You are on page 1of 8

Section 6.

Termes de référence

6.1 CONTEXTE
Conformément à la vision du Président de la Transition, Colonel Mamadi DOUMBOUYA,
traduite dans la lettre de mission de Madame la Ministre de la Pêche et de l’Économie
Maritime, le secteur des pêches devrait contribuer efficacement à l’atteinte des objectifs de
développement de la Guinée.
Le secteur des pêches est présenté dans les divers documents de politique, comme porteur de
croissance économique devant contribuer notamment à la réduction de la pauvreté, à l’atteinte
de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et à la création d’emplois.
Comme atouts du secteur, la République de Guinée est ouverte sur l’océan atlantique avec une
façade maritime d’environ 300 km et une Zone Économique Exclusive (ZEE) caractérisée par
un vaste plateau continental, la présence du phénomène d’upwelling saisonnier, l’apport des
dizaines de cours d’eau en nutriments, offrant ainsi une riche biodiversité halieutique et un
environnement marin relativement propice au développement des pêcheries.
Le potentiel halieutique exploitable est estimé en 2021 à 487 541 tonnes de poissons par an
(PAGP 2021). Il est composé de quatre grands groupes d’espèces, les poissons pélagiques, les
poissons de fond (démersaux), les céphalopodes et les crustacées.
L’activité de pêche maritime est composée des filières de la pêche industrielle, de la pêche
semi-industrielle et de la pêche artisanale. Cette dernière, en raison de l’importance des
quantités de produits débarqués, constitue la principale source d’approvisionnement des
populations guinéennes en protéine d’origine animale.
Selon le rapport de recensement du parc piroguier de la pêche artisanale maritime en 2016,
réalisé par la Direction Nationale des Pêches Maritimes sur financement de la Banque
Mondiale, il a été dénombré et caractérisé 7 538 embarcations dont 43% (3242) motorisés, 28
114 pêcheurs artisans opérant sur 235 débarcadères le long du littoral.
Malgré cette importance, sur les 235 débarcadères recensés, seuls 12 (Kamsar, Koukoudé,
Bongolon, Walya, Boffa Centre, Koba-Taboriah, Soumba, Boulbinet, Teminétaye, Bonfi,
Dixinn Port 3, Kaporo) sont aménagés. Les 223 débarcadères restants sont considérés comme
simples sites naturels sans aucun aménagement d’infrastructures de soutien à la production et
au stockage de matériels et équipements (quai d’accostage, chambres frigorifiques, hangars de
fumages, fabriques de glace, pontons, magasins de stockage …).
A la suite de multiples consultations avec les acteurs de la pêche artisanale, les besoins les
plus perceptibles de nos jours, en termes d’investissement, sont entre autres, l’aménagement
des débarcadères, la fourniture des intrants et équipements de pêche, l’installation des
infrastructures de soutien à la production, notamment les centres de fumage, les fabriques de
glace et les chambres frigorifiques.
Pour remédier à ce déficit, le Ministère de la Pêche et de l’Économie Maritime a élaboré le
présent « Programme d’Appui à la Pêche Artisanale en Guinée (PAPAG) » en vue de soutenir
les moyens d’existence des communautés des pêcheurs et une amélioration de
l’approvisionnement du marché local.
L’Objectif général du Programme est de garantir l’exploitation durable des ressources
halieutiques afin d’en tirer les meilleurs bénéfices.
Spécifiquement le Programme vise à : (i) améliorer la fourniture de filets de pêche
règlementaires, de moteurs hors-bords, de matériels et équipements de navigation et de
sécurité maritime aux pêcheurs artisans guinéens ; (ii) renforcer le mode et gestion des
infrastructures construites et réhabilitées ; (iii) renforcer les capacités des acteurs de la pêche
artisanale.

6.2 COMPOSANTES DU PROJET


Le PAPAG est un Programme comportant quatre (04) composantes :
 Composante 1 : Fourniture d’intrants de pêche, matériels et équipements de navigation
et de sécurité maritime ;
 Composante 2 : Développement des infrastructures de soutien à la production et à la
commercialisation ;
 Composante 3 : Renforcement des capacités des acteurs de la pêche ;
 Composant 4 : Gestion du projet.

