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DIEU, L'ARGENT, ET VOUS 4 - POURQUOI VOUS NE DEVRIEZ PAS PAYER LA DIME

Steven J. Cole

Il est probablement suicidaire pour un pasteur de prêcher sur pourquoi vous ne devriez pas payer la dîme ! C’est au
mieux risqué, parce que certains peuvent entendre la partie ne pas payer la dîme pour ne pas écouter le reste du
message ! Je suppose que si tout le monde qui a régulièrement fréquenté cette église donnait dix pour cent de leur
revenu à l’église, nos revenus auraient probablement triplé ! Alors, pourquoi ne pas plutôt prêcher sur la raison
pour laquelle vous devez payer la dîme ?
La réponse est que la dîme n’est pas la norme du Nouveau Testament pour le don. Peut-être plus que toute autre
chose, le don reflète l’état de nos cœurs : « Car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur. » (Mattieu 6 : 21).
Vous pouvez vous tromper sur certaines choses, mais vous ne pouvez pas vous tromper sur donner votre argent !
Vous pouvez être en colère contre moi, mais je vais vous le dire directement : Si vous donnez dix pour cent de votre
revenu ou moins à l’œuvre du Seigneur, dans la plupart des cas, cela reflète un cœur tiède envers Dieu. Je donnais
dix pour cent et je pensais que je faisais bien. Ensuite, j’ai fait l’erreur de prêcher cela ! Je découvris que la Parole
de Dieu enseigne que ...

Nous ne devrions pas payer la dîme parce que Dieu veut que nous donnions généreusement, et la dîme n’est que le
strict minimum.
Notre Dieu est un Dieu généreux, qui aime donner. Il a tant aimé le monde qu’Il a donné ce qu’il a de plus précieux,
son Fils unique. « Car vous connaissez la charité de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, étant riche, s'est fait pauvre
pour vous, afin que par sa pauvreté vous fussiez rendus riches. » (2 Corinthiens 8 : 9). Comme peuple de Dieu qui
doit être comme Jésus, nous voulons être de généreux donneurs.
La Bible enseigne que Dieu, qui nous a richement pourvu avec toutes les bonnes choses, veut que nous « soyons
généreux et prêts à partager » (1 Timothée 6 : 18). Mais qu’est-ce que la générosité signifie ? Est-ce que donner 10
pour 100 de mon revenu à l’œuvre du Seigneur est-il généreux ? Si ce n’est pas 10 pour 100, combien dois-je
donner ?

I. LA DIME N’EST PAS LA NORME DES DONS DU NOUVEAU TESTAMENT.

Beaucoup d’églises font la promotion d’un concept appelé la dîme de la « maison du trésor », basé sur Malachie
3 : 10, où Dieu dit à Israël d’« apportez toutes les dîmes à la maison du trésor ». Ils enseignent que l’église locale
est la maison du trésor, la dîme appartient à Dieu, et Sa bénédiction est conditionnée par la fidélité dans la
dîme.

Avant de critiquer ce point de vue, permettez-moi de souligner qu’il y a quelques points louables en ce qui
concerne la dîme : (1) Ceux qui donnent souvent la dîme agissent dans l'obéissance à ce qu’ils croient que Dieu a
commandé. (2) La dîme amène certains à augmenter ce qu’ils donnent. (3) La dîme aide la cohérence et la
discipline à donner. Mais considérer ces sept raisons pour lesquelles la dîme n’est pas la norme de Dieu pour les
chrétiens :

