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sexuelles mais ces comportements sont déjà répréhensibles.

= au final, il y a assez peu de


faits concrets et cette loi est inappliquée.

On a limité l’infraction dans le milieu sportif, éducatif = problème car on voit mal pourquoi
des comportements similaires qui auraient lieu dans un autre cadre comme l’entreprise,
seraient hors du champ pénal et moins répréhensibles?

Il est donc difficile de savoir ce qui est autorisé ou non = le justiciable ne peut
donc pas déterminer son comportement = la loi échoue donc et est incertaine

La loi pénale perd son caractère dissuasif = banalisation, n'impressionne plus

Si le principe de légalité des délits et des peines est un principe fonda, il n’est pas respecté à
sa juste valeur.

★ Le déclin qualitatif

La rédaction de la loi est assez insatisfaisante = les définitions sont bcp trop ouvertes +
lacunes dans la méthode législative surtout dans le recours au renvoi qui est de plus en plus
fréquent

Définitions ouvertes = le législateur ne respecte pas les contraintes qui pèsent sur lui et
adopte des définitions ouvertes = le comportement réprimé n’est pas défini dans des termes
claires et précis = le justiciable ne sait pas ce qui est interdit ou pas.

Harcèlement sexuel = le texte de 2002 n’a pas donné une définition précise au harcèlement =
le conseil constit a censuré ce texte = on a maintenant une définition très large, on peut
tomber dans l’excès = on a une incrimination si large qu’on pouvait punir un simple
courtisan = si un homme est amoureux d’une jeune femme, si il offre des bouquets de fleurs
à plusieurs reprises = on peut comprendre que cela rentre dans la définition du hardélement
tel qu’il est écrit

Loi du 6 aout 2012 = apporte une meilleure définition = “le harcèlement sexuel est le fait
d’imposer à une personne des propos ou des comportements à caractère sexuel, qui soit
porte atteinte à sa dignité en raison de son caractére humiliant ou dégradant ou soit
caractére hostile ou offensant”

CM 3/10/2023

Ex: l’infraction d’inceste = qualification introduite par une loi du 8 février 2010 =
avant cela, le mot n’existait pas dans le code pénal = on réprimait le viol ou les atteintes
sexuelles commis par un ascendant sur un mineur de moins de 16 ans.
À la demande d’association de défense de l’enfant = le terme d’inceste a été introduit =
article 222-31-1 = viols et agressions sexuelles sont qualiféié d’incestueux quand ils sont
commis au sein de la famille sur un mineur par un ascendant/ un frère/ une soeur ou par
une autre personne ayant sur la victime une autorité de droit ou de fait.

2011 = texte abrogé car pas de définition du mot famille

Repli de la légalité = le principe de l’égalité n’a pas pour vocation d’imposer au législateur
bcp de détails = le législateur ne peut pas tout prévoir, les délinquants sont trop inventifs
pour que tous les comportements soient envisagés par les textes

+ incapacité scientifique du législateur qui ne peut pas prévoir les


évolutions techniques

★ Les incriminations par renvoi

La pratique du renvoi nuit à l'intelligibilité = le texte ne définit ni le comportement qui est


interdit ni la peine qui est associé et va le faire par renvoi = ex: en droit du travail, article
4741-1 “la juridiction peut ordonner, à titre de peine complémentaire, l'affichage du
jugement aux portes des établissements de la personne condamnée, aux frais de celle-ci,
dans les conditions prévues à l'article 131-35 du code pénal, et son insertion, intégrale ou par
extraits, dans les journaux qu'elle désigne.”

Parfois = peine qui est prévu par renvoi = le démarchage irrégulier est sanctionné par l’art
L353-2 du code monétaire et financier = mais il ne donne pas la sanction, c’est le code pénal
qui la donne.