6.2.1. Composante 1 : Fourniture des intrants de pêche, de matériels et équipements de


navigation et de sécurité maritime.
Cette composante permettra d’accompagner les pêcheurs artisans et les protègera davantage
de la pauvreté. Dans le souci de trouver une solution définitive au récurrent problème lié à
l’utilisation des engins de pêche non règlementaires, notamment les mono-filaments et la
nécessité d’apporter un appui aux pêcheurs artisans, il est envisagé un mécanisme de
fourniture des intrants et équipements de pêche.

6.2.2. Composante 2 : Développement des infrastructures de soutien à la production et à la


commercialisation.
- Sous composante 1 : Réhabilitation des infrastructures des Ports de pêche
artisanale de Boulbinet, de Téminétaye et du Centre de Motorisation des Barques
de Boussoura
Parmi les ports/débarcadères de pêche artisanale de Conakry, ceux de Boulbinet et de
Téminétaye, aménagés avec le soutien des partenaires techniques et financiers, ont été équipés
de pontons de débarquement et sont également désignés comme ports d’exportation de
poissons frais.
Ces aménagements ont permis à une augmentation substantielle du nombre d’embarcations de
pêche, du nombre de pêcheurs artisans, de la quantité de produits débarqués, des femmes
mareyeuses et fumeuses de poissons et autres activités connexes.
Les encombrements dans ces ports de pêche devenus trop exiguës pour répondre à cette
augmentation, la stimulation des activités de vente de poisson frais ayant favorisé une
augmentation du nombre de consommateurs, ont provoqué des obstacles aux activités de
débarquement et de distribution efficaces et sanitaires des produits de pêche. D’où la nécessité
de leur réhabilitation pour répondre aux besoins croissants.
Le Centre de Motorisation des Barques de Boussoura, bâti sur un espace approprié présente
actuellement des infrastructures vétustes. Sa réhabilitation va concerner le bloc administratif,
le magasin de stockage R+1, la plate-forme et la clôture. Cela permettra d’avoir un atelier
mécanique rénové avec équipements (outils généraux et spéciaux), une salle de formation
multi-dimensionnelle avec équipements modernes, des bureaux administratifs équipés et un
magasin de stockage avec son système de gestion informatisé.

- Sous composante 2 : Réhabilitation des infrastructures du Centre frigorifique et


du marché à poisson de Kénien
Dans le souci de résoudre les problèmes liés à la distribution des produits halieutiques sur les
marchés de la ville de Conakry, le gouvernement guinéen a élaboré le « Programme de
Construction du Marché de Poissons de Kénien ».
L’objectif de ce Programme est la création d’un espace approprié de vente des produits de
pêche, et l’accroissement des capacités de stockage des produits de pêche débarqués, la
réduction des pertes post captures et l’augmentation de la valeur ajoutée. Il consiste aussi, à
améliorer les fonctions de ventes en gros et au détail ainsi que le système d’inspection
sanitaire des produits halieutiques (distribués et consommés dans la ville de Conakry).
Depuis 2003, ce Programme réalisé par le gouvernement guinéen avec l’appui de la
coopération japonaise, présente actuellement un état de vétustés très alarmant de ses
installations et équipements. Compte tenu du taux de fréquentation de cet ensemble et de son
importance dans la commercialisation et la distribution des produits de pêche, il est impérieux
de procéder à leur réhabilitation afin de permettre un approvisionnement régulier en produits
de pêche de bonne qualité.

