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Synthèse de Physique q2
Synthèse de Physique q2
médicale
Chapitre
0
:
F Une
radiation
électromagnétique
est
une
onde
électromagnétique
qui
transporte
des
quanta
d’énergie
appelés
photon.
F Une
onde
électromagnétique
résulte
de
la
propagation
d’un
champ
électrique
et
d’un
champ
magnétique
oscillants
et
perpendiculaire
à
la
direction
de
propagation
de
l’onde
=
ondes
transversales.
-‐ La
vitesse
de
propagation
est
la
maximum
théorique
(c
=
300
000
km/s).
-‐ L’énergie
des
photons
:
E
=
h.f
avec
h
=
6,63.10-‐34
Js.
La
propagation
des
radiations
électromagnétiques
dans
les
milieux
obéit
aux
phénomènes
ondulatoires
de
la
réflexion,
réfraction,
interférence,
diffraction,
polarisation,
etc
:
tant
qu’il
n’y
à
pas
d’échange
d’énergie
avec
la
matière.
Sinon
les
échanges
d’énergie
entre
l’onde
et
la
matière
font
suite
à
des
absorptions/émissions
de
photons
par
la
matière.
F Le
son
résulte
de
vibrations
d’une
certaine
amplitude,
qui
se
transmettent
de
proche
en
proche
dans
un
milieu
matériel
=
ondes
longitudinales
dans
les
fluides
(parallèle
à
sa
direction
de
propagation)
et
transversales
dans
les
solides.
Cependant,
comme
ces
ondes
d’amplitude
entrainent
une
succession
de
compressions
et
de
dépressions
locales,
on
parlera
aussi
d’onde
de
pression.
-‐ La
longueur
d’onde
:
λ =
v.T
=
v/f
avec
f
invariable
lorsque
qu’on
passe
d’un
milieu
à
l’autre.
IMAGERIE NUCLÉAIRE
Le
principe
de
l’imagerie
nucléaire
consiste
à
administrer
«
injection
IV,
injection,
inhalation
»
une
molécule
qui
comprend
un
noyau
radioactif
à
affinité
particulière
avec
l’organe
à
étudier.
1.
La
scintigraphie
repose
sur
la
détection
d’un
photon
γ directement
émis
par
le
noyau
radioactif.
2.
La
tomographie
par
émission
de
positons
procède
par
la
détection
de
deux
photons
issus
de
la
disparition
d’un
positon
(antiparticule
associé
à
l’électron)
émise
par
le
noyau
radioactif.
àL’imagerie
d’émission
d’une
particule
par
un
noyau
radioactif
est
une
technique
à
qualité
morphologique
«
médiocre
»,
mais
est
puissante
de
par
son
caractère
fonctionnel
!
Ø Eléments
de
physique
nucléaire.
1. Noyaux-‐isotopes-‐force
nucléaire
:
-‐ Le
noyau
est
composé
de
nucléons
«
proton
et
neutron
»
représentant
+
de
99,9%
de
la
masse
totale
de
l’atome.
Son
rayon
est
de
10
fm
(10-‐14m)
alors
que
le
rayon
nucléaire
atteint
0,1
nm
(10-‐
10
m).
-‐ Les
isotopes
d’un
élément
AZX
(A
étant
le
nombre
de
masse
et
Z
le
nombre
atomique)
qui
ont
un
nombre
de
neutrons
différent.
-‐ La
force
nucléaire
est
responsable
de
la
cohésion
du
noyau
car
aux
distances
typiques
des
nucléons,
est
beaucoup
plus
forte
(104
N)
que
les
forces
de
répulsion
électrique
(102N)
et
à
une
action
de
faible
portée
(répulsive
si
la
distance
est
plus
petite
que
0,5
fm).
§ 8
MeV
pour
séparer
un
nucléon
du
noyau
(énergie
importante).
§ 13.6
eV
pour
séparer
l’électron
du
proton
dans
l’atome
d’hydrogène.
2. Radioactivité
:
La
radioactivité
naturelle
concerne
les
éléments
les
plus
lourds
du
tableau
périodique
de
Z
>
82.
Ce
sont
des
éléments
qui
se
décomposent
spontanément
en
émettant
un
rayonnement
α β γ qui
dépend
de
l’isotope
émetteur.
o Les
particules
α
sont
des
42He
(2
protons
et
2
neutrons)
de
charge
+e
(pas
étudié
en
imagerie).
o Les
particules
β sont
des
électrons
chargé
–e.
à Ces
particules
quittent
les
noyaux
avec
des
énergies
de
plusieurs
keV
voir
MeV.
o Les
rayons
γ
sont
des
ondes
électromagnétiques
dont
la
longueur
d’onde
λ
est
inférieure
à
10-‐
9
m
ce
qui
correspond
à
des
fréquences
supérieures
à
1018
Hz,
avec
c
=
300
000
000
m/s.
F L’imagerie
nucléaire
de
scintigraphie
repose
sur
la
détection
de
photon
gamma
!
àCes
photons
ont
une
énergie
de
plusieurs
dizaine
de
keV
à
MeV
voir
au-‐delà.
L'activité
à
l'instant
est
un
nombre
de
noyaux
désintégrés
en
une
seconde,
on
peut
établir
la
relation
:
et
ó
àCelle
de
l’azote
(Z
=
7)
en
carbone
est
du
type
β +.
