENT SACRO-COCCYGIEN VENTRAL


Bandelettes fibreuses, au nombre de deux, tendues de la partie inférieure du sacrum jusqu'à la face
antérieure du coccyx, renforçant la jonction entre les deux os.

LIGAMENT SACRO-ÉPINEUX (OU PETIT LIGAMENT SACRO-


SCIATIQUE)
Ligament épais en forme de lame triangulaire, tendu du bord externe du sacrum et du coccyx jusqu'à
l'ischium.

LIGAMENT SACRO-ILIAQUE DORSAL


Ligaments formés de plusieurs faisceaux fibreux ayant des directions différentes, qui s'étendent
depuis la face postérieure du sacrum, au voisinage des foramens intervertébraux, jusqu'à la crête
iliaque.

LIGAMENT SACRO-ILIAQUE VENTRAL


Bande fibreuse large et fine s'insérant sur la partie supérieure de la face antérieure du sacrum et
s'étendant en éventail jusqu'à la fosse iliaque interne de l'os coxal.

LIGAMENT SACRO-TUBÉRAL (OU GRAND LIGAMENT SACRO-


SCIATIQUE)
Large bande s'étendant depuis le bord externe du sacrum et la fosse iliaque externe jusqu'à la
tubérosité ischiatique. Outre sa fonction d'union des deux os, il joue également un rôle de soutien car
il fait partie du plancher pelvien.

LIGAMENT SPHÉNO-MANDIBULAIRE
Ligament épais reliant la mandibule à la base du crâne. Il fait partie d'une membrane qui recouvre les
muscles ptérygoïdiens latéral et médial. Son action est comparable à celle des muscles de la
mastication.

LIGAMENT SPIRAL
Épaississement du périoste de la cochlée osseuse, formant la paroi externe du conduit cochléaire.

LIGAMENT STERNO-CLAVICULAIRE ANTÉRIEUR


Ligament renforçant la face antérieure de la capsule qui recouvre l'articulation. Il existe également un
ligament postérieur dont le trajet est parallèle à celui-ci.

LIGAMENT STERNO-COSTAL RADIÉ ANTÉRIEUR


Les ligaments sterno-costaux radiés antérieurs renforcent les articulations chondro-sternales. Ils
partent de la face antérieure des cartilages costaux et s'ouvrent en éventail pour aller s'insérer sur la
face antérieure du sternum. Il existe également des ligaments sterno-costaux radiés postérieurs.

LIGAMENT STYLO-HYOÏDIEN
Ligament unissant le processus styloïde et l'os hyoïde.

LIGAMENT STYLO-MANDIBULAIRE
Ligament situé à distance, unissant le processus styloïde de la base du crâne au bord postérieur de la
branche de la mandibule.

LIGAMENT SUPRA-ÉPINEUX
Long cordon fibreux parcourant de haut en bas la face postérieure de la colonne vertébrale, en reliant
les sommets de chaque processus épineux. Derrière ce ligament, se trouve le ligament interépineux :
il unit le bord inférieur d'un processus épineux au bord supérieur de celui situé au-dessous.

LIGAMENT SUSPENSEUR DE L'OVAIRE


Il constitue le moyen d'attache le plus efficace, parmi ceux qui fixent l'ovaire. C'est une bande
fibreuse remontant depuis l'ovaire jusqu'au péritoine qui entoure le côlon descendant, sur le côté
gauche, et l'iléum sur le côté droit.

LIGAMENT SUSPENSEUR DU CRISTALLIN


voir FIBRE ZONULAIRE DU CRISTALLIN (OU LIGAMENT SUSPENSEUR DU CRISTALLIN)

LIGAMENT SUSPENSEUR DU PÉNIS


Membrane fibreuse unissant le pénis à la paroi abdominale antérieure et qui vient se fixer sur la
symphyse pubienne.

LIGAMENT SUSPENSEUR DU SEIN (OU DE COOPER)


Situés sur la face postérieure de la glande mammaire, ils fixent celle-ci à l'aponévrose du muscle
grand pectoral, qui se trouve au-dessous d'elle.

LIGAMENT TALO-CALCANÉEN
Bandes fibreuses épaisses reliant le talus et le calcanéus, suivant une direction oblique et verticale
entre ces deux os. Il existe également un ligament talo-calcanéen médial et un ligament talo-calcanéen
postérieur.

LIGAMENT TALO-FIBULAIRE ANTÉRIEUR


Un des ligaments latéraux externes de l'articulation, tendu de la malléole latérale de la fibula à la face
externe du talus.

LIGAMENT TALO-FIBULAIRE POSTÉRIEUR


Un des ligaments latéraux de l'articulation. Partant de la malléole latérale de la fibula, il passe sur la
face postérieure de l'articulation et s'insère sur le talus.

LIGAMENT TALO-NAVICULAIRE DORSAL


Bande fibreuse reliant le talus au naviculaire, tendue de la partie antérieure du talus à la face dorsale
supérieure du naviculaire.

LIGAMENT THYRO-HYOÏDIEN LATÉRAL


Partie de la membrane thyro-hyoïdienne renforcée sur sa face latérale et qui constitue un véritable
ligament reliant les deux structures de cette zone.

LIGAMENT TIBIO-FIBULAIRE
Il existe deux ligaments tibio-fibulaires, antérieur et postérieur, qui renforcent l'articulation tibio-
fibulaire distale.

LIGAMENT TIBIO-FIBULAIRE POSTÉRIEUR


Ligament reliant les zones supérieures du tibia et de la fibula. Il existe également un ligament tibio-
fibulaire antérieur.

LIGAMENT TRANSVERSE DE L'ACÉTABULUM


Partie du labrum acétabulaire passant au-dessus de l'incisure acétabulaire qu'elle transforme en
orifice par lequel les vaisseaux et les nerfs qui lui sont destinés parviennent à la tête du fémur. Le
ligament de la tête fémorale s'insère sur le bord de l'incisure acétabulaire.

LIGAMENT TRANSVERSE DU GENOU (OU LIGAMENT JUGAL DE


WINSLOW)
Bandelette fibreuse mince reliant les cornes antérieures des deux ménisques.

LIGAMENT TRANSVERSE SUPÉRIEUR DE LA SCAPULA (OU


CORACOÏDIEN)
Ligament en forme de cordon, tendu entre les deux bords de l'incisure supra-scapulaire, de sorte que
cette incisure est transformée en véritable orifice par lequel passe le nerf supra-scapulaire.
LIGAMENT TRAPÉZOÏDE (OU CORACO-CLAVICULAIRE EXTERNE)
Lame fibreuse reliant le processus coracoïde de la scapula à la face inférieure de la clavicule.

LIGAMENT TRIANGULAIRE
voir DISQUE ARTICULAIRE (OU LIGAMENT TRIANGULAIRE)

LIGAMENT TRIANGULAIRE GAUCHE


Partie du ligament coronaire située à son extrémité gauche, reliant le bord du lobe gauche et la face
inférieure du diaphragme.

LIGAMENT ULNO-CARPIEN PALMAIRE


Un des deux faisceaux du ligament palmaire, ou antérieur. Il s'insère sur le processus styloïde de
l'ulna. De là, il croise obliquement l'articulation jusqu'au lunatum, au triquétrum et au capitatum.

LIGNE ÂPRE
Saillie ou crête rugueuse parcourant longitudinalement la face postérieure du corps du fémur et
donnant insertion à certains muscles de la cuisse.

LIGNE ARQUÉE DE L'ILIUM (OU LIGNE INNOMINÉE)


Saillie linéaire croisant la face interne de l'os coxal de l'intérieur vers l'extérieur et de haut en bas,
dans la partie inférieure de la fosse iliaque interne. Cette ligne se poursuit en bas par le pecten du
pubis. Elle présente un intérêt essentiellement obstétrique car elle délimite le détroit supérieur du
pelvis dont la largeur est importante pour évaluer la dynamique de l'accouchement.

LIGNE BLANCHE
Membrane tendineuse parcourant verticalement la zone médiane de la paroi antérieure de l'abdomen,
du processus xiphoïde jusqu'au pubis, en séparant la musculature en deux. Cette ligne naît de la fusion
des fascias qui recouvrent les muscles superficiels de l'abdomen. Sa région médiane présente les
restes d'un orifice correspondant au cordon ombilical fœtal : l'ombilic.

LIGNE D'IMPLANTATION DES CHEVEUX


Ligne imaginaire délimitant, sur le cuir chevelu, la zone où poussent les cheveux. Son emplacement et
sa forme varient sensiblement d'une personne à l'autre.

LIGNE GLUTÉALE
Deux lignes semi-circulaires parcourant la fosse iliaque externe où elles délimitent trois zones : une
zone supérieure correspondant à l'insertion du muscle grand glutéal, une zone médiane correspondant
au muscle moyen glutéal et une zone inférieure sur laquelle s'insère le muscle petit glutéal.

LIGNE INNOMINÉE
voir LIGNE ARQUÉE DE L'ILIUM (OU LIGNE INNOMINÉE)
LIGNE INTER-TROCHANTÉRIQUE
Crête rugueuse parcourant l'espace situé entre le grand trochanter et le petit trochanter, reliant ces
deux éminences.

LIGNE MYLO-HYOÏDIENNE (OU OBLIQUE INTERNE)


Saillie linéaire croisant en diagonale la face interne du corps de la mandibule. Elle donne insertion à
certains muscles du plancher de la bouche.

LIGNE OBLIQUE EXTERNE


Saillie linéaire croisant diagonalement la face externe du corps de la mandibule. Elle donne insertion
à certains muscles de la face.

LIGNE OBLIQUE INTERNE


voir LIGNE MYLO-HYOÏDIENNE (OU OBLIQUE INTERNE)

LIGNE PECTINÉALE
voir PECTEN DU PUBIS (OU LIGNE PECTINÉALE)

LIGNE SOLÉAIRE
Crête rugueuse située sur la partie postéro-supérieure du corps du tibia, donnant insertion à certains
muscles de cette zone.

LIGNE TEMPORALE
Deux saillies linéaires dessinant deux courbes parallèles à concavité inférieure, donnant insertion au
fascia qui recouvre le muscle temporal et à la masse musculaire de celui-ci.

LIGNE TRANSVERSE
Saillies osseuses parcourant horizontalement la face antérieure du sacrum et correspondant aux
articulations des corps des cinq vertèbres qui forment le sacrum.

LIMAÇON
voir COCHLÉE (OU LIMAÇON)

LIMAÇON MEMBRANEUX
voir CONDUIT COCHLÉAIRE (OU COCHLÉE MEMBRANEUSE, OU LIMAÇ
MEMBRANEUX)

LIMBE UNGUÉAL
voir CORPS DE L'ONGLE (OU TABLETTE UNGUÉALE, OU LIMBE UNGUÉAL)
LIMBUS
Rebord osseux entourant l'acétabulum et présentant de petites échancrures qui marquent la jonction de
l'ilium avec le pubis et avec l'ischium, ainsi que la jonction de l'ischium avec le pubis, qui est la plus
marquée des trois. Cette dernière échancrure laisse passer les vaisseaux sanguins destinés à la tête
fémorale.

LINGULA (OU ÉPINE DE SPIX)


Saillie triangulaire située sur la face interne de la branche de la mandibule et sous laquelle s'ouvre
l'orifice supérieur du foramen mandibulaire. Elle donne insertion au ligament sphéno-mandibulaire.

LIPOÏDOSE
Ensemble de maladies qui ont pour origine un trouble du métabolisme des lipides, provoquant
l'accumulation de ceux-ci dans les cellules.
Elles sont dues à différents déficits enzymatiques, qui entraînent diverses maladies :
sphingomyélinase (maladie de Niemann-Pick), bêtaglucosidase (maladie de Gaucher), etc.
• Symptomatologie
Il existe différentes formes de ces maladies. Les plus graves, qui se manifestent pendant l'enfance,
provoquent des troubles neurologiques progressifs et des altérations du foie, de la rate, du système
respiratoire et des yeux, ces dernières pouvant conduire à la cécité.
D'autres formes, moins graves, se manifestent lors d'étapes postérieures de la vie, et provoquent des
atteintes neurologiques moins importantes.
Dans le cas de la maladie de Gaucher, il existe également une forme très grave, qui apparaît au cours
de l'enfance.
• Diagnostic
Pour les formes infantiles graves de la maladie de Niemann-Pick, la détection d'une tâche rouge
typique lors de l'examen du fond d'œil est caractéristique.
Dans le cas de la maladie de Gaucher, la présence de lipides (cellules de Gaucher) dans la moelle
osseuse et dans les cellules sanguines est typique.
L'activité enzymatique déficitaire dans les leucocytes peut également être déterminée.
Il est possible d'effectuer un dépistage prénatal.
• Traitement
* Il n'existe aucun traitement particulier pour ces maladies mais, à l'avenir, il sera sans doute
possible de mettre en place un traitement substitutif.
* Un traitement substitutif enzymatique existe pour la maladie de Gaucher.

LIQUIDE AMNIOTIQUE
À l'intérieur de l'utérus, le fœtus est entouré par la poche amniotique, qui contient le liquide
amniotique. Celui-ci est essentiellement composé d'eau mais il contient également des cellules
épithéliales, de l'urine fœtale, des sels, des enzymes, etc. Il a pour fonction de protéger le fœtus des
lésions externes, des changements de température et d'autres agressions éventuelles.

LIQUIDE INTERSTITIEL
Liquide entourant les cellules, principalement composé d'eau, dans lequel se trouvent les électrolytes
et les composés organiques nécessaires à la nutrition et au fonctionnement de la cellule. Il existe des
échanges permanents entre ce liquide et le contenu de la cellule, via la membrane plasmique ou
cellulaire, par le biais de différents mécanismes (osmotiques, hydrostatiques, transport actif, etc.).

LIT UNGUÉAL
Zone cutanée sur laquelle repose l'ongle et qui lui sert de base.

LITHIASE BILIAIRE
Formation de calculs dans les voies biliaires, habituellement au niveau de la vésicule.
Les calculs sont formés essentiellement par le cholestérol, la bilirubine, le calcium et les protéines.
L'obésité, les œstrogènes, la résection iléale et l'âge sont des facteurs prédisposants. Les femmes sont
généralement plus touchées.
• Symptomatologie
La maladie peut être asymptomatique.
La présentation clinique typique d'une lithiase biliaire est la colique biliaire : douleurs de type
colique au niveau de l'hypocondre droit, accompagnées de nausées et de vomissements bilieux
(jaunâtres).
• Traitement
* L'échographie est le moyen le plus utilisé pour établir le diagnostic.
* Les calculs peuvent être éliminés par chirurgie ouverte ou par laparoscopie (de préférence),
dissolution provoquée par l'administration de médicaments, ou destruction par ultrasons (lithotripsie,
ou lithotritie, biliaire extracorporelle).

LITHIASE RÉNALE. UROLITHIASE


Formation de calculs (masses dures comme de la pierre) dans une partie quelconque des voies
urinaires.
Ces calculs se forment en raison de la saturation de l'urine en sels.
Les patients présentent généralement des troubles du métabolisme ou de l'excrétion de la substance
concernée ou des substances qui inhibent la formation de calculs, comme le magnésium et l'acide
citrique, ou une modification de l'acidité de l'urine.
Le composant le plus fréquent des calculs est l'oxalate de calcium, suivi par le phosphate calcique,
l'acide urique et ceux produits par les infections.
Les calculs peuvent également se former à partir de phosphates non calciques, d'acides aminés
(cystine), de carbonate de calcium, etc.
• Symptomatologie
Classiquement, la lithiase rénale se manifeste sous forme de coliques néphrétiques, avec des
douleurs intenses dans la région lombaire, provoquées par la distension des voies urinaires et qui
s'étendent au flanc, à l'aine et aux organes génitaux.
Le patient est inquiet car la douleur ne cède pas au repos et est parfois accompagnée de nausées, de
vomissements et de sueurs.
Lorsque le calcul se situe dans la vessie, on observe une pollakiurie (augmentation de la fréquence
mictionnelle et faible quantité), une dysurie (brûlure ou douleur mictionnelle) et un ténesme vésical
(sensation constante de devoir vider la vessie).
Les calculs d'origine infectieuse composés de struvite croissent en prenant comme moule le pelvis et
les calices rénaux (lithiase coralliforme) et donnent des symptômes d'infections urinaires à répétition
ou une hématurie (globules rouges dans l'urine).
Chez 40% des patients, de nouveaux calculs se forment dans un délai de 2 à 3 ans (récidive).
• Diagnostic
L'analyse d'urine permet de déterminer le composant principal du calcul par l'observation des
cristaux présents dans les sédiments (analyse des éléments en suspension dans l'urine après sa
centrifugation).
Le calcul peut être localisé grâce à une radiographie de l'abdomen (90% des calculs possèdent des
composants opaques aux rayons X), à une échographie rénale, à une urographie intraveineuse ou à la
tomodensitométrie hélicoïdale.
Selon la composition du calcul, on pratiquera un examen métabolique pour écarter des troubles
prédisposants ou associés et éviter les récidives (répétition de l'épisode).
• Traitement
* La douleur doit tout d'abord être contrôlée par des anti-inflammatoires.
* Les calculs qui ne sont pas expulsés spontanément doivent être extraits chirurgicalement ou
fragmentés pour permettre leur expulsion.
* L'endoscopie des voies urinaires permet l'extraction directe du calcul, au moyen de pinces ou de
paniers, ou sa fragmentation par l'application directe d'ultrasons ou de laser.
* La lithotritie extra-corporelle consiste à appliquer des ondes de choc à travers un milieu liquide
(patient immergé dans une baignoire), qui provoquent la fragmentation du calcul et son élimination
spontanée ultérieure.
* Pour les calculs de grande taille ou lorsque les autres procédés échouent, il est nécessaire de
recourir à la chirurgie ouverte.

LOBE FRONTAL
Les lobes frontaux correspondent à la portion antérieure du cerveau. Ils sont logés dans la partie
concave de l'os frontal, au-dessus des cavités orbitaires. Ils sont délimités à l'arrière par le sillon
central (ou scissure de Rolando) et par le sillon latéral (ou scissure de Sylvius). La plupart des
activités intellectuelles de l'être humain ont lieu dans leur zone corticale, les activités motrices étant
localisées au niveau des gyrus pré-centraux.

LOBE HÉPATIQUE DROIT


Le foie est divisé en deux segments, ou lobes, dont le plus volumineux et le plus externe est situé du
côté droit, dans la zone abdominale appelée hypochondre droit.

LOBE HÉPATIQUE GAUCHE


Bien que la majeure partie du foie se situe dans la moitié droite de l'abdomen, une partie de son lobe
gauche s'étend vers la gauche, devant et au-dessus de l'estomac.

LOBE HÉPATIQUE GAUCHE


Des deux segments, ou lobes, constituant le foie, le lobe gauche est le plus petit et le plus interne. Il
est situé au-dessus et devant l'estomac.
LOBE OCCIPITAL
Il occupe la partie postérieure des hémisphères cérébraux et jouxte le lobe frontal par l'incisure pré-
occipitale, ainsi que le lobe pariétal par le sillon pariéto-occipital, ou scissure perpendiculaire
interne. Son cortex contient les centres récepteurs des sensations visuelles.

LOBE PARIÉTAL
Lobe situé dans la partie supérieure et centrale des hémisphères cérébraux. Il est séparé du lobe
frontal par le sillon central (ou scissure de Rolando) et du lobe occipital par le sillon pariéto-
occipital. Sa région post-rolandique abrite les centres récepteurs des sensations provenant de tout le
corps.

LOBE TEMPORAL
Lobe situé dans la région inféro-latérale de chacun des deux hémisphères. Il est séparé du lobe
frontal par le sillon latéral (ou scissure de Sylvius), du lobe occipital par l'incisure pré-occipitale,
puis se prolonge dans sa région postéro-supérieure par le lobe pariétal. Sa zone corticale abrite les
centres récepteurs auditifs.

LOBE THYROÏDIEN
La thyroïde est divisée en deux lobes, droit et gauche, qui constituent la plus grande partie de la
glande. Ils sont reliés par une zone étroite appelée isthme.

LOBULE DE L'OREILLE
Portion charnue située sur la partie inférieure du pavillon de l'oreille (ou auricule). Sa consistance
est molle car, à la différence d'autres parties du pavillon de l'oreille, il est dépourvu de cartilage.

LOBULE DU TESTICULE
Nombreux lobules fonctionnant de manière indépendante, qui structurent le tissu testiculaire et où se
trouvent les tubules séminifères.

LOBULE HÉPATIQUE
Le foie est constitué par de minuscules structures, de forme hexagonale et de diamètre inférieur à 1
mm, appelées lobules hépatiques, formées par des cellules hépatiques (hépatocytes) regroupées
autour d'une veine centrale. Ces lobules constituent les unités fonctionnelles du foie : ils filtrent le
sang provenant de la veine porte, fabriquent la bile, sécrétion destinée à l'intestin, et participent
également au processus digestif.

LOBULE MAMMAIRE
La glande mammaire est divisée en lobules, qui constituent ses unités fonctionnelles.

LOMBES
Région postérieure de l'abdomen, située sous la ceinture et faisant partie du dos. Sous la puissante
musculature de cette zone, se trouvent les reins.

LOMBOSCIATALGIE
voir LOMBOSCIATIQUE. LOMBOSCIATALGIE

LOMBOSCIATIQUE. LOMBOSCIATALGIE
Douleur dans la région lombale, qui irradie le membre inférieur, dans les environs du nerf sciatique.
En règle générale, elle est consécutive à la compression de la racine du nerf et à l'étirement des
racines nerveuses.
La cause la plus fréquente est la hernie ou la protrusion du noyau pulpeux du disque intervertébral au
niveau des vertèbres lombales (L4 ou L5) ou de la première vertèbre sacrale (S1). Elle peut être due
à une pathologie dégénérative du disque intervertébral, à une surcharge ou à un traumatisme.
• Symptomatologie
En règle générale, une douleur associée à une contracture des muscles paravertébraux apparaît dans
la région lombale. La douleur s'intensifie lors de la flexion de la colonne et la manœuvre de Valsalva
(expiration forcée avec la glotte fermée), ainsi qu'avec la toux et la défécation.
La douleur irradie le membre inférieur, plus fréquemment au niveau de la face postérieure.
La manœuvre de Lasègue et le test de Bragard déclenchent une douleur en provoquant l'étirement des
fibres nerveuses.
Des symptômes par compression des racines sensorielles comme une hypoesthésie (diminution de la
sensibilité) ou une paresthésie (sensation de fourmillements) peuvent également apparaître.
• Diagnostic
La technique la plus utile est l'IRM (imagerie par résonance magnétique), qui permet de déterminer
les caractéristiques anatomiques de la hernie ou la présence d'autres pathologies du canal de la
moelle spinale.
L'électromyogramme permet d'évaluer la capacité du muscle de répondre aux stimuli nerveux et ainsi
d'estimer le degré de lésion radiculaire.
• Traitement
* Le traitement est d'abord conservateur et basé sur du repos, la prise d'analgésiques, d'anti-
inflammatoires et de myorelaxants.
* Si une perte de force du pied ou des troubles au niveau des sphincters apparaissent, ou si le
traitement conservateur ne permet pas d'obtenir une réponse satisfaisante, la chirurgie est alors
indiquée (discectomie ou microdiscectomie).

LUETTE
Appendice central qui pend de la partie postérieure du voile du palais, ou palais mou.

LUMIÈRE DU TUBULE SÉMINIFÈRE


Conduit central du tubule séminifère, où arrivent les spermatozoïdes lors de la phase finale de
maturation. De là, ils rejoignent l'épididyme, où ils terminent leur maturation.

LUNATUM
Os en forme de demi-lune, situé à la partie médiane de la rangée proximale du carpe. Le lunatum
s'articule par sa face supérieure avec le radius, par sa face inférieure avec le capitatum et le
hamatum, par sa face externe avec le scaphoïde et par sa face interne avec le triquétrum.

LUNULE
Zone plus claire possédant un bord semi-circulaire, située à la base du corps de l'ongle.

LUPUS DISCOÏDE
voir LUPUS ÉRYTHÉMATEUX SYSTÉMIQUE

LUPUS ÉRYTHÉMATEUX
Maladie inflammatoire chronique affectant la peau et les organes internes. Sa cause est inconnue,
mais on soupçonne un dysfonctionnement génétique qui conditionnerait le fonctionnement anormal des
mécanismes immunitaires. Il existe des facteurs déclenchants, comme la lumière solaire, l'action de
certaines hormones, certains médicaments, les infections virales et bien d'autres. Le lupus
érythémateux est plus fréquent chez la femme.
• Symptomatologie
Les manifestations cutanées peuvent revêtir l'une des formes suivantes :
Des plaques rouges sur le nez et les joues, en ailes de papillon, qui évoluent de manière aiguë et dont
l'apparition est déclenchée par l'exposition solaire.
Des papules squameuses réparties sur les épaules, les membres et le thorax, et qui ont tendance à se
rejoindre.
Des lésions rougeâtres, épaisses et squameuses, localisées sur le visage et le cuir chevelu et qui
évoluent de manière chronique, avec un épaississement de la peau et des cicatrices finales
caractéristiques.
Outre les manifestations cutanées, cette maladie peut provoquer des douleurs musculaires et
articulaires, de la fatigue, de la fièvre, de l'arthrite et, dans près de 50% des cas, des atteintes
pulmonaires (pleurite), cardiaques (péricardite), sanguines (anémie), rénales, digestives, ainsi qu'une
hypertension artérielle, etc.
• Diagnostic
Les lésions cutanées, la sensibilité aux rayons solaires et la présence de troubles articulaires,
pulmonaires, cardiaques, etc., sont des éléments très suggestifs pour le diagnostic de cette maladie.
L'analyse de sang, outre une anémie et une augmentation de la vitesse de sédimentation, fait
apparaître des anticorps dirigés contre les tissus de l'organisme (auto-anticorps). Pendant la
grossesse, les auto-anticorps peuvent traverser le placenta et provoquer chez le nouveau-né un lupus
néonatal transitoire.
Actuellement, on accorde moins d'importance à la présence de cellules appelées cellules LE, en
raison de la complexité du processus d'identification.
• Traitement
* Les facteurs déclenchants, comme l'exposition au soleil et certains médicaments, doivent être évités
avec un soin particulier.
* Les corticostéroïdes et autres anti-inflammatoires peuvent améliorer certains symptômes, mais ne
permettent pas de guérir la maladie.

LUPUS ÉRYTHÉMATEUX SYSTÉMIQUE


Maladie auto-immune, inflammatoire et chronique, qui touche de nombreux organes.
Par maladies auto-immunes, ou maladies du tissu conjonctif, on désigne les causes d'une attaque du
système immunitaire contre ses propres tissus. En temps normal, le système immunitaire est capable
de différencier ses propres tissus des autres. Une agression auto-immune apparaît lorsque le contrôle
inhibiteur de l'action des lymphocytes, exercé par les lymphocytes T suppresseurs contre les tissus
normaux, n'existe plus, ou lorsqu'il existe une altération d'un tissu qui devrait être reconnu comme
propre.
Les causes précises de la maladie sont inconnues, même si l'on y associe des facteurs génétiques, les
UV, des médicaments et des facteurs hormonaux (œstrogènes). Chez les patients atteints de lupus, on
observe une diminution des lymphocytes T suppresseurs, avec une forte production d'anticorps contre
les tissus propres de la part des lymphocytes B.
• Symptomatologie
L'évolution clinique de cette maladie est variable. On constate généralement des périodes d'activité
en alternance avec des périodes de rémission. Certains organes peuvent être affectés.
De nombreux patients présentent des manifestations non spécifiques, telles que de la fièvre, une
asthénie (faiblesse), une anorexie (perte de l'appétit) et une perte de poids.
Des symptômes musculaires, tels que des myalgies (douleurs musculaires) ou des troubles du
squelette comme l'arthralgie (douleurs articulaires), l'arthrite (inflammation articulaire), la synovite
(inflammation de la synovie) et un relâchement ligamentaire, sont fréquents.
L'atteinte cutanée est habituelle. L'érythème « en ailes de papillon » est une lésion aiguë,
érythémateuse (rougeâtre) qui apparaît sur les joues et le dos du nez. Dans les formes suraiguës, on
constate des lésions érythémateuses confluentes sur les parties exposées au soleil. La photosensibilité
et la présence d'ulcères sur les muqueuses orales et pharyngées sont des symptômes fréquents.
L e lupus discoïde est une affection cutanée qui évolue rarement vers le lupus érythémateux
systémique.
Plus de la moitié des patients présentent une affection du système nerveux. Les symptômes sont
variables. Cependant, les convulsions et la psychose sont caractéristiques. L'altération cognitive
légère reste le symptôme le plus fréquent.
La majeure partie des malades présente une forme de lésion rénale. En règle générale, la présence
d'une glomérulonéphrite conditionne l'évolution vers l'insuffisance rénale et influe sur le pronostic.
Des manifestations pulmonaires (pleurésie, pneumonite, hémorragie alvéolaire), cardiovasculaires
(péricardite, myocardite, endocardite) et gastro-intestinales peuvent également apparaître.
• Diagnostic
L'établissement du diagnostic implique la présence d'au moins quatre des symptômes suivants :
érythème « en ailes de papillon », lupus discoïde, photosensibilité, ulcère oral ou naso-pharyngé,
arthrite, sérosite (pleurésie ou péricardite), maladie rénale, psychose ou convulsions, anomalies au
niveau de l'examen sanguin (diminution de la quantité de globules blancs, lymphocytes, plaquettes et
globules rouges), détection d'anticorps antinucléaires (ANA) et détection d'anticorps anti-ADN et
anti-Sm (anticorps contre des composants antigéniques du noyau cellulaire).
• Traitement
* En règle générale, on a recours aux corticoïdes en essayant d'ajuster les doses en fonction de la
gravité des manifestations cliniques. Chez les patients plus gravement atteints, qui ne réagissent pas à
ce traitement, les médicaments immunosuppresseurs tels que le cyclophosphamide peuvent être utiles.
* Les anti-inflammatoires non stéroïdiens et l'hydroxychloroquine (médicament antipaludéen) sont
indiqués pour agir sur les manifestations moins graves de la maladie (articulaires et cutanées).
LUXATION
Perte totale du contact normal entre deux surfaces articulaires.
Elle est différente de la subluxation, dans laquelle la perte de contact entre les surfaces articulaires
n'est pas complète.
Elle se produit lorsqu'une force physique appliquée sur l'articulation a raison de la résistance
normale des moyens de contention (capsules articulaires, ligaments et muscles) et provoque le
déplacement des extrémités osseuses.
• Symptomatologie
On observe des douleurs intenses, qui augmentent à chaque tentative de bouger l'articulation, ainsi
qu'une déformation et une perte de l'axe de la zone touchée.
Une contracture musculaire réflexe intense rend impossible toute tentative de réduction et est à
l'origine d'une impotence fonctionnelle totale.
• Diagnostic
Même si le diagnostic clinique est évident, une radiographie est indispensable afin de déterminer les
lésions osseuses secondaires.
Les lésions vasculaires et nerveuses associées doivent également être identifiées rapidement.
• Traitement
* En règle générale, une réduction urgente sous anesthésie s'impose afin d'éviter des complications
telles qu'une raideur articulaire ou une myosite ossifiante, ainsi que des lésions vasculaires et
neurologiques irréversibles.

LUXATION CONGÉNITALE DE LA HANCHE MALADIE LUXANTE DE LA


HANCHE DYSPLASIE LUXANTE DE LA HANCHE
Dysplasie articulaire qui résulte de l'altération du développement intra-utérin de la hanche.
Elle touche entre 0,5 et 12 nouveau-nés vivants sur 1 000.
Une relation a été établie avec le sexe féminin, l'histoire familiale, la primiparité, les
oligohydramnios, la gémellité, la macrosomie, une présentation par le siège, le syndrome de Down et
l'arthrogrypose.
• Symptomatologie
Si elle n'est pas traitée, au début de la déambulation, la luxation congénitale de la hanche est à
l'origine de la boiterie de Trendelenburg, également appelée démarche en canard. On observe un
raccourcissement évident du membre, une contracture lors de la flexion, une rotation latérale
(externe) du membre et une insuffisance de l'appareil abducteur.
• Diagnostic
Il est impératif de contrôler la stabilité de la hanche lors de l'examen néonatal de routine qui
intervient dans les 72 heures suivant la naissance.
Normalement, les hanches du nouveau-né doivent pouvoir former un angle de 90°. Si la hanche est
luxée, l'abduction est limitée et la manœuvre est alors impossible. Le cas échéant, on effectue une
manœuvre d'Ortolani, ou manœuvre du ressaut, qui consiste en une abduction progressive
accompagnée d'une pression antérieure sur la zone du grand trochanter avec la hanche et le genou à
90° de flexion. Lorsque la tête du fémur est introduite dans l'acétabulum (os coxal), un claquement
perceptible confirme que la hanche était luxée et que la luxation peut être réduite.
On effectue la manœuvre de Barlow (signe du piston) lorsqu'il est possible de séparer complètement
la hanche. Pour cela, on maintient la hanche en flexion rapprochée et le genou en flexion et l'on
appuie avec le pouce pour essayer de déplacer l'extrémité proximale du fémur dans le sens
postérieur, jusqu'à percevoir un claquement qui coïncide avec la luxation de la tête du fémur et
indique ainsi que la hanche peut être luxée. Ces manœuvres doivent être renouvelées à l'âge de 6
semaines et lorsque l'enfant a entre 6 et 10 mois. L'échographie est le moyen de détection le plus
efficace.
La radiographie est utile à partir de 3 mois.
• Traitement
* Si la hanche est luxée, elle doit être maintenue en abduction avant la réduction de la luxation. En
fonction de la gravité, on peut avoir recours à la méthode de la double couche (l'augmentation du
nombre de couches accroît la séparation entre les jambes), à une orthèse (harnais de Pavlik, coussin
de Frejka, attelles de von Rosen) ou à une immobilisation en position forcée avec un plâtre.
* En cas de diagnostic tardif (au-delà de 2 ans), un traitement chirurgical s'impose.

LUXATION DE L'ÉPAULE. LUXATION SCAPULO-HUMÉRALE


Elle représente 50% de toutes les luxations de l'organisme.
Dans la majeure partie des cas, elle se produit par un mécanisme indirect, lorsque l'on applique une
force axiale contre l'articulation, le bras étant en abduction et rotation latérale (externe). Dans 95%
des cas, la luxation est antérieure.
Environ 25% des cas sont associés à une fracture du grand tubercule (de l'humérus).
• Symptomatologie
En règle générale, elle survient chez des patients jeunes, ayant des antécédents de chute, qui se
présentent avec le bras en abduction et rotation latérale (externe).
On observe des douleurs, une déformation et une impotence fonctionnelle.
• Diagnostic
L'examen clinique fait apparaître une épaule carrée provoquée par la proéminence de l'acromion. Il
est possible de palper la tête de l'humérus dans la région delto-pectorale. Il est essentiel de
diagnostiquer l'atteinte du nerf axillaire en cas de paralysie du deltoïde (atteinte moteur) ou
d'altération de la sensibilité sur la partie postéro-externe de la région deltoïde et la moitié supérieure
du bras.
Il est également nécessaire de faire une radiographie de l'épaule afin d'écarter tout risque de fractures
ou de luxation.
• Traitement
* Le traitement consiste en une réduction orthopédique par manipulation (manœuvre de Kocher et
Cooper ou technique d'Hippocrate), suivie d'une immobilisation à l'aide de bandes Velpeau.
* En cas de luxation récidivante d'origine traumatique, le traitement est presque toujours chirurgical.

LUXATION DU COUDE
Elle se produit généralement lors d'une chute sur les mains au cours de laquelle le coude plié reçoit
la force de l'impact. Dans la plupart des cas, la luxation est postérieure. En termes de fréquence, elle
arrive en deuxième position, juste après la luxation de l'épaule, surtout chez les enfants. Une fracture
du processus coronoïde (ulna), de la tête du radius, du capitulum ou de l'olécrâne peut également
survenir.
• Symptomatologie
Les principaux symptômes sont des douleurs, une impotence fonctionnelle et une tuméfaction du
coude avec une déformation et une altération des axes de l'articulation, du bras et de l'avant-bras.
• Diagnostic
Une radiographie permet de confirmer le diagnostic et de déterminer la présence de fractures
associées.
• Traitement
* Le traitement consiste en une réduction orthopédique et une immobilisation avec une attelle
postérieure.

LUXATION DU CRISTALLIN
Mouvement du cristallin en dehors de sa position normale.
Dans le cas des formes congénitales, on parle d'ectopie du cristallin. Elles sont présentes dans les
syndromes de Marfan, d'Ehlers-Danlos et d'autres syndromes.
Le traumatisme oculaire est la cause la plus fréquente de cette maladie.
• Symptomatologie
Le patient présente une diminution de l'acuité visuelle, une diplopie (vision double) et une
iridodonèse ou iridodonésis (tremblement ou mouvement anormal de l'iris).
• Diagnostic
Le diagnostic est effectué par un examen ophtalmologique.
• Traitement
* La réparation par voie chirurgicale est nécessaire.

LUXATION SCAPULO-HUMÉRALE
voir LUXATION DE L'ÉPAULE. LUXATION SCAPULO-HUMÉRALE

LUXATION TRAUMATIQUE DE LA HANCHE


Elle est généralement consécutive à un traumatisme de très forte énergie, comme un accident de la
route au cours duquel le passager vient taper contre le tableau de bord avec ses genoux. La force est
transmise par le fémur et a pour effet de propulser la tête du fémur en dehors de la capsule articulaire
(luxation postérieure).
• Symptomatologie
Le plus souvent, on observe ce type de luxation chez les patients jeunes, ayant des antécédents de
traumatismes violents, qui présentent des douleurs au niveau de la cuisse, une impotence
fonctionnelle et une position de la cuisse caractéristique : adduction, rotation médiale (interne) et
raccourcissement du membre.
En cas de luxation antérieure, le membre est étendu en abduction et présente une rotation latérale
(externe).
• Diagnostic
Au tableau clinique évoqué précédemment, vient s'ajouter la possibilité de palper la tête du fémur
sous les muscles glutéaux en cas de luxation postérieure, ou au niveau de la région inguino-crurale ou
de la région de l'obturateur en cas de luxation antérieure.
Une radiographie est indispensable pour détecter les fractures du bord de l'acétabulum.
• Traitement
* Une réduction orthopédique d'urgence sous anesthésie est nécessaire, suivie d'une stabilisation
provisoire avec traction.
* En cas de fracture de l'acétabulum, d'impossibilité d'effectuer la réduction orthopédique, ou si l'on
observe la présence de fragments intra-articulaires, le recours à la chirurgie peut être indiqué.
* La complication la plus grave est la nécrose avasculaire de la tête du fémur.

LYMPHOCYTE
Cellule de couleur bleutée dotée d'un noyau unique et très volumineux. Il existe deux types de
lymphocytes : les lymphocytes T, qui ont une fonction défensive face à certains virus et sont
responsables de certaines réactions allergiques, et l e s lymphocytes B, chargés de générer les
anticorps et de synthétiser certaines protéines ayant un potentiel immunitaire. La maturation des
lymphocytes de type T s'achève dans le thymus, hors de la moelle osseuse.

LYMPHOCYTE IMMATURE
Cellules possédant un noyau unique et très développé de couleur bleutée. Elles sont le résultat d'un
processus se déroulant dans la moelle osseuse, qui commence par l'apparition d'un précurseur
lymphoïde provenant d'une cellule souche polyvalente unique et culmine avec l'apparition de
précurseurs de lymphocytes T et B immatures. Ces précurseurs se transforment ensuite en
lymphocytes T et lymphocytes B, qui produisent des réponses immunes spécifiques grâce à la
reconnaissance des antigènes, assurée par les récepteurs dont est dotée leur membrane.

LYMPHŒDÈME
Accumulation exagérée de lymphe dans les tissus, due à une lésion ou à une obstruction des vaisseaux
ou des ganglions lymphatiques.
Le lymphœdème se produit généralement au niveau des extrémités, les membres inférieurs étant les
plus fréquemment atteints.
Il peut être primaire ou congénital et dû à une altération du développement du réseau lymphatique. Il
peut également être provoqué par l'envahissement cancéreux des vaisseaux ou des ganglions, une
exérèse chirurgicale ou une irradiation dans le traitement de certaines néoplasies (cancer du sein) ou
infections (filariose, streptocoque).
• Symptomatologie
L'extrémité atteinte est gonflée et tuméfiée (œdème). Lorsque le lymphœdème devient chronique, la
peau apparaît distendue avec des reliefs très marqués (peau d'orange).
Il existe habituellement une hyperkératose. Une cellulite peut venir compliquer le lymphœdème.
• Diagnostic
L'interrogatoire et l'examen physique suffisent généralement.
Un examen exhaustif est nécessaire pour déterminer l'étiologie.
• Traitement
* Surélévation du membre affecté, bandes élastiques, massages et diurétiques.
* En cas d'infection de la peau (cellulite) ou des vaisseaux lymphatiques (lymphangite), un traitement
par antibiotique est nécessaire.

LYMPHOGRANULOMATOSE BÉNIGNE
voir MALADIE DE BESNIER-BŒCK-SCHAUMANN, OU SARCOÏDOSE,
LYMPHOGRANULOMATOSE BÉNIGNE
LYMPHOGRANULOME VÉNÉRIEN (LGV)
voir CHLAMYDIA (INFECTION À) OU CHLAMYDIOSE

LYMPHOME
voir CANCER

LYMPHOME NON HODGKINIEN


Groupe de lymphomes caractérisés par la prolifération cancéreuse de lymphocytes, généralement de
type B. Les lymphomes sont des proliférations tumorales solides du système lymphatique.
Ils sont associés à des altérations de l'immunité (greffes, SIDA),des traitements antérieurs à base de
radiothérapie ou de chimiothérapie, des virus et une infection par Helicobacter pylori.
Ils sont plus fréquents que la maladie d'Hodgkin. Le développement de certains de ces lymphomes est
lent et demande plusieurs années (faible agressivité), alors que d'autres se disséminent rapidement
(forte agressivité).
• Symptomatologie
Ils touchent plus fréquemment les hommes. En règle générale, ils se manifestent par une adénomégalie
(augmentation du volume des nœds lymphatiques) non douloureuse, essentiellement au niveau de la
région cervicale ou médiastinale.
Une dyspnée (sensation de manque d'air) provoquée par la croissance des nœds lymphatiques
médiastinaux, des douleurs abdominales, une distension et une perte d'appétit provoquée par des
adénopathies abdominales, peuvent également apparaître.
De la fièvre, des sueurs nocturnes, une perte de poids et un prurit peuvent aussi survenir, même si
leur apparition est moins fréquente que dans le cas de la maladie d'Hodgkin.
• Diagnostic
Le diagnostic définitif est établi par la biopsie d'un nœd lymphatique.
L'étendue de la maladie est évaluée grâce à une tomographie axiale assistée par ordinateur, une
scintigraphie au gallium (le gallium s'accumule sur les tissus inflammés) et une biopsie médullaire.
• Traitement
* En règle générale, lorsque le diagnostic est établi, la maladie a déjà atteint un stade avancé. C'est la
raison pour laquelle le traitement de première intention est la chimiothérapie associée à une greffe de
moelle osseuse.

LYSOSOME
Vésicule faisant partie de l'appareil digestif de la cellule. Elle est remplie d'enzymes de type
hydrolase qui déversent leur contenu dans les phagosomes et digèrent les différents produits s'y
trouvant (protéines, lipides, glucides, etc.), en libérant des substances utiles pour la cellule ainsi que
des déchets, qui seront éliminés. Les lysosomes ne passent pas à l'extérieur de la membrane
cellulaire ; ils ne sont utilisés qu'à l'intérieur du cytoplasme.
M

MACROPHAGE
Les macrophages sont des cellules de grande taille et de forme variable, capables de mettre en
marche le mécanisme de défense de la phagocytose. Elles jouent donc un rôle important dans la
fonction immunitaire. Les macrophages font partie du système réticuloendothélial et peuvent se
trouver dans le foie, le cerveau, le tissu conjonctif, le sang, la rate, etc. On en trouve également
d'importantes quantités dans les nœds lymphatiques, où elles agissent sur les matières étrangères à
l'organisme contenues dans la lymphe.

MACULA
Zone située au centre de la partie postérieure de la rétine, particulièrement riche en cellules
photoréceptrices, connue également sous le nom de fovéa centrale. Elle est responsable de la netteté
de la vision.

MACULE ACHROMIQUE
Zone de peau délimitée ayant une couleur beaucoup plus claire que la peau environnante. Elle est due
à l'absence de mélanine.

MACULE ÉRYTHÉMATEUSE
Tache rougeâtre qui apparaît en raison d'une vasodilatation intense des vaisseaux sanguins cutanés.
Lorsque ceux-ci apportent le sang à la peau, la tache prend une couleur rouge intense. Elle est alors
appelée purpura.

MACULE HYPERPIGMENTÉE
Changement de la coloration de la peau dans une zone circonscrite. Les taches hyperpigmentées
présentent une couleur plus sombre que le reste de la peau. Elles sont dues à l'accumulation de
mélanine, le pigment qui colore la peau.

MAIN
Extrémité distale du membre supérieur dotée, grâce aux doigts, d'une grande capacité de mouvements
dont certains sont spécifiques à l'espèce humaine.

MAIN
voir FRACTURE DE LA MAIN

MALABSORPTION INTESTINALE
Incapacité de la muqueuse intestinale à absorber les aliments ingérés.
Elle peut concerner tous les aliments ou seulement certains.
Elle peut être due à des altérations de la digestion, à une diminution de la concentration de sels
biliaires, à une altération de la muqueuse intestinale, à une baisse de la surface d'absorption, à une
infection, à une obstruction lymphatique, à des troubles cardio-vasculaires ou à des médicaments,
mais elle peut également être d'origine idiopathique.
• Symptomatologie
Les symptômes les plus courants sont des diarrhées, une perte de poids, une distension et un inconfort
au niveau de l'abdomen et une malnutrition.
Des symptômes provoqués par des carences en certains nutriments viennent s'y ajouter.
La plupart du temps, on observe de faibles taux de cholestérol et d'albumine dans le sang.
• Diagnostic
La majorité des patients présente une augmentation de l'excrétion fécale des graisses. Il est donc
important de procéder à la quantification des graisses dans les selles excrétées sur 24 heures.
Le test au D-Xylose (sucre absorbé passivement si la paroi du jéjunum est intacte) permet de
déterminer s'il s'agit d'une altération de l'absorption intestinale ou de troubles de la digestion.
Il existe des tests spécifiques pour détecter la malabsorption de protéines, un déficit en enzymes
pancréatiques, une prolifération bactérienne, etc.
L'examen doit être complété par une radiologie avec injection d'un produit de contraste, une culture
du liquide obtenu par aspiration intestinale et une biopsie.
• Traitement
* Le traitement est fonction de la cause.
* Il est impératif de traiter les déficits nutritionnels spécifiques, d'exclure les aliments non
absorbables de l'alimentation et de remédier aux facteurs déclenchants.

MALADIE CŒLIAQUE
Maladie de l'intestin grêle, provoquée par l'ingestion de gluten chez les personnes présentant une
intolérance à celui-ci.
Le gluten est une molécule présente dans les céréales comme le blé, le seigle, l'avoine et l'orge.
Il semble que la maladie soit provoquée par l'association de facteurs génétiques, environnementaux et
d'un mécanisme auto-immun.
• Symptomatologie
La plupart du temps, elle se présente avec un tableau de malabsorption intestinale sévère, même si
parfois elle se manifeste par des symptômes atypiques (ostéoporose, stérilité, anémie, etc.).
• Diagnostic
L'analyse de la biopsie intestinale fait apparaître une lésion caractéristique, avec une atrophie des
villosités intestinales, une hyperplasie des cryptes et des infiltrats inflammatoires.
Des anticorps contre les composants de la cellule intestinale peuvent être détectés.
• Traitement
* Le seul traitement consiste à éliminer totalement le gluten de l'alimentation, et ce pendant toute la
vie du patient.

MALADIE D'ADDISON
voir INSUFFISANCE SURRÉNALE

MALADIE D'ALZHEIMER
Maladie dégénérative du cerveau, qui touche essentiellement les régions associatives du cortex
cérébral et d'une partie du système limbique. Elle ne touche pas le cortex moteur primaire, le cortex
sensitif primaire, les nœds basaux ni le cervelet.
C'est la cause de démence la plus fréquente dans le monde occidental.
On observe une perte progressive des neurones qui conduit à une atrophie généralisée et à une
dilatation du système ventriculaire. Au niveau microscopique, même si elles ne sont pas
pathognomoniques, les dégénérescences neurofibrillaires, composées de filaments protéiques, et les
plaques amyloïdes, ou plaques séniles, constituées de fragments de neurones dégénérés et de matériel
protéique, sont caractéristiques de la maladie.
La diminution du niveau de certains neurotransmetteurs tels que la somatostatine, l'acétylcholine, la
sérotonine, l'acide gamma-aminobutyrique (GABA) et l'adrénaline est également fréquente.
Certains facteurs de risque comme un âge avancé et des antécédents familiaux liés au gène codant
pour l'apolipoprotéine E (APOE), situé sur le chromosome 19, ont été identifiés.
• Symptomatologie
Les symptômes évoluent lentement :
La maladie touche en premier lieu la mémoire récente et la capacité d'incorporer les nouvelles
informations. On observe des troubles émotionnels tels que la dépression et l'anxiété, ainsi qu'une
baisse des initiatives, de la spontanéité et de l'intérêt pour les relations sociales.
Au fur et à mesure que la maladie progresse, une désorientation, une détérioration de l'hygiène
personnelle, ainsi que des troubles du langage et de la capacité d'effectuer des tâches complexes,
surviennent.
Dans les stades avancés, le patient présente une incontinence et une immobilité, et ne reconnaît plus
ses proches.
La mort survient après environ 10 ans d'évolution, généralement provoquée par des maladies
intercurrentes telles que des infections.
• Diagnostic
En règle générale, le diagnostic est établi sur la base des critères du NINCDS-ADRDA (National
Institute of Neurological and Communicative Disorders et Alzheimer's Disease and Related
Disorders Association). Les éléments suivants indiquent que le patient est probablement atteint de la
maladie d'Alzheimer : présence d'une démence diagnostiquée lors d'un examen clinique et
documentée à l'aide de questionnaires spécifiques qui permettent d'évaluer les fonctions mentales
supérieures (Mini mental test, échelle de démence de Blessed, etc.), déficit dans deux ou trois
secteurs cognitifs, aggravation progressive de la détérioration de la mémoire, aucune altération du
niveau de conscience, apparition après 65 ans et absence d'autres pathologies susceptibles d'être à
l'origine des symptômes observés.
Le diagnostic qui confirme la maladie d'Alzheimer implique l'existence de critères cliniques
d'Alzheimer probable et la présence d'altérations caractéristiques lors de l'examen
anatomopathologique d'une biopsie du cerveau ou d'une autopsie.
Les études du métabolisme et de la fonction hormonale, le taux de substances toxiques contenues dans
le sang, l'étude des images du cerveau comme une tomographie axiale assistée par ordinateur ou une
IRM (imagerie par résonance magnétique), un électro-encéphalogramme et une analyse du liquide
cérébrospinal peuvent être utiles afin d'écarter toutes les autres causes de démence.
• Traitement
* Il n'existe aucun traitement curatif.
* Les objectifs du traitement visent à ralentir la progression de la maladie, à gérer au mieux les
problèmes de confusion, d'agitation et de comportement, à éviter les maladies intercurrentes et à
offrir du soutien et de l'aide aux familles et aux prestataires de soins personnels.
* Des médicaments tels que des inhibiteurs de la cholinestérase (comme la mémantine, le donépézil
et la rivastigmine) et des anti-oxidants sont utilisés avec des résultats modestes.

MALADIE D'HODGKIN
Forme de lymphome caractérisée par la présence de cellules de Reed-Sternberg dans la biopsie.
Les lymphomes sont des proliférations tumorales solides du système lymphatique. Les cellules
tumorales du lymphome prolifèrent en altérant l'architecture des nœds lymphatiques. En règle
générale, dans la maladie d'Hodgkin, le lymphome se dissémine par extension à des nœds
lymphatiques voisins. Ensuite, il peut s'étendre à la rate, au foie, à la moelle osseuse et aux autres
organes. L'origine de la cellule de Reed-Sternberg n'est pas clairement établie, même si celle-ci est
considérée comme un lymphocyte de type B activé. La cellule d'Hodgkin, qui apparaît également dans
la biopsie, est une variante. La maladie est classée en fonction du type cellulaire qui prédomine et du
meilleur pronostic au pire : lymphome riche en lymphocytes (cellules néoplasiques classiques et
lymphocytes), sclérose nodulaire (bandes fibreuses qui entourent les cellules cancéreuses),
cellularité mixte (proportion équivalente de cellules inflammatoires et de cellules néoplasiques) et
déplétion lymphocytaire (prédominance de cellules cancéreuses).
• Symptomatologie
Cette pathologie touche plus fréquemment les hommes âgés de 15 à 35 ans et ceux de plus 60 ans.
En règle générale, elle se manifeste par une augmentation non douloureuse du volume des nœds
lymphatiques (adénopathies), essentiellement au niveau de la région cervicale ou médiastinale.
De la fièvre, des sueurs nocturnes, une perte de poids et un prurit peuvent également survenir.
Les infections provoquées par une altération de l'immunité sont fréquentes.
Dans certains cas, on observe une splénomégalie (augmentation du volume de la rate).
• Diagnostic
Le bilan sanguin peut faire apparaître une anémie, avec une augmentation ou une diminution du
nombre de globules blancs. Le diagnostic définitif est établi par la biopsie d'un nœd lymphatique.
L'étendue de la maladie est évaluée grâce à une tomographie axiale assistée par ordinateur, une
scintigraphie au gallium (le gallium s'accumule sur les tissus inflammés) et une biopsie médullaire.
Dans certains cas, une exploration chirurgicale de l'abdomen (laparotomie), au cours de laquelle on
procède souvent à une ablation de la rate et on réalise de multiples biopsies des nœds lymphatiques
de l'abdomen, du foie et des crêtes iliaques, est nécessaire.
• Traitement
* Au stade précoce, lorsque la maladie ne s'est développée que d'un seul côté du diaphragme, un
traitement à base de radiothérapie peut aboutir à la guérison.
* Dans les stades avancés, lorsque la maladie est étendue aux deux côtés du diaphragme, le traitement
de première intention est la chimiothérapie.
* Dans les cas où les masses tumorales sont de grande taille, la combinaison des deux traitements est
nécessaire. La guérison intervient dans 85% des cas.

MALADIE DE BESNIER-BŒCK-SCHAUMANN, OU SARCOÏDOSE, OU


LYMPHOGRANULOMATOSE BÉNIGNE
Maladie granulomateuse systémique d'origine inconnue qui touche le poumon dans quasiment 100%
des cas.
Il existe une réponse exagérée de l'immunité cellulaire. La lésion caractéristique est le granulome,
composé d'un noyau central de macrophages, de cellules épithélioïdes et de cellules géantes
multinucléées entourées de lymphocytes, de fibroblastes et de cellules plasmatiques.
La coalescence des granulomes altère l'architecture pulmonaire, en provoquant des fibroses, des
kystes, des bronchectasies, etc.
• Symptomatologie
Au niveau pulmonaire, la maladie peut se présenter sous la forme de lésions radiologiques
asymptomatiques, ou avec des symptômes tels qu'une dyspnée (sensation de manque d'air) ou une toux
sèche. L'augmentation du volume des nœds lymphatiques intra-thoraciques est fréquente.
Dans 20% des cas, on constate une infection de la muqueuse nasale avec congestion et polypes.
Les granulomes laryngés peuvent provoquer une dysphonie.
Les autres organes touchés sont : la peau (lupus pernio, érythème noueux), les yeux (uvéite,
choroïdite), le foie, la moelle osseuse, la rate, le système nerveux, le cœr, le système endocrinien et
les organes reproducteurs.
• Diagnostic
Le diagnostic se base sur la présence de granulomes lors de l'examen anatomopathologique d'une
biopsie des tissus, dans un contexte clinico-radiologique compatible.
Les localisations les plus accessibles pour effectuer la biopsie sont l'arbre bronchique ou le poumon
(biopsie bronchique ou transbronchique).
• Traitement
* Dans un tiers des cas, la maladie disparaît spontanément en l'espace d'un ou deux ans, un deuxième
tiers montre des signes de progression et le dernier tiers reste stable et ne connaît aucune évolution.
* Si une lésion grave des organes vitaux ou une atteinte sérieuse de la fonction respiratoire est
constatée, on a alors recours à un traitement à base de corticoïdes.

MALADIE DE BINSWANGER
voir DÉMENCE PAR INFARCTUS MULTIPLES DÉMENCE MULTI-INFARCTUS DÉMEN
PLURILACUNAIRE

MALADIE DE CHRISTMAS
voir HÉMOPHILIE

MALADIE DE CROHN
voir MALADIE INFLAMMATOIRE CHRONIQUE INTESTINALE (MICI)

MALADIE DE DUPUYTREN (FIBROMATOSE PALMAIRE)


Maladie du tissu conjonctif, d'origine inconnue, caractérisée par la prolifération de myofibroblastes
avec production en abondance de matrice fibrillaire extracellulaire, essentiellement sur le derme de
la face palmaire de la main. Elle apparaît le plus souvent chez les hommes d'âge moyen.
De nombreux facteurs, comme le fait d'être de race blanche, la consommation d'alcool, le diabète, les
microtraumatismes et l'épilepsie ont été recensés comme étant des éléments prédisposant à la
maladie.
• Symptomatologie
La maladie se manifeste par l'apparition de nodules et de bandes fibreuses sur la superficie de la
paume de la main, ce qui provoque un raccourcissement de l'aponévrose palmaire, qui conduit à la
rétractation des doigts.
Elle affecte d'abord la zone du nerf ulnaire.
La déformation permanente en flexion augmente au fil des mois ou des années.
• Diagnostic
Le diagnostic est effectué par une anamnèse et un examen clinique.
• Traitement
* Le traitement repose sur la chirurgie : aponévrectomie (ablation de l'aponévrose touchée) ou
aponévrotomie (incisions sous les cordons fibreux).
* Les récidives sont fréquentes.

MALADIE DE GAUCHER
voir LIPOÏDOSE

MALADIE DE HUNTER
voir MUCOPOLYSACCHARIDOSES

MALADIE DE HURLER
voir MUCOPOLYSACCHARIDOSES

MALADIE DE L'HOMME DE PIERRE


voir MYOSITE OSSIFIANTE MALADIE DE L'HOMME DE PIERRE

MALADIE DE LEGG-CALVE-PERTHES PSEUDO-COXALGIE


OSTÉOCHONDRITE DÉFORMANTE JUVÉNILE DE LA HANCHE
Nécrose avasculaire du noyau d'ossification de la tête fémorale en pleine croissance, d'origine
idiopathique.
* Elle se caractérise par une dégénérescence et une nécrose, suivies d'une réparation (régénération et
recalcification).
* Elle touche plus fréquemment les enfants entre 4 et 9 ans, et plus particulièrement les garçons.
• Symptomatologie
* Cette maladie commence par des douleurs d'apparition progressive au niveau de la hanche, de la
cuisse ou de l'aine. Elle porte atteinte à la manière de marcher en provoquant une claudication.
* Elle se manifeste sous une forme unilatérale dans 80 à 90% des cas, et plus fréquemment du côté
gauche.
• Diagnostic
* La radiographie permet de faire apparaître les différentes phases anatomopathologiques de nécrose
et de réparation.
* Une IRM permet d'établir un diagnostic précoce et d'évaluer l'étendue de la maladie.
* Une scintigraphie osseuse au technétium 99 est également utile au stade précoce de la maladie.
• Traitement
* Environ 60% des cas évoluent favorablement avec du repos et l'administration d'anti-
inflammatoires symptomatiques.
* Lorsque l'évolution n'est pas bonne, la contention de l'épiphyse dans l'acétabulum (os coxal) à
l'aide d'attelles ou le traitement chirurgical sont préconisés.

MALADIE DE MÉNÉTRIER
voir GASTRITE

MALADIE DE MINKOWSKI-CHAUFFARD
voir SPHÉROCYTOSE HÉRÉDITAIRE SPHÉROCYTOSE CONGÉNITALE MALADIE
MINKOWSKI-CHAUFFARD

MALADIE DE MORQUIO
voir MUCOPOLYSACCHARIDOSES

MALADIE DE NIEMANN-PICK
voir LIPOÏDOSE

MALADIE DE PARKINSON
Trouble dégénératif du système nerveux, d'évolution progressive, caractérisé par des tremblements,
une lenteur au niveau de l'activité motrice, une raideur et des difficultés à conserver son équilibre.
* Les symptômes sont provoqués en grande partie par une baisse de la production de la dopamine,
consécutive à la perte de neurones au niveau de la portion compacte de la substance noire (localisée
au niveau des nœds basaux et en relation avec le contrôle moteur involontaire) et d'autres noyaux
cérébraux comme le l oc us caeruleus, le noyau du raphé, les colonnes intermédiolatérales
médullaires et les nœds sympathiques et parasympathiques. Les inclusions observées à l'intérieur du
cytoplasme des neurones, appelées corps de Lewy, sont caractéristiques de la maladie.
* La maladie de Parkinson est d'origine idiopathique. Cependant, une relation a été établie avec un
âge avancé, des facteurs génétiques, des substances toxiques et le tabagisme.
• Symptomatologie
* Les symptômes surviennent entre 40 et 70 ans. Il existe des formes juvéniles qui apparaissent avant
l'âge de 30 ans.
* D'un point de vue clinique, la maladie est caractérisée par des tremblements de repos, une
bradykinésie, une raideur et une instabilité posturale, même si elle peut se présenter sous des formes
très variées.
* Le tremblement est un tremblement de repos qui touche essentiellement les mains. En règle
générale, c'est la première manifestation de la maladie.
* La bradykinésie est la combinaison d'un ralentissement des mouvements volontaires et d'une baisse
progressive de la rapidité et de l'amplitude des mouvements répétitifs. Le patient fait état d'une
faiblesse et d'une fatigabilité lorsqu'il répète des mouvements, ainsi que d'un ralentissement lors de
l'exécution de tâches quotidiennes comme le fait de s'habiller, de se laver, de manger, etc.
* La raideur se définit comme une augmentation de la résistance à la mobilisation passive. Elle est
uniforme pendant tout le mouvement et la rapidité de l'exécution n'a pas d'influence dessus.
* L'instabilité posturale se manifeste par une tendance du patient à se déplacer vers l'avant
(propulsion) ou vers l'arrière (rétropulsion).
* De plus, des symptômes tels qu'un visage figé et inexpressif, un regard fixe, une diminution de la
fréquence des clignements de paupières et une micrographie (diminution de l'amplitude de l'écriture
qui devient de plus en plus petite) y sont associés.
* Il existe un dysfonctionnement du système végétatif, déterminé par un déséquilibre entre la
dopamine et l'acétylcholine, qui provoque une sialorrhée, ou un ptyalisme (augmentation du flux
salivaire), une dysphagie (difficulté à avaler), une constipation, une hypotension et une nycturie
(émission d'urine plus abondante la nuit que le jour).
* Dans les phases avancées, une dépression, des troubles du sommeil et une détérioration des
fonctions mentales supérieures apparaissent.
• Diagnostic
* Le diagnostic est établi sur la base d'un examen clinique qui doit confirmer l'observation d'au moins
deux des symptômes cardinaux (tremblement de repos, raideur, bradykinésie ou instabilité posturale)
et l'amélioration de ces symptômes avec l'administration de L-dopa. De plus, les syndromes
parkinsoniens, ou parkinsonisme d'origine secondaire (post-encéphalite, consommation de drogues ou
de substances toxiques, hypothyroïdie, etc.), doivent être écartés.
• Traitement
* Le traitement pharmacologique consiste en l'administration de L-dopa associée à un inhibiteur de la
dopa décarboxylase périphérique (enzyme qui métabolise la L-dopa avant qu'elle ne pénètre dans le
cerveau).
* De plus, des médicaments qui agissent sur les récepteurs de la dopamine, comme la bromocriptine
ou le pergolide, sont utilisés.
* Certains médicaments à l'action anticholinergique sont utiles pour contrôler le tremblement chez les
patients jeunes.
* Les autres molécules utilisées sont la sélégiline (Déprényl œ) et l'amantadine.
* Des traitements expérimentaux comme la greffe de cellules fœtales, de cellules médullosurrénales
ou de cellules du glomus carotidien, existent.

MALADIE DE RECLUS
voir MASTOPATHIE FIBROKYSTIQUE (MFK). DYSPLASIE MAMMAIRE. MALADIE
RECLUS

MALADIE DE VON WILLEBRAND


Dysfonctionnement héréditaire de la fonction des plaquettes, provoqué par des anomalies
quantitatives ou qualitatives du facteur von Willebrand.
Le facteur von Willebrand est une protéine produite dans la paroi des vaisseaux sanguins et des
plaquettes, qui circule dans le plasma avec le facteur VIII de coagulation. Un déficit de cefacteur
provoque une altération de la première phase de la coagulation car il a pour effet d'empêcher
l'adhésion des plaquettes sur les parois du vaisseau sanguin lésé.
• Symptomatologie
Le patient a tendance à beaucoup saigner après une coupure, une extraction dentaire ou une
intervention chirurgicale.
Les symptômes les plus courants sont des hématomes fréquents et des saignements gingivaux ou
nasaux.
• Diagnostic
La durée de saignement correspond au temps qui s'écoule entre la survenue d'une petite coupure et
l'arrêt de l'hémorragie. Une durée de saignements prolongée malgré un nombre de plaquettes
normales est un phénomène caractéristique de cette maladie.
L'existence du facteur von Willebrand et l'activité du facteur VIII sont réduites.
• Traitement
* Les formes légères de la maladie ne nécessitent pas forcément de traitement.
* L'administration d'acétate de desmopressine stimule la libération du facteur von Willebrand et est
utile avant une intervention chirurgicale ou une extraction dentaire. En cas de saignement excessif,
des concentrés de facteurs de coagulation, qui contiennent le facteur von Willebrand sous la forme de
cryoprécipités, peuvent être administrés.

MALADIE DE WIDAL
voir POLYPE NASAL

MALADIE DU BAISER
voir MONONUCLÉOSE INFECTIEUSE

MALADIE ET PHÉNOMÈNE DE RAYNAUD


Épisodes récurrents de pâleur et de cyanose au niveau des doigts, suivis d'une rougeur, secondaires à
une exposition au froid ou à des émotions intenses.
Il se situe le plus souvent au niveau des mains.
Il est dû à un vasospasme des artères digitales. Cette pathologie se nomme maladie de Raynaud
lorsque sa cause est primaire ou idiopathique.
Le phénomène de Raynaud est secondaire à des maladies sous-jacentes : sclérodermie, syndrome du
canal carpien, maladies du collagène, troubles sanguins et médicaments.
• Symptomatologie
Ces pathologies sont plus fréquentes chez la femme jeune, qui présente une séquence typique en trois
phases (pâleur, cyanose et rougeur) au niveau des doigts, lorsque ceux-ci sont exposés au froid.
Des fourmillements, une légère douleur et une diminution de la sensibilité peuvent être ressentis.
• Diagnostic
Il est possible d'établir le diagnostic en observant la réaction lorsque le patient trempe ses mains
dans de l'eau très froide.
Une fois le diagnostic posé, il convient de réaliser un examen complet, afin d'écarter une maladie
sous-jacente.
Une surveillance continue à long terme est généralement nécessaire.
• Traitement
* Le patient doit apprendre à éviter le froid, les situations qui déclenchent le phénomène, ainsi que le
tabac.
* Les cas graves peuvent nécessiter des vasodilatateurs, une sympathectomie ou l'administration
d'antagonistes calciques.

MALADIE HÉMOLYTIQUE DU NOUVEAU-NÉ


Pathologie survenant lorsque les globules rouges du fœtus sont détruits par les anticorps maternels
dirigés contre les antigènes d'origine paternelle présents dans les globules rouges fœtaux et non
présents chez la mère.
Ces anticorps maternels sont générés car, pendant la grossesse, des petites quantités de sang fœtal
passent dans la circulation sanguine de la mère. Ce phénomène est connu sous le nom d'iso-
immunisation. Les anticorps traversent le placenta et viennent se fixer sur les hématies fœtales,
accélérant ainsi leur destruction.
En règle générale, les anticorps sont dirigés contre l'antigène D du facteur rhésus, même si plus de 40
antigènes capables de provoquer cette maladie ont été identifiés.
• Symptomatologie
Le phénomène se produit lorsque la mère est de rhésus négatif, le père de rhésus positif et l'enfant de
rhésus positif.
Généralement, le problème survient à partir de la deuxième grossesse, ou des suivantes. Cependant,
il peut également intervenir lors d'une première grossesse, si une iso-immunisation préalable a eu
lieu sans que la patiente en soit informée, par exemple lors d'un avortement, de traumatismes
abdominaux ou d'une ponction de liquide amniotique.
La gravité clinique est variable. Elle oscille entre la mort intra-utérine et les formes détectables
uniquement au moyen de tests sanguins effectués à la naissance. Au cours de la grossesse, le fœtus
peut présenter une anémie, une augmentation de la bilirubine provoquée par la destruction des
érythrocytes et un ictère (coloration jaune de la peau et des muqueuses). On observe une
hépatosplénomégalie (augmentation du volume du foie et de la rate) provoquée par une augmentation
du tissu hématopoïétique (tissu qui produit les globules rouges). Lorsque l'anémie est sévère, une
insuffisance cardiaque et une rétention de liquide se produisent. Ce tableau clinique est appelé
anasarque ou hydrops fœtal.
Après la naissance, les tableaux les plus graves présentent une anémie, un ictère sévère et une
augmentation de la bilirubine. Le kernictère, ou ictère nucléaire du nouveau-né, est un tableau
neurologique grave provoqué par l'accumulation de bilirubine dans l'encéphale.
• Diagnostic
Au cours de la grossesse, la présence d'anticorps anti-Rh peut être détectée dans le sang de la mère.
L'échographie fœtale permet d'observer le grossissement de la rate et du foie ainsi que l'accumulation
de liquide.
L'amniocentèse (ponction de liquide amniotique au moyen d'une aiguille) permet de prélever un
échantillon de liquide amniotique à des fins d'analyse, pour mesurer le taux de bilirubine.
Le bilan sanguin du nouveau-né fait apparaître la diminution du nombre de globules rouges ainsi
qu'un niveau élevé de bilirubine et d'anticorps.
• Traitement
* La clé du traitement réside dans la prévention qui consiste en l'administration d'immunoglobulines
anti-D aux femmes enceintes qui présentent des risques. Ceci a pour effet de détruire les globules
rouges fœtaux qui s'infiltrent dans la circulation maternelle au cours de la grossesse, et ainsi d'éviter
que le système immunitaire de la mère ne fabrique des anticorps contre ceux-ci.
* La prophylaxie doit être mise en place chez toutes les mères de rhésus négatif, non sensibilisées
(sans anticorps anti-Rh), à la 28e semaine de grossesse et 72 heures après l'accouchement.
* Dans les cas les plus graves, le traitement de la maladie déjà installée comprend des transfusions
sanguines intra-utérines ou le déclenchement de l'accouchement et, chez le nouveau-né, des
transfusions sanguines, une assistance respiratoire et une transfusion d'échange (procédé grâce auquel
le sang du nouveau-né est remplacé par du sang neuf, permettant ainsi l'apport de globules rouges et
la diminution du niveau de bilirubine).

MALADIE INFLAMMATOIRE CHRONIQUE INTESTINALE (MICI)


Terme générique qui englobe deux maladies caractérisées par une atteinte inflammatoire de l'intestin
: la colite ulcéreuse et la maladie de Crohn.
La cause de la maladie est inconnue, même si la responsabilité de certains facteurs génétiques et
auto-immuns, d'une altération de la perméabilité intestinale et d'agents infectieux a été envisagée.
La colite ulcéreuse touche essentiellement la muqueuse du gros intestin. Elle commence au niveau du
rectum mais peut envahir tout le côlon.
L'altération de la muqueuse est continue, sans que des segments sains ne viennent s'interposer.
La maladie de Crohn peut toucher n'importe quel segment du tube digestif. En règle générale, elle se
manifeste au niveau du côlon droit et de la partie terminale de l'iléum.
Le schéma des lésions est segmentaire et discontinu, et s'étend en profondeur.
• Symptomatologie
Dans le cas de la colite ulcéreuse, on observe fréquemment une hémorragie digestive. Les patients
présentent également des diarrhées avec du mucus et du pus, de la fièvre, un mal-être général, des
nausées et des vomissements. Les douleurs abdominales sont généralement légères.
Les symptômes de la maladie de Crohn dépendent de la localisation de la maladie. Si elle se
manifeste au niveau de l'intestin grêle, on observe des douleurs abdominales et des diarrhées. Si elle
survient au niveau du côlon, le patient fait état de douleurs et de diarrhées sanguinolentes. La
présence de masses abdominales et la fistulisation des organes voisins sont fréquemment observées.
Des complications pour ces deux pathologies peuvent survenir sous la forme d'un mégacôlon toxique,
dilatation sévère du côlon qui porte atteinte à l'état général du patient et présente un haut risque de
perforation (plus fréquent dans le cas de la colite ulcéreuse). De plus, les risques de tumeur du tube
digestif, de problèmes cutanés (érythème noueux, pyoderma gangrenosum), oculaires (conjonctivite,
épisclérite, iritite), hépatobiliaires, rénaux et musculo-squelettaux sont plus élevés.
• Diagnostic
Le diagnostic est établi en fonction des résultats de l'endoscopie et de la biopsie.
La tomographie axiale assistée par ordinateur est utile pour visualiser les abcès.
• Traitement
* Les anti-inflammatoires, les corticoïdes, les antibiotiques et les immunosuppresseurs sont utiles.
* Dans le cas de la colite ulcéreuse, la résection du côlon et du rectum est curative et indiquée
lorsque des complications graves surviennent, comme une perforation, une hémorragie impossible à
traiter, une mauvaise réponse au traitement médical ou la survenue d'un cancer.
* Dans le cas de la maladie de Crohn, la chirurgie n'a pas d'effet curatif, mais elle est indiquée en cas
d'occlusion intestinale récurrente, de fistulisation ou d'autres complications graves.

MALADIE INFLAMMATOIRE PELVIENNE (MIP)


Infection touchant l'utérus, les trompes utérines ou les ovaires, provoquée par une infection
bactérienne ascendante, qui part des voies génitales inférieures.
En règle générale, les germes à l'origine des maladies sexuellement transmissibles sont impliqués
dans l'étiologie de la maladie. La Chlamydia trachomatis et le gonocoque (Neisseria gonorrhea)
sont les plus fréquents.
L'invasion bactérienne peut également survenir après une intervention ou des procédés
gynécologiques, comme l'implantation d'un dispositif intra-utérin (DIU), ou encore suite à un
avortement spontané ou à une interruption volontaire de grossesse.
L'infection commence au niveau du col de l'utérus (endocervicite) et se propage à l'utérus
(endométrite), aux trompes utérines (salpingite), aux ovaires (oophorite ou ovarite) et au péritoine
(péritonite).
On l'observe le plus souvent chez des patientes jeunes, atteintes d'une maladie sexuellement
transmissible ou porteuses d'un dispositif intra-utérin.
• Symptomatologie
Le symptôme le plus fréquent est une douleur localisée au niveau de la région pelvienne ou de
l'abdomen inférieur.
En règle générale, on constate l'apparition de sécrétions vaginales purulentes (leucorrhées).
De la fièvre, des nausées et des vomissements peuvent également survenir.
Si la maladie est associée à une infection de l'urètre, une dysurie (douleur ou brûlure lors de
l'expulsion de l'urine) peut se manifester.
• Diagnostic
Le diagnostic est établi sur la base de l'examen clinique.
Des éléments de première importance ont été identifiés, comme une douleur au niveau de l'abdomen
inférieur, une douleur ressentie lors de la mobilisation du col de l'utérus lors d'un examen, des
douleurs ovariennes lors de l'exploration abdominale, l'historique de l'activité sexuelle de la patiente
au cours des derniers mois ou une échographie négative pour une autre pathologie.
La présence de fièvre, une augmentation du taux de globules blancs et la présence de germes sur les
échantillons de matériel prélevés au niveau du col de l'utérus et du vagin aident à confirmer le
diagnostic.
• Traitement
* Le traitement est basé sur la prise d'antibiotiques. Il doit commencer le plus tôt possible afin
d'éviter que le fonctionnement des trompes utérines ne soit altéré, provoquant ainsi une stérilité.
* Dans certains cas, le recours au traitement chirurgical (drainage des abcès intra-abdominaux)
s'impose.

MALADIE LUXANTE DE LA HANCHE


voir LUXATION CONGÉNITALE DE LA HANCHE MALADIE LUXANTE DE LA HANC
DYSPLASIE LUXANTE DE LA HANCHE

MALADIE MITOCHONDRIALE
voir CYTOPATHIE MITOCHONDRIALE

MALADIE MONOGÉNIQUE
voir PATHOLOGIE GÉNÉTIQUE

MALADIE OSSEUSE DE PAGET


voir FRACTURE
MALADIE OU SYNDROME DE VAQUEZ. POLYCYTHÉMIE VRAIE.
ÉRYTHRÉMIE
La prolifération excessive des cellules germinales de la moelle osseuse provoque une augmentation
du nombre de globules rouges, de globules blancs et de plaquettes, phénomène connu sous le nom de
syndromes myéloprolifératifs. La maladie de Vaquez est un syndrome myéloprolifératif dans lequel la
croissance incontrôlée des cellules rouges prédomine.
Elle est due à une augmentation de la sensibilité des cellules de la moelle osseuse à l'érythropoïétine
(hormone qui stimule la production de globules rouges).
• Symptomatologie
Elle survient le plus souvent chez les hommes d'âge moyen. Elle commence par une phase
proliférative au cours de laquelle les symptômes correspondent à une augmentation des globules
rouges et à des problèmes au niveau de la circulation sanguine, à une augmentation de la viscosité et
à une thrombose. Le patient présente une rougeur du visage (teint rubicond), des céphalées, des maux
de cœr, des sensations de fourmillements, des troubles neurologiques, une perte de poids, une
sudation, un prurit et une hypertension artérielle.
On observe également une hépatosplénomégalie (augmentation du volume du foie et de la rate).
Ensuite, une phase de métamorphose survient, au cours de laquelle une diminution de la prolifération
cellulaire avec une tendance à la fibrose (invasion de la moelle par du tissu cicatriciel) se produit.
• Diagnostic
Le bilan sanguin fait apparaître une augmentation du nombre de globules rouges et une diminution de
l'érythropoïétine. Une augmentation du nombre de leucocytes (globules blancs) et de plaquettes peut
également survenir.
Plusieurs facteurs de diagnostic essentiels ont été identifiés, comme l'augmentation de la masse de
globules rouges, mesurée grâce à l'injection de globules rouges marqués avec un radio-isotope (le
chrome 51), la saturation artérielle de l'oxygène (oxygène transporté par l'hémoglobine dans les
artères) supérieure ou égale à 92% et une splénomégalie (augmentation du volume de la rate).
• Traitement
* Dans les cas légers, un traitement par saignées peut être suffisant. Il consiste à procéder à un
prélèvement programmé d'un volume de sang défini, dont l'objectif est de maintenir constant le taux
d'hématocrites (pourcentage de globules rouges dans le volume total de sang).
* Des médicaments cytostatiques (capables de bloquer la croissance cellulaire) peuvent également
être administrés. La greffe de moelle osseuse conduit à la guérison.

MALADIE POLYGÉNÉTIQUE
voir PATHOLOGIE GÉNÉTIQUE

MALADIE PULMONAIRE OBSTRUCTIVE CHRONIQUE (MPOC)


Dysfonctionnement permanent et lentement évolutif, caractérisé par la diminution du flux dans les
voies respiratoires et provoqué par l'existence d'une bronchite chronique et d'emphysème pulmonaire.
La bronchite chronique est une entité clinique définie par la présence de toux et d'expectorations
pendant une durée supérieure à trois mois par an, et ce pendant deux années consécutives ou plus.
L'emphysème pulmonaire est un concept anatomopathologique caractérisé par un élargissement
anormal permanent des espaces aériens, souvent au-delà des bronchioles terminales, associé à la
destruction des parois alvéolaires.
La limitation du flux aérien expiratoire est provoquée par des lésions des petites voies respiratoires
par inflammation et fibrose, associées à la destruction de l'architecture alvéolaire. La difficulté
ressentie lors de l'expiration se traduit par une hyperinsufflation pulmonaire.
Le principal facteur de risque de la MPOC est le tabagisme, quialtère la motilité ciliaire, inhibe la
fonction des macrophages et produit une hypertrophie et une hyperplasie glandulaire ainsi qu'une
bronchoconstriction aiguë. Par ailleurs, des facteurs génétiques (déficit en alpha-1-antitrypsine), les
conditions de travail et le tabagisme passif peuvent également être en cause.
• Symptomatologie
Les symptômes apparaissent entre 45 et 50 ans chez les individus qui présentent une prédisposition à
la maladie, ayant fumé une vingtaine de cigarettes par jour pendant 20 ans ou plus.
Généralement, les patients présentent une toux chronique, productive, essentiellement le matin, une
expectoration muqueuse ou mucopurulente, des sifflements bronchiques (sibilances) et une dyspnée
(sensation de manque d'air).
On observe fréquemment une évolution vers une aggravation provoquée par des infections
respiratoires.
Pour les stades avancés, on observe une dyspnée (sensation de manque d'air) au repos ou lors
d'efforts minimes, ainsi que des œdèmes au niveau des chevilles. L'examen clinique fait apparaître un
thorax très gonflé, une peau bleutée (cyanose) et une augmentation du volume du foie.
• Diagnostic
Le diagnostic se base sur le tableau clinique et une radiographie du thorax.
On obtient le diagnostic de certitude en démontrant l'obstruction irréversible du flux respiratoire
grâce à une spirométrie.
• Traitement
* L'abandon du tabac et l'administration d'oxygène en continu (au moins 15 heures par jour) sont les
solutions qui ont donné les meilleurs résultats pour l'amélioration de la survie de ces patients.
* Le traitement pharmacologique consiste en l'administration d'agents capables de relaxer le muscle
lisse bronchique, provoquant ainsi une bronchodilatation.
* Dans les cas d'aggravation par infection respiratoire, les antibiotiques peuvent être utiles.
* Il est impératif que le patient subisse une vaccination antigrippale et antipneumococcique.

MALADIE RÉNALE POLYKYSTIQUE


voir POLYKYSTOSE RÉNALE MALADIE RÉNALE POLYKYSTIQUE

MALADIES GLYCOGÉNIQUES
Ensemble de maladies d'origine génétique dues à une altération du métabolisme du glycogène,
glucide formé par les molécules de glucose, qui s'accumule dans le foie et les muscles et sert de
réserve énergétique.
Ce dysfonctionnement est à l'origine du dépôt de glycogène dans différentes parties de l'organisme.
Il existe différents types de maladies glycogéniques, même si toutes ne proviennent pas du même
déficit enzymatique.
Selon le déficit enzymatique, il peut s'agir des types suivants :

- type I : déficit en glucose-6-phosphatase,


- type II : déficit en glucosidase,
- type III : déficit en amylo-1-6-glucosidase,
- etc.

• Symptomatologie
En règle générale, les maladies glycogéniques ont des conséquences sur le fonctionnement des
viscères (foie, reins, intestin) et, dans certains cas, peuvent provoquer des altérations neurologiques
et musculaires et être à l'origine d'un retard mental et d'une obésité de la face.
• Diagnostic
Presque tous les types de maladies glycogéniques provoquent des hypoglycémies combinées à
d'autres troubles métaboliques (acidose, augmentation de l'acide urique, etc.).
Afin de définir le type de maladie glycogénique, il est indispensable de pratiquer des tests de
stimulation du métabolisme du glycogène et de déterminer la quantité d'enzymes.
• Traitement
* À l'heure actuelle, seuls des traitements symptomatiques existent, comme le fait d'éviter les
hypoglycémies grâce à un régime spécial ou l'administration de substances qui préviennent les
troubles du métabolisme.
* En cas d'atteinte hépatique sévère, il est possible de recourir à la greffe de foie.

MALARIA
voir PALUDISME MALARIA

MALFORMATION ARTÉRIOVEINEUSE CÉRÉBRALE


Maladie congénitale caractérisée par une communication directe anormale entre des artères et des
veines dilatées, de manière inhabituelle, et l'absence d'un réseau capillaire intermédiaire.
• Symptomatologie
En règle générale, les symptômes apparaissent lorsque la rupture de la malformation survient,
associée à une hémorragie intra-cérébrale. Plus de la moitié des patients présente des symptômes
d'ictus hémorragique ou d'hémorragie sub-arachnoïdienne.
L'incidence maximum de la maladie se situe entre 20 et 40 ans.
Certains patients peuvent présenter des céphalées ou des troubles neurologiques progressifs,
provoqués par des hémorragies de faible importance, d'évolution lente.
• Diagnostic
Pour établir le diagnostic, la technique la plus courante est l'angiographie cérébrale, qui consiste en
une injection intra-cérébrale d'une substance opaque aux rayons X, permettant de visualiser l'arbre
vasculaire cérébral.
L'angiographie par résonance magnétique nucléaire, ou angiorésonance, permet d'évaluer avec
précision les caractéristiques anatomiques de la circulation cérébrale.
• Traitement
* Un traitement chirurgical à ciel ouvert, visant à procéder à l'ablation de la malformation, ou un
traitement basé sur la radiochirurgie stéréotaxique consistant en l'administration d'une très forte dose
de radiations sur une toute petite partie du cerveau dont la localisation est bien précise, sans qu'il soit
nécessaire de procéder à une craniotomie, sont possibles.
* Toujours en fonction des caractéristiques de la malformation et de sa localisation, il est possible
d'avoir recours à des processus d'embolisation (injection de substances intra-vasculaires qui ont pour
effet de bloquer le flux à l'intérieur de la malformation).

MALLÉOLE LATÉRALE
Tubérosité située sur la partie externe de l'extrémité inférieure de la fibula, immédiatement sous la
peau, et constituant la malléole latérale. Elle est parcourue par un canal permettant le passage des
tendons des muscles fibulaires.

MALLÉOLE LATÉRALE DE LA FIBULA


Tubérosité située sur la partie externe de l'extrémité inférieure de la fibula, immédiatement sous la
peau. Elle constitue la malléole latérale de la cheville. Elle est parcourue par un canal qui permet le
passage des tendons des muscles fibulaires.

MALLÉOLE MÉDIALE DE LA CHEVILLE


Saillie volumineuse située sous la peau de la zone interne de la cheville. Elle constitue la malléole
médiale, sur laquelle s'insèrent plusieurs ligaments de cette articulation.

MALLÉOLE MÉDIALE DU TIBIA


Saillie volumineuse située sous la peau de la zone interne de la cheville. Elle constitue la malléole
médiale de la cheville, sur laquelle s'insèrent plusieurs ligaments de cette articulation.

MALLÉUS
Le premier et le plus gros des trois éléments composant les osselets de l'ouïe. Il est formé de trois
parties : la tête, le col et le manche, ce dernier étant adossé à la surface interne de la membrane
tympanique.

MAMELON
Proéminence ou papille faisant saillie au centre de l'aréole mammaire. Chez la femme, c'est dans le
mamelon que débouchent les canaux qui conduisent le lait de la glande mammaire vers l'extérieur. Il
est plus proéminent chez la femme que chez l'homme.

MAMELON DES PAPILLES CIRCUMVALLÉES (OU CALICIFORMES)


Les papilles circumvallées (ou caliciformes) sont constituées d'un mamelon central volumineux, sur
les parois duquel se trouvent de nombreux calicules (ou bourgeons) gustatifs.

MANCHE (OU MANUBRIUM) DU MALLÉUS


Prolongement effilé descendant de manière oblique depuis le col du malléus et qui vient s'insérer
dans l'épaisseur de la membrane tympanique. Il est visible par transparence lors de l'observation de
la face externe du tympan.

MANDIBULE (OU MAXILLAIRE INFÉRIEUR)


Os robuste en forme de U, qui comporte une partie centrale, ou menton, d'où part, d'un côté et de
l'autre, le corps de la mandibule, prolongé par la branche de la mandibule qui s'articule avec l'os
temporal. La mandibule constitue la structure osseuse sur laquelle s'insèrent les muscles de la langue.

MANUBRIUM DU MALLÉUS
voir MANCHE (OU MANUBRIUM) DU MALLÉUS

MANUBRIUM DU STERNUM
La plus haute des trois parties qui composent le sternum. Le manubrium présente, sur son bord
supérieur, une échancrure, l'incisure jugulaire, facilement palpable sous la peau et, de chaque côté,
deux surfaces articulaires destinées aux clavicules et aux premiers cartilages costaux.

MASSE COMMUNE DES MUSCLES ÉRECTEURS DU RACHIS


Puissante masse musculaire naissant au niveau du fascia spinal et de la crête iliaque, à partir de
laquelle le muscle ilio-costal, le muscle long dorsal (ou longissimus thoracique) et le muscle épineux
du dos (ou épi-épineux) se ramifient vers le haut. Ces derniers sont vascularisés par des branches des
artères lombales et intercostales.

MASSE LATÉRALE DE L'ATLAS


Contrairement aux autres vertèbres, l'atlas se compose de deux masses latérales réunies par un arc
antérieur et un arc postérieur. Ces masses ont une forme cylindrique et présentent, en haut et en bas,
des surfaces articulaires destinées à l'os occipital et à l'axis.

MASSE LATÉRALE DE L'OS ETHMOÏDE


Deux masses osseuses situées de chaque côté de la lame criblée, entre les fosses nasales et la cavité
orbitaire. Ces masses contiennent de nombreuses cellules, les cellules ethmoïdales, séparées par de
fines lames osseuses. La face interne des masses latérales forme la paroi de la cavité nasale et donne
naissance aux cornets.

MASSIF FACIAL
Ensemble d'os constituant le squelette de la face et servant de protection à des organes importants
comme les yeux et la bouche. Ces os donnent insertion aux muscles responsables des mouvements du
visage et de la bouche.

MASTALGIE
voir MASTOPATHIE FIBROKYSTIQUE (MFK). DYSPLASIE MAMMAIRE. MALADIE
RECLUS

MASTICATION
Dès que les aliments sont introduits dans la bouche (action volontaire), les dents les broient par les
mouvements de mastication, de façon à en faire une sorte de bouillie.

MASTITE
Processus infectieux au niveau du sein.
En règle générale, elle est d'origine bactérienne. Les germes les plus courants sont le Staphylococcus
aureus (staphylocoque doré), le Staphylococcus epidermidis (staphylocoque blanc) et le
Streptococcus (streptocoque).
Le plus souvent, les bactéries pénètrent dans la peau à travers une lésion au niveau du mamelon.
• Symptomatologie
La majeure partie des cas sont des infections puerpérales (survenant au moment de l'accouchement ou
dans les 40 jours qui suivent).
La patiente fait état de douleurs au sein, présente une inflammation des nœds lymphatiques régionaux
et a de la fièvre.
Des sécrétions purulentes peuvent apparaître au niveau du mamelon.
• Diagnostic
En règle générale, le diagnostic est établi à partir d'une anamnèse et d'un examen clinique.
Si la patiente n'allaite pas son bébé, il peut être nécessaire d'écarter tout risque de processus malin.
• Traitement
* Le traitement nécessite la prise d'antibiotiques, d'antipyrétiques et d'analgésiques.

MASTOCYTOSE
Maladie due à un excès de mastocytes dans le derme. Les mastocytes réagissent de manière exagérée
en libérant de grandes quantités d'histamine et d'autres substances en présence des stimulations les
plus faibles.
Elle peut également affecter les organes internes, rendant le pronostic plus défavorable. Elle se
manifeste généralement pendant l'enfance.
• Symptomatologie
L'atteinte cutanée peut revêtir la forme d'une urticaire pigmentaire, sur laquelle apparaissent des
lésions brunes très prurigineuses, qui se transforment facilement en papules œdémateuses. Ces
lésions s'aggravent au moindre frottement, avec l'exercice, lors des changements de température et de
l'utilisation de certains médicaments.
L'atteinte cutanée peut aussi être localisée et prendre la forme d'une tumeur bénigne, le mastocytome,
qui disparaît souvent spontanément après quelque temps.
Les organes susceptibles d'être atteints sont les os, la moelle osseuse et l'appareil digestif.
• Diagnostic
L e signe de Darier est caractéristique de cette maladie et permet son diagnostic. Il s'agit de
l'apparition de papules œdémateuses lors du frottement des lésions. La biopsie cutanée révèle une
accumulation anormale de mastocytes dans le derme.
• Traitement
* Faute de traitement curatif, il est possible de recourir aux médicaments antihistaminiques, qui
freinent la libération de l'histamine.
* Dans la mesure du possible, il convient d'éviter les traumatismes cutanés et les facteurs aggravant
les lésions.

MASTODYNIE
v o i r MASTOPATHIE FIBROKYSTIQUE (MFK). DYSPLASIE MAMMAIRE. MALADIE
RECLUS
MASTOPATHIE FIBROKYSTIQUE (MFK). DYSPLASIE MAMMAIRE.
MALADIE DE RECLUS
Maladie bénigne du sein, caractérisée par la formation de kystes palpables.
Une des pathologies du sein les plus fréquentes.
Son origine est inconnue, même si l'on suppose que des facteurs hormonaux sont en cause.
Elle est courante chez les femmes pré-ménopausées et beaucoup plus rare après la ménopause.
• Symptomatologie
Le symptôme le plus courant est la mastodynie, ou mastalgie (douleur mammaire prémenstruelle, qui
s'atténue avec l'apparition des menstruations).
Une induration mammaire et des kystes palpables peuvent apparaître.
Les symptômes s'atténuent pendant la grossesse.
• Diagnostic
La mammographie et l'échographie permettent d'identifier les kystes et leur rapport avec le tissu
mammaire.
Une ponction avec aspiration au moyen d'une aiguille fine permet d'obtenir du matériel destiné à
l'analyse anatomopathologique.
• Traitement
* Le plus souvent, aucun traitement n'est nécessaire.
* Les kystes dont le volume est important peuvent être évacués par une ponction avec aspiration
effectuée à l'aide d'une aiguille fine.

MATRICE (MITOCHONDRIE)
Espace interne de la mitochondrie, rempli d'une substance aqueuse dans laquelle sont dissoutes de
nombreuses enzymes oxydatives, nécessaires aux processus de production d'énergie. Lieu de stockage
de calcium ionique au sein de la cellule, il contient un code spécial d'ADN indispensable à la
traduction de l'ARN messager (ARNm), qui renferme le code de fabrication des protéines, et à la
multiplication des mitochondries.

MATRICE DE L'ONGLE
Zone située sous la peau de l'extrémité des doigts, dans laquelle se trouvent les cellules épithéliales
qui, par un processus de kératinisation, donnent naissance à l'ongle.

MATRICE DU POIL
Zone la plus profonde de la racine du poil, située au fond du bulbe pileux. La kératinisation des
cellules formant le cheveu a lieu à l'intérieur de la matrice qui est, par conséquent, sa zone de
croissance.

MATRICE ENDOPLASMIQUE
Espace situé à l'intérieur des membranes du réticulum endoplasmique, qui contient une matière
aqueuse, différente du cytosol du cytoplasme, dans laquelle se trouvent les matières premières qui
serviront à l'élaboration des protéines (acides aminés), des lipides (acides gras) et des
glycoprotéines (protéines liées à une chaîne d'oligosaccharides). Ces substances, qui proviennent du
cytoplasme environnant, pénètrent dans la matrice en traversant la membrane endoplasmique.
MATURATION DE PRÉCURSEURS DE LYMPHOCYTES B DANS LA
MOELLE OSSEUSE
Les précurseurs de lymphocytes B restent dans la moelle osseuse où ils subissent un processus de
maturation en différentes phases (cellules pro-B précoces, cellules pro-B tardives, lymphocytes pré-
B, lymphocytes B immatures), avant leur transformation en lymphocytes B pleinement matures et
pourvus sur leur membrane de récepteurs spécifiques adaptés à l'accomplissement de leur mission.

MAXILLAIRE (CRÂNE)
Deux os symétriques délimitant la cavité des fosses nasales, réunis par leur partie inférieure et
formant la voûte palatine.

MAXILLAIRE (MASSIF FACIAL)


Os situé sur le massif facial, articulé à son homonyme controlatéral par sa partie interne. Il s'articule
avec tous les autres os de la face, dont il constitue le centre. Il sert de support aux dents supérieures.
L'intérieur du maxillaire est occupé par une cavité appelée sinus maxillaire.

MAXILLAIRE INFÉRIEUR
voir MANDIBULE (OU MAXILLAIRE INFÉRIEUR)

MÉAT ACOUSTIQUE EXTERNE


Conduit osseux s'ouvrant sur la face externe de l'os temporal. Il est formé, dans sa portion supérieure,
par la partie squameuse de l'os temporal et, dans sa portion inférieure, par la membrane tympanique.
Il fait communiquer l'extérieur avec la cavité de l'oreille moyenne, à l'intérieur de la partie pétreuse.
Il est recouvert par un prolongement de la peau du pavillon, pourvue dans cette zone de poils très
fins.

MÉAT ACOUSTIQUE INTERNE


Conduit osseux creusé dans la partie pétreuse. L'orifice du méat acoustique interne s'ouvre sur la face
cérébelleuse de la zone interne de la partie pétreuse. Il laisse passer le nerf vestibulo-cochléaire (ou
nerf auditif) (VIIIe paire crânienne), le nerf facial (VIIe paire crânienne) et le nerf intermédiaire (ou
intermédiaire de Wrisberg), ainsi qu'une artère qui irrigue le labyrinthe de l'oreille interne. Il fait
communiquer la cochlée avec l'intérieur de la cavité crânienne.

MÉAT URÉTÉRAL
Les méats urétéraux sont les orifices d'abouchement des uretères à l'intérieur de la vessie. Les parois
musculaires de celle-ci fournissent à ces orifices une structure valvulaire qui empêche le reflux de
l'urine dans la direction ascendante.

MÉAT URÉTRAL (OU URINAIRE) (FEMME)


Petit orifice situé au-dessous du clitoris et au-dessus de l'orifice du vagin, où débouche l'urètre et par
lequel l'urine est expulsée.
MÉAT URÉTRAL (OU URINAIRE) (HOMME)
Orifice situé au sommet du gland, au niveau duquel débouche l'urètre. Il constitue l'orifice de sortie
de l'urine et du liquide séminal. Il est situé à l'extrémité distale du pénis.

MÉAT URINAIRE
voir MÉAT URÉTRAL (OU URINAIRE) (FEMME)

MÉDIASTIN
Région médiane du thorax, délimitée sur les côtés par les poumons, à l'arrière par la colonne
vertébrale et à l'avant par le sternum. Le médiastin inclut le thymus, le cœr, l'aorte thoracique et les
branches qui lui sont associées, les veines caves, la trachée, les bronches principales et l'œsophage.
La partie située devant la trachée est appelée médiastin antérieur ; la zone située derrière est
désignée sous le nom de médiastin postérieur.

MÉDULLAIRE RÉNALE (ZONE)


Zone située sous le cortex rénal, présentant des formations d'aspect conique appelées pyramides de
Malpighi.

MÉDULLOBLASTOME
voir TUMEUR CÉRÉBRALE

MÉDULLOSURRÉNALE
Elle est formée d'une série de cellules sécrétrices disposées en cordons, qui produisent
essentiellement des hormones agissant sur le système nerveux végétatif : l'adrénaline et la
noradrénaline.

MÉGA-ŒSOPHAGE IDIOPATHIQUE
voir ACHALASIE MÉGA-ŒSOPHAGE IDIOPATHIQUE

MÉGACARYOBLASTE
Cellule de gros calibre, précurseur de la thrombocytopoïèse, à partir de laquelle sont générés, par
divisions successives, les thrombocytes (ou plaquettes).

MÉGACARYOCYTE
Cellule de gros calibre dont le noyau s'est multiplié à plusieurs reprises sans division du cytoplasme.
Lorsque celui-ci finit par se fractionner, il engendre une multitude de cellules : les thrombocytes.

MÉLANOCYTE
Cellules situées entre les kératinocytes de la couche basale. Elles synthétisent la mélanine, une
substance phagocytée par les kératinocytes et responsable de la couleur de la peau et des cheveux.
Elles constituent un filtre protecteur puissant contre les rayons solaires.
MÉLANOME
Tumeur cutanée dérivée des mélanocytes.
C'est la tumeur cutanée la plus agressive, en raison de son pouvoir métastatique élevé.
L'exposition solaire est l'un des principaux facteurs de risque.
En outre, des lésions comme le nævus géant congénital ou le nævus dysplasique peuvent dégénérer en
mélanome.
• Symptomatologie
On distingue plusieurs formes cliniques :
* Le mélanome superficiel extensif est le plus fréquent.
Il est lié à une exposition solaire aiguë et intermittente.
Il est localisé aux jambes chez la femme et au dos chez l'homme.
Il s'agit d'une lésion à croissance lente, présentant des phénomènes de régression, des changements de
couleur et dont les bords sont irréguliers.
* Le mélanome nodulaire.
Il s'agit d'un type de mélanome très agressif.
Il apparaît sur la tête ou le tronc sous forme de nodule qui croît d'emblée en profondeur.
* Le mélanome acral lentigineux.
Il siège sur la paume des mains, la plante des pieds, les ongles et les muqueuses dermo-papillaires.
Il est plus fréquent chez les personnes de race noire.
* Le mélanome lentigo malin s'observe sur des zones exposées au soleil (généralement sur le visage)
et chez les personnes âgées. On parle de lentigo malin lorsque la lésion est limitée à l'épiderme et de
mélanome lentigo malin lorsque la lésion devient invasive.
• Diagnostic
Le diagnostic est réalisé par biopsie et examen anatomopathologique.
• Traitement
* Le diagnostic précoce est essentiel à la guérison du mélanome.
* Lorsque celui-ci est limité à l'épiderme et ne dépasse pas la membrane basale, son exérèse permet
d'atteindre un taux de survie de 100%.
* Le pronostic est moins bon si le mélanome a rompu la membrane basale et commencé sa phase de
croissance verticale.
* Le traitement du mélanome primaire repose sur une exérèse chirurgicale allant jusqu'au fascia
musculaire, en conservant une marge de sécurité importante.
* Si les ganglions régionaux sont touchés, leur ablation est nécessaire.
* Aux stades avancés, la chimiothérapie peut être utile.

MÉLANOSTIMULINE
Hormone adénohypophysaire stimulant les cellules du derme, afin qu'elles produisent de la mélanine
(pigment de la peau). Elle est sécrétée en même temps que la corticotrophine.

MEMBRANE ATLANTO-OCCIPITALE POSTÉRIEURE


Fine membrane réunissant le bord postérieur du foramen magnum et le bord supérieur de l'arc
postérieur de l'atlas.

MEMBRANE BASALE GLOMÉRULAIRE


Membrane poreuse tapissant l'intérieur des petits vaisseaux sanguins qui composent le glomérule
rénal, à travers laquelle s'accomplit le processus complexe de la filtration sanguine glomérulaire.

MEMBRANE BASILAIRE
Prolongation de la lame spirale osseuse formant la base du conduit cochléaire, abritant l'organe
spiral (ou de Corti). Elle contient des milliers de fibres, appelées fibres basilaires , dont les
extrémités vibrent en fonction des différents sons. Elle sert de séparation entre la rampe (ou conduit)
tympanique et le conduit cochléaire.

MEMBRANE CELLULAIRE (OU PLASMIQUE) (CYTOPLASME)


Fine couche recouvrant le cytoplasme de la cellule. Elle est élastique et perméable, et c'est par elle
que pénètrent les substances nécessaires au fonctionnement de la cellule et que sont évacués les
déchets ou les sécrétions. Cette membrane se compose d'une double couche de phospholipides, qui
contient des molécules de cholestérol (la bicouche lipidique), et dans laquelle sont immergées
différentes protéines et glycoprotéines.

MEMBRANE DE REISSNER
voir PAROI VESTIBULAIRE DU CONDUIT COCHLÉAIRE (OU MEMBRANE VESTIBULA
OU MEMBRANE DE REISSNER)

MEMBRANE DU RÉTICULUM ENDOPLASMIQUE


Prolongement de la membrane nucléaire, elle constitue la limite externe du réticulum endoplasmique.
Sur sa face interne se déroule la synthèse de nombreuses enzymes, qui sont ensuite transférées dans la
matrice endoplasmique et participent au processus de synthèse des lipides et des protéines, dont les
matières premières sont acheminées à partir du cytoplasme, via des récepteurs spécifiques.

MEMBRANE EXTERNE (MITOCHONDRIE)


La membrane externe des mitochondries est composée d'une quantité égale de lipides et de protéines
appelées porines. Cette structure membraneuse est très perméable et laisse passer de nombreuses
molécules de petite taille.

MEMBRANE INTERNE (MITOCHONDRIE)


La membrane interne des mitochondries est constituée de 80% de protéines et de 20% de lipides.
Elle est beaucoup moins perméable que la membrane externe.

MEMBRANE INTEROSSEUSE (JAMBE)


Épaisse membrane fibreuse tendue du bord externe du tibia au bord interne de la fibula, et qui unit
ces deux os en délimitant les zones antérieure et postérieure de la jambe.

MEMBRANE INTEROSSEUSE (MAIN)


Membrane fibreuse reliant le bord externe de l'ulna au bord interne du radius sur toute leur longueur.
MEMBRANE INTEROSSEUSE (OU LIGAMENT INTEROSSEUX) (AVANT-
BRAS)
Membrane fibreuse s'étendant sur toute sa longueur du bord externe de l'ulna au bord interne du
radius. Elle sert de point d'insertion à plusieurs muscles de l'avant-bras et présente des ouvertures
permettant le passage des vaisseaux sanguins de sa partie postérieure à sa partie antérieure.

MEMBRANE NUCLÉAIRE
Membrane double qui recouvre le noyau et le sépare du cytoplasme. Sa structure poreuse permet une
communication constante entre les deux.

MEMBRANE OBTURATRICE
Lame fibreuse recouvrant presque totalement le foramen obturé et délimitée par le pubis et l'ischium.
Sa partie supérieure présente un conduit, ou canal obturateur, par lequel les nerfs et les vaisseaux
sanguins sortent de la cavité pelvienne.

MEMBRANE PLASMIQUE (CIL OU FLAGELLE)


Couche périphérique du cil ou du flagelle, qui correspond à un prolongement de la membrane
plasmique cellulaire et présente une structure identique à celle-ci. Elle enveloppe le cil ou le flagelle
sur toute sa longueur.

MEMBRANE PLASMIQUE (CYTOPLASME)


voir MEMBRANE CELLULAIRE (OU PLASMIQUE) (CYTOPLASME)

MEMBRANE POST-SYNAPTIQUE
Membrane située à la surface du neurone qui va recevoir la connexion synaptique. Elle contient des
neurorécepteurs spécifiques.

MEMBRANE PRÉ-SYNAPTIQUE
Membrane recouvrant le bouton terminal et se trouvant à proximité immédiate du neurone avec lequel
la connexion doit avoir lieu. Elle présente des pores par lesquels sont déversés les
neurotransmetteurs dans l'espace synaptique.

MEMBRANE TECTORIALE
Lame située sur la partie supérieure de l'organe spiral (ou de Corti), dont la face inférieure repose
sur les microvillosités des cellules ciliées, et qui captent leurs vibrations.

MEMBRANE THYRO-HYOÏDIENNE
Membrane ligamenteuse reliant le bord supérieur du cartilage thyroïde à l'os hyoïde. Elle est
renforcée dans sa partie antérieure et latérale, et forme les ligaments thyro-hyoïdiens médian et
latéral.
MEMBRANE VESTIBULAIRE
voir PAROI VESTIBULAIRE DU CONDUIT COCHLÉAIRE (OU MEMBRANE VESTIBULA
OU MEMBRANE DE REISSNER)

MEMBRANE VITRÉE
Couche épithéliale riche en tissu conjonctif, recouvrant le follicule pilo-sébacé sur l'intérieur.

MEMBRE INFÉRIEUR
Deux appendices partant de la zone inférieure latérale du pelvis formée par les aines. Ils comptent
trois segments : la cuisse, la jambe et le pied. Tout comme les membres supérieurs, ils sont constitués
d'un squelette composé de différents os et d'une puissante couverture musculaire. La mobilité des
membres inférieurs permet le maintien de la station bipède et la marche.

MEMBRE SUPÉRIEUR
Deux appendices partant des zones latérales supérieures du tronc et comptant trois segments : le bras,
l'avant-bras et la main. Ils sont constitués d'un squelette formé de différents os s'articulant entre eux,
revêtus d'une couverture musculaire qui leur confère une remarquable mobilité. La main en est la plus
belle expression, capable de réaliser des mouvements d'une grande complexité, apanage presque
exclusif de l'espèce humaine.

MEMBRES EN FLEXION (NOUVEAU-NÉ)


Les membres des nouveau-nés sont courts, comparativement au reste du corps, et généralement
maintenus en flexion car leurs muscles sont contractés.

MÉNÉTRIER (MALADIE DE)


voir GASTRITE

MÉNIÈRE (SYNDROME DE)


voir VERTIGE

MÉNINGE
Membranes enveloppant le système nerveux central, du cerveau à la moelle spinale. Ces trois
couches superposées sont appelées, de dehors en dedans, la dure-mère, l'arachnoïde et la pie-mère.
Comme le cerveau, la moelle spinale est enveloppée sur toute sa longueur par les méninges. La
couche interne, ou pie-mère, adhère à la surface médullaire et forme un revêtement qui la recouvre en
totalité. À l'extérieur de cette couche, se trouve l'espace sub-arachnoïdien, entre la pie-mère et
l'arachnoïde, où circule le liquide cérébrospinal. L'arachnoïde et la dure-mère sont les deux couches
méningées les plus externes.

MÉNINGIOME
voir TUMEUR MÉDULLAIRE
MÉNINGITE
Inflammation des méninges.
Les méningites peuvent être d'origine infectieuse ou non infectieuse.
La cause la plus fréquente de la maladie est une infection virale, généralement par entérovirus ou due
au virus de l'herpès simplex.
Les méningites bactériennes représentent généralement un tableau clinique plus grave. Chez le
nouveau-né, les méningites sont provoquées par le streptocoque bêta-hémolytique du groupe B ou
des bacilles gram négatifs.
L a Neisseria meningitidis, ou méningocoque, et l'Hæmophilus influenzae s'observent chez les
enfants entre un mois et 15 ans. Le méningocoque est la cause la plus fréquente des épidémies de
méningite.
Chez l'adulte, les germes impliqués sont le Streptococcus pneumoniae et le méningocoque.
Chez les patients immunodéprimés, les infections par Mycobacterium tuberculosis (ou bacille de
Koch) et Cryptococcus sp sont les plus fréquentes. Les germes arrivent aux méninges par voie
hématogène depuis un foyer infectieux existant, comme une infection respiratoire. Le passage des
germes directement entre le liquide cérébrospinal et la peau est plus rare.
Les complications les plus fréquentes sont la surdité, la cécité et l'hydrocéphalie (obstruction du flux
du liquide cérébrospinal et compression des structures cérébrales).
Parmi les causes non infectieuses, se trouvent notamment la radiothérapie, la maladie de Besnier-
Bœck-Schaumann (ou lymphogranulomatose bénigne) et les néoplasies.
• Symptomatologie
Le tableau clinique classique est caractérisé par une forte fièvre, des céphalées, une photophobie
(intolérance à la lumière), une raideur de la nuque, des nausées et des vomissements.
La présence du signe de Kernig (douleur lors de l'extension complète du genou lorsque la cuisse
forme un angle de 90° avec le tronc) et du signe de Brudzinski (la flexion de la nuque en avant
provoque la flexion des membres inférieurs) est également observée.
Des signes de confusion et des convulsions peuvent aussi apparaître. Les méningites à méningocoque
sont associées à des éruptions cutanées.
• Diagnostic
Le diagnostic est établi par l'analyse des caractéristiques cytologiques, biochimiques et
microbiologiques du liquide cérébrospinal obtenu par une ponction à travers l'espace intervertébral
au niveau de la région lombale (ponction lombaire).
• Traitement
* La méningite bactérienne est une urgence médicale qui nécessite l'administration d'un traitement
antibiotique le plus rapidement possible. Les proches du patient, ainsi que les enfants scolarisés ou
gardés avec lui, doivent recevoir au plus vite un traitement prophylactique à base d'antibiotiques.
* Les méningites d'origine virale nécessitent un traitement symptomatique. Celles provoquées par le
virus de l'herpès simplex peuvent être traitées avec des antiviraux spécifiques.
* Il existe des vaccins efficaces contre la méningite provoquée par Hæmophilus, pneumocoque et
méningocoque.

MÉNINGITE TUBERCULEUSE
voir TUBERCULOSE PULMONAIRE
MÉNISQUE LATÉRAL
Lame cartilagineuse en forme de demi-lune s'interposant entre le condyle latéral du fémur et le
condyle latéral du tibia. Il augmente la congruence des surfaces articulaires. Il est plus mince dans la
zone proche de l'éminence intercondylaire et plus épais dans la zone périphérique.

MÉNISQUE MÉDIAL
Les ménisques (latéral et médial) sont deux lames cartilagineuses en forme de demi-lune, qui
s'interposent entre les condyles du fémur et les surfaces articulaires des condyles du tibia. Ils
augmentent la congruence des surfaces articulaires. Ils sont plus minces dans la zone proche de
l'éminence intercondylaire et plus épais dans la zone périphérique par rapport à l'axe du tibia.

MÉNOPAUSE
Étape de la vie au cours de laquelle se produit un déclin du fonctionnement des organes internes de la
femme, notamment des ovaires, qui cessent de sécréter les œstrogènes. Ce phénomène entraîne l'arrêt
des ovulations et, par conséquent, de la menstruation, d'où une atrophie des muqueuses endométriale
et vaginale ainsi que du col et du corps de l'utérus. Il débute généralement entre 45 et 50 ans. L'arrêt
de la menstruation, appelé ménopause, annonce l'entrée dans le cycle suivant, le climatère, période
marquée sur le plan physiologique par la diminution des hormones sexuelles féminines et
s'accompagnant d'importants changements.

MENTON
Proéminence située dans la partie médiane de l'extrémité inférieure de la face, sous la bouche, et
correspondant à une saillie osseuse de la mandibule.

MÉSENTÈRE
Portion du péritoine soutenant les anses de l'intestin grêle et les fixant à la paroi postérieure de
l'abdomen. De nombreux vaisseaux sanguins et nerveux arrivent à ces anses par l'intermédiaire de
cette membrane.

MÉSOCÔLON SIGMOÏDE
Membrane fibreuse reliant la face postérieure du côlon sigmoïde à la paroi postérieure de la cavité
abdominale. Elle se prolonge, en haut, par la face postérieure du colon descendant.

MÉSOCÔLON TRANSVERSE
Membrane sortant de la face postérieure du côlon transverse et reliant celui-ci au péritoine pariétal
de la face postérieure de la cavité abdominale.

MÉSODERME
Couche intermédiaire des trois couches germinales primitives. Elle est à l'origine du développement
des organes et systèmes suivants :

- cœr ;
- appareil cardiovasculaire (artères, veines et vaisseaux lymphatiques) ;
- muscles ;
- squelette (os, cartilages, articulations, etc.) ;
- sang ;
- rate ;
- appareil urinaire (rein, uretères, etc.) ;
- appareil reproducteur (testicules, ovaires, etc.) ;
- mésentère ;
- corticosurrénale ;
- couches profondes de la peau (derme et tissu sous-cutané) ;
- membrane pleurale, péritoine, etc.