A. La dîme était une partie de la loi de Moïse ; les croyants ne sont pas sous la loi.

Les épîtres aux Romains, Galates, et d’autres passages du Nouveau Testament montrent clairement que les
chrétiens ne sont pas sous la loi de Moïse. Cela ne signifie pas que nous sommes sans loi, parce que nous
sommes sous la loi de Christ (1 Corinthiens 9 : 20-21 ; Jacques 1 : 25 ; 2 : 8, 12; Romains 13 : 8-10.). Ces
aspects de la loi mosaïque qui reflètent le caractère moral de Dieu sont valables sous la Nouvelle Alliance et
sont répétés comme des commandements dans le Nouveau Testament. Mais il n’a jamais été ordonné à
l’église de payer la dîme.
Ceux qui plaident pour la dîme soulignent que Abraham et Jacob ont payé la dîme avant la loi de Moïse
(Genèse 14 : 20 ; 28 : 22). Ainsi la dîme supplante la loi, affirment-ils. Et le Nouveau Testament n’a pas donné
de nouvelles directives, ce qui pourrait être un argument crédible. Alors que c’est le cas, comme je le
montrerai. Mais il existe d’autres pratiques, comme la circoncision et l’observance du Sabbat, qui datent
d’avant la loi et pourtant ne nous engagent pas.
Si vous examinez les références concernant la dîme d’Abraham et de Jacob, vous verrez que Dieu ne leur
commande pas de payer la dîme et il n’y a aucune indication que cela était une pratique régulière de leur
part. A une occasion, après une victoire dans une bataille, Abraham donna la dîme du butin de cette bataille,
mais rien n’est dit sur ses autres biens ou ses revenus réguliers (Genèse 14 : 20). Et on aurait tort de suivre
l’exemple de Jacob, parce qu’il faisait un vœu devant Dieu, promettant que si Dieu le gardait en sécurité et
pourvoyait à ses besoins, alors il donnerait la dîme à Dieu (Genèse 28 : 20-22). C’est à peine un bon exemple
à suivre dans le don ! La dîme était exigée conformément à la loi mosaïque, mais les croyants ne sont pas
sous la loi.

B. La dîme était un impôt obligatoire pour soutenir Israël ; les chrétiens ne sont pas une partie de la nation
théocratique.

Dans l’Ancien Testament, il y avait à la fois des dons exigés et des dons volontaires. La dîme était exigée. Il a
été commandé pour chaque Israélite de financer le culte national et aider les pauvres. En réalité, il n’y avait
pas seulement une dîme, mais deux ou trois dîmes ([1] Lévitique 27 : 30-33, Nombres 18 : 20-21 [2] ;
Deutéronome 14 : 22-26... ; [3] Deutéronome 14 : 28-29), de sorte que le total n’était pas 10 pour cent, mais
plus, environ 23 pour cent (voir Charles Ryrie, Équilibrer la vie chrétienne [Moody Press], p 86). Ainsi, si nous
sommes tenus d’apporter toute la dîme dans la maison du trésor aujourd’hui, nous ferions mieux de voir le
pourcentage à la hausse de 10 à 23 pour cent !

C. La dîme n’est pas mentionnée dans les instructions à l’église, bien que beaucoup soit dit au sujet de
donner

G. F. Hawthorne écrit (Nouveau Dictionnaire international de théologie du Nouveau Testament [Zondervan],


3 : 854 :

Puisque la dîme a joué un rôle important dans l’Ancien Testament et dans le judaïsme contemporain avec le
christianisme primitif, il est surprenant de découvrir qu’il n’a jamais été fait mention de la dîme dans les
instructions données à l’église. Jésus mentionne les scribes et pharisiens donnant la dîme, ...mais il n’a jamais
commandé à ses disciples de payer la dîme. L’auteur de l’épître aux Hébreux se réfère à Abraham payant la
dîme à Melchisédec et Levi payant sa dîme à Melchisédec par Abraham, ...mais il n’a jamais enseigné à ses
lecteurs de suivre leur exemple. Paul écrit sur le partage des biens matériels pour répondre aux besoins des
pauvres... et pour soutenir le ministère chrétien... Il exhorte et recommande la générosité ...mais ne l’a
jamais exigé, comme un commandement de Dieu, et n’a spécifié le montant à donner.

Si la dîme doit être pratiquée par l’église chrétienne, il semble étrange que Paul ne l’ait pas mentionnée
quand il a écrit sur donner, surtout principalement aux églises des Gentils qui n’étaient pas familières aux
pratiques de l’Ancien Testament.

D. La dîme n’est pas mentionnée dans les écrits des Pères de l’Église.

En soi, ce n’est pas déterminant, mais elle donne du poids aux arguments bibliques. Si l’église primitive
pratiquait la dîme, alors le concept devrait paraître quelque part dans les écrits des Pères de l’Église du
deuxième et du troisième siècle. Mais ce n’est pas le cas, bien que donner était une partie importante du
culte des premiers chrétiens (voir Hawthorne, pp. 854-855).

E. La dîme met un mauvais accent sur le don.

La dîme souligne votre obligation envers Dieu ; le don dans le Nouveau Testament, comme nous le verrons,
met l’accent sur votre disposition, votre réponse d’amour, à la grâce de Dieu. En outre, la dîme limite le don
en faisant croire à une personne qu'il a payé son dû (pour ainsi dire) et donc rien de plus est nécessaire,
quand, en fait, on pourrait fait beaucoup plus. La dîme a tendance à mettre une personne sur une base légale
avec Dieu, plutôt que sur une relation d’amour. C’est un mauvais accent.