12 12 +
7N
-‐-‐>
6C
+
e
+
ν
+ +
p
=>
n
+
e
(positon)
+
ν (neutrino)
àLa
désintégration
γ
est
associée
à
la
désexcitation
du
noyau
de
carbone
excité.
12 *
6C
-‐-‐>
126C
+
γ
Les
transitions
d’énergie
engendrent
l’émission
de
photons
très
énergétique
(rayon
γ)
de
E
=
h.f
à Le
noyau
AZ-‐1X*
va
rapidement
revenir
à
un
état
stable
de
X
en
émettant
un
photon
γ .
ü Condition
nécessaire
à
son
utilisation
:
-‐ Les
photons
γ
émis
possèdent
une
énergie
adaptée
aux
détecteurs
− > 40
et
500
keV.
-‐ T
de
l’isotope
doit
être
suffisante
pour
permettre
une
manipulation
commode
et
la
réalisation
d’une
image
de
bonne
qualité
pour
éviter
une
radiation
ni
trop
faible
ni
trop
importante
du
patient.
Le
plus
utilisé
est
l’isotope
123
de
l’iode
:
123 -‐
53I
+
e -‐-‐>
12352Te*+
ν
-‐-‐>
12352Te
+
γ +
ν −> 159
keV
2. Emetteurs
β γ :
«
à
défaut
d’émetteurs
γ
pur
»
−
Ces
émissions
d’électron
ne
parcourent
que
quelques
mm
dans
les
tissus,
susceptibles
de
produire
des
ionisations
et
augmentent
inutilement
la
dose
d’irradiation
délivrée
au
patient
(peu
d’intérêt
en
imagerie)
;
Mais
est
utile
notamment
à
l’étude
de
la
thyroïde
!
n
=
p+
+
e-‐
+
ν (neutrino)
131
131
-‐
53I
-‐-‐>
54Xe +
e
+
γ −> 364
keV
133
133 -‐
54Xe
-‐-‐>
55Cs
+
e
+
γ −> 81
keV
3. Emetteurs
métastable.
Les
réactions
nucléaires
de
type
β γ s’effectuent
en
cascade,
certaines
génèrent
des
noyaux
−
intermédiaires qui ont une durée de vie de plusieurs heures :
99
Le
plus
utilisé
le
technétium
99m
(99mTc) =
99Tc*
produit
à
partir
de
molybdène
:
99 * -‐
42Mo
-‐-‐>
43Tc
+ e
Ce
noyau
obtenu
est
un
émetteur
γ
pur
qui
demeure
un
certain
temps
«
état
métastable
»
puis
:
99m *
43Tc
-‐-‐>
9943Tc
+ γ
− > 140,5
keV
Ø Les
marqueurs
qui
sont
également
des
traceurs.
Ces
marqueurs
(isotopes
radioactifs,
émetteurs
comme
99mTc
201TI
131I
123I
81mKr)
ont
des
molécules
susceptibles
de
se
localiser
préférentiellement
au
niveau
d’un
organe
particulier
ou
dans
les
cellules
cibles
(par
exemple
des
points
chauds
de
zone
cancérisée).
ð Dans
ce
nombre
limité
de
cas,
le
marqueur
est
directement
le
traceur.
123
I
et
131I
(iode):
problèmes
de
thyroïde.
81m
Kr(g)
(krypton)
inhalé
:
diagnostic
embolie
pulmonaire.
RAYON GAMMA -‐-‐> intermédiaire : PHOTON DE LUMIERE VISIBLE à SIGNAL ELECTRIQUE
1. Un
cristal
scintillant
:
Il
convertit
en
photon
de
lumière
visible
l’énergie
des
photons
γ
arrêté
par
le
cristal.
2. Un
photomultiplicateur
:
Il
convertit
les
photons
lumineux
en
signaux
électriques
comporte
une
«
photocathode
»
qui
émet
des
électrons
par
un
effet
photoélectrique
(énergie
suffisante
pour
arracher
les
e-‐)
Pour
chaque
électron
qui
arrive,
3
à
6
repartent
!!
àCes
électrons
sont
ensuite
accélérés
dans
une
différence
de
potentiel
et
percutent
des
«
dynodes
»
qui
émettent
plusieurs
électrons
secondaires
par
électron
incident.
àCe
processus
est
répété
jusqu’à
ce
qu’un
courant
électrique
soit
suffisant
à
la
sortie
du
tube
et
y
être
analysé
par
un
système
électronique.
Remarque
importante
:
entre
la
photocathode
et
les
dynodes
successibles
règne
une
différence
de
potentielle
de
plus
en
plus
élevée
(haute
tension)
qui
guide
les
e-‐
de
dynode
en
dynode.
Ø La
scintigraphie.
ð Elle
permet
de
suivre
l’évolution
de
la
répartition
du
traceur
en
fonction
du
temps
et
ainsi
de
différentier
les
structures
sur
le
plan
fonctionnel
(repérer
ainsi
des
structures
pathologiques).
En
scintigraphie,
le
cristal
du
détecteur
à
scintillations
est
un
cristal
d’iodure
de
sodium
NaI
dopé
par
des
impuretés
de
traces
(Tl)
qui
lui
confèrent
son
caractère
scintillant.
F Collimateur
:
Habituellement
fait
de
plomb
pour
arrêter
tous
les
photons
qui
le
percute.
