Glyphosate : fArgentine fortement impactée
Organisation mondiale de la Santé ava publié une mise en
garde concernant les effets potentiellement canctrigtnes du
‘lyphosae, En Argentine, semblerit que le produt ait causé la
‘mort de plusieurs dizaines de personnes
Argentine :le premier utilisateur mondial
du glyphosate
Argentine est un pays qui consacre prés de 60 % de ses terres
cultivées au soja transgénique. Pour obtenir un rendement
{toujours plus intensif, le pays utilise environ 300 000 tonnes
de glyphosate chaque année. Le fabricant vante les mérites
de son produit dans des spots publicitaires, oil promet
‘une agriculture abondante. Néanmoins, les risques liés a
Vépandage de ce produit ne sont jamais mentionnés.
Et pourtant, selon 'OMS, le glyphosate est classé parmi
les produits’ potentellement cancérigines. Sofia Gratica a
porté plainte contre VEtat. Elle dispose de la liste complete
des victimes dans son village. Son propre bébé, atteint
«une malformation, est mort seulement deux jours apres
sa naissance. Et pour cela, nile fabricant ni Etat nvont été
inguiétés Cest donc le propritaire du champ oi les pesticides
sont dispersés par avion qui a été condamné & trois ans de
prison avec sursis
Les cas de cancer se multiplient année en année
Le nombre de malades ne fait que croitre depuis une décennie,
Pour comprendre, plusieurs enquétes (ndépendantes) ont
4té ouvertes en Argentine. Toutes parviennent a la méme
conclusion et établissent ainsi un tien direct entre utilisation
du glyphosate et human, Dans le village de Sofia Gratica,
33 % des personnes sont malades et prs de 80 % des enfants
ppossident des pesticides dans leur sang.
En Argentine ls cas de cancer recensés ont &é multipiés par
trois en seulement dix ans. Les bétes qui entrent en contact
avec le glyphosate meurent rapidement, les ouvriers chargés
de le manipuler développent des maladies et les enquétes
pointent toutes dans le méme sens. Alors que VArgentine a
pris la troisiéme place parmi les pays exportateurs de soja
transgénique, le pays ne semble pas avoir encore conscience
des enjeux sur la santé de ses millions d’habitants.
VivreDemai, Sharon, 29 décembre 217