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ECOLE SUPERIEURE SACRE-CŒUR ANTANIMENA

MEMOIRE D’AVANT-PROJET DE RECHERCHE POUR L’OBTENTION


DU DIPLOME D’ETUDES SUPERIEURES EN MANAGEMENT

LE CONTROLE DE GESTION : OUTIL DE PILOTAGE


DE LA PERFORMANCE FINANCIERE

Présentée par :

HARIVONY Ravakiniaina Maherilanja

Parcours : FINANCES ET COMPTABILITE Niveau d’études : Master 1

Encadreur pédagogique : Professeur RANDRIAMIHARISOA Mamy Alfa


Enseignant-Formateur à l’ESSCA

Année universitaire : 2019-2020


ECOLE SUPERIEURE SACRE-CŒUR ANTANIMENA

MEMOIRE D’AVANT-PROJET DE RECHERCHE POUR L’OBTENTION


DU DIPLOME D’ETUDES SUPERIEURES EN MANAGEMENT

LE CONTROLE DE GESTION : OUTIL DE PILOTAGE


DE LA PERFORMANCE FINANCIERE

Présentée par :

HARIVONY Ravakiniaina Maherilanja

Parcours : FINANCES ET COMPTABILITE Niveau d’études : Master 1

Encadreur pédagogique : Professeur RANDRIAMIHARISOA Mamy Alfa


Enseignant-Formateur à l’ESSCA

Année universitaire : 2019-2020


REMERCIEMENTS

Nous remercions DIEU notre créateur car grâce à son aide, nous avons toujours eu la
force, le courage et la santé, ce qui nous a permis de réaliser en bonne condition ce stage.

Nous tenons tout de même à remercier toutes les personnes qui nous ont aidées tout au
long de notre parcours et qui ont contribué de près ou de loin à l’élaboration de cet humble
travail:
• Cher Frère RAKOTOMANGA Joseph, Directeur Général de l’ESCA-ESSCA, de nous
avoir donné l’occasion d’effectuer un stage dans une Entreprise de notre choix ;
• Cher Frère MAHAREKY Jean Barthélemy, Directeur Général Adjoint de l’ESSCA, qui
nous a donné l’opportunité de se familiariser avec les compétences en Entreprise ;
• Professeur RAZAFIARIJAONA Jules, Responsable de la Mention Sciences de Gestion de
l’ESSCA, d’avoir conçu notre méthodologie et pour son éducation ;
• Docteur RAKOTONDRAMANANA Andry, Responsable du Parcours Finances et
Comptabilité à l’ESSCA, qui restait en permanence derrière nous mais aussi pour tous les
conseils qu’il nous a donnés;
• Professeur RANDRIAMIHARISOA Mamy Alfa, Notre Encadreur Pédagogique, pour son
aide, pour tous ses conseils concernant les missions évoquées dans ce mémoire, pour la
disponibilité et pour son suivi pendant notre stage ;
• Tous les enseignants et tout le personnel administratif de la formation après-midi, pour les
éducations, les bagages théoriques qu’ils nous ont partagés durant cette année académique
;
• A nos parents qui nous ont apporté en permanence des soutiens moraux, matériels et qui
nous ont soutenus financièrement.

i
AVANT-PROPOS

L’Ecole Supérieure Sacré-Cœur Antanimena (ESSCA) est une Ecole privée catholique
administrée par la congrégation des Frères du Sacré-Cœur situé à Antanimena, qui suit le
système LMD, ouverte en octobre 1992, et a obtenu son homologation par l’Etat suivant l’arrêté
n°3271/93-MINU du juillet 1993.

En suivant le système LMD, L’établissement propose deux (2) différentes formations aux
étudiants telles que le département de la formation initiale et département de la formation
continue. Ces deux départements se distinguent par leur temps d’études.

Il y a un certain nombre des spécialités dans l’ESSCA. Pour le Grade licence, il y en a trois, à
savoir : Marketing et Commerce (MC), Finances et Comptabilité (FC) et Management des
Affaires (MA) ; Mais par contre, en Grade master, il n’y a que deux spécialités seulement :
Marketing et Commerce (MC), Finances et Comptabilité (FC).

A chaque fin d’année d’études, l’ESSCA donne une opportunité aux étudiants d’effectuer un
stage pratique dans une Entreprise de leur choix, assisté par un Encadreur Pédagogique et un
Encadreur Professionnel. Ce qui permet aux étudiants de se familiariser avec les réalités et les
environnements de l’Entreprise, de mettre en relation sa formation et son futur métier. A notre
niveau d’études le stage permet d’améliorer nos compétences en termes d’observation et surtout
d’analyse. Chaque étudiant doit choisir et approfondir un thème ; Au bout, un mémoire sera
rédigé et soutenu en vue de l’obtention du Diplôme d’Etudes Supérieures en
Management.

ii
RESUME

Le contrôle de gestion a pour objectif d’allouer au maximum les ressources en conformité avec
les objectifs fixés à courts termes et aux objectifs stratégiques. Il sert aussi d’aide à
l’amélioration en performance de l’organisation et la mesure de la performance. Les
manifestations au niveau de l’entité se traduisent par l’application du contrôle budgétaire en
élaborant les prévisions, le suivi et le contrôle des réalisations correspondantes. Le tableau de
bord révèle aussi après de la constatation des écarts, et la détermination des indicateurs
financiers en termes de la mesure de la performance. Notre démarche méthodologique s’est
déroulée sur trois (3) phases qui sont la recherche bibliographique et webographique et les
entretiens.

Mots-clés : Contrôle, performance, pilotage, stratégie, efficience, efficacité.

ABSTRACT

The purpose of management control is to allocate resources to the maximum extent possible in
accordance with the short-term objectives and strategic objectives. It also serves as a tool to
continuously improve the organization and measure performance. The events at the entily level
result the implementation of the budgetary control by preparing forecasts, monitoring of the
corresponding achievements. The dashboard also follows the finding of deviations and the
determination of financial indicators in terms of performance measurement. Our
methodological approach proceeded on three (3) phases which are the documentation or the
bibliography and the talks.

Keywords : Control, performance, piloting, strategy, efficiency, effectiveness.

iii
SOMMAIRE

LISTE DES ABREVIATIONS LISTE DES TABLEAUX LISTE DES FIGURES


INTRODUCTION
PARTIE I : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIE
CHAPITRE I : MATERIELS
Section 1 : Cadre conceptuel et cadre théorique de l’étude
Section 2 : Justification du choix de l’organisme d’accueil et celui du thème
Section 3 : Outils de traitement des données

CHAPITRE II : METHODES
Section 1 : Méthodes de collecte des données
Section 2 : Méthodes d’analyse des données pour chaque hypothèse
Section 3 : Limites de l’étude
Section 4 : Chronogramme

CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
LISTE DES ANNEXES
TABLE DES MATIERES

iv
LISTE DES ABREVIATIONS
ABREVIATIONS DEVELOPPEMENTS
CA Chiffre d’Affaires
CF Charges Fixes
CV Charges Variables
ESCA Ecole Sacre-Cœur Antanimena
ESSCA Ecole Supérieure Sacre-Cœur Antanimena
FC Finances et Comptabilité
INSTAT Institut National de la Statistique
IP Indice de Prélèvement
IS Indice de Sécurité
LMD Licence Master Doctorat
MA Management des Affaires
MC Marketing et Commerce
MOD Main d’œuvre Directe
MS Marge de Sécurité
MSCV Marge Sur Coûts Variables
PCG Plan Comptable Général
QQOQCCP Qui, Quoi, Où, Quand, Comment, Combien, Pourquoi
SR Seuil de Rentabilité
Tx TAUX

v
GLOSSAIRE

Contrôle : Le mot contrôle est ici utilisé dans le de maitrise. Pour maitriser une évolution, il
faut fixer des objectifs.

Efficience : Elle correspond à la meilleure gestion possible des moyens, des capacités en
relation avec les résultats.

Efficacité : Ce terme consiste pour une entreprise d’obtenir des résultats dans le cadre des
objectifs.

Performance : En gestion, la performance est définie comme l’association de l’efficacité et


l’efficience.

Pilotage : C’est une démarche de management qui relie la stratégie et l’action opérationnelle et
qui s’appuie, au sein d’une structure, sur un ensemble de systèmes d’informations comme les
plans, les budgets, le tableau de bord, la comptabilité de gestion, qui constitue le contrôle de
gestion.