Il
est
utilisé
sur
le
détecteur
lorsqu’un
seul
photon
est
émis
par
le
marqueur.
àDétermine
la
zone
explorée
qui
augmente
avec
la
distance
la
séparant
du
collimateur.
Scintigraphie
à
balayage
:
Utilise
un
détecteur
mobile
muni
d’un
collimateur
qui
parcourt
ligne
par
ligne
la
zone
à
explorer
et
permet
la
construction
d’une
image
qui
reflète
la
localisation
de
l’activité
radioactive
de
la
zone
explorée.
Contrairement
à
la
scintigraphie
à
balayage,
cette
γ-‐caméra
est
équipé
d’un
détecteur
statique
détectant
l’activité
radioactive
d’une
zone
de
plus
grande
dimension.
Ca
réduit
la
durée
de
l’examen
et
il
est
désormais
possible
de
suivre
l’évolution
de
l’activité
en
fonction
du
temps
tout
en
conservant
la
bonne
topographie.
o Le
collimateur
parallèle
(A)
est
percé
de
trou
perpendiculaire
à
l’axe
du
cristal
scintillant
(C).
o Derrière
ce
dernier,
se
trouve
une
batterie
de
plusieurs
dizaines
de
photomultiplicateur
en
réseau
(D).
o Les
signaux
électriques
sont
finalement
analysés
par
un
[calculateur
numérique]
(E).
Remarque
:
-‐ La
sensibilité
de
la
caméra
dépend
de
l’épaisseur
du
cristal,
de
plus
le
taux
de
comptage
reste
faible
car
99,99%
des
photons
incidents
sont
arrêté
par
le
collimateur.
L’image
est
tout
de
même
formée
progressivement
par
accumulation
pendant
plusieurs
secondes
voire
minutes.
-‐ Le
collimateur
doit
être
placé
le
plus
près
possible
de
la
peau
du
patient
et
de
la
région
à
explorer.
Balayage
de
corps
entier
:
Mouvement
automatisé
de
translation
relative
du
lit
et
du
détecteur
pour
balayer
l’ensemble
du
corps
du
patient.
Tomographie
avec
image
de
projection
:
Le
détecteur
«
tourne
»
autour
du
lit
du
patient.
ð La
tomoscintigraphie
est
couramment
appelée
en
anglais
SPECT
en
français
TEMP
=
tomogaphie
numérisée
par
émission
monophotonique.
Elle
lève
certains
inconvénients
de
la
scintigraphie
classique
qui
fournit
des
images
peu
contrastées
puisqu’elles
sont
une
projection
2D
d’une
activité
radioactive
distribué
dans
un
espace
à
3D
!
-‐ Les
images
sont
prises
suivantes
de
multiples
positions
des
détecteurs.
-‐ La
l’image
finale
reconstruite
est
à
trois
dimensions
(obtenue
par
algorithmes
mathématiques).
Ils
doivent
être
fabriqué
dans
un
lieu
proche
du
lieu
d’examen
(ex
:
cyclotron)
car
la
demi-‐vie
est
courte.
Les
isotopes
les
plus
utilisés
en
TEP
sont
les
suivants
:
116C,
137N,
158O,
189F.
Un
accélérateur
de
particule
«
protons
11H
ou
deuton
21H
»
dirigé
vers
des
noyaux.
11 1 11
5B
+
1H
-‐-‐>
6C
+
n
12 2 13
6C
+
1H
-‐-‐>
7N
+
n
14 2 15
7N
+
1H
-‐-‐>
8O
+
n
17 2 18
8O
+
1H
-‐-‐>
9F
+
n
18 1 18
8O
+
1H
-‐-‐>
9F
+
n
à A
chaque
fois,
le
(seul)
neutron
éjecté
provient
de
l’atome
bombardé
!
2. Annihilation
des
positons
:
F Obtention
d’une
représentation
tridimensionnelle.
Un positon est généré lors de la transmutation d’un proton en un neutron suivant la réaction :
p+-‐-‐>
n
+
e+
+
ν
Ce proton deviendra un neutron (le nombre de masse ne change pas si il est bombardé par un
proton et non un deuton) et un e+ + neutrino (pour respecter la règle de Pauli).
A A +
ZX
-‐-‐>
Z-‐1Y
+
e
+
ν
11 11 +
6C
-‐-‐>
5B
+
e
+
ν
13 13 +
7N
-‐-‐>
6C
+
e
+ ν
Le
positon
éjecté
du
noyau
possède
de
l’énergie
cinétique
qu’il
perd
rapidement
par
interaction
avec
le
milieu.
Lorsque
cette
énergie
est
quasi
nul,
il
s’associe
avec
un
électron
très
brièvement
et
les
2
ensembles
s’annihilent
(disparaissent)
pour
donner
naissance
à
deux
photons
γ
-‐>511
keV
émis.
Deux
détecteurs
positionnés
à
180°
vont
être
capable
de
détecter
les
2
photons
γ
d’énergie
hf
=
511
keV
;
exactement
en
même
temps
=
en
coïncidence.
a. Emission
β +.
b. Perte
d’énergie
cinétique.
c. Annihilation
=
disparition
:
ð e+
+
e-‐
à
production
de
deux
photons
γ.
Remarque
:
Dans
la
pratique,
un
laps
de
temps
de
quelques
nanosecondes
entre
la
réception
de
deux
photons
est
toléré
pour
éviter
de
fausses
coïncidences.