MÉTACARPE
Ensemble de cinq os formant le squelette de la paume de la main. Les métacarpiens s'articulent en
haut avec les os du carpe et se prolongent en bas par chacun des doigts. Ils sont réunis entre eux par
les muscles interosseux. Ce sont tous des os longs, comportant un corps central et deux extrémités
plus volumineuses.

MÉTACARPE (OU OS DU MÉTACARPE)


Ensemble de cinq os longs partant du carpe et parcourant la main en formant un éventail. Ils
s'articulent avec les phalanges des doigts.

MÉTACARPIEN (1er)
Le plus volumineux et le plus externe des métacarpiens. Il s'articule en haut avec le trapèze et en bas
avec la base de la phalange proximale du pouce.

MÉTACARPIEN (2e )
Il s'articule en haut avec le trapèze, le trapézoïde et le capitatum du carpe et, latéralement, avec
l'extrémité supérieure du 3e métacarpien. Son extrémité inférieure répond à la phalange proximale du
2e doigt.

MÉTACARPIEN (3e )
Son extrémité supérieure s'articule avec le capitatum du carpe et, latéralement, avec les extrémités
supérieures des 2e et 4e métacarpiens. Son extrémité inférieure répond à la phalange proximale du 3e
doigt.

MÉTACARPIEN (4e )
Il s'articule en haut avec les os capitatum et hamatum du carpe et, latéralement, avec les extrémités
supérieures des 3e et 5e métacarpiens, tandis que sa partie inférieure répond à la phalange proximale
du 4e doigt.

MÉTACARPIEN (5e )
Sa partie supérieure répond au hamatum du carpe et à l'extrémité supérieure du 4e métacarpien. Sa
partie inférieure s'articule avec la phalange proximale du 5e doigt.

MÉTAMYÉLOCYTE ÉOSINOPHILE
Les myélocytes sont les premières cellules différenciées de la lignée granulocytaire. Des granulations
éosinophiles apparaissent dans le cytoplasme de ces cellules.

MÉTAMYÉLOCYTE NEUTROPHILE
Myélocytes plus matures dont le noyau commence à se détacher et dont la chromatine devient plus
dense, tout en conservant sa granulation cytoplasmique spécifique.

MÉTAPHASE
Une fois les centrioles établis sur des plans totalement opposés de la cellule et les chromosomes liés
aux fibres du fuseau mitotique au moyen des cynétocores, chaque centriole commence à exercer une
attraction de même intensité sur les chromosomes. En réaction, les chromosomes s'établissent autour
de l'équateur de la cellule, formant une plaque équatoriale, ou plaque métaphasique.

MÉTAPHYSE
Zone intermédiaire entre la diaphyse et l'épiphyse, comportant le cartilage de croissance qui permet à
l'os de grandir. Cette zone s'ossifie lorsque le sujet arrive à l'âge adulte.

MÉTAPLASIE
voir ADAPTATION CELLULAIRE

MÉTASTASE
voir CANCER

MÉTATARSE
Ensemble de cinq os longs faisant partie de la voûte plantaire et compris entre la deuxième rangée
d'os du tarse et les phalanges des orteils.

MÉTATARSIEN (1er)
Le plus volumineux et le plus court des os métatarsiens. Il occupe le bord interne du pied et s'articule
par son extrémité postérieure avec le cunéiforme médial et le 2e métatarsien. Son extrémité antérieure
s'articule avec la base de la phalange proximale de l'hallux.

MÉTATARSIEN (2e )
Le plus long des os métatarsiens, s'articulant en arrière avec les trois os cunéiformes et avec les 1er et
3e métatarsiens. Son extrémité antérieure s'articule avec la base de la phalange proximale du 2e
orteil.
MÉTATARSIEN (3e )
Son extrémité postérieure s'articule avec le cunéiforme latéral et avec les 2e et 4e métatarsiens. Son
extrémité antérieure s'articule avec la base de la phalange proximale du 3e orteil.

MÉTATARSIEN (4e )
Il s'articule par son extrémité postérieure avec le cuboïde, avec le cunéiforme latéral et avec les 3e et
5e métatarsiens. Son extrémité antérieure s'articule avec la base de la phalange proximale du 4e
orteil.

MÉTATARSIEN (5e )
Le plus court et le plus fin des os métatarsiens. Il s'articule par sa partie postérieure avec le cuboïde
et le 4e métatarsien. Sa partie inférieure s'articule avec la phalange proximale du 5e orteil.

MFK
voir MASTOPATHIE FIBROKYSTIQUE (MFK). DYSPLASIE MAMMAIRE. MALADIE
RECLUS

MICI
voir MALADIE INFLAMMATOIRE CHRONIQUE INTESTINALE (MICI)

MICROCIL
voir MICROVILLOSITÉ (CELLULE GUSTATIVE)

MICROFILAMENT
Ensemble de filaments qui parcourent le cytoplasme et font partie du cytosquelette, et dont le rôle est
déterminant pour le mouvement des cellules.

MICROTUBULE A
Chaque doublet de microtubules périphériques comprend deux tubules accolés. L'un d'entre eux,
appelé microtubule A, se compose d'un système de 13 protofilaments disposés en cercle.

MICROTUBULE B
Un des tubules constituant les doublets de microtubules périphériques. Il se compose de 10 ou 11
protofilaments répartis à sa périphérie.

MICROTUBULE CENTRAL
Au centre du cil ou du flagelle se trouve un double système tubulaire, similaire au système
périphérique, qui court tout le long de l'appendice cellulaire. Il comprend une paire de microtubules
qui, comme les microtubules périphériques, sont composés de filaments appelés protofilaments.
Chaque microtubule central contient 13 protofilaments disposés en cercle.
MICROTUBULE PÉRIPHÉRIQUE
On compte neuf paires, ou doublets, de fibres présentant une structure microtubulaire. Chacun de ces
doublets est composé de deux groupes de fibres : les microtubules A et les microtubules B. À
l'intérieur du flagelle ou du cil, le cytoplasme est sillonné par ce système de microtubules, répartis en
doublets à la périphérie. Les microtubules sont constitués de chaînes de tubuline, qui est une
protéine.

MICROVILLOSITÉ (CELLULE GUSTATIVE)


Petites villosités situées sur l'extrémité supérieure des cellules gustatives. Elles sortent par les pores
gustatifs et constituent la surface réceptrice nécessaire à la détection des saveurs.

MICROVILLOSITÉ (OU MICROCIL) (MEMBRANE CELLULAIRE)


Excroissances de la membrane cellulaire, qui augmentent la surface de celle-ci, ce qui permet une
extension de la zone d'absorption, de sécrétion, etc.

MIGRAINE
Processus épisodique, avec des intervalles asymptomatiques entre les crises, dont le symptôme le
plus important est la céphalée.
L'étiologie de la maladie fait apparaître des altérations du tonus vasomoteur de la circulation
cérébrale, ainsi que des altérations des noyaux sérotoninergiques du tronc cérébral et du noyau du
nerf trijumeau au niveau du bulbe.
• Symptomatologie
La migraine se présente comme une céphalée pulsatile localisée d'un côté du crâne. Elle est associée
à des nausées et des vomissements, à une photophobie (intolérance à la lumière) et à une sonophobie
(intolérance aux stimuli auditifs). Dans certains cas, elle peut être précédée par des symptômes
visuels (vision trouble, vision scintillante, halos) ou sensoriels, appelés auras.
Des facteurs prédisposants tels que la fatigue, une lumière forte, les troubles du sommeil, le jeûne,
l'alcool, les menstruations et l'exercice physique ont été identifiés.
• Diagnostic
Le diagnostic est effectué au moyen d'un examen clinique.
• Traitement
* L'aspirine, le naproxène et l'ibuprofène sont utiles dans les cas légers à modérés.
* Dans les cas sévères, on a recours à des médicaments qui agissent sur les cellules photoréceptrices
sérotoninergiques.
* Certains médicaments sont utilisés à des fins prophylactiques, dans les cas où les épisodes
migraineux surviennent plus de deux fois par mois (bêta-bloquants, inhibiteurs calciques,
antidépresseurs tricycliques, etc.).

MINKOWSKI (MALADIE DE MINKOWSKI-CHAUFFARD)


voir SPHÉROCYTOSE HÉRÉDITAIRE SPHÉROCYTOSE CONGÉNITALE MALADIE
MINKOWSKI-CHAUFFARD

MIP
voir MALADIE INFLAMMATOIRE PELVIENNE (MIP)

MITOCHONDRIE
Structure tubulaire délimitée par une double membrane, une externe et une interne, qui présente des
crêtes ou replis orientés vers l'intérieur. Les mitochondries jouent un rôle essentiel dans la
respiration cellulaire et la production d'énergie.

MITOSE
Mécanisme par lequel une cellule se divise et donne naissance à deux répliques d'elle-même
présentant la même structure, les mêmes organites et le même nombre de chromosomes (46). La
mitose est le mode de division ou de multiplication de toutes les cellules de l'organisme humain, à
l'exception des cellules sexuelles (spermatozoïde et ovule), qui suivent un processus différent, appelé
méiose, au cours duquel chaque cellule fille ne reçoit que la moitié de ses chromosomes, soit 23. La
mitose se décompose en plusieurs phases : la prophase, la pro-métaphase, la métaphase, l'anaphase,
la télophase et la cytocinèse.

MOELLE ALLONGÉE
Prolongement supérieur et partie la plus épaisse de la moelle spinale, sortant de la cavité crânienne
par le foramen magnum. À l'intérieur s'étendent les voies nerveuses reliant l'encéphale à la moelle
spinale. La moelle allongée abrite également les noyaux internes de plusieurs nerfs crâniens et les
centres vitaux chargés de réguler la respiration et la circulation sanguine. Elle correspond à la
portion inférieure du tronc cérébral.

MOELLE CERVICALE (COUPE TRANSVERSALE)


La section de la moelle cervicale est de forme ovale et de taille supérieure à celle de la moelle
thoracique et de la moelle lombale. Elle contient une grande quantité de substance grise et les cornes
ventrales y sont plus grandes que les cornes dorsales.

MOELLE LOMBALE (COUPE TRANSVERSALE)


La moelle lombale présente une section circulaire et sa substance grise, plus importante que celle de
la moelle thoracique, occupe davantage de place que la substance blanche.

MOELLE OSSEUSE
Tissu occupant le centre de la cavité médullaire, composé d'un réseau vasculaire riche et d'une série
de cellules pouvant soit produire des globules sanguins (moelle osseuse rouge), soit se transformer
en cellules adipeuses (moelle osseuse jaune). La moelle osseuse a une double fonction : d'une part,
elle exerce une fonction hématopoïétique, c'est-à-dire de production de globules sanguins et, d'autre
part, elle joue un rôle immunitaire très important, dans la mesure où elle est le centre de production
d e s précurseurs des lymphocytes T et B, qui sont des éléments essentiels dans la plupart des
processus de défense de l'organisme. Ces capacités peuvent diminuer sous l'effet de l'âge ou de
certaines maladies, mais elles peuvent être récupérées grâce à un stimulant approprié. La greffe de
moelle osseuse est une arme thérapeutique efficace pour lutter contre certains processus affectant la
fonction médullaire en elle-même.
MOELLE SPINALE
Partie du système nerveux central naissant dans le prolongement de la moelle allongée. Il s'agit d'un
long cordon de forme cylindrique, qui trouve son origine dans la cavité crânienne et s'étend le long du
dos, à l'intérieur du canal spinal de la colonne vertébrale. La moelle spinale abrite les voies
nerveuses et constitue le point de départ des nerfs accessoire et spinaux qui vont ensuite se répartir
dans tout l'organisme.

MOELLE THORACIQUE (COUPE TRANSVERSALE)


La moelle thoracique présente une section presque circulaire et sa substance grise est peu abondante,
avec de minces cornes ventrales et dorsales. La substance blanche occupe proportionnellement plus
de place que la grise.

MOLAIRE
Dents situées dans les zones latérales des gencives et dotées d'une racine multiple et d'une couronne
cubique à la surface irrégulière. Il peut y avoir jusqu'à six molaires supérieures et six inférieures.
Toutefois, certains individus n'en possèdent que quatre sur chaque gencive, les deux dernières
(troisièmes dents molaires ou dents de sagesse) ne poussant pas toujours. Ces dents permettent de
mâcher et de broyer les aliments.

MOLLET
Face postérieure de la jambe, d'aspect généralement volumineux et proéminent en raison de son
importante masse musculaire.

MOLLUSCUM CONTAGIOSUM
Infection de la peau par un virus de la famille des Poxvirus. Elle est plus fréquente chez l'enfant que
chez l'adulte. Son mode de transmission n'est pas élucidé.
• Symptomatologie
La lésion caractéristique est une petite élevure ou papule, entourée d'un halo rougeâtre, qui laisse
échapper une substance blanchâtre si on la presse. L'infection se propage facilement à d'autres parties
du corps à partir d'une lésion initiale.
• Diagnostic
Les lésions sont suffisamment caractéristiques pour permettre d'établir un diagnostic par simple
observation. En cas de doute, il peut être nécessaire d'examiner au microscope le liquide qu'elles
contiennent.
• Traitement
* Bien que les molluscums disparaissent parfois spontanément après un temps assez long, leur
exérèse par curetage est recommandée, afin d'éviter des foyers d'auto-infection et leur dissémination.

MONOCYTE
La plus volumineuse de cellules sanguines. Elle se caractérise par sa couleur bleutée. Les monocytes
ont une action défensive face aux infections prolongées ou chroniques.
MONONUCLÉOSE INFECTIEUSE
Maladie provoquée par le virus d'Epstein-Barr, de la famille des virus herpétiques.
La contamination se produit par contact humain rapproché, généralement par la salive (« maladie du
baiser »).
Le virus envahit les cellules épithéliales des voies respiratoires et les lymphocytes B. Dans les
lymphocytes, le virus peut causer la destruction cellulaire ou s'unir à l'ADN de la cellule hôte,
stimulant ainsi sa prolifération et la production de différents anticorps.
Une relation a été établie avec une prédisposition aux cancers naso-pharyngés et à certains types de
lymphomes.
• Symptomatologie
La maladie est fréquente chez les personnes âgées de 15 à 25 ans.
Après une période d'incubation de 30 à 45 jours, des symptômes grippaux se manifestent : faiblesse,
douleurs musculaires et céphalées. Ensuite, un tableau clinique apparaît : fièvre, asthénie (faiblesse),
anorexie (perte de l'appétit), douleurs pharyngées, douleurs musculaires, céphalées, adénopathie
(augmentation du volume des ganglions lymphatiques), douleurs cervicales, éruptions cutanées et
augmentation du volume du foie et de la rate (hépatosplénomégalie). Ce tableau clinique évolue
durant deux à quatre semaines. Généralement, les symptômes disparaissent spontanément.
Cependant, des complications peuvent survenir. Par exemple, des anémies hémolytiques, une
thrombocytopénie (diminution du nombre de plaquettes), des troubles neurologiques, une rupture de
la rate, une insuffisance hépatique ou une myocardite (inflammation du muscle cardiaque).
• Diagnostic
L'examen sanguin révèle un nombre élevé de lymphocytes, avec un pourcentage variable de
lymphocytes de forme atypique.
L'augmentation des transaminases (enzymes hépatiques) atteste d'un certain degré de
dysfonctionnement hépatique.
La plus importante des vérifications est la détection d'anticorps produits par des lymphocytes B, qui
réagissent en présence de globules rouges de veau lors du test de Paul Bunnell, ou test monospot.
Enfin, il est possible de procéder à la détection d'anticorps spécifiques ou d'ADN viral au moyen de
techniques de PCR (réactions de polymérase en chaîne).
• Traitement
* En règle générale, aucun traitement particulier n'est nécessaire. Des mesures d'hygiène sont
indispensables et une médication antithermique ou analgésique est utile.

MONT DE VÉNUS
voir MONT DU PUBIS (OU MONT DE VÉNUS)

MONT DU PUBIS (OU MONT DE VÉNUS)


Éminence de forme triangulaire, qui apparaît au niveau de la peau située à la partie inférieure de
l'abdomen et supérieure de la vulve. À la puberté, il se recouvre d'une pilosité épaisse et frisée.

MONTEGGIA (FRACTURE DE)


voir FRACTURE DE L'AVANT-BRAS
MORQUIO (MALADIE DE)
voir MUCOPOLYSACCHARIDOSES

MORRIS (SYNDROME DE MORRIS)


voir AMÉNORRHÉE

MORT CELLULAIRE PROGRAMMÉE


voir NÉCROSE CELLULAIRE. APOPTOSE

MOUVEMENT AMIBOÏDE
Ce mouvement, qui ne fait pas intervenir de cils ni de flagelles, est celui de la plupart des cellules de
l'organisme, par exemple les leucocytes, cellules du sang. La cellule forme un pseudopode, sorte
d'extension qui se fixe sur la surface placée devant elle grâce à des systèmes d'ancrage composés
d'une protéine appelée fibronectine. En s'appuyant sur ces points d'ancrage, elle exerce ensuite une
traction sur sa propre masse, ce qui lui permet de se déplacer vers l'avant. L'émission du pseudopode
est due à l'attraction exercée sur la cellule par une zone donnée ; ce phénomène est désigné sous le
terme de chimiotaxie.

MOUVEMENT DES CILS ET DES FLAGELLES


Tous les mouvements cellulaires, quels qu'ils soient, nécessitent de l'énergie. Ils ont donc besoin d'un
apport d'adénosine triphosphate (ATP), qui est la source énergétique de tous les processus de
l'organisme, et d'un milieu qui contienne principalement des ions de calcium et de magnésium en
proportions appropriées.

MOUVEMENT FLAGELLAIRE
Ce mouvement est un mouvement de rotation similaire à celui d'un tournevis, entre la base du flagelle
et son extrémité, qui entraîne le déplacement de la cellule vers l'avant. Les cellules reproductrices
mâles, ou spermatozoïdes, se déplacent de cette façon.

MOUVEMENT VIBRATOIRE CILIAIRE


Mouvement similaire à celui d'un fouet sur la partie supérieure duquel seraient collées des particules.
Le cil s'étend vers l'avant, puis se plie à la base et se penche vers l'arrière, ce qui entraîne le
déplacement de la cellule, si elle est mobile. Si elle est immobile, le mouvement des cils pousse le
liquide extracellulaire à sa surface (c'est le cas notamment des cellules qui tapissent l'appareil
respiratoire et qui déplacent le mucus les recouvrant).

MPOC
voir MALADIE PULMONAIRE OBSTRUCTIVE CHRONIQUE (MPOC)

MUCLE PEAUCIER DU COU


voir MUSCLE PLATYSMA (OU PEAUCIER DU COU)
MUCLE PETIT OBLIQUE
voir MUSCLE OBLIQUE INTERNE DE L'ABDOMEN (OU PETIT OBLIQUE)

MUCLE TRIANGULAIRE DU STERNUM


voir MUSCLE TRANSVERSE DU THORAX (OU TRIANGULAIRE DU STERNUM)

MUCOPOLYSACCHARIDOSES
Ensemble de maladies qui entraînent l'accumulation dans la cellule de substances appelées
mucopolysaccharides, provoquées par des déficits héréditaires de différentes enzymes, à l'origine de
diverses maladies : iduronate sulfatase (maladie de Hunter), alpha-L-iduronidase (maladie de
Hurler), galactose-6-sulfatase (maladie de Morquio), etc.
• Symptomatologie
Précoce et progressive, l'apparition des symptômes va dépendre de l'organe dans lequel les
mucopolysaccharides se sont accumulés. L'obésité de la face, un retard psychomoteur (léger ou
important) et un retard de développement physique, des altérations articulaires, oculaires ou
hépatiques, des déformations osseuses, etc., sont caractéristiques de ces maladies.
• Diagnostic
L'aspect physique des patients et la présence des altérations physiques décrites précédemment, dont
certaines peuvent être corroborées au moyen d'explorations radiologiques, doivent faire suspecter la
présence de la maladie, qui sera ensuite confirmée par la recherche du déficit enzymatique existant,
ainsi que par la présence dans les urines des résidus issus des substances.
Il est possible d'effectuer un dépistage prénatal.
• Traitement
* En l'absence d'un traitement de substitution de l'enzyme déficitaire réellement efficace, le traitement
appliqué à l'heure actuelle est symptomatique, même si, dans certains cas, une greffe de moelle
osseuse réalisée de manière précoce a donné de bons résultats.

MUQUEUSE (UTÉRUS)
Lame membraneuse tapissant l'intérieur de la cavité utérine, dans laquelle s'implante l'ovule fécondé.
En l'absence de fécondation, elle se détache lors de chaque cycle menstruel.

MUQUEUSE BUCCALE
Fine membrane d'aspect rosé recouvrant la totalité de la cavité orale, y compris les joues, les
gencives, le plafond et le plancher de la bouche et la face postérieure des lèvres. Au niveau de la
langue, elle est appelée muqueuse linguale. C'est là que sont situées les papilles gustatives et de
nombreuses glandes salivaires.

MUQUEUSE GASTRIQUE
La plus interne des trois couches formant les parois gastriques. Il s'agit d'une fine membrane de
couleur rosée ou blanchâtre, qui recouvre la face interne de l'estomac sur toute sa longueur et entre en
contact direct avec les aliments. Sous la muqueuse gastrique s'étend, telle une séparation avec la
couche musculaire, une membrane fine appelée sous-muqueuse.
MUQUEUSE OLFACTIVE
Muqueuse recouvrant la partie postéro-supérieure des fosses nasales et renfermant les cellules
nerveuses chargées de détecter les odeurs, à savoir les cellules olfactives, ou réceptrices.

MUSCLA ANGULAIRE DE LA SCAPULA


voir MUSCLE ÉLÉVATEUR DE LA SCAPULA (OU ANGULAIRE DE L'OMOPLATE)

MUSCLE
L'ensemble des muscles, qui forme une structure complexe, fournit la force motrice nécessaire à la
mobilité des os et des articulations. Cette structure exerce une fonction de soutien de l'organisme, en
assurant la cohésion de ses nombreux composants, et permet aux différentes articulations de se
mouvoir. Les muscles sont répartis en plusieurs couches autour du squelette, mais on les trouve
également dans les organes internes (appareil digestif, respiratoire, cardiovasculaire, etc.).

MUSCLE ABAISSEUR DE L'ANGLE DE LA BOUCHE (OU


TRIANGULAIRE)
Muscle ayant la forme d'un triangle dont la base s'insère sur le bord inférieur de la mandibule et le
sommet sur la peau de la commissure des lèvres. Sa contraction abaisse la commissure des lèvres,
exprimant le dégoût ou la tristesse. Il est innervé par le nerf facial.

MUSCLE ABAISSEUR DE LA LÈVRE INFÉRIEURE (OU CARRÉ DU


MENTON)
Il s'étend du bord inférieur de l'os du menton à la peau qui recouvre la lèvre inférieure. Ce muscle
permet de replier la lèvre inférieure vers le bas et l'extérieur. Il est innervé par le nerf facial.

MUSCLE ABDUCTEUR DE L'HALLUX


Muscle appartenant au plan moyen, occupant le bord interne de la plante du pied, tendu depuis le
calcanéus jusqu'à la base de la phalange proximale de l'hallux, sur laquelle il s'insère par
l'intermédiaire d'un tendon qui s'unit à celui du muscle long fléchisseur de l'hallux. Il fléchit l'hallux
sur la plante du pied, tout en l'écartant du deuxième orteil. Il est innervé par une branche du nerf
plantaire médial et vascularisé par l'artère plantaire médiale.

MUSCLE ABDUCTEUR DU PETIT DOIGT


Muscle occupant le bord interne de la paume de la main, depuis l'os pisiforme du carpe jusqu'à la
base de la phalange proximale du cinquième doigt et au tendon terminal du muscle extenseur commun
des doigts pour le petit doigt et pour l'annulaire. En se contractant, il écarte le cinquième doigt de
l'axe central de la main et fléchit la phalange proximale de ce doigt sur la paume de la main. Il est
desservi par des branches du nerf ulnaire et par un rameau de la branche palmaire profonde de
l'artère ulnaire.

MUSCLE ABDUCTEUR DU PETIT ORTEIL


Muscle le plus externe de la plante du pied, tendu du calcanéus à la phalange proximale du petit orteil
et au cinquième os métatarsien. Sa contraction écarte le cinquième orteil, réalisant un mouvement
d'abduction. Il est innervé par une branche du nerf plantaire latéral et vascularisé par l'artère
plantaire latérale.

MUSCLE ADDUCTEUR DU POUCE


Muscle de forme triangulaire constitué de deux faisceaux : un faisceau oblique s'insérant sur les os
capitatum et trapézoïde du carpe, et un faisceau transverse s'insérant sur le troisième métacarpien.
Depuis ces points d'insertion, ses fibres convergent vers la phalange proximale du pouce, sur laquelle
ils se fixent. Il permet d'amener le pouce en dedans, dans un mouvement de rapprochement, ou
d'adduction. Il est innervé par des branches du nerf ulnaire et vascularisé par l'artère radiale.

MUSCLE ANCONÉ
Muscle plat en forme de triangle, dont le sommet s'insère sur l'épicondyle médial de l'humérus et dont
la base suit le bord postérieur de l'ulna. Avec le triceps brachial, il permet l'extension de l'avant-bras
sur le bras. Il est innervé par des branches du nerf radial et vascularisé par des branches de l'artère
radiale.

MUSCLE ANGULAIRE DE L'OMOPLATE


voir MUSCLE ÉLÉVATEUR DE LA SCAPULA (OU ANGULAIRE DE L'OMOPLATE)

MUSCLE ARRECTEUR DU POIL


Muscle lisse dont la contraction est involontaire, situé à proximité de chaque follicule pilo-sébacé. Il
provoque l'érection du poil sous l'effet du froid, du stress, etc.

MUSCLE ARYTÉNO-ÉPIGLOTTIQUE
Prolongement du muscle aryténoïdien oblique qui, de son point d'insertion supérieur, situé au sommet
du cartilage aryténoïde, s'étend jusqu'au bord latéral de l'épiglotte. En se contractant, il fait descendre
l'épiglotte et resserre l'orifice supérieur de la glotte. Ce muscle est innervé par le nerf laryngé
inférieur. Il est vascularisé par des branches de l'artère thyroïdienne supérieure.

MUSCLE ARYTÉNOÏDIEN OBLIQUE


Muscles reliant obliquement l'apophyse musculaire du premier cartilage aryténoïde au sommet du
second, adossé au muscle aryténoïdien transverse. Comme ce dernier, les aryténoïdiens obliques sont
des muscles constricteurs de la glotte et des muscles tenseurs des plis vocaux. Ils reçoivent des
terminaisons nerveuses du nerf laryngé inférieur et sont vascularisés par des branches de l'artère
thyroïdienne supérieure.

MUSCLE ARYTÉNOÏDIEN TRANSVERSE


Muscle tendu entre les faces postérieures des deux cartilages aryténoïdes. Il s'agit d'un muscle
constricteur de la glotte et d'un muscle tenseur des plis vocaux. Il est innervé par le nerf laryngé
inférieur et vascularisé par des branches de l'artère thyroïdienne supérieure.
MUSCLE AURICULAIRE SUPÉRIEUR
Muscle plat et presque atrophié, situé au-dessus du pavillon de l'oreille. Il s'étend du bord latéral de
la galéa aponévrotique jusqu'à la zone supérieure des cartilages auriculaires, qu'il déplace
légèrement vers le haut en se contractant. Il existe également des muscles auriculaires antérieurs et
postérieurs. Il est innervé par des branches du nerf facial.

MUSCLE BICEPS BRACHIAL


Muscle épais occupant la face antérieure du bras. Il comprend deux parties : une externe, ou chef
long, qui naît dans l'angle externe de la scapula, et une interne, ou chef court, qui part du processus
coracoïde de la scapula. Les deux chefs fusionnent pour former une masse musculaire unique qui se
transforme en tendon, passe sur le coude et s'insère sur la tête du radius, au niveau de la tubérosité de
cet os. Le biceps brachial est fléchisseur de l'avant-bras sur le bras, supinateur ou rotateur externe de
l'avant-bras (paume de la main vers le haut) et élévateur du bras. Il est innervé par le nerf musculo-
cutané et vascularisé par des branches de l'artère brachiale.

MUSCLE BICEPS FÉMORAL


Muscle volumineux parcourant la partie externe de la région postérieure de la cuisse. Sa partie
supérieure est formée de deux chefs : un chef long et un chef court, qui fusionnent et se terminent par
un tendon unique très long. Celui-ci s'insère sur la tête de la fibula, formant le bord supérieur externe
de la fosse poplitée. Le biceps fémoral est fléchisseur de la jambe sur la cuisse et légèrement rotateur
externe de la jambe. Il est également extenseur de la cuisse sur le pelvis. Il est innervé par des
branches du nerf sciatique. Sa vascularisation est assurée par les rameaux perforants de l'artère
fémorale profonde.

MUSCLE BRACHIAL
Muscle très large situé sous le biceps brachial et ressortant à côté de celui-ci. Il s'insère sur la partie
supérieure des faces interne et externe de l'humérus et sur les septums intermusculaires. À partir de
ces multiples points d'insertion, ses fibres descendent en croisant la partie antérieure du coude et se
fixent sur le processus coronoïde de l'ulna. Ce muscle est principalement fléchisseur de l'avant-bras
sur le bras. Il est innervé par les ramifications du nerf musculo-cutané et vascularisé par des branches
de l'artère brachiale.

MUSCLE BRACHIO-RADIAL (OU LONG SUPINATEUR)


Muscle long s'étendant sur le bord externe de l'avant-bras. Dans sa partie supérieure, il s'insère, au-
dessus du coude, sur le bord externe de l'humérus et, après avoir parcouru tout l'avant-bras, il se
transforme en un tendon qui se fixe sur le processus styloïde, à l'extrémité inférieure du radius. Sa
principale fonction est de fléchir l'avant-bras sur le bras, mais également de le faire tourner en le
laissant en position intermédiaire entre supination et pronation. Ce muscle est innervé par le nerf
radial et vascularisé par des branches des artères radiale et brachiale.

MUSCLE BUCCINATEUR
Muscle facial qui s'insère dans la peau entourant la commissure des lèvres et s'étend sur la face
interne des joues jusqu'au bord supérieur de la mandibule et au bord inférieur du maxillaire. Il émet
également quelques faisceaux qui se terminent sur le raphé ptérygo-mandibulaire, tendu de la
mandibule au processus ptérygoïde de la base du crâne. Il sert principalement à élargir
transversalement la commissure des lèvres et permet, avec d'autres muscles, de souffler, siffler ou
mastiquer. Muscle essentiel de l'expression faciale, il participe également à la mastication en
poussant les aliments vers les dents. Il reçoit l'artère buccale, branche de l'artère maxillaire. Il est
innervé par des branches du nerf facial.

MUSCLE BULBO-SPONGIEUX
Muscle qui part de la région pré-rectale, se dirige vers l'avant et le haut, borde la partie spongieuse
de l'urètre et se termine sur les corps caverneux du pénis. C'est un muscle érecteur. Son innervation
est assurée par le nerf pudendal et sa vascularisation par l'artère pudendale interne.

MUSCLE CANIN
voir MUSCLE RELEVEUR DE L'ANGLE DE LA BOUCHE (OU MUSCLE CANIN)

MUSCLE CARRÉ DES LOMBES


Muscle plat situé sur la zone latérale de la colonne lombale. Il s'étend sur la face postérieure de
l'abdomen, depuis le bord inférieur de la dernière côte jusqu'à la crête iliaque, en émettant des
faisceaux qui viennent se fixer sur les processus transverses des vertèbres lombales. Il permet
d'incliner la colonne lombale d'un côté ou de l'autre, d'abaisser les côtes et, en position de décubitus,
de basculer latéralement le pelvis. Ce muscle est innervé par le nerf intercostal et vascularisé par les
artères lombales.

MUSCLE CARRÉ DU MENTON


voir MUSCLE ABAISSEUR DE LA LÈVRE INFÉRIEURE (OU CARRÉ DU MENTON)

MUSCLE CARRÉ FÉMORAL


Muscle de forme carrée, situé sur la partie postérieure de l'articulation coxo-fémorale. Ses fibres
s'étendent depuis la tubérosité ischiatique jusqu'au bord postérieur du fémur. C'est un rotateur externe
de la cuisse. Il est innervé par une branche du plexus nerveux sacral et vascularisé par des branches
de l'artère circonflexe médiale.

MUSCLE CARRÉ PLANTAIRE


Muscle plat situé sous le court fléchisseur des orteils (ou court fléchisseur plantaire). Il compte deux
faisceaux : le faisceau interne s'insère sur la face interne du calcanéus et le faisceau externe sur le
processus latéral de la tubérosité de cet os. Les deux faisceaux fusionnent ensuite et se terminent en
rejoignant le tendon du muscle long fléchisseur des orteils. Le muscle carré plantaire est associé au
long fléchisseur des orteils dans la flexion des orteils. Il est innervé par des branches du nerf
plantaire latéral et vascularisé par l'artère plantaire latérale.

MUSCLE CARRÉ PRONATEUR


Petit muscle plat et quadrangulaire situé dans le plan profond et dans la partie la plus distale de la
face antérieure de l'avant-bras. Il s'étend depuis la partie inférieure du bord antérieur de l'ulna jusqu'à
la partie correspondante du radius. Il permet de faire tourner l'avant-bras de l'extérieur vers
l'intérieur (pronation). Il est innervé par des branches du nerf médian et vascularisé par l'artère
interosseuse antérieure.

MUSCLE CILIAIRE
Muscle entourant le cristallin de l'œil et dont la contraction ou le relâchement modifie la forme de
cette lentille, assurant l'accommodation indispensable à une acuité visuelle satisfaisante.

MUSCLE COCCYGIEN
Muscle plat et triangulaire appartenant au périnée. Il est situé en arrière du muscle élévateur de
l'anus. Il s'étend de la partie latérale du coccyx jusqu'à l'ischium. Sa contraction entraîne l'élévation
de l'anus et il sert également de soutien aux organes intra-pelviens. Il reçoit des branches des nerfs
sacraux et des artères sacrales.

MUSCLE COMPRESSEUR DE L'URÈTRE (OU CONSTRICTEUR DE LA


VULVE)
Muscle qui naît dans la zone située en avant de l'anus, s'étend vers l'avant en englobant la partie
distale du vagin et l'urètre, et se termine à la base du clitoris. Il facilite l'érection du clitoris, la
contraction du vagin et l'expulsion des sécrétions des glandes muqueuses pendant l'acte sexuel. Son
innervation est assurée par le nerf pudendal et sa vascularisation par l'artère pudendale interne.

MUSCLE CONSTRICTEUR DE LA VULVE


voir MUSCLE COMPRESSEUR DE L'URÈTRE (OU CONSTRICTEUR DE LA VULVE)

MUSCLE CONSTRICTEUR INFÉRIEUR DU PHARYNX


Muscle tendu des cartilages laryngés thyroïde et cricoïde jusqu'à la paroi postéro-inférieure du
pharynx. Il a pour fonction de contracter la zone inférieure du pharynx. Son innervation est assurée
par le plexus pharyngien et sa vascularisation s'effectue par l'artère pharyngienne ascendante et
l'artère thyroïdienne supérieure.
MUSCLE CONSTRICTEUR MOYEN DU PHARYNX
Muscle tendu des branches latérales de l'os hyoïde à la face latérale du pharynx. Sa contraction
resserre et élève le pharynx. Il reçoit les terminaisons du nerf glosso-pharyngien et du plexus
pharyngien. Il est vascularisé par l'artère pharyngienne ascendante.

MUSCLE CONSTRICTEUR SUPÉRIEUR DU PHARYNX


Muscle qui s'insère sur le processus ptérygoïde et sur la branche de la mandibule, puis s'étend vers le
bas et l'intérieur pour se terminer sur la face postérieure du pharynx. Il possède un prolongement vers
la partie latérale de la langue, dénommée partie glosso-pharyngienne du muscle constricteur
supérieur du pharynx. Le muscle constricteur supérieur du pharynx resserre et raccourcit cet organe
et joue donc un rôle important dans la déglutition. Il est innervé par le nerf glosso-pharyngien et par
les nerfs spinaux.

MUSCLE CORACO-BRACHIAL
Muscle situé sous le chef court du biceps brachial, avec lequel il partage une insertion tendineuse sur
le processus coracoïde de la scapula. Le muscle coraco-brachial descend le long de la face
antérieure de l'humérus sur lequel il se fixe au niveau de sa section supérieure. En se contractant, il
permet d'approcher le bras tout en l'entraînant vers l'avant et vers l'intérieur. Ce muscle reçoit des
branches nerveuses du nerf musculo-cutané et des ramifications de l'artère axillaire.

MUSCLE CORRUGATEUR DU SOURCIL


Petit muscle facial mince, situé sous le muscle orbiculaire de l'œil et le muscle frontal, dans la zone
interne de la cavité orbitaire, d'où il s'étend jusqu'à la peau qui recouvre la partie interne des
sourcils. Sa contraction entraîne le froncement des sourcils. Il est innervé par des branches du nerf
facial.

MUSCLE COURT ABDUCTEUR DU POUCE


Muscle situé dans la zone superficielle de l'éminence thénar, s'étendant depuis le carpe et le
rétinaculum des fléchisseurs des doigts jusqu'à la phalange proximale du pouce. Certaines de ses
fibres rejoignent le tendon du muscle long abducteur du pouce, qui vient de l'avant-bras. En se
contractant, il imprime au pouce un mouvement d'abduction ou d'écartement, tout en le déplaçant vers
l'avant. Il est innervé par une branche du nerf médian et vascularisé par un rameau de la branche
palmaire superficielle de l'artère radiale.

MUSCLE COURT ADDUCTEUR DE LA CUISSE


Également appelé deuxième adducteur, ce muscle unit le pelvis à la cuisse, comme le font les autres
adducteurs. Il s'insère sur le pubis, puis se dirige vers l'extérieur pour se terminer en deux faisceaux
qui se fixent sur le bord interne du fémur. Il est adducteur et rotateur de la cuisse. Son innervation est
assurée par une branche du nerf obturateur et il est vascularisé par des rameaux des artères fémorale
profonde, circonflexe médiale et obturatrice.

MUSCLE COURT EXTENSEUR DES ORTEILS (OU MUSCLE PÉDIEUX)


Muscle plat qui s'insère sur le calcanéus, croise obliquement le dos du pied en direction des
phalanges et se divise en quatre tendons destinés aux quatre premiers orteils. Sur le premier orteil, le
tendon s'insère sur la base de la phalange proximale, tandis que sur les trois autres, il s'unit aux
tendons du muscle long extenseur des orteils. Sa contraction entraîne l'extension des quatre premiers
orteils. Il reçoit pour cette action l'aide du long extenseur des orteils. Il est innervé par une branche
du nerf fibulaire profond et vascularisé par une branche de l'artère dorsale du pied (ou artère
pédieuse).

MUSCLE COURT EXTENSEUR DU POUCE


Muscle suivant un parcours parallèle au muscle long abducteur du pouce et partageant les mêmes
points d'insertion supérieurs, sauf au niveau de l'ulna. Il descend, croise l'articulation du poignet et se
fixe sur la phalange proximale du pouce. Il permet d'étendre la phalange proximale du pouce sur la
main et d'écarter ce doigt vers l'extérieur. Il est innervé et vascularisé de la même façon que le
muscle long abducteur du pouce.

MUSCLE COURT EXTENSEUR RADIAL DU CARPE (OU MUSCLE


DEUXIÈME, OU COURT RADIAL)
Situé dans la zone externe de l'avant-bras, sous le long extenseur radial du carpe, il s'étend sous
l'épicondyle latéral de l'humérus et le ligament collatéral radial de l'articulation du coude jusqu'au
poignet, après lequel il s'insère à la base du troisième métacarpien. En se contractant, il plie la main
vers l'arrière sur l'avant-bras (extension). Il est innervé par le nerf radial et vascularisé par des
branches de l'artère radiale.

MUSCLE COURT FIBULAIRE


Muscle situé au-dessous du muscle long fibulaire, s'étendant de la face externe de la fibula et des
septums intermusculaires antérieur et postérieur jusqu'à la malléole latérale qu'elle contourne par
l'arrière sous forme d'un tendon, avant d'arriver à la zone externe du pied pour se fixer sur le
cinquième os métatarsien. C'est un muscle abducteur et rotateur externe du pied. Il est innervé par le
nerf fibulaire superficiel et vascularisé par des branches des artères tibiale antérieure et fibulaire.

MUSCLE COURT FLÉCHISSEUR DE L'HALLUX


Muscle s'insérant sur l'os naviculaire et sur l'os cunéiforme latéral, puis se divisant en deux
faisceaux. Le faisceau interne s'insère sur l'os sésamoïde médial et le faisceau externe sur l'os
sésamoïde latéral, laissant un petit orifice par lequel passe le tendon du long fléchisseur de l'hallux.
Le muscle court fléchisseur de l'hallux fléchit l'hallux sur la plante du pied. Il est innervé par des
branches des nerfs plantaires médial et latéral et vascularisé par l'artère plantaire médiale.

MUSCLE COURT FLÉCHISSEUR DES ORTEILS (OU COURT


FLÉCHISSEUR PLANTAIRE)
Muscle situé dans la zone centrale de la plante du pied. Il s'insère sur le calcanéus et se divise en
quatre faisceaux charnus, desquels naissent quatre tendons qui se fixent sur la phalange intermédiaire
des quatre derniers orteils par l'intermédiaire de deux languettes. Le muscle court fléchisseur des
orteils fléchit la phalange proximale et la phalange intermédiaire des quatre derniers orteils sur la
plante du pied. Il est innervé par une terminaison du nerf plantaire médial et vascularisé par une
branche de l'artère plantaire latérale.

MUSCLE COURT FLÉCHISSEUR DU PETIT DOIGT


Muscle suivant un trajet parallèle à celui de l'abducteur du petit doigt et s'étendant depuis l'hamatum
du carpe et le rétinaculum des fléchisseurs des doigts jusqu'à la base de la phalange proximale du
petit doigt, où il s'insère au moyen d'un tendon commun à l'abducteur de ce doigt. Il permet de plier la
phalange proximale du cinquième doigt sur la paume de la main. Il est innervé par des branches du
nerf ulnaire et vascularisé par un rameau de la branche palmaire profonde de l'artère ulnaire.

MUSCLE COURT FLÉCHISSEUR DU POUCE


Muscle situé sur le côté intérieur du court abducteur du pouce, s'étendant depuis le rétinaculum des
fléchisseurs des doigts et les os du carpe jusqu'à la phalange proximale du pouce. Il permet de diriger
le pouce vers l'avant et en dedans. Il est desservi par des branches des nerfs ulnaire et médian, et
vascularisé par un rameau de l'artère interosseuse.

MUSCLE COURT FLÉCHISSEUR PLANTAIRE


voir MUSCLE COURT FLÉCHISSEUR DES ORTEILS (OU COURT FLÉCHISSEUR PLANTAIRE)

MUSCLE COURT PALMAIRE


Petit muscle superficiel composé de plusieurs faisceaux et inséré sous la peau de l'éminence thénar
et, latéralement, dans l'aponévrose palmaire. Ses fonctions sont rudimentaires : il aide à plier la peau
de la paume de la main. Il est vascularisé et innervé par des branches de l'artère et du nerf ulnaires,
respectivement.

MUSCLE COURT RADIAL


voir MUSCLE COURT EXTENSEUR RADIAL DU CARPE (OU MUSCLE DEUXIÈME,
COURT RADIAL)

MUSCLE CRICO-ARYTÉNOÏDIEN LATÉRAL


Muscle reliant la zone latérale du bord supérieur du cartilage cricoïde au cartilage aryténoïde. En se
contractant, il permet de refermer la glotte. Ce muscle est desservi par des branches du nerf laryngé
récurrent, ou inférieur, et du nerf vague, ou pneumogastrique. Il est vascularisé par des branches de
l'artère thyroïdienne supérieure.

MUSCLE CRICO-ARYTÉNOÏDIEN POSTÉRIEUR


Muscle allant de la face postérieure du cartilage cricoïde au cartilage aryténoïde. En se contractant, il
permet d'ouvrir la glotte, espace situé entre les plis vocaux. Ce muscle est innervé par des
ramifications du nerf laryngé inférieur, ou récurrent, et du nerf vague, ou pneumogastrique. Il est
vascularisé par des branches de l'artère thyroïdienne supérieure.

MUSCLE CRICO-THYROÏDIEN
Muscle tendu de la face externe du cartilage cricoïde jusqu'au bord inférieur du cartilage thyroïde. Il
se divise en deux parties : une section longiligne et une autre oblique. Le muscle crico-thyroïdien est
un muscle tenseur des plis vocaux. Il est innervé par la branche externe du nerf laryngé supérieur,
ramification du nerf vague, ou pneumogastrique. Il est vascularisé par des branches de l'artère
thyroïdienne supérieure.

MUSCLE CRURAL DU QUADRICEPS FÉMORAL


voir MUSCLE VASTE INTERMÉDIAIRE (OU CRURAL) DU QUADRICEPS FÉMORAL

MUSCLE CUBITAL ANTÉRIEUR


voir MUSCLE FLÉCHISSEUR ULNAIRE DU CARPE (OU CUBITAL ANTÉRIEUR)

MUSCLE CUBITAL POSTÉRIEUR


voir MUSCLE EXTENSEUR ULNAIRE DU CARPE (OU CUBITAL POSTÉRIEUR)

MUSCLE DE LA HOUPPE DU MENTON


voir MUSCLE MENTONNIER (OU DE LA HOUPPE DU MENTON)

MUSCLE DE LA PAROI UTÉRINE


Muscles puissants dont les contractions, déclenchées par des stimulations hormonales, permettent
l'accouchement.

MUSCLE DE LA PROSTATE ET DE LA VESSIE


Couche musculaire dont sont dotées les parois de la vessie et de la prostate. Sa contraction est
responsable des mécanismes qui déclenchent la miction ou l'éjaculation. Dans le premier cas, le
sphincter, muscle strié, intervient également. Ce mécanisme peut donc être contrôlé volontairement.

MUSCLE DELTOÏDE
Muscle large, plat et volumineux, occupant toute la zone superficielle de l'épaule, de la clavicule et
la scapula jusqu'à la face externe de l'humérus. Il s'insère sur la clavicule, l'acromion et l'épine de la
scapula. Ses fibres descendent ensuite et prennent la forme d'un tendon qui vient se fixer sur la face
externe de l'humérus, au niveau de la crête rugueuse appelée empreinte deltoïdienne. Le muscle
deltoïde a pour fonction d'élever le bras à l'horizontale et de le déplacer vers l'avant et vers l'arrière.
Il intervient également dans l'action de grimper. Il est innervé par le nerf axillaire, branche du plexus
brachial, et vascularisé par l'artère circonflexe postérieure.

MUSCLE DENTELÉ ANTÉRIEUR


Muscle plat situé dans la paroi latérale du thorax. Il est formé d'un ensemble de faisceaux qui partent
du bord interne de la scapula, suivent le bord latéral de la paroi thoracique jusqu'à la face externe
des neuf ou dix premières côtes, excepté la première. En se contractant, il amène le bord interne de la
scapula vers l'avant, élevant ainsi l'épaule. Comme le muscle dentelé postérieur et supérieur, il
permet de soulever les côtes et d'élargir le thorax, d'où son rôle dans l'inspiration. En outre, il
imprime à la scapula un mouvement de rotation. Son innervation provient du nerf thoracique long, et
sa vascularisation de l'artère thoracique latérale et des artères sub-scapulaire et scapulaire dorsale.

MUSCLE DENTELÉ POSTÉRIEUR ET INFÉRIEUR


Muscle quadrilatéral situé sous le muscle grand dorsal. Il s'insère sur les processus épineux des
dernières vertèbres thoraciques et des premières vertèbres lombales par le biais d'une membrane qui
fusionne avec le fascia thoraco-lombal du grand dorsal. De là, ses fibres remontent sous la forme de
quatre faisceaux échelonnés qui viennent se fixer sur les bords inférieurs des quatre dernières côtes.
Il s'agit d'un muscle expirateur qui permet d'abaisser les dernières côtes et de comprimer le thorax. Il
est innervé par les derniers nerfs intercostaux et reçoit des branches des artères intercostales.

MUSCLE DES PAROIS ARTÉRIELLES


Muscles situés dans les parois des artères et qui permettent à celles-ci de faire varier leur diamètre et
de s'adapter aux différents débits sanguins et aux modifications de la pression artérielle.

MUSCLE DES PAROIS BRONCHIQUES


Couche musculaire dont sont dotées les parois des bronches et qui, par son relâchement ou sa
contraction, permet à celles-ci d'augmenter ou de diminuer leur diamètre, assurant ainsi une arrivée
d'air plus ou moins importante aux alvéoles pulmonaires.

MUSCLE DES PAROIS INTESTINALES


Muscles dont la contraction est responsable des mouvements péristaltiques qui font progresser les
aliments à l'intérieur des différents segments du tube digestif.

MUSCLE DEUXIÈME
voir MUSCLE COURT EXTENSEUR RADIAL DU CARPE (OU MUSCLE DEUXIÈME,
COURT RADIAL)

MUSCLE DIAPHRAGME
Muscle plat séparant la cavité thoracique de la cavité abdominale et qui se caractérise par sa forme
voûtée de concavité inférieure. Il s'insère à l'arrière sur les premières vertèbres lombales et les
dernières côtes, tandis que sa partie antérieure repose sur le processus xiphoïde et les dernières
côtes. Le diaphragme comporte de nombreux orifices, ou hiatus, qui permettent le passage du thorax à
l'abdomen des vaisseaux sanguins, des nerfs, de l'œsophage, etc. Sa fonction consiste à élargir le
thorax pour permettre l'inspiration. En se contractant, il fait descendre le plancher de la cavité
thoracique, l'étirant ainsi en longueur, tout en soulevant les dernières côtes sur lesquelles il s'insère.
Ce muscle est desservi par les nerfs phréniques dont les branches se dirigent vers sa partie
supérieure, ou thoracique, ou vers sa partie inférieure, ou abdominale. En outre, il est innervé de
façon accessoire par les nerfs intercostaux. Le diaphragme est vascularisé par des branches de
l'artère thoracique interne, de l'artère médiastinale postérieure et des artères phréniques.

MUSCLE DIGASTRIQUE
Il comprend deux ventres de direction différente réunis par un tendon. L'un d'eux part du menton et
suit un trajet descendant. Il fait alors place à un tendon qui s'insère sur l'os hyoïde. Puis, ce même
tendon donne naissance à l'autre ventre qui se dirige vers l'arrière et le haut, et se fixe sur le
processus mastoïde de l'os temporal. Le muscle digastrique élève l'os hyoïde mais, si ses ventres se
contractent séparément, ils provoquent soit un abaissement de la mandibule, soit une inclinaison
latérale du cou. Le ventre antérieur est innervé par une branche du nerf trijumeau et le ventre
postérieur par le nerf facial et le nerf glosso-pharyngien. Il est vascularisé par des branches de
l'artère occipitale, de l'artère auriculaire postérieure et de l'artère faciale.

MUSCLE DIGASTRIQUE (VENTRE ANTÉRIEUR)


Il comporte deux ventres musculaires réunis par un tendon. Le ventre antérieur s'étend de l'os hyoïde
jusqu'à la face postérieure du menton et permet de faire descendre la mandibule. Ce muscle est
vascularisé par une branche de l'artère faciale et innervé par un rameau du nerf trijumeau.

MUSCLE DIGASTRIQUE (VENTRE POSTÉRIEUR)


Il comporte deux ventres musculaires, réunis par un tendon. Le ventre postérieur s'étend du processus
mastoïde de la base du crâne jusqu'à l'os hyoïde. De cette zone, naît le ventre antérieur, qui arrive
jusqu'au menton. Le ventre postérieur du muscle digastrique permet d'incliner la tête latéralement,
tandis que le ventre antérieur permet d'abaisser la mandibule. La contraction simultanée des deux
ventres élève l'os hyoïde. Il est innervé par des branches du nerf facial (ventre postérieur) et du nerf
trijumeau (ventre antérieur), et vascularisé par les artères occipitale, auriculaire et sub-mentonnière.

MUSCLE DROIT ANTÉRIEUR DE LA TÊTE


Muscle très petit, situé en arrière du muscle long de la tête. Il s'insère sur le bord antérieur du
foramen magnum et rejoint le processus transverse de la première vertèbre cervicale, ou atlas. Sa
contraction bilatérale provoque la flexion antérieure de la tête, tandis que sa contraction unilatérale
l'incline légèrement. Il est innervé par une branche du premier nerf cervical et vascularisé par des
branches pré-vertébrales de l'artère carotide externe.

MUSCLE DROIT DE L'ABDOMEN


Muscle plat situé sur la face antérieure de l'abdomen, de chaque côté de la ligne médiane. Il s'insère
sur les cartilages costaux des cinquième, sixième et septième côtes et sur le processus xiphoïde. De
là, ses fibres descendent verticalement jusqu'au bord supérieur du pubis. Sa masse musculaire est
divisée par plusieurs zones fibreuses. Lorsqu'il se contracte, il fléchit le thorax vers l'avant ou élève
le pelvis, tout en comprimant les viscères abdominaux, ce qui lui confère un rôle important lors de la
défécation ou de l'accouchement. C'est précisément par cette compression abdominale que le muscle
droit intervient sur l'expiration car il pousse le diaphragme vers le haut et diminue le volume de la
cage thoracique. Il est innervé par les derniers nerfs intercostaux et vascularisé par les artères
épigastrique inférieure et thoracique interne.

MUSCLE DROIT DE LA CUISSE (OU DROIT ANTÉRIEUR DE LA CUISSE)


Chef central et superficiel du quadriceps. Sa partie supérieure présente deux tendons qui s'insèrent
sur l'épine iliaque antéro-inférieure et sur la capsule articulaire de la hanche. De là, il descend et
parcourt la zone moyenne de la face antérieure de la cuisse, pour se terminer en un tendon qui
fusionne avec celui des trois autres chefs du quadriceps. Il est innervé par le nerf fémoral et
vascularisé par le rameau descendant de l'artère circonflexe latérale, une branche de l'artère
fémorale.

MUSCLE DROIT INFÉRIEUR DE L'ŒIL


Ce muscle partage une insertion postérieure commune avec les autres muscles droits de l'œil. De là,
il parcourt le plancher de la cavité orbitaire avant de venir s'insérer dans la partie antéro-inférieure
de la sclère du bulbe de l'œil, quelques millimètres en dessous du bord inférieur de la cornée. En se
contractant, il dirige la cornée vers le haut et vers l'intérieur, permettant ainsi d'orienter le regard
dans cette direction. Son action est coordonnée avec l'action du muscle oblique supérieur de l'autre
œil. Il est innervé par le nerf oculomoteur.

MUSCLE DROIT INTERNE


voir MUSCLE GRACILE (OU DROIT INTERNE)

MUSCLE DROIT LATÉRAL DE L'ŒIL


Muscle suivant la face externe du bulbe de l'œil, depuis le tendon d'insertion commun des muscles
droits de l'œil au sommet de la cavité orbitaire jusqu'à la sclère, à quelques millimètres du bord
externe de la cornée. En se contractant, il fait dévier la cornée vers l'extérieur. L'action de ce muscle
est synchronisée avec l'action du muscle droit médial de l'œil controlatéral afin que les deux yeux
regardent dans la même direction. Il est innervé par le nerf abducens (paire crânienne VI).

MUSCLE DROIT LATÉRAL DE LA TÊTE


Muscle de forme cylindrique qui s'insère, à son extrémité supérieure, sur l'os occipital, et, à son
extrémité inférieure, sur le processus transverse de la première vertèbre cervicale, ou atlas. Sa
principale fonction est d'incliner latéralement la tête d'un côté ou de l'autre. Il reçoit des branches du
premier nerf cervical.

MUSCLE DROIT MÉDIAL DE L'ŒIL


Muscle suivant la face interne du bulbe de l'œil, depuis le tendon d'insertion commun des muscles
droits de l'œil au sommet de la cavité orbitaire jusqu'à la sclère, à quelques millimètres à l'intérieur
du bord interne de la cornée. Il permet de diriger le regard vers l'intérieur, en orientant la cornée
dans cette direction. L'action de ce muscle sur un œil est synchronisée avec l'action du muscle droit
latéral controlatéral. Il est innervé par le nerf oculomoteur.

MUSCLE DROIT SUPÉRIEUR DE L'ŒIL


Muscle en forme de ruban, situé sous le muscle de la paupière supérieure et dont la trajectoire est
parallèle à celui-ci. Il vient s'insérer au niveau de sa partie postérieure sur un tendon faisant office de
point d'insertion commun aux quatre muscles droits de l'œil et se fixe au sommet de l'orbite, dans la
zone interne de la fissure orbitaire supérieure. De là, il continue jusqu'au sommet du bulbe de l'œil
pour venir se fixer dans la sclère, à quelques millimètres au-dessus du bord supérieur de la cornée.
En se contractant, il dévie la cornée vers le haut et vers le bas, permettant ainsi de tourner le regard
dans cette direction. Sa contraction dans un œil est coordonnée avec la contraction du muscle oblique
inférieur de l'autre œil. Il est innervé par le nerf oculomoteur.

MUSCLE DU MARTEAU
voir MUSCLE TENSEUR DU TYMPAN (OU DU MALLÉUS, ANCIENNEMENT APP
MUSCLE DU MARTEAU)

MUSCLE ÉLÉVATEUR (OU ANGULAIRE) DE LA SCAPULA


Muscle triangulaire qui s'insère sur les processus transverses des quatre ou cinq premières vertèbres
cervicales, en passant sous le muscle splénius, et dont les fibres convergent vers le bord supérieur de
la scapula. Il soulève la scapula, fait descendre l'épaule et peut également provoquer l'inclinaison
latérale de la tête. Ce muscle est innervé par le plexus brachial et vascularisé par l'artère cervicale
ascendante, l'artère sub-scapulaire et l'artère sub-clavière.

MUSCLE ÉLÉVATEUR DE L'ANUS


Muscle large et plat, tendu de l'os du pubis jusqu'au rectum et à l'anus (partie pubo-rectale) et
parcourant la paroi latérale de la prostate. En arrière, une partie de ses fibres arrive à l'épine
ischiatique (partie ilio-coccygienne) et une autre partie au coccyx (partie pubo-coccygienne). Le
muscle élévateur de l'anus se compose de deux faisceaux : superficiel et profond. Il participe à la
défécation en comprimant le rectum et en élevant l'anus et soutient les organes intra-pelviens. Ce
muscle est innervé par les nerfs sacraux et vascularisé par l'artère pudendale interne, branche de
l'artère iliaque interne.

MUSCLE ÉLÉVATEUR DE LA LÈVRE SUPÉRIEURE


Muscle facial s'étendant de la zone de l'os maxillaire située sous l'orbite, jusqu'à la lèvre supérieure.
Il suit un trajet parallèle à celui du muscle élévateur de la lèvre supérieure et de l'aile du nez, mais
ses fibres ne s'étendent pas jusqu'à celle-ci. En se contractant, il élève la partie centrale de la lèvre
supérieure. Il est innervé par le nerf facial.

MUSCLE ÉLÉVATEUR DE LA LÈVRE SUPÉRIEURE ET DE L'AILE DU


NEZ
Muscle facial s'insérant sur la zone interne de l'os maxillaire, d'où partent deux faisceaux : l'un vers
la peau des ailes du nez qui entoure l'orifice nasal, l'autre vers la peau de la lèvre supérieure. Sa
contraction élève l'aile du nez, dilate l'orifice nasal et tire la lèvre supérieure vers le haut. Il est
innervé par le nerf facial, comme les autres muscles du visage.

MUSCLE ÉLÉVATEUR DE LA PAUPIÈRE SUPÉRIEURE


Muscle plan de forme triangulaire, recouvrant la voûte de la cavité orbitaire dans le sens antéro-
postérieur et venant s'insérer en arrière de celle-ci sur l'os, à proximité du foramen optique, et en
avant sur le tissu cellulaire sous-cutané de la paupière supérieure. Son action permet de soulever la
paupière supérieure. Il est innervé par le nerf oculomoteur.
MUSCLE ÉLÉVATEUR DE LA SCAPULA (OU ANGULAIRE DE
L'OMOPLATE)
Muscle triangulaire s'insérant sur les processus transverses des quatre ou cinq premières vertèbres
cervicales, en passant sous le muscle splénius, et dont les fibres convergent vers le bord supérieur de
la scapula. Il soulève la scapula, fait descendre l'épaule et peut également provoquer l'inclinaison
latérale de la tête. Ce muscle est innervé par le plexus brachial et vascularisé par les artères
cervicale ascendante, sub-scapulaire et sub-clavière.

MUSCLE ÉLÉVATEUR DES CÔTES (OU SURCOSTAL)


Petits faisceaux musculaires s'étendant des processus transverses des vertèbres jusqu'au bord
supérieur des deux côtes situées immédiatement au-dessous (faisceaux court et long). Ils permettent
d'élever les côtes en élargissant la cage thoracique (inspiration). Ces muscles sont innervés par les
nerfs intercostaux.

MUSCLE ÉLÉVATEUR DES CÔTES (OU SURCOSTAUX)


Petits faisceaux musculaires s'étendant des processus transverses vertébraux jusqu'au bord supérieur
des deux côtes situées immédiatement au-dessous (faisceaux court et long). Ils permettent d'élever les
côtes en élargissant la cage thoracique (inspiration). Ces muscles sont innervés par les nerfs
intercostaux.

MUSCLE ÉLÉVATEUR DU PALAIS MOU (OU PÉRISTAPHYLIN


INTERNE)
Muscle s'insérant sur la base du crâne, au niveau de la face inférieure de la partie pétreuse de l'os
temporal, derrière la trompe auditive sur laquelle il est fixé. Il s'étend, en avant, vers la section
postérieure du palais mou. Ce muscle a pour fonction de soulever le palais, élargissant ainsi l'isthme
du gosier, tout en dilatant la trompe auditive, ce qui permet la ventilation de l'oreille moyenne. Il est
innervé par le nerf vague (Xe paire crânienne).

MUSCLE ÉPI-ÉPINEUX
voir MUSCLE ÉPINEUX DU DOS (OU ÉPI-ÉPINEUX)

MUSCLE ÉPINEUX DU COU


Muscle s'étendant des processus épineux des dernières vertèbres cervicales et des premières
vertèbres thoraciques jusqu'aux processus épineux des deuxième, troisième et quatrième vertèbres
cervicales. Il constitue un prolongement supérieur des muscles épineux thoracique et lombaire. C'est
un muscle extenseur du rachis cervical qui, en se contractant, incline celui-ci vers l'arrière. Il est
innervé par des branches postérieures des nerfs cervicaux.

MUSCLE ÉPINEUX DU DOS (OU ÉPI-ÉPINEUX)


Muscle naissant de la masse musculaire commune des muscles érecteurs du rachis, et qui remonte
contre la colonne vertébrale pour se fixer sur les processus épineux des vertèbres lombales et
thoraciques. Il se prolonge ensuite vers le cou où il prend le nom de muscle épineux du cou ou de la
nuque. En se contractant, il permet d'étendre la colonne vertébrale. Son innervation est assurée par
les nerfs spinaux.

MUSCLE EXTENSEUR COMMUN DES DOIGTS


Muscle plat s'insérant sur l'épicondyle latéral de l'humérus. De là, il se divise en quatre faisceaux
qui, en se transformant en tendons, passent sous le rétinaculum des extenseurs et se terminent sur les
phalanges intermédiaire et distale de l'index, du majeur, de l'annulaire et du petit doigt. Ce muscle
tend la phalange distale sur la phalange intermédiaire, l'intermédiaire sur la proximale, le doigt sur la
main, la main sur l'avant-bras et l'avant-bras sur le bras. Il est innervé par des branches du nerf radial
et vascularisé par les artères récurrente interosseuse et interosseuse postérieure.

MUSCLE EXTENSEUR COMMUN DES ORTEILS


voir MUSCLE LONG EXTENSEUR (OU EXTENSEUR COMMUN) DES ORTEILS

MUSCLE EXTENSEUR DE L'INDEX


Muscle fin s'insérant dans sa partie supérieure sur la face postérieure de l'ulna et sur la membrane
interosseuse. Transformé en tendon, il passe sous le rétinaculum des extenseurs et, une fois sur le dos
de la main, il fusionne avec le tendon du muscle extenseur commun des doigts pour l'index. Avec le
muscle extenseur commun des doigts, il permet l'extension de l'index. Il est innervé par le nerf radial
et vascularisé par les artères interosseuses.

MUSCLE EXTENSEUR DU PETIT DOIGT


Muscle long et fin suivant la zone postérieure de l'avant-bras, depuis l'épicondyle huméral jusqu'aux
phalanges intermédiaire et distale du petit doigt, où il s'insère au moyen d'un tendon qui fusionne au
niveau de sa partie terminale avec le tendon du muscle extenseur commun des doigts pour le petit
doigt. Ce muscle permet de tendre le petit doigt. Il est innervé par une branche du nerf radial et
vascularisé par l'artère interosseuse postérieure.

MUSCLE EXTENSEUR ULNAIRE DU CARPE (OU CUBITAL


POSTÉRIEUR)
Muscle s'étendant obliquement sur la zone postérieure de l'avant-bras, depuis l'épicondyle latéral
jusqu'à l'articulation du poignet, qu'il croise pour terminer à la base du cinquième métacarpien. En se
contractant, il permet de plier la main en arrière sur l'avant-bras (extension) et de l'incliner en dedans
(adduction). Il est innervé par le nerf radial et vascularisé par les artères récurrente interosseuse et
interosseuse postérieure.

MUSCLE FLÉCHISSEUR DU PETIT ORTEIL


Muscle suivant un trajet parallèle à celui de l'abducteur du petit orteil, tendu de la base du cinquième
os métatarsien à la phalange proximale du petit orteil. Il s'associe avec le muscle court fléchisseur
des orteils pour fléchir le petit orteil. Il reçoit des branches du nerf plantaire latéral et des branches
de l'artère plantaire latérale.
MUSCLE FLÉCHISSEUR PROFOND DES DOIGTS
Muscle large situé sous le muscle fléchisseur superficiel des doigts. Il s'insère dans sa partie
supérieure sur la face antérieure de l'ulna, la membrane interosseuse et la face interne du radius. De
là, il descend en se divisant en quatre tendons qui traversent l'articulation du poignet, pénètrent dans
la paume de la main et se fixent sur la phalange distale des quatre derniers doigts. En se contractant,
il replie la phalange distale sur l'intermédiaire, les doigts sur la main et la main sur l'avant-bras. Il est
innervé par des branches des nerfs médian et ulnaire, et vascularisé par des ramifications des artères
interosseuse et ulnaire.

MUSCLE FLÉCHISSEUR RADIAL DU CARPE (OU GRAND PALMAIRE)


Muscle parcourant obliquement la face antérieure de l'avant-bras, depuis l'épicondyle médial de
l'humérus jusqu'à la base du deuxième métacarpien de la main. Il est fléchisseur de la main sur
l'avant-bras et de l'avant-bras sur le bras. Il permet également d'écarter la main vers l'extérieur. Son
innervation est assurée par le nerf médian et sa vascularisation par des branches des artères ulnaire et
radiale.

MUSCLE FLÉCHISSEUR SUPERFICIEL DES DOIGTS


Muscle large occupant presque tout le plan moyen de la face antérieure de l'avant-bras. Dans sa
partie supérieure, il s'insère sur l'épicondyle médial de l'humérus, le processus coronoïde de l'ulna et
le bord antérieur du radius. De là, ses fibres forment une large masse musculaire qui se divise
postérieurement en quatre faisceaux musculaires se terminant par quatre tendons. Ces tendons
croisent l'articulation du poignet sous le rétinaculum des fléchisseurs des doigts et, une fois dans la
paume de la main, se dirigent vers la phalange intermédiaire de l'index, du majeur, de l'annulaire et
du petit doigt. Il permet de fléchir la phalange intermédiaire des doigts sur la proximale, les doigts
sur la main, la main sur l'avant-bras et l'avant-bras sur le bras. Il est desservi par des branches du
nerf médian et par des ramifications des artères ulnaire et radiale.

MUSCLE FLÉCHISSEUR ULNAIRE DU CARPE (OU CUBITAL


ANTÉRIEUR)
Muscle occupant le bord le plus interne de la face antérieure de l'avant-bras. Il s'insère dans sa partie
supérieure sur l'épicondyle médial de l'humérus et sur le bord interne de l'olécrâne de l'ulna, descend
ensuite le long du bord interne de cet os et se termine en croisant l'articulation du poignet pour se
fixer par un tendon sur l'os pisiforme du carpe. Il fléchit la main sur l'avant-bras, en déviant la paume
en dedans (adduction, ou inclinaison ulnaire). Il est innervé par des branches du nerf ulnaire et
vascularisé par des branches de l'artère du même nom.

MUSCLE FRONTAL
Muscle s'étendant sous la peau du front, depuis la galéa aponévrotique jusqu'au bord supérieur de
l'orbite. En se contractant, il tend la galéa aponévrotique. Il participe aux expressions faciales en
élevant les sourcils et en faisant apparaître les rides horizontales du front. Il est innervé par des
branches du nerf facial.

MUSCLE GASTROCNÉMIEN (OU MUSCLES JUMEAUX)


Muscle occupant le plan superficiel de la face postérieure de la jambe. Sa partie supérieure
comprend deux chefs, le gastrocnémien latéral et le gastrocnémien médial, qui s'insèrent sur les
condyles fémoraux. Au niveau du tiers moyen de la jambe, ils se rejoignent pour former un corps
musculaire unique qui se termine par un fascia tendineux sur lequel arrive le tendon du muscle
soléaire. Le tendon calcanéen résulte de cette union. Ces muscles sont extenseurs du pied sur la
jambe. Ils permettent de soulever le talon quand le pied prend appui sur le sol. Ils sont également
fléchisseurs de la jambe sur la cuisse. Ce sont donc des muscles essentiels de la marche. Le muscle
gastrocnémien est innervé par des branches du nerf tibial et vascularisé par des branches de l'artère
poplitée.

MUSCLE GASTROCNÉMIEN LATÉRAL (OU JUMEAU EXTERNE)


Chef externe du muscle gastrocnémien (ou muscles jumeaux), s'insérant dans sa partie supérieure sur
le condyle latéral du fémur. Au niveau du tiers moyen de la jambe, il rejoint le muscle gastrocnémien
médial et le muscle soléaire pour former avec eux un muscle unique se terminant sur le tendon
calcanéen.

MUSCLE GASTROCNÉMIEN MÉDIAL (OU JUMEAU INTERNE)


Il est situé sur la face postérieure de la jambe et se caractérise par une double insertion sur chacun
des condyles fémoraux. Le chef interne du muscle gastrocnémien s'insère en haut sur le condyle
médial du fémur. Au tiers moyen de la jambe, il rejoint le muscle gastrocnémien latéral pour former
la partie finale d'un muscle unique se terminant sur le tendon calcanéen.

MUSCLE GÉNIO-GLOSSE
Muscle formant la plus grande partie du corps central de la langue. Ancré sur la face interne de la
mandibule, en arrière du menton, il émet trois faisceaux : un vers la pointe de la langue, un vers la
muqueuse de la face supérieure de la langue et un vers l'os hyoïde. L'action de chacun de ces
faisceaux permet de projeter la langue vers l'avant, de l'abaisser ou de la rétracter. Il est innervé par
des branches du nerf hypoglosse et vascularisé par l'artère linguale.

MUSCLE GÉNIO-HYOÏDIEN
Muscle plat tendu entre la partie moyenne de la mandibule et l'os hyoïde. Il abaisse la mandibule ou
élève l'os hyoïde. Il est innervé par le nerf hypoglosse et vascularisé par des branches de l'artère
linguale.

MUSCLE GRACILE (OU DROIT INTERNE)


Muscle en forme de ruban s'étendant du pelvis à la jambe. Il s'insère sur le bord inférieur de l'os du
pubis (symphyse pubienne et branche inférieure du pubis) et se prolonge jusqu'à la partie supérieure
du tibia, où il s'insère par un tendon triple qu'il partage avec deux autres muscles : le semi-tendineux
et le sartorius. Ce tendon est connu sous le nom de patte d'oie. Le muscle gracile est fléchisseur de la
jambe sur la cuisse et adducteur de la cuisse. Il reçoit des branches du nerf obturateur, issues du
plexus nerveux lombal, et des branches de l'artère circonflexe médiale, de l'artère fémorale et de
l'artère fémorale profonde.
MUSCLE GRAND ADDUCTEUR
Muscle triangulaire tendu entre le pelvis et la cuisse. Il est également connu sous le nom de troisième
adducteur. Il s'insère, en haut, sur la branche ischio-pubienne du pelvis, puis descend en direction de
la cuisse et se fixe par l'intermédiaire de plusieurs faisceaux sur la quasi-totalité de la ligne âpre du
fémur. Comme les autres adducteurs, il rapproche la cuisse de la ligne médiane. Il est également
rotateur externe de la cuisse. Son innervation est assurée par le nerf obturateur et le nerf sciatique. Il
est vascularisé par l'artère fémorale profonde, ainsi que par l'artère obturatrice, l'artère fémorale,
l'artère circonflexe médiale et l'artère poplitée.

MUSCLE GRAND COMPLEXUS


voir MUSCLE SEMI-ÉPINEUX DE LA TÊTE (OU GRAND COMPLEXUS)

MUSCLE GRAND DORSAL


Muscle très large et mince s'étendant sur la zone superficielle inférieure du dos. Sa partie interne
s'insère via une puissante membrane, ou fascia thoraco-lombal, sur les processus épineux des
vertèbres lombales et des dernières vertèbres thoraciques. Sa section inférieure repose sur le sacrum
et la crête iliaque, et sa partie supérieure vient se fixer sur les trois ou quatre dernières côtes. Les
fibres du muscle grand dorsal suivent ensuite un trajet ascendant en direction de l'aisselle où elles se
fixent, par un tendon, au sillon intertuberculaire de l'humérus, partie visible sur la face antérieure du
corps. La contraction du muscle, bras levé, fait descendre l'humérus tout en le faisant tourner vers
l'intérieur. Il peut également participer à l'élévation des côtes ou du corps tout entier (par exemple,
lorsque l'on grimpe). Le muscle grand dorsal est innervé par le nerf thoraco-dorsal, branche du
cinquième nerf cervical. Sa vascularisation dépend de l'artère sub-scapulaire et des artères lombales.

MUSCLE GRAND DROIT POSTÉRIEUR DE LA TÊTE


Muscle plat tendu entre le sommet du processus épineux de la deuxième vertèbre cervicale, ou axis,
et la ligne nuchale inférieure de l'os occipital. Il contribue par son action à l'inclinaison de la tête sur
le côté et vers l'arrière, ainsi qu'à sa rotation. Il est innervé par le nerf sub-occipital et vascularisé
par des branches des artères vertébrales.

MUSCLE GRAND GLUTÉAL


Muscle pelvien épais, formant la région connue sous le nom de fesses. Ses fibres partent du fascia
thoraco-lombal et du fascia glutéal, de la crête iliaque, du ligament sacro-iliaque dorsal, du ligament
sacro-tubéral, du sacrum et du coccyx. La masse musculaire issue de cette large insertion descend
obliquement et se fixe sur la crête osseuse que présente le fémur au-dessous du grand trochanter. Une
partie des fibres du grand glutéal fusionne avec celles du muscle tenseur du fascia lata. Le grand
glutéal est principalement extenseur de la cuisse mais aussi rotateur externe. Il participe également à
la station debout en fixant le pelvis sur le fémur. Ces actions en font un muscle essentiel de la marche
et de la stabilité du pelvis. Il est innervé par le nerf glutéal inférieur issu du plexus nerveux sacral et
vascularisé par les artères glutéales supérieure et inférieure, la première artère perforante et l'artère
circonflexe médiale.

MUSCLE GRAND OBLIQUE


voir MUSCLE OBLIQUE EXTERNE DE L'ABDOMEN (OU GRAND OBLIQUE)

MUSCLE GRAND OBLIQUE DE LA TÊTE


voir MUSCLE OBLIQUE INFÉRIEUR DE LA TÊTE (OU GRAND OBLIQUE DE LA TÊTE)

MUSCLE GRAND PECTORAL


Muscle très large de forme triangulaire, dont le côté interne s'insère sur la face antérieure du sternum,
sur la clavicule et sur les six premières côtes. Ses fibres convergent ensuite vers l'extérieur pour se
fixer, par l'intermédiaire d'un tendon, sur le sillon intertuberculaire de l'humérus, sous le muscle
deltoïde. À l'avant, ce muscle couvre la fosse axillaire. En se contractant, il fait descendre le bras
quand celui-ci est levé et, s'il est baissé, il fait avancer l'épaule vers l'avant en voûtant le dos. Il peut
aussi monter la cage thoracique, comme lorsque l'on grimpe. Son innervation s'effectue via le plexus
nerveux brachial. Il est vascularisé par des branches des artères thoracique interne et thoraco-
acromiale.

MUSCLE GRAND PSOAS


Muscle long et volumineux parcourant la face interne de la paroi postérieure de la cavité abdominale
pour arriver jusqu'à la cuisse. Sa partie supérieure s'insère sur le bord inférieur de la douzième côte,
sur les disques intervertébraux, sur les corps vertébraux et sur les processus transverses des
vertèbres lombales. Il prend ensuite une forme fuselée pour sortir de la cavité pelvienne en passant
sous le ligament inguinal et va se fixer sur le petit trochanter par l'intermédiaire d'un épais tendon. Le
muscle grand psoas permet de plier la cuisse sur le pelvis, mais il peut également incliner ce dernier
vers l'avant et sur les côtés. En outre, il participe au maintien de la colonne vertébrale en position
droite. Il est innervé par les nerfs lombaux et vascularisé par des branches des artères lombales, ilio-
lombale, iliaque externe et fémorale.

MUSCLE GRAND PSOAS ET MUSCLE ILIAQUE


Muscles qui parcourent la cavité pelvienne au niveau de la fosse iliaque interne, passent sous le
ligament inguinal (ou arcade crurale) et se terminent sur le petit trochanter, sur lequel ils s'insèrent
par l'intermédiaire d'un tendon unique. Ils sont fléchisseurs de la cuisse sur le pelvis mais ils peuvent
également incliner celui-ci vers l'avant ou latéralement.

MUSCLE GRAND RHOMBOÏDE


Muscle large s'étendant des processus épineux des premières vertèbres thoraciques au bord interne
de la scapula. Il permet de tirer la scapula en dedans tout en l'inclinant, ce qui s'accompagne d'une
descente de l'épaule. Il est innervé par le plexus brachial et vascularisé par les artères intercostales
et l'artère scapulaire dorsale.

MUSCLE GRAND ROND


Gros muscle cylindrique remontant obliquement depuis le bord externe et le sommet de la scapula
pour venir s'insérer sur la face antéro-interne de l'humérus, sur l'un des bords du sillon
intertuberculaire, traversé par le tendon du biceps brachial. En se contractant, ce muscle permet
d'amener le bras vers l'intérieur et vers l'arrière. Il fait également basculer la scapula, agissant dans
ce cas comme muscle abaisseur de l'épaule. Le muscle grand rond est innervé par le nerf sub-
scapulaire, branche du plexus brachial. Sa vascularisation est assurée par l'artère sub-scapulaire,
provenant de la sub-clavière.

MUSCLE GRAND ZYGOMATIQUE


Muscle facial mince et allongé, qui va de la pommette formée par l'os zygomatique jusqu'à la peau de
la commissure des lèvres. En se contractant, il élève cette zone, complétant l'action du muscle
releveur de l'angle de la bouche. Il est innervé par le nerf facial.

MUSCLE HYO-GLOSSE
Muscle plat situé dans la zone latérale de la langue. Il s'insère sur l'os l'hyoïde et remonte jusqu'au
voisinage de la pointe de la langue. Il contribue, avec le muscle longitudinal inférieur et le muscle
génio-glosse, à la rétractation et à l'abaissement de la langue. Son innervation est assurée par le nerf
hypoglosse et sa vascularisation par l'artère linguale.

MUSCLE ILIAQUE
Muscle plat, de forme triangulaire, occupant la fosse iliaque interne, et qui s'insère sur la partie
supérieure de celle-ci, ainsi que sur le sacrum, la crête iliaque et les épines iliaques antérieures. Ses
fibres convergent ensuite pour sortir de la cavité pelvienne, en passant sous le ligament inguinal, et
venir s'insérer sur le petit trochanter avec le tendon d'insertion du muscle grand psoas. Cette insertion
commune fait que la zone inférieure de ces deux muscles est considérée comme un seul et même
muscle : le muscle ilio-psoas. Le muscle iliaque permet de plier la cuisse sur le pelvis et l'entraîne
vers la ligne blanche. Il peut également faire basculer le pelvis vers l'avant. Ce muscle est desservi
par des branches du nerf fémoral et de l'artère obturatrice.

MUSCLE ILIO-COSTAL
Long muscle recouvrant tout le dos parallèlement à la colonne vertébrale et dont l'origine se situe au
niveau de la masse musculaire commune des muscles érecteurs du rachis. Dans son trajet ascendant,
le muscle ilio-costal s'insère sur chaque côte pour terminer sur les processus transverses des
dernières vertèbres cervicales. Il s'agit d'un muscle extenseur du rachis qui permet également
d'incliner latéralement celui-ci, tout en le stabilisant et en le maintenant droit. Le muscle ilio-costal
est innervé par les nerfs spinaux.

MUSCLE ILIO-PSOAS
Muscle comprenant deux parties : le grand psoas, dont l'origine se situe sur la dernière côte et les
vertèbres lombales, et l'iliaque, qui naît sur l'os coxal et le sacrum. Ces deux parties se rejoignent
ensuite, se prolongent jusqu'à la cuisse et s'insèrent sur le petit trochanter. Le muscle ilio-psoas
permet de plier la cuisse sur le pelvis, d'incliner ce dernier vers l'avant et de maintenir la colonne
vertébrale en position droite. Il est innervé par les nerfs lombaux.

MUSCLE INFRA-ÉPINEUX
Muscle large de forme triangulaire occupant la quasi-totalité de la fosse infra-épineuse de la face
postérieure de la scapula, sur laquelle il s'insère. Ses fibres convergent et montent ensuite pour se
fixer par un tendon sur le grand tubercule de la tête de l'humérus et sur la capsule de l'articulation
gléno-humérale. En se contractant, il comprime la tête de l'humérus sur la cavité articulaire de la
scapula, et contribue ainsi au maintien de cette articulation. Il peut également imprimer au bras un
mouvement de rotation externe. Il est innervé par le nerf supra-scapulaire et vascularisé par les
artères scapulaires.

MUSCLE INTERCOSTAL
Muscles plats occupant les espaces intercostaux, du bord inférieur de la côte la plus haute jusqu'au
bord supérieur de la côte suivante. Ils sont disposés en trois couches qui, de l'intérieur à l'extérieur,
reçoivent l'appellation de muscles intercostaux intimes, internes et externes. Leur action a pour effet
de rapprocher ou d'éloigner les côtes les unes des autres, réduisant ou augmentant ainsi le diamètre
de la cage thoracique, d'où leur rôle dans la respiration. Les muscles intercostaux sont innervés par
les nerfs intercostaux, issus des nerfs spinaux thoraciques correspondant à chaque espace intercostal,
et sont vascularisés par les artères intercostales, dérivées de l'aorte.

MUSCLE INTERCOSTAL EXTERNE


Muscle situé dans la partie externe de l'espace intercostal et qui s'étend de la zone d'articulation entre
la côte et la vertèbre correspondante, jusqu'à la jonction chondro-costale. Ses fibres se prolongent
obliquement de haut en bas et d'arrière en avant. Son action consiste à participer aux mouvements
inspiratoires. Il est innervé par les nerfs intercostaux, issus des nerfs spinaux correspondant à chaque
espace intercostal.

MUSCLE INTERCOSTAL INTERNE


Muscle pouvant être considéré comme un faisceau du muscle intercostal intime. Il occupe la partie
centrale de l'espace intercostal et s'étend de la zone médiane de cet espace jusqu'au sternum. Ses
fibres suivent une direction oblique, d'avant en arrière et de haut en bas. Il participe aux mouvements
inspiratoires et expiratoires. Ce muscle est innervé par les nerfs intercostaux issus des nerfs spinaux
correspondant à chaque espace intercostal.

MUSCLE INTERCOSTAL INTIME


Muscle occupant la face interne de l'espace intercostal et qui s'étend depuis la zone sternale jusqu'à
l'angle postérieur des côtes. Ses fibres, comme celles du muscle intercostal interne, suivent une
direction oblique d'avant en arrière et de haut en bas. Il participe aux mouvements inspiratoires et
expiratoires. Le muscle intercostal intime est innervé par les nerfs intercostaux, issus des nerfs
spinaux correspondant à chaque espace intercostal.

MUSCLE INTERÉPINEUX
Petits muscles distribués en paires entre les processus épineux des vertèbres contiguës. Ils permettent
d'étendre la colonne vertébrale. Ils sont innervés par les nerfs spinaux.

MUSCLE INTERÉPINEUX CERVICAL


Série de muscles réunissant entre eux les processus épineux des différentes vertèbres cervicales. Il
existe également des muscles interépineux thoraciques et interépineux lombaires. Ce sont des muscles
qui inclinent le rachis cervical vers l'arrière. Ils sont innervés par les branches postérieures des nerfs
cervicaux.

MUSCLE INTEROSSEUX DORSAL


Muscles au nombre de quatre, appartenant au plan profond de la région plantaire, visibles depuis la
face dorsale. Ils sont situés dans les quatre espaces intermétatarsiens et se terminent sur la phalange
proximale des deuxième, troisième et quatrième orteils. Les interosseux dorsaux sont fléchisseurs des
phalanges proximales et extenseurs des deux autres phalanges de ces orteils. Ils sont innervés par des
branches du nerf plantaire latéral et vascularisés par les artères interosseuses issues de l'arcade
plantaire.

MUSCLE INTEROSSEUX DORSAL (1er)


Muscle occupant le premier espace interosseux et situé entre le bord interne, ou ulnaire, du premier
métacarpien et le bord externe du deuxième. De là, il se prolonge jusqu'au deuxième doigt sous la
forme d'un tendon qui fusionne avec le tendon du muscle extenseur commun des doigts pour l'index. Il
permet, comme tous les muscles interosseux dorsaux, de fléchir la phalange proximale sur la paume
de la main, d'étendre les phalanges intermédiaire et distale et de séparer les doigts les uns des autres.
Tous les muscles interosseux sont innervés par des branches du nerf ulnaire et vascularisés par des
branches de l'arcade artérielle palmaire profonde et des artères interosseuses.

MUSCLE INTEROSSEUX DORSAL (2e )


Muscle occupant le deuxième espace interosseux et situé entre le bord interne du deuxième
métacarpien et le bord externe du troisième. De là, il se prolonge jusqu'au troisième doigt sous la
forme d'un tendon qui fusionne avec le tendon du muscle extenseur commun des doigts, à la hauteur du
bord radial du majeur.

MUSCLE INTEROSSEUX DORSAL (3e )


Muscle occupant le troisième espace interosseux et situé entre le bord interne du troisième
métacarpien et le bord externe du quatrième. De là, il se prolonge jusqu'au troisième doigt sous la
forme d'un tendon qui fusionne avec le tendon du muscle extenseur commun des doigts pour le majeur.

MUSCLE INTEROSSEUX DORSAL (4e )


Muscle occupant le quatrième espace interosseux et situé entre le bord interne du quatrième
métacarpien et le bord externe du cinquième. De là, il se prolonge jusqu'au quatrième doigt sous la
forme d'un tendon qui fusionne avec le tendon du muscle extenseur commun des doigts pour
l'annulaire.

MUSCLE INTEROSSEUX DORSAL PALMAIRE


Petits muscles situés sur la face dorsale de la main, dans les espaces entre les os métacarpiens sur
lesquels ils se fixent. De là, ils remontent et se confondent avec le tendon du muscle extenseur
commun des doigts pour l'index, le majeur et l'annulaire. Ils permettent de fléchir les phalanges
proximales et d'étendre les phalanges intermédiaires et distales tout en écartant les quatre derniers
doigts les uns des autres. Ils sont innervés par des branches du nerf ulnaire et vascularisés par
l'arcade artérielle palmaire profonde.

MUSCLE INTEROSSEUX PALMAIRE (1er)


Petit muscle situé dans la zone palmaire du premier espace interosseux. Il s'insère sur le bord interne
du premier métacarpien et se termine sur le bord ulnaire du pouce.

MUSCLE INTEROSSEUX PALMAIRE (2e )


Petit muscle situé dans la zone palmaire du deuxième espace interosseux. Il s'insère sur le bord
interne du deuxième métacarpien et se prolonge sous la forme d'un tendon qui rejoint le tendon du
muscle extenseur commun des doigts pour l'index, sur son bord ulnaire. Il a une fonction similaire à
celle des muscles interosseux dorsaux, bien que les muscles palmaires permettent davantage de
rapprocher les doigts entre eux.

MUSCLE INTEROSSEUX PALMAIRE (3e )


Petit muscle situé dans la zone palmaire du troisième espace interosseux. Il s'insère sur le bord
interne du quatrième métacarpien et se prolonge sous la forme d'un tendon qui rejoint le tendon du
muscle extenseur commun des doigts pour l'annulaire, sur son bord radial.

MUSCLE INTEROSSEUX PALMAIRE (4e )


Petit muscle situé dans la zone palmaire du quatrième espace interosseux. Il s'insère sur le bord
interne du cinquième métacarpien et se prolonge sous la forme d'un tendon qui rejoint le tendon du
muscle extenseur commun des doigts pour le petit doigt, sur son bord radial.

MUSCLE INTEROSSEUX PLANTAIRE (1er)


Muscle situé dans la zone plantaire du deuxième espace intermétatarsien, tendu de la face interne du
troisième métatarsien à la phalange proximale du troisième orteil. Il est fléchisseur de la phalange
proximale du troisième orteil et extenseur des deux autres phalanges. Il permet également l'adduction
de l'orteil. Comme les autres interosseux, il est innervé par une branche du nerf plantaire latéral et
vascularisé par une artère métatarsienne plantaire.

MUSCLE INTEROSSEUX PLANTAIRE (2e )


Muscle appartenant au plan le plus profond, ou plan des interosseux. Il s'étend de la face interne du
quatrième os métatarsien à la phalange proximale du quatrième orteil. C'est un fléchisseur de la
phalange proximale et un extenseur des deux autres phalanges de cet orteil. Il est également adducteur
du quatrième orteil.

MUSCLE INTEROSSEUX PLANTAIRE (3e )


Muscle appartenant au plus profond des plans musculaires plantaires. Il est situé dans le quatrième
espace intermétatarsien et tendu de la face interne du cinquième os métatarsien à la phalange
proximale du petit orteil. C'est un fléchisseur de la phalange proximale et un extenseur des deux
autres phalanges de cet orteil. Il est également adducteur du petit orteil. L'innervation et la
vascularisation de ce muscle sont identiques à celles des deux autres interosseux plantaires.

MUSCLE INTERTRANSVERSAIRE DU COU


Muscle plat disposé en deux faisceaux parallèles, un antérieur et un postérieur, tendus entre les
processus transverses des vertèbres cervicales. Il est représenté dans le reste du rachis par les
muscles intertransversaire thoracique et intertransversaire lombaire. Il incline le rachis cervical d'un
côté ou de l'autre. La contraction simultanée des muscles intertransversaires fixe les vertèbres entre
elles et rigidifie l'ensemble du rachis. Il est innervé par les nerfs cervicaux.

MUSCLE INTERTRANSVERSE
Faisceaux courts unissant les processus transverses de deux vertèbres adjacentes. Ils permettent de
stabiliser la colonne vertébrale et de l'incliner latéralement. On retrouve ces muscles dans les régions
cervicale, dorsale et lombale. Ils sont innervés par les nerfs spinaux correspondants.

MUSCLE INTRINSÈQUE DE LA LANGUE


Situés sous la muqueuse linguale, les muscles intrinsèques de la langue correspondent dans cette zone
au muscle longitudinal supérieur de la langue.

MUSCLE ISCHIO-CAVERNEUX
Muscle tendu des corps caverneux du pénis jusqu'à l'ischium. Il facilite l'entrée du sang dans les
corps caverneux du pénis et provoque son érection. Il est innervé par des branches du nerf pudendal
et vascularisé par des branches de l'artère pudendale interne.

MUSCLE JUMEAU EXTERNE


voir MUSCLE GASTROCNÉMIEN LATÉRAL (OU JUMEAU EXTERNE)

MUSCLE JUMEAU INFÉRIEUR


Petit muscle plat s'insérant sur l'ischium et qui s'étend vers l'extérieur pour fusionner avec le jumeau
supérieur et l'obturateur interne. Ces trois muscles se terminent sur un tendon unique qui vient se fixer
sur le grand trochanter. Le muscle jumeau inférieur remplit une fonction similaire à celle des deux
muscles auxquels il s'unit : il participe à la rotation externe de la cuisse. Il est innervé par des
branches du plexus sacral et vascularisé par un rameau de l'artère circonflexe médiale.

MUSCLE JUMEAU SUPÉRIEUR


Muscle pelvien plat s'insérant sur l'épine ischiatique de l'os coxal, d'où il se dirige horizontalement
vers l'extérieur. Il fusionne avec le muscle obturateur interne et le muscle jumeau inférieur en un
tendon terminal qui s'insère sur le grand trochanter. Il est rotateur externe de la cuisse. Le muscle
jumeau supérieur reçoit des branches du plexus nerveux sacral et des branches de l'artère pudendale
interne.

MUSCLE LISSE
Ils sont également appelés muscles viscéraux. Ce sont les muscles chargés d'assurer les mouvements
involontaires, c'est-à-dire répondant à un ordre automatique généré dans le système nerveux central
indépendamment de la volonté de l'individu et transmis par le système nerveux végétatif, ou
autonome. Les muscles lisses sont situés dans les parois des viscères internes, comme les vaisseaux
sanguins, l'intestin, les bronches, etc., ainsi que dans la peau ou les yeux. Ils assurent le
fonctionnement permanent de ces organes, tant pendant la veille que pendant le sommeil.

MUSCLE LOMBRICAL
Quatre petits muscles de forme cylindrique s'étendant comme les filaments d'une plume depuis les
tendons des muscles fléchisseurs ou les languettes terminales des muscles interosseux dorsaux et
rejoignant avec eux les tendons des muscles extenseurs. Ils sont fléchisseurs des phalanges
proximales et extenseurs des deux autres. Leur innervation est assurée par le nerf médian et leur
vascularisation par l'arcade artérielle palmaire profonde.

MUSCLE LONG ABDUCTEUR DU POUCE


Muscle allongé s'insérant dans sa partie supérieure sur l'ulna, le radius et la membrane interosseuse.
Il descend ensuite verticalement, croise l'articulation du poignet sous le bord externe du rétinaculum
des extenseurs et se fixe à la base du premier métacarpien. En se contractant, il écarte le pouce vers
l'extérieur tout en imprimant le même mouvement à la main, en l'accompagnant d'un mouvement de
rotation externe. Il est innervé par le nerf radial et vascularisé par l'artère interosseuse postérieure et
par des branches perforantes de l'artère interosseuse antérieure.

MUSCLE LONG ADDUCTEUR (OU MOYEN ADDUCTEUR)


Muscle suivant un trajet parallèle à celui du muscle pectiné, depuis le pubis jusqu'au fémur. Il est
adducteur et rotateur externe de la cuisse. Son innervation est assurée par le nerf fémoral et le nerf
obturateur et il est vascularisé par l'artère circonflexe médiale, branche de l'artère fémorale
profonde, et par l'artère fémorale.

MUSCLE LONG DE LA TÊTE (OU GRAND DROIT ANTÉRIEUR DE LA


TÊTE)
Muscle long tendu entre le bord antérieur du foramen magnum et les processus transverses des
troisième, quatrième, cinquième et sixième vertèbres cervicales. Sa contraction bilatérale simultanée
provoque la flexion de la tête vers l'avant, tandis que sa contraction unilatérale provoque la rotation
latérale de la tête. Il est innervé par des branches des nerfs cervicaux et vascularisé par des branches
pré-vertébrales de l'artère carotide externe et de l'artère cervicale ascendante.

MUSCLE LONG DORSAL (OU LONGISSIMUS THORACIQUE)


Muscle partant de la masse musculaire commune des muscles érecteurs du rachis, et qui remonte par
le bord interne du muscle ilio-costal, en s'insérant sur les processus transverses des vertèbres
lombales et sur le bord inférieur des côtes. À ce niveau, il se prolonge en une branche, connue sous le
nom de muscle longissimus du cou, qui s'étend vers les processus transverses des dernières vertèbres
cervicales. Le longissimus thoracique est un muscle extenseur du rachis qui, comme le muscle ilio-
costal, contribue à stabiliser la colonne vertébrale et à la maintenir droite. Il reçoit des branches
nerveuses de nerfs spinaux.
MUSCLE LONG DU COU
Muscle très long et fin qui s'étend au-dessous du muscle long de la tête, de la première vertèbre
cervicale, ou atlas, aux troisième, quatrième, cinquième et sixième vertèbres cervicales et aux trois
premières vertèbres thoraciques. Il comprend une partie longitudinale, une partie oblique supérieure
et une troisième partie oblique inférieure. Sa contraction bilatérale synchronisée a pour effet de
fléchir le cou, tandis que sa contraction unilatérale provoque une inclinaison latérale. Il reçoit des
branches des premiers nerfs cervicaux et des branches de l'artère thyroïdienne inférieure.

MUSCLE LONG EXTENSEUR (OU EXTENSEUR COMMUN) DES ORTEILS


Muscle plat situé parallèlement au muscle tibial antérieur, dont il partage l'insertion supérieure et le
trajet. Il s'insère, en haut, sur le condyle latéral du tibia, sur la face interne de la fibula et sur la
membrane interosseuse. Sa partie inférieure, transformée en tendon, arrive sur le dos du pied et se
divise à son tour en quatre tendons dirigés vers chacun des quatre derniers orteils, sur lesquels il se
fixe au niveau de la phalange intermédiaire et de la phalange distale. Sa contraction provoque
l'extension des quatre derniers orteils sur le dos du pied en même temps que la flexion du pied sur la
jambe, et déplace le pied vers l'extérieur. Il est innervé par des branches du nerf fibulaire profond et
du nerf fibulaire commun, et vascularisé par l'artère tibiale antérieure.

MUSCLE LONG EXTENSEUR DE L'HALLUX


Muscle partiellement recouvert par le muscle tibial antérieur et le muscle long extenseur des orteils.
Dans sa partie supérieure, il s'insère sur la face interne de la fibula et sur la membrane interosseuse,
parcourt la jambe en passant, transformé en tendon, sous le rétinaculum inférieur des muscles
extenseurs, et arrive sur le dos du pied, dont il parcourt le bord interne pour terminer sur les
phalanges proximale et distale de l'hallux. Il est extenseur de l'hallux sur le pied, mais fléchit
également le pied sur la jambe et l'amène vers l'intérieur (rotation interne). Il est innervé par une
branche du nerf fibulaire profond et vascularisé par l'artère du même nom.

MUSCLE LONG EXTENSEUR DU POUCE


Muscle long et fin croisant obliquement le plan profond de la zone postérieure de l'avant-bras, depuis
le tiers moyen de la face postérieure de l'ulna et la membrane interosseuse jusqu'à la phalange
intermédiaire du pouce, après avoir croisé l'articulation du poignet sous la forme d'un tendon. En se
contractant, il étend la phalange distale du pouce sur la proximale et le pouce sur la main. Il est
innervé par le nerf radial et vascularisé par l'artère interosseuse postérieure et par des branches
perforantes de l'artère interosseuse antérieure.

MUSCLE LONG EXTENSEUR RADIAL DU CARPE (OU MUSCLE


PREMIER, OU LONG RADIAL)
Muscle plat situé sous et sur le côté du muscle brachio-radial. Il s'insère dans sa partie supérieure sur
le bord externe de l'humérus, sous le brachio-radial, suit le bord externe de l'avant-bras et se termine
sous la forme d'un tendon qui croise l'articulation du poignet pour se fixer à la base du deuxième
métacarpien de la main. En se contractant, il tend le deuxième métacarpien, entraînant toute la main
dans son mouvement, de sorte que celle-ci s'étend sur l'avant-bras. Ce muscle est innervé par le nerf
radial et vascularisé par l'artère du même nom.
MUSCLE LONG FIBULAIRE
Muscle long et fin occupant le côté externe de la jambe. Sa partie supérieure s'insère sur la fibula, sur
le tibia et sur le septum intermusculaire qui le sépare du muscle long extenseur de l'hallux. Sa partie
inférieure se transforme en un tendon qui contourne par l'arrière la malléole latérale, arrive à la
plante du pied qu'elle croise obliquement et va se fixer sur le premier os métatarsien. Le long
fibulaire est extenseur du pied sur la jambe et rotateur externe du pied. Il est innervé par des branches
du nerf fibulaire superficiel et vascularisé par des branches de l'artère tibiale antérieure.

MUSCLE LONG FLÉCHISSEUR COMMUN DES ORTEILS


voir MUSCLE LONG FLÉCHISSEUR DES ORTEILS (OU LONG FLÉCHISSEUR COMMUN
ORTEILS)

MUSCLE LONG FLÉCHISSEUR DE L'HALLUX


Muscle suivant un trajet parallèle à celui du long fléchisseur des orteils. Sa partie supérieure s'insère
sur la face postérieure de la fibula et sur la membrane interosseuse. Il descend ensuite le long de la
face postérieure du tibia, se transforme en tendon, puis passe derrière la malléole et, au niveau de la
plante du pied, sous le rétinaculum des muscles fléchisseurs des orteils. Il se termine sur la base de la
phalange distale de l'hallux où il s'insère. Il est principalement fléchisseur des phalanges de l'hallux
et extenseur du pied sur la jambe. Son innervation est assurée par le nerf tibial et sa vascularisation
par l'artère fibulaire.

MUSCLE LONG FLÉCHISSEUR DES ORTEILS (OU LONG FLÉCHISSEUR


COMMUN DES ORTEILS)
Muscle occupant la partie interne du plan profond de la face postérieure de la jambe. Il s'insère sur la
face postérieure du tibia, puis descend sous la forme d'un tendon et passe en arrière de la malléole
médiale, sous le ligament deltoïde. Au niveau de la plante du pied, il se divise en quatre tendons qui
se dirigent vers chacun des quatre derniers orteils et se fixent sur leurs trois phalanges. Le muscle
long fléchisseur des orteils est fléchisseur des quatre derniers orteils sur la plante du pied et
extenseur du pied sur la jambe. Son innervation est assurée par le nerf tibial et sa vascularisation par
l'artère tibiale postérieure.

MUSCLE LONG FLÉCHISSEUR DU POUCE


Muscle du plan profond situé sur le côté du muscle fléchisseur profond des doigts. Dans sa partie
supérieure, il s'insère sur la face antérieure du radius et sur la membrane interosseuse, bien que l'un
de ses faisceaux supérieurs vienne de plus haut, à savoir de l'épicondyle médial de l'humérus et du
processus coronoïde de l'ulna. Ses fibres convergent ensuite pour former une large masse musculaire
se terminant par un tendon qui passe sous le rétinaculum des fléchisseurs des doigts, au niveau de
l'articulation du poignet, et se fixe sur la phalange distale du pouce. En se contractant, il replie la
phalange distale du pouce sur la proximale et le pouce sur la main. Il est innervé par une branche du
nerf médian et vascularisé par l'artère radiale.

MUSCLE LONG PALMAIRE (OU PETIT PALMAIRE)


Petit muscle suivant un trajet parallèle au muscle fléchisseur radial du carpe, depuis l'épicondyle
médial de l'humérus jusqu'à la face antérieure du rétinaculum des fléchisseurs des doigts et de
l'aponévrose palmaire de la main, où il s'insère au moyen d'un long tendon. Il est fléchisseur antérieur
de la main sur l'avant-bras et tenseur de l'aponévrose palmaire. Il est desservi par une branche du
nerf médian et par des ramifications de l'artère ulnaire.

MUSCLE LONG RADIAL


voir MUSCLE LONG EXTENSEUR RADIAL DU CARPE (OU MUSCLE PREMIER, OU L
RADIAL)

MUSCLE LONG SUPINATEUR


voir MUSCLE BRACHIO-RADIAL (OU LONG SUPINATEUR)

MUSCLE LONGISSIMUS DE LA TÊTE (OU PETIT COMPLEXUS)


Muscle allongé, tendu des processus transverses des quatre ou cinq dernières vertèbres cervicales et
des trois premières vertèbres thoraciques, jusqu'au processus mastoïde de l'os temporal. Sa
contraction bilatérale incline la tête vers l'arrière, tandis que sa contraction unilatérale l'incline sur le
côté. Il est innervé par des branches du nerf grand occipital et des nerfs cervicaux.

MUSCLE LONGISSIMUS DU COU


Prolongement supérieur du muscle longissimus thoracique, ou long dorsal, qui atteint les processus
transverses des vertèbres cervicales. Ce muscle permet l'extension du cou. Il est innervé par les nerfs
spinaux.

MUSCLE LONGISSIMUS THORACIQUE


voir MUSCLE LONG DORSAL (OU LONGISSIMUS THORACIQUE)

MUSCLE LONGITUDINAL INFÉRIEUR DE LA LANGUE


Muscle situé sur la face latérale de la langue et qui s'étend de la muqueuse de la pointe de la langue
jusqu'aux zones latérales, ou cornes, de l'os hyoïde. Sa contraction permet d'abaisser la langue et de
la raccourcir. Comme presque tous les muscles de la langue, il est innervé par le nerf hypoglosse et
vascularisé par l'artère linguale.

MUSCLE LONGITUDINAL SUPÉRIEUR DE LA LANGUE


Muscle plat situé au-dessous de l'aponévrose linguale. Il s'étend de la face supérieure de la langue
vers l'arrière et va s'insérer sur l'os hyoïde et sur le cartilage de l'épiglotte. En se contractant, il
abaisse la langue. Il est innervé par des branches du nerf hypoglosse et vascularisé par l'artère
linguale.

MUSCLE MASSÉTER
Muscle puissant s'insérant sur la face externe de la branche de la mandibule et sur l'angle
mandibulaire. De là, divisé en deux parties, superficielle et profonde, il remonte jusqu'au bord
inférieur de l'arcade zygomatique. En se contractant et en se relâchant, il permet de faire monter et
descendre la mandibule et joue donc un rôle essentiel dans la mastication. Il est vascularisé par
l'artère massétérique, branche de l'artère maxillaire. Il est innervé par une branche du nerf
mandibulaire, qui est lui-même une branche du nerf trijumeau.

MUSCLE MENTONNIER (OU DE LA HOUPPE DU MENTON)


Petit muscle facial situé sur la partie latérale du menton. Il s'insère sur la face externe de l'os du
menton, au-dessous de la ligne de la gencive, et se termine dans la peau de cette zone, de sorte que sa
contraction provoque l'élévation du menton. Il est innervé par le nerf facial.

MUSCLE MOYEN GLUTÉAL


Muscle pelvien, épais et très large, situé sous le muscle grand glutéal. Son extrémité supérieure
s'insère sur la crête iliaque, l'épine iliaque antéro-supérieure, la fosse iliaque externe, l'arcade
fibreuse sacro-iliaque et le fascia glutéal. De là, ses fibres convergent jusqu'au grand trochanter, sur
lequel elles s'insèrent. Le moyen glutéal a pour fonction d'amener la cuisse en abduction ou
séparation, tout en permettant un mouvement de rotation externe. Il est innervé par le nerf glutéal
supérieur et vascularisé par une branche de l'artère glutéale.

MUSCLE MULTIFIDUS (OU TRANSVERSAIRE ÉPINEUX)


Les muscles multifidus sont des muscles longs et minces, tendus des processus transverses des
dernières vertèbres cervicales aux processus épineux des premières vertèbres cervicales. Ils se
prolongent le long des canaux vertébraux du reste du rachis où ils prennent le nom de multifidus
thoracique et multifidus lombaire. Ils impriment à la colonne vertébrale un mouvement de rotation.
Ils sont innervés par des branches postérieures des nerfs spinaux.

MUSCLE MULTIFIDUS CERVICAL


Les muscles multifidus sont des muscles longs et minces, tendus des processus transverses des
dernières vertèbres cervicales aux processus épineux des premières vertèbres cervicales. Ils se
prolongent le long des canaux vertébraux du reste du rachis, où ils prennent le nom de multifidus
thoracique et multifidus lombaire. Ils impriment à la colonne vertébrale un mouvement de rotation.
Ils sont innervés par des branches postérieures des nerfs cervicaux.

MUSCLE MYLO-HYOÏDIEN
Muscle tendu de la face interne de la mandibule jusqu'à l'os hyoïde dont il est élévateur. Il ne s'agit
pas à proprement parler d'un muscle de la langue car il n'intervient pas dans sa mobilité, mais il
forme le plancher de la bouche sur lequel reposent ses structures. Il est innervé par des branches du
nerf trijumeau et reçoit les artères sub-mentonnière et mylo-hyoïdienne, qui sont des branches de
l'artère faciale.

MUSCLE NASAL
Muscle facial s'étendant de la ligne médiane des cartilages du nez jusqu'à la peau qui recouvre les
ailes du nez. En se contractant, il rétrécit les orifices nasaux et fait apparaître des plis verticaux à cet
endroit du visage. Il est innervé par le nerf facial.
MUSCLE OBLIQUE EXTERNE DE L'ABDOMEN (OU GRAND OBLIQUE)
Large muscle situé dans la zone superficielle de la paroi latérale de l'abdomen. Depuis ses points
d'insertion localisés sur les dernières côtes, la crête iliaque, l'os coxal et le pubis, il se prolonge
obliquement sous la forme d'un éventail constitué de plusieurs faisceaux se terminant en une
membrane tendineuse. Celle-ci fusionne avec la gaine du muscle droit de l'abdomen. Le long de leur
parcours, les faisceaux du muscle oblique externe s'entrecroisent avec ceux du muscle dentelé
antérieur. En se contractant, le muscle oblique externe fait descendre les côtes, fléchit le thorax sur le
pelvis et incline latéralement le thorax, tout en comprimant les viscères abdominaux à l'intérieur de la
cavité abdominale. Il est innervé par des branches abdominales des derniers nerfs intercostaux, par le
nerf ilio-hypogastrique et par le nerf ilio-inguinal. Sa vascularisation est assurée par les artères
intercostales et lombales.

MUSCLE OBLIQUE INFÉRIEUR DE L'ŒIL


Muscle suivant le plancher de la cavité orbitaire depuis sa partie interne, ou nasale, jusqu'à la partie
externe. Il s'insère sur l'os qui forme le plancher de l'orbite, juste à côté du conduit nasal, suit
l'hémisphère inférieur du bulbe de l'œil en passant sous le muscle droit inférieur et vient se fixer sur
la partie postérieure inféro-externe de ce même hémisphère. L'action de ce muscle dévie la cornée
vers le haut et vers l'extérieur. Il est innervé par le nerf oculomoteur.

MUSCLE OBLIQUE INFÉRIEUR DE LA TÊTE (OU GRAND OBLIQUE DE


LA TÊTE)
Il s'étend du processus épineux de la deuxième vertèbre cervicale, ou axis, au processus transverse
de l'atlas. Sa contraction unilatérale permet de tourner la tête du côté correspondant. Il est innervé par
le premier nerf cervical et vascularisé par des branches de l'artère vertébrale.

MUSCLE OBLIQUE INTERNE DE L'ABDOMEN (OU PETIT OBLIQUE)


Muscle situé au-dessous de l'oblique externe et qui s'insère sur l'épine iliaque antéro-supérieure, le
ligament inguinal et le fascia du muscle grand dorsal. De là, ses fibres s'étendent en éventail vers
l'avant, se prolongeant vers le haut jusqu'aux cartilages des dernières côtes et, vers le bas, jusqu'au
pubis. Dans la zone médiane, il se termine sur une large membrane qui fusionne avec la gaine du
muscle droit de l'abdomen. Le muscle oblique interne permet d'abaisser les côtes, de fléchir ou
d'incliner latéralement le thorax et de comprimer les viscères abdominaux. Il est innervé par les
derniers nerfs intercostaux, ce qui permet l'élévation du diaphragme, intervenant ainsi dans
l'expiration. Sa vascularisation s'effectue par les artères lombales, intercostales, épigastrique
inférieure, thoracique interne et circonflexe iliaque. Au-dessous, se trouve le muscle transverse de
l'abdomen qui suit un parcours similaire.

MUSCLE OBLIQUE SUPÉRIEUR DE L'ŒIL


Muscle situé sur le toit de l'orbite, en dedans du muscle élévateur de la paupière supérieure. Il
s'insère à l'arrière, à proximité de celui-ci, et se prolonge jusqu'aux bords internes du foramen
orbitaire. Il se transforme ensuite en un tendon venant s'introduire dans un anneau tendineux, à partir
duquel il forme un angle aigu, passe sous le muscle droit supérieur et vient s'insérer dans la zone
supéro-externe de la sclère. L'action de ce muscle dévie la cornée vers le bas et vers l'extérieur. Il
est innervé par le nerf trochléaire (paire crânienne IV), anciennement appelé nerf pathétique.

MUSCLE OBLIQUE SUPÉRIEUR DE LA TÊTE (OU PETIT OBLIQUE DE


LA TÊTE)
Muscle de forme triangulaire, tendu entre le processus transverse de l'atlas et l'os occipital, sur
lequel il s'insère en dehors du muscle grand droit postérieur de la tête. En se contractant, il incline la
tête vers l'arrière. Comme les autres muscles de la région profonde de la nuque, il est innervé par le
premier nerf cervical et vascularisé par les artères vertébrales.

MUSCLE OBTURATEUR EXTERNE


Muscle plat faisant davantage partie des muscles pelviens que de ceux de la cuisse. Il s'étend de la
face externe de la membrane obturatrice du pelvis, l'os pubien et l'ischium, à la partie postérieure du
col du fémur, sous le point d'insertion de l'obturateur interne. Il est rotateur externe de la cuisse. Il est
innervé par une branche du plexus nerveux lombal et vascularisé par des branches des artères
obturatrice et circonflexe médiale.

MUSCLE OBTURATEUR INTERNE


Muscle pelvien suivant un trajet parallèle à celui des jumeaux, entre lesquels il se loge. Il s'insère sur
la membrane obturatrice recouvrant le foramen obturé, ainsi que sur l'ischium et le pubis. De là, il se
dirige horizontalement vers l'extérieur et se termine sur un tendon commun aux muscles jumeaux
supérieur et inférieur, qui s'insère sur le grand trochanter. Il est rotateur externe de la cuisse. Son
innervation est assurée par une branche du plexus nerveux sacral, qui innerve également le muscle
jumeau supérieur. Il est vascularisé par une branche de l'artère obturatrice et une branche de l'artère
pudendale interne.

MUSCLE OCCIPITAL
Muscle pair, plat, qui part de la galéa aponévrotique et s'étend vers l'arrière jusqu'aux zones latérales
de l'os occipital. Sa contraction a pour effet de tendre la galéa aponévrotique. Il reçoit des branches
du nerf facial. Sa vascularisation dépend du réseau artériel de la carotide externe.

MUSCLE OMO-HYOÏDIEN
Il comprend deux ventres de direction différente, séparés par une partie tendineuse. Le ventre
supérieur descend verticalement de l'os hyoïde puis, devenu tendon, passe sous le muscle sterno-
cléido-mastoïdien. De là, le ventre inférieur suit une direction latérale et s'insère sur le bord
supérieur de la scapula. Sa contraction a pour effet de déplacer l'os hyoïde et ses structures vers le
bas et l'arrière. Il est innervé par le nerf hypoglosse et vascularisé par l'artère thyroïdienne
supérieure et l'artère supra-scapulaire.