Stratégie : Une stratégie est la manière d’élaborer, de diriger et de coordonner des plans
d’action afin d’aboutir à un objectif déterminé, programmé sur le court ou le long terme.

vi
LISTE DES TABLEAUX
N° Titres Sources Pages

1 Tableau de résultat différentiel Auteur, octobre 2021 20


2 Chronogramme d’élaboration du mémoire Auteur, octobre 2021 25 ;26

vii
LISTE DES FIGURES
N° Titres Sources Pages
1 Démarche d’analyse tiplanet.org 22

viii
INTRODUCTION

L’impact sur les activités des entreprises est palpable depuis le début de l’entrée de la pandémie
à Madagascar et actuellement beaucoup d’Entreprises connaissent des problèmes financiers.
Des Entreprises ont dû fermer durant la crise sanitaire en raison de chocs sur la demande,
accompagnés de perturbations sur les circuits d’approvisionnement et des chocs sur leurs
finances. Elles ont subi aussi bien un choc de la demande qu’un choc de l’offre : selon les
statistiques publiées par l’INSTAT, depuis le 15 janvier 2020 71% des Entreprises ont déclaré
une baisse de la demande contre 90% affirmant une baisse de leur production. Aussi, entre et
octobre 2020, pendant le confinement partiel de Madagascar, 32% des Entreprises ont déclaré
avoir été temporairement ou définitivement fermées. Ce ralentissement des activités concerne
toutes les Entreprises, mais son intensité n’est pas la même. Par ailleurs, la crise n’a pas épargné
la trésorerie des Entreprises (63%) et leur capacité à honorer leurs engagements (44%).
(INSTAT, 2020 et 2021). Cependant, des Entreprises connaissent une détérioration de leur
approvisionnement, le problème réside à l’indisponibilité et à la hausse de coût. L’analyse des
activités des entreprises sous toutes ses formes met en évidence la difficulté créée par cette
pandémie. Cette difficulté peut être aussi causée par l’absence ou non utilisation d’un outil de
suivi, ou bien par l’inefficacité du service contrôle de gestion, ce qui ne permet pas aux
dirigeants de se procurer des informations pertinentes à la gestion courante de l’Entité mais
aussi de connaitre les risques que l’entité endosse. Cela entraine une diminution au niveau de
l’efficacité et de l’efficience de l’Entreprise.

L’utilisation ou la mise en place d’un outil de pilotage et de contrôle de gestion est


indispensable pour pouvoir pallier à ces risques. En outre, pour que l’entreprise soit
compétitive, les dirigeants doivent mettre l’accent sur la qualité de la gestion, de l’organisation
afin de faire face avantageusement à la concurrence et de parvenir à une meilleure performance.
Il se pose ainsi la nécessité de contrôle de gestion, l’ossature de notre recherche. Le contrôle de
gestion peut se définir comme un processus d’aide à la décision permettant une intervention
avant, pendant et après l’action et c’est un processus par lequel les dirigeants de l’entreprise
s’assurent que les moyens sont utilisés de manière efficace et efficiente pour atteindre les
objectifs visés. Il constitue un outil majeur du pilotage d'une entreprise qui mesure l'atteinte des
objectifs, analyse les pratiques relatives à la gestion de l'organisation, dans le but d'en maîtriser
aux mieux les performances. Le contrôle de gestion offre plusieurs avantages à l'entreprise:

1
Maîtriser les coûts et améliorer la performance à travers l'amélioration de l'efficacité ou la
relation entre les objectifs convoités et les résultats obtenus et de l'efficience c’est-à-dire la
relation entre les moyens engagés et les résultats obtenus ; Autrement dit constater, mesurer et
analyser l'ensemble des activités afin d'identifier rapidement les écarts et être en mesure de
proposer des actions correctives. Il est donc une réponse à un certain nombre de problèmes
d'entreprises pour lesquels la recherche des solutions s'impose : l'augmentation des coûts, et la
désorganisation des services au sein de l'entreprise.
De nos jours, beaucoup d’Entreprises ont du mal à choisir les outils de pilotage ou de contrôle
de gestion approprié ou qu’elles devaient mettre en place pour parvenir à ces objectifs mais
aussi pour pouvoir anticiper et organiser les activités et les évènements. Pourtant, la mise en
place d’un outil de contrôle de gestion efficace peut résoudre ce problème. La question que
nous essayerons de répondre durant notre étude est : La performance d’une Entreprise estelle
directement liée à la mise en place d’un bon contrôle de gestion ?

A l’issue de cette problématique principale, nos questions de recherche se présentent comme


suit :
- Quels sont les différents outils, méthodes ou méthodes de contrôle de gestion qui sont au
service des dirigeants ?
- Quels sont les éléments indiquant l’efficacité de chaque outil de pilotage utilisé dans
l’Entité?

L’objectif global de ce travail est de connaitre le lien entre la performance et la mise en place
d’un contrôle de gestion au sein d’une Entreprise. Tandis que les objectifs spécifiques sont de
d’évaluer l’efficacité des outils de contrôle de gestion mis en place par l’Entité tout en
identifiant les risques et la non performance; Identifier les indicateurs de performance financière
c’est à dire en analysant la rentabilité des activités réalisées; De définir la stratégie afin de piloter
l’activité, prendre des actions correctrices et fournir les informations pour mettre en place des
décisions stratégiques, élaborer et adapter les outils d’analyse, les indicateurs et le suivi de
performance à l’aide de tableaux de bord.

Pour mener à bien notre étude, trois hypothèses du travail ont été construites, à savoir :
Hypothèse 1 : L’utilisation des divers outils de contrôle de gestion permet à une gestion
optimale ;

2
Hypothèse 2 : L’analyse des divers indicateurs de performance financière conduit à
l’identification des failles qui se présentent au niveau du contrôle de gestion ;

De ce travail, nous attendions que les différentes étapes d’analyses que nous mènerons aillent
nous conduire à l’atteinte des différents résultats tels que : D’abord, les différents outils de
contrôle de gestion pratiqués par l’Entité sont connues ; Ensuite, les failles ou les imperfections
qui se présentent au niveau de chaque méthodes utilisées sont détectés et enfin une ou plusieurs
stratégies permettant l’amélioration de la performance de l’Entreprise et de l’efficacité de son
système de contrôle de gestion sont déterminées.
Pour mener à bien l’élaboration de ce mémoire, nous avons adopté quelques techniques de
collecte d’informations telles que l’observation, l’étude des documents, l’interview ou entretien
et pour terminer l’enquête.

Cet ouvrage est subdivisé en deux grandes parties. La première partie portera sur le cadre
théorique et méthodologique: pour cela nous allons aborder les matériels qui servent à traiter et
à l’analyser les données recueillies; Et les méthodes qui nous ont permis de collecter toutes les
informations relatives au thème et qui nous semblent être utiles. Tandis que la deuxième partie
de l’ouvrage tiendra sur les résultats et l’analyse, dans laquelle nous verrons la description de
l’existante, le diagnostic de l’existant. Pour finir dans la troisième partie, nous trouverons les
discussions et les recommandations y afférentes.

3
4
PARTIE I : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE

5
Notre travail consiste à mener une analyse de l’efficacité du système de contrôle de gestion
au sein d’une Entreprise. Plus particulièrement, les méthodes ou les outils qui sont au service
de ses dirigeants, sa contribution à la performance de l’Entreprise : autrement dit l’efficacité de
ces outils et son impact sur la performance de cette Entité, tout cela dans le but de pouvoir
élaborer une nouvelle stratégie afin d’aboutir à l’amélioration de la compétitivité et la
performance de la Société. La première partie de cet ouvrage débute par la mise en relief des
deux (2) chapitres dont le premier porte sur les matériels qui contiendra la justification du choix
du thème et du choix de la zone d’étude, les outils de traitements, le concept et l’état de l’art.

CHAPITRE I : MATERIELS OU CADRE THEORIQUE


Ce premier chapitre est consacré sur la justification de choix du thème, sur la justification du
choix de l’organisme d’accueil ou bien de la zone d’étude, nous y trouverons également les
détails sur les différents outils que nous avons utilisés pour le traitement des informations
collectées, le concept relative au thème et l’état de l’art.

Section 1 : Cadre conceptuel et cadre théorique de l’étude


Cette section fournit un cadre théorique relatif au contrôle de gestion, il sera donc question de
définir les concepts-clés utilisés dans cette étude mais également de présenter le cadre théorique
dans lequel cette étude s’inscrit c’est-à-dire les différentes réflexions soulignant ainsi des
références ayant trait à des études antérieures et à des notions citées par des auteurs ; Tout cela
afin d’avoir l’idée et de permettre à nos lecteurs d’appréhender de quoi il est question dans ce
travail.

1.1. Quelques définitions et notions clés relatives au contrôle de gestion


Avant de définir le concept de contrôle de gestion, il convient tout d’abord de comprendre les
deux concepts contrôle et gestion de façon séparée.

1.1.1. Contrôle
Contrôler une situation signifie être capable de la maîtriser et de la diriger dans le sens voulu.
Tout contrôle vise à mesurer les résultats d’une action et à comparer ces résultats avec les
objectifs fixés a priori pour savoir s’il y a concordance ou divergence : (ALAZARD et SÉPARI,
2010).

6
Le contrôle consiste donc à vérifier, surveiller, évaluer et maitriser l’Entité que l’on gouverne
par rapport à son système organisationnel. Il a pour objectif de maitriser les risques et les
performances économiques de l’organisation. Donc, il doit aboutir, si nécessaire, à un retour
sur l’amont pour rectifier les décisions et les actions dans l’entreprise.

1.1.2. La Gestion
Le mot gestion vient du verbe gérer qui signifie administrer non seulement une affaire ou une
entreprise, mais aussi des intérêts pour le compte d'un autre. Dès lors, le participe présent gérant
désigne une personne qui gère une activité socio-économique en tant que mandatrice. Selon
GILBERT, 2017 : c’est l'ensemble des opérations d'administration des biens que possède un
individu, une entreprise ou une nation.
En outre, La gestion, science des choix et de l’action, consiste à conduire une organisation en
utilisant de nombreuses techniques et démarches pour aider aux décisions. C’est une démarche
qui consiste à établir et atteindre des objectifs en jouant sur le comportement humain dans un
environnement approprié et en utilisant d’une façon optimale des moyens rares mis à la
disposition d’un responsable pour atteindre ces objectifs fixés à l’avance.

1.1.3. Contrôle de Gestion


Avant de présenter le cadre général du contrôle de gestion, il nous paraît important de revenir
sur la définition du contrôle de gestion. Par définition, le contrôle de gestion est un processus
par lequel les managers obtiennent l'assurance que les ressources sont obtenues et utilisées avec
efficacité et efficience pour la réalisation des objectifs de l'organisation : (ANTHONY, 1965).
Il permet d’obtenir les objectifs de l’organisation en optimisant l’allocation des ressources.