Nous
avons
vu
que
les
points
d’intersection
sont
les
points
d’annihilation
de
positons.
La
résolution
en
imagerie
TEP
dépend
du
type
d’émetteur
β +
utilisé.
Etant
donné
que
la
distance
des
points
d’intersection
est
plus
grande
avec
un
β+
de
haute
énergie,
plus
l’énergie
moyenne
des
positons
émis
est
faible,
meilleure
sera
la
résolution
(ex
:
fluor
18
d’énergie
max
=
1MeV
qui
permet
d’avoir
des
résolutions
de
3-‐4
mm).
F Cette
limitation
de
la
résolution
est
due
à
la
non-‐colinéarité
des
deux
photons
d’annihilation
du
positon.
L’effet
est
donc
plus
dommageable
sur
un
anneau
détecteur
de
plus
grand
diamètre.
RADIOLOGIE
Ø La
radiographie.
En
1895,
Röentgen
étudiait
les
propriétés
associées
à
des
faisceaux
d’électrons
accélérés
dans
une
ampoule
sous
vide
et
découvre
les
rayons
X.
Le
patient
est
placé
entre
une
source
de
rayon
X
et
un
détecteur.
L’atténuation
différentielle
du
faisceau
suivant
la
nature
et
l’épaisseur
de
matière
traversée
résulte
en
une
sensibilisation
différente
du
détecteur.
ð Il
se
forme
ainsi
une
image
2D
de
l’atténuation
du
faisceau
dans
la
région
explorée
au
prix
d’une
certaine
absorption
par
le
tissu.
Ø Le
tube
à
rayon
X.
Cette
technique
d’imagerie
n’a
pas
fortement
évolué
depuis
cette
époque.
Dans
un
tube
à
rayon
X,
les
électrons
émis
par
un
filament
chauffé
sont
accélérés
sous
une
différence
de
potentiel
V
établie
entre
une
cathode
et
une
anode.
Les
électrons
percute
l’anode
et
provoque
l’émission
de
RX.
àLes
photons
X
émis
ont
des
énergies
individuelles
dont
la
distribution
forme
le
spectre
énergétique
du
faisceau.
ü Le
spectre
comprend
:
-‐ Un
fonds
continu
=
rayonnement
de
freinage
(bremsstrahlung)
est
issu
de
l’accélération
qui
infléchit
la
trajectoire
des
électrons
lors
de
leurs
interactions
électriques
avec
les
noyaux.
-‐ Des
raies
d’émission
discontinue
suite
à
l’excitation
=
raies
de
fluorescence
X
caractéristiques
de
la
cibles
‘anode’
souvent
en
tungstène.
ð Remarque
:
la
majeure
partie
99%
de
l’énergie
des
électrons
incidents
se
retrouve
au
niveau
de
l’anode
sous
forme
de
chaleur.
Ces
émissions
de
RX
sont
espacées
de
«
période
de
refroidissement
».
F En
pratique,
le
faisceau
de
RX
émis
par
la
source
est
filtré
pour
éliminer
les
RX
de
très
basse
énergie
et
diaphragmé.
F On
peut
également
durcir
le
faisceau
en
augmentant
∆V.
Ø Le
durcissement
du
faisceau
:
àAvec
I0
comme
intensité
initiale,
x
la
distance
parcourue
dans
l’axe
du
faisceau
au
sein
de
l’objet
et
µ
coefficient
d’atténuation
caractéristique
du
milieu.
Pour
qu’il
y
a
existence
d’un
contraste,
il
faut
qu’un
«
matériaux
1
»
atténue
plus
les
faisceaux
que
le
«
matériaux
2
»
(ce
qui
fera
un
contraste
entre
les
2).
Ø Notion
de
contraste
(facteur
de
qualité).
Si
les
intensités
valent
I1
et
I2
en
deux
points
de
l’image
radiante,
le
contraste
peut
être
défini
par
le
rapport
:
(𝐈𝟏 – 𝐈𝟐)
𝐜 =
(𝐈𝟏 + 𝐈𝟐)
àIl
est
influencé
par
la
différence
entre
le
µ
d’une
structure
et
son
environnement,
l’épaisseur
d’une
structure
dans
l’axe
du
faisceau
et
l’épaisseur
des
tissus
traversés
avant
et
après
la
structure.
C’est
pourquoi
par
exemple
on
sert
fortement
les
2
plaques
lors
d’une
mammographie
(xi).
ð Si
la
distance
est
petite,
on
va
diminuer
l’épaisseur
de
la
structure.
ð A
faible
énergie,
on
à
un
meilleur
contraste,
mais
il
ne
faut
pas
non
plus
en
avoir
un
trop
petit
pour
garder
le
pouvoir
pénétrant.
Remarque
:
En
général,
le
contraste
entre
différents
tissus
mous
est
trop
faible
pour
les
distinguer
de
l’image
!
Il
faut
donc
utiliser
des
produits
de
contraste
(ex.
solution
barytée)
de
µ
important
pour
tout
de
même
les
observer.
Elle
est
la
distribution
d’intensité
dans
une
section
droite
du
faisceau
de
RX
transmis.
Cette
image
radiante
est
reçue
par
le
détecteur
(film
photographique,
écran
luminescent,
détecteur
numérique).
Dont
le
rôle
est
de
la
transformer
en
image
visible
par
l’observateur.