MUSCLE OPPOSANT DU PETIT DOIGT


Muscle situé sous le court fléchisseur et l'abducteur du petit doigt. Il s'insère sur l'hamatum et sur le
rétinaculum des fléchisseurs des doigts et se prolonge jusqu'au cinquième métacarpien. Il amène le
cinquième doigt en avant et le rapproche de la ligne médiane de la main, en l'opposant au pouce. Il
est innervé par le nerf ulnaire et vascularisé par des rameaux de la branche palmaire profonde de
l'artère ulnaire.

MUSCLE OPPOSANT DU PETIT ORTEIL


Petit muscle recouvert par l'abducteur et le court fléchisseur du petit orteil. Sa partie postérieure
s'insère sur l'os cuboïde et sur le tendon du muscle long fibulaire. Il reste adossé à la face externe du
cinquième métatarsien jusqu'à son insertion distale. En se contractant, il participe à la flexion du petit
orteil et rapproche celui-ci des autres orteils. Il reçoit une branche du nerf plantaire latéral et une
branche de l'artère plantaire latérale.

MUSCLE OPPOSANT DU POUCE


Petit muscle triangulaire s'insérant sur le rétinaculum des fléchisseurs des doigts et sur le carpe et se
dirigeant vers le bord externe du premier métacarpien, sous le muscle court abducteur du pouce. En
se contractant, il amène le premier métacarpien et le pouce vers l'avant et l'intérieur tout en imprimant
au pouce une légère rotation interne, le mettant en opposition avec les quatre autres doigts. Il est
innervé par une branche du nerf médian et vascularisé par une branche du rameau superficiel de
l'artère radiale.

MUSCLE ORBICULAIRE DE L'ŒIL


Muscle facial de forme circulaire à l'intérieur duquel il existe un orifice, l'ouverture palpébrale. Il
s'étend de l'angle interne à l'angle externe de l'œil. Il est solidaire de la peau des paupières sur la
totalité de son trajet. Sa contraction permet la fermeture de la paupière, avec toutes les variantes
(fermeture forcée, position entrouverte, clin d'œil, etc.). Il est innervé par le nerf facial.

MUSCLE ORBICULAIRE DE LA BOUCHE


Muscle facial de forme elliptique allant d'une commissure des lèvres à l'autre. Il est divisé en deux
faisceaux, supérieur et inférieur, qui parcourent l'intérieur des deux lèvres, laissant libre, au milieu,
l'ouverture de la bouche. Au niveau des commissures, le muscle s'insère dans la peau et sur les os
maxillaires correspondants. Il permet d'ouvrir et de fermer la bouche et, en associant son action à
celle d'autres muscles, de souffler, sucer, siffler et mastiquer. Il est innervé par le nerf facial.

MUSCLE PALATO-GLOSSE (OU GLOSSO-STAPHYLIN)


Muscle s'insérant sur la zone postérieure du palais mou et qui descend ensuite latéralement en
formant les piliers antérieurs de l'isthme du gosier, pour se diriger après dans la zone latérale de la
langue, jusqu'à la muqueuse qui la recouvre. Il peut donc être considéré à la fois comme un muscle de
la langue et comme un muscle du palais mou. Sa contraction porte la pointe de la langue vers le haut
et l'arrière et réduit en même temps le diamètre de l'isthme du gosier. Son innervation est assurée par
des branches du nerf vague, issu du nerf facial. Il est vascularisé par l'artère linguale.

MUSCLE PALATO-PHARYNGIEN (OU PHARYNGO-STAPHYLIN, OU


STAPHYLO-PHARYNGIEN)
Muscle faisant partie du pilier postérieur du palais mou et du pharynx. Sa partie supérieure est
formée de trois faisceaux : le faisceau palatin (provenant du palais mou), le faisceau tubaire (arrivant
de la trompe auditive) et le faisceau ptérygoïdien (venant du processus ptérygoïde). Ces trois
faisceaux se rejoignent en un seul pour former le pilier postérieur et descendent jusqu'à la face
latérale du pharynx et du cartilage thyroïde. En se contractant, le muscle palato-pharyngien resserre
l'isthme du gosier tout en faisant monter le pharynx et le larynx lors de la déglutition. Son innervation
est assurée par des branches du nerf vague Xe paire crânienne).

MUSCLE PALATO-STAPHYLIN
Muscle de forme cylindrique tendu de la partie osseuse du palais osseux jusqu'à la luette. En se
contractant, il fait monter celle-ci, permettant ainsi l'ouverture de l'isthme du gosier. Ce muscle est
innervé par des terminaisons nerveuses du nerf vague (Xe paire crânienne).

MUSCLE PAPILLAIRE (OU PILIER)


Trabécules charnues prolongeant les cuspides des valves tricuspide et mitrale et rejoignant les parois
ventriculaires, dont elles favorisent les mouvements par leur contraction. Le ventricule gauche
renferme deux muscles papillaires et le ventricule droit peut en contenir trois.

MUSCLE PAPILLAIRE (OU PILIER) DU VENTRICULE GAUCHE


Deux trabécules charnues attachées aux parois ventriculaires et sur lesquelles viennent se fixer les
cordages tendineux des deux cuspides de la valve mitrale qu'elles entraînent en se contractant.

MUSCLE PAPILLAIRE DU VENTRICULE DROIT (OU PILIER)


Les muscles papillaires du ventricule droit, ou piliers du cœr, sont des trabécules charnues servant
de jonction entre les cordages tendineux des trois parties de la valve tricuspide et les parois
ventriculaires. En se contractant, ils favorisent les mouvements de ces parois. Ils sont en principe au
nombre de trois.

MUSCLE PECTINÉ
Muscle plat reliant le pelvis à la cuisse. Il s'insère sur le pubis (au niveau de la ligne pectinée) et sur
le ligament pectiné. De là, il descend obliquement pour se fixer, par l'intermédiaire d'une bande
tendineuse, sur le petit trochanter. Il est adducteur et rotateur externe de la cuisse et participe
également à la flexion de la cuisse sur le pelvis. Il est innervé par les rameaux musculaires médiaux
du nerf fémoral, et partage sa vascularisation avec les muscles adducteurs.

MUSCLE PÉDIEUX
voir MUSCLE COURT EXTENSEUR DES ORTEILS (OU MUSCLE PÉDIEUX)

MUSCLE PÉRISTAPHYLIN INTERNE


voir MUSCLE ÉLÉVATEUR DU PALAIS MOU (OU PÉRISTAPHYLIN INTERNE)

MUSCLE PÉRONIER ANTÉRIEUR


voir MUSCLE TROISIÈME FIBULAIRE (OU PÉRONIER ANTÉRIEUR)
MUSCLE PETIT COMPLEXUS
voir MUSCLE LONGISSIMUS DE LA TÊTE (OU PETIT COMPLEXUS)

MUSCLE PETIT DROIT POSTÉRIEUR DE LA TÊTE


Muscle pair localisé plus profondément que le muscle grand droit postérieur de la tête. Il s'étend du
tubercule postérieur de l'atlas à la ligne nuchale inférieure de l'os occipital. Sa contraction incline la
tête latéralement et vers l'arrière. Il est innervé par des branches du premier nerf cervical et
vascularisé par des branches des artères cervicales.

MUSCLE PETIT GLUTÉAL


Muscle situé au-dessous du muscle moyen glutéal, tendu de la partie antérieure de la crête iliaque et
de la fosse iliaque externe jusqu'au grand trochanter, sur lequel il s'insère par l'intermédiaire d'un
tendon puissant. Il est abducteur et rotateur interne de la cuisse. Il est innervé par une branche du nerf
glutéal supérieur et vascularisé par des ramifications de l'artère glutéale supérieure.

MUSCLE PETIT OBLIQUE DE LA TÊTE


voir MUSCLE OBLIQUE SUPÉRIEUR DE LA TÊTE (OU PETIT OBLIQUE DE LA TÊTE)

MUSCLE PETIT PALMAIRE


voir MUSCLE LONG PALMAIRE (OU PETIT PALMAIRE)

MUSCLE PETIT PECTORAL


Muscle plat situé sous le muscle grand pectoral. Il s'insère sur les troisième, quatrième et cinquième
côtes, puis se dirige obliquement vers le haut pour venir se fixer sur le processus coracoïde de la
scapula. En se contractant, il permet de faire descendre la scapula et toute l'épaule. Il peut également
soulever les côtes et devient dans ce cas un muscle inspirateur. Il est innervé par des branches du
plexus brachial et vascularisé par les rameaux de l'artère axillaire.

MUSCLE PETIT PSOAS


Muscle mince situé devant le grand psoas. Sa partie supérieure s'insère sur le corps de la dernière
vertèbre thoracique et celui de la première vertèbre lombale. De là, il se prolonge vers le bas et se
fixe par le biais d'un tendon sur la branche ischio-pubienne de l'os coxal. Il est desservi par des
ramifications du plexus lombal et de l'artère lombale.

MUSCLE PETIT RHOMBOÏDE


Muscle situé au-dessus du grand rhomboïde et suivant un trajet parallèle à celui-ci. Il s'insère sur les
processus épineux des dernières vertèbres cervicales, d'où ses fibres descendent obliquement
jusqu'au bord interne de la scapula. En se contractant, il fait basculer la scapula et participe à la
descente de l'épaule. Il est innervé par des nerfs issus du plexus brachial et vascularisé par les
artères intercostales.

MUSCLE PETIT ROND


Petit muscle cylindrique s'insérant sur le bord externe de la scapula et dont les fibres remontent
obliquement vers l'extérieur et vers le haut pour se fixer sur le grand tubercule de la tête de l'humérus.
Il assure la rotation externe du bras. Ce muscle est desservi par des rameaux du nerf axillaire et par
les artères sub-scapulaire et supra-scapulaire, qui sont des branches de l'artère sub-clavière.

MUSCLE PETIT ZYGOMATIQUE


Muscle facial de forme allongée, s'insérant d'un côté dans la région de la pommette formée par l'os
zygomatique et, de l'autre, dans la peau de la lèvre supérieure qu'il élève et dévie latéralement en se
contractant. Il reçoit des branches du nerf facial.

MUSCLE PHARYNGO-STAPHYLIN
voir MUSCLE PALATO-PHARYNGIEN (OU PHARYNGO-STAPHYLIN, OU STAPHYL
PHARYNGIEN)

MUSCLE PILIER
voir MUSCLE PAPILLAIRE (OU PILIER)

MUSCLE PIRIFORME (OU PYRAMIDAL)


Petit muscle rudimentaire dont la fonction est mal définie. De forme triangulaire, il se trouve dans la
partie inférieure de l'abdomen, en avant du muscle droit. Il s'insère sur le bord supérieur du pubis, se
dirige vers le haut et se termine sur la ligne blanche.

MUSCLE PLANTAIRE
Muscle tendu en travers de la face postérieure du genou, depuis le condyle latéral du fémur, la
capsule articulaire du genou et le tendon du muscle gastrocnémien latéral jusqu'au calcanéus. Sur son
parcours, il passe sous le gastrocnémien médial et suit le bord interne du tendon calcanéen. Avec les
muscles soléaire et gastrocnémien, il permet l'extension du pied et l'élévation du talon. Il est innervé
par le nerf tibial et vascularisé par des branches de l'artère poplitée.

MUSCLE PLATYSMA (OU PEAUCIER DU COU)


Muscle facial mince et plat, situé sur la partie latérale du cou. Il est très superficiel et s'étend, juste
sous la peau, du voisinage de la lèvre inférieure et du menton jusqu'à la peau qui recouvre la
clavicule. Sa contraction abaisse la peau du menton et la lèvre inférieure, participant, avec le muscle
abaisseur de l'angle de la bouche, à l'expression du dégoût ou de la tristesse. Le muscle platysma est
innervé par le nerf facial. Sa vascularisation, comme celle de tous les muscles faciaux, dépend du
réseau artériel de la carotide externe.

MUSCLE POPLITÉ
Petit muscle situé sur la face postérieure du genou, sous les muscles plantaire et gastrocnémien, tendu
entre le condyle latéral du fémur et la face postérieure du tibia. Il est fléchisseur de la jambe sur la
cuisse et rotateur interne de la jambe. Il est innervé par une branche du nerf tibial et vascularisé par
des branches des artères de l'articulation du genou, l'artère poplitée, la récurrente tibiale postérieure
et l'artère tibiale postérieure.

MUSCLE PREMIER
voir MUSCLE LONG EXTENSEUR RADIAL DU CARPE (OU MUSCLE PREMIER, OU L
RADIAL)

MUSCLE PROCÉRUS
Muscle facial fin s'étendant verticalement sur l'arête du nez, depuis la peau de la région
intersourcilière jusqu'aux cartilages et aux os formant le squelette du nez. Sa contraction fait
apparaître des plis cutanés horizontaux dans la région frontale intersourcilière. Il est innervé par des
branches du nerf facial.

MUSCLE PTÉRYGOÏDIEN LATÉRAL


Muscle situé en dedans de la mandibule et qui s'insère sur le condyle articulaire de cet os, ainsi que
sur la capsule entourant l'articulation temporo-mandibulaire. De là, il se prolonge en deux faisceaux :
l'un jusqu'au processus ptérygoïde de la base du crâne et l'autre jusqu'à la grande aile de l'os
sphénoïde. En se contractant et en se relâchant, il permet à la mandibule de se déplacer vers l'arrière
et vers l'avant, ainsi que latéralement. Il est innervé par certaines branches du nerf mandibulaire.

MUSCLE PTÉRYGOÏDIEN MÉDIAL (OU INTERNE)


Muscle tendu de la face interne de la branche de la mandibule au processus ptérygoïde de la base du
crâne. En se contractant, il déplace la mandibule latéralement et participe également à son élévation
et à son abaissement. Ce muscle est vascularisé par une branche de l'artère faciale et innervé par la
branche mandibulaire du nerf trijumeau.

MUSCLE PYRAMIDAL
voir MUSCLE PIRIFORME (OU PYRAMIDAL)

MUSCLE QUADRICEPS FÉMORAL


Muscle volumineux occupant la face antérieure de la cuisse. Il est composé de quatre chefs : le
muscle vaste latéral, le muscle vaste médial, le muscle droit de la cuisse (ou droit antérieur) et le
muscle vaste intermédiaire (ou muscle crural), ce dernier étant situé dans un plan plus profond. Ces
chefs se terminent par un large fascia tendineux commun qui se fixe sur la patella et se poursuit plus
bas par le ligament patellaire, qui se fixe sur la tubérosité tibiale. Le quadriceps fémoral est
principalement extenseur de la jambe sur la cuisse, mais permet également de fléchir la cuisse sur le
pelvis. Il est innervé par le nerf fémoral, branche du plexus nerveux lombal.

MUSCLE RECTO-COCCYGIEN
Prolongement postérieur du muscle élévateur de l'anus, allant du rectum au coccyx. Son action vient
compléter celle du muscle élévateur de l'anus.

MUSCLE RELEVEUR DE L'ANGLE DE LA BOUCHE (OU MUSCLE


CANIN)
Il est tendu de l'os zygomatique jusqu'à la commissure des lèvres qu'il élève en se contractant. Ce
muscle est un agoniste du muscle grand zygomatique. Il est innervé par le nerf facial.

MUSCLE RISORIUS
Muscle facial très important, dont l'action permet principalement de sourire en déplaçant la
commissure des lèvres vers l'arrière et l'extérieur. Il s'insère sur la partie interne de la peau de la
zone parotidienne, à partir de laquelle ses fibres convergent en direction de la commissure des
lèvres. Il est innervé par le nerf facial.

MUSCLE ROND PRONATEUR


Muscle plat s'étendant obliquement depuis l'épicondyle médial de l'humérus et le processus
coronoïde de l'ulna jusqu'au tiers moyen de la face externe du radius. Il est à la fois rotateur interne
de l'avant-bras (pronation) et fléchisseur de l'avant-bras sur le bras. Il est desservi par des branches
du nerf médian et des artères brachiale et ulnaire.

MUSCLE ROTATEUR THORACIQUE


Faisceaux musculaires courts allant du processus transverse de chaque vertèbre aux lames de la
vertèbre immédiatement supérieure. Il s'agit de muscles rotateurs de la colonne vertébrale. Ils sont
innervés par les nerfs spinaux.

MUSCLE SARTORIUS
Muscle long et fin croisant la cuisse, tendu de l'épine iliaque antéro-supérieure à la partie interne de
l'extrémité supérieure du tibia. Dans cette zone d'insertion tibiale, il partage un tendon volumineux
avec le muscle gracile (ou droit interne) et le muscle semi-tendineux. Ce tendon reçoit le nom de
patte d'oie. En se contractant, il fléchit la jambe sur la cuisse et la cuisse sur le pelvis. C'est
également un rotateur externe et un abducteur de la cuisse. Il est innervé par des branches du nerf
fémoral et vascularisé par des branches de l'artère fémorale.

MUSCLE SCALÈNE
Muscle appartenant à la région latérale du cou mais qui peut également être considéré comme un
muscle paravertébral. De forme triangulaire, il s'étend du processus transverse des six dernières
vertèbres cervicales au bord supérieur de la première et de la deuxième côte. On distingue trois
faisceaux : antérieur, moyen et postérieur. Sa contraction bilatérale immobilise le cou, tandis que sa
contraction unilatérale provoque l'inclinaison de la tête. Il est également considéré comme un muscle
inspirateur dans la mesure où il participe à l'élévation des deux premières côtes. Le muscle scalène
est innervé par des branches des nerfs cervicaux et vascularisé par des branches de l'artère sub-
clavière.

MUSCLE SCALÈNE ANTÉRIEUR


Muscle s'étendant des processus transverses des six dernières vertèbres cervicales à la face
supérieure des deux premières côtes. Des trois chefs qui composent le muscle scalène, l'antérieur est
le plus superficiel et c'est devant lui que passe le nerf phrénique dans son parcours cervical.

MUSCLE SEMI-ÉPINEUX DE LA TÊTE (OU GRAND COMPLEXUS)


Muscle tendu de l'os occipital jusqu'aux processus transverses des dernières vertèbres cervicales et
des premières vertèbres thoraciques. Il est divisé dans sa partie moyenne par une zone tendineuse. Sa
contraction a pour effet d'incliner la tête vers l'arrière mais elle peut également la faire tourner d'un
côté ou de l'autre. Le muscle semi-épineux de la tête par le nerf grand occipital et vascularisé par
l'artère cervicale profonde et l'artère occipitale.

MUSCLE SEMI-ÉPINEUX DU COU


Muscle s'étendant des processus transverses des deuxième et cinquième vertèbres cervicales aux
processus transverses des six premières vertèbres thoraciques. Sa contraction a pour effet d'incliner
la tête latéralement et vers l'arrière.

MUSCLE SEMI-ÉPINEUX DU DOS


Ensemble de faisceaux musculaires reliant les processus épineux des vertèbres thoraciques
supérieures aux processus transverses des vertèbres inférieures. En se contractant, ils impriment au
rachis un mouvement de rotation. Ils sont innervés par les nerfs spinaux. Il existe également les
muscles semi-épineux du cou.

MUSCLE SEMI-MEMBRANEUX
Muscle situé sous le muscle semi-tendineux, qui le recouvre partiellement. Il doit son nom à la large
membrane tendineuse qu'il présente au niveau de son tiers supérieur. Il s'étend de l'ischium à
l'extrémité supérieure du tibia, où il se termine par trois tendons sur les faces postérieure et
antérieure du condyle médial et sur la capsule articulaire de cette zone. Son action est semblable à
celle du semi-tendineux : il est fléchisseur de la jambe sur la cuisse, rotateur interne de la cuisse et
extenseur de la cuisse sur le pelvis. Son innervation est assurée par le nerf sciatique et sa
vascularisation par des artères issues des rameaux perforants de l'artère fémorale profonde.

MUSCLE SEMI-TENDINEUX
Muscle présentant deux zones charnues, supérieure et inférieure, séparées par une intersection
tendineuse. Il s'insère, en haut, sur l'ischium, descend le long de la face postérieure de la cuisse puis,
après avoir contourné le bord interne du genou, il devient antérieur et se termine sur le tendon dit de
la patte d'oie, qui constitue, à l'extrémité supérieure du tibia, l'insertion commune à deux autres
muscles : le sartorius et le muscle gracile. Il est fléchisseur de la jambe sur la cuisse, rotateur interne
de la cuisse et également extenseur de la cuisse sur le pelvis. Son innervation est assurée par des
branches du nerf sciatique (nerf tibial). Il est vascularisé par l'artère circonflexe médiale et les
rameaux perforants de l'artère fémorale profonde.

MUSCLE SOLÉAIRE
Muscle large appartenant à la zone postérieure de la jambe, partiellement recouvert par le muscle
gastrocnémien. Il doit son nom à sa forme de semelle. Sa partie supérieure s'insère sur la tête, la face
postérieure et le bord externe de la fibula, ainsi que sur la ligne oblique qui parcourt en diagonale la
face postérieure du tibia. Elle se fixe également sur une arcade fibreuse tendue entre les deux os. De
là, ses fibres descendent et se terminent en formant un fascia tendineux qui rejoint le muscle
gastrocnémien. De cette union naît le tendon calcanéen, servant d'insertion commune aux deux
muscles sur la tubérosité calcanéenne. L'action du soléaire est identique à celle du gastrocnémien : il
est extenseur du pied sur la jambe, fléchisseur de la jambe sur la cuisse et élévateur du talon, ce qui
en fait un muscle indispensable à la marche. Il est innervé par des branches du nerf fibulaire commun
et vascularisé par des branches de l'artère tibiale postérieure et de l'artère fibulaire.

MUSCLE SPHINCTER DE LA PUPILLE


Il a pour principale fonction de contracter l'iris. Il est contrôlé par le système autonome, via les nerfs
ciliaires provenant du ganglion ciliaire (ou ophtalmique de Willis).

MUSCLE SPHINCTER EXTERNE DE L'ANUS


Muscle formé de fibres en forme d'anneau entourant l'orifice anal. Certaines de ces fibres émettent
des prolongements vers la peau du périnée et le ligament ano-coccygien. L'action qu'il exerce est
celle d'un authentique sphincter, empêchant la défécation lorsqu'il se contracte et l'autorisant lorsqu'il
se relâche. Il est innervé par des branches issues des nerfs sacraux et reçoit des branches de l'artère
pudendale interne.

MUSCLE SPHINCTER EXTERNE DE L'URÈTRE


Muscle strié entourant l'urètre membraneux, qu'il ferme en se contractant. Lorsqu'il se relâche, il
permet la sortie de l'urine.

MUSCLE SPLÉNIUS DE LA TÊTE


Muscle situé au-dessous du trapèze, se caractérisant par une insertion supérieure double : un premier
faisceau naît au niveau du processus mastoïde de l'os temporal (muscle splénius de la tête) et un
second sur les processus transverses des premières vertèbres cervicales (muscle splénius du cou).
De là, les deux faisceaux descendent et se rejoignent pour venir se fixer sur les processus épineux des
dernières vertèbres cervicales et des premières vertèbres thoraciques. Le muscle splénius permet la
rotation de la tête et son inclinaison latérale ou vers l'arrière. Il est innervé par des branches des
nerfs cervicaux et vascularisé par des branches de l'artère occipitale.

MUSCLE STERNO-CLÉIDO-MASTOÏDIEN
Muscle du cou situé au-dessous du muscle platysma. Il naît sur le crâne, au niveau de l'os occipital et
du processus mastoïde de l'os temporal. De là, il descend en formant deux faisceaux bien distincts :
l'un dirigé vers le manubrium du sternum et l'autre vers la clavicule. Il a pour fonctions principales la
flexion, l'inclinaison latérale et la rotation du cou, mais il joue également un rôle accessoire pendant
l'inspiration, car il permet de soulever le sternum et avec lui les côtes, élargissant ainsi la cage
thoracique. Le muscle sterno-cléido-mastoïdien est innervé par des branches du nerf accessoire et du
deuxième nerf spinal cervical. Il est vascularisé par l'artère thyroïdienne supérieure et par la branche
sterno-cléido-mastoïdienne de l'artère occipitale.

MUSCLE STERNO-HYOÏDIEN
Muscle plat tendu entre l'os hyoïde et le manubrium du sternum. En se contractant, il fait descendre
l'os hyoïde et toutes les structures qui s'y fixent. Il est innervé par le nerf hypoglosse et les premiers
nerfs cervicaux, et vascularisé par les artères thyroïdiennes supérieure et inférieure.

MUSCLE STERNO-THYROÏDIEN
Muscle tendu entre le cartilage thyroïde du larynx et le manubrium du sternum. En se contractant, il
fait descendre le larynx. Il est innervé par le nerf hypoglosse et vascularisé par les artères
thyroïdiennes supérieure et inférieure.

MUSCLE STRIÉ
Les muscles striés, ou squelettiques, sont ceux qui assurent les mouvements volontaires, suivant un
ordre dicté par le cerveau et transmis le long des nerfs somatiques. Ils sont adossés aux différentes
parties du squelette et permettent sa mobilité.

MUSCLE STYLO-GLOSSE
Muscle long et mince, partant du processus styloïde de la base crâne, et qui parcourt latéralement la
langue jusqu'à la muqueuse de la pointe de la langue. En se contractant, il élève la langue et l'élargit.
Parmi les muscles de la langue, il est le seul à recevoir des branches du nerf glosso-pharyngien. Sa
vascularisation est assurée par l'artère linguale.

MUSCLE STYLO-HYOÏDIEN
Muscle long et mince descendant du processus styloïde de la base du crâne jusqu'à l'os hyoïde. Il
élève l'os hyoïde et l'ensemble des structures qui s'y fixent. Il est innervé par une branche du nerf
facial et vascularisé par les artères auriculaire et linguale.

MUSCLE STYLO-PHARYNGIEN
Muscle de forme triangulaire dont le sommet s'insère sur le processus styloïde de la base du crâne et
dont la partie inférieure, plus large, s'étend jusqu'au pharynx, à l'épiglotte et au larynx. Sa contraction
a pour effet d'élever ces structures. Comme les autres muscles du pharynx, il participe à la déglutition
en déplaçant celui-ci vers le haut. Il est innervé par des branches du nerf glosso-pharyngien et
vascularisé par des branches de l'artère faciale.

MUSCLE SUB-CLAVIER
Petit muscle remontant obliquement du premier cartilage costal jusqu'au bord inférieur de la
clavicule. Il permet de faire descendre la clavicule et avec elle l'épaule. Il est innervé par une
branche du plexus brachial et vascularisé par des rameaux de l'artère axillaire.

MUSCLE SUB-SCAPULAIRE
Muscle large et épais occupant toute la face antérieure de la scapula, ou fosse sub-scapulaire. Il
s'insère sur cette fosse et se dirige ensuite vers le haut et vers l'extérieur sous forme de faisceaux
pour aboutir au petit tubercule de l'humérus. Il fait tourner le bras vers l'intérieur, le rapproche du
tronc lorsqu'il en est séparé et fixe la tête de l'humérus à la cavité articulaire en maintenant
l'articulation. Le muscle sub-scapulaire est innervé par le nerf sub-scapulaire issu du plexus brachial
et vascularisé par l'artère supra-scapulaire, qui est une branche de la sub-clavière.

MUSCLE SUPINATEUR
Muscle du plan profond des muscles de l'avant-bras, s'étendant du bord externe de l'ulna et des
ligaments de l'articulation du coude au tiers supérieur du radius, ou processus styloïde, qu'il entoure.
Il permet de faire tourner le radius, et avec lui tout l'avant-bras, de l'intérieur vers l'extérieur
(supination). Ce muscle est innervé par des branches du nerf radial et vascularisé par les artères
récurrentes radiale et interosseuse.

MUSCLE SUPRA-ÉPINEUX
Muscle de forme triangulaire logé dans la fosse supra-épineuse de la face postérieure de la scapula,
sur laquelle il s'insère. Ses fibres s'étendent vers l'extérieur pour finalement prendre la forme d'un
tendon qui borde la capsule de l'articulation gléno-humérale et se fixe sur le grand tubercule de la tête
d e l'humérus Le muscle supra-épineux est un muscle élévateur du bras, auquel il peut également
imprimer un léger mouvement de rotation externe. Il est innervé par le nerf supra-scapulaire, branche
du plexus brachial, et vascularisé par l'artère supra-scapulaire, ramification de l'artère sub-clavière.

MUSCLE SURCOSTAL
voir MUSCLE ÉLÉVATEUR DES CÔTES (OU SURCOSTAL)

MUSCLE TEMPORAL
Muscle large en forme d'éventail, situé au-dessous du fascia temporal et s'insérant sur la totalité de la
fosse temporale, ainsi que sur l'arcade zygomatique. De là, ses fibres se dirigent vers le bas et
convergent pour former un tendon qui s'insère sur le processus coronoïde de la mandibule. Il est
innervé par des branches du nerf mandibulaire, qui est lui-même une branche du nerf trijumeau.

MUSCLE TENSEUR DU FASCIA LATA


Muscle plat situé dans la zone supéro-externe de la cuisse. Il s'insère, en haut, sur l'épine iliaque
antéro-supérieure et sur le fascia glutéal, puis descend le long de la zone latérale de la cuisse où il
rejoint les fibres ligamentaires du fascia lata, tandis que d'autres faisceaux se terminent sur le condyle
latéral du tibia. En se contractant, il étire la partie externe du fascia lata et réalise un mouvement
d'abduction de la cuisse. Il participe également à l'inclinaison latérale du pelvis et stabilise celui-ci
par rapport aux membres inférieurs dans la station debout. Il est innervé par une branche du plexus
nerveux sacral (nerf glutéal supérieur) et vascularisé par l'artère circonflexe latérale.

MUSCLE TENSEUR DU MALLÉUS


voir MUSCLE TENSEUR DU TYMPAN (OU DU MALLÉUS, ANCIENNEMENT APP
MUSCLE DU MARTEAU)

MUSCLE TENSEUR DU PALAIS MOU (OU PÉRISTAPHYLIN EXTERNE)


Muscle tendu depuis le processus ptérygoïde situé à la base du crâne et la zone antérieure de la
trompe auditive, jusqu'à la partie inférieure du palais mou. En se contractant, ce muscle tend et élargit
le palais mou tout en ouvrant la trompe auditive, contribuant ainsi à la ventilation de l'oreille
moyenne. Il reçoit des branches du nerf mandibulaire provenant du trijumeau.

MUSCLE TENSEUR DU TYMPAN (OU DU MALLÉUS, ANCIENNEMENT


APPELÉ MUSCLE DU MARTEAU)
Muscle situé dans un conduit osseux de la face interne de la cavité tympanique, au-dessus de la
trompe auditive. Il part de la partie cartilagineuse de cette même cavité et d'une zone de l'os
sphénoïde et s'étend jusqu'au manche du malléus. En se contractant, il tire le manche du malléus vers
l'intérieur et tend la membrane tympanique.

MUSCLE THYRO-ARYTÉNOÏDIEN
Muscle pénétrant dans la face interne de l'angle du cartilage thyroïde et qui s'étend jusqu'au cartilage
aryténoïde. Il constitue l'origine de fibres musculaires qui vont s'insérer sur l'extrémité latérale de
l'épiglotte pour former le ligament thyro-épiglottique. Il s'agit d'un muscle constricteur de la glotte et
d'un muscle tenseur des plis vocaux. Il est innervé par des ramifications du nerf laryngé inférieur. Il
est vascularisé par des branches de l'artère thyroïdienne supérieure.

MUSCLE THYRO-HYOÏDIEN
Muscle long et mince tendu de l'os hyoïde au cartilage thyroïde et dont la contraction élève le larynx.
Il est innervé par une branche du nerf hypoglosse et vascularisé par des branches de l'artère linguale
et de l'artère thyroïdienne supérieure.

MUSCLE TIBIAL ANTÉRIEUR


Muscle volumineux parcourant la face antérieure de la jambe jusqu'au bord interne du pied. Il s'insère
sur l'extrémité supérieure du tibia et sur la face externe de la diaphyse tibiale. De là, ses fibres
convergent et descendent, se transformant en un tendon puissant qui passe sous le rétinaculum
inférieur des muscles extenseurs et se fixe sur le premier os métatarsien et sur le premier os
cunéiforme du tarse. En se contractant, il fléchit le pied sur la jambe, le rapproche de la ligne
médiane et, dans un mouvement d'adduction, le fait tourner vers l'intérieur. Il est innervé par des
branches des nerfs fibulaire commun et fibulaire profond. Il est vascularisé par des branches de
l'artère tibiale antérieure.

MUSCLE TIBIAL POSTÉRIEUR


Muscle situé entre le muscle long fléchisseur des orteils et le muscle long fléchisseur de l'hallux. Il
s'insère sur la face postérieure du tibia, la face interne de la fibula et la membrane interosseuse et
s'étend vers le bas, où il se transforme en un tendon qui passe en arrière de la malléole médiale, dans
le sillon calcanéen. Il se dirige ensuite vers la plante du pied pour terminer sur l'os naviculaire,
même s'il émet également des ramifications vers les trois os cunéiformes et les trois os métatarsiens
moyens. Il est extenseur du pied sur la jambe, mais peut également imprimer au pied un mouvement
de rotation interne ou d'adduction (rapprochement). Il est innervé par le nerf tibial et vascularisé par
l'artère tibiale postérieure.
MUSCLE TRANSVERSAIRE ÉPINEUX
voir MUSCLE MULTIFIDUS (OU TRANSVERSAIRE ÉPINEUX)

MUSCLE TRANSVERSE DE L'ABDOMEN


Muscle situé horizontalement sur la face interne de la paroi de l'abdomen et qui s'étend d'avant en
arrière depuis les processus transverses des vertèbres lombales et la crête iliaque, jusqu'à la gaine
fasciale du muscle droit, avec laquelle il fusionne vers l'avant, recouvrant d'autres muscles de la face
antérieure. Le muscle transverse de l'abdomen se trouve juste au-dessous des muscles obliques
interne et externe. Il a pour fonction de comprimer les viscères abdominaux, d'où son rôle dans la
défécation, l'accouchement, les vomissements, etc. Il est innervé par des branches des derniers nerfs
intercostaux et du plexus lombal. Sa vascularisation s'effectue par des ramifications de l'artère
thoracique interne et de l'artère épigastrique inférieure.

MUSCLE TRANSVERSE DE LA LANGUE


Muscle parcourant la langue dans le sens transversal, au-dessous du muscle longitudinal supérieur.
Ses fibres s'étendent du septum lingual, qui divise la langue en deux moitiés, jusqu'à la muqueuse de
la zone latérale de la langue. En se contractant, il resserre la langue et l'allonge. Il est innervé par le
nerf hypoglosse et vascularisé par l'artère linguale.

MUSCLE TRANSVERSE DU THORAX (OU TRIANGULAIRE DU


STERNUM)
Muscle situé à l'intérieur de la cage thoracique. Il s'insère sur la face postérieure du sternum, d'où il
émet plusieurs faisceaux latéraux qui s'étendent jusqu'à la face interne des 3e, 4e et 5e cartilages
costaux. Le muscle transverse du thorax permet de faire descendre les côtes. Il est innervé par les
nerfs intercostaux.

MUSCLE TRANSVERSE DU VAGIN


Branche du muscle transverse profond, qui va du col de l'utérus aux branches ischio-pubiennes.

MUSCLE TRANSVERSE SUPERFICIEL DU PÉRINÉE


Petit muscle tendu de l'ischium à la ligne médiane et se terminant sur le raphé périnéal. Il est
parallèle au muscle transverse profond qui s'étend sur sa face supérieure. Son action est
complémentaire de celle du muscle élévateur de l'anus, car il favorise la défécation. Il intervient
également dans la miction et la défécation. Il est innervé par une branche du nerf pudendal et
vascularisé par l'artère pudendale interne et l'artère du pénis.

MUSCLE TRAPÈZE
Muscle très large, en forme de triangle, recouvrant presque tous les autres muscles de la nuque et une
bonne partie de ceux du dos. Il a pour origine les processus épineux de la septième vertèbre
cervicale (C7) et des douze vertèbres thoraciques, le ligament nuchal, la protubérance externe de l'os
occipital et la ligne nuchale. Il se termine par une insertion très étendue sur l'épine de la scapula,
l'acromion et la clavicule. La contraction unilatérale du muscle trapèze entraîne la rotation,
l'abaissement et le rapprochement de la scapula, associés à une rotation de la tête. Il est innervé par
des branches du nerf accessoire et des nerfs cervicaux, et vascularisé par des ramifications de
l'artère transverse du cou.

MUSCLE TRIANGULAIRE
voir MUSCLE ABAISSEUR DE L'ANGLE DE LA BOUCHE (OU TRIANGULAIRE)

MUSCLE TRICEPS BRACHIAL


Muscle épais occupant la face postérieure du bras. Sa partie supérieure est constituée de trois
éléments : le chef long, qui part du bord externe de la scapula, le chef externe, ou vaste externe, qui
se fixe sur la face postérieure de l'humérus, et le chef interne, ou vaste interne, qui part de la face
postéro-interne de l'humérus. Ces trois éléments se rejoignent à la moitié de l'humérus pour former
une masse épaisse musculaire qui se termine sous forme d'un tendon unique et très puissant s'insérant
dans l'olécrâne de l'ulna. Le triceps brachial est un muscle extenseur de l'avant-bras sur le bras et son
chef long permet également de rapprocher le bras du tronc. Il est innervé par le nerf radial, qui part
du plexus brachial et se divise en plusieurs branches pour chacune des trois parties. Il est vascularisé
par les artères brachiale profonde, collatérale ulnaire supérieure et circonflexe postérieure.

MUSCLE TROISIÈME FIBULAIRE (OU PÉRONIER ANTÉRIEUR)


Petit muscle plat s'insérant sur la moitié inférieure de la fibula. Il se dirige ensuite vers le bas,
formant un tendon qui passe sous le rétinaculum inférieur des muscles extenseurs et parcourt le bord
externe du pied pour aller se fixer sur le cinquième os métatarsien. Il est fléchisseur dorsal du pied,
ainsi que rotateur externe et abducteur. Il est innervé par le nerf fibulaire profond et vascularisé par
l'artère fibulaire.

MUSCLE VASTE INTERMÉDIAIRE (OU CRURAL) DU QUADRICEPS


FÉMORAL
Chef du muscle quadriceps situé dans la partie la plus profonde de la face antérieure de la cuisse,
sous les muscles vastes latéral et médial. Il s'insère, en haut, sur la moitié supérieure du fémur et se
termine, en bas, par un fascia tendineux sur lequel arrivent les tendons terminaux des muscles vastes
latéral et médial qui, à leur tour, rejoignent le tendon du muscle droit de la cuisse. Il est
principalement extenseur de la jambe sur la cuisse. Il est innervé par le nerf fémoral et vascularisé
par des branches du rameau descendant de l'artère circonflexe latérale.

MUSCLE VASTE LATÉRAL DU QUADRICEPS FÉMORAL


Le plus externe des quatre chefs qui constituent le quadriceps. Il s'insère, en haut, sur le grand
trochanter, la partie proximale de la ligne intertrochantérique, la ligne latérale de la tubérosité
glutéale et le septum intermusculaire médial. De là, il descend contre la face externe du fémur et se
termine en un tendon qui fusionne avec celui des trois autres chefs du quadriceps. Ce muscle est
extenseur de la jambe sur la cuisse, mais permet également de fléchir la cuisse sur le pelvis. Comme
les trois autres chefs du quadriceps, il est innervé par le nerf fémoral. Il est vascularisé par le rameau
descendant de l'artère circonflexe latérale et l'artère circonflexe iliaque superficielle.
MUSCLE VASTE MÉDIAL DU QUADRICEPS FÉMORAL
Partie du muscle quadriceps adossée à la partie interne du fémur et dont le point d'insertion supérieur
se situe dans la zone intermédiaire entre le corps et le col du fémur. Sur sa face inférieure, il se
termine par un tendon qui fusionne avec celui des trois autres chefs du quadriceps. Il est innervé par
le nerf fémoral et vascularisé par l'artère fémorale.

MUSCLES JUMEAUX
voir MUSCLE GASTROCNÉMIEN (OU MUSCLES JUMEAUX)

MUSCULEUSE (UTÉRUS)
Trois couches musculaires épaisses formant la majeure partie des parois utérines et constituées de
muscle lisse. La couche externe, la plus mince, se prolonge à travers le col jusqu'au vagin, tandis que
les couches moyenne et interne, plus épaisses, ne recouvrent que les parois de l'utérus proprement
dites.

MYASTHÉNIE
Maladie auto-immune de la jonction neuromusculaire dans laquelle la transmission des ordres
nerveux ne parvient pas jusqu'aux muscles.
Cette maladie est d'origine immunologique. En effet, le système immunitaire fabrique des anticorps
qui bloquent les récepteurs existants dans le muscle et qui les rendent insensibles à acétylcholine,
substance qui joue le rôle de transmetteur entre le système nerveux et le système musculaire.
La libération de l'acétylcholine est normale mais ne permet pas de générer les contractions
musculaires.
Les trois quarts des patients présentent une anomalie du thymus.
• Symptomatologie
La faiblesse et la fatigue musculaires, sans altération des autres fonctions neurologiques, sont
caractéristiques de la maladie.
Les muscles les plus fréquemment touchés sont les muscles des yeux, du visage, de la langue et du
pharynx. Les muscles des membres supérieurs, du pelvis et les muscles respiratoires peuvent
également être atteints.
La faiblesse musculaire est de type fluctuante : elle empire lorsque le patient fait de l'exercice et
s'améliore au repos.
• Diagnostic
Le diagnostic se base sur l'observation de la fatigue musculaire. Il est confirmé au moyen du test de
l'édrophonium, dont l'objectif est de vérifier l'amélioration transitoire des symptômes après
l'injection de cette substance, qui provoque une augmentation de la disponibilité de l'acétylcholine
dans la jonction musculaire.
Il existe également des altérations caractéristiques sur l'électromyogramme. Enfin, il est possible de
valider le diagnostic par un bilan sanguin qui confirme l'existence des anticorps antirécepteurs de
l'acétylcholine.
• Traitement
* Le traitement symptomatique consiste en l'administration de médicaments qui augmentent la
disponibilité de l'acétylcholine dans la jonction neuromusculaire (médicaments
anticholinestérasiques) et qui, par conséquent, doivent être administrés plusieurs fois par jour.
* Dans les cas les plus graves, on a recours aux corticoïdes.
* Il est possible d'utiliser des médicaments qui réduisent l'altération de la fonction immunologique
(immunosuppresseurs).
* En cas de thymome (tumeur du thymus), l'ablation chirurgicale est conseillée en raison des risques
d'extension locale, mais aussi parce que l'on constate une amélioration dans 85% des cas après une
thymectomie, même en l'absence de tumeur.
* Dans les cas les plus résistants, il peut être nécessaire d'avoir recours à la plasmaphérèse.

MYÉLOCYTE BASOPHILE
Les myélocytes sont les premières cellules différenciées de la lignée granulocytaire. Des granulations
basophiles apparaissent dans le cytoplasme de ces cellules.

MYÉLOCYTE ÉOSINOPHILE
Les myélocytes sont les premières cellules différenciées de la lignée granulocytaire. Des granulations
éosinophiles apparaissent dans le cytoplasme de ces cellules.

MYÉLOCYTE NEUTROPHILE
Les myélocytes sont les premières cellules différenciées de la lignée granulocytaire. Des granulations
neutrophiles apparaissent dans le cytoplasme de ces cellules.

MYÉLOME
Tumeur maligne primaire, fréquemment observée chez l'adulte.
Elle se caractérise par ses implications osseuses diffuses ou multiples et par la présence de cellules
rondes du genre des cellules plasmatiques, mais avec différents degrés d'immaturité.
Elle est associée à la présence de protéines anormales dans le sang et dans les urines (protéinurie de
Bence Jones).
• Symptomatologie
Le symptôme le plus courant est une douleur progressive et intermittente au niveau de la colonne
vertébrale (ou rachis), du sacrum et du thorax.
Les fractures pathologiques sont fréquentes et apparaissent sans traumatisme ou suite à un
traumatisme très léger.
La maladie porte atteinte à l'état général du patient.
• Diagnostic
On observe des images caractéristiques d'os criblés de petits trous, qui correspondent à des lésions
osseuses lytiques de diamètre variable (jusqu'à 5 cm), rondes, multiples et sans réaction
ostéoblastique.
La ponction permet de déterminer la présence de cellules plasmatiques atypiques.
Le bilan sanguin fait apparaître la présence de protéines anormales et une altération de la relation
albumine-gammaglobulines.
• Traitement
* Si les lésions sont localisées, on a recours au traitement chirurgical avec ou sans radiothérapie
associée.
* Dans les cas où les lésions sont inaccessibles, la radiothérapie est la seule solution possible.
* La chimiothérapie, en association avec la radiothérapie, est utile dans les cas où la maladie est
disséminée.

MYÉLOPATHIE SYPHILITIQUE
voir SYPHILIS

MYOCARDE
Couche intermédiaire des parois du cœr. Le myocarde est composé de fibres musculaires striées
responsables des mouvements de contraction et de dilatation cardiaques. Très épais dans les
ventricules et très fin dans les atriums, il est parcouru par un réseau de terminaisons nerveuses
déterminant le rythme de ces mouvements cardiaques.

MYOCARDE
voir INFARCTUS AIGU DU MYOCARDE

MYOCARDIOPATHIE
Maladie primaire du muscle cardiaque (myocarde).
La myocardiopathie dilatée réalise une dilatation des cavités ventriculaires et une altération de la
fonction systolique (éjection).
On distingue les myocardiopathies primitives, ou idiopathiques, et les myocardiopathies
secondaires à une infection virale, à des maladies métaboliques, à une carence en sélénium, en
phosphore ou en calcium, à des maladies du tissu conjonctif, à des dystrophies musculaires, à
l'alcoolisme, à la consommation de cocaïne ou au péripartum.
Dans la myocardiopathie hypertrophique, il se produit une augmentation de la rigidité, secondaire à
l'hypertrophie ventriculaire, accompagnée d'une altération de la fonction diastolique (relâchement).
La cause la plus fréquente est familiale (hérédité autosomique dominante). Il existe souvent, de
manière concomitante, une obstruction de l'orifice de sortie du ventricule gauche.
Dans la myocardiopathie restrictive , on observe une infiltration, une fibrose et une hypertrophie du
myocarde ventriculaire. Elle peut être due à une fibrose endomyocardique, à une maladie
endomyocardique éosinophilie (de Loeffler), à une amyloïdose, à une hémochromatose, à une
sarcoïdose ou à une infiltration néoplasique.
• Symptomatologie
Généralement, on observe des signes et des symptômes d'insuffisance cardiaque.
La myocardiopathie du péripartum est un type particulier de myocardiopathie dilatée qui survient au
cours du dernier mois de la grossesse. Il est plus fréquent chez les multipares, chez les femmes de
plus de 30 ans et les femmes de race noire. Le pronostic est mauvais et des grossesses ultérieures
sont déconseillées.
La myocardiopathie hypertrophique peut être asymptomatique ou provoquer une dyspnée, une angine
de poitrine ou des syncopes. Elle est reconnue comme une cause fréquente de mort subite chez les
athlètes et les adultes jeunes.
• Diagnostic
Dans la myocardiopathie hypertrophique, un souffle systolique est perçu à l'auscultation. Il s'accentue
avec les médicaments qui augmentent la contraction ventriculaire ou lorsque le patient se lève
brusquement. Il diminue avec l'élévation des membres inférieurs.
L'échocardiogramme est indispensable, car il permet de déterminer les modifications de la paroi
ventriculaire et la détérioration de la fonction contractile.
Le ventriculogramme radio-isotopique apporte des informations similaires.
En général, la biopsie endomyocardique n'est pas nécessaire, sauf pour quelques formes
particulières.
Le cathétérisme cardiaque permet d'observer les courbes de pression ventriculaires caractéristiques
de certaines myocardiopathies.
• Traitement
* En général, le traitement de la myocardiopathie est celui de l'insuffisance cardiaque. Les cas très
graves sont dirigés vers des programmes de transplantation cardiaque.
* La myocardiopathie alcoolique est réversible si la consommation d'alcool cesse.
* Dans la myocardiopathie hypertrophique, on prescrit des médicaments qui diminuent la contractilité
myocardique et certains anti-arythmiques. Il est parfois possible de pratiquer une réduction de la
cloison interventriculaire (myomectomie) par une intervention chirurgicale ou par le biais d'un
infarctus contrôlé par cathétérisme cardiaque.
* Il a également été observé que l'implantation d'un stimulateur cardiaque double chambre améliore
les symptômes.
* Chez certains patients, principalement les survivants d'un arrêt cardiaque, l'implantation d'un
défibrillateur peut être indiqué.

MYOCARDITE
Maladie inflammatoire du myocarde.
La cause la plus fréquente est l'infection virale mais elle peut également être provoquée par une
réaction d'hypersensibilité, des radiations ou des médicaments.
• Symptomatologie
La myocardite virale peut prendre la forme d'une myopéricardite, avec prédominance des symptômes
d'inflammation du péricarde, ou d'une myocardite isolée, avec des symptômes d'insuffisance
cardiaque et des arythmies.
Une infection des voies respiratoires non spécifique est fréquente au cours des semaines qui
précèdent.
• Diagnostic
L'examen physique, la radiographie du thorax, l'échocardiogramme et des explorations de médecine
nucléaire montrent habituellement diverses altérations, qui ne sont pas spécifiques.
Il peut exister une élévation de la CK-MB.
Il est souvent nécessaire d'exclure une cause ischémique au moyen d'une coronarographie.
La recherche de l'agent causal (par des examens bactériologiques et sérologiques) peut s'avérer
difficile et ne donne souvent aucun résultat.
• Traitement
* Repos et surveillance de l'insuffisance cardiaque.

MYOFIBRILLE
Petits filaments cylindriques, mesurant 1 à 2 micromètres de diamètre, dont il existe plusieurs
milliers d'exemplaires à l'intérieur de chaque fibre musculaire.

MYOME UTÉRIN. FIBROME DE L'UTÉRUS. LÉIOMYOME


Tumeur bénigne de l'utérus, se développant à partir de la prolifération des cellules des fibres
musculaires lisses qui forment la paroi musculaire de celui-ci.
C'est la tumeur pelvienne bénigne la plus courante chez les femmes. Elle survient plus fréquemment
chez les femmes de race noire.
Une relation avec l'activité œstrogénique est établie. En effet, le myome utérin survient le plus
souvent lorsque la femme est fertile et il augmente de volume avec l'administration d'œstrogènes et
lors de la grossesse. Il apparaît moins fréquemment chez les femmes multipares (ayant accouché
plusieurs fois), chez celles qui prennent des contraceptifs oraux et chez les fumeuses.
• Symptomatologie
Dans plus de la moitié des cas, il est asymptomatique.
Lorsque des symptômes apparaissent, il s'agit le plus souvent de ménorragies (menstruations de plus
en plus abondantes).
Les symptômes associés sont des douleurs pelviennes, des symptômes urinaires provoqués par la
compression de la vessie, une distension abdominale et une anémie.
Dans certains cas, il peut provoquer la stérilité de la patiente.
Les femmes enceintes ayant un fibrome ont plus de risques d'accoucher avant terme, de rencontrer des
problèmes de présentation fœtale, de ressentir des douleurs, etc.
• Diagnostic
Dans certains cas, l'examen clinique permet de palper le volume, la forme et la consistance du
myome.
L'échographie est une méthode fiable pour déterminer avec précision les caractéristiques
anatomiques.
Dans certaines circonstances, une hystéroscopie (examen de la cavité utérine à l'aide d'un appareil
optique appelé hystéroscope) peut être nécessaire.
• Traitement
* Si le myome est petit et que la patiente ne ressent aucun symptôme, le traitement se limite à un
contrôle périodique de son évolution.
* La myomectomie (ablation du myome) est utilisée dans le cas de tumeurs dont le volume est
important, chez les femmes jeunes qui souhaitent avoir des enfants.
* Si le volume du myome devient trop important et provoque des symptômes, une hystérectomie
(ablation de l'utérus) peut alors être indiquée.
* Un traitement médical à base de traitement GnRH (hormone de libération des gonadotrophines, de
l'anglais Gonadotropin Releasing Hormone) peut permettre de réduire le volume de la tumeur. Il est
donc préconisé avant l'intervention chirurgicale.
* L'embolisation de l'artère utérine est une nouvelle thérapeutique en cours de développement,
consistant à bloquer l'arriver du flux sanguin au myome en procédant à des injections de certaines
substances dans l'artère utérine.

MYOPATHIE
voir DYSTROPHIE MUSCULAIRE
MYOPATHIE ALCOOLIQUE
L'alcool éthylique est un toxique qui peut affecter tous les tissus de l'organisme, provoquant une série
d'altérations dans le tissu musculaire, conséquence de l'action directe de l'alcool sur celui-ci.
Il existe également des médicaments pouvant affecter le tissu musculaire et être à l'origine de
myopathies toxiques, qui provoquent généralement une faiblesse et des douleurs musculaires.
• Symptomatologie
Dans le cas de l'alcoolisme chronique, la faiblesse musculaire intervient de manière progressive et se
termine par une atrophie des muscles, principalement des muscles des épaules et du pelvis, qui
aboutit à une incapacité de travail du patient.
Il existe une autre forme d'affection musculaire provoquée par l'alcool, à l'origine d'intoxications
aiguës, qui s'installe très rapidement et qui peut provoquer une paralysie aiguë et d'autres
complications.
Dans certains cas, le muscle touché est le muscle cardiaque.
• Diagnostic
Les lésions musculaires peuvent être confirmées au moyen d'une biopsie musculaire. On peut
également observer des altérations sur l'électromyogramme.
Dans certains cas, on constate un taux élevé d'enzymes musculaires dans le sang.
• Traitement
* Le traitement de base de ces myopathies passe avant tout par la suppression totale de l'alcool
ingéré.
* Une bonne partie des lésions musculaires peut être réversible si l'alcool est supprimé.

MYOPATHIE DE BECKER
voir MYOPATHIE DE DUCHENNE MYOPATHIE DE BECKER

MYOPATHIE DE DUCHENNE MYOPATHIE DE BECKER


La myopathie de Duchenne est la forme la plus courante des dystrophies musculaires. Elle touche en
moyenne un garçon sur 3 500.
Ces deux dystrophies sont dues à un déficit en dystrophine, protéine codée par un gène du bras court
du chromosome X, indispensable à la contraction musculaire.
Elles sont héréditaires à transmission récessive liée au chromosome X. Elles touchent presque
exclusivement des hommes et sont transmises par les femmes qui en sont porteuses.
• Symptomatologie
Dans le cas de la myopathie de Duchenne, les premiers symptômes surviennent entre 3 et 5 ans. On
constate alors des troubles de la marche, une faiblesse musculaire progressive des muscles
proximaux des membres et des muscles fléchisseurs de la nuque.
Huit à dix ans plus tard, la majorité des patients est dans un fauteuil roulant. La mort survient aux
environs de la vingtième année.
On constate en plus un retard intellectuel dans 30% des cas.
Les symptômes de la myopathie de Becker apparaissent plus tardivement, entre 5 et 15 ans. L'atteinte
musculaire est moins grave et l'espérance de vie est de 40 à 50 ans.
Il n'est pas rare de constater en plus une affection cardiaque (myocardiopathie dilatée).
• Diagnostic
La concentration sérique de CPK est très élevée dès la naissance et chez 50% des femmes porteuses
de la maladie.
L'électromyogramme et la biopsie musculaire permettent de réaliser le diagnostic définitif en
confirmant l'absence quasi totale de dystrophine.
• Traitement
* Il existe différents traitements en phase d'expérimentation : la greffe de cellules musculaires
fœtales, la thérapie génique grâce à l'introduction du gène normal de la dystrophine et la stimulation
de la synthèse de l'utrophine, protéine dont l'action est similaire à celle de la dystrophine.

MYOPATHIES ENDOCRINIENNES
Ensemble d'altérations musculaires produites par des maladies des glandes endocrines, les relations
avec la glande thyroïde étant les plus importantes, en cas d'hyperthyroïdie comme en cas
d'hypothyroïdie.
Leur principale caractéristique est une faiblesse musculaire.
• Symptomatologie
La faiblesse musculaire en cas d'hyperthyroïdie chronique affecte les muscles du pelvis et des
épaules et peut également toucher les muscles oculaires, provoquant un strabisme.
En cas de crise d'hyperthyroïdie aiguë, la faiblesse musculaire peut gravement atteindre les muscles
du thorax et de la déglutition.
En cas d'hypothyroïdie, on constate une faiblesse musculaire, une diminution des réflexes
ostéotendineux, des crampes et une inflammation musculaire.
• Diagnostic
Le diagnostic est suspecté en présence de l'association de maladies de la thyroïde et de faiblesse
musculaire, et peut être confirmé dans certains cas par l'augmentation des enzymes musculaires dans
le sang et les anomalies de l'électromyogramme (hypothyroïdie) ainsi qu'à l'aide de la biopsie
musculaire.
• Traitement
* Dans presque tous les cas, les atteintes musculaires disparaissent lorsque la thyroïde fonctionne à
nouveau normalement.

MYOPIE
voir AMÉTROPIE

MYOSITE OSSIFIANTE MALADIE DE L'HOMME DE PIERRE


Cette maladie correspond à un processus métaplasique qui touche les parties molles autour de
l'articulation, ayant subi une luxation et une réduction. Il s'agit essentiellement des déchirures
musculaires ou ligamentaires et des hématomes qui en découlent.
À cause d'un processus inconnu, on observe une calcification et la formation de tissu osseux au lieu
du développement de tissu fibreux.
Cette pathologie se développe fréquemment en cas de luxation avec une atteinte importante des
parties molles, des fractures concomitantes, ou en cas de manœuvres de rééducation inadaptées.
• Symptomatologie
On observe des difficultés progressives à la mobilisation de l'articulation et une sensation
d'empattement des parties molles.
• Diagnostic
La radiographie fait apparaître la calcification progressive de l'articulation.
• Traitement
* Le traitement est basé sur les mesures préventives suivantes : réduction précoce des luxations,
manœuvre de réduction ne provoquant pas d'hémorragie et rééducation adaptée.
* Une fois la maladie diagnostiquée, il est important de continuer les exercices de rééducation afin de
parvenir à la meilleure récupération possible.
* Le traitement chirurgical peut être indiqué au bout de 6 à 12 mois, si la présence de masses
calcifiées est constatée.

MYOSITES INFECTIEUSES
Les myosites sont des inflammations musculaires dues à des agents infectieux de type bactéries, virus,
champignons ou parasites, qui portent atteinte aux muscles à partir de foyers infectieux voisins.
• Symptomatologie
Les myosites infectieuses touchent des groupes musculaires isolés et se manifestent par des myalgies
(douleurs musculaires) et des inflammations de la zone atteinte, à quoi peuvent s'ajouter de la fièvre
et un mal-être général.
• Diagnostic
Le diagnostic se base sur la découverte des symptômes décrits et sur l'isolement de l'organisme
responsable.
• Traitement
* Le traitement consiste en l'administration d'agents anti-infectieux actifs face aux germes
responsables de l'infection.
N

NANISME HYPOPHYSAIRE
Retard de croissance apparaissant au cours de l'enfance, provoqué par la diminution de la quantité
d'hormone de croissance. Cette hormone (GH) est sécrétée par les cellules somatotropes de
l'hypophyse. Elle est nécessaire à la croissance du corps humain.
Le nanisme hypophysaire peut être congénital ou acquis (radiothérapie du crâne, chirurgie cérébrale)
mais, dans la plupart des cas, la cause est impossible à identifier.
• Symptomatologie
La stature est anormalement faible mais les proportions sont normales.
Dans les cas congénitaux, le tableau clinique apparaît vers l'âge d'un an, avec un ralentissement du
rythme de la croissance (courbe de croissance horizontale ou presque), une obésité du tronc et des
modifications crâniennes et faciales (apparence d'une poupée). La dentition se trouve retardée.
Dans les cas acquis, le tableau clinique apparaît après une période de croissance normale.
• Diagnostic
Il est utile de réaliser des tests de stimulation de la sécrétion de l'hormone de croissance à l'aide de
clonidine, d'arginine, d'insuline ou par le biais de l'exercice physique.
Il est également possible de déterminer les taux sanguins de somatomédine C (IGF-1), molécule qui
stimule directement la croissance induite par l'hormone de croissance, et de la protéine de transport
de l'IGF-1.
• Traitement
* Le traitement consiste à administrer de l'hormone de croissance synthétique, produite par génie
génétique.

NARCOLEPSIE
Somnolence diurne excessive, associée à des épisodes de cataplexie et de paralysie du sommeil.
En règle générale, elle survient à partir de l'adolescence et son étiologie est inconnue. Cependant, il
est vraisemblable qu'un facteur génétique soit en cause car la propension à développer la maladie est
plus forte chez les membres de la famille d'un sujet atteint que dans le reste de la population.
• Symptomatologie
Les épisodes de somnolence sont difficiles à contrôler et leur durée est variable. Ils sont
généralement associés à des épisodes de faiblesse musculaire (cataplexie) et à une incapacité de
bouger au début du sommeil ou au réveil (paralysie du sommeil). Des hallucinations peuvent
également apparaître.
• Diagnostic
Le diagnostic doit être suspecté en présence d'un tableau clinique compatible et être confirmé à l'aide
d'un enregistrement polygraphique diurne qui enregistre les signaux électro-encéphalographiques du
sommeil.
• Traitement
* La maladie nécessite un traitement à vie qui consiste en l'administration de médicaments stimulants
qui combattent le sommeil.
NARINE
Les deux orifices nasaux, ou narines, permettent aux fosses nasales de communiquer avec l'extérieur.

NÉCROSE ASEPTIQUE
v o i r NÉCROSE AVASCULAIRE NÉCROSE ASEPTIQUE NÉCROSE ISCHÉMIQ
OSTÉONÉCROSE

NÉCROSE AVASCULAIRE NÉCROSE ASEPTIQUE NÉCROSE


ISCHÉMIQUE OSTÉONÉCROSE
On appelle ostéonécrose la destruction de tissus osseux qui conduit au collapsus structurel de
l'architecture osseuse et à la perte de la fonction.
Elle est provoquée par l'interruption de l'irrigation sanguine suite à un traumatisme local (fracture) ou
à des causes d'origine non traumatique, tel qu'un traitement chronique à base de corticoïdes, une
hémoglobinopathie, une embolie graisseuse, l'alcoolisme, un lupus érythémateux systémique (LES),
etc.
Elle apparaît de manière caractéristique au niveau du pôle proximal du scaphoïde (carpe), du corps
du talus, de la tête et des condyles du fémur et de la tête de l'humérus.
Dans les cas d'origine traumatique de la maladie, la tête fémorale est la localisation la plus fréquente.
• Symptomatologie
Lorsque l'origine est traumatique, le symptôme le plus fréquent est une douleur, généralement intense
et localisée.
La douleur peut être plus légère et diffuse dans les cas où la maladie commence de manière
insidieuse.
La détérioration de la fonction apparaît tardivement.
• Diagnostic
La radiographie est utile pour établir le diagnostic, même si, à l'heure actuelle, l'IRM est devenue
l'examen standard en raison de sa plus grande sensibilité, grâce à laquelle il est possible de détecter
la maladie au stade précoce et les patients asymptomatiques.
• Traitement
* Les cas d'origine non traumatique peuvent être traités en évitant l'exposition à des facteurs
prédisposants tel que l'alcool ou les corticoïdes, ou en optimisant la gestion de la pathologie associée
(lupus érythémateux systémique, hémoglobinopathies, etc.).
* En règle générale, lorsque le scaphoïde (carpe) est atteint, on a recours à l'ablation des fragments
touchés suivie d'une greffe. Pour le fémur proximal ou l'humérus proximal, on opte pour la mise en
place d'une prothèse et, lorsque l'os concerné est le talus, la technique de l'arthrodèse de la cheville
est alors préférable.

NÉCROSE CELLULAIRE. APOPTOSE


On appelle nécrose l'ensemble des altérations structurales de la cellule, résultat de la digestion
enzymatique et de la dénaturation protéique, qui aboutit à la rupture de la membrane plasmique et à la
libération du contenu cytoplasmique qui provoque la mort cellulaire.
L'apoptose, ou mort cellulaire programmée, est un processus cellulaire génétiquement contrôlé,
différent de la nécrose en ce que les cellules provoquent leur propre mort en réponse à un stimulus
déterminé. Ces signes peuvent trouver leur origine dans la cellule même ou être le résultat de
l'interaction avec d'autres cellules.
Dans des conditions normales, l'apoptose est un mécanisme essentiel pour le maintien de
l'homéostasie, ou équilibre interne de l'organisme. La régression de l'utérus après l'accouchement,
l'élimination des cellules immunes et la mort des cellules nerveuses lors du développement
embryonnaire sont des exemples d'apoptose. L'apoptose joue également un rôle dans les processus
pathologiques comme le lymphome folliculaire (apoptose insuffisante), le SIDA, la sclérose latérale
amyotrophique et dans les lésions par ischémie reperfusion.
Il existe différents types de nécroses :
* Lorsque la dénaturation protéique prédomine, on parle de nécrose de coagulation, typique de
l'ischémie (manque d'oxygène) et des organes solides (cœr, rate, rein, etc.), dans laquelle on observe
des cellules momifiées avec une faible altération structurale.
* La nécrose de liquéfaction se manifeste dans le système nerveux central et dans des inflammations
purulentes. Dans ce cas, la destruction des membranes lysosomiales et la libération d'enzymes
capables de libérer des protéines prédominent.
* La nécrose caséeuse est caractéristique de la tuberculose et se présente sous la forme d'une nécrose
de liquéfaction avec dépôts de résidus lipidiques complexes.
* La nécrose grasse est en fait la saponification (processus chimique par lequel les acides gras se
transforment en savon et glycérine en présence d'une solution alcaline) de la graisse des tissus
secondaires lors de la libération d'enzymes pancréatiques (pancréatite).
* En ce qui concerne les maladies acquises par immunocomplexe, on observe généralement une
réaction inflammatoire importante avec dépôt de fibrine, qui constitue la nécrose fibrinoïde.
* L'apoptose est un processus différent puisqu'elle ne présente pas d'activation de la réponse
inflammatoire et que la membrane cellulaire reste intacte. Elle commence par la constriction de la
cellule et la condensation de la chromatine en masses denses. Elle évolue avec la formation de petits
fragments cellulaires toujours recouverts de la membrane plasmique (vésicules ou corps
apoptotiques), qui sont ensuite phagocytés par les cellules voisines et les phagocytes.
* Le diagnostic de ces anomalies est établi au moyen d'un examen au microscope.

NÉCROSE ISCHÉMIQUE
voir NÉCROSE AVASCULAIRE NÉCROSE ASEPTIQUE NÉCROSE ISCHÉMIQ
OSTÉONÉCROSE

NÉPHRON
Unité fonctionnelle du rein, qui peut en contenir plus d'un million. Un néphron comprend deux parties
bien distinctes : le corpuscule de Malpighi et un système tubulaire composé des tubes contournés
proximaux, de l'anse de Henle et des tubes contournés distaux. C'est dans le néphron qu'ont lieu les
processus de filtration du sang, qui permettent à celui-ci de se débarrasser des impuretés ou déchets
non utilisables par l'organisme et de les expulser par l'intermédiaire de l'urine.

NÉPHROPATHIE AUX ANALGÉSIQUES


Lésion toxique du rein résultant de l'ingestion chronique d'analgésiques. Les produits les plus
fréquemment impliqués sont la phénacétine (acétaminophénol), le paracétamol et l'aspirine (acide
acétylsalicylique).
La lésion du rein dépend de la dose. Elle apparaît à partir de l'ingestion de 1 g de phénacétine par
jour pendant 1 à 3 ans ou à partir d'une dose cumulée de 1 à 2 kg de paracétamol ou d'aspirine.
Elle est souvent la conséquence de l'automédication chez les patients présentant une douleur
chronique.
Elle produit une nécrose (destruction) des papilles rénales et une insuffisance rénale progressive.
• Symptomatologie
Elle est plus fréquente chez les femmes âgées de plus de 30 ans.
Les symptômes sont ceux de l'insuffisance rénale lentement progressive.
Du pus apparaît généralement dans l'urine (pyurie), bien qu'il ne soit pas possible de détecter des
germes.
• Diagnostic
Le diagnostic est réalisé par une analyse de sang et d'urine.
La pyélographie intraveineuse est un examen aux rayons X des reins, des uretères et de la vessie
après injection intraveineuse d'une substance opaque aux rayons X. Ce procédé permet de détecter de
manière sûre les lésions des papilles rénales.
• Traitement
* Le traitement consiste à interrompre l'ingestion d'analgésiques, à apporter des alternatives pour le
traitement de la douleur chronique et à suivre le traitement de l'insuffisance rénale.

NERF
Structure à travers laquelle les fibres nerveuses, ou axones, des corps neuronaux logés dans le
système nerveux central ou dans les ganglions spinaux parcourent tout l'organisme. Certains nerfs sont
spécialisés dans la transmission des ordres moteurs (nerfs moteurs), d'autres dans la détection de
l'information sensitive (nerfs sensitifs), et d'autres encore remplissent les deux fonctions (nerfs
mixtes).

NERF ABDUCENS (OU MOTEUR OCULAIRE EXTERNE) (VIe PAIRE


CRÂNIENNE)
La VIe paire crânienne correspond à un nerf exclusivement moteur, partant du sillon médullo-pontique
et se dirigeant vers la cavité orbitaire, dans laquelle il pénètre via la fissure orbitaire supérieure. De
là, il se ramifie vers le muscle droit latéral, ou externe, de l'œil.

NERF ACCESSOIRE (OU SPINAL) (XIe PAIRE CRÂNIENNE)


La XIe paire crânienne est un nerf principalement moteur issu de deux racines : la crâniale, ou
bulbaire, et la spinale. Ce nerf sort du crâne par le foramen jugulaire, ou trou déchiré postérieur, et se
divise alors en deux branches : l'une se dirige vers le nerf vague et l'autre descend le long du cou
pour aboutir dans les muscles sterno-cléido-mastoïdien et trapèze, après s'être unie à des rameaux
des nerfs spinaux cervicaux. Le nerf accessoire donne également naissance à une branche qui
s'anastomose avec le nerf vague.

NERF ALVÉOLAIRE (OU DENTAIRE) INFÉRIEUR


Branche postérieure du nerf mandibulaire, descendant à l'intérieur de la branche de la mandibule et
empruntant le foramen mandibulaire. Le nerf alvéolaire inférieur émet deux rameaux, supérieur et
inférieur, qui se dirigent vers les alvéoles dentaires inférieures et la région mentonnière et atteignent,
par l'intermédiaire d'un rameau collatéral, le muscle mylo-hyoïdien.

NERF AUDITIF
voir NERF VESTIBULO-COCHLÉAIRE (OU AUDITIF) (VIIIe PAIRE CRÂNIENNE)

NERF AURICULAIRE POSTÉRIEUR


Branche du nerf facial qui, à la sortie du crâne et après avoir contourné le processus mastoïde, émet
deux rameaux : un rameau occipital en direction du muscle occipital, et un rameau auriculaire à
destination des muscles auriculaires.

NERF AURICULO-TEMPORAL
Branche postérieure du nerf mandibulaire, issu du trijumeau, se dirigeant vers la région temporale en
se ramifiant vers la glande parotide, le méat acoustique externe, le pavillon de l'oreille, l'articulation
temporo-mandibulaire et la région temporale superficielle. Le nerf auriculo-temporal rejoint
également une branche du nerf facial.

NERF AXILLAIRE (OU CIRCONFLEXE)


Nerf issu, comme le nerf radial, du faisceau postérieur du plexus brachial, dont il se sépare après son
passage sous l'articulation gléno-humérale, pour suivre un trajet distinct et contourner l'humérus par
l'arrière. Le nerf axillaire aboutit dans la région de l'épaule en émettant des branches articulaires,
musculaires (vers les muscles deltoïde et petit rond) ainsi que des branches sensitives cutanées.

NERF BUCCAL
Rameau de la branche temporo-buccale du nerf mandibulaire, lui-même issu du nerf trijumeau. Le
nerf buccal arrive à la muqueuse buccale.

NERF CARDIAQUE CERVICAL INFÉRIEUR SYMPATHIQUE


Il naît du ganglion cervico-thoracique et aboutit dans le plexus cardiaque profond.

NERF CARDIAQUE CERVICAL MOYEN SYMPATHIQUE


Ce nerf, issu du ganglion cervical moyen sympathique, descend jusqu'au plexus cardiaque profond.

NERF CARDIAQUE CERVICAL SUPÉRIEUR SYMPATHIQUE


Nerf partant du ganglion cervical supérieur sympathique et descendant dans le thorax jusqu'au plexus
cardiaque.

NERF CAROTIDO-TYMPANIQUE
Rameau émergeant du nerf tympanique et rejoignant les branches carotidiennes du tronc sympathique.

NERF CILIAIRE
Les nerfs ciliaires partent du ganglion ciliaire et contiennent des fibres autonomes qui s'étendent
jusqu'aux muscles ciliaire et sphincter de la pupille.

NERF CIRCONFLEXE
voir NERF AXILLAIRE (OU CIRCONFLEXE)

NERF COCHLÉAIRE
Branche issue du ganglion cochléaire (ou de Corti), rejoignant la branche vestibulaire pour former le
nerf vestibulo-cochléaire.

NERF CUTANÉ DORSAL INTERMÉDIAIRE


Une des deux branches issues de la division du nerf fibulaire superficiel, au-dessus de la cheville.
Elle parcourt le dos du pied en donnant naissance aux nerfs digitaux dorsaux du 3e orteil (branche
latérale), du 4e orteil (branche latérale et branche médiale) et du 5e orteil (branche médiale).

NERF CUTANÉ DORSAL LATÉRAL


Une des branches terminales du nerf sural parcourant la peau du dos du pied sur sa partie latérale,
jusqu'au petit orteil.

NERF CUTANÉ DORSAL MÉDIAL


Une des deux branches issues de la division du nerf fibulaire superficiel, au-dessus de la cheville.
Elle parcourt le dos du pied et donne naissance aux nerfs digitaux dorsaux du 1er orteil (branche
médiale), du 2e orteil (branche latérale) et du 3e orteil (branche médiale). Elle innerve les 1er et 2e
orteils.

NERF CUTANÉ LATÉRAL DE L'AVANT-BRAS


Prolongement du nerf musculo-cutané parcourant l'avant-bras, qu'il atteint par la face antérieure de
l'articulation du coude. Il est issu du même faisceau que le nerf ulnaire et descend avec celui-ci le
long du bras. Après le coude, le nerf cutané latéral de l'avant-bras se divise en deux branches
superficielles (antérieure et postérieure), sur la face moyenne de l'avant-bras.

NERF CUTANÉ LATÉRAL DE LA CUISSE (OU FÉMORO-CUTANÉ)


Nerf issu de l'union des branches antérieures des nerfs spinaux L2 et L3. Il suit un trajet descendant et
sort de la cavité abdominale en passant sous le ligament inguinal. Au niveau du membre inférieur, il
se divise en deux branches, antérieure (ou fémorale) et postérieure (ou glutéale), chargées d'innerver
les zones cutanées superficielles de ces régions.

NERF CUTANÉ LATÉRAL INFÉRIEUR DU BRAS


Nerf issu du nerf radial, se dirigeant vers la peau de la région postéro-externe de l'avant-bras.

NERF CUTANÉ LATÉRAL SUPÉRIEUR DU BRAS


Branche du nerf axillaire se dirigeant vers la peau de l'épaule.

NERF CUTANÉ MÉDIAL DE L'AVANT-BRAS


Nerf issu du même faisceau que le nerf ulnaire et descendant avec celui-ci le long du bras. Après le
coude, il se divise en de nombreuses branches sensitives sur la face interne de l'avant-bras.

NERF CUTANÉ MÉDIAL DU BRAS


Branche terminale du plexus brachial, issue du même faisceau que le nerf ulnaire, au-dessus du nerf
cutané médial de l'avant-bras, et descendant avec ceux-ci pour se terminer sous forme de branches
sensitives innervant la peau de la zone interne et postérieure du bras.

NERF CUTANÉ POSTÉRIEUR DE L'AVANT-BRAS


Nerf issu du nerf radial, descendant entre le triceps et le brachio-radial, jusqu'à la zone cutanée de la
partie postérieure de l'avant-bras, dont il assure l'innervation. Il perçoit la sensibilité de la région
superficielle postérieure du bras et de l'avant-bras.

NERF CUTANÉ POSTÉRIEUR DE LA CUISSE


Ce nerf, qui provient du plexus lombo-sacral, descend parallèlement au nerf sciatique avant d'émettre
des branches cutanées vers la région périnéale et la partie postérieure de la cuisse.

NERF CUTANÉ SURAL LATÉRAL


Branche cutanée du nerf fibulaire commun innervant la peau de la région postéro-externe de la jambe.
Ce nerf donne également naissance au rameau communicant fibulaire, qui rejoint le nerf cutané sural
médial pour former le nerf sural.

NERF CUTANÉ SURAL MÉDIAL


Rameau cutané partant du nerf tibial à la hauteur de la fosse poplitée et rejoignant le rameau
communicant fibulaire du nerf cutané sural latéral.

NERF DE JACOBSON
voir NERF TYMPANIQUE (OU DE JACOBSON)

NERF DENTAIRE
voir NERF ALVÉOLAIRE (OU DENTAIRE) INFÉRIEUR

NERF DIGITAL DORSAL


Divisions terminales des nerfs digitaux dorsaux communs parcourant les bords médiaux et latéraux
des trois premiers doigts et l'extrémité latérale du quatrième.

NERF DIGITAL DORSAL COMMUN


Branches issues de la division finale de la branche superficielle du nerf radial. Elles parcourent le
dos de la main jusqu'aux quatre derniers doigts, où elles donnent naissance aux nerfs digitaux
dorsaux.

NERF DIGITAL DORSAL DU PIED


Ces nerfs, issus des nerfs cutanés dorsaux intermédiaire et médial, parcourent les espaces interosseux
jusqu'aux orteils, dont ils suivent les bords médial et latéral.

NERF DIGITAL PALMAIRE COMMUN


Après son passage sous le rétinaculum des fléchisseurs des doigts, le nerf médian émet plusieurs
ramifications au niveau de la paume de la main. L'une d'elles assure l'innervation des muscles
thénariens, tandis que les autres prennent la direction des 1er, 2e, 3e et 4e doigts.

NERF DIGITAL PALMAIRE COMMUN DES 4e ET 5e DOIGTS


Nerf provenant de la branche superficielle du nerf ulnaire et donnant naissance aux nerfs digitaux
palmaires propres médial du 4e doigt et latéral du 5e doigt.

NERF DIGITAL PALMAIRE PROPRE


En arrivant au niveau des doigts, ces nerfs émettent des branches collatérales bordant les faces
interne et externe des 1er, 2e et 3e doigts ainsi qu'une partie du 4e, assurant ainsi leur innervation.

NERF DIGITAL PLANTAIRE COMMUN


Ces nerfs, issus des nerfs plantaires médial et latéral, parcourent les 1er, 2e, 3e et 4e espaces
interosseux avant d'arriver aux orteils et de se diviser pour donner les nerfs digitaux plantaires
propres.

NERF DIGITAL PLANTAIRE PROPRE


Ils parcourent latéralement la partie médiale et latérale des orteils. Les nerfs des 1er, 2e et 3e orteils
et de la partie médiale du 4e sont issus du nerf plantaire médial ; ceux du 5e orteil et de la partie
latérale du 4e sont issus du nerf plantaire latéral.

NERF DORSAL DU PÉNIS


Branches du nerf pudendal qui provient des 2e, 3e et 4e nerfs spinaux sacraux (S2, S3 et S4). Elles
passent sous la symphyse pubienne et aboutissent sur la face dorsale du pénis.

NERF DU CANAL PTÉRYGOÏDIEN


Il naît de l'union des nerfs grands pétreux superficiel et profond, et aboutit dans le ganglion ptérygo-
palatin.

NERF DU MUSCLE DROIT DE LA CUISSE


Ramification du nerf du quadriceps assurant l'innervation de la partie la plus antérieure de ce muscle,
appelée muscle droit de la cuisse.

NERF DU MUSCLE GÉNIO-GLOSSE


Branche terminale du nerf hypoglosse descendant jusqu'au plancher de la cavité orale et innervant le
muscle génio-glosse.

NERF DU MUSCLE GÉNIO-HYOÏDIEN


Branche terminale du nerf hypoglosse descendant jusqu'au plancher de la cavité orale et innervant le
muscle génio-hyoïdien.

NERF DU MUSCLE HYO-GLOSSE


Branche partant du nerf hypoglosse, près de celle destinée au muscle stylo-glosse.

NERF DU MUSCLE LONGITUDINAL INFÉRIEUR DE LA LANGUE


Branche terminale de la section du nerf hypoglosse pénétrant dans la langue et innervant le muscle
longitudinal situé sur la face inférieure de celle-ci.

NERF DU MUSCLE LONGITUDINAL SUPÉRIEUR DE LA LANGUE


Branche terminale de la section du nerf hypoglosse pénétrant dans la langue et innervant le muscle
longitudinal situé sur la face supérieure de celle-ci.

NERF DU MUSCLE OMO-HYOÏDIEN (VENTRE INFÉRIEUR)


Cette partie du muscle omo-hyoïdien est desservie par un rameau nerveux qui part de l'anse
cervicale, ou anse de l'hypoglosse, dans la zone où ce nerf s'anastomose avec les nerfs spinaux
cervicaux.

NERF DU MUSCLE OMO-HYOÏDIEN (VENTRE SUPÉRIEUR)


Première ramification émise par la branche descendante du nerf hypoglosse, qui pénètre dans le
ventre supérieur du muscle par sa face postérieure.

NERF DU MUSCLE QUADRICEPS


Branche du nerf fémoral qui s'étend dans la partie centrale de la face antérieure de la cuisse et
innerve le muscle quadriceps, en émettant des prolongements vers chacun de ses quatre chefs.

NERF DU MUSCLE STERNO-HYOÏDIEN


Rameau de petit calibre partant de l'anse cervicale, ou anse de l'hypoglosse, dans la dernière section
de la branche descendante de ce nerf.

NERF DU MUSCLE STERNO-THYROÏDIEN


Ce nerf suit un trajet parallèle à celui du ventre supérieur du muscle omo-hyoïdien et pénètre dans le
muscle sterno-hyoïdien par la face postérieure.
NERF DU MUSCLE STYLO-GLOSSE
Branche terminale du nerf hypoglosse montant jusqu'à ce muscle.

NERF DU MUSCLE THYRO-HYOÏDIEN


Branche terminale du nerf hypoglosse descendant jusqu'à la région infra-hyoïdienne et aboutissant
dans le muscle thyro-hyoïdien.

NERF DU MUSCLE TRANSVERSE DE LA LANGUE


Branche terminale de la section du nerf hypoglosse pénétrant dans la langue et innervant le muscle
transverse situé dans la partie moyenne de celle-ci.

NERF DU MUSCLE VASTE INTERMÉDIAIRE


Ramification du nerf du quadriceps assurant l'innervation de la partie intermédiaire de ce muscle,
appelé muscle vaste intermédiaire.

NERF DU MUSCLE VASTE LATÉRAL


Ramification du nerf du quadriceps assurant l'innervation du chef latéral de ce muscle, appelé muscle
vaste latéral.

NERF DU MUSCLE VASTE MÉDIAL


Ramification du nerf du quadriceps assurant l'innervation du chef médial de ce muscle, appelé muscle
vaste médial.

NERF DU PLEXUS DENTAIRE


Nombreuses terminaisons nerveuses provenant des nerfs maxillaire et mandibulaire (branches du nerf
trijumeau), et grâce auxquelles les dents sont pourvues d'une sensibilité très fine à la pression, à la
chaleur, au froid, etc.

NERF FACIAL (TRAJET)


Nerf sensitivomoteur partant du sillon médullo-pontique. Il se divise en deux branches : une branche
faciale proprement dite et une branche sensitive, le nerf intermédiaire. Il se dirige vers le méat
acoustique interne et se ramifie vers les zones tympanique, auriculaire, linguale, temporale et
cervicale, vers les glandes sub-linguales et sub-mandibulaires, ainsi que vers certains muscles de
l'expression faciale.

NERF FACIAL (VIIe PAIRE CRÂNIENNE)


Nerf sensitivomoteur formé par deux racines : l'une a une fonction motrice et constitue le nerf facial
proprement dit, l'autre correspond au nerf intermédiaire, ou intermédiaire de Wrisberg, et joue un
rôle sensitif. Toutes deux renferment également des fibres autonomes chargées de contrôler la
sécrétion lacrymale et salivaire. Ces deux racines prennent naissance dans le sillon médullo-
pontique, traversent la partie pétreuse de l'os temporal, s'introduisent dans le méat acoustique interne,
passent par le canal facial (ou aqueduc de Fallope), puis ressortent par le foramen stylo-mastoïdien.
À l'intérieur de la partie pétreuse, elles émettent des rameaux dits intra-pétreux ; à l'extérieur, elles
se ramifient vers les zones occipitale, linguale, faciale, auriculaire et cervicale. Le nerf facial s'unit
au nerf glosso-pharyngien par l'anse de Haller.

NERF FÉMORAL
Il constitue l'une des branches du plexus nerveux lombal et se dirige vers la cuisse en passant sous
l'arcade ilio-pectinée. Sur son trajet, il émet des ramifications vers les muscles grand psoas et
iliaque.

NERF FÉMORO-CUTANÉ
voir NERF CUTANÉ LATÉRAL DE LA CUISSE (OU FÉMORO-CUTANÉ)

NERF FIBULAIRE (PÉRONIER) COMMUN (OU SCIATIQUE POPLITÉ


EXTERNE)
La plus externe des deux branches issues de la division du nerf sciatique dans la fosse poplitée. Le
nerf fibulaire commun contourne par l'extérieur l'articulation tibio-fibulaire, longe la tête de la fibula
et passe sur la face antéro-externe de la jambe. Il se divise alors en deux rameaux terminaux : les
nerfs fibulaires superficiel et profond. Sur son court trajet, le nerf fibulaire donne naissance à un
rameau articulaire et à un rameau cutané (le nerf cutané sural latéral).

NERF FIBULAIRE (PÉRONIER) PROFOND


Branche de bifurcation médiale du nerf fibulaire commun. Elle parcourt verticalement la face
antérieure de la jambe en avant du tibia et arrive à l'articulation de la cheville avant de passer sur le
dos du pied. Sur son trajet, elle émet des rameaux destinés aux muscles de la face antérieure de la
jambe (muscles tibial antérieur, long extenseur des orteils, long extenseur de l'hallux et fibulaire
antérieur), aux muscles de l'articulation talo-crurale et à la peau du 1er espace interdigital. Arrivé sur
le pied, le nerf fibulaire profond se divise en une branche latérale et une branche médiale.

NERF FIBULAIRE (PÉRONIER) SUPERFICIEL


Branche de bifurcation latérale du nerf fibulaire commun. Elle parcourt verticalement la partie
latérale de la jambe en suivant un trajet parallèle à la fibula et en émettant des rameaux musculaires,
destinés aux muscles de cette région (long fibulaire et court fibulaire) et des rameaux cutanés,
destinés à la peau de cette zone. Près de l'articulation du genou, le nerf fibulaire superficiel se divise
en deux branches sensitives qui se dirigent vers le dos du pied : les nerfs cutanés dorsaux médial et
intermédiaire.

NERF FRONTAL
Une des ramifications du nerf ophtalmique. Le nerf frontal traverse la fissure orbitaire supérieure et
pénètre dans la cavité orbitaire, où il se divise en deux. Il émet ainsi un rameau externe qui se dirige
vers la région supra-orbitaire, et un rameau interne, qui atteint la racine nasale, la paupière
supérieure et une partie de la zone frontale.
NERF GÉNITO-FÉMORAL
Nerf issu de la branche antérieure du nerf spinal L2 et se divisant en deux branches : une branche
externe, ou fémorale, qui passe sous le ligament inguinal et aboutit dans la partie antéro-supérieure de
la cuisse, et une branche interne, ou génitale, qui emprunte le canal inguinal pour atteindre le scrotum
chez l'homme et les grandes lèvres chez la femme.

NERF GLOSSO-PHARYNGIEN
La IXe paire crânienne sort du crâne par le foramen jugulaire (ou trou déchiré postérieur) et émet une
branche latérale, le nerf tympanique (de Jacobson) dont les ramifications rejoignent le nerf facial.

NERF GLOSSO-PHARYNGIEN (IXe PAIRE CRÂNIENNE)


Nerf sensitivomoteur naissant dans la moelle allongée et sortant du crâne par le foramen lacerum.
Parmi les terminaisons nerveuses qu'il émet, certaines viennent rejoindre le nerf facial tandis que
d'autres se dirigent vers la cavité tympanique. Elles s'introduisent alors dans la partie pétreuse de l'os
temporal jusqu'aux régions carotidienne, linguale et pharyngienne, et innervent certains muscles de la
région pharyngienne.

NERF GLUTÉAL INFÉRIEUR


Nerf du plexus lombo-sacral sortant du pelvis par la grande incisure ischiatique et se divisant en
plusieurs branches musculaires qui innervent le muscle grand glutéal.

NERF GRAND ABDOMINO-GÉNITAL


voir NERF ILIO-HYPOGASTRIQUE (OU GRAND ABDOMINO-GÉNITAL)

NERF GRAND PÉTREUX PROFOND


Ce nerf monte du plexus tympanique et rejoint une branche du nerf facial, le nerf grand pétreux
superficiel. Leur union forme le nerf du canal ptérygoïdien.

NERF GRAND PÉTREUX SUPERFICIEL


Branche intra-pétreuse du nerf facial, issue du ganglion géniculé, qui rejoint le nerf grand pétreux
profond (en provenance du nerf glosso-pharyngien), formant ainsi le nerf du canal ptérygoïdien qui se
prolonge jusqu'au ganglion ptérygo-palatin.

NERF GRAND SPLANCHNIQUE


Nerf formé dans la région thoracique à partir de branches provenant des 6e, 7e, 8e et 9e ganglions
thoraciques du tronc sympathique et parfois également des 5e et 10e ganglions. Il traverse le
diaphragme et aboutit dans les ganglions situés autour du tronc cœliaque.

NERF GRAND SPLANCHNIQUE


Nerfs issus, dans la région thoracique, de branches provenant des 6e, 7e, 8e et 9e ganglions
thoraciques du tronc sympathique et parfois également des 5e et 10e ganglions. Ils traversent le
diaphragme et aboutissent dans les ganglions situés autour du tronc cœliaque.

NERF HÉMORROÏDAL
voir NERF RECTAL SUPÉRIEUR (OU HÉMORROÏDAL)

NERF HYPOGASTRIQUE
Nerfs formés par plusieurs branches provenant des ganglions sympathiques lombaux et des plexus
mésentérique inférieur et hypogastrique supérieur, et aboutissant dans les plexus hypogastriques
inférieurs.

NERF HYPOGLOSSE
La XIIe paire crânienne est un nerf moteur prenant naissance dans la région latérale de la moelle
allongée, sous le nerf vague, et sortant du crâne par le canal dit du nerf hypoglosse, qui est une
ouverture située à la base du crâne. Elle se dirige vers l'avant pour innerver une grande partie des
muscles de la langue et certains muscles du cou, en se divisant en plusieurs rameaux antérieurs et en
une branche descendante.

NERF HYPOGLOSSE (XIIe PAIRE CRÂNIENNE)


Nerf moteur trouvant son origine dans la région latérale de la moelle allongée et se dirigeant vers
l'avant pour innerver une grande partie de la musculature linguale.

NERF ILIO-HYPOGASTRIQUE (OU GRAND ABDOMINO-GÉNITAL)


Nerf issu de la branche antérieure du 1er nerf spinal lombal (L1), émettant des rameaux vers la région
glutéale et la zone inférieure de la paroi abdominale, et d'autres qui descendent le canal inguinal pour
atteindre la région génitale et la partie supérieure de la cuisse.

NERF ILIO-INGUINAL (OU PETIT ABDOMINO-GÉNITAL)


Nerf issu de la branche antérieure du nerf spinal L1. Il suit un trajet similaire à celui du nerf ilio-
hypogastrique avec lequel il assure l'innervation de la région antérieure du pubis et de la zone
génitale.

NERF INFRA-ORBITAIRE
Prolongement du nerf maxillaire, empruntant le canal infra-orbitaire et émettant des rameaux
ascendants à destination de la région palpébrale, et d'autres descendants, en direction de la lèvre
supérieure, de la joue et de la région nasale.

NERF INTERCOSTAL
À la sortie de la moelle, tous les nerfs spinaux se divisent en deux branches, antérieure et postérieure.
Les branches antérieures des nerfs spinaux thoraciques suivent un trajet parallèle aux côtes dans
l'espace situé entre celles-ci, d'où leur dénomination de nerfs intercostaux. Elles innervent les
muscles intercostaux et les dernières innervent également les muscles de la paroi abdominale.
NERF INTERCOSTAL
voir BRANCHE ANTÉRIEURE DU NERF SPINAL (DANS LA RÉGION THORACIQUE, CE
BRANCHE EST APPELÉE NERF INTERCOSTAL)

NERF INTERCOSTAL (ESPACE INTERCOSTAL)


Nerf parcourant l'espace intercostal et qui passe au-dessous de l'artère du même nom.

NERF INTERMÉDIAIRE (OU INTERMÉDIAIRE DE WRISBERG)


Racine sensitive du nerf facial naissant dans le sillon médullo-pontique et suivant un trajet parallèle à
ce nerf dans le méat acoustique interne, pour finalement s'unir à lui à l'intérieur de la partie pétreuse
de l'os temporal. Le nerf intermédiaire innerve les glandes linguales, sub-linguales et sub-
mandibulaires.

NERF INTERMÉDIAIRE DE WRISBERG


voir NERF INTERMÉDIAIRE (OU INTERMÉDIAIRE DE WRISBERG)

NERF INTEROSSEUX (MEMBRE INFÉRIEUR)


Ce nerf part de l'un des rameaux musculaires du nerf tibial et passe par la membrane interosseuse
reliant le tibia et la fibula avant d'arriver à l'extrémité inférieure de la jambe.

NERF INTEROSSEUX ANTÉRIEUR (MEMBRE SUPÉRIEUR)


Le nerf médian émet des branches destinées aux muscles de la face antérieure de l'avant-bras, mais
aussi une branche qui se dirige vers l'espace interosseux se trouvant entre l'ulna et le radius. Celle-ci
innerve les muscles de cet espace et se prolonge jusqu'à la face antérieure de l'articulation du
poignet.

NERF INTEROSSEUX POSTÉRIEUR (MEMBRE SUPÉRIEUR)


Rameau terminal de la branche profonde du nerf radial suivant un trajet descendant, adossé contre le
ligament interosseux, et aboutissant dans la partie postérieure du poignet, où il se ramifie.

NERF LACRYMAL
Une des branches du nerf ophtalmique traversant la fissure orbitaire supérieure et atteignant la zone
de la paupière supérieure et la région lacrymale.

NERF LARYNGÉ RÉCURRENT DROIT


Ce nerf est dit récurrent car il revient vers le larynx après être sorti du nerf vague. Il passe devant
l'artère sub-clavière et le gauche, sous l'arc de l'aorte.

NERF LARYNGÉ RÉCURRENT DROIT ET NERF LARYNGÉ RÉCURRENT


GAUCHE
Ces nerfs sont dits récurrents car ils reviennent vers le larynx après être sortis du nerf vague. Le
droit passe devant l'artère sub-clavière et le gauche, sous l'arc de l'aorte.

NERF LARYNGÉ RÉCURRENT GAUCHE


Ce nerf est dit récurrent car il revient vers le larynx après être sorti du nerf vague. Il passe sous l'arc
de l'aorte.

NERF LARYNGÉ SUPÉRIEUR


Il prend naissance dans le ganglion inférieur du nerf vague et se dirige vers la région laryngée en se
divisant en deux branches : supérieure et inférieure.

NERF LINGUAL
Branche antérieure du nerf mandibulaire, issu du trijumeau, qui descend jusqu'à la région linguale en
se ramifiant vers la muqueuse linguale, le palais mou, les tonsilles, ainsi que vers les ganglions des
glandes salivaires sub-mandibulaires et sub-linguales. Le nerf lingual est rejoint par la corde du
tympan.

NERF MANDIBULAIRE
Branche du nerf trijumeau sortant du crâne par le foramen ovale et se dirigeant vers les zones
temporale, auriculaire, linguale et dentaire inférieure.

NERF MAXILLAIRE
Branche du nerf trijumeau passant par le foramen rond et atteignant le canal infra-orbitaire. Un de ses
rameaux rejoint le ganglion ptérygo-palatin, tandis que les autres se dirigent vers les régions nasale et
dentaire.

NERF MÉDIAN
Nerf trouvant son origine à la hauteur de l'aisselle, né de la réunion d'une branche du faisceau latéral
et d'une branche du faisceau médial du plexus brachial. Ses fibres proviennent des nerfs spinaux C6,
C7, C8 et T1. Il descend le long du bord médial de la face antérieure du bras, croise l'articulation du
coude et parcourt la région centrale de la face antérieure de l'avant-bras, avant de passer le poignet et
d'atteindre la paume de la main. Il émet la majorité de ses branches musculaires et sensitives dans la
région de l'avant-bras et de la main alors que, dans le bras, il ne donne naissance qu'à quelques
branches destinées à l'humérus et à l'articulation du coude. Le nerf médian émet des branches
anastomotiques qui rejoignent les nerfs ulnaire, musculo-cutané et radial.

NERF MENTONNIER
Prolongement du nerf alvéolaire (ou dentaire) inférieur, branche du nerf mandibulaire, qui atteint la
région du menton.

NERF MOTEUR OCULAIRE COMMUN


voir BRANCHE INFÉRIEURE DU NERF OCULOMOTEUR
NERF MOTEUR OCULAIRE EXTERNE
voir NERF ABDUCENS (OU MOTEUR OCULAIRE EXTERNE) (VIe PAIRE CRÂNIENNE)

NERF MUSCULO-CUTANÉ
Nerf issu du faisceau latéral du plexus brachial, dont les fibres proviennent des nerfs spinaux C5 et
C6. Il parcourt le bras et la partie latérale de l'avant-bras en émettant des branches motrices vers les
muscles de la face antérieure du bras (biceps brachial, coraco-brachial, brachial), une autre vers
l'humérus, une autre encore vers l'articulation du coude et des branches sensitives vers la peau de
l'avant-bras, où certaines de ses terminaisons atteignent le poignet (nerf cutané latéral de l'avant-
bras). Le nerf musculo-cutané émet également des branches anastomotiques qui rejoignent les nerfs
médian, radial et ulnaire.

NERF MUSCULO-CUTANÉ LATÉRAL


Branche du nerf fémoral innervant le muscle sartorius et émettant des prolongements vers la zone
superficielle de la face antérieure de la cuisse, atteignant la peau de cette région.

NERF NASO-CILIAIRE
Il est issu du nerf ophtalmique et s'introduit dans l'orbite par la fissure orbitaire supérieure, pour se
diviser ensuite en deux branches principales : le nerf ethmoïdal antérieur et le nerf infra-trochléaire.
Le premier s'étend jusqu'aux fosses nasales via le foramen ethmoïdal et se ramifie à travers le septum
nasal, tandis que le second atteint les régions lacrymale et interciliaire. Le nerf naso-ciliaire envoie
également un petit rameau vers le ganglion ciliaire (ou ophtalmique de Willis).

NERF OBTURATEUR
Nerf issu de l'union des branches antérieures des nerfs spinaux L2, L3 et L4. Il descend dans la cavité
pelvienne et, après avoir croisé le canal obturateur, passe par le foramen obturé et atteint la région
médiale de la cuisse, où il innerve le muscle obturateur externe et se divise en deux branches,
antérieure et postérieure. La branche antérieure dessert les muscles gracile, long adducteur et court
adducteur. La branche postérieure envoie un rameau vers l'articulation coxo-fémorale, et d'autres en
direction des muscles court adducteur, grand adducteur et pectiné.

NERF OBTURATEUR ACCESSOIRE


Il suit un trajet parallèle à celui du nerf obturateur. Il s'agit d'un nerf inconstant, c'est-à-dire qu'il
n'existe pas chez tous les individus.

NERF OCULOMOTEUR (OU MOTEUR OCULAIRE COMMUN) (IIIe


PAIRE CRÂNIENNE)
La IIIe paire crânienne correspond à un nerf presque exclusivement moteur. Il prend naissance dans le
sillon qui sépare les pédoncules cérébraux et le pont, passe sur l'os sphénoïde et s'introduit dans la
cavité orbitaire par la fissure orbitaire supérieure. Le nerf oculomoteur se sépare en deux branches,
supérieure et inférieure, qui desservent la plupart des muscles oculaires. Il contient des fibres
autonomes parasympathiques et transmet les ordres moteurs à toute la musculature ciliaire de la
pupille, afin de contrôler les muscles ciliaire et sphincter de la pupille.

NERF OCULOMOTEUR (TRAJET)


Nerf chargé de transmettre les ordres moteurs à la plupart des muscles oculaires. Il trouve son origine
au niveau des pédoncules cérébraux et pénètre dans la cavité orbitaire par la fissure orbitaire
supérieure. Il envoie ensuite ses terminaisons nerveuses vers les différents muscles de cette zone.

NERF OLFACTIF (Iere PAIRE CRÂNIENNE)


Il est formé par les axones des cellules nerveuses situées dans la muqueuse olfactive des fosses
nasales, qui traversent la lame criblée de l'os ethmoïde pour rejoindre le bulbe olfactif.

NERF OPHTALMIQUE
Une des trois branches principales du trijumeau. Il s'agit d'un nerf exclusivement sensitif qui trouve
son origine dans la zone antérieure du ganglion trigéminal. Il se dirige ensuite vers le sinus caverneux
et se divise en trois rameaux terminaux : le nerf naso-ciliaire, le nerf frontal et le nerf lacrymal.

NERF OPTIQUE (IIe PAIRE CRÂNIENNE)


Nerf épais reliant le bulbe de l'œil au système nerveux central. Il est formé par les axones des
cellules ganglionnaires de la rétine. Il sort de la cavité orbitaire par le foramen optique et, après un
bref parcours intra-orbitaire, rejoint le chiasma optique, où ses fibres croisent celles du nerf
homonyme du côté opposé, avant d'atteindre les corps géniculés du thalamus visuel puis le cortex
visuel. Il transmet les sensations lumineuses transformées en stimuli nerveux par la rétine au cerveau,
plus précisément à la zone du cortex cérébral du lobe occipital chargée de la perception consciente
de ces sensations.

NERF OVARIQUE
Terminaisons nerveuses qui parviennent à l'ovaire à travers le hile.

NERF PATHÉTIQUE
voir NERF TROCHLÉAIRE (OU PATHÉTIQUE) (IVe PAIRE CRÂNIENNE)

NERF PETIT ABDOMINO-GÉNITAL


voir NERF ILIO-INGUINAL (OU PETIT ABDOMINO-GÉNITAL)

NERF PETIT PÉTREUX PROFOND


Ce nerf issu du plexus tympanique rejoint le nerf petit pétreux superficiel, branche du nerf facial, et
atteint le ganglion otique, par lequel il innerve la glande parotide.

NERF PETIT PÉTREUX SUPERFICIEL


Branche intra-pétreuse du nerf facial sortant du ganglion géniculé et se dirigeant vers l'avant pour
rejoindre le nerf petit pétreux profond, issu du glosso-pharyngien, puis aboutir dans le ganglion
otique.

NERF PETIT SPLANCHNIQUE


Nerf issu de la fusion des branches des 11e et 12e ganglions sympathiques thoraciques. Il traverse le
diaphragme et, une fois dans la cavité abdominale, envoie ses ramifications terminales vers les
ganglions cœliaque et mésentérique supérieur et dans le plexus rénal.

NERF PHRÉNIQUE
Nerf naissant dans le plexus cervical et descendant dans le cou et le thorax jusqu'au diaphragme, dont
il assure l'innervation.

NERF PHRÉNIQUE DROIT


Nerf issu du plexus cervical, plus précisément du 4e nerf spinal droit, et recevant des branches des 3e
et 5e nerfs spinaux. Il descend le long du cou, pénètre dans la cavité thoracique, passe derrière la
veine brachio-céphalique droite et suit la face externe de la veine cave supérieure pour atteindre le
diaphragme par la face latérale du péricarde. Arrivé au diaphragme, il émet des branches supérieures
vers la face supérieure de ce muscle et une branche abdominale qui le traverse pour arriver à sa face
inférieure, au péritoine et aux autres organes abdominaux.

NERF PHRÉNIQUE GAUCHE


Nerf issu du plexus cervical, plus précisément du 4e nerf spinal gauche, et recevant des branches des
3e et 5e nerfs spinaux. Il descend le long du cou, pénètre dans la cavité thoracique, passe devant l'arc
de l'aorte et continue de descendre à l'oblique vers la face gauche du péricarde jusqu'au diaphragme,
près de l'apex du cœr. Arrivé au diaphragme, il émet des branches supérieures vers la face
supérieure de ce muscle et une branche abdominale qui le traverse pour atteindre sa face inférieure.

NERF PLANTAIRE
À la hauteur de la cheville, le nerf tibial passe derrière la malléole médiale et se divise en deux
branches, les nerfs plantaires médial et latéral, qui parcourent la plante du pied respectivement sur
les côtés médial et latéral en donnant naissance à des ramifications destinées à la peau et aux muscles
de cette région et des orteils.

NERF PLANTAIRE LATÉRAL


Une des branches terminales issues de la division du nerf tibial, près de la plante du pied. Le nerf
plantaire latéral croise la plante du pied à l'oblique et se dirige vers la partie latérale. Il émet un
rameau profond vers les muscles du petit orteil, les muscles interosseux, le muscle adducteur de
l'hallux et les trois lombricaux latéraux, et un rameau superficiel sensitif qui donne naissance aux
nerfs digitaux plantaires du 4e orteil (partie latérale) et du 5e orteil.

NERF PLANTAIRE MÉDIAL


Une des branches terminales issues de la division du nerf tibial, près de la plante du pied. Elle passe
sous le muscle abducteur de l'hallux et émet des ramifications vers les muscles de la région médiale
plantaire et vers le 1er lombrical et le court fléchisseur des orteils. Le nerf plantaire médial donne
naissance à une branche qui parcourt le bord médial de la plante du pied avant d'arriver à l'hallux, et
à d'autres branches qui forment les nerfs digitaux plantaires communs des 1er, 2e, 3e espaces
interosseux des orteils et de la moitié du 4e.

NERF PNEUMOGASTRIQUE
voir ANASTOMOSE AVEC LE NERF VAGUE (OU PNEUMOGASTRIQUE)

NERF PUDENDAL
Nerf issu de l'union des branches antérieures des 2e et 3e nerfs spinaux sacraux (S2 et S3),
descendant dans la région génitale où il se ramifie vers le périnée et le pénis, chez l'homme, et vers
le clitoris, chez la femme.

NERF RADIAL
Nerf issu du faisceau postérieur du plexus brachial et dont les fibres proviennent des 6e, 7e et 8e nerfs
spinaux cervicaux (C6, C7, C8) et du 1er nerf spinal thoracique (T1). Il se dirige vers l'aisselle et
passe sur la face postérieure du bras, en longeant l'arrière de l'humérus jusqu'au coude. Sur son
parcours, il émet des branches musculaires en direction du triceps et de l'anconé, ainsi que des
branches sensitives destinées à la peau (nerf cutané postérieur de l'avant-bras). En arrivant au coude,
le nerf radial se divise en deux branches : une superficielle, ou sensitive, et une autre profonde, ou
musculaire, qui émet des rameaux vers les muscles extenseurs du carpe et des doigts (brachio-radial,
long et court extenseurs radiaux du carpe, extenseur commun des doigts, extenseur du petit doigt,
extenseur ulnaire du carpe, long abducteur du pouce, long et court extenseurs du pouce et extenseur de
l'index). Il émet également des branches anastomotiques qui rejoignent les nerfs musculo-cutané,
médian et ulnaire.

NERF RECTAL SUPÉRIEUR (OU HÉMORROÏDAL)


Nerfs issus de l'union des branches antérieures des 2e et 3e nerfs spinaux sacraux (S2 et S3), suivant
un trajet parallèle à celui du nerf pudendal, pour aboutir dans la région anale.

NERF SAPHÈNE
Nerf provenant du nerf fémoral et suivant un trajet parallèle à la branche destinée au muscle vaste
médial du quadriceps. Il descend ensuite dans la région médiale de la cuisse par le canal des
adducteurs. Après avoir croisé l'articulation du genou, il émet un rameau infra-patellaire sous la
partie finale du muscle sartorius et poursuit son parcours descendant. La partie finale du nerf
saphène, appelée branche tibiale, parcourt la jambe dans sa partie médiale et émet les rameaux
cutanés médiaux de la jambe, qui s'étendent jusqu'à la malléole et le bord médial du pied.

NERF SCIATIQUE
Nerf le plus volumineux de l'organisme, né de l'union du tronc lombo-sacral et des racines ventrales
des nerfs spinaux S1, S2 et S3. Il sort du pelvis par la grande ouverture ischiatique et, après être
passé derrière l'articulation coxo-fémorale, arrive à la partie postérieure de la cuisse, qu'il parcourt
de haut en bas, avant de se diviser à la hauteur de la fosse poplitée en deux branches : le nerf
fibulaire (péronier) commun et le nerf tibial. Le long de la cuisse, il donne naissance à des branches
destinées aux muscles semi-tendineux, semi-membraneux et biceps fémoral (chefs long et court).

NERF SCIATIQUE POPLITÉ EXTERNE


voir NERF FIBULAIRE (PÉRONIER) COMMUN (OU SCIATIQUE POPLITÉ EXTERNE)

NERF SINU-VERTÉBRAL
voir RAMEAU MÉNINGÉ RÉCURRENT (OU NERF SINU-VERTÉBRAL)

NERF SOMATIQUE
Voie par laquelle, grâce à des impulsions nerveuses, l'ordre volontaire qui déclenche le mouvement
est transmis depuis le cerveau jusqu'au muscle strié. C'est une grosse terminaison nerveuse qui,
partant de la moelle spinale, se ramifie dans tout le corps pour arriver à chacun des muscles striés.

NERF SPINAL
Les nerfs spinaux sont les branches latérales émises par la moelle spinale tout le long de son
parcours et sortant de la colonne vertébrale (rachis) par les foramens intervertébraux. Ils constituent
le point de départ de l'innervation de toutes les régions du corps. Ils se divisent dès leur sortie du
rachis en branches antérieures et postérieures. Il existe 31 paires de nerfs spinaux : 8 cervicales, 12
thoraciques, 5 lombales, 5 sacrales et 1 coccygienne.

NERF SPINAL
voir NERF ACCESSOIRE (OU SPINAL) (XIe PAIRE CRÂNIENNE)

NERF SPINAL CERVICAL (1er ) (C1)


Il sort du canal spinal en même temps que l'artère vertébrale, au-dessus de l'arc postérieur de l'atlas,
et se divise en deux branches : une antérieure, qui rejoint la branche antérieure du nerf spinal C2, et
une postérieure. Toutes deux émettent des fibres qui s'anastomosent avec le rameau du nerf
accessoire destiné au muscle sterno-cléido-mastoïdien.

NERF SPINAL CERVICAL (1er, 2e , 3e , 4e ) (C1, C2, C3, C4)


Les branches antérieures des quatre premiers nerfs spinaux cervicaux sont reliées entre elles et
communiquent avec le nerf hypoglosse par une branche appelée anse cervicale ou anse de
l'hypoglosse.

NERF SPINAL CERVICAL (2e ) (C2)


Il sort du canal spinal entre l'atlas et l'axis et se divise en une branche antérieure et une postérieure.
La branche antérieure rejoint les nerfs spinaux C1 et C3.
NERF SPINAL CERVICAL (3e ) (C3)
Il sort du canal spinal par le foramen intervertébral situé entre l'axis et la 3e vertèbre cervicale. Sa
branche antérieure est reliée aux nerfs spinaux C2 et C4, et de cette union naît un rameau qui se dirige
vers le muscle trapèze pour participer à son innervation.

NERF SPINAL CERVICAL (4e ) (C4)


Ce nerf naît entre la 3e et la 4e vertèbre cervicale et, comme les autres nerfs cervicaux, présente une
branche antérieure reliée aux nerfs supérieur et inférieur (C3 et C4).

NERF SPINAL LOMBAL


Sur toute sa longueur, la moelle spinale émet des branches latérales sortant de la colonne vertébrale
(rachis) par les foramens intervertébraux et constituant les nerfs spinaux, d'où part l'innervation de
toutes les régions du corps. Ces nerfs se divisent dès leur sortie du rachis en branches antérieures et
postérieures. Il existe cinq paires de nerfs spinaux lombaux.

NERF SPINAL SACRAL


Sur toute sa longueur, la moelle spinale émet des branches latérales sortant de la colonne vertébrale
(rachis) par les foramens intervertébraux et constituant les nerfs spinaux, d'où part l'innervation de
toutes les régions du corps. Ces nerfs se divisent dès leur sortie du rachis en branches antérieures et
postérieures. Il existe cinq paires de nerfs spinaux sacraux.

NERF SPLANCHNIQUE LOMBAL


Les nerfs splanchniques lombaux proviennent du tronc sympathique et rejoignent les plexus
parcourant l'aorte abdominale (plexus cœliaque, mésentérique supérieur, etc.).

NERF SUB-COSTAL
Dernier nerf intercostal qui, à la différence des autres, ne passe pas entre deux côtes, mais au-dessous
de la dernière côte. Le nerf sub-costal n'appartient pas au plexus lombo-sacral : après avoir suivi un
parcours similaire à celui des nerfs intercostaux, il descend dans la région glutéale.

NERF SUB-SCAPULAIRE INFÉRIEUR


Branche collatérale postérieure du plexus brachial innervant le muscle grand rond.

NERF SUPRA-ORBITAIRE
Nerf issu du nerf frontal et sortant de l'orbite par l'incisure supra-orbitaire pour arriver à la région
frontale. Il se divise en une branche interne et une branche externe.

NERF SUPRA-SCAPULAIRE
Nerf provenant du tronc supérieur du plexus brachial et innervant les muscles supra- et infra-épineux.

NERF SUPRA-TROCHLÉAIRE
Branche du nerf frontal passant au-dessus de la trochlée du muscle oblique supérieur de l'œil.

NERF SURAL
Nerf issu de l'union du nerf cutané sural médial et du rameau communicant fibulaire du nerf cutané
sural latéral. Il parcourt la surface de la jambe dans le sillon séparant les deux parties du muscle
gastrocnémien. Il passe ensuite derrière la malléole latérale et atteint le bord latéral du pied pour
aboutir au petit orteil.

NERF TEMPORAL PROFOND


Rameaux moteurs antérieurs du nerf mandibulaire se dirigeant vers les muscles ptérygoïdien latéral et
temporal.

NERF THORACIQUE LONG


Nerf issu de petites branches postérieures des nerfs spinaux C5, C6 et C7, et descendant
verticalement jusqu'à la paroi latérale du thorax pour innerver le muscle dentelé antérieur.

NERF TIBIAL
La plus interne des deux branches issues de la division du nerf sciatique dans la fosse poplitée. Le
nerf tibial continue le trajet postérieur du nerf sciatique et parcourt la jambe de haut en bas, en arrière
du tibia. Il émet des branches destinées à l'articulation du genou, aux muscles du dos de la jambe et à
l a peau de cette région (nerf cutané sural médial ou saphène tibial). Arrivé à l'articulation de la
cheville, il passe derrière la malléole médiale et atteint la plante du pied, où il se divise en deux,
pour donner le nerf plantaire médial et le nerf plantaire latéral, ainsi que les rameaux calcanéens
médiaux qui aboutissent à la peau du talon.

