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MinistèredeL’enseignementSupérieureEtDeLaRechercheScientifique

EcoleNationalePolytechnique

DépartementDe«GénieChimique»

Travaux pratiques de Transfert de matière :

MESURE DE COEFFICIENT DE DIFFUSION


DANS LES GAS ET LES LIQUIDES

Assisté par : Réalisé par :

Pr. E-H. BENYOUSSEF Ferhi abderrahmane


Sellam anis
Groupe : 09

Année universitaire
2020-2021
Introduction :
Le transfert de matériaux à travers des interfaces dans des milieux fluides est appelé
transfert de masse.
Les phénomènes de transfert de masse sont observés dans la nature et dans de nombreux
domaines industrie. Aujourd'hui, les domaines d'application des théories du transfert de
masse se sont largement répandus, allant des industries chimiques traditionnelles aux
industries des biosciences et de l'environnement.
La conception de nouveaux processus, l'optimisation des processus existants, et
résoudre les problèmes de pollution dépendent tous fortement d'une connaissance de la
masse transfert.

Définition de la Diffusion moléculaire et la loi de Fick :

La diffusion est un processus physique au cours duquel des atomes ou des molécules se
déplacent à l’intérieur d’un gaz, d’une solution ou d’une matière solide.
Il s’agit d’une forme de transfert de masse. D’une manière générale, la diffusion
prédétermine une différence locale de densité de nombre de particules agissant comme
force motrice.
Les processus de diffusion se terminent lorsqu’un équilibre total de toutes les densités de
nombre de particules est atteint. La diffusion est liée de fait à un flux de particules. La
densité du flux de particules J indique le nombre de particules pouvant pénétrer dans une
surface donnée par unité de temps. Elle dépend du gradient de concentration des
particules. Ce phénomène est décrit par la première loi de Fick :
𝝏𝑪
𝑱 = −𝑫
𝝏𝑿
J : courant de diffusion spécifique (la densité du flux de particules).
𝝏𝑪
𝝏 : Gradient de concentration.
𝑿
D : La coefficient de diffusion (m2/S).
Le signe (-) exprime le fait que la diffusion se faite du milieu le plus concentré vers le
milieu le moins concentré.
La loi de Fick est valable que pour des solutions idéales, car le coefficient de diffusion D
est supposé indépendant de la concentration, donc D dépend de la nature du solvant et du
soluté.
Définition de coefficient de diffusion D :
Un coefficient de diffusion ou bien diffusivité est une grandeur caractéristique du
phénomène de diffusion de la matière. Le coefficient de diffusion mesure le rapport entre
le flux molaire dû à la diffusion moléculaire, et le gradient de concentration de l'espèce
chimique considérée, comme formulé par la loi de Fick. Cette grandeur dépend aussi de la
température et de la pression.

1
TP-1 : Coefficient de Diffusion dans les Gas
1. But de TP :
Le but de ce TP est de déterminer le coefficient de diffusion en phase gazeuse

2. Matériel utilisé et le schéma de montage :


La diffusivité d’un gaz vapeur dans un autre est mesurée à l’aide dans tube de diffusion
placée dans un bain thermodynamique.

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3. Mode Opératoire :
 D’abord on remplit le bain marie par l’eau distillée.
Ensuite, On remplit le tube de diffusion par un
liquide d’essai qui est l’acétone.
 On maintient l’acétone à une température constante
en utilisant le bain-marie à régulation de température
chauffé électriquement.
 L’acétone gazeuse commence à se diffuser de la
surface Liquide vers le haut sous l'effet du gradient de
concentration.
 Dans le même temps, un flux d’air constant
circule transversalement à 90° par rapport au
sens de diffusion via le tube horizontal supérieur
à
partir du raccord en T du tube de diffusion.
 Le niveau de liquide d’essai (acétone) peut
être visualisé à l’aide d’une lunette à
déplacement vertical. Une échelle de
graduation située sur la lunette coulissante
permet de mesurer la perte (niveau d’acétone)
due à la diffusion.
 Pour viser le niveau d’acétone, le bord
inférieur du niveau de liquide doit se
superposer avec la ligne dans le viseur.
4. Le travail a demandé :
Définition des coefficients différentiels de changement de niveau et de temps
Mesuré :

On pose : A = l’Acétone et B = l’air.