- Sous composante 3 : Construction de hangars de fumage


La valorisation des produits halieutiques est très faible en Guinée. Une grande partie de la
production nationale est mise sur le marché, entier frais ou congelés. On note cependant une
filière de transformation artisanale de poissons dont les produits fumés sont nettement
prédominants devant les produits salés-séchés.
Environ 25.420 acteurs ont été dénombrés le long du littoral guinéen dans la valorisation et la
mise sur le marché des débarquements de la pêche artisanale guinéenne. L’écrasante majorité
(98.7%) est constituée de femmes guinéennes parmi lesquelles on compte 13.509 fumeuses.
Le fumage de poisson est essentiellement pratiqué par les femmes de manière traditionnelle à
l’aide des fours généralement composés des barriques métalliques superposés de grillages ou
des bandas utilisant comme combustible, les cartons d’emballages, le bois de mangrove et du
bois de recyclage urbain. Cette activité pose d’énormes problèmes environnementaux et de
santé pour les femmes et pour les consommateurs finaux. On note l’utilisation à un faible
pourcentage (1%) des fours améliorés dans plusieurs débarcadères.
L’urgence est de mettre en place des équipements de plate-forme avec un hangar, des fours de
type banda amélioré ou de type chorkor à plusieurs compartiments, et un lot d’équipements et
de matériels d’entretien en faveur des femmes fumeuses.
Avec ce type de four, les feux sont plus faciles à contrôler et les produits fumés sont par
conséquent de qualité meilleure et se vendent à un prix plus intéressant.
Pour cette sous composante, les activités à réaliser sont :
 la construction de quatorze (14) nouveaux hangars de fumage avec des fours à deux
compartiments du type Banda amélioré et la rénovation de cinq (5) hangars existants ;
 la formation en techniques de fumages et en gestion des groupements de fumeuses ;
 la fourniture d’équipements et petits outillages.

- Sous composante 4 : Construction et installation de six Forages et 6 puits


améliorés
La Guinée dispose de 235 ports/débarcadères sur le littoral, le long duquel il a été répertorié
cinq sources d’approvisionnement connues en eau des communautés de pêche artisanale. Il
s’agit par ordre d’importance, des puits, du transport, des sources, des forages et du robinet.
Compte tenu de cette situation, il est démontré qu’il y a un manque crucial de source
d’approvisionnement en eau potable.

- Sous composante 5 : Fourniture et installation de Six (06) fabriques de glace, de


deux (02) entrepôts Frigorifiques et de sept (7) chambres froides
Avec une production annuelle de 244.394 tonnes de poisson en 2019 réalisée sur 235
débarcadères, la pêche artisanale maritime est confrontée à une insuffisance d’infrastructures
de soutien à la production et à la commercialisation, notamment les fabriques de glace et les
entrepôts Frigorifiques.
En effet, les enquêtes réalisées lors du recensement du parc piroguier ont montré que les
débarcadères de la zone spéciale de Conakry (19%) et de la préfecture de Boffa (17%), ont les
taux d’accès à la glace les plus élevés comparativement à ceux des autres préfectures du
littoral. Seul le débarcadère de Kamsar dans la zone de Boké est plus doté en fabrique de
glace.
Aujourd’hui, force est de constater que les fabriques de glaces et entrepôts Frigorifiques
appartenant aux opérateurs privés sont installées dans les agglomérations urbaines et absentes
sur les zones de production.
Cet état de fait expose les pêcheurs qui sont obligés de se débarrasser de leurs produits dès
après le débarquement afin de minimiser les pertes après capture. Ainsi, malgré tout le rôle et
l’importance de la pêche artisanale, les pêcheurs ont besoin d’assistance pour parer à la
limitation de leur productivité.
Parlant des débarcadères du littoral, il faut préciser qu’ils sont encore rares qui disposent
d’infrastructures frigorifiques et fabriques de glace pour la conservation des produits
halieutiques.
Cela se traduit non seulement par un accès limité des embarcations à la glace nécessaire pour
la conservation des captures à bord, mais aussi par des pertes post captures, la détérioration de
la qualité des produits et l’exposition des pêcheurs aux surenchères avec pour conséquence
l’augmentation du coût de production.
L’implantation des fabriques de glace, des chambres et entrepôts Frigorifiques dans les zones
de production permettra d’améliorer la fourniture des produits sur les marchés intérieurs et
protégera les pêcheurs contre toute forme de spoliation.
La réalisation des fabriques de glace, des chambres froides et des entrepôts frigorifiques dans
les débarcadères, les cinq (5) grands marchés de Conakry (points de vente) et régions
naturelles permettra de réduire les pertes post captures et d’améliorer les moyens d’existence
des communautés de pêcheurs, de mareyeuses et de l’approvisionnement de la population.
Il s’agira dans le cadre de cette sous composante de :
- Acquérir deux (02) entrepôts Frigorifiques
- Acquérir six (06) fabriques de glace
- Acquérir sept (07) chambres froides
- Acquérir deux (02) groupes électrogènes
Parmi les 07 chambres froides dont 05 seront installées à proximité des 05 grands marchés de
la ville de Conakry pour faciliter la disponibilité des produits halieutiques pendant toute la
journée.
Les deux (02) autres chambres froides seront installées en Basse-Guinée (Kindia) et en
Moyenne-Guinée (Labé) pour desservir les préfectures dépendantes et ainsi favoriser la
disponibilité du poisson pendant toute l’année.
Les deux entrepôts frigorifiques seront installés en Haute-Guinée (Kankan) et en Guinée-
Forestière (N’Zérékoré), compte tenu de la forte consommation du poisson dans ces deux
régions naturelles.