NERF TRIJUMEAU (Ve PAIRE CRÂNIENNE)


Il prend naissance dans la partie latérale du pont et possède deux racines : sensitive et motrice.
Celles-ci se réunissent sous la forme d'un nœd, ou ganglion trigéminal, situé près de l'origine du nerf
trijumeau. De là, ce dernier se ramifie en trois branches : le nerf ophtalmique, le nerf maxillaire et le
nerf mandibulaire. Le nerf trijumeau reçoit les sensations provenant de la face, des orbites, de la
cavité orale et des fosses nasales, et transmet les ordres moteurs aux muscles masticateurs.

NERF TROCHLÉAIRE (OU PATHÉTIQUE) (IVe PAIRE CRÂNIENNE)


La IVe paire crânienne correspond à un nerf moteur dont le nom évoque son parcours intra-crânien.
Le nerf trochléaire trouve son origine au niveau de la face postérieure du mésencéphale et s'étend
jusqu'à la cavité orbitaire dans laquelle il pénètre par la fissure orbitaire supérieure. Il émet des
ramifications à destination du muscle oblique supérieur, ou grand oblique, de l'œil, dont il assure le
fonctionnement.

NERF TYMPANIQUE (OU DE JACOBSON)


Branche latérale émergeant du ganglion supérieur du nerf glosso-pharyngien et passant dans le
canalicule tympanique avant d'arriver à la caisse tympanique, qu'elle traverse en émettant des
ramifications innervant cette région : les nerfs petit et grand pétreux profonds et carotido-tympanique,
un rameau tubaire et d'autres rameaux destinés à la muqueuse de la caisse tympanique.

NERF ULNAIRE
Nerf issu du faisceau médial du plexus brachial. Il parcourt le bord médial du bras et traverse le
coude derrière l'épicondyle médial pour se prolonger dans l'avant-bras jusqu'à la main. Il n'émet
aucune branche nerveuse au niveau du bras. En revanche, dans l'avant-bras, il donne naissance à des
branches destinées à l'articulation du coude et aux muscles les plus internes de la face antérieure
(fléchisseur ulnaire du carpe et moitié interne du fléchisseur profond des doigts), ainsi qu'à une
branche sensitive destinée à la partie médiale du dos de la main. Enfin, toujours au niveau de la main,
le nerf ulnaire envoie des branches vers les muscles les plus internes de cette zone et deux branches
terminales : superficielle et profonde. Il émet des branches anastomotiques qui rejoignent les nerfs
médian, musculo-cutané et radial.

NERF VAGUE (OU PNEUMOGASTRIQUE) (Xe PAIRE CRÂNIENNE)


Nerf sensitivomoteur naissant dans la moelle allongée, sous le nerf glosso-pharyngien. Il sort de la
cavité crânienne par le foramen jugulaire, ou trou déchiré postérieur, et croise verticalement le cou et
le thorax pour atteindre l'abdomen, tout en émettant vers ces régions de nombreuses ramifications.

NERF VAGUE (TRAJET)


La Xe paire crânienne sort du crâne par le foramen jugulaire, ou trou déchiré postérieur, près des
nerfs accessoire et glosso-pharyngien, et descend le long du cou derrière ce dernier, auquel elle est
reliée par un rameau nerveux.

NERF VESTIBULAIRE
Rameau provenant du ganglion vestibulaire (ou de Scarpa) et recevant les terminaisons nerveuses
issues des conduits semi-circulaires, de l'utricule et du saccule. Il rejoint la branche cochléaire et
forme le nerf vestibulo-cochléaire.

NERF VESTIBULO-COCHLÉAIRE (OU AUDITIF) (VIIIe PAIRE


CRÂNIENNE)
Nerf sensitif innervant les régions cochléaire et vestibulaire de l'oreille. Il est constitué de deux
branches : la première prend naissance dans le vestibule, et la seconde dans la cochlée, ou limaçon.
Ces deux branches se rejoignent et sortent de l'oreille interne (au niveau de la partie pétreuse de l'os
temporal) par le méat acoustique interne pour s'introduire dans la cavité crânienne et se diriger
ensuite vers la partie latérale du sillon médullo-pontique. Le nerf vestibulo-cochléaire transmet les
sensations auditives depuis la région cochléaire, tandis qu'il recueille les sensations contribuant au
maintien de l'équilibre depuis le vestibule.

NERF ZYGOMATICO-TEMPORAL
Nerf partant du nerf maxillaire, branche du nerf trijumeau, et atteignant la région zygomatique et
temporale.
NERF ZYGOMATIQUE
Il est issu du nerf maxillaire et s'introduit dans l'orbite en prenant la direction de sa paroi externe. De
là, il se ramifie vers les régions zygomatico-temporale et lacrymale. Le nerf zygomatique rejoint le
nerf lacrymal provenant du nerf ophtalmique.

NEUROBLASTOME
voir TUMEUR OSSEUSE

NEUROFIBROME
voir TUMEUR MÉDULLAIRE

NEUROHYPOPHYSE
Lobe postérieur de l'hypophyse. La neurohypophyse est reliée à l'hypothalamus par des fibres
nerveuses provenant de centres nerveux situés dans celui-ci et spécialisés dans la production de deux
types d'hormones : l'hormone antidiurétique, ou vasopressine, et l'ocytocine.

NEURONE
Cellule fondamentale du tissu nerveux (cerveau, moelle allongée, nerfs, etc.), qui reçoit et élabore les
différentes informations, puis génère et transmet une réponse. Les neurones comprennent un corps
cellulaire et des prolongements qui leur permettent de se connecter aux autres neurones pour conduire
l'influx nerveux. Ils sont entourés de cellules de soutien, ou cellules gliales. Leur fonction est
d'acheminer les signaux bioélectriques de l'encéphale vers les organes périphériques et vice versa.
Ces signaux, ou impulsions, se transmettent d'un neurone à un autre par les synapses, qui sont des
connexions neuronales au fonctionnement complexe. Selon la forme de leur corps cellulaire, les
neurones peuvent être sphériques, polyédriques, étoilés, coniques, etc. De même, en fonction des
prolongements qu'ils émettent, ils peuvent être unipolaires, bipolaires ou multipolaires. Les neurones
ne se régénèrent pas et ne se reproduisent pas : la quantité totale de neurones est déterminée dès le
plus jeune âge.

NEUROPATHIE OPTIQUE HÉRÉDITAIRE DE LEBER


voir PATHOLOGIE GÉNÉTIQUE

NEURORÉCEPTEUR
Récepteurs situés dans la membrane post-synaptique, qui captent les changements induits par les
neurotransmetteurs et les convertissent en signaux électriques, à l'origine d'un influx nerveux.

NEUROSYPHILIS
voir SYPHILIS

NEUROTRANSMETTEUR
Substances qui, une fois libérées dans la synapse, vont être captées par les récepteurs situés dans
l'autre cellule, produisant des changements électriques qui génèrent un influx nerveux. Il existe
différents neurotransmetteurs en fonction du type d'impulsion nerveuse transmise, parmi lesquels
l'acétylcholine, la dopamine ou encore la noradrénaline. Lorsqu'ils ont rempli leur fonction, les
neurotransmetteurs sont détruits ou réabsorbés par le bouton terminal.

NEUTRALISATION
Mécanisme d'inactivation simple, utilisé par certains anticorps face à un virus et à des toxines
bactériennes. Les anticorps bloquent les récepteurs de la surface de l'antigène de sorte que celui-ci ne
puisse se fixer sur aucune cellule.

NEUTROPHILE
Leucocyte doté de plusieurs noyaux et dont le cytoplasme inclut des granulations de couleur violacée.
Les neutrophiles ont une fonction essentiellement immunitaire et se situent à proximité des zones
favorables aux bactéries afin de détruire celles-ci via un processus appelé phagocytose.

NÉVRITE VESTIBULAIRE
voir VERTIGE

NIEMANN (MALADIE DE NIEMANN-PICK)


voir LIPOÏDOSE

NODULE DES PLIS VOCAUX


Formation nodulaire non cancéreuse, de taille plus importante que les polypes, située sur les plis
vocaux.
Il est dû à une utilisation abusive chronique de la voix.
On le rencontre plus fréquemment chez les femmes et il est généralement présent de manière
bilatérale.
• Symptomatologie
Il est caractérisé par une dysphonie (enrouement) et une voix entrecoupée.
• Diagnostic
Le diagnostic est établi au moyen d'un examen des plis vocaux (laryngoscopie indirecte) et d'une
biopsie.
• Traitement
* Le traitement commence par une thérapie de la voix (phoniatrie). Si aucune amélioration n'est
constatée, on procède alors à une ablation chirurgicale du nodule.

NŒUD ATRIO-VENTRICULAIRE (OU AURICULO-VENTRICULAIRE)


L'impulsion produite dans le nœd sino-atrial se transmet via les muscles des parois de l'atrium
jusqu'au nœd atrio-ventriculaire, zone de tissu spécialisé triangulaire située à la base du septum
interauriculaire, à côté de la valve tricuspide.

NŒUD AURICULO-VENTRICULAIRE
NŒUD DE RANVIER
Rétrécissements apparaissant le long de l'axone, au niveau desquels celui-ci est dépourvu de myéline.

NŒUD LYMPHATIQUE
Formations nodulaires réparties sur l'ensemble de l'organisme sous forme de groupes ganglionnaires
(axillaire, inguinal, cervical, etc.) jalonnant le réseau de vaisseaux lymphatiques qui parcourt le
corps. Les nœds lymphatiques sont de taille très variable selon leur degré d'activité et sont constitués
d'une capsule fibreuse recouvrant un tissu lymphoïde dans lequel on distingue une zone périphérique,
ou zone corticale, et une zone médullaire. Ils contiennent des amas de lymphocytes de type T et B,
mais également des macrophages. La lymphe, liquide riche en protéines pouvant également contenir
des substances étrangères à l'organisme, aboutit aux nœds lymphatiques qui filtrent et neutralisent ces
substances. Lorsque des agents étrangers arrivent dans les nœds lymphatiques, ces derniers entrent en
activité, ce qui se traduit par une augmentation de leur volume.

NŒUD LYMPHATIQUE AXILLAIRE


Ces nœds forment un groupe important situé dans le tissu sous-cutané de l'aisselle. Ils filtrent la
lymphe provenant du membre supérieur avant qu'elle ne se déverse dans le sang veineux.

NŒUD LYMPHATIQUE AXILLAIRE APICAL


Groupe de nœds très nombreux situés au sommet de la fosse axillaire et sous la clavicule, sur les
premières côtes. Ces nœds constituent le point d'arrivée de plusieurs voies lymphatiques provenant
du membre supérieur et de celles du groupe central, et sont le point de départ de voies lymphatiques
confluant en un tronc plus large : le tronc lymphatique sub-clavier.

NŒUD LYMPHATIQUE AXILLAIRE BRACHIAL


Groupe axillaire formé par différents ganglions situés sur la paroi externe de l'aisselle, appliqués sur
la face interne de l'artère axillaire. Ces ganglions sont le point d'arrivée des voies lymphatiques
superficielles et profondes du membre supérieur et le point de départ des voies lymphatiques vers le
groupe central et le groupe sub-clavier.

NŒUD LYMPHATIQUE AXILLAIRE CENTRAL (OU INTERMÉDIAIRE)


Groupe constitué d'un ensemble de ganglions situés au niveau de la partie médiane de l'aisselle, dans
le tissu adipeux. Ces nœds lymphatiques sont le point de convergence des voies lymphatiques des
groupes brachial, sub-scapulaire et thoracique, et le point de départ des voies lymphatiques vers le
groupe sub-clavier (apical).

NŒUD LYMPHATIQUE AXILLAIRE INTERMÉDIAIRE

NŒUD LYMPHATIQUE AXILLAIRE PECTORAL

NŒUD LYMPHATIQUE AXILLAIRE SUB-SCAPULAIRE


Ces nœds lymphatiques, en nombre très variable, sont situés dans la partie postérieure de l'aisselle.
Ils constituent le point d'arrivée des voies lymphatiques de la partie inférieure de la nuque, de la
partie supérieure du dos et de la partie postérieure de l'épaule, et le point de départ des voies
lymphatiques vers le groupe central ou intermédiaire.

NŒUD LYMPHATIQUE AXILLAIRE THORACIQUE (OU PECTORAL)


Nœuds répartis en deux groupes, l'un supérieur et l'autre inférieur, situés respectivement à la hauteur
du deuxième et du cinquième espace intercostal, le long du bord externe du muscle grand pectoral. Ils
constituent le point d'arrivée des voies lymphatiques de la partie antéro-latérale du thorax, de la
partie supérieure de l'abdomen et de la glande mammaire. Des voies lymphatiques partent de ces
nœds vers le groupe central mais communiquent également avec les nœds lymphatiques parasternaux.

NŒUD LYMPHATIQUE CERVICAL


Groupes de nœds lymphatiques filtrant le liquide lymphatique provenant de la tête. Ils se situent dans
la zone latérale du cou, dans la région sub-mandibulaire, dans la zone de la nuque, dans la région
parotidienne et dans d'autres régions cervicales.

NŒUD LYMPHATIQUE DE ROTTER

NŒUD LYMPHATIQUE INGUINAL


La zone inguinale est particulièrement riche en nœds lymphatiques qui filtrent la lymphe provenant de
tout le membre inférieur.

NŒUD LYMPHATIQUE INGUINAL SUPERFICIEL INFÉRIEUR


Ils sont situés sous la peau, au-dessus du fascia qui recouvre les muscles. C'est dans ces nœds que
débouchent les vaisseaux lymphatiques du membre inférieur.

NŒUD LYMPHATIQUE INGUINAL SUPERFICIEL SUPÉRO-LATÉRAL


Ils sont situés sous la peau, au-dessus du fascia qui recouvre les muscles. C'est dans ces nœds que
débouchent les vaisseaux lymphatiques de la partie externe des fesses et de la partie latérale de la
paroi abdominale.

NŒUD LYMPHATIQUE INGUINAL SUPERFICIEL SUPÉRO-MÉDIAL


Ils sont situés sous la peau, au-dessus du fascia qui recouvre les muscles. C'est dans ces nœds que
débouchent les vaisseaux lymphatiques des organes génitaux externes, du périnée, de l'anus, de la
région interne des fesses et de la partie médiale de la paroi abdominale. Cette zone renferme
également des nœds lymphatiques profonds.

NŒUD LYMPHATIQUE INTERPECTORAL (OU DE ROTTER)


Les voies lymphatiques qui arrivent à ces ganglions proviennent de la partie supérieure de la glande
mammaire et celles qui en partent traversent les muscles pectoraux pour arriver aux nœds
lymphatiques apicaux.
NŒUD LYMPHATIQUE PARASTERNAL
Ce groupe de nœds lymphatiques est situé dans les espaces intercostaux, à proximité du sternum, sous
les muscles. Il constitue le point de convergence des voies lymphatiques provenant de la partie
interne de la glande mammaire et de la partie antérieure du thorax.

NŒUD SINO-ATRIAL (OU NŒUD SINUSAL)


Partie de tissu musculaire spécialisé située sur la paroi supérieure de l'atrium gauche, derrière
l'ostium de la veine cave supérieure. C'est là que naissent spontanément les phénomènes
bioélectriques qui, une fois transmis au reste du cœr, produisent l'alternance de contractions et de
dilatations du rythme cardiaque. Ce rythme marqué par le nœd sino-atrial est appelé rythme sinusal.

NŒUD SINUSAL

NOUVEAU-NÉ
voir MALADIE HÉMOLYTIQUE DU NOUVEAU-NÉ

NOYAU
Corpuscule sphérique ou ovoïde situé généralement au centre du cytoplasme ou, éventuellement, à sa
périphérie. Il abrite le matériel génétique de la cellule, qui renferme un code héréditaire déterminant
toutes les caractéristiques de l'organisme auquel il appartient et remplit un rôle important dans la
reproduction, la croissance et le métabolisme cellulaire.

NOYAU ABDUCENS
Noyau nerveux situé au niveau du pont, près du plancher du 4e ventricule, et d'où partent les fibres du
nerf abducens (ou moteur oculaire externe).

NOYAU AMBIGU
Centre nerveux longiforme, logé à l'intérieur de la moelle allongée et donnant naissance aux fibres
motrices du nerf glosso-pharyngien, qui forment la racine crâniale, ou bulbaire, du nerf accessoire.
De ce noyau, partent également les fibres qui constituent les nerfs vague et glosso-pharyngien. Les
autres fibres du nerf accessoire sont issues du noyau dorsal du nerf vague, recevant aussi
l'appellation de noyau cardio-pneumo-entérique.

NOYAU CAUDÉ
Un des ganglions basaux du cerveau. Il s'agit d'un noyau de substance grise logé dans la paroi du
ventricule latéral et constituant un maillon essentiel dans la chaîne de transmission des impulsions
nerveuses motrices.

NOYAU CÉRÉBELLEUX
Formations de substance grise situées dans le tissu cérébelleux et appelées noyaux dentés,
globuleux, emboliformes et fastigiaux. Les noyaux cérébelleux reçoivent des fibres nerveuses
provenant du cortex cérébelleux et en envoient vers d'autres parties du système nerveux.
NOYAU COCHLÉAIRE
Deux centres nerveux logés à l'intérieur du pont et de la moelle allongée, à côté des pédoncules
cérébelleux. Ils reçoivent les fibres de la branche cochléaire du nerf vestibulo-cochléaire.

NOYAU DORSAL DU NERF VAGUE (OU PNEUMOGASTRIQUE)


Il est situé dans la zone postérieure de la moelle allongée et donne naissance aux fibres autonomes
viscéromotrices du nerf vague. Il reçoit également l'appellation de noyau cardio-pneumo-entérique.

NOYAU DU NERF HYPOGLOSSE


Noyau longiforme situé dans la moelle allongée, en avant et au-dessous du 4e ventricule. Il constitue
l'origine des fibres qui forment le nerf hypoglosse.

NOYAU DU TRACTUS SOLITAIRE


Noyau longiforme situé dans la moelle allongée, et dont la partie supérieure reçoit des fibres
sensitives du nerf intermédiaire. Il est également desservi par des fibres sensitives viscérales des
nerfs glosso-pharyngien et vague.

NOYAU LENTICULAIRE
Un des ganglions basaux du télencéphale, ou encéphale supérieur. Comme tous les noyaux, il
constitue un maillon essentiel de la chaîne de transmission des impulsions nerveuses motrices. Il
comprend trois segments : le putamen, le globus pallidus externe et le globus pallidus interne.

NOYAU MOTEUR DU NERF FACIAL


Centre nerveux situé dans la substance grise du pont. Il se trouve à proximité des noyaux lacrymo-
muconasal et salivaire supérieur, à l'origine de certaines fibres autonomes du nerf facial.

NOYAU MOTEUR DU NERF TRIJUMEAU


Noyau arrondi, logé à l'intérieur du pont, et d'où partent les fibres motrices du nerf trijumeau.

NOYAU OCULOMOTEUR
Deux noyaux, un principal et un accessoire, logés à l'intérieur du mésencéphale, en avant de l'aqueduc
du mésencéphale. Ils comportent deux parties émettant chacune des fibres motrices qui, par
l'intermédiaire du nerf oculomoteur, atteignent les différents muscles oculaires.

NOYAU SALIVAIRE INFÉRIEUR


Centre nerveux logé dans la moelle allongée, d'où partent des fibres autonomes du nerf glosso-
pharyngien.

NOYAU SALIVAIRE SUPÉRIEUR


Noyau situé à proximité du noyau moteur du nerf facial et d'où partent des fibres autonomes de ce
dernier.

NOYAU SENSITIF PRINCIPAL DU NERF TRIJUMEAU


Noyau de forme allongée, situé dans la région médullo-pontique, vers lequel convergent les fibres
sensitives du nerf trijumeau issues du ganglion trigéminal (ou de Gasser), localisé sur la partie
pétreuse de l'os temporal. Ces fibres s'introduisent dans le pont et aboutissent dans un noyau
longiforme s'étendant jusqu'à la moelle spinale.

NOYAU SPINAL DU NERF ACCESSOIRE (OU SPINAL)


Il est situé dans la moelle spinale et constitue le point de départ des faisceaux qui forment la racine
spinale du nerf accessoire.

NOYAU TROCHLÉAIRE
Noyau situé dans le mésencéphale, sous le noyau oculomoteur, et en avant de l'aqueduc du
mésencéphale (ou de Sylvius). Il est à l'origine des fibres du nerf trochléaire, ou pathétique.

NOYAU VESTIBULAIRE
Centres nerveux logés à l'intérieur du pont et de la moelle allongée, au niveau du plancher du 4e
ventricule. Ils reçoivent les fibres de la branche vestibulaire du nerf vestibulo-cochléaire.

NUCLÉOLE
Structure sphérique située à l'intérieur du noyau et qui joue un rôle important dans la division
cellulaire, par sa capacité à assembler l'ARN messager et l'ARN ribosomique et à associer les
ribosomes par la synthèse d'acides nucléiques.

NUCLÉOPLASME
Substance semi-liquide dans laquelle baignent les structures nucléaires internes, ou organites intra-
nucléaires. Sa composition ressemble à celle du cytoplasme.

NUCLÉOSOME
Dépliée, la double hélice d'ADN pourrait avoir une longueur de 5 cm. Afin de se loger dans un
espace aussi réduit que celui du noyau, elle doit se replier au maximum sur elle-même. Pour cela, il
existe des protéines d'ADN appelées histones qui, combinées aux chaînes d'ADN, forment les
nucléosomes. Ces paquets d'ADN, disposés comme les perles d'uncollier, raccourcissent
considérablement la longueur des filaments d'ADN.

NUCLÉOTIDE
Chacune des parties composant les chaînes d'ADN, où l'acide phosphorique et le désoxyribose se
combinent à la guanine, l'adénine, la thymine ou la cytosine. Dans chaque chaîne d'ADN, quatre
nucléotides différents se répètent selon une séquence déterminée.

NUQUE
Région postérieure du cou comprise entre la ligne postérieure d'implantation du cuir chevelu et la
zone supérieure et médiane du dos.

NÆVUS PIGMENTAIRE
L'hyperpigmentation de la peau peut être due à une augmentation de la quantité de mélanine ou du
nombre de mélanocytes.
• Symptomatologie
Au niveau de l'épiderme, l'augmentation de la mélanine provoque la formation d'éphélides (taches de
rousseur), de taches café au lait (qui disparaissent avec l'âge) et de nævi de Becker, qui siègent sur
les épaules et sont associés à une hypertrichose et à un hamartome du muscle lisse sous-jacent.
Les lentigos apparaissent en raison de l'augmentation du nombre de mélanocytes et se présentent
comme des taches de couleur marron qui ne disparaissent pas avec l'âge.
Au niveau du derme, l'augmentation de la mélanine provoque la formation de taches pigmentaires
associées aux contraceptifs oraux ou à la grossesse (mélasme ou chloasma).
La tache mongoloïde et les nævi, ou grains de beauté, sont des lésions dues à l'augmentation du
nombre des mélanocytes dermiques.
Les nævi, ou grains de beauté, congénitaux existent dès la naissance, sous forme de taches
pigmentaires d'un diamètre supérieur à 2 cm présentant des poils à leur surface. Les nævi acquis
apparaissent au cours de l'enfance et augmentent avec l'âge. Certains peuvent évoluer vers un
mélanome (nævi dysplasiques). Leurs bords sont irréguliers, ils sont asymétriques, leur diamètre est
supérieur à 5 mm et leur couleur n'est pas uniforme.
• Diagnostic
L'examen clinique est généralement suffisant. Les lésions suspectes nécessitent une biopsie et un
examen anatomopathologique.
• Traitement
* Il convient d'effectuer un contrôle périodique des lésions et d'éviter l'exposition au soleil.
* L'exérèse est recommandée dans les cas suspects.
O

O'DONOGHUE (TRIADE MALHEUREUSE D')


voir ENTORSE DU GENOU (LÉSION DES LIGAMENTS)

OBÉSITÉ
Maladie chronique d'étiologie multifactorielle, caractérisée par un excès de graisse corporelle.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) définit l'obésité commeune pathologie provoquée par
l'accumulation excessive ou anormale de lipides, à un point tel qu'elle devient préjudiciable à la
santé.
Certains auteurs considèrent qu'il y a obésité lorsque le poids corporel dépasse le poids idéal de
20% chez l'homme et de 25% chez la femme.
C'est la maladie métabolique la plus fréquente dans la société occidentale et la principale cause de
maladie et de décès dans les pays industrialisés.
L'obésité est associée à une incidence élevée de diabète sucré, d'hypertension artérielle,
d'hyperlipidémie, de mortalité cardiovasculaire, d'apnée du sommeil, de troubles ostéo-articulaires,
de lithiase biliaire, de hernie hiatale, de complications de la circulation artérielle et veineuse, de
pathologies psychiatriques, d'anomalie des axes hormonaux, etc.
En général, l'obésité est due à un déséquilibre énergétique, dans lequel une augmentation des calories
ingérées est associée ou non à une diminution de la dépense calorique.
Ce déséquilibre peut être dû à une modification de l'équilibre entre les substances qui régulent
l'appétit au niveau du centre hypothalamique ou à des modifications de la dépense énergétique de
base (énergie employée par les processus métaboliques), de l'énergie consommée lors de l'utilisation
des aliments ou de l'activité physique.
L'hérédité joue un rôle important, autant dû à une prédisposition génétique qu'à la transmission de
parents à enfants d'habitudes culturelles alimentaires et de sédentarité.
Il existe des causes secondaires d'obésité, comme l'hypothyroïdie, l'excès de corticoïdes, la
polykystose ovarienne, etc.
• Symptomatologie
L'obésité de type androïde correspond à l'accumulation de graisse au-dessus de la ceinture. Elle est
plus fréquente chez l'homme et elle est associée à un risque élevé d'hypertension artérielle, de
cardiopathie ischémique et de diabète sucré.
L'obésité de type gynoïde est plus fréquente chez la femme. La graisse s'accumule principalement sur
les hanches et les cuisses.
Les symptômes dépendent des troubles associés (hypertension artérielle, diabète sucré, lithiase
biliaire, etc.). De plus, il existe des symptômes articulaires et des troubles psychologiques tels que la
dépression, la perte de l'estime de soi, etc.
• Diagnostic
Le stade de l'obésité est déterminé par l'indice de masse corporelle (IMC), que l'on obtient en
divisant le poids de l'individu, exprimé en kilos, par sa taille, exprimée en mètres et élevée au carré
(IMC = x kg/m2). Ainsi, les patients dont l'IMC est supérieur à 25 kg/m2 présentent une surcharge
pondérale.
L'obésité morbide est définie par un IMC supérieur à 40 kg/m2 ou un poids égal à 175% du poids
idéal, ou d'une surcharge de 45 kg par rapport au poids idéal.
• Traitement
* Le régime alimentaire et l'exercice physique sont essentiels. Le régime doit être hypocalorique,
équilibré et accepté par le patient. La perte de poids doit être progressive et contrôlée, à raison de
0,5 kg à 1 kg par semaine.
* L'exercice physique modéré et régulier est recommandé.
* Le traitement pharmacologique comprend des médicaments destinés à traiter les troubles associés,
comme le diabète sucré ou l'hypertension artérielle. Parmi les médicaments spécifiques du traitement
de l'obésité, figurent les inhibiteurs de l'absorption intestinale des lipides, les coupe-faim, les
antidépresseurs, etc.
* Le traitement chirurgical est utilisé chez les patients souffrant d'obésité morbide, chez lesquels le
traitement conventionnel a échoué et lorsque des complications graves associées à l'obésité
surviennent.
* Il existe des techniques restrictives, comme la gastroplastie verticale, qui consistent à déclencher
une satiété précoce en créant un petit réservoir gastrique par la pose d'un anneau ou d'une bande sur
l'estomac.
* D'autres techniques combinent la restriction gastrique avec un certain degré de malabsorption
intestinale. Ainsi, le court-circuit gastrique proximal consiste à diviser horizontalement l'estomac en
laissant un réservoir correspondant à 10% du volume gastrique, que l'on relie à l'intestin grêle, tandis
que la dérivation bilio-pancréatique (technique de Scopinaro) consiste en une ablation partielle de
l'estomac (gastrectomie subtotale) associée à une dérivation intestinale.

OBSTRUCTION VEINEUSE
voir OCCLUSION VASCULAIRE RÉTINIENNE

OCCLUSION ARTÉRIELLE AIGUË


Interruption soudaine du flux artériel généralement provoquée par une embolie ou une thrombose.
Dans 85% des cas, les emboles sont d'origine cardiaque. Le patient présente généralement une
fibrillation atriale ou une autre pathologie cardiaque emboligène.
Les emboles sont généralement stoppés sur le lieu d'une bifurcation artérielle. Au niveau des
membres inférieurs, le site le plus fréquent est l'artère fémorale.
• Symptomatologie
Le patient ressent une douleur aiguë, soudaine et intense, une sensation de fourmillement. Il est pâle,
son pouls est absent, sa sensibilité est réduite. Il présente une impotence fonctionnelle.
• Diagnostic
Le cadre clinique est suggestif.
L'échographie doppler permet de déterminer le siège de l'occlusion dans la plupart des cas. Il est
parfois nécessaire de réaliser une artériographie.
Une exploration cardiovasculaire complète est nécessaire pour évaluer la source emboligène
probable.
• Traitement
* Il s'agit d'une urgence médicale.
* Il est nécessaire d'instaurer un traitement anticoagulant par voie intraveineuse et de placer le
membre atteint au repos, en légère déclivité.
* Le traitement définitif peut être chirurgical (thromboendartériectomie ou pontage), par
embolectomie artérielle par sonde de Fogarty ou à l'aide de fibrinolytiques intra-artériels.

OCCLUSION ARTÉRIELLE CHRONIQUE


La cause la plus fréquente de diminution chronique du débit sanguin artériel est l'athérosclérose.
L'occlusion artérielle chronique siège habituellement dans la région fémoro-poplitée (artère fémorale
et artère poplitée), dans la région du tibia et de la fibula ou dans la région aorto-iliaque, mais elle
peut être située dans n'importe quelle zone artérielle.
• Symptomatologie
Le symptôme caractéristique est la claudication intermittente, qui consiste en l'apparition, lors d'un
exercice physique, d'une douleur ou d'une crampe des muscles distaux par rapport à l'obstruction
artérielle. Ce symptôme disparaît au repos.
Le siège le plus fréquent étant les membres inférieurs, le patient présente des douleurs aux mollets.
La douleur apparaît au repos lorsque la maladie progresse.
Le syndrome de Leriche correspond à une obstruction au niveau de la bifurcation aorto-iliaque. On
l'observe chez des fumeurs du sexe masculin âgés de moins de 55 ans. Il s'agit d'une claudication
intermittente des mollets, des cuisses et des fessiers, ainsi que de troubles de l'érection.
• Diagnostic
À la palpation, les pouls distaux par rapport à l'obstruction sont atténués ou abolis.
On observe des modifications dégénératives et une ulcération de la peau de la région affectée.
L'exploration doppler permet d'évaluer la pression artérielle dans la région affectée et de déterminer
la gravité.
L'artériographie est utile pour préparer le traitement chirurgical.
• Traitement
* La surveillance des facteurs de risque cardiovasculaires (hypertension, dyslipidémie, diabète et
tabagisme) est indispensable pour éviter la progression de la maladie.
* Les soins et l'hygiène des pieds doivent faire l'objet de la plus grande attention, afin d'éviter les
infections et les ulcères.
* L'exercice physique est indiqué, car il stimule la formation de vaisseaux collatéraux.
* L'administration d'un traitement antiagrégant est utile.
* Les cas les plus graves nécessitent un traitement chirurgical (thromboendartériectomie ou pontage)
ou une angioplastie.

OCCLUSION DES ARTÈRES RÉTINIENNES


voir OCCLUSION VASCULAIRE RÉTINIENNE

OCCLUSION INTESTINALE
Présence d'un obstacle empêchant le transit normal de la nourriture à travers l'intestin.
Les causes de la maladie sont diverses, depuis la torsion sur elle-même d'une anse intestinale
(volvulus intestinal), jusqu'à la compression externe (brides), la présence d'adhérences consécutives
à une intervention chirurgicale (occlusion sur brides) ou de tumeurs voisines qui bloquent l'intestin,
ou encore la pénétration d'un segment de l'intestin à l'intérieur de lui-même, un peu comme une
chaussette retournée (on parle alors d'invagination intestinale).
• Symptomatologie
Le tableau clinique est très caractéristique et apparaît brutalement. Il se manifeste par une
interruption prolongée de la défécation, des douleurs aiguës, une dilatation abdominale et des
vomissements.
• Diagnostic
Le diagnostic est effectué par une simple radiographie de l'abdomen, qui peut être complétée si
nécessaire par un lavement opaque, qui consiste à introduire un produit de contraste radio-opaque
dans l'anus, et par un examen radiologique ultérieur.
• Traitement
* Si une occlusion intestinale est suspectée, il est impératif que le patient cesse complètement de
s'alimenter. Le contenu de l'intestin doit être évacué à l'aide d'une sonde nasogastrique.
* Dans la plupart des cas, un traitement chirurgical urgent est nécessaire pour résoudre le problème.

OCCLUSION VASCULAIRE RÉTINIENNE


L'occlusion des artères rétiniennes peut être due à un spasme de l'artère centrale de la rétine chez les
personnes présentant une prédisposition, à une obstruction locale par artériosclérose, à une embolie
d e s petits vaisseaux, généralement à partir de plaques d'athéromes des artères carotides ou
ophtalmiques, ou à une endartérite (inflammation artérielle et thrombose).
L'obstruction veineuse est plus fréquente que l'obstruction artérielle. Elle survient comme
conséquence d'une thrombose veineuse consécutive à un ralentissement du flux veineux à cause d'une
hypertension artérielle ou d'un glaucome, à des états d'hypercoagulabilité ou à une augmentation de la
viscosité sanguine, à une compression locale (tumeur de l'orbite) ou à une inflammation veineuse
(phlébite).
• Symptomatologie
L'occlusion artérielle se manifeste par une perte brusque et indolore de la vision pour tout ou partie
du champ visuel (amaurose). Si la perfusion revient rapidement, le patient retrouve la vue en
quelques minutes. On parle alors d'amaurose fugace.
En cas d'occlusion veineuse, l'altération de l'acuité visuelle s'installe de manière plus progressive et
peut passer inaperçue si les veines touchées sont plutôt périphériques.
• Diagnostic
Un examen ophtalmologique complet avec fond d'œil permet de voir directement l'obstruction.
• Traitement
* Dans le cas de l'obstruction artérielle, le traitement est rarement efficace.
* On peut effectuer des massages oculaires ou une paracentèse du liquide intra-oculaire (extraction
de liquide au moyen d'une ponction) afin de réduire la pression et de faciliter le passage de l'embole.
On a également recours à l'inhalation de mélanges de dioxyde de carbone (CO2), aux effets
vasodilatateurs.
* Les obstructions veineuses se traitent avec des médicaments qui inhibent l'agrégation des plaquettes
et avec la photocoagulation au laser.

OCYTOCINE
Hormone neurohypophysaire qui agit sur les muscles utérins en provoquant les contractions lors de
l'accouchement, et sur les glandes mammaires en facilitant la production de lait après l'accouchement.
ŒDÈME AIGU DU POUMON
Il s'agit d'une forme grave et aiguë d'insuffisance cardiaque.
Il survient lorsque l'accumulation de liquide dans le parenchyme pulmonaire est importante au point
d'envahir les alvéoles, affectant gravement les échanges gazeux.
Il s'agit d'une urgence médicale qui peut être fatale si elle n'est pas traitée rapidement.
• Symptomatologie
Le patient présente une difficulté respiratoire sévère, il est en sueur, inquiet, angoissé et éprouve une
sensation de mort imminente.
Il peut présenter une toux avec expectoration spumeuse ou rosée.
La peau est pâle ou cyanosée (bleutée).
• Diagnostic
Lors de l'examen physique, l'auscultation pulmonaire permet de remarquer un crépitement
caractéristique (bruit d'eau qui bout). On observe parfois des sueurs froides, une tachycardie, une
hypertension ou une hypotension et un souffle cardiaque.
La réalisation d'examens complémentaires (électrocardiogramme, radiographie du thorax, analyse de
sang, etc.) permet d'approcher le diagnostic étiologique, mais ne doit pas retarder le traitement.
• Traitement
* La première mesure thérapeutique consiste à asseoir le patient et à lui administrer de l'oxygène à
des concentrations élevées.
* Le traitement symptomatique comprend de la morphine, des vasodilatateurs et des diurétiques. Dans
certains cas précis, il convient d'administrer des médicaments qui stimulent la contractilité du
myocarde (inotropes).
* Le traitement définitif dépend de la cause de l'insuffisance cardiaque.

ŒDÈME FACIAL
Lorsque l'accouchement a lieu par voie vaginale, il est fréquent que le nouveau-né présente des traits
bouffis, un œdème des paupières, du nez et des lèvres, dus à la pression subie lors du passage dans la
filière génitale. Cet œdème ne se produit pas lorsque la naissance a lieu par césarienne.

ŒSOPHAGE
Structure tubulaire naissant au niveau de la partie inférieure du cou et faisant partie du tube digestif,
qui achemine vers l'estomac les aliments arrivant de la bouche et du pharynx.

ŒSOPHAGE
voir CANCER DE L'ŒSOPHAGE

ŒSOPHAGE DE BARRETT OU ENDOBRACHYŒSOPHAGE (EBO)


Conditions dans lesquelles l'épithélium normal de l'œsophage (épithélium aplati) est remplacé par un
épithélium cylindrique de type gastrique ou intestinal au-dessus de la jonction gastro-œsophagienne.
On l'observe fréquemment chez les patients souffrant de reflux gastro-œsophagien (RGO) ou d'une
sténose de l'œsophage distal.
À l'heure actuelle, il est admis que l'exposition prolongée de l'épithélium distal de l'œsophage dans
un milieu acide est à l'origine du remplacement de l'épithélium normal par un épithélium plus
résistant à l'acide.
• Symptomatologie
Les symptômes sont ceux du reflux gastro-œsophagien.
Leur importance réside dans le fait que les patients atteints de cette pathologie ont un risque plus
important que le reste de la population de développer un adénocarcinome œsophagien.
• Diagnostic
Le diagnostic est effectué au moyen d'une endoscopie et d'une biopsie.
• Traitement
* Les traitements antireflux, qu'ils soient médicaux ou chirurgicaux, n'empêchent pas la malignité mais
peuvent contribuer à réduire la fréquence des symptômes et à les alléger.
* Dans les cas sévères, l'œsophagectomie s'impose.

OIGNON
voir HALLUS (OU HALLUX) VALGUS. OIGNON

OLÉCRÂNE
Saillie osseuse située sur la face postérieure de l'extrémité supérieure de l'ulna, dans l'incisure
trochléaire, et constituant le point d'insertion du triceps, du muscle anconé de l'avant-bras et des
ligaments de l'articulation du coude.

OLÉCRÂNE
voir FRACTURE DE L'OLÉCRÂNE

OMBILIC
Cicatrice résiduelle correspondant au point d'insertion du cordon ombilical fœtal.

OMBILIC DE LA MEMBRANE TYMPANIQUE


Sommet de la concavité externe de la membrane tympanique, qui correspond avec la pointe du
manche du malléus.

OMENTUM
Membrane reliant la partie supérieure de la grande courbure de l'estomac et le hile splénique, ou
orifice d'entrée des vaisseaux sanguins dans la rate.

OMOPLATE
voir ARTÈRE SCAPULAIRE DORSALE

ONGLE
Structures annexes de la peau, formées par des cellules kératinisées de consistance dure, qui
recouvrent la partie distale et postérieure des doigts.

OOPHORITE
voir MALADIE INFLAMMATOIRE PELVIENNE (MIP)

OREILLE INTERNE
Partie la plus interne des trois éléments qui composent l'ouïe. Les ondes sonores transmises à travers
l'oreille externe et l'oreille moyenne sont ensuite recueillies dans l'oreille interne par les
terminaisons nerveuses du nerf auditif. L'oreille interne est située à l'intérieur de la partie pétreuse de
l'os temporal, celle-ci étant parcourue par une série de conduits appelés labyrinthe osseux, entourant
tous les composants de l'oreille interne et connus sous le nom de labyrinthe membraneux. Le
labyrinthe osseux et le labyrinthe membraneux se composent de trois éléments : le vestibule, les
conduits semi-circulaires et la cochlée (ou limaçon). Un liquide appelé périlymphe circule entre le
labyrinthe osseux et le labyrinthe membraneux.

OREILLE MOYENNE
L'oreille moyenne constitue la partie intermédiaire de l'oreille, située entre l'oreille externe et
l'oreille interne. Elle se présente sous la forme d'une cavité située à l'intérieur de l'os temporal, par
laquelle sont transmis les sons. Elle renferme la cavité tympanique qui contient les osselets de l'ouïe,
les cellules ou cavités mastoïdiennes et l'ouverture de la trompe auditive.

ORGANE
Les différents tissus se regroupent pour former un organe, structure chargée de remplir une fonction
spécifique dans l'organisme.

ORGANE DE CORTI
voir ORGANE SPIRAL (OU DE CORTI)

ORGANE SPIRAL (OU DE CORTI)


Structure située sous la membrane basilaire du conduit cochléaire, dont le rôle est de convertir les
ondes sonores en stimuli (ou influx) nerveux. Ceux-ci sont ensuite transmis au cerveau par le nerf
auditif, qui arrive à la cavité crânienne, depuis la cochlée, en passant par le méat acoustique interne.

ORGANES DES SENS


Moyens de communication par excellence, ils permettent à l'individu de percevoir les différentes
situations sous la forme de sensations, qu'elles soient visuelles, tactiles, auditives, olfactives ou
gustatives. Les organes des sens sont étroitement liés au système nerveux, dont la structure centrale,
le cerveau, constitue le point d'arrivée des sensations et qui peut ainsi réagir aux stimuli. Les organes
externes des sens sont le bulbe de l'œil et ses annexes ; l'oreille externe, moyenne et interne ; les
corpuscules tactiles de la peau ; les papilles gustatives de la langue et la muqueuse pituitaire des
fosses nasales. Au niveau de ces organes externes, on observe des réseaux nerveux complexes qui
sont chargés d'acheminer les différentes impulsions jusqu'au système nerveux central.

ORGANES GÉNITAUX
Chez les nouveau-nés de sexe féminin, il arrive fréquemment que les grandes lèvres recouvrent
complètement les petites lèvres et qu'une sécrétion vaginale se produise dans les jours qui suivent la
naissance. Chez les nouveau-nés de sexe masculin, le phimosis est fréquent.

ORGANES GÉNITAUX EXTERNES


Les organes génitaux externes sont très différents d'un sexe à l'autre. L'homme est ainsi doté d'un
pénis et de testicules, tandis que la femme possède une vulve.

ORGANISME HUMAIN
L'association et la coordination des différents appareils et systèmes aboutissent à cette structure
complexe qu'est l'organisme humain, parfaitement capable de développer un cycle vital complet
fondé sur la naissance, la croissance et la reproduction.

ORGELET
Infection aiguë des glandes situées en bordure de la paupière, due au Staphylococcus aureus.
L'orgelet externe touche les glandes de Zeiss et Moll, situées près des cils, alors que l'orgelet
interne touche les glandes tarsales (de Meibomius), glandes sébacées situées sur la face interne de la
paupière.
• Symptomatologie
Il provoque des douleurs, une sensation de chaleur et des rougeurs au niveau de la paupière.
Ensuite, une sorte de petit abcès contenant du pus, qui peut drainer la peau ou la conjonctive, se
forme.
Le patient peut faire état de douleurs et de la sensation de présence d'un corps étranger. Les orgelets
internes sont beaucoup plus douloureux.
• Diagnostic
Le diagnostic est établi à partir du tableau clinique et d'un examen ophtalmologique.
• Traitement
* Le traitement consiste en l'application de chaleur locale au moyen de compresses chaudes, en
l'utilisation d'antibiotiques locaux et en la prise d'anti-inflammatoires par voie systémique.
* Un drainage chirurgical peut être nécessaire.

ORIFICE DE LA GLANDE VULVO-VAGINALE DE BATHOLIN


voir OSTIUM DE LA GLANDE VESTIBULAIRE MAJEURE (OU ORIFICE DE LA GLA
VULVO-VAGINALE DE BATHOLIN)

ORIFICE DES CELLULES MASTOÏDIENNES


Les cellules mastoïdiennes sont des cavités situées dans le sinus de la partie mastoïdienne de l'os
temporal, qui communiquent avec la cavité tympanique.

ORIFICE DESTINÉ À L'URÈTRE


Orifice situé dans les fascias supérieur et inférieur du diaphragme uro-génital, à travers lequel passe
l'urètre venant de la prostate et se dirigeant vers le pénis.
ORIFICE DU MÉAT ACOUSTIQUE EXTERNE
Le méat acoustique externe commence au fond de la conque du pavillon de l'oreille (ou auricule),
concavité délimitée par le tragus, l'anthélix et l'antitragus.

ORIFICE DU SINUS CORONAIRE


Le sinus coronaire débouche dans l'atrium droit par un orifice valvulaire appelé valvule du sinus
coronaire.

ORIFICE DU VAGIN
Orifice faisant communiquer le vagin et la vulve et s'ouvrant au-dessous du méat urétral. Sa forme est
très variable. Chez la femme vierge, il est recouvert par une membrane appelée hymen, dont il est
dépourvu chez la femme non vierge. Il prend alors une forme ovale. Il reçoit le pénis au cours du coït
et permet l'expulsion du fœtus lors de l'accouchement.

OROPHARYNX
Conduit musculomembraneux constituant la partie moyenne du pharynx. Il trouve son origine au
niveau des fosses nasales et pénètre dans le cou. Il remplit une fonction mixte, à la fois respiratoire
(passage de l'air) et digestive (passage des aliments).

ORTEILS
Cinq appendices situés dans la partie antérieure de chacun des deux pieds.

OS COMPACT
voir OS CORTICAL (OU OS COMPACT, OU TISSU OSSEUX COMPACT)

OS CORTICAL (OU OS COMPACT, OU TISSU OSSEUX COMPACT)


Tissu d'aspect laminaire et de consistance dure, situé dans la zone intra-osseuse correspondant à la
diaphyse des os longs.

OS COURT
Petits os de forme cubique, dont aucune des dimensions n'est vraiment supérieure aux autres. Cette
forme leur confère une grande résistance et permet d'effectuer des mouvements très variés,
généralement de faible amplitude. Ils sont situés dans des zones qui doivent supporter le poids du
corps et réaliser des mouvements précis, comme le rachis, le tarse et le carpe. Les vertèbres, le
calcanéus, le talus, l'os naviculaire, l'os cuboïde, les os cunéiformes sont des os courts.

OS COXAL
Os plat formant avec le sacrum, à la manière d'une pelle, les parois de la cavité pelvienne. Il existe
un os coxal de chaque côté, les deux os étant réunis au niveau de leur partie antérieure qui ferme ainsi
la ceinture pelvienne. En arrière, les os coxaux s'articulent avec le sacrum. L'os coxal comporte trois
parties : une partie supérieure, l'ilium, qui répond au sacrum, une partie inférieure, l'ischium, et une
partie antérieure ou interne, le pubis, qui s'articule avec son homonyme controlatéral pour former la
symphyse pubienne.

OS CUNÉIFORME
Trois petits os en forme de coins, situés dans la rangée antérieure du tarse, appelés 1er, 2e e t 3eos
cunéiformes. Ils s'articulent latéralement entre eux et, par leur partie postérieure, avec le naviculaire.
Leur partie antérieure répond aux quatre derniers métatarsiens.

OS CUNÉIFORME INTERMÉDIAIRE
Os appartenant à la rangée antérieure du tarse, situé entre le cunéiforme médial et le cunéiforme
latéral. Il s'articule en arrière avec le naviculaire et en avant avec le 2e métatarsien.

OS CUNÉIFORME LATÉRAL
Il est situé au centre de la rangée antérieure du tarse et s'articule avec les os qui l'entourent : le
cunéiforme intermédiaire, les 3e et 4e métatarsiens, le cuboïde et le naviculaire.

OS CUNÉIFORME MÉDIAL
Os en forme de coin situé sur le bord interne de la rangée antérieure du tarse. Il s'articule par sa face
externe avec le cunéiforme intermédiaire, par sa face postérieure avec le naviculaire et par sa face
antérieure avec le 1er métatarsien.

OS DU CARPE
voir CARPE (OU OS DU CARPE)

OS DU PUBIS
La plus antérieure des trois parties qui forment l'os coxal. Dans cette région, on observe une crête, ou
ligne pectinée, sur laquelle s'insèrent les muscles de la cuisse et du pelvis.

OS ETHMOÏDE
Os situé sur la partie antérieure de la base du crâne, en avant de l'os sphénoïde, et encastré dans
l'incisure ethmoïdale de l'os frontal. L'os ethmoïde forme une partie des orbites et des fosses nasales.
Il comprend schématiquement une lame perpendiculaire, une lame horizontale et deux masses
latérales.

OS FRONTAL
Os plat formant la base osseuse de la région frontale, situé dans la zone la plus antérieure du crâne. Il
présente une surface extérieure convexe, correspondant au front, et une surface postérieure concave,
formant les fosses qui abritent les lobes frontaux du cerveau. Il s'articule en arrière et sur les côtés
avec les os pariétaux et l'os sphénoïde et, en bas, avec les os zygomatiques, les os maxillaires, les os
propres du nez et l'os ethmoïde, formant le toit de la cavité orbitaire.
OS HYOÏDE
Os mince en forme de U, situé dans la région antérieure du cou, au-dessous de la mandibule et au-
dessus du cartilage thyroïde. L'os hyoïde sert de base d'insertion à de nombreux muscles de la langue,
du pharynx et du plancher de la cavité orale.

OS LACRYMAL
Petite lame osseuse faisant partie de la paroi interne de la cavité orbitaire. Elle s'articule avec l'os
frontal, l'os maxillaire et l'os ethmoïde.

OS LONG
Os dont la longueur est nettement supérieure à la largeur et à l'épaisseur. Ils sont situés dans les
membres et comprennent une partie centrale, la diaphyse, et des extrémités plus volumineuses, les
épiphyses. C'est par ses épiphyses que l'os entre en contact, ou s'articule, avec d'autres os. Leur
forme et leur disposition en font des os adaptés à une grande variété de mouvements de grande
amplitude. L'humérus, l'ulna, le radius, le fémur, le tibia, la fibula, les os métatarsiens et
métacarpiens, etc. sont des os longs.

OS MALAIRE
voir BORD MAXILLAIRE (OS ZYGOMATIQUE)

OS MAXILLAIRE
Os constitué de deux os symétriques délimitant la cavité des fosses nasales et dont les parties
inférieures sont reliées, formant ainsi le palais osseux. Sur leur bord inférieur s'ouvrent les alvéoles
dentaires où sont implantées les dents de l'arcade supérieure.

OS MÉTATARSIEN
Os longs, au nombre de cinq, formant le métatarse. Leur partie postérieure s'articule avec les os du
tarse et leur partie antérieure avec les phalanges. Ils donnent insertion aux muscles interosseux.

OS NAVICULAIRE
Os plat situé sur le bord interne de la rangée antérieure des os du tarse. Il s'articule en arrière avec la
tête du talus, en avant avec les trois os cunéiformes et, à l'extérieur, avec le cuboïde. Le côté le plus
interne présente une éminence, la tubérosité du naviculaire, sur laquelle s'insèrent certains muscles.

OS OCCIPITAL
Os unique formant la partie postéro-inférieure de la cavité crânienne, sur lequel est situé le foramen
magnum, point de jonction entre le crâne et la colonne vertébrale. Au voisinage du foramen magnum,
se trouvent les processus jugulaire et basilaire, points d'insertion de certains muscles pré-vertébraux.

OS PALATIN
Petit os s'articulant avec le bord postérieur de l'os maxillaire et qui semble être un prolongement de
celui-ci. Il contribue à former le palais osseux, la cavité nasale et la cavité orbitaire. Il existe un os
palatin au niveau de chacune des parois latérales des fosses nasales. Chaque os palatin comporte une
lame perpendiculaire (ou verticale) et une lame horizontale.

OS PARIÉTAL
Deux os plats et symétriques, ayant la forme d'un quadrilatère, situés sur la partie latérale du crâne,
réunis au niveau de leur bord supérieur par la suture sagittale (ou inter-pariétale). Chacun des os
pariétaux s'articule également avec l'os frontal en avant, avec l'os occipital en arrière et avec l'os
temporal en bas. Leur partie externe est concave, proéminente et arrondie.

OS PLAT
Os larges et peu épais, présentant une forme aplatie et lisse. Ils servent principalement à protéger les
organes vitaux et se trouvent donc au niveau du crâne, du pelvis ou du gril costal. La scapula, les
côtes, l'ilium, l'os occipital, l'os temporal, l'os pariétal, l'os frontal sont des os plats.

OS PROPRE DU NEZ (OU OS NASAL)


Deux petits os plats situés dans la partie supérieure de la face antérieure des fosses nasales. Ils
s'articulent entre eux par leur bord interne, dans la zone supérieure de l'orifice externe des fosses
nasales. Ils constituent le support osseux de la base du nez. Les os propres du nez s'articulent avec
l'os frontal et avec les os maxillaires. Le muscle procérus s'insère sur leur face antérieure.

OS SÉSAMOÏDE
Très petits os de structure fibreuse, au nombre variable, inclus dans les articulations de la main.

OS SPHÉNOÏDE
Un des os occupant la partie centrale de la base du crâne, coincé entre l'os ethmoïde, l'os frontal, l'os
temporal et l'os occipital. L'os sphénoïde présente une masse centrale, ou corps du sphénoïde. Sa
partie antérieure émet des prolongements, les ailes de l'os sphénoïde, dont la face interne fait partie
de la cavité orbitaire et dont la face externe fait partie de la fosse temporale.

OS SPONGIEUX
voir OS TRABÉCULAIRE (OU OS SPONGIEUX, OU TISSU OSSEUX SPONGIEUX)

OS TEMPORAL
Os complexe faisant partie de la calvaria et de la base du crâne et comportant trois parties : la partie
squameuse, la partie pétreuse et la partie tympanique. Il abrite l'appareil auditif. Il s'articule en
arrière avec l'os occipital, en haut avec l'os pariétal et en avant avec l'os sphénoïde.

OS TRABÉCULAIRE (OU OS SPONGIEUX, OU TISSU OSSEUX


SPONGIEUX)
Tissu d'aspect spongieux formant l'intérieur des épiphyses des os longs. Les petites cavités de ce
tissu spongieux abritent la moelle osseuse, un tissu dont la fonction principale est de produire des
cellules sanguines.

OS VOMER
Os en forme de lame, constituant la partie postérieure de la cloison qui sépare les deux fosses
nasales. L'os vomer s'articule par son bord supéro-antérieur avec l'os ethmoïde, en bas avec les os
palatins et par son bord postéro-supérieur avec l'os sphénoïde. Son bord postéro-inférieur reste libre.

OS ZYGOMATIQUE (OU OS MALAIRE)


Os constituant le support osseux de la partie externe de la face appelée pommette. Il s'articule par sa
partie interne avec l'os maxillaire, en haut avec l'os frontal et par sa partie postérieure avec l'os
sphénoïde et l'os temporal. Il donne insertion à certains muscles de la face sur sa face antérieure et à
certains muscles masticateurs sur sa face postérieure. Ses bords supérieurs forment le plancher et la
face externe de la cavité orbitaire. Ses extrémités latérales font partie de l'arcade zygomatique.

OSSELETS DE L'OUÏE
Groupe de trois os : l'incus, le malléus et le stapes, articulés entre eux comme les maillons d'une
chaîne, grâce à un système de ligaments et de muscles. Leur rôle consiste à transmettre par l'oreille
moyenne les vibrations mécaniques du tympan (auquel est adossé le malléus), jusqu'à la fenêtre du
vestibule communiquant avec le labyrinthe de l'oreille interne, fenêtre sur laquelle s'appuie la base
du stapes.

OSTÉOARTHRITE
voir ARTHROSE. OSTÉOARTHRITE

OSTÉOBLASTE
Cellules présentes dans le tissu conjonctif dense et constituant la trame protéique de l'os. Ces cellules
sécrètent une matrice extra-cellulaire où se déposent les sels de calcium et de phosphore qui assurent
la croissance de l'os.

OSTÉOCHONDRITE DÉFORMANTE JUVÉNILE DE LA HANCHE


voir MALADIE DE LEGG-CALVE-PERTHES PSEUDO-COXALGIE OSTÉOCHONDR
DÉFORMANTE JUVÉNILE DE LA HANCHE

OSTÉOCHONDROME
voir CHONDROME OSSIFIANT. CHONDROME OSTÉOGÉNIQUE. OSTÉOCHONDROME

OSTÉOME OSTÉOÏDE
Tumeur osseuse bénigne qui touche généralement les adolescents de sexe masculin.Symptomatologie
Dans la plupart des cas, le patient présente une tuméfaction ou des symptômes de compression des
organes voisins.
• Diagnostic
La radiographie fait apparaître une image caractéristique d'un os avec un îlot ostéolytique central
(nidus).
• Traitement
* Le traitement est chirurgical et consiste en l'ablation complète du nidus.
* Il n'y a aucun risque de malignité.

OSTÉOMYÉLITE INFECTION DE L'OS


Le germe le plus fréquemment impliqué dans l'ostéomyélite est le Staphylococcus aureus
(staphylocoque doré).
À l'heure actuelle, on observe une augmentation du nombre d'infections à bacilles gram négatifs,
généralement chez les patients qui présentent une atteinte de l'immunité, d'âge avancé ou qui suivent
un traitement prolongé à base d'antibiotiques.
L'infection peut survenir par voie hématogène (suite à une infection de la peau, du pharynx ou du
poumon) ou par voie directe (à travers une plaie).
• Symptomatologie
L'ostéomyélite aiguë touche presque exclusivement les enfants et les adolescents. L'infection est
d'origine hématogène, provoquée dans 90% des cas par le Staphylococcus aureus (staphylocoque
doré).
Les principaux os touchés par la maladie sont le fémur (métaphyse inférieure), le tibia (métaphyse
supérieure) et l'humérus (métaphyse supérieure).
D'un point de vue clinique, la maladie se présente comme un tableau infectieux généralisé,
accompagné de fièvre et d'un mal-être général. Ensuite, des douleurs et des signes locaux de
l'inflammation apparaissent sur la peau de l'os touché. Le canal de la moelle spinale et les
articulations voisines peuvent être atteints. Des abcès ou des fistules peuvent apparaître.
En règle générale, l'ostéomyélite chronique est une séquelle d'ostéomyélite diagnostiquée tardivement
ou la conséquence d'une infection par voie directe.
Elle peut rester à l'état latent pendant des années et être de nouveau exacerbée (se manifester de
manière aiguë) avec l'apparition de nouveaux abcès, de nouvelles fistules ou de fistules chroniques
qui suppurent en permanence.
• Diagnostic
Dans le cas de l'ostéomyélite aiguë, les signes radiographiques apparaissent tardivement.
Une scintigraphie osseuse permet d'établir un diagnostic précoce.
D'un point de vue radiologique, l'ostéomyélite chronique se présente sous deux formes
caractéristiques : l'ostéomyélite sclérosante de Garré (os hypertrophique très sclérotique, dense, sans
cavité médullaire) et l'abcès de Brodie (image ostéolytique, arrondie, localisation métaphysaire, qui
contient un liquide d'aspect purulent qui peut être stérile).
• Traitement
* Le traitement commence par l'administration d'antibiotiques.
* En cas de mauvaises réponses ou de présence évidente d'un abcès, il est important de drainer le
segment osseux touché et d'extraire le matériel purulent et nécrotique.
* Les cas d'exacerbation de l'ostéomyélite chronique se traitent par du repos et une antibiothérapie.
On a parfois au recours à la chirurgie.
* En règle générale, le pronostic de l'ostéomyélite chronique est mauvais. Le traitement chirurgical
n'est pas curatif.
OSTÉOMYÉLITE SCLÉROSANTE DE GARRÉ
voir OSTÉOMYÉLITE INFECTION DE L'OS

OSTÉOMYÉLITE TUBERCULEUSE
voir TUBERCULOSE PULMONAIRE

OSTÉON
Unité fonctionnelle du tissu osseux, également appelée système de Havers. L'ostéon est composé de
cylindres formés de lamelles osseuses circulaires disposées autour d'un canal central.

OSTÉONÉCROSE
voir NÉCROSE AVASCULAIRE NÉCROSE ASEPTIQUE NÉCROSE ISCHÉMIQ
OSTÉONÉCROSE

OSTÉOPOROSE
L'ostéoporose se définit comme une maladie osseuse systémique, caractérisée par une diminution de
la masse osseuse et une détérioration de la structure du tissu osseux qui se traduit par une
augmentation de la fragilité des os et une plus grande susceptibilité aux fractures.
C'est une maladie propre aux personnes d'âge avancé, qui touche plus particulièrement les femmes.
Différents facteurs prédisposants ont été identifiés : l'âge (après 40 ans, la perte osseuse
physiologique commence), la ménopause (la diminution de la concentration d'œstrogènes provoque
une accélération du renouvellement des cellules osseuses avec perte de masse osseuse), la diminution
des androgènes chez l'homme, des taux élevés de corticoïdes, une hyperthyroïdie, une alimentation
pauvre en calcium et en vitamine D, le manque d'exercice, l'alcoolisme, le tabagisme, etc.
• Symptomatologie
Le problème le plus important provoqué par l'ostéoporose est une susceptibilité accrue aux fractures,
qui touche essentiellement la colonne vertébrale (ou rachis), la hanche et l'avant-bras.
Chez les personnes âgées, un risque important d'incapacité permanente et de mortalité vient s'ajouter.
• Diagnostic
Le diagnostic précoce et définitif est établi au moyen de la mesure de la densité osseuse par
absorption de rayons X à double énergie (densitométrie osseuse).
En règle générale, cet examen doit être effectué chez les femmes ménopausiques ayant une histoire
familiale d'ostéoporose, chez les femmes présentant une ménopause précoce, en cas de tabagisme,
etc., chez les personnes suivant un traitement prolongé à base de corticoïdes, et en présence de
pathologies qui portent atteinte au métabolisme osseux (hyperthyroïdie, hyperparathyroïdie,
polyarthrite rhumatoïde, insuffisance rénale, etc.).
La densité de la masse osseuse doit être mesurée à deux endroits, de préférence au niveau de la
colonne vertébrale lombale et de la hanche.
La valeur obtenue lors de la densitométrie d'une région osseuse est le meilleur indicateur du risque
de futures fractures de l'os concerné.
• Traitement
* L'objectif du traitement est de réduire l'incidence des fractures.
* L'éducation peut aider à prévenir les chutes.
* L'exercice physique renforce la musculature et la masse osseuse.
* L'apport d'au minimum 1,5 g de calcium par jour (dans l'alimentation ou par l'administration de
compléments calciques), associé à un apport en vitamine D, est fondamental.
* Les biphosphonates sont des médicaments inhibiteurs de la résorption osseuse, dont l'efficacité en
matière de prévention des fractures n'est plus à démontrer.
* Le raloxifène agit sur les récepteurs des œstrogènes et est utile chez les femmes post-
ménopausiques.
* Dans certains cas, une thérapie de remplacement hormonale à base d'œstrogènes peut être
nécessaire chez les femmes post-ménopausiques, même si elle ne saurait être conseillée comme
traitement préventif de l'ostéoporose.

OSTÉOSARCOME SARCOME OSTÉOLYTIQUE


Tumeur maligne constituée de tissu osseux.
Elle apparaît plus fréquemment chez les garçons âgés de 10 à 25 ans.
Au-delà de 40 ans, elle est associée à la maladie osseuse de Paget.
Elle est localisée sur la métaphyse des os longs.
• Symptomatologie
D'un point de vue clinique, le patient présente des douleurs intenses et une tuméfaction.
On observe également une atteinte de l'état général et des métastases peuvent apparaître au niveau du
poumon.
Une augmentation du taux de phosphatase alcaline (PA) dans le sérum, provoquée par l'activité
ostéoblastique, apparaît.
• Diagnostic
La radiographie fait apparaître une prédominance du type mixte ostéolytique et ostéocondensante.
On observe parfois la formation de lamelles longues et fines d'os périostique réactif, qui donne un
aspect caractéristique en rayon de soleil ou une image de soleil levant (non pathognomonique).
• Traitement
* Le traitement de première intention est la chirurgie ablative, avec ou sans radiothérapie ou
désarticulation de l'extrémité.
* La radiothérapie seule est utile comme traitement palliatif dans les cas où la tumeur est inaccessible
d'un point de vue chirurgical.

OSTIUM DE L'ARTÈRE CORONAIRE DROITE


Le cœr est alimenté en sang artériel par deux artères coronaires. L'artère irriguant la partie droite du
cœr naît à proximité du point de départ de l'aorte, à la hauteur de sa valve droite.

OSTIUM DE L'ARTÈRE CORONAIRE GAUCHE


Le cœr est alimenté en sang artériel par deux artères coronaires. L'artère irriguant la partie gauche du
cœr naît à proximité du point de départ de l'aorte, à la hauteur de sa valve gauche.

OSTIUM DE L'URETÈRE
Orifice d'abouchement de l'uretère à l'intérieur de la vessie.
OSTIUM DE LA GLANDE VESTIBULAIRE MAJEURE (OU ORIFICE DE
LA GLANDE VULVO-VAGINALE DE BATHOLIN)
Les glandes vestibulaires majeures sont des glandes à sécrétion muqueuse qui lubrifient la vulve et
débouchent sur la partie latérale de l'orifice du vagin, en dessous des petites lèvres.

OSTIUM DE LA VEINE CAVE SUPÉRIEURE


La veine cave supérieure est un tronc veineux de gros calibre débouchant dans l'atrium gauche et y
déversant le sang veineux provenant de la tête et des membres supérieurs.

OSTIUM DES CONDUITS ÉJACULATEURS


Deux petits orifices situés au-dessous et de chaque côté de l'utricule prostatique, par lesquels le
sperme accumulé dans les vésicules séminales est déversé dans l'urètre.

OSTIUM DES CONDUITS PROSTATIQUES


Nombreux orifices s'ouvrant sur les parois de l'urètre prostatique. C'est là que débouchent les glandes
prostatiques.

OSTIUM UTÉRIN DES TROMPES


Orifices situés dans les angles supérieurs de l'utérus, dans lesquels débouchent les trompes utérines
et qui permettent aux ovules de parvenir à la cavité utérine.

OTALGIE
voir OTITE EXTERNE

OTITE DU NAGEUR
voir OTITE EXTERNE

OTITE EXTERNE
Infection de l'oreille externe. L'oreille externe est composée du pavillon de l'oreille, ou auricule, et
du méat acoustique externe.
En règle générale, elle est due à une infection de la peau du méat acoustique externe, provoquée par
une bactérie comme la Pseudomonas aeruginosa (ou bacille pyocyanique) ou le Staphylococcus
aureus. Elle peut également être causée par des champignons.
Il existe des facteurs prédisposants tels que la pratique de la natation en piscine (otite du nageur),
l'utilisation de cotons-tiges ou d'autres objets pour enlever la cire du méat ou encore le fait de se
gratter souvent.
• Symptomatologie
Le patient fait état de douleurs dans l'oreille (otalgie) qui augmentent lors de la mastication, de
bâillements ou de la mobilisation du pavillon de l'oreille. On observe une douleur à la pression du
tragus (signe du tragus positif). Des sécrétions séreuses surviennent parfois dans le méat acoustique
externe (otorrhée). Dans certains cas, elles peuvent être purulentes.
• Diagnostic
Le diagnostic est effectué par une otoscopie. Le méat acoustique externe est rouge et œdémateux, et
contient des sécrétions aqueuses ou purulentes. Le tympan peut également être rouge.
• Traitement
* On a généralement recours aux antibiotiques topiques ou systémiques, avec ou sans anti-
inflammatoires associés.
* Il est conseillé de ne pas utiliser de cotons-tiges et d'éviter de mouiller l'oreille.

OTITE EXTERNE MALIGNE OTITE EXTERNE NÉCROSANTE


Infection grave de l'oreille, provoqué par le Pseudomonas aeruginosa (ou bacille pyocyanique).
Au début, elle se manifeste par une inflammation du méat acoustique externe. Ensuite, on constate une
invasion des tissus mous, des cartilages et de l'os adjacent au niveau de la partie pétreuse de l'os
temporal. Son évolution peut porter atteinte aux nerfs crâniens, généralement aux paires VII (nerf
facial), IX (nerf glosso-pharyngien), X (nerf vague) et XI (nerf accessoire).
Le taux de mortalité avoisine les 50%.
Certains facteurs, tels que l'âge avancé, le diabète sucré, la radiothérapie sur l'os temporal et
l'immunodéficience, sont connus comme étant des facteurs prédisposants.
• Symptomatologie
Elle se manifeste par une otalgie (douleur dans l'oreille) et une otorrhée (sécrétions dans l'oreille)
fétide, d'évolution insidieuse, accompagnées d'une atteinte de l'état général du patient.
On peut constater une paralysie faciale due à une lésion du nerf facial ou un syndrome du foramen
jugulaire avec une dysphagie (difficulté à avaler), une dysphonie, une paralysie du palais mou, une
anesthésie pharyngée et une incapacité de tourner la tête et à lever les épaules, à cause d'une lésion
des paires IX et XI.
• Diagnostic
Le diagnostic s'effectue par l'étude du tableau clinique et un examen otoscopique.
L'examen peut être complété par une tomographie axiale assistée par ordinateur et une scintigraphie,
afin de détecter une éventuelle infection de l'os adjacent au niveau de la partie pétreuse de l'os
temporal.
• Traitement
* On a recours à un traitement à base d'antibiotiques devant être administrés par voie intraveineuse.

OTITE EXTERNE NÉCROSANTE


voir OTITE EXTERNE MALIGNE OTITE EXTERNE NÉCROSANTE

OTITE MOYENNE
Infection aiguë de la muqueuse de l'oreille moyenne. L'oreille moyenne est composée de la trompe
auditive, de la cavité tympanique et du processus mastoïde.
En règle générale, elle est d'origine bactérienne (Streptococcus pneumoniae, Hæmophilus
influenzae, Moraxella catarrhalis, etc.), secondaire à une infection des voies respiratoires
supérieures qui atteignent l'oreille moyenne à travers la trompe auditive.
L'obstruction de la trompe auditive, les allergies, les climats froids et une exposition aiguë à la fumée
du tabac sont des facteurs prédisposants.
• Symptomatologie
Elle touche plus fréquemment les enfants entre 6 mois et 3 ans.
Le principal symptôme est une otalgie (douleur dans l'oreille), qui se manifeste brusquement,
généralement la nuit.
Chez les enfants, elle s'accompagne de fièvre, de pleurs, d'une irritabilité, de difficultés à s'alimenter
et de vomissements. En général, on leur demande de lever la main du côté où ils ont mal.
Une otorrhée (sécrétions dans l'oreille) apparaît lorsque la perforation du tympan a eu lieu.
• Diagnostic
Le diagnostic est effectué par une otoscopie.
• Traitement
* Les antibiotiques sont préconisés.
* Dans certains cas, l'ouverture chirurgicale du tympan peut être nécessaire afin de permettre le
drainage du matériel purulent (myringotomie).
* Dans le cas de tableaux récurrents, on a recours à une adénoïdectomie (ablation des végétations
adénoïdes).

OTITE MOYENNE CHRONIQUE


Inflammation chronique de l'oreille moyenne. L'oreille moyenne est composée de la trompe auditive,
de la cavité tympanique et du processus mastoïde.
L'otite moyenne chronique, simple ou bénigne, est une inflammation chronique et récurrente sans
lésion de l'os adjacent au niveau de la partie pétreuse de l'os temporal. En règle générale, il existe
une perforation tympanique antérieure associée à un dysfonctionnement de la trompe auditive.
L e cholestéatome, ou otite moyenne chronique cholestéatomateuse, survient avec l'érosion de la
paroi de l'oreille moyenne (aspect pseudotumoral).
• Symptomatologie
Les patients présentent une otorrhée (sécrétions dans l'oreille) chronique, fétide et persistante, et une
hypoacousie (baisse de l'acuité auditive).
Des complications comme une mastoïdite (infection du processus mastoïde), une pétrosite (mastoïdite
avec obstruction de la pointe de la partie pétreuse de l'os temporal), des fistules de l'oreille interne,
etc.
• Diagnostic
Le diagnostic est effectué par une otoscopie.
La radiographie simple et la tomographie axiale assistée par ordinateur sont utiles pour évaluer
l'atteinte osseuse et la présence de complications.
• Traitement
* L'otite moyenne chronique simple se traite avec des antibiotiques. On effectue parfois une
tympanoplastie (réparation chirurgicale du tympan perforé).
* Le cholestéatome nécessite toujours un traitement chirurgical avec une tympanoplastie et une
mastoïdectomie (ablation des cellules mastoïdiennes).

OTOSPONGIOSE
Ostéodystrophie (croissance osseuse anormale) de l'oreille moyenne affectant la mobilité des os de
l'oreille, à l'origine d'une perte progressive de l'acuité auditive. Dans la majeure partie des cas, on
observe un blocage de la fonction du stapes.
Elle est fréquente chez les jeunes adultes et chez les femmes de race blanche et s'aggrave à l'occasion
des grossesses.
On estime qu'il s'agit d'une maladie héréditaire.
• Symptomatologie
Elle se manifeste par une hypoacousie (baisse de l'acuité auditive) progressive et des acouphènes, ou
tintements (sensation de bourdonnement dans les oreilles).
On observe parfois une instabilité due à l'atteinte de l'appareil vestibulaire.
• Diagnostic
Le diagnostic est effectué par l'acoumétrie (test de Weber, ou test du diapason), de l'audiométrie et de
l'impédancemétrie, qui permettent d'évaluer la capacité d'entendre des sons, tant au niveau quantitatif
que qualitatif.
La tomographie axiale assistée par ordinateur est utilisée pour détecter une ossification anormale.
• Traitement
* Le traitement de première intention est la chirurgie. On procède à l'ablation du stapes et à son
remplacement par une prothèse (stapédectomie).
* Dans les cas où la solution chirurgicale n'est pas retenue, on peut essayer un traitement à base de
fluorure par voie orale et de vitamine D, combiné à l'utilisation de prothèses auditives
(audiophones).

OURAQUE
Cordon fibreux qui relie la vessie à la paroi antérieure de l'abdomen, se fixant à celle-ci à la hauteur
de la région ombilicale. Il correspond aux vestiges d'un conduit embryonnaire qui, pendant la période
fœtale, possède une fonction excrétrice.

OUVERTURE EXTERNE DE L'AQUEDUC DU VESTIBULE


Elle correspond à l'orifice de l'aqueduc par lequel le conduit endolymphatique du vestibule
communique avec l'intérieur du crâne.

OVAIRE
Les ovaires sont deux glandes de forme ovoïde et de couleur rosée, situées de chaque côté de la
cavité pelvienne de la femme. Ce sont les glandes sexuelles féminines. Leur activité commence à la
puberté et cesse à la ménopause. Cette activité est double : produire les ovules, qui sont les cellules
sexuelles féminines, ainsi que les hormones propres à la femme.

OVAIRE
voir CANCER DE L'OVAIRE

OVARITE
voir MALADIE INFLAMMATOIRE PELVIENNE (MIP)

OVULE
Grande cellule produite par les ovaires, destinée à être fécondée par le spermatozoïde qui, pour cela,
doit traverser son enveloppe, ou corona radiata.
OZÈNE
voir RHINITE
P

PAIRE CRÂNIENNE I
voir NERF OLFACTIF (Iere PAIRE CRÂNIENNE)

PAIRE CRÂNIENNE II
voir NERF OPTIQUE (IIe PAIRE CRÂNIENNE)

PAIRE CRÂNIENNE III


voir BRANCHE INFÉRIEURE DU NERF OCULOMOTEUR

PAIRE CRÂNIENNE IV
voir NERF PATHÉTIQUE

PAIRE CRÂNIENNE IX
voir ANASTOMOSE AVEC LE NERF GLOSSO-PHARYNGIEN

PAIRE CRÂNIENNE V
voir NERF TRIJUMEAU (Ve PAIRE CRÂNIENNE)

PAIRE CRÂNIENNE VI
voir NERF ABDUCENS (OU MOTEUR OCULAIRE EXTERNE) (VIe PAIRE CRÂNIENNE)

PAIRE CRÂNIENNE VII


voir BRANCHE TEMPORO-FACIALE DU NERF FACIAL

PAIRE CRÂNIENNE VII À XII


Les VIIe (nerfs facial et intermédiaire), VIIIe (nerf vestibulo-cochléaire), IXe (nerf glosso-
pharyngien), Xe (nerf vague) et XIIe (nerf hypoglosse) paires crâniennes sont issues des parois
latérales de la moelle allongée et du sillon qui sépare celle-ci du pont.

PAIRE CRÂNIENNE VIII


voir NERF VESTIBULO-COCHLÉAIRE (OU AUDITIF) (VIIIe PAIRE CRÂNIENNE)

PAIRE CRÂNIENNE X
voir ANASTOMOSE AVEC LE NERF VAGUE (OU PNEUMOGASTRIQUE)

PAIRE CRÂNIENNE XI
voir NERF ACCESSOIRE (OU SPINAL) (XIe PAIRE CRÂNIENNE)

PAIRE CRÂNIENNE XII


voir BRANCHE DESCENDANTE DU NERF HYPOGLOSSE

PALAIS MOU
Partie postérieure du toit, ou plafond, de la cavité orale, ne comportant aucun support osseux. Le
palais mou se caractérise par une structure musculomembraneuse.

PALAIS OSSEUX
Partie antérieure du palais, comportant un support osseux qui fait partie du maxillaire. Il forme la
partie antérieure du plafond de la bouche.

PALUDISME MALARIA
Infection des globules rouges provoquée par des parasites du genre Plasmodium. Le vecteur de
transmission est un moustique appelé anophèle.
Quatre espèces de parasites sont responsables de la maladie chez l'homme : le Plasmodium vivax, le
Plasmodium ovale, le Plasmodium malariae et le Plasmodium falciparum. En piquant l'homme, le
moustique infecté lui inocule le parasite par sa salive, sous la forme de sporozoïte. Celui-ci infecte
l e s cellules hépatiques (hépatocytes) dans lesquelles il se transforme en mérozoïtes. Lorsque la
rupture des hépatocytes se produit, les mérozoïtes sont libérés et envahissent alors les globules
rouges, qui se transforment en trophozoïtes. Dans un délai qui varie de 48 à 72 heures, les globules
rouges sont détruits et libèrent de nouveaux mérozoïtes, issus de la maturation des trophozoïtes, et qui
envahissent d'autres globules rouges. En même temps que l'invasion des globules rouges, certains
mérozoïtes peuvent affecter des cellules hépatiques, provoquant ainsi une rechute de la maladie, à
l'exception toutefois du Plasmodium falciparum et du Plasmodium malariae, qui ne possèdent pas
cette propriété. Le Plasmodium falciparum peut adhérer à la paroi vasculaire, provoquant des
dysfonctionnements au niveau de la circulation cérébrale et cardiaque.
• Symptomatologie
La maladie est fréquente dans les régions tropicales. Selon les espèces, la période d'incubation varie
de 8 à 40 jours. Au cours de cette période, des symptômes non spécifiques comme de la fièvre, des
céphalées, des douleurs musculaires ou des diarrhées peuvent se manifester. L'accès palustre consiste
en l'apparition périodique de crises de fièvre, précédées de frissons et de tremblements. Il peut être
combiné avec des céphalées violentes. La crise dure entre 2 et 6 heures et est suivie d'une étape de
sudation intense. Le patient ne présente aucun symptôme jusqu'à la crise suivante.
En cas d'infection par le Plasmodium vivax, le Plasmodium ovale et le Plasmodium falciparum, les
crises se répètent toutes les 48 heures alors que, dans le cas de l'infection par le Plasmodium
malariae, elles surviennent toutes les 72 heures et coïncident avec la rupture des globules rouges.
Souvent, une anémie et une hépatosplénomégalie (augmentation du volume du foie et de la rate)
surviennent. L'infection par Plasmodium falciparum peut être à l'origine d'un dysfonctionnement du
système nerveux central, d'une hypoglycémie (diminution du taux de glucose dans le sang) et d'une
insuffisance rénale.
• Diagnostic
Le diagnostic est confirmé par l'observation directe du parasite dans un échantillon de sang coloré du
patient.
• Traitement
* En règle générale, l'infection répond à un traitement à la chloroquine ou primaquine.
* Certaines souches de Plasmodium falciparum sont résistantes à la chloroquine et nécessitent un
traitement à base de quinine et d'autres antibiotiques.
* Les personnes qui voyagent dans des régions du monde où le paludisme est endémique doivent
prendre les précautions nécessaires contre les piqûres de moustiques.
* Des traitements prophylactiques à base de médicaments antipaludéens existent, même s'ils ne sont
pas totalement fiables. Ils doivent être administrés une semaine avant l'exposition et jusqu'à quatre
semaines après.

PANCRÉAS
Organe glandulaire situé dans la partie supérieure de la cavité abdominale, au-dessous du foie et en
arrière de l'estomac. Par un fin canal appelé conduit pancréatique, le pancréas déverse ses sécrétions
dans le duodénum. Il a pour fonction de produire divers sucs digestifs contenant des enzymes qui
contribuent de façon décisive à la digestion des aliments. Outre son rôle digestif, le pancréas remplit
également d'autres fonctions puisqu'il participe, via la sécrétion d'insuline, au métabolisme des
hydrates de carbone (sucres).

PANCRÉAS
voir CANCER DU PANCRÉAS

PANCRÉATITE
Inflammation du pancréas
Dans la plupart des cas, elle est due à une obstruction des voies biliaires par des calculs ou à
l'alcoolisme.
Elle peut également être provoquée par une microlithiase, des médicaments, un virus, un traumatisme
abdominal grave, etc.
• Symptomatologie
Les symptômes les plus fréquents sont des douleurs abdominales sévères et des vomissements.
Dans les cas les plus graves, une insuffisance rénale, une insuffisance cardiaque ou un choc peuvent
également être observés.
• Diagnostic
On constate une augmentation du taux d'enzymes pancréatiques dans le sang (amylase, lipase,
trypsine) et les urines (trypsinogène).
L'examen est complété par une échographie et une tomographie axiale assistée par ordinateur de
l'abdomen.
• Traitement
* Le traitement initial consiste en une diète absolue et la prise d'analgésiques.
* Dans les cas de pancréatites aiguës graves lithiasiques, on procède à une papillotomie
endoscopique au cours des premières 72 heures.
* Un drainage des abcès, par voie chirurgicale ou par tomographie axiale assistée par ordinateur, doit
être effectué.
PANNICULE ADIPEUX (FEMME)
Sous l'effet des hormones féminines, le corps de la femme présente - à la différence de celui de
l'homme - une accumulation de graisse dans ces deux zones.

PANNICULE ADIPEUX SOUS-CUTANÉ


Tissu gras se déposant sous la peau, entre l'épiderme et les gaines des muscles de cette zone.

PAPILLE CALICIFORME
voir PAPILLE CIRCUMVALLÉE (OU CALICIFORME)

PAPILLE CIRCUMVALLÉE (OU CALICIFORME)


Peu nombreuses, dix au maximum, elles sont réparties en avant du sillon terminal de la langue et
respectent une distribution en V. Très volumineuses, elles sont caractérisées par la dépression, ou
fosse, entourant leur mamelon central. Elles renferment une grande quantité de calicules (ou
bourgeons) gustatifs, situés au niveau de la paroi latérale du mamelon.

PAPILLE DE VATER
voir PAPILLE DUODÉNALE MAJEURE (OU PAPILLE DE VATER)

PAPILLE DU DERME
Ensemble de reliefs mamillaires, présentant un profil d'aspect très accidenté et formant la partie
supérieure du derme.

PAPILLE DUODÉNALE MAJEURE (OU PAPILLE DE VATER)


Mamelon ou saillie dont le sommet présente un orifice, par lequel le conduit pancréatique (ou canal
de Wirsung) et le conduit cholédoque (provenant du foie) débouchent dans le duodénum. La partie
terminale de ces deux conduits est dotée d'un anneau musculaire qui crée un petit élargissement et agit
à la manière d'un sphincter, d'où l'appellation sphincter de l'ampoule hépatopancréatique. Les deux
conduits se rejoignent dans leur partie finale en formant une petite poche nommée ampoule
hépatopancréatique.

PAPILLE DUODÉNALE MINEURE


Petite saillie dont le sommet présente un orifice étroit, par lequel le conduit pancréatique accessoire
(ou canal de Santorini) débouche dans le duodénum.

PAPILLE FILIFORME
Très nombreuses, elles sont réparties sur les deux tiers antérieurs de la surface de la langue. Ce sont
les plus petites des papilles gustatives. Elles se présentent sous la forme de petites saillies coniques
de l'épithélium de la muqueuse linguale.

PAPILLE FONGIFORME
Situées sur les bords de la langue, elles sont plus volumineuses que les papilles filiformes et leur
sommet renferme les calicules (ou bourgeons) gustatifs.

PAPILLE LINGUALE
Ensemble de petits mamelons recouvrant la surface de la muqueuse linguale, à l'intérieur desquels se
trouvent les calicules (ou bourgeons) gustatifs. Leur type varie selon leur forme et leur fonction.

PAPILLE OPTIQUE
voir DISQUE OPTIQUE (OU PAPILLE OPTIQUE)

PAPILLE RÉNALE
Les papilles rénales sont les sommets internes des pyramides de Malpighi. Elles conduisent l'urine
arrivant des tubes collecteurs jusqu'aux calices rénaux.

PAPULE
Élévation de la peau de consistance solide, de forme arrondie et de taille très variable. Elle est due à
un épaississement localisé des couches cutanées de cette zone ou à l'accumulation de substances
métaboliques ou de cellules inflammatoires.

PAPULE ŒDÉMATEUSE
Élévation circonscrite de la peau, de couleur rosée ou blanchâtre et d'aspect œdémateux. Elle est
généralement fugace et s'accompagne d'une démangeaison intense. Elle est provoquée par
l'inflammation du derme et la vasodilatation de ses vaisseaux.

PARALYSIE DE BELL
voir PARALYSIE FACIALE

PARALYSIE DU SOMMEIL
voir NARCOLEPSIE

PARALYSIE FACIALE
On appelle paralysie faciale périphérique le tableau clinique qui consiste en une atteinte motrice des
muscles innervés par le nerf facial. Dans la majorité des cas, l'étiologie de la maladie est inconnue,
même si on l'attribue généralement à une inflammation du nerf et qu'elle apparaît plus fréquemment
entre 20 et 40 ans.
Dans certains cas, elle peut être provoquée par des tumeurs de la glande parotide, des infections dues
au virus de l'herpès, ou avoir une autre origine.
• Symptomatologie
Le tableau clinique est également connu sous le nom de paralysie de Bell, ou paralysie faciale a
frigore, et se présente généralement sous une forme aiguë. Une déviation de la commissure des lèvres
jusqu'au côté sain apparaît, les paupières du côté atteint ne se ferment plus complètement et la
mastication devient difficile.
En règle générale, le patient récupère en quelques semaines.
• Diagnostic
Le diagnostic est établi sur la base de la vérification des symptômes décrits précédemment, qui
s'accentuent lorsque le patient essaye d'effectuer certaines mimiques (froncer les sourcils, souffler,
sourire, etc.).
Il est important d'exclure toute atteinte du système nerveux central, qui serait synonyme de paralysie
faciale centrale.
L'électromyogramme permet de révéler des signes de dégénérescence nerveuse, indicateurs d'un
pronostic moins favorable.
• Traitement
* Le traitement de première intention est symptomatique, basé sur la protection de l'œil (larmes
artificielles, compresses occlusives, etc.) et l'administration de glucocorticoïdes.
* En cas d'évolution non favorable, il est possible d'envisager une solution chirurgicale.

PARALYSIE PÉRIODIQUE
Ensemble de troubles musculaires dans lesquels surviennent, de manière transitoire mais répétitive,
des phases de perte de force musculaire qui peuvent aboutir à la paralysie. Il semble qu'une cause
d'origine génétique soit possible. Cette maladie peut également être héréditaire. Dans certains cas,
elle peut être déclenchée par le froid, l'exercice, etc. Elle est presque toujours associée à une baisse
du taux de potassium dans le sang.
• Symptomatologie
Les crises apparaissent à l'adolescence. Il s'agit de phases de perte de force musculaire qui peuvent
aboutir à la paralysie des muscles des membres, même si parfois elles peuvent toucher d'autres
groupes musculaires.
Chaque crise dure entre 12 et 48 heures.
• Diagnostic
La vérification de la chute du taux de potassium dans le sang (hypokaliémie) pendant les crises est
systématique, tout comme des altérations bien spécifiques sur l'électrocardiogramme, altérations qui
sont dues à cette chute de potassium. L'existence d'antécédents de crises semblables chez d'autres
membres de la famille doit aussi attirer l'attention. Les altérations rencontrées lors de la biopsie
moléculaire sont également caractéristiques de la maladie.
• Traitement
* La paralysie disparaît suite à l'administration de potassium. Le taux de potassium dans le sang
redevient alors normal.

PARAPHIMOSIS
voir PHIMOSIS

PARASITOSE INTESTINALE
Infection intestinale provoquée par un groupe d'agents infectieux appelés parasites.
Certains de ces parasites sont microscopiques et ne peuvent être décelés que lors d'une analyse des
selles (Giardia lamblia, amibes), alors que d'autres peuvent être détectés visuellement lors d'un
simple examen des fèces.
La contamination se transmet par les œufs ou les larves des parasites, qui pénètrent dans notre
organisme à cause de mauvaises pratiques d'hygiène ou de l'ingestion d'aliments contaminés. Une fois
à l'intérieur de l'organisme, ils se développent suivant leur cycle de vie, plus ou moins complexe
selon les cas. Lorsqu'ils ont atteint leur taille adulte, ils sont évacués dans les selles et peuvent ainsi
contaminer d'autres personnes.
• Symptomatologie
Certains parasites peuvent déclencher des diarrhées importantes (Giardia lamblia, amibes), alors
que d'autres ne provoquent aucun symptôme ou se manifestent uniquement par des symptômes
mineurs, démangeaisons anales, inconfort et crises de douleurs abdominales (ascarides, oxyures).
• Diagnostic
Dans les cas où les parasites ne peuvent être observés à l'œil nu dans les selles, un examen
parasitologique de celles-ci est indispensable. Pour cela, on peut effectuer un prélèvement ou
procéder à un Scotch-test, ou test de Graham, qui consiste à appliquer une bande adhésive sur le
pourtour de l'anus pour récolter les œufs déposés par les parasites.
• Traitement
* La meilleure manière d'éviter que l'infection ne se propage, est de respecter des normes strictes
d'hygiène personnelle et alimentaire, comme éviter tout contact avec l'anus, laver les vêtements des
personnes contaminées séparément, à l'eau chaude, etc.
* Le traitement est basé sur l'administration de médicaments antiparasitaires spécifiques à chaque
parasite.

PARATHYROÏDE
Quatre formations glandulaires de très petite taille, situées en arrière des lobes latéraux de la
thyroïde. Il existe parfois des glandes surnuméraires situées ailleurs. Leur apparence extérieure est
celle du tissu adipeux et elles sont généralement de couleur marron clair. Elles sont constituées de
deux types de cellules : les cellules principales, qui produisent l'hormone parathyroïdienne, ou
parathormone, et les cellules oxyphiles. La parathormone contrôle le métabolisme phosphocalcique
et régule ainsi le métabolisme osseux.

PARKINSON
voir MALADIE DE PARKINSON

PARODONTITE. PÉRIODONTITE
Inflammation de la partie de la gencive qui entoure une dent. Elle est presque toujours consécutive à
une infection locale.
Sans traitement, elle peut provoquer la destruction des tissus concernés et le déchaussement de la
dent.
• Symptomatologie
La muqueuse de la gencive est inflammée et saigne au moindre contact.
• Diagnostic
Le diagnostic est effectué par un simple examen visuel de la bouche.
• Traitement
* La meilleure prévention passe par une bonne hygiène buccale et des visites régulières chez le
dentiste.
* Lorsque l'inflammation est installée, elle est difficile à traiter et nécessite l'utilisation de solutions
antiseptiques, voire d'antibiotiques.

PAROI VESTIBULAIRE DU CONDUIT COCHLÉAIRE (OU MEMBRANE


VESTIBULAIRE, OU MEMBRANE DE REISSNER)
Partie composant la paroi supérieure du conduit cochléaire, qui le sépare de la rampe (ou conduit)
vestibulaire.

PARS FLACCIDA
voir PARTIE FLACCIDE DU TYMPAN (OU PARS FLACCIDA)

PARTIE APOLAIRE DE LA BICOUCHE LIPIDIQUE


Parties hydrophobes (qui repoussent l'eau) de la double couche de phospholipides. Elles sont
constituées de chaînes d'acides gras et occupent la partie intermédiaire de la membrane cellulaire.

PARTIE FLACCIDE DU TYMPAN (OU PARS FLACCIDA)


Zone de la membrane tympanique d'aspect flaccide, par opposition à l'aspect tendu présenté par
d'autres parties de cette même membrane. De forme triangulaire, elle est située dans la partie
supérieure du tympan, limitée en dessous par les ligaments tympano-malléaires, qui partent du
processus latéral du malléus et s'étendent jusqu'aux parois de la cavité tympanique.

PARTIE FRONTALE DE LA FOSSE TEMPORALE


Dépression latérale de l'os frontal qui se poursuit avec l'os sphénoïde, l'os pariétal et l'os temporal,
formant avec l'ensemble de ces os la fosse temporale de la face latérale du crâne.

PARTIE GLOSSO-PHARYGIENNE DU MUSCLE CONSTRICTEUR


SUPÉRIEUR DU PHARYNX
Muscle situé en dedans du muscle stylo-glosse. Il fait partie du muscle constricteur du pharynx qu'il
prolonge. Il s'étend du pharynx à la muqueuse de la zone latérale de la langue et permet de rétracter et
d'élever la langue. Il est innervé par le nerf glosso-pharyngien.

PARTIE PÉTREUSE DE L'OS TEMPORAL


Partie de l'os temporal située à la base du crâne et dont l'intérieur présente de nombreuses cavités et
canaux formant l'appareil auditif.

PARTIE SÉCRÉTRICE DU DERME


Partie située dans la zone la plus profonde du derme, formée de plusieurs conduits enroulés dont
l'intérieur est recouvert de cellules spécialisées dans la production de la sueur.

PARTIE SQUAMEUSE DE L'OS TEMPORAL


Zone supérieure de l'os temporal. Elle comprend une partie verticale, plate, appartenant à la paroi
latérale du crâne, et une partie horizontale donnant naissance au processus zygomatique.
PARTIE TYMPANIQUE DE L'OS TEMPORAL
Partie de l'os temporal située au-dessous de la partie squameuse et en avant de la partie pétreuse.
Avec une zone de la partie squameuse, la partie tympanique contribue à former le méat acoustique
externe, à l'extrémité duquel se trouve le tympan.

PARTIE UTÉRINE DE LA TROMPE


Partie de la trompe qui pénètre dans la paroi utérine.

PASSAGE DE PRÉCURSEURS DE LYMPHOCYTES T DANS LE THYMUS


Les lymphocytes qui vont de la moelle osseuse au thymus sont les précurseurs de lymphocytes T, qui
deviendront des lymphocytes T, ou thymodépendants. Pendant leur séjour dans le thymus, et sous
l'action des substances hormonales sécrétées par les thymocytes, ces lymphocytes mûrissent et leur
membrane reçoit une série d'antigènes de surface qui conditionneront leur activité future.

PASSAGE DES LYMPHOCYTES T DANS LA CIRCULATION SANGUINE


Lorsqu'un stimulus antigénique (arrivée d'un élément reconnu comme étranger à l'organisme) se
produit dans une partie du corps, les lymphocytes T se mobilisent et se rendent jusqu'au lieu du
stimulus par le torrent sanguin. Ces lymphocytes sont responsables de la réponse immunitaire
retardée et interviennent dans des situations telles que le rejet des greffons ou certaines réactions
allergiques, mais également dans la régulation de l'activité des macrophages et de celle des
lymphocytes B. On peut donc affirmer que les lymphocytes T et B ont une action coordonnée.

PATAU (SYNDROME DE)


voir PATHOLOGIE GÉNÉTIQUE

PATELLA
Os court, de forme aplatie, arrondie et triangulaire, situé dans la zone antérieure de l'articulation du
genou. Il présente une face antérieure convexe, recouverte par une bourse séreuse appelée bourse
pré-patellaire, et une face postérieure légèrement concave, comportant deux facettes articulaires qui
se couplent aux condyles fémoraux. De nombreux muscles de la cuisse et de la jambe s'insèrent sur la
patella. Le tendon du quadriceps fémoral s'insère sur sa partie supérieure et le prolongement de ce
tendon, ou ligament patellaire, s'insère sur sa partie inférieure.

PATELLA
voir FRACTURE DE LA PATELLA

PATHOLOGIE CELLULAIRE
voir ADAPTATION CELLULAIRE

PATHOLOGIE GÉNÉTIQUE
Une maladie génétique est une maladie dont l'origine est due à une information génétique incorrecte.
Chaque jour, le génome est agressé par des fluctuations thermiques, des agents chimiques et des
radiations. L'altération de l'information génétique intervient lorsque les mécanismes de réparation de
l'ADN sont dépassés.
Cela peut se manifester par la mutation d'un gène unique (maladies monogéniques), de deux ou de
plusieurs gènes (maladies polygéniques), par des anomalies chromosomiques, des anomalies de
l'ADN mitochondrial, l'expansion de séquences ou une anomalie du système de réparation.
La symptomatologie dépend du tableau pathologique engendré par la mutation.
Dans les maladies monogéniques, un seul gène est altéré. Parmi les maladies en rapport avec
l'altération des autosomes (chromosomes non sexuels), se trouvent l'hypercholestérolémie familiale,
l a polykystose rénale de l'adulte, la fibrose kystique, etc. Lorsque le gène touché est situé sur un
chromosome sexuel (généralement l'X), on parle d'hérédité liée au sexe, comme par exemple dans le
cas de l'hémophilie A, de la myopathie de Duchenne et du daltonisme.
Le mécanisme polygénique associé à un composant environnemental est impliqué dans l'étiologie de
maladies comme le diabète, l'épilepsie, l'artériosclérose et les psychoses maniacodépressives.
Les altérations chromosomiques peuvent être structurales ou numériques.
Les altérations structurales peuvent être dues à la délétion (perte d'un segment chromosomique), à la
duplication d'un segment, à une inversion ou à un changement de sens, à une transposition (un segment
délété se déplace à un autre endroit), à une translocation (échange de segments entre deux
chromosomes), etc.
Les trisomies sont les altérations les plus fréquentes du nombre de chromosomes. Le patient présente
47 chromosomes. Dans la majorité des cas, un avortement spontané survient. Dans la pratique
clinique, les trisomies les plus courantes sont la trisomie 21 (syndrome de Down), la trisomie 18
(syndrome d'Edwards) et la trisomie 13 (syndrome de Patau).
Lors de la formation de l'œuf, ou du zygote, les mitochondries sont toujours héritées de la mère, par
conséquent l'altération de l'ADN mitochondrial se transmettra de la mère à tous ses enfants, alors
qu'un père malade ne transmettra rien à personne, comme c'est le cas, par exemple, pour la
neuropathie optique héréditaire de Leber.
Les pathologies provoquées par l'expansion de séquences sont dues à un allongement anormal de la
molécule d'ADN à certains endroits, à cause de la répétition de séquences de nucléotides, qui
provoquent des troubles de la régulation des gènes situés à proximité (syndrome du chromosome X
fragile, chorée d'Huntington, etc.).
Lorsque les mécanismes de réparation de l'ADN sont altérés, la cellule n'est plus en mesure de
corriger les mutations. Par conséquent, les cellules concernées sont extrêmement sensibles aux
radiations et aux agents chimiques, comme dans le cas de l'ataxie-télangiectasies, du xeroderma
pigmentosum et de l'anémie de Fanconi.
À l'heure actuelle, il existe différentes techniques d'analyses génétiques orientées vers l'identification
des porteurs de maladies monogéniques et vers le diagnostic prénatal.
L'échographie et la détection du niveau d'hormones dans le sérum maternel ainsi que le prélèvement
et l'analyse de l'ADN fœtal permettent d'effectuer un diagnostic prénatal adéquat dans un grand
nombre de cas.
Chez le nouveau-né, le traitement dépendra du tableau pathologique généré par la mutation. Un
certain nombre d'anomalies congénitales peuvent être traitées intra-utero. Le pronostic en est alors
considérablement amélioré.

PATTE D'OIE
Épais tendon s'insérant sur la partie interne de l'extrémité supérieure du tibia. Il naît de la réunion des
tendons de trois muscles : le sartorius, le semi-tendineux et le muscle gracile (ou droit interne). Il
doit son nom à sa forme triradiée.

PAUPIÈRE
Les paupières sont deux replis cutanés, supérieur et inférieur, recouvrant la partie antérieure du bulbe
de l'œil. Elles sont mobiles grâce au muscle orbiculaire de l'œil, qui se trouve à l'intérieur des
paupières, et au muscle élévateur venant s'insérer dans la paupière supérieure.

PAUPIÈRE INFÉRIEURE
Repli musculo-cutané recouvrant la moitié inférieure du bulbe de l'œil. Ses mouvements sont
similaires à ceux de la paupière supérieure.

PAUPIÈRE SUPÉRIEURE
Repli musculo-cutané recouvrant la moitié supérieure du bulbe de l'œil. Il est constitué d'une
musculature permettant des mouvements réguliers. Les paupières supérieures ont pour fonction
d'étendre le liquide lacrymal sur tout le bulbe de l'œil afin d'éviter son dessèchement.

PAVILLON DE L'OREILLE (OU AURICULE)


Appendice externe de structure cartilagineuse, situé de chaque côté de la tête, dont la fonction est de
recueillir les sons et de les canaliser vers le méat acoustique. Les cartilages qui le constituent sont
appelés hélix, anthélix, tragus et antitragus.

PEAU
La couche externe qui recouvre toute la surface du corps humain constitue une véritable barrière
remplissant une fonction éminemment défensive : elle protège les organes internes contre les
agressions susceptibles de provenir de l'extérieur, tout en empêchant aux fluides de s'écouler. La
peau est formée de trois couches superposées qui sont, de l'extérieur vers l'intérieur : l'épiderme, le
derme et l'hypoderme, chacune étant dotée de son propre réseau de vaisseaux sanguins et de nerfs,
ainsi que de différents organes annexes, tels que les ongles, les glandes sudoripares, les follicules
pilo-sébacés, les corpuscules tactiles, etc.

PECTEN DU PUBIS (OU LIGNE PECTINÉALE)


Fine crête prolongeant la ligne arquée de l'ilium et sur laquelle s'insèrent certains muscles pelviens.
En avant de cette crête, se trouve une surface triangulaire sur laquelle s'insère le muscle pectiné.

PÉDICULE
Plaque osseuse issue des corps vertébraux et s'étendant vers l'arrière. Ses bords supérieur et inférieur
présentent des courbures qui délimitent, avec celles des vertèbres voisines, les foramina inter-
vertébraux par lesquels sortent les nerfs spinaux. Dans les vertèbres cervicales, le bord inférieur
présente une incisure plus marquée que le bord supérieur, plus rectiligne.
PÉDICULE HYPOPHYSAIRE
voir TIGE (OU PÉDICULE) HYPOPHYSAIRE

PÉDICULOSE
Infection de la peau par un parasite du genre Pediculus humanis, connu vulgairement sous le nom de
pou, qui perfore la peau et s'alimente du sang des petits capillaires. Le pou peut transmettre des
maladies.
L'infection est localisée à des zones pourvues de poils : le cuir chevelu (pédiculose du cuir chevelu)
ou la région génitale (pédiculose pubienne). Elle peut se transmettre directement d'un individu à
l'autre ou par l'intermédiaire des vêtements, du linge, des peignes, etc. Elle est favorisée par le
manque d'hygiène et la promiscuité.
La pédiculose pubienne peut être transmise par contact sexuel.
La pédiculose du cuir chevelu est fréquente à l'âge scolaire.
• Symptomatologie
Lorsque le pou a infecté une zone du corps pourvue de poils, il pond une grande quantité d'œufs,
appelés lentes, qui adhèrent aux poils et peuvent transmettre l'infection. Celle-ci donne lieu à des
démangeaisons intenses qui provoquent un grattage énergique et qui peuvent finir par entraîner des
érosions de la peau ou des égratignures.
• Diagnostic
Une pédiculose est suspectée devant des démangeaisons intenses et confirmée par la présence de
lentes adhérentes aux cheveux ou de parasites sur le cuir chevelu.
• Traitement
* La meilleure prévention réside dans une bonne hygiène corporelle mais, devant une infection déjà
existante, il est nécessaire de laver les cheveux à l'aide de crèmes, lotions et shampooings
antiparasitaires, et de les peigner ensuite avec un peigne très fin pour détacher les lentes. Cette
dernière opération est facilitée par l'imprégnation de la chevelure d'une solution aqueuse de vinaigre.
Le traitement doit être répété 7 à 8 jours plus tard.
* Il est nécessaire de désinfecter les vêtements et les peignes en les lavant à l'eau très chaude.

PÉDONCULE CÉRÉBELLEUX
Les pédoncules cérébelleux sont des structures unissant le cervelet, le pont, le mésencéphale et la
moelle allongée. Ils abritent les faisceaux de fibres nerveuses reliant ces différentes parties du
système nerveux. Il existe des pédoncules supérieurs, moyens et inférieurs.

PÉDONCULE CÉRÉBRAL
Les pédoncules cérébraux sont deux colonnes d'aspect fibreux, reliées au niveau de leur partie
interne, et servant de jonction entre le cerveau et le pont. Ils sont parcourus intérieurement par les
voies nerveuses qui entrent et sortent du cerveau, ainsi que par l'aqueduc du mésencéphale (ou de
Sylvius). Les pédoncules cérébraux contiennent des noyaux de substance grise et des faisceaux
fibreux de substance blanche. Ils correspondent à la partie antérieure du mésencéphale, section
supérieure du tronc cérébral.

PELVIS
voir FRACTURE DU PELVIS

PELVIS RÉNAL
Cavité dans laquelle se rejoignent les trois grands calices de chaque rein. C'est une cavité unique en
forme de sac, qui se rétrécit rapidement à la sortie du hile rénal et rejoint l'uretère. Le pelvis rénal
forme le système collecteur d'urine.

PEMPHIGUS
Groupe de maladies caractérisées par l'apparition de bulles sur la peau et les muqueuses.
Il existe un décollement intra-épidermique par destruction de l'adhésion intercellulaire (acantholyse),
ainsi que des anticorps dirigés contre les protéines de l'adhésion cellulaire.
On distingue différents types de pemphigus : le pemphigus vulgaire, le pemphigus foliacé, le
pemphigus médicamenteux (énalapril et pénicillamine) et le pemphigus paranéoplasique
(lymphomes).
• Symptomatologie
Le pemphigus vulgaire est la forme la plus fréquente et la plus grave, caractérisée par l'apparition de
bulles (débutant sur la muqueuse buccale) qui se rompent facilement et qui évoluent vers des érosions
douloureuses et des croûtes dont la cicatrisation est difficile.
Le signe de Nikolsky est caractéristique (des bulles apparaissent quelques heures après que la peau a
été frottée).
Il peut être mortel en raison des complications.
Le pemphigus foliacé commence par des érosions et des croûtes siégeant tout d'abord sur des zones
séborrhéiques, s'étendant ensuite au reste de la peau.
Les muqueuses sont rarement touchées.
• Diagnostic
L'examen microscopique des lésions révèle des bulles intra-épidermiques formées par acantholyse.
L'examen en immunofluorescence détecte les anticorps dirigés contre les protéines de l'adhésion
cellulaire.
• Traitement
* Les corticoïdes et les immunosuppresseurs sont utiles.

PÉNIS
Organe génital externe de l'homme. Il intervient dans les fonctions urinaire (en expulsant l'urine lors
de la miction) et reproductrice (c'est par cette voie que le sperme est déposé dans le vagin lors du
coït).

PERFORATION OU RUPTURE DU TYMPAN


Perforation de la membrane tympanique.
Elle peut être consécutive à une lésion directe (introduction d'objets), à un traumatisme acoustique
(exposition à des bruits extrêmement forts) ou à un barotraumatisme. Ce dernier survient à cause
d'une augmentation de la pression atmosphérique (voyages en avion, plongée), qui n'est pas
compensée par une ouverture correcte de la trompe auditive.
Elle peut également être due à une otite moyenne.
• Symptomatologie
Elle se manifeste par une otalgie (douleur dans l'oreille) aiguë et une hypoacousie (baisse de l'acuité
auditive). Elle peut être associée à une otorrhée (sécrétions dans l'oreille) et à des acouphènes, ou
tintements (sensation de bourdonnements dans l'oreille).
• Diagnostic
Le diagnostic est effectué par une otoscopie.
• Traitement
* On a recours à des analgésiques, des anti-inflammatoires et des vasoconstricteurs nasaux.
* Dans la plupart des cas, les perforations tympaniques cicatrisent en deux ou trois mois, sans
séquelles. La perte de l'acuité auditive est généralement provisoire.
* Il faut éviter que de l'eau entre dans l'oreille.

PÉRICARDE
Couche la plus superficielle des parois cardiaques qui, tel un sac, enveloppe et protège totalement le
cœr. Le péricarde est doté d'une structure fibreuse et inclut deux membranes, interne (péricarde
viscéral) et externe (péricarde pariétal). Sa face inférieure est accolée à la coupole du diaphragme.

PÉRICARDITE
Inflammation du péricarde.
Elle peut être idiopathique ou provoquée par des organismes infectieux (virus, bactéries,
champignons ou parasites).
Elle peut être également secondaire à un infarctus aigu du myocarde, à une insuffisance rénale, à des
métastases, des phénomènes auto-immuns, des traumatismes, des médicaments, à un hypothyroïdisme,
etc.
• Symptomatologie
On distingue des formes aiguës, subaiguës ou chroniques.
Le symptôme cardinal est une douleur rétrosternale qui augmente de manière caractéristique lors
d'une inspiration profonde, en cas de toux et d'exercice physique et qui diminue lorsque le patient est
penché vers l'avant.
Elle peut être accompagnée de fièvre et de dyspnée.
• Diagnostic
À l'auscultation, on remarque un son particulier, dû à l'inflammation du péricarde, et appelé
frottement péricardique. Il est plus facile à percevoir en systole et lorsque le patient est incliné vers
l'avant.
L'échocardiogramme est utile et il peut être nécessaire de pratiquer une ponction et un examen du
liquide péricardique.
• Traitement
* Le traitement de la péricardite aiguë consiste à administrer des analgésiques et des anti-
inflammatoires non stéroïdiens.
* Des récidives sont possibles.
* Les péricardites secondaires nécessitent un traitement de la cause spécifique et, parfois, une
ponction et un drainage (péricardiocentèse).

PÉRICARDITE CONSTRICTIVE
Elle résulte de la fibrose, de la formation de tissu granuleux et de la calcification du péricarde.
Celui-ci se transforme en une sorte de cuirasse rigide qui emprisonne les deux ventricules et gêne
leur remplissage lors des diastoles.
Elle apparaît souvent dans le cadre de l'évolution d'une péricardite aiguë, subaiguë ou secondaire à
un épanchement chronique d'étiologie tuberculeuse.
• Symptomatologie
Il existe des signes d'atteinte chronique de l'état général, tels que faiblesse, perte de poids, congestion
veineuse systémique, etc.
• Diagnostic
La radiographie du thorax peut mettre en évidence les calcifications péricardiques.
L'échocardiogramme permet d'observer l'épaississement du péricarde et les altérations du
fonctionnement cardiaque. Il est parfois nécessaire de s'appuyer sur un examen de tomodensitométrie
ou de résonance magnétique pour confirmer le diagnostic.
Le cathétérisme montre une limitation au niveau des courbes de pression intraventriculaires.
• Traitement
* Le traitement définitif est la péricardectomie ou décortication du cœr, qui consiste à disséquer le
péricarde, en totalité ou en partie.

PÉRIMÈTRE CRÂNIEN
L'augmentation de la taille du cerveau se traduit par un développement du crâne, rendu possible par
le fait que les os le formant ne sont pas totalement soudés les uns aux autres. Au cours des six
premiers mois, le périmètre crânien augmente généralement de plus de 1 cm par mois, puis la
croissance ralentit pendant les six mois suivants (environ un demi-centimètre par mois). À partir de
l'âge d'un an, le développement de la tête est très lent et proportionnel au reste du corps. Les
proportions entre les différentes parties du corps ne sont pas les mêmes que chez l'adulte. Chez le
nouveau-né, la tête représente 1/3 de l'ensemble du corps, alors que, chez l'adulte, ce rapport est de
1/7.

PÉRIMYSIUM
Ensemble de parois membraneuses issues de l'épimysium, qui enveloppent un faisceau, ou paquet, de
fibres musculaires.

PÉRINÉE
Région située entre la face interne des deux cuisses, allant de l'anus aux organes génitaux externes.

PÉRINÉE FÉMININ
Zone comprise entre les faces internes des deux cuisses. Le périnée forme le plancher de la cavité
pelvienne et s'étend de la commissure labiale postérieure jusqu'à l'anus.

PÉRINÉE MASCULIN
Zone comprise entre les faces internes des deux cuisses. Le périnée forme le plancher de la cavité
pelvienne et s'étend de la partie postérieure du scrotum jusqu'à l'anus.
PÉRINÈVRE
Couche de tissu conjonctif dense, située à l'intérieur du nerf et recouvrant les faisceaux dont il est
constitué.

PÉRIODONTITE
voir PARODONTITE. PÉRIODONTITE

PÉRIONYCHIUM
Zone cutanée séparant le lit unguéal de l'épiderme de la pulpe du doigt.

PÉRIOSTE
Couche externe molle recouvrant l'os, à l'exception des surfaces articulaires. Le périoste est de
couleur blanc-jaune et son épaisseur varie d'une zone à l'autre et d'un os à l'autre.

PÉRIOSTE ALVÉOLAIRE
voir DESMODONTE (OU PÉRIOSTE ALVÉOLAIRE)

PÉRITOINE
Membrane enveloppant une grande partie des organes abdominaux. Le péritoine est constitué de deux
couches : la couche pariétale, qui tapisse les parois de la cavité abdominale, et la couche viscérale,
qui s'introduit entre les viscères, les enveloppe et les maintient. À l'intérieur de ce sac se trouvent le
foie, l'estomac, la rate, l'intestin grêle et une partie du gros intestin.

PÉRITONITE
Inflammation des couches du péritoine.
Elle peut être primaire ou spontanée, provoquée par une invasion de bactéries par voie sanguine ou
lymphatique, comme on peut l'observer chez les patients atteints de cirrhose ou d'ascite, ou
secondaire par contamination bactérienne directe depuis un organe couvert par le péritoine.
La cause la plus fréquente est la perforation d'un viscère creux, qui peut aboutir à une appendicite
aiguë.
La péritonite la plus grave est la perforation du côlon (péritonite fécaloïde).
• Symptomatologie
Elle se manifeste par des douleurs et une distension abdominales, associées à une baisse des bruits
hydro-aériques et à des symptômes plus généraux comme de la fièvre, de la tachycardie, une
sudation, une oligurie et un choc.
La rigidité de la paroi abdominale (abdomen « dur comme du bois ») est le signe d'une irritation
péritonéale sévère.
• Diagnostic
Le diagnostic est effectué au moyen d'un examen clinique.
Un bilan sanguin et une radiographie simple de l'abdomen permettent de le compléter.
Dans certains cas, on procède à une ponction abdominale afin d'analyser le liquide péritonéal.
• Traitement
* Un traitement chirurgical urgent s'impose pour éliminer le matériel infecté, remédier à la cause et
procéder au nettoyage et à un drainage de la cavité abdominale.