L’objectif du contrôle de gestion d’une entreprise est de maîtriser sa conduite en s’efforçant de


prévoir les évènements pour s’y préparer avec son équipe et de s’adapter à une situation
évolutive. Cette définition se base sur quatre verbes clé: prévoir, se préparer pour maîtriser et
s’adapter : le contrôle de gestion est présenté donc comme un processus dynamique visant à
définir un ensemble cohérent d’objectifs pour tous les responsables de conception et
d’exécution; faire mettre en place les moyens en hommes, en équipements, en services
extérieurs, en organisation de commandement et de coordination pour atteindre ces objectifs;
observer régulièrement les excès et les insuffisances des performances réalisées relativement
aux objectifs assignés; et utiliser ses observations pour entreprendre, le cas échéant,

7
l’aménagement raisonné des objectifs de départ ou les actions correctives appropriées sur les
moyens mis en place.

Selon ALAZARD et SEPARI, 2010 : Le contrôle de gestion doit être une aide à la décision
dans chaque domaine de la gestion en proposant des outils adaptés aux préoccupations de
chacune des fonctions : nous envisagerons les domaines suivants : la gestion commerciale, la
gestion de la production, la gestion des approvisionnements.

1.1.4. Typologie et outils du contrôle de gestion (Domaine du contrôle de gestion)


Selon GIRAUD, 2008 : Le contrôle de gestion utilise des nombreux outils, parmi lesquels nous
citons la comptabilité générale, la comptabilité de gestion ou la comptabilité analytique de
gestion, la gestion budgétaire, l’analyse financière, les tableaux de bord et le reporting. Ces
outils sont groupés dans un ensemble d’outils de prévisions, de suivi, et
d’analyse qui font la concrétisation des phases de finalisation, de pilotage et d’évaluation.
• Les outils de prévision sont matérialisés par les plans et les budgets ;
• Les outils de suivi sont représentés dans les tableaux de bord ;
• Les outils d’analyse sont matérialisés par la comptabilité analytique, ils sont la
concrétisation de l’amendement du contrôle de gestion.

1.1.4.1. Les outils de prévision (Phase de finalisation)


Ce sont les outils qui aident à la prévision et à l’élaboration d’une stratégie. Plus précisément,
pour planifier la stratégie. Le contrôle de gestion a un important rôle de support à jouer dans
l’élaboration et la mise en place des stratégies et il conseille les preneurs de décision sur les
objectifs à fixer à court, moyen et long terme : (GIRAUD, 2008)
Or, pour effectuer des prévisions raisonnables, il est essentiel d’utiliser des données réalistes et
fiables. Plusieurs outils sont utiles à ce stade :

a) Les plans et la gestion prévisionnelle


Les outils de planning et de gestion prévisionnelle se nourrissent des informations collectées
par les outils de gestion opérationnelle utilisés dans l’Entreprise. Ils permettent de traiter les
données passées pour effectuer des prévisions futures. A partir de ces prévisions, il devient plus
simple de formuler une stratégie et des objectifs adéquats pour les mois et les années à venir.

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b) La gestion budgétaire
Dans un second temps, les décisions stratégiques formulées sont explicitées et mises en place.
Pour cela, il est essentiel de la transformer en un plan d’actions concrètes c’est-à-dire la traduire
en budgets. La gestion budgétaire conduit à la mise en place d’un réseau de budgets couvrant
toutes les activités de l’entreprise. Ces programmes d’actions chiffrées sont appelés à servir
d’outils de pilotage s’il leur est adjoint un système de contrôle budgétaire cohérent et régulier
dont le cœur est constitué par la mise en évidence d’écarts qui doivent permettre la réflexion
sur les causes de ces divergences et initier des actions correctrices. Le contrôle budgétaire est
un outil de contrôle par les résultats qui repose sur une logique de contrat. La fixation d'objectifs
donne lieu à une vérification des résultats, eux-mêmes basés sur des standards : (ALCOUFFE
et al, 2013)

1.1.4.2. Les outils de suivi (Phase de pilotage)


La stratégie a été décidée et des objectifs concrets et chiffrés ont été fixés. Le contrôle de
gestion a aussi pour rôle de veiller à la mise en place de la stratégie. Donc, il consiste à contrôler
la réalisation des objectifs stratégiques. Cette étape est essentielle pour pouvoir suivre la bonne
application de la stratégie et l’achèvement des objectifs fixés.
Les outils de suivi permettent de suivre, à tout moment, la performance de l’activité.

a) Les tableaux de bord


Les tableaux de bord apparaissent comme des dispositifs de contrôle complémentaire du
contrôle budgétaire, donnant différentes représentations de la performance perçue par les
organisations. Ils ont ainsi comme vocation à la fois de communiquer et de déployer la stratégie
au sein de l’organisation et de faciliter le pilotage opérationnel de l’ensemble des responsables.
(MENDOZA et AL., 2011).

Ils regroupent par conséquent un ensemble d’indicateurs peu nombreux, conçus pour amener
les managers à décider en toute connaissance de l’état et de l’évolution des systèmes qu’ils
pilotent. Ces outils leur permettent en principe d’identifier les tendances sur un horizon de
temps cohérent avec la nature de leur fonction. Parmi les indicateurs, on retrouve en général :
- Des indicateurs d’objectifs et des moyens financiers, mais également non-financiers ;
- Des indicateurs correspondant à des variables d’action sur lesquelles le manager peut
agir avant que son action ne montre ses effets en termes financiers ;

9
- Des indicateurs d’environnement, sur lesquels le manager n’a pas forcément de contrôle,
mais dont il doit tenir compte dans son pilotage.

Le contrôle de gestion qui s’appuie sur les tableaux de bord, incite à identifier la cause des
dérives et à agir dès leurs origines.

1.1.4.3. Les outils d’analyse (Phase d’évaluation)


Les outils d’analyse comprennent la comptabilité analytique, la comptabilité analytique et
l’analyse financière.

a) La comptabilité analytique : Analyse et maitrise des coûts


(ALCOUFFE et al, 2013) : La comptabilité de gestion constitue un mode de traitement de
l'information comptable visant à fournir une information utile aux managers. À l'origine
focalisée sur le comportement des coûts (et en particulier sur les coûts de production), la
comptabilité de gestion s’intéresse non seulement aux causes, à l'origine des coûts, mais porte
également sur la création de richesse et sur des éléments de patrimoine, notamment la trésorerie.
La comptabilité de gestion a comme caractéristique de fournir des informations financières et
non financières, permettant de faire le lien entre la réalité opérationnelle et stratégique d'une
organisation et la mesure financière de sa performance. Elle peut servir à éclairer des décisions
très ponctuelles qui ne concernent qu'un service opérationnel à court terme ou au contraire
participer à des décisions stratégiques de moyen et long terme.

A travers la comptabilité analytique, on peut déterminer la rentabilité d’un produit/service ou


d’une fonction, et donc identifier les éléments performants et ceux qui ne le sont pas. Cette
analyse des coûts, puis de la rentabilité, puis de la performance facilite alors la prise de décision
et l’établissement de prévisions. La comptabilité analytique sert au pilotage de l’activité de
l’Entreprise. Elle s’intéresse à la gestion de l’Entreprise en calculant par l’une des méthodes
possibles, les coûts de revient. En analysant les coûts et en les comparants aux gains résultant
de l’activité, on peut déterminer la rentabilité et la performance pour les différents produits ou
services et fonctions de l’Entreprise.

Il existe plusieurs méthodes en comptabilité analytique, à savoir la méthode des coûts complets,
coûts variables, coûts directs, coûts préétablis, la méthode ABC :1

1
www.compta-facile.com
10
i) La méthode des coûts complets
Il s’agit de rapprocher les produits vendus de leur coût de revient. Cela facilite la prise de
décision lors de la détermination du prix de vente d’un produit. On décompose l’Entreprise en
centres de production de produits et pour chacun, on met en relation le coût total de production
et le gain réalisé suite à la vente du produit ou service.

ii) La méthode des coûts variables


Ici on tient compte uniquement des coûts qui sont directement induits par l’activité productive,
et non de la totalité des coûts. C’est-à-dire que les coûts diminuent si l’activité productive de
l’Entreprise diminue et augmente en cas d’accroissement de l’activité. Cette méthode des coûts
variables permet d’identifier le seuil de la rentabilité. Le seuil de rentabilité est le degré
d’activité à partir duquel l’Entreprise commence à réaliser des bénéfices et donc à devenir
profitable. L’inconvénient est que tous les coûts supportés ne sont pas intégralement pris en
compte dans l’analyse.

iii) La méthode des coûts directs


Cette méthode tient compte à la fois des coûts variables et des coûts fixes, c’est-à-dire les coûts
qui ne varient pas conjointement avec le niveau d’activité. Elle permet donc de déterminer le
seuil de rentabilité avec davantage de précision.

iv) Méthode des coûts préétablis


Ici on détermine les couts qui seront supportés avant la production. Après la production, on
compare les coûts prévus aux charges qui ont effectivement été supportées. Les écarts feront
ensuite l’objet d’une analyse. Par cette méthode des coûts standards, on peut calculer les
marges, des prévisions et des budgets. Elle est très utile à des Entreprises qui proposent une
large gamme de produits.