La loi de FICK : NA= - DAB grad CA + yA ∑ Nj

∑ Nj= NA +NB= NA (On considère que B ne diffuse pas dans A)

Donc NA= -DAB grad CA + yA NA

La diffusion est unidirectionnelle : grad CA dCA = -DAB dCA


= dL  NA dz + y AN A

 N (1-y
) = -D dCA (1-y ) = -D dyA 𝑑𝐿 = -CD dyA
N 𝐶
N 
A A AB AB
A A AB dz (1–yA)
dL
L yA0 A

3
𝑑𝑦A
ƒ NA 𝑑𝐿 = − ƒ C. DAB
0 yA1 (1 − yA)
P
On considère le gaz comme étant parfait, il suit alors la loi des gaz parfaits : C = .
RT

4
Et on applique l’équation de continuité : –→
−𝑑𝑖𝑣 𝑁A ± 𝑟j 6CA
6t .
=
Nous n’avons aucune réaction chimique  𝑟j = 0

Le régime est stationnaire : la concentration varie très peu avec le temps, on peut donc
négliger cette variation  6CA = 0  –→
6t 𝐷𝑖𝑣 𝑁A = 0
dNA
Ceci nous donne : =0  N
dL A= constante

L
−PDAB
yA1 𝑑𝑦A
NA ƒ d 𝐿 = ƒ
RT (1 − yA)
0 yA0
Donc  𝐍
𝐏𝐃𝐀𝐁 (𝟏–𝒚𝑨𝟏)
𝐀𝐋 = 𝐥𝐧(𝟏–𝒚
𝐑𝐓 𝑨𝟎)

L’expression du flux molaire est donc :


𝐏𝐃𝐀𝐁 (𝟏–𝒚𝑨𝟏) (1)
𝐍𝐀 = 𝐥𝐧
𝐑𝐓𝐋 (𝟏–𝒚𝑨𝟎)

De l’autre côté, on a l’équation qui décrit le processus d’évaporation :


𝝆 𝒅𝑳
NA = 𝑴.𝒅𝒕 (2)
A partir de (1) et (2), on obtient l’équation différentielle suivante :

𝒅𝑳 𝑴𝑫𝑷 (𝟏–𝒚𝑨𝟏) (3)


= 𝐥𝐧
𝒅𝒕 𝝆𝑹𝑻𝑳 (𝟏–𝒚𝑨𝟎)

On englobe tous les termes invariables dans le temps sous une constante appelée K, donc :
𝑴𝑫𝑷 (𝟏–𝒚𝑨𝟏)
K= 𝝆𝑹 𝐥𝐧 (𝟏–𝒚𝑨𝟎)
𝑻
Ce qui implique que :
𝑲𝝆𝑹𝑻
(𝟏—𝒚𝑨𝟏)
D=
𝑴𝑷𝐥𝐧
(𝟏—𝒚𝑨𝟎)

En remplaçant K par sa valeur dans l’équation (3), on obtient :


𝑲
𝒅𝑳
= , c’est une équation différentielle intégrable.
𝒅𝒕 𝑳

L. dL = K. dt ∫
L0+∆L
L. dL = ∫t K. dt =>

5
1 L0+∆L t
𝐿2| = Kt| L0 t0 2 L0 t0

En appliquant les limites d’intégration et les diverses transformations définies, on obtient le


rapport linéaire indiqué dans l’équation suivante :
𝒕
∆L=2K − 𝟐𝐋0
∆𝑳

6
Diagramme du changement de niveau d’acétone via les Coefficients différentiels
t/ΔL :

D’après le tableau des données de fascicule de TP, on trace un diagramme de changement


de niveau via les coefficients différentiels t/ΔL :  ΔL=f (t/ΔL)

0,0004 0,0008 0,0018 0,0026 0,0033 0,0038 0,0044


ΔL (m)
𝒕 𝒔 1500000 1500000 1066667 969231 909091 947368 954545
( )
∆𝑳 𝒎
0,0057 0,0064 0,0071 0,0084 0,0131 0,0134 0,0174 0,0183

1073684 1031250 1014085 1000000 1076336 1074627 1137931 1180328

L’évaluation des droits a laid de l’analyse de régression linéaire :

On utilise Excel pour tracer la droite de régression linéaire, en tenant compte de facteur de
l’analyse de régression et le coefficient de détermination R². Pour avoir une valeur de R²
entre 0.85 et 1, on prend les valeurs suivantes :