PEROXYSOME
Corpuscule, comparable aux lysosomes, contenant des enzymes. À la différence des lysosomes, ces
enzymes (les oxydases et les catalases) interviennent dans le métabolisme cellulaire par le biais de
processus d'oxydation.

PERTHES
voir MALADIE DE LEGG-CALVE-PERTHES PSEUDO-COXALGIE OSTÉOCHONDR
DÉFORMANTE JUVÉNILE DE LA HANCHE

PES ADDUCTUS
voir PIED BOT

PES CAVUS
voir PIED BOT

PES PLANUS
voir PIED PLAT. PES PLANUS

PETIT ÉPIPLOON
voir PETIT OMENTUM (OU PETIT ÉPIPLOON, OU ÉPIPLOON GASTRO-HÉPATIQUE)

PETIT LIGAMENT SACRO-SCIATIQUE


voir LIGAMENT SACRO-ÉPINEUX (OU PETIT LIGAMENT SACRO-SCIATIQUE)

PETIT OMENTUM (OU PETIT ÉPIPLOON, OU ÉPIPLOON GASTRO-


HÉPATIQUE)
Membrane fixant l'estomac au foie, de la petite courbure du premier jusqu'à la face inférieure du
second.

PETIT TROCHANTER
Éminence située sur la partie interne de la base du col anatomique du fémur. Il donne insertion à
certains muscles qui relient le pelvis au fémur.

PETIT TUBERCULE
Saillie moins volumineuse que le grand tubercule, située dans la zone antérieure du col de l'humérus.
Le muscle sub-scapulaire s'insère sur le petit tubercule.

PETITE AILE DE L'OS SPHÉNOÏDE


Deux lames triangulaires déployées vers l'extérieur depuis la partie antérieure du corps de l'os
sphénoïde. Leur face supérieure est en contact avec les lobes du cerveau et leur face inférieure forme
une partie de la paroi de la cavité orbitaire.

PETITE CIRCULATION (OU CIRCULATION PULMONAIRE)


Circuit parcouru par le sang veineux du ventricule droit aux poumons puis, ce sang étant devenu sang
artériel, jusqu'à l'atrium gauche. Sur son parcours intra-pulmonaire, le sang veineux élimine le
dioxyde de carbone dont il est chargé et capte l'oxygène contenu dans les alvéoles, qui provient de
l'air inspiré.

PETITE COURBURE
Côté droit de l'estomac, de forme concave, qui s'étend du cardia au pylore.

PETITE INCISURE ISCHIATIQUE


Petite échancrure située sur la partie inférieure du bord postérieur de l'os coxal, au-dessous de
l'épine ischiatique, laissant passer vers la cavité pelvienne un certain nombre de muscles, vaisseaux
sanguins et nerfs.

PETITE LÈVRE
Les petites lèvres sont deux plis membraneux qui bordent latéralement l'orifice du vagin.

PETITE VEINE DU CŒUR


Veine suivant le sillon coronaire et recueillant le sang veineux des branches du côté droit pour le
transporter jusqu'au sinus coronaire.

PETITE VEINE SAPHÈNE (OU VEINE SAPHÈNE EXTERNE)


Veine issue de la veine dorsale superficielle du pied, dans le prolongement de l'arcade veineuse
dorsale et qui, après être passée derrière la malléole latérale de la cheville, remonte la partie
postérieure de la jambe, entre les deux muscles gastrocnémiens, et atteint la fosse poplitée où elle se
dédouble à l'avant, décrivant une courbe appelée crosse de la petite veine saphène. Elle rejoint la
veine poplitée qui fait partie du système veineux profond. Avant de se déverser dans cette dernière,
la petite veine saphène émet une branche communicante ascendante, qui va s'unir à la grande veine
saphène.

PHAGOCYTOSE
Phénomène se produisant lorsque les cellules appelées macrophages entrent en contact avec des
bactéries ou d'autres antigènes, ou avec les complexes antigènes-anticorps inactivés, que ce soit dans
le torrent circulatoire ou dans les différents tissus. Les macrophages englobent les particules
étrangères, les digèrent et les détruisent selon une procédure bien précise.

PHAGOSOME
voir VÉSICULE PINOCYTAIRE (OU PHAGOSOME)
PHALANGE
Elles constituent la charpente osseuse des orteils. Chaque orteil compte trois phalanges, à l'exception
de l'hallux, qui n'en possède que deux.

PHALANGE DISTALE
Os de forme tubulaire, situé à l'extrémité du doigt, servant de support ou de soutien à toutes les
structures de celui-ci.

PHALANGE DISTALE (OU PHALANGETTE)


La plus petite des trois phalanges, comprenant un corps et deux extrémités : une extrémité supérieure
qui s'articule avec la phalange intermédiaire, et une extrémité inférieure qui reste libre.

PHALANGE INTERMÉDIAIRE
Os long, plus court que la phalange proximale, comportant un corps et deux extrémités, une
supérieure et une inférieure, par lesquelles elle s'articule respectivement avec la phalange proximale
et avec la phalange distale.

PHALANGE PROXIMALE
Os long, comportant un corps et deux extrémités. L'extrémité supérieure, concave, répond au 1er
métacarpien et l'extrémité inférieure, en forme de poulie, ou trochlée, répond à la phalange
intermédiaire.

PHALANGETTE
voir PHALANGE DISTALE

PHARYNX
Conduit musculomembraneux dont l'origine se trouve dans les fosses nasales, et qui pénètre dans le
cou et se termine au niveau de l'œsophage. Il remplit une fonction mixte, à la fois respiratoire et
digestive. Il comprend trois parties : le rhinopharynx, l'oropharynx et l'hypopharynx.

PHARYNX SUPÉRIEUR (OU RHINOPHARYNX, OU CAVUM)


Partie supérieure du pharynx avec laquelle communiquent les fosses nasales.

PHASE G1
Au cours de cette phase, désignée par la lettre « G » correspondant au mot anglais gap (« séparation
»), la cellule, dont l'activité biosynthétique s'est nettement réduite au cours de la mitose, retrouve une
activité métabolique importante et poursuit sa croissance. C'est au cours de cette phase qu'a lieu la
réplication des centrioles, étape préparatoire à la prochaine mitose.

PHASE G2
Au cours de cette phase, la cellule achève le développement de ses différents composants et se
prépare à la mitose.

PHASE S
Cette phase est désignée par la lettre « S » car elle correspond à la synthèse de l'ADN cellulaire et à
sa duplication totale, qui donnent naissance à un double système chromosomique dans lequel chaque
chromosome est composé de deux chromatides identiques unies par le centromère. Lors de la
duplication, les chaînes d'ADN se séparent au niveau de la portion centrale suite à la rupture des
ponts d'hydrogène situés sur la partie nommée fourche de réplication ; on peut comparer ce
phénomène à l'ouverture d'une fermeture éclair, chacune des dents se reproduisant et complétant le
double système hélicoïdal.

PHÉNYLCÉTONURIE
Maladie du métabolisme de la phénylalanine, acide aminé qui, pour compléter son cycle
métabolique, a besoin de l'action d'une enzyme appelée phénylalanine hydroxylase, dont manquent
les personnes qui souffrent de cette maladie.
Elle est due à une altération génétique qui a pour conséquence l'accumulation dans le sang de grandes
quantités de phénylalanine qui touchent différents organes.
Il existe plusieurs types de phénylcétonurie. La transmission est de type autosomique récessif.
• Symptomatologie
Comme pour toutes les maladies congénitales, si un traitement précoce n'est pas mis en place, la
maladie se développe dès la petite enfance. Les altérations les plus graves sont celles qui agissent
sur le système nerveux central et qui peuvent aboutir à un retard mental, à des convulsions ou à une
faiblesse musculaire.
Il existe d'autres symptômes comme des défauts de pigmentation de la peau et des cheveux, de
l'eczéma, une odeur spéciale des urines, etc.
• Diagnostic
Le diagnostic s'effectue au moyen de la vérification de l'augmentation du taux, dans le sang, de
phénylalanine ainsi que des substances ou métabolites qui résultent de son mauvais métabolisme.
Il existe un test facile, qui peut être réalisé sur tous les nouveau-nés dans le cadre du programme de
détection précoce des maladies métaboliques. En France, ce test de dépistage est systématiquement
pratiqué sur tous les nouveau-nés.
Il est possible d'effectuer un dépistage prénatal.
• Traitement
* Il se base sur la mise en place précoce d'un régime pauvre en phénylalanine qui, de cette manière,
ne peut ni s'accumuler dans le sang, ni porter atteinte à aucun organe, même si les dommages survenus
auparavant sont irréversibles. C'est un régime difficile, que le malade doit suivre toute sa vie durant,
de manière particulièrement stricte, surtout au cours des premières années de la vie, car c'est au cours
de ces premières années que le système nerveux central est le plus susceptible d'être sérieusement
touché.
* Des compléments en tyrosine (acide aminé) doivent être administrés.

PHÉOCHROMOCYTOME
Tumeur de la glande surrénale qui produit des catécholamines (épinéphrine et norépinéphrine). Il
s'agit d'une néoplasie dérivée des cellules chromaffines du système nerveux sympathique. Les
catécholamines sont les neurotransmetteurs les plus importants du système nerveux sympathique.
Elles interviennent dans les processus d'alerte maximum de l'organisme.
Elles agissent essentiellement sur la fréquence cardiaque et la tension artérielle qu'elles augmentent.
La plupart sont des tumeurs uniques, unilatérales et bénignes (elles ne produisent pas de métastases ni
d'envahissement local). La bilatéralité est plus fréquente chez les enfants. Dans 10% des cas, la
tumeur apparaît en dehors de la glande surrénale et se situe dans l'abdomen, dans la vessie ou dans le
thorax.
Elle est parfois accompagnée d'autres néoplasies endocrines.
• Symptomatologie
La manifestation clinique la plus fréquente est l'hypertension artérielle. Celle-ci est généralement
grave, répond peu aux médicaments habituels et se prolonge dans le temps. Elle peut toutefois
prendre une forme aiguë ou paroxystique.
Des céphalées, des sueurs, des palpitations, des angoisses, une sensation de mort imminente, des
nausées, des vomissements et une hypertension grave apparaissent de manière soudaine pendant les
crises. Ces symptômes peuvent être déclenchés par des activités qui déplacent le contenu abdominal,
le stress, l'exercice, les éternuements, l'alcool, etc.
Il peut également exister des manifestations pulmonaires (pleurite, pneumonie, hémorragie
alvéolaire), cardiovasculaires (péricardite, myocardite, endocardite) et gastro-intestinales.
• Diagnostic
L'examen le plus utile est la mesure des catécholamines libres et de ses métabolites (acide
vanilmandélique et métanéphrines) dans les urines de 24 heures.
Lorsque la maladie se traduit par des crises, on obtient de meilleurs résultats avec les urines
prélevées pendant les crises. La tomodensitométrie et la résonance magnétique nucléaire sont utiles
pour déterminer la localisation anatomique de la tumeur. Il est parfois nécessaire de réaliser une
aortographie abdominale (injection d'une substance opaque aux rayons X dans l'aorte abdominale).
La gammagraphie à l'aide de MIBG (métaïodobenzylguanidine),substance radioactive captée par la
tumeur, permet également de localiser celle-ci.
• Traitement
* Le traitement est chirurgical et consiste à pratiquer l'exérèse de la tumeur.
* Il convient de bloquer préalablement de manière continue l'action des catécholamines. On
administre des médicaments qui bloquent les récepteurs alpha et bêta.

PHIMOSIS
Étroitesse du prépuce (peau qui recouvre le gland), empêchant la rétraction manuelle de celui-ci afin
de découvrir complètement le gland.
Il est physiologique chez les nourrissons jusqu'à l'âge de deux ans.
Chez les enfants plus âgés, il peut être dû à une rétraction précoce forcée du prépuce, provoquant des
adhérences causées par la formation de tissu cicatriciel ou d'origine inconnue. On parle alors de
paraphimosis.
• Symptomatologie
Il est souvent associé à des infections du gland (balanite), du prépuce (posthite) et des voies
urinaires.
L'épisode aigu de paraphimosis est une urgence urologique dans laquelle le prépuce très resserré se
bloque au niveau du col du gland par une manœuvre de rétraction inadaptée, provoquant une
inflammation et la détérioration de l'irrigation du prépuce et du gland.
• Diagnostic
L'examen clinique est suffisant pour établir le diagnostic.
• Traitement
* La circoncision est la résection chirurgicale du prépuce au niveau du col du gland. Elle est utilisée
chez les enfants de plus de trois ans atteints de phimosis ou ayant des antécédents de balanite, de
paraphimosis ou d'infections urinaires.

PHOTODERMATOSE
Ce terme désigne des maladies cutanées dues à l'action des rayons solaires.
Parmi les différentes radiations qui composent la lumière solaire, ce sont les rayons ultraviolets qui
sont susceptibles de provoquer les lésions les plus importantes. Sur la peau humaine, ces radiations
peuvent être à l'origine de toute une série d'effets que l'on peut classer en deux catégories :
Ceux qui se produisent, à des degrés divers, chez tous les individus.
Ceux qui ne surviennent que chez les individus présentant une sensibilité anormale au soleil. Ce sont
ces derniers qui sont connus sous le nom de photodermatose.
• Symptomatologie
Parmi les effets dont n'importe quel individu peut avoir à souffrir à cause du soleil figurent les
rougeurs, les brûlures, l'hyperpigmentation et, à la longue, le vieillissement cutané prématuré.
Les sujets bruns (ayant une grande quantité de mélanine) résistent mieux au soleil que ceux à la peau
blanche (ayant peu de mélanine).
De plus, les rayons ultraviolets peuvent agir comme facteurs favorisants des tumeurs cutanées
malignes.
Il existe une série de situations pathologiques dans lesquelles l'exposition au soleil provoque des
lésions très importantes :
L'urticaire solaire , dans laquelle les radiations solaires provoquent des papules œdémateuses
étendues et très prurigineuses.
L e xeroderma pigmentosum, maladie congénitale dans laquelle les mécanismes de réparation de
l'ADN sont altérés. Dès la petite enfance, les radiations solaires provoquent l'apparition de taches
hyperpigmentées susceptibles de dégénérer en tumeurs malignes.
La photosensibilisation médicamenteuse, exacerbation de la sensibilité cutanée aux rayons solaires,
induite chez certaines personnes par l'action de certains médicaments.
L'éruption polymorphe à la lumière, dans laquelle la peau réagit au soleil par l'apparition de
papules, de vésicules et de croûtes.
• Diagnostic
Le diagnostic repose sur l'observation des lésions et sur l'appréciation de la relation de cause à effet
existant entre les lésions et l'exposition au soleil.
• Traitement
* Il est primordial d'éviter l'exposition au soleil aux heures où les radiations sont maximales (entre
10 h et 14 h), de s'exposer par périodes courtes et d'utiliser un filtre solaire adapté.
* Il est conseillé de protéger les yeux avec des lunettes de soleil, les lèvres à l'aide de crème
hydratante et la tête en portant un chapeau ou une casquette.
* Lorsque les brûlures solaires ont eu lieu, leur traitement est le même que celui des brûlures ayant
une autre origine.
PHOTORÉCEPTEUR
Cellules chargées de capter les stimuli lumineux et qui, grâce à des pigments visuels, la rhodopsine
(ou érythropsine) et l'iodopsine, réagissent face à la lumière et génèrent des stimuli (ou influx)
nerveux. Il existe deux types de photorécepteurs : les cônes et les bâtonnets, impliqués
respectivement dans la vision dans les ambiances très lumineuses et dans les ambiances sombres.

PICK (MALADIE DE NIEMANN-PICK)


voir LIPOÏDOSE

PIE-MÈRE
Couche la plus interne des méninges. Elle adhère à la surface externe du cerveau, du cervelet, de la
moelle spinale, etc., et s'introduit dans tous les reliefs existant à la surface de ces organes.

PIE-MÈRE SPINALE
Comme le cerveau, la moelle spinale est enveloppée sur toute sa longueur par les méninges. La
couche interne, ou pie-mère, adhère à la surface médullaire et forme un revêtement qui la recouvre en
totalité. À l'extérieur de cette couche, on trouve l'arachnoïde et la dure-mère. Le liquide
cérébrospinal circule entre l'arachnoïde et la pie-mère.

PIED
Extrémités distales des membres inférieurs, indispensables à la station bipède, l'équilibre et la
marche.

PIED BOT
Un pied bot est un pied qui présente une difformité, quelle qu'elle soit, au niveau de l'architecture
squelettique. Il existe quatre grands types de pieds bots : le pied bot équin, le pied bot varus, le pied
adductus (ou pes adductus) et le pied creux (ou pes cavus).
Le pied bot est une difformité complexe caractérisée par l'existence de quatre difformités
simultanées.
Ainsi, on observe la flexion plantaire de la cheville (pied bot équin), la déviation de la plante du
pied vers l'intérieur (pied varus), la voûte plantaire trop creuse (pied creux) et l'incurvation médiale
des os métatarsiens (pied en adduction, pied adductus).
• Symptomatologie
En règle générale, la maladie est bilatérale. Elle apparaît plus fréquemment chez les garçons.
D'autres lésions congénitales du squelette peuvent y être associées.
• Diagnostic
L'examen clinique permet de constater une difformité évidente.
La radiographie fait apparaître le degré de déformation et de déplacement des structures du pied.
• Traitement
* Le traitement doit commencer le plus tôt possible.
* Si le pied est flexible, la malformation doit être corrigée à l'aide de manœuvres et de plâtres
correctifs.
* Si la déformation est trop prononcée ou en cas de récidive, le traitement chirurgical s'impose.
PIED CREUX
Déformation de la plante du pied, contraire du pied plat. Cette déformation se caractérise par une
accentuation de la voûte plantaire médiale, d'où une surcharge de la surface d'appui antérieur, ce qui
entraîne des callosités à cet endroit, des douleurs lors de la marche et, à terme, des déformations des
orteils et des os du tarse.

PIED CREUX
voir PIED BOT

PIED EN ADDUCTION
voir PIED BOT

PIED NORMAL
Lorsque le pied est normal, le poids du corps ne repose pas uniformément sur l'ensemble de la plante
du pied, mais sur trois zones : la zone postérieure (ou du talon), la zone antérieure et le bord latéral.
L'ensemble forme alors une voûte plantaire médiale qui empêche la partie correspondante du pied de
s'appuyer sur le sol.

PIED PLAT
Déformation du pied caractérisée par la disparition de la voûte plantaire médiale, ce qui explique
que l'ensemble de la plante du pied s'appuie uniformément sur le sol. Il s'ensuit une altération de la
dynamique du membre inférieur, ce qui peut entraîner des phénomènes dégénératifs au niveau des
articulations du pied. On distingue différents degrés de pied plat, selon l'importance de l'affaissement
de la voûte plantaire.

PIED PLAT. PES PLANUS


Le pied plat survient lorsque l'arche plantaire a perdu de sa hauteur ou a disparu.
• Symptomatologie
L'enfant présente un retard pour commencer à marcher et est rapidement fatigué. De plus, on observe
une déformation de la chaussure, une usure du bord interne du talon et une douleur au niveau des
mollets.
Chez l'adulte, l'anomalie évolue par un relâchement ligamentaire, un excès de poids, un pied en
pronation prolongée, un état de fatigue musculaire prématuré des membres inférieurs et des crampes
nocturnes.
• Diagnostic
Le diagnostic est établi au moyen d'un examen clinique et d'une radiographie.
• Traitement
* Le traitement est basé sur l'utilisation de chaussures ou de semelles orthopédiques, avec un
renforcement interne de la semelle et du talon et des exercices de renforcement musculaire.
* Il est important que les adultes et les enfants obèses perdent du poids.

PILIER ANTÉRIEUR
Prolongement du palais mou délimitant latéralement l'isthme du gosier. Les tonsilles palatines se
trouvent entre le pilier antérieur et le pilier postérieur.

PILIER DU PÉNIS
Partie postérieure du corps caverneux du pénis, qui prend une forme effilée et pénètre dans le
périnée, au-delà de la symphyse pubienne.

PILIER POSTÉRIEUR (CAVITÉ ORALE)


Prolongement du palais mou délimitant latéralement l'isthme du gosier. Les tonsilles palatines se
trouvent entre le pilier antérieur et le pilier postérieur.

PILIER POSTÉRIEUR (DIAPHRAGME)


Deux colonnes musculo-tendineuses situées dans la partie postérieure du muscle et sur lesquelles
viennent se fixer les premières vertèbres lombales.

PILOSITÉ DES MEMBRES


Chez la femme, la pilosité des membres est généralement faible, voire inexistante. Elle est plus
abondante chez l'homme.

PILOSITÉ FACIALE
Le visage de la femme est dépourvu de poils. Chez l'homme, ceux-ci apparaissent sous la forme de
barbe et de moustache.

PILOSITÉ PECTORALE
La poitrine de la femme ne présente aucune pilosité tandis que celle de l'homme est en général
couverte de poils, principalement dans les zones mammaire et pré-sternale.

PILOSITÉ PUBIENNE (FEMME)


Pilosité épaisse et frisée recouvrant la partie inférieure de l'abdomen, en particulier la totalité du
mont du pubis. Elle apparaît à la puberté.

PILOSITÉ PUBIENNE (HOMME)


Pilosité épaisse et frisée recouvrant la partie inférieure de l'abdomen, à la base du pénis. Elle
apparaît à la puberté.

PISIFORME
Os allongé dans le sens vertical, situé à l'extrémité interne de la rangée proximale du carpe. Il
s'articule par sa face postéro-externe avec le triquétrum et présente sur sa face externe un canal dans
lequel passent le nerf et l'artère ulnaires.

PITYRIASIS ROSÉ
Inflammation localisée de la peau, d'étiologie inconnue, bien qu'un virus soit suspecté.
• Symptomatologie
Le pityriasis affecte des adultes jeunes. Il débute par une tache rougeâtre de 3 à 5 cm de diamètre, qui
apparaît presque toujours sur le thorax ou l'abdomen. D'autres lésions plus petites apparaissent
ensuite et s'étendent à tout le corps. Elles peuvent provoquer une légère démangeaison et
disparaissent habituellement en quelques semaines.
• Diagnostic
Le diagnostic repose sur l'observation des lésions.
• Traitement
* Il n'existe aucun traitement susceptible d'écourter efficacement la maladie. Il est conseillé
d'appliquer des crèmes hydratantes et un antihistaminique doux pour soulager les démangeaisons.

PITYRIASIS VERSICOLOR
Infection de la peau due au champignon Pityrosporum ovale.
Certains facteurs prédisposants, comme la chaleur, l'humidité, les troubles endocriniens et la
sécrétion sébacée ont été décrits.
• Symptomatologie
Le pityriasis versicolor affecte des adultes jeunes.
Il est caractérisé par l'apparition de macules hyper et hypochromatiques, de préférence sur le tronc,
squameuses lors du grattage.
Les lésions dépigmentées persistent pendant plusieurs mois.
• Diagnostic
L'examen au microscope d'un prélèvement réalisé sur les lésions est suffisant pour établir un
diagnostic certain.
• Traitement
* Généralement, l'application d'antifongiques topiques permet la guérison.

PLACENTA
Structure se formant à la fin du premier mois de la grossesse, riche en vaisseaux sanguins et adhérant
intimement à la paroi utérine. Le placenta est relié au fœtus par le cordon ombilical qui assure
l'arrivée du sang et l'approvisionnement en nutriments pendant toute la durée de la grossesse.

PLAFOND DE LA CAVITÉ ORALE


voir TOIT (OU PLAFOND) DE LA CAVITÉ ORALE

PLANCHER DE LA CAVITÉ ORBITAIRE


Face supérieure du processus zygomatique, faisant partie de l'orbite et constituant la zone interne du
plancher et du rebord orbitaires.

PLAQUE MOTRICE
Jonction entre la terminaison nerveuse, ou axone, et la fibre musculaire. Elle permet aux ordres
provenant du système nerveux d'arriver jusqu'au muscle pour provoquer sa contraction ou son
relâchement.
PLAQUETTE
voir THROMBOCYTE (OU PLAQUETTE)

PLASMA SANGUIN
Composant liquide du sang dont il représente 55 à 60%. Il s'agit d'un liquide de couleur jaunâtre,
composé à 90% d'eau et de nombreuses substances, telles que des protéines, des minéraux, des
sucres, des enzymes, des vitamines, etc.

PLATINE DU STAPES
voir BASE (OU PLATINE) DU STAPES

PLÈVRE
Double membrane recouvrant les poumons. Le feuillet le plus interne est directement adossé au tissu
pulmonaire : il s'agit de l a plèvre viscérale. Le feuillet externe, ou plèvre pariétale, adhère aux
structures qui enveloppent les poumons, notamment les côtes, le diaphragme et le médiastin. L'espace
entre la plèvre viscérale et la plèvre pariétale correspond à la cavité pleurale, une cavité en fait
virtuelle, puisque les deux feuillets sont accolés.

PLEXUS CHOROÏDE
Formations en forme de cordon, correspondant aux prolongements des méninges et situées à
l'intérieur des ventricules cérébraux. Leur principale fonction consiste à sécréter le liquide
cérébrospinal.

PLEXUS GASTRO-ÉPIPLOÏQUE
voir PLEXUS NERVEUX GASTRO-OMENTAL (OU GASTRO-ÉPIPLOÏQUE)

PLEXUS NERVEUX BRACHIAL


Plexus formé par la réunion des branches antérieures des nerfs spinaux C5, C6, C7 et C8 et du 1er
nerf spinal thoracique (T1), qui donnent naissance à trois troncs de gros calibre (supérieur, moyen et
inférieur). Chaque tronc donne une division antérieure et une postérieure, qui se recombinent à leur
tour pour former trois faisceaux (latéral, médial et postérieur), d'où partent les différents nerfs
destinés au membre supérieur.

PLEXUS NERVEUX CARDIAQUE


Réseau nerveux complexe formé par les branches provenant des ganglions sympathiques cervicaux et
par celles provenant du nerf vague. Il se compose d'un plexus superficiel, ou antérieur, et d'un plexus
profond, ou postérieur.

PLEXUS NERVEUX CERVICAL


Plexus formé par la réunion des branches antérieures des quatre premiers nerfs spinaux cervicaux
(C1 à C4), qui donnent naissance à des ramifications innervant de nombreuses structures du cou.
PLEXUS NERVEUX CŒLIAQUE
Les ganglions cœliaques, également appelés ganglions semi-lunaires, se situent de chaque côté de
l'artère cœliaque. Ils reçoivent les nerfs grand splanchnique et petit splanchnique, branches du tronc
sympathique, ainsi que des ramifications du nerf vague. À leur périphérie se tisse un réseau nerveux
très complexe formant le plexus cœliaque et donnant naissance aux plexus hépatique, splénique et de
la petite courbure de l'estomac.

PLEXUS NERVEUX COLIQUE DROIT


Ce plexus, qui innerve le côlon ascendant, provient du plexus mésentérique supérieur, issu du nerf
vague et du tronc sympathique. Il est formé par des branches iléo-coliques et par d'autres branches
exclusivement coliques.

PLEXUS NERVEUX COLIQUE GAUCHE


Il prend naissance dans le ganglion mésentérique inférieur et se dirige vers le côlon descendant.

PLEXUS NERVEUX COLIQUE MOYEN


Il provient du plexus mésentérique supérieur et envoie des rameaux vers la région du côlon
transverse.

PLEXUS NERVEUX DU CONDUIT DÉFÉRENT


Il provient du plexus hypogastrique inférieur et accompagne le conduit déférent en émettant des
branches destinées à l'épididyme.

PLEXUS NERVEUX GASTRIQUE DROIT


Plexus partant du plexus hépatique, parcourant la partie droite de la petite courbure de l'estomac à
partir de sa partie pylorique et rejoignant le plexus gastrique gauche.

PLEXUS NERVEUX GASTRIQUE GAUCHE


Ramification de la branche du plexus hépatique destinée au cardia, qui parcourt la petite courbure de
l'estomac et rejoint le plexus gastrique droit. Elle reçoit également des connexions du nerf vague.

PLEXUS NERVEUX GASTRO-DUODÉNAL


Il provient du plexus hépatique et s'étend jusqu'à la partie pylorique de l'estomac et à la première
partie du duodénum.

PLEXUS NERVEUX GASTRO-OMENTAL (OU GASTRO-ÉPIPLOÏQUE)


Ce plexus s'étend sur la grande courbure de l'estomac et comprend des branches gastriques provenant
du plexus cœliaque et accompagnant l'artère gastro-omentale (ou gastro-épiploïque) droite.

PLEXUS NERVEUX HÉPATIQUE


Plexus provenant de la partie droite du plexus cœliaque et formé par des branches du nerf vague et du
tronc sympathique. Il se compose d'une partie antérieure qui suit un trajet parallèle à l'artère
hépatique et pénètre dans la porte du foie en se dirigeant vers le lobe gauche, et d'une partie
postérieure, parallèle aux voies biliaires, qui se dirige vers le lobe droit. Il constitue également le
point de départ des branches destinées à la vésicule biliaire, au pylore et au duodénum.

PLEXUS NERVEUX HYPOGASTRIQUE INFÉRIEUR (OU PELVIEN)


Point de départ de l'innervation du rectum, de la section terminale des uretères, de la vessie et des
organes génitaux. Ce plexus reçoit les nerfs hypogastriques, les nerfs splanchniques pelviens et des
branches des nerfs sacraux et du tronc sympathique sacral.

PLEXUS NERVEUX HYPOGASTRIQUE SUPÉRIEUR


Il est situé dans la région pré-sacrale et formé par des rameaux provenant des ganglions du tronc
sympathique et par d'autres issus du plexus mésentérique inférieur.

PLEXUS NERVEUX ILÉO-COLIQUE


Ce plexus, issu du plexus mésentérique supérieur, innerve la région iléo-colique.

PLEXUS NERVEUX ILIAQUE


Issus des plexus nerveux entourant l'aorte abdominale, ils donnent naissance à deux plexus pour les
artères iliaques communes qui, à leur tour, donnent naissance aux plexus nerveux destinés aux artères
iliaques interne et externe.

PLEXUS NERVEUX INTERMÉSENTÉRIQUE


Plexus formé par un ensemble de branches provenant des plexus cœliaque et mésentérique supérieur
et descendant en avant et sur les côtés de l'aorte, entre les artères mésentériques supérieure et
inférieure. Il reçoit également des branches provenant des ganglions sympathiques lombaux.

PLEXUS NERVEUX LOMBO-SACRAL


Plexus formé par la réunion des branches antérieures des nerfs spinaux lombaux et des trois premiers
nerfs spinaux sacraux. Il est à l'origine du système d'innervation des membres inférieurs, de la région
abdominale inférieure et de la région génitale.

PLEXUS NERVEUX MÉSENTÉRIQUE


Branches terminales du nerf vague accompagnant les artères mésentériques supérieure et inférieure,
et innervant l'ensemble de l'intestin grêle et une partie du gros intestin, avant d'aboutir à l'angle
gauche du côlon transverse.

PLEXUS NERVEUX MÉSENTÉRIQUE INFÉRIEUR


Il est constitué de branches provenant du plexus intermésentérique à l'origine de certains rameaux
formant les nerfs hypogastriques. Il se situe à proximité de l'artère mésentérique inférieure.

PLEXUS NERVEUX MÉSENTÉRIQUE SUPÉRIEUR


Le ganglion mésentérique supérieur est situé sur l'aorte abdominale, près de l'origine de l'artère
mésentérique supérieure. Il reçoit des branches du nerf petit splanchnique et se trouve au centre d'un
réseau nerveux formant le plexus mésentérique supérieur.

PLEXUS NERVEUX ŒSOPHAGIEN


Plexus formé par les branches provenant des nerfs vague et sympathique. On distingue un plexus
antérieur et un plexus postérieur.

PLEXUS NERVEUX OVARIQUE


Il provient des ganglions aortico-rénaux et mésentérique supérieur et entoure l'artère ovarique avant
d'arriver à l'ovaire, où il émet des branches qui pénètrent dans cet organe par son hile.

PLEXUS NERVEUX PANCRÉATICO-DUODÉNAL INFÉRIEUR


Ce plexus provient du ganglion mésentérique supérieur et innerve une partie du duodénum ainsi que
la tête du pancréas.

PLEXUS NERVEUX PAROTIDIEN


Plexus nerveux issu de l'union de la branche bucco-zygomatique du nerf facial et localisé au niveau
de la glande parotide.

PLEXUS NERVEUX PELVIEN


voir PLEXUS NERVEUX HYPOGASTRIQUE INFÉRIEUR (OU PELVIEN)

PLEXUS NERVEUX PHARYNGIEN


Plexus formé des branches pharyngienne et linguale du nerf glosso-pharyngien et d'autres branches
partant du tronc sympathique et du nerf vague. L'ensemble de ce plexus est chargé de l'innervation
pharyngienne.

PLEXUS NERVEUX PROSTATIQUE


Il part du plexus hypogastrique inférieur et émet des branches vers la prostate et l'urètre postérieur.

PLEXUS NERVEUX PULMONAIRE


Plexus constitué des branches pulmonaires des nerfs vague et sympathique, qui sont reliées entre elles
et forment deux plexus, antérieur et postérieur, situés respectivement devant et derrière la trachée. Il
comprend des branches provenant du plexus cardiaque, et l'on peut donc le considérer comme un
plexus cardiopulmonaire unique.

PLEXUS NERVEUX RECTAL


Il provient du plexus hypogastrique inférieur et émet des rameaux chargés d'innerver le rectum.

PLEXUS NERVEUX RÉNAL


Dense réseau nerveux ayant pour origine les ganglions aortico-rénaux, cœliaques et mésentériques
supérieurs. Les nerfs qui le constituent suivent une trajectoire parallèle à l'artère rénale et pénètrent
dans le rein par le hile en innervant également la partie haute de l'uretère.

PLEXUS NERVEUX SACRAL


Plexus né de la fusion du tronc lombo-sacral avec les branches antérieures des trois premiers nerfs
spinaux sacraux. Il donne naissance au nerf sciatique.

PLEXUS NERVEUX SPERMATIQUE


voir PLEXUS NERVEUX TESTICULAIRE (OU SPERMATIQUE)

PLEXUS NERVEUX SPLÉNIQUE


Plexus provenant du plexus cœliaque et composé d'un ensemble de branches nerveuses accompagnant
l'artère splénique et pénétrant avec elle dans la rate.

PLEXUS NERVEUX TESTICULAIRE (OU SPERMATIQUE)


Il naît du plexus intermésentérique et ses nerfs suivent un trajet parallèle à celui de l'artère
testiculaire, qu'il entoure. Il émet des branches destinées au testicule et d'autres à l'épididyme.

PLEXUS NERVEUX TESTICULAIRE OU OVARIQUE


Il prend naissance dans le plexus intermésentérique et ses nerfs suivent un trajet parallèle à celui de
l'artère testiculaire ou de l'artère ovarique.

PLEXUS NERVEUX UTÉRO-VAGINAL


Il part du plexus hypogastrique inférieur et émet des branches entourant l'ensemble de l'utérus et la
quasi-totalité du vagin. Ce dernier est également innervé par des branches du nerf pudendal.

PLEXUS NERVEUX VÉSICAL


Il part du plexus hypogastrique inférieur et émet un ensemble de branches arrivant à la vessie.

PLEXUS VEINEUX ŒSOPHAGIEN


Système veineux recouvrant les parois de l'œsophage. Il débouche dans sa partie supérieure dans les
veines thyroïdiennes inférieures, rejoint dans sa partie intermédiaire la veine azygos et la veine cave
inférieure, et se déverse dans sa partie inférieure dans la veine gastrique gauche.

PLEXUS VEINEUX PAMPINIFORME


Les veines provenant du testicule et de l'épididyme forment un plexus veineux qui entoure le conduit
déférent. Celui-ci constitue l'origine de deux groupes de veines : les premières débouchent dans la
veine testiculaire (ou spermatique), tandis que les secondes se déversent dans la veine épigastrique.

PLEXUS VEINEUX RECTAL


Dense réseau veineux naissant dans la zone inférieure du rectum. De là, le réseau veineux remonte
par le rectum et converge vers des veines plus importantes : les veines rectales, ou hémorroïdales,
supérieures.

PLEXUS VEINEUX UTÉRIN


Il est constitué d'un dense réseau qui se dirige dans trois directions : une partie rejoint les veines
ovariques, une autre parvient jusqu'aux veines épigastriques (branches de la veine iliaque externe),
par l'intermédiaire du ligament rond, enfin une troisième partie atteint la veine iliaque interne.

PLI ABDOMINAL
Plis parcourant horizontalement la région abdominale. Ils apparaissent généralement chez les
personnes possédant un pannicule adipeux abondant et peuvent être très marqués.

PLI ANAL
Plis disposés en forme d'éventail, apparaissant dans la partie finale du canal anal et sur toute sa
circonférence. Ils sont très visibles lorsque celui-ci est contracté et vont jusqu'à disparaître lorsqu'il
est ouvert et relâché, notamment durant la défécation.

PLI ANTÉRIEUR DU COUDE


Pli horizontal situé à l'union du bras et de l'avant-bras, sur la face antérieure du coude. Il résulte de la
flexion répétée du membre supérieur dans cette zone.

PLI ANTÉRIEUR DU POIGNET


Pli horizontal marqué à la jonction de l'avant-bras et de la main, sur la face antérieure du poignet.

PLI AXILLAIRE
Série de plis partant de l'aisselle, disposés en étoile, résultant de l'union entre le membre supérieur et
l'épaule.

PLI DE FLEXION PALMAIRE


Plis parcourant la paume de la main. Leur répartition est très semblable chez tous les individus et les
anomalies de leur trajet peuvent être interprétées comme le signe de certaines maladies
chromosomiques. Ces plis sont au nombre de trois.

PLI DE LA COMMISSURE PALPÉBRALE EXTERNE


Plis disposés en étoile au niveau de la commissure externe des deux paupières.

PLI DE LA TAILLE
Ensemble de plis abdominaux situés latéralement, à la jonction de la moitié supérieure et de la moitié
inférieure du tronc. Ils marquent la taille.
PLI DIGITAL DISTAL
Plis horizontaux formés par la flexion répétée des phalanges des doigts, situés sur la face antérieure
de la main. Les plis digitaux distaux se trouvent entre les phalanges distales et les phalanges
intermédiaires.

PLI DIGITAL DU POUCE


Le pouce présente un pli digital unique, car il ne compte que deux phalanges, contrairement aux autres
doigts.

PLI DIGITAL MOYEN


Plis situés entre les phalanges intermédiaires et les phalanges proximales des doigts.

PLI DIGITAL POSTÉRIEUR


Série de plis horizontaux situés sur la peau recouvrant la face postérieure des articulations inter-
phalangiennes.

PLI DIGITAL PROXIMAL


Plis situés à la jonction entre la paume de la main et les doigts. Ils sont le résultat de la flexion
répétée des doigts sur la paume de la main.

PLI DIGITO-PLANTAIRE
Pli cutané traversant horizontalement la plante du pied de son bord latéral à son bord médial, dans la
région où naissent les cinq orteils et qui correspond à la jonction métatarso-phalangienne de chacun
d'entre eux.

PLI DU COUDE
Face antérieure de l'articulation du bras avec l'avant-bras.

PLI DU SCROTUM
Nombreux plis sillonnant la quasi-totalité de la peau du scrotum.

PLI FRONTAL
Plis parcourant horizontalement la peau du front. Ils sont très prononcés lorsque les muscles de cette
zone se contractent et contribuent à donner au visage une expression de détermination.

PLI GASTRIQUE
Nombreux plis sillonnant la muqueuse interne de l'estomac. En règle générale, ils parcourent celle-ci
dans le sens longitudinal et baignent dans un liquide composé de salive ingérée, de sécrétions des
glandes gastriques et d'éventuels reflux de sécrétions duodénales. La muqueuse se caractérise par une
couleur rose orangé, mais peut également présenter une nuance blanchâtre. Les plis sont nettement
plus marqués lorsque l'estomac est vide et tendent à disparaître lorsqu'il est rempli ou distendu.
PLI GÉNITOCRURAL
Sillon cutané qui sépare la partie externe des grandes lèvres de la peau de la zone interne des
cuisses.

PLI GLUTÉAL
Pli horizontal situé sous les muscles glutéaux, qu'il sépare des cuisses. Il prend naissance au niveau
de la partie terminale de la fente interfessière, perpendiculairement à celle-ci, et se termine dans la
région latérale de la cuisse.

PLI INGUINAL
Plis formés dans la région inguinale, où la peau des membres inférieurs rejoint celle de l'abdomen.

PLI INTERDIGITAL
Plis apparaissant au niveau de la peau située entre les doigts.

PLI INTERSOURCILIER
Pli situé entre les deux sourcils. Il apparaît généralement pour donner au visage une expression de
mécontentement ou de préoccupation.

PLI NASO-GÉNIEN
Pli qui part de l'aile du nez, se prolonge obliquement vers le bas et sépare la joue de la région
buccale. Il est plus marqué lorsque les muscles péri-buccaux se contractent, par exemple pour
exprimer la joie, la peur, etc.

PLI NUCAL
Pli horizontal se formant habituellement dans la zone postérieure du cou, à la jonction de la nuque et
du dos.

PLI PALMAIRE LONGITUDINAL


Pli parcourant longitudinalement et obliquement la paume, depuis une zone de son bord externe très
proche de la naissance du pli transversal proximal, jusqu'à la partie moyenne du pli du poignet.

PLI PALMAIRE TRANSVERSAL DISTAL


Pli parcourant horizontalement la paume depuis le bord interne jusqu'au voisinage de l'espace
interdigital entre l'index et le majeur.

PLI PALMAIRE TRANSVERSAL PROXIMAL


Pli sillonnant horizontalement la paume de la main depuis son bord externe jusqu'à proximité du bord
interne, sans toutefois y parvenir.

PLI PALMÉ DU CANAL CERVICAL


La muqueuse utérine n'est pas lisse sur toute sa surface. Elle présente une série de plis longitudinaux,
parallèles entre eux, qui confluent vers le col.

PLI PALPÉBRAL INFÉRIEUR


Sillon cutané correspondant à la jonction de la peau de la paupière inférieure avec celle des joues.

PLI PALPÉBRAL SUPÉRIEUR


Sillon cutané correspondant à la jonction de la peau de la paupière supérieure avec celle située sous
le sourcil.

PLI POPLITÉ
Pli horizontal situé sur la zone postérieure du genou et séparant la peau de la cuisse de celle de la
jambe.

PLI POSTÉRIEUR DU COUDE


Plis regroupés situés sur la face postérieure du coude, marquant la jonction du bras avec l'avant-bras.
Ils résultent de la flexion et de l'extension répétées de la peau de cette zone.

PLI SEMI-LUNAIRE (OU CRÊTE DU CÔLON)


Rétrécissements transversaux englobant toute la circonférence de la surface intérieure du gros
intestin. Extérieurement, ces plis se manifestent sous la forme de sillons qui donnent à l'intestin un
aspect bosselé.

PLI SOUS-MAMMAIRE
Pli de forme semi-circulaire apparaissant sur la partie inférieure de la zone mammaire, à la jonction
avec la peau de la zone costale. En raison du volume des seins, ce pli est très marqué chez la femme.

PLI SOUS-MENTONNIER
Pli cutané situé sous le menton. Il est très marqué chez les personnes obèses et peut même prendre la
forme d'un double menton.

PLI SUB-MENTONNIER
Pli de la peau situé sous la mandibule, entre celle-ci et le cou.

PLI TRANSVERSAL DE LA MUQUEUSE VAGINALE


Série de sillons circulaires parcourant la face interne de la muqueuse vaginale. Ces plis
correspondent aux empreintes des fibres musculaires circulaires.

PLIS VOCAUX
voir NODULE DES PLIS VOCAUX
PNEUMONIE
Processus infectieux touchant le tissu pulmonaire. Les germes envahissent le poumon lors de
l'aspiration de micro-organismes qui colonisent l'oropharynx, par voie sanguine à travers un foyer
infectieux non pulmonaire ou encore par contiguïté.
L'infection est provoquée par une défaillance des mécanismes de défense (mouvement ciliaire,
sécrétion de morve, réponse immune, etc.) ou la présence d'une très forte quantité de micro-
organismes.
Chez les adultes, les germes les plus souvent responsables des pneumonies sont le
Streptococcuspneumoniae, le Staphylococcusaure us (staphylocoque doré), la Legionella et
l'Hæmophilusinfluenzae. Les virus, comme celui de la grippe ou de la varicelle, peuvent également
être des agents causals. Le Mycoplasma pneumoniae est une cause très fréquente de pneumonie chez
les grands enfants et les jeunes adultes.
La consommation d'alcool, le tabagisme, le diabète, l'insuffisance cardiaque et la MPOC sont des
facteurs prédisposants. Les enfants et les personnes d'âge avancé ont plus de risques de développer
une pneumonie, tout comme les individus qui présentent des défaillances au niveau du système
immun.
On parle de pneumonie extra-hospitalière si elle se développe dans la population générale ou dans
les 72 heures qui suivent l'hospitalisation du patient ou de pneumonie intra-hospitalière si l'on
constate sa présence chez un patient entré à l'hôpital pour une autre pathologie.
• Symptomatologie
La présentation typique d'une pneumonie extra-hospitalière consiste en un tableau clinique aigu de
fièvre, de frissons, de toux productive et de douleurs de type pleurétiques, associés à une
augmentation du nombre de leucocytes dans le sang périphérique.
La forme dite atypique (bronchopneumopathie de type viral) se manifeste de manière subaiguë, par
de la fièvre, des céphalées, des myalgies (douleurs musculaires), une arthralgie (douleurs
articulaires) et une toux sèche.
Le tableau clinique des pneumonies intra-hospitalières reste dissimulé par la maladie de base, c'est
pourquoi la maladie doit être suspectée chez tout patient qui présente de la fièvre et de nouveaux
infiltrats radiologiques.
• Diagnostic
En règle générale, le diagnostic est établi sur la base de l'histoire clinique et d'un examen
radiologique.
Le diagnostic de l'agent causal ne peut être effectué avec certitude qu'au moyen de procédés tels qu'un
examen du crachat, une culture d'échantillons de sang (hémoculture) et une fibrobronchoscopie. Le
plus souvent, les procédés invasifs ne sont pas utilisés car, dans la majorité des pneumonies acquises
en communauté, le germe responsable de la maladie ne peut pas être déterminé.
• Traitement
* Le traitement est basé sur la prise d'antibiotiques.
* Le choix de l'antibiotique le mieux adapté dépend du type de pneumonie (intra-hospitalière ou
extra-hospitalière), de sa forme (typique ou atypique), de la présence de facteurs de risque pour des
germes inhabituels (personnes âgées, MPOC, formes graves, etc.) et de la possibilité d'isoler le
micro-organisme concerné.

PNEUMONITE D'HYPERSENSIBILITÉ
Groupe de maladies médiées par une réaction immunologique, qui touchent la partie distale des voix
respiratoires. Ces maladies sont associées à une exposition répétée soit à différents antigènes, soit à
leurs substances organiques ou inorganiques.
Le plus souvent, il s'agit d'une maladie professionnelle constatée chez les fermiers, les cueilleurs, les
personnes qui travaillent le bois, les éleveurs de pigeons, etc.
L'exposition à l'antigène (champignons, bactéries, produits d'origine animale ou plantes) provoque
une réponse inflammatoire exagérée qui, sous une forme chronique, évolue vers la fibrose
pulmonaire.
• Symptomatologie
Elle peut se présenter sous une forme aiguë, subaiguë ou chronique.
Dans le cas de la forme aiguë, le patient a de la fièvre, des frissons, souffre de dyspnée (sensation de
manque d'air), tousse et présente un mal-être général. Ces symptômes disparaissent après quelques
jours sans exposition aux facteurs déclenchants.
La forme chronique est consécutive à des expositions prolongées et se manifeste par de la toux, une
dyspnée, une perte de poids et un mal-être général. Des symptômes d'hypertension pulmonaire
peuvent survenir.
• Diagnostic
Le diagnostic se base avant tout sur la suspicion, un examen clinique et une radiographie du thorax
chez les patients ayant été exposés à certaines des substances connues pour déclencher la maladie.
La fibrobronchoscopie peut également être utile.
• Traitement
* Il est essentiel d'identifier et d'éliminer l'agent causal.
* Dans les cas les plus légers, cette mesure est suffisante.
* Les cas les plus sévères nécessitent un traitement à base de corticoïdes.

PNEUMOTHORAX
Entrée d'air dans l'espace pleural.
Il est à l'origine du décollement des feuillets pariétal et viscéral, provoquant ainsi la compression et
le collapsus du parenchyme pulmonaire. Il peut être :

- d'origine traumatique, par traumatisme ouvert ou fermé ;


- spontané, chez les jeunes en pleine forme (ruptures des bulles apicales, ou blebs) ou chez les
patients qui souffrent d'une MPOC ;
- hypertensif, lorsque par un mécanisme valvulaire l'air pénètre dans l'espace pleural lors de
l'inspiration et y reste lors de l'expiration ;
- cataménial, chez les femmes jeunes, en relation avec les menstruations.

• Symptomatologie
La répercussion clinique dépend de la réserve ventilatoire du patient et du degré du collapsus
pulmonaire consécutif à l'entrée d'air dans la cavité pleurale.
En règle générale, le patient présente des douleurs de type point de côté, une dyspnée (sensation de
manque d'air), une toux sèche, une sudation, une tachycardie et une pâleur.
Si l'atteinte est vraiment grave, une cyanose et un choc peuvent être constatés.
• Diagnostic
Le diagnostic est confirmé au moyen d'une radiographie du thorax. Il est parfois nécessaire de faire
une radiographie lors de l'expiration afin de visualiser la chambre du pneumothorax.
• Traitement
* Les petits pneumothorax spontanés, sans atteinte ventilatoire, demandent seulement du repos et une
mise en observation.
* Les plus importants, ou ceux associés à une atteinte respiratoire, nécessitent un drainage thoracique.
* Afin d'éviter toute récidive, un traitement chirurgical par vidéothoracoscopie (résection des petites
bulles pleurales, ou blebs) et le collage chimique des feuillets pleuraux (pleurodèse) peuvent être
nécessaires.
* Le pneumothorax hypertensif est une urgence et, dès qu'il est suspecté, il est indispensable
d'administrer de l'oxygène au patient et de procéder à l'équilibrage des pressions sans attendre la
confirmation par radiographie. Pour cela, une aiguille de gros calibre est introduite dans le deuxième
espace intercostal. L'évacuation de l'air confirme le diagnostic. L'aiguille doit être laissée en place
jusqu'à ce qu'un tube de drainage permanent soit posé.

POCHE AMNIOTIQUE
Dès le début de la grossesse, une membrane se forme autour de l'embryon. Elle constitue une poche
qui abritera celui-ci pendant toute la gestation. La poche amniotique contient le liquide amniotique et
ne se rompt qu'au moment de l'accouchement, pour livrer passage au liquide et au fœtus.

POIDS
Le poids d'un nouveau-né à terme, c'est-à-dire après 38 à 42 semaines de gestation, oscille entre 2
500 et 4 000 g. Toutefois, il existe des variations importantes selon le sexe, la race et la constitution
des parents. Dans les jours qui suivent la naissance, le nouveau-né perd jusqu'à 10% ou 12% de son
poids corporel. Il s'agit d'un phénomène normal lié à l'élimination de liquides corporels.

POIDS CHEZ L'ENFANT D'ÂGE SCOLAIRE


Cette période allant de l'âge de cinq ans au début de l'adolescence - qui se situe généralement vers 11
ans - est marquée par une croissance stable et soutenue. La prise de poids est d'environ 3 kg par an.

POIDS CHEZ LE NOURRISSON


Au cours des premiers jours de la vie, le nourrisson perd du poids, puis en prend régulièrement
jusqu'à atteindre, généralement vers le 4e ou le 5e mois, le double de son poids de naissance. À partir
de six mois, ce rythme devient plus lent et moins régulier, et vers l'âge d'un an, l'enfant pèse
généralement trois fois plus qu'à la naissance.

POIDS CHEZ LE PETIT ENFANT


La prise de poids pendant cette période est plus stable et se situe aux alentours de 2 à 2,5 kg par an.
Ce type de croissance explique la perte des formes arrondies du nourrisson.

POIGNET
Zone de jonction de l'avant-bras et de la main correspondant à l'articulation des os de ces deux
structures.
POIGNET
voir FRACTURE DU POIGNET FRACTURE DU SCAPHOÏDE (CARPE)

POIL
Organe annexe de la peau, de forme cylindrique. Il se forme à l'intérieur du follicule pilo-sébacé
(racine du poil), puis parvient à l'extérieur (tige du poil).

POIL (COUCHES DU)


Le poil comprend trois couches concentriques :

- la médulla ou zone centrale ;


- le cortex ou zone intermédiaire, très riche en mélanine ;
- la cuticule ou zone externe

POILS PUBIENS (IMPLANTATION)


Chez la femme, les poils pubiens forment en règle générale un triangle dont la base est située vers le
haut. Chez l'homme, en revanche, leur implantation s'apparente davantage à un losange.

POINT D'INSERTION
Les points d'insertion sont les sites où les tendons se fixent au squelette et par l'intermédiaire
desquels la contraction musculaire se transmet aux os, aux cartilages et aux articulations, et permet
leur déplacement.

POINT LACRYMAL
Deux petits orifices situés juste avant les caroncules lacrymales, qui se présentent sous la forme de
saillies situées au niveau de la commissure palpébrale interne.

POITRINE
Face antérieure du thorax allant du cou à la ceinture, généralement pileuse chez l'homme adulte.

PÔLE FRONTAL
Partie la plus antérieure des deux hémisphères, correspondant à la concavité de l'os frontal.

PÔLE OCCIPITAL
Partie la plus postérieure des deux hémisphères, correspondant à la concavité de l'os occipital.

PÔLE URINAIRE
Orifice du corpuscule de Malpighi, situé à l'extrémité opposée au pôle vasculaire, par lequel sort le
produit de la filtration sanguine.

PÔLE VASCULAIRE
Ouverture du corpuscule de Malpighi par laquelle pénètrent les artérioles afférentes et sortent les
artérioles efférentes.

POLYARTÉRITE NOUEUSE
Type de vascularite caractérisée par l'affection des artères de petit et moyen calibre.
Une relation est établie avec le dépôt d'immunocomplexes (agrégats d'antigènes, d'anticorps et de
complément), formé par les antigènes de l'hépatite B, sur la paroi artérielle, qui provoquent les
lésions vasculaires.
En général, cette maladie touche les artères de petit et moyen calibre, essentiellement au niveau des
zones de bifurcation, et se présente sous la forme de plaques. Les lésions inflammatoires
caractéristiques sont appelées nécroses fibrinoïdes. L'inflammation provoque une occlusion
vasculaire et une dilatation (anévrisme).
• Symptomatologie
Le plus souvent, elle touche les hommes âgés de 40 à 60 ans.
Les patients souffrent de fièvre, d'asthénie (faiblesse), d'anorexie (perte de l'appétit), d'une perte de
poids, de myalgies (douleurs musculaires), d'arthralgies (douleurs articulaires), etc.
Les organes les plus touchés sont les reins, dans lesquels se produisent une inflammation et une
ischémie glomérulaire qui conduit à la glomérulonéphrite, la peau, avec un purpura palpable (tache
rougeâtre pouvant atteindre 1 cm de diamètre), les muscles (myalgies, raideur), le système nerveux
périphérique, avec des lésions des nerfs périphériques (multinévrite), et le tube digestif (douleurs
abdominales).
• Diagnostic
L'examen sanguin peut faire apparaître une leucocytose (augmentation du taux de globules blancs),
une thrombocytose (augmentation du taux de plaquettes) et une anémie (diminution du taux de
globules rouges).
Certains patients présentent une diminution des composants du complément et des anticorps
anticytoplasmes des polynucléaires neutrophiles (ANCA).
La confirmation du diagnostic s'effectue par une biopsie du tissu touché. L'artériographie permet de
démontrer la présence d'anévrismes caractéristiques.
• Traitement
* Le traitement commence par des corticoïdes à fortes doses, ou par des doses
d'immunosuppresseurs, jusqu'à ce que l'activité de la maladie soit contenue.
* D'autres immunosuppresseurs, telle que le cyclophosphamide, peuvent être nécessaires.

POLYARTHRITE RHUMATOÏDE
Maladie chronique, d'origine idiopathique, touchant de multiples organes et caractérisée
essentiellement par des atteintes articulaires qui produisent une inflammation de la membrane
synoviale de l'articulation (synovite).
Il est vraisemblable qu'un facteur génétique et l'influence d'une affection virale ou bactérienne
favorisent le déclenchement de la maladie.
La lésion articulaire est due à une réaction inflammatoire auto-immune, dans laquelle le système
immunitaire réagit agressivement contre ses propres tissus.
L'inflammation de la membrane synoviale stimule la prolifération de cellules synoviales, de cellules
des tissus conjonctifs et de vaisseaux sanguins. Les cellules activées du système immunitaire actif,
celles des tissus conjonctifs et les nouveaux vaisseaux sanguins forment un tissu appelé pannus qui
envahit progressivement l'espace articulaire et qui, associé à des molécules inflammatoires telles que
les cytokines, provoque la destruction des tissus cartilagineux et osseux de l'articulation.
• Symptomatologie
En règle générale, les manifestations de cette maladie apparaissent lentement et progressivement.
Au début, on observe des symptômes non spécifiques, tels que l'asthénie (faiblesse), l'anorexie (perte
de l'appétit), des myalgies (douleurs musculaires), etc.
Les atteintes musculaires se manifestent de manière graduelle et symétrique. La douleur apparaît en
premier. Elle augmente avec la pression, le mouvement de l'articulation et la tuméfaction. La rigidité
articulaire consécutive au repos est caractéristique de cette maladie.
Les atteintes les plus fréquentes concernent les articulations des mains, des poignets, des genoux et
des pieds. Les affections des articulations interphalangiennes proximales et des articulations
métacarpophalangiennes sont caractéristiques de la maladie.
Au fur et à mesure que l'inflammation progresse, on constate une destruction du cartilage articulaire et
l'apparition de déformations.
Au niveau des mains, on peut observer la déviation cubitale des doigts, des doigts « en cou de cygne
» (hyperextension de l'articulation interphalangienne proximale et flexion de l'articulation
interphalangienne distale), des doigts « en bouton » (flexion de l'articulation interphalangienne
proximale et extension de l'interphalangienne distale) et des doigts « en marteau » (flexion de
l'interphalangienne distale).
Les nodules rhumatoïdes sont des nodules inflammatoires de consistance solide, indolores,
généralement situés au niveau des coudes, du tendon calcanéen, ou de l'occiput (jonction du crâne et
de la colonne vertébrale).
Les manifestations pleuropulmonaires incluent : la pleurésie (inflammation de la plèvre) avec
épanchement pleural, la fibrose pulmonaire, les nodules pulmonaires et l'obstruction des petites
bronches (bronchiolite).
En ce qui concerne le système cardiovasculaire, on constate fréquemment une péricardite
(inflammation de la membrane qui enveloppe le cœr).
Les atteintes des nerfs périphériques (médian, cubital, radial ou fibulaire profond) sont dues à la
compression de l'infiltrat inflammatoire.
Des affections oculaires (kératoconjonctivite), osseuses (ostéoporose), rénales et hépatiques peuvent
également être constatées.
• Diagnostic
Les éléments cliniques, radiologiques et de laboratoire qui confirment le diagnostic sont les suivants
: raideur articulaire matinale, inflammation d'au moins trois articulations pendant plus de six
semaines, inflammation des articulations de la main (poignet, métacarpophalangiennes ou
interphalangiennes proximales), inflammation articulaire symétrique, nodules rhumatoïdes,
augmentation du facteur rhumatoïde dans le sérum (anticorps qui réagissent contre une partie des
immunoglobulines G) et altération radiologique caractéristique au niveau des articulations.
La présence d'au moins quatre de ces symptômes chez un patient permet de confirmer le diagnostic de
polyarthrite rhumatoïde. Cependant, les personnes qui présentent deux de ces symptômes, ou plus, ne
doivent pas être considérées comme ne souffrant pas de la maladie.
• Traitement
* Les anti-inflammatoires non stéroïdiens, tels que l'acide acétique salicylique, ont un effet anti-
inflammatoire et analgésique et sont donc utiles pour soulager les symptômes de la maladie.
* Certains médicaments ont prouvé leur capacité à retarder ou contenir l'évolution de la pathologie.
Ils sont connus sous le nom de médicaments modificateurs de la maladie. Les plus courants sont le
méthotrexate, la sulfasalazine et le léflunomide. Ils doivent être utilisés seuls ou combinés, le plus tôt
possible après l'établissement du diagnostic.
* Les glucocorticoïdes et les médicaments immunosuppresseurs peuvent être utilisés chez les patients
qui ne réagissent pas au traitement habituel.
* L'immunothérapie, avec des inhibiteurs ou des antagonistes de certaines molécules libérées lors de
l'activation du système immunitaire et l'inflammation, tels que le facteur de nécrose tumorale ou
l'interleukine-1, est en cours d'évaluation.

POLYCYTHÉMIE VRAIE
voir MALADIE OU SYNDROME DE VAQUEZ. POLYCYTHÉMIE VRAIE. ÉRYTHRÉMIE

POLYKYSTOSE RÉNALE MALADIE RÉNALE POLYKYSTIQUE


Maladie génétique caractérisée par le développement dans le rein de kystes sphériques remplis de
liquide, qui croissent et se substituent progressivement au tissu rénal fonctionnel, conduisant à une
insuffisance rénale.
Deux formes sont connues :

- la maladie rénale polykystique de l'adulte. Elle se transmet selon le mode autosomique dominant et
elle est généralement liée à des gènes situés sur le bras court du chromosome 16 ;
- la maladie rénale polykystique autosomique récessive. Elle est liée à un gène situé sur le
chromosome 6.

• Symptomatologie
Les symptômes de la maladie rénale polykystique de l'adulte débutent au cours de la quatrième ou
cinquième décennie de la vie.
De manière caractéristique, on observe une hématurie (présence de globules rouges dans l'urine) et
une nycturie (miction excessive pendant la nuit).
Une augmentation de l'incidence des calculs rénaux et des infections urinaires se manifeste et 30%
des patients présentent une hypertension artérielle.
Des kystes peuvent apparaître au niveau du foie, de la rate et de l'utérus.
Cette maladie est fréquemment associée à des anévrismes cérébraux (dilatation des artères
cérébrales). Au cours de son évolution, des symptômes d'insuffisance rénale apparaissent.
Dans la maladie polykystique autosomique récessive, les reins sont de taille plus importante dès la
naissance, ce qui peut affecter le développement pulmonaire (hypoplasie pulmonaire). Elle évolue en
peu de temps vers une hypertension et une insuffisance rénale.
• Diagnostic
L'échographie constitue la technique de choix.
On observe des reins de taille plus importante, avec des contours irréguliers et de nombreux kystes.
Le diagnostic intra-utérin est possible.
• Traitement
* Le traitement est destiné à prendre en charge les complications : hypertension, infections urinaires,
calculs rénaux et insuffisance rénale.
* Dans les phases avancées, la dialyse ou la transplantation rénale est nécessaire.
* Un conseil génétique doit être proposé.

POLYKYSTOSE RÉNALE DE L'ADULTE


voir PATHOLOGIE GÉNÉTIQUE

POLYMYALGIE RHUMATISMALE
Maladie d'origine inconnue caractérisée par une douleur, une rigidité et une impotence fonctionnelle
principalement des muscles de la ceinture scapulaire et pelvienne.
Elle est fréquemment associée à une artérite temporale.
• Symptomatologie
Elle touche principalement les femmes âgées de plus de cinquante ans.
D'abord progressive, l'intensité des symptômes augmente jusqu'à provoquer l'invalidité.
Des symptômes généraux, de type fièvre, perte de poids, faiblesse générale, etc., peuvent apparaître.
• Diagnostic
On observe généralement une augmentation de la vitesse de sédimentation globulaire et une anémie,
associées au tableau clinique.
Les enzymes musculaires sont normales.
• Traitement
* Un traitement à base de corticoïdes est nécessaire pour contrôler les symptômes.

POLYMYOSITE
Les polymyosites sont des inflammations musculaires dont la cause est inconnue, qui, dans certains
cas, sont accompagnées d'altérations d'autres tissus (dermatomyosite).
Elles sont peut-être dues à différents facteurs : anomalies génétiques, mécanisme auto-immun,
infection virale.
• Symptomatologie
Le principal symptôme est une faiblesse musculaire qui, en règle générale, atteint les muscles du cou,
des épaules et du pelvis. Elle peut être accompagnée de douleurs, d'atrophie musculaire, de
contractures et de difficultés pour avaler.
Une affection de la peau, des problèmes de cœr, d'articulation, ou des atteintes à d'autres organes,
peuvent également apparaître.
• Diagnostic
En plus des symptômes décrits précédemment, des altérations des enzymes musculaires présentes
dans le sang peuvent être constatées lors de la biopsie musculaire et de l'électromyogramme.
• Traitement
* Le traitement se base sur l'utilisation des glucocorticoïdes et d'autres immunosuppresseurs sur de
longues périodes.

POLYPE DES PLIS VOCAUX


Tumeur bénigne qui se développe suite à une utilisation abusive de la voix, à des réactions
allergiques chroniques, au tabagisme ou à l'inhalation de substances irritantes.
Il survient plus fréquemment sur la partie antérieure de la glotte et est généralement présent de
manière unilatérale.
• Symptomatologie
Il est caractérisé par une dysphonie (enrouement) et une voix entrecoupée.
• Diagnostic
Le diagnostic est établi au moyen d'un examen des plis vocaux effectué à l'aide d'un spéculum
(laryngoscopie indirecte) et d'une biopsie.
• Traitement
* Le traitement consiste en l'ablation chirurgicale du polype (polypectomie).

POLYPE ENDOMÉTRIAL
Prolifération bénigne de l'endomètre, proéminente dans la cavité utérine, développée à partir des
cellules basales de l'endomètre, contenant des glandes, un stroma (charpente conjonctive) et des
vaisseaux sanguins.
Son évolution en tumeur maligne est rare, même s'il peut coexister avec un cancer de l'endomètre.
• Symptomatologie
Il apparaît chez les femmes âgées de 30 à 60 ans.
Le symptôme le plus fréquent est la métrorragie (saignement utérin survenant en dehors des
menstruations).
• Diagnostic
L'échographie transvaginale peut être utile.
Le diagnostic de certitude est obtenu par l'analyse anatomopathologique d'un prélèvement effectué au
cours d'une hystéroscopie (examen de la cavité utérine à l'aide d'un appareil optique appelé
hystéroscope).
• Traitement
* En règle générale, on procède à l'ablation chirurgicale du polype (polypectomie) par hystéroscopie.

POLYPE INTESTINAL
Formations tumorales muqueuses, qui touchent essentiellement le gros intestin, presque toujours
bénignes, mais qui peuvent parfois devenir malignes.
Dans certains cas, elles peuvent se généraliser et atteindre une plus grande partie de l'appareil
digestif, dans d'autres cas elles peuvent, entre autres choses, correspondre à des maladies
héréditaires (syndromes de polypose familiale).
• Symptomatologie
La maladie peut rester asymptomatique pendant longtemps.
En règle générale, elle se manifeste sous la forme d'hémorragies au niveau de l'anus, sans aucune
douleur ni aucun autre symptôme.
• Diagnostic
La plupart du temps, le diagnostic est établi sur la base d'une endoscopie qui permet de visualiser et
de traiter les polypes.
• Traitement
* Le traitement consiste en l'ablation des polypes au moyen d'une endoscopie (polypectomie).

POLYPE NASAL
Formation charnue bénigne qui se développe à partir de la muqueuse nasale.
Il survient suite à un processus inflammatoire ou allergique. La maladie de Widal est l'association de
polypes nasaux bilatéraux, d'asthme et d'une intolérance à l'aspirine.
• Symptomatologie
Les principaux symptômes sont une obstruction nasale, une rhinorrhée (écoulement nasal) et un
dysfonctionnement de l'odorat.
• Diagnostic
Le diagnostic est établi au moyen d'une rhinoscopie.
• Traitement
* Le traitement médical consiste en la prise de décongestionnants, d'antihistaminiques et de
corticoïdes.
* En règle générale, il est nécessaire d'avoir recours au traitement chirurgical avec ablation par voie
endoscopique.

POMME D'ADAM
voir PROÉMINENCE LARYNGÉE

POMMETTE
Proéminence située de chaque côté de la face, sous les cavités orbitaires, et correspondant à l'os et à
l'arcade zygomatiques.

PONT (OU PROTUBÉRANCE ANNULAIRE)


Éminence blanchâtre située entre la moelle allongée et la base du cerveau, auquel elle est reliée par
les pédoncules cérébraux. Le pont est parcouru intérieurement par différents faisceaux de substance
blanche servant de connexion entre les noyaux cérébraux et la moelle spinale. Il présente en son
centre une cavité appelée 4e ventricule. Il correspond à la portion moyenne du tronc cérébral.

PONT RADIAIRE (OU FIBRE RADIAIRE)


Extension des microtubules périphériques A reliant ceux-ci aux microtubules centraux et qui présente,
au point de jonction, une zone plus large nommée tête de pont radiaire. Les ponts radiaires sont
répartis tout le long des microtubules A selon des intervalles réguliers de 24, 32 et 40 nm. Chaque
doublet de microtubules périphériques est raccordé aux microtubules centraux par ces extensions
radiaires qui partent toujours des microtubules A.

PORE
Petit orifice situé sur la peau, en forme de puits, correspondant parfois à l'extrémité supérieure du
canal excréteur d'une glande sudoripare, à travers lequel coule la sueur, parfois à la naissance d'un
poil. Les pores sont souvent situés à côté d'un follicule pilo-sébacé.

PORE GUSTATIF
Orifice s'ouvrant à la surface de l'épithélium et recouvrant la muqueuse linguale. Grâce aux pores
gustatifs, celle-ci communique avec les cellules situées à l'intérieur du calicule (ou bourgeon)
gustatif.
PORE NUCLÉAIRE
Pores présents en grande quantité sur l'enveloppe nucléaire, qui permettent le passage de certaines
molécules.

PORPHYRIES
Ensemble de maladies qui ont en commun un déficit enzymatique du métabolisme du groupe hémo de
l'hémoglobine (c'est-à-dire de la protéine chargée du transport de l'oxygène dans les globules rouges)
dans les cellules du foie ou de la moelle osseuse.
Ce déficit est à l'origine de l'accumulation de métabolites intermédiaires (les porphyrines) qui
déterminent les manifestations cliniques.
• Symptomatologie
En fonction du déficit, on constate des manifestations cutanées et extracutanées.
Parmi les manifestations cutanées, on peut citer : une photosensibilité aiguë (prurit, douleur et
sensation de brûlure après exposition au soleil, suivie d'érythème et d'œdème) et une fragilité cutanée
sévère (bulles sous-épidermiques parmi les traumatismes les moins importants).
Parmi les manifestations extracutanées, on observe : des crises porphyriques (tableau aigu, avec
symptômes digestifs, neurologiques et psychiatriques, associés à un facteur déclenchant comme la
prise de barbituriques, d'anti-épileptiques, d'ergotamine ou d'alcool), une anémie et un
dysfonctionnement hépatique.
• Diagnostic
Le diagnostic est effectué grâce à la détection des produits intermédiaires accumulés dans le plasma,
les urines, les fèces, les globules rouges et la moelle osseuse.
• Traitement
* Il faut éviter les éléments déclencheurs de la crise porphyrique. La photoprotection est également
importante.
* Certains patients doivent subir une splénectomie (ablation de la rate).
* Phlébotomies.
* Antipaludéens.
* β-carotène.

PORTE DU FOIE
Orifice situé dans la face inférieure du foie et à travers lequel passent les vaisseaux sanguins et le
conduit hépatique commun.

PORTION DU DUODÉNUM (1ère )


Section initiale du duodénum suivant une direction oblique et ascendante. Elle trouve son origine au
niveau du pylore et se termine sur une courbure qui se prolonge avec la deuxième portion.

PORTION DU DUODÉNUM (2e )


Elle suit un trajet vertical descendant et s'inscrit dans le prolongement de la première portion. Elle
renferme la papille duodénale majeure (ou de Vater), saillie dont le centre comprend un orifice où le
foie (via le conduit cholédoque) et le pancréas (via les conduits pancréatique et pancréatique
accessoire) déversent leurs sécrétions. Au-dessus se trouve la papille duodénale mineure, dans
laquelle débouche le conduit pancréatique accessoire (ou canal de Santorini).

PORTION DU DUODÉNUM (3e )


Prolongement de la deuxième portion du duodénum qui suit un trajet horizontal légèrement ascendant,
jusqu'à ce qu'il passe au-dessous de l'artère et des veines mésentériques supérieures. La troisième
portion du duodénum se termine sur une angulation marquée, ou angle de Treitz, sur laquelle débute le
jéjunum.

PORTION DU DUODÉNUM (4e )


Elle suit un trajet ascendant à partir de la troisième portion et se termine au niveau de l'angle
duodéno-jéjunal (ou de Treitz).

POSITION DEBOUT (OU ORTHOSTATIQUE)


Position d'une personne placée verticalement sur le sol. Les pieds sont légèrement séparés et la
paume des mains est orientée vers l'avant.

POSITION DISTALE OU PROXIMALE


Position d'une partie d'un membre par rapport à la racine de celui-ci (épaule ou aine). Le terme
proximal désigne la position la plus proche de la racine du membre et le terme distal, la plus
éloignée.

POSITION FŒTALE
Position d'une personne étendue en décubitus, les jambes fléchies sur les cuisses, les cuisses sur
l'abdomen et la tête inclinée sur la poitrine. Elle doit son nom à la position habituellement prise par
le fœtus dans l'utérus de la mère.

POSITION ORTHOSTATIQUE
voir POSITION DEBOUT (OU ORTHOSTATIQUE)

POSTHITE
voir PHIMOSIS

POUCE DU SKIEUR
Lésion du ligament collatéral ulnaire de l'articulation métacarpo-phalangienne du 1er doigt.
Elle survient lorsque le pouce est en abduction forcée. C'est le cas notamment pour les skieurs,
lorsque le bâton reste planté dans la neige et que la poignée force l'extension du pouce.
Cette lésion a pour effet de compromettre la pince de précision entre le pouce et l'index, nécessaire
pour la manipulation fine des objets.
• Symptomatologie
Les principaux symptômes sont des douleurs du côté médial, ou interne (ulnaire), de l'articulation
métacarpo-phalangienne et l'impossibilité d'effectuer avec force un mouvement de pince avec le
pouce et l'index.
• Diagnostic
Il est important d'étudier la stabilité de l'articulation en essayant de l'ouvrir (manœuvre de déviation
radiale).
Si la manœuvre est douloureuse, mais qu'elle ne permet pas une déviation plus importante que celle
du pouce de l'autre main, l'entorse est confirmée.
Si l'ouverture est plus importante que celle de l'autre pouce, la rupture du ligament doit être
suspectée. Celle-ci peut être mise en évidence par des radiographies de l'articulation en position
forcée.
• Traitement
* En cas d'entorse, on a recours à un traitement orthopédique (ou conservateur), basé sur une
immobilisation avec un plâtre.
* En cas de rupture complète du ligament, le traitement chirurgical est préférable.

POUMON
Ils sont situés dans la cage thoracique, sous les côtes, et se projettent extérieurement sur les parois
antérieures, latérales et postérieures du thorax.

POUMON
voir CANCER DU POUMON

POUMON DROIT
Il est situé à droite du cœr, dont il recouvre en partie la face antérieure.

POUMON GAUCHE
Situé à gauche du cœr, dont il recouvre en partie la face antérieure, il est en contact avec la paroi du
ventricule gauche à travers les plèvres et le péricarde.

POUTEAU (FRACTURE DE POUTEAU-COLLES)


voir FRACTURE DU RADIUS DISTAL (POIGNET)

PRÉCIPITATION
Mécanisme d'inactivation se produisant lorsque les antigènes et les anticorps sont dissous dans un
milieu agissant comme dissolvant et qui est similaire à l'agglutination. Dans ce cas, l'union de
l'antigène et de l'anticorps entraîne la création d'agglomérats bloqués qui sont précipités au fond du
dissolvant.

PRÉMOLAIRE
Elles sont situées dans les régions latérales des gencives et sont dotées d'une racine unique et d'une
couronne de forme cubique. On distingue quatre prémolaires supérieures et quatre inférieures. Ces
dents permettent de mâcher et de broyer les aliments.

PRÉPUCE
Peau qui recouvre l'extrémité distale du pénis, ou gland, autour duquel il est disposé en forme de
manchon repliable permettant de le laisser libre. Sa face postérieure présente un repli cutané qui unit
les deux structures et reçoit le nom de frein du prépuce.

PRÉPUCE DU CLITORIS
voir CAPUCHON (OU PRÉPUCE) DU CLITORIS

PRESBYACOUSIE
Perte progressive de l'acuité auditive, due à l'âge.
Il s'agit d'une pathologie de l'oreille interne, généralement provoquée par une lésion de l'organe
spiral (qui reçoit les stimuli du mouvement à l'intérieur du labyrinthe), avec perte progressive des
cellules ciliées.
• Symptomatologie
La baisse de l'acuité auditive est progressive, bilatérale et symétrique. Le patient peut faire état
d'acouphènes, ou de tintements (sensation de bourdonnements dans les oreilles).
Elle commence par affecter la capacité d'entendre les sons de haute fréquence, avec des difficultés
pour écouter une conversation, principalement dans une ambiance bruyante.
• Diagnostic
L'acoumétrie (test de Weber, ou test du diapason), l'audiométrie et l'impédancemétrie permettent
d'évaluer la capacité d'entendre des sons, tant au niveau quantitatif que qualitatif.
• Traitement
* Le traitement est basé sur l'utilisation de prothèses auditives (audiophones).

PRESBYTIE
voir AMÉTROPIE

PRO-ÉRYTHROBLASTE
Cellule précurseur de l'érythropoïèse à partir de laquelle sont formés, à l'issue de plusieurs étapes
intermédiaires, les érythrocytes, ou globules rouges.

PRO-MÉTAPHASE
À cette étape, les centrioles se sont déjà placés au niveau de pôles cellulaires totalement opposés,
bien qu'ils restent reliés par des fibres composées des tubules du cytosquelette constituant le fuseau
mitotique. Comme la membrane nucléaire se dissout, les nucléoles disparaissent et les chromosomes
se fixent sur les fibres du fuseau mitotique au moyen de structures spéciales du centromère appelées
cynétocores.

PROCESSU ARTICULAIRE SUPÉRIEUR


Deux saillies osseuses verticales possédant une facette sur leur partie postéro-interne et s'articulant
avec les processus articulaires inférieurs de la 5e vertèbre lombale.

PROCESSUS ANTÉRIEUR DU MALLÉUS (OU PROCESSUS LONG)


D'abord très large puis très fin, il se prolonge par le ligament antérieur du malléus.

PROCESSUS ARTICULAIRE
Prolongements osseux issus des processus transverses et dirigés vers le haut et vers le bas,
permettant aux vertèbres de s'articuler entre elles.

PROCESSUS BASILAIRE
Saillie en forme de quadrilatère, située sur l'os occipital en avant du foramen magnum, s'articulant
avec une surface similaire située sur la partie postérieure de l'os sphénoïde. Au-dessus de cette zone,
passe le sillon basilaire sur lequel reposent le pont et une partie de la moelle allongée.

PROCESSUS CLINOÏDE
Quatre saillies, deux antérieures et deux postérieures, situées aux quatre angles de la selle turcique.
On décrit également deux processus clinoïdes moyens.

PROCESSUS CONDYLIEN DE LA MANDIBULE


Saillie osseuse de la branche de la mandibule, de forme arrondie. Le processus condylien s'articule
avec la fosse mandibulaire de l'os temporal, avec laquelle il forme l'articulation temporo-
mandibulaire.

PROCESSUS CORACOÏDE DE LA SACUPULA (OU DE L'OMOPLATE)


Proéminence fusiforme située sur l'extrémité externe du bord supérieur de la scapula. Elle constitue
le point d'insertion de certains ligaments et muscles de l'épaule, du bras et de la face antérieure du
thorax.

PROCESSUS CORONOÏDE
Saillie osseuse située sur la partie antérieure du bord supérieur de la branche de la mandibule, sur
laquelle s'insère le muscle temporal et qui permet la mobilité de la mandibule.

PROCESSUS COURT DU MALLÉUS


voir PROCESSUS LATÉRAL DU MALLÉUS (OU PROCESSUS COURT)

PROCESSUS ÉPINEUX
Prolongements osseux postérieurs de chaque vertèbre. Ils donnent insertion aux ligaments reliant les
vertèbres entre elles par leur face postérieure.

PROCESSUS ÉPINEUX DES VERTÈBRES CERVICALES


Prolongements osseux postérieurs des vertèbres du cou, réunis entre eux par les ligaments
interépineux. Ils sont dirigés vers l'arrière et, dans la région cervicale, leur terminaison est
généralement dédoublée. Ils donnent insertion aux ligaments interépineux, qui réunissent les vertèbres
entre elles, et aux muscles du même nom.
PROCESSUS ÉPINEUX DES VERTÈBRES THORACIQUES
Prolongements postérieurs des vertèbres, sur lesquels s'insèrent les ligaments reliant les différents
processus épineux, ou ligaments interépineux. Les processus épineux des vertèbres thoraciques sont
longs et se dirigent obliquement vers le bas.

PROCESSUS FRONTAL
Lame osseuse s'élevant depuis la partie antérieure de l'os maxillaire. Son extrémité prend une forme
irrégulière et s'articule avec le processus orbitaire interne de l'os frontal. Le bord antérieur du
processus frontal s'articule avec les os propres du nez et sa face interne est en contact les cornets
nasaux.

PROCESSUS FRONTAL DE L'OS ZYGOMATIQUE


Prolongement ascendant de l'os, situé dans l'angle supérieur, s'articulant avec le processus orbitaire
externe de l'os frontal.

PROCESSUS JUGULAIRE
Saillie issue du bord temporal de l'os occipital. Elle s'emboîte et s'articule avec une zone de la partie
pétreuse de l'os temporal.

PROCESSUS LATÉRAL DU MALLÉUS (OU PROCESSUS COURT)


Petit prolongement de forme conique situé sous le col du malléus, sur sa partie externe. Il est adossé à
la membrane tympanique, provoquant ainsi une petite saillie perceptible sur la face externe de celle-
ci.

PROCESSUS LENTICULAIRE
Proéminence située à l'extrémité de la branche longue (inférieure) de l'incus, s'articulant avec la tête
du stapes.

PROCESSUS LONG DU MALLÉUS


voir PROCESSUS ANTÉRIEUR DU MALLÉUS (OU PROCESSUS LONG)

PROCESSUS MASTOÏDE
Proéminence osseuse située à la base de la partie pétreuse de l'os temporal, à l'intérieur de laquelle
se trouvent des cavités, ou cellules, mastoïdiennes. Sa surface extérieure, rugueuse, donne insertion à
d'importants muscles du cou.

PROCESSUS ORBITAIRE
Lame osseuse s'étendant vers l'arrière depuis le bord orbitaire. Le processus orbitaire contribue à
former la paroi de l'orbite par sa partie concave et celle de la fosse temporale par sa partie convexe.

PROCESSUS ORBITAIRE EXTERNE


Prolongement latéral externe de l'os frontal, faisant saillie dans la partie la plus externe de l'arcade
sourcilière, par lequel cet os s'articule avec l'os zygomatique pour former le bord externe de la cavité
orbitaire. Il existe un processus orbitaire externe de chaque côté du crâne.

PROCESSUS ORBITAIRE INTERNE


Saillie pointue située sur le côté de l'incisure nasale, sur laquelle s'articule le processus frontal de
l'os maxillaire.

PROCESSUS PALATIN
Prolongement horizontal de l'os maxillaire formant une lame large qui s'étend vers l'intérieur et va
rejoindre le processus palatin controlatéral. L'union des deux processus palatins forme le plancher
des fosses nasales et le toit de la cavité buccale, ou palais osseux.

PROCESSUS PTÉRYGOÏDE
Prolongement osseux dirigé vers le bas depuis la partie inférieure du corps de l'os sphénoïde et dont
il existe un exemplaire de chaque côté de l'os sphénoïde. Il part de cette zone par l'intermédiaire de
deux racines, entre lesquelles se trouve le canal ptérygoïdien. Ces racines se prolongent vers le bas
et forment une lame latérale et une lame médiale. Le processus ptérygoïde donne insertion à certains
muscles de la mastication, du palais mou et du pharynx, ainsi qu'à des ligaments appartenant à cette
région.

PROCESSUS PYRAMIDAL
Prolongement effilé naissant de la partie postérieure de la base de la lame perpendiculaire (ou
verticale) et qui s'introduit entre la lame latérale et la lame médiale du processus ptérygoïde de l'os
sphénoïde.

PROCESSUS SPHÉNOÏDAL
Prolongement en forme de pointe, situé dans la partie supérieure du bord postérieur de l'os palatin. Il
s'incurve et constitue une partie du toit de la cavité nasale. Sa partie supérieure contribue à former le
canal ptérygo-palatin.

PROCESSUS STYLOÏDE DE L'OS TEMPORAL


Saillie osseuse en forme d'aiguille descendant depuis la zone inférieure de la partie pétreuse de l'os
temporal et sur laquelle s'insère un groupe de muscles et de ligaments appelés génériquement
bouquet de Riolan (muscles stylo-hyoïdien, stylo-pharyngien et stylo-glosse, ainsi que les ligaments
stylo-mandibulaire et stylo-hyoïdien).

PROCESSUS STYLOÏDE DE L'ULNA


Prolongement cylindrique s'élevant verticalement à partir de l'extrémité inférieure de l'ulna et donnant
insertion à certains des ligaments de l'articulation du poignet.

PROCESSUS STYLOÏDE DU RADIUS


Prolongement épais situé sur la partie externe de l'extrémité inférieure du radius, facilement palpable
sous la peau de cette zone. Le processus styloïde donne insertion à certains ligaments et muscles du
poignet et de l'avant-bras.

PROCESSUS TEMPORAL DE L'OS ZYGOMATIQUE


Processus situé au niveau de l'angle postérieur de l'os zygomatique, s'articulant par l'intermédiaire
d'un bord dentelé avec le processus zygomatique de l'os temporal, avec lequel il forme l'arcade
zygomatique.

PROCESSUS TRANSVERSE
Saillie s'étendant latéralement de chaque côté de la vertèbre. Comme celui de l'atlas, il n'est pas
bifide.

PROCESSUS TRANSVERSE DES VERTÈBRES THORACIQUES


Deux prolongements latéraux, un à droite et un à gauche, suivant une direction transversale et donnant
insertion à de puissants ligaments articulaires. Les processus transverses des vertèbres thoraciques
présentent des facettes articulaires destinées aux côtes.

PROCESSUS UNCINÉ
Lame osseuse située sur la face inférieure des masses latérales, près de l'ouverture du sinus
maxillaire de l'os maxillaire qu'elle rétrécit.

PROCESSUS XIPHOÏDE
Prolongement formant l'extrémité inférieure du sternum, sur lequel vient se fixer une partie des fibres
musculaires antérieures du diaphragme.

PROCESSUS ZYGOMATIQUE
Prolongement osseux épais, issu de la zone horizontale de la base de la partie squameuse, dirigé vers
l'avant. Le processus zygomatique se termine par une zone irrégulière et dentelée qui s'unit au
processus temporal de l'os zygomatique pour former l'arcade zygomatique. Elle donne insertion au
muscle masséter.

PROCESSUS ZYGOMATIQUE
Saillie de forme pyramidale se détachant du centre de la face externe de l'os maxillaire. La partie
externe du processus zygomatique, qui présente une surface irrégulière, s'articule avec l'os
zygomatique. Son bord postérieur répond à la grande aile de l'os sphénoïde.

PROCESSUS ZYGOMATIQUE DE L'OS TEMPORAL


Prolongement de l'os temporal dirigé vers l'avant qui, en s'unissant au processus temporal de l'os
zygomatique, forme l'arcade zygomatique.

PROÉMINENCE LARYNGÉE
Proéminence située sur la partie antérieure du cou, correspondant à la saillie centrale du cartilage
thyroïde. Elle est marquée chez les hommes et pratiquement invisible chez les femmes.

PROLACTINE
Hormone adénohypophysaire dont la concentration augmente au cours de la grossesse pour préparer
la lactation.

PROLAPSUS VALVULAIRE MITRAL


Il survient en raison d'un défaut de coaptation des cuspides de la valve mitrale, avec déplacement de
l'une des cuspides ou des deux vers l'atrium, en systole.
Il peut parfois entraîner une insuffisance mitrale.
Il est très fréquent dans l'ensemble de la population, surtout chez la femme.
Il a été associé à des lésions du tissu conjonctif et au syndrome de Marfan.
• Symptomatologie
Il évolue généralement de manière asymptomatique.
Dans certains cas, il peut être à l'origine de douleurs thoraciques, d'une dyspnée et d'une perte de
connaissance.
Plus rarement, il peut se compliquer d'une insuffisance mitrale progressive, d'une endocardite
infectieuse, d'une rupture de cordages tendineux, d'arythmies ou d'un accident vasculaire cérébral
faisant suite à une embolie cardiaque.
• Diagnostic
À l'auscultation, on perçoit un « clic » au début ou vers le milieu de la systole, ainsi qu'un souffle
systolique.
L'échocardiogramme permet d'établir un diagnostic définitif et de déterminer, le cas échéant,
l'importance de l'insuffisance mitrale.
• Traitement
* Les cas asymptomatiques ne nécessitent aucun traitement.
* Il est recommandé de prendre les mesures nécessaires pour prévenir la survenue d'une endocardite
infectieuse lors des interventions à haut risque, comme les extractions dentaires, les interventions
urogénitales, les endoscopies, etc.
* Un traitement chirurgical est rarement nécessaire.

PROMÉGACARYOBLASTE
Cellule provenant du mégacaryoblaste, issue de la duplication de son noyau sans division du
cytoplasme.

PROMONOCYTE
Cellule issue de la cellule souche myéloïde qui génère les monocytes.

PROMYÉLOCYTE
Cellule issue de la cellule souche myéloïde qui engendre les trois types de granulocytes, à savoir :
les neutrophiles, les basophiles et les éosinophiles.
PRONATION DOULOUREUSE DES JEUNES ENFANTS SUBLUXATION DU
COUDE
Subluxation de la tête du radius en dehors du ligament annulaire du radius.
Elle survient chez les enfants âgés de 1 à 3 ans, suite à une traction violente sur le membre supérieur
en extension, comme par exemple le fait de soulever un enfant en le tenant par la main.
• Symptomatologie
Les principaux symptômes sont la présence de douleurs, le coude en semi-extension, l'avant-bras en
pronation et le refus de l'enfant de bouger le bras.
• Diagnostic
Le tableau clinique suffit à établir le diagnostic. L'examen radiographique permet de confirmer qu'il
ne s'agit pas d'une fracture de la clavicule ni d'une fracture supra-condylienne.
• Traitement
* Le traitement est basé sur la rééducation orthopédique par supination forcée de l'avant-bras en
extension puis en flexion.

PROPHASE
Étape au cours de laquelle débute véritablement la mitose, ou division cellulaire. Les filaments de
chromatine se regroupent en 46 chromosomes qui sont disposés en 23 paires (caryotype) et qui
contiennent chacun un système de chaînes d'ADN double et identique. On peut observer en même
temps comment chaque centriole se divise en deux nouveaux centrioles qui se séparent et commencent
à migrer vers des pôles cellulaires opposés.

PROSTATE
Structure glandulaire qui n'existe que chez l'homme. Elle est adossée à la partie inférieure et centrale
de la vessie. Elle entoure l'urètre qui part de la vessie et qui reçoit à cet endroit le nom d'urètre
prostatique. Elle est chargée de sécréter une série de substances qui se déversent dans l'urètre et se
mélangent aux spermatozoïdes produits par les testicules pour former le sperme expulsé lors de
l'éjaculation.

PROSTATE
voir CARCINOME DE LA PROSTATE

PROSTATITE
voir GONORRHÉE

PROTÉINE INTÉGRALE
Molécule protéique incrustée entre les couches de phospholipides, reliant d'un côté le cytoplasme et,
de l'autre, le liquide interstitiel, qui permet l'interaction avec les chaînes d'acides gras présentes dans
la partie intermédiaire de la membrane cellulaire. Les protéines intégrales ont des fonctions bien
précises : transporter les sucres, les acides aminés et les ions, transmettre les signaux hormonaux, ou
encore servir de points d'ancrage avec les autres cellules ou d'antigènes cellulaires.
PROTÉINE PÉRIPHÉRIQUE
Protéine accolée aux extrémités externes et internes des protéines intégrales et communiquant avec
elles. Elle se trouve donc à la fois sur la face externe de la membrane, du côté du liquide interstitiel,
et sur sa face interne, du côté du cytoplasme.

PROTÉINURIE DE BENCE JONES


voir MYÉLOME

PROTOFILAMENT
Chaque microtubule est parcouru dans toute sa longueur par un système de filaments disposés en
cercle, dont la position est toujours fixe, qu'il s'agisse des microtubules centraux ou des microtubules
A et B, situés à la périphérie.

PROTOPLASME
voir CYTOPLASME (OU PROTOPLASME)

PROTUBÉRANCE (MITOCHONDRIE)
Les crêtes de la membrane interne sont couvertes de protubérances contenant les systèmes
enzymatiques oxydatifs qui, une fois libérés dans la matrice, contribuent aux processus de synthèse de
l'ATP.

PROTUBÉRANCE ANNULAIRE
voir PONT (OU PROTUBÉRANCE ANNULAIRE)

PROTUBÉRANCE FRONTALE
Chacune des deux proéminences situées de chaque côté du front et correspondant aux parties latérales
de l'os frontal.

PROTUBÉRANCE FRONTALE LATÉRALE


Éminence arrondie située sur chacun des côtés de la face antérieure ou convexe de l'os frontal.

PROTUBÉRANCE MENTONNIÈRE
Éminence osseuse faisant saillie sous la peau. Elle présente parfois en son centre une petite
dépression.

PROTUBÉRANCE OCCIPITALE EXTERNE


Saillie rugueuse située en arrière du foramen magnum, sur la face convexe de l'écaille de l'os
occipital. La protubérance occipitale externe donne insertion à plusieurs muscles et ligaments de la
région de la nuque.

PROTUBÉRANCE OCCIPITALE INTERNE


Saillie située au centre de la face interne de l'écaille de l'os occipital, correspondant à l'intersection
de la crête occipitale interne, des sillons des sinus transverses et du sillon du sinus sagittal supérieur
qui délimitent les fosses crâniennes postérieures et les fosses cérébrales.

PSEUDO-ARTHROSE
Absence de consolidation d'un os fracturé.
Cela signifie que le processus de consolidation osseuse a donné lieu à la formation d'une cavité
contenant une membrane de tissus fibreux et du liquide à l'intérieur.
En règle générale, la pseudo-arthrose est la conséquence de traitements inefficaces ou inadaptés ou
d'un manque de vascularisation osseuse.
• Symptomatologie
Le symptôme le plus évident est la mobilité anormale des fragments d'une fracture déjà très ancienne
et généralement immobilisée pendant longtemps.
On observe également des altérations des tissus mous : atrophie musculaire, lésions de la peau,
adhérences tendineuses et capsulaires.
La maladie peut être parfaitement indolore.
• Diagnostic
L'examen radiologique fait apparaître une interruption de la continuité de la région osseuse.
La principale caractéristique anatomopathologique est la présence de tissus conjonctifs fibreux plus
ou moins matures entre les fragments osseux.
• Traitement
* Le traitement est basé sur la stabilisation correcte du foyer de fracture et l'apport d'un greffon
osseux.

PSEUDO-COXALGIE
voir MALADIE DE LEGG-CALVE-PERTHES PSEUDO-COXALGIE OSTÉOCHONDR
DÉFORMANTE JUVÉNILE DE LA HANCHE

PSEUDO-GOUTTE
voir ARTHRITE À CRISTAUX DE PYROPHOSPHATE DE CALCIUM DIHYDRA
CHONDROCALCINOSE ARTICULAIRE. PSEUDO-GOUTTE

PSEUDO-HERMAPHRODISME MASCULIN
voir AMÉNORRHÉE

PSORIASIS
Maladie inflammatoire chronique d'étiologie inconnue, bien qu'il existe une prédisposition familiale.
Le psoriasis évolue par poussées déclenchées par de multiples facteurs, comme les changements de
saisons, le stress émotionnel, les traumatismes ou certains médicaments.
• Symptomatologie
Chacune des poussées provoque l'apparition de larges plaques rougeâtres de forme arrondie, qui se
couvrent de squames de couleur grisâtre. Elles apparaissent généralement sur les coudes, les genoux
et le cuir chevelu, mais parfois également sur les mains, les pieds et les organes génitaux. Outre ces
lésions caractéristiques, on peut aussi observer des lésions des ongles et une inflammation des
articulations.
Il existe des formes moins fréquentes de la maladie :
Le psoriasis des plis, dans lequel les lésions apparaissent dans les plis cutanés.
Le psoriasis en goutte, dans lequel les lésions sont plus petites et plus localisées.
Le psoriasis pustuleux, dans lequel les lésions prennent la forme de pustules.
• Diagnostic
Bien que la visualisation des lésions suffise généralement à suspecter le diagnostic, le psoriasis peut
parfois être confondu avec d'autres maladies de la peau. Il est alors nécessaire d'avoir recours à une
biopsie cutanée.
• Traitement
* Des crèmes hydratantes et kératolytiques (qui dissolvent la kératine) doivent être appliquées
localement, afin de lutter contre la sécheresse de la peau et d'éliminer les squames. Des corticoïdes
peuvent également être utilisés.
* Dans certains cas, l'exposition au soleil a un effet bénéfique.
* Dans les cas graves, il est possible d'utiliser, sous contrôle médical, des médicaments
cytostatiques, qui freinent la croissance et la reproduction cellulaires.

PTI
voir PURPURA THROMBOCYTOPÉNIQUE IDIOPATHIQUE PURPURA THROMBOPÉNI
IDIOPATHIQUE PTI

PTT (PURPURA THROMBOTIQUE THROMBOCYTOPÉNIQUE)


voir SYNDROME HÉMOLYTIQUE ET URÉMIQUE (SHU) ET PURPURA THROMBOTIQ
THROMBOCYTOPÉNIQUE (PTT)

PUBIS
Zone triangulaire située dans la partie inférieure de l'abdomen, juste au-dessus des organes génitaux,
pileuse chez l'adulte.

PUBIS (OS COXAL)


La plus interne et la plus antérieure des trois parties qui forment l'os coxal. Le pubis comprend un
corps central qui s'unit à son homonyme controlatéral, formant la symphyse pubienne, et deux
branches latérales, une horizontale et une descendante, qui rejoignent l'ischium.

PULPE DE LA DENT
Zone centrale et la plus interne de la dent. La pulpe est composée de tissu conjonctif qui abrite les
terminaisons vasculaires et nerveuses qui maintiennent la dent en vie.

PULPE DU DOIGT
Zone cutanée située sur la partie antérieure de l'extrémité distale du doigt, parcourue de sillons
caractéristiques appelés dermatoglyphes qui composent les empreintes digitales.
PULPE SPLÉNIQUE
Tissu riche en érythrocytes tapissant l'intérieur de la rate, ce qui lui confère également le nom de
pulpe rouge, et dans lequel on distingue des corpuscules de tissu lymphoïde : la pulpe blanche. La
pulpe rouge comporte un réseau artériel complexe qui forme les sinusoïdes spléniques.

PUPILLE
Orifice situé au centre de l'iris et recouvert par la cornée, par lequel les rayons lumineux, et donc les
impressions visuelles, atteignent le fond de l'œil.

PURPURA THROMBOCYTOPÉNIQUE IDIOPATHIQUE PURPURA


THROMBOPÉNIQUE IDIOPATHIQUE PTI
Une thrombocytopénie, ou thrombopénie, est la diminution du nombre de plaquettes en dessous de
100 000 unités par millimètre cube de sang. Les valeurs inférieures à 20 000 unités sont à l'origine
d'hémorragies spontanées.
Le purpura thrombocytopénique idiopathique est une thrombopénie d'origine immunologique.
Pour une raison inconnue, des anticorps dirigés contre la membrane plaquettaire apparaissent,
adhèrent à la membrane et conduisent à la destruction des plaquettes dans la rate.
• Symptomatologie
En règle générale, la forme aiguë apparaît chez les enfants, suite à des maladies virales des voies
respiratoires. La forme chronique se manifeste chez les femmes jeunes. Les symptômes consistent en
l'apparition de pétéchies (taches rouges violacées dont la taille varie d'une tête d'épingle à une
lentille, qui apparaissent sur la peau suite à une hémorragie cutanée), de purpuras (taches provoquées
par une hémorragie cutanée, dont la dimension peut atteindre 1 cm de diamètre), d'hématomes
inexplicables, de saignements au niveau des gencives et du nez, et en la présence de sang dans les
fèces.
• Diagnostic
Un bilan sanguin fait apparaître une diminution du nombre de plaquettes.
La biopsie médullaire permet d'écarter tout dysfonctionnement au niveau de la production des
plaquettes. Des anticorps associés aux plaquettes peuvent également être détectés.
• Traitement
* Le traitement commence par l'administration de corticoïdes, qui ont pour effet de diminuer la
synthèse des anticorps et ainsi de limiter la destruction des plaquettes dans la rate. Si la réponse n'est
pas satisfaisante, la splénectomie (ablation de la rate) est alors indiquée.
* Une troisième solution consiste en la prise de médicaments immunosuppresseurs.
* L'administration intraveineuse de gammaglobulines et de danazol, qui ont pour effet de bloquer la
destruction plaquettaire dans la rate, ou la plasmaphérèse, thérapie de purification plasmatique qui
permet de séparer le plasma (avec les anticorps antiplaquettes) des cellules sanguines au moyen de
filtres spéciaux, peuvent également être utiles. Le plasma extrait est ensuite remplacé par le plasma
d'un donneur ou par d'autres fluides.

PURPURA THROMBOPÉNIQUE IDIOPATHIQUE


voir PURPURA THROMBOCYTOPÉNIQUE IDIOPATHIQUE PURPURA THROMBOPÉNI
IDIOPATHIQUE PTI
PURPURA THROMBOTIQUE THROMBOCYTOPÉNIQUE (PTT)
voir SYNDROME HÉMOLYTIQUE ET URÉMIQUE (SHU) ET PURPURA THROMBOTIQ
THROMBOCYTOPÉNIQUE (PTT)

PUSTULE
Élévation de la peau circonscrite et bien délimitée, qui renferme un contenu purulent de couleur
blanchâtre ou jaunâtre. Elle est généralement la conséquence de l'accumulation de cellules sanguines
ayant une action défensive, en réponse à une infection.

PYLORE
Orifice de sortie de l'estomac et point de départ de l'intestin grêle. Sa périphérie reçoit l'appellation
de zone pylorique.

PYLORE
voir STÉNOSE HYPERTROPHIQUE DU PYLORE

PYODERMITE
Infection de la peau par des bactéries, le plus souvent staphylocoques et streptocoques, normalement
présentes sur la peau. Ces bactéries pénètrent à l'intérieur de la peau par les plaies, les piqûres, les
érosions, etc.
Les pyodermites peuvent revêtir différentes formes :

- la folliculite, lorsque l'infection touche le follicule pileux ;


- la cellulite, si elle affecte le tissu cellulaire sous-cutané ;
- l'érysipèle, forme particulière de cellulite dans laquelle l'infection est due à une bactérie connue
sous le nom de streptocoque œ-hémolytique du groupe A ;
- l'impétigo, si seules les couches superficielles de la peau sont touchées.

• Symptomatologie
La folliculite se manifeste par un halo rougeâtre surélevé, douloureux au toucher, entourant un poil.
Dans la cellulite, la zone infectée est étendue. Elle devient rouge, boursouflée et très douloureuse.
Une fièvre élevée apparaît également. L'un des dangers de la cellulite est représenté par le passage
de la bactérie dans le sang et par sa propagation à d'autres organes. La cellulite du visage, en raison
de la proximité du cerveau et des méninges, est la localisation la plus grave.
L'impétigo se présente comme des zones de peau rougie, aux bords mal définis, où apparaissent des
vésicules qui s'ouvrent rapidement pour former des croûtes jaunâtres. Il siège le plus souvent au
visage et sur les zones de peau découvertes.
• Diagnostic
Le diagnostic peut être établi par l'observation des lésions. La bactérie responsable peut être
identifiée par la mise en culture des sécrétions superficielles (dans le cas de l'impétigo) ou du sang,
lorsque la bactérie est passée dans la circulation sanguine (cellulite).
• Traitement
* Devant une pyodermite, il convient d'observer des mesures d'hygiène locale rigoureuses. Un
traitement par antibiotiques est nécessaire.
* Pour la folliculite et l'impétigo, il est possible d'administrer les antibiotiques sous forme de crème.
* Quant à la cellulite, les antibiotiques doivent être administrés par voie orale et, dans les cas les
plus graves, par voie parentérale.

PYRAMIDE DE MALPIGHI
Formations coniques constituées par les nombreux conduits dont le rôle consiste à filtrer et épurer le
sang et à fabriquer et transporter l'urine contenant les déchets.
Q

QUEUE DE CHEVAL
Faisceau de cordons nerveux descendant à la verticale et à l'oblique depuis le cône médullaire. La
queue de cheval est formée par les racines des trois derniers nerfs spinaux lombaux, celles des nerfs
sacraux et celles du nerf coccygien.

QUEUE DU PANCRÉAS
Extrémité la plus fine du pancréas, située sur son côté gauche. Elle se caractérise par sa forme aplatie
et légèrement pointue.
R

RACHIS CERVICAL
Partie la plus haute du rachis, formée de sept vertèbres superposées. Les cinq dernières sont
semblables entre elles. Les deux premières, appelées atlas et axis, s'articulent avec le crâne et sont
nettement différenciées.

RACHIS CERVICAL
voir FRACTURE DU RACHIS CERVICAL

RACHIS LOMBAL
Partie du rachis parcourant le dos dans sa partie abdominale et faisant suite au rachis thoracique. Le
rachis lombal est formé de cinq vertèbres épaisses et larges superposées, qui reposent sur le sacrum.

RACHIS THORACIQUE
Il fait suite au rachis cervical. Il est formé de douze vertèbres, dont les prolongements latéraux
s'articulent avec les côtes.

RACHIS THORACO-LOMBAL
voir FRACTURE DU RACHIS THORACO-LOMBAL

RACHISCHISIS
voir SPINA-BIFIDA

RACINE BULBAIRE DU NERF ACCESSOIRE


voir RACINE CRÂNIALE (OU BULBAIRE) DU NERF ACCESSOIRE (OU SPINAL)

RACINE CRÂNIALE (OU BULBAIRE) DU NERF ACCESSOIRE (OU


SPINAL)
Une des deux racines s'unissant pour former le nerf accessoire. La racine crâniale est constituée de
différents faisceaux partant de la région latérale de la moelle allongée, dans le sillon dorso-latéral.

RACINE DE L'ONGLE
Partie de l'ongle récemment formée, située dans la matrice de l'ongle.

RACINE DE LA DENT
Partie de la dent implantée à l'intérieur de la gencive, dans une cavité appelée alvéole dentaire. Les
incisives et les canines ont une racine unique.
RACINE DORSALE DU NERF SPINAL
Les branches postérieures qui, avec les branches antérieures, vont former les nerfs spinaux,
proviennent de la corne dorsale de la substance grise médullaire et ont pour fonction de recevoir les
stimuli sensitifs (branches sensitives).

RACINE DU FOLLICULE PILO-SÉBACÉ


Partie du poil restant à l'intérieur du follicule pilo-sébacé. Elle n'est donc pas visible de l'extérieur.

RACINE DU POIL
Partie du poil située à l'intérieur du follicule pilo-sébacé. Elle n'est donc pas visible de l'extérieur.

RACINE OLFACTIVE LATÉRALE


voir STRIE (OU RACINE) OLFACTIVE LATÉRALE

RACINE OLFACTIVE MÉDIALE


voir STRIE (OU RACINE) OLFACTIVE MÉDIALE

RACINE SPINALE DU NERF ACCESSOIRE (OU SPINAL)


Une des deux racines s'unissant pour former le nerf accessoire. Elle part de faisceaux nerveux
montant le long de la moelle spinale, entre les 4e et 6e vertèbres cervicales et la moelle allongée, et
pénètre dans le crâne par le foramen magnum.

RACINE VENTRALE DU NERF SPINAL


La moelle spinale émet tout au long de son trajet des racines ventrales et dorsales formant les nerfs
spinaux, d'où part l'innervation de l'ensemble des régions du corps. Les racines ventrales sont issues
de la corne ventrale de la substance grise médullaire et ont pour fonction de transmettre les ordres
moteurs (branches motrices).

RADIATION OPTIQUE
Les axones des cellules nerveuses du corps géniculé latéral se dirigent vers le cortex cérébral du
lobe occipital, situé autour du sillon calcarin, conférant ainsi à ces fibres le nom de faisceaux
géniculo-calcarins.

RADIUS
Os externe du squelette du bras.

RADIUS
voir FRACTURE DU COUDE (FRACTURE DE LA TÊTE DU RADIUS)

RADIUS DISTAL
voir FRACTURE DU RADIUS DISTAL (POIGNET)

RAMEAU ALVÉOLAIRE (OU DENTAIRE) SUPÉRIEUR DU NERF


MAXILLAIRE
Ramifications partant du nerf maxillaire, branche du trijumeau, et atteignant la région dentaire où
elles forment le plexus dentaire. Celui-ci présente trois zones : antérieure, moyenne et postérieure.

RAMEAU ARTICULAIRE DE L'ARTÈRE DESCENDANTE DU GENOU


Dernière branche de l'artère descendante du genou, ou grande anastomotique artérielle, qui traverse
la masse du muscle vaste médial, ou interne, pour atteindre la région patellaire.

RAMEAU ARTICULAIRE DU NERF FÉMORAL


Ramification se détachant du nerf fémoral, après son passage sous le ligament inguinal, et se dirigeant
vers l'articulation coxo-fémorale.

RAMEAU ARTICULAIRE DU NERF FIBULAIRE (PÉRONIER) COMMUN


Rameau partant du nerf fibulaire commun et atteignant la partie latérale de l'articulation du genou.

RAMEAU ARTICULAIRE DU NERF FIBULAIRE (PÉRONIER) COMMUN


Rameaux partant du nerf fibulaire commun et atteignant la partie latérale de l'articulation du genou.

RAMEAU ARTICULAIRE DU NERF MÉDIAN


Petite ramification issue du nerf médian, atteignant la face antérieure de l'articulation du coude.

RAMEAU ARTICULAIRE DU NERF MUSCULO-CUTANÉ


Rameau issu de la branche chargée d'innerver le muscle brachial et atteignant la région antérieure de
l'articulation.

RAMEAU ARTICULAIRE DU NERF TIBIAL


Rameau partant du nerf tibial et atteignant la partie médiale de l'articulation du genou. Il existe
également un rameau aboutissant à la partie postérieure de l'articulation.

RAMEAU AURICULAIRE
Rameau partant du ganglion supérieur du nerf vague, traversant la partie pétreuse de l'os temporal et
rejoignant le nerf facial, en se dirigeant vers le méat acoustique externe.

RAMEAU CALCANÉEN LATÉRAL


Les rameaux calcanéens latéraux partent du nerf cutané sural et atteignent la peau de la région latérale
du talon.

RAMEAU CALCANÉEN MÉDIAL


Les rameaux calcanéens médiaux partent du nerf tibial, derrière la malléole médiale, et atteignent la
peau de la région médiale du talon.

RAMEAU CARDIAQUE CERVICAL ANTÉRIEUR DU NERF VAGUE (OU


PNEUMOGASTRIQUE)
Ce rameau naît un peu au-dessous du rameau cardiaque cervical supérieur, suit un trajet parallèle à
ce rameau et se termine comme lui dans le plexus cardiaque.

RAMEAU CARDIAQUE CERVICAL SUPÉRIEUR DU NERF VAGUE (OU


PNEUMOGASTRIQUE)
Rameau descendant parallèlement à l'artère carotide commune, ou primitive, et rejoignant le plexus
cardiaque.

RAMEAU CARDIAQUE THORACIQUE


Ce rameau, qui part du nerf vague dans la région thoracique, fait partie du plexus cardiaque.

RAMEAU CARDIAQUE THORACIQUE DU NERF VAGUE (OU


PNEUMOGASTRIQUE)
Ces rameaux partent du nerf vague, près de l'origine du nerf laryngé récurrent, et aboutissent dans le
plexus cardiaque profond.

RAMEAU CERVICAL
Il descend par le cou et atteint le muscle platysma (ou peaucier du cou).

RAMEAU COMMUNICANT DE L'ARTÈRE FIBULAIRE


À l'extrémité distale du pied, l'artère fibulaire donne naissance à une petite branche anastomotique
qui va rejoindre l'artère tibiale postérieure.

RAMEAU COMMUNICANT DE L'ARTÈRE TIBIALE POSTÉRIEURE


À l'extrémité distale du pied, l'artère tibiale postérieure donne naissance à une petite branche
anastomotique qui va rejoindre l'artère fibulaire.

RAMEAU COMMUNICANT FIBULAIRE


Branche anastomotique (inconstante) unissant les deux branches provenant des nerfs fibulaire
commun et tibial.

RAMEAU CUTANÉ ANTÉRIEUR DU NERF FÉMORAL


Ramifications du nerf fémoral se dirigeant vers la peau de la face antérieure de la cuisse et émettant
de nombreuses terminaisons qui en desservent toute la superficie.

RAMEAU CUTANÉ DE LA BRANCHE ANTÉRIEURE DU NERF


OBTURATEUR
Prolongement final du nerf obturateur, atteignant la peau de la face médiale du genou où il rejoint le
nerf saphène.

RAMEAU DENTAIRE SUPÉRIEUR DU NERF MAXILLAIRE


voir RAMEAU ALVÉOLAIRE (OU DENTAIRE) SUPÉRIEUR DU NERF MAXILLAIRE

RAMEAU DIGITAL PLANTAIRE PROPRE DE L'HALLUX


Branche terminale de l'artère plantaire médiale qui parcourt le bord interne de l'hallux et reçoit une
branche issue de l'artère métatarsienne du premier espace, provenant de l'arcade artérielle plantaire.

RAMEAU DORSAL DU NERF ULNAIRE


Rameau sensitif issu du nerf ulnaire, dans la partie inférieure de l'avant-bras, qui devient postérieur
et atteint la peau du dos de la main, qu'il innerve dans sa partie médiale.

RAMEAU FÉMORAL DU NERF GÉNITO-FÉMORAL


Branche terminale externe de ce nerf qui, après son passage sous le ligament inguinal, se ramifie dans
la région superficielle de la partie antéro-supérieure de la cuisse, appelée trigone fémoral.

RAMEAU FRONTAL
Branche antérieure des deux branches de l'artère temporale superficielle, qui se dirige vers le front,
où elle émet de nombreuses ramifications.

RAMEAU GASTRIQUE
Branches abdominales du nerf vague. Le nerf vague gauche donne naissance aux branches gastriques
antérieures (tronc vagal postérieur) et le nerf vague droit, aux branches gastriques postérieures (tronc
vagal antérieur).