F. La dîme conduit à un faux concept de l’intendance.

Elle conduit à l’idée que 10 pour cent est l’argent de Dieu et 90 pour 100 est mon argent. En réalité, 100 pour
100 est l’argent de Dieu, et il voudra peut-être que je mette 90 pour 100 dans son travail et que je vive avec
10 pour 100. La dîme peut être une mauvaise ornière (habitude).

G. La dîme est lourde pour certains et trop facile pour d’autres.

Si un homme avec une famille de cinq gagne 5.000.000 F par an et donne la dîme, il a 4.500.000 F pour
soutenir cinq personnes. Si un couple sans enfant gagne 10.000.000 F par an et donne la dîme, il a 9.000.000
F pour soutenir deux personnes. Ce serait un fardeau pour l’homme avec cinq bouches à nourrir, mais
ridiculement facile pour le couple.
Il y a sept raisons qui militent contre la dîme. Alors quelle est la norme de Dieu pour les dons ?

II. LE DON GENEREUX PAR GRACE (SANS CONTRAINTE) EST LA NORME DU NOUVEAU TESTAMENT.

Quand vous dites « grâce », beaucoup de personnes, malheureusement, la rattache au laisser-aller (laxisme), à
une vie indisciplinée. Mais cela n’est pas la grâce ! La grâce n’est pas non plus un point d’équilibre entre le
légalisme et le libertinage. La grâce (comme un système) est plutôt totalement opposée à la fois au légalisme et
au libertinage (à la licence), qui sont les deux faces d’une même pièce.
Le légalisme et le libertinage fonctionnent tous les deux sur le principe de la chair. Le légalisme est une tentative
de trouver un mérite devant Dieu par l’effort humain et cela conduit à l’orgueil ou à la condamnation, selon la
façon dont vous le faites. La licence rejette la retenue et vit pour satisfaire la chair.
Mais la grâce de Dieu est Sa faveur imméritée basée sur le sacrifice de Christ. Le pouvoir de motivation dans la
grâce est l’Esprit de Dieu habitant en nous. Une personne sous la grâce répond par amour et par gratitude à
Dieu et dépend du Saint-Esprit en lui pour conformer sa vie aux exigences de Dieu. Avec cette compréhension de
la grâce, permettez-moi de préciser (expliquer) ce que le don par grâce n’est pas, puis ce que le don par grâce
est.

A. Le don par grâce n’est pas…

(1) spontané et irresponsable. Cela ne signifie pas que vous donnez de temps en temps, au hasard ; mais
(comme nous le verrons la semaine prochaine), cela est planifié et systématique (1 Corinthiens 16 : 2 ; 2
Corinthiens 9 : 7).
(2) fondé sur les sentiments. Être sous la grâce ne signifie pas vivre par les sentiments. Vivre sous la grâce
signifie marcher par la foi et par l’obéissance en réponse à l’amour de Dieu. Il y a beaucoup de
commandements sous la grâce.
(3) en général, inférieur à l’exigence de la loi. La grâce de Dieu devrait nous motiver à exceller beaucoup plus
que le minimum prévu par la loi (1 Corinthiens 15 : 10).
(4) donner à Dieu les restes. Dieu mérite le meilleur, pas seulement ce qui est convenable. Si nous aimons
Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme, de tout notre esprit et de toute notre force, alors nous n’allons
pas nous contenter de lui donner ce qui reste après que les factures sont payées. Il mérite la première place.
Ainsi le don par grâce n’est pas bâclé, irresponsable et aléatoire c’est à dire à chaque fois que nous en avons
envie.