ð Un
milieu
peu
atténuant
comme
les
poumons
crée
une
zone
de
forte
intensité
dans
l’image
(zone
sombre)
et
un
milieu
fort
atténuant
comme
l’os
crée
une
zone
claire.
Ø Radiographie
standard.
Un
tube
à
rayon
X
avec
présence
de
filtres
et
d’un
collimateur
adéquat
pour
une
sortie
de
faisceau
conique
(agrandissement
d’autant
plus
grand
qu’on
est
éloigné
de
la
plaque)
qui
traverse
un
patient.
De
l’autre
côté
il
y
à
présence
de
plaque
ou
de
détecteur
;
àLes
parties
les
plus
atténué
délivrent
le
moins
de
photon
au
détecteur,
leur
sensibilité
est
donc
un
facteur
important
dans
la
qualité
d’une
radiographie
standard
mais
il
convient
d’éviter
les
sous
-‐
et
surexposition
par
exemple
en
utilisant
des
films
numériques
plutôt
que
des
films
photographique
notamment
en
raison
de
leur
sensibilité
plus
étendue.
Dans
la
radioscopie
conventionnelle,
l’image
lumineuse
est
obtenue
par
l’impacte
des
rayons
X
sur
un
écran
fluorescent.
Ceci
permet
une
visualisation
en
temps
réel,
de
l’image
radiante
(examen
dynamique)
mais
à
le
défaut
de
ne
pas
pouvoir
enregistrer
les
résultats
ainsi
que
d’augmenter
les
doses
d’irradiation
pour
le
praticien
et
également
le
patient.
Remarque
:
par
contre,
nous
avons
ici
le
même
problème
qu’en
radiographie
standard
:
à
2D,
superposition
et
déformation.
La
source
de
R.X.
et
le
film
radiologique
pivotent
ensemble
autour
d’un
centre
de
rotation
fixe
et
le
film
est
maintenu
parallèle
à
lui-‐même
au
cours
de
la
rotation.
Le
plan
de
coupe
est
celui
qui
est
parallèle
au
film
tout
en
passant
par
le
centre
de
rotation.
En
effet,
seuls
les
points
de
ce
plan
se
projettent
aux
mêmes
endroits
du
film
au
cours
de
la
rotation.
Les
autres
qui
ne
sont
pas
situé
dans
le
plan
de
coupe
se
projettent
en
des
points
variables
et
leur
image
corresponde
au
bruit
de
fond
de
l’enregistrement
=
flou
de
l’image.
àLa
source
S1
de
rayon
X
et
le
film
pivotent
ensemble
autour
du
centre
O
fixé,
jusque
S2.
ENDOSCOPIE
Ø Examens
endoscopiques.
-‐
Lumière
visible
[400nm
-‐>
700
nm]
absorbé
par
les
pigments
organiques
(hémoglobine,
caroténoïdes,…).
-‐ L’absorption
de
la
lumière
dépend
donc
de
la
longueur
d’onde
de
cette
lumière
et
est
quasiment
totale
en
dessous
de
600nm.
F Transmission
de
la
lumière
à
travers
une
cage
thoracique
humaine.
à Rapport
entre
l’intensité
de
la
lumière
incidente
et
l’intensité
de
la
lumière
transmise
à
20
mm
de
profondeur.
Ce
n’est
donc
pas
une
technique
d’imagerie
de
transmission
(R.X.
oui);
la
seule
possibilité
est
d’introduire
des
sondes
à
l’intérieur
du
corps
(appareils
respiratoire
et
digestif
surtout).
Ø Les
endoscopes.
Une
fibre
optique
est
un
conduit
souple
de
verre
de
silice
entouré
d’une
gaine.
Le
diamètre
de
cette
fibre
peut
être
extrêmement
réduit
(quelques
µm).
De
plus
purifié,
elle
devient
10
000
x
plus
transparente
que
le
verre,
diminuant
donc
l’atténuation
du
faisceau
grâce
à
la
réflexion
totale
(si
i
>=
Ic
et
n1>n2).
ð Passage
d’un
milieu
plus
réfringent
à
un
mille
moins
réfringent
(n1
>
n2)
le
rayon
lumineux
réfracté
s’écarte
de
la
normale.
Progressivement
le
rayon
réfracté
s’écarte
de
la
normale
jusqu’à
obtenir
un
angle
critique.
ð Si
i
augmente
:
l’intensité
réfléchie
augmente
et
l’intensité
réfractée
diminue
jusqu’à
s’annuler
pour
r
=
90°
!
àn1
sin
ic
=
n2
sin
90°
à
n1
sin
ic
=
n2
IRM
Ø Introduction.
Notion
de
champ
:
le
fait
qu’il
y
est
dans
l’espace,
on
observe
une
certaine
zone
d’influence.
§ Si
on
place
une
charge
électrique
dans
un
champ
électrique,
ou
une
masse
dans
un
champ
gravitationnelle,
elle
va
subir
une
force.
§ Dans
le
cas
du
magnétisme
à
il
faut
que
ce
soit
un
objet
qui
à
des
propriétés
magnétiques
(naturelle
ou
artificiel)
!!
Par
convention
on
à
décidé
que
les
lignes
de
champ
magnétique
sortent
du
pôle
nord
et
rentre
par
le
sud.
Nous
savons
aujourd’hui
qu’un
fil
électrique
sinusoïdal
peut
produire
un
champ
magnétique
=
électroaimant.