RAMEAU GÉNITAL DU NERF GÉNITO-FÉMORAL


Branche de bifurcation interne du nerf génito-fémoral descendant par le canal inguinal et arrivant à la
région scrotale.

RAMEAU HÉPATIQUE
Ces rameaux partent du nerf vague, à la hauteur du cardia, et se dirigent vers le foie et les voies
biliaires.

RAMEAU INFRA-PATELLAIRE DU NERF SAPHÈNE


Une des branches issues de la division du nerf saphène au niveau du genou, se ramifiant vers toute la
surface cutanée de la face antéro-inférieure du genou.

RAMEAU LATÉRAL DU NERF FIBULAIRE (PÉRONIER) PROFOND


Il innerve le muscle court extenseur des orteils.

RAMEAU MARGINAL DE LA MANDIBULE


Il atteint la région mandibulaire et innerve les muscles platysma, risorius, mentonnier et abaisseur de
la lèvre inférieure.

RAMEAU MÉNINGÉ
Rameau partant du ganglion jugulaire supérieur du nerf vague et qui, après être repassé dans le crâne,
se ramifie dans les méninges de cette région.

RAMEAU MÉNINGÉ DU NERF MANDIBULAIRE


Rameau issu du nerf mandibulaire avant la division de celui-ci en deux branches terminales. Il
pénètre dans le crâne par le foramen épineux et se ramifie dans les couches méningées en suivant un
trajet parallèle à celui de l'artère méningée moyenne.

RAMEAU MÉNINGÉ DU NERF MAXILLAIRE


Avant de sortir du crâne par le foramen rond, le nerf maxillaire émet un rameau vers les méninges,
qui se trouvent à proximité.

RAMEAU MÉNINGÉ RÉCURRENT (OU NERF SINU-VERTÉBRAL)


Ramifications fines partant du nerf spinal et revenant en arrière pour innerver les couches méningées.

RAMEAU PALMAIRE DU NERF MÉDIAN


Rameau issu du nerf médian, descendant jusqu'à la main en passant au-dessus du rétinaculum des
fléchisseurs des doigts. Il se ramifie vers la peau de la paume de la main et de l'éminence thénar.

RAMEAU PALMAIRE DU NERF ULNAIRE


Fine ramification sensitive issue du nerf ulnaire, au niveau du poignet, se dirigeant vers la main où
elle irrigue la région cutanée supéro-interne de la paume.

RAMEAU PARIÉTAL
Branche postérieure des deux branches de l'artère temporale superficielle, qui émet de nombreuses
ramifications dans la zone pariétale du crâne.

RAMEAU PERFORANT ANTÉRIEUR DES ARTÈRES MÉTATARSIENNES


DORSALES
Branches nées de l'extrémité antérieure des artères métatarsiennes dorsales et qui rejoignent les
métatarsiennes plantaires après avoir traversé l'espace interosseux.

RAMEAU PERFORANT DE L'ARTÈRE FIBULAIRE


Au niveau de l'extrémité distale de la jambe, l'artère fibulaire émet un rameau perforant, ou fibulaire
antérieur, qui traverse la membrane interosseuse et atteint la partie antérieure de l'articulation talo-
crurale, rejoignant ainsi les branches provenant de l'artère tibiale antérieure.

RAMEAU PERFORANT POSTÉRIEUR DE L'ARTÈRE MÉTATARSIENNE


DORSALE
Ce type de ramification artérielle naît au niveau de l'extrémité postérieure des artères métatarsiennes
dorsales. Après avoir traversé l'espace interosseux, elles débouchent dans l'arcade plantaire
profonde ; elles peuvent parfois aboutir dans les artères métatarsiennes plantaires.

RAMEAU PERFORANT POSTÉRIEUR DES ARTÈRES MÉTATARSIENNES


DORSALES
Ramifications artérielles dont l'origine se situe à l'extrémité postérieure des artères métatarsiennes
dorsales. Après avoir traversé l'espace interosseux, elles débouchent dans l'arcade plantaire
profonde ; elles peuvent parfois aboutir dans les artères métatarsiennes plantaires.

RAMEAU PHARYNGIEN
Rameaux du nerf vague se dirigeant vers l'avant et se terminant dans le pharynx. Avec le nerf glosso-
pharyngien, ils forment le plexus pharyngien. Ces rameaux innervent une grande partie des muscles du
palais mou et du pharynx (muscles élévateur du palais mou, palato-glosse, palato-pharyngien,
constricteurs supérieur, moyen et inférieur du pharynx, stylo-pharyngien et salpingo-pharyngien).

RAMEAU PHARYNGIEN ET RAMEAU LINGUAL


Deux branches partant du nerf glosso-pharyngien et se dirigeant vers l'avant, jusqu'aux zones
pharyngienne et linguale, en émettant des fibres nerveuses vers les muscles de ces zones.

RAMEAU PROFOND DU NERF PLANTAIRE LATÉRAL


Il part de ce nerf et pénètre entre les muscles de la partie latérale de la plante du pied, qu'il innerve.
Il émet également des ramifications vers les muscles interosseux, l'adducteur de l'hallux et les trois
lombricaux latéraux.

RAMEAU RÉCURRENT DU NERF MÉDIAN POUR LES MUSCLES


THÉNARIENS
Il se dirige vers l'éminence thénar et innerve les muscles de cette région (court abducteur, opposant et
une partie du court fléchisseur du pouce).

RAMEAU RÉCURRENT MÉNINGÉ DU NERF OPHTALMIQUE


voir RAMEAU TENTORIEL (OU RÉCURRENT MÉNINGÉ) DU NERF OPHTALMIQUE

RAMEAU SCROTAL ANTÉRIEUR DU NERF ILIO-INGUINAL


Après avoir quitté ce nerf, il traverse les muscles de la paroi abdominale et atteint la région scrotale
en passant par le canal inguinal.
RAMEAU TENTORIEL (OU RÉCURRENT MÉNINGÉ) DU NERF
OPHTALMIQUE
Petit rameau issu du nerf ophtalmique et se dirigeant en arrière, en se ramifiant à travers les couches
méningées de cette zone.

RAMEAU TUBAIRE DU NERF GLOSSO-PHARYNGIEN


Rameau situé entre ce nerf et la trompe auditive.

RAMEAUX COMMUNICANTS BLANCS ET GRIS


Les ganglions sympathiques sont reliés aux nerfs spinaux par des rameaux communicants pouvant être
blancs ou gris. Les premiers vont des centres médullaires aux ganglions, les seconds des ganglions
aux nerfs spinaux et, de là, aux zones qu'ils innervent.

RAMIFICATION SENSITIVE LINGUALE


Prolongement du rameau lingual du nerf glosso-pharyngien assurant l'innervation sensitive de la
moitié postérieure de la langue.

RAMPE TYMPANIQUE (OU CONDUIT TYMPANIQUE)


Conduit communiquant avec la fenêtre de la cochlée et, par son intermédiaire, avec la cavité
tympanique de l'oreille moyenne. Elle doit son nom au fait que cette fenêtre est fermée par une fine
membrane, appelée tympan secondaire. Elle parcourt l'intérieur de la cochlée (ou limaçon). Les
ondes sonores sont transmises également par son intermédiaire depuis la rampe vestibulaire.

RAMPE VESTIBULAIRE (OU CONDUIT VESTIBULAIRE)


Conduit communiquant directement avec le vestibule. Les vibrations produites par les ondes sonores
sont transmises par son intermédiaire, traversent la membrane qui le sépare du conduit cochléaire et
parviennent jusqu'à l'organe spiral (ou de Corti). Il parcourt l'intérieur de la cochlée. À son extrémité,
se trouve un orifice appelé hélicotréma, grâce auquel il communique avec la rampe (ou conduit)
tympanique.

RAPHÉ ANO-COCCYGIEN
voir LIGAMENT ANO-COCCYGIEN (OU RAPHÉ ANO-COCCYGIEN)

RAPHÉ MÉDIAN
Sillon qui parcourt, depuis le méat urétral jusqu'au frein, toute la surface postérieure du gland, qui est
plate et uniforme, contrairement à la face antérieure.

RAPHÉ PÉRINÉAL
Membrane, ou languette, tendineuse reliant la partie antérieure de l'anus et la base du pénis.

RATE
Organe lymphoïde situé dans la partie supérieure gauche de l'abdomen, sous les dernières côtes
(hypochondre gauche).

RAYNAUD
voir MALADIE ET PHÉNOMÈNE DE RAYNAUD

RÉACTION D'HYPERSENSIBILITÉ. ALLERGIE


Les réactions d'hypersensibilité, ou réactions allergiques, surviennent lorsque le système immunitaire
réagit contre des éléments de l'organisme qui ne devraient pas être reconnus comme étrangers ou face
à des éléments étrangers de forme inadéquate.
Le terme allergie désigne une série de processus pathologiques causés par l'activation de la réponse
immunitaire contre des antigènes qui, chez la majeure partie des individus, ne provoquent aucune
réaction.
En général, les phénomènes allergiques sont dus à la libération de médiateurs de l'inflammation,
libérés par les basophiles, les mastocytes et médiés par les IgE. Les anticorps IgE sont liés àces
cellules et les stimulent pour libérer des substances comme l'histamine lorsqu'ils rencontrent les
antigènes concernés, appelés allergènes, tels que le pollen, la desquamation de la peau ou les poils
d'animaux, les acariens, les spores de champignons, des poussières industrielles, des médicaments,
certains aliments ou encore le venin provenant des piqûres d'insectes.
L'histamine et les autres substances libérées sont responsables de la symptomatologie car elles
provoquent une vasodilatation, l'augmentation de la perméabilité vasculaire, une hypersécrétion
muqueuse et des infiltrats inflammatoires.
L'atopie désigne un groupe de patients qui présentent une prédisposition génétique à développer des
réponses inadaptées en présence d'allergènes, médiés par les IgE.
• Symptomatologie
Les symptômes surviennent quelques minutes après l'exposition à l'antigène.
Les manifestations cliniques peuvent être légères et se présenter sous la forme de larmes, de douleurs
oculaires, de picotements de la gorge, d'éternuements, etc. Elles peuvent constituer des tableaux
spécifiques tels que la rhinite allergique, la conjonctivite allergique ou les allergies alimentaires.
L'anaphylaxie est une réaction aiguë, grave et parfois mortelle. Elle survient généralement après la
seconde exposition à l'antigène (médicaments, piqûres d'insectes, aliments), avec un tableau aigu de
palpitations, de réactions cutanées (urticaire), de toux, d'éternuements, de difficultés respiratoires à
cause d'une bronchoconstriction (rétrécissement des bronches) ou d'une obstruction trachéale en
raison d'un œdème de la glotte et de collapsus cardiovasculaire avec hypotension sévère et choc.
• Diagnostic
La détection de l'allergène responsable s'effectue à l'aide d'un interrogatoire exhaustif, de l'histoire
clinique, d'un examen clinique et du résultat des tests complémentaires.
L'examen sanguin peut révéler une augmentation des éosinophiles et de la concentration
d'immunoglobulines E (IgE).
Les tests cutanés (ou prick-tests) consistent à appliquer une goutte d'allergène connu sur la peau du
patient au moyen d'une microponction. Si la réponse est positive, une réaction d'hypersensibilité
localisée se produit.
La détection d'immunoglobulines E spécifiques face à certains allergènes peut s'effectuer par un
examen appelé radio allergo-sorbent test (dosage radio immunologique des IgE spécifiques), dont le
sigle anglais est RAST.
• Traitement
* Il est important de prendre des mesures pour éviter tout contact avec l'allergène. Selon les cas, il
sera nécessaire de se séparer des animaux présents à la maison, d'arrêter certains traitements, de ne
plus consommer certains aliments ou de faire le nécessaire pour éviter la poussière (filtres à air,
climatiseur, nettoyage régulier, etc.).
* L'immunothérapie, ou thérapie de désensibilisation, consiste à injecter des doses de plus en plus
importantes de l'allergène dans le but de stimuler les anticorps bloquants de la réaction allergique.
Elle est très utile pour les allergies aux acariens, au pollen ou aux pellicules d'origine animale. Elle
nécessite au minimum un an de traitement pour être efficace.
* Les antihistaminiques sont des médicaments qui annulent l'action de l'histamine, en bloquant les
récepteurs de type H1 et sont utiles pour alléger ou prévenir les symptômes.
* Les tableaux aigus d'anaphylaxie nécessitent un traitement urgent par injection intraveineuse de
solutions liquides, de corticoïdes, d'adrénaline ainsi qu'une assistance respiratoire et
cardiovasculaire.

RÉCEPTEUR THERMIQUE
Terminaisons sensitives présentes au niveau du derme, chargées de détecter les stimuli thermiques
(sensation de froid ou de chaleur).

RECLUS (MALADIE DE)


voir MASTOPATHIE FIBROKYSTIQUE (MFK). DYSPLASIE MAMMAIRE. MALADIE
RECLUS

RECTUM (OU AMPOULE RECTALE)


Dernière partie du tube digestif, reliant la partie terminale du côlon et l'anus.

REFLUX GASTRO-ŒSOPHAGIEN (RGO)SYMPTOMATOLOGIE


CLINIQUE OU AFFECTION DU TISSU DE L'ŒSOPHAGE PROVOQUÉES
PAR UN REFLUX GASTRO-ŒSOPHAGIEN.
Le contenu gastrique peut refluer en raison d'une augmentation de son volume (après une ingestion,
une obstruction pylorique, etc.), à cause de la gravité (position de décubitus) ou d'une augmentation
de la pression intragastrique (obésité, grossesse, vêtements serrés, etc.). De plus, l'altération des
mécanismes anti-reflux est nécessaire (compétence du segment inférieur du sphincter de l'œsophage,
intégrité du ligament phréno-œsophagien et maintien d'un angle d'His aigu).
Des substances telles que la gastrine, les agonistes alpha-adrénergiques, les bêta-bloquants et
l'histamine, ont pour effet d'augmenter la pression du segment inférieur du sphincter de l'œsophage,
alors que le glucagon, la somatostatine, la progestérone, les graisses, le chocolat et l'éthanol, entre
autres, la font baisser.
Lorsque les mécanismes protecteurs de la muqueuse œsophagienne sont saturés, survient alors une
œsophagite avec infiltration de la muqueuse par des cellules inflammatoires et modification des
cellules de l'épithélium.
• Symptomatologie
En règle générale, les symptômes apparaissent lorsque l'œsophagite est déclarée.
Le pyrosis (sensation de brûlure rétro-sternale) est le plus fréquent.
La régurgitation d'acide, des douleurs thoraciques ou une dysphagie (difficulté à avaler) peuvent
également apparaître.
Des symptômes comme une pharyngite, une laryngite, un bronchospasme, une pneumonie ou de
l'asthme chronique provoqués par des micro-aspirations peuvent également survenir.
Les complications les plus fréquentes sont les ulcères œsophagiens et les hémorragies digestives, la
sténose et l'endobrachyœsophage, ou œsophage de Barrett.
• Diagnostic
La plupart du temps, le diagnostic est établi sur la base d'un interrogatoire et d'un examen clinique du
patient.
Dans les cas douteux, ou dans les cas qui ne répondent pas au traitement, il est nécessaire de réaliser
une endoscopie avec biopsie et mesure du pH intra-œsophagien.
• Traitement
* Les mesures générales comprennent une élévation de la tête du lit, un régime alimentaire (éviter les
repas trop copieux, les graisses, le chocolat et l'alcool), le fait de ne pas s'allonger immédiatement
après le repas, l'élimination du tabac et la suppression des médicaments dont l'action fait baisser la
pression du segment inférieur du sphincter de l'œsophage.
* Chez les individus qui présentent des symptômes légers, on observe une amélioration avec la prise
de médicaments qui bloquent la sécrétion acide, même si les rechutes sont fréquentes.
* Le traitement chirurgical est conseillé chez les patients qui ne réagissent pas au traitement, souffrant
de complications dues au reflux (œsophagite aiguë, hémorragies, broncho-aspiration, etc.) ou d'une
hernie hiatale para-œsophagienne.

RÉGION ANALE
Partie inférieure de la région interfessière où débouche l'anus.

RÉGION ANTÉ-BRACHIALE
Surface de l'avant-bras, comprise entre le pli du coude et le poignet.

RÉGION ANTÉ-BRACHIALE POSTÉRIEURE


Région située sur la face postérieure de l'avant-bras, comprise entre le coude et le poignet.

RÉGION AURICULAIRE
Région située au niveau du pavillon de l'oreille et immédiatement autour.

RÉGION AXILLAIRE
Creux situé à la racine du bras, dans la partie inférieure de sa zone de jonction avec le thorax. Chez
l'adulte, ce creux est couvert de poils.

RÉGION BRACHIALE ANTÉRIEURE


Surface antérieure du bras comprise entre l'épaule et le pli du coude.
RÉGION BRACHIALE POSTÉRIEURE
Surface postérieure du bras comprise entre l'épaule et le coude.

RÉGION CALCANÉENNE
Région située sur la partie postérieure du pied, correspondant au talon.

RÉGION CERVICALE ANTÉRIEURE


Surface antérieure du cou, comprise d'une part entre la mandibule et le pli sub-mentonnier et, d'autre
part, le thorax.

RÉGION CERVICALE POSTÉRIEURE


Face postérieure du cou correspondant à la nuque.

RÉGION CLAVICULAIRE
Région cutanée recouvrant les clavicules.

RÉGION DE L'ÉMINENCE HYPOTHÉNAR


Renflement situé sur la partie médiale de la région palmaire, correspondant aux muscles du petit
doigt.

RÉGION DE L'ÉMINENCE THÉNAR


Renflement situé sur la partie externe de la région palmaire, correspondant aux muscles volumineux
du pouce.

RÉGION DE LA JOINTURE DES DOIGTS


Région d'implantation des doigts sur le dos de la main, sur laquelle les têtes des métacarpiens font
saillie, en particulier lorsque le poing est fermé.

RÉGION DELTOÏDIENNE
Région cutanée recouvrant l'épaule. Elle doit son nom au muscle deltoïde situé en dessous.

RÉGION DIGITALE
Région cutanée recouvrant l'ensemble des orteils.

RÉGION DIGITALE ANTÉRIEURE


Partie des doigts située sur la face antérieure, ou palmaire, de la main.

RÉGION DIGITALE POSTÉRIEURE


Partie des doigts située sur la face postérieure, ou dorsale, de la main.
RÉGION DORSALE DE LA MAIN
Région correspondant à la partie postérieure de la main.

RÉGION DORSALE DU PIED


Région supérieure du pied comprise entre la cheville et les orteils.

RÉGION ÉPIGASTRIQUE
Région située dans la partie médiane et supérieure de l'abdomen, au-dessus de l'ombilic, et sous
laquelle se trouve l'estomac.

RÉGION FACIALE
Cette région, qui correspond à la face, ou visage, se subdivise en plusieurs zones : orbitaire, nasale,
labiale, mentonnière, etc.

RÉGION FÉMORALE ANTÉRIEURE


Surface antérieure de la cuisse, comprise entre l'aine et le genou.

RÉGION FÉMORALE POSTÉRIEURE


Face postérieure de la cuisse, comprise entre le pli glutéal et la fosse poplitée.

RÉGION FIBULAIRE
Région externe de la jambe couvrant toute la longueur de la fibula.

RÉGION FRONTALE
Région de la tête correspondant au front et située au-dessus de l'os frontal.

RÉGION GASTROCNÉMIENNE (OU TIBIALE POSTÉRIEURE)


Face postérieure de la jambe comprise entre la fosse poplitée et la cheville. Elle doit son nom au
muscle gastrocnémien (ou muscles jumeaux) qui se trouve au-dessous.

RÉGION GLUTÉALE
Région correspondant aux fesses, sous laquelle se trouvent les muscles glutéaux.

RÉGION INGUINALE
Région limitrophe entre l'abdomen et la cuisse, correspondant topographiquement au pli inguinal.

RÉGION INTERCOSTALE
Région correspondant aux espaces situés entre chaque paire de côtes.

RÉGION INTERDIGITALE
Partie de peau située entre les doigts. La partie située entre les orteils porte le même nom.

RÉGION INTERFESSIÈRE
Espace compris entre les deux fesses, correspondant à la fente interfessière.

RÉGION INTERPHALANGIENNE DISTALE ANTÉRIEURE


Espace occupé par le pli digital antérieur situé entre la phalange intermédiaire et la phalange distale,
sur la face antérieure des doigts.

RÉGION INTERPHALANGIENNE DISTALE POSTÉRIEURE


Espace occupé par le pli digital postérieur situé entre la phalange intermédiaire et la phalange
distale, sur la face postérieure des doigts.

RÉGION INTERPHALANGIENNE PROXIMALE ANTÉRIEURE


Espace occupé par le pli digital antérieur situé entre la phalange proximale et la phalange
intermédiaire, sur la face antérieure des doigts.

RÉGION INTERPHALANGIENNE PROXIMALE POSTÉRIEURE


Espace occupé par le pli digital postérieur situé entre la phalange proximale et la phalange
intermédiaire, sur la face postérieure des doigts.

RÉGION INTERSCAPULAIRE
Région allongée située entre les deux scapulas, dans la partie supérieure et médiane du dos.

RÉGION LATÉRALE DU THORAX


Région de transition entre les faces antérieure et postérieure du thorax.

RÉGION LOMBALE
Région située des deux côtés de la région spinale, à la hauteur de la ceinture, et sous laquelle se
trouvent les cavités rénales qui abritent les reins.

RÉGION MALLÉOLAIRE
Région latérale de la cheville où fait saillie l'extrémité inférieure de la fibula (d'un côté) et celle du
tibia (de l'autre).

RÉGION MALLÉOLAIRE MÉDIALE ET LATÉRALE


Parties saillantes situées de chaque côté de la cheville et correspondant à la saillie osseuse des
parties respectives du tibia et de la fibula.

RÉGION MAMMAIRE
Région de la zone pectorale correspondant aux seins.
RÉGION OCCIPITALE (OU DE L'OCCIPUT)
Région située dans la partie postérieure du crâne, au-dessus de la nuque, et englobant la quasi-totalité
de l'os occipital.

RÉGION PALMAIRE
Face antérieure de la main, également appelée paume de la main.

RÉGION PALMAIRE CENTRALE


Large région occupant le centre de la paume de la main, entre les éminences thénar et hypothénar.

RÉGION PATELLAIRE
Partie antérieure du genou, sous laquelle se trouve la patella.

RÉGION PECTORALE
Partie supérieure de la face antérieure du thorax, sous laquelle se trouvent les muscles pectoraux.

RÉGION PÉNIENNE
Région englobant toute la surface du pénis.

RÉGION PÉRI-OMBILICALE
Région centrale de l'abdomen située autour de l'ombilic.

RÉGION PLANTAIRE
Face antérieure du pied, qui est en contact avec le sol lorsque le sujet est en position debout.

RÉGION PLANTAIRE MOYENNE


Cette région correspond à la zone de la plante du pied qui, lors de la station debout, ne s'appuie pas
entièrement sur le sol, mais reste levée sur son côté médial, formant ainsi la voûte plantaire médiale.

RÉGION POPLITÉE
Région située sur la face postérieure du genou, correspondant à la fosse poplitée.

RÉGION PRÉ-STERNALE
Partie médiane de la poitrine, située entre les deux régions mammaires, et sous laquelle se trouve le
sternum.

RÉGION PUBIENNE
Partie située à l'extrémité inférieure et médiane de l'abdomen, au-dessus des organes génitaux. Chez
l'adulte, elle est couverte de poils.
RÉGION PULPAIRE
Partie extrême de la région digitale antérieure correspondant à la phalange distale des doigts.

RÉGION SACRALE
Partie médiane et inférieure du dos du tronc, située au-dessus du sacrum.

RÉGION SCAPULAIRE
Région située dans la partie supérieure latérale du dos, sous la peau de laquelle se trouve la scapula,
ou omoplate.

RÉGION SCROTALE
Région correspondant au scrotum.

RÉGION SPINALE
Région recouvrant toute la longueur de la colonne vertébrale et parcourant verticalement le dos
jusqu'à la région sacrale.

RÉGION SUB-SCAPULAIRE
Partie du dos située sous les deux scapulas.

RÉGION SUPRA-CLAVICULAIRE
Creux ou cavité de petite taille que présente la peau au-dessus des deux clavicules.

RÉGION SUPRA-STERNALE
Renfoncement de la peau situé au-dessus de la partie supérieure du sternum, ou manubrium.

RÉGION TIBIALE ANTÉRIEURE


Partie antérieure de la jambe comprise entre le genou et la cheville.

RÉGION TIBIALE POSTÉRIEURE


voir RÉGION GASTROCNÉMIENNE (OU TIBIALE POSTÉRIEURE)

RÉGION TROCHANTÉRIENNE
Région de la zone supérieure et latérale de la cuisse, où pointe la partie du fémur appelée trochanter.

RÉGION UNGUÉALE
Partie la plus distale de la région digitale postérieure correspondant à l'insertion de l'ongle.

REIN
Les reins sont deux organes situés dans la partie postéro-supérieure de la cavité abdominale, derrière
le péritoine. Le rein gauche se trouve derrière la queue du pancréas et le rein droit derrière le foie.
Ils réalisent la filtration et l'épuration du sang, produisant ainsi l'urine qui contient les déchets et qui
sera expulsée. Les glandes surrénales se trouvent au-dessus de leur pôle supérieur.

REPLI CUTANÉ LATÉRAL


voir REPLI CUTANÉ PÉRI-UNGUÉAL (OU REPLI LATÉRAL)

REPLI CUTANÉ PÉRI-UNGUÉAL (OU REPLI LATÉRAL)


Repli de peau situé au niveau des zones latérales du corps de l'ongle. Il constitue parfois la porte
d'entrée des infections appelées panaris.

RÉSEAU CAPILLAIRE ARTÉRIOVEINEUX


Les artères dont le réseau couvre l'ensemble de l'organisme ont un calibre qui va en diminuant,
jusqu'aux tout petits capillaires artériels. L'oxygène et les substances nutritives contenues dans le sang
artériel sortent des capillaires par de minuscules pores situés sur la paroi de ces vaisseaux et
parviennent aux cellules des différents tissus. Dans le même temps, le dioxyde de carbone et les
déchets provenant de ces tissus passent dans les capillaires, désormais devenus des capillaires
veineux puisqu'ils transportent du sang veineux.

RÉSEAU CAPILLAIRE PULMONAIRE


Les artères pulmonaires se ramifient à l'intérieur des poumons et leur calibre diminue jusqu'à ce que,
sous forme de capillaires, elles parviennent aux alvéoles où est diffusé le dioxyde de carbone
contenu dans le sang. Les globules rouges captent ensuite l'oxygène des alvéoles provenant de l'air
inspiré, et le sang est ainsi transformé en sang oxygéné. En conditions normales, le sang contenu dans
les poumons peut représenter 10% du volume sanguin total.

RÉTICULOCYTE
Cellule issue de l'érythroblaste, une fois celui-ci dépourvu de noyau. Le cytoplasme du réticulocyte
se caractérise par un réseau réticulaire, résidu du réticule endoplasmique qui produit l'hémoglobine.
Il s'agit du précurseur immédiat de l'érythrocyte.

RÉTICULUM ENDOPLASMIQUE GRANULEUX


Réseau complexe de membranes multiples de forme tubulaire qui recouvrent tout le cytoplasme. Des
corpuscules sont adossés à sa surface : les ribosomes. On estime aujourd'hui qu'il pourrait s'agir d'un
prolongement de la membrane nucléaire.

RÉTICULUM ENDOPLASMIQUE LISSE


Comme le réticulum endoplasmique granuleux, il est formé de membranes tubulaires à l'intérieur du
cytoplasme mais, en revanche, il ne possède pas de ribosomes accolés à sa face externe. Sa
principale fonction est la synthèse des stéroïdes, du glycogène, des lipides, etc.

RÉTICULUM SARCOPLASMIQUE
Le réticulum sarcoplasmique de la fibre musculaire contient d'importantes quantités d'ions calcium
qui, une fois libérés dans le sarcoplasme, permettent la création de liaisons entre les fibres d'actine et
de myosine et entraînent la contraction musculaire. Il est présent dans le muscle cardiaque comme
dans le muscle lisse. Il joue un rôle très important dans le stockage et dans la libération du calcium,
un ion essentiel à la transmission de l'impulsion électrique.

RÉTINACULUM DES MUSCLES EXTENSEURS DES DOIGTS


Bande fibreuse s'étendant sur la face postérieure de l'articulation du poignet. Son bord supérieur est
un prolongement du fascia anté-brachial superficiel et son bord inférieur se prolonge par le fascia
dorsal de la main. Les tendons des muscles de la zone postérieure de l'avant-bras passent sous ce
ligament en direction de la main.

RÉTINACULUM DES MUSCLES FLÉCHISSEURS DES DOIGTS


Bande fibreuse s'étendant du bord externe au bord interne du carpe. Sur son bord supérieur, ce
ligament se prolonge par le fascia anté-brachial superficiel et, sur son bord inférieur, par
l'aponévrose palmaire. Il sert de point d'insertion à de nombreux muscles de la paume de la main. Les
tendons des muscles fléchisseurs et le nerf médian passent sous ce ligament en direction de la zone
palmaire.

RÉTINACULUM DES MUSCLES FLÉCHISSEURS DES ORTEILS


Bande fibreuse tendue de la malléole médiale à la face interne et au bord postérieur du calcanéus.
Elle livre passage aux tendons des muscles fléchisseurs des orteils appartenant à la face postérieure
de la jambe.

RÉTINACULUM INFÉRIEUR DES MUSCLES EXTENSEURS


Ligament fibreux tendu en travers de la face antérieure de la cheville, prenant une direction oblique
de l'intérieur vers l'extérieur et du haut vers le bas. Sa partie externe s'insère sur la face antérieure du
calcanéus. Sa partie interne se divise en deux branches, une inférieure et une supérieure, qui se
divisent à leur tour en une partie profonde et une partie superficielle. La branche supérieure se
termine sur la malléole médiale de la cheville. Le rétinaculum inférieur des muscles extenseurs émet
également des cloisons internes qui délimitent les différentes loges tendineuses. Les tendons des
muscles extenseurs, les vaisseaux sanguins et les nerfs de la face antérieure de la jambe passent sous
ce ligament avant d'arriver sur le dos du pied.

RÉTINACULUM SUPÉRIEUR DES MUSCLES FIBULAIRES


Ruban fibreux s'étendant de la malléole latérale à la face externe du calcanéus. Les tendons des
muscles long fibulaire et court fibulaire passent sous ce ligament.

RÉTINE
Couche interne du bulbe de l'œil, dont elle tapisse les deux tiers postérieurs. Elle est formée d'un
tissu nerveux semblable à celui du cerveau et contient des cellules photoréceptrices qui reçoivent les
rayons lumineux, les transforment en stimuli (ou influx) nerveux et les transmettent au cerveau. La
partie postérieure de la rétine contient une zone particulièrement riche en cellules photoréceptrices,
la macula, responsable de la netteté de la vision.

RÉTRACTION MUSCULAIRE ISCHÉMIQUE DE VOLKMAN


voir SYNDROME COMPARTIMENTAL SYNDROME DE COMPRESSION DES LOGES

RÉTRÉCISSEMENT AORTICO-BRONCHIQUE
Rétrécissement apparaissant sur le bord gauche du tiers moyen de l'œsophage. Il correspond au point
d'appui de la bronche principale gauche et de l'aorte.

RÉTRÉCISSEMENT CRICOÏDIEN
L'œsophage n'est pas un tube cylindrique régulier dans la mesure où il présente plusieurs
rétrécissements correspondant aux points d'appui d'autres structures. Dans sa partie supérieure, la
zone de contact avec le cartilage cricoïde de la trachée fait apparaître le rétrécissement cricoïdien.

RÉTRÉCISSEMENT DIAPHRAGMATIQUE
Rétrécissement de l'œsophage à l'endroit où il traverse le diaphragme par le hiatus œsophagien, ce
qui facilite son passage à travers ce muscle.

REYE
voir SYNDROME DE REYE

RGO
voir REFLUX GASTRO-ŒSOPHAGIEN (RGO)SYMPTOMATOLOGIE CLINIQUE
AFFECTION DUTISSU DE L'ŒSOPHAGE PROVOQUÉES PAR UN REFLUX GASTR
ŒSOPHAGIEN.

RHEA BARTON (FRACTURE DE)


voir FRACTURE DU RADIUS DISTAL (POIGNET)

RHINITE
Inflammation de la muqueuse recouvrant les fosses nasales.
Elle peut être due à des infections virales (rhume), à des allergies ou à un hyperfonctionnement
parasympathique (rhinite vasomotrice). Elle est associée à la grossesse, à des atmosphères sèches
ou à une contamination (antécédents de rhinite sèche) et peut être atrophique (ozène).
• Symptomatologie
Le rhume évolue par une rhinorrhée (écoulement nasal) et une diminution de l'odorat, le tout associé
aux symptômes du tableau grippal.
La rhinite allergique peut être due à un grand nombre d'allergènes et provoque des éternuements en
série, une rhinorrhée, une obstruction nasale et du prurit nasal ou oculaire.
La rhinite vasomotrice est déclenchée par des changements de température, des substances irritantes,
une hypothyroïdie et la prise de contraceptifs oraux.
La répétition d'épisodes de rhinite aiguë peut être à l'origine d'une rhinite chronique hypertrophique et
d'une augmentation du volume du cornet nasal inférieur.
La rhinite sèche présente des lésions croûteuses et des signes d'hémorragie.
L'ozène est un type de rhinite atrophique qui présente des croûtes à l'odeur fétide et une anosmie
(absence d'odorat).
• Diagnostic
En règle générale, l'examen clinique est suffisant.
• Traitement
* Le rhume nécessite un traitement à base de décongestionnants, d'anti-inflammatoires et
d'antipyrétiques.
* Dans le cas de la rhinite allergique, il faut en plus éviter tout contact avec l'allergène. Les
décongestionnants, les anti-histaminiques et les corticoïdes à usage topique peuvent également être
utiles.
* La rhinite vasomotrice peut nécessiter un traitement au niveau du nerf du canal ptérygoïdien
(névrectomie ou cryochirurgie).
* La chirurgie du cornet nasal inférieur peut être préconisée dans le cas de rhinite chronique
hypertrophique.
* Les rhinites sèches nécessitent une bonne hydratation et l'utilisation de pommades nasales grasses.

RHINOPHARYNX
voir PHARYNX SUPÉRIEUR (OU RHINOPHARYNX, OU CAVUM)

RHUMATISME ARTICULAIRE AIGU


Maladie secondaire à une infection pharyngée par un streptocoque bêta-hémolytique du groupe A.
Il atteint principalement les articulations, la peau et les cellules sous-cutanées, le système nerveux
central et le cœr.
Sur le plan physiopathologique, il nécessite la formation d'anticorps antistreptococciques qui
réagissent contre les antigènes spécifiques de l'organisme.
• Symptomatologie
Il peut survenir à tout âge, mais il est plus fréquent entre 5 et 15 ans. La manifestation clinique la plus
commune est l'arthrite, sous forme de polyarthrite migratrice. L'atteinte cardiaque détermine le
pronostic. Il peut s'agir d'une cardite, asymptomatique ou accompagnée d'une insuffisance cardiaque
potentiellement fatale, d'une péricardite, d'une myocardite ou d'une atteinte des valves cardiaques
(endocardite), le plus souvent de la valve mitrale et de la valve de l'aorte.
Cliniquement, l'auscultation permet de détecter la présence de souffles (sons caractéristiques qui
témoignent du dysfonctionnement de l'une des valves cardiaques), de signes d'insuffisance cardiaque
et d'un frottement péricardique. La radiographie montre une hypertrophie cardiaque.
Sur la peau, on peut observer des nodules sous-cutanés ou un érythème marginé de Leiner. L'atteinte
du système nerveux central peut donner lieu à la chorée de Sydenham (chorée mineure ou danse de
Saint-Guy).
Les symptômes disparaissent généralement en quelques semaines ou quelques mois, mais des
récidives sont possibles.
• Diagnostic
Le diagnostic est essentiellement clinique.
On distingue deux groupes de signes et de critères :
- majeurs : polyarthrite, érythème marginé, nodules sous-cutanés, cardite et chorée mineure ;
- mineurs : fièvre, douleurs articulaires, antécédents de rhumatisme articulaire aigu, vitesse de
sédimentation des globules rouges élevée et modifications de l'électrocardiogramme.

Outre des données bactériologiques ou sérologiques montrant une infection streptococcique récente,
le diagnostic nécessite la présence de deux critères majeurs ou d'un majeur et deux mineurs.
• Traitement
* Dans les pays sous-développés, le rhumatisme articulaire aigu constitue un important problème de
santé, lié à la promiscuité, qui favorise la transmission de l'infection. L'amélioration des conditions
de vie, la détection et la précocité du traitement des infections pharyngées sont des mesures
préventives importantes.
* Une fois la maladie déclarée, il est recommandé d'instaurer immédiatement un traitement par
antibiotiques (pénicilline).
* Passé l'épisode aigu, le traitement doit être poursuivi afin d'empêcher la survenue de nouveaux
épisodes, avec l'administration d'une dose de pénicilline G-benzathine toutes les 3 à 4 semaines
pendant 5 à 10 ans après l'épisode aigu, et au moins jusqu'à l'âge de 18 ans pour les enfants.

RHUME DE HANCHE
voir SYNOVITE AIGUË TRANSITOIRE DE HANCHE. RHUME DE HANCHE

RIBOSOME
Petit corpuscule accolé aux membranes du réticulum endoplasmique granuleux, qui fabrique les
protéines à partir des informations codées contenues dans les chaînes d'acide ribonucléique messager
(ARNm), en associant séquentiellement différents acides aminés.

RIEDEL
voir THYROÏDITE

ROKITANSKY (SYNDROME DE ROKITANSKY-KÜSTER-HAUSER)


voir AMÉNORRHÉE

RUPTURE D'ANÉVRISME
voir ANÉVRISME CÉRÉBRAL

RUPTURE DU TYMPAN
voir PERFORATION OU RUPTURE DU TYMPAN
S

SAC ENDOLYMPHATIQUE
Sac (ou vésicule) dans lequel débouche le conduit endolymphatique. Il est situé sur la face interne de
la partie pétreuse de l'os temporal, à l'intérieur de la cavité crânienne, recouverte par la dure-mère.

SAC LACRYMAL
Cavité cylindrique recevant les canalicules lacrymaux et se prolongeant par le conduit lacrymo-nasal.

SAC PÉRICARDIQUE
Enveloppe fibreuse recouvrant comme une bourse l'ensemble du cœr et s'étendant dans sa partie
supérieure jusqu'à la naissance de l'aorte et des autres grands vaisseaux cardiaques (veines caves
supérieure et inférieure, artère et veines pulmonaires, etc.). Elle adhère dans sa partie supéro-
antérieure à la face postérieure de la capsule thymique, enveloppe fibreuse recouvrant le thymus.

SACCULE
Vésicule formant le vestibule membraneux, dont la fonction et le contenu sont semblables à ceux de
l'utricule. Il communique avec le conduit endolymphatique qui contient l'endolymphe en provenance
de l'utricule.

SACCULE DE L'APPAREIL DE GOLGI


Les membranes de l'appareil de Golgi délimitent des cavités aplaties et empilées les unes sur les
autres, qui contiennent la matière protéique et lipidique élaborée dans le réticulum endoplasmique.
Cette matière subit un traitement qui la transforme en substance sécrétée par la cellule, et c'est aussi
dans les saccules que sont fabriqués des glucides de type oligosaccharide.

SACRUM
Structure osseuse de forme triangulaire, formée par la réunion de plusieurs vertèbres soudées entre
elles. Le sacrum constitue la base de la colonne vertébrale et s'articule latéralement avec l'os coxal.

SACRUM ET COCCYX
Ces os sont situés dans la partie terminale de la colonne vertébrale. Malgré la musculature puissante
dont ils sont recouverts, on peut sentir leur consistance dure dans la partie supérieure de la région
interfessière.

SALPINGITE
voir MALADIE INFLAMMATOIRE PELVIENNE (MIP)

SANG
Il a pour fonction d'amener jusqu'aux plus petits recoins de l'organisme l'oxygène, qui est fondamental
au métabolisme cellulaire, et les différents éléments nutritifs, mais également de transporter les
substances inutilisables en vue de leur élimination. Comme il s'agit d'un élément liquide, il est
considéré comme un système nutritif. Le sang est l'unique tissu liquide de l'organisme. Sa partie
liquide, le plasma, contient des sels minéraux, des vitamines, des protéines, etc., sous forme dissoute,
et des éléments figurés en suspension, les globules sanguins : globules rouges (ou hématies, ou encore
érythrocytes), globules blancs (ou leucocytes) et plaquettes (ou thrombocytes). Compte tenu de
l'action spécifique de certains de ces éléments, le sang peut également être considéré comme un
système participant à la défense de l'organisme.

SANG (ÉLÉMENTS CELLULAIRES)


Ces éléments représentent 40 à 45% du volume sanguin et se divisent en trois catégories : les
globules rouges (également appelés hématies, ou érythrocytes), les globules blancs (ou leucocytes) et
les plaquettes (aussi connues sous le nom de thrombocytes).

SARCOÏDOSE
voir MALADIE DE BESNIER-BŒCK-SCHAUMANN, OU SARCOÏDOSE,
LYMPHOGRANULOMATOSE BÉNIGNE

SARCOLEMME
Membrane plasmique entourant chaque cellule ou fibre musculaire. Sa composition est semblable à
celle de toutes les membranes plasmiques. Elle est particulièrement riche en polysaccharides et en
collagène. Elle est le siège de modifications électrochimiques qui permettent le passage de
l'impulsion nerveuse jusqu'aux myofibrilles.

SARCOME
voir CANCER

SARCOME D'EWING
Tumeur maligne osseuse la plus fréquente chez l'enfant.
Elle est constituée de conglomérats de petites cellules.
Il semble qu'elle soit dérivée de la cellule primitive mésenchymateuse non différenciée du tissu
conjonctif médullaire osseux.
• Symptomatologie
On observe des douleurs, une tumeur qui croît rapidement, une adénopathie locale et une atteinte de
l'état général du patient.
• Diagnostic
La radiographie fait apparaître une lésion ostéolytique centrale, dont la taille augmente, et qui détruit
le cortex partiellement ou en totalité, ainsi que la formation d'os périostique réactif qui donne une
image en peau d'oignon, caractéristique mais insuffisante pour établir le diagnostic.
• Traitement
* Le traitement comprend la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie.
SARCOME DE KAPOSI
voir SYNDROME D'IMMUNODÉFICIENCE ACQUISE (SIDA)

SARCOME OSTÉOGÉNIQUE
voir OSTÉOSARCOME SARCOME OSTÉOLYTIQUE

SARCOME OSTÉOLYTIQUE
voir OSTÉOSARCOME SARCOME OSTÉOLYTIQUE

SARCOPLASME
Liquide, ou matrice, enveloppant les myofibrilles et les autres structures internes de la fibre, ou
cellule, musculaire lisse. Il est particulièrement riche en glycogène, myoglobine, potassium,
magnésium et phosphore. On y trouve une multitude de myofibrilles de petite taille, visibles
uniquement au microscope électronique, disposées de manière irrégulière. Ces myofibrilles sont
composées d'actine et de myosine et sont responsables de la contraction musculaire.

SCABIOSE
Infection de la peau due à un parasite de la famille des acariens (Sarcoptes scabie).
Elle se transmet d'un individu à l'autre et est favorisée par la promiscuité et le manque d'hygiène.
• Symptomatologie
Après avoir pénétré sous la peau, l'acarien y creuse de véritables sillons qui se traduisent à la
surface par des rangées de lésions papuleuses extraordinairement prurigineuses. La scabiose siège
généralement sur la face antérieure des poignets et entre les doigts des mains, sur les aréoles
mammaires et sous les aisselles.
• Diagnostic
La scabiose est diagnostiquée par l'observation des lésions linéaires très prurigineuses, dont la
localisation est caractéristique. Il existe presque toujours une autre personne infectée dans
l'entourage. En cas de doute, l'observation au microscope des fragments de peau obtenus par le
curetage des lésions permet d'identifier le parasite.
• Traitement
* Application quotidienne de crèmes ou de lotions contenant des médicaments antiparasitaires.
* Le linge de la personne infectée, y compris le linge de lit et de toilette, doit être lavé à l'eau chaude.
Les personnes vivant sous le même toit doivent également être traitées.

SCAPHOÏDE
Os plat situé sur le bord externe de la rangée proximale des os du carpe. Il s'articule en haut avec le
radius, en bas avec le trapèze et le trapézoïde et, à l'intérieur, avec le capitatum et le lunatum. Le côté
le plus externe présente une éminence, le tubercule du scaphoïde, sur lequel s'insèrent certains
muscles.

SCAPHOÏDE (CARPE)
voir FRACTURE DU POIGNET FRACTURE DU SCAPHOÏDE (CARPE)
SCAPULA (OU OMOPLATE)
Os plat triangulaire que l'on sent à travers la peau des parties latérales supérieures du dos, au-dessus
du gril costal. Son extrémité supérieure latérale, ou acromion, peut se palper sous les muscles de
l'épaule.

SCHAUMANN
voir MALADIE DE BESNIER-BŒCK-SCHAUMANN, OU SARCOÏDOSE,
LYMPHOGRANULOMATOSE BÉNIGNE

SCISSURE DE ROLANDO
voir SILLON CENTRAL (OU SCISSURE DE ROLANDO)

SCISSURE DE SYLVIUS
voir BRANCHE ANTÉRIEURE DU SILLON LATÉRAL

SCISSURE HÉPATIQUE PRINCIPALE


Large sillon parcourant la face antérieure du foie dans le sens vertical et qui le divise extérieurement
en deux segments, ou lobes.

SCISSURE INTERHÉMISPHÉRIQUE
voir FISSURE CÉRÉBRALE LONGITUDINALE (OU SCISSURE INTERHÉMISPHÉRIQUE)

SCLÈRE
Enveloppe du bulbe de l'œil constituée de tissu conjonctif, de couleur blanche, parcourue çà et là de
petits vaisseaux sanguins.

SCLÉRODERMIE
Maladie dans laquelle les tissus cutanés durcissent et se sclérosent (d'où son nom), tout en
s'épaississant. Les organes internes sont parfois également touchés.
Elle est beaucoup plus fréquente chez la femme.
Bien que sa cause soit inconnue, la sclérodermie pourrait être due à des troubles immunologiques et à
des anomalies de la synthèse des fibres de collagène de la peau.
• Symptomatologie
Les troubles cutanés peuvent revêtir différentes formes :
La sclérodermie en plaques (morphée), qui produit des rougeurs sur quelques zones bien délimitées
de la peau. Ces zones durcissent et prennent une couleur cireuse.
La sclérodermie linéaire, dans laquelle les lésions peuvent parcourir la totalité d'un membre. Le
durcissement de la peau de ces zones entraîne une gêne dans les mouvements.
La sclérodermie généralisée : les lésions peuvent atteindre toute la superficie cutanée.
Les formes les plus graves de cette maladie sont celles qui affectent les organes internes, œsophage,
intestin, cœr ou muscles. L'atteinte musculaire détermine une rigidité articulaire et de sérieuses
difficultés de mobilisation. Dans les formes graves, les zones cutanées peuvent finir par s'atrophier et
donner à la peau du visage un aspect inexpressif.
• Diagnostic
Le diagnostic est suspecté devant les lésions cutanées typiques et confirmé par la vérification de la
présence dans le sang de marqueurs immunologiques et l'existence de modifications dans la biopsie
des tissus affectés.
• Traitement
* En l'absence d'un traitement curatif de cette maladie, on utilise des corticostéroïdes et d'autres anti-
inflammatoires pour pallier les symptômes.
* La physiothérapie est conseillée pour éviter les rigidités articulaires. L'atteinte des organes internes
nécessite des traitements spécifiques à chaque cas.

SCLÉROSE EN PLAQUES (SEP). SCLÉROSE MULTIPLE. SCLÉROSE


MULTILOCULAIRE
Cette pathologie appartient au groupe de maladies dans lesquelles la myéline du système nerveux
central est détruite. C'est une des causes les plus fréquentes d'incapacité d'origine neurologique chez
les adultes jeunes.
L'étiologie de la maladie est inconnue. On suppose une pathogénie de type immunologique avec des
lésions de type inflammatoire qui surviennent de manière récurrente au niveau du système nerveux
central, évoluent de manière chronique pendant de nombreuses années, et se manifestent par des
signes et des symptômes qui varient en fonction de la localisation de l'altération.
En France, la prévalence de la maladie est de 30 à 60 personnes touchées sur 100 000, en fonction de
la répartition géographique.
Les premiers symptômes apparaissent généralement entre 20 et 30 ans, et exceptionnellement au-
dessus de 50 ans et avant 10 ans. La maladie touche plus fréquemment les femmes que les hommes.
On observe une plus forte incidence de la sclérose en plaque dans les environnements urbains et chez
les personnes dont le niveau social est moyen ou élevé.
• Symptomatologie
Les personnes jeunes sont plus souvent touchées. En règle générale, on observe une alternance de
périodes d'exacerbation (poussées) et de rémission. La maladie peut débuter avec des symptômes
isolés, suivis de mois ou d'années sans que de nouveaux symptômes apparaissent. Dans d'autres cas,
les symptômes empirent et se généralisent au bout de quelques semaines ou de quelques mois.
Les manifestations sensorielles sont les plus fréquentes. On constate des paresthésies (perception de
sensations anormales) et des hypoesthésies (diminution de la sensibilité), avec une distribution
variable.
Au niveau oculaire, la névrite optique, accompagnée de douleurs oculaires et de symptômes
variables qui s'étendent des troubles de la vision à la cécité, est fréquente. Une diplopie (vision
double) peut également survenir.
Une diminution de la force musculaire, provoquée par une lésion de la voie pyramidale, et une
urgence mictionnelle, ainsi qu'une impotence et des troubles sensoriels, provoqués par une lésion de
la moelle spinale, apparaissent.
• Diagnostic
En plus du schéma de présentation clinique, différentes méthodes complémentaires sont utilisées pour
établir le diagnostic.
L'IRM (imagerie par résonance magnétique) est la technique de première intention car elle permet de
détecter les lésions de démyélinisation.
On observe un retard au niveau de la rapidité de la conduction nerveuse sur les études de potentiels
évoqués qui permettent d'évaluer les ondes cérébrales produites en réponse à des stimuli.
L'examen du liquide cérébrospinal fait apparaître une diminution du nombre de cellules
mononucléaires et une augmentation de l'immunoglobuline G.
• Traitement
* Il n'existe aucun traitement curatif.
* Les poussées ou les tableaux aigus peuvent être traités avec des corticoïdes à forte dose.
* Pour le traitement des cas chroniques, on utilise de l'interféron bêta, qui peut aboutir à un
ralentissement de la progression de la maladie, de l'acétate de glatiramère (copaxone) et, dans les cas
les plus sévères, des immunosuppresseurs comme l'azathioprine ou le méthotrexate.

SCLÉROSE LATÉRALE AMYOTROPHIQUE (SLA)


Maladie dégénérative qui porte atteinte aux neurones moteurs du système nerveux chargés de
contrôler les mouvements volontaires. Elle a pour conséquence une atrophie des fibres musculaires.
Elle est d'origine idiopathique. Un composant génétique est identifié dans 10% des cas environ.
• Symptomatologie
Les symptômes surviennent aux environs de 50 ans.
On observe une faiblesse musculaire qui évolue lentement. Les premiers muscles touchés sont les
muscles distaux des extrémités (les plus éloignés du tronc). Au début, les paires crâniennes peuvent
être touchées et être à l'origine d'une dysarthrie (difficulté à parler) et une dysphagie (difficulté à
avaler).
Les crampes et les mouvements musculaires involontaires sont fréquents.
Dans les phases avancées, un syndrome pseudobulbaire caractérisé par une labilité émotionnelle,
c'est-à-dire des rires et des pleurs non motivés, peut être observé.
La maladie se développe progressivement pendant trois ou quatre ans. La mort est provoquée par une
insuffisance des muscles respiratoires.
• Diagnostic
Les critères diagnostiques incluent la présence de signes de lésions des neurones moteurs de la
moelle spinale et des régions moteurs cérébrales (faiblesse, hypertonie spastique, hyperréflexie,
signe de Babinski, atrophie musculaire et fasciculation), l'altération de l'électromyogramme (qui
permet d'évaluer la conduction nerveuse après la stimulation musculaire) et le caractère progressif
des symptômes.
• Traitement
* Il n'existe aucun traitement pour cette maladie.
* Le riluzole est une molécule qui semble avoir un effet positif en termes de survie, même s'il ne
bloque pas la progression de la maladie.
* Les mesures générales incluent la physiothérapie, l'alimentation entérale, des soins respiratoires et
un soutien psychologique.

SCLÉROSE MULTILOCULAIRE
voir SCLÉROSE EN PLAQUES (SEP). SCLÉROSE MULTIPLE. SCLÉROSE MULTILOCULAIRE

SCLÉROSE MULTIPLE
voir SCLÉROSE EN PLAQUES (SEP). SCLÉROSE MULTIPLE. SCLÉROSE MULTILOCULAIRE

SCOLIOSE
Déviation latérale de la colonne associée à une rotation des corps vertébraux.
Il convient de différencier la scoliose fonctionnelle de l'attitude scoliotique, dans laquelle il n'y a ni
rotation des corps vertébraux, ni autres altérations de l'anatomie vertébrale.
La maladie est d'origine inconnue dans 70% des cas.
On l'observe plus fréquemment chez les femmes.
• Symptomatologie
La forme infantile se manifeste avant l'âge de 3 ans, alors que la forme tardive, ou scoliose de
l'adolescent, apparaît après l'âge de 10 ans.
L'évolution de la maladie est progressive et, en général, l'observation de la déformation du thorax et
de l'asymétrie de la silhouette incite à consulter.
• Diagnostic
L'examen clinique fait apparaître une asymétrie de la hauteur des épaules, des scapulas et des crêtes
iliaques, associée à un déplacement latéral du tronc au niveau des vertèbres lombales. Sur le patient
debout et penché en avant, les processus épineux des vertèbres scoliotiques sont proéminents et il est
possible de voir si la colonne est courbée (test d'Adams). De plus, en suspendant un poids au niveau
du processus épineux de la vertèbre C7, on observe la distance entre la fente interfessière et la
vertèbre concernée, ce qui permet de démontrer la déviation latérale du tronc (tests du fil à plomb).
Ces deux tests permettent de déterminer le degré de déviation de la colonne.
L'examen radiologique confirme le diagnostic et permet d'établir le schéma de la courbe, de calculer
la valeur de torsion des vertèbres, et également d'évaluer la flexibilité de la colonne et la rotation des
corps vertébraux.
• Traitement
* Certains cas ne nécessitent rien de plus qu'une observation et une rééducation (exercices de
kinésithérapie).
* Dans les cas plus sévères, le port d'un corset s'impose (généralement un corset de Milwaukee), et
ce jusqu'à la fin de la croissance.
* L'intervention chirurgicale, qui consiste à corriger ou stabiliser la colonne vertébrale, est
préconisée chez les patients de plus de 14 ans atteints d'une scoliose très sévère, ou chez les patients
pour lesquels l'incurvation continue de progresser en dépit du port du corset.

SCROFULE
voir TUBERCULOSE PULMONAIRE

SCROTUM
Structure sacculaire située derrière le pénis, entre les cuisses, et qui contient les deux testicules.

SDRA
voir SYNDROME RESPIRATOIRE AIGU SÉVÈRE (SYNDROME DE DÉTRE
RESPIRATOIRE DE L'ADULTE, OU SDRA)
SECONDE DENTITION
voir DENTITION (OU DENTS)

SÉCRÉTION PAR EXOCYTOSE


Lorsque les vésicules de sécrétion s'ouvrent vers l'extérieur à travers la membrane cellulaire, les
substances qu'elles contiennent sont déversées dans le milieu qui entoure la cellule. Ce mécanisme
s'appelle l'exocytose.
SECTION FRONTALE
Vue de l'intérieur du corps humain obtenue en pratiquant une coupe ou section selon un plan interne
parallèle aux surfaces antérieure et postérieure de ce corps, de sorte qu'il soit divisé en deux parties :
antérieure et postérieure.
SECTION HORIZONTALE (OU TRANSVERSALE)
Vue de l'intérieur du corps humain obtenue en pratiquant une coupe ou section selon un plan interne
perpendiculaire à l'axe corporel longitudinal, de sorte que le corps soit divisé en deux parties :
inférieure et supérieure. Cette section peut s'effectuer au niveau crânien, thoracique, abdominal, etc.
SECTION SAGITTALE
Vue de l'intérieur du corps humain obtenue en pratiquant une coupe ou section selon un plan interne
orienté d'avant en arrière, parallèle à l'axe corporel longitudinal, de sorte que le corps soit divisé en
deux parties symétriques : droite et gauche.
SECTION TRANSVERSALE
voir SECTION HORIZONTALE (OU TRANSVERSALE)

SEIN
Deux structures de forme hémisphérique, contenant les glandes mammaires, situées dans la zone
antéro-supérieure du thorax de la femme. Les seins ont pour fonction de sécréter le lait qui permettra
d'alimenter le nouveau-né pendant les premiers stades de son développement. Pendant la grossesse,
le volume des seins augmente progressivement et la couleur de l'aréole et du mamelon s'assombrit.

SEIN
voir CANCER DU SEIN

SEIN (FORMATION)
Dès l'adolescence, on observe chez l'individu de sexe féminin un développement plus marqué des
seins, conséquence de la croissance des deux glandes mammaires qui produiront la sécrétion lactée
après l'accouchement.

SELLE TURCIQUE
Dépression située sur la face supérieure du corps de l'os sphénoïde, abritant l'hypophyse. Elle doit
son nom à sa forme, comparable à celle d'une selle de cheval. La selle turcique est également appelée
fosse hypophysaire.

SÉMINOME
voir CANCER DU TESTICULE

SEP
voir SCLÉROSE EN PLAQUES (SEP). SCLÉROSE MULTIPLE. SCLÉROSE MULTILOCULAIRE

SEPTUM (OU CLOISON) INTERVENTRICULAIRE


La paroi qui sépare le ventricule gauche du droit est une structure musculaire plus épaisse dans sa
partie inférieure que dans sa partie supérieure, par laquelle passent les faisceaux du système
conducteur qui régit les contractions du muscle cardiaque.

SEPTUM INTERAURICULAIRE
Mince paroi membraneuse séparant complètement les cavités atriales droite et gauche et qui, en
temps normal, empêche toute communication entre ces deux cavités.

SEPTUM INTERMUSCULAIRE ANTÉRIEUR DE LA JAMBE


Cloison membraneuse partant de la zone antéro-externe du fascia crural et qui se dirige vers le bord
antérieur de la fibula, marquant la limite entre les loges musculaires externe et antérieure.
SEPTUM INTERMUSCULAIRE DU BRAS
Les muscles de la partie antérieure du bras sont séparés de ceux de la partie postérieure par deux
épais septums, l'un médial et l'autre latéral, qui partent de l'humérus vers l'intérieur et vers l'extérieur,
délimitant ainsi deux compartiments.

SEPTUM INTERMUSCULAIRE LATÉRAL DE LA CUISSE


Épaisse membrane allant de la zone externe du fascia lata au bord postérieur du fémur et qui sépare
les muscles de la face antérieure et ceux de la face postérieure.

SEPTUM INTERMUSCULAIRE LATÉRAL DU BRAS


Épaisse cloison séparant les muscles de la zone postérieure du bras de ceux de la zone antérieure.
Elle part de l'humérus vers l'extérieur pour rejoindre le fascia brachial.

SEPTUM INTERMUSCULAIRE MÉDIAL DE LA CUISSE


Épaisse membrane s'étendant de la zone interne du fascia lata au bord interne du fémur, et qui sépare
les muscles de la face antérieure et ceux de la face postérieure.

SEPTUM INTERMUSCULAIRE MÉDIAL DU BRAS


Épaisse cloison séparant les muscles de la zone antérieure du bras de ceux de la partie interne de la
zone postérieure. Elle part de l'humérus vers l'intérieur pour rejoindre le fascia brachial.

SEPTUM INTERMUSCULAIRE POSTÉRIEUR DE LA JAMBE


Cloison membraneuse partant de la zone postéro-externe du fascia crural et qui se dirige vers le bord
postérieur de la fibula, marquant la limite entre les loges musculaires externe et postérieure.

SEPTUM LINGUAL
Lame fibreuse qui parcourt verticalement le centre de la langue et la divise en deux moitiés
symétriques, droite et gauche.

SEPTUM NASAL
Plaque ostéocartilagineuse divisant en deux les fosses nasales. Dans sa partie postérieure, le septum
nasal est formé par l'os vomer et est recouvert d'une couche membraneuse, ou muqueuse nasale, qui
sépare les fosses nasales en deux cavités : droite et gauche.

SEPTUM PELLUCIDUM
Cloison médiane s'étendant de la partie inférieure du corps calleux jusqu'au fornix, et servant de
séparation entre les ventricules latéraux.

SEPTUM TESTIS
Parois, ou septums, partant du corps de Highmore et qui s'enfoncent en éventail à l'intérieur du tissu
testiculaire, le divisant en nombreux lobules.
SÉREUSE (UTÉRUS)
Couche recouvrant l'extérieur de l'utérus. Il s'agit d'un prolongement du péritoine pelvien, qui couvre
la partie supérieure de la vessie et continue sur les faces antérieure, supérieure et postérieure de
l'utérus, jusqu'au rectum.

SHU
voir SYNDROME HÉMOLYTIQUE ET URÉMIQUE (SHU) ET PURPURA THROMBOTIQ
THROMBOCYTOPÉNIQUE (PTT)

SIADH
voir SYNDROME DE LA SÉCRÉTION INAPPROPRIÉE D'HORMONE ANTIDIURÉTI
(SIADH)

SIDA
voir SYNDROME D'IMMUNODÉFICIENCE ACQUISE (SIDA)

SIL (SQUAMOUS INTRAEPITHELIAL LESION)


voir DYSPLASIE DU COL DE L'UTÉRUS DYSPLASIE CERVICALE

SILICOSE
Pathologie pulmonaire causée par l'inhalation de poussière de silice cristalline (quartz).
La poussière de silice est le principal composant du sable et de la terre, ce qui explique pourquoi les
mineurs, les tailleurs de pierre qui travaillent sur le grès ou le granite, les ouvriers de fonderie et les
potiers y sont fréquemment exposés.
Lorsqu'elle est inhalée, la silice provoque une réaction inflammatoire qui touche les macrophages et
conduit à une fibrose du tissu pulmonaire.
• Symptomatologie
En règle générale, les symptômes apparaissent après 20 ou 30 ans d'exposition à la poussière.
Dans le cas de la forme simple ou classique, on observe de petites lésions de forme ronde sur la
radiographie du thorax (nodules silicotiques). La maladie peut être asymptomatique ou provoquer une
toux et une légère dyspnée (sensation de manque d'air).
La fibrose pulmonaire massive progressive apparaît lorsque les nodules simples se rejoignent et
forment de grandes masses de tissu fibrotique. Elle provoque une dyspnée grave et de la toux. On
constate fréquemment des complications provoquées par des infections associées.
Il existe des formes de progression rapide consécutives à une exposition courte mais intense.
Toutes les formes de silicoses sont connues comme étant des facteurs prédisposants à la tuberculose
et une association avec le cancer des poumons est vraisemblable.
• Diagnostic
Le diagnostic est effectué grâce à la connaissance de l'historique de l'exposition, à un examen
clinique et à une radiographie du thorax.
• Traitement
* La production de poussière de silice sur le lieu de travail doit être contrôlée. De plus, des masques
adaptés doivent être utilisés afin d'éviter l'inhalation de poussière.
* Les travailleurs exposés doivent impérativement passer une radiographie de contrôle du thorax à
intervalles réguliers.
* Une fois la fibrose installée, le processus est irréversible.

SILLON CALCANÉEN
Canal situé entre les deux faces articulaires de la partie supérieure du calcanéus, répondant au talus
et dans lequel s'insèrent des ligaments de l'articulation talo-calcanéenne.

SILLON CALCARIN
Il s'étend de la région postérieure du corps calleux au pôle occipital de l'encéphale.

SILLON CENTRAL (OU SCISSURE DE ROLANDO)


Longue scissure partant de la région moyenne de la fissure cérébrale longitudinale,
perpendiculairement à celle-ci. Le sillon central croise la face externe des hémisphères cérébraux
pour atteindre la périphérie du sillon latéral (ou scissure de Sylvius). Il sépare le lobe frontal du lobe
pariétal.

SILLON CORONAIRE (OU AURICULO-VENTRICULAIRE)


Repli ou sillon visible à la surface du cœr, correspondant à la séparation entre les atriums et les
ventricules.

SILLON DE L'ARTÈRE TEMPORALE MOYENNE


Sillon profond marqué par cette artère dans son trajet ascendant contre la partie squameuse de l'os
temporal, sur la face externe de l'os temporal.

SILLON DE LA VEINE CAVE INFÉRIEURE


Large dépression cannelée parcourant la face postérieure du foie dans le sens vertical, et accolée à la
face antérieure de la veine cave.

SILLON DES PAPILLES CIRCUMVALLÉES (OU CALICIFORMES)


Fente entourant le mamelon central des papilles circumvallées (ou caliciformes). Au fond de cette
dépression, s'ouvrent les glandes linguales (ou de Von Ebner).

SILLON DU SINUS PÉTREUX SUPÉRIEUR


Sillon parallèle au bord supérieur de la partie squameuse, par lequel passe le sinus veineux pétreux
supérieur.

SILLON DU SINUS SAGITTAL SUPÉRIEUR


Sillon situé au-dessous de la suture sagittale, parcouru par le sinus sagittal supérieur.

SILLON DU SINUS SIGMOÏDE


Dépression allongée par laquelle passe le sinus veineux sigmoïde.

SILLON DU SINUS TRANSVERSE


Deux sillons latéraux parcourant horizontalement la face concave de l'os occipital et se terminant sur
la protubérance occipitale interne. Ils sont empruntés par les sinus veineux transverses.

SILLON DU TENDON DU LONG FLÉCHISSEUR DE L'HALLUX


Sillon creusé sur la face interne du calcanéus, emprunté par des tendons, des vaisseaux et des nerfs
de la plante du pied.

SILLON EXTERNE DE LA TÊTE ULNAIRE


Sillon destiné au muscle extenseur ulnaire du carpe.

SILLON FRONTAL INFÉRIEUR


Sillon suivant un parcours parallèle à celui du sillon frontal supérieur et passant sous celui-ci.

SILLON FRONTAL SUPÉRIEUR


Sillon parcourant en sens oblique la face antéro-externe du lobe frontal.

SILLON INFRA-ORBITAIRE
Dépression longitudinale parcourant la partie supérieure du processus zygomatique et qui se
transforme en un canal par lequel passe le nerf infra-orbitaire.

SILLON INTERTUBERCULAIRE
Canal dirigé de haut en bas, situé entre le grand et le petit tubercule, parcouru par le tendon du chef
long du biceps brachial.

SILLON INTRA-PARIÉTAL
Sillon parcourant d'avant en arrière le lobe pariétal, dont il délimite les gyrus.

SILLON LACRYMAL
Sillon parcourant verticalement le processus frontal et se poursuivant vers le bas par le canal
lacrymo-nasal.

SILLON LATÉRAL (OU SCISSURE DE SYLVIUS)


Fissure s'étendant de la base du cerveau jusqu'à sa face externe et séparant le lobe frontal du lobe
temporal.

SILLON LONGITUDINAL ANTÉRIEUR


Dépression située entre l'éminence antéro-latérale et l'éminence antéro-médiale, correspondant à la
jonction métatarso-phalangienne des orteils du milieu.
SILLON LUNAIRE
Sillon parallèle au sillon pariéto-occipital, ou scissure perpendiculaire interne, parcourant de haut en
bas le lobe occipital dont il sépare les gyrus.

SILLON MALLÉOLAIRE
Plusieurs sillons permettant le passage des tendons de certains muscles fléchisseurs des orteils.

SILLON MÉDIAN DORSAL


Sillon parcourant verticalement la face postérieure de la moelle spinale, de la moelle allongée à la
région sacrale.

SILLON MÉDULLO-PONTIQUE
Sillon séparant le pont de la moelle allongée.

SILLON MENTO-LABIAL
Pli de la peau situé immédiatement sous la lèvre inférieure, entre celle-ci et le menton.

SILLON NASO-GÉNIEN
Pli cutané descendant obliquement depuis le rebord externe des ailes du nez et qui sépare les joues
de la zone péri-buccale.

SILLON NASO-LABIAL
Double pli cutané s'étendant verticalement depuis la zone située entre les orifices nasaux et jusqu'au
centre de la lèvre supérieure, appelé philtrum.

SILLON OBTURATEUR (OU GOUTTIÈRE SOUS-PUBIENNE)


Surface en forme de gouttière parcourant le bord supérieur du foramen obturé, par lequel un certain
nombre de vaisseaux sanguins et de nerfs sortent du pelvis. À cet effet, la membrane obturatrice
présente un orifice dans sa partie supérieure.

SILLON OLFACTIF DU CERVEAU


Deux sillons parcourant d'avant en arrière les faces inférieures des lobes frontaux et renfermant les
bulbes et les tractus olfactifs.

SILLON PALPÉBRAL
Repli quasi circulaire formé par la peau recouvrant la paupière. Il existe un sillon palpébral inférieur
et un sillon palpébral supérieur.

SILLON PARIÉTO-OCCIPITAL
Il part du bord supérieur du cerveau, au niveau du tiers postérieur, et s'étend perpendiculairement à
travers les faces interne et externe des deux hémisphères. Le sillon pariéto-occipital sépare le lobe
pariétal du lobe occipital.

SILLON POST-CENTRAL (OU POST-ROLANDIQUE)


Il sépare certains gyrus du lobe pariétal, à la surface duquel il suit un trajet parallèle au sillon central
(ou scissure de Rolando).

SILLON POST-ROLANDIQUE
voir SILLON POST-CENTRAL (OU POST-ROLANDIQUE)

SILLON POSTÉRIEUR DE L'EXTRÉMITÉ INFÉRIEURE


Ensemble de sillons parcourus par les tendons des muscles extenseurs des doigts et extenseurs
radiaux.

SILLON PRÉ-CENTRAL (OU PRÉ-ROLANDIQUE)


Sillon nettement marqué, situé entre les gyrus cérébraux, en avant du sillon central, au niveau du lobe
frontal.

SILLON PRÉ-ROLANDIQUE
voir SILLON PRÉ-CENTRAL (OU PRÉ-ROLANDIQUE)

SILLON TEMPORAL INFÉRIEUR


Sillon parcourant la surface inférieure du lobe temporal, parallèlement au sillon temporal supérieur.

SILLON TEMPORAL SUPÉRIEUR


Sillon parcourant la partie supérieure du lobe temporal, parallèlement au sillon latéral (ou scissure
de Sylvius).

SILLON TERMINAL DE LA LANGUE


Sillon en forme de V barrant la langue de manière transversale. Il délimite en arrière la face
supérieure ou dorsale de la langue qui descend verticalement pour former les tonsilles linguales.

SILLON VASCULAIRE DE L'OS PARIÉTAL


Sillons ramifiés parcourant la face interne de l'os pariétal. Ils correspondent aux vaisseaux sanguins
parcourant les méninges en contact intime avec l'os.

SILLON VERTÉBRAL
Sillon qui parcourt le dos verticalement entre les scapulas.

SINUS CAVERNEUX
Sinus situés de part et d'autre de la selle turcique qui abrite l'hypophyse. Ils recueillent le sang de la
veine ophtalmique, provenant de la cavité orbitaire, du sinus coronaire et de la région sphénoïdienne.
Les sinus caverneux se prolongent par les sinus pétreux.

SINUS CORONAIRE (OU INTRA-CAVERNEUX)


Dilatation veineuse située dans le sillon coronaire postérieur et recueillant le sang veineux des
diverses branches des veines coronaires débouchant dans ce sillon. Elle déverse ensuite son contenu
dans l'atrium droit, qui le fait passer dans le circuit pulmonaire. La communication entre le sinus
coronaire et l'atrium se fait par un orifice valvulaire appelé valvule du sinus coronaire.

SINUS DROIT
Il recueille le sang veineux de la base du cerveau et d'une partie du cervelet, et débouche au niveau
de la jonction du sinus sagittal supérieur et des sinus transverses.

SINUS FRONTAL
Petite cavité située à l'intérieur de l'os frontal, communiquant avec les fosses nasales. La fonction du
sinus frontal est comparable à celle des sinus maxillaires.

SINUS INTRA-CAVERNEUX
voir ORIFICE DU SINUS CORONAIRE

SINUS LACTIFÈRE
Petites dilatations situées dans la partie terminale de chacun des conduits lactifères.

SINUS LONGITUDINAL SUPÉRIEUR


voir SILLON DU SINUS SAGITTAL SUPÉRIEUR

SINUS MAXILLAIRE
Cavité située à l'intérieur de l'os maxillaire, débouchant par un orifice sur la face interne de cet os.
Ce sinus a pour fonction de réchauffer l'air inspiré par les fosses nasales.

SINUS MÉDULLAIRE
Canaux parcourant l'intérieur du nœd lymphatique et qui transportent la lymphe provenant des sinus
sous-capsulaires jusqu'au conduit lymphatique efférent. Les sinus médullaires convergent dans le hile
ganglionnaire.

SINUS OCCIPITAL POSTÉRIEUR


Ils parcourent latéralement le foramen magnum et s'étendent jusqu'à l'anastomose des sinus
transverses dans la veine jugulaire interne. Ils recueillent le sang veineux de la partie postérieure du
cervelet.

SINUS PARANASAL
Les sinus paranasaux sont des cavités situées à l'intérieur des os maxillaires, frontal et ethmoïde, et
dont la fonction est d'humidifier et de filtrer l'air que l'on respire.

SINUS PÉTREUX INFÉRIEUR


Les sinus pétreux inférieurs naissent des sinus caverneux et débouchent directement à l'origine de la
veine jugulaire interne. Ils parcourent la portion inférieure de la partie pétreuse de l'os temporal.

SINUS PÉTREUX SUPÉRIEUR


Les sinus pétreux supérieurs font communiquer les sinus caverneux avec les sinus transverses et
recueillent le sang veineux de la base des hémisphères cérébraux. Ils parcourent la portion supérieure
de la partie pétreuse de l'os temporal.

SINUS RÉNAL
Cavité située au centre du rein, entourée de la médullaire, dans laquelle se trouvent les calices et le
pelvis.

SINUS SAGITTAL (OU LONGITUDINAL) SUPÉRIEUR


Conduit qui parcourt l'intérieur de la voûte crânienne, de l'avant vers l'arrière, en suivant un canal
creusé dans celle-ci. Il recueille le sang veineux de la zone orbitaire et de la face interne des
hémisphères cérébraux et le déverse dans les sinus transverses.

SINUS SOUS-CAPSULAIRE
Petits espaces situés entre le cortex et le tissu lymphoïde qui forme le nœd lymphatique. Ils
communiquent avec les sinus médullaires parcourant l'intérieur de ce nœd et sont traversés par la
lymphe provenant des conduits lymphatiques afférents. C'est dans cette zone riche en macrophages
que commence le processus de dépuration.

SINUS SPHÉNO-PARIÉTAL
Les sinus sphéno-pariétaux parcourent l'os sphénoïde par le bord postérieur du toit de la cavité
orbitaire et débouchent dans les sinus caverneux, en recueillant le sang veineux de la zone antérieure
du cerveau.

SINUS SPHÉNOÏDAL
Deux cavités situées à l'intérieur du corps de l'os sphénoïde, séparées par une cloison médiane et
débouchant sur sa face antérieure. Les sinus sphénoïdaux font partie des sinus paranasaux. Ils ont
pour rôle de réchauffer l'air inspiré avant qu'il n'arrive aux voies aériennes inférieures.

SINUS TRANSVERSE (CŒUR)


Conduit allongé formé par la membrane péricardique recouvrant dans leur partie initiale les grands
vaisseaux sortant du cœr (aorte et artère pulmonaire).

SINUS TRANSVERSE (OU LATÉRAL) (CRÂNE)


Les sinus transverses naissent latéralement de l'union du sinus sagittal supérieur et du sinus droit.
Après avoir longé les bords de la fosse occipitale, ils atteignent l'origine de la veine jugulaire
interne.

SINUS VEINEUX CRÂNIENS


Conduits veineux parcourant l'intérieur du crâne, dans l'espace adjacent à la dure-mère. Ils
recueillent le sang veineux provenant du cerveau et d'autres organes intra-crâniens afin de le
transporter jusqu'à la veine jugulaire interne vers laquelle ils confluent tous.

SINUSITE
Inflammation de la muqueuse recouvrant les sinus paranasaux.
Elle survient généralement à cause de l'obstruction d'un sinus paranasal, qui a pour effet de gêner le
drainage et de favoriser la surinfection.
L'obstruction peut être favorisée par une déviation septale, des polypes, une diminution des défenses
(diabète) ou une baisse de l'activité mucociliaire (contamination).
Les germes les plus fréquemment impliqués dans les cas de sinusite aiguë sont le pneumocoque,
l'Hæmophilus influenzae et la Moraxella catarrhalis.
Les formes chroniques sont souvent provoquées par des bactéries anaérobiques.
Chez l'enfant, c'est généralement le sinus ethmoïdal qui est touché, alors que chez l'adulte, il s'agit
plutôt du sinus maxillaire.
• Symptomatologie
Dans les cas aigus, on observe des céphalées qui s'amplifient lorsque le patient fait des mouvements
qui augmentent la pression à l'intérieur des sinus, comme par exemple le fait de baisser la tête, des
rhinorrhées purulentes et une douleur à la palpation des points sinusiens.
On peut également constater une mauvaise haleine, de la fièvre et des troubles de l'odorat.
Dans les cas de sinusite chronique, les symptômes sont plus légers : rhinorrhée, insuffisance
respiratoire nasale et nasonnement (on parle alors de rhinolalie, ou rhinophonie).
• Diagnostic
L'examen comporte une anamnèse, une rhinoscopie, une radiographie des sinus paranasaux et une
exploration de l'oropharynx.
La tomographie axiale assistée par ordinateur est utilisée en complément de la radiographie.
• Traitement
* Les tableaux aigus se traitent avec des antibiotiques, des décongestionnants et des
vasoconstricteurs. L'objectif est d'améliorer la ventilation des sinus paranasaux.
* Il est parfois nécessaire d'avoir recours au traitement chirurgical dans les cas chroniques ou aigus
qui réagissent mal au traitement médical conventionnel.

SJÖGREN
voir SYNDROME DE SJÖGREN

SLA
voir SCLÉROSE LATÉRALE AMYOTROPHIQUE (SLA)
SMITH (FRACTURE DE GOYRAND-SMITH)
voir FRACTURE DU RADIUS DISTAL (POIGNET)

SOPK
voir SYNDROME DES OVAIRES POLYKYSTIQUES (SOPK) SYNDROME DE STE
LEVENTHAL DYSTROPHIE SCLÉROKYSTIQUE DES OVAIRES

SOURCIL
Ensemble des poils couvrant les arcades supra-orbitaires et dont l'extrémité externe est appelée
queue du sourcil. Les sourcils ont pour fonction de protéger les yeux des gouttes de sueur qui coulent
du front.

SPASME ŒSOPHAGIEN
Pathologie caractérisée par des crises de contractions œsophagiennes multiples, spontanées ou
provoquées par la déglutition, qui commencent simultanément, sont répétitives et durent longtemps.
On observe une dégénérescence de certaines parties des fibres nerveuses.
Cette maladie peut apparaître de manière isolée ou être associée à des maladies du collagène, une
neuropathie diabétique, une œsophagite par reflux, etc.
• Symptomatologie
Elle survient en général aux alentours de 40 ans et se manifeste par une dysphagie (difficulté à
avaler) intermittente, d'intensité variable et non progressive, aussi bien pour les aliments solides que
pour les liquides.
Une douleur thoracique rétro-sternale, pouvant être confondue avec une cardiopathie ischémique,
peut également être observée.
• Diagnostic
Lors de l'examen radiologique avec injection d'un produit de contraste, on observe une image
caractéristique d'un œsophage en tire-bouchon.
La manométrie fait apparaître des contractions œsophagiennes répétitives, de grande amplitude,
simultanées, qui commencent dans le segment inférieur de l'œsophage.
• Traitement
* Certains médicaments, comme les nitrites ou les inhibiteurs des canaux calciques, permettent de
relâcher la fibre musculaire lisse et sont utilisés dans le cadre du traitement des symptômes.
* Dans certains cas, il peut être nécessaire d'avoir recours à la dilatation pneumatique (avec un
cathéter à ballonnet) de la partie inférieure de l'œsophage ou au traitement chirurgical.

SPERMATOZOÏDE
Petite cellule produite par les testicules, dotée d'une tête, d'un cou et d'une longue queue, ou flagelle,
qui lui permet de se déplacer.

SPHÉROCYTOSE CONGÉNITALE
voir SPHÉROCYTOSE HÉRÉDITAIRE SPHÉROCYTOSE CONGÉNITALE MALADIE
MINKOWSKI-CHAUFFARD
SPHÉROCYTOSE HÉRÉDITAIRE SPHÉROCYTOSE CONGÉNITALE
MALADIE DE MINKOWSKI-CHAUFFARD
Dysfonctionnement congénital des protéines de la membrane plasmatique des globules rouges, à
l'origine d'une augmentation de l'absorption de sodium et d'eau à l'intérieur des globules rouges,
provoquée par une altération de la perméabilité membranaire de ces derniers. Les globules rouges
gonflent et prennent une forme sphérique (sphérocyte). Les sphérocytes sont capturés dans les petits
vaisseaux sanguins de la rate et sont détruits.
• Symptomatologie
Le tableau clinique est variable. Il existe des formes asymptomatiques.
On observe un syndrome anémique, un ictère (coloration jaune de la peau et des muqueuses) et une
splénomégalie (augmentation du volume de la rate).
Les patients peuvent également présenter des calculs au niveau des voies biliaires (lithiase biliaire),
ainsi que des troubles neurologiques et cardiovasculaires.
• Diagnostic
Comme dans toutes les anémies hémolytiques, on constate une diminution de la quantité de globules
rouges dans le sang ainsi qu'une augmentation de la lacticodéshydrogénase (LDH), de la bilirubine
libre (ou indirecte) et des réticulocytes. La présence de sphérocytes dans le bilan sanguin est
caractéristique de cette pathologie, même si elle ne suffit pas à établir le diagnostic.
Le test de la fragilité osmotique consiste à immerger les globules rouges du patient dans un liquide
contenant une concentration en solutés inférieure à celle du plasma (solution hypo-osmolaire). Les
globules rouges qui présentent un dysfonctionnement de la perméabilité se mettent alors à absorber de
l'eau jusqu'à la rupture.
• Traitement
* Chez les patients qui présentent une anémie ou une hémolyse importante, la splénectomie (ablation
de la rate) est indiquée. Dans la mesure du possible, celle-ci ne doit pas intervenir avant l'âge de 5
ou 6 ans, en raison du rôle important que joue la rate dans le développement du système immunitaire.
De plus, elle doit être précédée d'une vaccination antipneumococcique.
* Des compléments en acide folique doivent être administrés.

SPHINCTER ANAL EXTERNE


Anneau de fibres musculaires striées entourant l'orifice anal dans sa partie la plus externe. Il peut se
contracter ou se relâcher à volonté lorsque le sujet ressent le besoin de déféquer, faisant ainsi de la
défécation un acte volontaire. Durant la petite enfance, ce mécanisme est réflexe et involontaire.

SPHINCTER ANAL INTERNE


Anneau de fibres musculaires lisses situé dans la partie la plus interne de l'orifice anal, dont
l'ouverture ou la fermeture se font involontairement et en fonction du degré de remplissage de
l'ampoule rectale, uniquement. Lorsque celle-ci est pleine, le sphincter s'ouvre en laissant passer les
fèces, ce qui déclenche l'envie de déféquer. Avant même d'éprouver ce besoin, le sujet peut
volontairement ouvrir le sphincter anal externe et déféquer, ou le maintenir contracté afin de différer
cette action.

SPHINGOMYÉLINASE
voir LIPOÏDOSE

SPINA-BIFIDA
Grave malformation de la colonne vertébrale (ou rachis) et de la moelle spinale, dans laquelle les
structures ne se développent pas correctement pendant la période fœtale.
Dans certains cas, la maladie est d'origine génétique mais, dans d'autres, des facteurs externes comme
un déficit en acide folique maternel, du diabète ou l'action de certains médicaments pendant la
grossesse, sont en cause.
• Symptomatologie
En règle générale, l'enfant naît avec un kyste dans le dos qui contient des méninges, de la moelle et
parfois des racines nerveuses (méningocèle ou myéloméningocèle).
Ce phénomène est associé à des troubles neurologiques (paralysie des membres inférieurs, difformité
des pieds, incontinence, etc.).
Dans certains cas, on observe également une hydrocéphalie.
Dans les formes graves, le canal vertébral est ouvert directement vers l'extérieur (rachischisis). Il
existe des formes légères (spina-bifida occulte) qui ne présentent aucune manifestation externe et sont
généralement asymptomatiques.
• Diagnostic
Dans les formes graves, le diagnostic est établi par la mise en évidence de l'existence de la
malformation, même si une tomographie axiale assistée par ordinateur ou une IRM (imagerie par
résonance magnétique) est nécessaire pour confirmer les malformations médullaires.
Les formes occultes sont diagnostiquées à l'aide d'une radiographie simple et sont généralement
détectées par hasard.
L'échographie prénatale permet d'établir un diagnostic précoce à partir de 16 à 18 semaines de
gestation.
• Traitement
* Un traitement chirurgical précoce est essentiel, de même que l'élimination des liquides afin d'éviter
toute infection. L'hydrocéphalie peut être prévenue grâce à la mise en place d'une valve destinée à
dévier le liquide cérébrospinal.
* Afin de prévenir cette grave malformation, l'administration de compléments en acide folique
pendant la grossesse est vivement conseillée.

SPLÉNIUM DU CORPS CALLEUX


Également appelé bourrelet en raison de son aspect arrondi. Il s'agit de la partie postérieure du corps
calleux, lame de substance blanche interposée entre les deux hémisphères cérébraux.

SPONDYLARTHRITE
voir ARTHROSE. OSTÉOARTHRITE

SPONDYLOLISTHÉSIS ET SPONDYLOLYSE
Le spondylolisthésis est un déplacement antérieur du corps vertébral sous la vertèbre adjacente.
Le type isthmique est provoqué par une spondylolyse, ou fracture de fatigue, de la pars articularis
(partie située entre les processus articulaires supérieur et inférieur).
Il apparaît le plus fréquemment chez les jeunes et est localisé au niveau de la colonne lombosacrée
(entre les vertèbres L5 et S1).
Le type dégénératif survient chez les femmes âgées de plus de 50 ans et est associé à une instabilité
articulaire, essentiellement au niveau de la région des vertèbres L4 et L5.
• Symptomatologie
En règle générale, il se manifeste par des douleurs lombales, une sciatalgie (sciatique) ou une
lombosciatalgie (lombosciatique).
Chez l'enfant, on observe des altérations posturales et des altérations de la marche.
• Diagnostic
Une radiographie et une tomographie axiale assistée par ordinateur permettent de confirmer le
diagnostic.
• Traitement
* Dans la plupart des cas, la maladie répond à un traitement basé sur la limitation de l'activité et
l'administration d'anti-inflammatoires. Un corset peut être nécessaire.
* L'intervention chirurgicale est préconisée lorsque la douleur persiste malgré le traitement
orthopédique (conservateur), en cas d'atteinte neurologique ou chez les enfants qui présentent un
déplacement supérieur à 50%.

SPONDYLOLYSE
voir SPONDYLOLISTHÉSIS ET SPONDYLOLYSE

SQUELETTE
Charpente et mécanisme de locomotion, le squelette supporte le poids de tous les organes et systèmes
du corps humain - qu'il protège également, dans certaines zones -, et permet le déplacement de
l'individu et la mobilité des différentes parties de l'organisme, grâce à la vaste gamme de
mouvements qu'il peut effectuer. Le squelette est formé des os et des cartilages, qui sont des
structures à la consistance dure dont la fonction est étroitement liée à celle des systèmes musculaire
et articulaire.

STADE POSTPUBERTAIRE
Phase finale, caractérisée par l'arrêt de la croissance, même si la maturation morphologique et
physiologique des différents organes corporels se poursuit.

STADE PRÉPUBERTAIRE
Stade marqué par une croissance rapide et par l'apparition des caractères sexuels secondaires.

STADE PUBERTAIRE (FEMME)


Période marquée par l'arrivée des premières règles.

STAPES
Le plus interne des trois osselets de l'ouïe de l'oreille moyenne, articulé avec l'incus par la partie
appelée tête et adossé à la fenêtre du vestibule par la base (ou platine) du stapes, relié à l'orifice par
un ligament annulaire et communiquant avec l'oreille interne.
STAPHYLO-PHARYNGIEN
voir MUSCLE PALATO-PHARYNGIEN (OU PHARYNGO-STAPHYLIN, OU STAPHYL
PHARYNGIEN)

STÉATOSE HÉPATIQUE ALCOOLIQUE


voir HÉPATOPATHIE ALCOOLIQUE

STEIN-LEVENTHAL (SYNDROME DE)


voir SYNDROME DES OVAIRES POLYKYSTIQUES (SOPK) SYNDROME DE STE
LEVENTHAL DYSTROPHIE SCLÉROKYSTIQUE DES OVAIRES

STEINERT
voir DYSTROPHIE MYOTONIQUE DE STEINERT

STÉNOSE AORTIQUE
Diminution de la surface de la valve de l'aorte constituant un obstacle à l'éjection ventriculaire
gauche.
Elle peut être due à une altération de l'ouverture de la valve en systole ou à des processus
pathologiques éloignés (sténose aortique supravalvulaire) ou proches de la valve (sténose aortique
sous-valvulaire).
L'obstruction de l'orifice de sortie du ventricule gauche entraîne une élévation de la pression à
l'intérieur de la cavité ventriculaire, qui réagit par une hypertrophie de sa couche musculaire afin
d'augmenter la force de contraction.
Habituellement, les causes sont liées à des lésions valvulaires : congénitales (valve mitrale),
rhumatismales, dégénératives ou de calcification.
La forme la plus fréquente de sténose sous-valvulaire est la myocardiopathie hypertrophique.
• Symptomatologie
La sténose aortique évolue de manière asymptomatique pendant de nombreuses années. Toutefois,
l'apparition de symptômes conditionne le pronostic.
Les symptômes les plus importants sont : l'angine de poitrine, la syncope et la dyspnée. La dyspnée
est le symptôme associé au plus mauvais pronostic, car il détermine une survie comprise entre 1 et 2
ans.
Le syndrome de Heyde est l'association d'une sténose aortique et d'une hémorragie digestive due à
une angiodysplasie colique.
• Diagnostic
Habituellement, le pouls est peu intense et prolongé (parvus et tardus).
À l'auscultation, on remarque la diminution du second bruit cardiaque et un souffle systolique.
L'échocardiographie doppler permet de calculer la surface valvulaire, de détecter l'impact sur la
fonction ventriculaire gauche et d'évaluer le degré de calcification valvulaire.
La cinécoronarographie fournit des informations sur les lésions associées de l'anatomie coronaire.
• Traitement
* Le traitement est chirurgical (remplacement de la valve de l'aorte par une prothèse biologique ou
mécanique) dès l'apparition des symptômes.
* Dans les cas de sténose supra ou sous-valvulaire, il est possible de pratiquer une résection des
anneaux fibreux.

STÉNOSE HYPERTROPHIQUE DU PYLORE


Maladie congénitale, dans laquelle on observe un rétrécissement pathologique du pylore, orifice qui
relie l'estomac à l'intestin.
L'étiologie de la maladie reste inconnue mais il est établi que le rétrécissement est provoqué par une
hypertrophie (croissance excessive) de la musculature de la région.
• Symptomatologie
À cause du rétrécissement du pylore, l'estomac du nouveau-né est incapable d'évacuer son contenu
alimentaire, ce qui a pour effet de provoquer une dilatation progressive, jusqu'à ce qu'au fil des jours
ou des semaines, cette dilatation déclenche des vomissements continus qui peuvent aboutir à la
dénutrition.
• Diagnostic
Le diagnostic peut être établi au moyen d'une radiographie de l'estomac avec injection d'un produit de
contraste ou à l'aide d'une échographie.
• Traitement
* Le traitement est chirurgical. Il est essentiel d'intervenir rapidement sur le nouveau-né afin de
procéder à l'ablation de la musculature hypertrophique (pylorotomie extramuqueuse du nourrisson).

STÉNOSE MITRALE
La surface de la valve mitrale ouverte, en diastole, est normalement de 4 à 6 cm2. La diminution de
cette surface est appelée sténose mitrale.
La sténose mitrale est légère si la surface est comprise entre 2 et 4 cm2 et sévère si elle est inférieure
à 1 cm2.
La cause la plus fréquente est le rhumatisme articulaire aigu. Les autres causes sont les causes
congénitales, le syndrome carcinoïde, le lupus érythémateux systémique, les myxomes et
l'amyloïdose.
• Symptomatologie
À mesure que la surface mitrale diminue, un gradient de pression diastolique apparaît entre l'atrium et
le ventricule gauches, entraînant une élévation de la pression dans l'atrium gauche, qui se transmet de
manière rétrograde vers le territoire veineux et capillaire pulmonaire (hypertension pulmonaire).
Les symptômes apparaissent entre la troisième et la quatrième décennie de vie. Le patient présente
une dyspnée, une dyspnée paroxystique nocturne, une hémoptysie et une propension aux infections
pulmonaires.
L'apparition d'une fibrillation atriale est fréquente.
Il s'agit, en outre, de la cause la plus fréquente d'embolie d'origine cardiaque.
• Diagnostic
L'auscultation cardiaque permet de détecter les phénomènes audibles produits par le mouvement
anormal des valves et le passage du sang à travers la valve malade.
Ainsi, dans la sténose mitrale, l'auscultation révèle une augmentation de l'intensité du premier bruit
cardiaque, un claquement à l'ouverture de la valve et un souffle diastolique caractéristique.
Sur la radiographie du thorax, on observe l'augmentation du volume de l'atrium gauche et des signes
d'hypertension pulmonaire.
L'échocardiogramme est la méthode diagnostique de choix. Elle permet de détecter la présence de
caillots dans l'atrium gauche.
• Traitement
* Le traitement médical comporte un régime sans sel et l'administration de diurétiques destinés à
diminuer les pressions de remplissage de l'atrium gauche. Le traitement par anticoagulants est
important pour réduire le risque de thromboembolisme systémique.
* Le traitement chirurgical ou par valvuloplastie percutanée est indiqué chez les patients atteints d'une
sténose mitrale sévère et qui présentent des symptômes.
* Si les conditions anatomiques sont favorables, il est possible de résoudre la sténose en introduisant
un cathéter muni d'un ballonnet gonflable qui permet d'augmenter la surface valvulaire utile.
* Dans les cas où le remplacement de la valve est nécessaire, il est possible d'opter pour une
prothèse de type biologique (d'origine porcine, bovine ou humaine) ou mécanique (carbone
pyrolytique), selon les caractéristiques du patient.

STÉRILITÉ
L'absence de grossesse après un an et demi d'activité sexuelle sans utilisation de contraceptif est
appelée stérilité primaire. Si, à l'issue d'une première grossesse, il est impossible d'en redémarrer
une dans un délai de deux à trois ans, on parle alors de stérilité secondaire.
La stérilité est d'origine masculine dans 40% des cas, féminine dans 40% des cas et mixte dans les
20% de cas restants.
Parmi les pathologies masculines susceptibles de provoquer la stérilité, se trouvent notamment la
varicocèle, l'insuffisance testiculaire (ou hypogonadisme), la cryptorchidie, l'azoospermie (absence
de spermatozoïdes dans le sperme), l'orchiépididymite (inflammation du testicule et en particulier de
l'épididyme), des altérations du fonctionnement de l'hypothalamus, etc.
Les facteurs favorisants féminins comprennent, entre autres, un dysfonctionnement du col de l'utérus
(infections, lésions, altération du mucus), des pathologies du corps utérin (malformations,
adhérences, maladie de l'endomètre, etc.), des troubles ovariens ou psychologiques.
• Symptomatologie
La symptomatologie est fonction de l'origine de la stérilité.
Des symptômes psychologiques associés peuvent également être observés.
• Diagnostic
En règle générale, l'examen d'un couple stérile comprend l'étude de l'histoire clinique et un examen
clinique complet, un spermogramme (permettant d'étudier le nombre, la mobilité et la morphologie
des spermatozoïdes) et un test de capacitation des spermatozoïdes (permettant d'obtenir des
spermatozoïdes pour les techniques de procréation médicalement assistée), la détermination des
hormones du cycle ovarien, des études de l'appareil reproducteur féminin à l'aide d'images
(hystérosalpingographie - ou hystérographie, échographie transvaginale), etc.
En fonction de la cause, on effectue également une laparoscopie (exploration de la cavité abdominale
à l'aide d'un appareil à fibre optique), une biopsie de l'endomètre ou une hystéroscopie (examen de la
cavité utérine à l'aide d'un appareil optique appelé hystéroscope).
• Traitement
* Selon l'étiologie, on peut opter pour l'induction de l'ovulation associée à un traitement hormonal,
l'insémination artificielle, la fécondation in vitro (fécondation de l'ovule en laboratoire suivie de
l'implantation dans l'utérus) ou la micro-injection spermatique intra-cytoplasmique (injection d'un
seul spermatozoïde dans un ovocyte).
STERNUM
Os plat situé sur la face antéro-médiane du thorax et dont on peut sentir la surface dure sous la peau.
Il constitue le point d'attache des côtes placées de chaque côté, fermant ainsi l'avant de la cage
thoracique. Sa partie supérieure, ou manubrium, présente une incisure palpable à travers la peau. Le
muscle grand pectoral s'insère sur sa face antérieure.

STRABISME
Alignementanormald'unœilparrapportal'autre,connufamilierementsouslenomd'«œilquilouche»oude«rega
Dans la majorité des cas, les causes sont inconnues. Il existe une certaine relation avec des
altérations neuromusculaires.
On observe un manque de coordination entre les yeux, à cause duquel les yeux pointent dans des
directions différentes et ne peuvent pas converger sur un même objet simultanément, ce qui produit
une altération de la vision binoculaire.
Pour pouvoir faire la mise au point sur un objet, le cerveau ignore l'information en provenance d'un
des yeux. Si la situation perdure, une baisse de l'acuité visuelle de l'œil ignoré survient, sans qu'il
existe pour autant de pathologie oculaire organique qui le justifie. On parle alors d'amblyopie.
• Symptomatologie
On observe une différence d'alignement d'un œil par rapport à l'autre (regard bigleux).
Le patient fait état d'une vision double ou d'une vision avec un seul œil et d'une perte de la perception
de la profondeur.
• Diagnostic
Le diagnostic requiert l'exploration de la fonction sensorielle, comprenant : l'acuité visuelle, la
rétine, la vision binoculaire et la réfraction ainsi que l'aspect moteur de l'œil, qui permet d'évaluer la
fonction des muscles de la motilité oculaire.
Différents tests de diagnostic existent, tels que le test d'Hirschberg ou le test de l'occlusion (ou cover-
test).
• Traitement
* L'objectif est d'obtenir une bonne acuité visuelle en évitant l'amblyopie. Des lunettes et des
exercices pour renforcer la musculature oculaire sont prescrits.
* L'amblyopie peut être corrigée grâce à des techniques d'occlusion de l'œil qui n'est pas amblyope et
au port de lunettes.
* Dans certains cas, on a recours à un traitement à base de toxine botulinique.
* Le traitement chirurgical peut conduire à la guérison définitive.

STRIE (OU RACINE) OLFACTIVE LATÉRALE


Le tractus olfactif pénètre dans le cerveau par la face inférieure du lobe frontal, via le trigone
olfactif. Il se divise ensuite en deux stries, dont la branche latérale s'étend jusqu'à l'aire olfactive
secondaire, située à l'extrémité antérieure du gyrus parahippocampal.

STRIE (OU RACINE) OLFACTIVE MÉDIALE


Le tractus olfactif pénètre dans le cerveau par la face inférieure du lobe frontal, via le trigone
olfactif. Il se divise ensuite en deux stries, dont la branche médiale s'étend jusqu'à l'aire septale (aire
olfactive primaire), située à l'extrémité antérieure du gyrus du cingulum.
STRIE UNGUÉALE
Lignes blanchâtres parcourant parfois longitudinalement le corps de l'ongle. Elles sont dues à des
défauts de stratification des cellules kératinisées qui le composent.

SUBLUXATION
voir LUXATION

SUBLUXATION DU COUDE
voir PRONATION DOULOUREUSE DES JEUNES ENFANTS SUBLUXATION DU COUDE

SUBSTANCE BLANCHE
Masse de tissu cérébral se trouvant sous le cortex cérébral et entourant les différents noyaux
cérébraux. Elle contient essentiellement des éléments nerveux de transmission et de conduction.

SUBSTANCE GRISE
Elle forme, à la surface des hémisphères cérébraux, une couche externe appelée cortex cérébral. On
trouve également de la substance grise à l'intérieur du cerveau, dans les différents noyaux ou
regroupements nerveux spécifiques. Cette substance contient les corps neuronaux qui génèrent les
signaux nerveux et intègrent les informations. Elle présente des besoins métaboliques plus importants
que la substance blanche en raison de la complexité de ses fonctions.

SUBSTANCE GRISE MÉDULLAIRE


Structure en forme de corne située dans la partie centrale de la moelle spinale. Elle est composée
d'une substance grise similaire à celle du cortex cérébral, qui contient d'abondantes cellules et fibres
nerveuses. Elle présente une corne ventrale et une dorsale.

SUBSTANCE MÉDULLAIRE
Substance blanche constituée par les prolongements des neurones situés dans la substance grise du
cortex.

SUBSTANCE PERFORÉE ANTÉRIEURE (OU ESPACE PERFORÉ


ANTÉRIEUR)
Région située à la base du tractus olfactif, entre les stries, ou racines, olfactives externe et interne.
Elle présente de nombreux orifices permettant le passage des vaisseaux sanguins.

SUBSTANCE PERFORÉE POSTÉRIEURE (OU ESPACE PERFORÉ


POSTÉRIEUR)
Zone présentant de multiples orifices par lesquels les vaisseaux sanguins passent à l'intérieur du
cerveau.

SUC PANCRÉATIQUE (PRODUCTION)


Le pancréas est une glande de sécrétion mixte, interne et externe, dont la fonction est primordiale
pour l'ensemble de la digestion. Son activité exocrine produit le suc pancréatique, substance
contenant une grande quantité d'enzymes (structures protéiques qui catalysent une réaction
biochimique spécifique), en suivant le conduit pancréatique. Ces enzymes arrivent dans le duodénum,
où elles participent à la dégradation des glucides, protéines et lipides contenus dans les aliments en
cours de digestion.

SUEUR
Sécrétion produite par les glandes sudoripares, composée essentiellement d'eau et de sels minéraux
dissous en grandes quantités. Par son évaporation, elle joue un rôle important dans la
thermorégulation.

SURFACE ARTICULAIRE CARPIENNE DU RADIUS


Deux surfaces articulaires situées à la base de l'extrémité inférieure du radius, répondant au lunatum
et au scaphoïde du carpe. Elles sont recouvertes d'une couche fibrocartilagineuse dont le bord interne
rejoint la base du triangle que forme le disque articulaire.

SURFACE ARTICULAIRE DE L'ACROMION


Petite facette articulaire, de forme ovale, située sur la partie antéro-interne de l'acromion, destinée à
la clavicule.

SURFACE ARTICULAIRE DE L'INCUS AVEC LE MALLÉUS


Surface située sur la face antérieure du corps de l'incus, dont la forme s'adapte parfaitement à la
surface articulaire située sur la face postérieure de la tête du malléus, avec laquelle elle s'articule.

SURFACE ARTICULAIRE DE LA MALLÉOLE LATÉRALE ET FOSSE


MALLÉOLAIRE
Surface articulaire située sur l'extrémité inférieure de la fibula, répondant à la face latérale du talus.
En arrière de la surface articulaire, se trouve une petite dépression, la fosse malléolaire.

SURFACE ARTICULAIRE DE LA TÊTE (FIBULA)


Surface concave répondant à la surface articulaire fibulaire, située au-dessous du condyle latéral du
tibia.

SURFACE ARTICULAIRE DE LA TÊTE DU MALLÉUS AVEC L'INCUS


Face concave de forme elliptique, située à l'arrière de la tête du malléus, sur laquelle l'incus vient
s'articuler. Un cartilage articulaire se trouve entre les deux surfaces.

SURFACE ARTICULAIRE DES ÉPIPHYSES


Zones des épiphyses s'articulant avec les structures voisines. Elles sont dépourvues de périoste et
généralement recouvertes d'une couche cartilagineuse, ou cartilage articulaire.
SURFACE ARTICULAIRE DU RADIUS
Deux surfaces articulaires situées sur la base de l'extrémité inférieure du radius, répondant au
lunatum et au scaphoïde du carpe.

SURFACE ARTICULAIRE FIBULAIRE


Surface articulaire située au-dessous du condyle latéral et répondant à la fibula.

SURFACE ARTICULAIRE INFÉRIEURE DE L'AXIS


Surface articulaire située sur la partie inférieure de la base de chacun des processus transverses,
destinée aux surfaces articulaires supérieures de la 3e vertèbre cervicale.

SURFACE ARTICULAIRE INFÉRIEURE DU TIBIA


Surface située sur la base de l'extrémité inférieure du tibia. Elle est légèrement concave et présente
une crête médiane. Elle répond à la poulie du talus, avec lequel elle forme l'articulation tibio-
talienne.

SURFACE ARTICULAIRE LOMBO-SACRALE


Elle correspond à la face supérieure du corps de la première des vertèbres formant le sacrum. Elle
s'articule avec la 5e vertèbre lombale.

SURFACE ARTICULAIRE SUPÉRIEURE (VERTÈBRE CERVICALE)


Surface située sur les processus articulaires supérieurs et répondant à une surface comparable située
sur le processus articulaire de la vertèbre voisine.

SURFACE ARTICULAIRE SUPÉRIEURE DE L'AXIS


Surface articulaire située sur la partie supérieure de la base du processus transverse, destinée à
l'atlas.

SURFACE ARTICULAIRE SUPÉRIEURE DE LA MASSE LATÉRALE DE


L'ATLAS POUR LE CONDYLE OCCIPITAL
Surface articulaire située sur la partie supérieure de la masse latérale de l'atlas et s'articulant avec le
condyle occipital.

SURFACE ARTICULAIRE SUPÉRIEURE DU TIBIA


Deux surfaces articulaires situées sur la partie supérieure du tibia, s'articulant, par l'intermédiaire des
ménisques, avec les condyles fémoraux. Leur forme est légèrement concave et elles sont séparées par
l'éminence intercondylaire.

SURFACE AURICULAIRE (POUR LE SACRUM)


Surface rugueuse qui doit son nom à sa forme, s'articulant avec une surface correspondante située sur
la partie externe du sacrum.
SURFACE PATELLAIRE, OU TROCHLÉE
Surface articulaire en forme de poulie, comportant une échancrure ou gorge centrale. Elle s'étend
d'avant en arrière à l'extrémité inférieure du fémur et s'articule avec la partie supérieure du tibia.

SURFACE POPLITÉE
Surface triangulaire située sur la partie postéro-inférieure du fémur, au niveau de la bifurcation de la
ligne âpre.

SURFACE SEMI-LUNAIRE
Surface lisse en forme de demi-lune, occupant la majeure partie de l'acétabulum et entrant en contact
avec la tête du fémur. Elle est donc considérée comme la surface articulaire de l'acétabulum. Elle
présente deux cornes, une antérieure et une postérieure, qui se terminent au niveau de l'incisure
acétabulaire (ou échancrure ischio-pubienne).

SURRÉNALE
Deux formations pyramidales situées sur le pôle supérieur des reins, dans la cavité abdominale. Elles
sont de couleur grisâtre et s'adaptent à la convexité des pôles supérieurs des reins. À l'intérieur, on
peut distinguer deux zones : une zone périphérique, ou corticosurrénale, et une zone centrale, ou
médullosurrénale. La corticosurrénale produit des minéralocorticoïdes, qui maintiennent l'équilibre
entre les liquides et les différents minéraux de l'organisme : des glucocorticoïdes, qui régulent le
métabolisme du glucose, des lipides et des protéines, et de petites quantités d'hormones sexuelles. La
médullosurrénale fabrique l'adrénaline et la noradrénaline, qui agissent sur le système nerveux et le
système cardiovasculaire et permettent l'adaptation de celui-ci aux situations de stress.

SUTURE CORONALE (OU FRONTO-PARIÉTALE)


Articulation réunissant le bord postérieur de l'os frontal et les bords antérieurs des os pariétaux. Il
s'agit d'une articulation immobile, de type synarthrose, comme toutes les articulations des os crâniens.

SUTURE FRONTO-PARIÉTALE
voir SUTURE CORONALE (OU FRONTO-PARIÉTALE)

SUTURE FRONTO-SPHÉNOÏDALE
Ligne de jonction de l'os frontal avec la grande aile de l'os sphénoïde.

SUTURE LAMBDOÏDE
Articulation entre le bord postérieur des os pariétaux et l'os occipital.

SUTURE PALATINE MÉDIANE


Ligne centrale marquant la jonction des processus palatins des deux os maxillaires.

SUTURE SAGITTALE
Ligne de jonction des os pariétaux, parcourant la calvaria d'avant en arrière.

SUTURE TEMPORO-PARIÉTALE
Articulation fixe entre la partie squameuse de l'os temporal et l'os pariétal.

SYMPHYSE MENTONNIÈRE
Ligne située sur la zone centrale du corps de la mandibule. Elle correspond à la réunion, au cours de
la vie fœtale, des deux zones latérales qui forment primitivement cet os.

SYMPHYSE PUBIENNE
Articulation réunissant les pubis des deux os coxaux dans la partie antérieure de la ceinture
pelvienne. Cette articulation fait partie des amphiarthroses et n'autorise qu'une mobilité très faible.
Elle est renforcée par un ligament interosseux comparable à un cartilage, situé entre les deux surfaces
articulaires, et par quatre ligaments périphériques minces qui recouvrent l'articulation : un supérieur,
un inférieur, un antérieur et un postérieur.

SYNAPSE
Les axones d'un neurone sont reliés aux autres neurones par les synapses. Celles-ci ne constituent pas
seulement un système de contact physique, mais aussi un moyen de connexion grâce à des médiateurs
chimiques. Le petit espace qui sépare les zones de contact de deux neurones reçoit l'appellation
d'espace synaptique. Dans ce type de liaison, l'information est toujours transférée dans le même sens,
autrement dit, la transmission n'est pas réversible.

SYNARTHROSE
Articulations non mobiles ayant un rôle de fixation des os entre eux, mais n'autorisant aucune
mobilité. Elles sont formées de surfaces osseuses qui s'emboîtent les unes dans les autres grâce à une
substance intercalaire tantôt fibreuse, tantôt cartilagineuse. Les synarthroses ne possèdent pas de
ligaments. Les articulations des os du crâne entre eux sont des exemples types de synarthroses.

SYNDROME COMPARTIMENTAL SYNDROME DE COMPRESSION DES


LOGES
Complication d'une fracture qui consiste en l'augmentation de la pression tissulaire, ce qui a pour
effet de bloquer la circulation capillaire à l'intérieur d'un compartiment délimité par les fascias
musculaires.
Ce syndrome peut être provoqué par un œdème consécutif à un traumatisme, un hématome développé
à partir d'un foyer de fracture ou un plâtre mal posé et trop serré.
Il peut également apparaître comme la conséquence d'une brûlure, d'une perfusion accidentelle de
liquide, d'une suture en tension, etc.
On l'observe le plus souvent sur les fractures du tibia, de l'avant-bras ou du coude.
La contracture (ou rétraction) musculaire ischémique de Volkman est une séquelle du syndrome
compartimental antérieur profond de l'avant-bras.
• Symptomatologie
La compression des vaisseaux et des nerfs provoque des symptômes d'ischémie musculaire et
nerveuse.
La maladie se manifeste d'abord par une douleur musculaire intense, qui augmente avec l'étirement
passif des muscles du compartiment.
Ensuite, des altérations de la sensibilité apparaissent.
• Diagnostic
En cas de syndrome compartimental, la pression intra-compartimentale mesurée directement à l'aide
d'une aiguille doit être supérieure à 40 mmHg ou alors la différence entre la pression intra-
compartimentale et la pression diastolique doit être inférieure à 30 mmHg.
• Traitement
* Les bandages ou les plâtres doivent être contrôlés régulièrement.
* En cas de suspicion clinique, l'ouverture du plâtre est nécessaire.
* Si les symptômes ne disparaissent pas, l'ouverture chirurgicale du compartiment au moyen d'une
aponévrotomie s'impose.
* Si le diagnostic est tardif, le syndrome peut se manifester sous sa forme aiguë. Une nécrose
musculaire et une insuffisance rénale aiguë peuvent alors apparaître, en plus de lésions permanentes
du nerf et d'une perte de la fonction musculaire.