ΔL=f (t/ΔL)
0.025
y = 6E-08x - 0.0558
R² = 0.9474

0.02

0.015
ΔL

0.01

0.005

0
950000 1000000 1050000 1100000 1150000 1200000

𝑡/∆𝐿(𝑠/𝑚)
𝒕
On remarque de graphe que R2 ≈0.95, et l’équation de la droite est : ∆L = 6*10-08 - 0,0558
∆𝑳

7
Détermination le facteur K à partir de l’élévation :
Comme on a deux équations, l’une obtenue théoriquement et l’autre c’est l’équation du la
droite de régression linéaire pour le Diagramme du changement de niveau d’acétone via les
Coefficients différentiels t /ΔL, On trouve :
t t
∆L=2K ∆L = 6*10-08
∆ — 2L0 et - 0,0558
L ∆L

 2K=6*10-08 m2/s
Donc:

K = 3*10-08 m2/s
Détermination du Coefficient de Diffusion D :
Comme on a l’équation :
𝑲𝝆𝑹𝑻
D= (𝟏—𝒚 )
𝑴𝑷𝐥𝐧 (𝟏—𝒚𝑨𝟏 )
𝑨𝟎

Et :
 La Pression totale : P= 101300 Pa
 Pression de saturation de l’acétone : P0 = 58700 Pa
 Masse molaire de l’acétone : M=58 g/mol = 0,058 Kg/mol
 Température : T = 40° = 313 K
 L0 = 0,04 m
 La masse volumique : ρ = 784 Kg/m3.
 R = 8,31JK-1 mol-1 P1
On sait que : 𝑦 Et 𝑦 =  y = 58700 = 0,579 et P =0 (négligeable) alors y = 0
=0
P
A0 1 A1
A0 P A1 P 101300

Donc:
𝟑∗𝟏𝟎—𝟖∗ 𝟕𝟖𝟒∗𝟖,𝟑𝟏∗ 𝟑𝟏𝟑
𝑫𝑨𝑩 = (𝟏) = 𝟏. 𝟐𝟎 ∗ 𝟏𝟎–𝟓 m2/s
𝟎,𝟎𝟓𝟖∗𝟏𝟎𝟏𝟑𝟎𝟎∗ 𝐥𝐧
(𝟏—𝟎.𝟓𝟕𝟗)

5. Conclusion :
L’ordre de grandeur du Coefficient de diffusion obtenu expérimentalement par la méthode
de cellule d’Arnold pour la diffusion moléculaire dans la phase gazeuse concorde avec l’ordre
de grandeur établi dans la théorie qui est entre 10–5 − 10–6 pour les gaz.

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TP-2 : Coefficient de Diffusion dans les Liquides
1. But de TP :
Le but de ce TP est de déterminer le coefficient de diffusion en phase liquide par utilisation
de méthode de contre-courant.

2. Coefficient de diffusion dans un liquide :


La théorie de l’état liquide est moins avancée que celle de l’état gazeux, ainsi la corrélation
dans donnant le coefficient de diffusion D dans la phase liquide sont d’origine empirique et
de généralisation délicate.
3. Développement théorique sur le Coefficient de diffusion dans un liquide :
𝝏𝑪
A partir de la première loi de Fick : 𝒋 = −𝑫 𝝏𝑿
Et de la formule de calcul de la concentration C2(gros volume avec faible concentration)

𝐶2
j C2.V
=
.t.A  𝑗= t.A
A
𝝏𝑪 𝑪𝟐.𝑽
En remplaçant dans la loi de Fick on trouve : −𝑫 =
𝝏𝑿 𝒕.𝑨
6C
A partir du calcul différentiel à 3 dimensions , on obtient avec une approche à une
6K
dimension dC avec : C ≈C 0 et >> C 6C dC C2–C1 C1
2 1 2
 = = =−
dK 6K dK K K
k C2
Or 𝐶2 = ; = k 1 et comme 𝑘 varie en fonction du temps alors on écrit :
Cs t .s
tC

𝐶2 ∆𝑘 1
𝑡 = ∆𝑡 .𝐶s
6C C1 C2.V ∆k 1 V
Donc : −𝐷 =𝐷 = = . .
6K K t.A ∆t Cs A
∆k K.V
D’où 𝐷 = .
∆t Cs.A.C1

𝜋 𝑑2
𝐴=𝑁 c
4
∆𝒌 × 𝟒. 𝑿. 𝑽
𝑫 = ∆𝒕 𝑵. 𝝅. 𝒅𝟐. 𝑪 . 𝑪
𝒄 𝒔 𝟏

Avec :
 A : Aire de diffusion en m2 (aire de tous les tubes capillaires).
 V : Volume de la solution avec concentration (réservoir) faible en m3.
 ∆ μS
∆𝒕 : Changement de conductivité du réservoir sur la durée en
m.s

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 C1 : rapport molaire de la solution dans le récipient avec une concentration élevée.
 D : coefficient de diffusion en m2/s. T : temps en s.