On
à
remarqué
que
lorsqu’il
y
à
des
charges
en
mouvement
(courant
électrique)
produit
un
champ
magnétique
tout
autour).
§ Un
électron
en
rotation,
de
par
son
mouvement
orbitale
est
une
petite
boucle
de
courant
(=
petit
aimant
élémentaire)
qui
va
également
présenter
un
pole
nord/sud.
àOn
fait
usage
d’ondes
électromagnétique
du
domaine
des
ondes
radios
(fréquence
de
quelques
dizaines
de
Hz
à
quelques
centaines
de
Hz)
qui
correspondent
à
des
photons
de
très
faible
énergie
:
heureusement
pas
de
pouvoir
ionisant.
àL’image
sera
obtenue
grâce
à
une
interaction
de
ces
photons
avec
certains
moments
magnétiques
de
la
matière.
La
raison
du
prix
élevé
est
que
la
production
du
champ
magnétique
intense
nécessite
des
aimants
supraconducteurs
qui
doivent
être
maintenu
à
-‐269°
par
de
l’hélium
liquide
(rare
sur
terre).
µμ
DEMONSTRATION 𝐑𝐞𝐜𝐡𝐞𝐫𝐜𝐡𝐞 𝐝𝐮 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 𝐠𝐲𝐫𝐨𝐦𝐚𝐠𝐧é𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞
𝐋
∆q µμ = I. (πr )
!
I =
∆t
∆x 2πr q. v
∆t = =
µμ = . (πr ! )
v v 2πr
q q. v
I= =
µμ qvr q
2πr 2πr = =
L 2. rmv2m
v
= rapport gyromagnétique
µ = q L
2m
è Pour
rappel,
si
on
veut
parler
d’un
moment
magnétique
µ
:
D’orbital
:
µl
(ci-‐dessus).
De
spin
électronique
:
µs
(non
vu).
De
spin
nucléaire
:
µi
(au
verso).
Voici
la
relation
entre
le
moment
cinétique
de
spin
nucléaire
i
et
le
moment
magnétique
nucléaire
qui
lui
est
associé
µl
(voir
ci-‐dessus):
µμ𝐢
=
γ
!
Avec
γ
qui
correspond
au
rapport
gyromagnétique
mais
ici
dans
le
cas
du
spin,
on
nous
donne
directement
la
valeur
=
2,67.108
T-‐1
s-‐1
(pour
le
proton).
F En
mécanique
quantique,
on
dit
que
ces
grandeurs
sont
quantifiées
:
-‐ Le nombre quantique de spin nucléaire : i = ½
-‐ I = i(i +1) h = 3 h
Le module du spin du proton : (en grandeur)
2π 2 2π
h
-‐Lorsque le proton est soumis à B0 (suivant une direction privilégié oz) :
Iz = mI
2π
-‐ Nombre quantique magnétique : mI = ±
1
2
è Le moment cinétique de spin nucléaire i ne pourra pas prendre
n’importe quelle orientation par rapport au champ magnétique dans
lequel on l’aura placé.
On
a
finalement
découvert
que
lorsqu’on
avait
des
protons
placé
dans
un
champ
magnétique
extérieur,
on
allait
avoir
2
populations
qui
correspondraient
à
2
orientations
bien
précises
de
ce
moment
cinétique
de
spin
nucléaire
i
:
à Up
(parallèle)
à Down (antiparallèle)
Cette
précession
«
f
de
Larmor
»
est
la
fréquence
de
rotation
de
µ
autour
de
B0.
Elle
dépend
du
B0
et
sa
vitesse
angulaire
ω = γ B0 et f = ω/2 π
Ø Ordre
de
grandeur
pour
un
champ
d’induction
magnétique
de
1,4
T.
• 𝝎 = 𝜸 𝑩𝟎 = 𝟐, 𝟔𝟕. 𝟏𝟎𝟖 . 𝟏, 𝟒 = 𝟑, 𝟕𝟑𝟖. 𝟏𝟎𝟖
𝟑,𝟕𝟑𝟖.𝟏𝟎𝟖
• 𝐟 𝒅𝒆 𝒑𝒓é𝒄𝒆𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏 = 𝝎/𝟐 𝝅 = 𝟐 𝝅
= 𝟓𝟗 𝟒𝟗𝟐 𝟏𝟏𝟕 𝑯𝒛 = 𝟔𝟎 𝑴𝑯𝒛
𝐡
• ∆𝐄 = 𝛄 𝐁𝟎 = 𝟐, 𝟔𝟕. 𝟏𝟎𝟖 . 𝟔, 𝟓𝟖 𝐱 𝟏𝟎!𝟏𝟔 . 𝟏, 𝟒 = 𝟎. 𝟐𝟓. 𝟏𝟎!𝟔 𝐞𝐯 .
𝟐𝛑
CONDITION
DE
RESONANCE
:
𝒉
→ 𝒇 𝒆𝒏𝒗𝒐𝒚é 𝒔𝒖𝒓 𝒍′é𝒄𝒉𝒂𝒏𝒕𝒊𝒍𝒍𝒐𝒏 = ∆𝑬 = 𝜸 𝑩
𝟐𝝅 𝟎
Lorsqu’une onde électromagnétique de fréquence est envoyée sur l’échantillon, il y a :
En
admettant
que
le
B0
soit
le
plus
homogène
«
constant
»
possible,
et
cela
est
rendu
possible
en
utilisant
des
petits
échantillons.