SYNDROME CONFUSIONNEL AIGU


voir DÉMENCE

SYNDROME D'EDWARDS
voir PATHOLOGIE GÉNÉTIQUE

SYNDROME D'IMMUNODÉFICIENCE ACQUISE (SIDA)


Affection due au virus de l'immunodéficience humaine (VIH).
Le VIH est un virus contenant l'ARN et un groupe d'enzymes(transcriptase inverse et intégrase) qui
permettent la formation de l'ADN à partir de l'ARN virale dans le cytoplasme de la celluleinfectée.
Cet ADN se mélange au matériel génétique nucléaire de la cellule.
Le virus affecte principalement les lymphocytes T helper ou collaborateurs (lymphocytes T-CD4) et
les cellules phagocytaires (monocytes, macrophages et leurs dérivés). La cellule infectée finit par
être détruite, libérant ainsi de nouvelles particules virales.
Les lymphocytes T collaborateurs sont chargés d'activer et de coordonner les autres cellules de la
réponse immune, comme les lymphocytes B et les lymphocytes T cytotoxiques. C'est pourquoi leur
destruction provoque de graves troubles du système immunitaire.
Deux virus responsables du sida ont été identifiés : le VIH-1 etle VIH-2. Le VIH-1 est le plus
fréquent. Il se subdivise en deux groupes, le groupe M, plus fréquent dans le monde occidental, et le
groupe O, plus courant en Afrique.
La transmission s'opère par contact sexuel, par voie sanguine (y compris lors d'échanges de seringues
entre drogués contaminés), lors de transfusions sanguines ou de produits dérivés contaminés et de la
mère à l'enfant lors de la grossesse (à travers le placenta), au moment de l'accouchement ou par le
lait maternel.
• Symptomatologie
Il existe différentes phases :
* La primo infection clinique se manifeste entre 3 et 6 semaines après la contamination et coïncide
avec une charge virale (particules dans le sang) élevée et une diminution du nombre de lymphocytes
CD4. Au cours de cette phase, des manifestations non spécifiques, telles que de la fièvre, des
céphalées, une pharyngite, une faiblesse, des douleurs musculaires et articulaires et des adénopathies
(augmentation du volume des ganglions lymphatiques) peuvent être constatées. Ces symptômes
disparaissent spontanément.
* Ensuite, une récupération partielle du nombre de lymphocytes CD4, associée à une diminution de la
charge virale, intervient. Le patient entre alors dans une phase asymptomatique dont la durée peut
varier (dix ans en moyenne). La lymphadénopathie généralisée persistante est définie comme la
présence d'adénopathies supérieures à 1 cm pendant plus de trois mois, sans autre cause pouvant
justifier leur apparition. Elle exprime les efforts du système immunitaire pour contenir le virus à
l'intérieur des ganglions lymphatiques.
* Lors de la phase avancée, la diminution des lymphocytes CD4 et l'augmentation de la charge virale
se produisent de manière accélérée. Au cours de cette phase, surviennent les infections dites
opportunistes (infections déclenchées par des micro-organismes qui ne provoquent aucune maladie
chez les personnes dont le système immunitaire est normal) et les néoplasies.
Les infections opportunistes typiques incluent les infections dues à des champignons, tels que la
candidose (affection des muqueuses orale, vaginale, pharyngée) ou la méningite cryptococcale (due
au Cryptococcus neoformans), à des parasites comme le Toxoplasma gondii (abcès cérébral) ou à
des parasites intestinaux ou bactériens, comme la Salmonella, la Shigella, le Campylobacter
(diarrhée prolongée), le Mycobacterium tuberculosis (tuberculose pulmonaire ou disséminée), à des
virus comme le Cytomégalovirus (méningites, rétinites), l'Herpes, le virus Varicelle-zona, le virus
Epstein-Barr, etc.
L'infection par le VIH est également associée à certains cancers comme les lymphomes, les tumeurs
solides du col de l'utérus et de l'anus et le sarcome de Kaposi (lésions dues à la prolifération
vasculaire sur la peau et les organes internes).
Le VIH peut produire directement des symptômes au niveau dusystème nerveux central, tels que des
convulsions et un tableau de démence appelée encéphalopathie du VIH.
• Diagnostic
Le diagnostic est effectué au moyen de la détection d'anticorps contre le VIH. La technique Elisa
(Enzyme-Linked Immunosorbent Assay, méthode de dosage immuno-enzymatique) permet de détecter
les anticorps contre les antigènes du virus. Cette technique est utilisée comme premier test car, dans
certains cas, elle peut donner un résultat positif en présence d'anticorps contre d'autres agents
infectieux (faux positifs). Elle doit donc toujours être confirmée par un test plus spécifique tel que le
test de Western Blot, qui permet de détecter les anticorps spécifiques du VIH.
Au cours de la période fenêtre, qui dure de quatre à huit semaines après la contamination, le patient
infecté ne fabrique pas d'anticorps contre le VIH. Les tests précités donnent alors des résultats
négatifs.
Dans ces cas-là, tout comme dans le cas de l'infection du nouveau-né, des tests permettant de détecter
les antigènes viraux sont nécessaires, comme les techniques de PCR (réaction de polymérase en
chaîne), qui permettent de détecter des séquences d'ADN viral présent dans les cellules
mononucléaires du patient, et la technique de la charge virale, qui permet la détection de l'ARN viral
dans le sang.
• Traitement
* En ce qui concerne le traitement spécifique contre l'infection par le VIH, on utilise des médicaments
appelés antirétroviraux.
* À l'heure actuelle, on dispose de trois groupes de médicaments antirétroviraux qui agissent en
interférant avec la formation de l'ADN viral, en activant ses enzymes ou en bloquant sa
multiplication.
* Tous les médicaments ont des effets secondaires qui influent sur la tolérance du patient.
* Le traitement est défini lorsque le diagnostic est effectué au cours de la phase de primo infection,
dans les cas d'exposition accidentelle du personnel de santé, de patients avec une infection
symptomatique, présentant un nombre de lymphocytes T-CD4 inférieur à 500/ml ou une charge virale
supérieure à 5 000 à 10 000 copies/ml.
* Le premier traitement consiste à associer les trois médicaments rétroviraux. L'objectif est de faire
en sorte que la charge virale soit indétectable lors de la mesure des niveaux de l'ARN viral dans le
sang.
* Les mesures générales incluent la vaccination contre le pneumocoque, la prophylaxie
antituberculeuse et surtout la prophylaxie contre les infections opportunistes.

SYNDROME DE COAGULATION INTRAVASCULAIRE DISSÉMINÉE


Dysfonctionnement provoqué par l'activation excessive de la coagulation sanguine à l'origine de la
formation de caillots dans le système circulatoire et par une consommation excessive de facteurs de
coagulation et de plaquettes qui engendre des hémorragies généralisées.
De plus, la formation de caillots dans la microcirculation aboutit à la destruction des globules rouges
(hémolyse). Elle peut être consécutive à des affections graves, à des pathologies obstétriques
(rétention de fœtus mort, avortement septique, etc.), à un cancer ou à des traumatismes sévères.
• Symptomatologie
Le symptôme principal est l'hémorragie. Elle peut se présenter sous la forme d'hématomes, de
pétéchies (taches rouges violacées dont la taille varie d'une tête d'épingle à une lentille, qui
apparaissent sur la peau suite à une hémorragie cutanée), de purpuras (taches provoquées par une
hémorragie cutanée, dont la dimension peut atteindre 1 cm de diamètre), d'hémorragies au niveau des
points de ponction veineux, d'hémorragies muqueuses, buccales, nasales, gastro-intestinales, etc.
Les phénomènes thrombotiques (formation de caillots) sont à l'origine de dysfonctionnements du
système nerveux central, du foie, des reins, etc.
Ce syndrome peut évoluer vers un collapsus hémodynamique (choc).
Les symptômes du processus pathologique sous-jacent viennent s'ajouter à ces manifestations.
• Diagnostic
En plus du tableau clinique, les analyses effectuées en laboratoire font apparaître une
thrombocytopénie, ou thrombopénie (diminution du nombre de plaquettes), un allongement du temps
de thromboplastine partielle activée et du temps de prothrombine (ces deux tests permettent d'évaluer
la baisse de la coagulation), une diminution de tous les facteurs de coagulation, etc.
• Traitement
* Il est indispensable de traiter la cause sous-jacente. Afin d'éviter les complications thrombotiques,
l'utilisation de médicaments anticoagulants s'impose.
* En cas d'hémorragie, ou si la consommation de facteurs de coagulation est importante,
l'administration de plasma est recommandée.

SYNDROME DE COMPRESSION DES LOGES


voir SYNDROME COMPARTIMENTAL SYNDROME DE COMPRESSION DES LOGES

SYNDROME DE CUSHING
Ensemble de signes et de symptômes résultant d'une production excessive de cortisol. Le syndrome
de Cushing peut être dû à une augmentation de la production des corticosurrénales (syndrome de
Cushing endogène) ou à des traitements médicaux prolongés par des glucocorticoïdes comme la
prednisone ou la dexaméthasone (syndrome de Cushing exogène).
Le cortisol joue un rôle essentiel dans la réponse de l'organisme au stress, il augmente la glycémie,
active les réserves de tissu adipeux et possède des fonctions anti-inflammatoires.
Le syndrome de Cushing endogène peut être dû à une tumeur de l'hypophyse produisant de la
corticotrophine (ACTH). L'ACTHstimule la sécrétion de cortisol par les corticosurrénales. Cette
pathologie se nomme maladie de Cushing.
Les autres causes du syndrome endogène sont les tumeurs non hypophysaires productrices d'ACTH
(comme les tumeurs carcinoïdes du poumon, du thymus, du pancréas, etc.) ou les tumeurs des glandes
surrénales (adénomes ou carcinomes) qui produisent du cortisol.
• Symptomatologie
Les patients présentent une augmentation de poids avec obésité centrale, un visage lunaire, une
hypertension artérielle, de l'acné, un hirsutisme (apparition, chez la femme, de poils sur le visage, la
poitrine, le dos, etc.), des vergetures, des troubles menstruels, des hématomes, de l'ostéoporose, un
retard de cicatrisation des plaies et des troubles musculaires.
• Diagnostic
Augmentation de la concentration plasmatique et urinaire de cortisol et augmentation de la
concentration des métabolites du cortisol dans l'urine, outre l'absence de rythme circadien de
sécrétion (normalement, la sécrétion de cortisol est importante le matin et faible le soir).
L'excrétion du cortisol dans les urines de 24 heures est augmentée et les tests de suppression à la
dexaméthasone font apparaître une absence de suppression de la sécrétion de cortisol (dans des
conditions normales, de faibles doses de dexaméthasone inhibent la sécrétion de cortisol).
La concentration d'ACTH est élevée, dans le cas d'une tumeur del'hypophyse ou d'autres tumeurs
productrices d'ACTH, ou diminuée, dans le cas d'une tumeur surrénalienne.
Des techniques comme la résonance magnétique nucléaire ou la tomodensitométrie permettent de
localiser les tumeurs.
Le dosage de l'ACTH dans les veines des sinus pétreux inférieurs(situés sur le bord inférieur de la
partie pétreuse, ceux-ci reçoivent le sang veineux de la selle turcique) permet d'orienter le diagnostic
vers une tumeur localisée dans l'hypophyse.
• Traitement
* Les adénomes surrénaliens répondent au traitement chirurgical. Dans le cas des carcinomes, une
intervention chirurgicale et un traitement par inhibiteurs de la synthèse du cortisol sont nécessaires.
* L'ablation chirurgicale des tumeurs hypophysaires productrices d'ACTH peut être pratiquée par
voie trans-sphénoïdale (à travers l'os sphénoïde).
* Lorsque la cause est une tumeur non hypophysaire, le traitement est celui de la néoplasie.
* Il peut être utile d'administrer des médicaments inhibiteurs de la synthèse du cortisol, comme le
kétoconazole, l'aminoglutéthimide ou le mitotane.
* Il est parfois nécessaire de pratiquer une surrénalectomie bilatérale (ablation des deux glandes
surrénales) et d'administrer ensuite un traitement substitutif à base de glucocorticoïdes et de
minéralocorticoïdes.
SYNDROME DE DÉTRESSE RESPIRATOIRE DE L'ADULTE (SDRA)
voir SYNDROME RESPIRATOIRE AIGU SÉVÈRE (SYNDROME DE DÉTRE
RESPIRATOIRE DE L'ADULTE, OU SDRA)

SYNDROME DE DOWN
voir PATHOLOGIE GÉNÉTIQUE

SYNDROME DE GUILLAIN-BARRÉ
Dysfonctionnement des nerfs périphériques, caractérisé par une inflammation, une démyélinisation
(décomposition de la gaine de myéline qui recouvre les nerfs) et une dégénérescence des axones.
C'est une polyneuropathie démyélinisante aiguë, qui touche les adultes jeunes.
La démyélinisation est à l'origine d'un ralentissement de la conduction des stimuli nerveux, alors que
la dégénérescence des axones provoque une interruption des stimuli.
Elle est provoquée par un mécanisme auto-immun (le système immunitaire réagit en fabriquant des
anticorps contre ses propres molécules). Dans 75% des cas, des antécédents d'infection virale
respiratoire ou gastro-intestinale sont observés.
• Symptomatologie
D'un point de vue clinique, le patient présente une faiblesse musculaire et une paralysie qui remonte
de manière symétrique depuis les pieds (tétraparésie flasque avec aréflexie). Dans les cas sévères,
les muscles respiratoires, phonatoires et de la déglutition sont touchés.
La faiblesse musculaire générale progresse rapidement et atteint son maximum aux environs de la
quatrième semaine. La récupération peut nécessiter plusieurs mois.
90% des patients n'ont aucune séquelle.
• Diagnostic
Le diagnostic est effectué au moyen d'un examen neurologique, d'une analyse du liquide cérébrospinal
et d'études neurophysiologiques de la vitesse de conduction nerveuse et de l'électromyogramme (qui
permet d'évaluer l'activité électrique neuromusculaire).
• Traitement
* Le traitement est basé sur la préservation des fonctions vitales (respiration, alimentation, etc.) et la
prévention des infections.
* La plasmaphérèse consiste à remplacer le plasma du patient par du plasma sans anticorps et peut
contribuer à atténuer la sévérité des symptômes. L'injection d'immunoglobulines intraveineuses est
également efficace pour réduire la sévérité et la durée des symptômes.

SYNDROME DE LA SÉCRÉTION INAPPROPRIÉE D'HORMONE


ANTIDIURÉTIQUE (SIADH)
Altération de l'équilibre entre eau et électrolytes, résultant de la sécrétion excessive d'hormone
antidiurétique, ou vasopressine (ADH).
L'ADH est l'hormone chargée de retenir l'eau filtrée par les reins par le biais de la concentration de
l'urine. Elle est produite dans l'hypothalamus et stockée dans le lobe postérieur de l'hypophyse. Sa
libération répond à des variations de la concentration des solutés plasmatiques, à une diminution du
volume plasmatique, à une hypotension artérielle et à des stimuli nerveux.
Son excès provoque une augmentation de la réabsorption d'eau dans le rein et une hyponatrémie de
dilution (diminution de la concentration de sodium).
Le SIADH peut être secondaire à un cancer du poumon producteurd'ADH, à une tuberculose, à une
bronchopneumopathie chronique obstructive, à une encéphalite, à une méningite, à la prise de
médicaments (opiacés, cyclophosphamide, antidépresseurs), à une hypothyroïdie, etc.
• Symptomatologie
Les symptômes dépendent de l'importance de la baisse de la natrémie.
Des manifestations neurologiques telles qu'une agitation, une irritabilité, un coma et des convulsions
apparaissent lors d'hyponatrémies graves et d'installation soudaine.
Dans les cas légers, une anorexie, des nausées et des vomissements apparaissent.
• Diagnostic
Les patients présentent une baisse de la concentration plasmatique en sodium (hyponatrémie), une
diminution de l'osmolarité plasmatique (mesure de la proportion de solutés et d'eau dans les liquides
corporels) et une augmentation de l'osmolarité urinaire.
L'épreuve de surcharge hydrique permet d'évaluer la réponse de l'organisme à l'administration rapide
de 1,5 litre d'eau. Normalement, 80% de l'eau ingérée doit être éliminée dans les 5 heures suivantes.
• Traitement
* Il convient de tenter de corriger la cause primaire.
* L'hyponatrémie aiguë et symptomatique nécessite un apport de sodium par voie intraveineuse.
* Les cas chroniques sont traités par restriction de liquides, apport de sel dans le régime alimentaire
et administration de diurétiques qui augmentent l'élimination de l'eau.

SYNDROME DE MÉNIÈRE
voir VERTIGE

SYNDROME DE MORRIS
voir AMÉNORRHÉE

SYNDROME DE PATAU
voir PATHOLOGIE GÉNÉTIQUE

SYNDROME DE POLYPOSE FAMILIALE


voir ADÉNOCARCINOME COLORECTAL

SYNDROME DE REYE
Altération neurologique associée à une atteinte hépatique grave, qui apparaît généralement après une
infection virale au cours de l'enfance.
La cause exacte de la maladie reste inconnue mais il semble que certains virus, comme celui de la
varicelle, puissent être des facteurs déclenchants.
Des facteurs pharmacologiques (acide acétylsalicylique) sont également possibles.
• Symptomatologie
Quelques jours après la survenue du tableau viral initial, apparaissent des symptômes tels que des
vomissements, une détérioration de l'état de conscience, une léthargie et un coma, auxquels des
convulsions peuvent être associées.
• Diagnostic
En plus du tableau clinique progressif, des signes analytiques de lésions hépatiques graves associés à
des données indiquant une atteinte métabolique sévère, sont observés.
En règle générale, une biopsie hépatique permet d'établir un diagnostic définitif.
• Traitement
* Le traitement est symptomatique et son objectif est d'éviter les dommages hépatiques et cérébraux.
Le plus souvent, une hospitalisation en soins intensifs avec assistance respiratoire est nécessaire.

SYNDROME DE ROKITANSKY-KÜSTER-HAUSER
voir AMÉNORRHÉE

SYNDROME DE SJÖGREN
Maladie auto-immune des glandes exocrines (glandes de sécrétion externe) d'origine idiopathique.
Elle est caractérisée par l'infiltration glandulaire par les lymphocytes T-CD4.
Les glandes les plus fréquemment touchées sont les glandes salivaires et les glandes lacrymales.
Ce syndrome touche plus souvent les femmes.
• Symptomatologie
Les infections des glandes salivaires provoquent la xérostomie ou sécheresse buccale. La bouche est
sèche et poisseuse. Les personnes atteintes de la maladie ont des difficultés pour mastiquer les
aliments secs et sont plus souvent sujettes aux caries.
La xérophtalmie, ou sécheresse oculaire, survient en présence d'une infiltration des glandes
lacrymales et provoque des symptômes de kératoconjonctivite sèche (picotements, rougeurs et
brûlures oculaires).
Les patients peuvent également présenter des manifestations extra-glandulaires au niveau des
articulations, des poumons, des reins, des vaisseaux sanguins et du système nerveux.
• Diagnostic
L'examen sanguin peut révéler une anémie, une augmentation de la vitesse de sédimentation des
globules rouges (VSG) et la présence d'anticorps antinucléaires.
La biopsie de la glande salivaire montre une infiltration inflammatoire.
L'examen ophtalmologique permet de détecter une kératoconjonctivite sèche.
• Traitement
* Le traitement est symptomatique. Le patient utilise des larmes artificielles et consomme beaucoup
d'aliments liquides.
* En cas de manifestation extra-glandulaire sévère, des corticoïdes peuvent être conseillés.

SYNDROME DE STEIN-LEVENTHAL
voir SYNDROME DES OVAIRES POLYKYSTIQUES (SOPK) SYNDROME DE STE
LEVENTHAL DYSTROPHIE SCLÉROKYSTIQUE DES OVAIRES

SYNDROME DE TURNER
voir AMÉNORRHÉE

SYNDROME DE VAQUEZ
voir MALADIE OU SYNDROME DE VAQUEZ. POLYCYTHÉMIE VRAIE. ÉRYTHRÉMIE

SYNDROME DE ZOLLINGER-ELLISON
Syndrome provoqué par un gastrinome, tumeur qui produit de la gastrine, à l'origine d'une
augmentation de la sécrétion d'acide et de pepsine dans le tube digestif, ce qui peut aboutir à la
formation d'ulcères peptiques.
Il s'agit d'une petite tumeur située dans la paroi du duodénum ou du pancréas.
• Symptomatologie
Les patients souffrent de douleurs abdominales et de diarrhées.
Le diagnostic doit également être suspecté chez les patients asymptomatiques qui présentent une
ulcération sévère au niveau de l'estomac et de l'intestin grêle.
25% des cas sont associés à des tumeurs au niveau de la glande pituitaire et des glandes
parathyroïdes. Il s'agit alors d'un syndrome de néoplasie endocrinienne multiple.
• Diagnostic
Le diagnostic consiste à détecter les niveaux anormalement élevés de gastrine associés à une
augmentation de la sécrétion d'acide gastrique.
La tumeur est localisée au moyen d'une tomographie axiale assistée par ordinateur, d'une
échographie, d'une angiographie et d'une endoscopie.
• Traitement
* Le traitement chirurgical est conseillé (ablation de la tumeur).
* L'hypersécrétion acide peut être traitée à l'aide de médicaments inhibiteurs.

SYNDROME DES OVAIRES POLYKYSTIQUES (SOPK) SYNDROME DE


STEIN-LEVENTHAL DYSTROPHIE SCLÉROKYSTIQUE DES OVAIRES
Maladie caractérisée par la présence de kystes multiples sur les ovaires, générés par des follicules
dont le développement est incomplet.
L'origine exacte de la maladie est inconnue, même si une corrélation avec une augmentation du taux
d'hormone lutéinisante (LH), provoquant une hyperplasie de la thèque (couche du follicule producteur
d'androgènes) et une surproduction d'androgènes, a été établie. De plus, on observe une augmentation
de la sécrétion d'androgènes par la glande surrénale.
Les ovaires augmentent de volume et comportent une grande quantité de kystes.
• Symptomatologie
Le symptôme le plus fréquent est la stérilité provoquée par l'absence d'ovulation.
Après une période de menstruations normales, une aménorrhée ou une oligoménorrhée (menstruations
irrégulières et peu abondantes) survient.
L'hirsutisme (présence excessive de poils sur le visage, la poitrine, l'abdomen ou le dos) et l'obésité
sont fréquemment observés.
• Diagnostic
L'analyse sanguine fait ressortir une augmentation du taux d'hormone lutéinisante (LH) et une
altération du rapport entre la LH et la FSH (hormone folliculostimulante). Les androgènesd'origine
ovarienne (androstènedione) augmentent également.
L'échographie transvaginale permet de confirmer la présence de follicules multiples de petite taille.
La laparoscopie (exploration de la cavité abdominale à l'aide d'un appareil à fibre optique) est utile
pour examiner l'anatomie de l'ovaire et effectuer des prélèvements de tissu.
Le diagnostic de certitude est obtenu grâce à l'examen anatomopathologique et à l'étude en
laboratoire.
• Traitement
* Induction de l'ovulation à l'aide de citrate de clomiphène, de l'hormone folliculostimulante (FSH)
ou de la destruction partielle de l'ovaire par voie laparoscopique.
* Pour le traitement des symptômes de l'hirsutisme, la prise de contraceptifs oraux, associés ou non à
des anti-androgènes, est indiquée.
* En ce qui concerne l'obésité, il est important de mettre un régime en place.

SYNDROME DU CHROMOSOME X FRAGILE


voir PATHOLOGIE GÉNÉTIQUE

SYNDROME DU CÔLON IRRITABLE


Trouble de la motilité intestinale en l'absence d'altérations structurelles démontrables.
C'est une des maladies gastro-intestinales les plus fréquentes.
Aucune altération biochimique, microbiologique ou pathologique, qui permettrait d'expliquer la
symptomatologie, n'a été démontrée chez les patients atteints de ce syndrome.
• Symptomatologie
En règle générale, ce syndrome se manifeste par des douleurs abdominales associées à une
constipation ou à des diarrhées, ou aux deux en alternance.
On observe fréquemment du mucus dans les selles.
Les autres symptômes sont une distension abdominale, des flatulences, des nausées, des maux de tête,
la fatigue, une dépression, de l'anxiété et des difficultés pour se concentrer.
Les symptômes sont généralement exacerbés à cause du stress et de certains aliments.
• Diagnostic
Étant donné qu'il n'existe aucune caractéristique pathologique qui permette de faire le diagnostic,
celui-ci est établi sur la base des observations cliniques.
De plus, un bilan sanguin complet, une évaluation de la fonction thyroïdienne ainsi qu'un examen et
une culture des selles sont recommandés.
Dans les cas suspects, une endoscopie digestive et un examen radiologique avec injection de produit
de contraste sont effectués.
• Traitement
* Le traitement des symptômes est basé sur l'administration d'anticholinergiques comme la
mébévérine ou la teinture de belladone par voie orale.

SYNDROME HÉMOLYTIQUE ET URÉMIQUE (SHU) ET PURPURA


THROMBOTIQUE THROMBOCYTOPÉNIQUE (PTT)
Une thrombocytopénie, ou thrombopénie, est la diminution du nombre de plaquettes en dessous de
100 000 unités par millimètre cube de sang. Les valeurs inférieures à 20 000 unités sont à l'origine
d'hémorragies spontanées.
Le purpura thrombotique thrombocytopénique et le syndrome urémique hémolytique sont deux
expressions différentes d'un même processus, caractérisé par une thrombocytopénie, en rapport avec
une lésion de l'endothélium des vaisseaux sanguins, qui a pour effet de faciliter l'adhésion des
plaquettes sur l'endothélium et qui se traduit par la formation de thrombus (caillots) sur les tissus. La
formation exagérée de thrombus est à l'origine d'une consommation excessive de plaquettes et
d'hémorragies. La cause de la maladie peut être inconnue, ou être la conséquence d'une infection par
Shigella, Salmonella, ou Escherichia coli entérohémorragique O-157, etc. Elle peut également être
provoquée par l'administration de médicaments, un lupus, une sclérodermie ou encore une grossesse.
• Symptomatologie
Le syndrome hémolytique et urémique épidémique infantile survient essentiellement chez les enfants
âgés de 6 mois à 4 ans.
Le purpura thrombotique thrombocytopénique touche plus fréquemment les femmes jeunes.
En règle générale, la maladie survient brusquement. Elle est caractérisée par de la fièvre, une anémie
hémolytique, une thrombocytopénie et une atteinte neurologique et rénale.
La thrombocytopénie provoque des symptômes dus à des hémorragies.
La formation de thrombus dans le système nerveux central est à l'origine de symptômes neurologiques
transitoires et fluctuants, comme une désorientation, un état de confusion, des convulsions et un coma.
Un ictère (coloration jaune de la peau et des uqueuses) et un dysfonctionnement rénal peuvent
également survenir.
• Diagnostic
Le bilan sanguin fait apparaître une thrombocytopénie et une anémie hémolytique.
Une biopsie de la peau, des gencives ou des muscles, ainsi qu'une biopsie médullaire, qui confirment
la présence de thrombus dans les artérioles ou les capillaires, peuvent également être utiles.
• Traitement
* Le traitement de première intention est la plasmaphérèse, thérapie de purification plasmatique qui
permet de séparer le plasma des cellules sanguines au moyen de filtres spéciaux. Le plasma extrait
est ensuite remplacé par le plasma d'un donneur ou par d'autres fluides. Cette technique permet
d'éliminer les molécules à l'origine de l'adhésion plaquettaire.
* Il semble qu'elle soit plus efficace dans le cas du purpura thrombotique thrombocytopénique que du
syndrome hémolytique et urémique. Si une insuffisance rénale survient, il convient alors d'avoir
recours à la dialyse ou à une greffe.

SYNDROME MÉTABOLIQUE OU SYNDROME X


Ensemble d'altérations métaboliques caractérisé par la diminution de la réponse des tissus à l'action
de l'insuline (résistance à l'insuline).
Le syndrome X associe hypertension artérielle, intolérance au glucose, augmentation des triglycérides
plasmatiques, diminution du cholestérol lié aux lipoprotéines de haute densité (cholestérol HDL) et
obésité tronculaire.
Il est lié à la surcharge pondérale, à la sédentarité et à une prédisposition génétique.
Il fait partie des pathologies qui progressent le plus rapidement dans les pays industrialisés.
• Symptomatologie
Il peut être asymptomatique ou se manifester par des symptômes d'hypertension, d'obésité,
d'hyperactivité sympathique, etc.
Son importance réside dans le fait qu'il est associé à un risque élevé de morbidité et de mortalité
cardiovasculaire.
D'autre part, la résistance à l'insuline représente l'un des facteurs d'apparition du diabète sucré de
type 2.
• Diagnostic
Il existe différents critères permettant d'établir le diagnostic de syndrome métabolique.
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le syndromemétabolique est défini par l'existence
d'une hyperinsulinémie (augmentation de la concentration d'insuline dans le plasma) ou d'une
glycémie à jeun supérieure à 110 mg/dl, ainsi qu'au moins deux des critères suivants : obésité
abdominale (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2), dyslipidémie (triglycérides élevés ou
cholestérol HDL diminué) ou hypertension artérielle.
• Traitement
L'objectif du traitement consiste à modifier les facteurs associés à la résistance à l'insuline, en
réduisant le poids et en augmentant l'activité physique.
Il est recommandé de réduire l'ingestion de graisses saturées, de cholestérol et de calories, et de
pratiquer régulièrement et fréquemment une activité physique de type aérobie (30 à 45 minutes par
jour, au moins 5 jours par semaine).
Le traitement pharmacologique est celui indiqué dans les cas d'hypertension artérielle, de
dyslipidémie ou d'obésité.

SYNDROME MYÉLOPROLIFÉRATIF
voir MALADIE OU SYNDROME DE VAQUEZ. POLYCYTHÉMIE VRAIE. ÉRYTHRÉMIE

SYNDROME NÉPHRITIQUE
Existence d'une hématurie (présence de globules rouges dans l'urine), d'une protéinurie (présence de
protéines dans l'urine) et d'une insuffisance rénale aiguë.
Le syndrome néphritique peut être associé à une rétention d'eau et de sel. Il résulte d'une inflammation
aiguë et généralement auto-limitée des glomérules.
La lésion de la paroi glomérulaire permet le passage de substances que l'on ne trouve pas
normalement dans l'urine, comme les globules rouges et les protéines.
Les causes les plus fréquentes de ce syndrome sont les glomérulonéphrites (le plus souvent
secondaires à une infection par streptocoque) et les maladies auto-immunes avec atteinte rénale
(lupus, syndrome de Goodpasture, etc.).
• Symptomatologie
La rétention d'eau et de sel peut produire des œdèmes (gonflements) du visage, des paupières et des
membres, une hypertension artérielle, une diminution du volume de l'urine (oligurie) et une
insuffisance rénale.
• Diagnostic
L'examen clinique et l'analyse biochimique d'un échantillon d'urine dans lequel on observe la
présence de globules rouges et de protéines permettent d'établir le diagnostic.
Au niveau sanguin, la détection d'une anémie, d'une lymphopénie (diminution du nombre de globules
blancs) ou d'anticorps spécifiques peut expliquer l'étiologie.
• Traitement
* Le traitement est le même que celui de l'insuffisance rénale aiguë. L'hémodialyse peut s'avérer
nécessaire.

SYNDROME NÉPHROTIQUE
Syndrome caractérisé par l'existence d'une protéinurie massive (plus de 3 ou 3,5 g par jour de
protéines dans l'urine), une hypoprotéinémie (diminution des protéines dans le sang), une
augmentation du cholestérol et des triglycérides dans le sang et une rétention de liquides.
Il est généralement dû à une lésion du glomérule, qui permet le passage vers l'urine de grosses
molécules, comme les protéines. Il s'observe principalement dans certaines glomérulonéphrites, dans
la néphropathie diabétique et dans l'amyloïdose.
• Symptomatologie
Cliniquement, le syndrome néphrotique se manifeste par des œdèmes sur le visage et les membres
inférieurs, qui peuvent prendre la forme d'une anasarque (œdème généralisé), par une tendance à la
thrombose vasculaire due à des phénomènes d'hypercoagulabilité, par une augmentation de la
sensibilité aux infections, par un risque plus élevé d'infarctus aigu du myocarde et d'accident
vasculaire cérébral (en raison de l'hypercoagulabilité et de l'augmentation du cholestérol), par une
pâleur cutanée et une fragilité des capillaires.
• Diagnostic
Le tableau clinique, complété par une analyse de sang et d'urine, permet d'identifier ce syndrome et,
dans une grande partie des cas, sa cause.
Dans certains cas, une biopsie rénale est nécessaire.
• Traitement
* Les mesures d'ordre général sont le repos et la restriction en sel et en liquides. Le régime
alimentaire doit être riche en protéines, à moins qu'il n'existe une insuffisance rénale concomitante.
* La pression artérielle et les troubles lipidiques doivent être contrôlés par des médicaments
antihypertenseurs et hypolipidémiants (qui font baisser le cholestérol sanguin).
* Les diurétiques doivent être administrés avec précaution.

SYNDROME PARANÉOPLASIQUE
voir CANCER

SYNDROME POLYMALFORMATIF
voir CRANIOSYNOSTOSE. CRANIOSTÉNOSE

SYNDROME RESPIRATOIRE AIGU SÉVÈRE (SYNDROME DE DÉTRESSE


RESPIRATOIRE DE L'ADULTE, OU SDRA)
Tableau d'insuffisance respiratoire aiguë à évolution rapide, associé à l'apparition d'infiltrats
alvéolo-interstitiels bilatéraux sur la radiographie du thorax.
La cause la plus fréquente est la sepsis, même si on peut l'observer suite à des traumatismes
thoraciques, à une aspiration bronchique, à l'inhalation de toxines, à la consommation d'opiacés, etc.
Le syndrome survient suite à une altération de la perméabilité de la membrane alvéolocapillaire en
réponse à une lésion qui conduit à un dysfonctionnement des pneumocytes de type II, à une diminution
de la synthèse du surfactant et au collapsus alvéolaire. Si la situation perdure, elle peut aboutir à la
fibrose pulmonaire.
• Symptomatologie
Les symptômes les plus fréquents sont une tachypnée (augmentation importante de la fréquence
respiratoire) et une dyspnée (sensation de manque d'air). Ils sont associés aux symptômes de la cause
à l'origine de la maladie.
• Diagnostic
Le diagnostic est établi par l'étude du tableau clinique, une radiographie du thorax et l'analyse des gaz
(oxygène et dioxyde de carbone) contenus dans le sang périphérique, qui montre principalement une
diminution importante de la pression partielle de l'oxygène dans le sang (anoxémie).
• Traitement
* Le traitement est avant tout celui de la cause déclenchante.
* Le traitement spécifique consiste en l'administration d'oxygène.
* Étant donné que l'oxygénothérapie conventionnelle concourt généralement à corriger l'anoxémie, il
est impératif d'avoir recours à la ventilation mécanique.

SYNDROME X
voir SYNDROME MÉTABOLIQUE OU SYNDROME X

SYNOVITE AIGUË TRANSITOIRE DE HANCHE. RHUME DE HANCHE


Inflammation aiguë de la synovie de l'articulation de la hanche.
Elle est connue comme la cause la plus fréquente de douleurs et de claudication chez les enfants âgés
de 3 à 10 ans.
• Symptomatologie
L'enfant se présente avec une douleur aiguë caractéristique, qui démarre brutalement, associée à une
claudication et à des difficultés pour porter des objets lourds. Des contractures peuvent apparaître
lors de la flexion de la hanche (signe de Thomas).
• Diagnostic
Le diagnostic est établi par élimination, une fois écartés des processus tels que l'arthrite septique, la
tuberculose, l'ostéomyélite, la maladie de Pick Legg-Calve-Perthes, etc.
• Traitement
* En règle générale, la maladie disparaît spontanément, sans séquelles, au bout de 3 ou 4 semaines.
* Le traitement est basé sur l'observation de l'évolution, la prise d'analgésiques et le repos de
l'articulation.

SYPHILIS
Maladie sexuellement transmissible provoquée par le Treponema pallidum, bactérie appartenant à la
famille des spirochètes.
Elle se transmet essentiellement par contact sexuel, mais peut également être transmise au fœtus à
travers le placenta.
• Symptomatologie
La période d'incubation est de 21 jours après le premier contact et, d'un point de vue clinique, la
maladie évolue par étapes.
L a syphilis primaire est caractérisée par la présence d'un chancre d'inoculation, lésion ulcérée,
surélevée et indolore, survenant au niveau du point de contact avec le germe (pénis, vagin, anus ou
bouche) et disparaissant spontanément dans un délai qui varie entre 2 et 6 semaines.
La syphilis secondaire apparaît au bout de 8 à 12 semaines, chez environ un tiers des patients non
traités. Elle est associée à de la fièvre, des adénopathies (augmentation du volume des nœds
lymphatiques), une inflammation des méninges et des articulations, une hépatite, une névrite, etc., et à
des lésions sur la peau. Elle est caractérisée par l'apparition d'un condylome plat, lésion cutanée se
présentant sous la forme de plaques au niveau des plis. Elle dure entre un et quatre ans.
L a syphilis tertiaire apparaît au bout de 20 à 30 ans d'infection, chez les patients non traités.
L'apparition de gomme syphilitique, lésion granulomateuse destructrice capable de toucher n'importe
quel organe, est caractéristique à ce stade de la maladie. On observe également une atteinte du
système cardiovasculaire (anévrisme de l'aorte) et du système nerveux central (neurosyphilis).
La neurosyphilis peut se présenter sous la forme d'une myélopathie syphilitique, avec des lésions des
nerfs de la moelle spinale, ou sous la forme d'une paralysie générale progressive, caractérisée par
une dégénérescence du système nerveux central avec des troubles psychiatriques et moteurs, et une
atteinte du système végétatif.
• Diagnostic
Il est possible d'identifier directement le Treponema pallidum sur le matériel issu de lésions comme
le chancre ou le condylome plat, à l'aide d'un simple examen effectué avec un microscope à fond noir.
Différents tests permettant de détecter la présence d'anticorps anti-Treponema pallidum (ou anticorps
anti-tréponémiques) dans le sang du patient, tels que le VDRL, le FTA-ABS et le RPR,sont
également utiles.
Le VDRL (Venereal Disease Research Laboratory, Laboratoire de recherche des maladies
vénériennes) et le RPR (Rapid Plasma Reagin, test rapide de la réagine plasmatique) sont deux tests
permettant de détecter la présence d'anticorps réaginiques ou non spécifiques. S'ils sont positifs, il
est alors obligatoire de procéder à une confirmation au moyen d'un test FTA-ABS (Fluorescent
Treponema Antibody absorption technic, technique de recherche des anticorps par
immunofluorescence absorbée), permettant de détecter la présence d'anticorps spécifiques.
• Traitement
* Quelle que soit la phase concernée, le traitement est toujours basé sur l'administration de
pénicilline. En cas d'allergie, on a recours l'érythromycine.

SYSTÈME IMMUNITAIRE
Mode de défense principal du corps humain, il est formé d'un réseau complexe interne chargé de
protéger l'organisme contre les éventuels éléments étrangers qui auraient réussi à déjouer l'action de
la barrière cutanée, en passant par des blessures ou par les orifices naturels. Ce système est capable
d'identifier n'importe quel élément étranger qui aurait pu s'introduire dans l'organisme, et de procéder
ensuite à sa neutralisation. Il déclenche un ensemble de mécanismes dits non spécifiques, qui se
mettent en marche quel que soit le type d'élément étranger détecté, et de mécanismes spécifiques,
destinés à neutraliser de façon ciblée chacun de ces éléments. Il est formé des nœds lymphatiques, de
la rate, du thymus et de la moelle osseuse, qui fabriquent certains des éléments figurés du sang
participant aux tâches de défense, tels que les leucocytes.

SYSTÈME LYMPHATIQUE
Voie accessoire de transport de liquides et de substances dissoutes dans ceux-ci, en particulier des
protéines provenant des tissus de l'organisme. Complémentaire des systèmes artériel et veineux, le
système lymphatique a ses propres voies de communication et transporte le liquide lymphatique, ou
lymphe, qui est ensuite déversé dans le sang.

SYSTÈME NERVEUX
Système de contrôle suprême de l'organisme, chargé de coordonner le fonctionnement de chacun des
autres systèmes (nutritifs, défensifs, régulateurs, etc.) en fonction des différentes situations, des
stimuli externes, etc. Il se compose d'un système nerveux central, formé du cerveau, du cervelet, du
mésencéphale, du pont, de la moelle allongée et de la moelle spinale, et d'un système nerveux
périphérique, réseau formé par les nerfs somatiques, crâniens et spinaux. Il existe en outre un système
nerveux autonome ou végétatif, l'hypothalamus, dont les noyaux centraux se trouvent dans le cerveau,
qui régule et contrôle les fonctions vitales et involontaires, telles que la respiration, la circulation
sanguine, le fonctionnement digestif ou rénal, etc.

SYSTÈME NERVEUX (ORGANISATION)


Le système nerveux est composé d'un ensemble d'organes interconnectés, dont le fonctionnement
complexe permet de contrôler les autres systèmes de l'organisme. Il existe un système nerveux
central, constitué de l'encéphale (cerveau, cervelet, tronc cérébral - qui inclut le mésencéphale, le
pont et la moelle allongée) et de la moelle spinale, ainsi qu'un système nerveux périphérique, formé
par les ganglions spinaux et les nerfs.

SYSTÈME NERVEUX AUTONOME (OU VÉGÉTATIF)


Partie du système nerveux qui régule l'activité interne de l'organisme, en contrôlant le fonctionnement
d'éléments tels que le cœr, les vaisseaux sanguins, l'intestin, les reins, les différentes glandes, ou tout
autre organe dont le fonctionnement est vital et totalement indépendant de la volonté consciente de
l'individu. Le système nerveux autonome comprend deux parties : le système sympathique et le
système parasympathique. Le premier a pour fonction de préparer l'organisme aux situations de stress
nécessitant un état d'alerte.

SYSTÈME PORTE HYPOTHALAMO-HYPOPHYSAIRE


L'hypophyse possède un réseau vasculaire dense provenant de l'hypothalamus qui, en traversant ce
réseau, se charge de neurosécrétions. Une fois parvenues à l'hypophyse, ces neurosécrétions stimulent
les cellules glandulaires et les incitent à produire des hormones.

SYSTÈME T
Les systèmes T, ou tubules, sont des invaginations internes du sarcolemme, ou membrane musculaire,
qui sont dirigées vers les myofibrilles présentes à l'intérieur des fibres musculaires et qui délimitent
les unités de myofibrilles appelées sarcomères. Ils contribuent à la contraction uniforme de chaque
myofibrille.

SYSTÈME VÉGÉTATIF
voir SYSTÈME NERVEUX AUTONOME (OU VÉGÉTATIF)

SYSTÈME VEINEUX DES MEMBRES INFÉRIEURS


Les membres inférieurs sont dotés d'un système de retour veineux double : superficiel et profond. Le
système veineux profond est un réseau parallèle au réseau artériel, dont les ramifications ont des
appellations et un parcours identiques à ce dernier. Il se caractérise par le fait qu'à chaque artère
correspondent deux veines. Aussi, nous n'avons pas jugé nécessaire de décrire ce système dans ce
chapitre. Le système veineux superficiel, en revanche, présente une nomenclature et un parcours
différents, et dessert les zones les plus superficielles de la jambe et de la cuisse, bien qu'il débouche
à proximité du système veineux profond.
SYSTÈME VEINEUX DES MEMBRES SUPÉRIEURS
Les membres supérieurs sont dotés d'un système de retour veineux double : superficiel et profond. Le
système veineux profond est un réseau parallèle au réseau artériel, dont les ramifications ont des
appellations et un parcours identiques à ce dernier. Il se caractérise par le fait qu'à chaque artère
correspondent deux veines. Aussi, nous n'avons pas jugé nécessaire de décrire ce système dans ce
chapitre. Le système veineux superficiel, en revanche, présente une nomenclature et un parcours
différents, et dessert les zones les plus superficielles du bras et de l'avant-bras, bien qu'il débouche à
proximité du système veineux profond.

SYSTÈME VEINEUX DORSAL


Réseau veineux superficiel vers lequel confluent les veines métacarpiennes dorsales superficielles. Il
constitue le point de départ des branches qui se dirigent vers les veines du dos de l'avant-bras, et se
prolonge par la veine céphalique dans la partie externe et par la veine basilique dans la partie
interne.

SYSTOLE
Mouvement de contraction du muscle ventriculaire expulsant le sang artériel du ventricule gauche
vers l'aorte et le sang veineux du ventricule droit vers le tronc pulmonaire.

SYSTOLE - CONTRACTION ISOMÉTRIQUE


Mouvement de contraction du muscle ventriculaire, que l'on peut décomposer en deux phases. La
phase isométrique correspond au moment où les ventricules, remplis du sang provenant des atriums et
sous l'effet de la fermeture des valves pulmonaire et aortique, subissent une importante augmentation
de pression. Pour éviter que cette pression ne fasse refluer le sang dans les atriums, les valves
tricuspide et mitrale se ferment, ce qui entraîne une nouvelle augmentation de la pression dans les
ventricules.

SYSTOLE - CONTRACTION ISOTONIQUE


Au cours de cette phase, la pression intra-ventriculaire est tellement élevée qu'elle vient à bout de la
résistance opposée par les valves pulmonaire et aortique et force ces dernières à s'ouvrir. Le sang
peut alors passer respectivement des ventricules droit et gauche dans l'artère pulmonaire et l'aorte.
T

TABATIÈRE ANATOMIQUE
Espace ou cavité triangulaire que l'on observe sur le bord externe du poignet, à travers la peau, et qui
est délimité par les tendons des muscles long et court extenseurs du pouce. Son nom vient de l'époque
où les priseurs déposaient à cet endroit le tabac râpé avant de le priser.

TABLETTE UNGUÉALE
voir CORPS DE L'ONGLE (OU TABLETTE UNGUÉALE, OU LIMBE UNGUÉAL)

TACHYCARDIE
voir ARYTHMIE. BRADYARYTHMIE

TAILLE (ADULTE)
La taille, c'est-à-dire la stature ou la hauteur du corps de la femme, est en moyenne inférieure à celle
de l'homme, sauf exceptions d'ordre génétique ou ethnique.

TAILLE (ENFANT D'ÂGE SCOLAIRE)


De l'âge de cinq ans au début de l'adolescence, la croissance, assez régulière, est de l'ordre de 5 à 6
cm par an.

TAILLE (NOURRISSON)
Comme le poids, la taille augmente de façon importante au cours de la première année et, à douze
mois, le nourrisson mesure généralement 50% de plus qu'à la naissance. Cette croissance est plus
rapide et plus régulière au cours des six premiers mois.

TAILLE (NOUVEAU-NÉ)
La taille d'un nouveau-né à terme, c'est-à-dire après 38 à 42 semaines de gestation, oscille entre 47 et
53 cm. Toutefois, il existe des variations importantes selon le sexe, la race et la constitution des
parents. La taille moyenne d'un nouveau-né est de 50 cm.

TAILLE (PETIT ENFANT)


Pendant la première phase de cette période (entre un et trois ans), la croissance est encore rapide. Au
cours de la deuxième année, l'enfant connaît généralement une poussée de près de 12 cm et, de un à
trois ans, il prend en moyenne 8 à 9 cm. Entre trois et cinq ans, il grandit très régulièrement, sans
poussées brutales, de 7 cm par an en moyenne.

TALON
Partie postérieure de la plante du pied constituant l'un des principaux points d'appui de celui-ci sur le
sol. Sous la peau de cette région, se trouve une épaisse couche de tissu adipeux servant de coussinet,
au-dessus de laquelle se situe la tubérosité postérieure du calcaneus.

TALUS
Os occupant dans le tarse la position la plus élevée, immédiatement sous la face inférieure du tibia.
Sa partie externe possède une surface articulaire répondant à l'extrémité inférieure de la fibula. Sa
partie antérieure présente une proéminence, ou tête du talus, qui s'articule avec le naviculaire.

TAMPONNADE CARDIAQUE
Tableau clinique résultant de l'accumulation rapide et excessive de liquide dans le péricarde, qui
compromet sérieusement la fonction ventriculaire.
Le liquide accumulé entre le péricarde et le myocarde comprime la paroi des ventricules et rend
difficile le remplissage en diastole.
Elle se produit en cas d'hémorragie dans le péricarde (chirurgie, traumatismes, tuberculose, tumeurs,
etc.) et peut être observée dans toute péricardite.
• Symptomatologie
La gêne lors du remplissage entraîne une hypotension et une congestion veineuse systémique.
On observe un pouls paradoxal (diminution de la pression artérielle systolique de plus de 10 mmHg à
l'inspiration) et, dans certains cas, le signe de Kussmaül (absence de diminution de la pression
veineuse jugulaire à l'inspiration).
• Diagnostic
L'échocardiogramme permet de quantifier l'épanchement péricardique et d'évaluer le degré de
compression de la cavité ventriculaire.
• Traitement
* Le traitement consiste à évacuer le liquide. Cette évacuation peut être réalisée par
péricardiocentèse (ponction avec une aiguille) ou chirurgicalement (fenêtre péricardique).
* Jusqu'au traitement définitif, il convient d'administrer des fluides afin d'augmenter le volume de
liquide circulant. Les diurétiques sont contre-indiqués.

TARSE
Ensemble de sept os courts (calcanéus, talus, os cuboïde, os naviculaire et trois os cunéiformes)
disposés en deux rangées. La première fait partie de l'articulation de la cheville et constitue le
squelette du talon. La deuxième sert d'intermédiaire entre ces structures et les os métatarsiens.

TEIGNE
Infection de la peau provoquée par des champignons de la famille des dermatophytes. Elle peut
affecter le cuir chevelu et les cheveux (teigne du cuir chevelu), les pieds (teigne du pied ou pied
d'athlète) ou le reste du corps (herpès circiné). Ces champignons se rencontrent chez certains
animaux domestiques et dans le sol, d'où ils passent aux êtres humains.
• Symptomatologie
L a teigne du cuir chevelu se caractérise par l'absence de cheveux et la présence de plaques
squameuses sur certaines zones du cuir chevelu. Il arrive parfois que ces zones suppurent et qu'elles
prennent un aspect inflammatoire (kérion de Celse). La teigne du pied réalise des lésions squameuses
et très prurigineuses qui débutent dans les plis interdigitaux et peuvent s'étendre à la plante du pied.
L'herpès circiné se manifeste par des lésions rougeâtres, arrondies, beaucoup plus marquées sur les
bords qu'au centre. Elles sont généralement recouvertes de squames et sont très prurigineuses.
• Diagnostic
En règle générale, la vue des lésions du cuir chevelu et du reste de la peau fait suspecter le
diagnostic. On peut observer le champignon responsable en examinant au microscope les cheveux ou
les squames infectés. L'observation des lésions dans une chambre noire, à la lumière ultraviolette
(lumière de Wood), produit une fluorescence caractéristique.
• Traitement
* Le traitement repose sur l'application locale de crème contenant des médicaments qui agissent
contre les champignons, regroupés sous le nom générique d'antifongiques, et sur l'administration
d'antifongiques par voie orale. Ce traitement doit être poursuivi pendant plusieurs semaines.

TÉLOPHASE
À ce stade, les chromosomes s'organisent autour de chaque centriole pendant qu'une structure
membraneuse commence à se former autour : la future membrane nucléaire. À la fin de la télophase,
les chromosomes changent de forme et retrouvent l'état de chromatine diffuse.

TEMPE
Chacune des deux régions latérales du crâne situées au même niveau que le front et correspondant, à
l'intérieur, aux fosses temporales.

TENDINITE
Inflammation d'un tendon qui aboutit à une symptomatologie localisée dans une autre zone, qui dépend
du tendon touché.
Dans certains cas, la cause de l'inflammation est due à une surcharge ou à la répétition continue d'un
même mouvement.
• Symptomatologie
Le symptôme principal est la douleur qui se répète à chaque fois qu'un mouvement déterminé est
effectué.
Dans certains cas, le tendon peut se calcifier et se rompre.
• Diagnostic
En règle générale, les symptômes sont suffisamment clairs. Cependant, pour confirmer le diagnostic,
il est possible d'utiliser des techniques d'imagerie telle que l'échographie.
L'exploration aux rayons X n'apporte généralement pas beaucoup plus informations.
• Traitement
* Le traitement est basé sur le repos et la chaleur locale. Dans les cas extrêmes, il est possible de
recourir aux infiltrations ou à une intervention chirurgicale.

TENDINITE DE LA COIFFE DES ROTATEURS


La coiffe des rotateurs est formée par les tendons des muscles supra-épineux, infra-épineux, rond
pronateur, et sub-scapulaire.
La tendinite est due à des microtraumatismes répétés, essentiellement sur le tendon du muscle supra-
épineux au niveau de l'acromion, et est la cause la plus fréquente d'une épaule douloureuse.
• Symptomatologie
Elle s'observe chez les patients d'âge moyen qui signalent une douleur, le plus souvent nocturne, qui
augmente avec l'abduction du bras.
• Diagnostic
Le diagnostic s'effectue à partir du tableau clinique, de la radiographie et de l'échographie.
• Traitement
* Un traitement à base d'infiltrations locales, d'anti-inflammatoires et de repos peut être tenté.
Cependant, si aucun signe d'amélioration n'est constaté, il sera nécessaire d'effectuer une résection
partielle de l'acromion par chirurgie ouverte ou arthroscopique.

TENDON
Les tendons sont présents aux extrémités de presque tous les muscles striés. Ils servent d'éléments de
fixation au squelette et sont formés de tissu conjonctif fibreux, de couleur nacrée.

TENDON CALCANÉEN
Tendon formé par l'union des tendons des muscles gastrocnémien (ou jumeaux) et soléaire. Il traverse
la cheville sous le fascia crural recouvrant la loge postérieure superficielle et se fixe sur la tubérosité
calcanéenne. Il permet les mouvements de flexion du pied. C'est un tendon très puissant que l'on
devine à travers la peau de la face postérieure de la cheville.

TENDON D'ACHILLE
voir TENDON CALCANÉEN

TENDON D'INSERTION DES MUSCLES ÉPICONDYLIENS LATÉRAUX


L'épicondyle latéral constitue le point d'insertion des muscles court extenseur radial du carpe,
extenseur commun des doigts, brachio-radial, extenseur du petit doigt, extenseur ulnaire du carpe et
anconé, qui se trouve sur la face antérieure de l'avant-bras.

TENDON D'INSERTION DES MUSCLES ÉPICONDYLIENS MÉDIAUX


Tendons situés sur l'épicondyle médial et constituant le point d'insertion des muscles rond pronateur,
fléchisseur radial du carpe, long palmaire, fléchisseur superficiel des doigts, fléchisseur profond des
doigts et fléchisseur ulnaire du carpe.

TENDON D'INSERTION DES MUSCLES GRAND PSOAS ET ILIAQUE


Ces deux muscles se dirigent vers le bas depuis la cavité pelvienne et se fixent sur le petit trochanter
par l'intermédiaire de deux tendons dont l'insertion est commune.

TENDON DES MUSCLES EXTENSEURS DES DOIGTS


Les muscles extenseur commun des doigts, long extenseur du pouce, extenseur de l'index et extenseur
du petit doigt se terminent par de longs tendons qui passent sous le rétinaculum des extenseurs des
doigts et parcourent le dos de la main jusqu'aux doigts, entre le fascia dorsal superficiel et le fascia
profond, avant d'arriver jusqu'à la partie dorsale de la main.

TENDON DES MUSCLES LOMBRICAUX


Ces muscles occupent une zone plus superficielle de la paume de la main, mais se terminent sur la
zone dorsale et fusionnent avec les tendons des muscles interosseux et du muscle extenseur commun
des doigts. Ils sont fléchisseurs des phalanges proximales et extenseurs des phalanges intermédiaires
et distales.

TENDON DES MUSCLES LONG FIBULAIRE ET COURT FIBULAIRE


Ils occupent la loge fasciale située derrière la malléole latérale et arrivent sur la plante du pied. Le
premier tendon se dirige vers le premier os métatarsien, et le second vers le cinquième.

TENDON DES MUSCLES TIBIAL POSTÉRIEUR ET LONG FLÉCHISSEUR


DES ORTEILS (OU LONG FLÉCHISSEUR COMMUN DES ORTEILS)
Ces tendons traversent la cheville à l'intérieur d'une loge fasciale située derrière la malléole médiale.
Le premier se divise en quatre tendons qui se dirigent vers les phalanges distales des quatre derniers
orteils, tandis que le second s'insère sur les os du tarse.

TENDON DU BICEPS BRACHIAL


Puissant tendon par lequel se terminent les deux parties composant le biceps brachial. Il s'étend
jusqu'au processus coronoïde de l'ulna, où il s'insère. Après avoir traversé le coude, il se fixe sur la
tubérosité de la tête du radius. Il est fléchisseur et rotateur externe de l'avant-bras (supination) et
élévateur du bras.

TENDON DU CHEF COURT DU MUSCLE BICEPS BRACHIAL


Le chef court du biceps brachial naît d'un gros tendon qui s'insère sur le processus coracoïde de la
scapula et qui est le point de départ du muscle coraco-brachial.

TENDON DU CHEF LONG DU MUSCLE BICEPS BRACHIAL


Le chef long du biceps brachial provient d'un gros tendon situé dans l'angle externe de la scapula et
fixé à la capsule articulaire, au-dessus de la cavité glénoïdale ; il a donc dans cette zone une fonction
de ligament de l'articulation. Il passe ensuite par l'intérieur de la capsule articulaire et descend par un
canal creusé sur la face antérieure du corps de l'humérus, appelé sillon intertuberculaire, où il rejoint
le chef court et forme la masse du muscle.

TENDON DU MUSCLE BRACHIAL


Tendon du muscle du bras, situé au-dessous du biceps brachial. Ce muscle s'étend de la partie
supérieure de l'humérus jusqu'au processus coronoïde de l'ulna, sur lequel il s'insère par
l'intermédiaire d'un tendon.

TENDON DU MUSCLE BRACHIO-RADIAL


Tendon par lequel le muscle brachio-radial se termine après avoir suivi le bord externe de l'avant-
bras. Il s'insère sur l'extrémité inférieure du radius, ou processus styloïde.

TENDON DU MUSCLE CARRÉ FÉMORAL


Ce muscle s'étend de l'ischium à la crête inter-trochantérique sur laquelle il s'insère par
l'intermédiaire d'un tendon.

TENDON DU MUSCLE COURT EXTENSEUR DES ORTEILS (OU MUSCLE


PÉDIEUX)
Tendons s'insérant de la manière suivante : sur le premier orteil, le tendon s'insère sur la phalange
proximale, tandis que sur les trois autres, il s'unit aux tendons du muscle long extenseur des orteils.

TENDON DU MUSCLE COURT EXTENSEUR DU POUCE


Tendon de ce muscle, dont la masse se situe dans la partie profonde de la face postérieure de l'avant-
bras. Il descend, croise le poignet et se fixe sur la phalange proximale du pouce, qu'il a pour fonction
d'étendre.

TENDON DU MUSCLE COURT FIBULAIRE


Tendon issu d'un muscle situé sous le muscle long fibulaire. La partie inférieure de ce muscle est
constituée par un tendon qui arrive à la malléole latérale, la contourne par l'arrière et arrive dans la
zone externe du pied pour se terminer sur le cinquième os métatarsien.

TENDON DU MUSCLE COURT FLÉCHISSEUR DES ORTEILS (OU COURT


FLÉCHISSEUR PLANTAIRE)
Les tendons de ce muscle se terminent sur deux languettes qui s'insèrent sur les parties interne et
externe de la phalange intermédiaire des quatre derniers orteils. Les tendons d'insertion du muscle
long fléchisseur des orteils passent entre ces deux languettes.

TENDON DU MUSCLE DROIT DE LA CUISSE


Muscle formant la partie centrale du quadriceps fémoral. Sa partie supérieure possède une double
insertion réalisée par l'intermédiaire de deux tendons : l'un sur l'épine iliaque antéro-inférieure
(tendon direct), l'autre sur le limbus de l'acétabulum et la capsule de l'articulation coxo-fémorale
(tendon réfléchi).

TENDON DU MUSCLE ÉLÉVATEUR (OU ANGULAIRE) DE LA SCAPULA


Tendon prolongeant le sommet externe du triangle formé par le muscle élévateur. Ce tendon se fixe
sur le bord supérieur de la scapula et s'étend jusqu'aux quatrième ou cinquième vertèbres cervicales.

TENDON DU MUSCLE EXTENSEUR COMMUN DES DOIGTS


Ce muscle, dont la masse musculaire se situe sur la face postérieure de l'avant-bras, se termine sur le
dos de la main par trois tendons : un externe, qui se dirige vers l'index, un central, qui se dirige vers
le majeur, et un interne, qui bifurque vers l'annulaire et le petit doigt. Ces tendons se prolongent
jusqu'aux phalanges intermédiaires et distales de ces doigts, en rejoignant les tendons des muscles
interosseux dorsaux et palmaires et des muscles lombricaux. Ils sont extenseurs des phalanges, des
doigts, de la main et de l'avant-bras.

TENDON DU MUSCLE EXTENSEUR DU PETIT DOIGT


Tendon de ce muscle, dont la masse musculaire se situe sur la face postérieure de l'avant-bras. Il
fusionne au niveau de sa partie terminale avec le tendon du muscle extenseur commun des doigts
correspondant au petit doigt, qu'il a pour fonction d'étendre.

TENDON DU MUSCLE FLÉCHISSEUR PROFOND DES DOIGTS


Les tendons de ce muscle, dont la masse musculaire se situe dans la partie profonde de la face
antérieure de l'avant-bras, passent, au niveau des phalanges proximales des quatre derniers doigts,
dans l'ouverture formée par la bifurcation des tendons du muscle fléchisseur superficiel et aboutissent
aux phalanges distales de ces doigts. Ils sont fléchisseurs des doigts sur la main et de la main sur
l'avant-bras.

TENDON DU MUSCLE FLÉCHISSEUR RADIAL DU CARPE


Tendon par lequel se termine ce muscle de la face antérieure de l'avant-bras. Il croise le poignet
jusqu'au deuxième métacarpien de la main.

TENDON DU MUSCLE FLÉCHISSEUR SUPERFICIEL DES DOIGTS


En passant au niveau de la phalange proximale des quatre derniers doigts, les tendons de ce muscle
s'ouvrent en deux, en formant des ouvertures par lesquelles passent les tendons du muscle fléchisseur
profond. Les deux parties ainsi créées s'insèrent sur les faces latérales des phalanges intermédiaires
de l'index, du majeur, de l'annulaire et du petit doigt. Ces tendons permettent de fléchir la phalange
intermédiaire sur la proximale, les doigts sur la main, la main sur l'avant-bras et l'avant-bras sur le
bras.

TENDON DU MUSCLE FLÉCHISSEUR ULNAIRE DU CARPE


Tendon par lequel ce muscle du bord interne de l'avant-bras croise l'articulation du poignet et se fixe
sur l'os pisiforme du carpe. Il fléchit la main sur l'avant-bras, en déviant la paume en dedans.

TENDON DU MUSCLE GRAND DORSAL


Le muscle grand dorsal s'étend sur la zone superficielle du dos, depuis la région lombaire et la région
sacrée jusqu'à sa partie supérieure, où il se fixe sur l'humérus par un tendon, près du sillon
intertuberculaire. Ce tendon permet d'abaisser le bras lorsque celui-ci est levé et participe à
l'élévation du corps tout entier lorsque l'on grimpe.

TENDON DU MUSCLE GRAND PECTORAL


Tendon prolongeant le sommet externe du triangle formé par le muscle grand pectoral. Il s'insère sur
l'humérus, près du sillon intertuberculaire par lequel passe le tendon du chef long du biceps brachial.
TENDON DU MUSCLE INFRA-ÉPINEUX
Muscle large occupant la fosse infra-épineuse de la face postérieure de la scapula. De là, il se dirige
vers le haut pour aller s'insérer sur le petit tubercule de la tête de l'humérus, par l'intermédiaire d'un
tendon qui borde la partie postérieure de la capsule de l'articulation gléno-humérale.

TENDON DU MUSCLE LONG ABDUCTEUR DU POUCE


Tendon par lequel se termine ce muscle de la face postérieure de l'avant-bras. Il croise l'articulation
du poignet et se fixe sur le premier métacarpien.

TENDON DU MUSCLE LONG EXTENSEUR DE L'HALLUX (OU


EXTENSEUR PROPRE DU GROS ORTEIL)
Tendon issu d'un muscle situé sur la face antérieure de la jambe. Après être passé sous le rétinaculum
inférieur des muscles extenseurs, il se dirige vers l'hallux et s'insère sur les phalanges proximale et
intermédiaire de cet orteil. Il est extenseur de l'hallux sur le pied, mais fléchit également le pied sur
la jambe et l'amène vers l'intérieur.

TENDON DU MUSCLE LONG EXTENSEUR DES ORTEILS (OU


EXTENSEUR COMMUN DES ORTEILS)
Les quatre tendons de ce muscle, après avoir parcouru la face antérieure de la jambe, arrivent sur le
dos du pied et se terminent chacun par trois languettes, dont une se fixe sur la phalange intermédiaire
des orteils et les deux autres sur les phalanges distales. Leur action provoque l'extension des quatre
derniers orteils sur le dos du pied en même temps que la flexion du pied sur la jambe, et déplace le
pied vers l'extérieur.

TENDON DU MUSCLE LONG EXTENSEUR DU POUCE


Tendon de ce muscle, dont la masse musculaire se situe dans la zone profonde de la face postérieure
de l'avant-bras. Il se prolonge jusqu'à la phalange distale du pouce, qu'il a pour fonction d'étendre.

TENDON DU MUSCLE LONG FIBULAIRE


Tendon issu d'un muscle situé dans la zone externe de la jambe. Il passe en arrière de la malléole
latérale, entouré, avec le tendon du muscle court fibulaire, par une gaine synoviale qui le protège sur
son passage le long de l'articulation de la cheville. Il arrive à la plante du pied qu'il croise
obliquement et va se fixer sur le premier métatarsien.

TENDON DU MUSCLE LONG FLÉCHISSEUR DE L'HALLUX


Tendon d'un muscle appartenant au plan profond de la face postérieure de la jambe et s'insérant sur la
fibula. Le tendon passe en arrière de la malléole médiale et sous le calcanéus, puis croise
obliquement la plante du pied de l'extérieur vers l'intérieur. Il se termine sur la phalange distale de
l'hallux. Sur son trajet plantaire, ce tendon émet des prolongements fibreux qui s'unissent au tendon du
muscle long fléchisseur des orteils. Il est extenseur du pied et fléchisseur des phalanges de l'hallux. Il
est innervé par le nerf tibial.
TENDON DU MUSCLE LONG FLÉCHISSEUR DES ORTEILS (OU LONG
FLÉCHISSEUR COMMUN DES ORTEILS)
Le tendon du muscle long fléchisseur des orteils arrive sur le bord interne de la plante du pied et se
divise, à partir de là, en quatre tendons qui se terminent sur les phalanges distales des quatre derniers
orteils, après être passés entre les deux languettes tendineuses de chacun des tendons du muscle court
fléchisseur des orteils. Dans son trajet plantaire, avant qu'il ne se divise en quatre tendons, il fusionne
avec quelques fibres tendineuses du tendon du muscle long fléchisseur de l'hallux.

TENDON DU MUSCLE LONG FLÉCHISSEUR DU POUCE


Tendon par lequel se termine ce muscle de la face antérieure de l'avant-bras. Il croise le poignet pour
se fixer à la base de la phalange distale du pouce.

TENDON DU MUSCLE LONG PALMAIRE


Tendon par lequel se termine ce muscle de la face antérieure de l'avant-bras. Il s'étend jusqu'à la face
antérieure du rétinaculum des fléchisseurs des doigts et de l'aponévrose palmaire de la main.

TENDON DU MUSCLE PETIT GLUTÉAL


Muscle appartenant au plan profond des muscles du pelvis, situé sous le moyen glutéal, et tendu de la
surface externe de l'ilium jusqu'au grand trochanter.

TENDON DU MUSCLE PETIT PECTORAL


Le muscle petit pectoral s'insère par un puissant tendon sur le processus coracoïde de la scapula et,
de là, s'ouvre en éventail jusqu'aux troisième, quatrième et cinquième côtes. Il fait descendre la
scapula et l'épaule, mais il peut aussi faire monter les côtes, intervenant alors comme muscle de
l'inspiration. Il reçoit des branches du plexus nerveux brachial et de l'artère axillaire.

TENDON DU MUSCLE PETIT ROND


Le muscle petit rond, de forme cylindrique, s'insère sur le bord externe de la scapula puis remonte
pour se fixer sur le grand tubercule de la tête de l'humérus par un tendon qui borde la partie
postérieure de la capsule de l'articulation gléno-humérale. Ce muscle rotateur du bras est vascularisé
par les artères scapulaires et innervé par des branches du nerf axillaire.

TENDON DU MUSCLE QUADRICEPS


Les quatre chefs de ce muscle se rejoignent et forment un tendon puissant qui dépasse la patella et
s'insère au niveau du tibia.

TENDON DU MUSCLE SEMI-MEMBRANEUX


Muscle parcourant la face postéro-interne de la cuisse et s'insérant par l'intermédiaire d'un tendon sur
le tibia.

TENDON DU MUSCLE SUB-SCAPULAIRE


Muscle large et épais occupant la face antérieure de la scapula. De là, il se dirige vers l'arrière et
vers l'extérieur pour se terminer sur le petit tubercule de l'humérus où il s'insère par l'intermédiaire
d'un tendon bordant la partie antérieure de la capsule articulaire.

TENDON DU MUSCLE SUPRA-ÉPINEUX


Muscle de forme triangulaire, logé dans la fosse supra-épineuse de la face postérieure de la scapula,
dans laquelle il s'insère. Ses fibres s'étendent vers l'extérieur pour finalement prendre la forme d'un
tendon qui borde la capsule de l'articulation gléno-humérale dans sa partie supérieure et se fixe sur le
grand tubercule de la tête de l'humérus.

TENDON DU MUSCLE TIBIAL ANTÉRIEUR


Tendon issu d'un muscle de la face antérieure de la jambe, passant sous le rétinaculum inférieur des
muscles extenseurs et se terminant sur le premier os métatarsien et sur le premier os cunéiforme du
tarse. En se contractant, il fléchit le pied sur la jambe, le rapproche de la ligne médiane et, dans un
mouvement d'adduction ou rapprochement, le fait tourner vers l'intérieur.

TENDON DU MUSCLE TROISIÈME FIBULAIRE (OU PÉRONIER


ANTÉRIEUR)
Tendon issu d'un muscle situé sur la face antérieure de la jambe. Il arrive sur le bord externe du pied
après être passé sous le rétinaculum inférieur des muscles extenseurs et se fixe sur le cinquième
métatarsien. Il est fléchisseur dorsal du pied, ainsi que rotateur externe et abducteur.

TENDON DU TRICEPS BRACHIAL


Puissante masse tendineuse résultant de l'union des trois parties du triceps brachial. Ce tendon
descend sur la face postérieure du bras, croise l'articulation du coude et s'insère sur le processus
supérieur de l'ulna, appelé olécrâne. Ce muscle permet d'étendre l'avant-bras sur le bras.

TENDON INFÉRIEUR DU BICEPS BRACHIAL


Les chefs long et court du biceps brachial fusionnent pour former une masse musculaire unique qui
descend sur la face antérieure du bras, se transforme en tendon, croise l'articulation du coude et
s'insère sur la partie postérieure de la tête du radius, au niveau de la tubérosité de cet os.

TENDON INTERMÉDIAIRE DU MUSCLE DIGASTRIQUE


Tendon reliant les deux ventres de ce muscle. Le ventre antérieur commence sur un tendon qui
prolonge le ventre postérieur puis arrive jusqu'à la région mentonnière de la mandibule en étant relié
à l'os hyoïde par des fibres tendineuses. Le ventre antérieur du muscle digastrique abaisse la
mandibule mais la contraction simultanée des deux ventres élève l'os hyoïde. Il est innervé par des
branches du nerf facial (partie postérieure) et du nerf trijumeau (partie antérieure), et vascularisé par
les artères occipitale, auriculaire et sub-mentonnière.

TENDON RÉFLÉCHI DU MUSCLE DROIT DE LA CUISSE


Un des deux tendons de l'insertion supérieure de ce muscle. Il vient se fixer sur la partie supérieure
du limbus de l'acétabulum.

TÉNIAS DU CÔLON
voir BANDELETTES (OU TÉNIAS) DU CÔLON

TÉNOSYNOVITE STÉNOSANTE DE DE QUERVAIN


Inflammation de la gaine commune des tendons du muscle extenseur court et du muscle adducteur long
du pouce au niveau de la styloïde radiale, avec sténose progressive de celle-ci.
• Symptomatologie
Les symptômes se manifestent sous la forme d'une douleur et de crépitations sur l'apophyse styloïde
(radius), qui augmentent lors de la rotation interne du poignet avec le premier doigt replié sur la
paume (manœuvre de Finkelstein).
• Diagnostic
Le diagnostic s'effectue par une anamnèse et un examen clinique.
• Traitement
* Immobilisation, repos et anti-inflammatoires. Dans certains cas, on a recours aux infiltrations.
* Si cela ne suffit pas, il faut procéder à la libération de la gaine fibreuse, avec ou sans synovectomie
(extirpation de la gaine synoviale).

TÉRATOME
voir CANCER DU TESTICULE

TERMINAISON NERVEUSE LIBRE


Toutes petites terminaisons nerveuses atteignant les couches superficielles du derme et qui, bien que
ne possédant pas de corpuscules spécifiques, peuvent capter des sensations de toucher léger, de
pression, de douleur et de température.

TERMINAISON NERVEUSE PILAIRE


Terminaisons nerveuses situées à la racine du poil, chargées de détecter le moindre frôlement sur la
tige pilaire.

TERMINAISON NERVEUSE SYMPATHIQUE


Terminaison nerveuse du système sympathique, par l'intermédiaire de laquelle la glande sudoripare
est placée sous le contrôle du système nerveux végétatif.

TESTICULE
Les testicules sont deux organes glandulaires de forme ovoïde, situés à l'intérieur du scrotum. Leur
fonction principale est l'élaboration et le transport des spermatozoïdes, cellules sexuelles masculines.
Ils contiennent les cellules de Leydig, qui sont chargées de produire les hormones masculines,
essentiellement la testostérone. Dans la partie postérieure du testicule, se trouve l'épididyme, d'où
partent les conduits déférents. Les testicules sont reliés aux autres organes génitaux par les conduits
déférents.
TESTICULE
voir CANCER DU TESTICULE

TESTICULE ASCENSEUR OU TESTICULE RÉTRACTILE


voir CRYPTORCHIDIE

TÉTANOS
Maladie provoquée par une exotoxine du Clostridium tetani (également appelé bacille de Nicolaïer,
ou bacille tétanique).
Le Clostridium tetani est une bactérie présente dans les sols, qui produit des spores et infecte les
plaies sales.
La toxine agit au niveau de la moelle spinale en bloquant la libération du GABA (acide gamma-
aminobutyrique), neurotransmetteur qui a pour effet d'inhiber l'activité des motoneurones. La perte de
l'inhibition a pour conséquence de produire une hyperactivité des neurones moteurs.
• Symptomatologie
La période d'incubation varie de 7 à 14 jours.
Le tableau clinique commence par des céphalées, une irritabilité et une raideur musculaire.
Un trismus (spasme et contracture des muscles de la mandibule), un rire sardonique, un opisthotonos
(position archée du tronc provoquée par une contracture des muscles du dos) et des spasmes de la
musculature des membres ainsi que des muscles respiratoires et laryngés surviennent.
De la fièvre, de la tachycardie et un phénomène de sudation sont associés à ces symptômes. Si aucune
complication ne survient, le tableau clinique s'améliore en cinq à sept jours.
• Diagnostic
Le diagnostic est établi au moyen d'un examen clinique.
• Traitement
* Le traitement consiste à nettoyer chirurgicalement la plaie et à administrer au patient des
gammaglobulines humaines antitétaniques afin de détruire la toxine ainsi que de la pénicilline pour
éliminer le Clostridium tetani.
* Le patient doit rester dans un endroit calme, sans stimuli visuels ni auditifs. Un traitement de soutien
des fonctions vitales est indispensable.
* La vaccination antitétanique confère une protection efficace pendant 10 ans.

TÊTE
Partie supérieure du corps humain, où l'on distingue le crâne et la face. À l'intérieur du crâne, protégé
par une solide structure osseuse, se trouve l'encéphale, véritable centre du système nerveux. La face
présente les éléments externes de la plupart des organes des sens ainsi que les portes d'entrée des
appareils respiratoire et digestif.

TÊTE DE L'HUMÉRUS
Surface arrondie et lisse, représentant presque le tiers d'une sphère et s'articulant avec la cavité
glénoïdale de la scapula.

TÊTE DE L'ULNA
Zone épaissie et hémisphérique constituant l'extrémité inférieure de l'ulna. Sa partie externe s'articule
avec l'incisure ulnaire du radius et sa partie inférieure avec le triquétrum du carpe.

TÊTE DE LA CÔTE
Extrémité postérieure de la côte, plus volumineuse que le reste, s'articulant avec le corps de la
vertèbre thoracique correspondante. Elle possède pour cela plusieurs facettes articulaires.

TÊTE DE LA FIBULA
Extrémité supérieure et partie la plus volumineuse de la fibula. Sa zone interne présente une surface
articulaire répondant à l'extrémité supérieure du tibia.

TÊTE DU FÉMUR
Surface lisse, presque sphérique, située à l'extrémité interne du col anatomique du fémur, s'articulant
avec l'acétabulum de l'os coxal. La tête est recouverte d'une couche de tissu cartilagineux (cartilage
articulaire) qui facilite l'emboîtement des deux surfaces articulaires. Elle présente, presque au centre
de sa surface articulaire, une fossette, ou fovéa, dans laquelle s'insère le ligament de la tête fémorale,
qui relie les deux parties de l'articulation.

TÊTE DU MALLÉUS
Partie supérieure la plus épaisse de cet os. De forme ovoïdale, elle est située au-dessus de la
membrane tympanique. De sa partie supérieure, partent les ligaments grâce auxquels elle est fixée aux
parois de la cavité tympanique.

TÊTE DU PANCRÉAS
Partie la plus volumineuse du pancréas, logée dans la cavité formée par le duodénum. Elle constitue
le point d'origine des conduits excréteurs qui débouchent dans celui-ci.

TÊTE DU RADIUS
Extrémité supérieure de l'os, de forme cylindrique et dont la face supérieure concave est appelée
fovéa (ou cupule) radiale. La partie interne du cylindre s'articule avec l'incisure radiale de l'ulna.

TÊTE DU STAPES
Petite proéminence présentant sur sa partie externe une cavité qui vient s'emboîter avec le processus
lenticulaire de l'incus.

TÊTE DU TALUS
Proéminence du talus, située sur sa face antérieure et réunie au reste de l'os par une zone plus étroite,
ou col. La tête du talus est recouverte par une surface articulaire répondant au naviculaire.

TÊTES POLAIRES DE LA BICOUCHE LIPIDIQUE


Ces têtes correspondent aux parties hydrophiles (qui absorbent l'eau) de la double couche de
phospholipides. Elles sont orientées vers le milieu aqueux situé de part et d'autre de la membrane
cellulaire : le liquide interstitiel (à l'extérieur) et le cytoplasme (à l'intérieur).

TÉTRALOGIE DE FALLOT
voir CARDIOPATHIE CONGÉNITALE

THALAMUS
Noyau de substance grise situé de chaque côté du 3e ventricule et contenant des groupes de cellules
nerveuses servant de relais dans les voies nerveuses qui relient le cortex cérébral. Le thalamus
transmet les impulsions auditives, visuelles ou sensitives.

THALASSÉMIE
Anémie hémolytique héréditaire, provoquée par une anomalie de l'hémoglobine. Dans certains cas, il
existe une anomalie au niveau de la synthèse des globines, protéines constituantes de l'hémoglobine.
La diminution ou l'absence de la synthèse de globines alpha est appelée thalassémie alpha, ou a-
thalassémie, et la diminution ou l'absence de la synthèse de globines bêta est appelée thalassémie
bêta, ou b-thalassémie (type le plus fréquent dans la région méditerranéenne).
L'accumulation des chaînes protéiques non défectueuses se précipite à l'intérieur du globule rouge,
provoquant ainsi son hémolyse.
• Symptomatologie
En fonction de son degré de gravité clinique, la thalassémie bêta peut être classée comme thalassémie
bêta majeure (anémie de Cooley) ou thalassémie bêta mineure (trait thalassémique).
Pour la thalassémie bêta majeure, le tableau clinique apparaît au cours des premières années de vie.
Il se manifeste par une anémie sévère, une augmentation de l'érythropoïétine et une hyperplasie de la
moelle osseuse (augmentation du nombre de cellules), ce qui a pour effet d'aboutir à des
malformations osseuses comme des kystes sur les mains et les pieds, des déformations du crâne, des
fractures des os larges et des vertèbres, etc.
Une splénomégalie (augmentation du volume de la rate) et une hépatomégalie (augmentation du
volume du foie), provoquées par une hématopoïèse extra-médullaire, surviennent. Sans traitement, le
patient décède à l'âge de 5 ans. Les malades souffrant de trait thalassémique bêta ne présentent aucun
symptôme et leur taux d'hémoglobine est normal.
Les thalassémies alpha peuvent également être classées en fonction de leur sévérité. Il existe des
formes asymptomatiques et des formes graves avec accumulation d'hémoglobines anormales telles
que l'hémoglobine H (formée par quatre chaînes bêta) et l'hémoglobine Bart (formée par quatre
chaînes gamma), qui aboutissent à une hémolyse sévère.
• Diagnostic
Dans les formes symptomatiques, le bilan sanguin fait apparaître des signes d'anémie avec des
globules rouges petits (microcytose) et peu colorés (hypochromie). Le diagnostic est confirmé au
moyen d'une électrophorèse de l'hémoglobine, test qui permet de séparer et de quantifier les
différents types d'hémoglobine contenus dans le sang. Dans le cas de la thalassémie bêta majeure, on
observe une réduction de l'hémoglobine A1 et une augmentation de l'hémoglobine A2 (constituée de
deux chaînes alpha et deux chaînes delta) et de l'hémoglobine F (constituée de deux chaînes alpha et
deux chaînes gamma).
Le trait thalassémique bêta est suspecté chez les patients qui présentent une microcytose avec un
nombre de globules rouges normal. Une augmentation de l'hémoglobine A2 peut survenir.
Le diagnostic de la thalassémie alpha nécessite des techniques de biologie moléculaire.
• Traitement
* En ce qui concerne la thalassémie bêta majeure, des transfusions, dont l'objectif est de réduire les
malformations osseuses, des compléments en acide folique, une splénectomie (ablation de la rate) et
des médicaments qui ont pour effet d'éviter une surcharge en fer sont indiqués. Le traitement de
première intention est la greffe de moelle osseuse.
* Le trait thalassémique bêta nécessite seulement de consulter un généticien afin d'évaluer les risques
éventuels encourus par les enfants, d'éviter tout traitement à base de fer et de surveiller l'anémie en
cas de grossesse.

THÈQUE
Grande quantité de cellules granuleuses entourant le follicule. Ces cellules sont plus nombreuses sur
le pôle où se trouve l'ovule. Elles se regroupent en deux couches, interne et externe, et ont une
activité hormonale intense car elles sécrètent une quantité importante d'œstrogènes.

THORAX
Avec l'abdomen, le thorax forme la partie centrale du corps humain, appelée de façon générale tronc.
Il s'agit du segment situé dans la partie supérieure de ce tronc, où viennent s'insérer le cou et les
membres supérieurs. Sa structure osseuse interne en forme de cage, appelée cage thoracique, contient
les poumons et le cœr. Il est séparé de l'abdomen, sur le plan interne, par un muscle en forme de
voûte : le diaphragme. Cette séparation correspond, sur le plan externe, au rétrécissement de la
ceinture.

THROMBO-EMBOLIE PULMONAIRE
Obstruction vasculaire pulmonaire provoquée par un ou plusieurs emboles.
Dans la majeure partie des cas, les emboles sont des fragments de thrombus (caillot), qui circulent
dans le flot sanguin jusqu'à obstruer un vaisseau de calibre inférieur.
En règle générale, ils sont localisés dans les veines des membres inférieurs ou dans les veines
pelviennes (thrombose veineuse profonde). On rencontre également des emboles graisseux, des
emboles de liquide amniotique, de moelle osseuse ou de fragments de tumeur (emboles tumoraux).
Les éléments suivants sont des facteurs de risque pour les thromboses veineuses et les thrombo-
embolies pulmonaires : une immobilisation prolongée, des antécédents de thrombose veineuse ou de
thrombo-embolie pulmonaire, une grossesse, un cancer diagnostiqué récemment, la prise de
contraceptifs oraux et des états d'hypercoagulabilité (ou thrombophilie).
Lors de l'interruption aiguë du flux sanguin pulmonaire, il se produit un déséquilibre dans la zone
touchée, entre la ventilation (qui n'est pas altérée) et la perfusion (qui est réduite), ce qui provoque
une hypertension pulmonaire.
• Symptomatologie
On constate fréquemment une dyspnée (sensation de manque d'air) et une tachypnée (augmentation
importante de la fréquence respiratoire) d'apparition soudaine.
On observe parfois un syndrome végétatif, sous forme de maux de cœr, de vertiges, de palpitations et
même de syncope.
La présence d'une cyanose (peau bleutée) ou d'une syncope (perte de connaissance brutale) indique
un problème grave.
Dans la moitié des cas, des symptômes de thrombose veineuse profonde sont identifiés.
Si elle est grave, l'hypertension pulmonaire est accompagnée d'insuffisance respiratoire aiguë et
d'insuffisance ventriculaire droite. Elle peut même entraîner la mort.
• Diagnostic
La maladie doit être suspectée par l'étude du tableau clinique et la présence de facteurs de risque.
Grâce à l'injection intraveineuse d'un radio-isotope, la scintigraphie de la perfusion pulmonaire
permet d'évaluer les zones pulmonaires qui présentent un flux sanguin réduit. Il convient d'effectuer
systématiquement, en même temps, une scintigraphie de la ventilation pulmonaire, qui permet de voir
si les zones pulmonaires avec un flux sanguin réduit (ou nul), détectées lors de la scintigraphie de la
perfusion pulmonaire, ont une ventilation normale ou presque. La divergence entre perfusion et
ventilation dans différentes zones pulmonaires est fondamentale pour le diagnostic.
Une tomographie axiale assistée par ordinateur, spiralée avec produit de contraste, et la
détermination du dosage du D-dimère dans le sang sont également utiles. Le D-dimère joue un grand
rôl e dans l'établissement du diagnostic. En effet, un D-dimère négatif élimine le diagnostic de
thrombo-embolie pulmonaire, plus particulièrement dans les cas de faible suspicion clinique.
Si l'angiographie pulmonaire est la technique de diagnostic par excellence de cette maladie, avec les
examens complémentaires actuels, il est rare d'y recourir.
• Traitement
* Face à la présomption clinique, il est indispensable de commencer un traitement à base d'héparine,
substance aux propriétés anticoagulantes qui accélère la dissolution des thrombus existants et
prévient la formation de nouveaux thrombus. À l'heure actuelle, l'héparine de faible poids
moléculaire se substitue à l'héparine sodique, car elle permet d'obtenir des résultats positifs
identiques et ne nécessite que des contrôles simples. Dans les cas aigus qui présentent un fort
compromis hémodynamique et dans les cas où plus de 50% de la perfusion pulmonaire sont touchés,
il est recommandé de commencer le traitement avec des agents fibrinolytiques par voie intraveineuse.
* Une fois la phase aiguë passée, un traitement à base d'anticoagulants pris par voie orale doit être
poursuivi pendant 3 à 6 mois.
* Dans les cas d'embolisme récurrent ou de facteurs de risque irréversibles, il peut être nécessaire
que le patient suive un traitement à base d'anticoagulants toute sa vie.
* Chez certains patients, la ligature ou la pose de filtres au niveau de la veine cave peut être
nécessaire. On procède aussi parfois à une embolectomie.

THROMBOCYTE (OU PLAQUETTE)


Cellule sanguine de petite taille, issue d'une cellule de gros calibre appelée mégacaryocyte. À l'instar
des érythrocytes, cette cellule est dépourvue de noyau. Dans des conditions normales, le sang contient
entre 150 000 et 300 000 plaquettes par millimètre cube. Celles-ci participent à l'hémostase dans la
mesure où leur principale mission est de permettre la coagulation sanguine qui empêche la perte de
sang en cas d'hémorragie : elles ont donc une fonction hémostatique. La durée de vie moyenne d'un
thrombocyte est de 8 à 12 jours.

THROMBOCYTOPÉNIE
voir PURPURA THROMBOCYTOPÉNIQUE IDIOPATHIQUE PURPURA THROMBOPÉNI
IDIOPATHIQUE PTI
THROMBOCYTOPOÏÈSE
Processus se déroulant à l'intérieur de la moelle osseuse et par lequel sont produits les thrombocytes
(ou plaquettes) à partir d'une cellule souche indifférenciée. La cadence de production est déterminée
par l'action de la thrombopoïétine (TPO), substance qui permet de maintenir l'équilibre entre les
thrombocytes détruits et ceux nouvellement produits.

THROMBOPÉNIE
voir PURPURA THROMBOCYTOPÉNIQUE IDIOPATHIQUE PURPURA THROMBOPÉNI
IDIOPATHIQUE PTI

THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE


Occlusion partielle ou totale des veines profondes, par formation de caillots intra-vasculaires.
La combinaison des trois facteurs déclenchants n'est pas toujours présente : stase sanguine, lésion de
l'endothélium vasculaire et hypercoagulabilité.
Certains facteurs prédisposent à la thrombose veineuse : période postopératoire, grossesse,
immobilisation prolongée ou néoplasies.
Il s'agit d'une pathologie à haut risque, en raison de sa complication la plus redoutable : la
thromboembolie pulmonaire.
• Symptomatologie
Dans 50% des cas de thrombose veineuse profonde, les symptômes sont absents ou très peu
caractéristiques.
La localisation la plus fréquente est le membre inférieur.
Le patient peut présenter une douleur, de la chaleur et une inflammation du mollet.
La douleur augmente avec la compression du muscle ou la flexion dorsale du pied (signe d'Homans).
• Diagnostic
L'échographie doppler est la méthode la plus employée.
L'exploration à l'aide de fibrinogène marqué permet d'augmenter la sensibilité, afin de détecter les
thromboses qui se produisent au-dessous du genou ou de déterminer la concentration de dimère-D.
• Traitement
* Une prophylaxie doit être mise en œuvre. Elle comporte des exercices actifs et passifs, une
surélévation des jambes, le port de bas élastiques, d'une compression pneumatique intermittente et
l'administration d'anticoagulants à faibles doses pour tous les patients présentant des facteurs
prédisposants.
* Devant une suspicion clinique, il convient d'instaurer immédiatement un traitement anticoagulant,
afin d'écarter le risque d'embolie pulmonaire. Le traitement doit être poursuivi pendant 3 à 6 mois en
raison du risque de récidive.
* Chez les patients pour lesquels les anticoagulants sont contre-indiqués, ou qui présentent une
thrombose veineuse récurrente, la mise en place d'un filtre endovasculaire au niveau de la veine cave
inférieure est indiquée.

THYMOME
Tumeur qui trouve son origine dans les cellules épithéliales du thymus.
C'est la tumeur du médiastin la plus fréquente chez l'adulte. Elle se situe sur le médiastin antérieur.
Elle peut envahir les structures voisines et provoquer des symptômes par compression.
Environ 30% des patients présentent également une myasthénie (maladie auto-immune de la jonction
neuromusculaire, dans laquelle les ordres nerveux ne parviennent plus jusqu'aux muscles). De plus,
elle est associée à une baisse des immunoglobulines, une aplasie médullaire, une myosite
(inflammation du muscle squelettique) et myocardite (inflammation du muscle cardiaque).
• Symptomatologie
En règle générale, les thymomes apparaissent entre 50 et 60 ans.
La moitié d'entre eux est asymptomatique et est détectée lors d'une radiographie de contrôle du
thorax.
Chez les patients qui présentent des symptômes, environ 40% souffrent de myasthénie.
Parmi les autres symptômes, on trouve la toux, la dysphagie, l'enrouement et des infections
récurrentes des voies respiratoires.
Certains patients peuvent également présenter une obstruction de la veine cave supérieure.
• Diagnostic
La radiographie du thorax est à l'origine de la détection de la plupart des thymomes.
La tomographie axiale assistée par ordinateur est utile pour les petites tumeurs. Elle permet
également d'évaluer l'extension de la maladie.
En règle générale, la biopsie percutanée (ponction à travers la peau) est utilisée pour confirmer le
diagnostic, même si certains médecins préfèrent ne pas effectuer de biopsie sur les tumeurs
encapsulées (non invasives) en raison du risque de dissémination de la maladie.
Si les doutes persistent, une biopsie chirurgicale est effectuée.
• Traitement
* Le traitement est basé sur la chirurgie (ablation du thymus), associée à la radiothérapie et à la
chimiothérapie.

THYMUS
Glande située dans la cavité thoracique, dans le médiastin antérieur, derrière le sternum et en avant
du cœr et des gros vaisseaux qui sortent de celui-ci. Le thymus comprend deux lobes constitués de
cellules épithéliales et lymphoïdes organisées en lobules, et il est enveloppé d'une couche fibreuse
appelée capsule thymique. Il présente, d'une part, une zone médullaire et, d'autre part, une zone
corticale où l'on trouve une quantité très importante de thymocytes, cellules spécifiques de cet
organe. Sa fonction étant de produire des anticorps qui défendent l'organisme contre les éléments
étrangers, il sécrète des substances résultant de l'activité hormonale telles que la thymosine, la
thymostimuline, la thymuline, etc., qui agissent sur la capacité de différenciation des lymphocytes. Le
thymus est surtout actif pendant les premières années de la vie et l'adolescence marque le début de
son involution : ses cellules émigrent vers d'autres organes, où elles continuent d'exercer leur action
immunitaire.

THYRÉOSTIMULINE
Hormone adénohypophysaire qui exerce un effet stimulant sur la glande thyroïde et l'incite à produire
ses hormones, la thyroxine et la triiodothyroxine.

THYROÏDE
Glande située sous la peau de la face antérieure du cou et qui, en temps normal, ne forme pas de
proéminence dans cette région. Toutefois, il arrive que cette glande augmente de volume et devienne
visible. Elle prend alors le nom de goitre.

THYROÏDE
voir CANCER DE LA THYROÏDE

THYROÏDITE
Ensemble hétérogène comportant une inflammation de la glande thyroïde.
La thyroïdite de Hashimoto est la cause la plus fréquente d'hypothyroïdie, après le déficit en iode. Il
s'agit d'une pathologie chronique à composante auto-immune (le système immunitaire réagit
agressivement contre ses propres tissus), avec formation d'anticorps antiperoxydase et
antithyroglobuline, molécules qui participent au processus de synthèse des hormones thyroïdiennes.
La thyroïdite bactérienne aiguë est rare. Le germe le plus fréquent est le staphylocoque doré.
La thyroïdite subaiguë, ou thyroïdite de De Quervain, fait généralement suite à une infection des
voies respiratoires supérieures.
On suspecte de ce fait une étiologie virale.
La thyroïdite de Riedel est une pathologie rare, avec formation de tissu cicatriciel (fibrose) dans la
glande thyroïde, le médiastin et le rétropéritoine.
Une thyroïdite du post-partum peut apparaître chez 10% des femmes enceintes.
• Symptomatologie
Les thyroïdites bactériennes aiguës provoquent des douleurs, un échauffement et une tuméfaction de la
glande, ainsi que de la fièvre et un malaise général.
La thyroïdite de Hashimoto, plus fréquente chez la femme, se manifeste par un goitre (augmentation
de la taille de la thyroïde) et par des symptômes d'hypothyroïdie. Elle peut être associée à une
anémie pernicieuse, au syndrome de Sjögren, au lupus érythémateux systémique, etc.
La thyroïdite de De Quervain est la cause la plus fréquente de douleur au niveau de la thyroïde. Elle
débute par une phase d'hyperthyroïdie, suivie d'une phase d'hypothyroïdie. La fonction thyroïdienne
est restaurée après plusieurs mois.
La thyroïdite du post-partum se manifeste par des symptômes légers d'hypothyroïdie qui apparaissent
entre le quatrième et le huitième mois après l'accouchement et qui disparaissent au bout d'une année.
Elle peut débuter par une phase d'hyperthyroïdie.
Dans la thyroïdite de Riedel, la glande est dure et sa taille augmente. Des symptômes de compression
des organes voisins peuvent apparaître.
• Diagnostic
L'évaluation de la fonction thyroïdienne s'effectue en déterminant la concentration sanguine
d'hormones thyroïdiennes (T3 et T4) et de thyréostimuline (TSH).
Certaines thyroïdites se manifestent par une diminution de la captation glandulaire d'iode radioactif
lors d'une gammagraphie.
Il est également possible de détecter dans le sang la présence d'anticorps dirigés contre les
composants glandulaires.
• Traitement
* Le traitement dépend de la cause.
* Les thyroïdites bactériennes aiguës nécessitent l'administration d'antibiotiques et éventuellement un
drainage.
* Dans la thyroïdite de Hashimoto, on utilise une supplémentation en hormones thyroïdiennes
(lévothyroxine) pour traiter l'hypothyroïdie.
* La thyroïdite de De Quervain est traitée à l'aide d'acide acétylsalicylique et, dans les cas graves,
par des corticoïdes.
* Le traitement chirurgical est réservé à la thyroïdite de Riedel.

TIBIA
Os long formant la partie interne du squelette de la jambe. Il s'élargit dans sa partie supérieure et
constitue la quasi-totalité de la surface articulaire inférieure du genou. En bas, il est en contact avec
le tarse et la fibula, formant l'articulation de la cheville.

TIBIA
voir FRACTURE DU TIBIA (DIAPHYSE)

TIGE (OU PÉDICULE) HYPOPHYSAIRE


Élément reliant l'hypophyse, glande située à la base du cerveau et nichée dans la cavité de l'os
sphénoïde appelée selle turcique, à l'hypothalamus. La tige hypophysaire est située en arrière du
chiasma optique. Elle est parcourue par des terminaisons nerveuses et un réseau dense de vaisseaux
sanguins qui relie les deux structures.

TIGE DU FOLLICULE PILO-SÉBACÉ


Partie du poil dépassant de la peau.

TISSU
Les tissus sont un ensemble de cellules d'une structure anatomique qui ont une même fonction et une
différenciation morphologique identique. Les cellules de l'organisme se regroupent pour former des
éléments anatomiques plus complexes. Les principaux tissus du corps humain sont les suivants :

- les tissus épithéliaux de revêtement (peau et muqueuses) ;


- les tissus épithéliaux glandulaires(glandes exocrines et endocrines) ;
- les tissus conjonctifs (os, cartilages, tissu adipeux, etc.) ;
- le tissu musculaire ;
- le tissu sanguin (sang) ;
- le tissu lymphoïde (nœds lymphatiques, moelle osseuse, etc.) ;
- le tissu nerveux.

TISSU ADIPEUX PLANTAIRE


Couche de tissu adipeux située entre la peau de la plante du pied et le fascia plantaire. Le tissu
adipeux plantaire sert de capiton à cette région qui supporte la totalité du poids du corps.

TISSU CELLULAIRE SOUS-CUTANÉ


Couche la plus profonde de la peau, mince, riche en tissu adipeux, qui agit comme un coussin, ou une
protection, pour les structures plus profondes.

TISSU LYMPHOÏDE
Tissu spécialisé dans la production de cellules de défense de l'organisme (lymphocytes, plasmocytes,
etc.), pour lutter contre des éléments étrangers, les bactéries, les virus, etc. On le trouve dans les
organes lymphoïdes, comme les nœds lymphatiques, la moelle osseuse, les tonsilles, etc.

TISSU MUSCULAIRE
Tissu constituant les muscles, structures qui, en se contractant, sont capables d'effectuer un travail
mécanique. Il existe un tissu musculaire lisse, qui se contracte de manière involontaire et se trouve
dans les organes internes comme l'intestin, l'utérus ou les artères ; et un tissu musculaire strié, qui se
contracte de manière volontaire et se trouve dans les muscles des membres, du cou, du thorax, de
l'abdomen, etc.

TISSU NERVEUX
Tissu spécialisé dans le transport des impulsions bioélectriques, à la base de toute fonction directrice
du système nerveux, car c'est de cette manière que le cerveau élabore et transmet ses ordres. Ce tissu
compose le cerveau, le cervelet, la moelle spinale et tous les nerfs de l'organisme.

TISSU OSSEUX COMPACT


voir OS CORTICAL (OU OS COMPACT, OU TISSU OSSEUX COMPACT)

TISSU OSSEUX SPONGIEUX


voir OS TRABÉCULAIRE (OU OS SPONGIEUX, OU TISSU OSSEUX SPONGIEUX)

TISSU SANGUIN
Tissu liquide permettant à l'organisme de transporter dans tout le corps les substances nécessaires
pour nourrir les cellules et d'évacuer les déchets de son métabolisme. Il est formé d'une partie liquide
(le plasma) et d'une partie solide (les cellules sanguines).

TOIT (OU PLAFOND) DE LA CAVITÉ ORALE


Il constitue la partie supérieure de la cavité orale. Le toit de la cavité orale est formé d'une partie
antérieure, ou palais osseux, dont le support correspond à une partie de l'os maxillaire, et d'une partie
postérieure, le palais mou, qui ne comporte aucun support osseux et se caractérise par une structure
musculomembraneuse.

TONSILLE CÉRÉBELLEUSE
Également appelées amygdales du cervelet, elles sont situées près de la moelle allongée.

TONSILLE LINGUALE
Les tonsilles linguales, similaires aux tonsilles palatines, sont des mamelons situés sur la partie
postérieure du dos de la langue, dans la zone la plus proche du pharynx. Ces organes ont une fonction
défensive et contiennent un grand nombre de follicules lymphoïdes. Le tube digestif comprend
également d'autres tonsilles, localisées dans les zones palatine, pharyngienne et laryngienne.

TONSILLE PALATINE
Les tonsilles palatines sont des organes lymphoïdes situés au début du tube digestif, dans la partie
haute du pharynx. Elles ont une fonction de filtre et de dépuration des éléments étrangers susceptibles
de s'introduire dans l'organisme suite à la contamination de la muqueuse buccale.

TORTICOLIS
Contracture asymétrique des muscles du cou, à cause de laquelle la tête est en permanence tournée du
côté touché.
Dans certains cas, le torticolis est causé par une inflammation traumatique des muscles du cou.
Cependant, il peut également être dû, entre autres, à des postures forcées ou à des altérations des
articulations vertébrales du cou.
• Symptomatologie
Les principaux symptômes sont l'inclinaison de la tête du côté de la contracture et une douleur intense
provoquée au moindre effort effectué pour tourner le cou dans le sens contraire. En général, ils
disparaissent en quelques jours.
• Diagnostic
Le diagnostic est d'abord basé sur les symptômes décrits.
Si des atteintes des articulations vertébrales du cou sont suspectées, on confirme le diagnostic au
moyen de l'imagerie (radiographie, etc.).
• Traitement
* En règle générale, le traitement nécessite uniquement le repos de la musculature du cou, pour lequel
on utilise parfois un collier cervical. Des anti-inflammatoires, des relaxants musculaires et la chaleur
locale sont parfois utilisés.

TOURBILLON
Spirale se formant parfois au centre d'une double boucle.

TRABÉCULE
Les trabécules sont des cloisons de tissu conjonctif qui partent du cortex et pénètrent dans le tissu
formé par le nœd lymphatique, en le divisant en segments.

TRACHÉE
Elle se projette sur la face antérieure du cou, dans la zone médiane, immédiatement au-dessous de la
proéminence laryngée. C'est dans cette zone qu'est réalisée, en cas d'urgence, l'intervention appelée
trachéotomie.

TRACHOME
voir CONJONCTIVITE
TRACTUS (OU BANDELETTE) OPTIQUE
Les tractus optiques sont des cordons de substance blanche issus des angles postérieurs du chiasma
optique. Ils se dirigent en arrière, bordant les pédoncules cérébraux, pour atteindre les fibres
nerveuses chargées de transmettre les sensations optiques aux corps géniculés latéral et médial.

TRACTUS ILIO-TIBIAL
Membrane fibreuse parcourant latéralement et superficiellement la cuisse, formée par l'union des
fibres du muscle tenseur du fascia lata et du fascia lata lui-même.

TRACTUS OLFACTIF (OU BANDELETTE OLFACTIVE)


Ruban de tissu nerveux dont le rôle consiste à communiquer les sensations olfactives, détectées par
les fosses nasales, aux centres cérébraux chargés de les interpréter grâce aux axones des cellules
mitrales. À son extrémité, se trouve le bulbe olfactif, situé au-dessus de la lame criblée de l'os
ethmoïde, à proximité de la muqueuse olfactive de la cavité nasale. Le tractus olfactif est uni à cette
muqueuse par les fibres nerveuses constituant les deux nerfs olfactifs (Ière paire crânienne).

TRAGUS
Saillie située sur la partie avant du pavillon de l'oreille (ou auricule) et recouvrant l'orifice externe
du méat acoustique.

TRAIT THALASSÉMIQUE
voir THALASSÉMIE

TRAPÈZE
Os situé à l'extrémité externe de la rangée distale du carpe. Il s'articule par sa face inférieure avec
l'extrémité supérieure du 1er métacarpien, en haut avec le scaphoïde et à l'intérieur avec le
trapézoïde.

TRAPÉZOÏDE
Petit os situé à la partie médiane de la rangée distale du carpe. Il s'articule en bas avec le 2e
métacarpien, en haut avec le scaphoïde, à l'intérieur avec le capitatum et à l'extérieur avec le trapèze.

TRAUMATISME ACOUSTIQUE
Lésion de l'oreille interne consécutive à une exposition à des bruits extrêmement forts. Les formes
aiguës surviennent suite à une seule exposition à plus de 140 décibels, alors que les formes
chroniques sont dues à une exposition répétée à des intensités supérieures à 85 décibels
(hypoacousie professionnelle).
• Symptomatologie
La baisse de l'acuité auditive est unilatérale dans les cas aigus et bilatérale dans les cas chroniques.
Le patient peut faire état d'acouphènes, ou de tintements (sensation de bourdonnements dans les
oreilles).
• Diagnostic
L'acoumétrie (test de Weber, ou test du diapason), l'audiométrie et l'impédancemétrie permettent
d'évaluer la capacité d'entendre des sons, tant au niveau quantitatif que qualitatif.
• Traitement
* La prévention sur le lieu de travail est fondamentale.
* Une fois l'hypoacousie installée, des prothèses auditives (audiophones) peuvent être utiles.

TRAUMATISME MUSCULAIRE
Les lésions traumatiques musculaires sont généralement dues à une pratique sportive qui provoque un
étirement brusque du muscle lors de la contraction maximale.
Ils peuvent se manifester sous la forme d'un claquage musculaire (étirement des fibres musculaires),
d'une déchirure, ou d'une rupture musculaire ou tendineuse totale ou partielle.
• Symptomatologie
Le principal symptôme est une douleur soudaine dans la zone touchée après l'exercice, douleur qui se
manifeste à nouveau dès que l'on essaye de renouveler le mouvement. Elle peut être accompagnée
d'un hématome.
Dans les cas de rupture complète, une déformation externe, accompagnée d'une grande difficulté pour
bouger, est généralement constatée.
• Diagnostic
Une échographie permet de confirmer le diagnostic. Cependant, pour les formes les moins graves,
elle n'est pas nécessaire.
• Traitement
* Le traitement est basé sur l'immobilisation avec un bandage compressif pendant quelques semaines.
En cas de rupture complète, une intervention chirurgicale peut être nécessaire.

TRENDELENBURG (BOITERIE DE)


voir LUXATION CONGÉNITALE DE LA HANCHE MALADIE LUXANTE DE LA HANC
DYSPLASIE LUXANTE DE LA HANCHE

TRIADE MALHEUREUSE D'O'DONOGHUE


voir ENTORSE DU GENOU (LÉSION DES LIGAMENTS)

TRIANGLE LUMINEUX
Reflet lumineux de forme triangulaire, visible sur la partie antéro-inférieure de la membrane
tympanique lorsque celle-ci est éclairée.

TRIGONE (OU TUBERCULE) OLFACTIF


Renflement que présente le tractus olfactif dans sa région postérieure et à travers lequel celui-ci
pénètre dans la face inférieure du lobe frontal.

TRIGONE FÉMORAL
Triangle imaginaire situé dans la partie supéro-interne de la cuisse, dont le côté supérieur suit le pli
inguinal et le sommet inférieur arrive vers le milieu de la cuisse. Cette région est très importante dans
la mesure où elle est parcourue par les vaisseaux sanguins et les nerfs descendant vers le membre
inférieur.

TRIGONE FIBREUX
Deux zones triangulaires de tissu conjonctif fibreux constituant le squelette de la zone de séparation
atrio-ventriculaire et servant d'appui aux anneaux fibreux qui entourent les valves.

TRIGONE VÉSICAL
Formation triangulaire située sur la face interne de la paroi postérieure de la vessie. Les sommets
postérieurs correspondent aux méats urétéraux, qui sont unis par un bourrelet musculaire. Le sommet
antérieur correspond au col de la vessie.

TRIQUÉTRUM
Un des os de la partie médiane de la rangée proximale du carpe, en forme de pyramide. L'articulation
de sa face supérieure avec la tête de l'ulna est indirecte, car elle est réalisée par l'intermédiaire du
disque articulaire. Le triquétrum s'articule également par sa face inférieure avec le hamatum, par sa
face externe avec le lunatum et par sa face interne avec le pisiforme.

TRISOMIE
voir PATHOLOGIE GÉNÉTIQUE

TROCHLÉARTHROSE
Articulations formées d'une poulie (ou trochlée), sur laquelle glisse une surface qui présente une
crête médiane répondant à la gorge de la poulie et deux surfaces latérales répondant à ses parties
latérales. Les trochléarthroses autorisent des mouvements de flexion et d'extension. L'articulation
fémoro-tibiale (genou) et l'articulation huméro-ulnaire (coude) sont des trochléarthroses.

TROCHLÉE
voir SURFACE PATELLAIRE, OU TROCHLÉE

TROCHLÉE DU TALUS
Surface articulaire en forme de poulie, répondant à l'extrémité inférieure du tibia.

TROCHLÉE HUMÉRALE
Surface articulaire en forme de poulie, située à l'extrémité inférieure de l'humérus et sur laquelle
s'emboîte l'incisure trochléaire de l'ulna. Sa partie moyenne, qui constitue la gorge de la poulie, est
plus déprimée.

TROCHOÏDE
Articulations formées d'un cylindre osseux pivotant sur son axe et glissant sur une autre surface
légèrement concave, à laquelle il est uni par un anneau ostéofibreux. Le seul mouvement possible est
la rotation. L'articulation radio-ulnaire proximale et l'articulation atlanto-axoïdienne médiane
appartiennent à cette catégorie.

TROMPE AUDITIVE
Conduit faisant communiquer la cavité tympanique avec le pharynx supérieur (ou rhinopharynx, ou
cavum) et qui permet l'entrée de l'air provenant des fosses nasales dans les cavités de l'oreille,
équilibrant ainsi la pression des deux côtés du tympan. La trompe auditive est constituée d'une partie
osseuse et d'une partie fibrocartilagineuse.

TROMPE DE FALLOPE
voir INFUNDIBULUM DE LA TROMPE UTÉRINE (OU TROMPE DE FALLOPE)

TROMPE UTÉRINE (OU TROMPE DE FALLOPE)


Les trompes utérines sont deux conduits reliant les ovaires à l'utérus. Leur fonction consiste à
recueillir l'ovule libéré par l'ovaire et à le transporter jusqu'à l'utérus. Elles comprennent trois
parties : la partie interstitielle, le corps et le pavillon.

TRONC ARTÉRIEL BRACHIO-CÉPHALIQUE


Tronc artériel de gros calibre naissant de la partie droite de l'arc de l'aorte et se dirigeant vers le
haut. Il se divise rapidement en deux branches : l'artère carotide commune droite, d'où part la quasi-
totalité des artères de la tête, et l'artère sub-clavière droite, qui donne naissance à toutes les artères
du membre supérieur droit.

TRONC ARTÉRIEL PULMONAIRE (OU DE L'ARTÈRE PULMONAIRE)


Vaisseau sanguin de gros calibre sortant du ventricule droit et conduisant le sang veineux jusqu'aux
poumons. L'orifice de communication avec le ventricule droit est protégé par un système composé de
trois cuspides semi-lunaires nommé valve pulmonaire. Quelques centimètres après son origine, le
tronc artériel pulmonaire se divise en deux branches, les artères pulmonaires droite et gauche, qui
acheminent le sang veineux vers le poumon correspondant. Le tronc artériel pulmonaire est l'unique
artère à transporter le sang veineux.

TRONC COMMUN DES ARTÈRES CIRCONFLEXES


Il existe deux artères circonflexes : une antérieure et une postérieure. Toutes deux proviennent d'un
tronc commun partant de l'artère axillaire, mais il arrive qu'elles naissent de façon indépendante :
l'antérieure, dans la partie externe de l'artère axillaire, et la postérieure, dans sa partie postérieure.
L'artère circonflexe antérieure se dirige vers la partie externe et contourne le col de l'humérus en
irriguant les muscles deltoïde et biceps. L'artère circonflexe postérieure se dirige vers la partie
postérieure, contourne l'humérus et se termine dans le muscle deltoïde. Toutes deux s'anastomosent
dans leur parcours final.

TRONC COMMUN DES ARTÈRES RÉCURRENTES ULNAIRES


Branche naissant juste après le début de l'artère ulnaire, sur sa face postérieure, et se divisant
immédiatement en une branche antérieure et une postérieure.

TRONC INFÉRIEUR
Tronc formé par la réunion des branches antérieures des nerfs spinaux C8 et T1.

TRONC LOMBO-SACRAL
Tronc formé par la réunion des branches antérieures des nerfs spinaux L4 et L5 et suivant un trajet
descendant pour rejoindre les branches antérieures des premiers nerfs spinaux sacraux, contribuant
ainsi à la formation de certains nerfs du plexus sacral.

TRONC MOYEN
Tronc formé uniquement de la racine ventrale du nerf spinal C7.

TRONC SUPÉRIEUR
Tronc formé par la réunion des branches antérieures des nerfs spinaux C5 et C6 et d'une petite
branche du nerf C4.

TRONC SYMPATHIQUE
Réseau nerveux du système autonome, formé d'une succession de ganglions situés de part et d'autre de
la colonne vertébrale, de la région cervicale jusqu'au coccyx. Ces ganglions sont rejoints par des
fibres provenant de la moelle spinale, par laquelle ils sont reliés aux centres de contrôle supérieur,
logés dans l'hypothalamus. Les nerfs qui desservent les différents viscères sont issus de ces
ganglions.

TRONC THYRO-CERVICAL
Branche ascendante de l'artère sub-clavière donnant naissance à des branches thyroïdiennes,
cervicales et supra-scapulaires.

TRONC TIBIO-FIBULAIRE
À l'endroit où l'artère poplitée franchit la fosse poplitée, celle-ci présente une bifurcation : la
première branche correspond à l'artère tibiale antérieure, qui passe rapidement dans la région
antérieure de la jambe ; la seconde est le tronc tibio-fibulaire, qui donne naissance aux artères
fibulaire et tibiale postérieure, chargées d'irriguer la face postérieure de la jambe.

TRONC VAGAL (ANTÉRIEUR ET POSTÉRIEUR)


La branche gauche du nerf vague descend par la face antérieure de l'œsophage, pour former le tronc
vagal antérieur. En traversant le diaphragme, elle parcourt la face antérieure de l'estomac en se
ramifiant vers les viscères abdominaux supérieurs (estomac, foie, etc.). La branche droite du nerf
vague descend par la face postérieure de l'œsophage et de l'estomac (tronc vagal postérieur) et atteint
le plexus cœliaque.

TRONC VAGAL ANTÉRIEUR


La branche gauche du nerf vague descend par la face antérieure de l'œsophage et, en traversant le
diaphragme, elle parcourt la face antérieure de l'estomac en se ramifiant vers les viscères
abdominaux supérieurs (estomac, foie, etc.).

TROU DÉCHIRÉ POSTÉRIEUR


voir FORAMEN JUGULAIRE (OU TROU DÉCHIRÉ POSTÉRIEUR)

TROU ISCHIO-PUBIEN
voir FORAMEN OBTURÉ (OU TROU ISCHIO-PUBIEN)

TROU PETIT ROND DE L'OS SPHÉNOÏDE


voir FORAMEN ÉPINEUX (OU TROU PETIT ROND) DE L'OS SPHÉNOÏDE

TUBE COLLECTEUR
Conduit tubulaire dans lequel débouchent plusieurs tubes contournés distaux et qui recueille le
produit final de la filtration rénale, l'urine. Ce conduit traverse la médullaire rénale et débouche dans
les calices rénaux.

TUBE CONTOURNÉ DISTAL


Système tubulaire faisant suite à l'anse de Henle et qui revient se placer au voisinage du corpuscule
de Malpighi.

TUBE CONTOURNÉ PROXIMAL


Première partie du système tubulaire par lequel sort le produit de la filtration du sang. Il se trouve au
voisinage du corpuscule de Malpighi.

TUBERCULE (CÔTE)
Éminence située près de la tête de la côte et s'articulant avec le processus transverse de la vertèbre
thoracique correspondante par l'intermédiaire d'une facette articulaire.

TUBERCULE ANTÉRIEUR DE L'ATLAS


Mamelon osseux issu de l'arc antérieur de l'atlas, faisant saillie vers l'avant.

TUBERCULE ARTICULAIRE ANTÉRIEUR DE L'OS TEMPORAL


Petite saillie osseuse située à la base du processus zygomatique de l'os temporal, limitant la fosse
mandibulaire dans laquelle vient se loger le processus condylien de la mandibule.