v) La méthode ABC
Par cette méthode, on prend en compte le coût de revient par produit ou service en considérant
tous les processus et activités nécessaires à la production de celui-ci. Les diverses charges sont
reparties transversalement, entre les différents activités mises en œuvre par l’Entreprise.
D’abord, on rapproche les ressources engagées aux activités réalisées ; ensuite on rapproche ces
activités réalisées aux produits.
11
b) La comptabilité générale
La comptabilité générale a pour objet principal : l’enregistrement des flux entre l’Entreprise et
son environnement (clients, fournisseurs, actionnaires). C’est la première source d’information
de l’Entreprise. Elle permet de procéder à un contrôle automatique des opérations enregistrées,
la lecture du journal fournit d’état des dettes, l’état des créances, les états de toutes les
Entreprises, elle permet aussi de constater les produits et les charges de la Société et déterminer
le résultat qui en découle ; De dresser à la fin de chaque exercice un état de sa situation
patrimoniale : (BENRAIS, 2008). En outre, la comptabilité générale en aux dirigeants de
décélérer les points faibles de leurs Entreprises, d’identifier les causes de leurs malaises et de
prendre les mesures correctives à fin de rétablir la situation.

c) L’analyse financière
L’analyse financière est un ensemble de concepts, de méthodes et d’instruments qui permettent
de formuler une appréciation relative à l’évolution de la situation financière de l’Entreprise, aux
risques qui l’affectent et à la qualité de ses performances. De plus, c’est un outil indispensable
de la bonne marche de l’Entreprise. Son objectif consiste à utiliser les ressources limitées la
plus efficace possible.
L’analyse de la finance d’Entreprise distingue traditionnellement deux grandes parties :
l’analyse financière et le diagnostic financier : (SAUVAGEOT, 2016)

1.2. Théories sur la performance de l’Entreprise


Nous allons maintenant voir les différentes notions relatives à la performance de l’Entreprise
et les indicateurs permettant de mesurer cette performance.

1.2.1. Définitions
Ce sous-titre va mettre en relief les définitions de ce qu’on entend par la performance de
l’Entreprise et la performance financière de l’Entreprise.

1.2.1.1. La performance de l’Entreprise


La performance d’une Entreprise est définie comme un constat officiel enregistrant un résultat
accompli à un instant T, toujours en référence à un contexte, à un objectif et à un résultat attendu,
et ce quel que soit le domaine é (NOTAT, 2007). Les indicateurs de performance sont la

12
synthèse des données clés de l’Entreprise, ils sont à la fois un outil de mesure de la santé de
l’Entreprise et un outil d’aide à la décision.
Il faut performer afin de garantir la survie et la pérennité de son organisation, et accroître par
ailleurs son avantage concurrentiel.

1.2.1.2. La performance financière2


La performance financière est l’un des indicateurs utilisés pour mesurer la réussite d’une
institution en termes de rendement financier. C’est donc l’atteinte des résultats fixés sur une
période, en utilisant les finances de l’Entreprise de façon optimale. Il s’agit en général
d’objectifs liés aux ventes, aux marges ou à la rentabilité.

1.2.2. Les états financiers nécessaires


Pour pouvoir procéder à l’analyse de la performance de l’Entreprise, nous devrons tout d’abord
passer à la détermination et à l’analyse des différents ratios. Ces ratios sont obtenus en
exploitant les différents états financiers de l’Entreprise, à savoir : le bilan comptable, le bilan
fonctionnel et le compte de résultat ; mais aussi en interprétant les indicateurs de performance
qu’ils contiennent c’est-à-dire les divers éléments indiquant la performance de l’Organisation.

1.2.2.1. Bilan comptable


Le bilan est une représentation exhaustive du patrimoine de l’Entreprise, il constitue un
document essentiel pour l’appréciation de la solvabilité et l’équilibre financier de l’Entreprise :
(LAVAUD, 1982). L’analyse successive du bilan permet de dégager la tendance générale de
l’Evolution de l’Entreprise.

Nous pouvons établir un bilan fonctionnel à partir du bilan.

1.2.2.2. Bilan fonctionnel


Le bilan fonctionnel est un bilan comptable retraité et organisé en vue d’expliquer le
fonctionnement de l’Entreprise. Il est classé en masses homogènes selon les trois grandes
fonctions : Investissement (opération permettant de maintenir et de développer l’outil de
production), exploitation (opération correspondant au métier de l’Entreprise) et financement
(opération consistant à faire face aux besoins de trésorerie des deux autres fonctions) :

2
www.findevgateway.org
13
(GILLES, 2017).

1.2.2.3. Le compte de résultat


Selon HUBERT, 2012 : Le compte de résultat reprend les produits et les charges qui concourent
à la génération du bénéfice ou de la perte nette de l’exercice. L’équilibre du compte de résultat
est assuré par l’inscription de son solde dans la colonne opposée. Nous trouverons ainsi le
bénéfice au bas de la colonne des charges. La construction de résultat dans le PCG 2005 suit
une logique fonctionnelle qui vise à faire ressortir les opérations d’exploitations, les opérations
financières et les opérations exceptionnelles.

Le compte de résultat privilégie donc l’idée d’une relation transversale qui fait correspondre les
produits et les charges de même nature. Il met en évidence des résultats fonctionnels : un résultat
d’exploitation calculé hors incidence des opérations financières, un résultat financier et un
résultat exceptionnel qui, à la différence des précédents, reprend les éléments non habituels.

1.2.3. La mesure de la performance financière


La performance financière se mesure à l’aide des indicateurs de la performance financière, tels
que la profitabilité, la rentabilité, le taux de rendement, les besoins en fond de roulement.
Pourtant, la détermination de ces indicateurs incite l’utilisation d’un outil d’analyse financière
appelé ratio.

1.2.3.1. Les ratios


Par définition, un ratio est un rapport entre deux grandeurs caractéristiques de l’activité de
l’Entreprise, de sa situation économique ou de ses performances.
Selon HUBERT, 2010 : un ratio est un rapport entre deux quantités variables entre lesquels
existe une relation logique de nature économique ou financière. Il s’agit d’un rapport entre deux
grandeurs caractéristiques de l’activité de l’Entreprise, de sa situation économique ou de ses
performances. Cette technique permet de juger le fonctionnement d’une Entreprise en articulant
dans un tableau un certain nombre d’indicateurs. Toutefois, pour être significatif, ce dernier
doit être comparé à d’autres ratios de même nature ou de natures différentes.
La vérification de cette deuxième hypothèse ou bien cette supposition s’appuie sur le calcul et
l’analyse des différents indicateurs financiers plus précisément des ratios de mesure de la
performance que nous avons cités comme variables de l’étude dans le sous-titre précédant. Ces

14
indicateurs de performance seront donc calculés et interprétés afin de parvenir à la confirmation
ou à la contestation de l’hypothèse de départ.
Section 2 : Justification du choix du thème
Chaque organisation a pour buts de réaliser des bénéfices, être compétitive et performante mais
aussi être pérenne. Tout d’abord Le contrôle de gestion se présente comme l’outil adéquat sur
lequel les entreprises peuvent compter pour aboutir à ces diverses fins. De plus, la présence
d’une fonction de contrôle de gestion s’avère indispensable car grâce aux divers outils sur
lesquels il se base, le contrôle de gestion constitue à la fois un outil de décision et d’action et
un outil de dialogue et de communication entre les membres de l’organisation. Ensuite, il a pour
vocation de s’assurer qu’il y ait concordance entre les stratégies définies et les performances
réalisées cela afin d’optimiser la manière de mener une
Société. Cet outil permet ainsi de contrôler les aspects inhérents à l’activité de l’Entreprise, de
mettre le doigt sur les axes d’amélioration possibles et de définir les moyens pour y arriver.
Selon LONING et al, 2008 : Le contrôle de gestion est destiné à accroître la motivation des
responsables et à créer davantage de convergence des buts dans les organisations. En effet, c’est
une source de progrès et d’améliorations potentiels à tous les types d’Entreprises car il permet
au dirigeant d’avoir une vision claire de son Entreprise et de pouvoir comprendre l’historique
de celle-ci afin de prendre des décisions. Le contrôle de gestion est une fonction qui incite les
responsables à exercer des actions contribuant à l’atteinte des divers objectifs de l’organisation.

Par le biais de cette étude, le rôle et la place du contrôle de gestion au sein d’une Entreprise
seront mis en évidences. C’est un sujet très pertinent qui a pour particularité de permettre
l’analyse des pratiques relatives à la gestion d’une Entreprise afin de mieux maîtriser les
performances. Ainsi, à la fin de cette étude, une partie sera consacrée à la proposition des
solutions, qui emmènera par la suite à l’élaboration d’une stratégie adéquate.

Section 3 : Outils de traitement de données


Pour la réalisation de ces travaux de recherche, plus précisément pour parvenir à la vérification
des trois hypothèses de départ, il faut adopter des méthodes d’analyse ou des traitements de
données. Pour notre cas, divers outils ont été utilisés afin de traiter, d’analyser et d’exploiter les
informations recueillies, tels que le Microsoft Word et le Microsoft Excel.

15
3.1. Le Microsoft Word
Le Microsoft Word est un outil de traitement de texte permettant de rédiger et de mettre en
forme les documents écrits. Cet outil a été d’une grande utilité pour la rédaction et l’élaboration
de ce mémoire car il a permis de rassembler ou de synthétiser toutes les données de la recherche,
de trier les données ainsi collectées en fonction de leurs utilités pour que le lecteur puisse voir
facilement les différentes informations que contient la présente étude.