Pour connaître la sanction = il faut aller chercher un article dans le code pénal
= Ces renvois successifs ne permettent pas au justiciable d’appréhender la
norme = il peut sembler injuste dans ces conditions de faire peser sur chacun une
présomption de la loi pénal quand les textes sont inintelligible

La légalité rigoureuse voudrait que le comportement sanctionné + peine qui lui est rattaché
soit dans un seule et unique texte = MAIS éclatement de l’incrimination dans plusieurs textes
augmentent ce sentiment d’opacité de la loi
= la loi pénale ne remplit pas les missions qui lui sont données
Section 2: Les corollaires du principe de légalité

Suite logique et inévitable d’un premier élément = en qui le principe de légalité tel que nous
l’avons envisagé doit-il être comblé? = parce que les raisons qui justifient l'application du
principe de légalité au mécanisme répressif, conduisent à ne pas limiter ce principe à la
prévision formelle d’une incrimination et d’une sanction.

La légalité criminelle ne serait qu’une copie vide si un individu pourrait être condamné en
vertu d’un texte adopté postérieurement à ce comportement ou interpréter de façon souple.
= justifie que le principe de légalité implique de façon nécessaire 2 autres principes : -
L’interprétation encadrée de la loi pénale + l'interprétation ….

Paragraphe 1. L’interprétation encadrée de la loi


pénale

Cette interprétation fait écho au juge judiciaire = ces principes de légalité font peser des
devoirs au législateur mais aussi au juge.

A) Les différentes méthodes d'interprétations

Bentham = “les paroles de la loi doivent se peser comme des diamants” = l'interprétation du
droit pénal est bcp plus sensible que els autres matières.

Art 1104 du Code pénal = la loi pénale est d'interprétation stricte. En vertu de ce texte, le
juge ne peut ni modifier le sens d'un texte législatif ni en étendre le domaine. Il doit en
respecter le sens exact. Ce principe d'interprétation stricte de la loi pénale découle du
principe de la légalité.

L’interprétation stricte est un corollaire du principe de légalité = car si le juge prend la


liberté d’interpréter c’est comme punir sans texte = en donnant au texte un sens
qu’il n’avait pas, le juge vient à créer de nouvelles incriminations

Faute de précision légale sur le sens de l'interprétation stricte = la doctrine a développé


diverses méthodes d'interprétations = certaines qui sont admises et d’autres qui ne le sont
pas
1) Les méthodes admises

Le juge a recours aux méthodes téléologiques ou déclaratives = consiste à


rechercher la volonté du législateur à travers le texte

Téléos (grec) = finalité

Le juge se demande ce qu'aurait voulu le législateur si il était à sa place = comme le référé


législatif

Face à l’insuffisance de la lettre = on fait prévaloir son esprit

2 variantes :
- soit on interprète en recherchant l‘esprit du texte + le sens actuel du texte = thèse
objective
- soit on recherche l’intention du législateur lors de l’adoption du texte = étude des
travaux parlementaires = thèse subjective

Le juge a recours à cette méthode quand il s’agit d’analyser les contours du texte en cas de
situation imprécise (?) ou quand le législateur n’a pas prévu certains cas.

1870 = incrimination du vol = le législateur n’a pas pu prévoir l’hypothèse du vol de


l'électricité = la cour de cassation a admis de passer à la qualification de vol = 3 août 1912

Arrêt 26 novembre 2014 = interdiction de fumer dans les gares, une personne verbalisée
pour avoir fumer une cigarette électronique = la prévenue a été relaxée et a été approuvée
par la cour de cassation = pourquoi ?
- L'interprétation est stricte, l'interdiction de fumer n’était pas envisagée pour ceux qui
ont une cigarette électronique = pour eux, la cigarette électronique n’est pas la même
chose qu’une cigarette trad, les textes visés par la poursuite ne sont pas applicables.

Cette interprétation permet aux textes pénales de s’adapter aux évolutions du temps +
apparition de nouveaux comportements

2) Les méthodes rejetées

Plusieurs méthodes d’interprétations ne sont pas admises :


- la méthode littérale = l'interprétation stricte ne veut pas dire interprétation à la
lettre même du texte

En droit des contrats = pour qu’il y ait interprétation, il faut que le texte ait besoin d’être
interprété = certains textes sont suffisamment clairs et précis = l’interprétation revient à
l’appréciation souveraine des juges du fond

Cette interprétation littérale comporte trop de risques = si il y’a une contradiction entre ce
qu’a voulu le législateur et ce qu’il a écrit = une interprétation littérale conduirait à ce qu’on
l’applique à la lettre mais ce serait contre l'esprit de la loi.
= la JP s’autorise à rectifier la portée d’un texte dont la lettre ne traduit pas la volonté du
législateur.