TUBERCULE ARTICULAIRE DE L'OS TEMPORAL


Deux épaississements, antérieur et postérieur, situés sur le processus zygomatique et englobant la
fosse mandibulaire dans laquelle s'articule le processus condylien de la mandibule.
TUBERCULE ARTICULAIRE POSTÉRIEUR DE L'OS TEMPORAL
Saillie osseuse située à la base de l'os temporal et limitant en arrière la fosse mandibulaire.

TUBERCULE CONOÏDE
Éminence rugueuse donnant insertion au ligament coraco-claviculaire, qui unit la clavicule et le
processus coracoïde de la scapula.

TUBERCULE DE LA SELLE TURCIQUE


Saillie arrondie limitant la selle turcique dans sa partie antérieure et qui la sépare du canal optique.

TUBERCULE DE MORGAGNI
Petites éminences recouvrant l'aréole mammaire et qui lui donnent un aspect rugueux et granuleux.
Chacune d'elles contient une glande sébacée, sur laquelle se trouve parfois un poil.

TUBERCULE OLFACTIF
voir TRIGONE (OU TUBERCULE) OLFACTIF

TUBERCULE POSTÉRIEUR DE L'ATLAS


Mamelon osseux issu de l'arc postérieur de l'atlas, faisant saillie vers l'arrière. Il est l'équivalent des
processus épineux des autres vertèbres.

TUBERCULOSE EXTRA-PULMONAIRE
voir TUBERCULOSE PULMONAIRE

TUBERCULOSE GANGLIONNAIRE
voir TUBERCULOSE PULMONAIRE

TUBERCULOSE PULMONAIRE
Infection pulmonaire provoquée par le Mycobacterium tuberculosis (ou bacille de Koch), qui atteint
le parenchyme pulmonaire suite à l'inhalation de gouttelettes de salive contenant le bacille, produites
par le patient atteint de cette pathologie lorsqu'il tousse, éternue ou parle.
Une fois que le bacille a pénétré dans le parenchyme pulmonaire, il provoque une inflammation
localisée, qui se propage généralement aux nœds lymphatiques voisins du médiastin. À partir de ce
moment-là, il se dissémine dans le reste de l'organisme (méningite et pleurésie). Les bacilles qui se
répartissent sur différents organes peuvent provoquer la maladie mais, le plus souvent, ils «
s'endorment » pendant des années jusqu'à ce qu'ils soient réactivés.
Dans le tableau clinique, la réactivation pulmonaire tuberculeuse est consécutive à la recrudescence
des lésions organiques pulmonaires antérieures, à cause du développement important des bacilles
qui, jusqu'à présent, étaient sous le contrôle immunologique du porteur sain. La réactivation de la
tuberculose dépend également, mais plus rarement, d'une contamination par des bacilles étrangers.
Les situations cliniques qui favorisent la réactivation de la tuberculose sont, par exemple, toutes les
conditions cliniques qui déterminent une immunodépression primaire ou iatrogène, la prise continue
de corticoïdes, la malnutrition chronique, l'alcoolisme, etc.
L a tuberculose extra-pulmonaire peut être localisée au niveau des méninges, du système génito-
urinaire, des os et des nœds lymphatiques.
La méningite tuberculeuse est une inflammation méningée suraiguë ou chronique, qui touche les nerfs
crâniens et provoque des troubles de la conscience.
Au niveau du système génito-urinaire, le bacille provoque une infection rénale, de la vessie et de
l'épididyme chez l'homme ou des trompes utérines chez la femme. Il peut entraîner la stérilité.
L'ostéomyélite tuberculeuse touche généralement les corps vertébraux (mal de Pott), provoquant des
douleurs et une déviation du rachis (cyphose angulaire).
La scrofule (ou tuberculose ganglionnaire ) est une infection tuberculeuse d'un nœd lymphatique du
cou, qui peut provoquer des fistules et un drainage vers l'extérieur.
• Symptomatologie
La primo-infection, c'est-à-dire le premier contact d'un individu avec le bacille, se transmet comme
une infection respiratoire banale ou peut être asymptomatique. La symptomatologie de la réactivation
de la tuberculose pulmonaire caractéristique de l'âge adulte la plus fréquente est la toux, une
hémoptysie (expectoration sanguinolente) et des douleurs thoraciques. On constate également de la
fièvre, des sueurs nocturnes, une asthénie (état de faiblesse) et une perte de poids, symptômes qui
suivent habituellement une progression lente et chronique.
La symptomatologie de l'affection tuberculeuse extra-pulmonaire dépend de l'organe touché. La
méningite tuberculeuse est une inflammation suraiguë ou chronique des méninges qui touche les nerfs
crâniens et provoque des troubles de la conscience. Elle se manifeste généralement par de la fièvre et
des maux de tête. En règle générale, l'infection du système génito-urinaire provoque une infection des
reins, de la vessie et des organes génitaux (épididymite chez l'homme et salpingite ou annexite chez la
femme). Elle peut entraîner la stérilité.
Des techniques de diagnostic microbiologique telles que les techniques de PCR (Polymerase chain
reaction, réaction en chaîne par polymérase) permettent de détecter des séquences d'ADN bactérien
alors que la technique ELISA (Enzyme Linked Immuno Sorbent Assay, méthode de dosage immuno-
enzimatique) permet de détecter la présence d'anticorps.
• Diagnostic
La maladie doit être suspectée par l'étude du tableau clinique et la présence de facteurs de risque.
Grâce à l'injection intraveineuse d'un radio-isotope, la scintigraphie de la perfusion pulmonaire
permet d'évaluer les zones pulmonaires qui présentent un flux sanguin réduit. En règle générale, elle
est associée à une scintigraphie de la ventilation pulmonaire, qui permet de voir la répartition dans
les poumons d'un radio-isotope préalablement inhalé.
Une tomographie axiale assistée par ordinateur, spiralée avec produit de contraste, une tomographie
axiale assistée par ordinateur à faisceau d'électrons et la résonance magnétique nucléaire sont
également utiles.
Le diagnostic de certitude est effectué au moyen d'une angiographie pulmonaire.
• Traitement
* Le traitement est basé sur l'administration de médicaments actifs contre le bacille.
* En général, on a recours à l'association de trois médicaments : l'isoniazide, qui agit en inhibant la
production des acides mycoliques (composants structurels de la bactérie) et des acides nucléiques, la
rifampicine, qui inhibe la synthèse de l'ARN bactérien, et le pyrazinamide (dont le mécanisme
d'action est encore mal connu). Ce traitement est administré pendant 2 mois. On continue ensuite avec
l'administration d'isoniazide et de rifampicine pendant 4 mois supplémentaires.
* S'il n'est pas possible d'utiliser le pyrazinamide, la solution de remplacement consiste à administrer
un traitement à base d'isoniazide, de rifampicine et d'éthambutol ou de streptomycine pendant une
durée de 9 mois.
* Chez les patients infectés par le VIH et la tuberculose active, il est impératif de poursuivre le
traitement pendant 9 mois.
* La prévention passe par la vaccination avec le bacille vivant atténué (BCG) et par une
chimioprophylaxie à base d'isoniazide. Celle-ci est nécessaire notamment chez les individus qui
présentent un risque d'infection élevé par le Mycobacterium tuberculosis, tels que les patients
porteurs du VIH, les personnes atteintes de silicose, les individus qui ont eu une réaction positive au
test tuberculinique au cours des deux dernières années et chez les conjoints de patients atteints de
tuberculose active et en train d'éliminer le bacille (patients bacillifères) et qui présentent une réaction
positive au test tuberculinique.

TUBÉROSITÉ CALCANÉENNE
Saillie postérieure du calcanéus, formant le talon du pied. Elle donne insertion au fascia plantaire qui
recouvre les muscles de la plante du pied.

TUBÉROSITÉ DELTOÏDIENNE
Zone rugueuse et proéminente, située sur la face antéro-externe du corps de l'humérus et sur laquelle
s'insère le muscle deltoïde.

TUBÉROSITÉ DU NAVICULAIRE
Saillie située sur le côté interne du naviculaire, donnant insertion à certains muscles.

TUBÉROSITÉ DU RADIUS
Saillie osseuse située au-dessous du col radial, donnant insertion au biceps brachial.

TUBÉROSITÉ ISCHIATIQUE
Saillie volumineuse et arrondie située sur la partie postéro-inférieure de l'ischium, donnant insertion
à certains muscles du pelvis, du périnée et de la cuisse.

TUBÉROSITÉ MAXILLAIRE
Bord postérieur du maxillaire, rugueux, s'articulant avec l'os palatin. Il reçoit le nom de tubérosité en
raison de son épaisseur et de sa forme arrondie.

TUBÉROSITÉ TIBIALE
Proéminence située à la partie supérieure du bord antérieur du tibia, sur laquelle s'insère le ligament
patellaire.

TUBÉROSITÉ ULNAIRE
Rugosité sur laquelle s'insère le muscle brachial.
TUBULE SÉMINIFÈRE
Petits conduits regroupés en lobules, qui parcourent le testicule et à l'intérieur desquels a lieu la
spermatogenèse, ou production de spermatozoïdes. Ces tubules se regroupent pour déboucher dans
les tubules séminifères droits, puis dans les ductules efférents qui se terminent dans l'épididyme.

TUMÉFACTION MAMMAIRE
Dans les jours qui suivent la naissance, les seins du nouveau-né, quel que soit son sexe, présentent un
gonflement provoqué par la sécrétion maternelle d'œstrogènes juste avant l'accouchement. Il existe
parfois une sécrétion lactée appelée « lait de sorcière ».

TUMEUR BÉNIGNE DE LA PEAU


Les tumeurs cutanées bénignes sont des lésions fréquentes qui peuvent avoir pour origine l'épiderme,
les annexes ou le derme et les tissus sous-cutanés, ainsi que les structures présentes dans le derme,
comme les nerfs et les vaisseaux sanguins. Parmi les plus fréquents, figurent la kératose séborrhéique,
les kystes épidermiques, les lipomes, le pilomatrixome, les hémangiomes, etc.
• Symptomatologie
La kératose séborrhéique est extrêmement fréquente dans l'ensemble de la population.
Il s'agit d'une prolifération épidermique asymptomatique, qui apparaît avec l'âge sous forme de
papules pigmentées (de couleur marron ou noirâtre), à la surface veloutée au toucher, localisées sur
la tête et le tronc.
Les kystes épidermiques (infundibulaires, sébacés) sont des formations kystiques de kératine qui se
présentent sous la forme de nodules asymptomatiques, bien qu'ils soient susceptibles de se
surinfecter.
Les lipomes sont des lésions nodulaires, molles, formées par la prolifération de cellules adipeuses
dans le tissu cellulaire sous-cutané.
Le pilomatrixome est la tumeur des annexes la plus fréquente.
Les hémangiomes sont des lésions produites par la prolifération anormale de vaisseaux sanguins
cutanés. Généralement, ils sont présents dès la naissance ou apparaissent au cours des premiers mois
de vie.
• Diagnostic
Le diagnostic peut généralement être établi à partir des antécédents cliniques, de l'observation et de
l'examen physique. L'analyse anatomopathologique permet de poser un diagnostic certain.
• Traitement
* Dans la plupart des cas, aucun traitement n'est nécessaire, sauf si des complications surviennent.
* Certaines lésions peuvent être traitées par chirurgie ou par laser pour des raisons esthétiques.

TUMEUR CARDIAQUE
Il s'agit généralement d'une métastase d'un cancer du sein, du poumon ou d'un mélanome.
Habituellement, c'est le péricarde qui est atteint.
La tumeur primitive la plus fréquente est le myxome.
• Symptomatologie
Les tumeurs métastatiques peuvent être asymptomatiques ou provoquer une péricardite, une
tamponnade cardiaque, une insuffisance cardiaque et des arythmies.
Les myxomes siègent généralement dans l'atrium gauche et provoquent les symptômes de la sténose
mitrale, un embolisme systémique, de la fièvre et une atteinte de l'état général.
• Diagnostic
On a recours à l'échocardiographie, à la tomodensitométrie et à la résonance magnétique nucléaire.
• Traitement
* En cas de métastases, le traitement est habituellement palliatif et comprend un drainage du liquide
péricardique, lorsqu'il existe des signes de tamponnade cardiaque.
* Le traitement du myxome est une résection chirurgicale de la tumeur.

TUMEUR CÉRÉBRALE
Chez l'adulte, les tumeurs secondaires (métastases) sont les plus fréquentes. En règle générale, elles
se développent à partir d'un cancer du poumon, du sein, du côlon, de la glande thyroïde, ou d'un
mélanome.
Les gliomes, qui apparaissent au niveau du système nerveux central, sont les tumeurs primaires les
plus courantes. Ils se forment à partir des cellules de la glie et leur degré de malignité est variable.
La glie se compose essentiellement de trois groupes de cellules, les astrocytes, la microglie et
l'oligodendroglie, qui jouent un rôle de soutien, de protection et de nutrition des neurones, en plus de
participer au développement du cerveau.
L'astrocytome anaplasique et le glioblastome multiforme (ou polymorphe) sont les gliomes malins qui
surviennent le plus fréquemment chez l'adulte.
Chez l'enfant, les astrocytomes, les médulloblastomes (développés à partir du neuroectoderme
primitif) et les craniopharyngiomes (développés à partir du reliquat vestigial du saccule
hypophysaire - poche de Rathke -, structure qui participe au développement embryonnaire de
l'hypophyse) se développent fréquemment.
Les tumeurs cérébrales ne développent pas de métastases en dehors du crâne, même si elles ont la
capacité de se disséminer par le liquide cérébrospinal et de s'infiltrer localement.
• Symptomatologie
Les signes et les symptômes généraux comprennent des céphalées, des nausées, des vomissements,
une anorexie (perte de l'appétit) et des changements au niveau de la personnalité, de l'humeur, des
capacités mentales et de la concentration.
Les tumeurs cérébrales sont la première cause d'épilepsie chez les personnes âgées de 35 à 50 ans.
Chez environ 20% des patients atteints de tumeurs cérébrales, le symptôme principal est la survenue
de convulsions. Elles se produisent des mois ou des années avant que le diagnostic clinique ne soit
établi lorsque les tumeurs sont d'évolution lente.
• Diagnostic
Le diagnostic est établi au moyen d'une tomographie axiale assistée par ordinateur et d'une IRM
(imagerie par résonance magnétique).
Le diagnostic définitif est réalisé au moyen de l'analyse anatomopathologique de la lésion.
• Traitement
* Les méthodes thérapeutiques les plus fréquemment utilisées en cas de tumeur primaire sont la
chirurgie et la radiothérapie. La chirurgie permet d'établir un diagnostic histologique et de faire
baisser la pression intra-crânienne. L'élimination complète de la tumeur par voie chirurgicale est
rare, c'est pourquoi un traitement postérieur à base de radiothérapie est généralement nécessaire.
* En règle générale, les métastases sont multiples et doivent être traitées par radiothérapie.
TUMEUR DU SAC VITELLIN
voir CANCER DU TESTICULE

TUMEUR MÉDULLAIRE
Les tumeurs de la moelle spinale peuvent être intra-médullaires ou extra-médullaires. Les tumeurs
intra-médullaires les plus fréquentes sont les épendymomes, les astrocytomes ou les glioblastomes,
alors que les tumeurs extra-médullaires les plus courantes sont les métastases (cancer du sein, de la
prostate, etc.), les lymphomes, les méningiomes et les neurofibromes.
• Symptomatologie
Les manifestations des tumeurs intra-médullaires prennent différentes formes, qui varient en fonction
des structures touchées. Des altérations de la sensibilité et des réflexes, une faiblesse musculaire et
une atrophie peuvent notamment apparaître.
Les tumeurs extra-médullaires sont à l'origine d'un tableau clinique de compression médullaire et de
compression des racines nerveuses (douleur qui irradie la zone innervée correspondante, faiblesse
musculaire, altération des réflexes et de la sensibilité, etc.).
• Diagnostic
Le diagnostic est établi sur la base d'images obtenues par une tomographie axiale assistée par
ordinateur et une IRM (imagerie par résonance magnétique).
• Traitement
* Le traitement de première intention est chirurgical, car il a pour effet de permettre une
décompression médullaire. Il est généralement associé à une radiothérapie.

TUMEUR OSSEUSE
Les tumeurs osseuses les plus fréquentes sont secondaires (métastases).
Parmi les tumeurs primaires, les lésions pseudo-tumorales et les tumeurs bénignes sont plus courantes
que les tumeurs malignes.
Le myélome est la tumeur osseuse maligne la plus fréquente chez l'adulte, alors que le sarcome
d'Ewing est la plus courante chez l'enfant.
Les lésions métastasiques sont plus fréquentes chez les personnes de plus de 50 ans. Environ 50% de
ces lésions touchent la colonne vertébrale (ou rachis).
La plupart du temps, les métastases osseuses ont pour origine des tumeurs malignes du sein, de la
prostate, du poumon, de l'estomac, du rein et de la glande thyroïde.
Chez l'enfant, le neuroblastome est le type de tumeur le plus courant.
• Symptomatologie
Les symptômes ne sont pas spécifiques. Une douleur persistante, une tuméfaction et une limitation
fonctionnelle peuvent apparaître.
• Diagnostic
Différents schémas radiologiques peuvent être observés, en fonction de la localisation (épiphyse,
diaphyse ou métaphyse), de l'os touché et du type de tumeur.
La tomographie axiale assistée par ordinateur et l'IRM fournissentdes informations complètes sur
l'extension intra-osseuse et extra-osseuse de la lésion.
L'angiographie donne des informations sur la vascularisation de la tumeur.
Une scintigraphie osseuse totale est nécessaire pour évaluer le degré d'extension de certaines tumeurs
métastasiques.
Le diagnostic définitif est réalisé au moyen de l'analyse anatomopathologique d'une biopsie de la
lésion.
• Traitement
* Le traitement dépend du type de tumeur, de son extension et de la portée générale de la maladie.
* Les solutions varient de la simple observation à l'amputation radicale de l'organe touché.

TUMEUR SCROTALE
voir CANCER DU TESTICULE

TUMEUR SECONDAIRE
voir TUMEUR CÉRÉBRALE

TUNIQUE EXTERNE (OU ADVENTICE)


Couche externe des artères et des veines, qu'elle enveloppe complètement. Elle est constituée de tissu
conjonctif et recouvre les terminaisons nerveuses et les capillaires sanguins arrivant aux artères et
aux veines.

TUNIQUE INTERNE (OU INTIMA)


Revêtement interne de la paroi artérielle et veineuse, reposant sur une couche de tissu conjonctif.

TUNIQUE MOYENNE
Couche intermédiaire des trois couches formant la paroi artérielle. Elle est constituée de fibres
musculaires lisses disposées de manière concentrique, particulièrement abondantes dans les artères
de moyen calibre. Dans les artères de gros calibre, cette couche contient de nombreuses fibres
élastiques capables de modifier le calibre artériel en fonction des changements de volume sanguin
dus à la contraction et à la dilatation du cœr.

TUNIQUE MUQUEUSE
Couche fine recouvrant l'intérieur de l'œsophage et repliée sur elle-même dans certaines zones
lorsque l'œsophage est vide : elle est alors être sillonnée d'une multitude de plis longitudinaux. Elle
présente une couleur blanchâtre dans sa partie supérieure et devient plus rosée dans le dernier tiers.
La muqueuse œsophagienne est formée de trois strates : la première, en contact direct avec la lumière
de l'œsophage, est un épithélium aplati polystratifié dont la structure est similaire à celle de la
bouche et du pharynx. Sur la face externe de cet épithélium se trouve la lamina propria, formée par
un tissu conjonctif lâche ; enfin, la tunique muqueuse inclut une fine couche de tissu musculaire lisse,
appelée muqueuse musculaire (muscularis mucosae).

TURNER (SYNDROME DE TURNER)


voir AMÉNORRHÉE

TURRICÉPHALIE
voir CRANIOSYNOSTOSE. CRANIOSTÉNOSE
TYMPAN
Membrane fibreuse élastique séparant le méat acoustique externe de l'oreille moyenne. En vibrant, le
tympan transmet les sons en provenance de l'extérieur aux osselets de l'ouïe situés dans la cavité
tympanique, le premier, le malléus, étant adossé à sa surface interne.

TYMPAN
voir PERFORATION OU RUPTURE DU TYMPAN

TYPE ASTHÉNIQUE (OU LONGILIGNE)


Type correspondant au sujet de haute stature, aux membres longs, au thorax étroit, ayant peu de
pannicule adipeux et une masse musculaire réduite.

TYPE ATHLÉTIQUE
Type correspondant au sujet doté d'une puissante masse musculaire, d'une cage thoracique très
développée et d'une silhouette marquée par de larges épaules.

TYPE BRÉVILIGNE
voir TYPE PYCNIQUE (OU BRÉVILIGNE)

TYPE CAUCASIEN
voir TYPE LEUCODERME (OU CAUCASIEN)

TYPE LEUCODERME (OU CAUCASIEN)


Individu à la peau rose, à la stature moyenne ou haute, aux cheveux lisses de couleur variable, au nez
droit, aux lèvres fines et aux yeux de couleur très variable.

TYPE LONGILIGNE
voir TYPE ASTHÉNIQUE (OU LONGILIGNE)

TYPE MÉLANODERME
Individu à la peau foncée (dont la couleur peut aller du marron au noir), à la stature haute, aux
cheveux noirs et crépus, au nez épaté, aux lèvres proéminentes et au crâne allongé d'avant en arrière.

TYPE MORPHOLOGIQUE
Tous les êtres humains ont une structure identique et fonctionnent de la même façon, mais ils peuvent
présenter de grandes différences en ce qui concerne leurs formes extérieures, la taille de leurs
organes, etc. On peut ainsi distinguer, outre les caractéristiques raciales, trois principaux types
morphologiques. Bien que bon nombre de ces caractéristiques soient transmises dans le patrimoine
génétique, d'autres évoluent en fonction de l'alimentation, de l'activité physique, du mode de vie, etc.

TYPE PYCNIQUE (OU BRÉVILIGNE)


Type correspondant au sujet de petite stature présentant une accumulation de pannicule adipeux sur
l'ensemble du corps et dont la silhouette se caractérise par un large abdomen.

TYPE XANTHODERME
Individu à la peau jaune, de petite stature, aux cheveux noirs et raides, aux yeux présentant un pli
latéral appelé mongoloïde, au visage plat et camus et au crâne aplati d'avant en arrière.

TYPOLOGIE RACIALE
On définit comme race l'ensemble des individus d'une même espèce présentant une série de
caractères héréditaires communs qui les distinguent des autres individus. Ces caractères sont la
couleur de la peau, la forme et la couleur des cheveux et des yeux, la structure du crâne, la stature,
etc., même si c'est surtout le premier d'entre eux, à savoir la couleur de la peau, qui est utilisé pour
l'établissement des types raciaux fondamentaux. Chaque type racial peut se subdiviser en plusieurs
sous-types.

TYROSINÉMIES
Ensemble de maladies du métabolisme de la tyrosine, acide aminé qui, s'il n'est pas métabolisé
correctement, peut s'accumuler dans le sang et être à l'origine de dommages plus ou moins graves sur
différents organes internes.
Il existe trois sous-types de cette maladie, qui sont fonction du niveau où le cycle métabolique de la
tyrosine est interrompu :

- type I, dû à un déficit en fumaryl acétoacétase ;


- type II, dû à un déficit en tyrosine aminotransférase ;
- type III, dû à un déficit en hydroxyphényl pyruvate dioxygénase.

• Symptomatologie
La tyrosinémie de type I est la plus grave et peut se manifester sous forme aiguë au cours des
premiers mois de la vie, avec une insuffisance hépatique sévère, ou sous forme chronique qui, en
règle générale, apparaît pendant les premières années, en association avec une affection hépatique et
rénale.
Dans les types II et III, des troubles du système nerveux,susceptibles d'entraîner un retard mental
grave, peuvent se manifester.
• Diagnostic
Le diagnostic est établi par la constatation de l'augmentation du taux de tyrosine dans le sang et par la
détection dans les urines des substances ou métabolites issues de l'interruption de leur cycle
métabolique.
Il est également possible de quantifier l'enzyme en déficit au moyen de techniques spéciales.
• Traitement
* En règle générale, le traitement des tyrosinémies est basé sur un régime pauvre en aliments qui
génèrent de la tyrosine, à quoi il faut ajouter une restriction en phénylalanine, puisque ces deux acides
aminés ont des voies métaboliques semblables.
* En plus du régime, on a commencé à combiner des médicaments qui bloquent certains des
métabolites toxiques produits à cause de l'accumulation de tyrosine.
* Pour les formes les plus graves, il peut être nécessaire d'avoir recours à une transplantation
hépatique.
U

ULCÈRE
Ouverture anormale de la peau, qui perd à cet endroit certaines des couches qui la composent ou leur
totalité. La cicatrisation spontanée peut présenter de sérieuses difficultés. L'ulcère peut être dû à des
modifications de l'irrigation sanguine dans certaines zones, en raison d'une compression de celles-ci,
d'infections ou d'autres causes.

ULCÈRE CORNÉEN
voir KÉRATITE. ULCÈRES CORNÉENS

ULCÈRE PEPTIQUE
Lésion érosive de la muqueuse de l'estomac ou du duodénum, profonde (elle peut s'étendre jusqu'à la
couche musculaire) et aux limites bien définies.
En règle générale, un ulcère peptique se présente comme la conséquence d'une altération de
l'équilibre entre les facteurs agresseurs (acide chlorhydrique et enzymes digestives) et protecteurs de
la muqueuse.
Dans la majeure partie des cas, elle est associée à une infection par Helicobacter pylori.
Les autres facteurs sont les anti-inflammatoires, l'altération de la sécrétion de gastrine, les facteurs
génétiques et le tabagisme.
L'ulcère duodénal est le plus courant. Il touche environ 10% de la population. Dans la plupart des
cas, il est localisé au niveau de la première partie du duodénum.
Les ulcères gastriques se divisent en trois catégories, en fonction de leur localisation :

- type I : localisés sur le corps ;


- type II : localisés sur le corps et associés à des lésions duodénales ;
- type III : prépyloriques.

• Symptomatologie
La maladie évolue avec une cicatrisation spontanée et des récidives.
Le symptôme le plus courant de l'ulcère duodénal est la douleur épigastrique qui survient deux ou
trois heures après les repas et qui disparaît avec l'ingestion d'aliments ou la prise d'anti-acides.
Dans le cas des ulcères gastriques, la douleur peut augmenter ou être déclenchée avec l'ingestion
d'aliments.
Les nausées et les vomissements sont les symptômes les plus fréquents, même s'il n'y a pas
d'obstruction.
Les complications les plus fréquentes sont les hémorragies digestives, la perforation, la pénétration
(dans le pancréas, le colon, les voies biliaires, etc.) et l'obstruction (sténose pylorique). La
dégénérescence carcinomateuse est observée en cas d'ulcère gastrique.
• Diagnostic
Le diagnostic de certitude est établi grâce à une endoscopie digestive qui permet de visualiser
l'ulcère et à une biopsie.
L'infection par Helicobacter pylori peut être confirmée grâce à un examen et à une culture de la
biopsie gastrique ou grâce à des méthodes indirectes telles que le test rapide à l'uréase, le test
respiratoire à l'urée ou la détection d'anticorps spécifiques.
• Traitement
* Le traitement est basé sur l'administration de médicaments qui bloquent la sécrétion d'acide
chlorhydrique et protègent la muqueuse.
* Le traitement de l'infection par Helicobacter pylori, à l'aide d'une combinaison d'antibiotiques et
d'inhibiteur d'acide, permet d'éviter les récidives et d'améliorer la cicatrisation.
* Le traitement chirurgical est conseillé dans les cas réfractaires ou résistants au traitement ou
lorsqu'un carcinome est suspecté.
* En cas de perforation, l'intervention chirurgicale doit être immédiate, car la vie du patient peut être
menacée.

ULNA
Os interne du squelette du bras.

URETÈRE
Les uretères sont deux conduits de calibre irrégulier, issus des pelvis rénaux, dirigés vers le bas, qui
croisent verticalement la partie postérieure de la cavité abdominale pour déboucher sur la face
postérieure de la vessie, à laquelle ils amènent l'urine qui sera ensuite expulsée.

URETÈRE DROIT
Conduit acheminant l'urine produite par le rein droit jusqu'à la vessie, en suivant un trajet rétro-
péritonéal.

URETÈRE GAUCHE
Conduit acheminant l'urine produite par le rein gauche jusqu'à la vessie, en suivant un trajet rétro-
péritonéal.

URÈTRE
Conduit reliant la vessie et la vulve, où il débouche par l'intermédiaire du méat urétral, après avoir
traversé les fascias supérieur et inférieur du diaphragme uro-génital.

URÈTRE MEMBRANEUX
Deuxième partie de l'urètre masculin, qui fait suite à l'urètre prostatique. Son trajet est périnéal,
depuis le voisinage de l'anus jusqu'à la région testiculaire, à la hauteur de la base du pénis.

URÈTRE PÉNIEN
Troisième partie de l'urètre, qui fait suite à l'urètre membraneux. L'urètre pénien parcourt le pénis
dans le sens longitudinal, depuis sa base jusqu'au méat urinaire, où il débouche sur l'extérieur.

URÈTRE PROSTATIQUE
Première partie de l'urètre masculin, qui part du col de la vessie et comprend tout le trajet intra-
prostatique.

URÉTRITE
voir CHLAMYDIA (INFECTION À) OU CHLAMYDIOSE

UROLITHIASE
voir LITHIASE RÉNALE. UROLITHIASE

URONÉPHROSE
voir HYDRONÉPHROSE. URONÉPHROSE

URTICAIRE
Inflammation de la peau provoquant l'apparition d'éruptions cutanées ou papules œdémateuses et d'un
prurit intense.
Selon les estimations, 20% de la population a souffert d'une poussée d'urticaire à un moment ou à un
autre. L'urticaire est provoquée par une réaction anormale des mastocytes du derme qui, en présence
de certaines stimulations, libèrent des substances qui agissent sur les vaisseaux sanguins de la peau.
Ceux-ci laissent échapper une grande quantité de liquide responsable de l'œdème ou inflammation.
Parmi ces substances, la principale est l'histamine, qui stimule de surcroît les terminaisons nerveuses
cutanées et génère une démangeaison intense.
Les stimulations qui font réagir le mastocyte peuvent être très diverses : certains médicaments
(antibiotiques, acide acétylsalicylique, anti-inflammatoires, etc.), certains aliments (lait, œufs, fruits
secs, poisson, etc.), additifs, conservateurs, cosmétiques, etc. Certaines stimulations physiques (froid,
chaleur, pression, etc.) ou psychiques (stress émotionnel) peuvent avoir le même effet.
• Symptomatologie
La lésion caractéristique est la papule œdémateuse, ou éruption cutanée, qui est une élévation de la
peau rougeâtre et très prurigineuse. Les lésions peuvent prendre des couleurs et des dimensions très
différentes. Elles siègent sur n'importe quelle zone cutanée.
Généralement fugaces, elles répondent bien aux traitements, mais peuvent parfois évoluer vers la
chronicité.
Il existe une forme grave affectant le larynx et les voies respiratoires. L'inflammation peut, en effet,
faire obstacle au passage de l'air vers les poumons et provoquer l'asphyxie (œdème de la glotte).
• Diagnostic
Le diagnostic est facile à établir par l'observation des éruptions cutanées, ou papules œdémateuses.
La détermination des causes peut s'avérer plus complexe, bien que la relation de cause à effet soit
parfois évidente lorsqu'elle se répète à plusieurs occasions : lors de l'exposition au soleil, lors de
l'exposition au froid, après avoir ingéré un médicament précis, etc.
Lorsque cette relation n'est pas nette, il peut être nécessaire de réaliser des tests de provocation, qui
consistent en une exposition contrôlée à l'agent suspect, afin d'observer la réaction de la peau.
Au cours de ces tests, on injecte une minuscule quantité de la substance suspecte ou on l'applique sur
la peau à l'aide d'un patch imprégné. Dans certains cas, on peut isoler dans le sang les anticorps
responsables de la réaction allergique.
• Traitement
* La principale mesure de prévention, en cas d'urticaire dont la cause est connue, est d'éviter le
contact avec la substance en question.
* Lors d'une poussée aiguë, on peut avoir recours à des médicaments qui font diminuer la réaction du
mastocyte, regroupés sous le nom générique d'antihistaminiques. On peut également utiliser des
corticoïdes pour leur action anti-inflammatoire puissante, en applications topiques sur la zone, par
voie orale ou sous forme d'injections.
* L'adrénaline peut être utilisée dans les cas graves.

UTÉRUS
Structure creuse composée de parois musculaires épaisses, située dans la partie centrale de la cavité
pelvienne de la femme, en arrière de la vessie et en avant du rectum. Sa fonction consiste à accueillir
l'ovule fécondé pour lui permettre de grandir.

UTÉRUS
voir CANCER DU COL DE L'UTÉRUS

UTRICULE
Vésicule formant le vestibule membraneux. Les trois conduits semi-circulaires qui contiennent le
liquide appelé endolymphe en partent et y débouchent. L'utricule abrite un récepteur appelé macula,
chargé de détecter la position de la tête, information essentielle au contrôle de la position du corps.

UTRICULE PROSTATIQUE
Conduit tubulaire qui s'ouvre dans l'urètre prostatique après avoir parcouru la prostate en suivant une
direction oblique.

UVÉITE
Inflammation du tractus uvéal (uvée).
L'uvée se compose de trois structures : l'iris, le corps ciliaire et la choroïde.
L'uvéite antérieure touche l'iris et le corps ciliaire (irido-cyclite). Lorsque la choroïde est atteinte,
on parle d'uvéite postérieure ou de choroïdite. Si elle s'étend à la rétine, il s'agit alors d'une
choriorétinite.
En général, les uvéites antérieures sont d'origine inconnue. Dans certains cas, elles sont associées à
de l'arthrite chronique juvénile ou à une spondylite ankylosante.
Les uvéites postérieures peuvent être provoquées par des bactéries ou des champignons. L'infection
est contractée suite à une chirurgie oculaire, un traumatisme, etc. Les autres causes possibles sont la
toxoplasmose et une infection causée par un Candida albicans chez les toxicomanes consommateurs
d'héroïne.
• Symptomatologie
L'uvéite antérieure se manifeste par des douleurs oculaires, une photophobie (augmentation de la
sensibilité à la lumière), un blépharospasme (contraction excessive et involontaire des paupières due
à un spasme du muscle orbiculaire de l'œil) et une injection ciliaire (rougeur de l'œil). La pupille est
en myosis (contractée).
Des complications peuvent survenir sous la forme d'un œdème de la cornée ou d'un glaucome
secondaire.
L'atteinte de la rétine dans les uvéites postérieures conditionne la baisse de l'acuité visuelle. Le
patient fait état d'une vision trouble ou d'une impression de voir « des mouches voler » dans le champ
visuel.
• Diagnostic
Le diagnostic est effectué par un examen ophtalmologique, avec utilisation de la lampe à fente.
• Traitement
* Le traitement est celui de l'étiologie.
* On peut avoir recours à des mydriatiques ou des corticoïdes locaux.

UVULE
Languette arrondie dépassant de la partie inférieure du vermis et formant une proéminence sur la
paroi du 4e ventricule.
V

VAGIN
Conduit musculo-membraneux partant du col de l'utérus et qui communique avec l'extérieur par
l'orifice du vagin. Il est destiné à recevoir le pénis pendant l'acte sexuel. Il est doté d'une grande
capacité de distension, car il doit permettre le passage du fœtus au moment de l'accouchement.

VAISSEAU ILIAQUE
Veines et artères iliaques d'où partent les vaisseaux sanguins qui irriguent l'appareil reproducteur.

VAISSEAU LYMPHATIQUE
Conduits parcourant la totalité du corps, selon un trajet presque parallèle à celui du système veineux,
et recueillant la lymphe provenant des capillaires lymphatiques.

VAISSEAU LYMPHATIQUE AFFÉRENT


Canaux du système lymphatique qui débouchent dans un nœd lymphatique en passant à travers son
cortex et qui lui amènent le liquide lymphatique à filtrer.

VAISSEAU LYMPHATIQUE EFFÉRENT


Conduit partant du hile du nœd lymphatique et transportant la lymphe de l'intérieur vers l'extérieur.
C'est vers lui que convergent les sinus médullaires. À chaque nœd lymphatique correspond un
vaisseau lymphatique efférent unique.

VAISSEAU OVARIQUE
Branches terminales de l'artère et de la veine ovariques qui parviennent à l'ovaire à travers le hile.

VAISSEAU SANGUIN
Artères arrivant aux muscles auxquels elles apportent le sang oxygéné et dans lesquels elles pénètrent
sous forme de capillaires artériels extrêmement fins. Les capillaires veineux repartent du muscle
chargés de sang appauvri en oxygène et l'acheminent jusqu'au réseau veineux.

VALVE ATRIO-VENTRICULAIRE DROITE


voir ANNEAU FIBREUX DE LA VALVE TRICUSPIDE

VALVE ATRIO-VENTRICULAIRE GAUCHE


voir ANNEAU FIBREUX DE LA VALVE MITRALE

VALVE DE L'AORTE
Système composé de trois cuspides semi-lunaires, situé dans l'orifice par lequel communiquent le
ventricule gauche et l'aorte. Son ouverture, lors de la systole, ou contraction ventriculaire, permet
d'expulser dans l'aorte le sang chargé en oxygène, et sa fermeture, lors de la diastole, ou dilatation
ventriculaire, arrête le sang en l'empêchant de refluer de l'aorte vers le ventricule.

VALVE DE L'AORTE FERMÉE


Cette valve est formée de trois cuspides qui, comme celles de la valve pulmonaire, sont appelées
cuspides semi-lunaires (dans ce cas, droite, gauche et postérieure). Elle a pour fonction de réguler le
passage du sang artériel du ventricule gauche vers l'aorte ascendante et, pendant la diastole, ses
cuspides se ferment pour éviter que le sang ne reflue de l'aorte vers le ventricule.

VALVE DE L'AORTE OUVERTE


Pendant la systole, cette valve, qui a pour fonction de réguler la circulation du sang artériel du
ventricule gauche vers l'aorte ascendante, replie ses cuspides et reste ouverte pour permettre au sang
veineux de passer.

VALVE MITRALE (OU ATRIO-VENTRICULAIRE GAUCHE)


Système composé de deux cuspides séparant l'atrium gauche du ventricule gauche. Lorsqu'il s'ouvre,
il permet au sang de passer de l'atrium au ventricule et, lorsqu'il se ferme, il le bloque en l'empêchant
de refluer vers le haut. La fermeture et l'ouverture des valves du cœr provoquent un claquement qui
se traduit par les battements du cœr pouvant être entendus depuis l'extérieur lors de l'auscultation.

VALVE MITRALE FERMÉE


Cette valve, formée de deux cuspides, antérieure et postérieure, régule le passage du sang artériel de
l'atrium gauche au ventricule gauche. Pendant la systole, les deux cuspides s'assemblent parfaitement
pour fermer l'orifice et éviter que, en raison de la contraction ventriculaire, le sang artériel ne reflue
vers l'atrium.

VALVE MITRALE OUVERTE


Cette valve régule le passage du sang artériel de l'atrium gauche au ventricule gauche. Pendant la
diastole, les deux valves se replient afin que l'orifice s'ouvre et que le sang artériel, attiré par la
dilatation ventriculaire, passe de l'atrium au ventricule.

VALVE PULMONAIRE
Système constitué de trois cuspides semi-lunaires situé dans l'orifice par lequel communiquent le
ventricule droit et l'artère pulmonaire. Son ouverture, lors de la systole, ou contraction ventriculaire,
permet au sang de passer du ventricule à l'artère pulmonaire, et sa fermeture, lors de la diastole, ou
dilatation ventriculaire, arrête le sang en l'empêchant de refluer.

VALVE PULMONAIRE FERMÉE


Cette valve est formée de trois cuspides qui, en raison de leur forme et de leur disposition, sont
appelées semi-lunaires antérieure, droite et gauche . Elle régule le passage du sang veineux du
ventricule droit vers le tronc pulmonaire. Pendant la diastole, ou dilatation ventriculaire, les trois
cuspides s'assemblent les unes aux autres pour fermer l'orifice et éviter que le sang veineux ne reflue
du tronc pulmonaire jusqu'au ventricule droit.

VALVE PULMONAIRE OUVERTE


Pendant la systole, cette valve, qui régule la circulation du sang veineux du ventricule droit vers le
tronc pulmonaire, replie ses trois cuspides et reste ouverte pour permettre au sang veineux de passer.

VALVE SEMI-LUNAIRE DE MORGAGNI


voir VALVULE ANALE (OU VALVE SEMI-LUNAIRE DE MORGAGNI)

VALVE TRICUSPIDE (OU ATRIO-VENTRICULAIRE DROITE)


Système composé de trois cuspides séparant l'atrium droit du ventricule droit. Lorsque la valve
tricuspide est ouverte, elle permet au sang de passer de l'atrium au ventricule et, lorsqu'elle est
contractée et fermée, elle le bloque en l'empêchant de refluer. Près de la valve tricuspide, se trouve
le nœd atrio-ventriculaire, étape intermédiaire de la transmission de l'impulsion cardiaque. La
fermeture et l'ouverture des valves du cœr provoquent un claquement qui se traduit par les battements
du cœr pouvant être entendus depuis l'extérieur lors de l'auscultation.

VALVE TRICUSPIDE FERMÉE


Cette valve, formée de trois cuspides (antérieure, postérieure et septale, ou interne), régule la
communication entre l'atrium et le ventricule droits. Pendant la systole, les trois cuspides
s'assemblent les unes avec les autres pour fermer l'orifice et éviter que le sang veineux ne reflue du
ventricule vers l'atrium.

VALVE TRICUSPIDE OUVERTE


Cette valve régule la communication entre l'atrium et le ventricule droits. Pendant la diastole, les
trois cuspides se replient afin que l'orifice s'ouvre et que le sang veineux puisse passer de l'atrium au
ventricule.

VALVULE
Replis situés à intervalles réguliers sur la paroi interne des veines. Les valvules se couchent au
passage du sang affluant vers le cœr, puis se relèvent pour l'empêcher de refluer.

VALVULE ANALE (OU VALVE SEMI-LUNAIRE DE MORGAGNI)


Petits replis en forme de nid d'oiseau, situés entre les colonnes de Morgagni et qui entourent toute la
circonférence anale au niveau de sa jonction avec l'ampoule rectale.

VALVULE DE BAUHIN

VALVULE ILÉO-CÆCALE (OU VALVULE DE BAUHIN)


Orifice par lequel communiquent la partie finale de l'intestin grêle (iléum) et la partie initiale du gros
intestin (cæcum).
VALVULE LYMPHATIQUE
Replis situés à l'intérieur des conduits lymphatiques, qui forcent la lymphe à circuler en sens unique
en l'empêchant de revenir en arrière. Le liquide lymphatique progresse dans ces conduits grâce au
mouvement des muscles qui les entourent.

VALVULOPATHIE PULMONAIRE
La sténose pulmonaire est habituellement d'origine congénitale.
L'obstacle à la vidange du ventricule droit génère une élévation de la pression et une hypertrophie.
L'insuffisance pulmonaire se produit à la suite d'une dilatation du ventricule droit en cas
d'hypertension pulmonaire.
Il existe une surcharge volumique des cavités droites.
• Symptomatologie
Dans la sténose pulmonaire, on observe des signes de congestion veineuse et de diminution du débit
pulmonaire tandis que, dans l'insuffisance pulmonaire, les signes de congestion prédominent.
• Diagnostic
L'auscultation révèle un souffle systolique ou diastolique (selon la valvulopathie), qui augmente lors
d'une inspiration profonde et diminue à l'expiration.
L'échocardiogramme permet d'établir le diagnostic définitif.
• Traitement
* Le traitement de choix de la sténose pulmonaire est la valvuloplastie percutanée avec ballonnet.
* L'insuffisance pulmonaire répond généralement bien au traitement médical.

VALVULOPATHIE TRICUSPIDE
La sténose tricuspide est rare.
Sa cause la plus fréquente est le rhumatisme articulaire aigu et elle est généralement associée à une
atteinte de la valve mitrale.
Dans ce cas, il existe un obstacle à la vidange de l'atrium droit qui se transmet aux veines caves
supérieure et inférieure pour produire une congestion au niveau jugulaire, hépatique et des membres
inférieurs.
L'insuffisance tricuspide peut être fonctionnelle (secondaire à une dilatation du ventricule droit) ou
organique (séquelle d'une endocardite chez les toxicomanes par voie intraveineuse, d'un rhumatisme
articulaire aigu, etc.).
L'insuffisance de la valve autorise un reflux sanguin dans l'atrium droit en systole, entraînant une
surcharge volumique des cavités droites.
• Symptomatologie
La sténose tricuspide se manifeste par des symptômes variés. Par une congestion veineuse systémique
: hépatomégalie, altération de la fonction hépatique, splénomégalie, ascite, symptômes digestifs et
œdèmes des membres inférieurs. Par une diminution du flux sanguin vers les tissus : fatigue et
faiblesse.
Dans l'insuffisance tricuspide, les symptômes de congestion veineuse systémique prédominent.
• Diagnostic
Les souffles perçus en cas de sténose ou d'insuffisance tricuspide augmentent de manière
caractéristique lors d'une inspiration profonde et diminuent à l'expiration.
L'échocardiogramme permet d'établir le diagnostic définitif.
• Traitement
* Le traitement est tout d'abord médical (essentiellement par diurétiques). Si celui-ci ne suffit pas, il
convient de recourir au traitement chirurgical (si possible conservateur ou, à défaut, de remplacement
valvulaire).

VAQUEZ
voir MALADIE OU SYNDROME DE VAQUEZ. POLYCYTHÉMIE VRAIE. ÉRYTHRÉMIE

VARICE
Dilatation et sinuosités des veines superficielles des jambes.
Elles peuvent être primaires, dues à une faiblesse congénitale de la paroi, ou secondaires à une
insuffisance veineuse profonde et à une incompétence des veines perforantes.
Il existe des facteurs prédisposants comme la station debout prolongée, la grossesse et l'obésité.
• Symptomatologie
Le motif de la consultation est généralement esthétique. Une douleur non spécifique, une sensation de
pesanteur, des crampes, des troubles cutanés, des démangeaisons et une douleur le long des trajets
variqueux peuvent apparaître.
• Diagnostic
L'examen du patient en position debout suffit dans la plupart des cas.
Il existe des tests permettant de déterminer la localisation des valvules incompétentes à l'aide de
l'échographie doppler.
• Traitement
* En général, l'état des patients est amélioré par des mesures conservatoires qui consistent à
surélever périodiquement les jambes, à éviter la station debout prolongée, à faire de l'exercice, à
pratiquer des massages et à porter des bas de compression élastique.
* Les petites varices peuvent être traitées au moyen de solutions sclérosantes.
* Les plus grosses nécessitent parfois un traitement chirurgical.

VARICELLE ET ZONA
La contamination a lieu par contact direct.
L'infection initiale donne lieu à une varicelle. Le virus reste ensuite tapi dans les ganglions nerveux et
peut réapparaître ultérieurement sous forme de zona.
• Symptomatologie
La varicelle est une maladie extrêmement contagieuse qui apparaît après une période d'incubation de
15 jours et se caractérise initialement par une éruption vésiculaire exanthématique et prurigineuse qui
s'étend dans le sens céphalo-caudal, c'est-à-dire de la tête aux pieds. Elle s'accompagne d'une fièvre
légère et, dans certains cas, de symptômes généraux.
La complication la plus fréquente chez l'enfant est la surinfection bactérienne des lésions. Chez
l'adulte, elle peut provoquer une pneumonie dans 20% des cas.
Des cicatrices peuvent subsister en raison du grattage des lésions.
Après guérison, le virus reste latent à vie dans les ganglions nerveux sensitifs les plus proches de la
peau.
Le zona apparaît en cas d'affaiblissement de la réponse immunitaire de l'hôte. Généralement, il ne se
produit qu'une seule récidive.
Le zona est le plus souvent localisé au thorax (espaces intercostaux) mais peut également toucher
différents nerfs crâniens.
Des lésions vésiculaires douloureuses apparaissent en suivant un trajet linéaire qui se superpose à
celui du nerf. Elles guérissent en 2 à 3 semaines.
La complication la plus fréquente est la névralgie post-zostérienne.
• Diagnostic
Le tableau est suffisamment caractéristique pour permettre de poser le diagnostic à l'aide d'un examen
clinique.
• Traitement
* La varicelle sans complications ne nécessite qu'un traitement symptomatique par antipyrétiques et
antiprurigineux.
* Les médicaments antiviraux sont réservés aux cas sévères ou compliqués.
* Le zona est traité par antiviraux chez les patients immunodéprimés, âgés ou présentant des
manifestations cliniques particulières et s'il est diagnostiqué dans un délai de 48 à 72 heures.

VARICOCÈLE
Dilatation des veines (varices) du cordon spermatique.
Elle survient en cas d'insuffisance des valvules veineuses des plexus veineux du cordon spermatique,
sous une forme ressemblant aux varices qui apparaissent parfois sur les autres parties du corps.
Elle apparaît plus fréquemment du côté gauche.
• Symptomatologie
En règle générale, elle se présente comme une masse indolore chez les hommes âgés de 15 à 25 ans.
Lors de la palpation, on a l'impression de toucher un « sac de vers grouillants ».
Dans certains cas, elle peut provoquer la stérilité du patient.
• Diagnostic
L'examen clinique est suffisant pour établir le diagnostic.
Une échographie et la transillumination peuvent également être utiles.
• Traitement
* Un support scrotal peut être mis en place.
* Si des signes de dystrophie testiculaire ou de stérilité apparaissent, le traitement chirurgical est
alors conseillé. Il consiste à ligaturer les veines spermatiques ou à procéder à leur embolisation.

VASCULARITE
Les vascularites sont un groupe hétérogène de pathologies caractérisées par la destruction de la paroi
vasculaire en raison d'un phénomène inflammatoire. Il semble que le processus soit provoqué par le
dépôt d'immunocomplexes (agrégats d'antigènes, d'anticorps et de complément) sur la paroi
vasculaire, par l'action de l'immunité produite par les cellules (lymphocytes T) ou par la formation
d'anticorps contre la paroi vasculaire.
La destruction vasculaire détermine le manque d'irrigation sanguine des organes atteints.
Les vascularites peuvent se présenter comme un processus isolé ou être des manifestations de
maladies telles que des tumeurs, des maladies du tissu conjonctif ou des infections.
• Symptomatologie
Les symptômes sont variables. Ils dépendent de la baisse d'apport en oxygène (ischémie) à l'organe
concerné.
En règle générale, des manifestations non spécifiques telles que de la fièvre, une anorexie (perte de
l'appétit), une perte de poids, une faiblesse, etc., sont associées à ces symptômes.
• Diagnostic
Le diagnostic est confirmé par l'analyse anatomopathologique d'une biopsie des tissus affectés.
• Traitement
* Le traitement est fonction de la zone dans laquelle se présente l'affection vasculaire.

VASOPRESSINE
voir HORMONE ANTIDIURÉTIQUE (OU VASOPRESSINE)

VEINE
Vaisseaux sanguins transportant le sang chargé de déchets (sang veineux) provenant des tissus
corporels jusqu'au cœr, puis aux poumons, où il est enrichi en oxygène. Il existe des veines de
différents calibres, depuis les capillaires veineux jusqu'aux veinules et aux veines de moyen et gros
calibre.

VEINE ALVÉOLAIRE
Les dents ont besoin de la circulation sanguine pour « rester en vie » : des orifices situés aux
extrémités de la racine constituent le point d'arrivée ou de départ d'artères et de veines, provenant ou
aboutissant dans l'artère et la veine dentaires inférieures (pour les dents inférieures) et dans l'artère
alvéolaire ou infra-orbitaire (pour les dents supérieures).

VEINE ALVÉOLAIRE INFÉRIEURE


Elle trouve son origine dans la région alvéolaire et s'anastomose avec la veine maxillaire interne.

VEINE ANGULAIRE
Elle trouve son origine dans l'angle interne de l'œil et descend le long de la joue, donnant ensuite
naissance à la veine faciale.

VEINE AURICULO-OCCIPITALE
Ces veines reçoivent les branches veineuses en provenance des régions auriculaire postérieure et
occipitale, et se terminent dans la veine jugulaire externe.

VEINE AZYGOS (OU GRANDE VEINE AZYGOS)


Veine constituant, avec l'hémi-azygos, un réseau veineux qui vient compléter les veines caves. La
veine azygos recueille le sang veineux provenant des zones médiastinale, diaphragmatique,
intercostale et lombale, puis, après avoir remonté la colonne vertébrale par le côté avant droit,
débouche dans la région rétro-cardiaque sur la veine cave supérieure, située dans la partie haute du
thorax.

VEINE BASILIQUE
Une des deux veines constituant le système veineux superficiel du bras, dont elle parcourt la zone
interne juste au-dessous de la peau. Elle naît de l'union des veines médiane basilique et basilique de
l'avant-bras, dans la région interne du coude, et sillonne ensuite la partie interne du bras, pour
déboucher dans les veines brachiales du réseau veineux profond, près de la zone axillaire. Elle
s'anastomose parfois directement avec la veine axillaire.

VEINE BASILIQUE (DE L'AVANT-BRAS)


Elle recueille le sang de la partie interne et dorsale de la main, et fait suite à la veine salvatelle du
petit doigt. Elle contourne le bord interne de l'avant-bras et devient antérieure, remontant jusqu'à la
région interne du coude, où elle rejoint la veine médiane basilique et forme la veine basilique du
bras.

VEINE BRACHIO-CÉPHALIQUE
Tronc veineux formé par les veines sub-clavière et jugulaire externe qui drainent le sang veineux du
membre supérieur et de la tête. Il existe une veine brachio-céphalique droite et une gauche, dont la
réunion forme la veine cave supérieure, qui transporte le sang des deux zones jusqu'à l'atrium droit.

VEINE BRACHIO-CÉPHALIQUE
Ces veines constituent le prolongement de la veine sub-clavière et de la veine jugulaire qui
transportent le sang veineux du membre supérieur et de la tête. Il existe une veine brachio-céphalique
droite et une gauche, dont la réunion forme la veine cave supérieure, qui transporte le sang des deux
zones jusqu'à l'atrium droit.

VEINE BRACHIO-CÉPHALIQUE DROITE


Née de l'union des veines provenant du membre supérieur droit et de la moitié droite de la tête, cette
veine débouche dans la veine cave supérieure. Derrière elle, passe le nerf phrénique droit. Elle
rejoint la veine brachio-céphalique gauche et donne naissance à la veine cave supérieure, qui
débouche dans l'atrium droit.

VEINE BRACHIO-CÉPHALIQUE GAUCHE


Tronc veineux recevant tout le sang veineux du membre supérieur gauche et de la moitié gauche de la
tête. Il rejoint la veine brachio-céphalique droite et donne naissance à la veine cave supérieure, qui
débouche dans l'atrium droit.

VEINE CAUDALE
voir FORAMEN DE LA VEINE CAVE INFÉRIEURE

VEINE CAVE
Les capillaires veineux convergent dans des veines de plus gros calibre qui, à leur tour, débouchent
dans les veines caves. La veine cave supérieure recueille le sang veineux de la tête et des membres
supérieurs, et la veine cave inférieure recueille le sang veineux du tronc, de l'abdomen et des
membres inférieurs.
VEINE CAVE INFÉRIEURE (OU CAUDALE)
Tronc commun dans lequel se déverse le sang veineux de la moitié inférieure du corps (abdomen,
pelvis et membres inférieurs). Après avoir traversé le diaphragme, la veine cave inférieure pénètre
dans la cavité thoracique, en suivant un trajet parallèle à l'aorte, et arrive avec la veine cave
supérieure dans l'atrium droit. En arrière du foie, elle reçoit les veines hépatiques, qui drainent le
sang veineux de cet organe.

VEINE CAVE SUPÉRIEURE (OU CRÂNIALE)


Gros tronc veineux vers lequel afflue le sang veineux de la moitié supérieure du corps (tête, tronc et
membres supérieurs). La veine cave supérieure est formée par la réunion des deux troncs brachio-
céphaliques droit et gauche, et débouche dans l'atrium droit, à côté de la veine cave inférieure. Le
nerf phrénique droit descend parallèlement à son bord externe.

VEINE CENTRALE DE LA GLANDE SURRÉNALE (OU SURRÉNALE


PRINCIPALE)
Elle est issue de la zone moyenne de la capsule surrénale et, après avoir rejoint la veine phrénique
inférieure, débouche dans la veine rénale.

VEINE CENTRALE DE LA RÉTINE


L'artère et la veine de la rétine arrivent à l'intérieur du bulbe de l'œil avec le nerf optique à travers le
disque optique. Une fois à l'intérieur, elles se divisent et forment des ramifications qui s'étendent
comme un réseau sur toute la surface de la rétine.

VEINE CENTRALE DU FOIE


Veine située au centre du lobule hépatique et chargée de recueillir le sang provenant de celui-ci, une
fois filtré par les hépatocytes.

VEINE CÉPHALIQUE
Veine issue de l'union des veines médiane céphalique et céphalique de l'avant-bras et qui prend
naissance dans la zone externe du coude. Elle remonte ensuite le bras pour atteindre la périphérie de
l'aisselle et déboucher dans la veine axillaire. La veine céphalique suit donc une trajectoire incurvée,
connue sous le nom de crosse de la veine céphalique.

VEINE CÉPHALIQUE ACCESSOIRE


Branche veineuse provenant de la face postérieure de l'avant-bras et qui, après être devenue
antérieure, débouche dans la zone initiale de la veine céphalique, à proximité du pli du coude.

VEINE CÉPHALIQUE DE L'AVANT-BRAS


Elle naît sur le dos de la main, drainant le sang veineux provenant de la veine céphalique du pouce et
de l'extrémité externe de l'arcade veineuse dorsale. Elle devient ensuite antérieure, après avoir longé
le bord externe de l'avant-bras, et se termine à la hauteur du coude en rejoignant la veine médiane
céphalique pour donner naissance à la veine céphalique du bras.
VEINE CÉPHALIQUE DU POUCE
Veine issue de l'union des veines digitales du pouce et d'une veine digitale de l'index. Elle rejoint les
veines de l'extrémité externe du réseau superficiel de l'arcade veineuse dorsale et donne naissance à
la veine céphalique de l'avant-bras.

VEINE CIRCONFLEXE ILIAQUE


Veine suivant un parcours parallèle à celui de l'artère du même nom. Elle recueille le sang veineux
de la zone superficielle des parois latérales de l'abdomen et débouche dans la veine fémorale.

VEINE CIRCONFLEXE ILIAQUE SUPERFICIELLE


Elle recueille le sang veineux de la zone superficielle de la paroi abdominale et s'anastomose avec la
veine fémorale ou la veine iliaque externe, selon qu'elle passe sur ou sous le ligament inguinal (ou
arcade crurale).

VEINE COLIQUE DROITE


Elle recueille le sang veineux du côlon droit, ou ascendant, et débouche dans la partie droite de la
veine mésentérique supérieure.

VEINE COLIQUE GAUCHE


Branche veineuse débouchant dans la veine mésentérique inférieure après avoir récupéré le sang
veineux du côlon descendant, ou gauche.

VEINE COLIQUE MOYENNE


Elle atteint la face antérieure de la veine mésentérique supérieure, au-dessus de la troisième portion
du duodénum, après avoir parcouru le mésocôlon transverse pour recueillir le sang veineux du côlon
transverse.

VEINE CORONAIRE STOMACHIQUE


voir VEINE GASTRIQUE GAUCHE (OU CORONAIRE STOMACHIQUE)

VEINE CORONAIRE STOMACHIQUE


voir VEINE GASTRIQUE GAUCHE (OU CORONAIRE STOMACHIQUE)

VEINE CRÂNIALE
voir OSTIUM DE LA VEINE CAVE SUPÉRIEURE

VEINE DE LA QUEUE DU PANCRÉAS


Fine branche partant de la veine splénique et pénétrant dans la queue du pancréas.

VEINE DIAPHRAGMATIQUE
voir VEINE PHRÉNIQUE (OU DIAPHRAGMATIQUE) INFÉRIEURE
VEINE DIAPHRAGMATIQUE INFÉRIEURE GAUCHE
voir VEINE PHRÉNIQUE (OU DIAPHRAGMATIQUE) INFÉRIEURE GAUCHE

VEINE DIGITALE DORSALE


Elles proviennent des zones latérales des doigts, qu'elles parcourent depuis leur extrémité distale, et
finissent par s'unir entre elles pour former les veines métacarpiennes dorsales.

VEINE DORSALE DES ORTEILS


Petites veines naissant de l'extrémité des orteils, principalement au niveau de leur face dorsale, et
recevant également des branches plantaires. Elles transportent le sang veineux de cette zone jusqu'à
l'arcade dorsale du pied.

VEINE DORSALE LATÉRALE DU PIED


Prolongement interne de l'arcade dorsale du pied, qui suit un trajet ascendant pour donner naissance à
la grande veine saphène.

VEINE DORSALE PROFONDE


Réseau veineux profond en provenance des organes érectiles et qui se termine dans la veine iliaque
interne.

VEINE DORSALE SUPERFICIELLE DU PÉNIS


Le réseau veineux superficiel du pénis converge en une veine commune qui parcourt le dos de cet
organe et rejoint le réseau veineux de la paroi abdominale. La veine dorsale superficielle du pénis
débouche dans la veine fémorale et parfois dans la veine obturatrice. Il existe également un réseau
veineux profond en provenance des organes érectiles et qui se termine dans la veine iliaque interne.

VEINE ÉPIGASTRIQUE
Elle débute dans la partie antérieure de la paroi abdominale, près de l'ombilic, et suit un trajet
parallèle à celui de l'artère du même nom, avant de déboucher dans la veine iliaque externe ou dans
la veine fémorale, selon qu'elle passe sur ou sous le ligament inguinal. Dans sa partie supérieure,
cette veine rejoint la veine thoracique interne.

VEINE ET ARTÈRE ÉPIGASTRIQUES INFÉRIEURES


Ramifications naissant de l'artère et de la veine iliaques externes et remontant le long de la paroi
antérieure de l'abdomen, adossées à la gaine du muscle droit dans lequel elles pénètrent. Au
voisinage de l'ombilic, elles rejoignent l'artère et la veine thoraciques internes.

VEINE ET ARTÈRE LYMPHATIQUES


Chaque nœd lymphatique est irrigué par un système d'artères et de veines qui amènent respectivement
le sang artériel et évacuent le sang veineux. À l'intérieur, ces vaisseaux se ramifient en artérioles et
en veinules qui forment un réseau très complexe orienté vers les trabécules. Ce double système entre
et sort du nœd lymphatique par le hile ganglionnaire.

VEINE ET ARTÈRE MÉNINGÉES


Dense réseau d'artères et de veines situées dans les méninges. Les artères sont issues de deux
branches principales, les artères méningées moyenne et postérieure, et les veines débouchent dans les
sinus veineux entourant le cerveau.

VEINE ET ARTÈRE MÉSENTÉRIQUES SUPÉRIEURES


Deux vaisseaux sanguins provenant de l'aorte abdominale et débouchant dans la veine porte,
respectivement. L'artère mésentérique supérieure est chargée d'irriguer l'intestin grêle, une partie du
pancréas et du mésentère ainsi que le côté droit du gros intestin ; la veine mésentérique supérieure,
quant à elle, transporte le sang veineux de l'intestin grêle et une partie de celui du gros intestin et, en
passant derrière le pancréas, recueille une partie du sang contenu dans celui-ci.

VEINE ET ARTÈRE SUB-CLAVIÈRES


Vaisseaux sanguins transportant le sang artériel et le sang veineux du membre supérieur. Ils
débouchent respectivement dans le tronc artériel brachio-céphalique et dans la veine brachio-
céphalique.

VEINE ET ARTÈRE TESTICULAIRES


Vaisseaux sanguins se joignant aux branches nerveuses génitales pour accompagner le conduit
déférent dans son passage à travers le canal inguinal.

VEINE ET ARTÈRE TRABÉCULAIRES


Ramifications des très nombreuses veines et artères qui parcourent l'intérieur de la rate et constituent
un réseau intra-splénique grâce auquel le sang irrigue abondamment cet organe.

VEINE FACIALE
Veine dont l'origine se situe dans l'angle intérieur de l'œil. Elle draine le sang veineux de toute la
région faciale, de l'angle interne de l'œil (sa partie la plus haute) jusqu'à la veine jugulaire interne
dans laquelle elle se déverse, recevant sur son passage des branches veineuses de l'ensemble de cette
zone : labiales, masséterines, sub-mentonnières, alvéolaires, palatines, sub-mandibulaires, etc.

VEINE FÉMORALE
Veine transportant le sang veineux du membre inférieur vers la cavité abdominale. Elle est désignée
par le nom de veine fémorale jusqu'à ce qu'elle traverse l'anneau inguinal, puis elle devient la veine
iliaque externe dans la partie intra-abdominale de son parcours. Les deux branches fémorales suivent
un trajet parallèle à celui des artères fémorales, recueillant le sang veineux provenant des structures
musculaires de la cuisse.

VEINE FRONTALE
Ensemble de petits vaisseaux chargés de recueillir le sang veineux de la zone frontale et de
l'acheminer jusqu'à la veine temporale superficielle. Une partie du réseau veineux de la région
frontale se déverse dans la veine faciale qui, à son tour, draine le sang vers la jugulaire interne.

VEINE GASTRIQUE COURTE


Elles partent du fundus de l'estomac et se dirigent vers la veine splénique dans laquelle elles
débouchent.

VEINE GASTRIQUE DROITE (OU VEINE PYLORIQUE)


Elle naît dans la zone pylorique et s'anastomose avec la veine porte au niveau de sa face antérieure.

VEINE GASTRIQUE GAUCHE (OU CORONAIRE STOMACHIQUE)


Veines parcourant la petite courbure de l'estomac et débouchant directement dans la veine porte,
avant que celle-ci ne pénètre dans la porte du foie. Elle reçoit également les branches veineuses de la
partie inférieure de l'œsophage.

VEINE GASTRO-ÉPIPLOÏQUE
voir VEINE GASTRO-OMENTALE (OU GASTRO-ÉPIPLOÏQUE)

VEINE GASTRO-OMENTALE (OU GASTRO-ÉPIPLOÏQUE)


Veines chargées de recueillir le sang du bord gauche de l'estomac et des omentums qui soutiennent
l'intestin. Elles débouchent dans les veines mésentérique supérieure et splénique. Il existe une veine
gastro-omentale droite et une veine gastro-omentale gauche.

VEINE GASTRO-OMENTALE (OU GASTRO-ÉPIPLOÏQUE) DROITE


Elle forme, avec la veine gastro-omentale gauche, l'arc veineux de la grande courbure de l'estomac.
Elle reçoit des branches veineuses des parois gastriques, puis débouche dans la veine mésentérique
supérieure.

VEINE GASTRO-OMENTALE (OU GASTRO-ÉPIPLOÏQUE) GAUCHE


Elle forme, avec la veine gastro-omentale droite, l'arc veineux de la grande courbure de l'estomac.
Elle reçoit des branches veineuses des parois gastriques, puis débouche dans la veine splénique.

VEINE GLUTÉALE INFÉRIEURE


Elle naît dans la zone glutéale inférieure et pénètre dans le pelvis par la grande incisure ischiatique,
où elle fusionne avec la veine glutéale supérieure pour former un tronc unique débouchant dans la
veine iliaque interne.

VEINE GLUTÉALE SUPÉRIEURE


Elle naît dans la zone glutéale supérieure et pénètre dans le pelvis par la grande incisure ischiatique,
où elle fusionne avec la veine glutéale inférieure pour former un tronc unique débouchant dans la
veine iliaque interne.
VEINE HÉMI-AZYGOS (OU HÉMI-AZYGOS INFÉRIEURE)
Elle suit un trajet parallèle à celui de la veine azygos, le long du bord gauche de la colonne
vertébrale, recueillant le sang veineux des derniers espaces intercostaux. Elle rejoint ensuite la veine
azygos par l'intermédiaire d'une branche passant derrière l'œsophage.

VEINE HÉMORROÏDALE MOYENNE


voir VEINE RECTALE (OU HÉMORROÏDALE) MOYENNE

VEINE HÉPATIQUE (OU SUS-HÉPATIQUE)


Veines sortant de la zone postérieure du foie et débouchant dans la veine cave inférieure, dans
laquelle elles déversent le sang épuré par le filtre hépatique.

VEINE HYPOGASTRIQUE
voir VEINE ILIAQUE INTERNE (OU VEINE HYPOGASTRIQUE)

VEINE ILÉALE ET JÉJUNALE


Ces veines forment un réseau complexe provenant du jéjunum et de l'iléum, et présentent de
nombreuses anses anastomotiques qui les unissent et finissent par converger vers le côté gauche de la
veine mésentérique supérieure.

VEINE ILÉO-COLIQUE
Elle naît de l'union de plusieurs veines provenant de la jonction iléo-colique et chargées de
transporter le sang du cæcum, de la région appendiculaire, des portions finale de l'iléum et initiale du
côlon ascendant. La veine iléo-colique débouche sur le côté droit de la veine mésentérique
supérieure.

VEINE ILIAQUE COMMUNE (OU PRIMITIVE)


Elles naissent de l'union des veines iliaques externe et interne et remontent l'abdomen en sens oblique
pour rejoindre la veine du même nom, située du côté opposé, et former ainsi la veine cave inférieure.

VEINE ILIAQUE COMMUNE (OU PRIMITIVE) DROITE


Elle naît de l'union des veines iliaques externe et interne et remonte l'abdomen en sens oblique pour
rejoindre la veine du même nom, située du côté opposé, et former ainsi la veine cave inférieure.

VEINE ILIAQUE EXTERNE


Gros tronc veineux prolongeant la veine fémorale à l'endroit où celle-ci passe sous le ligament
inguinal et pénètre dans la cavité abdominale. La veine iliaque externe recueille le sang veineux du
membre inférieur et le transporte jusqu'à la veine cave inférieure. Après avoir pénétré dans la cavité
pelvienne, elle rejoint la veine iliaque interne pour former la veine iliaque commune.

VEINE ILIAQUE INTERNE (OU VEINE HYPOGASTRIQUE)


Elle reçoit plusieurs branches chargées de drainer le sang veineux des organes intra-pelviens (vessie,
rectum, anus, etc.), de la région glutéale et des organes génitaux externes. Elle fusionne ensuite avec
la veine iliaque externe pour former la veine iliaque commune (ou primitive).

VEINE ILIAQUE PRIMITIVE


voir VEINE ILIAQUE COMMUNE (OU PRIMITIVE)

VEINE INFRA-ORBITAIRE
Les veines infra-orbitaires sont de fines veines qui recueillent le sang veineux de la région infra-
orbitaire et l'acheminent vers le réseau de la veine faciale.

VEINE INFRA-ORBITAIRE
Fines veines recueillant le sang veineux de la région infra-orbitaire, l'acheminant vers le réseau de la
veine faciale.

VEINE INTERCOSTALE
Elles parcourent chacun des espaces intercostaux. Les veines intercostales situées dans la partie
inférieure droite débouchent directement dans la veine azygos ; celles de la partie supérieure droite
se déversent dans la veine intercostale supérieure droite ; les veines intercostales se trouvant dans la
partie inférieure gauche communiquent avec la veine azygos, enfin celles localisées dans la zone
supérieure gauche débouchent dans la veine intercostale supérieure gauche.

VEINE INTERCOSTALE SUPÉRIEURE DROITE


Elle descend par le bord supérieur droit de la colonne vertébrale, reçoit les veines intercostales qui
desservent cette zone et débouche dans la veine azygos.

VEINE INTERCOSTALE SUPÉRIEURE GAUCHE


Elle descend par le bord gauche de la colonne vertébrale, reçoit les veines intercostales qui
desservent cette zone et débouche dans la veine azygos.

VEINE JÉJUNALE ET ILÉALE


Ces veines forment un réseau complexe provenant du jéjunum et de l'iléum, et présentent de
nombreuses anses anastomotiques qui les unissent et finissent par converger vers le côté gauche de la
veine mésentérique supérieure.

VEINE JUGULAIRE ANTÉRIEURE


Elle naît dans la région sub-mentonnière, draine le sang veineux de la zone antérieure du cou et
débouche à proximité de la jonction entre la veine jugulaire externe et la veine sub-clavière.

VEINE JUGULAIRE EXTERNE


Née de la jonction des veines des zones occipitale, temporale, maxillaire et de branches de la veine
jugulaire interne, elle parcourt la zone externe et superficielle du cou, en débouchant en avant du
muscle sterno-cléido-mastoïdien. Elle débouche dans la veine sub-clavière, près de son point de
jonction avec la veine jugulaire interne.

VEINE JUGULAIRE INTERNE


Les veines jugulaires sont deux veines de gros calibre prenant naissance à la jonction des sinus
veineux crâniens, qui débouchent à cet endroit à travers la partie pétreuse de l'os temporal. Elles
sortent du crâne par le foramen jugulaire et descendent sur les côtés du cou. Elles transportent le sang
veineux provenant des structures intra-crâniennes et du cou jusqu'à la veine brachio-céphalique, en
recevant sur leur parcours des branches veineuses de la glande thyroïde, de la langue, et des zones
faciale, maxillaire et temporale.

VEINE LABIALE INFÉRIEURE


Elle recueille le sang veineux de la région de la lèvre inférieure et le transporte jusqu'à la veine
faciale.

VEINE LABIALE SUPÉRIEURE


Elle recueille le sang veineux de la région de la lèvre supérieure et le transporte jusqu'à la veine
faciale.

VEINE LARYNGÉE SUPÉRIEURE


Elle achemine le sang veineux de la partie supérieure du larynx à la veine thyroïdienne supérieure,
par l'intermédiaire de laquelle elle communique avec la jugulaire interne.

VEINE LINGUALE
Elle draine le sang veineux de la zone linguale et débouche dans la veine faciale, même si elle peut
parfois se déverser directement dans la veine jugulaire interne.

VEINE MARGINALE GAUCHE


Veine amenant le sang du bord gauche jusqu'à la grande veine du cœr, qui passe dans le sillon
coronaire postérieur et arrive au sinus coronaire.

VEINE MAXILLAIRE INTERNE


Elle recueille le sang veineux de la région maxillaire et rejoint la veine temporale superficielle avec
laquelle elle forme un tronc commun. Celui-ci débouche dans la veine jugulaire interne, de sorte que
les deux réseaux veineux communiquent entre eux.

VEINE MÉDIANE BASILIQUE


Une des veines issues de la division de la veine médiane de l'avant-bras, au niveau du pli du coude.
Elle suit un trajet ascendant en direction de la zone interne et rejoint la veine basilique de l'avant-
bras, dont la jonction donne naissance à la veine basilique du bras.
VEINE MÉDIANE CÉPHALIQUE
Une des veines issues de la division de la veine médiane de l'avant-bras, au niveau du pli du coude.
Elle suit un trajet ascendant en direction de la zone externe et rejoint la veine céphalique de l'avant-
bras, dont la jonction donne naissance à la veine céphalique du bras.

VEINE MÉDIANE DE L'AVANT-BRAS


Elle parcourt la face antérieure de l'avant-bras, depuis le poignet, où elle naît de la confluence des
veines palmaires superficielles, jusqu'au pli du coude, où elle bifurque en deux branches latérales :
les veines médiane céphalique et médiane basilique. Le long de son parcours, la veine médiane de
l'avant-bras reçoit de nombreuses branches veineuses perforantes ainsi que des ramifications la
reliant au système veineux profond et à la veine céphalique de l'avant-bras.

VEINE MÉSENTÉRIQUE INFÉRIEURE


Elle recueille le sang veineux de la moitié gauche du gros intestin et constitue la zone de convergence
des branches veineuses coliques, sigmoïdiennes et rectales (ou hémorroïdales). Elle termine son
trajet en s'unissant à la veine splénique, puis à la veine mésentérique supérieure, dont la jonction
donne naissance à la veine porte.

VEINE MÉSENTÉRIQUE SUPÉRIEURE


Elle transporte le sang veineux provenant de l'intestin grêle et de la moitié droite du gros intestin. En
passant derrière le pancréas, elle reçoit une partie du sang veineux issu de celui-ci. Elle finit par
rejoindre la veine mésentérique inférieure et la veine splénique pour former la veine porte. Elle
reçoit des branches jéjunales, iléo-coliques, coliques, pancréatiques et omentales (épiploïques).

VEINE MÉTACARPIENNE DORSALE


Trois veines formées par l'union des veines digitales dorsales et remontant la partie superficielle des
espaces interosseux qui séparent les os métacarpiens. Elles débouchent dans l'arcade veineuse
dorsale.

VEINE MOYENNE DU CŒUR


Branche veineuse recueillant le sang de la zone interventriculaire postérieure et l'amenant au sinus
coronaire.

VEINE OBTURATRICE
Veine issue de la partie interne de la cuisse, qui pénètre dans le pelvis par le foramen obturé,
débouchant dans la veine iliaque interne, tout près de son point de jonction avec l'iliaque externe.

VEINE OCCIPITALE
Branche issue de la région occipitale drainant le sang veineux jusqu'à la jugulaire interne.

VEINE OMBILICALE
Reste atrophique de ce qui constitue une importante voie veineuse pour le fœtus durant la période
prénatale. Après la naissance, la veine ombilicale n'a plus aucune fonction et finit par s'atrophier.

VEINE OVARIQUE DROITE


Elle naît de l'union de veines utérines et de différentes veines chargées de recueillir le sang de
l'ovaire droit. Elle suit un trajet ascendant, le long du côté droit de l'abdomen, et va rejoindre la
veine cave inférieure, sous la veine rénale droite.

VEINE OVARIQUE GAUCHE


Elle naît de l'union de plusieurs veines issues de l'ovaire gauche, que viennent rejoindre des branches
provenant de l'utérus. Elle remonte le côté gauche de l'abdomen et se déverse dans la veine rénale
gauche.

VEINE PALATINE EXTERNE


Cette veine recueille le sang veineux des parois et muscles pharyngiens et du palais mou et se termine
dans la veine faciale.

VEINE PALMAIRE SUPERFICIELLE


Le système veineux palmaire superficiel est moins dense que le système veineux dorsal. Il est
constitué par un ensemble de petites veines, plus nombreuses à la périphérie des éminences thénar et
hypothénar. Celles de la zone moyenne convergent vers la face antérieure du poignet et débouchent
dans la veine médiane de l'avant-bras, tandis que celles des zones externe et interne finissent par
rejoindre les veines dorsales (veine céphalique du pouce et salvatelle du petit doigt, qui sont à
l'origine des veines céphalique et basilique de l'avant-bras, respectivement).

VEINE PANCRÉATICO-DUODÉNALE INFÉRIEURE


Elle provient de la tête du pancréas et fait suite aux veines pancréatico-duodénales supéro-
antérieures. Elle se termine dans la veine mésentérique supérieure. La veine pancréatico-duodénale
inférieure présente deux branches : antérieure et postérieure.

VEINE PANCRÉATICO-DUODÉNALE SUPÉRO-ANTÉRIEURE


Elle transporte le sang veineux d'une partie du duodénum et de la tête du pancréas jusqu'à la veine
mésentérique supérieure. Elle s'unit ensuite à la veine gastro-omentale (ou gastro-épiploïque) droite.

VEINE PANCRÉATICO-DUODÉNALE SUPÉRO-POSTÉRIEURE


Elle recueille le sang veineux des premières portions du duodénum et débouche dans la veine porte,
après avoir reçu des branches veineuses provenant des voies biliaires.

VEINE PARIÉTALE
Les veines pariétales constituent un réseau de petits vaisseaux chargés de recueillir le sang veineux
de la zone pariétale et de l'acheminer jusqu'à la veine temporale superficielle.
VEINE PERFORANTE DU COUDE
Branche faisant communiquer le système veineux profond de l'avant-bras avec la veine médiane du
réseau superficiel, qu'elle rejoint avant sa bifurcation finale.

VEINE PHRÉNIQUE (OU DIAPHRAGMATIQUE) INFÉRIEURE


Elles suivent un trajet similaire à celui des artères phréniques inférieures. Elles trouvent leur origine
dans la face inférieure du diaphragme et recueillent le sang veineux de cette zone pour l'acheminer
vers la veine cave inférieure, avec laquelle elles communiquent par sa face antérieure. Elles
descendent ensuite pour rejoindre les veines surrénales.

VEINE PHRÉNIQUE (OU DIAPHRAGMATIQUE) INFÉRIEURE GAUCHE


Elle trouve son origine dans la face inférieure du diaphragme et recueille le sang veineux de cette
zone pour l'acheminer vers la veine cave inférieure, dans laquelle elle débouche. Elle descend
ensuite pour rejoindre les veines surrénales. Il existe une veine phrénique inférieure droite et une
veine phrénique inférieure gauche.

VEINE PORTE
Tronc veineux de gros calibre par lequel le sang veineux provenant des organes digestifs abdominaux
passe dans le foie. La veine porte naît de l'union de plusieurs veines importantes : les veines
mésentériques supérieure et inférieure (qui recueillent le sang veineux de l'intestin grêle et du gros
intestin) et la veine splénique (qui draine le sang veineux de la rate). Elle remonte vers l'organe
hépatique dans lequel elle pénètre par la porte du foie, pour se diviser en de multiples ramifications.
Sur son trajet extra-hépatique, la veine porte reçoit des branches veineuses provenant de l'estomac,
de la vésicule biliaire, de la région ombilicale et du pancréas.

VEINE POSTÉRIEURE DU VENTRICULE GAUCHE


Petite branche recueillant le sang veineux de la paroi postérieure du ventricule gauche et l'amenant au
sinus coronaire.

VEINE PUDENDALE
Veines recueillant le sang veineux d'une partie des organes génitaux pour le déverser dans la grande
veine saphène, à proximité immédiate de la veine fémorale.

VEINE PUDENDALE EXTERNE SUPERFICIELLE


Branches qui recueillent le sang veineux de la zone génitale et le déversent dans la grande veine
saphène (ou saphène interne) à proximité de son anastomose avec la veine fémorale.

VEINE PUDENDALE INTERNE


Veine communiquant avec la veine iliaque interne après avoir reçu des branches veineuses venues de
la périphérie de l'anus (veine rectale, ou hémorroïdale, moyenne), du périnée, et du pénis ou de la
vulve.
VEINE PULMONAIRE
Les veines pulmonaires sont au nombre de quatre, deux sortant du poumon gauche et deux du poumon
droit. Elles amènent le sang qui s'est chargé en oxygène dans les poumons jusqu'à l'atrium gauche, où
il passe dans le ventricule gauche avant d'être distribué dans tout l'organisme. Ce sont les seules
veines de l'organisme qui transportent du sang artériel.

VEINE PULMONAIRE DROITE


Deux veines prenant naissance dans le poumon droit et transportant le sang chargé en oxygène jusqu'à
l'atrium droit.

VEINE PULMONAIRE GAUCHE


Deux veines recueillant le sang qui s'est chargé en oxygène dans le poumon droit et le transportant
jusqu'à l'atrium gauche.

VEINE PYLORIQUE
voir VEINE GASTRIQUE DROITE (OU VEINE PYLORIQUE)

VEINE RECTALE
Abondant réseau de veines qui entoure le canal anal. Lorsque ces veines sont soumises de façon
continue à une pression donnée, elles finissent par gonfler et provoquent l'apparition de dilatations
connues sous le nom d'hémorroïdes. Cette situation se présente en cas de constipation importante, de
grossesse, ou peut être liée à une position assise prolongée.

VEINE RECTALE (OU HÉMORROÏDALE) INFÉRIEURE


Fines branches veineuses qui prennent naissance à la périphérie de l'anus et convergent entre elles,
débouchant dans la veine pudendale interne, branche de la veine iliaque interne.

VEINE RECTALE (OU HÉMORROÏDALE) MOYENNE


Veine provenant de la partie moyenne du rectum et recueillant également le sang veineux de la vessie
et des organes génitaux. La veine rectale débouche dans la veine iliaque interne.

VEINE RECTALE (OU VEINE HÉMORROÏDALE) SUPÉRIEURE


Veines vers lesquelles converge la partie supérieure du plexus veineux rectal. Elles remontent la
partie supérieure du rectum pour déboucher dans la veine mésentérique inférieure.

VEINE RÉNALE
Les veines rénales sont au nombre de deux : droite et gauche. Elles sortent du rein par le hile rénal,
passent en avant des artères rénales et débouchent dans la veine cave inférieure. Elles sont formées à
l'intérieur du rein par la réunion de plusieurs veinules provenant des unités fonctionnelles du rein, ou
néphrons, et transportent le sang débarrassé de ses déchets. Il existe une veine rénale gauche et une
veine rénale droite, la première étant plus longue que la seconde, celle-ci passant en dessous de
l'artère mésentérique supérieure.

VEINE SACRALE MOYENNE


Veine provenant de la région sacro-coccygienne, qui débouche dans la veine iliaque commune gauche
; elle reçoit également des branches vésicales et rectales inférieures.

VEINE SALVATELLE DU PETIT DOIGT


Veine longeant le bord interne du 5 e os métacarpien et se prolongeant par la veine basilique de
l'avant-bras après avoir reçu des branches du système veineux dorsal superficiel.

VEINE SAPHÈNE ACCESSOIRE


Elle naît de l'union de plusieurs veines superficielles de la région postérieure de la cuisse, qu'elle
longe par son côté interne, puis devient antérieure et débouche dans la grande veine saphène (ou
veine saphène interne).

VEINE SAPHÈNE EXTERNE


voir PETITE VEINE SAPHÈNE (OU VEINE SAPHÈNE EXTERNE)

VEINE SAPHÈNE INTERNE


voir GRANDE VEINE SAPHÈNE (OU VEINE SAPHÈNE INTERNE)

VEINE SIGMOÏDIENNE
Branches veineuses partant du côlon sigmoïde et débouchant dans la veine mésentérique inférieure.

VEINE SPERMATIQUE
voir ARTÈRE ET VEINE TESTICULAIRES

VEINE SPLÉNIQUE
Veine formée par la jonction de plusieurs branches veineuses provenant de la rate et qui suit un trajet
quasi horizontal jusqu'à la veine mésentérique inférieure, puis la veine mésentérique supérieure. Ces
trois veines forment alors le réseau de la veine porte qui pénètre dans le foie.

VEINE SUB-CLAVIÈRE
Deux veines provenant des veines axillaires du bras droit et du bras gauche. Elles passent sous les
clavicules et, après avoir rejoint les veines jugulaires, débouchent dans la veine cave supérieure par
les veines brachio-céphaliques. Sur son parcours, la sub-clavière droite est rejointe par le conduit
lymphatique et la sub-clavière gauche par le conduit thoracique.

VEINE SUB-CLAVIÈRE DROITE


Prolongement de la veine axillaire droite qui recueille le sang provenant du réseau veineux
superficiel et profond du membre supérieur droit et qui, en rejoignant la veine jugulaire interne
droite, donne naissance à la veine brachio-céphalique droite.

VEINE SUB-CLAVIÈRE GAUCHE


Prolongement de la veine axillaire gauche qui recueille le sang provenant du système veineux
superficiel et profond du membre supérieur gauche et qui, en rejoignant la veine jugulaire interne
gauche, donne naissance à la veine brachio-céphalique gauche.

VEINE SUB-LOBULAIRE
Les veines sub-lobulaires se trouvent entre les lobules. Elles recueillent le sang provenant des veines
centrales et, après avoir fusionné entre elles, forment les veines hépatiques, qui drainent ce sang du
foie et le déversent dans la veine cave inférieure.

VEINE SUB-MENTONNIÈRE
Elle trouve son origine dans la région sub-mentonnière et s'anastomose avec la veine faciale.

VEINE SUPERFICIELLE DE LA FACE ANTÉRIEURE DE LA CUISSE


Réseau veineux parcourant la cuisse, juste sous la peau, et drainant le sang veineux de cette zone
jusqu'à la grande veine saphène.

VEINE SUPERFICIELLE DE LA FACE ANTÉRIEURE DE LA JAMBE


Réseau veineux superficiel recueillant le sang de la face antérieure de la jambe et le drainant jusqu'à
la grande veine saphène.

VEINE SUPERFICIELLE DE LA FACE ANTÉRIEURE DU GENOU


Réseau constitué de nombreuses veines parcourant la face antérieure du genou, juste sous la peau, et
qui transportent le sang veineux de cette zone jusqu'à la grande veine saphène.

VEINE SUPERFICIELLE DE LA FACE POSTÉRIEURE DE LA CUISSE


Dense réseau superficiel de veines reliées entre elles et formant la veine saphène accessoire qui
débouche dans la grande veine saphène, au niveau de la face antéro-interne de la cuisse.

VEINE SUPERFICIELLE DE LA FACE POSTÉRIEURE DE LA JAMBE


Elles forment un réseau veineux convergeant vers la petite veine saphène (ou saphène externe).

VEINE SUPERFICIELLE DE LA PLANTE DU PIED


Cette région présente un réseau formé de nombreuses petites veines convergeant entre elles et
communiquant avec le système veineux superficiel de la jambe.

VEINE SUPRA-ORBITAIRE
Les veines supra-orbitaires sont des branches veineuses qui recueillent le sang de la zone supra-
orbitaire et l'acheminent vers la veine ophtalmique. Elles débouchent dans les sinus crâniens et la
veine faciale.

VEINE SURRÉNALE PRINCIPALE


voir VEINE CENTRALE DE LA GLANDE SURRÉNALE (OU SURRÉNALE PRINCIPALE)

VEINE SUS-HÉPATIQUE
voir VEINE HÉPATIQUE (OU SUS-HÉPATIQUE)

VEINE TEMPORALE MOYENNE


Veine issue des plans profonds de la région pré-auriculaire, qui débouche dans la veine temporale
superficielle.

VEINE TEMPORALE SUPERFICIELLE


Veine recueillant le sang veineux provenant des veines pariétales et de la zone temporale. Elle finit
par rejoindre la veine maxillaire interne, à la périphérie de la parotide, pour former un tronc commun
débouchant dans la veine jugulaire externe. Celui-ci rejoint également le réseau de la veine jugulaire
interne.

VEINE TESTICULAIRE (OU VEINE SPERMATIQUE) DROITE


Veine issue de la jonction de différentes veines chargées de recueillir le sang du testicule droit. Elle
débouche ensuite dans la veine cave inférieure, sous la veine rénale droite.

VEINE TESTICULAIRE (OU VEINE SPERMATIQUE) GAUCHE


Elle naît de l'union de plusieurs veines provenant du testicule gauche. Après avoir remonté la partie
gauche de l'abdomen, en suivant un trajet parallèle à l'uretère gauche, cette veine débouche dans la
veine rénale gauche.

VEINE TESTICULAIRE OU VEINE OVARIQUE DROITE


Veine issue de la jonction de différentes veines chargées de recueillir le sang du testicule droit, chez
l'homme, et de l'ovaire droit, chez la femme. Elle débouche ensuite dans la veine cave inférieure,
sous l'anastomose de la veine rénale droite.

VEINE TESTICULAIRE OU VEINE OVARIQUE GAUCHE


Elle naît de l'union de plusieurs veines provenant du testicule gauche, chez l'homme, ou de l'ovaire
gauche, chez la femme. Après avoir remonté la partie gauche de l'abdomen, en suivant un trajet
parallèle à l'uretère gauche, cette veine débouche dans la veine rénale gauche.

VEINE THORACIQUE INTERNE


Cette veine suit une trajectoire parallèle à l'artère du même nom et débouche dans la veine brachio-
céphalique après avoir reçu les branches sternales, intercostales et médiastinales.
VEINE THYROÏDIENNE INFÉRIEURE
Veine recueillant le sang veineux de la partie inférieure de la thyroïde pour l'apporter à la veine
brachio-céphalique. Elle reçoit également des veines provenant de la partie supérieure du plexus
œsophagien.

VEINE THYROÏDIENNE MOYENNE


Elle trouve son origine dans l'un des lobes latéraux de la glande thyroïde et se termine dans la veine
jugulaire interne.

VEINE THYROÏDIENNE SUPÉRIEURE


Issue de la glande thyroïde, elle suit un trajet ascendant et reçoit des branches laryngiennes et
pharyngiennes avant de se déverser dans la veine jugulaire interne. Cette veine forme parfois un tronc
commun avec les veines faciale et linguale.

VEINE TRANSVERSE DE LA FACE


En provenance de la région zygomatique et de la joue, cette veine débouche dans la veine temporale
superficielle.

VEINE VERTÉBRALE
Veine descendant le long du cou, parallèlement à la colonne vertébrale, et qui recueille le sang
veineux de la zone occipito-cervicale.

VEINE VÉSICALE
Les veines issues des parois vésicales descendent vers la région prostatique, où elles reçoivent le
nom de plexus veineux de Santorini, qui débouche dans la veine iliaque interne via les veines
pudendales internes.

VEINULE
Veines de petit calibre nées de la jonction progressive des différents capillaires veineux et formant
les veines de moyen et gros calibre.

VENTRE DU MUSCLE
Partie la plus volumineuse du muscle strié, presque toujours située dans sa région centrale.

VENTRICULE (4e )
Cavité située entre le cervelet, le pont et la moelle allongée, dans laquelle débouche l'aqueduc du
mésencéphale provenant du 3e ventricule. Le 4e ventricule se poursuit plus bas par le canal central.
C'est dans ce système que circule le liquide cérébrospinal, qui arrive également à l'espace sub-
arachnoïdien des méninges grâce à des ouvertures situées sur la partie latérale et centrale de cette
cavité.
VENTRICULE (OU VENTRICULE MOYEN) (3e )
Cavité située sous les ventricules latéraux, avec lesquels elle communique par les foramens
interventriculaires, et dont les parois sont formées par le thalamus visuel. Elle contient le liquide
cérébrospinal qui circule à travers les différents ventricules et arrive dans les espaces méningés pour
assurer la protection du cerveau. Le 3e ventricule constitue l'origine de l'aqueduc du mésencéphale
(ou de Sylvius), par lequel le liquide cérébrospinal atteint le 4e ventricule.

VENTRICULE DROIT
Vaste cavité située dans la partie inférieure du cœr, sous l'atrium droit, posée sur la face supérieure
du diaphragme et derrière le sternum. Pourvu de parois musculaires, le ventricule droit a pour
fonction de recueillir le sang veineux provenant de l'atrium droit et, sous l'effet d'une brusque
contraction, de l'envoyer via le tronc pulmonaire jusqu'aux poumons, où il se charge en oxygène et se
débarrasse de substances résiduelles telles que le dioxyde de carbone. Il est le point de départ de la
petite circulation, ou circulation pulmonaire. La puissance nécessaire pour pousser le sang veineux
vers les poumons étant moins importante que celle requise pour envoyer le sang artériel dans
l'ensemble de l'organisme, les parois musculaires du ventricule droit sont plus fines que celles du
gauche, et les fibres de conduction de l'impulsion électrique, ou réseau de Purkinje, sont moins
serrées dans le ventricule droit que dans le gauche.

VENTRICULE GAUCHE
Cette vaste cavité située du côté gauche de la cavité thoracique est en contact avec le poumon gauche
à travers le péricarde et les plèvres. Le ventricule gauche reçoit le sang chargé en oxygène provenant
de l'atrium gauche et, en contractant fortement ses épaisses parois, l'envoie dans l'aorte puis, de là,
dans tout l'organisme, ce qui en fait le point de départ de la grande circulation, ou circulation
systémique. Cette communication est régulée par l'ouverture et la fermeture de la valve de l'aorte. Les
parois du ventricule gauche sont plus épaisses que celles du ventricule droit car elles doivent exercer
une pression plus importante. Les fibres de conduction de l'impulsion électrique, ou réseau de
Purkinje, sont donc plus épaisses dans le ventricule gauche que dans le droit.

VENTRICULE LATÉRAL
Deux cavités situées de chaque côté de la ligne médiane du cerveau, qui s'étend d'avant en arrière, du
lobe frontal au lobe occipital. Elles sont séparées par le septum pellucidum et délimitées dans leur
partie supérieure par le corps calleux. Les ventricules latéraux abritent les plexus choroïdes, chargés
de produire le liquide cérébrospinal.

VENTRICULE MOYEN
voir VENTRICULE (OU VENTRICULE MOYEN) (3e)

VERMIS
Renflement formant le lobule central situé entre les deux hémisphères du cervelet.

VERNIX CASEOSA
Couche de graisse recouvrant la peau et les cheveux du nouveau-né et qui le protège des changements
de température pendant ses premières minutes de vie.

VERRUE
Les verrues sont la conséquence de l'infection de la peau par un virus de la famille des papovavirus
humains, connus sous le nom de papillomavirus humain.
L'infection se transmet par contact direct. Elle est fréquente chez les enfants et les adolescents.
• Symptomatologie
Les verrues peuvent présenter des formes variées. Les plus fréquentes sont les verrues vulgaires : il
s'agit de petites papules possédant une surface dure et quelques excroissances, habituellement
localisées sur les mains.
Les verrues plantaires constituent un autre type de verrues. Elles apparaissent sur la plante des pieds
et se présentent comme une zone de peau de forme arrondie, durcie, possédant un point noir central
plus sombre. Ce sont les seules verrues susceptibles d'être douloureuses.
Les verrues planes siègent sur le visage. Ce sont des micropapules de couleur rosée, presque toujours
nombreuses.
Généralement, les verrues ont tendance à disparaître spontanément, mais cette disparition peut être
très tardive.
• Diagnostic
La verrue est une lésion cutanée très facilement identifiable par le spécialiste, car son diagnostic peut
être établi par simple observation clinique.
• Traitement
* On recommande l'application locale de médicaments ayant une action kératolytique, sous forme de
solution, de crème ou de patch. Ces préparations mettent beaucoup de temps à agir.
* Les autres options sont l'électrochirurgie, l'exérèse chirurgicale ou la cryothérapie (traitement par
le froid à l'aide d'azote liquide).

VERTÈBRE CERVICALE
Il existe sept vertèbres cervicales, formant le rachis cervical. Les deux premières ont une forme
distincte et sont connues sous le nom d'atlas et d'axis. Les cinq autres sont très semblables entre elles.
Elles donnent insertion, par l'intermédiaire de prolongements tendineux, à presque tous les muscles
cervicaux de la région pré-vertébrale.

VERTÈBRE CERVICALE
Elles sont au nombre de sept et forment la colonne cervicale. Les deux premières ont une forme
distincte et sont connues sous le nom d'atlas et d'axis. Les cinq autres sont très semblables entre elles.
Elles donnent insertion, par l'intermédiaire de prolongements tendineux, à presque tous les muscles
cervicaux de la région pré-vertébrale.

VERTÈBRE LOMBALE
Les vertèbres lombales sont au nombre de cinq. Volumineuses et hautes, elles forment la partie
lombale de la colonne vertébrale. Les premières vertèbres lombales servent d'insertion aux
prolongements tendineux du ventre postérieur du diaphragme. Elles se fixent sur le corps vertébral et
sur leur processus transverse respectif.

VERTÈBRE THORACIQUE
Une des structures osseuses qui forment la colonne vertébrale et servent d'appui postérieur aux côtes.
Les vertèbres s'articulent avec les processus transverses costaux.

VERTÈBRE THORACIQUE (12e )


La dernière des vertèbres thoraciques. Les piliers droit et gauche du diaphragme s'insèrent sur la
partie antérieure de son corps vertébral.

VERTÈBRE THORACIQUE (7e )


La coupe transversale du thorax effectuée au niveau de la 7e vertèbre thoracique permet de visualiser
en section le corps de cette vertèbre, ses processus transverse et épineux et le foramen vertébral
parcouru par la moelle spinale.

VERTIGE
Sensation donnant à une personne l'impression que son corps ou que les objets environnants sont
animés d'un mouvement de rotation. Le vertige est provoqué par une altération du système de
l'équilibre. Ce système intègre les informations relatives à la position du corps qui lui sont transmises
par la vue, le toucher (sensibilité proprioceptive) et l'oreille interne (labyrinthe postérieur). Ces
stimuli arrivent aux noyaux vestibulaires du tronc cérébral et au cervelet, qui préparent une réponse
transmise aux centres spinaux (qui régulent la position du corps en stimulant les groupes
musculaires), oculomoteurs (des nystagmus surviennent parfois : mouvement involontaire et répété
des yeux dans une même direction) et du nerf vague (dont la stimulation déclenche une réponse
végétative : nausées, sudation).
Si une des étapes de ce circuit est affectée, cela peut provoquer des vertiges. Il en existe deux types :
vertige périphérique (affection de l'ouïe, du toucher ou de la vue) et vertige central (affection du
noyau du tronc cérébral et/ou du cervelet). Les causes les plus fréquentes sont périphériques.
L e vertige paroxystique positionnel bénin est le type de vertige le plus fréquent. Il est dû à la
présence de matériel dense dans l'endolymphe, ce qui provoque une stimulation anormale des
cellules du canal semi-circulaire postérieur.
L'autre cause fréquente de vertige est la névrite vestibulaire, provoquée par une infection virale du
nerf vestibulaire chargé de transmettre l'information des conduits semi-circulaires au tronc cérébral.
Le syndrome de Ménière est dû à une augmentation de l'endolymphe, qui provoque une distension du
labyrinthe.
• Symptomatologie
Les symptômes du vertige varient selon la zone touchée : le vertige périphérique commence
brutalement mais dure moins longtemps que le vertige central. Celui-ci provoque plus une sensation
d'instabilité que de rotation à proprement parler et, dans certains cas, il est associé à une autre
symptomatologie neurologique (paralysie des paires crâniennes, altérations de la marche, céphalées).
Dans le cas du vertige paroxystique positionnel bénin, les crises sont provoquées par des
mouvements d'extension et de rotation de la tête, et ne durent jamais plus que quelques minutes.
La névrite vestibulaire se présente sous la forme d'une unique crise, de forte intensité, durant
plusieurs jours.
Le syndrome de Ménière touche les patients âgés de 30 à 50 ans. Il se manifeste sous la forme de
crises de vertige, d'acouphènes ou tintements (sensation de bourdonnements dans les oreilles) et
d'hypoacousie (baisse de l'acuité auditive).
• Diagnostic
L'interrogatoire du patient est essentiel. La forme sous laquelle les crises se présentent peut orienter
le diagnostic.
Les signes de Romberg, l'épreuve de Babinski-Weill, le test d'Unterberger et l'épreuve de Bárány
permettent d'évaluer l'équilibre et l'intégrité de la connexion entre les centres vestibulaires et la
moelle spinale et sont altérés en cas de syndrome vertigineux.
Le nystagmus est un mouvement involontaire et répété des yeux survenant en cas d'altération de la
connexion entre les centres vestibulaires et les nerfs oculomoteurs, et pouvant être évalué au moyen
de différentes manœuvres de stimulation.
Dans certains cas, une étude des images de l'encéphale (tomographie axiale assistée par ordinateur ou
résonance magnétique nucléaire), un électroencéphalogramme ou une étude du potentiel évoqué
auditif (évaluation des ondes cérébrales qui se produisent lorsque le patient écoute un son) peuvent
être nécessaires.
• Traitement
* Dans le cas du vertige paroxystique positionnel bénin, on peut utiliser la manœuvre thérapeutique
d'Epley ou de repositionnement canalaire, qui consiste à faire une série de mouvements de la tête et
des épaules du patient, afin que, sous l'action de la gravité, les particules de matériel dense
(otolithes) qui circulent librement dans le canal semi-circulaire postérieur soient déplacées.
* Les crises de vertige observées dans le cas de la névrite vestibulaire ou du syndrome de Ménière
se traitent avec des sédatifs vestibulaires et des anti-émétiques (inhibiteurs des vomissements).
* Le traitement chronique du syndrome de Ménière consiste à faire baisser la quantité d'endolymphe
au moyen d'un régime sans sel, associé à la prise de diurétiques et de vasodilatateurs.
* Les cas les plus sévères nécessitent un traitement chirurgical.

VÉSICULE
Élévation de la peau de petite taille, généralement inférieure à un centimètre, qui contient un liquide
séreux que l'on devine à travers l'épiderme. Ses causes sont les mêmes que celles de la bulle, dont
elle ne se différencie que par la taille.

VÉSICULE BILIAIRE
Bourse logée à l'intérieur du système de voies d'excrétion du foie, ou biliaires, dans laquelle la bile
produite par le foie est concentrée et stockée, jusqu'à ce qu'elle soit déversée dans le duodénum.

VÉSICULE DE SÉCRÉTION
L'appareil de Golgi libère des vésicules pleines de sécrétions protéiques qui se rapprochent
progressivement de la membrane cellulaire et vident leur contenu, à l'extérieur de cette membrane,
dans le liquide interstitiel.

VÉSICULE DU RÉTICULUM ENDOPLASMIQUE


La membrane du réticulum endoplasmique ne cesse de se développer et produit continuellement des
vésicules qui, une fois remplies de matrice endoplasmique riche en protéines, lipides, glycoprotéines
et enzymes, se détachent et s'éloignent de la structure du réticulum endoplasmique jusqu'à ce qu'elles
soient capturées par l'appareil de Golgi.

VÉSICULE PINOCYTAIRE (OU PHAGOSOME)


Vacuoles ou globules fermés à partir de la membrane cellulaire, qui absorbent les molécules
contenues dans le liquide entourant la cellule, au cours du processus de pinocytose.

VÉSICULE RÉPARATRICE DE LA MEMBRANE CELLULAIRE


Certaines vésicules, qui se sont détachées de l'appareil de Golgi, vont fusionner avec la membrane
cellulaire et avoir une action réparatrice sur ses parties endommagées.

VÉSICULE SÉMINALE
Constituées de plusieurs vésicules reliées entre elles, les vésicules séminales sont deux formations en
grappe situées sur la paroi postérieure de la vessie et dans lesquelles débouchent les conduits
déférents. Elles donnent naissance aux conduits éjaculateurs, qui aboutissent à l'urètre. Il existe une
vésicule séminale gauche et une vésicule séminale droite. Leur rôle consiste à contenir le liquide
séminal jusqu'au moment de l'éjaculation.

VÉSICULE SYNAPTIQUE
Vésicules s'accumulant en grand nombre (plus de 300 000) dans le bouton terminal de l'axone. Elles
contiennent une substance, l'acétylcholine, qui permet le passage de l'impulsion nerveuse de la cellule
nerveuse à la cellule musculaire.

VESSIE
Elle est située dans la partie inférieure et médiane de l'abdomen et se projette sur cette région de la
paroi abdominale antérieure, immédiatement au-dessus et en arrière de la symphyse pubienne, qui est
la zone de jonction des deux os du pubis.

VESSIE
voir CARCINOME DE LA VESSIE

VESSIE NEUROGÈNE
Altération du fonctionnement normal de la vessie due à une lésion du système nerveux.
Dans la régulation de la fonction vésicale, interviennent des centres situés dans le cortex cérébral et
le long de la moelle épinière, le système nerveux sympathique et parasympathique et les nerfs
somatiques (nerfs pudendaux). Ainsi, des lésions situées à un niveau quelconque du système nerveux
sont susceptibles de provoquer une vessie neurogène. Parmi elles figurent la syphilis, le diabète
sucré, les tumeurs cérébrales, les lésions traumatiques de la moelle épinière, les accidents
vasculaires cérébraux, les maladies déminéralisantes ou dégénératives, etc.
Le dysfonctionnement vésical peut être dû à une contraction excessive ou déficiente de la vessie, à
une absence de relaxation du sphincter ou à un défaut de coordination entre le muscle détrusor, dont
la fonction consiste à vider la vessie, et le sphincter.
Les vessies neurogènes peuvent donc être classées en spastiques ou réflexes, lorsque des contractions
involontaires du détrusor apparaissent (altération du stockage de l'urine), flasques ou hypotoniques
(lorsque l'activité contractile du détrusor est diminuée ou absente (altération de l'élimination)) et
mixtes.
• Symptomatologie
En général, le patient présente des symptômes d'incontinence urinaire.
Dans les vessies hypotoniques :
L'urine s'accumule dans la vessie, provoquant sa dilatation progressive.
Le patient perd de petites quantités d'urine par regorgement.
Les infections urinaires sont fréquentes et dues au stockage de l'urine. Il en est de même pour les
calculs vésicaux.
Dans le cas des vessies spastiques :
La vessie se vide par voie réflexe, sans contrôle central, et par des contractions spasmodiques.
Le patient peut présenter une pollakiurie, des impériosités mictionnelles, une absence de sensation de
vessie pleine et des infections urinaires.
• Diagnostic
L'anatomie de la vessie est appréciée grâce à l'échographie, à l'urographie intraveineuse
(radiographie de l'arbre urinaire après injection intraveineuse d'une substance opaque aux rayons X),
à la cystographie rétrograde (radiographie avec produit de contraste injecté à travers l'urètre) ou à la
cystoscopie (visualisation directe de la vessie à travers l'urètre par l'intermédiaire de fibres
optiques).
Les examens urodynamiques permettent d'évaluer la quantité d'urine restant dans la vessie après la
miction, de même que les variations de la pression intra-vésicale et du volume intra-vésical par le
biais du sondage de la vessie.
Le diagnostic est complété par l'étude de l'étiologie.
• Traitement
* La vessie hypotonique est traitée par l'introduction de sondes permettant de la vider. Le sondage
peut être permanent ou intermittent. Il peut être réalisé par le patient lui-même.
* Les vessies spastiques peuvent également nécessiter une sonde vésicale. Dans certains cas, la
section du sphincter (sphinctérotomie) est nécessaire. L'utilisation de dispositifs qui agissent en
stimulant électriquement la vessie à la façon d'un pacemaker fait l'objet de recherches.
* Il est possible d'améliorer le stockage de l'urine par des médicaments qui inhibent les récepteurs de
l'acétylcholine (anticholinergiques).
* Il est nécessaire de contrôler la fonction rénale, les infections urinaires, la formation de calculs et
d'encourager une hydratation abondante.

VESTIBULE (LABYRINTHE)
Cavité ovale située à l'intérieur de la partie pétreuse de l'os temporal, constituant la partie centrale de
l'oreille interne depuis laquelle partent les conduits semi-circulaires et la cochlée (ou limaçon). La
partie osseuse de cette cavité est appelée vestibule osseux, les ampoules ou vésicules qui
apparaissent dessus sont connues sous le nom de vestibule membraneux.
VESTIBULE (VULVE)
Zone de forme triangulaire située entre les deux petites lèvres, dans l'espace compris entre le clitoris
et le méat urétral.

VESTIBULE NASAL
Zone évasée constituant la première partie de chaque fosse nasale. Comme l'ensemble des voies
respiratoires supérieures, elle est recouverte d'une muqueuse riche en glandes muqueuses et en
structures pileuses dont le rôle consiste à filtrer l'air inspiré.

VESTIBULE ORAL
Espace entre les lèvres supérieure et inférieure et leurs gencives respectives.

VIEILLESSE
Période finale de la vie au cours de laquelle, sous l'effet des transformations qui se produisent,
l'aspect physique des deux sexes tend à se rapprocher, comme pendant l'enfance. Les différents
organes perdent de leur capacité à s'adapter aux facteurs externes ayant une incidence sur
l'organisme. Même si l'âge de début de la vieillesse suscite un débat, on peut affirmer qu'il se situe
généralement entre 65 et 70 ans.

VIH
voir SYNDROME D'IMMUNODÉFICIENCE ACQUISE (SIDA)

VILLOSITÉ INTESTINALE
Multiples saillies qui, tels des doigts, tapissent toute la surface interne de la muqueuse de l'intestin
grêle. Elles ont pour principale fonction d'augmenter la surface absorbante de cette muqueuse afin
d'accroître sa capacité d'absorption.

VIRUS D'EPSTEIN-BARR
voir MONONUCLÉOSE INFECTIEUSE

VITILIGO
Maladie caractérisée par l'absence de coloration de la peau, due à la destruction des mélanocytes,
sur des zones bien délimitées.
Son étiologie est inconnue, bien que la transmission soit familiale.
Le vitiligo affecte 1% de la population.
• Symptomatologie
Des plaques achromiques apparaissent dès l'enfance et évoluent de manière chronique. Leur
répartition est variable.
Elles siègent habituellement sur le cou, les aisselles, le visage et les organes génitaux.
• Diagnostic
Le diagnostic est établi par observation des lésions.
• Traitement
* Si les lésions sont localisées, on utilise des corticoïdes topiques.
* Si les lésions sont plus étendues, les médicaments photosensibilisants peuvent s'avérer utiles.

VOIE URINAIRE
voir INFECTION DES VOIES URINAIRES

VOLVULUS GASTRIQUE
voir HERNIE HIATALE

VOLVULUS INTESTINAL
voir OCCLUSION INTESTINALE

VON WILLEBRAND
voir MALADIE DE VON WILLEBRAND

VOÛTE PLANTAIRE MÉDIALE


Courbure concave visible sur la vue médiale du pied et parcourant tout le bord correspondant, depuis
la surface d'appui antérieur correspondant à la jonction métatarso-phalangienne de l'hallux jusqu'à la
région du talon.

VUE (OU FACE) ANTÉRIEURE (OU FRONTALE, OU VENTRALE)


Représentation de la surface avant du corps humain. Ces termes peuvent s'appliquer aussi bien à
l'ensemble de cette surface qu'à une partie de celle-ci ou à un organe interne : face antérieure du
thorax, de l'abdomen, du cœr, etc.

VUE (OU FACE) DORSALE (OU POSTÉRIEURE)


Représentation de la surface arrière du corps pouvant, comme dans le cas de la face ventrale,
s'appliquer à l'ensemble du corps ou à une partie précise : partie dorsale du thorax, de la cuisse, etc.

VUE (OU FACE) LATÉRALE


Représentation de l'un des deux côtés du corps humain, portant sur l'ensemble de celui-ci ou sur l'une
de ses parties ou organes internes. Selon le côté où l'on se place, la vue est dite droite ou gauche.

VUE (OU FACE) POSTÉRIEURE (OU DORSALE)


Représentation de la surface arrière du corps humain ou de chacune de ses parties ou organes internes
: face postérieure de la tête, des poumons, etc.

VUE (OU FACE) VENTRALE (OU ANTÉRIEURE, OU FRONTALE)


Surface avant du corps. Cette expression peut être utilisée pour désigner l'ensemble de cette surface
ou uniquement une partie : face ventrale abdominale, face ventrale du cou, etc.
VULVE
Organe génital externe de la femme, situé dans la zone inférieure de l'abdomen, entre les cuisses, et
qui constitue la partie visible de l'appareil reproducteur féminin. Chez l'homme, les organes génitaux
externes sont le pénis et les testicules.

VULVE
voir CANCER DE LA VULVE
W

WEGENER
voir GRANULOMATOSE DE WEGENER

WIDAL (MALADIE DE)


voir POLYPE NASAL

WISKOTT
voir SYNDROME DE WISKOTT-ALDRICH
Z

ZENKER (DIVERTICULE DE)


voirDIVERTICULE ŒSOPHAGIEN

ZOLLINGER-ELLISON
voir SYNDROME DE ZOLLINGER-ELLISON

ZONA
voir VARICELLE ET ZONA

ZONE CAPITULO-TROCHLÉAIRE
Dépression en forme de canal séparant la trochlée du capitulum.

ZONE CORTICALE (OU ÉPITHÉLIUM GERMINAL)


Zone située sous l'épithélium et qui forme la périphérie du tissu interne de l'ovaire. Elle contient les
follicules qui, une fois mûrs, s'ouvriront à travers l'épithélium.

ZONE GERMINATIVE
Zone, ou couche, périphérique du tubule séminifère, située immédiatement au-dessous de l'épithélium
externe, où se regroupent les spermatogonies, cellules à partir desquelles se forment les
spermatozoïdes.

ZONE MÉDULLAIRE
Zone centrale du tissu ovarien, formée de tissu conjonctif et très riche en terminaisons vasculaires et
nerveuses.

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