B. Le don par grâce est fondé sur...

(1) l’exemple de Dieu en Christ (2 Corinthien 8 : 9). N’êtes-vous pas heureux que Dieu n'a pas seulement
donné un dixième ! Il a tout donné. Le Seigneur Jésus-Christ était infiniment riche. Il habitait dans la
splendeur inimaginable du ciel, séparé du péché et de la corruption de ce monde. Mais il a abandonné tout
cela, mis de côté ses privilèges, et a pris une chair humaine. Il aurait pu choisir de naître comme un prince
dans la splendeur royale. Mais au lieu de cela, il est né et a vécu dans la pauvreté. Il s’est finalement rendu au
maximum pauvre en prenant sur lui le péché de la race humaine, afin que nous puissions devenir riche (2
Corinthiens 5 : 21).
Le don par grâce regarde les mains percées du Seigneur Jésus, qui s’est livré lui-même pour que nous
puissions être sauvés de la colère de Dieu, et dit : « Seigneur, Tu as tout donné pour moi ! Qu’est-ce que je
peux Te donner ? »
(2) le concept de l’intendance. « …vous n’êtes point à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à un grand
prix... » (1 Corinthiens 6 : 19-20). Tout ce que nous sommes et avons appartient à Dieu, et pas seulement un
dixième. Je suis simplement le gestionnaire de ses ressources. En tant que bon gestionnaire, j’utilise les
ressources du propriétaire pour accomplir ses œuvres (voir Actes 2 : 44-45 ; 4 : 32-37 ; 11 : 27-30 à titre
d’exemples).

(3) une motivation intérieure, non une contrainte extérieure (2 Corinthiens 8 : 3-5 ; 9 : 7). La motivation et
l’attitude sont cruciales. Il est préférable de donner une petite somme fondé sur une réponse d’amour à la
grâce de Dieu que de donner une grosse somme fondé sur une pression extérieure ou la fierté. Notez
l’attitude des croyants macédoniens : ils avaient une abondante joie (2 Corinthiens 8 : 2) ; ils ont donné de
leur propre mouvement (8 : 3) ; ils prièrent avec beaucoup de supplication pour avoir cette faveur (8 : 4) ; ils
se sont d’abord donnés au Seigneur (8 : 5) ; ils avaient à la fois la volonté et le désir (8 : 10-12, 9: 2) ; ils ont
donné joyeusement, sans tristesse ni contrainte (9 : 7).
Nous ne devrions pas penser à : « Combien dois-je donner ? », Mais plutôt : « Combien puis-je donner ? »
Nous ne devrions pas attendre que quelqu’un fasse pression sur nous avec un besoin ; nous devrions
chercher des besoins que nous pouvons satisfaire (8 : 4). Je cherche et donne à des organisations ou à des
ouvriers chrétiens. Les chrétiens doivent donner sur la base d’une motivation intérieure, et non d’une
pression extérieure. Le don par grâce est fondé sur...
(4) la nouvelle relation avec le Saint-Esprit, et non pas l’ancienne dispensation de la loi. Romains 8 : 14 dit : «
Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu, sont enfants de Dieu. » Galates 5 : 18 dit : « Que si vous
êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes point sous la loi. » le contexte des deux passages montre que Paul
parle de l’Esprit Saint conduisant le croyant dans une vie pieuse, juste. En Galates, une telle vie juste est
expliquée clairement dans le contexte, et une des choses est de faire part de ses ressources financières (6 : 6,
10).
Il est plus facile à certains égards, de suivre un ensemble de règles. Il suffit de donner votre 10 pour 100 et
cela règle la question. Mais Dieu veut que nous soyons conduits par le Saint-Esprit. C’est un peu effrayant ! Le
Saint-Esprit pourrait vouloir que je donne 35 pour 100 ou qui sait plus ! Mais le point est, je ne vis pas par des
règles, mais dans une relation avec le Dieu vivant.
(5) Combien Dieu vous a rendu prospère. Combien devriez-vous donner ? Combien Dieu vous a t-il rendu
prospère ? (Note 1 Corinthien 16 : 2, « selon sa prospérité » ; Actes 11 : 29, « chacun selon son pouvoir » ; 2
Corinthiens 8 : 3, 11, 12.). En général, ils ont donné en fonction de leur capacité, et dans certains cas au-delà
de leur capacité. Parfois, vous devez donner de façon sacrificielle. (Nous verrons cela la semaine prochaine.)
Mais le principe général est de donner selon que Dieu vous a rendu prospère.
Quand Dieu vous confie beaucoup d’argent, au lieu de le dépenser sur des choses (indésirables) que vous
devez protéger contre les mites, la rouille, et les voleurs, vous devriez demander : « Seigneur, comment
veux-tu que cet argent soit utilisé dans ton royaume ? » Quand Dieu vous donne plus, vous devez augmenter
le pourcentage que vous donnez, pas seulement le montant. Si vous avez assez pour vivre confortablement,
puis investir le reste où Dieu garantit des dividendes éternels.
Mais voici le hic : nous avons besoin de commencer à donner où nous sommes, et ne pas attendre le jour où
nous sommes riches. Les Macédoniens ont donné au milieu d’une grande épreuve d’affliction et de profonde
pauvreté (2 Corinthiens 8 : 2). Jésus a félicité la pauvre veuve qui a donné tout ce qu’elle avait pour vivre,
mais il n’a pas été impressionné par les grands dons des riches, parce qu’ils leur restaient beaucoup (Marc 12
: 41-44).
George Muller est connu comme un homme qui a reçu des milliards de francs pour soutenir son orphelinat,
en réponse à la prière secrète, sans faire connaître ses besoins à d’autres. Ce que beaucoup ne savent pas est
que Muller a distribué de grandes sommes à l’œuvre du Seigneur sur les fonds qui ont été donnés pour son
soutien personnel. A partir de 1870, il a personnellement contribué à la prise en charge totale d’environ 20
missionnaires avec la China Inland Mission. De 1831-1885, il a donné 86 pour 100 de son revenu personnel !
Quand le Seigneur l’a rendu prospère, il aurait pu changer son style de vie. Mais il a vécu simplement et a
donné le reste.