6.2.3. Composante 3 : Renforcement des capacités des organisations socio-professionnelles


Il existe le long de la côte, 166 organisations socio-professionnelles (OSP) recensés en 2016
sous différents types : Groupements (97), coopératives (59) et syndicats (10). Ces
organisations sont créées en fonction des corps de métiers avec une vocation économique et
sociale.
L’analyse diagnostique des activités de filières productives et chaines de valeur dans le sous-
secteur de la pêche artisanale en Guinée, montre des faiblesses et menaces à plusieurs
niveaux. Elles sont liées tant au profil des acteurs filières et promoteurs de PME qu’aux
contraintes extérieures, à l’insuffisance de structuration des OSP et l’application des
règlementations du secteur ainsi qu’à l’évolution des impacts climatiques.
Pour remédier à ces insuffisances, les acteurs identifiés bénéficieront des formations à travers
des séries d’ateliers de formations qui porteront sur les thèmes suivants :
 La règlementation des pêches ;
 Le rôle des organisations professionnelles ;
 La cogestion ;
 La gestion des débarcadères (cadre juridique régissant les comités de gestion, contrat
d’exploitation et compte d’exploitation des CDD) ;
 la sécurité et sûreté maritime des pêcheurs artisans ;
 les technologies de transformation et de conservation des produits de pêche par le
fumage, le salage, la congélation…
 la formation sur les Groupements d’intérêt Economique (GIE) ;
 les techniques de conditionnement et de distribution du poisson et la maîtrise des
normes sanitaires des produits.

6.2.4. Composante 4 : Gestion du projet


La mise en œuvre des activités du PAPAG sera assurée par l’Unité de gestion du Programme
(UGP).

6.3 OBJECTIFS DE LA MISSION


6.3.1. Objectif global de la mission
La présente étude porte sur l’analyse technique, économique, financière des composantes du
Programme d’appui à la pêche artisanale de Guinée (PAPAG).
Pour sa réalisation, le Ministère de la Pêche et de l’Économie Maritime (MPEM) sollicite
l’appui de l’Administration et Contrôle des Grands Projets (ACGP), conformément à ses
attributions, dans l’élaboration de l’étude de faisabilité dudit Programme d’appui à la pêche
artisanale de Guinée (PAPAG).
Cette mission couvrira les préfectures du littoral guinéen : Forécariah, Coyah, Conakry,
Dubréka, Boffa et Boké) et les sièges des 4 régions naturelles (Kindia, Labé, Kankan et
N’Zérékoré).
6.3.2. Objectifs spécifiques de la mission
- Élaborer un dossier d’appel d’offre (DAO) pour les fournitures des intrants de pêche,
matériels et équipement de navigation et de sécurité maritime (déjà finalisé) ;
- Réaliser les études APS, APD et élaborer un dossier d’appel d’offre (DAO) pour les
travaux de construction et de réhabilitation des infrastructures de soutien à la
production et à la commercialisation ;
- Elaborer une Notice d’impact environnemental et social du PAPAG (NIES) ;
6.4 RESULTATS ATTENDUS
Les résultats attendus de la mission sont :
- un dossier d’appel d’offre (DAO) pour les travaux de construction et de réhabilitation
des infrastructures de soutien à la production et à la commercialisation ;
- un rapport de Notices d’impact environnemental et social (NIES) du PAPAG est
élaboré.