Ý EN
RESUME
:
La
méthode
classique
d’observation
d’un
spectre
RMN
est
une
méthode
dite
à
«
ondes
continues
»
qui
consiste
à
envoyer
sur
l’échantillon
des
ondes
radios
dont
Les
µi
parallèle
(niveau
d’énergie
plus
faible)
sont
plus
nombreux
au
§
départ
que
les
µi
antiparallèle
:
à
Mz
vers
le
haut
oz
//
B0
et
croit
en
fonction
de
la
densité
de
proton
de
l’échantillon
!
Remarque
:
Cette
composante
longitudinale
n’est
pas
mesurable.
§ Les
moments
magnétiques
précessent
sans
cohérence
de
phase
=
distribué
tout
autour
du
cône
:
à
Moxy
est
nul
!
2. Le
référentiel
tournant.
àFait
référence
au
mouvement
du
vecteur
aimantation
lors
de
l’absorption
des
ondes
radiofréquences.
En
plus
du
champ
magnétique
B0,
une
onde
est
fournie
par
un
oscillateur
qui
alimente
une
bobine
dans
le
but
de
changer
l’orientation
de
dipôles
magnétiques
;
la
composante
magnétique
de
l’onde
radiofréquence
intervient.
F B1
est
appliqué
dans
le
plan
OXY
et
sa
rotation
s’effectue
à
la
fréquence
de
Larmor
ω :
-‐ Ce
champ
peut
se
décomposer
en
2
champs
constant
B1
qui
tourne
dans
le
plan
XY,
un
dans
le
sens
des
aiguilles
d’une
montre,
l’autre
dans
le
sens
contraire
(ce
dernier
étant
cependant
négligeable).
-‐ Pour
qu’il
y
ai
transfère
d’énergie
au
système,
il
faut
que
la
fréquence
de
rotation
du
champ
tournant
soit
égale
à
la
fréquence
de
Larmor
(rotation
des
µi
dans
le
champ
B0).
Ainsi,
l’échantillon
va
subir
action
conjointe
de
deux
champs
magnétiques,
le
champ
B0
statique
et
un
champ
tournant
B1
issu
de
l’onde
électromagnétique.
ð Les
dipôles
vont
donc
subirent
une
double
précession
autour
de
B0
et
autour
de
B1
!
2B1cos
(ωt)
ð La
transformée
de
Fourrier
est
une
opération
mathématique,
qui
va
permettre
de
passer
du
spectre
de
FID
(va
plus
vite)
vers
le
spectre
classique
(retrouver
les
raies).
Ø Mécanisme
de
relaxation.
1. Relaxation
spin-‐réseau
(T1)
:
Dépend
du
champ
magnétique
appliqué
et
du
type
de
tissus
décrit
la
rapidité
avec
laquelle
les
moments
magnétiques
retournent
précesser
autour
de
B0.
ð Temps
de
remonté.
2. Relaxation
spin-‐spin
(T2)
:
Figure 5.18 : construction d ’une image
3
gradients
appliqués
à
3
Bobines
supplémentaires
G
sur
le
B0
:
àOn
va
appliquer
dans
une
des
coupes,
un
2
ème
gradient
de
champ
pour
obtenir
un
plan
à
partir
de
2
droites
;
àOn
va
appliquer
un
3
ème
gradient
pour
obtenir
des
points
et
donc
une
image
en
densité
de
proton.
ECHOGRAPHIE
Mais
les
vitesses
V1
et
V2
sont
souvent
proche,
donc
l’expression
devient
R
=
I’/I
=
(ρ −ρ )²
/
(ρ + ρ )²
1 2 1 2
Le
coefficient
pour
la
jonction
eau/air
est
proche
de
1,
donc
les
ultrasons
qui
se
propagent
dans
l’air
sont
presque
totalement
réfléchis
au
contacte
de
la
peau
;
à D’où
l’utilité
de
mettre
un
gel
de
contacte
entre
les
2
!
3. Réfraction
V2
sin
i
=
V1
sin
r
(V1
et
V2
vitesses
de
propagation
de
l’onde
dans
les
milieux
1
et
2).
4. Diffraction
ð On
va
envoyer
notre
train
d’onde
en
incidence
normal
en
échographie
(ça
sera
différent
pour
le
doppler).
La
diffraction
limite
le
pouvoir
de
résolution,
c’est
à
dire
la
capacité
de
distingués
dans
l’image
deux
points
distincts
de
l’objet.
Remarque
:
Les
phénomènes
de
diffraction
deviennent
importants
lorsque
la
taille
de
l’objet
est
de
l’ordre
de
grandeur
de
la
longueur
d’onde
(λ =
v/f).
ð Pour
pouvoir
distinguer
des
objets
petits,
il
faut
DIMINUER
λ
donc
AUGMENTER
f
!!
Compromis
entre
:
L’effet
Doppler
:
Lorsqu’un
émetteur
ou
un
récepteur
est
en
mouvement
par
rapport
à
un
milieu
conduisant
les
vibrations,
la
fréquence
observée
dit
‘apparente’
varie,
bien
que
la
source
des
ondes
conserve
une
fréquence
qui
lui
est
propre
et
constante
!