Ex = décret sur la police des chemins de fer, 1917 = interdiction de descendre ailleurs que
dans les gares et lorsque le train est complètement arrêté = par un arrêt de 1930, la chambre
criminelle a rectifié ce texte en condamnant un voyageur ayant suater du train en marche et
qui oensait être conforme à la loi.

La méthode par analogie = consiste à, face à une loi silencieuse, étendre la solution
retenue pour un cas, à une situation similaire = il est admis dans d’autres matières mais
rejeté au droit pénal car contraire à l’interprétation stricte.

L’argument par analogie irait à l'encontre de la légalité pénale = à trop étendre le texte, on
finit par condamner sans texte = le juge ne peut pas combler les lacunes du texte législatif

De ce fait = un comportement qui transgresse une valeur juridique essentiel, cela ne suffit
pas pour qu’il soit répréhensible

Ex = naissance du délit de filouterie = code pénal de 1810, on réprimait le vol =


suppose un comportement matériel précis = le voleur s'empare du bien de la victime.
On réprimait aussi l’escroquerie = manoeuvres en vue de tromper la victime

Mais la JP a été confronté à des individus malhonnêtes = ils allaient au restaurant, se


faisaient servir et partaient sans payer = ils n’ont pas soustrait la nourriture, matériellement
ils n’ont pas commis de vol ni réalisé de manœuvre frauduleuse pour se servir de la
nourriture. = ils ont trompé leur volonté de payer, ce qui n’est pas de l’escroquerie en soit.

= la JP a dû relaxé une personne alors qu’elle n’a pas payé son repas, arrêt de la chambre
criminelle, 1947

En 1873 = le législateur a créé la filouterie de l’aliment


1937 = filouterie de l’hôtel et des transports

Art 313-5 = La filouterie est le fait par une personne qui sait être dans l'impossibilité absolue
de payer ou qui est déterminée à ne pas payer
La raison d’être de l’interdiction de l’analogie est la protection de la personne poursuivie
mais l'interprétation par analogie peut lui être favorable.

La JP de 1810 a admis des interprétations in favorem = ex: art 64 du code pénal qui
prévoyait que l’auteur d’un crime ou délit, qui fait acte de clémence, n’était pas responsable =
raisonnement par analogie

Le code pénal de 1810 = prévoyait une immunité familial en cas de vol = pour assurer la paix
des familles, on ne peut pas condamner pénalement celui qui a soustrait un bien dans un
cadre familial = si on vole nos parents ou enfants, on est pas condamné

La réforme du code pénal de 1992 a consacré toutes ces hypothèses d'interprétation par
analogie favorables.

L’interprétation strict n’a pas prévalu dans tous les systèmes législatifs = dans un code pénal
qui prévoyait que si un acte socialement dangereux n’était pas nettement prévu par le code,
le fondement et les limites de la responsabilité encourus à son sujet sont déterminés
conformément aux art du code qui prévoient des délits dont la nature s’en rapprochent le
plus.

= système dangereux pour les libertés individuelles = art 16 du code pénal soviétique

Un auteur français disait que = les régimes totalitaires ont refusé la règle nulla poena sine
lege et l’interprétation stricte des lois pénales = le droit pénal est considéré comme un moyen
de défense envers les ennemis politiques = la protection de libertés individuelles n’est plus
l’enjeu du droit pénal

B) La mise en oeuvre de l'interprétation stricte

Les directives d’intepréptayons de la JP se heurtent à des situations extra-juridiques =


soumis à la pratique judiciaire = un souci de clémence ou de répression va éloigner le juge de
l'interprétation stricte = on risque de tomber dans une rigueur excessive et se détacher du
principe de légalité pour punir des commentaires attentatoires aux libertés.

Mais elles peuvent aussi faire preuve d’un zèle excessif = interprétation stricte devient
restrictive.