6.5 METHODOLOGIE ET DESCRIPTION DES TACHES


Les phases suivantes seront mises en œuvre pour l’atteinte des objectifs de la mission :
- Transmission de la note technique sur le Programme et autres documents disponible
sur la pêche artisanale (phase exécutée);
- Signature de la convention de partenariat entre l’ACGP et le MPEM (phase exécutée) ;
- Réunion de cadrage entre les cadres de l’ACGP et l’Unité de Gestion mise en place
par le MPEM (phase exécutée) ;
- Organisation de visite de terrain sur les différents sites du Programme (le long du
littoral et les 4 chefs-lieux des régions naturelles du pays) pour la collecte de données
de base (phase exécutée) ;
- Analyse des données et réalisation d’une étude descriptive pour la mise en œuvre des
composantes et activités du Programme (phase en cours);
- Elaboration d’un dossier d’appel d’offre (DAO) pour les fournitures (phase
exécutée) et d’un dossier d’appel d’offre (DAO) pour les travaux (phase à
exécuter) ;
- Restitution et validation des principaux résultats de l’étude.
- Définition d’un mécanisme de mise en œuvre et de suivi et évaluation

6.6 PROFIL DU CONSULTANT


Le Consultant devra constituer une équipe d’experts ayant des profils correspondants à la
nature des problématiques de l’étude et disposant d’une expérience dans des études similaires.
Le Chef du Mission assurera la direction technique et la coordination des experts et veillera à
ce que toutes les tâches prévues dans chaque phase de l’étude soient exécutées dans leurs
délais. Il sera, en outre, chargé de diriger la présentation des principaux résultats.
L’équipe comprendra des experts internationaux et/ou nationaux ayant une expérience
confirmée en matière d’élaboration d’études de faisabilité dans le secteur de la pêche. Ce sont
entre autres :
 Un ingénieur génie rural sénior, chef de mission, Spécialiste en
infrastructures rurales. Bonne expérience en organisation et gestion
communautaire de périmètres aménagés. Disposant d’une longue expérience en
conception de projets et dans la problématique du développement en zones
rurales basées sur l’approche participative. Expérience exigée d'au moins 15
ans pour des projets semblables.
 Ingénieur génie civil, Spécialiste en infrastructures civiles. Bonne expérience
en organisation et gestion communautaire de périmètres aménagés. Disposant
d’une longue expérience en conception de projets et dans la problématique du
développement en zones rurales basées sur l’approche participative. Expérience
exigée d'au moins 10 ans pour des projets semblables. Expérience exigée d'au
moins 10 ans pour des projets semblables, notamment celles acquises dans les
pays en Afrique sub-saharienne notamment en Guinée.
 Un ingénieur Géotechnicien (BAC+5), avec connaissances spécifiques en
mécanique des sols en Guinée ou dans la sous-région Ouest-africaine.
Spécialiste en étude de résistance des sols et des sous-sols, il doit disposer
d’une longue expérience (au moins 10 années) en organisation des campagnes
d’investigations de sondage (étude de sol, forage, sondage…), en gestion de
collecte des mesures géotechniques via l’écriture de fiche de sondage, en
contrôle du comportement des terrain avant , pendant et après les travaux (talus,
soutènement, …). Être capable de vérifier l’adéquation de l’étude théorique
avec la réalité du site étudié, de réaliser le dimensionnement d’ouvrages
géotechnique, les études de terrassement et d’évaluer les risques d’incidents lier à la
construction des ouvrages.
 Un Socio-économiste, spécialiste en organisation, en gestion communautaire et
en évaluation des aspects institutionnels. Disposant d’une expérience d'au
moins 8 ans dans la problématique du développement en zones rurales basée sur
l’approche participative, dans la planification et coordination, la mise au point
de programmes pédagogiques, information et sensibilisation et dans
l’élaboration et la mise œuvre de mesures de soutien spécialement destinées aux
femmes et aux jeunes.
 Ou toutes autres compétences jugées nécessaires pour la réalisation de cette étude.

6.7 DUREE DE LA CONSULTATION


Pour la première phase, la consultation est consacrée à la collecte de données sur le terrain,
analyse et élaboration du rapport technique, ces activités seront réalisées dans 3.5 mois à
partir de la notification de l’ordre de service de démarrage de la phase étude.

You might also like