Vélocimétrie
basée
sur
l’effet
Doppler-‐Fizeau
:
Le
déplacement
en
fréquence
dû
à
l’effet
Doppler
peut-‐être
utilisé
pour
mesurer
les
vitesses
d’écoulement
sanguin.
æ Illustration
du
d’un
débitmètre
Doppler.
Les
ultrasons
de
fréquence
f
émis
par
la
‘source
immobile’
sont
diffusés
par
les
hématies
en
mouvement,
puis
fr
est
récupérés
par
la
même
sonde.
àSi
l’angle
θ
entre
la
direction
de
propagation
initiale
des
ondes
et
la
direction
du
flux
sanguin
est
petit
(comme
sur
l’illustration),
la
fréquence
fr
se
calcule
à
partir
des
formules
suivantes
de
[l’observateur
ou
la
source]
qui
s’éloigne
:
ð La
différence
de
fréquence
se
situe
dans
la
zone
audible.
Ce
signal
sonore
permet
alors
à
l’échographiste
d’apprécier
auditivement
la
valeur
et
le
sens
de
la
vitesse
du
flux
sanguin,
de
mettre
en
évidence
des
modifications
pathologiques
de
la
valeur
de
la
vitesse
(sténose,
anévrisme)
ou
du
sens
de
la
vitesse
(obstruction
provoquant
un
reflux).
Chapitre 7 :
æ Une
notion
qu’il
est
convient
d’appréhender
afin
de
comprendre
certaines
bases
du
traitement
mathématique
de
l’image
et
du
signal
en
général,
est
celle
de
fréquence
d’une
image
ou
d’un
signal.
æ A
ce
signal
correspond
une
fonction
par
exemple
périodique
à
une
variable.
Ø Développement
en
série
de
Fourier.
Joseph
Fournier
avait
déjà
établit
que
toute
fonction
périodique
peut
être
représentée
par
une
combinaison
linéaire
de
sinus
et
cosinus
dont
les
fréquences
sont
des
multiples
entiers
positifs
ou
nul
de
la
fréquence
de
la
fonction
de
tel
sorte
que
:
æ En
analyse,
la
transformation
de
Fourier
est
un
analogue
de
la
théorie
des
séries
de
Fourier
qui
est
applicable
pour
les
fonctions
non
périodiques,
et
permet
de
leur
associer
un
spectre
en
fréquences.
æ On
cherche
à
obtenir
l'expression
de
la
fonction
comme
une
somme
infinie
(par
intégration)
des
fonctions
trigonométriques
de
toutes
les
fréquences
qui
forment
son
spectre.
A
savoir
:
la
représentation
dans
l’espace
des
fréquences
d’une
fonction
quelconque.
Une
onde
non
périodique
peut
être
considérée
comme
la
superposition
d’ondes
sinusoïdales
dont
la
fréquence
varie
d’une
façon
continue
dans
une
bande
plus
ou
moins
large.
On
obtient
une
fonction
S(f)
appelée
transformation
de
Fourier
de
la
fonction
S(x)
et
le
retour
vers
la
fonction
S(x)
est
l’opération
inverse
appelée
transformée
de
Fourier
inverse.
Remarque
:
Les
hautes
fréquences
de
la
transformée
corresponds
à
nouveau
aux
détailles.
𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑓𝑜𝑟𝑚é𝑒 𝑑𝑒 𝐹𝑜𝑢𝑟𝑖𝑒𝑟 𝑑𝑒 𝑙’𝑖𝑚𝑎𝑔𝑒
𝑴𝑻𝑭 =
𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑓𝑜𝑟𝑚é𝑒 𝑑𝑒 𝐹𝑜𝑢𝑟𝑖𝑒𝑟 𝑑𝑒 𝑙’𝑜𝑏𝑗𝑒𝑡
Chapitre 8 :
Ils
sont
constitués
soit
de
particules
chargées
(électron,
positon,
proton,
particule
α),
soit
de
particules
non
chargées
(neutrons),
soit
de
photons
très
énergétiques
(photons
X
et
γ).
Les
photons
entrent
en
interaction
plus
particulièrement
avec
les
électrons
qui
provoque
le
phénomène
d’atténuation
(diminution
progressive
de
photon
incident).
Il
existe
3
mécanismes
d’interactions
entre
un
photon
X
ou
γ
et
le
milieu
qui
conduisent
tous
à
un
transfère
de
l’énergie
du
photon
vers
la
matière.
Les
particules
α
perdent
leur
énergie
lors
de
collision
avec
des
électrons
de
la
matière
en
créant
un
chapelet
d’ions
le
long
de
sa
trajectoire
(rectiligne
en
raison
de
sa
masse).
ð Ensuite
elles
se
transforment
en
He
neutre
par
capture
de
2
e-‐
àLeur
énergie
est
supérieure
à
qq
MeV
lorsqu’elle
résulte
d’une
désintégration
nucléaire
et
plusieurs
dizaines
de
MeV
(accélérateur).
àPouvoir
de
pénétration
de
4cm
dans
l’air
et
arrêtées
par
une
feuille
de
papier.
Dose
de
rayonnement.
DOSE
ABSORBEE
DOSE
EQUIVALENTE
o Gray
(Gy)
du
SI
=
1
joule/Kg
o Sievert
(Sv)
du
SI
=
1
Gy
x
Q
o Rad
qui
est
l’ancienne
unité
o Rem
qui
est
l’ancienne
unité
représentant
1%
du
Gray.
représentant
1
%
du
Sievert