CONCLUSION
Le don libéral par grâce est construit sur les qualités que nous avons déjà étudiées. Si vous êtes délivré de
l’esclavage de la cupidité et de la dette, vous ne serez pas asservis à l’argent. Si vous êtes une personne intègre et si
vous êtes fidèle en tant que gestionnaire de votre argent, et non propriétaire, alors quand Dieu vous donne plus,
dans la prière vous orienterez toutes « vos ressources » dans son royaume.
Dans cette église, nous n’utilisons pas la pression ou les astuces pour amener les gens à donner. Je veux que votre
don soit entre vous et Dieu, en fonction de votre réponse à l’amour qu’Il vous a démontré à la croix. Aussi, je veux
encourager chacun d’entre vous de refuser de donner à toute organisation qui utilise la pression et des astuces
pour collecter des fonds. Si vous croyez dans le travail de cette église, alors donner généreusement comme Dieu
vous a rendu prospère, par amour pour Lui.
Ne supposez pas que parce que nous n’utilisons pas la pression, nous n’avons pas de besoins. Je crois qu’il est
légitime d’informer la famille de l’église sur les besoins afin qu’ils puissent donner à bon escient. Nous avons des
besoins : pour répondre à notre budget mensuel ; pour le projet « un cœur pour l’œuvre de Dieu ». Nous devons
soutenir les missionnaires qui ont besoin de soutien. Je crois que la façon de répondre à ces besoins est d’aider le
peuple de Dieu à avoir un cœur droit devant Lui et d’enseigner ce que Sa Parole dit à propos de l’argent et des
dons. Lorsque nous répondons à la grâce de Dieu en donnant généreusement, les besoins seront satisfaits.

Un fermier qui ne se souciait guère des choses spirituelles, alla une fois écouter John Wesley prêcher. Wesley
prêchait sur l’argent et il capta très vite l’attention du fermier, parce que le premier point de son sermon était,
« Obtenez tout ce que vous pouvez ». Le fermier poussa son voisin et dit : « Ceci est une prédication inhabituelle !
Je n’ai jamais rien entendu de pareil. C’est bon ! » Wesley a parlé de travail et d’une vie qui a du sens.
Son second point était, « Epargnez tout ce que vous pouvez. » L’agriculteur est devenu plus excité. « Avez-vous une
fois entendu quelque chose de pareil ? » s’exclama t-il. Wesley a dénoncé le gaspillage et la prodigalité. Le fermier
était très heureux, en pensant : « Je vais faire tout cela. »
Mais Wesley alla à son troisième point, qui était, « Donnez tout ce que vous pouvez. » « Oh, mon cher ! Oh, mon
cher ! » Gémit le fermier. « Il est allé gâter son sermon ».
J’espère que vous ne pensez pas que j’ai gâté cette série sur l'argent en disant : Dieu a tout donné pour nous
« Donnez tout ce que vous pouvez » ; Il veut que nous soyons des donneurs joyeux, généreux qui répondons à sa
grâce.

QUESTIONS DE DISCUSSION

1. D’accord / pas d’accord : Si vous donnez dix pour cent de votre revenu ou moins à l’œuvre du Seigneur, dans la
plupart des cas, cela reflète un cœur tiède envers Dieu.
2. Quel est le plus grand obstacle aux dons généreux parmi les chrétiens ? Dans votre propre vie ?
3. Faut-il donner par obéissance, même si nous n’avons pas envie ? N’est-ce pas du légalisme ?
4. Si 10 % n’est pas la norme pour donner, comment savons-nous quand nos dons plaisent à Dieu?

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