3.2. Le Microsoft Excel


Le logiciel Excel est l’un des outils le plus utilisé lors du traitement et de l’analyse des données
recueillies. Ce tableur a permis d’afficher de façon plus claire et remarquable les données sous
formes de tableaux et de graphiques. Il nous a offert la possibilité de trier et de regrouper les
informations. Avec Excel, il est plus facile de mettre ensemble les données pour en établir une
relation ou pour les comparer en vue de ressortir les différences. Et c’est ce que nous avons fait
pendant l’analyse des différents états financiers de l’Entreprise.
Qui d’une part a servi pour le dépouillement des données et par la suite à constituer une base de
données sur les résultats, et d’autre part pour établir les graphes, les diagrammes, nécessaires à
la présentation des résultats.

Ce premier chapitre a permis d’avoir une notion sur l’étude qui sera effectuée, d’avoir une
vision plus large de ce qui allait être traité. Nombreuses peuvent être les informations à
disposition et les matériels ci-dessus ont été préconisés pour un meilleur traitement. Dans ce
second chapitre, les méthodes usées seront présentées afin de mieux analyser les hypothèses
posées et aboutir à des discussions relatives aux résultats attendus. A cet effet, des sections
seront traitées pour évoquer les méthodologies adéquates, à savoir la méthodologie de collecte
de données ainsi que celle d’analyse de données, les limites de l’étude effectuée et enfin le
chronogramme de réalisation des tâches.

16
CHAPITRE II : METHODES
Après avoir vu les matériels nécessaires pour mener à bien ce travail, le deuxième chapitre se
penchera sur les méthodologies à associer à ces matériels pour mieux analyser les hypothèses
auxquels s’appuyaient l’étude et ainsi pour aboutir à des résultats. Ce chapitre va contenir les
procédures de collecte d’informations et d’analyses, d’où une section sera dédiée à la
méthodologie de collecte de données et une autre à la méthodologie d’analyse des données. Le
chronogramme de réalisation et les limites de l’étude seront également présentés.

Section 1 : Méthodes de collecte des données


La procédure de collecte d’information est très utile pour clarifier ou pour avoir plus de
précision sur un sujet. Pour que les résultats d’une recherche soient fiables, il faut se disposer
d’un maximum d’informations possibles car plus les informations sont complètes, plus la
fiabilité des résultats augmente. Donc, pour pouvoir cerner de plus près le thème de l’étude, il
faut aussi suivre cette même procédure. Pour la réalisation de ce travail, les outils de recueil
d’informations utilisés sont les suivants :

1.1. Recherches bibliographiques et webographiques


Cette sous-section tient sur les documentations effectuées durant la période de la collecte
d’informations qui est l’une des étapes essentielles à l’élaboration du livre.

1.1.1. Recherches bibliographiques


Par définition, la recherche bibliographique ou la documentation c’est un travail par lequel on
s’appuie sur des documents ; Autrement dit, c’est l’ensemble des documents réunis par une
personne pour s’informer sur un sujet. Afin de compléter les connaissances sur le thème,
d’éclaircir et de décrire les différentes étapes du travail qu’il faut mener, il est incontournable
de faire recours à cette méthode de documentation. De ce fait, divers ouvrages ont été consultés
et lus afin d’avoir suffisamment d’idées sur le thème de mémoire mais aussi de parvenir à
orienter le travail d’analyse, à savoir : les ouvrages de base ou les ouvrages relatifs au thème
ainsi que les ouvrages spécifiques où les auteurs ont servi des références et de guide sur la tenue
des recherches à effectuer. A titre d’information, Les ouvrages spécifiques sur l’organisation de
l’entreprise entre autre le contrôle de gestion et l’analyse financière constitue la recherche
documentaire.

17
Pour compléter les informations, des mémoires de stage de certains anciens étudiants auprès de
la bibliothèque de l’ESSCA ont été également consultés.
1.1.2. Recherches webographiques
La recherche webographique permet la consultation des différents sites et des pages se
rapportant à un sujet précis. Elle est l’équivalent d’une bibliographie en ligne. Ainsi par le biais
de ces sites ou liens consultés, une multitude d’information seront disposé.
Afin que les informations soient complètes, durant la réalisation de cette étude des sites sur
internet ont été consultés : pour ne citer que la thèse Malgache en ligne, mémoire online et les
autres pages qui se rapportent au contrôle de gestion.

1.2. Observation
L'observation est la description systématique de comportements, événements et objets dans un
milieu social (MARSHALL et ROSSMAN, 1989). Elle permet d'avoir accès à des phénomènes
sociaux tels qu'ils se produisent dans des environnements réels et consiste à examiner
attentivement à l’œil nu une chose, une manière de faire, ou encore un mode d’emploi.
L’observation nous a permis de découvrir par nous-même la réalité concernant le contrôle de
gestion. De cela, nous avons pu recueillir tant d’informations qui nous ont servi à la rédaction
du livre telles que les différents outils de pilotage mises en œuvre dans l’Entreprise,
l’importance de l’utilisation ou les rôles du contrôle de gestion dans la gestion quotidienne
d’une Entreprise ainsi que les méthodes de traitement ou d’analyse des données.

1.3. Entretien
L’entretien a beaucoup aidé pour récolter des données nécessaires à l’élaboration de cet
ouvrage. Beaucoup d’informations ont été recueilli grâce à l’utilisation de cette méthode de
collecte d’information.

1.3.1. Entretien semi-directif


L’entretien semi-directif est une méthode d’étude qualitative et est un outil de collecte
d’informations très souvent utilisé. Par définition, c’est un échange verbal au cours duquel un
auditeur pose des questions à son interlocuteur tout en s’interdisant le plus possible d’exprimer
ses propres opinions. Comme son nom l’indique, il se compose donc d’une série
d’interrogations ou des questions ouvertes qui seront préparées à l’avance par le chercheur. Son
but est de récolter des informations qui apportent des explications ou des éléments de preuves

18
à un travail de recherche. Pour collecter les informations pertinentes et nécessaires à cette étude,
des entretiens ont été effectués de manière à connaître les avis et appréciations de chacun sur le
fond des hypothèses traitées. Ainsi, l’utilisation de cet outil a permis de mieux comprendre
certains mécanismes à propos du sujet.

1.1.4. Entretien non directif ou libre


L’entretien est un échange mené par deux personnes qui consiste à interroger une ou plusieurs
personnes afin de savoir ce qu’elles savaient réellement sur un sujet. Cet outil est très efficace
car il permet d’obtenir le maximum d’informations possibles mais aussi grâce à cette méthode
nous pouvons s’entretenir et parler face à face avec la personne concernée. Durant la réalisation
de cette étude, des échanges d’idées ou des conversations ont été réalisés avec notre encadreur
pédagogique et avec nos collègues qui traitent le même thème c’est-àdire le contrôle de gestion.
Cela a beaucoup aidé à la construction ou à la définition des trois grandes hypothèses sur
lesquelles se repose l’analyse.

Section 2 : Méthode d’analyse des données


Il convient dans cette section de présenter les méthodes spécifiques à adopter afin de mettre en
avant chaque hypothèse et soulever la pertinence de l’étude menée à travers une analyse.

2.1. Démarche spécifique à la vérification de l’hypothèse 1 : « L’utilisation des


divers outils de contrôle de gestion permet à une gestion optimale »
Afin de vérifier la première hypothèse et ainsi aboutir à de résultat spécifique, cidessous seront
présentés les démarches d’analyses, les variables utilisées, les outils d’analyse ainsi que les
finalités méthodologiques.

2.1.1. Démarche d’analyse et variables


Dans cette première hypothèse, le variable à expliquer est l’utilisation des divers outils de
contrôle de gestion et c’est la gestion optimale qui est le variable explicatif. Afin de pouvoir
étudier la dépendance entre ces deux variables, nous sommes amenés à recenser tous les
variables qui participent à la vérification ou à la confirmation de l’hypothèse, comme par
exemple la comptabilité analytique, le contrôle budgétaire, les indicateurs de la gestion optimale
tels que le coût de revient, la marge sur coût variable, la seuil de la rentabilité qui amène à
l’indice de performance, à l’indice de sécurité mais aussi à l’indice de prélèvement.

19
Ces variables ont été spécifiquement choisies de telle sorte à ce qu'ils représentent au mieux la
première hypothèse positionnant le contrôle de gestion comme étant un outil stratégique
permettant d’atteindre la gestion optimale.

2.1.2. Outils d’analyse des données


Pour la vérification de notre première hypothèse, nous avons utilisé
Le pilotage d’une organisation peut être schématisé par un processus à trois phases : une phase
de prévision ; une phase d’évaluation des performances effectives, notamment grâce à la
comptabilité analytique ; Et une phase de contrôle caractérisée par l’analyse d’écarts permettant
de réagir en cas de dérapages.

2.1.2.1. Hexamètre de Quintilien


L’hexamètre de Quintilien est l’outil qui sert à décrire une situation sous tous ses angles. En
abordant tous ses aspects, il permet de comprendre une situation, un évènement et ensuite
l’analyser. Aussi connu sous le nom QQOQCCP : Qui ? Quoi ? Où ? Quand ? Comment ?
Combien ? Et Pourquoi ? C’est une abréviation résumant une méthode empirique de
questionnement. Sa simplicité, son caractère logique et systématique font que beaucoup
l’utilisent aussi pour structurer la restitution des résultats de leurs analyses. Les différentes
questions de l’hexamètre de Quintilien sont utilisées pour déterminer le périmètre de
l’observation et pour décrire les étapes d’analyses qu’il faut mener pendant la vérification de la
première hypothèse.
Ces questions sont les suivantes :
- Quoi : Quels sont les différents outils de contrôle de gestion utilisés dans l’Entreprise ?
- Qui : Qui sont les utilisateurs de ces outils?
- Où : Où cela se passe-t-il ?
- Quand : Quand est-ce que les informations fournis seront utiles ?
- Comment : Comment analyser et interpréter les résultats ainsi obtenus ?
- Pourquoi : Pourquoi dit-on que la pratique du contrôle de gestion permet à une gestion
optimale ?