1
 X : longueur du tube capillaire en m.
 Cs : conductibilité de la solution par concentration molaire.
 J : densité du flux de particules traversant une surface verticalement par rapport à la
direction de propagation en mol/m2.s
 N : nombre de tubes capillaires.
 dc : diamètre d’un tube capillaire
4. Matériel utilisé et le schéma de montage :

 Les principaux éléments de ce


composant d’essai sont une cellule
de diffusion et un récipient d’essai.

1
5. Mode Opératoire :
 On remplit la cellule de diffusion avec une solution saline pour l’essai tel que ces ions
doivent se diffuser dans les tubes capillaires à partir de cette solution.
 On remplit le récipient d’essai d’eau distillée sans minéraux. Ces derniers doivent se
diffuser à partir de cet emplacement.
 On fixe la cellule de diffusion dans le récipient d’essai de manière à ce que le disque à
tubes capillaires soit positionné à l’horizontale et se trouve en dessous du niveau
d’eau.
 On mesure en permanence la conductibilité de l’eau dans le récipient d’essai.
 On agite l’eau en permanence à l’aide de l’agitateur magnétique afin de répartir
uniformément les ions diffusés pour une mesure de conductibilité la plus exacte
possible et pour éviter un enrichissement local devant le disque à tubes capillaires.
 On relève les valeurs de conductibilité et de température relevées dans le récipient
de mesure toutes les 5 minutes jusqu’à 120 minutes.
6. Le travail a demandé :
Présentation dans un diagramme temporel les valeurs de mesure acquises relatives
à la conductibilité dans le récipient de mesure :

D’après le tableau des données de fascicule de TP, on trace un diagramme de K = f (t)

T (min) 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55
K
65 159.4 152.4 153.1 153.7 153.9 154.1 154.3 154.5 154.7 155 155.3
(S /cm)

60 65 70 75 80 85 90 95 100 105 110 115 120

155.7 156.1 156.4 156.8 157.3 158.2 158.8 159.5 160.1 160.8 161.6 162.7 163.2

K = f (t)
164
y = 0.091x + 150.96
162 R² = 0.949

160

158

156

154
la

152

150
0 20 40 60 80 100 120 140
le temps

1
Le quotient différentiel de conductibilité et la durée d’essai à partir de la section
linéaire de la courbe de mesure :
D’après la représentation par l’Excel ont obtenu un nuage de points approximable à une
droite d’une l’équation

K = 0.091 t + 150.96
On avait dont la pente est :
∆k μS μS
= 0.091 
∆t cm.min m.s
0.151
Donc :
∆𝒌
𝝁𝑺

= 𝟎. 𝟏𝟓𝟏 𝒎.𝒔
𝒕
Le coefficient de diffusion D :
Comme on a :
∆𝒌 × 𝟒. 𝑿. 𝑽
𝑫 = ∆𝒕 𝑵. 𝝅. 𝒅𝟐. 𝑪 . 𝑪
𝒄 𝒔 𝟏
∆𝒌 μS
V =1000 cm3 = 0.001 m3. = 0.151 . =1mol/L=103mol/m3.
C
∆𝒕 1
m.s

X : longueur du tube capillaire = 5.10–3 m. N : nombre de tubes capillaires=253.


dc : diamètre d’un tube capillaire=10–3 m.

Cs : conductibilité de la solution par concentration molaire = 𝜆Na+ + 𝜆Cl—


mS.m2
=5.01+7.63=11.1
mol
μS
Rq : nous utilisions l’eau distillé qui a une faible conductibilité 3.2 donc on va la négliger.
cm

Application numérique :
—3 —3
∆k 4.K.V 4×5.10 ×10
𝑫= ∆t . N.π.d2.Cs.C1 =0.151.10-6 253×π×10—6×11.1×10—3×103
c

D = 3.42× 𝟏𝟎–𝟏𝟎 m2/s

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