1) L'interprétation restrictive de la loi pénale

Art 226 du code pénal = le fait de causer, dans certaines conditions qu’il définit, la mort
d'autrui, constitue un homicide involontaire = la victime est défini comme étant “autrui”, ce
terme n’est pas défini.

JP controversées = la cour de cassation a dû prendre parti sur cette définition


★ L’exposé de la jurisprudence

Distinction selon que l’enfant soit mort in utero ou né vivant :


- décès in utero = la JP s’est formé dans 2 types de contentieux = les accidents de la
circulation + erreurs médicales

Arrêt 29 juin 2001 = femme enceinte qui est percutée par un automobiliste ivre = mort du
foetus = l’assemblée plénière se contente d’affirmer “que le principe de la légalité des délits et
des peines qui imposent une interprétation stricte de la loi pénale s’opposent à ce que
l’incriminiation préue par l’art 221-6 du code pénal, répriamnt l’homocide involontaire
d’autrui soit étendu au cas de l’enfant à naître dont le régime juriiduqe relève de texte
particulier sur l’embryon ou le foetus.” = décision contestée =

y-at-il violation de l’art 2 de la convention des droits de l’Homme qui concerne le droit à
toute personne à la vie?

Le fait de nier la possibilité d’un homicide involontaire sur un enfant à naître par la faute
d’un tiers méconnait-il l’article 2 ? = Arrêt VO contre France, 8 juillet 2004 = la Cour
euro a renvoyé les états à leurs responsabilités

En parallèle = la chambre criminelle a pu intervenir dans une situation voisine = celle où


l'enfant né vivant puis décède = arrêt du 2 déc 2003 = une femme enceinte est blessée, les
secours font une césarienne mais l’enfant ne survit que pendant une heure

La cour de cassation considère que l’auteur de l’infraction est coupable


d’homicide involontaire sur la personne de l’enfant = à partir du moment où il né
vivant, même si sa vie était éphémère = l’enfant devient autrui et les applications en terme
d’homicide peuvent s’appliquer

Critiques de cette JP:


- argument tiré du principe de l'interprétation strict = dans tous les arrêts que l’on a
cité, la chambre criminelle de la cour de cassation y fait référence = le raisonnement
est que l'homicide involontaire ne s'applique pas au foetus en raison de
l'interprétation stricte = mais ne dispense pas d’expliquer pourquoi un foetus n’est
pas autrui = la cour de Cassation part du principe qu’un foetus n’est pas autrui = il y a
un débat sur ce statut car elle part d’une assimilation juridique qui est contestable,
autrui est assimilé à la personnalité juridique.

Il est sûr qu’un foetus n’a pas la personnalité juridique, mais est-il autrui pour
autant?

L’argument de l’interprétation strict ne résout pas ce qui est de savoir qui est autrui =
problème de méthode de la cour de cassation

- la Chambre criminelle subordonne l’application de l'incrimination de l’homicide


involontaire à la naissance en vie de l’enfant = pour elle, le foetus n’est pas autrui
mais dès qu’il est né vivant, il le devient = cette décision paraît arbitraire car l’art
221-6 du code pénal vise un être humain, et ne pose pas de conditions quant à la
naissance en vie = pour avoir la perso juridique il faut être né vivant + viable, hors il y
a aucune condition de viabilité.

L'acquisition de la personnalité juridique n'est pas adapté car le droit pénal ne peut pas être
influencé par le droit civil = ce qui est en cause n’est pas la perso juridique mais de savoir qui
est autrui = défaut majeur de la cour de cassation dans cette affaire

L’acte qui a causé la mort du foetus a été commis à un moment où l’enfant était à naître = un
moment où il n’était pas autrui = cette décision de 2003 semble n’avoir aucun sens =
certains membres de la doctrine disent que “pour échapper à la répression, l’auteur a intéret
à ce que l'enfant soit bien vivant car si il naît vivant, il peut être pénalement puni.”