2.1.2.2. Comptabilité analytique


La finalité de la comptabilité analytique est de calculer les coûts avec précision pour connaitre
le véritable coût de revient des produits et services (ou même d’une activité, ou d’une fonction).

20
Et déterminer ainsi les marges et les résultats générés par l’exploitation. Pour définir une
stratégie et prendre des décisions cohérentes, il est primordial de connaitre ses coûts et leur
impact sur le résultat.

a) Analyse des coûts par méthode de coûts complets


L’évaluation des coûts complets permet d’affiner sa connaissance du prix de revient d’un
produit ou d’un service. Cette étape est incontournable pour fixer un prix de vente en
connaissance de cause. Cette méthode fait appel à des nombreuses notions : les différents types
des charges telles que les charges directes, indirectes, les charges supplétives, non
incorporables, incorporées, les centres d’analyses et les unités d’œuvre.

Le coût de revient comprend l’ensemble des coûts des achats de matières premières jusqu’à la
distribution du produit chez le consommateur. Voici la hiérarchie et les principales étapes du
calcul des coûts complets :
- Coût d’achat = (Prix d’achat + MOD + frais associés indirects)
- Coût de production = (Coût d’achat + MOD + frais de fabrication)
- Coût de distribution = (Charges de distribution et de vente)
- Coût de revient = (Coût de production + coût de distribution)

Pour chaque étape, les frais directs et indirects sont pris en compte. Aussi, les références des
calculs sont les produits vendus pendant la période d’analyse.

b) Analyses des coûts par la méthode sur coût variables


L’estimation par les coûts variables permet de juger la performance des responsables,
d’apprécier la profitabilité globale des produits fabriqués ou vendus puisqu’à partir du moment
où la marge globale sur coût variable (ou MSCV) est supérieur aux charges fixes, cela signifie
que l’Entreprise commence à réaliser des bénéfices ; Ensuite, elle autorise un diagnostic de la
rentabilité des produits à partir de la MSCV qu’ils dégagent et enfin, elle permet de choisir
également s’il faut ou non produire plus de produits dans certain cas. La méthode des coûts
variables est intrinsèquement liée au seuil de rentabilité. Le chiffre d’affaire recouvre des coûts
variables, des coûts fixes (ou CF) et le résultat.

Dans cette méthode, toutes les analyses dépendent des résultats donnés sur le tableau
différentiel. Ce tableau illustre comme suit :

21
Tableau n°1 : Tableau de résultat différentiel
Libellés Montant

Chiffre d’affaires (CA)


(-) Charges variables (CV)
Marge sur coût variable (MASCV) Tx de MSCV=(MSCV/CA)*100
(-) Charges fixes (CF)
Résultat
Source : Auteur, octobre 2021

La différence entre le chiffre d’affaire et les coûts variables donne la marge sur coût variable.
Si cette dernière est supérieure aux coûts fixes, elle laisse un bénéfice. Il faut aussi savoir que
le marge sur coûts variables permet de savoir si l’Entreprise réalise un volume de ventes
suffisant pour couvrir ses coûts fixes, voire réaliser un bénéfice.

i) Le seuil de rentabilité
Le seuil de rentabilité correspond au chiffre d’affaires pour lequel une Entreprise ne réalise ni
une perte, ni un bénéfice, c’est-à-dire lorsque son résultat est nul. Il permet de visualiser à partir
de quel montant de chiffre d’affaires l’Entreprise couvrira l’ensemble de ses charges et
deviendra rentable et sert donc comme un objectif à réaliser. Théoriquement, le seuil de
rentabilité est atteint lorsque les CF sont couverts par la MSCV.

Le seuil de rentabilité est calculé à partir de la formule suivante :

Seuil de rentabilité (ou SR) = Charges fixes (ou CF) / Taux de MSCV

Plusieurs indicateurs peuvent être tirés du modèle de seuil de rentabilité et permettent d’avoir
une estimation relative du risque :

ii) La marge de sécurité


La marge de sécurité représente le montant de chiffre d’affaires qui peut éventuellement être
supprimé pour quelque raison que ce soit, sans entrainer de perte pour l’Entreprise.

Marge de sécurité (MS) = Chiffres d’affaires (CA) – Seuil de rentabilité (SR)

22
iii) L’indice de sécurité
L’indice de sécurité représente le pourcentage de chiffres d’affaires qui peut être supprimé sans
entrainer de pertes pour l’Entreprises.
Indice de sécurité (IS) = (CA – SR) / CA

iv) L’indice de prélèvement


L’indice de prélèvement (noté IP) représente le pourcentage de chiffre d’affaires permettant de
couvrir les charges fixes.
IP = (CF / CA) * 100

Plus cet indice sera élevé, c’est-à-dire proche de 1, plus il sera difficile d’atteindre le seuil de
rentabilité. Au-delà de 1, il vaut mieux renoncer.

2.1.2.3. La gestion budgétaire


La gestion budgétaire consiste à établir des budgets et à comparer périodiquement les
réalisations avec les données budgétées afin de mettre en place des actions correctives si
nécessaire. Cet outil permet de traduire concrètement les objectifs stratégiques fixés par la
direction et de coordonner les différentes actions de l’Entreprise.

a) Le budget de production
Le budget encore connu sous le nom de l’analyse budgétaire est un ensemble cohérent de
prévisions chiffrés ou bien 1'expression comptable et financière des plans d'action retenus pour
que les objectifs visés et les moyens disponibles sur le court terme (l'année en général)
convergent vers la réalisation des plans opérationnels : (Bouquin, 2010). Il permet aux
responsables de prendre les bonnes décisions et a pour but de s’assurer que l’argent est bien
utilisé et que les investissements réalisés permettent d’atteindre les résultats.

Le contrôle budgétaire permet de comparer les réalisations avec les prévisions. Déceler les
écarts significatifs, les analyser et prendre des mesures correctrices regroupent les aspects
principaux du contrôle de gestion.

23
b) Calcul des écarts budgétaires (RIQUIN et VIDAL, 2013)
Le contrôle budgétaire est fondé essentiellement sur les analyses des écarts. Pour calculer un
écart, il faut calculer la différence entre la valeur réelle et la valeur prévue :

Ecart = Réel – Prévu ou Ecart = Prévu - Réel

Il y a trois types des écarts à analyser, à savoir : l’écart sur chiffre d’affaires ou CA, l’écart sur
coûts et écart sur le résultat.

Figure n°1 : Schéma d’analyse

Source : tiplanet.org, octobre 2021

i) Ecart sur CA
Le chiffre d’affaires prévisionnel est obtenu à partir du budget des ventes. D’où la formule :
Ecart du CA = CA constaté – CA prévu

L’analyse de l’écart sur CA permet de décomposer de 2 sous écarts :


- Ecart sur prix = (Prix réel – Prix préétabli) * quantités réelles - Ecart sur
quantité = (Quantité réelle – Quantité préétablie) * Prix préétabli ii) Ecart sur coûts
L’écart global est déterminé par la différence entre le coût constaté et le coût préétabli de la
production réelle. Le coût préétabli est déterminé à partir de la fiche de coût standard.
- Ecart sur quantité : (Quantité réelle – Quantité préétablie) *coût préétabli -
Ecart sur coût : (Coût réel – Coût préétabli) * quantités réelles

2.1.3. Finalité méthodologique


Après traitement des données via ses outils, nous pourrons relater les rôles et l’importance de
la mise en œuvre du contrôle de gestion dans la vie des Entreprises. De ce fait, des facteurs
justifiant la dépendance entre les deux variables de l’étude seront déterminés.
24
Ensuite, cette première hypothèse du travail vise à analyser l’efficacité des outils du contrôle de
gestion ou de pilotage qui sont aux services de l’Entreprise. Il consiste donc à analyser les
résultats obtenus de l’utilisation de ces outils de pilotage recensés, cela afin de pouvoir en tirer
des conclusions et de vérifier l’exactitude de l’hypothèse c’est-à-dire la supposition que le
contrôle de gestion permet à une gestion optimale.

2.2. Démarches spécifiques à la vérification de l’hypothèse 2 : « L’analyse des divers


indicateurs de performance financière conduit à l’identification des failles qui se
présentent au niveau du contrôle de gestion »

2.2.1. Démarche d’analyse et variables


Concernant cette deuxième hypothèse, la variable explicative est «l’identification des différents
risques » tandis que la variable à expliquer est « L’analyse des indicateurs de performance
financière ». Pour parvenir à éclaircir ou à tirer une conclusion concernant ce point de vue,
l’étude s’appuiera sur l’analyse des différents sous variables ou indicateurs financiers tels que :
- La profitabilité ;
- La rentabilité ;
- Le taux de rendement des actifs ;
- Les besoins en fonds de roulement ou de trésorerie ;
- Le cycle d’exploitation des produits ;
- Les délais de règlement clients et fournisseurs ;

2.2.2. Outils de traitement des données


Pendant la vérification de la deuxième hypothèse, nous avons utilisé la méthode des ratios.
Les indicateurs de mesure de la performance financière sont nombreux : La profitabilité, la
rentabilité économique, la rentabilité financière, le taux de rendement. Mais avant de faire ces
ratios, il faut souvent calculer les capitaux propres :
Capitaux propres = Capital + Résultat + Réserves

2.2.2.1. La profitabilité
Cet indicateur analyse l’activité de l’Entreprise.
La profitabilité compare le résultat net comptable (bénéfice ou perte) au chiffre d’affaires hors
taxes de l’exercice comptable. Elle est exprimée en pourcentage.
25
Taux de profitabilité = (Résultat net comptable/CA)*100

2.2.2.2. La rentabilité économique


Cet indicateur mesure la façon dont l’Entreprise utilise les capitaux mis à sa disposition sans
tenir compte de la façon dont-ils sont financés. C’est pourquoi on compare le résultat
d’exploitation (non affecté par les évènements financiers ou exceptionnels) aux moyens mis à
disposition.

Taux de rentabilité économique = (Résultat d’exploitation / Capitaux à long terme) * 100

Avec : Capitaux à long terme = Capitaux propres + Emprunts à long terme

2.2.2.3. La rentabilité financière


Cet indicateur compare les bénéfices générés par l’activité aux capitaux propres de l’Entreprise.
Taux de rentabilité financière = (Résultat net comptable / Capitaux propres) * 100

Le capital correspond aux apports faits par les associés, les réserves correspondent à la part des
bénéfices qui restent à la disposition de l’Entreprise.
Ainsi, la mesure de la rentabilité financière permet aux associés de vérifier la rentabilité de leur
investissement dans l’Entreprise.

2.2.3. Finalité méthodologique


Par le biais de cet outil de traitement de données, les divers paramètres déterminants la
performance de l’Entreprise seront mieux appréhendés. Une meilleure structuration pourra être
bénéfique dans la formulation des recommandations car les interprétations à leur tour serviront
d'informations à exploiter pour identifier les failles. Comme notre thème consiste à analyser la
contribution du contrôle de gestion à la performance d’une Entreprise, le calcul des différents
ratios de la performance est incontournable. Toutes les informations utiles sont obtenues à partir
de ces ratios. A vrai dire, en interprétant chaque résultat cette méthode d’analyse permettra de
mesurer ou d’évaluer la performance financière de l’entreprise mais aussi d’évaluer l’efficacité
des outils de pilotage qu’elle utilise.
Section 3 : Limites de l’étude
Comme tout travail de recherche, cette étude s’est aussi heurté quelques difficultés majeures.
Tout d’abord, le contrôle de gestion est un thème très vague car il dispose des nombreux outils
qui peuvent tous être traité comme un sujet de recherche. Voilà pourquoi le travail a été limité
26
sur seulement deux outils du contrôle de gestion, à savoir la comptabilité analytique et le
contrôle budgétaire. Cela afin de bien maitriser le thème ou le sujet de l’étude à traiter et d’éviter
l’inadéquation entre les outils ou étapes d’analyse et les objectifs préfixés. Ensuite, il y avait eu
également des difficultés concernant la collecte d’information car il n’y avait pas eu de stage
cette année et c’est pourquoi nous n’avions pas pu obtenir des données pour effectuer l’analyse
proprement dite du thème.

Section 4 : Chronogramme d’élaboration du mémoire


Différentes étapes se sont succédé durant la réalisation de cette étude. Afin de pouvoir élaborer
en bonne condition ce présente mémoire et de cadrer la réalisation du travail dans une durée
précise, nous devons définir sur quelles périodes nous allons réaliser chaque étape du travail.
Le tableau qui suit présente le chronogramme d’élaboration de ce livre de mémoire. Donc, il va
mettre en évidence toutes les activités que nous avons exercées et ses durées respectives.

Tableau n°2: Chronogramme de réalisation des activités

27
Les matériels ainsi que les méthodes ont pu préalablement être mis en évident en tenant compte
des divers points à savoir sur le thème et sur la conduite de l’étude.
Par la suite, les résultats seront exposés à titre d’étude analytique afin de mieux cerner la finalité
de la recherche, et ce en usant des méthodes précédemment spécifiées

28
CONCLUSION

En guise de conclusion, en ce moment la concurrence est très rude quel que soit le secteur
d’activité. Les sociétés opérant dans le secteur de commercialisation en général doivent
déployer des stratégies de gestion irréprochable pour maintenir la performance financière
nécessaire à leur survie. La réalisation de ce travail de mémoire est très bénéfique car elle nous
a donné non seulement l’occasion ou l’opportunité de comprendre et de connaitre beaucoup de
théorie sur la pratique du contrôle de gestion dans la vie des Entreprises mais aussi de nous
familiariser à la recherche et de développer notre capacité de rédaction et d’analyse des données.
Notre thème s’intitule « Le contrôle de gestion : outil de pilotage de la performance ».

L’analyse de ce thème est axée sur l’objectif global de connaître le lien qui existe entre la
performance de l’Entreprise et la mise en place d’un système de contrôle de gestion fiable c’est-
à-dire de démontrer que le contrôle de gestion contribue à la mise en œuvre de la performance.

Cette a été possible suite à l’utilisation d’une démarche scientifique organisée et rationnelle. À
ce sujet, des matériels et des méthodes ont été utilisés : qui figurent les moyens et les procédés
des recherches et d’analyse. D’abord, à propos des matériels, nous avons parlé de l’état de l’art
ou bien du cadre conceptuel et cadre théorique de l’étude qui était consacré sur les théories
relatives au contrôle de gestion et à la performance ; de la justification du choix du thème et
pour terminer des divers outils de traitement des données qui sont utilisés pour traiter les
données recueillies pour arriver à des résultats.

Ensuite, au point de vue méthode, nous avons étudié d’une part les démarches utilisées
pour les collectes des informations telles que l’utilisation des divers outils comme la
documentation : que ce soit bibliographique ou webographique, la pratique de la méthode
d’observation, de l’entretien et de la technique d’enquête et qui se termine par le traitement des
données recueillies ; d’autre part, nous avons également effectué le compte rendu global de
l’étude c'est-à-dire le chronogramme et la limite de l’étude.

29
BIBLIOGRAPHIE

Ouvrages de base :
- LEROY Frédéric ; « Les stratégies de l’Entreprise » ; Paris, Edition Dunod, Septembre
2012 ; 128 pages ;
- ROBBINS Stephen, DECENZO David, COULTER Mary, RULING Charles
Cléments ; “L’essentiel des concepts et pratiques », 9ème édition ; 581 pages
- STEPHANE Bailland, BOUVIER Anne-Marie ; « Managements des Entreprises » ;
Paris, Edition Dunod, 2008 ; 149 pages

Ouvrages spécifiques :
- BRIEN Robert, SENECAL Jean, SAKAITIS Marc, VEILLETTE Pierre ; « Analyse
financière et gestion budgétaire » ; Edition Marie Victoire Martin, 2017 ; 388 pages ;
- RIQUIN Marc, VIDAL Olivier; « Le contrôle de gestion : outil de pilotage et
d’adaptation » ; INTEC-CNAM 2013-2014, 104 pages ;
- ALCOUFFE Simon, BOITIER Marie, RIVIERE Anne, VILLESEQUE Fabienne,
DUBUS ; « Contrôle de gestion sur mesure » ; Edition DUNOD, Paris 2013 ; 266 pages
;
- JACQUOT Thierry et MILKOFF Richard ; « Comptabilité de gestion : analyse et
maitrise des coûts » ; Dareios & Pearson Education France, 2007 ; 322 pages ;
- ALAZARD Claude et SEPARI Sabine ; « Contrôle de gestion, Manuel et applications
» ; 2ème édition, DUNOD Paris, 2010 ; 750 pages ;
- LÖNING Hélène, MALLERET Véronique, MERIC Jérôme, PESQUEUX Yvon,
CHIAPELLO Ève, MICHEL Daniel, SOLE Andreù ; « Le contrôle de gestion :
organisation, outils et pratiques » ; 3ème édition, DUNOD Paris, 2008 ; 322 pages ;
- HUBERT de La Bruslerie ; « Analyse financière : information financière, diagnostic et
évaluation » ; 4ème édition, DUNOD Paris, 2010 ; 528 pages ;
- BEATRICE et GRAND GUILLOT Francis ; « L’essentiel de l’analyse financière »,
14ème Edition 2016-2017 ; 136 pages
- SAUVAGEOT Georges, « Précis de Finance », édition NATHAN, 2016; 160 pages

i
WEBOGRAPHIE

-Contrôle budgétaire et analyse des écarts ; www.triplanet.org ; Consulté le 04 octobre 2021; -


Comment faire une analyse SWOT, https://www.creer-mon-businnes-plan.fr ; Consulté le 6
septembre 2021;
-Comptabilité analytique ; www.compta-facile.com ; Consulté le 20 septembre 2021;
-ESSCA, Ecole Supérieure Sacré-Cœur Antanimena, à TANA ; www.annuaire.mg; Consulté le
27 août 2021;
-La fonction contrôle de gestion ; www.cairn.info ; Consulté le 13 septembre 2021 ;
-Les outils de contrôle de gestion ; www.captio.fr ; Consulté le 20 septembre 2021 ;
-Performance financière ; www.findevgateway.org ; Consulté le 9 octobre 2021 ;
-Thèses malgaches en ligne ; www.univ-antananarivo.mg ; Consulté le 24 août 2021.