Argument général qui a été pris en compte = perception du public = la cour de cassation a eu
peur que la solution inverse ait pu être mal interprété par l’opinion public qui aurait vu une
remise en cause de la législation sur l’IVG

= Volonté de ne pas affaiblir la législation sur l’IVG est légitime mais ne


correspond pas au rôle de la cour de cassation qui doit appliquer le droit

Remarques = principe qui est issue de la loi Veil = la loi garantit le respect de l’être humain
dès le commencement de sa vie, néanmoins, le droit autorise dans des conditions qu’il
définit, le recours à l’IVG = art du code de la santé publique

Le fait de réprimer le comportement d’un tiers qui par sa faute cause la mort du foetus
n’aurait en rien interférer à l’IVG = cela aurait été conforme au respect d’être humain dès le
commencement de la vie + n’empêche l’IVG.

La cour de cassation a marqué sa volonté de ne pas remettre en cause le droit à


l’IVG. = en droit cela n’est pas justifié mais c’est le droit positif.

Cet exemple témoigne que sous couvert de l’interprétation stricte = la JP fait une
interprétation restrictive

2) L’interprétation extensive de certains textes

Pendant longtemps = art 222-23 du code pénal définit le viol “tout acte de pénnétration
sexuelle de quelque nature qu’il soit, comis sur la personne d’autrui par violence, contrainte,
menace ou surprise est un viol”

On s’est posé la question de savoir comment qualifier un acte où l’on force


quelqu’un à nous violer ? Est-il possible de le qualifier comme viol?
La Chambre criminelle a admis d’abord, que la qualification de viol soit retenue alors même
que c’est l’auteur de l’infraction qui était pénétré =arrêt du 16 décembre 1997 = a été critiqué
par la doctrine car contra legem

Le comportement heurte gravement des valeurs sociales protégées et si cela n’était pas
considéré comme viol cela aurait considéré comme une agressuin sexuelle sans
pénératration qui est qualifié d’un délit = cette JP a voulu une égalité des sexes
hommes-femmes = comme le viol suppose une pénétration par un sexe, ou dans un sexe
supossait qu’un homme ne pouvait pas se faire violer par une femme.

Arrêt du 21/10/1998 = la chambre criminelle a considéré qu’il n’y avait que viol que si la
victime était pénétrée = différencef importante car on part d’un crime à un délit = répréssion
qui n’est pas suffisante = choix politique par les juges

Loi du 3 août 2018 = l’incrimination de viol a été réécrite, “tout acte de pénétration sexuelle,
de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui ou sur la personne de l’auteur,
par violene contrainte, menace ou surprise, est un viol” = modofication en 2021 pour ajouter
acte bucco-génitale.

3) L’application rigoureuse du principe d’interprétation


stricte

Arrêt 16 mars 2016 = l’art 226-1 du code pénal sanctionne le fait de fixer l’image d’une
personne dans un lieu privée sans son consentement (paparazzi par ex), l’art 226-2
mentionne l’infraction de conséquence “elle se situe dans le prolongement de la première
infraction”, le fait de diffuser un enregistrement obtenu dans les conditions de l’article 226

- Dans cet arrêt, un couple avait décidé de prendre des photos pendant leurs ébats = la
personne concernée avait accepté de se prendre en photo mais l’autre personne veut
les diffuser sur internet = la victime porte plainte pour atteinte à sa vie privée
- La cour d’appel condamne et souligne que le fait pour la partie civile d'avoir accepté
d’être photographiée ne signifie pas (compte tenue du caractère intime de la photo)
qu’elle ait donné son accord
- La cour de cassation a censuré l’appel au visa de l'interprétation strict de la loi
pénale= affirme que n’est pas pénalement réprimé, le fait de diffuser sans son accord
l’image d’une photo intime qui a été d’accord pour être prise en photo avec son
accord = tout ce qui n’est pas expressement interdit, est autorisé par le droit pénal =
le législateur n’a pas prévu cette infraction

Cette décision a été critiqué = le législateur a réagi par une loi du 7 oct 2016 =
création du délit du “revenge porn” = art 226-2-1 punit de 2 ans d'emprisonnement +
60.000 euros d’amende, le fait de porter à la connaissance du public ou d’un tiers tout
enregistrement ou tout document portant sur des paroles ou des images à caractère sexuel,
obtenu avec le consentement expresse ou présumée par la personne ou par elle-même, à
l’aide d’un des actes prévues par l’article 226.

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