ii
LISTE DES ANNEXES
ANNEXES TITRES PAGES
Annexe I BILAN ACTIFS
Annexe II BILAN PASSIFS ET CAPITAUX PROPRES
Annexe III COMPTE DE RESULTAT
Annexe IV GUIDE D’ENTRETIEN

iii
BILAN ACTIFS

Exercice clos le
Libellés Montant brut Amort/PV Montant Net

ACTIFS NON COURANTS


Ecart d'acquisition
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Immobilisations en cours
Immobilisations financières
Titres mises en équivalence
Autres participations et créances rattachés
Autres titres immobilisés
Prêts et autres immobilisations financières

TOTAL ACTIFS NON COURANTS

ACTIFS COURANTS
Stocks et en cours
Créances et emplois assimilés
Clients et autres débiteurs
Impôts
Autres créances et actifs assimilés
Trésorerie et équivalents de trésorerie
Placements et autres
équivalents trésorerie Trésorerie

de
TOTAL ACTIFS COURANTS

TOTAL DES ACTIFS

iv
BILAN PASSIFS ET CAPITAUX PROPRES

Exercice clos le
Libellés N N-1
CAPITAUX PROPRES
Capital
Primes et réserves
Ecarts d'évaluation
Ecart d'équivalence
Report à nouveau
Résultat net
TOTAL CAPITAUX PROPRES
PASSIFS NON COURANTS
Produits différés : subventions d'investissement
Impôts différés
Emprunts et dettes financières
Provisions et produits constatés d'avance
TOTAL PASSIFS NON COURANTS
PASSIFS COURANTS
Dettes court terme
Fournisseurs et comptes rattachés
Provisions et produits constatés d'avance-PC
Autres dettes
Compte de trésorerie
TOTAL PASSIFS COURANTS
TOTAL DES PASSIFS

v
COMPTE DE RESULTATS

Période du ……….. au …………..


Libellés N N-1
Chiffres d'affaires
Production stockée
Production immobilisée
I-PRODUCTION DE L'EXERCICE
Achats consommés
Services extérieurs et autres consommations
II-CONSOMATION DE L'EXERCICE
III-VALEUR AJOUTEE D'EXPLOITATION (I-II)
Subvention d'exploitation
Charges de personnel
Impôts, taxes et versements assimilés
IV-EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION
Autres produits opérationnels
Autres charges opérationnelles
Dotation aux amortissements, aux provisions et PV
Reprise sur provisions et pertes de valeurs
V-RESULTAT OPERATIONNEL
Produits financiers
Charges financières
VI-RESULTAT FINANCIER
VII-RESULTAT AVANT ILMPOTS (V-VI)
Impôts exigibles sur résultats
Impôts différés (Variations)
VIII-RESULTAT NET DE L'EXERCICE

vi
GUIDE D’ENTRETIEN

1) L’entreprise utilise-t-elle des outils du contrôle de gestion ? Lesquels ?


2) Le contrôle de gestion est-il l’un des éléments clés de la réussite de l’Entreprise ?
3) Comment les dirigeants procèdent-ils à la prise des décisions dans l’Entreprise ?
4) Est-ce que les informations fournies sont fiables et permettent à une bonne prise de décision
?
5) Les différents objectifs fixés à l’avance par la Société sont-ils tous atteints ?
6) A votre avis, qu’est ce qui empêche l’Entreprise d’atteindre ou de réaliser ses différents
objectifs ?
7) Dans tout ça, comment se positionne le contrôle de gestion ?
8) Selon vous, comment décrivez-vous l’importance de la mise en œuvre d’un outil de contrôle
de gestion dans le pilotage de l’Entreprise ?
9) Quelles solutions envisageraient-vous pour améliorer l’efficacité et l’efficience de l’Entreprise
?
10) Quelle stratégie de pilotage devrait-on adopter pour maitriser l’évolution de l’Entreprise ?

vii
TABLE DES MATIERES

REMERCIEMENTS ................................................................................................................... i

AVANT-PROPOS ..................................................................................................................... ii

RESUME .................................................................................................................................. iii

ABSTRACT ............................................................................................................................. iii

SOMMAIRE ............................................................................................................................. iv

LISTE DES ABREVIATIONS .................................................................................................. v

GLOSSAIRE ............................................................................................................................ vi

LISTE DES TABLEAUX ........................................................................................................ vii

LISTE DES FIGURES ............................................................................................................ viii

INTRODUCTION ..................................................................................................................... 1

PARTIE I : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE .......................................... 4

CHAPITRE I : MATERIELS OU CADRE THEORIQUE ............................................... 4

Section 1 : Cadre conceptuel et cadre théorique de l’étude ........................................... 4

1.1. Quelques définitions et notions clés relatives au contrôle de gestion ............ 4

1.1.1. Contrôle ..................................................................................................... 4

1.1.2. La Gestion .................................................................................................. 5

1.1.3. Contrôle de Gestion ................................................................................... 5

1.1.4. Typologie et outils du contrôle de gestion .................................................. 6

1.1.4.1. Les outils de prévision (Phase de finalisation) ...................................... 6

a) Les plans et la gestion prévisionnelle ....................................................... 6

b) La gestion budgétaire .............................................................................. 7

1.1.4.2. Les outils de suivi (Phase de pilotage) .................................................. 7

a) Les tableaux de bord .................................................................................. 7

1.1.4.3. Les outils d’analyse (Phase d’évaluation) ............................................. 8

a) La comptabilité analytique : Analyse et maitrise des coûts ....................... 8


i) La méthode des coûts complets ............................................................ 9

ii) La méthode des coûts variables........................................................... 9

iii) La méthode des coûts directs ............................................................. 9

iv) Méthode des coûts préétablis ............................................................. 9

v) La méthode ABC ................................................................................. 9

b) La comptabilité générale .......................................................................... 10

c) L’analyse financière .............................................................................. 10

1.2. Théories sur la performance de l’Entreprise ..................................................... 10

1.2.1. Définitions ................................................................................................. 10

1.2.1.1. La performance de l’Entreprise ........................................................... 10

1.2.1.2. La performance financière................................................................... 11

1.2.2. Les états financiers nécessaires .................................................................. 11

1.2.2.1. Bilan comptable .................................................................................. 11

1.2.2.2. Bilan fonctionnel ................................................................................. 11

1.2.2.3. Le compte de résultat .......................................................................... 12

1.2.3. La mesure de la performance financière .................................................... 12

1.2.3.1. Les ratios ............................................................................................. 12

Section 2 : Justification du choix du thème .................................................................. 13

Section 3 : Outils de traitement de données ................................................................. 13

3.1. Le Microsoft Word ............................................................................................ 13

3.2. Le Microsoft Excel ............................................................................................ 14

CHAPITRE II : METHODES .......................................................................................... 15

Section 1 : Méthodes de collecte des données ............................................................. 15

1.1. Recherches bibliographiques et webographiques ........................................ 15

1.1.1. Recherches bibliographiques .................................................................. 15

1.1.2. Recherches webographiques ................................................................... 16

1.2. Observation .................................................................................................. 16


1.3. Entretien ....................................................................................................... 16

1.3.1. Entretien semi-directif .............................................................................. 16

1.1.4. Entretien non directif ou libre .................................................................. 17

Section 2 : Méthode d’analyse des données ............................................................... 17

2.1. Démarche spécifique à la vérification de l’hypothèse 1 : « L’utilisation des divers


outils de contrôle de gestion permet à une gestion optimale » ............................... 17

2.1.1. Démarche d’analyse et variables ................................................................ 17

2.1.2. Outils d’analyse des données ..................................................................... 18

2.1.2.1. Hexamètre de Quintilien ..................................................................... 18

2.1.2.2. Comptabilité analytique ...................................................................... 18

a)Analyse des coûts par méthode de coûts complets ................................ 19

b) Analyses des coûts par la méthode sur coût variables........................... 19

i) Le seuil de rentabilité ......................................................................... 20

ii) La marge de sécurité ............................................................................ 20

iii) L’indice de sécurité ............................................................................ 21

iv) L’indice de prélèvement ..................................................................... 21

2.1.2.3. La gestion budgétaire .......................................................................... 21

a) Le budget de production ........................................................................ 21

b) Calcul des écarts budgétaires ................................................................ 21

i) Ecart sur CA .......................................................................................... 22

ii) Ecart sur coûts ...................................................................................... 22

2.1.3. Finalité méthodologique .............................................................................


22

2.2. Démarches spécifiques à la vérification de l’hypothèse 2 : « L’analyse des divers


indicateurs de performance financière conduit à l’identification des failles qui se
présentent au niveau du contrôle de gestion » ......................................................... 23

2.2.1. Démarche d’analyse et variables ................................................................ 23


2.2.2. Outils de traitement des données ................................................................ 23

2.2.2.1. La profitabilité ..................................................................................... 23

2.2.2.2. La rentabilité économique ................................................................... 24

2.2.2.3. La rentabilité financière ...................................................................... 24

2.2.3. Finalité méthodologique ............................................................................. 24

Section 3 : Limites de l’étude ....................................................................................... 25

Section 4 : Chronogramme d’élaboration du mémoire ................................................ 25

CONCLUSION ........................................................................................................................ 27

BIBLIOGRAPHIE ...................................................................................................................... i

WEBOGRAPHIE....................................................................................................................... ii

LISTE DES ANNEXES............................................................................................................ iii

BILAN ACTIFS ........................................................................................................................ iv

BILAN PASSIFS ET CAPITAUX PROPRES .......................................................................... v

COMPTE DE RESULTATS .................................................................................................... vi

GUIDE D’ENTRETIEN .......................................................................................................... vii

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